Base de Donnees - Suite

INITIATION SUR LA BASE DE
DONNEES
Mr RANDRIA William Amédé
2022-2023
PlanBASES DES DONNEES
INTRODUCTION AUX
Introduction aux bases de données
Le processus de la Modélisation
Le processus de la Normalisation
Le modèle Relationnel
Introduction à SQL
2
INTRODUCTION AUX BASES DES DONNEES
BASE DE DONNEES
Définition:
Une base de donnés est un ensemble structuré de données, organisées à l’aide
d’un formalisme. Elle représente les informations nécessaires au
fonctionnement d’une entreprise.
De quoi on a besoin pour utiliser une base de données ?

La gestion des informations est assurée par le logiciel appelé SGBD (Système
de Gestion de Base de Données). C’est l’outil principal pour la gestion d’une
base de données.
Exemple : -MySQL,
-Oracle,
-Access, 3
BASE DE DONNEES (BD):
Architecture d’un SGBD:
Les données peuvent être exploiter par des différentes niveaux d’utilisateurs.
De plus, généralement la base de données est couplée au réseau afin de
pouvoir mettre en commun les informations.
4
SYSTÈME DE GESTION DE BASE DE DONNEES (SGBD):
Le SGBD est un ensemble de services (applications logicielles)

permettant de gérer les bases de données, c'est-à-dire :
 Permet l’accès aux données de façon simple,

 Autorise l’accès aux données à des multiples-utilisateurs,
 Permet de manipuler les données présentes dans la base de
données (Insertion/Modification/Suppression, …)
5
SYSTÈME DE GESTION DE BASE DE DONNEES (SGBD):
6
OBJECTIFS ET ET AVANTAGES DU SGBD:
Ces principaux objectifs et Avantages:
 Les données sont manipulables par des non informaticiens,

 Partage des données
 Administration centralisé des données,
 Evite la redondance des données,
 Evite l’Incohérence des données,
 Permet une indépendance physique,
 Permet une indépendance logique,
 Améliore la sécurité des données
7
FONCTIONS DES SGBD:
Un SGBD permet:
 Description des données
Un SGBD offre le langage de description de données (LDD) pour créer une base de
données, et les Entités.
Ces commandes permettent de créer un schéma conceptuel entité-association.
8
FONCTIONS DES SGBD:
D'autres commandes sont nécessaires pour créer le schéma interne.
Voici donc les commandes minimales nécessaires :

 pour la création de la base
 pour la création de l’entité
9
FONCTIONS DES SGBD:
 Mise à jours des données
Le concept de mise à jour intègre à la fois l'insertion de données dans la base, la
modification de données et la suppression de données.
Exemple: Une commande pour insérer des instances dans la base
10
FONCTIONS DES SGBD:
La modification de données s'effectue en général par recherche des données à
modifier à l'aide d'une qualification, puis par renvoi dans la base des données
modifiées.
La commande peut être du style suivant :
Exemple: Une commande pour modifier des instances dans la base
11
FONCTIONS DES SGBD:
Il est aussi possible de supprimer des tuples d'une base de données par la
commande très simple :
Exemple: Une commande pour supprimer
12
FONCTIONS DES SGBD:
 L’interrogation des données
Un SGBD offre un langage d'interrogation permettant de retrouver les données par
le contenu sans préciser la procédure d'accès.
Exemple: Voici quelques questions simples afin d'illustrer les capacités
minimales d'un SGBD.
(Q1) Rechercher les noms et adresses des buveurs :
(Q2) Rechercher les Crus et les Millésime des vins de qualité Excellente:
13
FONCTIONS DES SGBD:
 Contrôle de l’intégrité des données
On appelle contrainte d'intégrité toute règle implicite ou explicite que doivent suivre
les données, spécifiant les valeurs permises pour certaines données. permettant
d'assurer une certaine cohérence de la base de données/et Evite la redondance.
Par Exemples :
 contrainte d'unicité de clé: Chaque entité doit posséder un identifiant unique
 contrainte de domaine: Il est même possible de préciser le domaine de variation
permis pour un attribut
14
MODELISATION D’UNE BASE DE DONNEES
MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES (MCD):
 Qu’est ce qu’une formalisme Entité-Association ?
 Qu’est ce qu’une Entité ?
 Qu’est ce qu’une relation ?
 Qu’est ce qu’une propriété ?
 Qu’est ce qu’une occurrence ?
 Qu’est ce qu’un identifiant ?
15
 Qu’est ce qu’une formalisme Entité-Association ?
C’est un modèle abstrait de la Méthode Merise permettant de représenter
l’information graphiquement aux différentes service de l’entreprise.
L’objectif de ce schéma conceptuel est de décrire les objets principaux de

la base, leurs caractéristiques et les relations qui les unissent.
Entité Propriété
Relation
Personne Logement
CIN 1;n 0;n Adresse
Nom Habité Type
Prénom Surface
Age
Cardinalité 16
Une entité est une modélisation d’objet concrets ou abstrait utilisée dans
le système. Constituée par une population d'individus homogène.
Elle est représentée graphiquement généralement par un tableau à 2
lignes, et dans la 1ére colonne et dans la 1ère ligne on met le nom de
l’entité.
Exemple:
Personne Voiture Voyage
17
Exemple: Le Client Rajao a passé sa commande hier soir.
Client Commande
18
 Qu’est ce qu’une Relation ?
La relation modélise l’association entre les entités. Elle a une
signification précise entre plusieurs entités.
Donc, la liaison entre les entités ne sont pas directes
Elle est représentée graphiquement généralement par un ovale

dans lequel, on met le nom de la relation.
En générale, le nom de la relation est exprimé par un verbe.
Entité 1 Entité 2
1;n Nom de la 0;n
relation
19
 Qu’est ce qu’une Relation?
Exemple: Le Client Rajao a passé sa commande le mois de
Juillet.
La phrase peut être modéliser comme suit:
Client Commande
1;n 0;n
Passer
20
 Qu’est ce qu’une Propriété?
Une propriété est une modélisation d’une caractéristique d’un objets
(Entité). Elle est rattachée a une entité ou à une relation.
Elle est unique dans un modèle conceptuel de données et ne peut être
rattachée qu’a un seul concept (Entité/ ou relation).
Exemple: Le Client Rajao a passé sa commande hier soir.

Propriété
Client Commande
-Nom Client 1;n 0;n -N°Commande
-Adresse client Passer
-Date commande
-
NB: - Une entité possède au moins une propriété ou attribut (Identifiant)

- Une association peut être dépourvu d’attribut 21
 Qu’est ce qu’une Occurrence?
Une occurrence d’entité est un cas de l’entité dans le monde réel.
Exemple:
Entité Occurrences
Personne -RAKOTO
-Fréderic
-Nom
-28
-Prénom
-Ages
-RANDRIA
-William
- 30
-BERIZIKY
-Mario
- 26
22
 Qu’est ce qu’un identifiant ?
Un identifiant est une ou plusieurs propriété permettant de distinguer
d’une manière unique les occurrences d’une entité (Objets) .
Exemple: Soit l’entité suivante
Entité Occurrences
-401 011 233
Personne
-RAKOTO
-N°CIN -Fréderic
-Nom Identifiant -28
-Prénom -401 011 100
-Ages -RANDRIA
-William
- 30
NB: - Une entité possède au moins un Identifiant 23
- Par convention, on souligne l’identifiant.
- Dans certaine cas, on peut avoir une combinaison de plusieurs propriété.
 Qu’est ce qu’un identifiant ? Occurrences
Exemple: Soit l’entité suivante
Entité -8461ME
-PIAGGIO
-JAUNE
Vehicule
Identifiant -7221MF
-N°Immatriculation -TOYOTA
-Marque -NOIR
-8050ME
-Couleur -PIAGGIO
-JAUNE
Le N°Immatriculation jouet le rôle de l’information qui va faire la

distinction entre les trois occurrences de véhicule.
Donc, on ne trouve pas deux véhicules ayant le même numéro

d’immatriculation C’est pour qu’on l’appel Identifiant. 24
 Variété des relations:
Dans le modèle Entité-Association ou le formalisme Entité-Association,
il existe de variété d’expression de relation.
Cas d’une relation avec deux Entités:
Exemple: Soit l’expression suivante, qui fait participer deux Entités.
- Un fournisseur livre des produits.
Fournisseur Produits
- 1;n 0;n -
- Livrer
-
-
25
Cas d’une relation avec trois Entités:
Exemple: Soit l’expression suivante, qui fait participer trois Entités.
- Le client achète des produits dans un magasin.
Client Produits
- 1;n 0;n -
- Acheter
-
-
Magasin
-
-
26
Cas d’une relation avec une Entité:
Exemple: Soit l’expression suivante, qui fait participer une Entité.
- Une personne est père d’une autre personne.
Personne
-
Est père
-
27
 Dimension d’une relation:
La dimension d’une relation c’est le nombre d’entités qui participent à
une relation.
Donc, une relation peut être de dimensions 1, 2, 3 ou plus.
 Les relation avec deux entités s’appellent relation binaire.

 Les relation avec trois entités s’appellent relation ternaire.
 Les relation avec seule entités s’appellent relation réflexive.
28
 Plusieurs relations peuvent partager les mêmes Entités:
 On peut avoir deux relations et même plus entre deux entités.
Personne Logement
1;n Possède
0;n
- -
- -
- Habite
29
QU’EST CE QUE LA CARDINALITÉ ?
La cardinalité dans le formalisme Entité-relation ou MCD se traduit par

la nombre de participation des occurrences des entités dans une relation.
La cardinalité s’exprime par deux valeurs: la valeur minimum et la valeur

maximum .
Entité
Min, max
Relation
30
Exemple: Dans un site de cours en ligne, on a une personne s’inscrire à

un cours.
Personne Cours
Code Min, max Min, max Code_Cours
S’inscrire
Nom Titre_Cours
Email
Il faut déterminer la cardinalité de Il faut déterminer la cardinalité de

l’entité personne l’entité cours
NB: - Pour déterminer la cardinalité d’une entité, on doit procéder avec

des occurrences.
31
 Détermination de la cardinalité de l’entité personne:
Occurrences de l’entité personne Occurrences de l’entité cours
001
Base de données
100
RAKOTO
rak@gmail.com
001
Algèbre
101
BEJOMA
bejo@gmail.com
002
Economie
32
Occurrences de l’entité personne Occurrences de l’entité cours
001
100
Base de données
RAKOTO
rak@gmail.com
001
Algèbre
101
BEJOMA
bejo@gmail.com 002
Economie
-Une personne peut être inscrite au minimum à un cours.

-Une personne peut être inscrite au maximum au trois cours.
33
Exemple: Dans un site de cours en ligne, on a une personne s’inscrire à

un cours.
Personne Cours
Code 1, n 0, n Code_Cours
S’inscrire
Nom Titre_Cours
Email
Rmq: En fonction des cardinalités maximales, une association binaire

(degré = 2) peut être de type 1-1, 1-N ou N-M .
34
Typologies des associations binaires:
 Association de type 1-1 (one-to-one):
E1 E2
x, 1 y, 1
R
 Association de type 1-N (one-to-many):

E1 E2
x, 1 y, n
R
 Association de type N-M (many-to-many):

E1 E2
x, n y, n
R
35
 Association de type 1-1 (one-to-one):
E1 E2
0, 1 1, 1
R
e1 e2
e1 e2
e1 e2
e1
36
 Association de type 1-1 (one-to-many):
E1 E2
1, 1 0, n
R
e1 e2
e1 e2
e1 e2
e1 e1
37
 Association de type n-m (many-to-many):
E1 E2
1, n 0, m
R
e1 e2
e1 e2
e1 e2
e1 e1
38
 Pour une situation donnée, il existe plusieurs

solution possible.
 Un modèle exprime un point de vue et reflète
des besoin en information.
 Le bon modèle est celui qui est accepté par
les personnes concernées par le projet.
39
Les Règles et Normalisations:
La mise au propre du Modèle Conceptuel de Données (MCD) passe par la
normalisation.
La normalisation est un processus de décomposition d’une table universelle
en plusieurs tables qui sont dépourvu de redondances et d’incoherences.
Le processus de normalisation doit répondre au neuf (9) règles suivants:
- R1: Normalisation des entités

- R2: Normalisation des noms
- R3: Normalisation des identifiants
- R4: Normalisation des attributs
- R5: Normalisation des associations
- R6: Normalisation des cardinalités
- R7: Première forme normale (1FN)
- R8: Deuxième forme normale (2FN)
- R9: Troisième forme normale (3FN)
40
R1: Normalisation des entités:
toutes entités remplaçable par des associations doivent être remplacés
41
R2: Normalisation des noms:
Le nom d’une entité, d’une association ou d’un attribut doit être unique.
- Entité: utiliser un nom commun au pluriel (ex : clients, personnes)
- Association: utiliser un verbe à l’infinitif (ex : effectuer,

concerner,…) à la forme passive (être commandé, …) et accompagné
d’un adverbe (avoir lieu dans, pendant, à, …).
- Attributs: utiliser un nom commun singulier (ex: nom, numéro …)

accompagné (ou concaténé) du nom de l’entité dans laquelle il se
trouve.
42
R3: Normalisation des identifiants:
Chaque entité doit posséder un identifiant.
- Eviter un identifiant composé de plusieurs attributs

- Utiliser un identifiant court pour rendre la recherche
plus rapide.
- Eviter les identifiants qui peuvent changer au cours du
temps.
R4: Normalisation des attributs:
a) Attributs d’une entité:
- Remplacer les attributs en plusieurs exemplaires en une
association supplémentaire de cardinalité maximale n (fig1) ;
- ne pas ajouter d’attribut calculable à partir d’autre attributs (fig2)
43
a) Attributs d’une entité:
normalisation
Fig.1
Fig.2
44
a) Attributs d’une association:
Les attributs d’une association doivent dépendre directement des
identifiants de toutes les entités en associations.
R5: Normalisation des associations:

il faut éliminer:
- les associations fantômes (fig1),
- les associations redondantes ou en plusieurs exemplaires (fig2).
Fig. 1
45
R5: Normalisation des associations:
il faut éliminer:
- les associations fantômes (fig1),
- les associations redondantes ou en plusieurs exemplaires (fig2).
Fig. 2
46
R6: Normalisation des cardinalités:
une cardinalité minimale vaut 0 ou 1 (pas 2, 3 ou n) et une cardinalité
maximale est toujours 1 ou n (pas 2,3…)
- Si une cardinalité maximale est connue (>1) il faut la considérer comme n
- On ne peut pas modéliser une cardinalité minimale qui vaut >1
- Si une cardinalité maximale vaut 0 alors l’association n’aurait aucune
signification.
À ces 6 formes de normalisation, il convient d’ajouter les 3 premières formes

normales. Pour qu’une base de données soit optimisée (non redondance ou
pas répétition de données), il faut que les relations soient en 3° Forme
normale de Boyce-Codd .
47
R7: Première Forme Normale (1FN):
Définition:
- Une table est en 1FN si tout les attributs sont en DF avec la clé de cette
table.
- Si un attribut de cette table prend plusieurs valeurs alors ces valeurs doivent
faire l’objet d’une entité supplémentaire, en association avec la première
Ouvrages Ouvrages Auteurs
Cod_ouvrage Cod_ouvrage Cod_ouvrage#

Titre Titre Cod_auteur
Auteur Auteur
• L'attribut « Auteur" peut prendre plusieurs valeurs.

48
 La 1FN c’ est le premier point de départ vers les autres formes normales.
 Une table satisfait à la 1FN si les valeurs de ses attributs sont constitués
des valeurs atomique.
 La 1FN exige que chaque valeurs d’un attribut soit atomique.
 Un attribut atomique est celui ayant une seule valeur
 Un attribut non atomique est celui ayant plusieurs valeurs
Exemple: Soit la table ouvrage suivante Attributs non atomique
Code ouvrage Titre Auteur

001 Base de données Randria, Bejoma
002 Programmée en C Rasolo, Tiavina, Sidy
49
 Cette table n’est pas en 1FN,
 La 1FN concerne les attributs ayant plusieurs valeurs.
Code ouvrage Titre Auteur

001 Base de données Randria, Bejoma
002 Programmée en C Rasolo, Tiavina, Sidy
Comment faire pour passer à la 1FN ?
Voici les processus:

 Faire sortir l’attribut non atomique dans la table initiale,
 Transformer l’attribut non atomique en table,
 ajouter dans la clé de cette nouvelle table la clé primaire de la table
initiale.
50
Voici les processus de normalisation en 1FN:

 Sortir l’attribut non atomique de la table initiale
 Transformer l’attribut non atomique en table,
 ajouter dans la clé de cette nouvelle table la clé primaire de la table
initiale.
Table Auteur Table Ouvrage

Cod_ouvrage Cod_auteur Auteur Cod_ouvrage Titre
001 1 Randria 001 Base de données
001 2 Bejoma 002 Programmée en C
002 3 Rasolo
002 4 Tiavina
002 5 Sidy
51
R8: Deuxième Forme Normale (2FN):
Définition:
- Une table est en 2FN si elle est déjà en 1FN
- Son identifiant peut être composé de plusieurs attributs mais les autres
attributs de l’entité doivent dépendre de l’identifiant en entier mais non pas
une partie de cet identifiant.
52
Condition pour passer à la 2FN:
 Cette normalisation exige que les tables (ou les entités) soient en 1FN,
 La 2FN ne concerne que les tables (ou Entités) à clé primaire (identifiants)
composées. (Composée de plusieurs attributs)
 La règle impose que les attributs non-clé primaire (non identifiant)
dépendent de la totalité de la clé primaire.
Exemple: soit la table article commande suivante
Article_comman Identifiant composée

de
N°Commande
N°Article
Designation
QtteCommandé 53
 Cette table (entité) est en 1FN, car les attributs sont atomiques
 Cette table (Entité) a une clé primaire (identifiants) composée.
Article_comman Identifiant composée

de
N°Commande
N°Article
Designation
QtteCommandé
54
R9: Troisième Forme Normale (3FN):
Définition:
- Une table est en 3FN si elle est déjà en 2FN
- Touts les attributs doivent dépendre directement de l’identifiant mais pas et
d’aucun autre attribut. Si ce n’est pas le cas il faut placer une entité séparé
mais en association avec la première.
55
MODELE LOGIQUE DE DONNEES (MLD):
PASSAGE AU MODELE LOGIQUE DE DONNEES
Rappel: Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but d'écrire de

façon formelle les données qui seront utilisées par le système d'information.
Il s'agit donc d'une représentation des données, facilement compréhensible,
permettant de décrire le système d'information à l'aide d'entités.
La description par la méthode des entités association (MERISE ) utilise les
concepts présentés dans la première partie:
- Entités
- Associations
- Propriété (ou Attribut)
- Cardinalité
- Occurrences
56
PASSAGE AU MODELE LOGIQUE DE DONNEES
- permet de modéliser la structure selon laquelle les données

seront stockées dans la future base de données
- est adapté à une famille de SGBD : SGBD relationnels (MLD

Relationnels ou MLD-R)
- permet d’implémenter la base de données dans un SGBD

donné du type relationnel
57
PASSAGE DU MCD au MLD-R (RELATIONNELLE)
MCD
NIVEAU CONCEPTUEL En Formalisme « Entité-Rélation »
ENSEMBLE DE REGLES
MLD
NIVEAU LOGIQUE
En Formalisme « MERISE »
CREATION DES TABLES DE LA BASE

NIVEAU PHYSIQUE
DE DONNEES EN LANGAGES SQL
58
Transformation des entités:
Toute entité est transformée en table. Les propriétés de l'entité
deviennent les attributs de la table. L'identifiant de l'entité devient
la clé primaire de la table.
59
Transformation des relations binaires du type (x,n) – (x,1):
Afin de représenter la relation, on duplique la clé primaire de la

table basée sur l'entité à cardinalité (x,n) dans la table basée sur
l'entité à cardinalité (x,1).
Cet attribut est appelé clé étrangère. Les deux tables sont liées par
une flèche nommée selon la relation, qui pointe de la table à clé
étrangère vers la table qui contient la clé primaire correspondante.
60
Transformation des relations binaires du type (x,n) – (x,1):
L'attribut No_Auteur qui est clé primaire de la table Auteur,

devient clé étrangère dans la table Livre
61
Transformation des relations binaires du type (x,1) – (x,1):
Nous devons distinguer plusieurs cas. Sachant qu'une relation
binaire du type (1,1)-(1,1) ne doit pas exister il nous reste les 2
cas suivants:
- Relation binaire (0,1)-(1,1)
- Relation binaire (0,1)-(0,1)
 Relation binaire (0,1)-(1,1)

On duplique la clé de la table basée sur l'entité à cardinalité
(0,1) dans la table basée sur l'entité à cardinalité (1,1).
62
Le No_Client, qui est clé primaire de la table Client, devient clé

étrangère dans la table Carte_Membre
63

On duplique la clé d'une des tables dans l'autre. Lorsque la
relation contient elle-même des propriétés, celles-ci deviennent
également attributs de la table dans laquelle a été ajoutée la clé
étrangère
64
65
Transformation des relations binaires du type (x,n) – (x,n):
On duplique la clé d'une des tables dans l'autre. Lorsque la
relation contient elle-même des propriétés, celles-ci deviennent
également attributs de la table dans laquelle a été ajoutée la clé
étrangère
On crée une table Porter, qui contient comme clé primaire une clé
composée de No-Commande et Code_Article. Elle contient également
la propriété Quantité issue de la relation Porter
66
Transformation des relations ternaires:
On crée une table supplémentaire ayant comme clé primaire une clé
composée des clés primaires de toutes les tables reliées.
Cette règle s'applique de façon indépendante des différentes cardinalités.

Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci deviennent
attributs de la table supplémentaire.
Une propriété de la relation qui est soulignée devra appartenir à la clé

primaire composée de la table
supplémentaire
67
Transformation des relations ternaires:
La table Enseigner contient une clé composée de No_Enseignant,

Code_Matière et Nom_Classe
68
Transformation de plusieurs relations entre 2 entités:
Les règles générales s’appliquent
69
Transformation des relations réflexives:
Nous appliquons les règles générales avec la seule différence que la

relation est 2 fois reliée à la même entité
70
Transformation des relations réflexives:
Nous appliquons les règles générales avec la seule différence que la

relation est 2 fois reliée à la même entité
71
MODELE PHYSIQUE DE DONNEES (MPD):
PASSAGE DU MLD au MPD-R (RELATIONNELLE)
Définition:
Le modèle physique des données (MPD) est la traduction du modèle
logique des données (MLD) dans une structure de données spécifique
au système de gestion de bases de données (SGBD) utilisé.
Le passage MLD à MPD se fait par les étapes suivantes:
- Implémentation physique de chaque table du MLD dans le SGBD

utilisé.
- Pour chaque table, indiquer au SGBD quel(s) champ(s)

constitue(nt)la clé primaire.
- Pour chaque table, indiquer au SGBD la (les) clé(s) étrangère(s), et

la (les) clé(s) primaire(s) correspondante(s).
72
EXERCICES D’APPLICATION:
Une association reçoit des dons de donateurs privés. Elles désirent
pouvoir envoyer des reçus fiscaux contenant la date du dons, le montant
et le nom du donateur.
- Réaliser le modèle Conceptuel de données (MCD) ou
Formalisme Entité Association.
- Puis transformer le au modèle logique de données (MLD)
- Trouver les Entités dans cet exercice

- Relier les Entités avec les associations
- Compléter les Entités avec les attributs qui
conviennent
- Ajouter les cardinalités
- Ajouter les types de relations
73
Cet exercice consiste à modéliser les données requises pour élaborer un

contrat de location dans une entreprise de location de véhicules automobiles.
Information complémentaire:
 Le contrat ne concerne qu’un seul véhicule un seul client,
 Le même véhicule peut faire l’objet de plusieurs location

au même client ou à des clients diffèrent,
 La tarification est basée sur les caractéristiques propres au
véhicules,
Faire le modèle conceptuel de données relatives,
74
1) N° Immatriculation 18) Lieu prise possession
2) N° Série 19) Heure prise possession
3) Marque 20) Date remise
21) Lieu remise
4) Modèle
22) Heure remise
5) Année
23) Nombre de jours de location
6) N° Tarif 24) Kilométrages parcouru
7) Tarif horaire 25) Montant facturé
8) Tarif Hebdomadaire
9) N° du client
10) Nom du client
11) Adresse client
12) Téléphone client
13) N° permis de conduire
14) Province permis
15) Pays permis
16) N° contrat de location
17) Date contrat
75
Soit l’ordonnance suivante:
Faire le modèle conceptuel de données relatives,
- Elaborer la liste d’information
à partir de l’ordonnance
- Trouver les Entités à partir de

la liste
- Relier les Entités avec les

associations
- Compléter les Entités avec les

attributs qui conviennent
- Ajouter les cardinalités

76
Créer le modèle logique de données correspondant à cet MCD,
77
1) LE DICTIONNAIRE DE DONNEES:
Définition:
C’est le document qui regroupe toutes les données que vous aurez à
conserver votre base (et qui figureront dans le MCD).
Pour chaque donnée, il indique:
Le code mnémonique: il s’agit d’un libellé désignant une donnée (par
exemple: « titre_l » pour le titre d’un livre)
La désignation: il s’agit d’une mention décrivant c’est à quoi le donnée

correspond (par exemple: « titre_l » : titre d’un livre).
Le type et taille de données:
A ou Alphabétique: lorsque les données est uniquement composée des

caractère alphabetique de ‘A’ à ‘Z’ ou ‘a’ à ‘z’.
N ou Numerique: lorsque les données est uniquement composée des

nombres ‘entier’ ou réel.
78
1) LE DICTIONNAIRE DE DONNEES:
Définition:
Le type et taille de données:
Date: lorsque la donnée est une date
Booléen: vrai ou faux
N° Code Description Type et Observation

longueur
1 envNum Numéro d’enveloppe N (10)
2 NomCli Nom du client A (50)
3 NumCli Numero du client N (10) Identifiant du
client
4
5
79
80

Base de Donnees - Suite

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Base de Donnees - Suite

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

INITIATION SUR LA BASE DE

Mr RANDRIA William Amédé

Introduction aux bases de données

De quoi on a besoin pour utiliser une base de données ?

Le SGBD est un ensemble de services (applications logicielles)

 Permet l’accès aux données de façon simple,

 Les données sont manipulables par des non informaticiens,

Ces commandes permettent de créer un schéma conceptuel entité-association.

Voici donc les commandes minimales nécessaires :

 pour la création de l’entité

Exemple: Une commande pour insérer des instances dans la base

Exemple: Une commande pour modifier des instances dans la base

Exemple: Une commande pour supprimer

(Q1) Rechercher les noms et adresses des buveurs :

L’objectif de ce schéma conceptuel est de décrire les objets principaux de

Elle est représentée graphiquement généralement par un ovale

La phrase peut être modéliser comme suit:

Exemple: Le Client Rajao a passé sa commande hier soir.

NB: - Une entité possède au moins une propriété ou attribut (Identifiant)

Le N°Immatriculation jouet le rôle de l’information qui va faire la

Donc, on ne trouve pas deux véhicules ayant le même numéro

 Les relation avec deux entités s’appellent relation binaire.

 On peut avoir deux relations et même plus entre deux entités.

La cardinalité dans le formalisme Entité-relation ou MCD se traduit par

La cardinalité s’exprime par deux valeurs: la valeur minimum et la valeur

Exemple: Dans un site de cours en ligne, on a une personne s’inscrire à

Il faut déterminer la cardinalité de Il faut déterminer la cardinalité de

NB: - Pour déterminer la cardinalité d’une entité, on doit procéder avec

-Une personne peut être inscrite au minimum à un cours.

Exemple: Dans un site de cours en ligne, on a une personne s’inscrire à

Rmq: En fonction des cardinalités maximales, une association binaire

 Association de type 1-N (one-to-many):

 Association de type N-M (many-to-many):

 Pour une situation donnée, il existe plusieurs

Le processus de normalisation doit répondre au neuf (9) règles suivants:

- R1: Normalisation des entités

- Entité: utiliser un nom commun au pluriel (ex : clients, personnes)

- Association: utiliser un verbe à l’infinitif (ex : effectuer,

- Attributs: utiliser un nom commun singulier (ex: nom, numéro …)

Chaque entité doit posséder un identifiant.

- Eviter un identifiant composé de plusieurs attributs

R5: Normalisation des associations:

À ces 6 formes de normalisation, il convient d’ajouter les 3 premières formes

Ouvrages Ouvrages Auteurs

Cod_ouvrage Cod_ouvrage Cod_ouvrage#

• L'attribut « Auteur" peut prendre plusieurs valeurs.

Exemple: Soit la table ouvrage suivante Attributs non atomique

Code ouvrage Titre Auteur

Code ouvrage Titre Auteur

Comment faire pour passer à la 1FN ?

Voici les processus:

Voici les processus de normalisation en 1FN:

Table Auteur Table Ouvrage

Article_comman Identifiant composée

Article_comman Identifiant composée

Rappel: Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but d'écrire de

- permet de modéliser la structure selon laquelle les données

- est adapté à une famille de SGBD : SGBD relationnels (MLD

- permet d’implémenter la base de données dans un SGBD

CREATION DES TABLES DE LA BASE

Transformation des relations binaires du type (x,n) – (x,1):

Afin de représenter la relation, on duplique la clé primaire de la

Transformation des relations binaires du type (x,n) – (x,1):