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Guide d’audit des marchés publics

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SOMMAIRE

SOMMAIRE .................................................................................................................... 2
LEXIQUE DES SIGLES ET ABREVIATIONS : ........................................................... 5
AVANT-PROPOS ........................................................................................................... 7
PREMIERE PARTIE : DE LA METHODE D’ECHANTILLONNAGE A LA PRISE DE
CONTACT AVEC LE TERRAIN .................................................................................... 8
INTRODUCTION A LA PREMIERE PARTIE ........................................................... 10
I- Généralités ................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE PREMIER : CADRE INSTITUTIONNEL ET RÔLE DES ACTEURS DANS LA
CONDUITE DES MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS .................................. 12
INTRODUCTION DU CHAPITRE PREMIER .................................................................... 13
Paragraphe 1: Concepts, typologie, procédures et seuils de passation des marchés publics ....... 13
2.2.1. Les procédures de passation des marchés publics ......................................................... 23
2.2.1. Les modes de passation des marchés publics ................................................................ 23
CHAPITRE DEUX : CARTOGRAPHIE DES RISQUES ET ECHANTILLONNAGE DANS
LES MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS ....................................................... 45
INTRODUCTION DU CHAPITRE DEUX ........................................................................... 46

DEUXIEME PARTIE : DES RÔLES DES ACTEURS DANS LA CONDUITE DES


MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS AUX PARTIES ESSENTIELLES
DES RAPPORTS D’AUDIT ......................................................................................... 53
INTRODUCTION A LA DEUXIEME PARTIE ........................................................... 54
.............................................................................................................................................. 55
CHAPITRE 3 : RÔLE DES ACTEURS DANS LA CONDUITE DES MISSIONS D’AUDIT
DES MARCHES PUBLICS ................................................................................................... 55
INTRODUCTION DU CHAPITRE 3 .................................................................................... 56

II- Le suivi du PPMP et le rôle des acteurs ................................... Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE 4 : L’ESSENTIEL DES RAPPORTS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS ... 82
INTRODUCTION DU CHAPITRE 4 :.................................................................................. 83

Paragraphe 1 : Contexte, approche méthodologique et résultats de la mission d’audit des


marchés publics .............................................................................................................. 89
CONCLUSION GENERALE ........................................................................................ 98
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...................................................................... 99
TABLE DES MATIERES .............................................................................................136

2
3
4
LEXIQUE DES SIGLES ET ABREVIATIONS :

AOI : Appel d’Offres International

AON : Appel d’Offres National

AOR : Appel d’Offres Régional

ARMP : Autorité de Régulation des Marchés Publics

CCAG : Cahier des Clauses Administratives Générales

CCAP : Cahier des Clauses Administratives Particulières

CCMP : Cellule de Contrôle des Marchés Publics

CCTG : Cahier des Clauses Techniques Générales

CCTP : Cahier des Clauses techniques Particulières

CI : Sélection de Consultants Individuels

CMPDSP : Code des Marchés Publics et Délégations de Service Public

Cotation : Consultation de Fournisseurs

CPMP : Commission de Passation des Marchés Publics

CRD : Commission de Règlement des Différends

DAO : Dossier d’appel d’offres

DNCMP : Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics

DPAO : Données Particulières de l’appel d’offres

ED : Achat par Entente Directe

POST : Examen à Posteriori

PRIORI : Examen à Priori

PRMP : Personne Responsable des Marchés Publics

QC : Sélection fondée sur les Qualifications des Consultants

5
SCBD : Sélection dans le Cadre d’un Budget Déterminé

SED : Sélection par Entente Directe

SFQ : Sélection fondée sur la Qualité

SFQC : Sélection fondée sur la Qualité et le Coût

SMC : Sélection au Moindre Coût

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AVANT-PROPOS

La réforme du système de passation des marchés publics initiée depuis l’ordonnance du Président
SOGLO de janvier 1996 vise des objectifs ambitieux mais réalistes. Elle affiche une ferme volonté
d’augmenter les performances de l’acheteur public à travers l’amélioration du rythme d’absorption des
crédits. Cela suppose un allègement des procédures, une meilleure maîtrise des textes, une bonne
planification des passations et des engagements. Le plus récent épilogue de la réforme date de loi
n¨°2017-04 du 19 octobre 2019 promulguée par le Président Patrice TALON et vise à conforter
davantage la gestion des dépenses, notamment avec des procédures de passation des marchés ouvertes
et concurrentielles, à renforcer la transparence des procédures. Cette dernière constitue en effet, un des
moyens de combattre efficacement la corruption, à mettre un frein au gaspillage des deniers publics par
un suivi systématique des marchés publics, à s’assurer que tous les organismes qui de par leurs statuts
sont soumis au code, voire à l’application des procédures de passation des marchés publics.

Après la prise des décrets d’application du dispositif législatif, le système des marchés publics du Bénin
manque d’un outil, un guide nécessaire à :

- la présentation du processus et de la méthodologie d’audit des marchés publics ;


- la préparation des outils nécessaires pour la réalisation des missions ;
- l’application pratique sur la conduite des missions d’audit des marchés publics.

Cet outil accompagne toutes les parties prenantes du système des marchés publics à préparer, organiser,
conduire et apprécier les rapports dudit des marchés publics. Ce guide permet spécifiquement de :

- renforcer les capacités des auditeurs des marchés publics pour qu’ils puissent comprendre les
enjeux et maîtriser les principes de gestion et de l’exécution des marchés publics ;

- permettre aux auditeurs de connaître les pratiques d’investigation et les moyens de lutte contre
la fraude et la corruption dans les marchés publics ;

- permettre aux auditeurs de maîtriser la démarche et disposer les outils d’audit du processus de
passation et d’exécution des marchés publics dans l’objectif d’assurer une meilleure efficacité
et efficience dans la gestion des marchés publics,

- permettre aux différents organes de gestion des marchés publics d’organiser à bon escient, les
documents de marchés publics ;

- faciliter la compréhension et l’exploitation des rapports d’audit des marchés publics.

Ainsi, ce guide permet aux acteurs du système des marchés publics de :

 disposer d’un outil de synthèse des différents achats relevant des seuils de passation des
marchés publics et des délégations de service public ;
 communiquer autant à l’interne qu’à l’externe, dans un langage compréhensible et dans des
délais opportuns, une information significative, complète, comparable et fiable sur les
résultats atteints par rapport aux engagements pris dans le budget-programme ;
 de supporter la prise de décisions éclairées par les gestionnaires et les comités de pilotage.

7
PREMIERE PARTIE : DE LA METHODE D’ECHANTILLONNAGE A LA PRISE DE
CONTACT AVEC LE TERRAIN

8
9
INTRODUCTION A LA PREMIERE PARTIE

Le guide d’audit des marchés publics s’inscrit dans une approche destiné à homogénéiser la
démarche de conduite des missions d’audit des dépenses au niveau des Ministères, Directions
Centrales, Directions Départementales et/ou toutes autres entités pouvant faire l’objet de
missions d’audits des marchés publics. Ce guide d’audit, constitue un outil de l’auditeur, et est
important à deux titres : D’abord, par ce qu’il permet d’orienter et de faciliter les travaux de
l’auditeur en charge de l’audit des dépenses, quel que soit le type de la structure ou entité
concernée, objet de l’audit. Bien évidemment, des adaptations minimes s’imposeront pour le
rendre parfaitement adéquat aux modalités de gestion des dépenses de l’entité auditée. Ensuite,
par ce qu’il permet d’uniformiser et d’homogénéiser l’intervention des auditeurs moyennant
l’utilisation de standards et outils de travail adaptés qui permettent de capitaliser les savoir-
faire. Enfin, cet outil facilite l’expertise et permet d’assurer leur transfert. Ce guide dédié à
l’audit des marchés publics permet de dérouler l’ensemble des questionnements relatifs à :
l’analyse des modalités de passation, de lancement, d’exécution et de suivi des marchés par
appel d’offres ; l’analyse des modalités de gestion des achats par bons de commande. L’objectif
est d’analyser et de mettre en évidence, les dysfonctionnements et/ou éléments de contre-
performance liés à/au(x) : procédures et modalités de passation des marchés par appel d’offres
; procédures et modalités de passation des marchés par bons de commande.

En transposant les directives n°4 et 5/2005/CM/UEMOA, les dispositions de la loi 2017-04 du


19 octobre 2017 portant code des marchés publics en République du Bénin insistent sur la
nécessité d’allouer les budgets et de les affecter uniquement aux programmes/projets figurant
au niveau des plans d’actions annuels. L’obligation est aussi faite aux autorités contractantes
d’élaborer le PPMP sur la base du budget général de l’Etat, de faire son suivi et d’en rende
compte à travers les différents documents soumis à la curie de l’audit de conformité et de
matérialité des marchés publics.

Particulièrement, ce souci de réédition et de redevabilité permet de renseigner sur le processus


relatifs à l’utilisation des ressources matérielles, matérielles humaines et des moyens en terme
de délais dont a fait usage l’Autorité contractante dans l’atteinte de ses objectifs stratégiques,
spécifiques et opérationnels. Aussi permet-il de dégager les écarts des réalisations par rapport
aux prévisions (efficacité et efficiente), et d’apprécier leur effet sur les parties prenantes (audit
de matérialité). Cette combinaison des ressources et les différents documents de marchés qui
en sont issus peuvent être schématisés par le graphique n°1 ci-après.

10
Graphique n°1 : La chaîne des liens entre la combinaison des ressources et les documents de
marchés

Estimation et affection des ressources suffisantes pour faire


face aux besoins collectifs
Ressources

L’autorité contractante est tenue de déterminer aussi


Autorité
exactement que possible la nature et l’étendu des
contractante/PR
besoins à satisfaire. Les fournitures, services ou travaux
MP et de mettre en œuvre les procédures qui font l’objet des
marchés publics nécessaires à la satisfaction des besoins
collectifs exclusivement prévus

Déterminer la meilleure procédure d’acquisition des


biens et services programmés

Elaborer les Dossiers d’Appel à concurrence selon le


type de marché pour répondre aux besoins à partir des
Dossiers-types élaborés et adoptés.

Etablir un programme annuel d'acquisitions de façon


PPMP à ce que les activités d'achats se déroulent selon un
calendrier rationnel et adapté aux besoins.

DNCMP/CCMP Publication et suivi du Plan de passation des marchés


publics (PPMP) au Journal des Marchés Publics

Validation des Dossiers d’Appel à concurrence, des


rapports d’analyse et publication au Journal des
Marchés Publics

Documents de Boîte pour la Gestion des procédures de marchés

marchés Boîte pour la Gestion du Contrat

11
CHAPITRE PREMIER : CADRE INSTITUTIONNEL ET RÔLE DES ACTEURS DANS LA
CONDUITE DES MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS

12
INTRODUCTION DU CHAPITRE PREMIER

Ce 1er chapitre s’inscrit dans une logique décrite comme ci-après :

CHAPITRE 1 = Cadre institutionnel et rôles des acteurs dans la conduite des missions d’audit des
marchés publics

Organes de gestion du Système des marchés publics au Bénin


Audit du système des
système des marchés publics marchés publics au Bénin
au Bénin
Nouvelle gestion

Figure n° 1: La logique de la réforme permanente du service public


Il décrit en quoi les organes de gestion du système national des marchés publics sont les
véritables vecteurs de la conduite à terme des audits de conformité et de matérialité des marchés
publics.

Section 1 : Cadre institutionnel du système des marchés publics au Bénin


Paragraphe 1: Concepts, typologie, procédures et seuils de passation des marchés publics

1.1. Concepts de la commande publique et champ d’application


La commande publique regroupe les marchés publics, les délégations de service public et le
partenariat public-privé. Les dispositions afférentes à la commande publique s’appliquent aux
marchés passés par toutes les Autorités contractantes (AC).1
a- Des Marchés publics
Un marché public est un contrat écrit, conformément aux dispositions de la loi par lequel un
entrepreneur, un fournisseur ou un prestataire de service s’engage envers l’une des personnes
morales de droit public ou de droit privé visées par la loi 2009-02 du 07/08/09 portant code des
marchés publics et délégations de service public, soit pour réaliser des travaux, soit pour fournir
des biens ou des services moyennant rémunération.
On regroupe les marchés publics selon quatre catégories : les marchés de travaux, les marchés
de fournitures, les marchés de service et les marchés de prestations intellectuelles.

Marché de travaux
Le marché de travaux a pour objet principal la réalisation de prestations liées à la construction,
à la reconstruction, à la démolition, à la réparation ou à la rénovation d’un bâtiment ou d’un
ouvrage, telles que la préparation du chantier, les travaux de terrassement, l’érection de tout ou
partie d'un ouvrage, l’installation d’équipements ou de matériels, la décoration et la finition,
ainsi que les services accessoires ou connexes.
Marchés de fournitures
Le marché de fournitures a pour objet principal la livraison en l’état de biens de toute nature y
compris des matières premières, produits, équipements et objets sous forme solide, liquide ou
gazeuse, ainsi que les services accessoires à la fourniture de ces biens.
Les marchés de services

1
Voir définition des Autorités contractantes

13
Les marchés de services ont pour objet la réalisation de prestations de services courants. Ils
comprennent une grande variété de prestations, telles que les services d’entretien et de
réparation, de transports, de nettoyage et de gestion de bâtiments, de publication et
d’impression, de publicité, de traitement informatique.
Marchés de prestations intellectuelles
Le marché de prestations intellectuelles a pour objet principal l’ensemble des services fournis
au maître de l’ouvrage ou à l’AC et qui ne donnent pas lieu à la livraison d’un bien corporel.
Marché public de type mixte :
Il s’agit d’un contrat relevant d’une des catégories mentionnées ci-dessus qui peut comporter,
à titre accessoire, des éléments relevant d’une autre catégorie de marchés publics.
Notons que les marchés publics ne sont pas les seuls contrats au moyen desquels une collectivité
publique peut satisfaire des besoins d'intérêt général.
b- Du partenariat public-privé (PPP)
Les PPP comprennent des conventions de PPP stricto sensu et les Délégations de service public.
Les PPP sont un contrat administratif par lequel l’Autorité Contractante «confie à un tiers, pour
une période déterminée en fonction de la durée d'amortissement des investissements ou des
modalités de financement retenues, une mission globale relative au financement
d'investissements immatériels, d'ouvrages ou d'équipements nécessaires au service public, à la
construction ou la transformation des ouvrages ou équipements, ainsi qu'à leur entretien, leur
maintenance, leur exploitation ou leur gestion et, le cas échéant, à d'autres prestations de
services concourant à l'exercice, par la personne publique, de la mission de service public dont
elle est chargée. ». La répartition des risques peut se faire comme ci-après :
• le risque de marché (lorsqu’il existe) est porté par l’administration,
• le risque de disponibilité est porté par le partenaire privé,
• le risque financier est porté par le banquier ou par l’industriel privé lorsque ce dernier
finance le projet sur ses fonds propres.
Exemple : Un contrat de construction des routes et ponts pour la ceinture de la ville de Cotonou
signé entre l’Etat Béninois et son partenaire stratégique KANAZOE.
Les conventions de délégation de service public2 sont des contrats par lesquels l’Autorité
contractante délègue à une personne physique ou morale, la réalisation des prestations de
service public, comportant ou non un investissement préalable, lorsque la rémunération du
délégataire est principalement constituée par les redevances payées par les usagers de service.
La différence fondamentale entre un marché public et une délégation de service public résulte
du mode de rémunération retenu. Pour un marché public, le paiement est intégral, immédiat et
effectué par l'acheteur public. Pour une délégation de service public, la rémunération est tirée
principalement de l'exploitation du service. Exemple : La concession (gare routière, parcs
automobiles), gérance (port sec, assainissement et entretien des voies, cyber communal), régie
intéressé (cimetière, centre de loisir), affermage (gestion des installations d’eau potable, gestion
des déchets solides).
1.2. Les seuils de passation des marchés publics

La mise en application de la décision n° 03/2014/CM/UEMOA du 28 juin 2014 portant adoption


du plan d’actions des réformes des marchés publics au sein de l’UEMOA satisfait à une
obligation communautaire. Ainsi, le projet de texte portant application de ladite décision, vient
remplacer le décret n°2011-496 du 08 juillet 2011 fixant les seuils de passation, de contrôle et
d’approbation des marchés publics en République du Bénin. Les différents seuils proposés,
s’inspirent d’une part, des seuils de passation, de contrôle et d’approbation des Marches Publics

2
Le terme service public désigne l'activité d'administrations ou d'entreprises qui
fournissent des prestations utiles aux administrés.
14
objet de la Décision n° 03/2014/CM/UEMOA du 28 juin 2014 et d’autre part, de la moyenne
des seuils issus de l’application de cette même décision dans l’espace UEMOA.
Les seuils communautaires de passation des commandes publiques recommandés par
l’UEMOA se présentent comme ci-après :

Pour l’Etat, les Collectivités Locales et les Etablissements Publics :


 marchés de travaux : 1.000.000.000 ;
 fournitures et services : 500.000.000 ;
 prestations Intellectuelles : 150.000.000 ;
 délégations de service public : 1.500.000.000.

Pour les Organismes de droit public, les Sociétés nationales, les Sociétés anonymes à
participation publique majoritaire :
 marchés de travaux : 1.500.000.000 ;
 - Fournitures et services : 750.000.000 ;
 - Prestations Intellectuelles : 200.000.000 ;
 - Délégations de service public : 2.000.000.000.

A partir des seuils communautaires recommandés par l’UEMOA, il est fait obligation à toutes
autorités contractantes de faire publier ses avis publics à la concurrence sur le site de l’UEMOA.

La publication desdits avis doit aussi se faire simultanément dans un quotidien de large
diffusion au niveau national comme international.

Les procédures de passation des marchés qui atteignent les seuils communautaires restent
soumis aux dispositions de la loi n° 2017-04 du 19 octobre 2017 portant code des marchés
publics en République du Bénin.

Les seuils de passation des marchés publics de l’Etat, des Etablissements Publics, des Sociétés
d’Economies Mixte, des autres Organismes, Agences ou Offices créés par l’Etat pour satisfaire
des besoins d’intérêt général, ainsi que les personnes morales de droit privé agissant pour le
compte d’une personne morale de droit public ou bénéficiant du concours ou de la garantie de
l’Etat ou d’une personne morale de droit public, les Collectivités Territoriales Décentralisées à
Statut Particuliers, leurs Etablissements Publics, Sociétés et Offices sont :

 Marchés de Travaux : Soixante Dix Millions (70.000.000) de Francs CFA.


 Marchés de fournitures ou de services courants : Cinquante Millions (50.000.000) de
Francs CFA.
 Marchés de Prestations Intellectuelles : Cinquante Millions (50.000.000) de Francs
CFA
Les seuils de passation des marchés publics des autres Collectivités Territoriales
Décentralisées, leurs Etablissements Publics, Sociétés et Offices sont:
 Marchés de Travaux : Trente Millions (30.000.000) de Francs CFA ;
 Marchés de Fournitures ou de Services courantes : Quinze Millions (15.000.000) de
Francs CFA ;
 Marchés de Prestations Intellectuelles : Quinze Millions (15.000.000) de Francs CFA.

Les seuils de passation des demandes de cotation sont fixés en valeur hors taxes ainsi qu’il suit :

Seuil de passation des demandes de renseignements et de prix:

15
a) Pour toutes les autorités contractantes sauf les Communes ordinaires :

 travaux : montant compris entre dix millions (10 000 000) et soixante-dix millions
(70 000 000) ;
 fournitures ou services courants et prestations intellectuelles : montant compris entre
dix millions (10 000 000) et cinquante millions (50 000 000).

b) Pour les communes ordinaires :


 travaux : montant compris entre cinq millions (5 000 000) et trente millions
(30 000 000) ;
 fournitures ou services courants et prestations intellectuelles : montant compris entre
trois millions (3 000 000) et quinze millions (15 000 000).

c) Pour les Préfectures, les directions départementales, les structures déconcentrées et


les entités administratives qui leurs sont rattachées :
 travaux : montant compris entre cinq millions (5 000 000) et trente millions
(30 000 000) ;
 fournitures ou services courants et prestations intellectuelles : montant compris entre
trois millions (3 000 000) et quinze millions (15 000 000).

Seuils de passation des demandes de cotation :

a- Pour toutes les autorités contractantes sauf les Communes ordinaires :

 travaux, fournitures ou services courants et prestations intellectuelles : montant hors


taxes inférieur à dix millions (10 000 000) ;

b- Pour les communes ordinaires:

 travaux : montant hors taxes inférieur à cinq millions (5 000 000);


 fournitures ou services courants et prestations intellectuelles : montant hors taxe
inférieur à trois millions (3 000 000).

c- Pour les Préfectures, les directions départementales, les structures déconcentrées


et les entités administratives qui leurs sont rattachées :

 travaux : montant hors taxes inférieur à cinq millions (5 000 000) ;


 fournitures ou services courants et prestations intellectuelles : montant hors taxe
inférieur à trois millions (3 000 000).

Pour les seuils ou limites de compétence des organes de contrôles des marchés publics, il
y a lieu de retenir ce qui suit :
La Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics (DNCMP) est en charge du contrôle
a priori des procédures de passation des marchés publics, conformément aux dispositions de
l’article 11 du code des marchés publics pour les dépenses d’un montant hors taxes supérieur
ou égal à :
 pour les marchés de l’Etat et des Collectivités Territoriales Décentralisées à
Statut Particulier:

16
 Deux Cent Millions (200.000.000) de francs CFA pour les travaux ;
 Cent Millions (100.000.000) de Francs CFA pour les fournitures ou services,
 Cent Millions (100.000.000) de francs CFA pour les prestations intellectuelles
confiées à des bureaux ou cabinets de consultants (firmes);
 Quatre Vingt Millions (80.000.000) de francs CFA pour les prestations
intellectuelles confiées à des consultants individuels.

 pour les Sociétés ou Offices d’Etat, les Etablissements Publics qui exercent une
mission d’organisation sociale ou d’exploitation de réseaux d’énergie, d’eau, de
transport, de télécommunication, de manutention portuaire et de port :
 Quatre Cent Millions (400.000.000) de francs CFA pour les travaux ;
 Deux Cent Millions (200.000.000) de francs CFA pour les fournitures ou les
services ;
 Cent Millions (100.000.000) de francs CFA pour les prestations intellectuelles
confiées à des bureaux ou cabinets de consultants (firmes);
 Quatre Vingt Millions (80.000.000) de francs CFA pour les prestations
intellectuelles confiées à des consultants individuels.

17
Tableau n°1 : Récapitulatif des dispositions du code appliquées3

Limites de compétences pour la Limites de compétences pour la


Procédures/Modes/Méthode de revue préalable des cellules de revue préalable de la DNCMP
N° passation des marchés et des Seuil de passation (FCFA hors taxes)4 contrôle
délégations de service public (FCFA hors taxes)
(FCFA hors taxes)

Marchés publics

Marchés passés par l’Etat, ses établissements et Administration publiques et


offices, démembrement et les communes à statut organismes public <80.000.000 Administration publiques et
particulier organismes public  80.000.000
Sociétés, offices d’Etat et
Appel d’offres (Fournitures)
1.  20.000.000 établissements publics Sociétés, offices d’Etat et
(procédure ordinaire) <350.000.000 établissements publics 
Marchés des autres collectivités locales et leurs 350.000.000
établissements publics

 7.500.000

Administration publiques et Administration publiques et


Marchés passés par l’Etat, ses établissements et organismes public < organismes public 
Appel d’offres (Travaux) offices, démembrement et les communes à statut 200.000.000 200.000.000
2. particulier
(procédure ordinaire) Sociétés, offices d’Etat et Sociétés, offices d’Etat et
 60.000.000 établissements publics établissements publics 
<450.000.000 450.000.000

3
Ce tableau fait une synthèse des différentes procédures édictées par le code des marchés publics et des délégations de service public et précisent les seuils de passation ainsi que les limites
de compétence des différents organes de contrôle.
4
Ces seuils de passation et limites de compétence concernent les marchés passés par l’Etat, les établissements publics, les sociétés d’économie mixtes, les autres organismes, agences ou
offices, les communes à statut particulier. Pour les autres autorités contractantes, confère le décret 2011-479.
Limites de compétences pour la Limites de compétences pour la
Procédures/Modes/Méthode de revue préalable des cellules de revue préalable de la DNCMP
N° passation des marchés et des Seuil de passation (FCFA hors taxes)4 contrôle
délégations de service public (FCFA hors taxes)
(FCFA hors taxes)

Marchés des autres collectivités locales et leurs


établissements publics

 15.000.000

Marchés passés par l’Etat, ses établissements et Administration publiques et


offices, démembrement et les communes à statut organismes public < 60.000.000 Administration publiques et
particulier organismes public  60.000.000
Appel d’offres pour firmes Sociétés, offices d’Etat et
3. (Prestations intellectuelles)  10.000.000 établissements publics Sociétés, offices d’Etat et
<100.000.000 établissements publics 
(procédure ordinaire) Marchés des autres collectivités locales et leurs 100.000.000
établissements publics

 7.500.000

Marchés passés par l’Etat, ses établissements et Administration publiques et


offices, démembrement et les communes à statut organismes public < 40.000.000
particulier Administration publiques et
Appel d’offres pour
Sociétés, offices d’Etat et organismes public  40.000.000
consultants individuels
4.  10.000.000 établissements publics <
(Prestations intellectuelles) Sociétés, offices d’Etat et
60.000.00
Marchés des autres collectivités locales et leurs établissements publics 
(procédure ordinaire)
établissements publics 60.000.000

 7.500.000

19
Limites de compétences pour la Limites de compétences pour la
Procédures/Modes/Méthode de revue préalable des cellules de revue préalable de la DNCMP
N° passation des marchés et des Seuil de passation (FCFA hors taxes)4 contrôle
délégations de service public (FCFA hors taxes)
(FCFA hors taxes)

Entente directe ou gré-à-gré Non compétente


5. Pas de seuil Compétence intégrale
(procédure ordinaire)

Marchés passés par l’Etat, ses établissements et Avis motivé pour tout montant. Revue a posteriori pour tous les
offices, démembrement et les communes à statut contrats par la DNCMP ou ses
particulier délégations au moins une fois
l’an
inférieur à 10 millions pour les prestations
intellectuelles, 60 millions pour les travaux et 20
Demande de cotation
6. millions pour les fournitures
(procédure simplifiée)
Marchés des autres collectivités locales et leurs
établissements publics

montant inférieur à 7,5 millions pour les


prestations intellectuelles, 15 millions pour les
travaux et 7,5 millions pour les fournitures

20
Paragraphe 2: Principes et procédures de passation des marchés en République du Bénin

2.1. Principes régissant la commande publique en République du Bénin et cadre institutionnel

2.1.1. Principes régissant les marchés publics

Les principes d'économie et d'efficacité du processus d'acquisition, de liberté d'accès à la


commande publique, d'égalité de traitement des candidats, de transparence des procédures et
de reconnaissance mutuelle s'imposent aux autorités contractantes dans le cadre des procédures
de passation des marchés publics et ce, quel qu'en soit le montant (appel d’offres ou gré-à-gré
ou demande de cotation).
2.1.2. Cadre institutionnel de la commande publique au Bénin et rôles des acteurs du système
Le système béninois des marchés publics comprend trois (03) grandes catégories d’organes:
 les organes de passation ;
 les organes de contrôle ;
 l’organe de régulation.

a) Les organes de passation


On y retrouve :
 l’Autorité Contractante ;
 la Personne Responsable des Marchés Publics ;
 les Commissions de Passations des Marchés.

L’Autorité Contractante (AC):


Elle est :
- toute personne morale de droit public ou privé créée ou non par l’Etat ou les entités
décentralisées, dont l’objectif est de satisfaire des besoins d’intérêt général et dont l’activité
est majoritairement financée par l’Etat ou qui bénéficie du concours financier ou de la
garantie de l’Etat, d’une collectivité publique ou d’une association formée par les personnes
morales de droit public ;
- toute personne morale bénéficiant de droits spéciaux ou exclusifs, sous forme d’une
délégation de service public ou de toute convention ;
- les maîtres d’ouvrage délégués pour les marchés passés dans le cadre des attributions qui
leur sont confiées par les personnes morales sus-citées (art. 2 de la loi ).
La Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) :
Mandataire de l’autorité contractante, elle est chargée de conduire la procédure de passation
depuis l’élaboration des dossiers de mise en concurrence, leur évaluation, la désignation de
l’attributaire et l'approbation du marché définitif ou de la délégation jusqu'à à ’exécution des
marchés publiques et des délégations de service public. A ce titre, elle doit notamment :
- élaborer en début d’année et mettre périodiquement à jour, le Plan de Passation des Marchés
Publics de l’Autorité contractante dont elle relève ;
- signer, sous délégation de l’Autorité contractante, le marché ou la convention de délégation
de service public.
Les commissions de passation des marchés publics (CPMP):
Ce sont des entités administratives constituées auprès de l’Autorité contractante pour procéder
à l’ouverture et à l’évaluation des offres. Elle conclut ses travaux par la recommandation ou
non de l’attribution d’un marché public. On distingue deux types de commission en matière de
passation : la commission de passation et les commissions spéciales de passation des marchés
publics. Les propositions d’attribution émanant de la commission de passation des marchés font
l’objet d’un procès-verbal, dénommé procès-verbal d’attribution provisoire et qui mentionne :
 le ou les soumissionnaires retenus ;
 le nom des soumissionnaires exclus et les motifs de leur rejet et, le cas échéant, les motifs
de rejet des offres jugées anormalement basses ;
 les principales dispositions permettant l’établissement du ou des marchés et, en particulier,
son objet, son prix, les délais, la part du marché que le soumissionnaire a l'intention de sous-
traiter à des tiers et, le cas échéant, les variantes prises en compte;
 le nom de l’attributaire et le montant évalué de son offre ;
 l’indication des circonstances qui justifient le recours aux procédures par appel d’offres
restreint, par appel d’offres en deux étapes, et par entente directe ;
 le cas échéant, les raisons pour lesquelles l’autorité contractante a renoncé à passer un
marché.
Ce procès-verbal fait l’objet d’une publication, après validation par l’organe de contrôle
compétent conformément aux dispositions de la loi.
Les sous-commissions d’analyse (SCA) :
Ce sont des sous-entités mises en place par la commission de passation à l’issue de la séance
d’ouverture des offres par le président de la commission de passation des marchés compétente.
Leur rôle est de procéder, de manière strictement confidentielle, à la vérification des pièces
administratives, à l’évaluation des offres techniques et financières et à leur classement, suivant
des critères édictés par le dossier de mise en concurrence. Elles établissent un rapport d’analyse
dans un délai fixé par la commission de passation des marchés compétente qu’elle soumet à la
commission de passation des marchés compétente.
b) Les organes de contrôle
Les organes de contrôle du système des marchés publics sont : la cellule de contrôle placée
auprès de chaque autorité contractante et la DNCMP à compétence nationale.
 La Cellule de Contrôle des Marchés Publics (Art. 11, al. 4
de la loi et art. 29 et st. du décret n°2010-496 portant AOF
PRMP, CCMP et CCMP)
Pour chaque AC, l’ensemble des opérations de passation de marchés, depuis la phase de
planification jusqu’à l’attribution du marché, est soumis au contrôle d’une cellule de contrôle
des marchés publics (CCMP) constituée auprès de l’autorité contractante5 et ce, pour les
marchés publics d'un montant inférieur au seuil de passation. Ainsi, dans sa limite de
compétence, la CCMP est chargée du contrôle a priori de la régularité des procédures de
passation (art.8, al. 4 et art. 12 de la loi) des acquisitions de l’AC. Ainsi, elle :
 procède à la validation du plan de passation de marchés de l’autorité contractante ;
 émet des avis sur les dossiers de mise en concurrence avant le lancement de l'appel ;
 assiste aux opérations d’ouverture des plis ;
 procède à la validation du rapport d'analyse comparative des propositions et du procès-
verbal d'attribution provisoire du marché élaborés par la commission de passation du
marché ;
 procède à un examen juridique et technique du dossier du marché avant son approbation et,
au besoin, adresse à l'autorité contractante toute demande d’éclaircissement et de
modification, de nature à garantir la conformité du marché avec le dossier d’appel d’offres
et la réglementation en vigueur ;
 procède à la validation des projets d’avenants suivant les seuils de sa compétence ;
 apporte, en cas de besoin, un appui technique aux autorités contractantes depuis la
préparation des dossiers d'appel d'offres jusqu'à la réception définitive des prestations.
 La Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics
et ses délégations
Placée sous la tutelle du Ministre en charge des finances, la Direction Nationale de Contrôle
des Marchés Publics (DNCMP) est chargée du contrôle a priori des procédures de passation des
marchés publics et des délégations de service public pour toutes les acquisitions qui relèvent de
sa limite de compétence et du contrôle a posteriori des procédures de passation, quel que soit le
seuil de passation. Ainsi, elle :

5
Cf. décret n°2012-191 du 03 juillet 2012 fixant structure-type des ministères.
22
 procède à la validation des dossiers d'appel d'offres avant le lancement de l'appel à la
concurrence et la publication correspondante ;
 accorde les autorisations et dérogations nécessaires à la demande des autorités
contractantes, lorsqu’elles sont prévues par la réglementation en vigueur ;
 procède à la validation du rapport d'analyse comparative des propositions et du procès-
verbal d'attribution provisoire du marché élaborés par la commission de passation du
marché ;
 procède à un examen juridique et technique du dossier du marché avant son approbation et,
au besoin, adresse à l'autorité contractante toute demande d’éclaircissement et de
modification, de nature à garantir la conformité du marché avec le dossier d’appel d’offres
et la réglementation en vigueur ;
 procède à la validation des projets d’avenants ;
 apporte un appui technique aux autorités contractantes depuis la préparation des dossiers
d'appel d'offres jusqu'à la réception définitive des prestations ;
 contrôle l’activité des Directions Départementales de Contrôle des marchés publics.
Le marché de gré-à-gré doit être préalablement autorisé par la DNCMP sur la base d’un rapport
spécial établi par la commission de passation des marchés de l’AC, au terme d’une séance
d’analyse des motifs justifiant du recours à la procédure de gré-à-gré, en présence d’un
observateur indépendant, qui aura établi un rapport de mission séparé et joint au rapport spécial
de la commission de passation des marchés. Cette autorisation ne dispense pas la DNCMP de
son contrôle a priori sur la procédure du marché du gré-à-gré.
c) L’Autorité de Régulation des Marchés Publics
L’ARMP est responsable de la réforme dans les sous-secteurs marchés publics des finances
publiques. Elle est aussi chargée de régler les différents contentieux nés à l’occasion de la
passation des marchés publics, soit par des recours des parties au contrat, soit par l’auto-saisine
sur le fondement des informations recueillies dans l’exercice de ses missions ou de toutes
informations à elle communiquées par les autorités contractantes, des candidats, des
soumissionnaires ou des tiers. L’ARMP s’occupe aussi de l’audit des marchés publics et de la
formation des acteurs du système.

2.2. Procédures et modes de passation des marchés publics


2.2.1. Les procédures de passation des marchés publics
Des dispositions du code béninois des marchés publics et des délégations de service public, on
distingue les procédures simplifiées et les procédures ordinaires.
Les procédures simplifiées: la demande de cotation (DC), les
demandes de renseignements et de prix (DRP) et les seuils de
dispense (SD)
La demande de cotation est une procédure simplifiée de consultation en dessous des seuils de
passation des marchés publics. Elle précise les spécifications techniques requises pour la
prestation, les critères d’évaluations, les obligations auxquelles sont assujetties les parties, les
modalités d’exécution des prestations ainsi que le délai et le lieu de dépôt des propositions.
Les procédures ordinaires
Ces procédures permettent de mettre en application l’ensemble des dispositions contenues dans
le code en matière de commande publique à travers les différents modes de passation des
marchés publics et des délégations de service public.
2.2.1. Les modes de passation des marchés publics
La loi 2017-04 du 19/10/17 portant CMP en République du Bénin a prévu deux (02) modes de
passation des marchés publics : l’appel d’offres et le gré-à-gré ou l’entente directe.
L’appel d’offres
Les marchés publics sont passés après une mise en concurrence des candidats potentiels sur
appel d’offres. L’appel d’offres peut être ouvert ou restreint, indépendamment de sa qualité
nationale ou internationale. L’appel d’offres ouvert est la règle.

23
L’appel d’offres ouvert
L’appel d’offres est ouvert lorsque tout candidat qui n’est pas exclu en application des articles
68 et 149 de la loi peut soumettre une offre ou une demande de pré-qualification quand l’appel
d’offres est précédé d’une pré-qualification (art. 34 et 36 de la loi.).
L’appel d’offres restreint
Aux termes des dispositions de l’article 35 de la loi, « l’appel d’offres est restreint lorsque seuls
les candidats que l’autorité contractante a décidé de consulter peuvent remettre des offres ».
L’appel d’offres avec pré-qualification
Ce processus s’utilise au regard de l’importance et de la complexité des services à réaliser.
Appel d’offres en deux étapes
La procédure d’appel d’offres en deux étapes comporte :
 une étape de remise des propositions techniques, sans indication de prix, sur la base de
principes généraux de conception ou de normes de performance et sous réserve de
précisions et d’ajustements ultérieurs d’ordres technique et commercial ;
 une étape de présentation de propositions techniques définitives assorties de prix, sur la base
du dossier d’appel d’offres préalablement révisé par l’autorité contractante.
La dernière étape concerne les soumissionnaires qui ont satisfait au minimum acceptable, les
critères de qualification et qui ont soumis une offre techniquement conforme.
Marché à commandes
Il permet à l’autorité contractante de satisfaire ses besoins annuels de fournitures selon les
modalités définies par l’article 40 de la loi.
Marché de clientèle
L’autorité contractante peut recourir au marché de clientèle pour la fourniture de tout ou partie
de certaines catégories de prestations de service (art. 41 de la loi).
a- Le marché de gré à gré ou marché par entente directe (art. 48 de
la loi)
Un marché de gré-à-gré ou par entente directe est celui passé sans appel d’offres, après
autorisation spéciale de la Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics (DNCMP).
Section 2 : Le cycle de gestion des marchés publics

Paragraphe 1 : Le cycle de passation des marchés publics

1.1. Cycle de passation des marchés par Appel d’offres international et national

1.1.1. Cycle de passation des marchés par Appel d’offres international et national

La procédure d'Appel d'Offres International se déroule en neuf (9) étapes :

E1. L’expression des besoins


E2. La préparation et le lancement de l'appel d'offres
E3. La réception des offres ;
E4. l'évaluation des offres et proposition d’attribution du marché
E5. La notification à l'attributaire;
E6. élaboration et signature du contrat
E7. L’enregistrement du marché ;
E8. Le suivi de l’exécution du marché
E9. Le classement des documents de passation de marché.

24
Description de la Procédure
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
INTERFACES
OU SERVICE EN CHARGE

Le demandeur 1. Expression des besoins Fiche d’expression


- Exprime ses besoins ; des besoins
- Adresse les besoins à la PRMP
- Elabore la liste des fournitures, les spécifications techniques et
autres caractéristiques des articles à acquérir
2. Préparation et lancement de l'appel d'offres Liste des fournitures
Le PRMP en - Prépare un projet de dossier d’Appel d’Offres comprenant :
 l’Avis d’Appel d’Offres (AAO) ;
collaboration avec le et description
 les Instructions aux Soumissionnaires (IS) ;
SPM  les Données Particulières de l’Appel d’Offre (DPAO) ;
 les critères d’évaluation et de qualification ; de leurs
 les formulaires de soumission ; spécifications
 les critères d’origine ;
 le bordereau des quantités, calendrier de livraison,
spécifications techniques, plan, inspections et essais ;
 le Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG) ;
 le Cahier des Clauses Particulières Générales (CCAP) ;
 les Formulaires du Marché.
- Transmet le DAO à la PRMP ;

- Transmet le DAO, selon le seuil d’approbation définie dans le


PRMP code des Marchés Publics, à la Cellule de Contrôle des Marchés Projet de Dossier
Publics (CCMP) ou à la Direction Nationale des Marchés Publics
(DNCMP) pour avis de non-objection,
d’Appel d’Offres
- Soumet le DAO à l’approbation du partenaire après l’avis de non
objection de la DNCMP.
(DAO)

25
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

- Transmet les avis au Spécialiste en Passation de Marché pour la prise


PRMP en compte des éventuels commentaires Projet de Dossier
- Transmet la version corrigée du DAO au PTF ;
L’Avis d’appel d’offre est transmis au partenaire pour publication dans d’Appel d’Offres
l’UNDB et le dgMarket. Ou le SPM procède à la publication de l’avis dans
Client Connexion avec l’Accord préalable de la Banque. (DAO)
- Procède à la publication de l’avis d’appel d’offre dans le journal
des Marchés Publics et dans au moins deux journaux nationaux de
large diffusion. En fonction de l’importance du dossier, on pourra
également faire la publication dans un journal international.
Les AAO doivent obligatoirement être publiés dans l’UNDB online et dans
le dgMarket.

L'appel d'offres doit prévoir un délai suffisant pour les réponses des
soumissionnaires. Le délai minimum à respecter est de six (6) semaines ; il
peut être prorogé jusqu’à douze (12) semaines selon la complexité du
marché.
3. Réception des d'offres Avis d’Appel
- Reçoit les offres au secrétariat de la PRMP, d’Offres aux
PRMP - Enregistre les offres en indiquant le numéro (ordre d’arrivée), la soumissionnaires
date et l’heure de réception du pli ;
- Remet au soumissionnaire un récépissé dûment signé comportant,
l’objet de l’appel d’offres, l’ordre d’arrivée et l’heure de réception
du pli ;
- Transmet les offres à l’organe de contrôle ;

- Garde les offres en sécurité et les transmet à la commission des Offres des
marchés en séance d’ouverture au jour et à l’heure prévus pour soumissionnaires
Le Secrétariat à la l’ouverture des offres.
PRMP
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

- Procède à l’ouverture des plis en séance publique.


L’ouverture des offres doit être publique en présence des membres de
La CPMP la commission et des soumissionnaires qui se seraient éventuellement
présentés.
- Chaque offre sera paraphée par le président de la commission des
marchés, la CPMP et au moins deux autres personnes qui ne seront pas
membres de la sous-commission technique (CA) qui sera chargée de
l’évaluation des offres.
- procéder à l'examen des offres du point de vue de la conformité des
offres par rapport aux conditions imposées dans le dossier d'appel
d'offres.
Aucune offre ne sera rejetée pendant la séance d’ouverture des plis
La PRMP Un état de présence sera émargé par tous les participants à l’ouverture des
plis ; de plus, chaque soumissionnaire (ou son représentant) émargera
devant le montant de son offre lu publiquement.
Liste de présence à
Les montants de chaque soumission et de la garantie de l’offre, les rabais
l’ouverture des offres
(remises) proposés ainsi que toutes les observations relatives à la
recevabilité de l’offre doivent être dites à haute voix et consignés dans un
Procès-verbal (PV) d’ouverture des offres daté et signé par tous les
membres de la commission des marchés.

Les originaux des garanties d’offre (de soumission) sont retirés des offres
et gardé en lieu sûr par le Comptable - Gestionnaire.

4. Evaluation des offres et attribution du marché

- Procède à l’évaluation des offres au nom de la Commission des


Marchés ;
- Rédige le rapport d’évaluation des offres ;
La Sous-Commission - Soumet, en séance plénière, le rapport d’évaluation des offres à Rapport d’évaluation
d’analyse (SCA) l’approbation de la Commission des Marchés ;
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

- Approuve ou corrige le rapport d’évaluation en séance plénière ; Compte rendu


cette séance sera sanctionnée par un compte rendu.
La CPMP Le marché sera attribué à l’offre évaluée la moins-disante qui satisfait de la plénière
aux critères appropriés de capacité et de ressources et qui est jugée
substantiellement conforme aux dispositions du dossier d’appel d’offres.
Un rapport d’évaluation et d’attribution du marché sera actualisé et signé
par tous les membres de la commission. Il devra mentionner clairement
les raisons d’un éventuel rejet de toute offre jugée non satisfaisante.

- Soumet le rapport d’évaluation des offres à l’approbation de la


PRMP DNCMP ou de la CCMP suivant le seuil de compétence Rapport d’évaluation
- Examine le rapport et donne son avis.
- Transmet son avis au Coordonnateur. dûment signé

DNCMP/CCMP - Demande de l’avis de non-objection du PTF sur le rapport Avis de la DNCMP


d’évaluation (si le document est soumis à la revue à priori) après
avoir reçu celui de la DNMP ou de CCMP
Avis du PTF
- Transmet ses commentaires ou son avis de non-objection à la
PRMP

- A la réception de l’avis de non-objection du PTF, les résultats seront


PRMP notifiés et publiés après prise en compte des observations.
- Donne une copie de la non-objection au SPM et au Spécialiste en
Gestion Financière.
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

5. Notification à l’attributaire et préparation du marché

- Prépare la lettre de notification de l’attribution pour la PRMP ;


- Informe tous les autres soumissionnaires, par courriers signés par la lettre de
le coordonnateur, de l’issue de leurs soumissions. notification
- Prépare le marché et le soumet à la signature de l’attributaire
après que toutes les pages du document soient paraphées par à
PRMP la PRMP
la lettre de
- Signe la lettre de notification de l’attribution et les lettres notification
d’information des autres soumissionnaires.
- Paraphe toutes les pages du contrat qui doit être soumis à la lettres
signature de l’attributaire.
6. Signature du marché
Soumet le marché paraphé par la PRMP à la signature de
PRMP l’attributaire. Après la signature de l’attributaire, le marché est
soumis à la signature de tous les autres signataires autorisés selon Marché dûment signé
les dispositions en vigueur du Code des Marchés Publics.
- Signe le marché et veille à l’obtention des signatures des autres
signataires.
- Informe la PRMP de l’achèvement du processus de signature
dans un délai de 24 heures.
- notifie le marché dûment signé à l’attributaire. Marché dûment signé
- Veille, à l’enregistrement du marché à la Direction Générale des et enregistré au
Impôts et Domaines domaine
- Transmet une copie originale du marché au –Spécialiste en
Gestion Financière pour ventilation analytique, saisie.
- Transmet une (1) copie du marché signé à la Banque Mondiale.
- Garde une copie du marché signé.
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

7. Enregistrement du marché
- Enregistre le contrat dans le logiciel
PRMP - Actualise les dates de réalisation du plan de passation de marchés ; Marché dûment signé
- Enregistre le marché dans le répertoire des marchés passés sur le Don et enregistré au
domaine

8. Suivi de l’exécution du marché


- A la responsabilité de faire le suivi de l’exécution du marché;
- Elabore, dans le cadre du Rapport de Suivi Financier (RSF), un rapport
sur la passation de marché avec un état d’avancement sur l’exécution
du plan de passation de marchés. PV de réception/
- Organisera les réceptions provisoires et définitives des biens et
services conformément aux dispositions du code national des marchés Bordereau de
publics en vigueur; elle élaborera à cet effet les Procès–verbaux de
livraison
réception.
- Veillera au respect des modalités de paiement et transmettra une copie
des preuves de paiement au spécialiste en passation de marché.

9. Classement des documents de passation de marchés


- Après avoir transmis un original du marché au Comptable -
Gestionnaire et une copie à la Banque Mondiale, (si le marché est
soumis à l’examen préalable), le marché sera classé dans le dossier original du marché
PRMP relatif audit marché. Ce dossier comprendra tous les documents et
correspondances émis ou reçus, y compris les plaintes, les preuves de
paiement, les documents justifiant l’exécution du marché
- Tous les documents doivent être classés dans des boîtes d’archives ou
des chemises à sangle à l’intérieur desquelles des chemises ou sous
chemises seront utilisés pour classer les documents relatifs à chacune
des étapes du processus de passation de marché. A chaque marché, une
archive.
1.1.2. Cycle de passation des marchés par Appel d’offres national

L’appel d’offres national (AON) est la procédure de passation des marchés publics dans le pays de l’Emprunteur. Cette
procédure de passation des marchés publics doit être examinée et modifiée dans la mesure nécessaire pour garantir que la
passation des marchés se fera dans de bonnes conditions d’économie, d’efficacité et de transparence. L’annonce des marchés
peut être limitée à la presse nationale, au Journal officiel ou à un site web libre d’accès.

La procédure d'appel d'offres National se déroule en neuf (9) étapes :

E1. L’expression des besoins


E2. La préparation et le lancement de l'appel d'offres
E3. La réception des offres ;
E4. l'évaluation des offres et l'attribution du marché
E5. La notification à l'attributaire et préparation du marché ;
E6. La signature du marché
E7. L’enregistrement du marché ;
E8. Le suivi de l’exécution du marché
E9. Le classement des documents de passation de marché.

Le cycle est identique à l’appel d’offre international (AOI) à la seule exception que la publication de l’avis d’appel d’offre est
faite dans journaux locaux (national) et que les des deux (02) premiers marchés passés par AON sur financement des PTF ne
requièrent pas l’avis de non-objection du PTF.

1.1.3. Cycle de passation des marchés pour les sollicitations de prix

Une demande écrite est adressée à au moins trois (3) entreprises ou fournisseurs régulièrement installés et en règle vis-à-vis
des administrations fiscale et sociale du Bénin et disposant d’une expérience d’exécution des travaux à effectuer ou des
fournitures à livrer. Cette sollicitation de prix doit décrire les spécifications des travaux ou des fournitures ainsi que la date, le
lieu et le délai d’exécution.

La procédure de consultation se déroule suivant les étapes ci-dessous :


E1. La Préparation de la demande d’offres ou de prix (demande de cotation) et lancement de la consultation ;
E2. La réception des offres ;
E3. L'évaluation des offres et proposition d'attribution du marché ;
E4. La notification à l'attributaire ;
E5. L’élaboration et signature du contrat ;
E6. L’enregistrement du marché ;
E7. Le suivi de l’exécution du marché
E8. Le classement des documents de passation de marché.

1.1.4. Cycle de passation des marchés par entente directe

Les marchés passés par entente directe sont les marchés passés sans appel à la concurrence de (fournisseur ou entrepreneur
unique) selon les critères définis par la loi.

La procédure d'entente directe se déroule en neuf (7) étapes :

E1. L’expression des besoins


E2. Négociation du contrat ;
E3. Demande d’avis de non objection de l’IDA sur le projet de contrat ;
E4. La signature du marché
E5. L’enregistrement du marché ;
E6. Le suivi de l’exécution du marché
E7. Le classement des documents de passation de marchés.

1.1.5. Cycle de passation des marchés de services de consultants

Sélection Fondée sur la Qualité et le Coût (SFQC)


La méthode SFQC consiste à mettre en concurrence les consultants figurant sur une liste restreinte, en prenant en compte la
qualité de la proposition et le coût des services pour choisir le Consultant à retenir.

La procédure se déroule en quinze (15) étapes :

E1. Rédaction des termes de référence et l’estimation des coûts et établissement du budget ;
E2. Publication de la demande de manifestation d’intérêt ;
E3. Réception des manifestations d’intérêt et établissement de la liste restreinte ;
E4. La préparation de la demande de proposition ; approbation de la liste restreinte et de la Demande de proposition
E5. La réception et ouverture des propositions ;
E6. l'évaluation des offres techniques ;
E7. l’approbation du rapport d’évaluation des offres techniques ;
E8. l’ouverture publique et évaluation des offres financières ;
E9. La négociation et l’élaboration du projet de contrat
E10. L’approbation du procès-verbal de négociation et du projet de contrat ;
E11. Publication de l’attribution du contrat ;
E12. La notification et la signature du contrat
E13. L’enregistrement du contrat;
E14. Le suivi de l’exécution du contrat
E15. Le classement des documents de passation de marché

INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

1. Rédaction des termes de référence et l’estimation des coûts et


établissement du budget
Demandeur/ - Fait une estimation du coût de la mission au stade de l’élaboration du Projet de
budget et du plan de passation de marchés.
responsable - Elabore les termes de références (TDR) ; TDR
- Adresse les TDR à la PRMP ;
de l’activité - La PRMP peut solliciter les services d’une personne ou d’une Avis
entreprise spécialisée dans le domaine dont relève la mission.
- Soumet les TDR acceptés à l’approbation de la Banque Mondiale.
- Emet son avis sur les TDR.
2. Demande de manifestation d’intérêt.
PRMP

- Prépare la demande de manifestation d’intérêt qu’il fait publier dans Note de service
les journaux instaurant la
La publication se fera dans au moins deux journaux de large diffusion. commission des
marchés
le secrétariat 3. Réception des manifestations d’intérêt et établissement de la liste
Administratif restreinte Les manifestations
- Reçoit les plis (manifestations d’intérêt) au secrétariat de la PRMP d’intérêts.
de la PRMP - Transmet les plis au SPM

Autorité de Régulation des marchés publics (ARMP)- Unité de gestion de la réforme des finances 32
publiques- Guide d’audit des marchés publics
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

Les plis reçus après la date limite de dépôt et avant l’évaluation des
manifestations sont également acceptables.

Garde les plis en sécurité et les transmet à la commission d’évaluation.


PRMP - Procède à l’ouverture des plis. PV d’évaluation
- procède à l’évaluation des manifestations d’intérêts ;
- Elabore un PV d’évaluation en indiquant clairement les consultants
retenues pour la liste restreinte ; ce PV sera signé par les membres de
la commission.
- Intègre la liste restreinte dans la Demande de Proposition (DP).

4. La préparation et le lancement de la Demande de Proposition


La Commission (DP) Liste restreinte
- Prépare la DP qui comprendra :
d’évaluation.  La lettre d’invitation ;
 La note d’information aux Consultants ;
 les formulaires type de proposition technique ;
 les formulaires type de proposition financière ;
 les termes de références
 le contrat type.
La note technique minimale nécessaire à la qualification technique et les
critères d’évaluation doivent être clairement spécifiés dans la DP. Demande de
Transmet la DP corrigée à la PRMP Proposition (DP)

PRMP
- Transmet la DP, selon le seuil d’approbation définie dans le code des
Marchés Publics, à la DNCMP ou à la CCMP pour avis. DP et le PV
- Soumet la DP et le PV (liste restreinte) à l’approbation du PTF après
avoir reçu l’avis de la DNCMP ou de la CCMP; cela si le dossier
doit être soumis à l’examen préalable du PTF.
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

PTF - Donne son avis sur la liste restreinte et la DP.

Avis du PTF
- Transmet l’avis du PTF au SPM pour la prise en compte des éventuels
PRMP commentaires ;
- Transmet la version corrigée de la DP du PTF.
- Fait transmettre la DP à chaque consultant retenu sur la liste restreinte.
5. Réception et ouverture des propositions
- Reçoit les offres des soumissionnaires,
- Enregistre les offres en indiquant le numéro (ordre d’arrivée), la date
et l’heure de réception du pli ;
offres des
- Remet au soumissionnaire un récépissé dûment signé comportant,
l’objet de l’appel d’offres, l’ordre d’arrivée, la date et l’heure de dépôt soumissionnaires.
du pli ;
- Transmet les offres à la PRMP ;

- Garde les offres en sécurité et les transmet à la commission des


marchés en séance d’ouverture au jour et à l’heure prévus pour
l’ouverture des plis.
- Procède à l’ouverture des plis ; Seule les enveloppes contenant les PV d’ouverture
Secrétariat PRMP offres techniques seront ouvertes.
L’ouverture des offres doit se faire en présence des membres de la dûment signé.
PRMP ou toute commission.
personne qu’il aura
désignée Chaque offre technique et les enveloppes contenant les offres financières
seront paraphées par le président de la commission, le spécialiste en
passation de marchés et le spécialiste en gestion financière, et au moins une
personne qui ne sera pas membre de la sous-commission technique qui sera
chargée de l’évaluation des offres.
La Commission des
marchés. - procéder à l'examen des offres du point de vue de la conformité des
offres par rapport aux conditions imposées dans le dossier d'appel
d'offres ;
- vérifie que les enveloppes contenant les offres financières sont bien
fermées ;
- Transmet les enveloppes (non ouvertes) contenant les offres
financières au président de la Commission des Marchés ;
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

PRMP ou toute - Rédige un PV d’ouverture qui devra être datée et signé par tous les PV d’ouverture
personne qu’il aura membres de la commission.
désignée - Garde les offres financières en sécurité jusqu'à la date prévue dûment signé.
d’ouverture en commission.

CPMP 6. Evaluation des offres techniques. Rapport d’évaluation


- Procède à l’évaluation des offres techniques au nom de la Commission
des Marchés ;
- Rédige le rapport d’évaluation des offres techniques;
- Soumet, en séance plénière, le rapport d’évaluation à l’approbation de
la Commission des Marchés ;
- Approuve (après d’éventuelles corrections) le rapport d’évaluation en
séance plénière ; Ledit rapport devra être signé par tous les membres
de la commission. La séance sera sanctionnée par un compte rendu.

- Prépare les projets de lettre de demande d’avis de non objection qu’il


transmet avec le rapport d’évaluation au Coordonnateur. Demande d’avis à la
- Transmet le rapport d’évaluation, selon le seuil d’approbation définie DNCMP/CCMP
PRMP dans le code des Marchés Publics, à la DNCMP ou à la CCMP pour
avis.
7. Approbation du rapport d’évaluation des offres techniques.
- Examine le rapport et donne son avis.
- Transmet son avis à la PRMP.
- Transmet au PTF le rapport d’évaluation des offres techniques (si Avis de la
l’examen préalable est requis) après avoir reçu l’avis de la
DNCMP DNCMP/CCMP/PTF
DNCMP/CCMP
Transmet ses commentaires ou son avis de non-objection à la PRMP.
PTF
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

PRMP - Fait intégrer les commentaires éventuels du PTF puis, soumet à


nouveau, le rapport d’évaluation à l’approbation du PTF.
8. Ouverture et évaluation des offres financières. Offres financières
L’ouverture des offres financières doit être publique.
- Convoque pour l’ouverture des offres financières :
 la commission des marchés
 les Consultants ayant obtenu la note minimale requise à PV d’ouverture
l’évaluation des offres techniques. Ces derniers seront convoqués
par courrier.
- Procède à l'examen physique des offres ;
- Etablit la liste de présence ;
CPMP Rapport d’évaluation
- Procède à l’ouverture publique des offres financières
- Relève dans un tableau les montants lus et les éventuelles remises technique
proposées ; chaque consultant présent devra signer séance tenante
devant le montant lu de son offre.
- Rédige un PV d’ouverture qui devra être daté et signé par tous les
membres de la commission ; la liste de présence devra être jointe à ce
PV.
Rapport d’évaluation
Commission technique
- Procède à l’évaluation des offres financières ;
des marchés - Rédige le rapport d’évaluation des offres financière avec des
recommandations claires pour l’attribution du contrat;
- Transmet le rapport d’évaluation des offres financières à la
Commission des Marchés
- Approuve en séance plénière (après d’éventuelles corrections) le
rapport d’évaluation des offres financières;
L ‘attributaire proposé sera celui qui a obtenu la note pondérée la plus
élevée à l’issue de la combinaison des notes pondérées de l’offre technique
et de l’offre financière obtenus par chaque consultant.
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
INTERFACES
OU SERVICE EN CHARGE

Commission - Transmet le rapport d’évaluation dûment signé au coordonnateur du Lettre de


PRSS qui soumettra à l’avis de la DNCMP le rapport d’évaluation des notification et
des marchés offres techniques, l’avis de non objection de la Banque et le rapport d’invitation
d’évaluation des offres financières si cet avis est requis.

9. La négociation et l’élaboration du projet de contrat

Lettre
- Prépare et adresse à la PRMP (après l’avis de la DNCMP/CCMP)
d’invitation
la lettre de notification provisoire d’attribution et d’invitation du
consultant retenu à une séance de négociation ;
- Fait transmettre à l’attributaire provisoire la lettre d’invitation à
une séance de négociation
- Procède à la négociation du contrat ;
- Rédige le PV de négociation qui devra être signé par tous les
participants.
PRMP - Prépare le contrat et le soumet aux paraphes de l’attributaire
après que toutes les pages du document soient paraphées par le PV de
Coordonnateur ; négociation
- Prépare une lettre de demande de non-objection au PTF;
- Transmet la lettre, le projet de contrat paraphé par le consultant
(attributaire) et le PV de négociation à la PRMP
10. Approbation du procès-verbal de négociation et du projet de
contrat négocié par le PTF.
Cette étape n’est nécessaire que si le contrat est soumis à l’examen
préalable de la Banque.
Lettre de
- Transmet le rapport d’évaluation des offres financière et le projet
demande de non
de contrat paraphé par lui et le consultant auquel est jointe une
copie du PV de négociation au PTF pour avis de non-objection. objection
PRMP - Transmet ses commentaires ou son avis de non-objection à la
PRMP. Demande d’avis
PTF au PTF

Avis de non-
objection

- Donne une copie de (des) avis au SPM et au Spécialiste en Gestion


Financière.
PRMP - Fait intégrer les commentaires du PTF, puis soumis à nouveau à copie des avis
l’approbation de la Banque.
Si l’avis de non-objection est donné :

- Informe les autres consultants qu’ils n’ont pas été retenus.


- Invite l’attributaire, par courrier, à la signature du marché
11. Publication de l’attribution du contrat.
- Prépare l’avis de publication de l’attribution
- Soumet l’avis à l’approbation de la PRMP qui le transmettra au DAF
pour publication dans les journaux.
- Au cas où la demande de manifestation d’intérêt a été publiée dans le
UNDB et le dgmarket, l’avis de publication de l’attribution devra
également être publié dans ces journaux.
12. Signature du contrat
13. L’enregistrement du contrat
PRMP 14. Le suivi de l’exécution du contrat Lettre de
15. Le classement des documents de passation de marchés. notification
Ces quatre dernières étapes sont similaires à celles de l’appel d’offres
international. l’avis de
publication
Sélection au moindre coût (SMC)
La méthode SMC consiste à fixer une note de qualification technique minimum et à inviter les
consultants figurant sur une liste restreinte à remettre des propositions sous deux enveloppes
séparées. Les propositions techniques sont ouvertes en premier lieu et sont évaluées. Celles qui
n’atteignent pas le score de qualification technique minimum sont éliminées et les propositions
financières des consultants restants sont alors ouvertes en séance publique, et la proposition
dont le prix est le plus bas est retenue. La note de qualification technique minimum doit être
spécifiée dans la Demande de Propositions.

La méthode SMC est utilisée dans le cadre de la sélection de consultants pour des missions
standards ou courantes (audits, préparation de dossiers techniques de travaux non complexes,
etc.), pour lesquelles il existe des pratiques et des normes bien établies.

Les principales étapes de la procédure sont identiques à celle de la méthode SFQC décrite
précédemment à la différence que le contrat est attribué au consultant dont l’offre financière est
la moins disante.
Les étapes sont identiques à celles de la sélection fondée sur la qualité et le coût (SFQC) à
l’exception du fait qu’après l’ouverture des offres financières des consultants ayant obtenu la
note de qualification technique minimum, (qui doit être supérieur ou égal à 70 points), spécifiée
dans la Demande de Proposition, le marché est attribué au consultant dont le montant de l’offre
financière est la moins-disante.

Sélection fondée sur les qualifications des Consultants (QC)


Cette méthode peut être utilisée pour des marchés d’un montant faible, pour lesquels il n’est
pas justifié de faire établir et d’évaluer des propositions concurrentes. La PRMP doit alors
établir les Termes de référence, inviter les consultants intéressés à se faire connaître et à fournir
des informations sur leur expérience et leurs compétences en rapport avec la nature de la
mission, établir une liste restreinte et choisir le Consultant ayant les qualifications et références
les plus adéquates pour la mission. Le Consultant retenu doit être invité à remettre une
proposition technique et financière, puis à négocier le marché.

La procédure d'appel d'offres international se déroule en dix (10) étapes suivantes :

E1. La rédaction des termes de référence et l’estimation des coûts ;


E2. L’approbation des termes de référence par la Banque mondiale ;
E3. La publication de la Demande de manifestation d’intérêt ;
E4. La Réception des manifestations d’intérêt, l'évaluation des expériences et des
compétences des consultants et l’établissement de la liste restreinte ;
E5. La demande de propositions technique et financière au meilleur candidat ;
E6. La négociation des propositions et du contrat ;
E7. La signature du contrat
E8. Publication de l’attribution du contrat ;
E9. L’enregistrement du contrat;
E10. Le suivi de l’exécution du contrat
E11. Le classement des documents de passation de marché.

DOCUMENTS ET
INTERVENANTS DESCRIPTION DES TACHES
INTERFACES

Autorité de Régulation des marchés publics (ARMP)- Unité de gestion de la réforme des finances 38
publiques- Guide d’audit des marchés publics
OU SERVICE EN
CHARGE

1. la Rédaction des termes de référence et l’estimation des coûts manifestations


2. l’approbation des termes de référence par les PTF d’intérêts.
Secrétariat 3. la publication de la demande de manifestation d’intérêt ;

Ces étapes sont les mêmes que celle de la SFQC.

4. la Réception des manifestations d’intérêt, l'évaluation des PV d’évaluation


expériences et des compétences des consultants et l’établissement
de la liste restreinte
PRMP ou toute - Reçoit les plis (manifestations d’intérêt),
- Transmet les plis au SPM;
personne qu’il aura
- Garde les plis en sécurité et les transmet à la commission d’évaluation.
désignée

- Procède à l’ouverture des plis.


- Procède à l’évaluation des manifestations d’intérêts ;
Commission - Elabore un PV d’évaluation en indiquant clairement par ordre de
d’évaluation mérite les consultants retenues pour la liste restreinte ; ce PV sera signé Liste restreinte
par les membres de la commission.

- Transmet le PV comprenant la liste restreinte pour la préparation de la


Demande de Proposition technique et financière au meilleur consultant
PRMP (qui est en tête du classement). Demande de
5. la demande de propositions technique et financière au meilleur Proposition
candidat
- Prépare la demande de propositions qui comprendra :
 La lettre d’invitation ;
 les termes de références ;
 le contrat type.

Autorité de Régulation des marchés publics (ARMP)- Unité de gestion de la réforme des finances 39
publiques- Guide d’audit des marchés publics
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

PRMP - Transmet l’ensemble de ces documents auxquels il joint le PV


d’évaluation des manifestations d’intérêt à la PRMP.
- Transmet, si nécessaire, la demande de proposition et le PV PV évaluation
d’évaluation des manifestations d’intérêt à la DNCMP ou à la CCMP
pour avis. manifestation

DNCMP
- Donne à la PRMP son avis sur le consultant retenu et le contenu de
la demande. Avis de la
- Fait transmettre, après réception de l’avis (au cas où l’avis est DNCMP/CCMP
requis), la demande de proposition au consultant.

6. Réception du pli et négociation des propositions et du contrat. Avis de la


Secrétariat - Reçoit l’offre, l’enregistre et la transmet au coordonnateur. DNCMP/CCMP
- Procède ou fait procéder à l’ouverture des plis en commission ; les
PRMP pages de l’offre seront paraphées par les membres de la commission.
- Transmet la proposition au SPM et au responsable de l’activité pour
étude.

PRMP - Invite le consultant à la négociation

- Prépare le projet de contrat pour les négociations.


Projet de contrat
- Procède à la négociation des propositions et du contrat avec le
Consultant. Cette négociation devra être sanctionnée par un PV de
négociation et porte aussi sur l’offre technique que l’offre financière. PV+
- Transmet le projet de contrat négocié et paraphé par le Coordonnateur
au Consultant pour paraphe et signature. Contrat négocié
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

PRMP 7. Signature du contrat


8. Publication de l’attribution du contrat
9. L’enregistrement du contrat
10. Le suivi de l’exécution du contrat
11. Le classement des documents de passation de marchés.
Ces cinq dernières étapes sont similaires à celles de la sélection fondée sur
la qualité et le coût (SFQC).

Sélection par entente directe


La méthode SED s’applique :
- pour les missions qui sont le prolongement naturel d’activités menées par le Consultant concerné ;
- dans les cas d’urgence, comme dans le cadre d’une intervention faisant suite à une catastrophe ou pour des services
de consultants pendant la période qui suit immédiatement une urgence ;
- pour les marchés d’un montant très faible ;
- lorsqu’une entreprise est la seule à posséder les qualifications voulues ou présente une expérience d’un intérêt
exceptionnel pour la mission considérée.
La procédure de sélection par entente directe se déroule en huit (8) étapes :

E1. la Rédaction des termes de référence et du justificatif de l’utilisation de cette méthode ;


E2. L’approbation par la Banque mondiale des termes de référence et du justificatif de l’utilisation de cette méthode
E3. Demande de proposition technique et financière puis Négociation du contrat ;
E4. Demande d’avis de non objection de l’IDA sur le projet de contrat ;
E5. La signature du marché
E6. L’enregistrement du marché ;
E7. Le suivi de l’exécution du marché
E8. Le classement des documents de passation de marchés.
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

1. Rédaction des termes de référence et justificatifs de l’utilisation de


cette méthode.
PRMP Ces étapes sont les mêmes que celle de la SFQC ; la seule différence est que Avis de non objection
le consultant est à identifier. du PTF

2. Approbation des termes de référence et de l’utilisation de la


PTF/DNCMP méthode d’entente directe
3. Demande de proposition technique et Négociation du contrat.

Lettre de soumission
- Demande au consultant, par écrit, de soumettre une proposition
technique et financière sur la base des termes de références qui sont
joint à la lettre.
- Invite le consultant à la négociation, après réception des propositions
PV de négociation
PRMP - Procède à la négociation des propositions et du contrat avec le
Consultant. Cette négociation devra être sanctionnée par un PV de
négociation et porte aussi sur l’offre technique que l’offre financière. demande de non-
- Prépare une demande de non-objection à l’intention de la Banque ; objection
- Prépare un projet de contrat ;
- Transmet la lettre à la PRMP pour avis.
4. Demande d’avis de non objection du PTF.
Demande d’avis de
- Adresse une demande de non-objection ainsi que le projet de contrat non-objection
DNCMP/PTF comprenant le budget négocié au PTF.
Avis du PTF
PRMP 5. Emet son avis sur le contrat.
6. Signature du marché.
7. L’enregistrement du marché ;
8. Le suivi de l’exécution du marché
9. Le classement des documents de passation de marchés ;
Ces quatre dernières étapes qui sont applicables après l’avis de non-
objection du PTF sont similaires à celles de la sélection fondée sur la qualité
et le coût.
Consultants Individuels
Les consultants individuels sont choisis en fonction de leurs qualifications eues égard à la nature
de la mission. La publicité n’est pas obligatoire et les consultants n’ont pas à soumettre de
propositions. Ils sont sélectionnés par comparaison des qualifications entre ceux qui se sont
déclarés intéressés par la mission ou qui ont été contactés directement par l’Emprunteur. Les
consultants individuels dont les qualifications feront l’objet d’une comparaison doivent
posséder toutes les qualifications minima pertinentes requises et ceux qui sont sélectionnés pour
le recrutement par l’Emprunteur doivent être les mieux qualifiés et être pleinement capables de
mener à bien la mission. L’évaluation de leurs capacités se fait sur la base de leurs diplômes,
de leur expérience antérieure et, s’il y a lieu, de leur connaissance du contexte local (langue,
culture, organisation administrative et politique). La méthode consistera à comparer un
minimum de trois (3) Curriculums vitae (CV) et demander au meilleur candidat une proposition
financière qui sera négociée

La méthode s’applique dans le cas des missions pour lesquelles :


- le travail en équipe n’est pas nécessaire ;
- aucun appui technique n’est requis de l’extérieur (siège) ; et
- l’expérience et les qualifications de l’expert constituent un critère de choix majeur. Si
les experts sont trop nombreux et qu’il risque d’être difficile de coordonner et
d’administrer leurs activités ou de définir leur responsabilité collective, il sera
préférable d’avoir recours à un bureau de consultants.

La procédure de sélection par entente directe se déroule en onze (11) étapes :


E1. La rédaction des termes de référence et l’identification des consultants possédant les
qualifications minimum pertinentes requises ;
E2. Approbation par la Banque mondiale des termes de référence
E3. La Publication de la Demande de manifestations d’intérêt ;
E4. La réception des manifestations d’intérêt (curriculums vitae) des consultants et
l'évaluation de leurs expériences et qualification ;
E5. La demande de propositions technique et financière au meilleur candidat ;
E6. La négociation des propositions et du contrat ;
E7. La signature du contrat
E8. La Publication de l’attribution du contrat ;
E9. L’enregistrement du contrat;
E10. Le suivi de l’exécution du contrat
E11. Le classement des documents de passation de marché
INTERVENANTS
DOCUMENTS ET
DESCRIPTION DES TACHES
OU SERVICE EN INTERFACES
CHARGE

Demandeur/ - la Rédaction des termes de référence, TDR


l’estimation des coûts et l’identification des consultants possédant les
responsable de qualifications minimum pertinentes requises Liste de consultants
l’activité
- Rédige les TDRs ;
- Elabore le budget prévisionnel (coût estimatif) ;
- Identifie les consultants (individus) potentiels ; ces derniers doivent
posséder les qualifications et l’expérience minimale requises.
- Transmet l’ensemble du dossier au coordonnateur du PRSS

- Approbation par la Banque mondiale des termes de référence Demande de


- Publication de la Demande de manifestations d’intérêt (demande
manifestations
des CV)
La publication d’une demande de manifestation d’intérêt n’est pas d’intérêt
nécessaire, mais elle est conseillée. Dans l’avis, on indiquera la nature et le
contenu de la mission et on demandera aux consultants intéressés de fournir
leurs CV.
PRMP/
On prendra soin de bien préciser qu’il s’agit de la recherche de consultant
SPM individuel.
Offres des
Secrétariat PRMP - la Réception des manifestations d’intérêt (curriculums vitae) des soumissionnaires
consultants et l'évaluation de leurs expériences et qualifications ;
- Reçoit les plis (manifestations d’intérêt),
- Transmet les plis à la PRMP ;
- Garde les plis en sécurité et les transmet à la commission d’évaluation.

- Procède à l’ouverture des plis.


- procède à la comparaison des CV ; PV comparaison des
- Elabore un PV de comparaison en indiquant clairement le consultant CV
CPMP retenu qui devra être le meilleur des candidats. ; ce PV sera signé par
les membres de la commission.
- Transmet le PV pour la préparation de la Demande de proposition
financière au meilleur consultant retenu. Les termes de référence
seront envoyés à ce dernier à cet effet.

la demande de proposition financière au meilleur candidat


- Prépare la demande de propositions qui comprendra :
 La lettre d’invitation ;
 les termes de références ;
 le contrat type.
- Transmet l’ensemble de ces documents auxquels il joint le PV
d’évaluation des manifestations d’intérêt au Coordonnateur.
- Transmet, si nécessaire, la demande de proposition et le PV
d’évaluation des manifestations d’intérêt à la DNCMP ou à la CCMP
pour avis.
1. Signature du contrat
2. Publication de l’attribution du contrat
3. L’enregistrement du contrat
4. Le suivi de l’exécution du contrat
5. Le classement des documents
6. de passation de marchés.
Les six dernières étapes sont similaires à celles de la sélection fondée
sur la qualité et le coût (SFQC).
CHAPITRE DEUX : CARTOGRAPHIE DES RISQUES ET ECHANTILLONNAGE DANS
LES MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS

45
INTRODUCTION DU CHAPITRE DEUX

Section 1 : Objectifs des missions d’audit des marchés publics et cartographie de risques

Paragraphe 1: Les objectifs et les piliers des missions d’audit des marchés publics

1.1.Les objectifs de la mission d’audit des marchés publics

L’appréciation de l’intégrité et de la transparence du système s’articule autour d’indicateurs liés


au système de contrôle existant, à l’accès à l’information sur le dispositif de passation des
marchés et aux mesures de promotion de l’éthique et de lutte contre la corruption existantes.
1.1.1. L’objectif général de la mission d’audit
Les missions d’audit des marchés publics visent comme objectif global de vérifier la régularité
des processus de passation, d’exécution et de contrôle des marchés publics conclus entre le 1er
janvier et le 31 décembre d’une même année, afin de mesurer le degré de respect, par les
autorités contractantes, les autorités approbatrices, et les organes de contrôle des marchés
publics, des dispositions et procédures éditées par la réglementation relative aux marchés
publics. Ainsi, l’objectif général recherché est de vérifier la mise en application correcte des
textes et procédures en vigueur en matière de passation des marchés publics.

1.1.2. Les objectifs spécifiques de la mission d’audit des marchés publics

De façon spécifique, que la mission s’exécutera selon les prescriptions suivantes :


 Vérifier que la procédure suivie est conforme aux dispositions de la réglementation en
vigueur, et guidée par des principes d’économie, d’efficacité, de transparence et
d’équité ;
 Exprimer une opinion sur la qualité de l’exécution des contrats, incluant les aspects
techniques et financiers, la réalisation physique ainsi que le caractère compétitif des
prix ;
 Identifier les cas de passation des marchés non conformes à la réglementation en
vigueur, pour les marchés de travaux, de fournitures et de services ;
 Procéder à la réconciliation et à la comparaison des dépenses réellement effectuées, par
rapport aux dispositions contractuelles des marchés concernés, afin de vérifier si les
fonds ont été utilisés aux fins prévues ;
 Evaluer si le Maître d’Ouvrage a un dispositif de contrôle interne adéquat et efficace et
si ledit système de contrôle permet d’assurer que :

46
o La procédure de passation des marchés suivie est conforme à la réglementation, et
si elle est mise en œuvre de manière efficace et dans les délais raisonnables ;
o Les paiements sont effectués uniquement pour les dépenses éligibles et pour les
travaux, fournitures et services réellement effectués et réceptionnés ;
o Faire des recommandations sur l’amélioration du système de passation, de gestion
et de suivi des marchés ainsi que sur le système d’archivage de toute la
documentation relative aux marchés publics ;
o Mettre l’accent sur la pratique de fractionnement des dépenses, ainsi que l’usage des
appels d’offres restreints et des avenants.
Conformément aux termes de références, les diligences vont consister notamment à apprécier
les mécanismes de contrôle interne en place et à procéder à la revue des marchés publics.

1.2.Les piliers à examiner par la mission d’audit des marchés publics

En tenant des objectifs ci-dessus décrits, les missions d’audit peuvent comporter les sept (7)
pôles de diligences ci-après :
 la revue du cadre juridique des marchés publics ;
 l’appréciation de l’organisation et du fonctionnement des organes normatifs de la chaîne
des marchés ;
 l’appréciation de l’intégrité et de la transparence du système ;
 la compétence et à l’expérience des personnes en charge du système de passation des
marchés;
 la tenue et à la conservation des dossiers et des documents relatifs aux transactions et à
la gestion des marchés ;
 l’évaluation du dispositif de gestion et de sécurisation de biens acquis ;
 la revue de la passation des marchés.

A l’issue des travaux de la mission, le présent rapport rend compte, en dehors des conditions et
des modalités de sa réalisation, de nos constats et observations sur le système de contrôle
interne, sur la revue des marchés publics ainsi que des recommandations subséquentes.

47
Paragraphe 2 : La cartographie des risques dans les missions d’audit des marchés publics

En audit comptable et financier, l’auditeur doit prendre en compte les risques liés à l’entité et
ceux qui sont liés à son activité propre. Le risque lié à l’entité auditée est le risque d’anomalies
significatives avec ses deux dimensions de risques inhérents et de risques lié au contrôle.
Le risque d’anomalies significatives comprend :
 Le risque inhérent correspond à la possibilité que sans tenir compte du contrôle interne
qui pourrait exister dans la société, une anomalie significative se produise dans la
comptabilité.
 Le risque lié au contrôle qui correspond au risque qu’une anomalie significative ne soit
ni prévenue, ni détectée par le contrôle interne de l’entité et donc non corrigée en temps
voulu.
Le risque lié au contrôle correspond aux faiblesses du contrôle interne ou à ses défaillances. Est
en cause l’efficacité de la prévention ou de la détection et de la correction des anomalies
significatives par les systèmes comptables et de contrôle interne de l’entité.
Le risque lié à l’activité d’audit est le risque de non-détection, qui doit être géré par l’auditeur
en fonction du précédent.
Le risque de non-détection correspond au risque que le commissaire aux comptes ne parvienne
pas à détecter une anomalie significative. Ce risque dépend :
 Des choix effectués dans le programme de travail de contrôler ou pas certaines
opérations ;
 De la nature même des travaux de l’auditeur : approche adoptée.
La mission de l’auditeur à ce niveau se résume ainsi :
 Analyser les problèmes de fond et de forme posés par l'élaboration de la démarche
d'audit comptable et financier, en intégrant les exigences de la loi de sécurité financière ;
 Mettre en œuvre, à partir de l'évaluation des risques et de l'analyse du contrôle interne,
la démarche d'audit qui permettra d'émettre une opinion sur la fiabilité des informations
comptables et financières.

2.1. Risques liés au contrôle interne

Le «contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a


pour but d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l’information, de l’autre l’application des instructions de la Direction et de favoriser
l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les
procédures de chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci ».

48
Le risque lié au contrôle est le risque que le système de contrôle interne n'assure pas la
prévention ou la correction des erreurs. Ce risque lié au contrôle doit être évalué dans la phase
de l'appréciation du contrôle interne. Une bonne connaissance du contrôle interne de l'entreprise
permet à l'auditeur :
 D'identifier les types d'erreurs possibles par les lacunes du système;
 De mesurer le risque de survenance des erreurs.
Les principaux risques sont :
 Le non-respect des dispositions du décret des marchés publics : Peut provenir des
défaillances du dispositif de contrôle interne. Les facteurs e risques peuvent être
l’absence ou l’insuffisance de personne qualifiées dans la réglementation des marchés
publics ;
 l’absence d’une expertise et la qualification insuffisante conduit au non-respect des
normes techniques et peuvent être source de cout ;
 l’absence de spécification des objectifs, des rôles… ;
 l’absence de procédures ou manque de leur formalisation… ;
 l’absence d’un système de supervision facilite les collusions et les fraudes…
Le cumul de tache comportant le plus de risques est au niveau des services de
l’ordonnateur.

2.2. Les risques d’audit inhérents aux marchés publics :


Trois zones de risque peuvent être distinguées dans l'entreprise :
Les risques liés à l'activité, tels que la taille de l'entreprise, le marché, les produits de
l'entreprise, les approvisionnements, la structure du capital, la structure financière, la structure
de l'entreprise, l'organisation, le management, l'aspect juridique et fiscal…
Les risques liés au système d'information, c'est à dire le système comptable, le système
informatique, le système de gestion commercial, de production, de personnel…
Les risques liés aux éléments financiers, c'est à dire les risques liés à l'importance et aux
variations des postes des comptes.
2.3. Risques liés au déroulement de l’audit : Le risque de non-détection peut être défini comme
le risque que les procédures mises en œuvre par l'auditeur ne lui permettent pas de détecter
d'autres erreurs significatives. Ce risque est lié à l'importance du programme de contrôle des
comptes annuels mis en place par l'auditeur. Deux catégories de risques liés à l’auditeur peuvent
être distinguées :

49
 Risque lié à la qualité des contrôles : Absence d’une démarche de travail, Excès de
formalisme ;
 Risque lié à la qualification des membres de l’équipe d’audit : Le facteur de risque est
l’absence de normes d’audit spécifiques aux marchés publics qui édicteront un certain
nombre de compétences requises.

Section 2 : L’échantillonnage dans les missions d’audit des marchés

Paragraphe 1: L’échantillonnage des autorités contractantes dont les procédures sont


soumises à audit

1.3.L’échantillonnage aléatoire simple

La méthode d’échantillonnage est dite aléatoire car tous les éléments de la population ont la
même probabilité d'être choisis. Cette sélection peut se faire avec remise ou sans remise :
 Avec remise, une unité de l’échantillon peut être choisie plusieurs fois ;
 Sans remise, une unité de l’échantillon déjà choisie ne peut l’être de nouveau (c’est cette
méthode qui sera utilisée).
L’échantillonnage est réalisé sur la base de la liste exhaustive de toutes les autorités
contractantes.

1.4.L’échantillonnage stratifié

Il consiste à subdiviser la population en strates (groupes relativement homogènes) qui sont


mutuellement exclusives. Ces strates correspondent aux Autorités contractantes logées dans les
intervalles définis par les seuils fixés en termes de budgets alloués.
Le nombre N d’Autorités contractantes à auditer pour chaque strate est déduit des pourcentages
définis en fonction de l’importance des ressources allouées.
La sélection définitive des structures à auditer sera effectuée par échantillonnage aléatoire
simple stratifié à travers un algorithme qui génère un nombre aléatoire compris entre 1 et N
auquel est systématiquement associée une autorité contractante.

Paragraphe 2 : L’échantillonnage des marchés publics à auditer

3.1. L’échantillonnage des autorités contractantes (AC)

La population ciblée, concerne d’une part, les services de l’Etat que sont les Autorités
contractantes réparties entre la Présidence de la République, la Primature, les ministères, la

50
Cour des comptes, le Conseil d’Etat et la cour de Cassation et d’autre part, les communes
capitales régionales et départementales, les autres communes, et les communautés rurales.
3.1.1. Critères de ciblage des Autorités contractantes (AC) rattachées aux Services de l’Etat
Les critères de stratification et de sélection liés au budget d’investissement des AC ont été
définis ainsi qu’il suit :
- Classe 1 : Sélection de toutes les autorités contractantes qui gèrent un budget
supérieur à 10 milliards;
- Classe 2 : Sélection de toutes les autorités contractantes convaincues de
misprocurement ;
- Classe 3 : Sélection de 50% des structures ayant un budget compris entre 10 et 5
milliards ;
- Classe 4 : Sélection de 25% des structures gérant un budget compris entre 5 et 1
milliard ;
- Classe 5 : Sélection de 10% des services ayant un budget inférieur à 1 milliard.

3.1.2. Critères de ciblage des Collectivités locales


En ce qui concerne les communes capitales régionales et départementales, les communautés
rurales et autres, les classes ont été ajustées en fonction du niveau des ressources allouées
auxdites collectivités locales.
Ainsi, les critères de sélection ont été définis comme suit :
- Sélection de toutes les collectivités locales capitales régionales et départementales
ayant un budget de réalisations supérieur à 500 millions ;
- Sélection de 50% des capitales régionales et départementales ayant un budget de
réalisations compris entre 200 et 500 millions ;
- Sélection de 25% des capitales régionales et départementales ayant un budget de
réalisations compris entre 50 et 200 millions ;
- Sélection de 10% des Capitales régionales et départementales ayant un budget de
réalisations inférieur à 50 millions.
Compte tenu du manque d’informations consolidées sur le budget des petites communes et
communautés rurales, il a été procédé à un ciblage aléatoire de 5% sur cette catégorie de
collectivités locales.
3.2. L’échantillonnage des marchés à auditer
Les modes de gestion des services collectifs peuvent s’associer à trois (03) approches de
gestion, celles classiques, partenariales et les autres alliances stratégiques.

3.1.1. L’échantillonnage des marchés passés par procédure ordinaire


On distinguera les trois (03) principaux modes classiques de gestion des services publics à
savoir : la régie directe, la régie indirecte et celle intéressée.
 La régie directe

51
Il s’agit d’un mode de gestion par lequel une institution publique spécialisée, créée par voie
législative ou réglementaire, se voit confier une mission de service public. Dans cette
dévolution statutaire du service public, la collectivité territoriale qui a créé le service public en
assure elle-même la gestion avec ses propres moyens matériels, humains et financiers. Ce mode
de gestion obéît aux règles de création ou de suppression d’un service public.

Conclusion section

52
DEUXIEME PARTIE : DES RÔLES DES ACTEURS DANS LA CONDUITE DES
MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS AUX PARTIES ESSENTIELLES
DES RAPPORTS D’AUDIT

53
INTRODUCTION A LA DEUXIEME PARTIE

Cette thèse s’intéresse à la performance collective dans le cadre de la nouvelle gestion publique
(NGP) au Bénin. Ses trois chapitres permettent de cerner la littérature sur cette thématique à
travers les notions et pratiques du secteur public. D’abord, son 1er chapitre expose les notions

54
CHAPITRE 3 : RÔLE DES ACTEURS DANS LA CONDUITE DES MISSIONS
D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS

55
INTRODUCTION DU CHAPITRE 3

Ce 3ème chapitre présente d’une part, le cycle de gestion des marchés publics et d’autre part,
présente le rôle des acteurs dans la mission d’audit des marchés publics à travers la logique
décrite comme ci-après :

CHAPITRE 3 = Rôles des acteurs dans le cycle dans la conduite des missions d’audit des marchés
publics

Rôles des organes de gestion Cycle de gestion des marchés publics


Rôles des auditeurs
du système des marchés
publics au Bénin

Figure n° 1: La logique de la réforme permanente du service public

Section 1 : Rôles des acteurs dont les procédures des marchés sont soumises à l’examen

Paragraphe 1: La tenue des registres et organisation du système de gestion des documents


de marchés publics dans la conduite des missions d’audit des marchés publics

1.5. L’importance de la tenue des registres et de l’organisation des documents de marchés

Les activités de passation de marchés comprennent essentiellement des dépenses


publiques qui sont axées sur deux grandes catégories : activités structurelles (activités
physiques effectuées sur le terrain qui comprennent les travaux et les fournitures
nécessaires à l’amélioration des services collectifs dans les zones à la fois rurales et
urbaines ) et des activités non structurelles (services fournis par des consultants pour la
planification et l’amélioration des connaissances au profit des communautés). Toute la
documentation relative à la passation des marchés est archivée dans les entités
publiques, y compris les municipalités et est souvent exhaustive. Néanmoins, elle ne se
trouve pas en un seul endroit.

En effet, conformément aux dispositions du décret 2007-532 du 02 novembre 2007


portant attribution, organisation et fonctionnement des Archives Nationales en
République du Bénin, les archives sont "l’ensemble des documents quels que soient leur
date, leur forme et leur support, élaboré ou reçu par toute personne physique ou moral,

56
un organisme public ou privé dans l’exercice de son activité, documents organisés en
fonction de celle-ci et conservés à des fins administratives, culturelles et scientifiques".

Sur le plan administratif, la fonction archives aide à assurer une base de référence et
aide à la prise de décision stratégique par la maitrise de l’environnement de
l’administration. De ce fait, les archives des marchés publics constituent un outil de
communication sur la réalité administrative des marchés publics dans la mesure où elle
permet une maîtrise de l’afflux croissant de la masse de document produit ou reçue par
une administration dans le cadre des marchés publics. Il va s’en dire que la fonction
archive, corollaire de capacité d’organisation d’une administration, est une puissance
productive car, en organisant les papiers de manière rationnelle, la capacité
d’organisation de l’autorité contractante se trouve accrue. La fonction archives comme
l’adoption de bon système de classement permet de retrouver rapidement des documents
nécessaires pour prendre les décisions ou pour améliore l’efficacité de l’administration.

Or, les documents de passation des marchés sont gérés par trois services différents : (i)
le « service des marchés » (Personne responsable des marchés publics, organes de
contrôle et d’approbation), le service de comptabilité (à des fins de paiement) et (iii) le
département technique (bénéficiaire de la prestation et gestion des contrats). Alors que
toutes les entités d'exécution des procédures relatives à l’acquisition des biens et services
sont assujetties à des missions d’audits externes diligentées par l’Autorité de régulation
des marchés publics, cette situation de multiplicité de sources d’informations sur les
procédures de conduite des marchés publics, pose des problèmes sérieux quant à la
l’archivage et la gestion des documents de marchés publics mais aussi et surtout,
l’apport des rapports des missions d’audit des marchés publics et à la pertinente de
l’utilisation de ces rapports par l’Autorité de régulation des marchés publics,
l’Inspection générale des finances (IGF) en ce qui concerne les rapports fournis pour le
compte des ministères et entreprises publiques, par l'Inspection générale de
l'administration territoriale (IGAT) pour les rapports relatifs aux collectivités locales,
les Partenaires techniques et financiers (PTF) et l’institution supérieure de contrôle
(Cour des Comptes). Lorsqu’on sait que les marchés publics représentent plus de 37%
du budget de l’Etat au Bénin, il y a lieu d’une part, de souligner le caractère important

57
d’informations stockées dans les missions d’audit du système des marchés publics et
d’autre part, de mettre sur pied, un système nécessaire à la traçabilité des documents et
à la canalisation du volume d’information à sources multiples liés au cycle de vie des
marchés passés. L’organisation d’une telle traçabilité permet d’estimer et d’anticiper le
risque d’erreur dans leurs opérations. Etant donné que les différents audits énumérés ci-
dessus (évaluations ex post d’aspects relatifs à la passation de marchés) sont
fondamentalement axés sur la constance, l’économie et l’efficience, il devient important
que l’organisation des archives des marchés publics bénéficie d’un guide.

1.6.L’organisation du registre et la gestion des documents de marchés publics

L’objectif de ce document est d’aider les autorités contractantes à mettre sur pied un système
fiable et efficace de classement des documents de passation des marchés, un système simple
qui facilite la réalisation des audits et l’accessibilité aux documents de passation des marchés.
Il s’inspire d’abord des pratiques d’audit des marchés publics au niveau national et régional et
ensuite des résultats d’une étude initiée par la Banque mondiale. Enfin, ce guide de classement
des documents de marchés publics a été élaboré eu égard aux principes applicables.

1.2.1. Les principes d’organisation des documents de marchés publics


Les dix (10) principes retenus se présentent ainsi qu’il suit :
1) Pour les Autorités contractantes qui gèrent plusieurs projets ou programmes, classer par
projet ou programme.
2) Prévoir une section pour les documents de référence.
3) Classement basé sur les trois types de marchés.
 Marchés des Travaux ;
 Marchés des Fournitures et Services ;
 Marchés de Prestations Intellectuelles et Prestations de service (marchés de
services) ;
4) Pour plus d’efficacité, diviser chaque type de marché en deux ou quatre sous-sections :
 Travaux passés par appels d’offres.
 Travaux passés par sollicitations de prix et/ou seuil de dispense.
 Travaux passés par entente directe
 Travaux passés par AO Restreint

 Fournitures et Services passés par appel d’offres.


 Fournitures et Services passés par sollicitations de prix et/ou seuil de dispense.
 Fournitures et Services passés par entente directe
 Fournitures et Services passés par AO Restreint

58
 Marchés de Prestations Intellectuelles et Prestations de Service.
 Marchés de Prestations Intellectuelles par ED.

5) Classer chaque marché, lot ou activité séparément.


6) Maintenir ensemble tous les documents relatifs à chaque marché, lot ou activité depuis
le lancement du processus de sélection jusqu’à la gestion des marchés/contrats.
7) Chaque section, dossier, chemise, document doit être identifiable (étiquettes imprimées
sur les meubles, étiquettes ou écritures sur chemises cartonnées, boîtes et sur les
documents).
8) Remplir la fiche de retrait chaque fois qu’on sort un document du système et mettre la
fiche de retrait à la place du document retiré jusqu’à la remise du document dans le
classement.
9) La nature du contenant n’est pas importante, l’essentiel est d’avoir du matériel adapté
au meuble de classement disponible et qui permet une bonne conservation des
documents.
10) Le système est flexible et peut-être ajusté pour tenir compte de certaines réalités.

1.2.2. Les outils nécessaires à l’organisation des documents de marchés publics


Deux types de meubles de rangement sont recommandés concernent les meubles avec tiroirs,
et les meubles avec étagères. A chaque type de meuble correspondent des types de
fournitures.

 Meubles de rangement avec tiroirs :


Fournitures

 Dossiers suspendus à visibilité latérale


 Supports transparents pour étiquettes
 Etiquettes spéciales

 Chemises cartonnées avec débordement d’un côté


 Etiquettes autocollantes

 Chemises cartonnées simples


 Etiquettes autocollantes

 Sous-chemises.

 Meubles de rangement avec étagères :


Fournitures

 Cartons
 Etiquettes (à adapter)

59
 Chronos
 Etiquettes (à adapter)

 Boîtes – Boîtes d’archives


 Etiquettes (à adapter)

 Chemises à sangle ou à rabat, à ficelles


 Etiquettes autocollantes

 Chemises cartonnées simples


 Etiquettes autocollantes

 Sous-chemises.

1.2.3. Les documents de références d’organisation des documents de marchés publics


Pour l’organisation des documents de référence, il est important de prévoir au moins 4 chemises
ou dossiers pour les principales étapes des procédures de passation.

1) Chemise {Avis Général de Passation des Marchés}


2) Chemise {Plan de Passation de marchés}
 Plans de Passation des Marchés approuvés
 Date de transmission du PPM à la DCMP
 Date de publication des Plans de Passation de Marchés
3) Chemise {Rapports d’Audit}
 Rapports d’Audit
4) Chemise {Correspondances diverses relatives à la passation des marchés}

Paragraphe 2: L’organisation des documents de marchés publics

Il sera distingué pour chaque nature de marché :

 une boîte pour la Gestion des procédures de passation du Marché (chemises) ;

 une boîte pour la Gestion du Marché (chemises).

2.1. L’organisation des documents de marchés publics de travaux

Il est important de prévoir des chemises pour chacune des procédures cartographiées.

Marchés de Travaux Passés par Appel d’Offres (ouvert ou Restreint)


Il sera distingué pour chaque nature de marché :

 une boîte pour la Gestion des procédures de passation du Marché : devant contenir 5 chemises ;

60
 une boîte pour la Gestion du Marché : devant contenir 3 chemises.
Sur chaque boîte est étiqueté les informations du marchés (intitulé, mode de passation du
marché : AON, AOIN, etc.).

 Chemise pour les plaintes.


 Recours gracieux (avec date de publication, avant le dépôt des offres ou après
notification des résultats).
 Recours devant l’ARMP (avec date de publication, avant le dépôt des offres ou
après notification des résultats).
 Chemise pour la Pré-qualification.
 Avis de pré-qualification (dans au moins un journal quotidien de grande diffusion)
avec date de publication.
 Document de pré-qualification.
 Avis de la DCMP sur le document de pré-qualification.
 Clarifications demandées par les soumissionnaires et réponses.
 Procès-verbal d’ouverture des demandes de pré-qualification.
 Rapport d’évaluation de pré-qualification avec liste des firmes pré-qualifiées.
 Avis de la DCMP sur la liste des firmes pré-qualifiées.
 Version finale du document de pré-qualification avec modifications/
amendements (le cas échéant).
 Autres documents liés à la pré-qualification.

 Chemise pour le lancement de l’appel d’offres.


 Avis spécifique d’appel d’offres avec date de publication.
 Projet de dossier d’appel d’offres « DAO ».
 Avis de la DCMP sur le projet du DAO.
 Clarifications demandées par les soumissionnaires et réponses.
 Procès-verbal de la réunion préalable à la soumission (le cas échéant).
 Version finale du DAO avec modifications/amendements (le cas échéant).
 Autres documents liés au lancement de l’appel d’offres.

 Chemise pour l’évaluation des offres.


 Procès-verbal d’ouverture des offres.
 Clarifications demandées aux soumissionnaires et réponses.
 Rapport d’évaluation des offres avec recommandation d’attribution.
 Avis de la DCMP sur l’attribution proposée.
 Autres documents liés à l’évaluation des offres.

 Chemise pour l’attribution du marché.


 Copie publication attribution provisoire.
 Copie publication attribution définitive.
 Copie de la lettre de notification
 Copie avis DCMP suite à l’Examen Juridique et Technique
 Autres documents liés à l’attribution du marché.

61
 Boîte pour la Gestion du Marché : devant contenir 3 chemises

 Chemise pour l’exécution du marché.


 Garantie de bonne exécution.
 Garantie de restitution d’avance.
 Programmes de travaux approuvés.
 Ordres de service.
 Situations de travaux, décomptes.
 Procès verbaux des réunions de chantier.
 Procès-verbal de réception (provisoire et définitif)
 Réclamations, plaintes et litiges.
 Evaluation de la performance de l’Entreprise.
 Rapports de supervision concernant le marché.
 Rapport d’achèvement (provisoire et définitif).
 Factures.
 Certificats ou preuves de paiement.
 Etc.

 Chemise pour les avenants au marché.


 Projets d’avenants.
 Demandes d’avis aux projets d’avenants.
 Avis DCMP aux demandes d’avenant
 Avenants approuvés.

 Chemise pour les audits relatifs à l’exécution du marché.


 Audit du marché.
 Etc.

Marchés de Travaux Passés par sollicitations de prix ou seuil de dispense


Pour chaque marché ou lot des travaux, prévoir : 1 chemise à ficelle et 2 chemises simples.

 Chemise à ficelle : devant contenir 2 chemises.

 Chemise pour le processus d’attribution du marché


 Fichier des entrepreneurs y compris preuves de constitution du fichier.
 Demande de cotations, lettres de consultations.
 Notification aux entreprises pressenties.
 Clarifications demandées par les soumissionnaires et réponses.
 Cotations soumises par les entrepreneurs.
 Rapport d’évaluation des cotations.
 Notification d’attribution du marché.

62
 Contrat signé.
 Etc.

 Chemise pour la gestion du marché.


 Programmes des travaux approuvés.
 Ordres de service.
 Situation des travaux, décomptes.
 Procès verbaux des réunions de chantier.
 Rapports de supervision
 Procès verbal de réception.
 Réclamations, plaintes et litiges.
 Evaluation de la performance de l’Entreprise.
 Rapport d’achèvement.
 Factures.
 Certificats ou preuves de paiement.
 Audit du marché.
 Etc.

Marchés de Travaux Passés par Entente Directe


Pour chaque marché ou lot des travaux, prévoir : 1 chemise simple

 Rapport spécial de la commission de passation des marchés publics,


 Avis DCMP ou autorisation du Conseil des Ministres sur le marché
 marchés approuvés
 Programmes des travaux approuvés.
 Ordres de service.
 Situation des travaux, décomptes.
 Procès verbaux des réunions de chantier.
 Rapports de supervision
 Procès verbal de réception.
 Réclamations, plaintes et litiges.
 Evaluation de la performance de l’Entreprise.
 Rapport d’achèvement.
 Factures.
 Certificats ou preuves de paiement.
 Audit du marché.
 Etc.

63
2.2. L’organisation des documents de marchés publics de fournitures et services

Marchés de Fournitures et Services Passés par Appel d’Offres (ouvert ou restreint)


Pour chaque marché ou lot des travaux, prévoir 3 boîtes et 7 chemises. Sur chaque boîte est
étiqueté les informations du marchés (intitulé, mode de passation du marché : AON, AOIN,
etc),

 Boîte pour la Gestion des procédures du Marché : quatre (04) chemise-dossiers.

 Une chemise pour les plaintes.

 Chemise pour le lancement de l’appel d’offres.


 Avis spécifique de l’appel d’offres avec date de publication.
 Projet de dossier d’appel d’offres « DAO ».
 Avis de la DCMP
 Avis de la DCMP au projet du DAO.
 Clarifications demandées par les soumissionnaires et réponses.
 Version finale du DAO avec modifications/amendements (le cas échéant).
 Autres documents liés au lancement de l’appel d’offres.
 Chemise pour l’évaluation des offres.
 Procès-verbal d’ouverture des offres.
 Clarifications demandées aux soumissionnaires et réponses.
 Rapport d’évaluation des offres avec recommandation d’attribution.
 Avis de la DCMP à l’attribution proposée
 Autres documents liés à l’évaluation des offres.
 Chemise pour l’attribution du marché.
 Copie du contrat signé.
 Copie publication attribution dans le média approprié.
 Copie de la lettre transmettant le contrat signé pour approbation (s’il y a lieu).
 Autres documents liés à l’attribution du marché.

 Boîte pour la Gestion du Marché


Pour chaque marché ou lot des travaux, prévoir trois (03) chemise-dossiers.

 Chemise pour l’exécution du marché


 Garantie de bonne exécution.
 Garantie de restitution d’avance.
 Certificat d’inspection.
 Connaissement.
 Bordereau d’expédition.
 Certificat de garantie du fabriquant/fournisseur.
 Bordereau de livraison.
 Procès-verbal de réception (provisoire, définitif).

64
 Réclamations, plaintes et litiges.
 Factures.
 Certificats ou preuves de paiement.
 Etc.

 Une chemise pour les Avenants au marché.


 Projets d’avenants.
 Demandes de non objection aux projets d’avenants.
 Avis de la DCMP aux projets d’avenants
 Avenants signés.
 Etc.
 Chemise pour les audits relatifs à l’exécution du marché.
 Audit du marché.
 Etc.

Marchés de Fournitures et Services par sollicitations de prix ou seuil de dispense


Pour chaque marché ou lot de fournitures et services, prévoir une chemise à ficelle et 2 chemises
simples.

 Chemise à ficelle : devant contenir 2 chemises simples.


 Une chemise pour le processus de passation du marché.
 Fichier des fournisseurs y compris preuve de constitution du fichier.
 Demande de Renseignement et de Prix, lettre de consultation.
 Notification aux fournisseurs pressentis.
 Clarifications demandées par les fournisseurs et réponses.
 Cotations soumises par les fournisseurs.
 Rapport d’évaluation des cotations.
 Notification d’attribution du marché.
 Contrat signé ou Bon de Commande.
 Etc.

 Une chemise pour la gestion du marché.


 Bordereau de livraison.
 Réclamations, plaintes et litiges.
 Procès-verbal de réception.
 Factures.
 Certificats ou preuves de paiement.
 Etc.

Marchés de Fournitures et Services Passés par Entente Directe


Pour chaque marché ou lot de fournitures et services, prévoir : 1 chemise simple.

65
 Rapport spécial de la commission de passation des marchés publics,
 Avis DCMP ou autorisation du Conseil des Ministres sur le marché
 marchés approuvés
 Programmes des travaux approuvés.
 Bordereau de livraison.
 Réclamations, plaintes et litiges.
 Procès-verbal de réception.
 Factures.
 Certificats ou preuves de paiement.
 Etc.
2.3. L’organisation des documents de marchés publics de prestations intellectuelles

Pour chaque marché ou lot des travaux, prévoir 3 boîtes et 7 chemises. Sur chaque boîte est
étiqueté les informations du marchés (intitulé, mode de passation du marché : AON, AOIN,
etc),

 Boîte pour les documents de sélection : devant contenir 4 chemises.

 Une chemise pour les plaintes.

 Chemise pour le lancement de la demande de propositions « DP ».


 Avis de sollicitation de manifestions d’intérêt avec date de publication.
 Liste des firmes ayant exprimées leur intérêt.
 Rapport d’évaluation des manifestations d’intérêts avec liste restreinte.
 Avis de la DCMP
 Projet de demande de propositions avec termes de référence.
 Avis de la DCMP sur la Version finale de la DP avec modifications/amendements
(le cas échéant).
 Autres documents liés au lancement de la demande de propositions.

 Chemise pour l’évaluation de la demande de propositions (Prix facteur).


 Procès-verbal d’ouverture des propositions techniques.
 Rapport d’évaluation des propositions techniques.
 Lettre de notification des résultats aux candidats.
 Lettre d’invitation aux candidats pour l’ouverture des offres financières
 Procès-verbal d’ouverture des propositions financières.
 Rapport d’évaluation technique et financière combiné avec recommandation
d’attribution.
 Avis DCMP.
 Autres documents liés à l’évaluation de la demande de propositions.

 Chemise pour l’attribution du contrat.


 Procès-verbal de négociation du marché.
 Projet de contrat négocié.

66
 Avis DNCMP.
 marché approuvé.
 Lettre transmettant la copie du contrat signé pour approbation.
 Copie publication attribution provisoire
 Copie publication attribution définitive.
 Copie notification aux consultants non- sélectionnés.
 Autres documents liés à l’attribution du contrat.

 Boîte pour la Gestion du Contrat : devant contenir 3 chemises

 Chemise pour l’exécution du contrat.


 Programmes de travail approuvés.
 Ordres de service.
 Réclamations, plaintes et litige.
 Evaluation de la performance du consultant.
 Rapports du consultant.
 Approbation du rapport du consultant.
 Factures.
 Certificats ou preuves de paiement.
 Etc.

 Une chemise pour les avenants au contrat.


 Projets d’avenants.
 Avis DCMP sur les projets d’avenant.
 Avenants approuvés.

 Chemise pour les audits relatifs à l’exécution du marché


 Audit du contrat.
 Etc.

Marchés de Prestations Intellectuelles par Entente Directe


Pour chaque marché de prestations intellectuelles passés par ED, prévoir : 1 chemise simple.

 Rapport spécial de la commission de passation des marchés publics,


 Avis DCMP ou autorisation du Conseil des Ministres sur le marché
 marchés approuvés
 Programmes des travaux approuvés.
 Contrat signé.
 Programmes de travail approuvés.
 Ordres de service.
 Réclamations, plaintes et litiges.
 Evaluation de la performance du consultant.
 Rapports du consultant.
 Approbation du rapport du consultant.
 Factures.
 Certificats ou preuves de paiement.
 Audits du contrat.

67
 Etc.

2.4. Les consignes en vue de l’archivage des documents des marchés publics passés

L’Autorité Contractante conservera l’ensemble des documents relatifs aux marchés à compter
de l’admission ou dès réception des prestations objet du marché pour d’éventuels audits.

L’archivage se fait essentiellement dans des cartons ou de grosses boîtes pour faciliter le
rangement et la manipulation. Il est important de :

 Garder la même structure que le classement des marchés actifs à savoir :

Marchés des Travaux.

 Travaux Passés par Appel d’Offres.


 Travaux Passés par DRP.
 Travaux Passés par Entente Directe
 Travaux Passés par AO Restreint

Marchés de Fournitures et Services.

 Marchés de Fournitures et Services Passés par Appel d’Offres.


 Marchés de Fournitures et Services Passés par DRP.
 Marchés de Fournitures et Services Passés par Entente Directe
 Marchés de Fournitures et Services Passés par AO Restreint

Marchés de Prestations Intellectuelles.

 Marchés de Prestations Intellectuelles Passés par DRP


 Marchés de Prestations Intellectuelles Passés par Entente Directe

 Maintenir les documents dans leurs fournitures initiales (chemises, dossiers dans les boîtes).

 Ranger les boîtes des marchés par appel d’offres, fournitures et services et de prestations
intellectuelles dans les cartons au même endroit que leurs documents volumineux.

 Ranger les chemises à ficelle et simples des marchés passés par DRP, et des marchés par
Entente Directe dans les boîtes d’archives

68
Conclusion section 1

Paragraphe 2 : Les rôles des auditeurs dans les missions d’audit des marchés publics

Les auditeurs des marchés publics se doivent de se convaincre eux-mêmes de la


pertinence du processus et de la méthodologie d’audit des marchés publics. Il s’agira
d’apporter un soin particulier aux deux processus ci-après :

 planification et conception d’un audit des marchés publics

o réalisation des audits et collecte des éléments probants ;


o contrôle et vérification des opérations de planification, passation et
lancement des marchés publics en précisant les points impératifs de
contrôle à chaque type de mode de passation de marché et des avenants ;
o contrôle et vérification de suivi et d’exécution des marchés à partir de
l’engagement des dépenses jusqu’à la réception définitive des marchés ;
o établissement et rédaction des rapports de mission.

 préparation des outils nécessaires pour la réalisation des missions :

o questionnaires sur les procédures et modalités de passation des marchés


par appel d’offres ouvert ;
o questionnaires sur les procédures et modalités de passation des marchés
en dessous de seuil de passation de marché ;
o questionnaires sur les procédures et modalités de passation des marchés
par modes dérogatoires ;
o questionnaires sur les procédures et modalités de suivi et d’exécution des
marchés ;
o documentations nécessaires pour l’audit des marchés publics.

En ce qui concerne la planification des marchés publics, l’auditeur utilisera les moyens
courant d’investigation pour vérifier et contrôler notamment:
 le bon agencement des besoins par ordre de priorité évitant le recours abusif aux
marchés de gré-à-gré, les pertes de crédits et la non-maîtrise des délais de passation
des marchés ;
 la promotion de la transparence et de la concurrence à travers la publication du
PPMP; ce qui permet de faire une large diffusion de l’information en direction des
opérateurs économiques sur les opportunités d'affaires offertes par l'administration ;
 les bons allotissements ou regroupements assurant l’efficacité et des économies
d’échelle au niveau de la commande publique ;
 la bonne estimation de la charge de travail (nombre de contrats attendus, nombre de
commissions de passation des marchés publics à mettre en place, durée estimée de
chaque marché) ainsi qu’une meilleure organisation de la répartition temporelle des
dépenses afin d’éviter un empilement à un moment donné des factures à honorer;

69
 l’opérationnalisation d’un dispositif de suivi-évaluation de la performance du
système des marchés publics ;
 la diffusion des résultats de l’évaluation de la performance du système des marchés
publics et des délégations de service public.

Pour faciliter l’exploitation du rapport, l’auditeur va se consacré à l’examen des


procédures quant à leur conformité aux principes et cadre juridiques applicables. C’est
pourquoi ce paragraphe expose d’une part, le processus de planification de la mission d’audit
et d’autre part, la stratégie à mettre en œuvre pour réduire les risques et conduire la mission à
son bon terme.

2.1. Programme de travail de l’auditeur et planification de la mission d’audit

Ce sous-paragraphe expose les travaux préliminaires à la planification de la mission et


considérations additionnelles dans une mission d'audit.
2.1.1. Le programme de travail de l’auditeur
L'auditeur doit développer un programme de travail pour la mission afin de réduire le risque
d'audit à un niveau faible acceptable. Ce programme doit être plus détaillé que le plan de
mission et définit la nature, le calendrier et l'étendue des procédures d'audit à mettre en œuvre
par les membres de l'équipe affectée à la mission afin de recueillir des éléments probants
suffisants et appropriés pour réduire le risque d'audit à un niveau faible acceptable. La
documentation du programme de travail sert également à garder la trace de la planification et
de la réalisation des procédures d'audit qui peuvent être revues et approuvées avant la mise en
œuvre de procédures d'audit additionnelles.
Le programme de travail comporte:
 une description de la nature, du calendrier et de l'étendue des procédures d'évaluation
des risques suffisantes pour évaluer le risque d'anomalies significatives ;
 une description de la nature, du calendrier et de l'étendue des procédures d'audit
complémentaires prévues au niveau des assertions pour chaque flux d'opérations. La
programmation de procédures d'audit complémentaires reflète la décision de l'auditeur
de tester le fonctionnement efficace des contrôles, ainsi que la nature, le calendrier et
l'étendue des contrôles de substance prévus ; et
 toute autre procédure d'audit qu'il est nécessaire de réaliser sur la mission pour se
conformer aux textes (par exemple, des recours devant l’ARMP ou l’autorité
contractante).

70
2.1.2. Le planning de la mission d’audit
Le but et l'objectif de la planification de l'audit restent identiques qu'il s'agisse d'une mission
initiale ou récurrente. Les principaux travaux préliminaires à la planification de la mission
permettent à l'auditeur, au commencement d'une mission d'audit récurrente de :
 mettre en œuvre des procédures relatives à l'acceptation et au maintien de la relation
client et de la mission d'audit individuelle ;
 prendre contact avec l'auditeur précédent, lorsqu'il y a eu un changement d'auditeur,
conformément aux règles d'éthique concernées ;
 évaluer le respect des règles d'éthique, y compris celles relatives à l'indépendance,
 s'assurer qu'il a connaissance des termes de la mission.
En effet, la prise en considération par l'auditeur du maintien de la relation client et des règles
d'éthique, y compris les règles d'indépendance, reste permanente tout au long du déroulement
fournit des précisions sur les aspects importants qu'il convient d'aborder durant ces entretiens
concernant la possibilité que les états financiers de l'entité comportent des anomalies
significatives provenant de fraudes. Cependant, la démarche initiale de l'auditeur pour évaluer
le maintien de la relation client d'une part, et le respect des règles d'éthique (y compris les règles
d'indépendance) d'autre part, est préalable à la réalisation de toute autre tâche relative à la
mission d'audit en cours. Pour des missions d'audit récurrentes, cette démarche préalable
intervient souvent juste après (ou en relation avec) l'achèvement de l'audit précédent. C’est
pourquoi il convient de procéder à des planifications structurelle et organisationnelle.
2.1.2.1. La planification structurelle de la mission d’audit
Cette planification a pour but de traduire les résultats attendus du programme en une série
d’activités structurées. Le point de départ de cette nature de planification est le produit final, le
résultat ou encore le livrable. Il s’agira donc de produire les trois documents ci-après :
- la liste exhaustive de toutes les activités à réaliser dans le cadre de la mission ;
- la description détaillée et précise de chaque activité (description claire des résultats
attendus) ;
- le regroupement logique des activités en un organigramme au sommet duquel se trouve
le rapport de mission et à la base, les différentes activités.
Ave la chaîne des résultats ainsi dégagée, l'objectif poursuivi en procédant à ces tâches
préliminaires est d'aider l'auditeur à s'assurer qu'il a pris en considération tous évènements ou
circonstances qui peuvent affecter négativement la possibilité de planifier et de réaliser la

71
mission d'audit en ayant réduit le risque d'audit à un niveau faible acceptable. En procédant
ainsi, ceci lui permet de s'assurer qu’en planifiant la mission d’audit :
 il conserve son indépendance et les capacités nécessaires pour mener la mission ;
 il n'y a pas de problèmes relatifs à l'intégrité de la direction qui peuvent affecter son
souhait de poursuivre la mission ;
 il n'y a pas de malentendus avec le client quant aux termes de la mission.
Pour un audit initial, les questions supplémentaires que l'auditeur peut considérer lors de
l'établissement du plan de mission et du programme de travail, englobent les points suivants:
 les accords à intervenir avec l'auditeur précédent, à moins que la loi ou les règlements
ne l'interdisent; pour, par exemple, revoir leurs dossiers de travail ;
 les sujets importants (y compris ceux portant sur l'application des principes comptables
ou des normes d'audit ou de rapports) discutés avec la direction lors de la sélection
initiale de l'auditeur, la communication de ces sujets aux personnes constituant le
gouvernement d'entreprise et la façon dont ils affectent le plan de mission ou le
programme de travail ;
 les procédures d'audit prévues pour recueillir des éléments probants suffisants et
appropriés concernant les soldes d'ouverture ;
 l'affectation du personnel du cabinet d’audit ayant des aptitudes et des compétences de
niveaux suffisants pour répondre aux risques significatifs anticipés ;
 d'autres procédures requises par le système de contrôle qualité du cabinet dans le cas de
missions d'audit initiales (par exemple, le système de contrôle qualité du cabinet peut
demander à ce qu'un autre associé ou une personne d'expérience revoit le plan de
mission avant d'entreprendre des procédures d'audit importantes, ou les rapports avant
leur émission).
2.1.2.2. La planification organisationnelle de la mission d’audit
Cette nature de planification permet d’assigner aux différentes personnes, des responsabilités
relatives aux activités issues de la planification structurelle. Les formes de responsabilité
courantes concernent :
- la responsabilité d’exécution ;
- la responsabilité d’approbation ;
- la responsabilité de contrôle ;
- la responsabilité de suivi ;
- la responsabilité de supervision ;

72
- la responsabilité d’inspection.
Cette planification organisationnelle peut se faire selon le schéma ci-après :

73
QUOI QUI COMMENT
Début

Renseigner la fiche de création


Tout personnel ou de modification de document
C Créer ou modifier un document

Désignation du rédacteur en
fonction de sa compétence
Identifier le rédacteur
Responsable
Qualité
Responsable Qualité Selon les modalités définies
Codifier le document

Selon la structure
Rédacteur documentaire définie

Rédiger Signature du document

Vérification (du fond et de la


cohérence vis à vis du système
Vérifier Vérificateur qualité), Signature du document

Vérification de la forme,
Signature sur pieds de page
Valider

Responsable Qualité Mise à disposition des moyens


pour l’application du document ;
Approuver ? signature sur pieds de page
Non
Informer les utilisateurs en
Secrétaire leur faisant signer la fiche de
Oui
Responsable Qualité diffusion
Diffuser selon besoin

Classeurs et meubles de
Classer l'original rangement qualité

Responsable qualité

Fin

74
Tout personnel de l’autorité contractante peut participer à la préparation des documents
nécessaires à la conduite de la mission d’audit. L'objectif étant de réunir le maximum de
personnes ayant à apprécier ou à faire apprécier les documents considérés.

La planification des procédures d'audit a lieu tout au long de la mission d'audit au fur et à mesure
que le programme de travail est mis en œuvre. Par exemple, la planification des procédures
d'audit d'évaluation des risques intervient généralement très tôt dans le processus d'audit.
Cependant, la planification de la nature, du calendrier et de l'étendue des procédures d'audit
spécifiques complémentaires dépendent du résultat des procédures d'évaluation des risques. De
plus, l'auditeur peut commencer à mettre en œuvre des procédures d'audit additionnelles pour
certains flux d'opérations et informations fournies avant de compléter l'établissement du
programme de travail détaillé relatif à toutes les autres procédures d'audit complémentaires.
L'auditeur doit planifier l'audit afin que la mission soit réalisée de manière efficace. Planifier
un audit implique d’établir un plan de mission décrivant la stratégie générale d’audit adoptée
pour la mission et de développer un programme de travail dans le but de réduire le risque d'audit
à un niveau faible acceptable. La planification demande la participation de l'associé responsable
de la mission et des autres membres clés de l'équipe affectée à la mission afin de bénéficier de
leur expérience et de leur apport personnel et de rendre le processus de planification plus
efficace et plus efficient.
Une planification adéquate permet de s'assurer qu'une attention particulière est portée aux
aspects essentiels de l'audit, que les problèmes potentiels sont identifiés et résolus en temps
voulu et que la mission d'audit est correctement organisée et administrée afin qu'elle soit menée
d'une manière efficace et efficiente. Une planification adéquate permet également l'attribution
des travaux aux membres de l'équipe affectée à la mission, facilite la direction et la supervision
de ceux-ci ainsi que la revue de leurs travaux et, enfin, facilite, le cas échéant, la coordination
des travaux avec les auditeurs des composants ou les experts. La nature et l'étendue du processus
de planification variera en fonction de la taille et de la complexité de l'entité, de l'expérience
passée de l'auditeur dans l'entité, ainsi que des changements de situations qui peuvent intervenir
au cours de la mission d'audit.
La planification n'est pas une phase isolée d'un audit, mais au contraire un processus continu et
itératif qui commence souvent avec, ou peu de temps après (ou en relation avec) l'achèvement
de l'audit précédent et se poursuit tout au long de la mission jusqu'à l'achèvement de la mission
d'audit en cours. Cependant, lors de la planification d'un audit, l'auditeur prend en compte le
calendrier de certaines phases de la planification et les planifications d’une mission d’audit des
procédures et de matérialité nécessitent d'être réalisées et complétées avant la mise en œuvre

75
d'autres procédures d'audit. Par exemple, l'auditeur planifie: les entretiens avec les membres de
l'équipe affectée à la mission, les procédures analytiques à mettre en œuvre en tant que
procédures d'évaluation des risques, la prise de connaissance générale du cadre légal et
réglementaire auquel est soumis l'entité et la façon dont cette dernière s'y conforme, la
détermination du caractère significatif, la participation d'experts et les autres procédures
d'évaluation des risques à réaliser avant d'identifier et d'évaluer le risque d'anomalies
significatives et de mettre en œuvre d'autres procédures d'audit au niveau des assertions pour
les flux d'opérations et les informations à fournir en réponse aux risques identifiés.
L'auditeur doit établir un plan de mission décrivant la stratégie globale adoptée pour la mission.
Ce plan de mission fixe l'étendue, le calendrier et la démarche d’audit, et donne des lignes
directrices pour la préparation d'un programme de travail plus détaillé. L'établissement du plan
de mission implique de :
 déterminer les caractéristiques de la mission qui définissent son étendue, telles que le
référentiel de suivi, les règles spécifiques de présentation des documents sur la base des
rapports type de suivi ;
 s'assurer des objectifs de la mission en terme de rapport à émettre afin de planifier un
calendrier pour effectuer les travaux ainsi que la nature des communications demandées,
tels que les dates limites pour signer le rapport intercalaire ou final, et les dates-clés
pour les communications prévues à la direction et aux personnes constituant le
gouvernement d'entreprise ;
 prendre en compte les facteurs importants qui détermineront les aspects qui feront
l'objet d'une attention toute particulière de l'équipe affectée à la mission, tels que la
fixation de seuils de signification appropriés, l'identification préliminaire des
domaines où un risque plus important d'anomalies significatives peut exister,
l'identification préliminaire des composants importants et des soldes de comptes,
l'évaluation de la possibilité pour l'auditeur de recueillir des éléments probants
permettant d'évaluer l'efficacité du contrôle interne, ainsi que l'identification des
développements récents relatifs aux spécificités du secteur d'activité dans lequel
l'entité opère, au mode de présentation ou à la diffusion des états financiers ou à
d’autres sujets pertinents.

Pour établir le plan de mission, l'auditeur prend également en compte le résultat de ses travaux
et, lorsque ceci est possible, l'expérience acquise sur d'autres missions réalisées pour l'entité.

Le processus d'établissement du plan de mission aide l'auditeur à s'assurer de la nature, des


disponibilités et de l'étendue des ressources nécessaires pour effectuer la mission. Le plan de
mission indique clairement, en réponse aux questions identifiées, et sous réserve de la complète
mise en œuvre des procédures d'évaluation des risques :

(a) les ressources à déployer sur des domaines spécifiques de l'audit, tels que l'utilisation
de membres de l'équipe affectée à la mission ayant une expérience appropriée pour des

76
aspects revêtant un risque élevé, ou le recours à des experts sur des domaines
complexes;
(b) le volume des ressources à allouer à des domaines d'audit spécifiques, tels que le
nombre de membres de l'équipe affectée à la mission à assigner à la prise d'inventaire
physique des sites importants, l'étendue de la revue du travail d'autres auditeurs dans le
cas d'un audit de groupe, ou le budget d'heures d'audit à affecter aux domaines à risque
élevé ;
(c) les périodes au cours desquelles ces ressources seront déployées, soit à un stade
intérimaire de l'audit, soit à des dates de césure importantes, et ;
(d) la façon dont ces ressources sont administrées, dirigées et supervisées, telle que les
dates auxquelles des réunions préparatoires ou de conclusions avec l'équipe affectée à
la mission se tiendront, la manière dont les revues des dossiers par l'associé responsable
de la mission ou le directeur de mission auront lieu (par exemple chez le client ou en
dehors du client), et si des revues de contrôle qualité de la mission auront lieu.

Lorsque le plan de mission a été arrêté, l'auditeur est alors en mesure de développer un
programme de travail plus détaillé répondant aux différentes questions identifiées lors de
l'établissement du plan de mission, prenant en compte le besoin d'atteindre les objectifs de
l'audit en utilisant de façon efficiente les ressources de l'auditeur. Bien qu’en général, l'auditeur
établisse le plan de mission avant de développer un programme de travail détaillé, les deux
démarches ne résultent pas nécessairement d'un processus isolé ou séquentiel, mais sont
étroitement liées dans la mesure où des changements dans l'une peuvent entraîner de façon
corrélative des changements dans l'autre.

2.2. Documentation de la mission d’audit et démarche de l’auditeur

2.2.1. La documentation et la communication dans une mission d'audit


2.2.1.1. La documentation de la mission d'audit
L'auditeur doit documenter dans ses dossiers de travail la stratégie générale d’audit et le
programme de travail, y compris des modifications importantes apportées au cours du
déroulement de la mission.
La documentation que l’auditeur conserve de la stratégie générale d’audit porte sur les décisions
importantes qui ont été considérées nécessaires pour correctement planifier l'audit et pour
communiquer à l'équipe affectée à la mission les questions importantes. Par exemple, l'auditeur
peut résumer la stratégie générale d’audit dans un mémorandum qui contient à la fois les
décisions importantes concernant l'étendue des travaux, le calendrier et la conduite de celui-ci.
La documentation que l'auditeur conserve du programme de travail est suffisamment détaillée
pour démontrer la planification correcte de la nature, du calendrier et de l'étendue des
procédures d'évaluation des risques, ainsi que pour justifier des procédures d'audit
complémentaires prévues au niveau des assertions pour chaque flux d'opérations importants en
fonction de son évaluation des risques. L'auditeur peut utiliser des programmes de travail
standard ou des questionnaires de contrôle. Cependant, lorsque des programmes de travail

77
standard ou des questionnaires de contrôle sont utilisés, il les adapte pour répondre aux
particularités du contexte de la mission.
La documentation que l'auditeur conserve des modifications importantes apportées à la stratégie
générale d’audit, telle que décrite dans le plan de mission initial et au programme de travail
détaillé inclut les raisons de ces modifications ainsi que ses réponses aux événements,
conditions ou résultats des procédures d'audit qui ont conduit à ces modifications. Par exemple,
l'auditeur peut modifier de façon substantielle le plan de mission initial et le programme de
travail à la suite d'une fusion importante, ou de l'identification d'une anomalie significative dans
les états financiers. L'information consignée concernant les modifications importantes
apportées au plan de mission et au programme de travail, et les modifications corrélatives de la
nature, du calendrier et de l'étendue des procédures d'audit, explicite le plan de mission et le
programme de travail finalement retenus et apporte la démonstration de la réponse appropriée
apportée aux modifications importantes intervenues au cours de l'audit.
La forme et le contenu de la documentation est fonction de facteurs tels que la taille et la
complexité de l'entité, le caractère significatif, le volume de la documentation portant sur
d’autres aspects et les circonstances de la mission concernée.
2.2.1.1. Communications aux autorités contractantes
L'auditeur peut s'entretenir des questions relatives à la planification avec les points focaux, les
chefs secrétariat PRMP, chef de la cellule de contrôle, responsable administratif et PRMP et
toute direction techniques jugée nécessaire par l’Autorité contractante. Ces entretiens peuvent
faire partie de la communication d'ensemble prévue à ces personnes ou peuvent avoir lieu pour
améliorer l'efficacité et l'efficience de l'audit. Les entretiens avec les personnes constituant le
gouvernement d'entreprise portent sur le plan de mission et le calendrier du déroulement de
l'audit, sur les limitations de son étendue, ou sur toute autre question additionnelle. Les
entretiens avec la direction interviennent souvent pour faciliter la conduite et l'administration
de la mission d'audit (par exemple pour coordonner certaines des procédures d'audit planifiées
avec le propre travail du personnel de l'entité). Bien que ces entretiens interviennent
fréquemment, l'auditeur conserve la responsabilité de la stratégie globale d'audit définie dans
le plan de mission et du programme de travail. Lorsque ces entretiens portent sur des questions
traitées dans le plan de mission ou le programme de travail, un soin particulier est apporté afin
de ne pas compromettre l'efficacité de l'audit. Par exemple, l'auditeur prend en compte le fait
que des entretiens avec la direction qui portent sur la nature, le calendrier et le détail des
procédures d'audit peuvent compromettre l'efficacité de l'audit du fait que celles-ci deviennent
trop prévisibles.

78
2.2.2. Démarche de l'audit
L'auditeur peut prendre en considération les questions suivantes lorsqu'il arrête les dispositions
relatives à la démarche de l'audit:
 établir des seuils pour les besoins de la planification ;
 fixer et communiquer des seuils de signification aux auditeurs des composants ;
 reconsidérer au cours du déroulement de l'audit les seuils de signification ;
 identifier les domaines de l'audit où il existe un plus fort risque d'anomalies
significatives ; notamment :
 l'impact du risque projette d'anomalies significatives dans leur ensemble sur la
direction, la supervision et la revue de l'audit ;
 la sélection de l'équipe affectée à la mission (y compris, lorsque ceci est
nécessaire, de la personne chargée du contrôle qualité de la mission) et
l'assignation des travaux d'audit aux membres de l'équipe, y compris
l'assignation aux membres de l'équipe expérimentés des domaines où il peut
exister les risques les plus élevés d'anomalies significatives ;
 la répartition du budget de temps d'audit, en prévoyant une allocation de temps
appropriée aux domaines où il peut exister des risques élevés d'anomalies
significatives ;
 la façon selon laquelle l'auditeur souligne auprès des membres de l'équipe
affectée à la mission le besoin de garder un esprit alerte et d'exercer un esprit
critique en collectant et en évaluant les éléments probants recueillis ;
 les conclusions des audits précédents résultant de l'évaluation du fonctionnement
efficace du contrôle interne, y compris la nature des faiblesses relevées et des
actions prises pour y remédier ;
 la constatation de l'engagement de la direction dans la conception et la mise en
place d'un bon contrôle interne, y compris sa matérialisation d’une
documentation appropriée y relative ;
 le volume des opérations qui est un facteur déterminant pour l'auditeur pour
décider s'il est plus efficient de s'appuyer sur le contrôle interne ;
 l'importance attachée au contrôle interne parmi les personnes au sein de l'entité
dans l'objectif d'assurer des activités prospères ;

79
 les développements d'activités importants affectant l'entité, y compris les
changements intervenus dans la technologie de l'information et les processus
opérationnels, dans l'équipe de direction générale, ainsi que les acquisitions,
fusions et désinvestissements ;
 les développements importants du secteur d'activité, tels que les changements
dans les règlements régissant ce secteur ou les nouvelles règles de présentation
de l'information financière.
On peut alors schématiser cette démarche de l’auditeur :

2.Ch3. Figure n° 3 : Démarche de l’auditeur dans la mission d’audit

Architecture
institutionnelle
Incitations comme Textes et normes
(Autorité médiateurs grâce à applicables
contractantante, la communication
programmes et Procédures
mise en place et au documentées
projets public)
planning

Source : Une adaptation à partir de la théorie des règles de North


De cette figure, on retiendra ce qui suit : les institutions étant définies comme des règles du jeu,
les organisations s’identifient quant à elles aux joueurs. De ce fait, l’architecture institutionnelle
conditionne les organisations qui sont créées, et ces organisations (programmes et projets
publics) vont être à la source de la bonne fin de la mission.
Au total, le plan de mission et le programme de travail doivent être mis à jour et modifiés autant
de fois qu'il est nécessaire durant le déroulement de l'audit. La planification d'un audit étant un
processus continu et itératif tout au long de la mission, à la suite de faits inattendus, de
changements dans les conditions, ou des éléments probants recueillis lors de la réalisation des
procédures d'audit, l'auditeur peut juger nécessaire de modifier le plan de mission et le
programme de travail et, par voie de conséquence, la nature, le calendrier et l'étendue des
procédures d'audit complémentaires. Il peut aussi avoir connaissance d'informations qui
diffèrent de manière importante de celles disponibles lors de la planification des procédures
d'audit. Par exemple, l'auditeur peut obtenir des éléments probants dans le cadre de contrôles

80
de substance qui contredisent ceux obtenus lors des tests effectués sur l'efficacité des contrôles.
Dans de telles circonstances, il ré-évaluera les procédures d'audit prévues sur la base des
nouvelles données d'évaluation des risques au niveau des assertions pour tous, ou quelques-uns
un des flux d'opérations, des soldes de comptes ou des informations fournies dans les états
financiers.

81
CHAPITRE 4 : L’ESSENTIEL DES RAPPORTS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS

82
INTRODUCTION DU CHAPITRE 4 :

Section 1 : Les résultats d’une mission d’audit des marchés publics

Paragraphe 1 : Les rapports attendus des missions d’audit des marchés publics

Sur la base des objectifs ainsi cités, il est attendu de l’auditeur des marchés publics, la
production des rapports de conformité et de matérialité.

1.1.Audit de conformité par rapport aux procédures (rapport de conformité)

En tenant compte des bonnes pratiques observées au plan international en matière d’audit des
marchés publics et des délégations de service public dont il apportera et précisera les sources et
références, et justifiera par ailleurs la pertinence et l’adéquation, le cabinet ou bureau d’études
effectuera les tâches suivantes :
 vérifier, au sein des autorités contractantes objet de l’échantillon validé par l’ARMP (pour
les ministères qui sont pris en compte, outre les services centraux, les organismes rattachés
ou sous tutelle soumis à l’application du code des marchés publics et des délégations de
service public), de l’application des dispositions régissant les marchés publics dans le cadre
de la passation et de l’exécution des marchés quelle que soit la source de financement
(ressources internes et externes : budget général de l’Etat, budgets autonomes, dons et
prêts) ;
 formuler des recommandations tant au niveau organisationnel qu’au niveau de la mise en
œuvre de la passation et de l’exécution des marchés publics et délégations de service public.
 vérifier la conformité de la procédure de passation des marchés sur l’échantillon
préalablement validé par l’ARMP à la suite d’une séance de présentation à savoir
notamment :
o principes de la commande publique au Bénin ;
o publicité préalable ;
o dossier de consultation ;
o validité de la méthode de passation choisie ;
o couverture budgétaire ;
o rapports d’évaluation des offres ;
o traitement des plaintes ;
o délais de passation des marchés publics et des délégations de service public ;
o délais de publication des attributions ;
o contenu des contrats signés avec les titulaires des marchés ;
o délais de paiement ;
o respect des délais d’exécution ;

83
o respect des procédures de réception ;
o établissement de décomptes généraux et définitifs, etc.
A chaque fois que cela est applicable, examiner la conformité des avis de la DNCMP et des
autres organes de contrôle selon le cas, avec la réglementation ;
 analyser le respect de certaines dispositions particulièrement importantes du code des
marchés publics et des délégations de service public telles que :
o l’inscription préalable des marchés dans les plans de passation des marchés publics
et avis généraux de passation de marchés ;
o l’attribution des marchés conformément aux critères préalablement édictés et
annoncés dans les dossiers de consultation publiés ;
o le non fractionnement de marchés ;
o les conditions préalables de mise en concurrence ;
o les réponses aux demandes d’éclaircissement des candidats ;
o l’approbation des marchés par les autorités compétentes ;
o les éléments constitutifs des cahiers de charges ;
o les seuils des avenants ;
o le respect des prescriptions relatives à la suspension /résiliation des contrats de
marchés publics ;
o le respect des délais d’exécution ;
o les cas de résiliation, etc.
 procéder à une analyse des statistiques sur les marchés, en particulier, à une analyse
comparative de l’utilisation de méthodes non ou peu compétitives (ententes directes,
appels d’offres restreints et d’avenants) ;
 analyser l’organisation en général des structures (ressources humaines, procédures,
système de suivi et de contrôle, etc.) intervenant dans le processus de passation et
d’exécution des marchés en particulier le diagnostic approfondi des Personnes
Responsables des Marchés Publics (PRMP), des Cellules de Contrôle des Marchés
Publics (CCMP) et des Commissions de Passation des Marchés Publics (CPMP);
 faire des vérifications sur :
o l’enregistrement des contrats par les titulaires des marchés ;
o la production des cautions d’avance de démarrage et des cautions de bonne
exécution et de bon achèvement;
o l’émission des ordres de service pour ce qui concerne les marchés des travaux ;
o la réception par les commissions ad-hoc des travaux et fournitures ;
o l’application des pénalités de retard prévues.

84
 examiner globalement la qualité, la transparence et l’efficacité des opérations de
passation des marchés de l’autorité contractante, de même que son organisation
institutionnelle pour la gestion des marchés ;
 analyser les principaux enseignements issus des rapports d’audit ;
 formuler des recommandations pour une meilleure application de la loi n°2009-02 du
07 août 2009 portant Code des marchés publics et des délégations de service public en
République du Bénin ;
 établir un plan d’actions afin d’assurer le suivi de la mise en œuvre des
recommandations à travers un chronogramme intégrant des indicateurs de réalisation et
les responsabilités.
Les cabinets ou bureaux d’études organiseront des séances préalables de restitution de
leur avant-projet de rapport provisoire au niveau de chacune des autorités contractantes
concernées, en obtiennent un avis contradictoire et/ou de conciliation écrit avant de
transmettre le projet de rapport provisoire à l’ARMP auquel sont joints lesdits avis.
1.2.Audit de l’exécution physique (audit de matérialité)

Tous les marchés sélectionnés ne pouvant pas faire l’objet d’une vérification matérielle, le
consultant procédera à un deuxième échantillonnage de marchés devant être soumis à une
vérification physique approfondie. Ce deuxième échantillon devant aussi être validé par
l’ARMP et copie sera faite à toutes les autorités contractantes concernées. L’audit de
l’exécution physique portera sur au moins 25% des marchés exécutés par l’autorité contractante
pour l’exercice concerné par l’audit, en excluant les marchés non éligibles à la vérification
matérielle, auxquels s’ajouteront tous les marchés ayant fait l’objet de recours et ceux passés
par entente directe.
La vérification matérielle consistera à effectuer des inspections physiques in situ et portera sur
les aspects suivants :
 contrôle de la matérialité des dépenses d’investissements et d’équipements effectuées ;
 diagnostic sur l’état des ouvrages, équipements, fournitures, ou rapports (pour les
prestations intellectuelles) par référence à leur prix, description dans le marché et état
actuel, compte tenu de l’âge et des conditions d’utilisation ;
 conformité de la réception de la livraison ou de l’achèvement des travaux, biens ou
services avec les spécifications du marché et normes techniques ;
 justification technique et financière des avenants et ordres de services signés.
Plus précisément pour les marchés de travaux, les expertises porteront sur :
 la conformité physique des travaux avec les procès-verbaux de réception provisoire et
définitive ;
 la qualité, la véracité et la sincérité des documents de contrôle par rapport aux
constatations physiques pouvant être faites sur site ;

85
 l’état de fonctionnement des ouvrages ;
 les prix unitaires pratiqués pour les principales rubriques par rapport à ceux du marché
;
 la cohérence des quantités ;
 la mise à jour des malfaçons ;
 les risques éventuels pouvant découler de certains ouvrages ;
 etc.

Paragraphe 2 : Résultats ou livrables d’une mission d’audit des marchés publics

Les livrables dans le cadre d’une mission d’audit concernant aussi bien les tâches que les
activités.
2.1. Les livrables en termes de tâches indispensables à l’atteinte des objectifs

En terme de livrables issus des tâches d’une mission d’audit, on retrouvera notamment :

 le niveau organisationnel des différents organes de contrôle et de passation au sein de


chaque autorité contractante auditée est connu conformément aux textes et règlements ;
 une opinion sur le fonctionnement et les capacités des Personnes Responsables des
Marchés Publics (PRMP), des Cellules de Contrôles des Marchés Publics (CCMP), des
Commissions de Passation des Marchés Publics (CPMP), et des différents contrôles
internes est formulée par le consultant ;
 les ressources financières qui échappent au système de passation des marchés sont
identifiées pour chacune des autorités contractantes dont les marchés sont audités.
 le guide des procédures d’audit est élaboré et validé par les acteurs.
2.2. Les livrables de l’audit en terme d’opinion de l’auditeur

Pour ce qui concerne l’opinion de l’auditeur


Après avoir exécuté toutes les tâches indispensables à l’atteinte des objectifs ci-dessus
énumérés, l’auditeur devra formuler une opinion sur :
 le respect des textes et des procédures par les organes de passation et de contrôle des
marchés publics mis en place par chacune des autorités contractantes dont les marchés sont
audités ;
 les cas de non-conformité des procédures avec les prescriptions de la loi n°2009-02 du 07
août 2009 portant Code des marchés publics et des délégations de service public et ses textes
d’application ;
 toutes les procédures ayant fait l’objet de plaintes, sur le règlement desdites plaintes par
l’autorité contractante ainsi que l’application des décisions rendues par l’ARMP ;

86
 la pertinence et la conformité au cadre juridique des avis de la DNCMP sur les marchés
relevant de ses limites de compétence ;
 l’adéquation du niveau d’exécution physique avec le niveau effectif de décaissement pour
tous les marchés constitutifs de l’échantillon des marchés publics et des délégations de
service public validé par l’ARMP ;
 les situations d’attribution de marchés passés par attente directe et la compétitivité des prix
desdits marchés au niveau de chaque autorité contractante ;
 les situations d’attribution de marchés passés par appel d’offres restreint et la compétitivité
des prix desdits marchés au niveau de chaque autorité contractante ;
 les situations d’attribution de marchés passés en dessous des seuils de passation et la
compétitivité des prix desdits marchés au niveau de chaque autorité contractante.
Conclusion de la section 1

Section 2 : Les parties essentielles d’un rapport d’audit des marchés publics

Que l’on soit en train de faire le rapport d’audit de conformité ou de matérialité, après que
l’audit ait été effectué, il faut procéder à la rédaction d’un rapport. Il n’y a pas de modèle
standard de présentation d’un rapport d’audit, mais il y a un certain nombre de points clés qui
ressortent au niveau de la plupart des rapports. Le Rapport d'audit des marchés publics, élaboré
par les consultants doit, en dehors d’une introduction qui rappelle les principales attributions et
annonce le plan du document, comporter les principales parties ci-après :

- RESUMÉ DES CONCLUSIONS


- CONTEXTE DE L’INTERVENTION ET OBJECTIFS DE LA MISSION
- L’ENVIRONNEMENT DES MARCHÉS PUBLICS
- L’APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
- RÉSULTAT DES TRAVAUX
- - CONSTATS GÉNÉRAUX
- ANNEXES
En effet, avant le résumé, en plus de la page de garde, on peut avoir la liste des sigles,
abréviations et acronymes, la lettre adressée au commanditaire précisant entre autres que le
rapport tient des observations déjà formulées. Le résumé du rapport doit faire ressortir:
 Les constats en insistant s’il en existent, sur les points de non conformités en terme de
délais, de compétences des organes ayant conduit la procédure, de taux de réalisation
du Plan de passation des marchés et du nombre de fois que ces Plan ont été actualisés,
du pourcentage de procédures engagés par type de mode et par nature de marchés ;

 La synthèse des recommandations.

87
Comme exemples de non conformités, on peut avoir:
 des marchés dont l’exécution a débuté avant qu’ils ne soient approuvés et/ou avant la
notification ;
 des clauses discriminatoires tendant à éliminer des appels d’offres des entreprises ;
 des critères inadaptés ne permettant pas de retenir l’offre économiquement la plus
avantageuse ;
 des délais anormalement courts pour la préparation des offres ;
 des délais d’attribution de marchés anormalement longs dépassant la période de validité
des offres.

Les recommandations doivent avoir des liens directs avec les points de non-conformités. Ainsi,
il peut être demandé à la structure auditée de veiller à une application stricte des dispositions
réglementaires, notamment:
 les dispositions de l’article….de la règlementation des marchés publics qui proscrit la
pratique de la régularisation ou de l’article ….. du code qui précise que le marché
entre en vigueur dès son approbation par l’autorité compétente;
 les dispositions de l’article….qui prônent l’égalité de traitement des candidats;
….

Il faut mentionner les recommandations jugées très importantes en termes de mesures


et qui pourront contribuer à la définition des priorités du secteur.

Dans certains rapports, on établit des tableaux récapitulatifs des violations de la réglementation
dans des tableaux qui se présentent comme suit:

Non conformités Marché N°…. Marché N°…. du………. Marché N°…. du……….
identifiées du……….

Attributaires

Montants des marchés

88
Violation de l’article….du
code

Violation des dispositions


de l’article….du code

Tableau n0 : Evolution des indicateurs internes à l’autorité contractante

Indicateurs X-1 X-2 X


retenus

Prévu Réalisé Prévu Réalisé Prévu Réal. Ecarts

Dans cette partie, on reprend les grandes lignes des termes de références (TdR) dans lesquels
figuraient certainement le contexte de l’intervention, les objectifs de la mission sollicitée, les
tâches du consultant, les rapports attendus et la durée de la mission.

Paragraphe 1 : Contexte, approche méthodologique et résultats de la mission d’audit des


marchés publics

1.1. Contexte, environnement et objectifs de la mission d’audit


1.1.1. Contexte de la mission d’audit
Dans cette partie, on reprend les grandes lignes des termes de références (TdR) dans lesquels
figuraient certainement le contexte de l’intervention, les objectifs de la mission sollicitée, les
tâches du consultant, les rapports attendus et la durée de la mission.

1.1.2. Environnement de la mission d’audit


Dans la description de l’environnement, il faut faire mention:

89
 du cadre juridique et règlementaire sur lequel reposent les marchés publics en
répertoriant les différents textes y relatifs (directives, décrets, arrêtés, circulaires)
 des organes de gestion des marchés publics (PRMP ou DNCMP, CPMP, ARMP, CR…)
en précisant les attributions de chaque composante

1.2. Approche méthodologique et résultats de la mission d’audit


1.2.1. Approche méthodologique de la mission d’audit
La démarche méthodologique proposée permet d’appliquer les principes indispensables pour la
présentation d’un bon rapport. Dans l’approche méthodologique, il faut préciser:
 les différentes étapes de la mission (collecte d’informations au niveau des autorités
contractantes, sélection des autorités contractantes et/ou des marchés à auditer, revue de
l’organisation de l’autorité contractante, établissement du rapport préalable soumis au
commanditaire, exploitation des commentaires du commanditaire, organisation d’un
atelier de restitution, rédaction du rapport définitif) :
 les étapes préalables au démarrage de la mission qui peuvent faire cas de la lettre
d’information envoyée aux entités dont les marchés doivent être audités afin qu’elles
prennent les dispositions pour rendre accessibles aux auditeurs tous les documents
relatifs aux marchés, les commentaires faits par rapport aux TdR (Exemple: non prise
en compte des PPP ou des seuils de dispense), la liste des documents qui a été demandée.

En effet, les personnes en charge de la rédaction du rapport d’audit ne doivent donc pas perdre
de vue que ce rapport (i) relève d’une obligation de reddition de comptes ; (ii) représente
l’image de l’autorité contractante ; (iii) constitue un moyen de communication de l’autorité
contractante avec tous les utilisateurs ; (iv) concrétise le travail effectué et atteste du sérieux de
l’autorité contractante. Il s’ensuit que lors de la rédaction du rapport d’audit, les personnes
responsables de cette activité doivent avoir à cœur d’être lu, compris, convaincant et suivi.
Ainsi, pour une bonne présentation du rapport, les auditeurs doivent appliquer certains principes
qui régissent la présentation du rapport. Selon les normes internationales, les six principes
suivants devraient être pris en compte dans l’élaboration du rapport de performance :

- présenter un tableau cohérent et équilibré de la performance du ministère qui est bref et


direct ;

- mettre l’accent sur les résultats et non les intrants ;

- associer la conformité aux engagements antérieurs et expliquer toute modification


apportée ;

90
- présenter la conformité dans son contexte ;

- lier les ressources aux résultats ;

- expliquer pourquoi le public peut faire confiance à la méthodologie et aux données


utilisées pour prouver le bien-fondé de la conformité.

Pour être bien compris et être utile au destinataire, le rapport doit être direct et ne pas trop entrer
dans les détails. Les éléments à privilégier pour ces exigences sont la cohérence, l’équilibre, la
concision et la satisfaction de besoins divergents.

Cohérence : il s’agit de fournir les éléments nécessaires à la compréhension des dossiers ou les
rouages de l’autorité contractante. Il n’est pas nécessaire de présenter des sommaires exhaustifs
ou un volume important de renseignements de base. Pour des renseignements de base ou des
données plus détaillées, il est indiqué de renvoyer le lecteur à différents endroits du rapport ou
à des publications concernant l’autorité contractante.

Equilibré : le rapport de performance doit couvrir l’ensemble des activités ou tout au moins
les aspects les plus importants de chaque activité. Il ne faut pas éviter de présenter les dossiers
à controverse ou pouvant être perçu comme source d’évaluation négative du rendement et
mettre l’accent sur les acteurs où le rendement est meilleur ou perçu d’un œil positif. Le rapport
constitue une occasion d’expliquer les difficultés et de monter comment l’autorité contractante
compose de façon responsable avec ces problèmes complexes et épineux.

La volonté à faire connaître les problèmes – les lacunes le cas échéant- témoigne d’une bonne
faculté d’adaptation. C’est le signe d’une organisation qui atteindra l’efficacité au bout du
compte.

Concision : au lieu de fournir une myriade de détails, le rapport d’audit met l’accent sur
quelques aspects caractéristiques de la performance et fournit les renseignements nécessaires
pour interpréter l’importance des résultats attendus ou atteints. Il importe de choisir
soigneusement l’orientation souhaitée et d’expliquer le bien-fondé de ce choix dans le rapport.

Satisfaction des besoins : Le rapport doit répondre aux besoins de divers auditoires qui n’ont
pas tous besoin du même volume d’informations. Ceux qui s’intéressent à une procédure ou à
un indicateur particulier peuvent être orienté vers l’information qu’ils recherchent. Dans ce cas,
la transparence et l’exhaustivité peuvent être assurées en notant dans le rapport que les
renseignements existent et en fournissant les références qui conviennent.

91
Crédibilité

Il convient d’utiliser les données factuelles qui peuvent être vérifiées de façon indépendante
pour appuyer les informations relatives à la performance. Le rapport ne devrait pas être un
simple recueil de données stratégiques. Il doit démontrer plutôt pourquoi les renseignements
présentés sont fiables et faire état des secteurs où les conclusions découlent de déductions plutôt
que d’informations probantes explicites.

Attribution

Le rapport doit aborder la question de l’attribution pour que le lecteur soit convaincu que les
résultats présentés découlent vraiment des mesures prises par l’autorité contractante. Au cas où
il ne peut être prouvé que tous les résultats sont le fait des seules activités développées par
l’autorité contractante, il est prudent d’avouer franchement qu’il est difficile d’établir un lien
direct entre les mesures prises par le l’autorité contractante et les résultats obtenus.

Données comparatives

Le rapport de performance doit utiliser des données comparatives pour aider le lecteur à mieux
comprendre les informations sur l’autorité contractante et lui permettre d’effectuer une
évaluation réaliste de la performance.

La comparaison de la performance actuelle à celles des périodes antérieures ou d’organismes


semblables constitue des points de référence qui devrait aider le lecteur à comprendre
l’importance des résultats obtenus.

Pour ce faire, il convient que les informations utilisées soient précises et bien présentées, que
soient indiquées et expliquées les différences entre les organisations, objets de comparaison, les
périodes visées ainsi que les limites de la comparaison.

1.2.2. Résultats de la mission d’audit


Le résultat des travaux doit mettre en évidence:
 les observations sur l’environnement de la passation des marchés (état d’exécution du
PPMP;
 le périmètre couvert qui donne plus de détails sur l’échantillon retenu;
 l’examen des marchés conclus en insistant sur les points de non-conformité et en faisant
des suggestions
Pour le périmètre couvert, on peut utiliser un tableau qui se présente comme suit:

92
Modes (ou Marchés passés en Marchés audités Taux de couverture
procédures) de
passation des
marchés Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant

Appel d’offres
ouvert

Demande de
proposition

Appel d’offres
restreint

Demande de prix

Demande de
cotation

Gré à gré

Pour l’examen des marchés, il faut procéder au regroupement par mode ou procédure de
passation
Au niveau de chaque procédure, il faut faire le point des principales constatations (notamment
les non conformités) de chaque marché audité en prenant le soin de préciser ses références
(Marché N°……..du…….), la date de publication, la date limite de dépôt ses offres, le délai de
préparation des offres, les dates d’approbation et de notification, le titulaire ainsi que le montant
du marché après avoir précisé les conditions dans lesquelles on peut y avoir recours ainsi
d’autres dispositions y relatives . Aussi, il faut formuler les recommandations nécessaires.
Au-delà des constats spécifiques, il faut faire ressortir des constats d’ordre général inhérents
au fonctionnement global du système des marchés publics. Ces constats généraux (assortis de
recommandations) peuvent être:

 la carence de l’archivage des documents des marchés avec des statistiques à l’appui
(% de marchés qui manquent au moins une pièce) ;
 la lourdeur de la procédure d’approbation des PPM;
 la publication des AOO seulement dans la Revue des marchés publics ;
 le non-respect des délais d’approbation (dépassant le délai de validité des offres)

93
 l’insuffisance de formation des acteurs.

Paragraphe 2 : Contenu et forme du rapport d’audit des marchés publics

Pour cerner avec efficacité le contenu du rapport de performance, il convient d’avoir à cœur les
principes en matière d’élaboration du rapport énoncés plus haut. Pour ce qui concerne la forme,
celle-ci dépend du contenu dudit rapport. Le corps du rapport d’audit de conformité et de
matérialité se présente comme suit : (i) Introduction ; (ii) Présentation de l’autorité
contractante : missions, orientations stratégiques et contexte de mise en œuvre du PPMP ; (iii)
Présentation des résultats ; (iv) Analyse dynamique des résultats ; (v) Conclusion ; (vi)
Annexes.

2.1. Tableau n°: Présentation de l’architecture et des éléments essentiels du rapport d’audit
Titre de la section Contenu

Page de couverture Elle présente : (i) République du Bénin ; (ii) Nom du Ministère; (iii) Titre du rapport ; (iv)
année concernée par la gestion ; (v) dernier mois de finalisation du rapport ; (vi) destinataire
du rapport.

Page de garde Idem

Sigles et abréviations Définition des sigles et abréviations contenues dans le rapport.

Liste des tableaux et graphiques Présentation des différents tableaux et graphiques du document.

Table des matières Présentation des titres jusqu’à trois (03) niveaux.

Il s’agit du message de l’autorité contractante dans lequel il présente le rapport en mettant


Message de la PRMP l’accent sur les préoccupations majeures ainsi que les perspectives. Le texte du message qui
serait signé devrait tenir sur 01 ou 02 page au plus.

PV de validation PV de séance ayant validé le rapport.

Il s’agit : (i) d’une vue d’ensemble de l’objectif d’élaboration du rapport d’audit ; (ii) résumé
Introduction des principales innovations et des obstacles potentiels qui seront examinés dans le corps du
rapport ; (iii) présentation du plan à suivre pour la rédaction du rapport.

1. Présentation de l’autorité 1.1. Présentation de l’autorité contractante : Il s’agit de : (i) décrire brièvement la
contractante et contexte de mission, les mandats, la structure organisationnelle, les secteurs d’intervention, les services
mise en œuvre du budget rendus et les ressources ; (ii) indiquer à travers une définition claire, les rôles et
programme responsabilités de l’autorité contractante, ses pouvoirs d’intervention, au cas où des
partenaires ou d’autres organismes complèteraient l’action de l’autorité contractante; (iii)
préciser les lois et règlements qui fondent les actions de l’autorité contractante.

1.2. Rappel des objectifs prévus au PPMP


Ce rappel doit être concis (les objectifs pourront au besoin être repris dans la présentation
des résultats).
Le rapport peut renvoyer le lecteur aux documents traitant du PPMP et leur mise à jour en
prenant soin d’impliquer les références exactes.

94
Titre de la section Contenu

1.3. Contexte et faits saillants


Le contexte décrit les principaux facteurs sociaux, économiques ou environnementaux, les
capacités internes qui peuvent favoriser la compréhension des résultats ainsi que les défis
que doit relever l’autorité contractante.

Les faits saillants survenus au cours de l’année écoulée sont présentés de façon concise. Il
s’agit d’indiquer des résultats significatifs obtenus au cours de l’année budgétaire d’étude.

2. Présentation et exécution du 2.1 Structure du budget programme : Présenter seulement le haut du cadre logique par
PPMP programme.

2.2 Principales procédures financées au titre de l’année N.


2.3 Bilan de réalisation par objectif du PPMP
Il s’agit de la présentation et l’analyse des résultats. ceci consiste à : (i) Situer les résultats à
l’intérieur du PPMP; (ii) Rappeler l’axe d’intervention, les objectifs, la cible, les actions et
les indicateurs ; (iii) Décrire les indicateurs définis dans le plan stratégique et le budget-
programme servant à interpréter les résultats ; (iv) Lorsque les cibles sont pluriannuelles, le
cheminement annuel doit être commenté ; (v) Etablir un lien entre les résultats et ressources
utilisées en faisant un commentaire des ressources prévus par rapport aux résultats obtenus.
Le commentaire des résultats permet de : (i) Cerner les lacunes et les réussites, (ii) Faire état
des ajustements proposés pour améliorer ou pour faire face aux changements futurs, (iii)
Préciser l’apport des partenaires stratégiques aux résultats, (iv) Présenter si possible une
comparaison avec d’autre périodes ou avec des organismes et activités similaires.

2.4 Bilan d’utilisation des ressources


La présentation de l’utilisation des ressources est importante pour apprécier plus
globalement le rapport du point de vue de l’économie, de l’efficacité et de l’efficience. La
présentation comparative des ressources permet, en fin d’exercice, de situer l’autorité
contractante par rapport aux ressources prévues en début d’exercice et aux ressources
utilisées au cours de l’exercice précédent. Tout écart, toute variation importante doit être
commentée. Pour démontrer la performance dans l’atteinte des résultats, le rapport doit
établir si possible les liens entre les résultats atteints et les ressources utilisées.
La présentation des ressources utilisées peut inclure des explications sur tous les
aménagements obtenus dans la gestion des crédits (reports de crédits, virements de crédits,
etc.) et leur contribution à une meilleure utilisation des ressources.
Les ressources doivent être distinguées en ressources humaines, budgétaires, financières et
informationnelles.

2.4.1 Analyse des ressources budgétaires et financières par programme


Il s’agit de : (i) Présenter par programme les ressources prévues et celles utiliser ; (ii)
Comparer les ressources utilisées au cours de l’année précédente ; (iii) Commenter les écarts
entre les prévisions et les réalisations, (iv) Etablir les liens entre les ressources utilisées et
les résultats atteints.

2.4.2 Analyse des ressources humaines


Les résultats recherchés sont atteints, en premier lieu avec l’apport des ressources humaines.
A cet égard, il convient de faire une présentation de l’évolution de l’effectif, en faisant une
comparaison entre l’effectif prévu en début d’exercice, l’effectif atteint à la fin de l’exercice
et l’effectif de l’exercice précédent.
A ces informations peuvent s’ajouter les actions entreprises, notamment en conformité avec
le plan d’amélioration de la qualité des services, en vue d’aider le personnel à réaliser les
objectifs énoncés dans le plan stratégique.

95
Titre de la section Contenu

Enfin peuvent être abordés des thèmes ayant trait au maintien et au développement de
l’expertise professionnelle, à la planification de la relève, à la santé du personnel, à la
sécurité du travail ainsi qu’à la préservation d’un climat de travail sain.

2.4.3 Gestion des ressources informationnelles


Faire état des ressources informationnelles consacrées à l’atteinte des résultats (l’utilisation
des TIC, collecte des données, enquêtes, sondage, etc.)

3. Bilan des faiblesses, difficultés 3.1 Faiblesses et difficultés rencontrées


rencontrées, solutions
3.2 Solutions préconisées
envisagées, et perspectives
3.3 Perspectives

Conclusion et recommandations

1. Lettre d’invitation
Annexes
2. Eléments de calcul des indicateurs
3. Tout document rendant compte de détails
4. Système de collecte d’information
5. Etc.

2.2. Grille d’appréciation du rapport de performance


Pour s’assurer que le rapport d’audit des marchés publics satisfait aux différentes
préoccupations abordées dans ce sous-paragraphe, il suffit de le soumettre à l’évaluation suivant
les différents critères contenus dans le tableau ci-dessus :

Tableau n° xxxxx : Grille d’appréciation du rapport de performance

1. Pertinence S’assurer que : (i) Les objectifs prévus sont repris dans le rapport ; (ii) Le rapport rend
compte des résultats de toutes les procédures du PPMP; (iii) Les réalisations sont
mesurables ; (iv) Les réalisations qualitatives disposent d’éléments probants ; (v) Le
rapport rend compte des résultats de la période.

2. Compréhensibilité S’assurer que le rapport : (i) décrit sommairement les procédures et indicateurs y
afférants ; (ii) dégage les résultats obtenus, les compare à ceux prévus au PPMP et
explique les écarts ; (iii) contient les informations relatives aux facteurs internes ou
externes ayant influencés positivement ou négativement les résultats.

3. Exactitude S’assurer que : (i) Les méthodes de collecte des données utilisées sont de nature à
produire une information exacte (entrevue ; examen de documents complémentaires
etc), (ii) L’information n’est pas présentée de façon à induire le lecteur en erreur ou de
façon à biaiser les données.

96
4. Equilibre S’assurer que : (i) Le rapport rend compte de toutes les activités. (ii) les aspects les
plus importants de chaque activité bénéficient de la couverture la plus importante, (iii)
Les éléments probants sont suffisants pour étayer les conclusions présentées.

5. Unité S’assurer que l’information produite : (i) a été utile pour la prise de décision, (ii) a
été utile à qui de droit (DPP, DRFM, IGM…) ; (iii) a permis de faire une rétroaction et
d’apporter des correctifs afin d’améliorer la gestion.

Conclusion section 2

97
CONCLUSION GENERALE

Si le système de la construction la performance inter acteur privé s’analyse plus aisément sur la
base des théories ou modèles orthodoxes qui permettent d’apprécier aux mieux les relations
d’agence et les divergences liées aux acteurs, l’approche de gestion partenariale née de la NGP
semble construire sa performance sur la base de modèles explicatifs plus hétérogènes. Ainsi, le
système de coordination du type de partenariat à la base de la NGP semble échapper au mode
de coordination classique à savoir : la coordination par la firme et celle par le marché.
Pour modéliser les pratiques observées dans cette recherche, les facteurs d’optimisation de la
performance des organisations du secteur public ont été examinés à travers un cadre théorique
particulier, le modèle des économies de la grandeur de Boltanski et Thévenot (1991) et
Chiapello (1999).
On retiendra des analyses que les pratiques gestionnaires dans le contexte de la NGP au Bénin,
loin d’être des jugements basés sur les singularités des circonstances et de la personne qui les
apprécie, vont au-delà. Par ailleurs, la spécificité des cités caractérisant chacun des deux
partenaires en présence n’exclut pas la possibilité de l’existence de liens entre les acteurs, des
accords justifiés à l’opposé de ceux relatifs ; les acteurs étant insérés dans des situations à la
fois conflictuelles et coopératives.
Somme toute, cette thèse, sans être un éclairage tout à fait nouveau sur les organisations du
secteur public, peut être prise comme un approfondissement d’une analyse. Elle se classe dans
une perspective de reconstruction d’un corpus théorique autour d’un terrain prospectif, "les
organisations du secteur public et leur partenariat avec le secteur privé".

98
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135
TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE _______________________________________________________________ 2
PREMIERE PARTIE : DE LA METHODE D’ECHANTILLONNAGE A LA PRISE DE
CONTACT AVEC LE TERRAIN _____________________________________________ 8
INTRODUCTION A LA PREMIERE PARTIE ________________________________ 10
CHAPITRE PREMIER : CADRE INSTITUTIONNEL ET RÔLE DES ACTEURS DANS LA
CONDUITE DES MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS __________________ 12
INTRODUCTION DU CHAPITRE PREMIER ____________________________________ 13
Paragraphe 1: Les organes en charge des procédures de passation des marchés publics _____________ 13
1.1. L’échantillonnage aléatoire simple _________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.2. L’échantillonnage stratifié ________________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.3.1. Les critères non jurisprudentiels des services publics __________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2: Les organes en charge du contrôle des procédures de passation des marchés publics ___ 14
2.1.Pluralité d’interventions de l’Etat et absence de concurrence dans le service public :la
conséquence des stratégies peu efficaces ? ______________________________________________ 21
2.2.1. Les services publics comme logiques d’action des politiques publiques _ Erreur ! Signet non
défini.
2.2. Les services collectifs : les enjeux d’une notion économique fondée sur l’éthique _ Erreur ! Signet
non défini.
2.3.1. Le service public : les enjeux d’une notion plus collective qu’individuelle Erreur ! Signet non
défini.
3.1. L’échantillonnage des autorités contractantes (AC) ______________ Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. Critères de ciblage des Autorités contractantes (AC) rattachées aux Services de l’Etat Erreur !
Signet non défini.
3.1.2. Critères de ciblage des Collectivités locales _________________ Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. L’échantillonnage des marchés passés par procédure ordinaire __ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 1: Rôles des organes de passation dans la conduite des missions d’audit des marchés publics
__________________________________________________________________________________ 56
1.3. L’échantillonnage aléatoire simple _____________________________________________ 56
1.4. L’échantillonnage stratifié ____________________________________________________ 58
1.3.1. Les critères non jurisprudentiels des services publics __________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2: Rôles des organes de contrôle des procédures dans la conduite des missions d’audit des
marchés publics _________________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2.Pluralité d’interventions de l’Etat et absence de concurrence dans le service public :la
conséquence des stratégies peu efficaces ? __________________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2.1. Les services publics comme logiques d’action des politiques publiques _ Erreur ! Signet non
défini.
2.3. Les services collectifs : les enjeux d’une notion économique fondée sur l’éthique _ Erreur ! Signet
non défini.
2.3.1. Le service public : les enjeux d’une notion plus collective qu’individuelle Erreur ! Signet non
défini.
3.1. L’échantillonnage des autorités contractantes (AC) ______________ Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. Critères de ciblage des Autorités contractantes (AC) rattachées aux Services de l’Etat Erreur !
Signet non défini.
3.1.2. Critères de ciblage des Collectivités locales _________________ Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. L’échantillonnage des marchés passés par procédure ordinaire __ Erreur ! Signet non défini.

136
3.1.2. L’échantillonnage des marchés passés par procédure dérogatoire Erreur ! Signet non défini.
Conclusion section 2 ________________________________________________ Erreur ! Signet non défini.

CHAPITRE DEUX : CARTOGRAPHIE DES RISQUES ET ECHANTILLONNAGE DANS


LES MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS _____________________________ 45
INTRODUCTION DU CHAPITRE DEUX ________________________________________ 46
Section 1 : Objectifs des missions d’audit des marchés publics et cartographie de risques _____________ 46
Paragraphe 1: Les objectifs visés par les missions d’audit des marchés publics ___________________ 46
1.5. L’échantillonnage aléatoire simple _____________________________________________ 46
1.6. L’échantillonnage stratifié ________________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.3.1. Les critères non jurisprudentiels des services publics __________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2 : La cartographie des risques dans les missions d’audit des marchés publics __________ 48
2.1.Pluralité d’interventions de l’Etat et absence de concurrence dans le service public :la
conséquence des stratégies peu efficaces ? __________________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2.1. Les services publics comme logiques d’action des politiques publiques _ Erreur ! Signet non
défini.
2.2. Les services collectifs : les enjeux d’une notion économique fondée sur l’éthique _ Erreur ! Signet
non défini.
2.3.1. Le service public : les enjeux d’une notion plus collective qu’individuelle Erreur ! Signet non
défini.
3.1. L’échantillonnage des autorités contractantes (AC) ______________ Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. Critères de ciblage des Autorités contractantes (AC) rattachées aux Services de l’Etat Erreur !
Signet non défini.
3.1.2. Critères de ciblage des Collectivités locales _________________ Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. L’échantillonnage des marchés passés par procédure ordinaire __ Erreur ! Signet non défini.
Section 2 : L’échantillonnage dans les missions d’audit des marchés _____________________________ 50
Paragraphe 1: L’échantillonnage des autorités contractantes dont les procédures sont soumises à audit 50
1.7. L’échantillonnage aléatoire simple _____________________________________________ 50
1.8. L’échantillonnage stratifié ____________________________________________________ 50
1.3.1. Les critères non jurisprudentiels des services publics __________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2 : L’échantillonnage des marchés publics à auditer _______________________________ 50
2.2.Pluralité d’interventions de l’Etat et absence de concurrence dans le service public :la
conséquence des stratégies peu efficaces ? __________________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2.1. Les services publics comme logiques d’action des politiques publiques _ Erreur ! Signet non
défini.
2.3. Les services collectifs : les enjeux d’une notion économique fondée sur l’éthique _ Erreur ! Signet
non défini.
2.3.1. Le service public : les enjeux d’une notion plus collective qu’individuelle Erreur ! Signet non
défini.
3.1. L’échantillonnage des autorités contractantes (AC) __________________________________ 50
3.1.1. Critères de ciblage des Autorités contractantes (AC) rattachées aux Services de l’Etat____ 51
3.1.2. Critères de ciblage des Collectivités locales _____________________________________ 51
3.1.1. L’échantillonnage des marchés passés par procédure ordinaire ______________________ 51
3.1.2. L’échantillonnage des marchés passés par procédure dérogatoire Erreur ! Signet non défini.
Conclusion section _____________________________________________________________________ 52

DEUXIEME PARTIE : DES RÔLES DES ACTEURS DANS LA CONDUITE DES


MISSIONS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS AUX PARTIES ESSENTIELLES
DES RAPPORTS D’AUDIT ________________________________________________ 53

137
INTRODUCTION A LA DEUXIEME PARTIE ________________________________ 54
_____________________________________________________________________________ 55
CHAPITRE 3 : RÔLE DES ACTEURS DANS LA CONDUITE DES MISSIONS D’AUDIT
DES MARCHES PUBLICS _____________________________________________________ 55
INTRODUCTION DU CHAPITRE 3 _____________________________________________ 56
Section 1 : Le cycle de gestion des marchés publics ___________________________________________ 56
Paragraphe 1 : Le cycle de passation des marchés publics ____________________________________ 24
1.1. Le changement organisationnel (CO) : un concept pluriel et multi-natures __ Erreur ! Signet non
défini.
1.2. Vers un choix de définitions du changement organisationnel pour l’analyse de la NGP __ Erreur !
Signet non défini.
1.3. La typologie du changement organisationnel ____________________ Erreur ! Signet non défini.
1.3.1. Le changement provoqué ________________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.3.2. Le changement subi ou imposé ____________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.3.3. Le changement radical et planifié __________________________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2 : Le cycle de contrôle des procédures de passation et d’exécution des marchés publics
______________________________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
2.1. Le CO comme justification de l’évolution de l’environnement externe Erreur ! Signet non défini.
2.2. Le besoin de coordination des relations avec les PP comme facteurs internes de CO ____ Erreur !
Signet non défini.
2.3. Les étapes du processus de changement organisationnel ___________ Erreur ! Signet non défini.
Conclusion section 1 ____________________________________________________________________ 69
Section 2 : Le rôle des parties prenantes dans la conduite des missions d’audit des marchés publics Erreur !
Signet non défini.
Paragraphe 1 : Les rôles des organes de gestion des marchés publics dans la conduite des missions
d’audit _________________________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.1. La gouvernance comme sociologie des ajustements institutionnels multi niveaux _ Erreur ! Signet
non défini.
1.1.1. Conceptualisation et fondements théoriques de la gouvernance __ Erreur ! Signet non défini.
Conclusion du paragraphe 1 ________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2 : Les rôles des auditeurs dans les missions d’audit des marchés publics ______________ 69
2.1. Modèles de gouvernance et critiques littéraires ______________________________________ 70
2.1.1. Le modèle anglo-saxon ou le système marché ________________ Erreur ! Signet non défini.
2.1.2. Le modèle Germano-Nippon ou le système réseau ____________ Erreur ! Signet non défini.
2.1.3. Le modèle de système hybride gouvernance _________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2. La typologie de la gouvernance : une approche économiste et gestionnaire __ Erreur ! Signet non
défini.
2.2.1. La gouvernance mondiale ou globale _______________________ Erreur ! Signet non défini.
2.Ch4. Figure n° 3 : Architecture institutionnelle et performances économiques __________________ 80

CHAPITRE 4 : L’ESSENTIEL DES RAPPORTS D’AUDIT DES MARCHES PUBLICS _ 82


INTRODUCTION DU CHAPITRE 4 : ____________________________________________ 83
Section 1 : Les livrables d’une mission d’audit des marchés publics ______________________________ 83
Paragraphe 1 : Les résultats attendus d’un audit des procédures de passation des marchés publics ____ 83
1.1. Origines du concept de la performance _________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.2. La performance des organisations : un concept valeur-coût au-delà du mesurable Erreur ! Signet
non défini.

138
1.3. La performance organisationnelle vue au-delà des variables économiques __ Erreur ! Signet non
défini.
Paragraphe 2 : Les résultats attendus d’un audit de matérialité des marchés publics _______________ 86
2.1. L’approche économique de la performance _____________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2. L’approche sociale de la performance : un besoin de cohésion et de moral __ Erreur ! Signet non
défini.
2.3. L’approche systématique et politique de la performance ___________ Erreur ! Signet non défini.
2.3.1. L’approche systématique de la performance _________________ Erreur ! Signet non défini.
2.3.2. L’approche politique de la performance : des buts spécifiques à satisfaire Erreur ! Signet non
défini.
2.3.3. L’approche politique de la satisfaction des PP ________________ Erreur ! Signet non défini.
Conclusion de la section 1 _______________________________________________________________ 87
Section 2 : Les parties essentielles d’un rapport d’audit des marchés publics _______________________ 87
Paragraphe 1 : Les rubriques essentielles d’un rapport d’audit des procédures ____________________ 89
1.1. Les sources de la performance dans le secteur public : d’une logique de moyens à une logique de
résultats pour le renforcement des valeurs de l’Etat ______________________________________ 89
1.2. La performance publique : une conversion managériale pour une multiplicité de PP ____ Erreur !
Signet non défini.
1.3. Le pilotage stratégique des performances internes et externes dans le secteur public : quelles
contraintes pour l’optimisation des ressources ? _____________________ Erreur ! Signet non défini.
Paragraphe 2 : Les rubriques essentielles d’un rapport d’audit de matérialité _ Erreur ! Signet non défini.
2.1. La performance soutenable : la problématique de la robustesse par la durée et la diversité des
horizons temporels des partenaires de l’organisation _________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2. La trilogie activité, processus et causalité et le pilotage de la performance du secteur public : un
jugement sur la création de valeur-client (customer value) ____________ Erreur ! Signet non défini.
2.3. La performance soutenable : une préférence pour la durée plutôt que le long terme doublée d’un
niveau de performance et d’une capacité à la reproduire ______________ Erreur ! Signet non défini.
Conclusion section 2 ____________________________________________________________________ 97

CONCLUSION GENERALE ________________________________________________ 98


REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ______________________________________ 99
TABLE DES MATIERES __________________________________________________ 136

139

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