Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Réalisé par :
Ghizlane ITRIBI
Sommaire
Introduction… ............................................................................................................................ 2
Partie I ׃Le cadre général du concept d’audit et contrôle sur les marchés publics .................... 4
Chapitre 1 ׃Cadre général de l’audit interne sur les marchés publics ........................................ 4
Chapitre 2 ׃Le contrôle sur les marches publics et les risques .................................................... 18
Conclusion… ................................................................................................................................23
1
Introduction
“Les marchés et leurs avenants sont soumis, en dehors des contrôles institués par les textes généraux
en matière de dépenses publiques, à des contrôles et audits à l'initiative du ministre concerné”. (Article
165 Décret n° 2-12-349 du 8 Joumada I 1434 relatif aux marchés publics. (B.O. n° 6140 du 4 avril
2013)).
Les marchés publics constituent un domaine très délicat et sensible puisque, très souvent, les enjeux
sont d’une telle envergure qu’ils impactent sur l’économie, le politique, le social et l’environnement.
L’audit comme simple définition désigne de jouent un rôle déterminant, non seulement parce qu’ils
facilitent la détection de la fraude et la corruption et les enquêtes conduites en la matière mais aussi
parce qu’ils aboutissent à des suggestions pour améliorer le système. Le contrôle c’est d'effectuer un
suivi des performances des agents de favoriser le respect des loi et règlements et de garantir la fiabilité
du système de notification interne et externe. Le marché de définition est attribué par le pouvoir
adjudicateur pour l'État ou par la commission d’appel d’offre pour les collectivités territoriales.
A travers l’histoire la notion d’audit générale ou d’audit a connu de nombreuses mutations à travers
l’histoire, depuis l’époque de Jésus – christ à laquelle on trouve les premières traces d’existence des
bases de l’audit, la démarche de normalisation et de contrôle est la civilisation sumérienne.
Les sumériens ont compris l’utilité de mettre en place un système de comptabilité analytique et que
le système de comptabilité générale n’est pas suffisant.
Traversons les civilisations anciennes que ce soit avant ou après Jésus-Christ, la notion d’audit était
un vocable utilisé seulement par les pouvoirs publics ont l’absence de toute entreprise privée.
La notion d’audit a été liée à la crise économique de 1929, et sans l’évènement de cette dernière le
monde n’aura pas l’occasion de les connaître et de les développer.
Cette notion d’audit, a été apparu dans le contexte musulman sous la notion du hisba, et Maroc cette
notion a apparu après l’acquisition de l’indépendance.
2
La connaissance de concepts de base, fondements, d’audit interne sont deux principaux intérêts
théoriques relatifs à notre sujet, ainsi que l’analyse des phases d’audit interne et contrôle dans le
processus des marchés publics est le principal intérêt pratique.
Afin de répondre à la problématique un plan de deux parties a été élaboré. Dans une première partie
il serait question de voir le cadre général du concept d’audit et contrôle sur les marchés publics, et
dans une deuxième partie il serait nécessaire de comprendre la pratique de l'audit et contrôle sur les
marchés publics.
3
Partie I : Le cadre général du concept d’audit et contrôle sur les
marchés publics.
Dans cette partie “cadre général du concept d’audit et contrôle sur les marchés publics” et fait l’objet
d'étudier audit intеrnе sa définition sur les marchés publics, et c’еst mеillеurе technique pеrmеttant à
l'amélioration dе la gestion, dе s’assurеr quе lеs procédurеs еt normеs sont bien appliquées, et définit
le contrôle sur marchés publics qui est devenu une nécessité primordiale en vue de garantir une
meilleure gestion des marchés publics.
« Les marchés et leurs avenants sont soumis, en dehors des contrôles institués par les textes généraux
en matière de dépenses publique, à des contrôles et audit internes définis par décision du ministre
concerné. Ces contrôles et audits interne peuvent porter sur la préparation, la passation et l’exécution
des marchés »
Cela implique d’une façon générale, les marchés publics sont soumis à des contrôles et audit quels
que soit leurs montant, et ça concerne toutes les phases du processus, mais le contrôle permet la
possibilité de recourir à d’autres types de contrôles que l’audit interne (inspection, audit externes),
ainsi que ce texte laisse au ministre l’attitude de définir les objectifs et le champ de l’audit.
« Les contrôles et audit sont obligatoires pour le marché dont le montant excède cinq millions de
dirhams et doivent faire l’objet d’un rapport adressé au ministre concerné »
Cette possibilité n’exclut pas la possibilité d’auditer les marchés d’un montant inférieur.
La définition de l’audit interne est celle fixée par (The Institute of Internal Auditors) (HA) en Juin
1999 qui constitue la référence pour les auditeurs internes : « L’audit interne est une activité
indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maitrise de leur
opération , lui apporte ses conseils pour les améliorer en contribué à créer de la valeur ajoutée , ceci
dit que l’activité de l’audit doit contribuer à servir pour réaliser les objectifs de l’organisation .
L’audit interne sert à atteindre les objectifs fixés et attendus par une approche méthodique car il
s’appuie sur une méthodologie et une technique permettant d’assurer les résultats attendus de l’audit,
en évaluant ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise
et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité »1.
1 Jacques Renard « Audit Interne ׃Ce qui fait débat Maxima page ׃196
4
En effet d’après cette définition on constate que l’audit est un examen indépendant caractérisé par
l’absence de lien de subordination par rapport au donneur d’ordre , qui se manifeste par l’utilisation
d’une démarche , techniques et outils appropriés et qui a pour objet d’émettre une opinion motivée
sur les activités d’une organisation , et sur leur aptitude à à produire les résultats attendus , leur
régularité et leur pertinence , par référence à des normes qui sont obligatoires pour permettre aux
services d’audit interne de s’acquitter de leur mission .
Ces normes sont divisées de trois : normes de qualification (missions, pouvoirs et responsabilités,
indépendance et objectivité, programme d’assurance et amélioration de qualité), normes de
fonctionnement (la gestion de l’audit interne, la nature du travail, la planification de la mission, le
suivi, la surveillance), normes de mise en œuvre : déclinent les normes de qualification et les normes
de fonctionnement à des mission spécifiques.
L’audit est la clé d’une saine gouvernance dans le secteur public, il a pour objectif la régularité, la
conformité et l'efficacité et l’efficience, la pertinence, la sécurité.
La régularité : assurer la bonne application des règles, l’auditeur doit vérifier si les
dispositions légales sont appliquées correctement, et si les informations sont fiables, ainsi
que le système d’audit à réaliser sa mission sans défaillance.
La sécurité : préserver les ressources disponibles de l’entité et son patrimoine des risques
de perte.
La passation des marchés publics doit obéir aux principes de la liberté d’accès à la commande public,
d’égalité de traitement des concurrents et de transparence dans le choix de maître d’ouvrage.
5
Ces principes permettent d’assurer l’efficacité de la commande publique et de bonne utilisation des
deniers publics, en ce sens les objectifs de l’audit des marchés publics sont :
Les moyens et outils d’audit interne sont nombreuses et peuvent ne pas être spécifique à l’audit seul,
ce qui justifie la difficulté du choix le plus adéquat à la situation et compatible par rapport aux
objectifs fixés.
Moyens :
La charte doit décrire les objectifs de l’audit interne, elle doit être rédigée par le responsable
de la direction d’audit ou l’un des collaborateurs les plus expérimentés, définir les
responsabilités d’audit interne, définir le rattachement du service d’audit interne à
l’organisation.
En effet ce manuel décrit l’organisation, l’approche à suivre, les règles et procédures, ainsi
que les techniques de la fonction de l’audit, il permet au service d’audit interne d’exercer sa
mission conformément aux normes qui lui sont soumises.
Ce document doit respecter les normes internationales établies par Institute of Internal Auditor
Norme 2040.
2
Le collectif des inspecteurs généraux des ministères au Maroc 2007.
6
Le plan d’audit : décrit les dispositions nécessaires pour réaliser un audit, il détermine
les éléments suivants : l’intitulé des missions d’audit interne, objectifs, domaine
d’application, identification des domaines de référence, principaux risques cernées,
période prévisionnelle des missions d’audit.
Les techniques et outils utilisés par les auditeurs sont multiples, chacune est utilisée dans une phase
bien précise :
A l'issue de réalisation des entretiens, l’auditeur doit prendre le temps de formaliser les entretiens
établis au niveau des CRE (comptes rendus d’entretiens), ressortir les éléments importants pour le
déroulement de la mission.
7
1.3- Définition et catégories des marchés publics.
Un contrat à titre onéreux conclu entre, d’une part, un maître d’ouvrage et, d’autre part, une personne
physique ou morale appelée entrepreneur, fournisseur ou prestataire de service ayant pour objet
l’exécution de travaux, la livraison de fournitures ou prestataire de services.
Pour la livraison de fourniture, l’objectif principal est que l’administration ait un moyen qui lui permet
d’acquérir les biens mobiliers sur le marché.
Pour les prestations de services, le marché porte sur une contribution rémunérée effectuée par une
personne privée à l'égard de la personne publique dans le sens de lui permettre à réaliser ses objectifs,
ces prestations sont différentes de nature, il peut s’agir d’un travail d’étude ou de recherche voir même
de conception.
Le maître d’ouvrage est défini comme l’Administration qui au nom de l’Etat passe le marché avec un
entrepreneur, un fournisseur ou un prestataire de service. De la définition du marché, il paraît qu’elle
est incomplète et peut induire à certaines confusions. En effet, le texte n’a pas donné suffisamment
de précision concernant certaines notions fondamentales et qui permettent de juger de la qualité du
contrat passé par l’administration. D’ailleurs, le texte précise clairement qu’il est applicable à l’Etat
et ne fait pas mention d’autres collectivités publiques, notamment les collectivités locales et les
établissements publics.
Ce type de prestation peut avoir un caractère intellectuel qui n’est pas facilement disponible dans
l’administration c’est le cas où l’entité publique a besoin d’un savoir-faire pointu ou d’un degré élevé
de spécialisation. Les services peuvent couvrir tout ce qui se relie au transport, au traitement des
ordures… L’objectif recherché par la passation d’un marché public est de permettre à l’administration
de mieux venir au bout de ses missions. Ceci se fait par la mise à la disposition de celle-ci des moyens
nécessaires en augmentant son patrimoine (biens mobiliers ou immobiliers) ou en contribuant à
l’entretien de celui-ci.
Dans le cas des services le lien avec le patrimoine n’est pas aussi évident mais peut exister dans le
cas de marché d’études ou de définition. On peut conclure ainsi que le marché se limite aux deux cas
soit un contrat d'entreprise.
Le marché public est un contrat particulier par lequel une personne physique ou morale s’engage
envers une personne publique (Etat, commune ou établissement public) à réaliser pour le compte et
sous la surveillance de celle –ci un ouvrage public ou à lui fournir des objets, ou un service utile au
fonctionnement du service public, ou à lui fournir des objets, ou un service utile au fonctionnement
du service public moyennant un prix déterminé sur les bases prévues au contrat.
De ce fait il se distingue des procédés non contractuels par lesquels l’administration prend possession
de certains biens tels que la réquisition et l’expropriation, le caractère administratif du marché public
8
le distingue des autres contrats ou conventions que l’administration est tenue par des réglementations
particulières de passer dans les formes et selon les règles du droit commun (privé), tels que les contrats
de bail …
Les marchés simples : Ce sont les marchés qui peuvent concerner les travaux, les fournitures
ou les services, Cette catégorie de marchés ne pose pas en principe quant à leur préparation,
passation et exécution de paiement.
Les marchés cadre : Ces marchés concernent la satisfaction des besoins de même nature ou
de nature complémentaire, à caractère prévisible et permanent. Il s’agit des prestations
répétitives que l’administration acquiert chaque année.
Ces marchés ne fixent que le minimum et le maximum des prestations arrêtées en valeur ou en
quantité susceptible d’être commandées au cours de toute la période couverte par le marché.
L’administration doit préciser chaque fois que les besoins l'exigent les quantités de chaque
commande, n’excédant pas les limites des crédits de paiement disponibles. Les marchés cadre doivent
indiquer la durée pour laquelle ils sont conclus, sans que la durée totale après des reconductions tacites
ne puisse excéder 5 ans au maximum. Les marchés cadres prévoient la possibilité de révision des
conditions du marché et de sa résiliation en cas de désaccord avec possibilité d’insérer une clause de
révision des prix des marchés cadre.
Ce genre de marchés est intéressant pour les ouvrages notamment de construction de bâtiment et de
travaux publics et ouvrages notamment de construction de bâtiments et de travaux publics et ouvrages
d’art dont l’exécution s’étale sur plus d’une année budgétaire, et par conséquent le paiement se fera
sur plusieurs exercices budgétaires, selon le délai d'exécution des prestations.
Les marchés à tranches conditionnelles : C’est une forme des marchés rarement utilisés au
Maroc à cause de sa complexité. Elle concerne les opérations de longue durée, à réaliser en
plusieurs tranches. L’administration peut passer des marchés portant sur la totalité de
l’opération, l’engagement ferme est toutefois limité à la tranche correspondante disponible.
Les marchés en lots séparés : Le maître d’ouvrage peut pour des raisons économiques,
économiques et financières ou techniques, diviser la prestation en deux ou plusieurs lots
pouvant donner lieu chacun à un marché distinct ? Le maître d’ouvrage peut, le cas échéant,
9
limiter le nombre de lots pouvant être attribués à un même concurrent. Le règlement de
consultation doit comporter à cet égard toutes précisions utiles.
Si les marchés concernant un ou plusieurs lots n’ont pu être attribués, le maître d’ouvrage à la faculté
d’engager une nouvelle procédure en modifiant le cas échéant, la consistance de ces lots.
Pour aborder un domaine aussi complexe que le contrôle sur les marchés publics, il s’avère important
et même nécessaire d’essayer de définir les concepts relatifs au deuxième chapitre “ cadre général de
contrôle sur les marchés publics”.
La loi marocaine a soumis les marchés publics à certains modes de contrôle exercés par des
organismes divers pour mieux encadrer l’opération des marchés publics. La finalité escomptée par
ces organismes de contrôle est la mise en place d’un système transparent, efficace et équitable dans
la passation des marchés.
Avant toute démarche, il serait préférable de définir le verbe ‘’contrôler’’ et de donner les différentes
significations de ce terme. Le mot ‘’contrôle’’ a, en effet, diverses acceptions dans la législation.
Le Petit Robert présente le contrôle comme le fait d'examiner une opération de façon à pouvoir établir
si elle est conforme à ce qu'elle doit être ou si elle fonctionne correctement. « Au vu de cette
définition, le contrôle est une vérification de la conformité d'une opération à une norme donnée.
Dans le cas des marchés de l'Etat, la norme préétablie peut être soit une règle juridique,
comptable ou budgétaire ». (BOUTAQBOUT, 1992, p 5.)
Selon la doctrine administrative et d’après Fayol (cité dans Korachi, 1992, p.1) contrôler ; « c’est
veiller à ce que tout se passe conformément aux règles établies et aux ordres donnés. Suivant
une telle définition, le contrôle consiste en une série d’analyses contradictoires entre, d’une part,
le travail exécuté ou la mission accomplie et, d’autre part, la règle édictée antérieurement ».
Le décret n° 2-12-349 du 8 Joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics a subdivisé
le contrôle de la commande publique en deux parties très différentes :
10
❖ L’évaluation du contrôle interne contrôle de gestion qui porte principalement sur la gestion
de la conception et de la passation des marchés publics.
❖ Le contrôle de la légalité / régularité des marchés passés contrôle de légalité qui porte
principalement sur l’examen des dossiers tant au niveau de la passation que de l’exécution des
marchés publics.
Tout d'abord, le contrôle sert à authentifier et à crédibiliser l'action de l'Etat : quand le contrôle est
passé, l'Etat est engagé. Engagement au sens large : moral et juridique. La dépense peut se faire
(Lhahinezha Aghzere yassine, 2005). Ainsi, le volume des dépenses d'investissement a atteint 195
MMDH en 2018, soit l’équivalent de 17,4% du PIB. Cette somme colossale des dépenses effectuée
sous la forme de marchés publics suscite un contrôle efficace et fiable. A cet effet, il existe de
nombreux contrôles qui interviennent depuis « la naissance » du marché jusqu'à son exécution.
Il y a un contrôle interne qui s'exerce au sein de l'administration visant à assurer une bonne
application de la réglementation ; Ce contrôle est assumé par le ministère des finances, par
l'intermédiaire du Contrôle des Engagements de Dépenses de l'Etat, la Trésorerie Générale et
l'Inspection Générale des finances, par opposition au contrôle externe qui se réfère à une mission
assurée par des institutions extérieures à l'exécution, en l'occurrence la cour des comptes et des cours
régionales des comptes .
C’est un contrôle dispersé, peu efficace et très classique. En effet, la principale priorité est la régularité
des procédures notamment le respect de la composition des commissions, l’existence des contrôles
administratifs requis et le respect de l’application des procédures. L’efficacité, l’économie et
l’efficience certes recherchées ne sont pas des priorités pour aucun des organes de contrôle. Soit à
cause de l’absence de cette attribution soit à cause de l’absence des moyens lui permettant sa mise en
œuvre. Les marchés publics sont sujets à des contrôles multiples.
Il est à noter que, pour faire un meilleur suivi du marché, les organismes de contrôle procèdent dans
n’importe quel marché public à un contrôle minutieux de trois éléments principaux à savoir :
11
préparation des avenants, préparation des augmentations dans la masse des travaux,
vérification des procès-verbaux de réception provisoire et définitifs ).
★ Un contrôle financier : ayant pour vocation de garantir une exécution conforme du marché
sur le plan budgétaire et du respect des règles des finances publiques mais aussi sur le plan du
respect des obligations contractuelles figurant dans le contrat du marché. (BARO, 1996).
Certains, le décret marocain sur les marchés publics les a soumis obligatoirement à certains contrôles
internes. Les autres contrôles sont exercés par des organismes créés par le législateur. Les contrôles
exercés par ces derniers ont pour objectif d’assurer la régularité de la mise en application des
procédures. Ils peuvent avoir un caractère administratif ou un caractère juridictionnel. Ces contrôles
sont exercés par divers organes.
2.3- Les contrôles et audits par le décret sur les marchés publics.
Le Décret n° 2-12-349 du 8 Joumada I 1434 relatif aux marchés publics (B.O. n° 6140 du 4 avril
2013), a institué dans son Article 165 : “Les marchés et leurs avenants sont soumis, en dehors des
contrôles institués par les textes généraux en matière de dépenses publiques, à des contrôles et audits
à l'initiative du ministre concerné”.
Ces contrôles et audits portent sur la préparation, la passation et l'exécution des marchés, et
notamment sur :
➢ L'appréciation du prix du marché au regard des prix pratiqués et l'évaluation des coûts des
prestations objet dudit marché ;
12
Les contrôles et audits sont obligatoires pour les marchés dont les montants excèdent cinq millions
(5.000.000,00) de dirhams, toutes taxes comprises, et pour les marchés négociés dont les montants
excèdent un million (1.000.000,00) de dirhams, toutes taxes comprises.
Ces contrôles et audits font l'objet de rapports adressés, selon le cas, au ministre concerné ou au
directeur de l'établissement public concerné.
Dans cette partie, on va en premier lieu parler des phases fondamentales de l’audit interne sur les
marchés publics ; et ensuite on va analyser les contrôles sur les marchés publics ainsi que les risques
liés à ce contrôle.
La méthodologie de conduite des missions d’audit interne selon le CIGM3 (2007), s’articule autour
de trois phases à savoir ׃la phase d’étude, la phase de vérification et la phase de conclusion.
L’auditeur avant de commencer sa mission est censé faire une planification conformément à la norme
2010 : « Le responsable d’audit interne doit établir une planification fondée sur les risques afin de
définir des priorités cohérentes avec les objectifs de la réalisation »4, l’activité d’audit interne est régie
en matière de planification par un plan annuel d’audit.
La phase d'étude est enclenchée par une étape consistant en la prise de connaissance du domaine
audité et l’identification des risques et opportunités d’amélioration. Avant la phase de prise de
connaissance, il est important que l’intervention des auditeurs auprès de l’entité auditée soit précédée
par l’émission d’un ordre de mission qui soit signé par les hautes instances de l’organisation.
La direction générale établit un ordre de mission pour informer toute personne qui fait partie du champ
d’audit du démarrage de la mission. Pour que l’équipe d’audit puisse accéder facilement aux
informations nécessaires au déroulement de la mission. L’ordre de mission doit être court et précis.
3
Collège des Inspecteurs Généraux des Ministères
4
Décret n 2-12-349 du 8 Joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics, B.O n°6140 du 4-4-2013.
13
1.1.1- Plan d’approche
Le plan d’approche conclut la phase de reconnaissance du domaine défini par l’ordre de mission. Il
définit les objectifs de la phase d’étude et les modalités de mise en œuvre de l’analyse des risques
correspondante. Il comprend la définition des éléments suivants :
Rappel des objectifs de la mission ;
Rappel du contexte de la mission ;
Présentation des principales caractéristiques du marché à auditer ;
Rappel du référentiel qu’utilisera l’auditeur ;
Organisation de la phase d’étude ;
Préparation des aspects organisationnels.
Il s’agit de regrouper les documents et informations liés aux marchés en question notamment :
En effet, pour la réussite d’une bonne prise de connaissance, l’auditeur utilise fréquemment
le questionnaire de prise de connaissance et l’interview qui pеrmеttеnt d’organiser la réflexion
et les rеchеrchеs de l’auditeur.
Il est à signaler que la durée de cette phase varie en fonction de différents éléments par еxеmplе dе
la complеxité du sеrvicе à auditеr, puis il procèdе à l’idеntification dеs risquеs associés à chaquе
tâchе par un découpagе modulairе pour cеrnеr lеs zonеs dеs risquеs, cе découpagе pеrmеt d’idеntifiеr
lеs risquеs liés à la réalisation dе chaquе opération, ainsi quе lе référеntiеl pеrmеttant la maitrisе
corrеctе dеs risquеs.
Cette étape permet aux auditeurs internes de prendre conscience des risques et des opportunités
d’amélioration qui se matérialisent par le Tableau des Forces et des faiblesses Apparentes (T.F.f.A).
14
L’origine et les circonstances de la demande d'audit, et les principales préoccupations de
l’entité auditée ;
La démarche de travail pour la suite de la mission ainsi que le personnel alloué à la mission.
Le programme de vérification traduit la liste des travaux à réaliser par l’auditeur. En effet, le
programme de vérification (programme de travail) est :
D’abord, la traduction de l'ensemble des tâches à fournir, c’est à dire :
- une répartition équitable des tâches entre les auditeurs selon les compétences de chacun ;
Cеttе phase appelée également la phasе tеrrain durant laquеllе l’auditеur еn s’appuyant
principalеmеnt sur lе programmе dе vérification еt réalisе dеs tеsts avеc l’aidе dеs outils qui lui
paraissеnt convеnablеs еt qui sont généralеmеnt détеrminés à l’avancе.
L’objectif dе l’évaluation du systèmе dе contrôlе intеrnе еst d’appréciеr son nivеau dе fiabilité afin
dе délimitеr l’étеnduе еt la naturе dеs contrôlеs à еffеctuеr. A cеt еffеt plusiеurs tеsts doivеnt êtrе
mis еn placе :
Tеst d’еxistеncе׃
Cе tеst réfèrе à unе dеscription dеs procédurеs intеrnеs pour avoir unе confirmation dе l’еxistеncе
d’un systèmе dе contrôlе intеrnе, еt toutеs lеs piècеs qui doivеnt êtrе еxistantеs, afin dе rеlеvеr lеs
insuffisancеs.
L’objеctif dе cе tеst еst dе vérifiеr quе lеs procédurеs dе contrôlеs intеrnеs еt du rеspеct décritеs dans
lеs manuеls sont еffеctivеmеnt misеs еn placе. C’еst-à-dirе s’assurеr dе la conformité dеs procédurеs
dе contrôlеs intеrnеs prévuеs еt dе lеur misе еn application car quеlquеs soit la qualité d’un contrôlе
intеrnе c’еst sa misе еn application qui détеrminеra l’attintе dеs objеctifs poursuivis.
Unе fois lеs procédurеs d’audit dérouléеs еt formaliséеs, lеs conclusions d’audit sont rеportéеs sur
lеs fichеs dе constats qui comprеnnеnt :
Faits ou constats : lorsquе l’auditеur constatе unе еrrеur ou unе insuffisancе, il la déclarе
sous la formе d’un constat ;
16
1.2.3- Feuille de couverture
La feuille de couverture permet de décrire précisément l’action d’audit mise en œuvre afin de définir
les modalités d’exécution assurant son objectivité et sa pertinence avant et pendant l’exécution, puis
d’interpréter les résultats et les conclusions qui en sont tirées.
La liste exhaustive des interviews à mener (les personnes à contacter et personnes à voir),
La phase de conclusion est la dernière phase dans une mission d’audit interne. Elle permet de
présenter les résultats de l’intervention de l’auditeur dans le cadre d’un rapport d’audit interne.
Le rapport d’audit interne communique aux principaux responsables concernés, pour action, et à la
hiérarchie supérieure pour information, les conclusions d’audit concernant la capacité de l’entité
auditée à accomplir sa mission, en mettant l’accent sur les dysfonctionnements pour que soient
développées des actions de progrès.
Le rapport d’audit interne doit être présenté aux responsables audités en version projet, puis discuté
avec eux et validé, avant sa remise à la hiérarchie supérieure.
Le rapport d’audit interne est généralement organisé par thèmes ou fonctions abordées selon un ordre
logique. Le corps du rapport sera précédé par une introduction en trois parties :
Les circonstances et les objectifs de la mission : origine de la demande, raisons ayant motivé
la mission, et objectifs recherchés,
L’étendue des travaux et notamment leur limite et leur date : il s’agit de faire comprendre aux
lecteurs de quoi l’audit se porte garant et sur quoi il n’émet aucune garantie. Il n’est pas
nécessaire d’exposer les méthodes et les techniques utilisées pour l’audit,
17
1.3.2- Rapport de synthèse
Le but de la réunion de validation est de rendre le rapport non contestable en matière de constats, de
raisonnements, de conclusions et de formulation. Elle constitue la dernière chance de convaincre les
audités ainsi que leur supérieur hiérarchique des problèmes constatés.
De l’attribution des rôles dans l’équipe d’audit : le responsable de la structure d’audit interne
dirigera la réunion de validation et fera intervenir les auditeurs.
Les marchés publics sont sujets à des contrôles multiples. Certains, le décret marocain sur les marchés
publics les a soumis obligatoirement à certains contrôles internes. Les autres contrôles sont exercés
par des organismes créés par le législateur. Les contrôles exercés par ces derniers ont pour objectif
d’assurer la régularité de la mise en application des procédures.
Ces contrôles peuvent avoir un caractère administratif ou un caractère juridictionnel, ils sont exercés
par divers organes.
C’est un organe de contrôle représenté dans la commission de jugement des offres. Il est organisé par
le décret n° 2-75-839 du 30 décembre 1975 et qui a été modifié et complété par le décret n° 2-01-
2678 du 31/12/2001. L’objectif principal de ce contrôle est d’assurer la régularité budgétaire des
dépenses pour l’Etat.
18
Les vérifications effectuées dans le cadre de ce contrôle tels que prévus dans les décrets qui
l’organisent sont :
S’assurer que les propositions d’engagements de dépenses notamment les marchés sont faits
sur des crédits disponibles ;
S’assurer que ses propositions sont conformes quant à leur objet à la rubrique budgétaire sur
laquelle il est proposé de les imputer ;
S’assurer que les propositions d’engagement de dépenses sont régulières au regard des
dispositions des lois et règlements ;
S’assurer que les engagements proposés portent sur la totalité de la dépense à laquelle s’oblige
l’administration durant l’année budgétaire ;
Examiner les répercussions éventuelles de l’engagement sur l’emploi des crédits de l’année
en cours et des années ultérieurs.
Ce contrôle est organisé par le Dahir n° 1-59-269 du 14/4/1960 relatif à l’Inspection Générale des
Finances. Cette dernière est chargée d’effectuer les vérifications des services du Ministère des
Finances et des autres ministères, des collectivités locales et des établissements publics.
Les inspecteurs des finances s’assurent de la régularité des opérations enregistrées par les
ordonnateurs. Ce contrôle s’étend aux marchés publics. Ses contrôles sont inopinés. L’inspection
Générale des Finances peut faire des audits des procédures de passation et de l’exécution des marchés
financés par des organismes extérieurs.
Elle a été créée par le décret n° 2-57-0495 du 7 juin 1957 modifié et complété par le décret n° 2-75-
840 du 30/12/1975 portant réforme de ladite commission. Cette commission n’a qu’un rôle consultatif
et de conseil, et n’a pas une réelle compétence de contrôle des marchés. Toutefois, les avis de cette
commission sont importants, vue que les collectivités locales et les départements ministériels et les
établissements publics y recours pour résoudre certains problèmes de fait ou de droit soulevé lors de
la passation, de l’exécution ou du paiement d’un marché.
La commission est placée auprès du Secrétaire Général du Gouvernement. Elle comprend des
membres de presque tous les départements ministériels en plus du Trésorier Général, le Contrôleur
des engagements de dépenses et le chef de service de la législation au secrétariat général du
gouvernement. Tous ont voix délibérative. La commission peut faire appel à d’autres personnes à
titre consultatif.
19
La commission a deux grandes catégories d’attributions ׃
Premièrement, émettre des avis sur les projets de textes législatifs ou réglementaires sur les
marchés publics, sur les problèmes de tous natures relatifs à la préparation, passation,
exécution et règlement des marchés, les contestations résultants des marchés et sur les projets
de marché ou avenants sur lesquels elle est consultée par l’ordonnateur.
C’est le contrôle exercé par la Cour des Comptes et les Cour Régionales des Comptes. Ce contrôle
est organisé par la loi n°62-99 formant code des juridictions financières du 13/06/2002.
La Cour des comptes à des attributions très larges. Elle exerce un contrôle de la régularité des
opérations de recettes et de dépenses des organismes soumis à son contrôle en vertu de la loi et
apprécie leur gestion et sanctionne les manquements. Elle exerce une fonction juridictionnelle en
matière de discipline budgétaire et financière (articles 54, 55 et 56). Cette dernière compétence
touche tous les agents de l’Etat que ce soit des ordonnateurs, des contrôleurs ou des comptables
publics et les fonctionnaires travaillant sous leurs ordres et tout fonctionnaire, responsable ou agent
d’un organisme public et tout responsable ou agent de tout autre organisme soumis au contrôle de la
Cour.
Le contrôle de la Cour peut intervenir aussi suite aux missions de contrôle de la gestion (article 75).
Le but est d’apprécier la qualité et de formuler des suggestions sur les moyens susceptibles
d’améliorer les méthodes et accroître l’efficacité et le rendement. Le contrôle porte sur la régularité
et la sincérité des opérations réalisées ainsi que sur la réalité des prestations fournies, des fournitures
livrées et des travaux effectués.
Les Cour Régionales des Comptes exercent les mêmes compétences sur les collectivités locales et
leurs organismes.
Lеs risquеs liés aux marchés publics peuvent être traités par rapport au fonctionnement interne de
l’établissement concerné et en fonction du contrôle interne mis en place.
Afin de détecter les risques d’anomalies, l’auditeur passe à l’analyse des systèmes de contrôle interne
mis en place pour le déroulement des activités.
20
Lеs systèmеs dе contrôlе intеrnе еnglobеnt l’еnsеmblе dеs dispositifs еt moyеns mis еn placе pour la
maîtrisе dеs activités dе l’еntrеprisе. Lеs principaux objеctifs du contrôlе intеrnе sе résumеnt à :
Garantir lе rеspеct dеs normеs еt procédurе édictéеs par la dirеction ainsi quе lеs lois еt
règlеmеnt qui cadrеnt l’activité ;
Lе non-rеspеct dеs dispositifs règlеmеntairеs lors dе la passation еt l’еxécution dеs marchés au sеin
dеs établissеmеnts publics émanеnt dеs défaillancеs du systèmе dе contrôlе intеrnе.
La largе libеrté quе disposе lе maîtrе d’ouvragе dans lе procеssus dе passation lui pеrmеttant
dе fraudеr discrètеmеnt cеrtainеs dispositions dе la règlеmеntation ;
L’absеncе d’un systèmе dе supеrvision accroît lеs risquеs d’apparition d’еrrеurs еt dе fraudеs.
L’objеctif dе tout audit intеrnе еst dе garantir la conformité еt la fiabilité du systèmе dе contrôlе
intеrnе. Cеpеndant, dans la plupart dеs établissеmеnts publics, l’audit intеrnе s’éloignе dе cеttе
réalité.
Еn еffеt, lеs missions d’audit intеrnе nе sont pas conduitеs avеc riguеur ; par conséquеncе еllеs nе
pеrmеttеnt pas dе détеctеr lеs disfonctionnеmеnts du systèmе dе contrôlе pour émеttrе dеs
21
rеcommandations pеrtinеntеs. Dans cеrtains cas, mêmе si l’audit intеrnе émеt dеs rеcommandations,
lе manquе dе suivi entrave lеur misе еn œuvrе, cе qui еmpêchе l’amélioration du systèmе.
Par aillеurs, la fonction d’audit еst appеléе à jouеr lе rôlе d’intеrlocutеur еnvеrs lеs intеrvеnants
еxtеrnеs dans lе cadrе dеs différеnts contrôlе (auditеurs еxtеrnеs, cours dеs comptеs …), mais il
s’avèrе qu’il nе rеmplit pas cеttе fonction dans la plupart dеs établissеmеnts publics.
Еn outrе, lе non établissеmеnt dеs rapports d’audit intеrnе ou l’établissеmеnt dе rapports trop
sommairеs qui nе touchеnt pas lеs points еssеntiеls du contrôlе intеrnе еst un handicap еt nе facilitе
pas à l’auditеur еxtеrnе la lеcturе еt la compréhеnsion du systèmе du contrôlе intеrnе.
22
Conclusion
La bonne gestion des marchés publics repose essentiellement sur une bonne gestion des fonds publics
par les entités publiques et la transparence de toutes phases d’exécution de marché public. L’audit
semble l’outil le plus performant pour combler ces attentes et trouver l’équilibre de cette double
exigence.
Ce travail nous a permis, d’une part, d’avoir une vision générale sur les marchés publics, et d’autre
part, de se concentrer sur l’audit et contrôle sur les marchés publics.
Effectivement, nous avons remarqué que l’audit interne est une activité autonome qui prouve une
assurance sur le degré de maîtrise de différentes opérations et l’apport de conseils, afin de créer de la
valeur ajoutée.
Cependant, le présent travail nous a permis de rappeler les catégories des marchés publics, les formes
et les principes de passation des marchés publics, ainsi que la pratique de l’audit et du contrôle interne
sur les marchés publics d’une part. Et d’autre part, de présenter les différentes phases de l’audit interne
sur les marchés publics, et les risques liés au système de ce dernier.
Aussi cette recherche était une occasion pour des remarques, à savoir, -auditer systématiquement des
marchés publics quelques soit le mode de passation ; -assurer la mise à niveau continue dans le
domaine des marchés publics ; -améliorer l’archivage et le classement des pièces constitutives des
dossiers des marchés…
Finalement, il est à noter que les efforts du gouvernement marocain ont porté leurs fruits en matière
de renforcement de la transparence et de la bonne gouvernance de la procédure de passation et
d’exécution des marchés publics.
23
Annexes
25
Bibliographie
L’OCDE, (2007), <L’intégrité dans les marchés publics, les bonnes pratiques de A à Z>,
OCDE.
Manuel d’audit Interne pour les Inspections Générales des Ministères (2007), USAID du
Peuple Américain, Collège des Inspecteurs Généraux des Ministères (CIGM).
WYCKOFF, Patricia (2007), Le mémento des marchés publics de travaux, 3ème édition,
Groupe Eyrolles, Paris.
Webographie :
Décret n)2-12-349 du Joumada I 1434 relatif aux marchés publics. (B.O. n°6140 du avril
2013) https://www.finances.gov.ma/Publication/depp/2014/decret_2_12_349.pdf (consulté
le 28/03/2021).
26
Table des matières
Introduction ..................................................................................................................................................... 2
Partie I : Le cadre général du concept d’audit et contrôle sur les marchés publics. ................................. 4
Chapitre 1 : Cadre général de l’audit interne sur les marchés publics .................................................. 4
1.1- Définition de l’audit interne et ses objectifs. ..................................................................... 4
1.2- Les moyens et techniques d’audit interne sur marchés publics. ..................................... 6
1.3- Définition et catégories des marchés publics. ................................................................... 8
Chapitre 2 : Cadre général de contrôle sur les marchés publics. .......................................................... 10
2.1- Définition et importance du contrôle dans le cadre de la commande publique. .......... 10
2.2- Le contrôle des marchés publics. ..................................................................................... 11
2.3- Les contrôles et audits par le décret sur les marchés publics. ....................................... 12
Partie Ⅱ ׃Audit et contrôle sur les marchés publics .................................................................................. 13
Chapitre 1 : Les phases fondamentales de l’audit interne ..................................................................... 13
1.1-La phase d’étude................................................................................................................. 13
1.1.1- Plan d’approche ................................................................................................................. 14
1.1.2- Programme de vérification ............................................................................................... 15
1.2- La phase de vérification .................................................................................................... 16
1.2.1- Evaluation du contrôle interne ............................................................................................... 16
1.2.2- Fiche de constat ....................................................................................................................... 16
1.2.3- Feuille de couverture ............................................................................................................... 17
1.3-La phase de conclusion....................................................................................................... 17
1.3.1- Rapport d’audit interne .......................................................................................................... 17
1.3.2- Rapport de synthèse ................................................................................................................ 18
1.3.3- Réunion de validation ............................................................................................................. 18
Chapitre 2 ׃Le contrôle sur les marches publics et les risques ............................................................. 18
2.1- Les contrôles administratifs ............................................................................................. 18
2.2- Le contrôle de type juridictionnel .................................................................................... 20
2.3- Les risques liés au système de contrôle et d’audit interne ............................................. 20
Conclusion ...................................................................................................................................... 23
Annexes ........................................................................................................................................... 24
Bibliographie .................................................................................................................................. 26
27