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Membres de jury :
Qu’il nous soit permis de dédier ce projet de fin d’études qui est le fruit de trois mois du
travail continu , à tous ceux qui compatissent à nos chagrins et partagent nos bonheurs , qui
nous enveloppent par leurs admirations , et à qui nous devons nos gratitudes et nos
reconnaissances .
Notamment :
Que DIEU les garde et les procure santé, bonheur et longue vie.
Nos professeurs.
Sachez que sans vous, nous n’aurons pu aller plus loin, parce que vous étiez toujours là ,
et parce que rien n’est plus précieux que ceux sur qui l’on peut savoir compter quelques soient
les circonstances.
« Notre vœu est de pouvoir vous offrir à notre tour ce que vous nous avez donné tous »
REMERCIEMENTS
Nous tenons également à exprimer notre profonde obligation envers les membres du jury
qui n’ont pas épargné d’effort pour nous former et guider tout au long de ces années passées
a la FSJESM, ainsi que le reste du corps professoral et administratif de la dite école.
Nous tenons à remercier vivement Mr. FADI Hicham, responsable du service du budget
de m’avoir accueilli pour effectuer mon projet de fin d’études, m’offrant ainsi la possibilité
d’acquérir une expérience professionnelle très enrichissante.
Enfin je remercie également tous ceux, qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
SOMMAIRE
DEDICACES
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION GENERALE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLES DE MATIERES
ANNEXES
La commande publique couvre l’ensemble des marchés publics attribués par les services
publics (État, établissements et entreprises publics et collectivités Territorial) pour acquérir
des biens, réaliser des services et des travaux. Cette commande publique a représenté en 2018
environ 195 milliards de dirhams soit 17,4% du PIB d’où l’importance stratégique de ces
dépenses pour le développement du pays.
Les marchés publics génèrent certes une activité économique appréciable, mais ils sont
devenus le terrain de jeu privilégié où s’exercent des pratiques de la fraude, la corruption et le
favoritisme qui sont devenus la monnaie courante pour décrocher un marché.
Selon une estimation présentée par l’ICPC, l’impact de la corruption en général est
équivalent à 5% du PIB soit près de 39MDDH. Ce montant est égal à 10 fois le budget du
ministère de la justice ou bien trois fois le budget du ministère de la santé ou bien 60% du
budget alloué à l’enseignement. Donc la corruption constitue un frein au développement
économique et social, porte atteinte aux droits fondamentaux des citoyens, et affecte la
crédibilité des institutions.
Un ensemble de reforme ont eu lieu depuis l institution du premier texte régissant les
dépenses de l état dont les décrets de passation des marchés publics de 1998,2007et 2013.
Toutes ces reformes ont été engagées dans l intention de respecter trois principes
essentiels :
La passation de marché publics de biens et de services par les organismes publics permet
d’obtenir les intrants indispensables qui permettent aux gouvernements d’assurer les services
publics et de remplir d autres tâches. Les systèmes de marchés publics ont une incidence
significative sur l’efficience de l utilisation des fonds publics et, plus généralement, sur la
confiance du public dans le gouvernement et la bonne gestion des affaires publiques.
La bonne gestion des marchés publics repose essentiellement sur une bonne gestion des
fonds publics par les entités publiques et la transparence de toutes phases d’exécution de
marchés publics audit semble l’outil le plus performant pour combler ces attentes et trouver l
équilibre de cette double exigence.
L audit des marchés publics se base sur un principe fondamental qui veut que les
dépenses publiques soient gérées de façon à permettre l’utilisation optimale et rationnel des
deniers publics. L audit en tant que contrôle interne indépendant comprend non seulement les
questions de régularité mais surtout les quartes « E » : Efficacité, Economie Efficience et
Excellence, base idéale de l’action des gestionnaires des marchés publics .Par ailleurs,
l’affirmation par les professionnels exerçant le métier d audit de qualité de compétence et
La norme internationale d’audit « ISA n°250 » : prise en compte des textes législatifs et
réglementaires s applique à l’audit des états financiers comme elle peut s’appliquer a d autre
informations et services connexes, et de ce fait l’auditeur peut être chargé de contrôler le
respect des textes législatifs en l’ occurrence le décret des marchés publics et d émettre un
rapport par la suite.
Quelles sont les améliorations et les recommandations à proposer pour pallier aux
anomalies
Dans ce contexte ;nous avons choisi ; pendant notre stage de fin d’études d’auditer la
phase de passation des marchés des marchés publics au sein de la TGR pour s’assurer que les
dépenses effectuées dans le cadre d’un marché correspondent à un besoin réel, de ce fait, la
nécessité d’un audit interne qui va permettre de se faire une vision sur la pertinence des
procédures en vue de déterminer si les fonds disponibles ont été utilisés avec efficacité,
efficience et pertinence.
La méthodologie de recherche
Nous visons à répondre aux questionnements que nous venons de se poser à travers une
méthodologie de travail qui se base sur deux aspect : une recherche documentaire et des
études qualitatives (Questionnaire d’audit interne, Cartographie des risques et les FRAP)
Le plan :
La deuxième partie est pratique, comporte également deux chapitres, le premier est
consacré à l organisme d accueil le deuxième chapitre consiste un cas pratique qui comporte l
audit processus de passation des marchés nous nous sommes intéressés aux deux premières
étapes à savoir la définition des besoins, la préparation de l’AO et la soumission des offres.
Ceci justifie qu’en préalable à toute étude à caractère technique, il est nécessaire de bien
circonscrire la fonction d’audit et ensuite diagnostiquer la performance du processus de
passation des marchés.
Le premier chapitre de cette partie sera consacré à l’audit interne comme une activité
indépendante et objective donne ou s’efforce de garantir à l’entreprise la bonne maitrise de
ses opérations et permet de contribuer à l’amélioration des processus et à créer de la valeur
ajoutée. Il est composé de trois sections :
Le deuxième chapitre sera consacré à l’étude du contexte des marchés publics au Maroc,
en se focalisent sur l’aspect réglementaire, ainsi nous allons définir les concepts et notions
relatif aux marchés ,nous étudions les différentes phases de passation des marchés ainsi que
Il est nécessaire dans cette première section de donner un descriptif global de l’audit
interne à travers son évolution historique et définitions, ainsi on parlera de l ensemble de ses
caractéristiques et objectifs et on abordera les autre disciplines voisines de l’audit interne
L’IIA1a définit l’audit interne comme une activité indépendante et objective qui donne à
une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses
conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation
1
- Institute of Internal Auditors
Dans notre tentation de cerner la notion d’audit interne, nous présenterons trois
définitions.
« L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne a une organisation
une assurance sur le degré de maîtrise des opérations, lui apporte des conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses
objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de
management des risques, de contrôle, de gouvernement d’entreprise, et en faisant des
proposition pour renforcer leur efficacité ».
« On peut définir l’audit comme étant une démarche d’analyse et de contrôle, S’applique
désormais à l’ensemble des fonctions de l’entreprise. Ainsi, ya-t-il des audits de production,
de force de vente, de qualité, des ressources humaines et des états comptables et financiers
d’une société.
C-Selon IFACI :
« L’audit interne est la révision périodique des instruments dont dispose une entreprise
pour contrôler et gérer une entreprise ».
Nous définirons l’audit comme l’activité qui applique en toute indépendance des
procédures cohérentes et des normes d’examen en vue d évaluer l’adéquation et le
fonctionnement de tout ou partie des actions menées dans une organisation par
référence à des normes
2. Aspect Historique
Au début du moyen âge, les sumériens ont ressenti une nécessité de contrôle de la
comptabilité des agents. Ce système de contrôle par recoupement consiste à comparer une
information qui est parvenue de deux sources d'enregistrements indépendantes.
Mais le mot « audit » n'est apparu que sous l'empire romain et plus spécifiquement dès le
3ème, siècle avant Jésus Christ2, où il était d'un sens plus large.
Le mot audit, qui nous vient de latin « audire », c'est-à-dire « écouter », les romains
employaient ce terme pour désigner un contrôle au nom de l’empereur sur la gestion des
provinces. Ultérieurement, ce contrôle s'est développé suite aux efforts des anglais. De même
ses objectifs, qui se sont axés principalement à la détection de fraude, progressivement vers la
recherche d'erreurs puis à la publication d'opinion sur la validité des états financiers, enfin sur
leur régularité et sincérité.
Ce n'est qu'au XIXème siècle que les législateurs ont institués le contrôle des sociétés
par des agents externes en raison :
du développement de l'industrie, le commerce, les banques, des assurances...
De nos jours l'audit est une discipline transversale au centre des préoccupations des
managers. En ce sens, et face à une variété des besoins, l'audit s'élargissait à d'autres
domaines qui se sont révélés nécessaires avec l'évolution et la généralisation de nouveaux
moyens de traitements de l'information
Ces normes déclinent les normes de qualification et les normes de fonctionnement a des
missions spécifiques (par exemple un audit de conformité, une investigation dans un contexte
de fraude ou des travaux d’autoévaluation du contrôle interne).
A. Intégrité :
B. Objectivité :
C.Confidentialité :
D Compétence :
la phase de préparation
la phase de réalisation
La phase de conclusion
Celle- ci doit se réaliser dans le respect des dispositions légales et suivant les normes
généralement admises au niveau international.
La méthodologie de cette fonction est toujours appliquée par les auditeurs internes
compétents.
1 La phase de préparation
La phase de préparation ouvre sa mission d’audit, exige des auditeurs une capacité
importante de lecture, d’attention et d’apprentissage. En dehors de toute routine, elle sollicite
l’aptitude à apprendre et à comprendre, elle exige également une bonne connaissance de
l’entreprise car il faut savoir ou trouver la bonne information et à qui la demander .C’est au
cours de cette phase que l’auditeur doit faire preuve de qualités de synthèse et
d’imaginations .Elle peut se définir comme la période au cours de laquelle vont être réalisés
tous les travaux préparatoires avant de passer à l’action. C’est tout à la fois le défrichage, les
labours et les semailles de la mission d’audit
C’est au cours de cette phase que l’auditeur interne va construire son référentiel, c’est à
dire le modèle vers lequel doit tendre le résultat de sa mission.
Cette étape se conclut par la fixation du programme d’audit qui indique les moyens et les
outils à mettre en œuvre pour chaque tâche à accomplir pour la mission.
Les Entretiens
Les questionnaires de contrôle interne
La circulation de tiers
La collecte de documents internes
Les tests applicatifs
Les grilles d’analyse des taches
Le produit de cette étape est la FRAP, qui est le document dans lequel l’auditeur résume
l’ensemble des dysfonctionnements relevés. La FRAP contient : Les problèmes, les faits, les
causes, les conséquences et les recommandations.
3. Phase de conclusion :
C’est la dernière phase de la mission d’audit. La conclusion passe d’abord par un rapport
prévisionnel qui contient les anomalies et les recommandations des auditeurs qui n’ont pas
fait l’objet d’une validation de la part des audités. C’est un document incomplet car il ne
comprend pas la réponse des audités aux observations et aux recommandations de l’audit.
La réunion de clôture est l’occasion pour discuter, entre auditeurs et audités, des
différentes anomalies relevées et valider par conséquent le rapport d’audit. A ce stade des
éventuelles contestations peuvent apparaitre. Deux situations sont possibles :
Soit l’auditeur fournit toutes les preuves concernant ces concernant ces contestation,
et le problème est résolu ;
Il doit être présenté aux responsables audites à l’état de projet, puis discutés avec eux
avant d’être diffuse définitivement ;
Il doit être bien structuré et ordonné pour permettre une compréhension de la part des
lecteurs ;
Il doit comporter à la fois les détails et une synthèse ;
Il doit être objectif, clair, utile et plus convaincant possible ;
Il doit être revu par un comité de lecture interne du service d’audit avant diffusion
Sa diffusion doit être effectuée dans un délai raisonnable.
Ils ne sont pas appliques de façon systématique, l’auditeur choisit l’outil le mieux
adapté l’objectif.
Ils ne sont pas concernés seulement a l’auditeur interne, d’autres professionnels
comme : L’audit externe, consultants, informaticiens,…etc. peuvent employer ces
outils.
Les outils de description : ce sont des outils qui permettent d’aider l’auditeur à
éclaircir les spécificités des situations rencontrées,
A L’observation physique :
L’observation physique est une technique utilisée dans la plupart des missions d’audit.
Elle consiste à se rendre dans les locaux des audités afin d’avoir une idée réelle sur l’état des
lieux, le déroulement de certaines taches et l’application des processus. Elle permet de
compléter les interviews effectuées par les auditeurs pour ne pas qualifier ces interviews
d’enquête d’opinion. Alors elle doit porter sur les processus les biens, les documents et les
comportements ; Elle est pratiquée lors de la phase de lancement.
En effet, le digramme de circulation est un schéma que l’auditeur dresse pour étudier :
La description graphique des opérations s’opère au moyen d’une ligne de flux qui retrace
dans un ordre chronologique le cheminement des documents générés par ces opérations.
Il s’agit de rassembler les données, de les traite, et finalement de les exploiter. L’auditeur
attend de ce sondage une information simple qui se rapporte a l’erreur ou le
dysfonctionnement et d’en connaitre rapidement l’ampleur.
B L’interview :
Cette technique consiste à s’entretenir avec le personnel afin d’en apprendre plus sur
l’environnement interne de l’entreprise. L’interview contribue à préparer le terrain. Elle vise
l’obtention d’information précise qui permettra de faire une opinion sur les observation et
hypothèses émises à priori.
L’informatique qui est une technique d audit assistée par ordinateur. Elle consiste à
extraire selon certain critères, et éventuellement traiter ; des informations existant sur les
supports électroniques de l entreprise, par exemple :
En effet, l’interrogation de fichiers informatiques constitue une des directions les plus
prometteuses de l’audit moderne. Elle améliore l’efficacité de l’auditeur, tant directement
comme outil performant de recherche et de calcul pour effectuer ses travaux ,
qu’indirectement comme formalisation avec l informatique .
Cet outil permet également à l’auditeur de vérifier la transmission des données brut afin
d établir une plateforme sécurisé permettant une bonne prise de décision .Ainsi interrogation
A -les questionnaires :
Le questionnaire d’audit doit être aussi court que possible et les questions doivent être
conçus de telle sorte qu’elle évite toute ambigüité, l’impression ou la confusion.
Le questionnaire de contrôle interne est une liste de question aux quelles l auditeur
répond « oui » Ou « non » (ou non applicable) afin de porter un diagnostic par simple lecture
des réponses .il permet à l auditeur d’apprécier le niveau et de porter un diagnostic sue le
dispositif de contrôle interne de l’entité ou de la fonction auditée.
Document matérialisé sur support papier ou informatique et utilisé par les auditeurs lors
de leurs mission d investigations du contrôle.
FRAP Contenu
Problème Formulation synthétique, autonome et
percutante du dysfonctionnement (ou
anomalie) constaté.
Faits Ce sont les dysfonctionnements qui se
manifestent par tels incidents ou telles
anomalies qui ont été constatées.
Causes Une cause est une condition non
remplie, un facteur de non qualité ou de
risque qui explique la survenance du fait.
Conséquences La conséquence est un résultat
quantifié, quantifiable ou au moins
descriptible. Elle est constatée par l’auditeur
et/ou l’audité. Elle a un impact, certain ou
probable, manifesté par une sous
performance ou une perte de valeur
suffisamment importante.
Recommandations La recommandation proposée pour
remédier le problème (dysfonctionnement
ou anomalie).
le secteur public au Maroc et ces composants tout en mettant en évidence les raisons qui
ont poussé les décideurs d’auditer le secteur public, et d’une autre part, d’expliquer la place
d’audit dans le secteur public.
Le secteur public n'est autre que l'administration dans sa généralité. Autrement dit, le
secteur public se définit comme le secteur qui regroupe toutes les activités économiques et
sociales réalisées sous le contrôle total ou partiel de l'État26(*). Son rôle est de fournir un
La modernisation du secteur public n'est plus une option, mais une nécessité. Ainsi,
l'administration doit désormais d'être efficace et performant et de répondre au moins par la
transparence aux besoins des citoyens
Pour aborder un domaine aussi complexe que l’audit dans le secteur public, il s'avère
important et même nécessaire d'essayer de définir les concepts clés. Tout d'abord, qu'est ce
qu'un secteur public ? Selon la classification de l’article 1 de la loi n° 69-00, relative au
contrôle financier de l'Etat sur les Entreprises Publiques et autres organismes, un secteur
public comprend :
L’Etat : désigne la personne morale de droit public qui, sur le plan juridique,
représente une collectivité, un peuple ou une nation, à l'intérieur ou à l'extérieur d'un
territoire déterminé sur lequel elle exerce le pouvoir suprême, la souveraineté. Par
extension, l'Etat désigne l'ensemble des institutions et des services qui permettent de
gouverner et d'administrer un pays : ministères, services, directions, préfectures,
délégations, administrations déconcentrées ou décentralisées.
B-Sociétés d'Etat
Les sociétés dont le capital est détenu en totalité par des organismes publics mais qui ne
remplissent pas une mission d’intérêt général. A titre d’exemple on peut citer les sociétés
suivantes : Société Nationale de la Radio et de la Télévision (SNRT) ; Société Nationale
de Transport et de la Logistique (SNTL) ; Société Nationale de Promotion d’Habitat Locatif
(SOPHAL) ; Agence Spéciale Tanger Méditerranée …
C-Filiales publiques :
D-Sociétés mixtes :
Les sociétés dont le capital est détenu, au plus, à hauteur de 50% par des organismes
publics. Le capital détenu s'entend de la participation directe ou indirecte, exclusive ou
conjointe, détenue par l’Etat, les Collectivités Locales et les Etablissements Publics. BCP :
Banque Centrale Populaire 45,37% CIMAR : Ciments du Maroc 10,06% IAM : Itissalat
AL-Maghreb 30 ,00% LIDEC : Lyonnaise des Eaux de Casablanca 19,75%
3-Historique :
Avec l’avènement, en 1983, des réformes économiques conçues par les pouvoirs publics
en collaboration avec les instances et bailleurs de fonds internationaux, un certain nombre
d’actions ont été organisé en matière d’audit et d’évaluation de la gestion du secteur public.
L’année 1993 constitue une année importante dans la généralisation de l’audit à tous les
établissements publics. Cette action a été renforcé suite au discours de SM le roi HASSAN 2
avec sa lettre royale adressait au premier ministre le 19 juillet 1993. Cette lettre est considérée
comme une force de loi. A cet effet Sa Majesté a recommander la nécessité de soumettre
aussi bien la direction que la gestion de ces établissements a un audit rigoureux et efficace
permettant de donner une image claire et exacte sur leur situation financière.
Afin de concrétiser les instructions royales, le Premier ministre émit une circulaire ayant
pour finalités :
1-La privatisation :
La privatisation d’une société est souvent bien autre chose qu’un simple transfert de
propriété. En effet, peut s’accompagner d’un changement de dirigeants ou même
vraisemblablement d’une transformation radicale dans l’organisation des pouvoirs délibérants
ou dirigeants de l’entreprise. D’où la nécessité d’une évaluation et une modernisation des
entreprises publiques. Objectifs recherchés : évoquer le prix exact, donner plus de
transparence à l’opération et l’insertion d’une nouvelle culture qui pousse à réorienter notre
réflexion vers le « mieux d’Etat ».
La gouvernance désigne l'ensemble des mesures, des règles, des organes de décision,
d'information et de surveillance qui permettent d'assurer le bon fonctionnement et le contrôle
d'un Etat, d'une institution ou d'une organisation qu'elle soit publique ou privée, régionale,
nationale ou internationale. Selon l'IT Governance Institute, la gouvernance a "pour but de
fournir l'orientation stratégique, de s'assurer que les objectifs sont atteints, que les risques sont
gérés comme il faut et que les ressources sont utilisées dans un esprit responsable". Elle veille
en priorité au respect des intérêts des "ayants droits" (citoyens, pouvoirs publics, partenaires,
actionnaires...) et à faire en sorte que leurs voix soient entendues dans la conduite des affaires.
Initialement utilisé pour désigner la manière dont un gouvernement exerce son autorité
économique, politique et administrative et gère les ressources d'un pays en vue de son
L’audit public est la clé de voûte d’une saine gouvernance dans le secteur public en
offrant une évaluation objective, impartiale et efficace de la gestion des ressources publiques
et en vue d’obtenir les résultats escomptés. Les auditeurs aident les organisations à agir de
façon responsable et garder la confiance des citoyennes et autres parties prenantes. Dans ce
cadre, sa majesté le Roi feu Hassan II a adressé au premier ministre dans une lettre royale de
19-07-1993 ( cette lettre concerne l’audit des entreprises publiques, encore propriété de l’Etat)
visant une recommandation de la nécessité de soumettre aussi bien la décision que la gestion
de ces établissements à un audit rigoureux et efficace permettant de donner une image exacte
sur leur situation financière, tout en proposant les voies et les moyens susceptibles de leur
assurer la meilleure gestion possible et la moins onéreuse.
L’audit dans le secteur public s’inscrit dans une relation principal-agent avec : Le
principal est le propriétaire du capital et l’agent est son gérant. Les fonctionnaires à titre
Les agents peuvent utiliser les ressources et les pouvoirs qui leur sont confiés pour
favoriser leurs propres intérêts plutôt que ceux du principal.
B. Éloignement :
C Complexité :
2 Les rôles de l’audit dans le secteur public :
A-La Surveillance
Les auditeurs aident les décideurs à exercer une surveillance en évaluant si les entités
publiques font ce qu’elles sont censées faire, dépensent les fonds aux fins prévues et ce
conforment aux lois et à la réglementation. Les audits axés sur la surveillance visent à
répondre à des questions comme « La politique a-t-elle été appliquée comme prévu? » et «Les
gestionnaires ont-ils mis en place des contrôles efficaces pour atténuer les risques?». L’audit
renforce la structure de gouvernance par l’examen des rapports émanant des organismes et
des programmes gouvernementaux et portant sur la performance financière et
B- La Détection :
C-La Dissuasion :
D-L’Information :
Les auditeurs facilitent la prise de décisions lorsqu’ils évaluent si les programmes et les
politiques fonctionnent ou non, communiquent les informations qu’ils ont acquises sur les
meilleures pratiques et les données de référence, et recherchent horizontalement au sein des
organismes publics et verticalement entre les divers niveaux des organes gouvernementaux
les possibilités d’emprunter, d’adapter ou de modifier des pratiques de gestion. L’audit
favorise l’apprentissage dans l’ensemble de l’organisation en fournissant une rétroaction
continue qui permet de redresser les politiques. Les auditeurs effectuent leur travail de façon
systématique et objective afin d’acquérir une compréhension approfondie des activités et de
tirer des conclusions fondées sur des éléments probants. Par conséquent, l’audit peut fournir
une description fidèle des problèmes, ressources, rôles et responsabilités qui, conjuguée à des
recommandations utiles, peut encourager les parties prenantes à repenser les problèmes et les
programmes. En réglant les problèmes mis en lumière par l’audit, on peut non seulement
améliorer la performance du programme faisant l’objet d’un audit, mais également accroître
la capacité du gouvernement et du public à traiter des problèmes similaires. Les audits axés
sur la communication d’information contribuent grandement à répondre à une question plus
vaste, soit la question de savoir si la politique a permis d’obtenir les résultats escomptés.
Concurremment à la fonction de reddition de comptes les audits permettent d’améliorer le
fonctionnement de l’État
Les auditeurs aident également leurs organisations à regarder de l’avant en repérant les
tendances et en attirant l’attention sur les enjeux à venir avant qu’ils n’atteignent l’état de
crise. L’audit peut mettre en relief les enjeux à venir par exemple, les enjeux posés par les
tendances démographiques, la conjoncture économique ou les diverses menaces à la sécurité
de l’État et identifier les risques et les occasions découlant des progrès rapides de la science et
de la technologie, des complexités de la société moderne, et des changements touchant la
nature de l’économie.
Ces éléments présentent souvent des risques à long terme qui persisteront bien au-delà
du mandat de la plupart des représentants élus, et qui peuvent parfois venir au dernier rang
des priorités lorsque, en contexte de rareté des ressources, les préoccupations à court terme
retiennent toute l’attention. En outre, une stratégie d’audit courante l’audit axé sur les risques
met l’accent sur le cadre de gestion des risques de l’ensemble de l’organisation, ce qui peut
aider à dépister et à décourager la prise de risques inacceptables. En procédant à un audit axé
sur les risques, l’auditeur peut fournir une information utile et pertinente à l’organisation pour
l’aider à gérer ses risques.
Les audits axés sur la prévoyance aident à répondre à la question suivante : «Quelle
nouvelle politique ou modification à une politique permettrait de répondre à un besoin ou un
risque futur? » Lorsque les auditeurs du secteur public s’intéressent aux tendances et à
l’avenir, ils facilitent la prise de décisions.
Les auditeurs du secteur public jouent également un rôle clé en ce sens qu’ils aident les
gestionnaires à comprendre les risques et à en faire une appréciation. De plus, l’appréciation
des risques faite dans le cadre même de l’audit permet de s’assurer que les ressources d’audit
sont utilisées efficacement pour aborder les secteurs présentant le plus de risque.
En jouant ces rôles, les auditeurs protègent les valeurs fondamentales de l’État. En
fournissant des services de surveillance, d’information et de prévoyance, les auditeurs du
secteur public aident à s’assurer que les gestionnaires et les fonctionnaires mènent les affaires
publiques de façon transparente, juste et honnête, en faisant preuve d’équité et de probité, tout
en effectuant leur propre travail conformément aux normes d’intégrité les plus rigoureuses.
Les auditeurs ne devraient pas uniquement évaluer le risque d’abus de pouvoir; ils
devraient être conscients de leur propre pouvoir au sein de l’organisation.
Suite aux évolutions qui ont marqué les entreprises en matière du contrôle, l’audit est
devenu un élément indispensable au sein de la gouvernance d’entreprise afin qu’il détecte les
erreurs et les anomalies audit ne se limite plus maintenant à l audit financier comme il était à
ses débuts il est plus orienté vers les systèmes et les processus de l’entreprise.
Nous avons souligne combien les normes pour la pratique professionnelle de l’audit
interne étaient un puissant facteur d’uniformisation. Ces normes sont désormais
universellement reconnues même si elles ne sont pas appliquées par tout et par tous.
Depuis la fin des années 1980, l’audit n est plus réservé au secteur privé, le secteur
public, l’Etat et l’établissement et entreprises publics, accord également une importance
particulière à l’audit interne .Ce dernier, à travers sa méthodologie et ses outils, joue un rôle
prépondérant en permettant aux organismes publics de rationaliser la gestion et d’améliorer
leur fonctionnement.
Est considéré un marché public selon les termes de l’article 4 du décret n° 2-12- 349 du
20 mars 2013 :
Tout contrat à titre onéreux conclu entre, d’une part, un maître d’ouvrage et, d’autre
part, une personne physique ou morale appelée entrepreneur, fournisseur ou
prestataire de services ayant pour objet l’exécution de travaux, la livraison de
fournitures ou la réalisation de prestations de services
Les marchés publics ne doivent pas être confondus avec d’autres contrats relevant de
régimes juridiques différents (concessions de travaux publics, délégations de service
public, contrats de partenariat, contrats de vente, autorisations d’occupation
temporaire du domaine public…);
les marchés publics sont des contrats, consacrant l’accord de volonté entre deux
personnes dotées de la personnalité juridique. Une décision unilatérale ne peut être un
marché ;
l’objet du marché, qui précise le besoin de la personne publique, est un élément
fondamental qui doit être défini avec précision tous les contrats soumis au décret des
marchés publics ont le caractère de contrats administratifs
Le Maître d’ouvrage :
Autorité qui au nom de l’un des organismes publics visés au niveau de l’article 2 du
décret passe le marché avec l’entrepreneur, le fournisseur ou le prestataire de services.
L’autorité compétente :
L’ordonnateur ou la personne déléguée par lui pour approuver le marché ou toute autre
personne habilitée à cet effet par un texte législatif ou réglementaire.
Maître d’œuvre :
Tout organisme public habilité à cet effet ou toute personne morale ou physique de droit
privé désigné par le maître d’ouvrage et qui a la responsabilité de la conception et/ou du suivi
de l’exécution du projet à réaliser.
L’attributaire :
Soumissionnaire dont l’offre a été retenue. Il ne devient « titulaire » qu’après la
notification de l’approbation du marché. Il peut être un groupement d’entreprises
Le sous-traitant :
Une personne que le titulaire (sous-traité) lui confié, par contrat, une partie de son
marché, le titulaire demeure personnellement responsable des obligations du marché.
La liberté Quelles que soient leur taille et leur statut, les entreprises doivent pouvoir
d’accès à accéder librement aux commandes publiques. Sous réserve qu’elles ne se trouvent pas
la commande dans une situation d’exclusion de la commande publique et qu’elles remplissent les
publique conditions d’accès à la commande publique.
Egalité Ce principe est une application du principe général du droit suivant : l’égalité de
de traitement tous les citoyens devant la loi. Ce principe signifie que :
des Tous les concurrents doivent être de la même façon et à toutes les étapes
concurrents de la procédure de passation, Les concurrents doivent bénéficier des mêmes
informations et des mêmes règles de compétition.
La garantie L’appel d’offre ouvert est le moyen qui peut assurer la concurrence la plus parfaite.
des Droits Le décret a essayé de le consacrer comme le moyen normal de l’achat public.
des Ainsi, le recours à la concurrence doit favoriser le prestataire qui offre les
concurrents meilleures conditions. Dans le même ordre d’idées, l’ancienne notion de marc hé passé
par entente directe est remplacée par la notion de marché négocié. L’objectif est
d’encourager l’administration à négocier avec ses prestataires et choisir le meilleur.
ces principes poursuivent un double objectif : garantir une bonne gestion des deniers
publics et assurer une concurrence effective entre les candidats. Il est à souligner que
l’ensemble de ces principes favorisent de manière explicite ou tacite la concurrence
dans les marches publics.
Au Maroc plusieurs décrets et lois portant sur les marches publics ont vu le jour,
cependant les plus marquants n ont été constates qu’a partir de 1998, suivis d une
amélioration contenue affichant la volonté ferme des pouvoir publics de garantir l efficience
des marches public.
Le Maroc est base sur une série de texte législatif et réglementaire pour la modernisation
de l administration notamment :
Le décret 20 Mars 2013 fixant les conditions et les formes de passation des
marches de l état ainsi que certaines règles relatives a leur gestion et a leur
contrôle.
Décret n°2-06-388 du 16 moharrem 1428 (5 février 2007) fixant les
conditions et les formes des marches de l état ainsi que certaines règles
relatives a leur gestion et a leur contrôle.
Décret n°2-03-703 du ramadan 1424(13novembre 2003) relatif aux délais de
paiement et aux intérêts moratoire en matière de marche de l état.
Le décret n° 2-01-2332 du 04-06-2002 approuvant le cahier des clauses
administratives générales applicables aux marchés de services portant sur les
prestations d’études et de maîtrise d’œuvre passés pour le compte de l’État.
Le décret n° 2-01-437 du 19-09-2001 instituant, pour la passation des
marchés pour le compte de l’État, un système de qualification et de
classification des laboratoires de bâtiment et de travaux publics.
Le décret n° 2-98-984 du 22-03-1999 instituant, pour la passation de certains
marchés de services pour le compte de l’État, un système d’agrément des
personnes physiques ou morales exécutant des prestations d’études et de
maîtrise d’œuvre.
Le décret n° 2-94-223 du 16-06-1994 instituant, pour le compte du ministère
des Travaux publics, de la formation professionnelle et de la formation des
cadres, un système de qualification et de classification des entreprises de
bâtiment et de travaux publics.
cadre s’applique désormais aux 2007 a fixé les conditions unicité étant de permettre à
marchés lancés par les et les formes dans l’entreprise candidate à la
réglementaire
administrations de l’Etat, les lesquelles sont passés les commande publique de
collectivités territoriales et les marchés de travaux, de disposer d’un même
établissements publics ainsi fournitures et de services référentiel et mettre ainsi fin
qu’aux prestations pour le compte de l'Etat. aux différents textes et
architecturales pratiques à l’échelon de
l’Etat, des collectivités
territoriales et des
établissements publics.
des modalités basse: moins de 25% pour les considérée anormalement procédures
marchés de travaux et 35% pour basse lorsqu'elle est
d’appréciation des
les marchés de fourniture et de inférieure de plus de
offres
services autres que les études. (25%).
anormalement
basses ou
L’extension de Les marchés cadre sont Les marchés cadres Clarification des
collectif d’achat achats entre des d’ouvrage n’ont pas le dépenses publiques et
administrations. Pour ce faire droit d’effectuer des d’incitation à la
(achats groupés)
les donneurs d’ordre achats groupés. réalisation d’économies
constituent par le biais d’une de gestion.
convention le collectif d’achat
qui leur permet de lancer un
même appel d’offres sous
l’autorité du coordonateur du
collectif indiqué dans la
convention.
faveur de la petite tenu de réserver aux PME article qui exige la l’entreprise nationale
20% du montant prévisionnel présentation des PME dans
et moyenne
des marchés, au titre de chaque les marchés publics.
entreprise
année budgétaire.
Apports Explications
l’autorité compétente,
L’introduction du mécanisme Pour les prestations particulières, complexes et qui nécessitent une
d’appel à manifestation d’intérêt. identification préalable des concurrents potentiels (solutions progicielles,
prestations de haute technologie…). L’avis d’appel à manifestation d’intérêt
est publié dans le portail des marchés publics qui fait connaître notamment
l’objet de la prestation, les pièces à produire par les concurrents, le lieu de
dépôt des candidatures ….).
modalités d’examen et • soit à l’ouverture et à l’examen des offres concernant chaque lot et à
d’attribution des lots pour les l’attribution des lots dans l’ordre de leur énumération dans le dossier
marchés allotis. d’appel d’offres ;
Appel d’offres restreint • Pour l’appel d’offres restreint: seuil de recours à cette procédure relevé
à 2 millions de DH;
propre aux spécificités des • Non obligation de publication des programmes prévisionnels et du
marchés de la défense nationale rapport d’achèvement;
en vertu duquel:
• Recours aux procédures électroniques non obligatoire;
Marchés-cadre
Il peut être passé des marchés dits « marchés-cadre » lorsque la qualification et le rythme
d’exécution d’une prestation, qui présente un caractère prévisible et permanent, ne peuvent
être entièrement déterminés à l’avance.
Marchés reconductibles
Il peut être passé des marchés dits « marchés reconductibles » lorsque les quantités
peuvent être déterminées à l’avance par le maitre d’ouvrage et présentent un caractère
Le nouveau décret définit les marchés à tranches conditionnelles comme étant des
marchés pour lesquels il est prévu une tranche ferme couverte par les crédits disponibles et
que le titulaire est certain de réaliser, et une ou plusieurs tranches conditionnelles dont
l’exécution est subordonnée d’une part, à la disponibilité des crédits et d’autre part à la
notification d’un ou plusieurs ordres de service prescrivant son ou leur exécution, dans les
délais prévus par le marché.
-Soit bénéficier d’une indemnité d’attente si le marché le prévoit et dans les conditions
qu’il définit ;
Marchés allotis :
Les travaux, fournitures ou services peuvent faire l’objet d’un marché unique ou d’un
marché alloti.
Le maitre d’ouvrage choisit entre ces deux modalités de réalisation des prestations en
fonction des avantages, financiers ou techniques qu’elles procurent ou lorsque l’allotissement
est de nature à encourager la participation des petites et moyennes entreprises.
Dans le cas où plusieurs lots sont attribués à un même concurrent, il peut être passé avec
ce concurrent un seul marché regroupant tous ces lots.
Le maitre d’ouvrage peut le cas échéant, limiter le nombre de lots pouvant être attribués
à un même concurrent pour des raisons liées :
A la sécurité de l’approvisionnement ;
Il est défini comme étant un marché unique passé avec un prestataire ou un groupement
de prestataires et qui porte à la fois sur la conception du projet et l’exécution des travaux, ou
sur la conception, la fourniture et la réalisation d’une installation complète.
La nature et les modalités de définition des prix des marches sont détaillées par l article
11 du nouveau décret et se repartissent en 4 catégories :
Le marché peut être à prix global, à prix unitaires, à prix mixtes ou à prix au
pourcentage.
Est celui dans lequel un prix forfaitaire couvre l’ensemble des prestations qui font l’objet
du marché. Ce prix forfaitaire est calculé, sur la base de la décomposition du montant global,
chacun des postes de la décomposition est affecté d’un prix forfaitaire. Le montant global est
calculé par addition des différents prix forfaitaires pour tous ces postes.
Est celui dans lequel les prestations sont décomposées, sur la base d’un détail estimatif
établi par le maitre d’ouvrage, en différents postes avec indication pour chacun d’eux du prix
unitaire proposé.
Les sommes dues au titre du marché sont calculées par application des prix unitaires aux
quantités réellement exécutées conformément au marché.
Le marché est dit à « prix mixtes » lorsqu’il comprend des prestations rémunérées en
partie sur la base d’un prix global et en partie sur la base de prix unitaires, dans ce cas le
règlement s’effectue suivant celles des prix globales et des prix unitaires.
Le marché est dit à « prix au pourcentage » lorsque le prix de la prestation est fixé par
un taux à appliquer au moment hors taxes des travaux réellement exécutés et régulièrement
constatés et sans inclure le montant découlant de la révision des prix, les indemnités et
pénalités éventuelles.
Le prix du marché comprend le bénéfice et tous droits, impôts, taxes, frais généraux,
faux frais et d’une façon générale toutes les dépenses qui sont la conséquence nécessaire et
directe de la prestation objet du marché jusqu’au lieu d’exécution de la dite prestation.
Toutefois, le maitre d’ouvrage peut prévoir, dans le cahier des prescriptions spéciales, de
prendre en charge les frais de dédouanement et/ou de transport.
1) L’appel d’offres :
Il est dit "ouvert " lorsque tout concurrent peut obtenir le dossier de
consultation et présenter sa candidature.
Le délai de publicité de l’avis d’appel d’offres ouvert dans les journaux et dans le portail
des marchés publics est de vingt et un (21) jours au moins avant la date fixée pour la séance
d’ouverture des plis. Ce délai court à partir du lendemain de la date de publication de l’avis au
portail des marchés publics et de la date de publication dans le journal paru le deuxième.
Le délai de vingt et un (21) jours prévu ci-dessus est porté à quarante (40) jours au moins
pour :
Les marchés de travaux dont le montant estimé est égal ou supérieur à soixante-cinq
millions (63.000.000) de dirhams hors taxes.
Les marchés de fournitures et services dont le montant estimé est égal ou supérieur à
quatre millions six cents milles (1.600.000) dirhams hors taxes ;
Ces seuils peuvent être modifiés par arrêté du ministre chargé des finances après avis de
la commission des marchés.
2) Le concours
Les prestations qui peuvent faire l’objet de concours notamment dans les domaines de
l’aménagement du territoire, de l’urbanisme ou de l’ingénierie et les prestations qui font
l’objet de marché de conception-réalisation.
Le concours porte :
C est un moyen par lequel le maitre d’ouvrage choisit l’attributaire du marché après
consultation d’un ou plusieurs concurrents, et négociation des conditions du marché.
La procédure négociée est un mode de passation des marchés en vertu duquel une
commission de négociation, choisit l’attributaire du marché après consultation d’un ou
plusieurs concurrents et négociation des conditions du marché.
Cette limite est à considérer dans le cadre d’une année budgétaire, par type de budget,
en fonction de chaque ordonnateur délégataire de crédits et selon des prestations de même
nature.
1-Programmation
Présentent les grandes orientations choisies par le gouvernement pour ses dépenses
pour l’année N. L'envoi de ces lettres de cadrage est une étape importante dans l'élaboration
du budget de l'état. Ces lettres font suite à une série de discussions déjà entamées au niveau
des cabinets des ministères. Ces
Lettres de cadrage tiennent compte des grandes orientations économiques.
La définition des besoins doit être faite avec précision. Elle est obligatoire. La nature et
L’étendue des besoins à satisfaire sont déterminées avec précision avant tout appel à la
2 Lancement :
A L’élaboration du CPS :
CPS : est le contrat lui-même qui contient des clauses régissant les rapports entre
l’administration
et l’entrepreneur, fournisseur ou prestataire de service, celui-ci doit soigneusement
rédiger en
Termes claires, et n’y incluant que des clauses propres et adaptées à l’objet du marché.
Règlement de consultation
Le règlement de consultation établi par le Maitre d’Ouvrage avant le lancement de toute
concurrence précise, il comprend :
La liste des pièces à fournir par les concurrents ;
Cette opération se fait à huis clos éventuellement après l’examen des échantillons en cas
de leur
existence..
La commission écarte les concurrents qui n’ont pas la qualité pour soumissionner et ceux
exclus définitivement ou temporairement de participer aux marchés. L’entité publique doit
dans ce sens disposer d’un fichier indiquant les sociétés qui sont exclues de participer. Le
respect de cette disposition dépend de la communication de la liste des concurrents exclus.
La commission doit éliminer aussi les concurrents dont les dossiers ne respectent pas les
conditions de présentation. Cette disposition a pour objectif de rendre le jugement des
dossiers plus transparent.
Malheureusement c’est un moyen pour éliminer certains candidats des fois méritants en
se cherchant des insuffisances de forme dans la présentation par exemple la non indication de
la date et de l’heure de réunion de la commission sur le pli, de même que c’est un moyen pour
éliminer les candidats qui n’ont pas respecter des textes juridiques dont les dispositions sont
très peu respectées dans la pratique…La commission élimine aussi les candidats dont les
dossiers sont incomplets et ceux dont les capacités financières et techniques ont été jugées
insuffisants en se référant aux critères définis dans le règlement de consultation. Le critère de
jugement des capacités techniques n’est pas très équitable car certains documents présentés
par les concurrents sont impossibles à vérifier ou tout au moins la commission d’ouverture
des plis ne dispose pas des moyens nécessaires pour le faire.
L’évaluation des offres techniques et financières des concurrents:
D- Approbation du Marché
Les marchés publics sont soumis à l’approbation de l’autorité compétente pour devenir
définitifs et Exécutoires. Cette dernière a un délai de 75 jours à compter de la date
d’ouverture des plis pour donner ou non suite aux résultats de la mise en concurrence. Le
maître d’ouvrage peut demander à L’attributaire du marché une prolongation du délai. Dans le
cas de refus une main levée lui est accordée de son cautionnement provisoire. La désignation
3-Exécution :
4-L’ordonnancement :
C’est la dernière phase de la gestion des marchés publics, il s’agit d’un ordre
donné par le sous ordonnateur, au comptable, pour le paiement des marchés.
L’ordonnancement se déroule sur 5 phases :
B-Phase de la vérification
Une fois ces données sont saisies puis validées, il faut imprimer :
L’ordonnance de paiement
Le bordereau d’émission
Ces derniers doivent être classes dans un parapheur et présentés à l’ordonnateur pour la
signature.
Une fois signé, il est nécessaire de faire des copies de toutes les pièces, ces dernières
doivent être
Conservées au niveau des archives de la Trésorerie générale du Royaume.
L’Etat du Maroc s’est efforcé depuis 2002 de moderniser sa gestion des finances
publiques en se mettant au diapason de nouvelles perspectives principalement empruntée
à la France. Cette perspective consiste à s’inscrire dans une nouvelle approche budgétaire
axée sur les résultats ayant été adoptée et mise en œuvre à partir de 2002 visant
l’amélioration de la gouvernance des finances publiques basée sur la consolidation des
fondamentaux de l’économie et le renforcement de l’efficacité de la dépense publique.
Cette réforme tend à répondre à quatre objectifs primordiaux:
Substituer la logique des résultats à la logique des moyens dans la
conception et la mise en œuvre des choix budgétaires (globalisation,
contractualisation, assouplissement des procédures budgétaires).
Assurer une meilleure transparence des comptes publics et renforcer la
lisibilité de la loi de finances (harmonisation de la nomenclature des
rubriques de recettes et de dépenses, introduction de la dimension régionale
dans la présentation du budget de L’Etat et développement des systèmes
d'information budgétaires intégrés).
Renforcer l’efficacité et l’efficience de la dépense publique (meilleure
programmation des crédits et meilleure utilisation des ressources budgétaires
pour la réalisation de prestations de qualité, au bénéfice de l’ensemble des
usagers et citoyens au moindre coût, mettant en valeur les principes de
transparence, de justice et d’équité).
Pour ce qui suit, l’attention sera portée vers le contrôle modulé de la dépense consistant
à simplifier graduellement le contrôle a priori en le compensant pas le contrôle a posteriori.
En fait, le paragraphe suivant traite de la question du renforcement de la capacité de gestion
des ordonnateurs, élément déclencheur du contrôle modulé de la dépense.
Plus concrètement, cela veut dire qu'une partie du contrôle externe exercé par le
ministère des finances va devenir interne, ce qui contribuera à promouvoir le rôle de
l'ordonnateur au coeur de la gestion de la dépense publique. En tout état de cause, quelque
soit l'ampleur de l'allégement du contrôle, la sécurité des deniers de l'Etat sera
sauvegardée par les interventions des juridictions financières (la Cour des comptes) et par
les actions de contrôle a posteriori de l'inspection générale des finances.
Parmi les grands chantiers de réforme entrepris au sein du ministère des finances
entamés depuis 2007-2008 jusqu’ici, nous trouvons notamment "la nouvelle approche
C’est pourquoi de nouveaux outils ont été créés pour mesurer de façon objective la
performance publique. À chaque programme, sont désormais associés des objectifs, définis au
niveau national et déclinés en objectifs opérationnels pour les services et les opérateurs
mettant en oeuvre les politiques. Pour chaque objectif, des indicateurs concrets, pertinents et
fiables, mesurent les résultats des actions menées. Ces indicateurs sont accompagnés de
valeurs cibles, sur lesquelles les responsables de programmes s’engagent pour accroître la
performance de leurs actions.
La transition d’ores et déjà opérée par l’Etat qui consiste à passer du contrôle a priori au
contrôle a posteriori connote le fait d’alléger le premier tout en raffermissant le deuxième. Le
tableau ci-après en élucide les dissemblances
Tableau N°010 :les dissemblance du contrôle à priori au contrôle à posteriori
L’allégement du contrôle a priori Le renforcement du contrôle a
posteriori
Étant donné que l’administration publique marocaine s’est fixé un objectif primordial
au-delà d’une telle nouvelle approche qui est la performance et la sauvegarde des deniers
publics, donc elle veut en faire preuve par la réalisation de deux horizons étant:
B1. Une vision à moyen terme :
Le levier principal de l’efficacité du contrôle ne repose pas sur l’optimisation d’un
contrôle a priori mais sur le développement d’une évaluation de la performance de la dépense
publique au travers de résultats affichés par programme, reposant sur:
Une plus forte responsabilisation des ordonnateurs sur la gestion de leurs dépenses
(internalisation du contrôle à l’engagement).
Un rôle plus structuré du parlement sur l’évaluation des performances atteintes.
Un budget clairement structuré par programme.
- Aidant les ordonnateurs moins matures en leur déléguant des ressources de contrôle et
de comptabilité.
Sans tomber dans un rabâchage en répétant ce que nous avons avancé dans le premier
chapitre tout particulièrement au niveau de l’approche analytique de l’intitulé de notre
problématique, l’audit des marchés publics est bien appliqué, il est soit opéré de façon interne
ou externe. Il est interne lorsque la trésorerie générale du royaume audite son intervention
ainsi celle des différentes parties prenantes y compris les délégations ayant déclenché le
besoin, c’est-à-dire le marché. D’autant plus que l’inspection générale de finances (l’IGF)
intervient a posteriori (après l’effectuation du marché) afin d’auditer la TGR, cela est
considéré également comme un audit interne. Concernant l’audit externe, il est exercé par
deux instances majeures étant la Cour des comptes et le parlement.
Donc, il ne s’agit en aucun cas de concevoir un audit parce qu’il sera inutile et
d’autre part il sera une tâche en soi redondante. Du coup, il nous va et, il sied à la nature
de notre thème ainsi qu’aux résultats de l’entretien d’élaborer un guide retraçant des
bonnes pratiques dont l’objectif est d’affaiblir les risques de fraudes et de corruption. Ces
derniers sont considérés d’antan comme des risques parasitaires inébranlables, quoi que
les autorités aient fait, ils persistent. D’où le fait que notre guide se veut un palliatif et non
I Historique :
1 Principales évolutions :
1792-1822 Organisation financière confiée des " Oumana " sous le règne du
Sultan Moulay Slimane.
1860 Généralisation de la fonction de oumana el mostafad en qualité de
percepteurs des contributions indirectes dans toutes les villes et des
oumana el khers (oumana el kabaîl) dans les zones rurales sous le règne
du sultan Moulay El Hassan
1865 Instauration des trésoriers payeurs généraux
Les différentes dynasties qui ont gouverné le Maroc durant l’histoire et surtout depuis
l’ère islamique, ont veillé à la constitution de “Baït El Mal “pour conserver les fonds et
l’argent qui proviennent de la Zakat ( )الزكاة, du Kharaj, d’Elfaye”( )الفيء, de la “Jézya”, et de
l’ “Aachour”. Il comportait des fonds en monnaie et de l’or ainsi que des produits agricoles et
des marchandises telles que l’huile, le blé, le sucre. A noter que cette organisation a marqué et
façonné toutes les civilisations et les dynasties qui se sont succédées au Maroc.
La TGR en tant que continuum historique de l’institution de « Bait Al Mal » a été crée
actuellement depuis 102 ans, et considérée comme la première banque-trésorerie fut créée
sous le régime du Protectorat français.
Constitué sous le règne du sultan Moulay Slimane (1792-1822), le corps des Oumana fut
organisé et structuré sous le règne du sultan Moulay El Hassan et comprenait une
administration centrale et une Administration locale. Les Oumana assuraient le recouvrement
des impôts, le paiement des dépenses publiques et octroyaient des avances à l'Etat.
Les opérations de recouvrement étaient confiées aux «Oumanas» des villes appelés
«Oumanas el Moustafad». Chaque «Amine» disposait d’un nombre de collecteurs chargés de
la perception des droits de portes et des droits de Souk, de la tenue des registres et de la
centralisation des recettes entre les mains des «Oumanas al Moustafad», qui veillaient au
contrôle des versements de leurs collecteurs, de l’exactitude de la tenue de leur comptabilité
et du respect des règlements.
La première banque de l’état été crie en 1906. A partir de 1907 la banque de l’Etat fait le
rôle du trésorier général de l’empire. La banque a perdue ses fonctions de Trésorier général de
l’empire en 1916.
Il assumait donc à titre "Principal" les fonctions de comptable français et, à titre
« accessoire » celles de comptable marocain. Cette situation a prévalu jusqu'à l'indépendance
du Maroc, en 1956. Et la mise en places des premiers jalons de l’activité bancaire de la
Trésorerie Générale été en 1950.
Enfin en 2007 la création des Trésoreries Ministérielles (en Février), des Trésoreries
Régionales (en Juillet) et lancement de la mise en place du Contrôle modulé de la Dépense
(CMD).
Disposant d'un vaste réseau, imparti sur l'ensemble du territoire national et auprès des
missions diplomatiques et postes Consulaires à l'étranger, la Trésorerie Générale du
Royaume assure conformément à un dispositif juridique très élaboré :
Un contenu étendu : Le plan d’audit doit comporter tous les risques figurant sur la
cartographie des risques et qui doivent donc être audités, cependant, chaque année va
apporter son lot de rectifications, modifications et suppressions correspondant à des
changements de structures, à des modifications de processus ou d’environnement.
Un étalement sur plusieurs années (3 à 5 ans) et une analyse globale des risques pour
y parvenir.
Une structure prédéterminée : Cette structure permet de rappeler, pour mémoire, les
audits intérieurs en indiquant l’année du dernier audit et le temps passé pour les
réaliser. Il permet également de répartir les audits des processus déterminés sur les
années à venir selon une fréquence déterminée.
Cette phase de lancement connue par l’établissement d’un ordre de mission précisant
l’origine et le contour de la mission, le processus de conduite de la mission d’audit interne à
adopter, le champ d’investigation retenu, les objectifs et les limites, le calendrier de
déroulement de la mission, les destinataires et les auditeurs désignés.
A préciser qu’à chaque ordre de mission est désigné un chef de mission. Cet aspect
s’avère nécessaire pour les informations suivantes :
Lors de ce choix d’objectifs, un rapport d’orientation est élaboré afin de préciser les axes
d’investigation, les limites d’intervention et les objectifs à atteindre. On entend par objectifs,
les généraux (à savoir la protection du patrimoine, la fiabilité et intégrité des informations,
respect des lois, efficacité et efficience des opérations), ceux spécifiques (qui concernent les
zones de risques identifiées lors de la phase d’analyse des risques).
III-Phase d’exécution :
Cette phase d’exécution est entamée par une réunion d’ouverture au cours de laquelle
l’auditeur présente les travaux de la phase de lancement et procède à la prise de tous les
rendez-vous nécessaires au déroulement de la mission d’audit interne. Six points principaux
sont traités par l’auditeur interne lors de cette réunion :
Les points essentiels qui sont traités au niveau du programme de vérifications sont
l’indication des travaux préliminaires à accomplir, l’identification des points importants à
détailler et à voir, l’indication de quelle technique et outil il faut envisager l’utilisation.
Le chef de mission doit procéder par la suite à la répartition des tâches entre les membres
de l’équipe d’audit en fonction de leur ancienneté et leur degré de maîtrise de la
problématique traitée.
Les principaux outils qui peuvent être utilisés par l’auditeur sont :
L’auditeur interne fait appel à des techniques de description qui pouvant l’aider à
l’organisation de son travail et à l’information remontée et comportent :
IV-Phase de conclusion :
Lorsque l’auditeur constate des anomalies, il les documente et les formalise à l’aide d’un
document spécifique intitulé la Feuille de Révélation et d’analyse de problèmes. Elle est
formalisée comme suit :
A la fin de ses travaux de vérifications, l’auditeur doit organiser une réunion avant la
clôture pour la validation des différents faits relevés.
Sur la base des travaux d’investigation, un projet de rapport est élaboré par le chef de
mission d’audit interne. Ce document provisoire est adressé au responsable du service audit
interne pour validation puis au responsable de la structure auditée.
Cette réunion de clôture est une occasion pour l’auditeur de présenter les constats
relevés, de commenter les conclusions de ses études, et de les faire valider officiellement.
La structure auditée peut émettre des commentaires et des réserves, qui seront soit pris
en compte pour modifier le document, soit reportés au rapport définitif.
En cas de désaccord entre l’audit et les services audités sur le contenu des
recommandations, une demande d’arbitrage est adressée au mandat de la mission mettant en
exergue les points entre les recommandations formulées par l’audit et les réponses de services
audités lors de la réunion de clôture d’audit.
L’ossature du rapport est élaborée à partir des problèmes figurant sur les FRAP et des
conclusions figurant sur les feuilles de couverture. Il traduit l’enchainement des messages que
l’équipe d’audit veut délivrer dans le rapport concluant la mission. Elle reprend les énoncés
des problèmes, classés par thème et par ordre d’importance, avec éventuellement les titres de
regroupement sous lesquels ils apparaissent dans le rapport.
Une fiche par recommandation sera adressée aux responsables concernés par la mise en
œuvre des actions correctives. Cette fiche sera renseignée et retournée au service d’audit
interne. Les réponses devront prendre la forme d’un plan d’action explicite qui traite
définitivement le problème.
Ces fiches seront numérotées et suivies par le service d’audit jusqu’à leur fermeture.
Dans le cadre du reporting du service d’audit, un état des actions et progrès sera adressé
à la Direction.
Le processus de passation des marchés est passé par 4 étapes, et à chacune de ces
étapes correspondent des risques particuliers.
Dans notre travail, nous nous sommes intéressés aux deux premières étapes à
savoir la définition des besoins, la préparation de l’AO et la soumission des offres.
Dès le choix de notre thématique, notre avons commencé à lire le Décret et les
Dahirs ainsi que les Arrêtés relatifs à la passation des appels d’offres, ceci avait pour
but de nous initier au déroulement de la procédure et nous éclaircir tous les aspects y
afférents. Cette documentation nous a permis de comprendre les processus et cadrer
notre vision les concernant en fonction de ce que préconise la réglementation.
L'évaluation des dispositifs de contrôle est réalisée à partir des réponses aux questions
qui déterminent le caractère Favorable / Défavorable de la situation et des autres éléments de
preuve collectés.
Les points forts et les points faibles de la procédure de passation des marchés
publics
Sur la base des renseignements qu’on a pu tirer des questionnaires de contrôle interne
d’une
part et des informations collectées tout au long de notre période de stage d’autre part, on
a pu
dégager les points forts et les points faibles du processus de passation
A côté de ces points forts cités ci-dessus, nous avons relevé quelques défaillances
auxquelles on va essayer de donner des solutions pour y remédier en utilisant les feuilles
d’observation qui sont un moyen d’analyse simple et clair .
Tout ce qui peut empêcher une organisation de remplir ses objectifs, qu’ils soient
ponctuel ou prévisionnel, est considéré comme une menace, une menace qu’il
convient de gérer proprement à travers l’élaboration d’une cartographie qui va servir
à identifier, évaluer, hiérarchiser et gérer des risques dans l’unique but de préparer des
plan d’actions pouvant faire face à tous les aléas listés :
FRAP
.1
FRAP
2.
FRAP
3.
Apres avoir présenté notre entité d’accueil, nous avons exposé les phases de
Au premier lieu nous avons rédigé un questionnaire à fin de dégager les point fort
et faibles de la procédure de passation des marchés publics, ainsi l identification des
risque majeurs de chaque sous processus (détermination du besoin, estimation des
couts…) et finalement nous avons tenté de faire des recommandations pour remédier
les anomalies, minimiser les risque et réaliser la bonne gestion des marchés public
Conclusion
Nous y voilà, sommes arrivé au terme de ce rapport n’étant que la
concaténation par rapport à ce que nous avons pu développer ci-haut. En effet, les
marchés publics requièrent une importance particulière compte tenu de leur
contribution dans le PIB du Maroc et ils permettent de réaliser 65% du chiffre
Bibliographie :
Les Ouvrages :
Abdellatif El Cheddaadi , «le droit des Marchés Publics », », Edition, Avril 2015
Jacques Renard, « THEORIE ET PRATIQUE DE L’AUDIT INTERNE »,
Edition, Année 2010
Articles :
La nécessité de l'audit interne dans le secteur public ; L'Economiste | Edition
N°:108 Le 16/12/1993
Comment implanter l'audit dans le secteur public ; L'Economiste | Edition N°:122
Le 24/03/1994
Documents réglementaires :
Décret n°2-12-349 du 8 joumada 1er 1434(20 Mars 2013) relatif aux marchés publics
Webographie :
www.achatpublic.org.ma
www.finances.gov.ma
www.tgr.gov.ma
TABLE DE MATIERES
REMERCIEMENT 2
SOMMAIRE 4
INTRODUCTION GENERALE 6
BIBLIOGRAPHIE : 90
TABLE DE MATIERES 91
ANNEXES 96
RESUME 103
ANNEXES
ANNEX E 1 :FRAP vierge
Domaine :
Structure : Date :
PROBLÈME :
FAITS / CONSTATS :
CAUSES
CONSÉQUENCES / RISQUES :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………… Direction des
Direction de la Direction des Direction des Direction des
Ressources et du
Rechreche de la finances publiques Dépenses du Personnel Comptes publics
Système d’information
réglementaion et de la
D. du budget et de la logistique
D. de la recherche est des études
D. du contrôle interne
D. du contrôle de gestion
S. de la S. de
S. de S. de la paie centralisation l’examen et du S. de la S. du
S.de la Régleme la paie du du personnel des des comptes suivi de la
recherche ntation des S. du S. du gestion des budget S. de la S. de la mise
personnel de collectivités de l’Etat responsabilité ressources
finances de l’Etat suivi des suivi des gestion des risques en œuvre du contrôle
l’Etat territoriales des comptables humaines
et des recettes de recettes des de gestion
l’Etat collectivités S.des S. de la paie S. du S. du S. de la S. des
collectivités S. du S. du pilotage
territoriales prélèvements du personnel des suivi des contrôle de la gestion achats
territoriales contrôle interne des programmes
sur la paie du autres organismes comptes des qualité prévisionnelle
S.du S.du d’action
personnel de collectivités comptable des ressources
Des S.de la suivi des suivi des S. du S. de l’analyse
l’Etat territoriales humaines
manuels de réglementation dépenses de dépenses des management de la et du suivi de la
l’Etat collectivités S. des S. des S. des S. du S. de la S. de la
procédures des marchés qualité performance
territoriales relations avec prélèvements sur la états financiers suivi de la formation logistique
publics
les trésoreries paie du personnel er des lois de reddition des
Docum S.de la S.de la s.des S. de S. de la
ministérielles des collectivités règlement comptes de
D. de l’audit et de l’inspection
entation réglementation réforme relations avec l’action sociale gestion du
territoriales et des l’Etat et des
des dépenses du budgétaire et les patrimoine
autres organismes collectivités
personnel ses relations collectivités
S. de S. des territoriales
S.de la S.de la avec les territoriales
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communication normalisation
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comptable S. des S. du collectivités
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D. du développement informatique
D. de l’exploitation informatique
affaires recouvrement territoriales et les
personnel système
D. de la juridiques des créances autres organismes comptable
s des autres
coopération S. de l’audit interne
organismes
S. de l’audit de la capacité de gestion
S. de S. de la
D .de la dette publique
Service
Direc
Ce présent rapport s’inscrit dans le cadre de mon stage de fin d’études (PFE), que j’ai
effectué au sein du siège d’un établissement public : Trésorerie Générale du Royaume-Rabat,
d’une durée de trois mois et ayant comme thème « Audit Interne des Marchés Publics : Cas
du TGR ».
En effet ,l’objectif visé à travers ce rapport est dans un premier temps de présenter le
contexte d’apparition d’audit au sein du secteur public et son application sur les marchés
publics plus précisément sur le processus de passation car elle constitue une source de risque
pondérante donnant lieu à plusieurs canaux de fraude et de vices de forme concernant la
mauvaise application de la réglementation. Et dans un second lieu, il s’agit d’utiliser
différents outils d’audit à fin de détecter les fraudes et les risques qui peuvent impacter la
passation des marchés publics et suggérer des recommandations pour avoir une bonne gestion
des ces derniers.