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Propositions Vrai Faux

L’audit fiscal est un contrôle interne d’une entreprise X

Le risque fiscal de transaction est lié à une mésentente grave entre les associés X

Le prorata de déduction de TVA est appliqué par les entreprises commerciales soumises à cette taxe X

Les dégrèvements d'impôts déductibles sont des produits imposables X

Les dividendes sont des produits partiellement imposables à l’I/S X

Le fait générateur de TVA est l’événement qui donne naissance à la dette fiscale envers le trésor X

La déduction des intérêts rémunérant les comptes courants d’associés est soumise à des conditions X

L’évasion fiscale, c’est le recours à des moyens légaux pour réduire la charge d’impôt X

Le contrôle sur pièces (CSP), est un examen sur place de la comptabilité de l’E/se X
L’abattement net global c’est le profit net global sur cession
Les indemnités d’assurance et produits de cession font partie de la base imposable en matière de X
cotisation minimale
Les dividendes sont des produits imposables en matière d ’I/S X
En matière de TVA le régime suspensif s’applique aux entreprises exportatrices X
La libération totale du capital n’est pas une obligation pour la déduction des intérêts des comptes X
courants d’associés
L’optimisation fiscale est une pratique de réduction de la charge d’impôt X

Q1. Quels produits doivent être déduits du résultat comptable pour déterminer le
résultat fiscal :
1. Les dividendes
2. Les intérêts de prêts
Q2. Quels cas peuvent donner lieu à une régularisation de la TVA sont :
1. La cession d'une immobilisation
2. La variation du prorata de déduction
Q3. Quelles charges doivent être réintégrées au résultat comptable pour
déterminer le résultat fiscal
1. La provision pour risque d’incendie
2. Les amandes et pénalités fiscales
Démarche et techniques de la mission d’audit fiscal :
1- Prise de connaissance générale de l’entreprise et constitution du dossier fiscal
permanent
1-1- Prise de connaissance générale de l’entreprise
l’auditeur doit consulter le manuel fiscal de l’entreprise. Ce manuel, qui doit être
actualisé et mis à jour constamment, peut être une source importante d’information
dans la mesure où il se compose essentiellement de :

-Un dossier juridique permanent ouvert nécessairement au nom de l’entreprise


auditée (ce dossier regroupe les actes constitutifs de la société auditée).

-Un dossier fiscal permanent reflétant la réalité actuelle de l’entreprise.

La connaissance générale de l’entreprise couvre aussi l’identification des années à


auditer, généralement les années non atteintes par la prescription ainsi que la collecte
de toutes les informations lui permettant d’identifier son régime fiscal

1-2- Constitution du dossier fiscal permanent :

Après avoir rassemblé tous les documents et toutes les informations qui permettent à
L'auditeur fiscal d'avoir une connaissance suffisante de la société et de ses spécificités,
nous constituerons le dossier fiscal permanent qui comporte notamment:

 L’extrait des statuts mis à jour


 La déclaration d’existence ;
 La carte d’identification fiscale ;
 la décharge de dépôt de logiciel comptable ;
 La décharge de dépôt du logiciel de facturation, le cas échéant ; Les livres
comptables légaux ;
 L’attestation de déclaration auprès de l’organisme accrédité
 L’attestation d’achat en suspension de TVA, le cas échéant ; Tout document
relatif à un avantage fiscal ;
 L’avis des modifications statutaires à l’administration fiscale.

2- Evaluation du contrôle interne et du système d’information :

2-1- Evaluation du système du contrôle interne (C.I)3 :


L'évaluation du système du C.I en général passe par les étapes suivantes:

-La Description des Procédures : En fonction de la nature des opérations effectuées


au sein de l'entreprise l'auditeur identifie et décrit les procédures de contrôle.

-Les Tests de Conformité : l'auditeur doit vérifier que la description du système de CI


est correcte et reflète la réalité de l'entreprise, c'est-à- dire que l'ensemble des sécurités
identifiées est véritablement appliqué.
-Evaluation Préliminaire du C.I : Lors de cette étape l'auditeur dégage les forces et
les faiblesses et formule un jugement sur la qualité du CI.

-Les Tests de Permanence : Ces tests s'effectuent généralement par sondage. Ils
visent à s'assurer que les procédures jugées fiables et correctes sont effectivement
appliquées.

-L'évaluation Définitive du CI : Cette évaluation va permettre à l'auditeur de


déterminer le niveau de contrôle à effectuer.

2-2- Evaluation approfondie du contrôle interne spécifique au domaine fiscal :


L’auditeur doit recueillir toutes les informations nécessaires lui permettant d’apprécier la
fonction fiscale de l’entreprise auditée. A cet effet, il doit s’informer sur :

 L’existence d’une fonction fiscale.


 Non rattachement du service fiscalité à la direction générale
 L’existence d’un système d’information fiable en matière de fiscalité.
 L’existence d’une documentation fiscale (lois, codes et doctrines) mise à jour.
 La compétence des personnes chargées des problèmes fiscaux
 L’existence d’une formation continue en matière fiscale pour le compte du personnel
traitant des opérations à caractère fiscal.
 La répartition du temps de travail des personnes responsables des problèmes fiscaux
LES FORCES ET LES FAIBLESSES DU SYSTÈME DE CI

3- L’audit de la régularité fiscale de l’entreprise:


3-1- L’audit du respect des obligations générales :
3-2- L’audit des déclarations fiscales :
3-3- L’audit de l’impôt sur les sociétés et des acomptes provisionnels :
3-4- L’audit de la TVA :

4-L’audit de l’efficacité fiscale de l’entreprise :


4-1-Le contrôle du cadre de l’efficacité fiscale :
La vérification du cadre de l'efficacité fiscale repose essentiellement sur l'examen :
a) du tableau de bord fiscal qui est un outil d'aide à la décision et à la prévision, le tableau
de bord est un ensemble d'indicateurs peu nombreux (cinq à dix) conçus pour permettre aux
gestionnaires de prendre connaissance de l'état et de l'évolution des systèmes

b) du taux effectif d'imposition est un indicateur financier qui mesure la capacité de


l'entreprise à optimiser sa masse fiscale
4-2- le contrôle des choix fiscaux :
L'auditeur fiscal aura à se prononcer sur l'efficacité de l'entreprise sur :
a) les choix tactiques
b) les choix stratégiques
Les Risques Fiscaux
A-les risques fiscaux peuvent être analysés et regroupés en sept domaines

1-Risque de transactions : Chaque transaction rencontre l’impôt. Plus la transaction est


complexe, plus elle peut générer des incertitudes fiscales et, par conséquent, des risques
fiscaux. Plus la transaction est non courante, non routinière, plus elle expose à des risques
spécifiques

2-Risques de situation : Le risque fiscal dépend de son impact et de sa probabilité de


survenance. La probabilité de survenance dépend de l’action ou de la réaction de
l’administration fiscale face à une situation.

3-Risques opérationnels : Les risques opérationnels impliquent tous les services et toutes les
personnes concernées par la fiscalité et non uniquement la fonction fiscale de l’entreprise.

4-Risque de non conformité à la loi ou risque de compliance : Ce risque est lié d’abord à la
politique générale de l’entreprise et à l’intégrité de sa direction, de ses cadres et de son
personnel.

5-Risques comptables : La comptabilité, en tant qu’outil de centralisation, de synthèse et


d’assiette fiscale, constitue la principale base du contrôle fiscal et, par conséquent, de
découverte de défaillances fiscales.

6-Risques de management : Peu d’entreprises documentent et formalisent leur gestion du


risque fiscal. Dans ce cas, le principal risque réside dans le fait que la gestion du risque fiscal
se trouve dans les têtes des personnes qui en sont chargées.

7-Risques de réputation : La bonne réputation, à l’origine de préjugés et de ressentiments


favorables, et qui résulte d’un savoir, d’une conviction et d’un jugement publics positifs sur
une entreprise ou une personne ou un pays, etc…

B- Les sources des risques fiscaux :


Les sources de risques fiscaux pour une entreprise sont multiples. Ils peuvent avoir des
sources internes comme ils peuvent avoir des sources externes.

1)Risques d’origine externe :


o Rareté des ressources humaines compétentes ;
o Changement de doctrines ou de pratiques administratives ;
o Changement législatif ou règlementaire
o Complexité, ambiguïté, inadaptation et incertitude des textes fiscaux ;
o Apparition d’une nouvelle jurisprudence fiscale ; Mauvaise interprétation
de la pratique de l’entreprise
2) Risques d’origines internes :
o Incompétences ou insuffisance des ressources humaines de l’environnement
administratif ;
o Méconnaissances , des textes, de la doctrine ou de la jurisprudence
o Méconnaissance des avantages
o Procédures défaillantes ;
o Absence d’autocontrôle
LES POUVOIRS DE L’ADMINISTRATION:
- Le pouvoir de contrô le
- Exercice du droit de communication: - Recueil de tout renseignement permettant le contrôle
fiscal - Formalités : envoie d’une demande écrite (lettre recommandée avec AR) - S’exerce sur
place, s'étend à la fois a l’ese et aux tiers, s’exerce pour les années non atteintes par la
prescription décennale.
- Droit de constatation (vérification comptable) : - s’exerce a l’egard des eses imposées selon
les regimes RNR ou RNS qui sont obligées de tenir la compta. -Permet de vérifier la régularité
et la sincérité des déclarations souscrites, et l’existence matérielle des biens figurant de l’actif

LES DIFFÉRENTS TYPES DE CONTRÔ LE


- Le contrô le sur piè ces (CSP) : contrô le depuis le bureau, Le service procè de à l’examen critique
des déclarations souscrites, à des rapprochements avec des renseignements et documents
qu’elle détient et s’assure du dépô t des dé clarations et de la cohérence du revenu déclaré avec
la situation du contribuable .
- La vérification de comptabilité : contrô le sur place dans l’entreprise. Le service examine sur
place la comptabilité en vue de contrô ler l’exactitude et la sincérité des dé clarations
souscrites. c’est le contrôle fiscal externe.
- l’examen de l’ensemble de la situation fiscale (EESF) (LDF 1993 )- Sans Avis de vérification ,
mais avec procédure contradictoire. Contrô le de cohérence des revenus déclarés avec le
patrimoine, la trésorerie ou le train de vie des personnes physiques.

LES ACTEURS DU CONTRÔ LE FISCAL:


- Compétence régionale (Directions Régionales).
- Compétence nationale (Division des vérifications nationales).
- Cf Organigramme DGI.
RISQUES:
- Risques liés l’enregistrement de la population des contribuables;
- Risques liés au dépô t des déclarations
- Risques liés au contenu de la déclaration
- Risques liés au paiement.

CONTRÔ LE FISCAL: DÉFINITION:


C’est un ensemble d'opérations permettant à l'administration fiscale d'examiner, sur place, la
comptabilité d’une entreprise et de la confronter aux éléments d’exploitation et aux renseignements
détenus par l’administration afin de mesurer la sincérité et l’exhaustivité des déclarations souscrites.
(la vérification de comptabilité des entreprises).
TYPES DE CONTRÔ LE :
- Vérification générale (au regard de tous les impô ts et pour toute la période non prescrite).
- Vérification ponctuelle : Des postes ou des opérations déterminées au titre d’un ou plusieurs
impô ts ou taxes pour une période dé terminée. C’est un contrô le permettant d’améliorer les
recettes par le renforcement de la présence de l'administration et de réduire la durée de
vérification.
FINALITÉS DU CONTRÔ LE FISCAL :

- Budgétaire :Récupérer (recouvrer) l’impô t éludé .


- Dissuasive : prévenir la fraude. Les pouvoirs publics souhaitent consolider le «civisme fiscal»
de tous les contribuables en assignant une fonction dissuasive au contrô le.
- Répressive : sanctionner les comportements les plus frauduleux sur le plan financier voire sur
le plan pénal.

PRÉPARATION DE LA VÉRIFICATION:
- Étape préliminaire: connaissance de l’Ese à travers les documents versés dans son dossier
fiscal.
- Le vérificateur profitera du temps séparant la date de l’AV et celle du début du contrô le sur
place pour procéder à l’examen du dossier de l’Ese.
- Le comportement fiscal antérieur est un élément déterminant (infractions constatées).
- Établissement des états comparatifs des bilans .
- Au terme de l’examen , le vérificateur dresse son plan provisoire d’intervention. Ce plan peut
ê tre modifié ou élargi lors du contrô le sur place.

FEUILLE DE ROUTE: est un outil permettant la formalisation des décisions stratégiques prises dans le
cadre du dialogue professionnel. Elle comprend trois parties essentielles : la connaissance de
l’entreprise, les constatations du contrô le sur piè ces ( incohérences relevées) et les pistes
d’investigations.

MANUEL DES PROCÉDURES COMPTABLES: Le MP est un moyen de renforcer le dispositif de contrô le


interne de la société et de fiabilisation de l’information comptable.

CONTRÔ LE INTERNE:
Le code général de normalisation comptable n’utilise pas expressément la notion de contrô le interne.
Il précise uniquement que la comptabilité doit ê tre organisée de telle sorte qu’elle permet :
- La saisie complè te, l’enregistrement chronologique et la conservation des données de base.
- La disponibilité des informations élémentaires ;
- Le contrô le de l’exactitude des données et des procédures de traitement .

OBJECTIFS ET PRINCIPES DE CONTRÔLE INTERNE:


- Prévenir les erreurs et les fraudes ;
- Protéger l’intégralité des biens et des ressources de l’entreprise ;
- Gérer rationnellement les biens de d’entreprises ;
- Assurer un enregistrement correct en comptabilité de toutes les opérations

Ils permettent notamment de garantir :


- Que toutes les opérations ont fait l’objet d’un enregistrement (exhaustivité) ;
- Que tout enregistrement est justifié par une opération (réalité) ;
- Qu’il n’y a pas d’erreur dans la comptabilisation des montants (exactitude).
NB:
- PRINCIPE DE REGULARITE: Une comptabilité est réguliè re quand elle est conforme aux
principes et rè gles énoncés par la loi n° 9-88 et par le C.G.N.C. (respect des conditions de de
forme).
- PRINCIPE DE SINCÉRITÉ (BONNE FOI): Une comptabilité est réputée sincè re lorsqu’elle
traduit toutes les opérations réalisées par l’entreprise et chaque opération enregistrée, est
réelle et appuyée de PJ probantes.

POUVOIRS D’APPRÉCIATION DE L’ADMINISTRATION:


Irrégularités graves:
- Défaut de présentation d'une comptabilité tenue conformément aux dispositions de l’art145
du CGI ;
- Absence des inventaires ;
- Dissimulation d'achats ou de ventes dont la preuve est établie par l'Administration
- Erreurs, omissions ou inexactitudes graves répétées
- Absence des PJ privant la comptabilité de valeur probante ;
- Non comptabilisation d'opérations effectuées ;
- La comptabilisation d'opérations fictives.

Conséquences fiscales :
Lorsque les écritures comptables présentent des irrégularités graves mettant en cause la valeur
probante de la comptabilité, l’administration peut rejeter ladite comptabilité et procéder à la
détermination des bases d’imposition d’aprè s les éléments dont elle dispose.
== Suite à la remise en cause de la comptabilité, la charge de la preuve incombe au contribuable.

DISPOSITIONS FISCALES PRÉVUES POUR LOI DE FINANCE 2023:


● En matière d’IS
- Suppression de l’abattement sur les produits en provenance des bénéfices distribués par les
Organismes de Placement Collectif Immobilier (O.P.C.I)(article 6-C-1°)
- Limitation du bénéfice de l’exonération de la RAS sur les dividendes distribués par les
sociétés ayant le statut CFC et par les sociétés installées dans les ZAI aux seuls dividendes de
source étrangère (article 6-C-1° et Article 13-II).
● En matière d’IR
- Révision du régime fiscal des revenus fonciers (Article 64)
- Prorogation du délai de l’exonération de l’IR pour les employés nouvellement recrutés
(article 57)
● En matière de TVA
- L’alignement des taux applicables aux professions libérales (Article 99)
● En matière des dispositions communes
- Baisse du taux de la cotisation minimale (Article 144)
- Diminution du taux de la retenue à la source sur les dividendes (articles 19 et 73 (II-C-3°))

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