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Exercices

Exercice :
La société QUI gère une dizaine de magasins. Chaque établissement a une
comptabilité autonome. Le service de contrôle interne a pour fonction de :
– surveiller le travail des autres salariés ;
– surveiller la bonne application des procédures ;
– contrôler la tenue de la comptabilité ;
– contrôler les dépenses engagées par les directeurs de magasin.
Que pensez-vous des missions du service de contrôle interne ?
Exercice 4 : L’avis sur les missions du service de contrôle interne
Le service de contrôle interne n’a pas pour mission de surveiller les autres salariés, ni de
contrôler la tenue de la comptabilité, ni de contrôler les dépenses. La seule mission qui lui
est impartie est la surveillance de l’application des procédures.
Le contrôle interne a pour mission la mise en place de procédures permettant le bon
fonctionnement de l’entreprise. De plus il doit veiller au bon respect de celles-ci.
Cas pratique d’application au sein d’une société
industrielle

Une société, acteur majeur sur son marché, « la distribution », a réalisé un


diagnostic sur son environnement de Contrôle Interne afin de rédiger son rapport.
Cette société s’appuie sur une organisation décentralisée, une responsabilisation
de ses dirigeants et des modes de gestion différents.
Il ressort de ce diagnostic les dysfonctionnements énumérés ci-dessous :
Absence de:
1. d’acteur fédérateur au siège et de leader du pilotage pour assurer
l’harmonie et la cohésion des éléments du Contrôle Interne,
2. de cellule dédiée rattachée à la Présidence pour définir et structurer
l’environnement de pilotage et de contrôle,
3. de répartition des rôles et responsabilités,
4. de définitions de poste formalisées,
5. de chartes, directives, normes qualité, procédures,
6. de délégations de pouvoirs internes et d’engagements formalisés à
l’échelle du Groupe,
7. de communication sur le Contrôle Interne,
8. d’analyse des risques par l’ensemble des fonctions au niveau des entités et
du Siège,
9. d’un dispositif de détection et de revue régulière des risques liés à
l’exploitation.
Travail à faire

L’objectif de ce cas pratique est d’affecter les points de Contrôle Interne


en fonction des 5 composantes :
1. Environnement de contrôle
2. Evaluation des risques
3. Activités de contrôle
4. Information et communication
5. Pilotage
Solution
Exemples d’environnement de contrôle déficient :

1. missions et responsabilités des personnes à clarifier et à formaliser,


2. organigrammes avec liens hiérarchiques et fonctionnels à formaliser,
3. organigramme juridique du Groupe en cours de mise à jour,
4. exhaustivité du périmètre juridique à confirmer,
5. absence/défaut de répartition des rôles & responsabilités,
6. absence/défaut de définitions de poste formalisées,
7. absence/défaut de délégations de pouvoirs internes et d’engagements formalisées à
8. l’échelle du Groupe
Exemples d’évaluation des risques déficiente :

• les risques ne sont pas appréhendés par l’ensemble des fonctions au niveau des entités et
du Siège dans chaque domaine de compétence,
• un dispositif de détection et de revue régulière des risques liés à l’exploitation n’est pas mis
en place,
• l’identification et la hiérarchisation des risques pour chaque unité de travail formalisées au
sein du Document Unique ne sont pas réalisées par chaque entité,
• un processus de recensement formalisé des risques de toute nature susceptibles d’affecter
la poursuite de l’activité n’a pas été initié récemment, qui aurait permis de constituer une
première approche de formalisation d’une cartographie globale des risques en vue de :
dégager une première hiérarchisation, s’inscrire dans une dynamique de suivi, d’animation
et d’évaluation régulière (cartographie, audits terrain…)
Exemples d’activités de contrôle déficientes :

• absence de chartes, directives, normes qualité, procédures,


• non formalisation « strictement nécessaire » de procédures, ne permettant pas
de s’assurer que les orientations de la Direction sont mises en œuvre de manière
appropriée,
• les procédures existantes ne sont pas suffisamment normées pour servir de
référentiel applicable par tous,
• la gestion des systèmes d’information est en cours de mise aux normes avec
notamment la mise en place d’une charte informatique et d’un référentiel de
Contrôle Interne en cours d’adaptation au sein des entités opérationnelles,
• les processus « gestion des hommes », « juridique », « achats » et « assurances
groupe » ne sont pas encadrés par des procédures.
Appliquez la méthode AMDEC pour évaluer la
criticité de ces risques relatifs aux contrôle interne

1. les procédures existantes ne sont pas suffisamment normées pour servir de référentiel applicable par
tous,

2) défaut de répartition des rôles & responsabilités,

2) Sécurité d’accès aux information confidentielles de l’entreprise est défaillante ,


Exemples d’information et de communication déficientes :

Nécessité de méthodes et de référentiels communs formalisés et partagés par


tous selon une communication :
• missions et responsabilités des structures en place (siège, fonctions expertes,
plateformes,entités opérationnelles…),
• bonnes pratiques,
• contrôle de gestion, juridique, fiscal, achats,
• l’information sur les événements du Groupe irrigue tous les niveaux de
l’entreprise par l’intermédiaire de comités, ateliers de travail et intranet.
Cependant l’information relative aux responsabilités des organisations et des
hommes est peu diffusée
Exemples de pilotage déficient :

Absence

• d’acteur siège fédérateur et leader du pilotage pour assurer


l’harmonie et la cohésion des éléments du Contrôle Interne,
• de cellule dédiée rattachée directement au Directoire pour
définir et structurer l’environnement de pilotage et de
contrôle,
• de communication sur le Contrôle Interne
Exercice 2

Vous êtes commissaire aux comptes de la société anonyme SEBIMO.


L’expert-comptable de SEBIMO vous a adressé en date du 5 février
N+1 le projet de comptes annuels. Vous décidez, dès la réception de ce
document, de démarrer vos travaux d’audit.
1. Quels sont les principaux objectifs de l’audit légal des comptes
annuels ?
2. Quelles seront les principales étapes de la démarche d’audit légal ?
1. Quels sont les principaux objectifs de l’audit légal des comptes annuels ?

C’est la mission de contrôle des comptes annuels réalisée par un commissaire aux comptes. L’auditeur
cherche les anomalies significatives relatives aux différentes assertions comptables qui pourraient remettre en
cause la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes annuels.

1. Quelles seront les principales étapes de la démarche d’audit légal ?

1. Acceptation de la mission
2. Orientation et planification de la mission
3. Appréciation du contrôle interne
4. Contrôle des comptes
5. Rapports et communication
1. Quels sont le rôle et le contenu de la lettre de mission ?

1. la nature et l’étendue des interventions ;


2. la façon dont ses conclusions seront portées à la connaissance des organes
Dirigeants ;
1. les dispositions relatives aux signataires, aux intervenants et au calendrier
2. la nécessité de l’accès sans restriction à tout document comptable ou toute
Information ;
1. le rappel des informations et documents que l’entité doit lui communiquer
2. le souhait de recevoir une confirmation écrite des organes dirigeants de la personne ou de l’entité pour ce
qui concerne les déclarations faites au commissaire aux comptes ;
3. le budget d’honoraires et les conditions de facturation
1. Donnez une définition du risque d’audit et de ses composants.

Le «risque d’audit» est le risque que le commissaire aux comptes exprime une opinion différente de celle
qu’il aurait émise s’il avait identifié toutes les anomalies significatives dans les comptes.
Composantes :
A. Risque de non détection lié à l'audit
B. Le «risque lié au contrôle» correspond au risque qu’une anomalie significative ne soit ni prévenue ni
détectée par le contrôle interne de l’entité et donc non corrigée en temps voulu
1. Quels sont les objectifs principaux de la phase d’orientation et de planification de la mission ?

1. Approfondir la prise de connaissance de l’entité.

2. Identifier et évaluer les risques d’anomalies significatives.

3. Identifier les principaux cycles comptables et systèmes significatifs.

4. Définir les seuils de significations et de planification.

5. Définir les axes de contrôles, le programme et le calendrier des travaux


Exercice «3:
Monsieur HAFIDI vient d’être nommé auditeur junior dans la société d’audit K2M
situé à Agadir. Il a pour première d’audit comptable et financier de l’entreprise
AGAMAT. Le responsable financier de cette dernière lui a fait parvenir les
documents comptables de l’exercice 2010 et ceux de 2009.HAFIDI a préparé le
tableau suivant (tableau ci-dessous) et se prépare à rédiger un rapport préliminaire à
l’attention de son directeur de mission.
Eléments 2009 2010
Actifs immobilisés
Immo.corporelles
3000 4000
Immo.financieres
Actifs circulant
Clients
500 900
Provisions
Stock 40 40
Trésorerie actif 1500 1400
banque
600 200
Capital 2000 2000
réserve
900 1260
Dettes auprès des établissements publics 400 700

Fournisseurs 500 400


CPC
Ventes
9000 9900
Achats
Frais généraux 6700 8200
Dotations aux amortissements 1590 1734
Intérêts 300 300
résultats
60 40
Dégagez les principales anomalies et incohérences entre 2009 et 2010

1. Immobilisations : augmentation des immobilisations entre 2009 et 2010 alors que la dotation aux
amortissements est fixe. (Anomalie)
2. Provision : augmentation des créances clients alors que les provisions sont fixe (stagnation)
3. Détérioration de la trésorerie (anomalie et un risque pour la pérennité de l’entreprise)
4. Anomalie au niveau des réserves de l’entreprises une augmentation non justifiée et non compatible
avec le résultat de 2009
5. Les dettes de 2010 ne sont pas compatibles avec les intérêts qui sont fixe malgré l’augmentation des
dettes.
6. La différence entre les achats et les ventes ne sont pas apparent au niveau des stocks.
Exercice 4 :
Monsieur BATS, président du conseil d’administration et directeur général de la société
anonyme BATIMAT, vous propose de reprendre la mission de contrôle légal en
Remplacement d’un confrère dont le mandat arrive à expiration. BATIMAT SA est une société
spécialisée dans le négoce de matériaux de construction pour les professionnels. BATIMAT
SA est une filiale de BATEXPERT, principal fournisseur de BATIMAT, dont le siège est à
Hong-Kong.
1. Quels sont le rôle et le contenu de la lettre de mission ?
2. Sur la base de la description de la société BATIMAT, identifiez les principaux facteurs de
risques pouvant avoir une incidence sur la mission du commissaire aux comptes.
Quels sont le rôle et le contenu de la lettre de mission ?

1. la nature et l’étendue des interventions ;


2. la façon dont ses conclusions seront portées à la connaissance des organes Dirigeants ;
3. les dispositions relatives aux signataires, aux intervenants et au calendrier
4. la nécessité de l’accès sans restriction à tout document comptable ou toute Information ;
5. le rappel des informations et documents que l’entité doit lui communiquer
6. le souhait de recevoir une confirmation écrite des organes dirigeants de la personne ou
de l’entité pour ce qui concerne les déclarations faites au commissaire aux comptes ;
7. le budget d’honoraires et les conditions de facturation
Situation Facteurs de risque Incidence sur la mission (ce que l’auditeur doit
faire)
Structure juridique : société anonyme Non-respect des formalités Vérifications spécifiques : égalité
juridiques, des droits et obligations entre les actionnaires, conventions
des actionnaires (informations, réglementées, rapport de gestion
, dividendes)

Actionnariat : maison mère Contrats avec la société mère : Analyse des contrats et des prix de
BATEXPERT, siège social Hong Kong transfert de profit transfert.
Risques fiscaux : abus de droit, acte Vérification des conventions
anormal de gestion réglementées
Domaine d’activité : négoce Mauvaise évaluation des stocks de Contrôle des méthodes d’évaluation
matériaux de construction pour des matériaux des stocks à l’entrée, à l’inventaire,
professionnels Produits sensibles au vol à la sortie
Mauvaise évaluation des provisions Revue des mesures de protection
pour garantie contre le vol
Contrôle des méthodes et calculs
d’évaluation des provisions pour
garantie

Mode de direction : M. BATS, Pas de séparation des fonctions contrôle rémunérations excessives
président du conseil d’administration entre les fonctions de contrôle du
et directeur général conseil d’administration et les contrôle des comptes courants, remboursements de frais,
fonctions de direction
Abus de pouvoir, actes anormaux
de gestion

Principal fournisseur : Dépendance envers le fournisseur Analyse des contrats et des prix de transfert
BATEXPERT, Hong Kong, BATEXPERT Réalité des transactions :
maison-mère Risques Fiscaux achats-dettes fournisseurs
Déclarations douanières et TVA

Première année de mandat Anomalies sur exercice précédent Contrôle du bilan d’ouverture
Manque de fiabilité du bilan
d’ouverture
1. Donnez une définition du risque d’audit et de ses composants.

Le «risque d’audit» est le risque que le commissaire aux comptes exprime une opinion
différente de celle qu’il aurait émise s’il avait identifié toutes les anomalies
significatives dans les comptes.

Composantes :

a) Risque de non détection lié à l'audit

b) Risques Inhérent

c) Le «risque lié au contrôle» correspond au risque qu’une anomalie significative ne


soit ni prévenue ni détectée par le contrôle interne de l’entité et donc non corrigée
en temps voulu
Exercice 1 :
Le commissaire aux comptes vous confie le soin de mener des tests sur les ventes. Il vous précise
qu’il a lui-même sélectionné des bons d’expédition, des factures de vente, des écritures inscrites au
journal des ventes et des mouvements de sorties de stocks inscrit sur l’inventaire comptable
permanent.
1. À quoi cela sert-il de vérifier que chaque bon d’expédition donne lieu à une facture, qu’à
chaque facture sont associés un ou plusieurs bons d’expédition, que chaque facture est
enregistrée dans le journal des ventes ?
2. Vérifier qu’à tout bon d’expédition est liée une facture de vente permet-il d’avoir une opinion
sur la comptabilisation de toutes les ventes au journal ?
3. En partant d’un mouvement de sortie de stock inscrit à l’inventaire comptable permanent à
quoi cela sert-il de vérifier qu’une facture de vente a été émise ?
4. À quoi cela sert-il de vérifier qu’un bon d’expédition du mois M donne lieu à une
comptabilisation au journal des ventes du mois M ? A quel principe comptable ce contrôle est-il
lié ?
5. Quel(s) contrôle(s) mettre en œuvre pour avoir l’assurance que les dépréciations des
comptes clients sont établies avec prudence ?
Corrigé
1 ♦ La vérification
Le fait que chaque bon d’expédition donne lieu à une facture permet de vérifier l’exhaustivité.
Le fait qu’à chaque facture sont associés un ou plusieurs bons d’expédition permet de vérifier la réalité.
Le fait que chaque facture est enregistrée dans le journal des ventes permet de vérifier l’exhaustivité.
2 ♦ L’opinion sur la comptabilisation de toutes les ventes au journal
Absolument pas : ce n’est pas parce qu’il y a émission d’une facture qu’il y a comptabilisation au journal des ventes.
Il faut vérifier que l’enregistrement a bien lieu.
3 ♦ La vérification d’une facture de vente a été émise
Cela permet de vérifier l’exhaustivité (à toute sortie de stock est liée une facture de vente) et la sauvegarde du
patrimoine.
4 ♦ La comptabilisation au journal des ventes du mois M
Cela permet de vérifier le rattachement des charges et produits de la période. Le principe mis en œuvre est le
principe d’indépendance des exercices (ou séparation des exercices).
5 ♦ Le(s) contrôle(s) mis en œuvre pour avoir l’assurance que les dépréciations
des comptes clients sont établies avec prudence
Cela revient à examiner les documents (inspection), de demander des informations aux dirigeants de l’entreprise
ainsi qu’aux partenaires extérieurs à l’entreprise.
Exercice 3 :
Vous avez réalisé l’étude des procédures du cycle clients-ventes. Elle a permis de relever les
éléments suivants :
– lors de la livraison des produits aux clients, un bon de livraison est établi en deux exemplaires.
L’un est classé au service expédition, le second est remis au client ;
– les factures impayées font l’objet d’une relance téléphonique au coup par coup, en fonction des
disponibilités de temps du service comptabilité clients ;
– le service comptabilité n’est pas informé systématiquement des produits retournés, ni des
autres litiges avec les clients.
1. Rédiger une note de synthèse précisant les faiblesses du contrôle interne afférentes au
cycle clients-ventes, les risques qu’elles génèrent, ainsi que les recommandations que
vous formulez.
La note de synthèse exercice 3
Trois faiblesses importantes peuvent être relevées :
– la livraison des produits aux clients : la société ne possède aucune preuve de la livraison effective des produits
à ses clients. En cas de conflit il ne peut rien prouver. Il faudrait établir un troisième exemplaire du bon de livraison,
le faire signer au client et le conserver ;
– le suivi des impayés : il n’existe pas de relance systématique des impayés celle-ci se faisant uniquement au coup
par coup et en fonction de la disponibilité du personnel. Le poste client n’est pas certain. Des clients peuvent être
douteux. Il conviendra d’établir, à intervalles réguliers, une balance par antériorité « créances clients » afin
d’effectuer les relances des créances échues demeurées impayées ;
– le suivi des retours et litiges clients par la comptabilité : le service comptabilité n’est pas informé
systématiquement des produits retournés par les clients ni des litiges commerciaux. Il est alors impossible de savoir
si les avoirs ont bien été établis et comptabilisés. Il y a un risque de surévaluation du chiffre d’affaires. Le service
comptable devrait recevoir les bons de retour.
Exercice 5 :
Dans l’entreprise RAPID REPAR SA, la fonction achat centralise les
achats du groupe. Ses principales activités sont la réception et la
validation des demandes des différents services ou entités, la
sélection des fournisseurs, la négociation des contrats, la passation
des commandes.
1. Pour chaque activité de la fonction achat, analysez les risques
en termes de non exhaustivité, de non réalité et de non
régularité-conformité et proposez des dispositifs de contrôle
adaptés
Activité Réception Validation Sélection Négociation contrat Passation
demande demande fournisseurs commande
Risques Demandes Validation Pas de Pas de Demandes
de non non non réalisée sélection négociation validées sans
exhaustivité recensées, de façon systématique systématique commande
(E) non traitées exhaustive

Risques Demandes Validation Sélection Négociation Pas de


de non non frauduleuse n’est pas n’est pas commande
réalité (R) formulées ou par une effective effective passée pour
par services personne (n’a pas eu (n’a pas eu une
ou entités non habilitée lieu) lieu) demande
validée

Risques Demandes Critères de Critères de Critères de La


de non non validation sélection négociation commande
régularité justifiées ou pas pas pas respec- dépasse les
non- mal respecté respectés : tés : mau- plafonds
conformité formulées mauvaise vaise hiérarchisation autorisés
(C évaluation des critèrescoûts, qua-
des lité, délais..
fournisseurs
Activité Réception Validation Sélection Négociation contrat Passation
demande demande fournisseurs commande
Dispositifs – Bordereau – Définition Définition Compte – Bon de
de contrôles de demande des règles des règles rendu de commande
(E) numéroté de validation de sélection négociation et accusé
signé par des et – Tableau de réception
une demandes procédure suivi des
personne – Tableau de d’appel – Définitions commandes
habilitée suivi d’offre et hiérarchi- – Tableau de
– Tableau de – Règles et – Tableau de sation des suivi
suivi pouvoirs de suivi critères de – Validation
– Définition signature – Annuaires négociation commandes
de modalités – Définition des avant envoi
de des fournisseurs par personne
demandes conditions à jour habilitée
d’achat de validation – Définition
– Catalogue et plafonds des critères
de de sélection
références
interne
Exercice 7
Le directeur de RAPID REPAR SA vous présente une note du responsable
financier sur les procédures relatives aux réclamations des clients :
« Les réclamations clients sont reçues et traitées par le service commercial.
Après analyse de la demande, le service adresse éventuellement des avoirs
aux clients. Lorsque les demandes ne sont pas justifiées, les réclamations
sont classées par le service commercial.
Le service comptable reçoit la copie des avoirs et procède à
l’enregistrement. Les avoirs sont remboursés par le service comptable. »
1. Consignez dans un tableau les risques de non contrôle et vos
éventuelles préconisations
Situations Risques Préconisations
Réclamations reçues et – Réclamations non Réception des
traitées par le service recensées, perdues ou non réclamations par un service
commercial traitées. (SAV) ou un système
– Réclamations mal dédié : formulaire de
formulées, mal identifiées. réclamation.
– Accusé réception.
– Numéro séquentiel de
réclamation.

– Accord injustifié pour – Définition et limitation


Analyse de la demande favoriser les relations des habilitations, double
par le service commercial commerciales. validation.
– Demande rejetée pour – Définition des procédures
cacher les défaillances, et modalités de traitement.
dysfonctionnements, – Compte rendu de
erreurs traitement.
– Tableau de suivi des
réclamations
Situations Risques Préconisations
Réclamations non justifiées Réclamations justifiées – Double validation des
classées par le service non recensées et non réclamations rejetées.
commercial traitées. – Tableau de suivi des
– Défaillances non réclamations.
recensées.

Avoirs adressés par le – Avoirs injustifiés ou mal – Double validation des


service commercial évalués. avoirs accordés.
– Avoirs non établis ou – Tableau de suivi des
non transmis réclamations.
Situations Risques Préconisations
– Copie non reçue. – Génération automatique
Copie de l’avoir enregistré – Avoir non enregistré. des écritures par transfert
par le service comptable – Erreur d’imputation. des opérations de la
– Avoir fictif enregistré gestion commerciale.

Remboursement par le – Montant erroné. – Le service comptable n’a


service comptable – Remboursement indu. pas accès au moyen de
– Avoir non remboursé. paiement.
– Échéance non respectée. – Il valide les échéances de
remboursement des avoirs.
Exercices 3 :
Caractéristiques générales de l’entreprise E. Télé ou de son environnement :
– Secteur d’activité en difficulté
– Activité de négoce de matériel téléphonique
– Actionnariat familial
– Société multi-établissements
– Commerciaux rémunérés en fonction des ventes
– Acquisition d’une construction financée par emprunt
– Stocks suivis par inventaire permanent et inventaires physiques tournants
– Réclamations nombreuses des clients
1. Pour chaque situation décrite, évaluez les principaux risques inhérents ou liés aux contrôles et précisez l’incidence sur la
mission du CAC (sous forme de tableau).
Situation Facteur de risque Incident sur la mission
Secteur d’activité en difficulté Vente à perte Dépréciation des stocks

Activité de négoce de matériel Stocks de produits obsolètes Évaluation des stocks et


téléphonique Produits sensibles au vol dépréciations
Procédure d’inventaire et de
protection matériel contre le vol

Actionnariat familial Confusion patrimoine Analyse des rémunérations,


Réglementées avantages, compte courant,

Abus de majorité Contrôle des conventions

Mésentente actionnaire (problèmes


entre les actionnaires)

Société multi-établissements Mauvaise centralisation des Contrôle de l’exhaustivité et des


informations financières procédures de centralisation

Hétérogénéité des traitements Respect de l’homogénéité des


Comptables règles et méthodes comptables

Transactions entre établissements Contrôle des transactions entre


Commerciaux rémunérés en Majoration fictive des ventes Réalité des ventes, contrôle de la
séparation des exercices
fonction Majoration fictive des rémunérations
des ventes Évaluation des rémunérations

Acquisition d’une construction Mauvaise évaluation de Évaluation du coût d’acquisition de


financée par emprunt l’immobilisation à l’entrée et la l’immobilisation ;
clôture.
Mauvaise évaluation des charges Évaluation des charges, dettes
financières, dettes et engagements financières, écritures d’inventaire ;
financiers. état des dettes et engagements
Difficultés à rembourser l’emprunt financiers en annexe

Plan de financement

Stocks suivis par inventaire inventaire permanent non fiable Observation des procédures
permanent et inventaires d’inventaire physique et sondage
physiques tournants des stocks à la clôture
Inventaire permanent non fiable Analyse des
méthodes et du
système de suivi des stocks

Réclamations nombreuses des Risque de non recouvrement, Contrôle des systèmes de


clients nombreux avoirs et/ou litiges clients commandes, facturation, relances,
encaissements
Défaillance commandes, facturation,
relances, encaissements
Exercice 2 :
Lors de l’inventaire physique des stocks vous relevez les éléments suivants
qu’il vous est demandé de critiquer :
1. le responsable de l’inventaire physique de fin d’année est Mme Z,
chef magasinier ;
2. chaque équipe de comptage est composée de deux magasiniers, dont
un magasinier expérimenté ayant au moins 10ans d’ancienneté ;
3. le commissaire aux comptes assiste à l’inventaire physique mais n’a
pas le droit d’arpenter les travées pour ne pas gêner les équipes de
compteurs.
Exercice 2 :Analyse critique des procédures de l’inventaire physique des stocks
– Le responsable de l’inventaire est Mme Z, chef magasinier
Le principe de contrôle interne de la séparation des tâches n’est pas respecté : il faut confier la
responsabilité de l’inventaire physique à une personne n’ayant aucun lien avec le magasin, car cela lui
permettra de superviser en toute indépendance le déroulement de l’inventaire.

– Chaque équipe de comptage est composée de deux magasiniers, dont un magasinier expérimenté
ayant au moins dix ans d’ancienneté Le principe de contrôle interne de la séparation des tâches n’est
pas respecté : les équipes doivent comporter une personne indépendante du magasin (un comptable,
un vendeur, etc.) car celle-ci est totalement neutre par rapport aux résultats des comptages.

– Le CAC assiste à l’inventaire physique mais n’a pas le droit d’arpenter les travées pour ne pas gêner
les équipes de compteurs Si cela conduit à empêcher le CAC ou son collaborateur de procéder à des
comptages et d’observer le travail des magasiniers, il y a obstacle au travail du commissaire et aux
diligences qu’il désire mettre en œuvre. Il y a le cas échéant délit d’entrave à la mission du CAC
Exercice 6 :
Dans le garage RAPID REPAR SA de Lorient, la secrétaire de
direction s’occupe des commandes de fournitures administratives. Elle
choisit les fournisseurs, passe les commandes, réceptionne les
marchandises, reçoit les factures correspondantes et établit les
chèques de règlement qu’elle transmet au fournisseur. Elle s’occupe
également de la saisie comptable courante.
1. Quelles observations et préconisations pouvez-vous faire ?
Exercice 6 : Méthodologie
Cette organisation va à l’encontre des bonnes pratiques du contrôle interne, notamment la séparation
des fonctions.

Correction

1. Le secrétariat de direction réunit les fonctions de décision (commande, sélection des


fournisseurs), de gestion des actifs (réception marchandises, gestion des moyens de paiement) et
d’enregistrement comptable.

2. Cette situation facilite les malversations : détournement des marchandises et fournitures, des
paiements, dissimulation comptable des fraudes.

3. Organisation possible : commandes préparées par le secrétariat; réception des marchandises par
le magasinier ; réception de la facture par le secrétariat ; chèques établis et signés par la direction
; comptabilité sous-traitée à un cabinet d’expertise comptable

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