Université Sultan Moulay Slimane (USMS)

Faculté polydisciplinaire de Beni Mellal (FPBM)

Licence en sciences économiques et de gestion (SEG)
Parcours : Gestion - Module : Audit général (S6)
Pr. AZDOD MOHAMED
Série n°1 : Introduction et risques de l’audit

Exercice n°1 :
1. Définissez le contrôle interne et précisez ses objectifs ;
2. Pourquoi l’évaluation du contrôle interne est une phase importante d’une mission d’audit
comptable et financier ?
Exercice n°2 :
1. Définissez le concept d’élément probant et commentez, de façon brève, son importance pour
le travail de l’auditeur ;
2. L’auditeur a une obligation de moyens, non de résultat. Expliquez.
Exercice n°3 :
L’entreprise « MGHILA-SA » fabrique et commercialise des fromages à base de lait de chèvre.
Vous avez déjà audité les comptes de l’entreprise correspondant à 2018 et vous êtes chargé(e)
d’auditer aussi ceux de 2019.
Considérez les données suivantes :
▪ D1. En 2019, l’entreprise a étendu ses activités à la fabrication et commercialisation de biscuits ;
▪ D2. En 2019, l’entreprise a augmenté la séparation des tâches au sein du cycle
"achats/fournisseurs" ;
▪ D3. En 2019, Vous (auditrice/auditeur) remarquez que le solde du compte « 5161. Caisses » est
créditeur à partir de la lecture de la balance générale (lors de la mission d’audit relative aux
comptes de 2018, aucun procédé analytique n’a été mis en place) ;
▪ D4. Dès le début de 2019, l’entreprise a modifié le système de supervision : il y a un superviseur
pour chaque 30 opérateurs au lieu d’un superviseur pour chaque 50 opérateurs en place depuis
la création de l’entreprise ;
▪ D5. L’entreprise n’exporte plus ses produits ; elle se concentre sur ses clients marocains ;
▪ D6. Vous (auditrice/auditeur) décidez de vérifier toutes les factures du fournisseur le plus
important (lors de la mission d’audit relative aux comptes de 2018, vous avez vérifié juste un
échantillon) ;
▪ D7. La loi des finances de 2019 a introduit de nombreuses modifications au système fiscal,
concernant la TVA et l’IS, qui peuvent affecter l’entreprise et ses comptes.
Travail à faire :
1. Pour chacune des données de D1 à D7, précisez quel type de risque d’audit est concerné ;
2. Indiquez si le risque a diminué ou augmenté entre 2018 et 2019 ; Justifiez vos réponses.

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Exercice n°4 :
1. Définissez le concept d’anomalie ;
2. Précisez la différence entre une fraude et une erreur ;
3. Dans quels cas une anomalie est considérée comme significative par l’auditeur ?
Exercice n°5 :
L’auditeur désire procéder à un sondage de corroboration sur les comptes fournisseurs. Il désire,
en effet, confirmer un pourcentage de ces comptes.
Pour ce faire, il se demande quel risque il doit accepter pour ce sondage en particulier.
L’auditeur a fixé le risque global pour ce genre de fournisseurs à 2 %.
L’évaluation des autres risques est donnée dans le tableau suivant :

Risque inhérent Modéré

Risque de non-contrôle Elevé

Risque lié aux autres procédés Elevé

Travail à faire :
1. Calculez le risque cumulé estimé par l’auditeur ;
2. Calculez le risque lié au sondage de corroboration que l’auditeur sera disposé à accepter
dans ce cas ;
3. S’il avait fixé le risque global admissible à 3 % pour ce type de mission, quels auraient été le
risque cumulé et le risque lié aux sondages de corroboration si tous les autres éléments de
risque étaient demeurés les mêmes ?
Exercice n°6 :
Pendant l’audit de la société « MAREX-SA », l’auditeur décide qu’il peut avoir un degré de confiance
de 80 % que le système de contrôle interne a pu éviter toute anomalie importante dans l’évaluation
des comptes clients.
L’auditeur exige que le risque cumulé maximum soit de 5 % pour pouvoir émettre une opinion sur
les états financiers.
Il établit par ailleurs le risque inhérent à 60 % et n’accorde aucune confiance aux autres procédés.
Travail à faire :
1. Quel est le niveau de confiance minimum que le vérificateur doit obtenir lors des tests de
corroboration qu’il effectue pour vérifier l’évaluation des comptes clients ?
2. Établissez l’arbre de probabilité illustrant les composantes du risque d’audit ;
3. Supposons qu’après la mission, aucune anomalie significative n’a été détectée par l’auditeur
dans les comptes clients. Quelle est la probabilité qu’une anomalie significative existe encore
dans ces comptes ?

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