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SAID BRIBICH
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Pr. SAID BRIBICH
Annexe
Constats relatifs à la transmission du chiffre d’affaires par les clients
commissionnaires affiliés.
Le service de contrôle interne a constaté des erreurs ou omissions sur un certain
nombre de relevés transmis par des commissionnaires affiliés au cours des 3 derniers
mois :
- Modification des recettes journalières ;
- Annulation des ventes supérieures à 1200 DH
- L’état réalisé sous Excel comporte des erreurs d’additions ;
- Les relevés mensuels sont transmis le 15 du mois suivant ;
- Le chiffre d’affaires est régulièrement inférieur de 25% par rapport aux magasins
de taille similaires ;
- Le responsable adresse systématiquement les relevés avec 2 jours de retard.
Correction
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Etude de cas N° 2 :
Les stocks représentent 30% du total du bilan. Suite à des faiblesses importantes
constatées dans le système d’inventaire permanent, la société décide d’effectuer un
inventaire physique complet au 31 décembre 2019. Le dirigeant de la société ne
souhaite pas que le commissaire aux comptes assiste à cet inventaire car le commissaire
aux comptes précédent n’avait par recours à cette technique de révision. Le dirigeant
estime par ailleurs que la présence du commissaire aux comptes le jour de l’inventaire
témoigne d’une méfiance exacerbée à l’égard de la gestion de son entreprise.
1. Rappeler quels sont les principaux objectifs de révision du cycle stock. Pour
atteindre chaque objectif, indiquer une technique de révision à mettre en œuvre par
le commissaire aux comptes.
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Correction
effectuer des inventaires tournants selon des procédures fiables. Ces inventaires
tournants ont pour but de contrôler toutes les références au moins une fois par an.
3. Le refus du dirigeant
Les stocks sont importants dans l’entreprise et l’impossibilité pour le commissaire aux
comptes d’assister à l’inventaire physique constitue une limitation à sa mission. Cette
limitation aura un impact sur l’opinion du commissaire aux comptes. Il certifiera les
comptes avec réserves ou refusera de les certifier, tout dépendra des mesures de
contrôle que le commissaire aux comptes pourra mettre en œuvre.
Si le commissaire refuse de certifier, il constate que les comptes annuels ne sont pas
réguliers et sincère et ne présentent pas une image fidèle. Dans ce cas l’obligation de
révéler s’impose du fait du comportement du dirigeant.
Si le commissaire émet des réserves, il certifie que les comptes sont fidèles et donc il
n’y a pas de délit et il n’y a pas lieu de procéder à révélation.
Etude de cas N° 3 :
La société GAMA une société Anonyme au capital de 50 000 000 DHS (soit 500 000
actions de 100 dhs), créée en 2000. Sa situation financière s’est fortement dégradée. Ses
capitaux propres s’élèvent à 22 000 000 dhs. L’année 2020 est fortement déficitaire.
1. Quelles sont les obligations du commissaire aux comptes du fait de la situation
financière de l’entreprise ?
2. Quel(s) risque(s) encourt le commissaire aux comptes s’il ne met rien en œuvre ?
3. Quelles sont les incidences liées à une continuité d’exploitation compromise pour le
commissaire aux comptes ?
4. La société décide de procéder à une réduction de capital (diminution de la valeur
nominale). Quelles sont les obligations du commissaire aux comptes ?
Correction
1. Les obligations du commissaire aux comptes
La situation de la société GAMA est préoccupante, le commissaire aux comptes doit
déclencher la procédure d’alerte. Il demandera des explications au président du conseil
d’administration ou au directoire qui est tenu de répondre sur tout fait de nature à
compromettre la continuité de l’exploitation qu’il a relevé à l’occasion de sa mission.
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Etude de cas N° 4 :
Dans le cadre des travaux de la société BELTA_SA, le dirigeant de cette société décidé
de procéder à la confirmation des tiers clients et fournisseurs significatifs de la société.
Dans ce cadre, vous procédez à la sélection de 80% du montant total des créances clients
et des dettes fournisseurs figurant au bilan.
Préciser en quoi consiste la demande de confirmation des tiers et expliquer
succinctement le déroulement de cette procédure.
Correction
La demande de confirmation des tiers, le déroulement de cette procédure
Selon la NEP 505 le commissaire aux comptes a la maîtrise de la sélection des tiers à
qui il souhaite adresser les demandes de confirmation, de la rédaction et de l’envoi de
ces demandes, ainsi que de la réception des réponses.
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Etude de cas N° 5 :
La norme ISA 240 recommande que « lors de la planification de l’audit, l’auditeur
doit évaluer le risque qu’une fraude ou qu’une erreur conduise à des anomalies
significatives dans les états financiers et doit interroger la direction sur toute fraude
ou erreur significative qui aurait été détectée ».
1. Indiquer quelles informations le plan de mission de l’auditeur devra comporter.
2. Définir la notion de fraude et d’erreur.
3. Préciser quels sont les éléments à considérer pour décider du caractère significatif
d’une anomalie.
4. À partir des constatations de l’annexe :
A. Rechercher quelle est la probabilité que le réviseur déclare une écriture
quelconque fausse ;
B. Calculer la probabilité que le réviseur déclare à tort qu’une écriture est fausse ;
C. Indiquer la probabilité d’une décision erronée du réviseur.
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Annexe
Le responsable du cabinet s’est aperçu par une étude statistique sur des missions
antérieures que :
- Si une écriture est été correctement passée, il y a 95% de chances pour qu’elle soit
acceptée par le réviseur ;
- Si une écriture est fausse, il existe 80% de chances pour qu’elle soit détectée ;
- On a pu constater par le passé que 80% des écritures sont correctement passées.
Correction
1. Les informations que le plan de mission de l’auditeur devra comporter
Le plan de mission décrit l’approche générale des travaux. Il pourra comporter les
informations suivantes :
- L’entreprise : présentation générale, activité, dirigeant, etc. ;
- Les comptes : organisation et politique comptable, comptes prévisionnels,
comparaison, etc. ;
- Les systèmes et domaines significatifs : zone de risques, comptes significatifs,
fonctions significatives, points forts du système, etc. ;
- La mission : nature, axes principaux, délais, etc. ;
- L’organisation de la mission : niveaux des intervenants, constitution de l’équipe,
utilisation des autres auditeurs, calendriers des interventions, etc. ;
- Le budget.
2. La notion de fraude et d’erreur
Selon la norme ISA 240, l’erreur est « une anomalie dans les états financiers résultant
d’un acte involontaire, y compris l’omission d’un chiffre ou d’une information à fournir
dans les états financiers ». La fraude est « un acte intentionnel commis par un ou
plusieurs membres de la direction, par une ou plusieurs personnes constituant le
gouvernement d’entreprise, par un ou plusieurs employés ou tiers à l’activité impliquant
des manœuvres dolosives dans le but d’obtenir un avantage indu ou illégal ».
3. Les éléments à considérer pour décider du caractère significatif d’une anomalie
La norme ISA 320 considère qu’il y a anomalies significatives lorsqu’il « est raisonnable
de s’attendre à ce que, individuellement ou collectivement, elles puissent influencer les
décisions économiques que les utilisateurs des états financiers prennent en se fondant
sur ceux-ci ».
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L’auditeur doit par conséquent déterminer un seuil de signification qui lui permettra de
détecter les anomalies qui seront considérées comme significatives. Pour cela il doit tenir
compte du montant et de la nature des anomalies.
L’auditeur doit fixer plusieurs seuils de signification en fonction des risques identifiés.
4. À partir des constatations de l’annexe
Correcte 80%
Écriture comptable
Écriture fausse 20%*80% =
Détectée 80%
16%
Fausse 20%
La possibilité que réviseur déclare une écriture fausse est de 16+4 = 20%
La probabilité que le réviseur déclare à tort qu’une écriture est fausse, revient à considérer
que l’écriture est fausse alors qu’elle est exacte par rapport à la possibilité de déclarer les
écritures fausses.
Possibilité de déclarer les écritures fausses : 4+16 =20%.
Ecriture déclarer fausse alors qu’elle est correcte : 4%.
Probabilité que l’écriture soit déclarée fausse alors qu’elle est exacte : 4/20 = 20%.
Probabilité d’une décision erronée du réviseur : 4+4= 8%.
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