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EPIGRAPHE
Hébreux 12:1
« Or La foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit
pas ».
Hébreux .11:1
DEDICACE
Qu'il soit loué le seigneur, notre Dieu pour le souffle de vie qu'il nous a donné il anéantit la force de
santa pour que sa gloire soit manifestée à notre égard, en guise de reconnaissance, je lui dédie ce
travail.
A nos chers parents ; Jean-Paul et Martine ; l'affection et amour manifesté pour moi, le rôle de
l'éducation pour ma formation tant morale qu'intellectuelle qu'ils trouvent dans ce travail, la
récompense de leurs fruits.
A toi mon grand frère BOTOKE MBELEMBE Landry que ce travail soit pour un grand signe de fraternité et
d'amour.
A nos Oncles ; LIMPOKO LOMIAKA Florent, MBEMBO LIANDJA Dauphin, MBASA MALUKA Bruno, pour
leurs sacrifices pour mes études, avec leurs femmes.
A tous, je dédie ce travail qu'il soit pour tous un signe d'amour et fraternité.
Avant propos
Au terme d'une formation de trois ans à l'Université de Mbandaka, « UNIMBA » en sigle, il est de
coutume dans l'Enseignement Supérieur et Universitaire de procéder à la rédaction d'un travail
sanctionnant la fin d'études en vue de l'obtention d'un titre Académique.
Ce travail n'étant pas l'opus d'un effort exclusivement individuel, il serait ingrat de notre part d'oublier
tous ceux qui ont contribué à sa réalisation.
Ainsi, notre première pensée va vers l'éminent chef de travaux N'SELE MABI de qui malgré ses multiples
occupations a daigné assurer la direction de ce travail de fin de cycle de graduat. Ses conseils et ses
remarques m'ont non seulement édifié mais aussi ont contribué d'une manière appréciable à
l'amélioration de la qualité de cette oeuvre scientifique. La pertinence de ses points de vues et l'esprit
critique constructif dont il a fait montre ont permis de donner à ce travail le sens souhaité.
Nous remercions également Monsieur l'Assistant CORNEIL MBALA PALATA en qui nous avons trouvé un
guide très précieux et dont les conseils nous ont été d'une grande importance. Son expérience et ses
considérations perspicaces auront été significatives dans l'élaboration de ce travail.
Nous ne pouvons passer sous silence toutes les autorités académiques de l'Université de Mbandaka
ainsi qu'à tous le corps professoral de s'être dépensés pour notre formation.
Que Monsieur le Chef de travaux Nicolas LITEPU « Quelqu'un » trouve ici l'expression de notre profonde
gratitude pour son apport.
Que mes sentiments de reconnaissance s'adressent particulièrement à tous ceux qui ont de près comme
de loin pour leur soutient moral et matériel. Qu'ils trouvent dans ce modeste travail nos remerciements
les plus profonds.
Nous ne pouvons terminer ce mot sans citer ceux avec qui nous avons partagé nos moments d'études :
EDDY ATHIBU, GATHIER BOMOLO ILANGILA, LOUSON IFEKA DJAMBA, CARMEL MALEMBEA PELA, BLAISE
MONGANGA BONDONGA, ALPHONCE DAUDET MAMBAMBO IWOSO, CANDY BAKANDI BOMBOKO,
ATHOM'S BENEDICT KOYAME NZINGA, HERMINE MPIA FATAKI, RUTH KISAKA MWAKU, JOHN NGENDU
MALEMBO, VICENT BOLEMA NDJAMBA, GHODE ASEKE NKOMBONGO, MANIX GERE KODANGBA, Felix
ALULA SAPU, ...
Nous serons jugés par notre propre conscience si nous ne manifestons pas notre gratitude à quelques
membres de notre famille qui ont contribué de près tous comme de lions à la réalisation de ce premier
oeuvre scientifique. Il s'agit belle et bien de : Fils NGWELI, Elie MALUKA, Isaac LIMPOKO, NYAMBOKO
LISAKA Rose, Jonathan BOKETE, Wilson NGWELI, Alain NGWELI, Christelle NGWELI tous pères et mères
de familles, ils ont su combiner le travail, le ménage et les études.
Cependant nous dédions ce travail à nos amis et connaissances : Martine MATILI, Joceline LOKUMU,
Médine BAPULA, Fanny BONKOMO, Olga BONKENGO ESOMBI, Espérance EBUMA, Espérance
MAFUNDISHU, Blandine NSAMBI, Richard BETOKO, Bienvenu MOMBOLO MANDE, DEDEL, Sylva IYOKO,
Dadu IKETE, Jacques ITONGO, Gracia KONDEMO, Rosette TSHAILA,...
INTRODUCTION
01. PROBLEMATIQUE
L'entreprise constitue « une entité économique organisée qui, par la combinaison des facteurs de
production, produit des biens et/ou des services pour un marché déterminé en poursuivant des
multiples objectifs ». (1(*))
Quelle que soit sa nature, toute entreprise exige une accumulation préalable des ressources de
financement et l'organisation d'une capacité productive, plaçant ainsi l'activité au coeur de la circulation
d'un ensemble de flux.
L'analyse régulière de la structure financière serait à cet effet l'unique moyen de suivre l'activité
financière de l'entreprise.
A travers l'analyse financière et la tenue régulière de la comptabilité, l'entreprise doit faire montrer de
performance qui inspire confiance.
La conduite de l'analyse de la structure financière incluant le diagnostic financier présente de ce fait, une
importance non négligeable concernant l'activité car ses résultats et sa conclusion certifient la santé
financière et permettent aux décideurs de mesurer la performance de l'activité et la survie de
l'entreprise.
Une bonne lecture de la structure financière dont le but est d'aboutir à un diagnostic financier
permettra aux décideurs de prendre de décisions consécutives à la prévision de résultats futurs. Cette
démarche a comme soubassement (fondement) des états financiers tout en tenant aussi compte de la
conjoncture dans la prise de décisions. C'est dans cette optique que l'analyse financière doit être souple
dans sa démarche, tenir compte du cadre global dans lequel l'entreprise évolue c'est-à-dire l'économie,
secteur d'activités et entreprise en tant que un système ouvert.
L'objectif visé dans cette étude est d'analyser la structure financière de la « BRALIMA MBANDAKA » afin
de porter un jugement de valeur sur son évolution pendant la période considérée.
F Si la négation l'emporte, alors quels en sont les facteurs qui sont à la base de ce déséquilibre ?
Voilà autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre tout au long de ce travail, lesquelles
questions orienteront nos investigations et nous permettant ainsi de tirer des conclusions qui
s'imposent.
02. HYPOTHESE
L'hypothèse est une affirmation provisoire qu'arrête un chercheur dans le cadre de son travail. Celle-ci à
la fin peut être infirmé ou confirmé.
De ce fait, l'hypothèse de base fera l'objet de vérification tout au long de notre analyse est celle qui
soutient que l'entreprise « BRALIMA MBANDAKA » présente une structure financière saine durant la
période considérée.
03. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix porté sur la structure financière de l'entreprise « BRALIMA MBANDAKA » comme clé de voûte
de notre étude se justifie par le fait qu'elle demeure aussi bien pour toute entreprise, quelle que soit sa
taille, sa nature, c'est un thermomètre d'évaluation de la rentabilité des capitaux investis, une technique
d'investigation ayant pour objet essentiel la recherche des conditions de l'équilibre financier. Son but est
donc de rechercher dans quelle mesure l'entreprise est assurée de maintenir son équilibre à court,
moyen et long terme.
Etant donné que l'analyse de la structure financière d'une entreprise est tributaire de plusieurs
paramètres, l'intérêt accordé à cette étude nous recommande d'apprécier comment l'entreprise oriente
sa structure financière en vue d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés.
Par ailleurs, ce travail permet non seulement aux chercheurs et gestionnaires d'être en possession des
outils appropriés de gestion mais aussi aux partenaires, de la vie de l'entreprise (investisseurs, potentiels
créanciers, banquiers,...) et de disposer des informations sur l'évolution financière afin d'apprécier la
valeur, la qualité et les perspectives d'avenir.
En définitif, ce travail permettra également aux praticiens de la technique financière de se faire une idée
sur la manière dont l'entreprise « BRALIMA MBANDAKA » manipule les agrégats financiers pour réaliser
ses objectifs.
Dans le souci de clarté et concision de notre étude nous avons choisi l'entreprise « BRALIMA
MBANDAKA » pour le cadre spatial de notre expérimentation.
Ainsi dans le temps, notre démarche s'étale sur une période allant de 2007 à 2009 .
Il convient de noter que la méthodologie est un ensemble des opérations intellectuelles pour lesquelles
une discipline cherche à atteindre un objectif.
C'est ainsi que pour cadrer ce travail à des normes scientifiques et compte tenu de la pertinence de
notre étude nous avons préconisé les méthodes et techniques scientifiques ci-après :
- Méthode statistique, nous a permis de collecter et d'interpréter les données quantitatives contenues
dans les états financiers de l'entreprise mis en notre disposition.
- Technique d'interview, nous a permis d'être en communication verbale avec les responsables de la
BRALIMA MBANDAKA.
Hormis l'introduction et la conclusion, le présent travail est subdivisé en trois chapitres qui se
structurent comme suit :
F Le premier chapitre est consacré à des considérations générales de la structure financière d'une
entreprise ;
F Et enfin, le troisième est axé sur l'analyse de la structure financière de la « BRALIMA MBANDAKA ».
Les considérations générales sur la structure financière mettront en exergue la notion de la structure
financière ainsi que les types et la structure des tableaux de synthèse.
I.1. NOTION DE LA STRUCTURE FINANCIERE
Vers les années 1970, ces analyses furent adaptées à la situation des entreprises. Ainsi, certains
éléments ont été intégrés. La prise en compte d'imperfection des marchés, des coûts d'agence, de
l'asymétrie d'information et la considération d'autres facteurs liés ou non à l'activité de l'entreprise
constituent un éclairage qui a son importance pour comprendre les déterminants du choix de la
structure financière
En effet, la structure financière optimale qui, d'une part permet de minimiser le coût du capital et
d'autre part maximiser la valeur de l'entreprise. Cette étude prend son essor depuis 1995 par un article
de MODIGLIAN & MILLER (1(*)).
Le terme structure financière est un ensemble de concepts qui revêt plusieurs sens.
Dans son sens large, lorsqu'on parle de la structure financière de l'entreprise, on fiat allusion à
l'ensemble des ressources qui finance l'entreprise, qu'il s'agisse des capitaux propres, dettes à long
terme, des dettes à court terme ou des ressources d'exploitation (2(*)).
Dans cette acceptation, il ressort que l'étude de la structure financière d'une entreprise consiste à
comprendre les emplois d'une entreprise et leur mode de financement. Ceci implique une notion
d'équilibre entre l'origine des fonds et leur utilisation, une question d'adaptation des emplois aux
ressources qui les ont financées.
Jean BARREAIS et Jacqueline DELAHAYE abordent dans le même sens en affirmant que l'analyse de la
structure financière est de porter un jugement sur les équilibres financiers fondamentaux (3(*)).
Dans son sens étroit, la structure financière est l'ensemble des propositions qui existent à un moment
donné entre les différentes ressources de l'entreprise, propres ou empruntées, permanentes ou
provisoires (4(*)).
C'est ainsi que, selon ELIE COHEN, la référence au concept de « structure financière » procède
essentiellement de l'idée selon laquelle le bilan d'une entreprise ne constitue pas une simple
juxtaposition d'encours, la superposition contingente d'éléments disparates. Elle constitue bien des
relations significatives et ajustements favorables entre les composantes du patrimoine (5(*)).
La structure financière permet de mettre la lumière entre quatre tableaux synthétique, et s'apprécie à
partir de l'équation minimum et des éléments qui influent sur lui.
L'analyse de la structure financière d'une entreprise a pour objectif de porter un diagnostic sur la santé
financière de cette dernière en examinant son équilibre financier, son aptitude à faire face à ses
engagements à courts et long terme et partant, sur l'autonomie des décisions de l'entreprise.
Partant de ce qui vient d'être étayé ci-haut, la structure financière constitue une source d'information
aussi bien pour les opérations économiques que pour toutes personnes intéressées par la vie de
l'entreprise.
Ø Pour les responsables de l'entreprise, la structure financière leur permet d'évaluer la santé financière
de celle-ci afin d'orienter leur décisions dans l'utilisation rationnelle des ressources limitées dont dispose
l'entreprise ;
Ø Pour les bailleurs des fonds, elle constitue un indicateur fiable avant d'accorder un crédit ou prêter
l'argent à une entreprise ;
Ø Pour l'Etat, dans la mesure où l'impôt est fonction du bénéfice et ce dernier à son tour est tributaire
de la bonne fois de l'entreprise.
Pour cerner concrètement la portée de la structure financière, l'analyse dégage du bilan des masses
économiques dont dispose l'entreprise d'une part et d'autre part des ressources financières qui ont servi
à les acquérir ou à les produire.
La notion d'état financier est plus souvent utilisée de manière plus précise pour désigner les documents
essentiels établis pour juger la situation d'une entreprise.
Les tableaux de synthèse sont des documents légaux, contractuels ou libres initiés par ou/et pour
l'organisation étudiée dont on analyse la situation économique et financière (6(*)).
Au Congo, comme dans la plupart des pays, il existe un ensemble de textes légaux et réglementaire qui
fixent les normes et les règles qui régissent les tableaux de synthèse.
De ce fait, l'ordonnance n°76-150 du 16 Juillet 1976, fixe quatre tableaux de synthèse, à savoir :
v Le bilan ;
A. LE BILAN
A.1 DEFINITION
Le bilan ou le patrimoine est la tradition comptable de l'ensemble de ressources d'une entreprise et leur
emploi.
Du point de vue économique, le bilan est l'inventaire, à un moment donné, de tout ce que l'entreprise
possède comme biens et créances (actifs) et de tout ce qu'elle doit (passif exigible) de façon à dégager
sa situation nette représentée par le fonds propres de l'entreprise (8(*)).
Le bilan se présente techniquement sous la forme d'un tableau diptyque dont la partie droite est
appelée « passif ou ressources » et la partie de gauche « actif ou emplois ».
Pour qu'un bilan se prête à l'analyse financière, il est impérieux de procéder à sa restructuration. Cette
dernière consiste du point de vue financière à présenter une meilleure évaluation des emplois des fonds
mis à la disposition de l'entreprise et à présenter les postes selon leur permanence. On distingue dès
lors deux grandes masses pour l'actif (« actifs fixes ou valeurs immobilisées » et « actifs circulants ou
valeurs circulantes ») et deux autres pour le passif (« capitaux permanents » et « les dettes à court
terme »).
C'est le volet gauche du bilan. Il enregistre les emplois faits des ressources du passif dans deux rubriques
classées par ordre croissant de liquidité. Il se compose des valeurs immobilisées et des valeurs
circulantes (9(*)).
A.2.1.1.VALEURS IMMOBILISEES (VI) EN ACTFS FIXES (AF)
Par définition, les actifs fixes sont des investissements économiques mis à la disposition de l'entreprise
pour une longue durée en vue de la production d'autres biens lesquels sont destinés à la vente. Les
postes contenus dans cette masse peuvent faire faire l'objet d'un amortissement ou d'une diminution
des valeurs selon le cas.
On enregistre donc dans cette rubrique tout poste d'actif dont la période de rotation est supérieure à un
an ; de ce fait, il y quatre sortes d'actifs fixes qui sont :
1. Immobilisation corporelles
C'est dans ce poste qu'on enregistre des investissements physiques acquis ou créés par l'entreprise et
qui sont mis de manière durable à sa disposition pour servir l'exploitation normale de l'activité.
Les principaux comptes des immobilisations corporelles sont : les terrains et constructions, les machines
et outillages, les mobiliers et matériels roulants, les immobilisations détenues en leasing, les acomptes
versés sur les immobilisations corporelles, ainsi que les immobilisations corporelles en cours.
Notons que les biens sont enregistrés au bilan à leur coût historique et sont amortissables. Seul le
terrain n'est pas amortissable, il subit une diminution de valeur.
2. Immobilisations incorporelles
Ce poste enregistre les actifs qui n'ont pas de consistance corporelle. Parmi eux on peut citer : les
brevets, les licences, les concessions, le good Will, le savoir-faire, la marque déposée, les frais de
recherche et développement, etc.
Sont comptabilisés dans ce poste tous les titres de participations d'une entreprise c'est-à-dire la
possession durable par une entreprise d'une partie du capital social d'une autre entreprise.
A titre illustratif, lorsque la participation que l'entreprise A détient dans l'entreprise B est égale ou
supérieure à 50% du capital social de B, cette dernière est appelée filiale A. ces immobilisations peuvent
faire l'objet d'une dépréciation de valeur.
Ce poste enregistre les prêts et créances que l'entreprise octroie à des tiers dont la durée de
remboursement est supérieure à un an. On y enregistre également les avances en compte courant que
l'entreprise consent à des entreprises dans lesquelles elle détient des titres de participation.
Tout poste d'actif intervenant dans le cycle d'exploitation est considéré comme actif cyclique.
L'actif circulants ou emplois cycliques comprennent, outre les liquidités, des valeurs acquises ou créées
par l'entreprise elle-même pour être transformées, vendues, consommées ou changées ; elles ne sont
pas destinées à être conservées de manière durable dans l'entreprise (1(*)0).
Le stock n'est ni amortissable, ni susceptible de réévaluation ; mais peut être provisionné en cas de
dépréciation de valeur (1(*)1).
En effet, l'enregistrement comptable des stocks peut se faire en utilisant la méthode d'inventaire
permanent ou la méthode d'inventaire intermittent.
Par ailleurs, il existe différentes méthodes de valorisation des stocks. Les plus importantes sont :
Ø La méthode de FIFO (First in, First out = première entrées, première sortie ;
Ø La méthode de LIFO (First in, Last out = dernière entrées, première sotie ;
Ce poste enregistre les créances commerciales à moins d'un an (clients, effets à recevoir, etc.) et les
autres créances à moins d'un an de l'entreprise (créance vis-à-vis des associés des sociétés apparentées,
etc.)
En effet, la créance commerciale est un droit que l'entreprise détient sur un client à qui elle a vendu des
marchandises à crédit, l'échéance de paiement étant fixée à une date ultérieure à celle de la livraison
des produits au client.
De ce fait, l'effet à recevoir représente la mobilisation de la créance par effet de commerce.
Lorsqu'une créance devient douteuse, une provision doit être constatée à l'actif avec un signe
soustractif pour constater la diminution de la valeur subie par la créance.
Le placement de trésorerie comptabilise les actions propres de la société rachetées par elle-même en
vue d'une rétrocession à son personnel, les valeurs mobilisées acquises au titre de placement de fonds
ne revêtant pas le caractère d'immobilisations financières et les créances en compte à terme
essentiellement sur des établissements de crédits
La trésorerie quant à elle, se présente sous la forme de fonds que l'Entreprise détient dans ses comptes
en banques ou dans ses caisses.
Notons enfin que les postes de l'actif sont classés par ordre croissant de liquidité, les comptes les plus
liquides figurent en bas d'actif et les moins liquides au haut de l'actif suivant leur degré de
transformation en flux de trésorerie.
C'est le volet droit du bilan. Il enregistre les ressources dans deux grandes rubriques classées par ordre
croissant d'exigibilité. Il se compose de capitaux permanents et les dettes à court terme.
Sont rassemblés dans cette masse, les capitaux (en espèces, en nature ou en industrie) apportés par les
actionnaires, propriétaires juridiques de l'entreprise (capital social, primes d'émission) ainsi que les
revenus générés par l'activité de l'entreprise et mis à sa disposition (plus-values de réévaluation,
réserves, bénéfices reportés ou pertes reportées, subside en capital ou subventions d'équipements).
Dans cette masse, figurent également les dettes à moyen et à long terme que l'entreprise a contractées
vis-à-vis des tiers créanciers. Il est à noter que selon le PCGC, les charges à étaler (47) s'inscrivent au
passif en déduction de ces fonds propres (c'est-à-dire elles s'inscrivent en négatif)
Il s'agit des dettes que l'entreprise a contactées vis-à-vis des tiers dont le remboursement est inférieur à
une année.
Il s'agit également des dettes financières à Court terme, les dettes commerciales et les dettes fiscales et
sociales et les autres dettes à court terme.
Les capitaux permanents et les dettes à court terme constituent le passif du Bilan et représentent ainsi
les ressources financières dont l'entreprise dispose et renseigne sur leur origine. Ces comptes du Passif
sont classés par ordre croissant d'exigibilité c'est-à-dire que les comptes sont classés selon leur degré
d'exigibilité.
Ainsi, les passifs rapidement exigibles sont enregistrés au bas du bilan et ceux qui le sont moins en haut
du bilan.
Il sied de noter qu'au-delà du bilan comptable, on peut dresser un bilan fonctionnel ou un bilan
financier.
Dans le bilan fonctionnel, les comptes sont classés selon la fonction à laquelle ils se rapportent et le
bilan financier ou le bilan comptable restructuré permet d'effectuer un diagnostic financier car ce
dernier bilan constitue le socle de notre étude dont la structure est visualisée comme sui
Schéma N°01
ACTIF
PASSIF
Valeurs immobilisées
Capitaux permanents
Valeurs circulantes
TOTAL ACTIF
= TOTAL PASSIF
Commentaire :
Le schéma ci-dessus fait apparaître une règle, celle de l'équilibre des masses du bilan qui partant du
principe que c'est le passif qui finance l'actif peut s'énoncer comme suit : chaque poste de l'actif devra
être financé par le capitaux du passif de même durée.
B.1. DEFINITION
Le tableau de formation de résultat est une représentation par paliers successifs de la formation du
résultat net d'un agent économique au cours d'un exercice comptable donné. Nous en disons juste
quelques mots en rapport avec la structure (1(*)2).
Le TFR reprend les soldes des comptes des classes charges et pertes par nature, 7 produits et profits par
nature et 8 soldes de gestion du PCGC. A partir de ses données on peut calculer d'autres indicateurs hors
TFR, tels que la capacité d'autofinancement, l'autofinancement et le cash-flow.
En effet, le CT NSELE MABI dans son syllabus de cours de l'analyse financière définit les produits comme
étant des recettes qui résultent de l'exploitation courante de l'entreprise au cours d'un exercice
comptable. Prenons par exemple : les recettes qui proviennent de la vente des biens et services.
Par contre, il définit les profits comme étant des recettes qui proviennent des opérations autres que
celles habituellement exercées par la firme ou celles survenues au cours d'un exercice comptable autre
que celui qui vient de se clôturer (1(*)3).
Comme les produits et profits, les charges et les pertes ne sont pas synonymes non plus. Les charges par
nature correspondent à des dépenses engagées par l'entreprise dans le processus normal de son activité
principale au cours d'une période donnée. En effet, les charges se subdivisent en deux groupes : « les
charges intermédiaires ou consommations intermédiaires (sont les dépenses engagées par l'entreprise
du fait de l'incorporation dans le processus de production des biens et services acquis à l'extérieur. «
Compte 60 à 63 ») »et « les composantes de la valeur ajoutées (sont des dépenses engagées par
l'entreprise pour rémunérer les facteurs de production : travail [65], l'Etat [66] et capital investi ou
emprunté [67].
En revanche, les pertes par nature sont des dépenses subies par l'agent économique en dehors de ce
processus normal.
La pratique dans les systèmes comptables est de présenter séparément le résultat d'exploitation et le
résultat hors exploitation. Le résultat d'exploitation est dégagé par des opérations qui relèvent des
activités habituelles ou courantes de l'entreprise. Ce sont d'une part, les produits et profits encaissés ou
à encaisser et les charges et pertes de l'autre.
Par contre, le résultat hors exploitation est dégagé par des opérations exceptionnelles, des activités
autres que l'exploitation courante. On y assimile le résultat obtenu par la différence entre au cours des
exercices comptables antérieures, mais jusque-là non encore enregistrée. (1(*)4)
Il est calculé à chaque palier la différence entre d'une part les produits et profits et d'autre part les
charges et pertes d'exploitation et hors exploitation. In fine, il y bénéfice si cette différence est positive
et perte si elle est négative. C'est le résultat de l'exercice avant impôts. Déduction faite de l'impôt sur les
revenus professionnels et locatifs, on obtient le résultat de la période à affecter.
C. TABLEAU DE FINANCEMENT
C.1 DEFINITION
Le tableau de financement permet de saisir les mouvements actifs et passifs du patrimoine de l'agent
économique. Il montre comment, au cours d'un exercice comptable, les variations des ressources dont a
disposé la firme ont permis de faire face aux variations de ses besoins.
C.2. STRUCTURE
Techniquement ce tableau est construit en confrontant d'une part les nouvelles ressources
permanentes dont a disposé l'agent économique pendant l'exercice comptable (sous-tableau des
mouvements des ressources permanentes) et d'autre part, les emplois durables qui ont été faits de ces
ressources pendant la même période (sous-tableau des mouvements des emplois durables). Le
troisième sous-tableau retrace l'évolution du fonds de roulement ne global, en détaillant séparément
celle des actifs circulant (AC) et celle de dettes à court terme (DCT).
D.1. DEFINITION
Le tableau économique, financier et fiscal ou annexe est un document comptable indissociable des
autres tableaux de synthèse. Elle contient des informations chiffrées ou non et des explications
nécessaires à la compréhension du bilan, du tableau de formation de résultat et du tableau de
financement afin que ceux-ci puissent donner une image fidèle du patrimoine, de l'activité, du résultat
et de la rentabilité de l'entreprise.
Ce tableau présente un grand intérêt analytique en ce qu'il fournit des indications méthodologiques
(règles et méthodes) et des informations additionnelles particulièrement utiles pour la compréhension
des comptes. En effet, l'annexe fournit des informations relatives au bilan et des informations hors bilan.
- Juridique : montants des engagements financiers, structure du capital, dettes garanties par des sûretés
réelles ;
- Social : effectif du personnel salarié, montant de la masse salariale, sommes versées au titre des
avantages sociaux.
Les capitaux utilisés par une Entreprise pour financer une immobilisation, un stock ou une valeur de
l'actif doivent rester à la disposition de celle-ci pendant une durée qui correspond au moins à celle de
l'immobilisation du stock ou de la valeur d'actif acquis avec leurs capitaux (1(*)5).
Cette règle précise qu'il doit exister dans toute entreprise un équilibre entre la durée d'un moyen de
financement et la durée de l'opération à financer.
La règle de l'équilibre financier minimum ne suffit pas à elle-même pour mesurer un équilibre surtout
lorsque l'on sait que certains postes d'actif ont une rotation lente à se transformer en liquidité c'est
pourquoi il faut la compléter par la règle de sécurité qui veut que l'entreprise puisse disposer d'un
excédent des capitaux permanents sur les valeurs immobilisées nettes c'est-à-dire que l'entreprise doit
avoir un Fonds de Roulement qui fait partie des indicateurs financiers. Ceci fait l'objet du point suivant.
L'objet de ce chapitre est de cerner quatre concepts clés servant d'indicateurs financiers.
Il s'agit de Fonds de Roulement (FR), Besoin en Fonds de Roulement (BFR), Trésorerie nette (TN) et
quelques ratios de liquidité et de solvabilité.
I.4.1.1 Définition
Le Fonds de Roulement est défini comme la part des capitaux permanents qui n'est pas absorbée par le
financement des valeurs immobilisées et qui reste par la suite disponible pour financer les besoins liés
au cycle d'exploitation (1(*)6).
Il est donc l'ensemble des ressources non immobilisées dont dispose une entreprise pour travailler, pour
rouler.
FRN (Haut du bilan) = C.P - V.I
Du point de vue pratique, il est la différence entre les capitaux permanents et les valeurs immobilisées
nettes ou étant donné l'égalité entre le total de l'actif et total du Passif, il peut être obtenu en faisant la
différence entre les capitaux circulants et les dettes à court terme.
La situation financière considère une entreprise en équilibre financière lorsqu'elle respecte la règle dite
de l'équilibre financier minimum. Celui-ci s'énonce comme suit : « Les capitaux permanent utilisés par
une entreprise pour financer une immobilisation, un stock ou une autre valeur d'actif, doivent pouvoir
rester à la disposition de l'entreprise pendant un temps qui correspond au moins à la durée de
l'immobilisation, du stock ou de la valeur acquise avec ces capitaux » (1(*)7).
Ainsi, cette règle veut que les investissements à long terme soient couverts par les ressources stables de
financement qui sont d'une durée suffisante pour permettre aux immobilisations de secréter les
ressources nécessaires au remboursement de l'emprunt.
A l'inverse, les actifs circulants (A.C) ou les capitaux circulants (C.C) sont ceux qui permettent à
l'entreprise de fonctionner, doivent être financés par les dettes à court terme (DCT).
Cependant, l'équilibre en valeurs circulantes et des ressources à court terme ne donne pas une sécurité
suffisante car si des retards se produisent dans le recouvrement des créances clients (insolvabilité
imprévue d'une partie de la clientèle) et d'autre part une partie des stocks se déprécie ou connaît une
mévente au moment où l'exigibilité des dettes à court terme est certaine, l'entreprise risque fort
d'éprouver des difficultés dans le règlement de ses dettes à court terme.
De ce point de vue, le FR est compris comme la masse des capitaux non investis dans les immobilisations
à long terme et qui sert à l'exploitation courante de l'entreprise afin d'équilibrer la structure financière
de l'entreprise.
Toutes les définitions proposées jusqu'à ce jour convergent dans l'appréhension du FR comme une
marge de sécurité pour l'entreprise. Il permet à celle-ci de conserver une situation de trésorerie
satisfaisante, même dans l'hypothèse où les décaissements excèdent les encaissements d'une période. Il
convient donc à l'entreprise d'apprécier sur FR par rapport à ses exigences de gestion courante.
- Positif : C'est-à-dire d'une part la différence entre les capitaux permanents et les Immobilisations
nettes et d'autre part entre capitaux circulants et dettes à Court terme est positive. L'entreprise dispose
donc d'une marge de sécurité pour financer son activité. C'est-à-dire un excédent des ressources
permanentes mises à la disposition de l'entreprise après avoir financées actifs fixes.
Ø Pléthorique : Le FRN >V.E: (Valeur d'exploitation) ; il y a sur immobilisation coûteuse des ressources
stables.
Ø Equilibré : LeFRN= V.E : Situation idéale car la règle de la sécurité financière est respectée.
Ø Insuffisant : Le FRN < V.E : Une partie du V.E est financée par les DCT,
Schéma N°02
ACTIF
PASSIF
Capitaux fixes ou
Capitaux permanents
Valeurs immobilisées
FR
Capitaux circulants
Commentaire :
- Nul : Les capitaux permanents sont égaux aux valeurs immobilisées nettes et les capitaux circulants aux
dettes à court terme. Situation qui met la trésorerie de l'Entreprise sous tension et de surcroît fait
subsister une certaine fragilité de l'entreprise un terme de solvabilité liées à l'incertitude de la liquidité
des valeurs circulantes face à la certitude de l'exigibilité des éléments du passif.
- Négatif : Les C.P sont inférieurs aux V.I .N Situation précaire ou lesDCT financent non seulement les V.C
mais aussi une partie des V.I.N.
Les DCT aident l'entreprise au remboursement des V.I acquises grâce aux capitaux étrangers.
Cette situation n'est pas forcément désastreuse si le FR n'a pas un caractère structurel .Dans le cas
contraire, la position de l'entreprise sur le plan de la liquidité risque de devenir fort délicate.
ACTIF
PASSIF
Capitaux fixes ou
V.I.N
Capitaux permanents
FR
Capitaux Circulants
DCT
Commentaire :
Il importe de souligner que les études menées sur plusieurs entreprises ont montré que certaines
d'entre elles évoluent avec un FR négatif, cela faisant constamment recours à des crédits à C.T pour
financer une partie des investissements durables. Du fait de leur régularité, ces crédits peuvent être
assimilés à des ressources permanentes pourvu que l'entreprise dispose des sources de financement de
son cycle d'exploitation.
Il sied de rappeler que suivant son mode de calcul, le FR n'est pas pour l'Entreprise une notion statique
mais la résultante d'influences contradictoires tendant soit à l'augmenter soit à le réduire.
Le FR peut augmenter à la suite d'un accroissement des capitaux permanents (injection, des capitaux
propres, augmentation de l'emprunt, bénéfices non distribués, dotations aux amortissements et
provisions) et d'une diminution des immobilisations (union, amortissements).
Il peut diminuer par une augmentation des immobilisations, par un remboursement de l'emprunt ou
l'apparition des prêts qui s'imputent sur les capitaux propres.
Par ailleurs, l'analyse du FR est complétée par l'étude des ratios suivants :
- Le ratio de liquidité générale : il indique la capacité des capacités des capitaux circulants à couvrir
l'exigible à C.T en cas de remboursement immédiat de ce dernier. Il est donné par le rapport en V.C et
DCT
- Le ratio de couverture de stocks par le FR : il implique dans quelle proportion les stocks sont financés
par les C.P et non les DCT.
Il est donné par le rapport entre le FRN et V.E diminués de fausses créances clients.
En conclusion, la mesure de FRN met en évidence, le principe d'équilibre financé. Cependant le respect
strict de ce principe d'équilibre financier ne garantit pas totalement l'absence de problèmes de
trésorerie. En effet, une raison des décalages dans le temps entre les opérations et leur règlement, les
recettes et les dépenses ne coïncident pas forcement ceci nous conduit à parler d'un deuxième agrégat
important relatif à l'équilibre financées à savoir le besoin en fonds de roulement (BFR).
Dans la gestion courante, l'entreprise fait face à un certain nombre de besoin qui exigent des ressources
et pèsent sur la trésorerie. Certain de ces besoins sont directement liés au cycle d'exploitation et se
renouvellent au rythme de ce dernier. Il s'agit de besoin ou d'emplois cycliques constitués des stocks et
des créances commerciales. Ces besoins appellent à des ressources directement liées au cycle
d'exploitation et qui se renouvellent également au rythme de ce dernier. Il s'agit des ressources
cycliques constituées principalement des encours fournisseurs.
Cependant, il arrive que les ressources cycliques ne suffisent pas pour financer la totalité des besoins
cycliques. L'entreprise doit donc recourir à des ressources complémentaires pour assurer la continuité
de son activité. C'est donc ce besoin de fonds supplémentaires non couvert par les ressources cycliques
qu'on appelle besoin en fonds de roulement.
Il reflète donc la capacité de l'entreprise à générer les ressources nécessaires au financement de son
cycle d'exploitation sans devoir recourir au financement externe. Il est issu des décalages provenant des
opérations d'exploitation : décalage entre les achats de biens et les ventes de ces mêmes biens qui
donne naissances à des stocks, décalages entre les ventes et les paiements reçus par les clients qui
engendrent des créances, décalages entre les achats et les paiements effectués aux fournisseurs qui font
naître de dettes...
Il est l'élément clé de la gestion financière du cycle d'exploitation et exprime le besoin net de
financement des opérations liées au cycle d'activité.
I.4.2.2. CALCUL ET SORTES DE BFR
Mathématiquement, le BFR se mesure par la différence entre les actifs circulants restructurés (ACR) et
les dettes à court terme (DCT) hors dettes financières à court terme. L'actif circulant restructuré est
constitué de tous les actifs circulant restructuré à l'exception des valeurs disponibles et la rubrique DCT
comprend aussi les dettes à court terme, excepté les dettes financières à court terme.
Il convient de noter que le BFR peut être décomposé en besoin en fonds de roulement d'exploitation
(BFRE) et un besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE) de la manière suivante :
Comme développé précédemment, le BFR provient du décalage entre la durée du cycle d'exploitation et
les délais de règlement de diverses charges que l'entreprise supporte à des échéances plus au moins
courtes. Il est donné par la somme des stocks et créances diminuées de dette non financières.
- un BFR positif traduit un besoin de financement réel qui est couvert par un financement extérieur
généralement d'origine bancaire. Le BFR de la plupart des entreprises est positif en raison de leur cycle
d'exploitation. C'est principalement vrai pour les entreprises industrielles qui doivent financer les stocks
de matières premières, des marchandises et des produits finis, ainsi que les créances commerciales.
Par ailleurs, plus le cycle d'exploitation est long, plus il faudra du temps pour récupérer les sommes
investies dans la production et moins le délai accordé par les fournisseurs suffira.
- un BFR négatif signifie que l'entreprise n'a pas besoin de financement car elle génère suffisamment des
ressources pour financer son propre cycle d'exploitation. Il existe des entreprises ayant un BFR négatif. Il
s'agit par exemple les entreprises de grande distribution qui, bien qu'ayant des stocks de marchandises
énorme mais bien gérés ont un délai de paiement de leurs clients quasi nul d'un côté, et qui de l'autre
bénéficient des délais de paiement suffisamment long de la part de leurs fournisseurs.
L'importance du BFR varie en fonction du niveau d'activité (augmente avec le chiffre d'affaire), de la
longueur du cycle d'exploitation dépend lui-même de la durée d'écoulement des stocks, de la durée du
processus de production, et de la durée des crédits accordés aux clients, de la durée des crédits obtenus
des fournisseurs et de l'évolution des éléments relatifs à l'exploitation comme le taxe sur la valeur
ajoutée, salaires, charges sociales.
Ainsi, le BFR peut donc être amélioré en faisant tourner les stocks le plus rapidement possible, en
négociant des délais de règlement des clients et débiteurs divers les plus courts possible, en négociant
avec les fournisseurs et les autres créanciers le délai de paiement le plus long possible.
Autrement dit, la diminution de valeurs circulantes hors trésorerie active (stocks, créances
commerciales, commandes en cours) et /ou les augmentations des dettes à court terme hors trésorerie
passive influence positivement le BFR.
En guise de conclusion, les cycles d'exploitation de l'entreprise organisés autour de l'engrenage stocks,
production, crédits accordés et crédits obtenus doit dégager l'ensemble de liquidités de l'actif circulant
avant que les dettes à court terme reviennent à l'échéance. La probabilité de cette synchronisation étant
moindre si pas nulle, l'entreprise doit pouvoir disposer d'une marge de sécurité ou d'une sorte de
matelas de sécurité qui puisse amortir les coups se produisant dans la récupération des capitaux
circulants nécessaires à la couverture des échéances.
C'est le disponible appartenant à la société qu'on peut trouver soit dans ses comptes en banque soit
dans la caisse de la société.
Du développement de ce qui vient d'être fait dans la section précédente, nous disons que la trésorerie
permet l'ajustement entre le FRN, ressource relative stable, et le BFR.
TN = FRN - BFR
Elle résulte de la comparaison entre le FRN et le BFR. Ou encore des valeurs disponibles et les dettes
financières à court terme.
En tant que telle, son interprétation n'est pas immédiate et son signe peut être le résultat des
différentes combinaisons de ces deux étalons de mesure.
L'on ne peut ignorer qu'une entreprise se gère à partir de sa trésorerie. Elle est juge dans la gestion et
par ricochet de la survie et du développement de l'entreprise. Elle est la fonction où se résument toutes
les opérations effectuées ou engagées et qui s'y traduisent en terme monétaire.
Si la trésorerie nette est positive, cela signifie que le FRN ; en d'autres termes, cela démontre que
l'entreprise dispose d'un excédent de liquidités, s'il est trop élevé, il est le signe d'une mauvaise gestion
ou d'un mauvais placement. Le fait de transformer une partie de cet excédent en un autre poste du
bilan va diminuer la trésorerie en augmentant le BFR ou en diminuant le FR.
Par contre, une trésorerie très négative signifie que l'entreprise est obligée de recourir au découvert
bancaire ou au crédit bancaire à court terme. Si ce n'est pas en soi nécessairement trop grave, cette
situation peut le devenir si elle devient chroniquement structurelle.
En conclusion, le FRN et le BFR jouent un rôle important dans la détermination de la trésorerie nette.
Plusieurs scénarios peuvent être envisagés. Lorsque les agrégats sont positifs, la TN est positive si le FRN
est supérieur au BFR.
L'entreprise peut aussi dégager une TN positive avec un FRN négatif pourvu que le BFR soit aussi négatif.
Ceci indique que le cycle d'exploitation est financé par les dettes financières à court terme.
Par contre, lorsque le BFR augmente plus que proportionnellement à l'augmentation du FRN, la TN est
négative. Cette situation propre à une entreprise industrielle peut avoir plusieurs causes liées à la
mauvaise gestion du cycle d'exploitation : importance relative des stocks et des créances, importance du
taux de la valeur ajoutée.
Le niveau de trésorerie peut être dégagé aussi par le ratio FRN. Quand il (BFR) est supérieur à l'unité, ce
ratio indique une trésorerie nette positive et quand il est inférieur à l'unité, il indique une trésorerie
nette négative.
Les ratios de liquidité mettent en évidence l'aptitude d'une entreprise à faire face à ses DCT.
A-t-elle assez des liquidités et peut-elle transformer suffisamment vite certains de ses actifs pour couvrir
ses DCT ?
Pour ce faire, on met en rapport des éléments de l'actif circulant avec les DCT. A ce niveau, on
distingue :
Il faut noter que, plus ce ratio est élevé, plus l'argent que l'entreprise va encaisser suite aux paiements
de ses débiteurs et à la vente des stocks permettra de payer l'ensemble de ses dettes à court terme. Un
ratio supérieur à l'unité que l'entreprise est capable de faire face à ses dettes à court terme.
Plus ce ratio est élevé, plus l'argent que l'entreprise va encaisser à la suite des paiements de ses
débiteurs, permet de pater l'ensemble de ses dettes à court terme.
Un ratio inférieur à l'unité signifie que l'entreprise est capable de faire face à ses dettes à court terme
sans savoir vendre ses stocks qui, dans une certaine mesure, ne peuvent - être réduite en deçà d'un
minimum appelé stock outil est indispensable au bon fonctionnement.
Si les ratios de liquidité mesurent l'aptitude d'une entreprise de faire face à ses dettes à court terme, les
ratios de solvabilité quant à eux, mesurent l'aptitude de l'entreprise à faire fa ce à l'ensemble des fonds
des tiers.
D'une manière générale, on dit qu'une entreprise dispose d'une autonomie financière lorsque plus de la
moitié des ressources dont elle dispose, provient de ses capitaux propres. Lorsque ce ratio augmente le
financement de l'entreprise se trouve globalement tributaires des capitaux empruntés.
Ce ratio supérieur à l'unité, cela signifie que l'entreprise ne dispose pas d'une autonomie financière et
par conséquent la protection des créanciers diminue du fait de l'accroissement de l'endettement. Ce
ratio indique le risque que connaît l'entreprise en se finançant en partie des fonds tiers dont la
rémunération et le remboursement considérés comme fixe alors que le résultat ainsi que la liquidité de
l'entreprise sont variables.
Nous venons de passer en revue quelques indicateurs financiers sans en voir la prétention d'épuiser tout
le sujet. Ces quelques indicateurs choisis à dessin, serviront d'instrument sur lesquels nous nous
appuierons pour apprécier la structure financière de l'entreprise « BRALIMA/MBANDAKA », en
confirmant ou en infirmant notre hypothèse de travail. Cette démarche est le socle de la deuxième
partie.
CHAPITRE II PRESENTATION DE L'ENTREPRISE BRALIMA MBANDAKA ET LE MILIEU D'ETUDE
Le siège social de la BRALIMA cib est implanté à Kinshasa, tandis que le siège est l'objet de notre travail
se trouve à Mbandaka, le chef-lieu de la province de l'Equateur. Cette ville est située à la rive gauche du
fleuve Congo, en Confluent de ce dernier avec la rivière RUKI.
II.1.2. HISTORIQUE
Après la guerre de 1914-1918 quelques hommes d'affaires Belges cherchent à placer les capitaux au
Congo Belge.
- Ils apprenant que le gouvernement Congolais s'intéressait par l'introduction d'une boisson alcools
accessible aux indigènes pour combattre les ravages des alcools dont distillés et fermentés dans les
conditions douteuses dont on connait les méfaits sur l'organisation humain.
- L'opinion est prise, on décide d'implanter la Brasserie Limonadier et malteries en sigle BRALIMA au
Congo-Belge grâce à l'appui de la banque de Bruxelles « la brasserie de Léopold ville » au capital social
de 4.000.000 de francs congolais et débute le 23 Octobre 1923.
- Nous signalons que la BRALIMA est une société de droit Congolais départ la loi de 17 Juin 1960 avec
des participations mixtes représentés par 77% des actions au groupe HEINEKEN et de 23% des actions
aux nationaux.
C'est le 27 Décembre 1926 que la première bouteille est sortie de la BRALIMA, sa production était de
35.000 bouteilles par mois la brasserie de Léopoldville dirigée par Monsieur DUMOULIN emploie 35
agents dont cinq expatriés.
Le siège avait à l'époque 8 dépôts d'exploitation à l'intérieur de la province. Zongo, Gemena, Akula,
Bumba, Businga et Basankusu après la guerre de la libération de 1998. La société était plongée dans une
difficulté énorme, car elle avait perdu son marché du nord de l'Equateur qui était en guerre et elle ferme
en 1999 notamment ses activités de production de la bière et de boissons gazeuses, pour être
approvisionné par Kinshasa.
Suite au calme qui était revenu en 2004, la BRALIMA Mbandaka avait repris ses activités sans avoir des
dépôts relais comme dans le passé.
La BRALIMA a pour objet de la fabrication et la commercialisation de la bière, des boissons gazeuses, les
limonades et récemment pour le siège de Mbandaka, les blocs des glaces hé et la maximisation des
recettes. Elle poursuit également le positionnement de ces produits sur le marché et la maximisation des
recettes.
Dans sa forme juridique actuelle, la BRALIMA RDC est une société par action à responsabilité limitées
(SARL) dont 94% de son capital social sont détenus par la société HEINEKEN dont le siège se trouve à
AMSTERDAM en Hollande.
La BRALIMA Mbandaka est gérée par un Directeur de siège les chefs de départements et services
(fabrication et technique), informatique, commercial & marketing, gestion magasin, finance, ressources
humaines, qui dépendent tous du Directeur du siège.
En fin, il y a un secrétaire pour l'administration du siège qui s'occupe de l'expédition et réception des
courriers.
Quelques services ci-après ne sont pas administré s par la BRALIMA Mbandaka. Ils sont administrés par
la maison leader qui partenaire des prestations des services à la société BRALIMA (services médicales,
services d'entretien, services de rémunération).
La BRALIMA comprend une administration centrale et six sièges d'exploitation : Kinshasa, Boma,
Kisangani, Bukavu, Lubumbashi, et la ville de Mbandaka.
Elle est dirigée par un Administrateur Délégué (AD). Le mode de dénomination cessation de mandat et
les attributions de l'administrateur délégué sont réglé par la voix de statut.
Chaque siège est dirigé par un directeur de siège (DS) et comporte un bureau administratif, un
secrétaire et le département, chaque département est dirigé par un chef.
A la tête de cette entreprise se trouve une direction de siège qui coordonne tous les services
autonomes.
Le secrétariat est un pont reliant la direction de siège aux différents services ou département travaillant
en étroite collaboration.
Cette nouvelle technologie a un impact au sein de l'entreprise, elle est opérationnelle pour saisies des
documents, factures, rapport et autres travail propres d'administratifs. Elle est en étroite collaboration
avec d'autres services vus son nécessité et sa directive de travail.
En juillet 2011, la BRALIMA avait été dotée d'un nouveau système de gestion d'informatique appelé
NAVISIAN qui a remplacé ISHA, l'ancien système.
Ce département est dirigé par un chef de département, il supervise les activités ou les services qui
constituant la financière d'établir le budget, contrôler les mouvements d'entrée et de sorties de fonds.
Il établit le donnée qui indiquent le marché de l'entreprise (bilan, compte de résultat, tableau de
bord,...) il assure la relation avec la banques centrale et transferts de fonds pour le compte de
l'entreprise.
* L'administration de ventes ;
Dans ce département est dirigé par un responsable appelé chef de département technique ; il dirige et
contrôle toutes les activités qui sont liées à la technique : le magasin technique, entretien de machines
et maintenance, garage, soudure, menuiserie, l'énergie pour l'électricité, l »eau, salle des machines, les
charroies automobiles et la logistique.
II.1.6.6. LE DEPARTEMENT DE PRODUCTION
Attaché au personnel, il est dirigé par assistant médical qui a le grade d'un chef du bureau et assure les
soins médicaux aux agents et cadres de maitrise ainsi qu'aux travailleurs et à leurs familles.
Les responsabilités du chef de département des ressources humaines contrôlent l'ensemble des
relations humaines de la BALIMA. Il contrôle les relations sociales, c'est-à-dire, le dialogue avec les
partenaires sociaux (syndicats), l'administration et la gestion du personnel (congé, contrat, paie,
maladies), la formation et la communication interne, il s'occupe des recrutements des agents, il est le
gérant du climat social.
L'organigramme est un tableau hiérarchique qui présente les services et les subdivisions et montre
d'une part la répartition des responsabilités dans l'ensemble de l'entreprise. (2(*))
25168076825167974425167872025167769625167667225167564825167462425167360025167257625
1671552
DEPARTEMENT FINACIER
251663360251623424251668480
CAISSE
251667456251669504251670528
BUREAU PAIE
251665408SERVICE VENTES
COMPTABILITE
251616256
251666432
CONTROLE ET QUALITE
251651072251660288
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE
251653120251659264
SECRETARIAT
251654144
MAGASIN VIDE
251652096
MAGASIN PLEIN
251650048
GESTION MAGASIN
251649024251662336251661312
251648000251658240
SALLE DE BRASSERIE
251646976
BOUTELLEIRIE
251645952251656192
FABRICATION
251644928251657216
CEVE
251643904251641856251642880
GARAGE
251640832
251639808251619328251636736251637760251638784
SECURITE DOUANE
251629568251634688
ENTRETIEN MAINTENANCE
251628544251633664
LABO ET INFORMATIQUE
251627520251632640
DISPENSEUR
251625472251631616
SECRETARIAT
251630592
SERVICE PERSONNEL
251626496251624448251622400251621376251620352251618304
DEPARTEMENT PRODUCTION
251617280
DEPARTEMENT TECHNIQUE
251615232
DEPARTEMENT ADMINISTRATIF
251614208
CENTRE D'INFORMATIQUE
251613184
SECRETARIAT
251612160
DIRECTEUR DU SIEGE
251611136
Mbandaka est devenu une entité administrative par l'ordonnance n°18/357 du 06 septembre 1958
portant statut de la ville de Mbandaka.
La ville de Mbandaka a été fondée par les Belges, jadis elle portait l'appellation de « Coquillât ville » qui
s'est transformée plus tard en Mbandaka. L'histoire enseigne que plusieurs explorateurs ont foulé le sol
congolais, parmi eux nous retenons Henry Morton qui, lors de son passage le long du Fleuve Congo en
1883 foula le sol de Mbandaka.
Celui-ci fut précédé de deux missionnaires Britanniques quelques jours avant son arrivé à Coquilhat ville,
l'un s'appelait BANAS et l'autre PETTERSONS. Tous les deux s'arrêtèrent à « SAB » qui fut l'ancien camp
militaire. Il est à noter que l'ordonnance loi n°18/357 du 06 septembre 1958 l'appellation de Coquilhat
ville céda la place à Mbandaka.
La ville de Mbandaka depuis 1888 devient chef-lieu de District de l'Equateur. Quelque temps après elle
devient encore chef-lieu de la province de l'Equateur, l'une des provinces que compte la République
démocratique du Congo.
La ville de Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Equateur est située au Nord par la rive gauche de la
rivière Ruki ; depuis son point de jonction avec la rive gauche du Fleuve Congo jusqu'au confluent Ruki
rivière Isondjo, à l'Est par la rivière Isondjo jusqu'à sa source, au Sud par la rivière Mpandja depuis son
confluent à la rive gauche du Fleuve Congo jusqu'à son intersection avec l'axe de la route d'intérêt
national Mbandaka-Bikoro ; de ce point l'axe de la route d'intérêt local vers le village Boyera. De ce
village, un sentier jusqu'à sa rencontre avec le lac Mpaku, à l'Ouest par la rive gauche du Fleuve Congo
jusqu'à son point de jonction avec la rive gauche de la Ruki.
Mbandaka se trouve en pleine cuvette centrale et s'étend sur une superficie de 1.778 km2 Dont la
commune de Wangata est de 1.318km². Tandis que celle de Mbandaka compte 460km2.
II.2.2.1. Climat
La ville de Mbandaka connaît un climat équatorial excessivement chaud, la saison de pluie demeure
longue. Par contre la saison sèche est courte et la température varie entre 25°C et 32°C.
II.2.2.2. Sol
Mbandaka présente un sol argileux. Sa nature est hydro morphe sur les alluvions. Les sols alluvionnaires
sont d'une grande importance en agriculture. Ces alluvions sont constituées par les matériaux
récemment déposés par des rivières qui n'ont subi que peu de modification par le processus de
formation.
Grâce à l'humidité permanente du sol de Mbandaka, les plantes qui y poussent sont alimentées en eau,
leur facilite la transformation et la croissance. Les inondations fréquentes assurent au sol une
abondante fertilité par les alluvions qui y sont déposées.
La ville de Mbandaka qui est située dans la cuvette centrale ne présente aucune dénivellation. Elle est
courte par des terrains sédimentaires non plissés et par la forêt Equatoriale.
II.2.2.4. Végétation
II.2.2.5. Patrimoine
La ville de Mbandaka possède des plus grands jardins zoologique et botanique d'Afrique et du monde :
le jardin d'Eala.
Le jardin botanique et zoologique d'Eala est situé à environ 7 km du centre-ville sur la rive gauche de la
rivière Ruki, au confluent Congo-Ruki. Il s'entend sur près de 371 hectares et possède 2.500 espèces
cultivées ainsi que un herbier de plus ou moins 3.600 spécimens.
COMMUNE DE MBANDAKA
COMMUNE DE WANGATA
1. AIR CONGO
2. BAKUSU
3. BASOKO
4. BOKALA
5. DJOMBO
6. IKONGOWASA
7. IPEKO
8. IBANGA
9. MAMBENGA
1. BOMBWANZA
2. BOSOMBA
3. MAMA BALAKO
4. BOYERA
5. ITURI
6. BONGONDJO
7. INGANDA
8. BOLENGE
9. WENDJI-SECLI
10. BONGONDE
Commentaire :
La population de Mbandaka ne fait qu'accroître. Cependant, la ville garde toujours les deux communes
créées en 1958 à l'époque coloniale. Le découpage de deux à six communes s'avère indispensable dans
le cadre de la politique de promiscuité.
La ville de Mbandaka rassemble des populations venues des différents coins et met en présence des
groupes divers avec la prédominance du groupe Mongo.
La ville de Mbandaka est peuplée de 1.032.195 habitants des différentes ethnies, différentes
collectivités et autochtones. Il s'agit de : MONGO, LOKELE, BATETELA, EKONDA, MBOLE, MONGANDO,
ELIMA, BOLOKI, TOPOKE, etc. Parlant à peu près la langue Mongo avec quelques nuances. Or LIBINZA,
MONYA, MAKUTU, BAMWE, LINGONDA, BALOBO ayant les nuances linguistiques à peu près commune
permettant aux usagers de se comprendre l'un et l'autre.
La ville de Mbandaka a connu une évolution très croissante de la population depuis 2009 jusqu'à l'année
2012, la période à laquelle nous avons mené notre étude auquel l'évolution sera connue dans les
tableaux ci-dessous :
ANNEES
HOMMES
FEMMES
GARÇONS
FILLES
TOTAL
2009
175226
189890
199146
218781
783043
2010
207019
225429
234715
261336
928499
2011
226685
245332
259179
281487
1012683
2012
233648
252209
255960
290235
1032050
Les données statistiques obtenues des tableaux ci-haut, nous montrent que depuis 2009 jusqu'à 2012,
l'évolution de la population de Mbandaka est croissante. Où est passée de 783043 habitants en2009 à
1032050 habitants en 2012.
II.2.4.Situation économique de la ville de Mbandaka
Nous sommes sans ignorer que l'économie de la ville des pays en développement est prédominée par le
secteur primaire, l'économie de cette ville est quasiment dominée par la production agricole et la pêche.
Cette ville étant approvisionnée par les milieux environnants surtout par la voie fluviale.
Pour le secteur secondaire, toute la ville n'a qu'une seule industrie brassicole : Bralima qui met au
marché des boissons alcooliques (Turbo, Primus) et des boissons gazeuses (Vitalo, Fanta). Cependant la
présence de cette industrie ne se fait pas sentir avec efficacité étant dans le monopole de marché.
Quelques usines de traitement d'eau potable sont à ligner dans ce secteur. Alors que l'usine de
traitement «Avec nous» celle de l'ONGD GADY, et Sero services sans oublier quelques rizières et
diverses autres activités rattachées à l'industrie comme la savonnerie.
Concernant le secteur tertiaire avec l'événement des sociétés de télécommunication, la ville a essayée
de connaitre une avancée timide car d'autres activités de ce secteur ont pu voir le jour.
L'acheminement des produits venants d'ailleurs et inversement de ceux part de Mbandaka est fourni
par les services des agences des frais tant aérien que fluvial. Et sans oublier les agences des messageries
financières.
III.1. NOTIONS
Le présent chapitre évalue s'il existe une bonne adéquation entre les moyens économiques et les
ressources financières dont la BALIMA/Mbandaka dispose d'une part, et d'autre part, il évalue les
risques de faillite encourus en matière de liquidité, de solvabilité et d'autonomie financière.
En effet, les informations financières dont l'analyse de la structure financière d'une entreprise se base
sont confectionnées à partir de plusieurs sources. Cependant, les états financiers de l'entreprise sous
analyse constituent les sources les plus importantes, les plus systématiques et les plus homogènes.
Ainsi, l'analyse de la structure financière d'une entreprise admet les informations des sources formelles,
comme celles des sources informelles, des sources structurées, comme celles qui ne le sont pas, etc.
Comme en RD Congo, et dans la plupart des pays, il existe un ensemble de texte légaux et réglementaire
qui fixent les normes et les règles qui régissent les tableaux de synthèses, nous aurons a basé notre
étude d'analyse sur les tableaux de synthèses utilisés par la BRALIMA/Mbandaka. De ce fait, dans notre
analyse, nous aurons à faire a deux tableaux de synthèse : le Bilan et le Tableau de Formation de
Résultat (compte de perte et profits).
C'est de là que la fonction financière fonde son rôle de recherche et de gestion des capitaux nécessaires
au financement des actifs acycliques (gestion financière à court terme) d'une part et à celui des actifs
cycliques (gestion financière à long terme) de l'autre part.
Cette analyse porte un jugement de valeur sur la gestion financière à long et à court termes. A cet effet,
l'objectif poursuivi dans cette analyse est de voir si la structure financière de la BRALIMA Mbandaka est
équilibrée durant la période sous analyse.
Comme la conduite de l'analyse de la structure financière inclue le diagnostic financier, elle présente de
ce fait, une importance non négligeable concernant l'activité, car ses résultats et sa conclusion certifiait
la santé financière et permettent aux décideurs de mesurer la bonne performance de l'activité et la
survie de l'entreprise.
En effet, une bonne lecture de la structure financière dont le but est d'aboutir à un diagnostic financier
permettra aux décideurs de prendre de décisions consécutives à la prévision des résultats futurs.
Cette démarche a comme fondement des états financiers tout en tenant aussi compte de la conjoncture
dans la prise de décision.
La présentation des matériels d'analyse consiste à la présentation des quelques Etats financiers tels
qu'ils ont été établis par la BRALIMA, sans devoir porter une modification quelconque. Nous vous
présentons les tableaux de synthèses des exercices 2007, 2008 et 2009. Les montants de ces différents
documents sont exprimés en dollars américains.
ACTIF
PASSIF
I. Immobilisé
pm
capital social
85 000,0000
665 886,2990
fonds de réserve social
8 500,0000
Matériel
915 256,2090
280 000,0000
Gros outillage
43 254,7470
plus-value de réévaluation
197 338,6390
Mobilier
197 338,6390
II. Amortissements
réévaluation sur immobilisé
632 181,5550
713 433,6810
371 279,3810
sur mobilier
43 254,7470
Débiteurs divers
165 291,0000
Fonds complémentaire d'amortissement
144 643,3560
porte feuille
4 500,0000
placements temporaires
1 499,6920
Fournisseur
567 623,0310
Approvisionnement en stock
748 204,3290
68 290,3490
IV. Résultat
61 394,4570
36 590,5910
III.comptes transitoires
144 518,8310
52 849,6000
Total
3 296 524,6890
Total
3 296 524,6890
DEBIT
CREDIT
Charges financières
13 462,4700
36 590,5910
fondation Bralima
100 000,0000
Résultats d'exploitation
1 291 805,6260
318 271,0300
11 339,3770
545 489,9340
Amortissement
sur constructions et installations
20 014,0100
118 825,6360
sur mobilier
23 697,3540
Amortissements complémentaires
sur constructions et installations
12 677,3600
sur matériel
6 242,3720
Résultat
36 590,5910
solde bénéficiaire de l'exercice
144 518,8310
Total
1 339 789,5880
Total
1 339 735,5940
BILAN FINANCIER
ACTIF
PASSIF
Valeurs Immobilisées nettes
396 080,00
610 838,00
4 500,00
Report à nouveau
37 169,00
valeurs d'exploitation
878 388,00
PDP
443 440,00
671 563,00
valeurs disponibles
264 401,00
Total
1 763 010,00
Total
1 763 010,00
Bilan Synthétique
ACTIF
PASSIF
Emplois fixes
400580,0000
capitaux permanents
648 007,0070
emplois circulants
1 362430,0000
1 115003,0030
Total
1 763 010,0000
Total
1 763 010,0000
ACTIF
PASSIF
I. Immobilisé
pm
capital social
85 000,0000
Terrains, constructions et installation
747 852,1960
8 500,0000
1 061 019,9110
320 000,0000
Mobilier
70 606,1250
Plus-value de réévaluation
196 064,6000
669 568,5500
Amortissement matériel
775 852,2720
196 064,6000
163 433,6910
Débiteurs divers
329 989,5410
4 000,0000
Créditeurs divers
1 054 439,1770
Placements temporaires
1 499,6920
Fournisseurs
346 730,7270
Approvisionnement en stock
791 960,7100
III. RESULTATS
37 169,2050
31 360,4340
solde de l'exercice
7 543,1920
70 452,0000
Total
3 664 301,4140
Total
3 664 301,4140
DEBIT
CREDT
Charges financières
19 891,5790
37 169,2050
Fondation Bralima
40 000,0000
Résultats d'exploitation
1 124 200,5730
349 595,7020
10 806,0000
Droits d'accise
548 628,5600
Amortissements
150 555,2050
Amortissements complémentaire
18 792,3350
solde bénéficiaire
37 169,2050
solde de l'exercice
7 543,1920
Total
1 172 175,7780
Total
1 172 175,7780
ACTIF
PASSIF
396 080,00
602 022,00
4 000,00
report à nouveau
37 163,00
valeurs d'exploitation
1 139 341,00
PDP
346 731,00
401 942,00
1 054 439,00
valeurs disponibles
98 992,00
Total
2 040 355,00
Total
2 040 355,00
Bilan Synthétique
ACTIF
PASSIF
Emplois fixes
400 080,00
capitaux permanents
639 185,00
emplois circulants
1 640 275,00
dettes à court terme
1 401 170,00
Total
2 040 355,00
Total
2 040 355,00
ACTIF
PASSIF
I. Immobilisé
capital social
85 000,0000
83 357,8740
10 625,0000
Matériel
1 144 070,2600
350 000,0000
Gros outillage
54 068,4338
plus-value de réévaluation
267 923,3000
Mobilier
2 406 673,2990
II. Amortissements
790 226,9400
891 792,1000
sur mobilier
54 068,4300
Débiteurs divers
206 613,7500
180 804,2000
porte feuille
5 625,0000
placements temporaires
1 874,6150
Fournisseur
709 528,7900
Approvisionnement en stock
935 255,4110
554 300,3200
85 362,9363
IV. Résultat
76 743,0713
45 738,2400
III.comptes transitoires
180 648,5400
66 062,0000
Total
4120655,8600
Total
4 120 655,8600
DEBIT
CREDIT
Charges financières
16 828,0875
45 805,7313
fondation Bralima
125 000,0000
Résultats d'exploitation
1 614 757,0325
397 838,7875
681 862,4175
Amortissement
25 017,5125
148 532,0450
sur mobilier
29 621,6925
Amortissements complémentaires
15 846,7000
sur matériel
7 802,9650
Résultat
solde reporté de l'exercice précédent
45 738,2388
180 648,5388
Total
1 674 736,9850
Total
1 674 736,9850
ACTIF
PASSIF
495 100,0000
763 547,5000
5 625,0000
Report à nouveau
46 461,2500
valeurs d'exploitation
1 097 985,0000
PDP
554 300,0000
274 551,2500
839 453,7500
valeurs disponibles
330 501,2500
Total
2 203 762,5000
Total
2 203 762,5000
Bilan Synthétique
ACTIF
PASSIF
Emplois fixes
500725,0000
capitaux permanents
810 008,7500
emplois circulants
1 703037,0000
Total
2 203 762,5000
Total
2 203 762,5000
Formule
2007
2008
2009
648 007,0070
639 185,00
810 008,7500
400 580,0000
400 080,00
500 725,0000
247 427,007
239 105,00
309 283,7500
Commentaires : Après les calculs nous remarquons que les FRN sont insuffisant, car il est inférieur aux
valeurs d'exploitations de ces trois années. Cela signifie qu'une partie de celles-ci est financée par les
Dettes à court termes.
Formule
2007
2008
2009
1 362 430,000
1 640 275,000
1 703 037,500
264 401,000
98 992,000
330 501,250
1 115 003,003
1 401 170,000
1 393 753,750
-
(5) BFR = [(1)-(2)]- [(3) - (4)]
-16 974,003
140 113,000
- 21 218,500
Commentaires : Après le calcul nous constatons que le pour l'exercice 2007 et 2009 les BFRN sont
négatif ce qui signifie que l'entreprise n'a pas un besoin de financement ; au cas contraire, elle dispose
de ressources excédentaires. En revanche pour l'exercice 2008 le BFRN est positif ce qui traduit un
besoin de financement réel de l'entreprise
1. TRESORERIE NETTE
TN = FRN - BFR
Formule
2007
2008
2009
(1) FRN
247 427,007
239 105,00
309 283,750
(2) BFR
-16 974,003
140 113,00
- 21 218,500
264 401,010
98 992,00
330 501,250
Commentaires : Ici nous constatons que les trésoreries nettes de ces trois années sont positives, ce qui
signifie que le FRN est suffisant et couvre à la fois les emplois cycliques et les emplois de trésorerie.
2. RATIO DE LIQUIDITE
Formule
2007
2008
2009
(3)
1,2219
1,1706
1,2219
Commentaires : Nous remarquons qu'après le calcul les ratios de liquidité de ces trois années sont
positifs et supérieur à 1, ce la signifie qu'en cas de remboursement des dettes à court terme, les valeurs
circulantes pourraient intégralement les couvrir et dégager éventuellement un surplus. D'où la situation
financière est considérée saine.
3. LIQUIDITE REDUITE
2007
2008
2009
264 401,0030
98 992,000
330 501,2500
0,43
0,36
0,43
Commentaires : Nous constatons que les Ratios de Liquidités réduites de ces trois années sont positifs et
proche de 1, ce la traduit que la situation financière de la période sous analyse est bonne.
4. LIQUIDITE IMMEDIATE
Formule
2007
2008
2009
(1) Valeurs disponibles
264 401,0030
98 992,000
330 501,25000
(3)
0,24
0,071
0,24
a. ENDETTEMENT
Formule
2007
2008
2009
(4)
0,63
0,69
0,63
Commentaires : Nous remarquons que les ratios d'endettement de ces trois années sont positif d'où la
structure financière de cette entreprise est jugée bonne durant la période sous analyse.
b. SOLVABILITE
Formule
2007
2008
2009
-
-
(4)
1,5812
1,4562
1,5812
Commentaires : Après le calcul nous constatons que les ratios de solvabilités de ces trois années sont
positifs, cela signifie que la santé financière de cette entreprise est jugée bonne.
2007
2008
2009
(3)
1,6361
1,6138
1,6361
Source : Nos enquêtes
Commentaires : Nous constatons que l'Equilibre Financier de ces trois années est positif ce qui traduit
que la structure financière de cette entreprise est saine et équilibrée.
CONCLUSION GENERALE
Notre étude n'a pas la prétention d'être exhaustive et achevée mais un support sur la gestion financière
par le biais de la structure financière. Car toute analyse sectorielle n'est que partielle et la validité des
conclusions qu'on peut retirer du point de vue ensemble est forcément tributaire en grande partie de la
réalisation des conditions de son insertion dans l'ensemble. Aussi, toute critique dans le sens de
l'amélioration de l'étude sera-t-elle la bienvenue.
Passant successivement du cadre conceptuel de l'étude à l'approche pratique, nous tenions à porter un
jugement sur la structure financière de la BRALIMA/MBANDAKA partant de l'hypothèse selon laquelle
BRALIMA/MBANDAKA présente une structure saine et équilibrée.
Les investigations menées entre 2007-2009 sur ses états financiers par les biais des certains indicateurs
choisis nous ont permis d'établir le diagnostic suivant sur la santé financière de la BRALIMA/MBANDAKA:
- FRN : pour la période sous analyse le FRN de ces 3 années sont positif, mais inférieur aux Valeurs
d'exploitations ce qui traduit qu'une partie de celles-ci est financée par de Dettes à Court Termes. D'où
c'est une structure financière qui n'est pas forcement mauvaise, mais elle est relativement fragile en cas
de ralentissement inattendu du rythme de rotation de stocks.
- BFR : pour l'exercice 2008, le BFR est positif ce qui traduit un besoin de financement réel de
l'entreprise BRALIMA. Tandis que pour l'année 2007 et 2009, il est négatif, ce qui signifie que celle-ci n'a
pas besoin de financement ; au contraire, elle dispose des ressources excédentaires.
- TN : pour les trois années considérées, elle est positive c'est-à-dire supérieur à zéro (TN>0) ce qui
signifie que le fond de roulement net est suffisant et couvre à la fois les emplois cycliques et les emplois
de trésorerie.
- Après l'examen des indicateurs précités, nous constatons qu'ils sont tous bonne, par conséquent,
l'hypothèse de travail est confirmée d'autant plus que la structure financière de la
BRALIMA/MBANDAKA est saine et le règle d'équilibre financier respectée durant la période sous
examen.
En effet, en termes d'équilibre financier, cette situation est bonne parce que l'entreprise est capable de
payer ses dettes à court terme avec ses valeurs disponibles et ses valeurs mobilières de placements.
Au vu de tout ce qui précède nous suggérons aux gestionnaires surtout aux décideurs de :
- Bien équiper leurs Distributeurs agréés (en chaises, congélateur, tablettes, etc.) ;
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGE
5. G. DEPALLESNS JJ. JOBARD, Gestion financière de l'entreprise, 11ème éd. DUNOD, Paris, 2003.
6. MENIER, H Sciences de gestion, la trésorerie des entreprises Ed. BORDAS, Paris 1984, P.15
2. VERHUST (PA), Cours d'économie d'entreprise, éd. CDP, Kinshasa, 1984, P.34.
III. WEBOGRAPHIE
2. www.google.com/wikipédia/entreprise
3. www.google.com/wikipédia/indicateursfinanciers
2. Mairiede Mbandaka.
Table des matières
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
INTRODUCTION 1
01. PROBLEMATIQUE 1
02. HYPOTHESE 2
A. LE BILAN 10
A.1 DEFINITION 10
B.1. DEFINITION 17
C. TABLEAU DE FINANCEMENT 19
C.1 DEFINITION 19
C.2. STRUCTURE 20
D.1. DEFINITION 20
I.4.1.1 Définition 22
II.1.2. HISTORIQUE 36
II.2.2.1. Climat 44
II.2.2.2. Sol 44
II.2.2.4. Végétation 44
II.2.2.5. Patrimoine 45
III.1. NOTIONS 48
1. TRESORERIE NETTE 56
2. RATIO DE LIQUIDITE 56
3. LIQUIDITE REDUITE 58
4. LIQUIDITE IMMEDIATE 59
a. ENDETTEMENT 59
b. SOLVABILITE 60
BIBLIOGRAPHIE 64
I. OUVRAGE 64
III. WEBOGRAPHIE 64
* (1) A. CORHAY & M MBANGALA, Fondements de gestion financière, Ed. de l'université de liège,
Belgique, P.9.
* (2) G. DEPALLESNS JJ. JOBARD, Gestion financière de l'entreprise, 11ème éd. DUNOD, Paris, 2003, P
811.
* (3) BARREAU Jn et DELAHAYE. J., Gestion financière, 12ème éd. DUNOD, Paris, P 144.
* (4) CONSO P. LAVAND et FAUSSE, Dictionnaire de Gestion, éd. DUNOD, Paris 1985, P 400.
* (5) COHEN E., Analysefinancière ,6èmeéd. Economica, Paris, 2006, P 2003.
* (8) Idem, P 30
* (11) Idem
* (14) Idem, p 35
* (16) MENIER, H Sciences de gestion, la trésorerie des entreprises Ed .BORDAS, Paris 1984, P.15
* (18) DEPALLENS, op.cit, P.135
* (2) VERHUST (PA), Courd d'économie d'entreprise, éd. CDP, Kinshasa, 1984, P.34.