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Commerce et Marketing

à‰tude critique de la performance financière d'une Disponible en


entreprise et son impact sur la structure financière. mode multipage
Cas de la Brasimba.
 ( Télécharger le fichier original )
par Chadrack KANTENGA
institut superieur de commerce de lubumbashi - Licence 2016
  
EPIGRAPHE
« La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa
capacité à recevoir »
ALBERT EINSTEIN

DEDICACE
Je dédie ce mémoire de fin d'étude :
A mes très chers parents, papa Henri KANTENGA et maman charlotte KIWELE
qui m'ont comblé de leur soutient et m'ont voué un amour inconditionnel.
Que cet humble travail témoigne mon affection, mon eternel attachement et qu'il
appelle sur moi votre bénédiction
A mes frères et soeurs djo KANTENGA, Dominique KANTENGA, Huguette
KANTENGA, Thierry KANTENGA, Nadia KANTENGA, élie KANTENGA,
Daniel KANTENGA ;
A mes cousin(e)s, neveux et nièces Arcel KANTENGA, Prisca KANTENGA,
Pascal KAMBAMBA, Olivier MULESHI, ketias KANTENGA pour leurs amours,
leurs soutiens, leurs tendresses... qu'ils trouvent ici l'expression de ma
reconnaissance
AVANT PROPOS
La réussite d'un homme dans la vie est, avant tout, fonction de sa détermination et
de ses efforts. Il ne peut réaliser une grande chose sans le secours des autres
Partant de cette idée, nous disons que ce travail qui est à sa fin le fruit de plusieurs
années de durs labeurs n'a pas été fait d'une seule main. Il est donc le produit des
efforts conjugués par plusieurs personnes qui, sans leur intervention la réalisation
de ce travail ne sait qu'un rêve. C'est pourquoi nous nous trouvons dans
l'obligation de leur adresser nos sincères remerciements.
Nous rendons gloire au tout-puissant, DIEU pour le souffle de vie qu'il ne cesse de
nous garantir gratuitement. Qu'il en soit loué !
Nous remercions de manière particulière aux autorités académiques de L'ISC-
LUBUMBASHI. Et au corps professoral particulièrement les enseignants des
sciences commerciales et financières.
Nous disons merci a madame le professeur KAYIBA BUKASA pour avoir
accepté de diriger ce travail en dépit de ses multiples occupations en donnant ses
directives et orientations précises qui ont donné forme à notre étude.et au chef de
travaux YASHISO NGONGO dont ses remarques judicieux et dévoué nous ont
permis de surmonter les multiples difficultés rencontrées.
Nous disons merci aux dirigeants de la BRASIMBA pour tous documents qu'ils
ont mis a notre disposition
Nos remerciement de profonde gratitude s'adressent de manière générale a toute
ma famille KANTENGA pour leur soutient
Nous ne serions pas ingrat de mettre fin a cette page sans penser a tous mes amies
et camarades avec qui nous avons partagé les moments de joie et des peines durant
notre parcours académique ; Blandine KANJINGA, henry KYEMBE, Yan
MUSAFIRI, jean Luc KETENGE, tarcisse KANUSHIPI,AIME KUMWIMBA,
jean marie KABILA, Patty KITENGE, Christelle KAJ, gracia KALENGA, Judith
KAZAD, Josyline KAPUTO, chancelle KAPUTO, daldo TSHIKALA, Landry
KYUNGU, ives MANENGU, fighting PWAKA , ponda LAURENT, Joël
KIKASA , Charles MUTUMPA , Mathias LAYLAY
Enfin, que tous ceux-là qui n'ont pas été nommément cités et qui, de prés ou de
loin ont intervenue pour la réalisation de ce mémoire, se trouvent également
associés a ces mots des reconnaissances
KANTENGA KITUMBA chadrack

INTRODUCTION GENERALE
L'objet ultime de toute entité économique est la réalisation du profit. Pour
atteindre cet objectif, l'entreprise ne doit pas seulement disposer des ressources
humaines qualifiées mais aussi les moyens financiers suffisant pour assurer sa
performance
Quelle que soit sa nature, toute entreprise exige une accumulation préalable des
ressources de financement et l'organisation d'une capacité productive, plaçant ainsi
l'activité au coeur de la circulation d'un ensemble de flux.
La maîtrise de la logique de ce mouvement des flux se trouve à la base de la
gestion financière de l'entreprise. Cette dernière est un outil efficace permettant
aux dirigeants d'assurer la croissance de l'entreprise.
L'analyse régulière de la structure financière serait à cet effet l'unique moyen de
suivre financièrement l'activité de l'entreprise.
A travers l'analyse financière et la tenue régulière de la comptabilité, l'entreprise
doit faire montre de performance qui aspire confiance.
La conduite de l'analyse de la structure financière incluant le diagnostic financier
présente de ce fait une importance non négligeable concernant l'activité car ses
résultats et sa conclusion certifient la santé financière et permettent aux décideurs
de mesurer la performance de l'activité et la survie de l'entreprise.
Une bonne lecture de la structure financière dont le but est d'aboutir à un
diagnostic financier permettra aux décideurs de prendre des décisions consécutives
à la prévision de résultat futur, cette démarche a comme soubassement des états
financiers tout en tenant aussi compte de la conjoncture dans la prise des
décisions.
C'est dans cette optique, l'analyse financière doit être souple dans sa démarche,
tenir compte du cadre global dans lequel l'entreprise évolue c'est-à-dire
l'économie, le secteur d'activités et entreprise en tant que un système ouvert.
L'objectif visé dans cette étude est d'apprécier la structure financière de « LA
BRASIMBA » afin de porter un jugement sur son évolution pendant la période
considérée.

0.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0 .1.1. CHOIX DU SUJET

Le choix porté sur la structure financière et la performance financière de


l'entreprise comme clé de voûte de notre étude se justifie par le fait qu'elle
demeure aussi bien pour toute l'entreprise, quelle que soit sa taille, sa nature, un
thermomètre d'évaluation de la rentabilité des capitaux investis qu'une technique
d'investigation ayant pour objet essentiel la recherche des conditions de l'équilibre
financier.
Son but est donc de rechercher dans quelle mesure l'entreprise est assurée de
maintenir son équilibre à court, moyen et long terme.
Etant donné que l'analyse de la performance financière et de la structure financière
d'une entreprise est tributaire de plusieurs paramètres, l'intérêt accordé à cette
étude nous recommande d'apprécier comment l'entreprise oriente sa structure
financière en vue d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés
0.1.2. INTERET DU SUJET

L'étude critique la structure financière et de la performance financière occupe une


place centrale lorsque l'on s'intéresse au processus de prise de décision. Elle
fascine tout genre de personne de tout âge. La présente étude vise à susciter chez
le plus grand nombre d'agents économiques, un intérêt réel qui peut s'articuler
autour des points suivants :
· Pour les responsables de la BRASIMBA, cette étude sera l'occasion de découvrir
leurs facteurs clés de succès et de déterminer également leurs faiblesses et leurs
contraintes pour l'avenir. Elle les aidera à identifier les sources de leurs avantages
concurrentiels et à mieux orienter leurs propres stratégies de développement. Elle
leur permettra également de cerner les facteurs à l'origine de leur résultat et leur
aptitude à gérer les risques encourus.
· Pour l'Institution, elle leur permettra d'accroître la capacité de conception et
d'évaluation des entreprise brassicole, d'intensifier leur politique d'intervention et
de contrôle en vue de s'assurer d'un meilleur système financier national ;
· Pour les actionnaires, cette étude leur permettra de rechercher les éléments
d'appréciation des activités, de la profitabilité, du rendement, de la situation
patrimoniale et les perspectives d'avenir de l'entreprise, capables de motiver le
soutien ou l'accord de leurs concours financiers ;
· Pour les décideurs politiques et économiques, elle les amènera à prendre
conscience de l'importance des entreprises brassicoles dans le développement des
activités économiques et donc à prodiguer des conseils appropriés aux
responsables des entreprises brassicoles pour une mise en oeuvre correcte de la
réglementation des entreprises en République démocratique du Congo ;
· Pour les clients de la BRASIMBA, cette étude sera l'occasion d'approuver les
résultats des quatre derniers exercices de leur entreprise, d'accompagner les
actions de l'entreprise et d'entretenir une franche collaboration avec les
responsables à divers niveaux pour l'enracinement et le développement de la
BRASIMBA ;
· Pour la communauté scientifique, elle contribuera à relever les grands défis
actuels en matière de recherche dans le domaine de la comptabilité, à mieux se
familiariser à l'utilisation des techniques et méthodes scientifiques d'analyse en
vue d'une plus grande efficacité dans l'exécution et l'orientation de leur recherche.

0.2. ETAT DE LA QUESTION


KALABA MUTABUSHA définit l'état de la question comme un inventaire
complet sur la littérature existante qui cadre avec la préoccupation de la recherche
en cours dans le but de prendre connaissance de tout ce qui a été élaboré sur le
sujet, les théories et techniques publiées dans le temps et dans l'espace pour éviter
de reprendre ce que d'autres ont déjà fait, afin de fonder une pertinence de
l'originalité du travail1 1(*)
Le domaine scientifique, plus précisément celui de la recherche reste un domaine
où complémentarité, reformulation et critique se succèdent. Ainsi, il nous a semblé
judicieux de chercher si notre préoccupation n'aurait pas fait objet d'un autre
travail.
Certes que la question de la performance financière et celle de la structure
financière ont déjà été au coeur des préoccupations de certains auteurs comme :
MUMBERE KYUNGU dont le travail a porté sur l'analyse des déterminants de la
performance de l'industrie hôtelière cas de la Ville de Goma 2006-2007. La
préoccupation de ce chercheur était de savoir si l'industrie hôtelière était
performante pour encourager ou décourager d'autres investisseurs de s'y intéresser.
A l'issue de ses analyses il a trouvé que l'industrie hôtelière dans la ville de Goma
est performante suite à l'analyse des certains indicateurs2(*)
Il y a également KAHINDO HINGANAMAVYO qui à parler sur l'Evaluation
financière d'un investissement dans le secteur Hôtelier cas de Birdhôtel. L'Objet de
cette étude était d'analyser viabilité et la faisabilité de l'implantation d'un hôtel
dans la ville de Goma et plus précisément de Bird-hôtel en partant des données
relatives à sa constitution. Sa préoccupation était de répondre à la question
suivante l'investissement dans BID-hôtel est-il rentable et réalisable sur le plan
financier.
A l'issue de son analyse, elle a trouvé que l'investissement de Bird-hôtel, est
faisable vu les résultats obtenus notamment : Une VA positive, un TRI qui annule
l'investissement est égal a 32,682% 3(*)
Marc MUHUNGA MUPULU qui a parle sur Analyse de la structure financière
d'une entreprise du secteur de transport maritime(cas de l'Amicongo de 2007 a
2009)l'objectif de cette étude était si l'entreprise de service hôtel VIP PALACE
présente t'elle une bonne situation financière enfin de subvenir a ses multiples de
besoin Apres donc analyse de tous les ratios et grandeurs financières, il a conclure
que la situation financière de l'HVP a été moyennement bonne pendant cette
période4(*)
Innocent SHERIA RUVUGIRO qui a parler sur « la structure financière et son
impact sur la rentabilité » l'objet de cette étude était celle de savoir dans quelles
conditions l'entreprise est financièrement équilibré et mesurer la rentabilité des
capitaux investis a l'issu des investigations la rentabilité est faible, ce qui déduit a
l'entreprise sa capacité de s'autofinancée 5(*)
MINAS MINO NALWANGO qui a parler sur « analyse de la performance d'une
entreprise hôtelière » cas de l'hôtel VIP sa préoccupation était celle de savoir si
l'entreprise présentait une bonne situation financière lui permettant de subvenir a
ses multiples besoin, au terme de ces analyses tout les indicateurs ont connu un
accroissement positif c'est-à-dire l'entreprise est dans une bonne situation
financière6(*)
SARIUS DIZOLA BUKU qui a parler sur « diagnostique de l'analyse financière
d'une entreprise » cas de la REGIDESO sa préoccupation majeure était d'examiner
la structure financière en vue de tirer des conclusions conséquentes sur son
fonctionnement a l'issu de cette étude les indicateurs son positif et l'entreprise est
en équilibre financière7(*)
Quant à nous, nous avons abordé le sujet ci- âpres : « étude critique de la
performance financière d'une entreprise et son impact sur la structure financière »
nous nous distinguons de ces auteurs dans la mesure où la question qui nous
préoccupe est celle de connaitre si l'entreprise est en équilibre financière, si la
règle de l'équilibre financier est respectée, si elle est en croissance et si elle est
rentable
0.3. PROBLEMATIQUE
La problématique se définit comme étant un ensemble de problèmes, inquiétudes
ou des préoccupations qu`un chercheur essaie de résoudre dans son étude
La problématique définit comme étant une activité intellectuelle qui consiste à
poser des questions ou des problèmes d'une manière rationnelle et systématique8(*)
Avant de nous poser la question se rapportant a notre travail, nous sommes sans
ignorer que plusieurs causes peuvent amener l'entreprise l'équilibre financière et la
performance financière. Rappelons que notre préoccupation est celle de faire un
examen sur les éléments comptables qui sont un outil insensible pour toute analyse
de la structure financière et pour cela notre travail tourne autour des quelques
question principales et fondamentale auxquelles nous tenterons de répondre
- Est-ce que La structure financière de la BRASIMBA est-elle équilibrer pour
respecter l'équilibre financier ?
- Est-ce que La BRASIMBA est-elle financièrement performante ?
- Est-ce que La rentabilité est-elle suffisante pour assurer l'autofinancement ?
- Est-ce que la BRASIM BA est elle en croissance ?
Voila les questions autours desquelles gravitera notre investigation

0.4. HYPOTHESE
L'hypothèse se définit comme une proposition de réponse à une question
posée Pour appréhender notre étude et répondre effectivement à nos questions de
recherche
L'hypothèse est définie par AHWED SILEM ET ALBERT SM comme une
formulation d'une supposition liée à un problème donnée et dont on se propose
d'en vérifier la pertinence ou le non pertinence a travers la mise en oeuvre de
diverses méthodes de la recherche9(*)
1. la structure financière de la BRASIMBA serait équilibrée pour respecter
l'équilibre financier 
2. La BRASIMBA serait largement performante 
3. La rentabilité serait suffisante a la BRASIMBA pour assurer l'autofinancement 
4. La BRASIMBA serait en croissance 

0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

5.1 METHODES

Il convient de noter que la méthodologie est un ensemble des opérations


intellectuelles pour lesquelles une discipline cherche à atteindre un objectif.
C'est ainsi que pour cadrer ce travail à des normes scientifique et compte tenu de
la pertinence de notre étude, nous avons préconisé les méthodes scientifiques ci -
après :
1. Méthode analytique :
Procède par la décomposition du sujet en étude. Elle consiste à décomposer un
ensemble en ses éléments constitutif et essentiels afin d'en saisir les rapports et de
donner un schéma général. Elle nous a permis de faire une analyse sur la structure
financière et la performance financière de l'entreprise BRASIMBA en comparant
un a un les différents exercices comptables de ladite entreprise, pour en tirer une
conclusion
2. méthodes comparatives :
Cette méthode nous a aidées à retrouver les éléments de ressemblance et de
dissemblance entre les faits comparés. Elle permet aussi de déceler les liens de
causalité entre les facteurs générateurs de similitudes ou des différences entre les
choses comparées. La méthode comparative est utilisée presque dans toutes les
sciences en vue de chercher les éléments communs et de dissemblance et
d'expliquer cela, cette méthode nous a aider de faire la comparaison de la structure
financière de différentes années via certains indicateurs(fonds de roulement,
besoin en fonds de roulement, trésorerie, solvabilité) et la performance financière
a travers (la rentabilité etc.) afin de tirer des conclusions sur l'équilibre financier et
sur la performance financière de l'entreprise
Consiste à confronter des faits pour déceler les ressemblances ou les différences
qui existent entre eux afin de dégager le ou les facteurs générateurs de ces
ressemblances ou différences, elle nous a permit de comparer l'évolution des états
financiers de la BRASIMBA afin de vérifier et d'en expliquer les causes10(*)

5.2. TECHNIQUES

La technique est un ensemble de procédés exploités par le chercheur dans la phase


de production qui intéresse son étude. Les techniques sont des outils utilisés dans
la collecte des informations (chiffre ou non) qui devront plus tard être soumise a
l'interprétation et a l'explication grâce aux méthodes .
Les techniques qui ont permis d'élaborer le présent travail sont les suivantes :
01 les techniques documentaires (non vivante) :
Elles mettent en présence le chercheur d'une part et les documents supposés
contenir des informations recherchées d'autres parts. Elles nous a permit à étudier
et à analyser les documents misent a notre disposition pour avoir les informations
sur les faits et les phénomènes que nous étudions.
02 Les techniques interviews (vivantes) :
Elles désignent les procèdes qui ouvrent un contact, une communication entre des
êtres humains. Ainsi cette technique nous a permis de poser des questions aux
personnes avisées en la matière pour des informations utiles et nécessaires à notre
étude

0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL


La rigueur scientifique exige que tout travail scientifique soit circonscrit dans le
temps et dans l'espace
6.1. Délimitation temporelle

Nous avons axés l'objet de notre travail sur étude critique de la performance
financière d'une entreprise est son impact sur la structure financière (cas de la
BRASIMBA) pour une période de cinq ans soit de 2010 à 2013

6.2. Délimitation spatiale

Il nous est possible de signaler que notre sujet de réflexion s'inscrit dans le cadre
spatial qui n'est autre que la société brasserie simba, BRASIMBA en sigle, situé au
numéro 1200 du quartier industriel de la commune kampemba plus précisément
aux angles des avenues d' jamena et Lumumba pour la direction générale

0.7. SUBDIVISISIONS DU TRAVAIL


Notre étude qui, en définitive, est une étude critique de la performance financière
d'une entreprise et son impact sur la structure financière, se subdivise, outre
l'introduction et la conclusion en quatre chapitres.
- Le premier chapitre porte sur les définitions des concepts de base et des concepts
connexes
- Le deuxième chapitre porte sur la présentation du champ d'investigation
- le troisième chapitre porte sur les notions de la structure financière et de la
performance financière
- Le quatrième chapitre, quant à lui, traitera de l'étude critique de l'appréciation de
la performance financière à la BRASIMBA

CHAPITRE I. APERCU GENERAL


SUR LES CONCEPTS ET LES
CONSIDERATIONS THEORIQUES

SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE


ET DES CONCEPTS ANNEXES

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

I.1.1. la structure financière


Le terme structure financière est un ensemble de concepts qui revêt plusieurs sens.
Dans son sens large, lorsqu'on parle de la structure financière de l'entreprise, on
fait allusion à l'ensemble des ressources qui finance l'entreprise, qu'il s'agisse des
capitaux propres, dettes à long terme, des dettes à court terme ou des ressources
d'exploitation.
Dans cette acception, il ressort que l'étude de la structure financière d'une
entreprise consiste à comprendre les emplois d'une entreprise et leur mode de
financement. Ceci implique une notion d'équilibre entre l'origine des fonds et leur
utilisation, une question d'adaptation des emplois aux ressources qui les ont
financées.11(*)
Jean BARREAU et Jacqueline DELAHAYE, abordent dans le même le sens en
affirmant que l'analyse de la structure financière est de porter un jugement sur les
équilibres financiers fondamentaux.12(*)
Dans son sens étroit, la structure financière est l'ensemble des proportions qui
existent à un moment donné entre les différentes ressources de l'entreprise, propres
ou empruntées, permanentes ou provisions.
Il s'agit comme on peut le constater de la structure financière de l'entreprise telle
qu'on peut faire apparaître à travers le passif du bilan en fin d'exercice.
C'est ainsi que, selon Elie COHEN, la référence au concept de « structure
financière » procède essentiellement de l'idée selon laquelle le bilan d'une
entreprise ne constitue pas une simple juxtaposition d'encours, la superposition
contingente d'éléments disparates. Elle constitue bien des relations significatives et
des ajustements favorables entre les composantes du patrimoine13(*).
I.1.2. La performance financière
Du point de vue conceptuel, il existe une panoplie d'opinion sur ce concept.
Pour LOKOLE S. la performance d'un centre des responsabilités désigne
l'efficacité et la productivité avec laquelle ce centre de responsabilité atteint les
objectifs qu'il avait acceptés14(*).
MALLOT Jean louis et maitre JEAN Charles définis la performance comme étant
l'association de l'efficacité et de l'efficience ou l'efficacité consiste pour une
entreprise à obtenir des résultats dans le cadre des objectifs définies et l'efficience
correspond à la meilleur gestion des moyens, des capacités en relation avec les
résultats15(*)
Selon BAIRD, la performance est une action (un verbe), et un événement (un
nom). La performance est l'action faite de nombreux composants, non un résultat
qui apparait à un moment dans le temps. Sa vision à été concrétisée à travers le
graphique ci-après16(*)
I.1.3. L'entreprise
Le mot entrepris est définie de plusieurs manières selon différents auteurs
Selon l'étymologie, l'entreprise dérive du mot entreprendre qui signifie prendre un
risque, relever un défit, oser un objectif17(*)
Selon CORHAY et MAPAPA, l'entreprise est une unité économique organisée
qui, par la combinaison des facteurs de production (capital et travail) pour
produire les biens et services économique destinés a être vendu sur un marché18(*)
L'entreprise est la cellule de base économique, une unité économique autonome
organisée, ou se combinent les facteurs de production. Afin de créer des biens, a
vendre sur le marché, de faire circuler ou d'assurer des services19(*)
I.2. DEFINITION DES CONCEPTS ANNEXES

2.1. Fonds de roulement (FR)

Le fonds de roulement correspond à l'excédent des ressources stable, par rapport


aux emplois durables d'une entreprise autrement dit, le fonds de roulement c'est :
- La partie des actifs circulants financée par des ressources stables
- La partie des ressources stables qui ne finance pas les emplois durables20(*)
Le fonds de roulement est la différence entre les ressources stables et les
immobilisations
Le fonds de roulement correspond au solde entre les ressources a plus d'un an, dite
stable, et les immobilisations (emplois stable a plus d'un an) positif, il traduit un
excédent des première sur le seconde négatif il permet de constater que les
immobilisations sont financées par les ressources de trésorerie ou par l'excédent
des ressources d'exploitation sur les emplois21(*)

2.2. Besoin en fonds de roulement (BFR)

Le besoin en fonds de roulement est une exploitation économique désignant


ensemble des besoins d'une entreprise pour le fonctionnement de cycle
d'exploitation sur le plan comptable ils sont définis comme la différence entre
l'actif d'exploitation (stock et encours, avances versées sur commande, créances
clients) et les dettes d'exploitation (dette fournisseurs, dette fiscale et sociale a
l'exception de l'impôt sur le bénéfice) 22(*)
Le besoin en fonds de roulement est la mesure des ressources financière qu'une
entreprise doit mettre en oeuvre pour couvrir le besoins financiers résultant des
décollages des flux de trésorerie correspond aux décaissements et aux
encaissements liée a son activité

2.3. Trésorerie

La trésorerie est l'ensemble des moyens de financement liquides à court terme


dont dispose un agent économique pour faire face a ses dépenses de toute
nature23(*)
En somme le terme trésorerie de réfère a l'ensemble des moyens disponibles de
l'entreprise lui permettant d'être solvable en tenant compte de l'exigibilité des
dettes
La trésorerie d'une entreprise est définie comme étant l'ensemble des liquidités
disponibles en caisse ou en banque24(*)

2.4. Solvabilité

La solvabilité est la mesure de la capacité d'une personne physique ou morale a


payer ses dettes sur le court, moyen et long terme sous se retrouver en défaut de
paiement
Plus précisément, la solvabilité d'une personne physique est le fait que l'ensemble
de ses biens, composés d'actifs tels que les biens immobiliers ou les placements
financiers soit supérieur a celui de ses dettes
La solvabilité d'une entreprise peut également se traduire par son aptitude a faire
face a ses engagements en cas de cessation d'activité(arrêt d'exploitation)
liquidation de mise en vente des actifs 25(*)
La solvabilité peut se définir comme la capacité qu'a une personne a payé ses
dettes a l'échéance

2.5. Liquidité

La liquidité est en quelque sorte la solvabilité a court terme, il s'agit de la capacité


a faire face a ses échéances immédiates
En gestion, la liquidité d'une entreprise est son aptitude a faire face a ses
échéances financières dans le cadre de son activités d'exploitation et a assurer ainsi
en permanence un équilibre entre ses recettes et ses dépenses26(*)

2.6. Ratio

Les ratios financiers sont des indicateurs utilisés pour conduire une analyse
financière d'entreprise, ils sont plus souvent utilisés par le dirigeant pour suivre
son entreprise (souvent via le tableaux de bord) ou par les repreneurs d'entreprise,
notamment dans le cadre d'une évolution 27(*)
Les ratios sont de rapport permettent de faire des comparaisons entre différentes
masses ou entre différente entités. Ils, sont exprimés le plus souvent par un
pourcentage ou par un coefficient.les ratios s'appliquent a de nombreux domaines.
Ils ont leurs utilité notamment dans le cadre de l'analyse financière pour effectuer
des comparaison entre les sociétés et pour apprécier la performance d'une
entreprise

2.7. Rentabilité

Selon élie COHEN (1997) le terme rentabilité est défini comme l'aptitude d'une
entreprise pour sécréter un bénéfice28(*)
De sa part EGLEME J, PHILIPPS.A., RAULET, C (2000, 159) d'une manière
générale on peut définir la rentabilité d'une entreprise comme son aptitude a
produire un bénéfice
La rentabilité est généralement considérée comme l'une des références
fondamentales qui orientent les décisions et les comportements des entreprises.
Elle est définie par le rapport entre le résultat obtenu et les moyens mis en
oeuvre29(*)

2.8. Valeur ajoutée (VA)


La valeur ajoutée est un indicateur permettant de mesurer la richesse brute créée
par une entreprise.30(*)

2.9. Cash flow

Le cash flow représente ensemble des flux des liquidités générés par les activités
d'une société. Pour les analystes et les créanciers, il constitue un bon moyen
d'appréhender la solvabilité et la pérennité d'une entreprise, c'est également un
indicateur permettant de connaitre l'aptitude de l'entreprise a financer ses
investissement a partir de son exploitation ou encore sa capacité a distribuer des
dividendes a ses actionnaires
Le cash flow est un mot anglais qui signifie en français les flux de liquidités que
l'entreprise généré de ses activités. En d'autres termes, c'est de l'agent liquide qui
reste dans l'entreprise en déduisant toutes les charges règlements décaissées31(*)

2.10. Chiffre d'affaires (CA)

Le chiffre d'affaires est la somme des ventes des biens et des prestations des
services résultant de l'exploitation habituelle de l'entreprise. Ce moment ne
correspond ni la TVA ni les autres impôts liés directement au chiffre d'affaires 32(*)

SECTION II LES CONSIDERATIONS THEORIQUES

I.1. NOTION DE LA STRUCTURE FINANCIERE

I.1.1. DEFINITION
Le terme structure financière est un ensemble de concepts qui revêt plusieurs sens
Jean BARREAU et jacqueline DELAHAYE, abordent dans le même sens en
affirmant que l'analyse de la structure financière est de porter un jugement sur les
équilibres financiers fondamentaux33(*)
Dans son sens étroit, la structure financière est l'ensemble des proportions qui
existent a un moment donné entre les différents ressources de l'entreprise, propres
ou empruntées, permanentes ou provisions
I.1.2. OBJECTIF DE LA STRUCTURE FINANCIERE
La structure financière permet de mettre en lumière les quatre masses bilantaires et
s'apprécie à partir de l'équation financière minimum et des éléments qui influent
sur lui.
L'analyse de la structure financière d'une entreprise a pour objectif de porter un
diagnostic sur la santé financière de cette dernière en examinant son équilibre
financier, son aptitude à faire face à ses engagements à court et à long terme et
partant, sur l'autonomie des décisions de l'entreprise.
I.1.3. IMPORTANCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE
Partant de ce qui vient d'être étayé ci haut, la structure financière constitue une
source d'informations aussi bien pour les opérations économiques que pour toutes
personnes intéressées par la vie de l'entreprise.
- Pour les responsables de l'entreprise, la structure financière leur permet
d »évaluer la santé financière de celle - ci afin d'orienter leurs décisions dans
l'utilisation rationnelle des ressources limitées dont dispose l'entreprise.
- Pour les bailleurs des fonds, elle constitue un indicateur fiable avant d'accorder
un crédit ou prêter l'argent à une entreprise.
- Pour l'Etat, dans la mesure où l'impôt est fonction du bénéfice et ce dernier à son
tour est tributaire de la bonne de l'entreprise.
Pour cerner concrètement la portée de la structure financière, l'analyse dégage du
bilan des masses économiques dont dispose l'entreprise d'une part et d'autre part
les ressources financières qui ont servi à les acquérir ou à les produire. Tel est
l'objet du point suivant.
I.1.4. LES GRANDES MASSES BILANTAIRES
Le bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de l'ensemble des ressources
d'une entreprise et leur emploi. Etabli à un moment donné, il se présente
techniquement sous la forme d'un tableau diptyque dont la partie de droite est
appelée «  Passif ou Ressources » et la partie de gauche « Actif ou emplois ».
Pour qu'un bilan se prête à l'analyse financière, il est impérieux de procéder à sa
restructuration. Cette dernière consiste du point de vue financière à présenter une
meilleure évaluation des emplois des fonds mis à la disposition de l'entreprise et à
présenter les postes selon leur permanence. On distingue dès lors deux grandes
masses (Actifs fixes ou valeurs immobilisées et actifs circulants ou valeurs
circulantes) pour l'Actif et deux autres (capitaux permanents et les dettes à court
terme) pour le Passif.

I.1.4.1. Valeurs immobilisées (V. I) en actifs fixes (A.F)

Par définition, les actifs fixes sont des investissements économiques mis à la
disposition de l'entreprise pour une longue durée en vue de la production d'autres
biens lesquels sont destinés à la vente. Les postes contenus dans cette masse
peuvent faire faire l'objet d'un amortissement ou d'une diminution des valeurs
selon le cas.
On enregistre donc dans cette rubrique tout poste d'actif dont la période de rotation
est supérieure à un an. Les principaux postes sont :
Frais d'établissement
Ce poste rassemble tous les frais qui se rattachent à la constitution, à la croissance
ou à la restructuration de l'entreprise. Compte tenu de leur nature, ces frais ne
peuvent être supportés par un seul exercice. C'est ainsi que lors de leurs
engagements, ces frais sont comptabilisés comme des charges. Etant donné qu'ils
ne concernent pas le seul exercice au cours duquel ils ont lieu et afin de ne pas
fausser le résultat de cet exercice , ces frais sont appelés à être répartis sur un ou
plusieurs exercices .C'est ainsi qu'ils sont activés au bilan sur la rubrique « frais
d'établissement ». Ces frais doivent faire l'objet d'amortissement appropriés
compte tenu de leur caractère permanent, ils sont enregistrés à l'actif fixe du bilan.
Immobilisations incorporelles
Ce poste enregistre les actifs qui n'ont pas de consistance corporelle ; parmi eux on
peut citer les brevets, les licences, les concessions, le good Will, le savoir-faire, la
marque déposée, les frais de recherche et développement, etc. Ces postes sont
amortissables et d'autres connaissent une diminution en valeur.
Immobilisations corporelles
C'est dans ce poste qu'on enregistre des investissements physiques acquis ou créés
par l'entreprise et qui sont mis de manière durable à sa disposition pour servir
l'exploitation normale de l'activité. Les principaux comptes des immobilisations
corporelles sont les terrains et les constructions, les machines et les outillages, le
mobilier et le matériel roulant, les immobilisations détenues en leasing, les
acomptes versés sur les immobilisations corporelles ainsi que les immobilisations
corporelles en cours. Notons que les biens sont enregistrés au bilan à leur coût
historique et sont amortissables. Seul le terrain n'est pas amortissable, il subit une
diminution de valeur.
Immobilisations financières
Sont comptabilisés dans ce poste tous les titres de participation d'une entreprise
c'est-à-dire la possession durable par une entreprise d'une partie du capital social
d'une autre entreprise. A titre illustratif, lorsque la participation que l'entreprise a
détient dans l'entreprise B est égale ou supérieure à 50 % du capital social de B,
cette dernière est appelée filiale de A. Ces immobilisations peuvent faire l'objet
d'une dépréciation de valeur.
Créances et prêts consentis à long terme
Ce poste enregistre les prêts et créances que l'Entreprise octroie à des tiers et dont
la durée de remboursement est supérieure à un an. On y enregistre également les
avances en compte courant que l'Entreprise consent à des entreprises dans
lesquelles elle détient des titres de participation.

I.1.4.2. Actifs circulants (A.C) OU Valeurs Circulantes ( V.C)

Tout poste d'actif intervenant dans le cycle d'exploitation est considéré comme
actif cyclique. Certains postes enregistrés dans cette rubrique peuvent faire l'objet
d'une diminution de valeur. Les principaux postes sont :
Valeurs d'exploitation (V.E)
Ce poste enregistre les stocks et les commandes en cours d'exécution. La nature de
stock est fonction de la forme économique de l'entreprise. Ainsi, dans l'entreprise
commerciale, il s'agira des stocks de marchandises dans une entreprise
industrielle, on aura des stocks de matières premières, des produits finis etc.
L'enregistrement comptable des stocks peut se faire en utilisant la méthode
d'inventaire permanent ou la méthode d'inventaire intermittent.
Par ailleurs, il existe différentes méthodes de valorisation des stocks. Les plus
importantes sont : La méthode de FIFO (First in, first out = premières entrées,
premières sorties), la méthode LIFO (Last in, first out = dernière entrée, première
sortie) et la méthode du Coût Moyen Pondéré (CMP).
Il convient de signaler enfin que les stocks ne sont pas amortissables ne peuvent
pas faire l'objet d'une réévaluation, ils peuvent cependant subir une diminution de
valeur.
Valeurs réalisables (V.R)
Ce poste enregistre les créances commerciales à moins d'un an. (Clients, effets à
recevoir, etc.) et les autres créances à moins d'un an de l'Entreprise (créance vis-à-
vis des associés des sociétés apparentées etc.)
Par définition la créance commerciale est un droit que l'entreprise détient sur un
client à qui elle a vendu des marchandises à crédit, l'échéance de paiement étant
fixée à une date ultérieure à celle de la livraison des produits au client.
L'effet à recevoir représente la mobilisation de la créance par un effet de
commerce.
Lorsqu'une créance devient douteuse, une provision doit être constatée à l'actif
avec un signe soustractif pour constater la diminution de la valeur subie par la
créance.
Valeurs disponibles (V.D)
Dans ce poste, on enregistre le placement de trésorerie et la trésorerie de
l'entreprise.
Le placement de trésorerie comptabilise les actions propres de la société rachetées
par elle même en vue d'une rétrocession à son personnel, les valeurs mobilisées
acquises au titre de placement de fonds ne revêtant pas le caractère
d'immobilisations financières et les créances en compte à terme essentiellement
sur des établissements de crédits
La trésorerie quant à elle, se présente sous la forme de fonds que l'Entreprise
détient dans ses comptes en banques ou dans ses caisses.
Notons enfin que les postes de l'actif sont classés par ordre croissant de liquidité,
les comptes les plus liquides figurent en bas d'actif et les moins liquides au haut de
l'actif suivant leur degré de transformation en flux de trésorerie.

I.1.4.3. Capitaux permanents (C.P)

Sont rassemblés dans cette masse, les capitaux (en espèces, en nature ou en
industrie) apportés par les actionnaires, propriétaires juridiques de l'entreprise
(capital social, primes d'émission) ainsi que les revenus générés par l'activité de
l'entreprise et mis à sa disposition (plus-values de réévaluation, réserves, bénéfices
reportés ou pertes reportées, subside en capital ou subventions d'équipements).
Dans cette masse, figurent également les dettes à moyen et à long terme que
l'entreprise a contractées vis-à-vis des tiers créanciers

I.1.4.4. Dettes à Court terme (DCT)

Il s'agit des dettes que l'entreprise a contactées vis-à-vis des tiers dont le
remboursement est inférieur à une année.
Il s'agit également des dettes financières à Court terme, les dettes commerciales et
les dettes fiscales et sociales et les autres dettes à court terme.
Les capitaux permanents et les dettes à court terme constituent le passif du Bilan et
représentent ainsi les ressources financières dont l'entreprise dispose et renseigne
sur leur origine. Ces comptes du Passif sont classés par ordre croissant d'exigibilité
c'est-à-dire que les comptes sont classés selon leur degré d'exigibilité.
Ainsi, les passifs rapidement exigibles sont enregistrés au bas du bilan et ceux qui
le sont moins en haut du bilan.
Il sied de noter qu'au-delà du bilan comptable, on peut dresser un bilan fonctionnel
ou un bilan financier.
Dans le bilan fonctionnel, les comptes sont classés selon la fonction à laquelle ils
se rapportent et le bilan financier ou le bilan comptable restructuré permet
d'effectuer un diagnostic financier car ce dernier bilan constitue le socle de notre
étude dont la structure est visualisée comme suit :
Bilan restructuré condensé
ACTIF PASSIF
Valeurs immobilisées Capitaux permanents
Valeurs circulantes Dettes à court terme

TOTAL ACTIF = TOTAL PASSIF


Le schéma ci-dessus fait apparaître une règle, celle de l'équilibre des masses du
bilan qui partant du principe que c'est le passif qui finance l'actif peut s'énoncer
comme suit : chaque poste de l'actif devra être financé par le capitaux du passif de
même durée.

I.2. Règles d'orthodoxie financière

Plusieurs règles définissent l'orthodoxie financière de l'entreprise dont les deux


principales sont celle de l'équilibre financier minimum et celle de la sécurité
financière.
I.2.1. Règle d'équilibre financier minimum
Cette règle s'énonce comme suit :
Les capitaux utilisés par une Entreprise pour financer une immobilisation, un stock
ou une valeur de l'actif doivent rester à la disposition de celle-ci pendant une durée
qui correspond au moins à celle de l'immobilisation du stock ou de la valeur d'actif
acquis avec leurs capitaux.34(*)
Cette règle précise qu'il doit exister dans toute entreprise un équilibre entre la
durée d'un moyen de financement et la durée de l'opération à financer.
I.2.2. Règle de sécurité financière
La règle de l'équilibre financier minimum ne suffit pas à elle-même pour mesurer
un équilibre surtout lorsque l'on sait que certains postes d'actif ont une rotation
lente à se transformer en liquidité c'est pourquoi il faut la compléter par la règle de
sécurité qui veut que l'entreprise puisse disposer d'un excédent des capitaux
permanents sur les valeurs immobilisées nettes c'est-à-dire que l'entreprise doit
avoir un Fonds de Roulement qui fait partie des indicateurs financiers. Ceci fait
l'objet du troisième chapitre.

II. L'ENTREPRISE

Pour satisfaire leurs besoins économiques, les hommes produisent les biens et
services partant des matières premières grâce à une organisation appelée
entreprise. Dans cette section nous allons développer les paragraphes ci-après :
définition, importance d'entreprise, objectif et caractéristique, rôle des entreprises,
classification des entreprises et une considération générale sur les entreprises
publiques congolaises.

II.1. Définition

Le mot entreprise est définie de plusieurs manières selon différents auteurs.


Selon l'étymologie, l'entreprise dérive du mot entreprendre qui signifie prendre un
risque, relever un défit, oser un objectif
Selon CORHAY et MAPAPA, l'entreprise est une unité économique organisée
qui, par la combinaison de facteurs de production, produit des biens et/ou des
services pour un marché déterminé en poursuivant des objectifs multiples
Selon le dictionnaire économique, l'entreprise est une unité économique dotée
d'une autonomie juridique qui combine les facteurs de production (capital et
travail) pour produire les biens économiques ou des services destinés à être vendu
sur un marché35(*)
Le professeur MUBAKE M. l'a définie comme un agent économique dont la
fonction est la production des biens et services.36(*)
L'Entreprise est la cellule de base économique, une unité économique autonome
organisée, où se combinent les facteurs de production. Afin de créer des biens, de
vendre sur le marché, de faire circuler ou d'assurer des services.37(*)

II.2. Importance

L'Entreprise étant un groupement humain revêt une grande importance dans une
nation. La richesse d'un pays est tributaire de l'importance et capacité de ces
entreprises.
Ainsi, elles créent et valorisent la richesse d'un pays et interviennent dans la
détermination des agrégats macro économique (PIB, PNB, ...).
Le niveau de vie d'une population est fortement influencé par le nombre et la
prospérité des entreprises.
L'entreprise aujourd'hui détermine l'Organisation sociale. Une personne est
respectée et nommée selon la place qu'elle occupe dans une entreprise.
Ainsi, un directeur d'une entreprise est respecté et nommé dans le milieu où il vie.
II.2.3. Objectif et Caractéristiques

II.2.3.1. Objectif

Toute association organisée poursuit un objectif. Celui des entreprises en générale


est de vendre sur un marché des bien et / ou service en vue de réaliser le profit
Le profit est considéré comme le revenu qui récompense les qualités d'initiatives,
d'organisation et d'administration de l'entrepreneur.

II.2.3.2. Caractéristiques
Toutes les entreprises présentent les caractéristiques ci-après:
1. besoin de capital initial ;
2. recherche du profit ;
3. fonctionne à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur ;
4. répartition du profit sous forme des salaires, loyer...
5. exerce la fonction de produit ;
6. les produits (bien ou service) sont destinés à l'échange.
II.2.4. Rôle des Entreprises
Le rôle des entreprises est situé sous les aspects suivants :
1. Aspect économique ;
2. Aspect social ;
3. Aspect politique.

II.2.4.1. Rôle Economique

L'entreprise joue le rôle suivant dans la vie économique :


1. D'innover et créer de nouveau produits ;
2. De valoriser les matières locales ;
3. De favoriser l'épargne et devise ;
4. De participer au développement économique du pays
En somme, l'entreprise cherche à satisfaire les besoins des consommations sous
deux angles :
v en important des biens qui n'existent pas dans un pays ou qui existent mais à bon
marché et en facilitant les échanges.
En effet, l'entreprise cherche à réaliser l'adaptation en quantité et en qualité des
marchandises offertes par les producteurs aux demandes multiples et variées de
consommateurs en jouant le rôle d'intermédiaire entre producteur et
consommateur.
v en produisant les biens et services ou valorisant certains biens par l'activité de la
production.

II.2.4.2. Rôle Sociale

L'entreprise est une organisation sociale du fait qu'elle est constituée d'hommes.
Elle joue un rôle social, en procurant des ressources à l'ensemble des ménages
sous forme des salaires ou dividende (part de bénéfice...) ce qui assure la paix
sociale.
Elle participe à la formation de ses membres (formation interne, formation
continue...) et supporte les charges sociales de ses agents (soins médicaux...).

II.2.4.3. Rôle politique

Bien que subordonner au pouvoir politique, l'entreprise contribue largement au


financement du budget de l'Etat en payant les diffèrent taxes et impôts en vigueur
dans un pays, supportant les charges parafiscales (INSS...) et versant des
dividendes au compte du trésor public (pour les entreprises publiques et mixtes).
II.2.5. Classification des Entreprises
La classification des entreprises est faite en tenant compte de critères suivant :
1. l'activité
2. le secteur ;
3. la forme ;
4. la taille ;
5. Régime juridique.

II.2.5.1. Selon l'activité

Tenant compte de l'activité de l'entreprise nous distinguons :


1. Les Entreprises de production des biens ;
2. Les entreprises de distribution ;
3. Les entreprises prestataires de services.

II.2.5.1.1. Entreprise de production des biens

L'activité d'une telle entreprise est la production des biens. Elle achète les matières
premières, les transforme en produits finis destinés à un marché à une valeur
supérieure. (On appelle matière première tout objet destiné à être transformé).
Son activité se schématise par :
1 Achat---2. Stockage ----3. Produit---4. Stockage---5. Vente.
Avec :
1. A chat des matières premières;
2. Stock âge des matières premières;
3. Production de sous produits et produits finis ;
4. Stockage : en cours de production et en fin de production ;
5. Vente des produits finis.

II.2.5.1.2. Entreprise de distribution

Une entreprise de distribution a pour activité la commercialisation des


marchandises (une marchandise est un bien destiné à être revendue en l'état).
Contrairement à l'entreprise de production des biens, l'entreprise commerciale
n'apporte aucune modification substantielle aux biens achetés.
L'activité d'une entreprise de distribution se schématise par :
1 Achat------2. Stockage-----3. Vente
Avec :
1. Achat marchandise ;
2. Stockage marchandises ;
3. Vente marchandises.
II.2.5.1.3. Entreprise prestataire de Service

Les Entreprises prestataire de service ont pour activité principale de fournir les
services. Ici, les services sont assimilés aux biens immatériels.
Nous pouvons citer :
1. le cabinet d'expertise comptable vend le service en ce qui concerne la tenue de
la comptabilité, le conseil...
2. la banque rend service de tenue de comptes, prêts, Achat des titres...
Son activité se schématise par :
1. Production de services-----2. Ventes.
Il faut remarquer que très souvent les entreprises de distribution aient en plus d'une
activité de service. La plupart de revendeurs de matériels (conditionnement d'air,
électroménagers, informatique...) doivent assurer un service après vente. A
l'activité purement commerciale de la vente de matériel est associée une prestation
de service, entretien et la réparation.

II.2.5.2. Selon le secteur

Eu regard au secteur où oeuvre l'entreprise, nous distinguons 3 secteurs :


1. secteur primaire
2. secteur secondaire
3. secteur tertiaire

II.2.5.2.1. Secteur primaire

Il regroupe les entreprises agricoles et les entreprises extractives. Les entreprises


agricoles réalisent des opérations dans lesquelles interviennent nécessairement le
facteur naturel. Les variations climatiques influencent les quantités produites, le
coût de production, le prix de vente et en définitif le revenu agricole. Les
industries extractives comprennent essentiellement les carrières et les mines.

II.2.5.2.2. Secteur secondaire

Le secteur secondaire comprend essentiellement les entreprises industrielles.


Une entreprise industrielle est celle qui achète des matières premières, les
transforme en produits finis.

II.2.5.2.3. Secteur tertiaire

Le secteur tertiaire est celui qui regroupe les entreprises de service. Ainsi, nous
pouvons inclure l'administration publique.
II.2.5.3. Selon la forme

Quand à la forme, nous retrouvons la classification suivante :


1. entreprise individuelle ;
2. entreprise sociétaire ;
3. entreprise coopérative.

II.2.5.3.1. Entreprise individuelle

Une entreprise individuelle est celle dont le pouvoir de décision et de direction


appartient à une seule personne (propriétaire). C'est le cas de l'artisan...
Selon Van Lieder, l'entreprise individuelle est celle dans la quelle l'entrepreneur
joue en même temps le rôle d'entrepreneur, de capitaliste et souvent de
travailleur38(*)
Les entreprises individuelles conviennent aux petites et moyennes entreprises et
ont l'avantage d'utiliser à fond l'initiative personnelle mais les moyens d'actions
sont limités et la responsabilité de l'entrepreneur est illimitée.

II.2.5.3.2. Entreprise sociétaire

L'une des inconvénients évoqués ci-haut de l'entreprise individuelle est que les
moyens d'action sont limités.
Pour disposer de moyens plus importants, il faut envisager une association avec
d'autres personnes pour créer une société qui peut être soit une société des
personnes, soit une société des capitaux.
Une entreprise sociétaire est celle qui appartient à plusieurs personnes appelées
associés ou actionnaires selon qu'on est dans une société des personnes ou dans
une société des capitaux.
Il faut entendre par société des personnes, celle dont les associés sont
solidairement et indéfiniment responsables. Ainsi, nous pouvons citer : la société à
non collectif (SNC) ; la société à commandite simple (SCS) ; la société des
personnes à responsabilité limitée (SPRL).
La société des capitaux est celle dont la responsabilité des actionnaires est limitée
à leurs apports. Dans cette catégorie se trouve La SARL (SCARL).
II.2.5.3.3. L'Entreprise Coopérative
L'Entreprise Coopérative est une entreprise qui a pour but essentiel de faire
bénéficier dans un esprit communautaire, les coopérateurs-associés :
Soit du gain réalisé normalement par l'entrepreneur de l'entreprise capitaliste
(coopérative de production)
Soit des conditions de prix ou de crédit plus avantageuses en supprimant les
intermédiaires commerciaux cas d'une coopérative de consommation*
Dans la coopérative le profit n'est pas le mobile mais le service rendu à ses
adhérents.
II.2.5.4. Selon la taille

La taille d'une entreprise est déterminée par rapport aux critères ci-après :
Critère économique et financière (chiffre d'affaire et /ou totale du bilan, capital
investi).
Critère physique et social (nombre de salarié, nombre d'hectares cultivés...).
Ainsi, nous distinguons les entreprises de grande taille, les petites et moyennes
entreprises (P.M.E), les micros et petites entreprises (M.P.E), les toutes petites
entreprises.
Il est à noter qu'il n'existe pas une définition uniforme de la taille des entreprises.
Chaque environnement utilise des critères qui lui sont propres.
C'est ainsi qu'une petite et moyenne entreprise (PME) dans un pays donné peut
être considérée comme une grande entreprise dans un autre.39(*)
En considérant le critère de nombre d'employés les catégories suivantes peuvent
être définies*
Tableau n°1
Nombres d'emploies Types d'entreprises
De 0 à 9 Toute petite entreprise (TPE)
De 10 à 49 Petite entreprise (PE)
De 50 à 199 Moyenne entreprise (ME)
De 200 et plus Grande entreprise (Ge)

Source : notes de cours d'entrepreneuriat et PME

II.2.5.5. Selon le régime juridique

Par rapport au régime juridique, nous distinguons:


1. Les entreprises privées ;
2. Les entreprises publiques ;
3. Les entreprises mixtes.
II.2.5.5.1. Les entreprises privées
Une entreprise est dite privée lorsque les capitaux sont apportés par les
particuliers. Elle est soumise au droit privé.
II.2.5.5.2. Les entreprises publiques
Lorsque les capitaux d'une entreprise sont fournis intégralement par l'Etat, celle-ci
est dite publique.
II.2.5.5.3. Les entreprises mixtes
Sont celles qui appartiennent à l'Etat et aux particuliers c'est-à-dire les capitaux
sont fournis à la fois par l'Etat et les particuliers.

SECTION III.NOTION SUR LA PERFORMANCE


FINANCIERE
Dans cette section nous allons éclairer la notion de la performance. Ainsi, nous
allons définir la performance, l'objectif de la performance ; les caractéristiques
d'une entreprise performante et les indicateurs de la performance.

III.1.1. Définition

Du point de vue conceptuel, il existe une panoplie d'opinion sur ce concept.


Pour LOKOLE S. la performance d'un centre des responsabilités désigne
l'efficacité et la productivité avec laquelle ce centre de responsabilité atteint les
objectifs qu'il avait acceptés40(*)
MALLOT Jean louis et maitre JEAN Charles définis la performance comme étant
l'association de l'efficacité et de l'efficience ou l'efficacité consiste pour une
entreprise à obtenir des résultats dans le cadre des objectifs définies et l'efficience
correspond à la meilleur gestion des moyens, des capacités en relation avec les
résultats41(*)
Selon BAIRD, la performance est une action (un verbe), et un événement (un
nom). La performance est l'action faite de nombreux composants, non un résultat
qui apparait à un moment dans le temps. .
Toutefois deux approches se dégagent lorsqu'il est question d'aborder la notion de
performance : l'approche d'Annick BOURGUIGNON et celle de Michel LEBAS.
Selon Annick BOURGUIGNON, la performance procède par deux idées : l'idée
de la réalisation qu'il ya d'accomplir, de réalisation d'un processus d'action et son
aboutissement par apport aux attentes et l'idée d'exploit (réussite exceptionnelle en
termes d'action ou en termes de succès).
Pour Michel LEBAS l'accent est mis sur les enrichissements que la performance
apporte c'est-à dire l'idée de la créativité qui se traduit à une série de concepts :
production au prix juste, compétitivité, réduction des coûts, création d'emplois ou
des valeurs.
Dans le cadre de notre étude, nous retenons la performance qui ne peut résulter
que de la symbiose des éléments communs à toutes les définitions évoquées plus
haut. Ces éléments sont donnés par BOURGUIGNON. La performance c'est le
(la)42(*)
1. Accomplir, réaliser, donc faire quelque chose dans un but donné (créer de la
valeur) ;
2. Réalisation, résultats que l'on peut définir de manière variée ;
3. Aptitude à accomplir ou potentiel de réalisation (capacité créative, Fidélité des
clients) comme élément anticipatif de la probabilité de ré-achat;
4. Comparaison d'un résultat par rapport à une référence (interne ou externe,
choisie ou imposée);
5. Compétition ou application des concepts de progrès continu, ou faire mieux que
la dernière fois;
6. Jugement, comparaison (il faut ici savoir qui juge) et par rapport a quels
critères, l'actionnaire, le syndicaliste ou l'écologiste militant qui n'ont aucune
raison de définir le mot performance de la même manière, ceci pose la question de
qui définit ce concept de valeur et indique qu'il y' aura intrinsèquement besoin
d'une approche multicritère performance;
7. Mesure par un chiffre ou une expression communicable (information financière
peu ambiguë ou donnée prévisionnelle relativement subjective). La mesure peut
être soit cardinale (par ex. 80 millions de profit), soit ordinale (par ex: premier
producteur asiatique et seconde dans le monde), soit littérale (par ex: le résultat est
bon).

III.1.2. Objectif de la performance

Pour remplir sa mission l'entreprise fixe des objectifs intermédiaires, opérationnels


ou d'exploitation qui permettent de s'acquitter de sa mission ultime. Ces objectifs
peuvent être le profit maximum, la survie, la puissance et le pouvoir, la part de
marché, l'augmentation du chiffre d'affaire.
Bien que poursuivant plusieurs objectifs simultanément, les entreprises n'ont qu'un
seul objectif fondamental et la performance dépend d'une bonne définition de
celui-ci et de sous objectifs de centre de responsabilité.
Soulignons que les systèmes de mesure de performance ont pour but de mobiliser
les membres d'une organisation afin d'atteindre les objectifs fixés par les dirigeants
soit directement soit indirectement après actions correctives.
La performance est multidimensionnelle des que les buts sont multiples, la
performance est un sous ensemble de l'action, elle est subjective puisqu'elle est le
produit de l'opération par nature subjective qui consiste à rapprocher une réalité à
un souhait, à constater le degré de réussite d'une intention43(*)

III.1.3. Caractéristiques d'une entreprise performante.

Les entreprises les plus performantes développent en elles, les éléments d'un
dynamisme cumulatif. Ces éléments sont liés entre eux et déterminent la qualité
générale de l'entreprise. Ils peuvent être regroupés dans les grands thèmes
suivants:
1. Adaptation rapide à l'évolution : il s'agit de l'orientation dynamique des
ressources en fonctions des possibilités et des changements du marché. Celle-ci se
caractérise par ses transformations ponctuelles. Et l'entreprise qui veut progresser
doit s'y adapter sans cesse et se définis constamment en fonction de celle-ci.
2. Ouverture au progrès : c'est l'ensemble des politiques qui permettent à
l'entreprise de préparer à temps les transformations nécessaires. C'est le
développement d'un esprit de recherche ainsi que des forces de création et de
renouvellements nécessaires à la stratégie du progrès ;
3. Développement de la gestion : il s'agit d'un système de gestion qui favorise la
mise en oeuvre d'un progrès continu, qui assure une meilleure préparation et un
meilleur contrôle de l'action. Il permet aux dirigeants de consacrer moins de temps
aux opérations courantes et plus de temps à la croissance et à la créativité, qui
facilité l'accomplissement des structures qui exige une structure d'innovation;
4. Flexibilité des structures : c'est le choix des structures qui favorisent le progrès
et diminuent la résistance au changement, il s'agit d'établir les structures selon les
buts à atteindre et de définir les liaisons selon les impératifs de mouvements afin
d'augmenter les initiatives et faciliter combinaison des ressources les plus
dynamiques ;
5. Direction participative et développement des hommes : il s'agit de
développer et diffuser un mode de direction qui consiste à mieux préciser les buts,
à déléguer les pouvoir et à contrôler les résultats plutôt que les moyens. C'est
l'ensemble des options qui condensent à une participation véritable. Cela devient
possible grâce aux outils modernes de gestion et nécessaires pour répondre aux
conditions de la création et au changement ;
6 Développement et justification du pouvoir de l'action : c'est l'ensemble des
politiques permettant l'entreprise de disposer d'un pouvoir suffisant, pour mettre en
oeuvre une stratégie de progrès. Ce sont les choix qui feront des pouvoirs le
support autant que les résultats de cette stratégie. Il sera ainsi au centre d'un
processus cumulatif de croissance lorsqu'une partie des surplus crées par la
stratégie de progrès sera justifiée et les politiques de concertation et de relations
extérieure trouvent ici leur place.
Toutes ces caractéristiques sont liées et contribuent à former un processus unique
qui est celui du progrès et de la croissance.

III.1.4. Indicateurs de la performance.

Les indicateurs de la performance d'une entreprise sont des grandeurs financières


qui permettent de mesurer la performance des entreprises en valeur monétaire. Ces
indicateurs sont multiples et dépendent d'une organisation à une autre. De manière
générale, ces indicateurs peuvent être regroupés en indicateurs de structures et
ceux d'activités.
III.1.4.1. Indicateur de la structure financière.
Les indicateurs de structure sont ceux qui sont fournis par les éléments émanant du
bilan tel que le fond de roulement, la solvabilité, la liquidité, la trésorière...
III.1.4.2. Indicateur d'activités.
Les indicateurs d'activités sont des grandeurs financières tirées du tableau de
formation des résultats comme la rentabilité, le cash flow, l'autofinancement...
Il faut noter que deux ratios interviennent dans l'analyse de la performance
financière à savoir:
1. Le return on Equity (ROE),
2 Le return on Assets (ROA).
a. Return on Equity (ROE)
Dans sa formation comptable le ROE est définie comme étant le rapport entre le
résultat net et les capitaux propres.
Mathématiquement, ROE= résultat net/capitaux propres
b. Return on Assets (ROA)
Ce ratio est utilisé par tous les établissements. Il est quant à lui bien adapté à la
mesure de performance de la banque privée ou de l'institution financière privée. Il
est obtenu par le rapport entre le résultat net et le total du bilan.
Mathématiquement, ROA=résultat net/total bilan
III.4.3. Autres indicateurs de la performance
Les institutions financières utilisent en plus ROE et ROA, deux autres indicateurs
à savoir :
Le taux de rendement interne (TRI) ;
Le taux de rendement des titres (TRT).

III.4.3.1. Le taux de rendement interne (TRI)

Cet indicateur reste privilégié pour mesurer le rendement d'un investissement dans
la durée, calculé sur base de cash flow engendre. Il consiste à actualiser tous les
flux financiers : investissements de départ ou apports en cours de vie, flux positif
issus des dividendes ou des cessions de titres, avec une hypothèse de sortie
complète à la date de calcul. La valorisation de sortie est calculée sur base de la
dernière situation nette connue. On intègre les plus values latentes dans le
portefeuille de placement.

III.4.3.2. Le taux de rendement des titres (TRT)

Pour l'actionnaire, c'est le taux de rendement instantané qui prend en compte les
dividendes rapportées à la valeur d'acquisitions du titre.

CHAPITRE II : PRESENTATION DE
LA BRASIMBA
Pour mieux nous situer dans l'espace, nous allons pouvoir localiser notre champ
d'investigation qui est la brasserie SIMBA.

II .1. SITUATION GEOGRAPHIQUE


La BRASIMBA est située au numéro 1200 du quartier Industriel de la commune
Kampemba plus précisément aux angles des avenues N'djamena et Lumumba pour
la direction générale et le magasin bière en face de l'entrepôt en diagonal de
l'avenue Kibati ou on retrouve le garage, l'usine et son dispensaire.

II.2. HISTORIQUE
Histoire de la Brasimba a connue deux moments dont l'un porte sur les faits
chronologiques de sa genèse et l'autre sur la constitution ou sa création.
a. La genèse

Pour répondre au besoin croissant en bière au sein de la communauté européenne


habitant la colonie, et sous l'encouragement de l'autorité coloniale, il a été créé en
1921 un syndicat de la Brasimba du Katanga qui avait pour but d'offrir la bière.
A la production nominale, les brasseurs au chaudron tentèrent de répondre au
problème de la demande croissante de la population en bière, mais cela ne fut
qu'une goutte d'eau dans l'océan.
Un petit groupe composé de :
Ø Mr Vandermackulen, chef de laboratoire de l'union minière,
Ø Mr Chairdon, ingénieur des industries de fermentation et chimistes à union
minière.
Ø Dr Walraevens, directeur du laboratoire de bactériologie du gouvernement,
conscient de la situation de l'offre face à la demande croissante de surcroit, des
importantes difficultés d'importation de la bière largement désirée.
Cette recherche appliquée fut financée et patronnée par un groupe des chercheurs
composé des financiers, cadres de haut rang des entreprises et des fonctionnaires
de l'Etat.
Mr Chaidon fut désigné à l'issue d'une réunion tenue dans le bureau de la
compagnie foncière du Katanga en date du 07/06/1921 pour se rendre en Belgique
afin de persuader les investisseur belges et y constituer la nouvelle société.
Une société des personnes à responsabilité limitée (SPRL) fut constituée au capital
de 20.000 francs divisés en 20 par sociales d'une valeur nominale de 100 francs
chacune, le syndicat fut constitué d'une manière définitive par 18 membres de
nationalité belge.
Le 04 juin 1923, la liquidation et distribution du capital social eut lieu
conformément à l'article 7 du statut et s'est fut la fin de cette aventure.

b. Création de la Brasimba

La société congolaise par action à responsabilité limitée, la brasserie du Katanga,


dénommée BRASIMBA fut créée le 08 décembre 1923 grâce à l'initiative privée
et à l'esprit de quelques hommes d'action en société au capital du 3.500.000 francs
et autorisée par l'arrêté royal du 05 février 1924 devant les maître Scheyven,
notaire à Bruxelles.
La mise en marche de la Brasserie ainsi que le lancement de la bière sur le marché
eu lieu en décembre 1925. L'essor du centre industriel du Jadothville actuellement
Likasi amena l'assemblée générale à augmenter le capital à 14.000.000 francs (qui
était passé à 7.000.000 francs suite à une recomposition survenue en 1927) pour la
construction d'un immobilier fonctionnel de la brasserie de Likasi.
En 1931, la production limitée de ces deux unités de production atteignirent
200.000 bouteilles mensuellement, alors qu'en 1930, le centre d'Elisabethville
(Lubumbashi) fournissait 140.000 bouteilles.
En 1935, une crise atteignit surtout les pays en plein essor économique, ceci
conduit à la décroissance de la production qui descendit jusqu'à 60.000 bouteilles
le mois et à une régression du chiffre d'affaires ; ce qui exigea une rationalisation
de la gestion et la transformation du centre de production de Jâdothville en centre
de distribution.
La pente fut remontée et la production de 1930 fut retrouvée car les affaires
reprenaient en 1940, la société était obligée de revoir sa stratégie afin de suivre
pendant la 2ème guerre mondiale. Ainsi en 1941 le Congo étant coupé de résidant
en Afrique. La société s'approvisionnait en Australie, Afrique du sud, Argentine,...
pour répondre à la demande croissante face aux installations insuffisantes, la
production fut amenée à 1.500.000 bouteilles par mois.
Le 27 juillet 1947, la brasserie rénova avec l'Europe, une décision de l'assemblée
générale approuva l'augmentation du capital à 42.000.000 francs (colonial) en
raison d'une émission de 56.000 actions.
En 1950, la brasserie d'Elisabethville franchira un ressort de 100.000.hl de bière
type SIMBA et le versement correspondant de matières amylacées s'élevait à
2.000.000kg de farine et fut classé en seizième place parmi les brasseries belges.
Elle comprenait les marques suivantes :
Ø La SIMBA : lion, claire du type Pilsen
Ø La TEMBO : Eléphant ; foncé du type vienne
Ø La MAMBA : crocodile ; claire d'une densité moindre
De ces trois marques Simba est la plus rependu et Mamba n'est plus de fabrication.
On y préparait aussi des limonade et eaux gazeuses fort appréciées
Deux autres usines furent construites plus tard à Kolwezi et Kamina.
En 1965, on créa une direction générale à Lubumbashi qui bénéficia d'un nouveau
matériel ultramoderne le 31/03/1991.
Les événements malheureux du 23 au 24 octobre 1991 causèrent de dommages à
l'endroit de l'outil de production des certains centre des distributions tels que
Likasi, Kolwezi et se réduisirent tout simplement en dépôt des bières.
Castel, groupe français est détenteur des 60% des parts actuellement et le 40%
sont détenues par les congolais.

II.3. DENOMINATION DE LA SOCIETE


BRASSERIES DU KATANGA - BRASSERIES SIMBA

II.4. STATUT
La société adopte la forme de société du droit congolaise par action à
responsabilité limitée (SCARL), elle est dénommée Brasseries Simba en sigle
BRASIMBA.

II.5. LE SIEGE SOCIALE


Il se situe au numéro 1200 au croisement des avenues N'djamena et l'Industrielle
au quartier industriel de la commune Kampemba. Il est établi à Lubumbashi, il
peut être transféré en tant autre lieu par simple décision du conseil administratif.
Ce siège peut décider de l'établissement des autres sièges d'exploitations, des
succursales, des bureaux, agences, dans tout autre lieu, et en assure le
fonctionnement

II.6. OBJECTIF
Si elle avait pour objectif à sa genèse l'offre de la bière au sein de la communauté
Européenne habitant la colonie, l'autre fois, les conditions n'étant pas restées
statiques, la société s'est assignée comme objectifs l'exploitation des matières, la
production et la commerce de toutes espèces de bières boissons et produits
alimentaires, la livraison et le commerce de tous les sous-produit et accessoires de
toutes provenances et sous toutes formes de son industrie et de son commerce,
ainsi que l'étude, la constructions de fabrication des produits ci-dessus. Elle a aussi
pour objet l'achat, la construction, la transformation, la vente, la location, la sous
location, la concession et l'exploitation sous quelques forme que ce soit de tout
fonds de commerce et des tous et droits mobiliers et immobiliers.

II.7.VISION ET MISSION
La vision être leader dans l'industrie et la distribution des boissons alimentaires au
Katanga dans le cadre d'une organisation moderne, efficace, performante et
citoyenne.
La mission d'assurer une disponibilité et une qualité constantes des produits aux
meilleurs prix dans le cadre d'une distribution rapide, efficace et performante.

II.8. ORGANISATION STRUCTURELLE ET


FONCTIONNELLE DE LA BRASIMBA

II.8.1. Organisation structurelle

Dans toute entreprise il est recommandé une certaine organisation c'est-à-dire la


manière dont les tâches et responsabilités sont définies et reparties selon les
compétences d'un chacun en vue d'une évolution et d'un rendement meilleur du
travail. Nous considérons la BRASIMBA comme un système où toutes les
activités sont centrées au siège de Lubumbashi et dont les différents services
fonctionnent sous la haute responsabilité de la Direction Générale.

II.8.2. Organisationnelle

La prise des stratégies politiques par la fonction de décisions composées de


propriétaires et la tenue de l'exploitation par les techniciens contractuels
nécessitent d'être organisés administrativement et techniquement. Cette
organisation traduit un cadre structuro-fonctionnel comme référence de gestion au
sein de l'entreprise considérée.
A. Présentation des différentes fonctions d'exploitations.
La direction générale chapeaute le centre de contrôle interne de gestion
(l'informatique), le département juridique, le secrétariat, la direction
administrative, la direction technique, la direction d'exploitation, la direction
marketing et ventes et la direction comptabilité et finances et en assure le
fonctionnement à travers le groupement ci-après :

A.1. la direction administrative.

Elle supervise tout en assurant le contrôle des activités des départements ci-
dessus ;
Ø Administration du personnel.
Ø Relation publique
Ø Service médical
Ø Service du personnel
Ø Sécurité
Ø Guest-house.

A.2. la direction technique

Elle supervise les activités des départements suivants :


Ø Services généraux
Ø Maintenance usine
Ø Magasin central
Ø E.R.B.
Ø Electricité
Ø Mécanicien brassicole.

A.3. la direction de l'exploitation.

Cette direction supervise les normes et les conditions de production, le transport,


la vente les approvisionnements.
Ø Département soutirage
Ø Département brassage.
Ø Département logistique d'exploitation
Ø Département soutirage.
C'est le centre d'exploitation principale de l'entreprise, assure la production des
produits BRASIMBA (boisson alcoolique et sucrée) et s'occupe de la mise en
bouteilles. Elle est scindée en 3 lignes :
Ø Ligne n°1 SIMBA et TEMBO
Ø Ligne n°2 CASTEL, SKOL et les boissons gazeuses
Ø Ligne n°3 D'JINO Pet (bouteille en plastiques)
Ø Département de brassage.
S'occupe de la cuisson des matières premières, s'occupe aussi de la gestion des
approvisionnements de l'entreprise en matière première consommable et
accessoires à la production de bière et sucrée.
Ø Département logistique d'exploitation.
Elle coordonne :
Ø La vente et la facturation
Ø Le magasin bière
Ø Le magasin vide.

A.4. la direction marketing et vente

Chargé de l'étude marché, de la publicité, de la sponsorisation ainsi que de


l'organisation des activités promotionnelles. Elle contrôle les activités des
départements suivants :
Ø Département marketing
Ø Vente haut Lomani
Ø Marketing Katanga (services fêtes)
Ø Distribution B.G
Ø Vente Lualaba

A.5. la direction comptabilité et finances.

Assure le contrôle des activités de :


Ø La trésorerie
Ø La comptabilité générale
Ø Budget
Ø La caisse
Ø La comptabilité analytique
Ø La comptabilité des approvisionnements
Ø La comptabilité des fournisseurs

ORGANIGRAMME
Administrateur délégué
Direction audit interne
Assistant de la direction générale
Chargé du protocole
Secrétaire général
Direction juridique
Direction fiscalité
Département industriel KANANGA
Département industriel LUBUMBASHI
Département de contrôle de gestion
Département de trésorerie
Département de comptabilité
Département industriel MBUJI MAI
Département informatique
Direction administration finance
Département Industriel
KOLWEQI
Direction technique
Direction commerciale et marketing
Direction des ressources humaines
Département logistique achat
Directeur des sièges de MBM, KNG, KWZ, BENI
251657216
SOURCE : service comptable BRASIMBA

CHAP III. ETUDE DES


INDICATEURS DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE

SECTION I. INDICATEURS DE LA STRUCTURE


FINANCIERE
La structure financière désigne la répartition entre les dettes financières et les
capitaux propres d'une société.
La structure financière résulte de la comparaison entre le passif « origine des
fonds » et l'actif « emplois » qui en a été fait.
Le fonctionnement économique de l'entreprise génère des besoins de financement
ayant une double origine (investissements et besoin en fonds de roulement).c'est la
subordonné a l'engagement de capitaux permettant de faire face a ses besoins.
L'entreprise est donc confrontée a une double exigence d'équilibre :
- L'équilibre économique
- L'équilibre financier
Les deux s'emboitent parfaitement car les soucis du résultat (équilibre
économique) s'inscrit dans le cadre cyclique de l'équilibre financier 44(*)
Les indicateurs de la structure sont :
- le fonds roulement
- le besoin en fonds de roulement
- la trésorerie
- le capital économique
- la solvabilité
- la liquidité

I.1. LE FONDS DE ROULEMENT

Le premier indicateur de la structure financière est le fonds de roulement. dans ce


point nous allons définir le fonds de roulement, déterminer le mode de calcul et en
suite déterminer les différentes sorte de fonds de roulement
I.1.1. définition
C'est la part des capitaux permanents qui n'est pas absorbée par le financement des
valeurs immobilisées et qui par la suite est disponible pour financer les besoins
liées au cycle d'exploitation 45(*)
I.1.2.notion
La structure financière de l'entreprise est définie par son aptitude à maintenir un
degré de liquidité suffisant pour assurer en permanence sa solvabilité. L'Équilibre
financier résulte donc de la confrontation entre la liquidité des actifs qui détermine
le flux des recettes futures et l'exigibilité de l'endettement qui détermine le flux des
dépenses futures.
Pour apprécier l'équilibre, on est donc amené a confronter la structure des actifs et
de l'endettement
Une application rigoureuse du principe de l'équilibre financier minimum voudrait
que chaque ; emploi a long terme soit financé par des capitaux permanents et qu'a
chaque emploi a court terme corresponde une source de financement.
Une attitude aussi stricte ignore la complexité de la vie de l'entreprise car il est
presque impossible a chaque instant de déterminer la provenance et la nature
exacte des fonds qui ont servi au financement de chaque emploi particulier. Une
telle détermination est d'ailleurs inutile
Il reste pourtant essentiel que l'entreprise puisse se financer d'une façon cohérente,
car un financement déséquilibré finira par se traduire un jour par des difficultés
chroniques de trésorerie.
Une des conditions nécessaires a l'obtention de l'équilibre consiste a s'assurer que
le capitaux permanents suffiront au moins a financer l'ensemble des
investissements a long terme. L'excédent des capitaux a long terme sur l'actif
immobilisé est appelé FONS DE ROULEMENT
I.1.3. LE CALCULE DU FONDS DE ROULEMENT
FRN=capitaux permanent-actifs immobilisés
net

FRN= valeurs circulantes-dettes a court terme


- par le haut du bilan : le fonds de roulement net éclaire les modalités de
financement des investissements corporels, incorporels et financiers cumulés par
l'entreprise
- par le bas du bilan : le fonds de roulement net fournit un élément important pour
l'appréciation des conditions d'équilibre financier et de solvabilité
Figure1 le fonds de roulement est positif
Valeurs immobilisées Capitaux propres
Valeurs circulantes FRN
DCT

Elle peut en son tour être :


- pléthorique : lorsqu'il est supérieur aux valeurs d'exploitations et finance une
partie des valeurs réalisable
- idéal : lorsqu'il couvre la totalité des valeurs d'exploitations
- insuffisant : lorsqu'il est inferieur aux valeurs d'exploitation
Figure 2 le fonds de roulement est négatif
Valeurs immobilisées Capitaux propres
FRN Dettes a court terme
Valeurs circulantes

Figure 3 le fonds de roulement est nul « situation rare sauf a la constitution de


l'entreprise »
Valeurs immobilisées Capitaux permanents
Valeurs circulantes Dettes a court terme

I.1.4 sortes de fonds de roulement


1. fonds de roulement propre (FRP)
Le fonds de roulement tel que nous venons de le déterminer est appelé NET
Il existe aussi le fonds de roulement propre(FRP) qui est la partie des valeurs
circulantes financées par les seuls capitaux propres ; c'est également l'excédent de
capitaux propres sur les valeurs immobilisées ou aussi la différence entre le fons
de roulement net et le DCT
FRP=ressources stables-actifs immobilisées net

2. fonds de roulement étranger(FRE)


C'est la partie des immobilisations financé par les capitaux étrangers ; c'est-a-dire
les emprunts a moyen et long terme
FRE= FRN-FRP
3. fonds de roulement brut(FRB)
C'est l'ensemble des actifs circulants
FRB=stock+réalisable+disponible

I.2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

Le fonds de roulement ne suffit pas pour juger l'équilibre financier d'une entreprise
car un fonds de roulement positif traduit une bonne situation pour une entreprise
industrielle, ce qui n'est pas le cas pour une entreprise commerciale. Raison pour
la quelle les analystes financiers ont mis au point la notion du besoin du fonds de
roulement
II.2.1 définition
Le besoin en fonds de roulement répondent a plusieurs définitions ; nous en tirons
deux seulement :
- le besoin en fonds de roulement est la partie des actifs circulants d'exploitation
non couvertes par les ressources d'exploitation
- le besoin en fonds de roulement est la part des besoins cycliques dont le
financement n'est pas assuré par le ressources cyclique et qui se trouve par la suite
a la charge de l'entreprise46(*)
I.2.3 calcul du besoin de fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement se calcul par la confrontation de besoins
cycliques tirés du bilan dans les postes des valeurs circulantes aux ressources
cyclique tirées également du bilan dans les postes des dettes a court terme
BFR=emploie d'exploitation - ressources d'exploitations

I.3. TRESORERIE

En termes d'analyse financière, la trésorerie d'une entreprise apparait comme étant


le solde de la situation financière globale de l'entreprise. Elle peut être calculée
soit ; a partir du bilan fonctionnel ; soit a partir du fonds de roulement et du besoin
en fonds de roulement déterminés précédemment
I.3.1 définition
La trésorerie nette est le financement a court terme obtenu par l'entreprise pour
combler l'écart négatif provenant de la différence entre le fonds de roulement et le
besoin en fonds de roulement ou le placement a cour terme que l'entreprise
effectuera provenant de la différence entre le fonds de roulement net et le besoin
en fonds de roulement
I.3.2. détermination de la trésorerie
Il ya deux manière pour déterminer la trésorerie nette ;
- calcul par le haut du bilan
la trésorerie nette est égale a la différence entre d'une part les ressources nettes de
l'entreprise et d'autre part ses besoins de financement. Soit la différence entre
d'une part l'excédent des ressources a long terme de l'entreprise appelée fonds de
roulement et d'autre part le besoin de financement a court terme de l'entreprise (le
besoin en fonds de roulement)
TRN= ressources financières-besoins financiers

Ou encore :
TRN=FR-BFR

Soit en termes de bilan fonctionnel :


· cas d'une trésorerie nette négative
Actif passif
BFR FR
TN

· cas d'une trésorerie nette positive


Actif Passif
BFR FR
TN

- calcul par le bas du bilan


Dans ce cas, la trésorerie de l'entreprise est égale a sa différence entre les actifs de
trésorerie (valeur mobilière de placement, disponibilités, soldes de comptes
bancaire ou postaux débiteurs...) et les éléments du passif de trésorerie
(découverts, soldes créditeurs des banques...)
TN= trésorerie d'actif- trésorerie du passif

Cas d'une trésorerie négative ;


Actif passif
Trésorerie d'actif dont : Trésorerie du passif dont :
- valeurs mobilières de placement - découverts
- disponibilités - soldes créditeurs des banques
Trésorerie nette

Cas d'une trésorerie nette positive


Actif Passif
Trésorerie d'actif dont : Trésorerie du passif dont :
- valeurs mobilières de placement - découvert
- disponibilités - soldes créditeurs des banques
Trésorerie nette

I.3.3. interprétation économique47(*)


1. trésorerie nette positive
Dans ce cas, les ressources financières de l'entreprise sont suffisantes pour couvrir
le besoin (FR supérieur BFR) ce qui signifie que la situation financière de
l'entreprise est bonne qu'elle est même en mesure de financer un surcroit de
dépenses sans recourir a un emprunt
2. trésorerie nette nulle
Dans ce cas, les ressources financières de l'entreprise suffisent juste a satisfaire ses
besoins (FR=BFR). La situation financière de l'entreprise est équilibrée mais celle-
ci ne dispose d'aucune réserve pour financer un surplus des dépenses que ce soit
en termes d'investissement ou d'exploitation
3. trésorerie nette négative
Dans ce cas, l'entreprise ne dispose pas suffisamment des ressources financières
pour combler ses besoins ; doit donc recourir a des financements supplémentaires
a court terme (découvert bancaire...) pour faire face a ses besoins de financement
d'exploitation. Il y a donc un risque financier a court terme si l'entreprise ne
parvient pas a accroitre rapidement ses ressources financières a long terme, ou a
limiter ses besoins d'exploitations a court terme

I.4. CAPITAL ECONOMIQUE

Le capital économique résulte d'une stratégie commerciale et de production qui


génère des besoins de financement correspondant au capital économique. Ceux
besoins correspondent a l'acquisition d'immobilisations et aux décalages par les
cycles de production et commercial (appelé BFR). Il s'agit donc de mettre en place
les ressources financières permettant de faire face aux besoins de financement

I.5. LIQUIDITE

Les analystes financiers complètes les informations en étudiant le risque que court
l'entreprise en matière de liquidité
I.5.2. définition
La liquidité est la capacité qu'a un bien a se transformer en monnaie ;
C'est l'aptitude d'un actif a devenir liquide c'est-a-dire s'échanger commodément et
rapidement contre numéraire48(*)
I.5.1. types et déterminations des liquidités
On distingue trois types de liquidité a savoir ;
- liquidité générale
- liquidité réduite
- liquidité immédiate
1. Liquidité générale(LG)
C'est la différence entre les valeurs circulantes et les dettes a court terme. Elle
indique la capacité de l'actif circulante a faire face a l'exigibilité le plus rapprocher
LG= VE+VR+VD/DCT

2. Liquidité réduite
C'est la différence entre les valeurs circulantes hors stocks et les dettes a court
terme. Elle indique la capacité de l'entreprise a couvrir ses dettes a court terme
avec les valeurs circulantes hors stocks
LR= VR+VD/DCT

3. Liquidité immédiate (LI)


C'est la différence entre les valeurs disponibles et les dettes a court terme. Elle
mesure la capacité de l'entreprise a payer ses dettes a court terme avec ses
disponibles
LI=VD/DCT

I.6. SOLVABILITE

La solvabilité c'est la capacité qu'a une personne morale ou physique a honorer ses
exigences a l'échéances
Valeurs actives- dette totale

SECTION II. LES INDICATEURS DE LA


PERFORANCE FINANCIERE49(*)
La performance, concept de référence dans les approches théoriques et dans la
pratique économique intègre des notions diverses dont les plus importantes sont la
croissance de l'activité, la profitabilité, la rentabilité, la productivité, l'efficacité.
Dans cette section nous essayons de donner des explications sur les termes ou
éléments qui permettent de juger la performance d'une entreprise. Ici le terme
performance sont abordées en termes de croissance, comprise comme l'aptitude de
l'entreprise a augmenter son volume d'activité.
Les indicateurs utilisés pour analyser cette croissance sont ; les chiffre d'affaires,
la valeur ajoutée, la production de l'exercice.etc. ils sont étudiés et interprétés en
corrélation avec le potentiel humain. Le total du bilan, l'investissement et avec
d'autres paramètres concernant l'environnement
L'analyse des performances concerne aussi les indicateurs portant sur les résultats
de l'entreprise, exprimé par les indicateurs traditionnels (résultat d'exploitation,
résultat courant, résultat de l'exercice, le résultat financiers, résultat
exceptionnels...) et par les indicateurs privilégiant les critères monétaires
d'appréciation (les indicateurs de cash flow) l'approche analytique des
performances est développée avec l'étude des aspects concernant la rentabilité de
l'entreprise sous ses acceptions économiques, commerciales et financière

II.1. ANALYSE DES INDICATEURS D4ACTIVITE

Les indicateurs d'activité permettent de connaitre la valeur intrinsèque d'une


entreprise portant sur les aspects industriels et commerciaux
1. ANALYSE DE LA PRODUCTION DE L'EXERCICE
La production de l'exercice concerne les entreprises industrielles de
transformations et représente la totalité des biens et services produits au cours d'un
exercice. C'est un indicateur qui s'obtient par l'addition des éléments suivant ;
Production vendue+ production stockée+production immobilisée

La production vendue comprend tous les productions, les travaux et les services
facturés évalués en prix de vente, elle est une composante de l'exploitation qu'a la
vocation d'obtenir des ressources financières a l'entreprise. Il s'agit du CA des
activités industrielles ;
La production stockée est la variation des stocks, d'encours et de produits
finis(stockage ou déstockage) valorisé en cout de production
La notion de production se rapporte aux produits fabriqués dans l'entreprise. C'est-
a-dire provenant d'une activité industrielle de transformation et aux activités des
services. On retient pour son évaluation de la valeur détour des biens et services
produit au cours de l'exercice qu'ils aient été rendus, stockées ou utilisé par
l'entreprise pour elle-même
De ce fait, la production est considérée comme meilleur indicateur de l'activité de
l'entreprise industrielle que le chiffre d'affaires. On constate toute fois dans la
pratique de la plus part des entreprises, sauf celle a cycle long, la production
vendue représente souvent la quasi-totalité de la production 50(*)
2. ANALYSE DE LA MARGE COMMERCIALE (MC)
La marge commerciale est un indicateur pour les entreprises qui vendent des
marchandises, les marchandises sont des biens achetés revendus en l'état, c'est-a-
dire sans opérés des transformations, il s'agit d'une activité de négoce ; la marge
commerciale mesure la marge dégagée par le négoce de marchandises
MC=ventes des marchandises-stock vendu

L'analyse de L a marge commerciale est plus significative lorsqu'elle est réalisée


au niveau des groupes de productions et de chaque type des produits
L'analyse par produit assure une meilleure appréciation des performances et
permet l'élaboration d'une politique commerciale spécifique quelque soit le niveau
d'investigation, l'indentification des variables de la marge commerciale présente
un intérêt dans les processus de prise de décision
3 ANALYSE DE LA VALEUR AJOUTEE(VA)
L'activité de l'entreprise peut être soit de produire et de vendre des biens et
services, soit uniquement d'assurer leur commercialisation de l'entreprise, le
mécanisme de création de valeurs ajoutée se présente ainsi :
Consommation provenant de tiers entreprise Vente des biens et services

La valeur ajoutée est l'accroissement de valeur apporté par l'entreprise a ce qu'elle


achète a l'extérieur, c'est-a-dire aux consommateurs en provenance des tiers.
Elle représente ma richesse créée par la valorisation des ressources technique,
humaine et financières de l'entreprise
La valeur ajoutée peut se calculer par deux méthodes :
- La méthode soustractive ;
- La méthode additive ;
VA= (production totale +MB)- consommations intermédiaires

A. Méthode soustractive
La valeur ajoutée se calcule ainsi ;
VA=Qe-C

Qe : production de l'exercice


C : consommation en provenant des tiers
Les consommations intermédiaires (consommation en provenance des tiers)
comprennent : les matières premières et les matériaux, les composants, l'énergie,
le combustible, l'eau et les services externes (loyer, sous traitance, publicité, en
bref tout ce qui est facturée par des fournisseurs a l'entreprise
B. Méthode additive
La valeur ajoutée est une richesse créée par l'entreprise et destinée a rémunérer ses
différents partenaire aussi ; la valeur ajoutée peut se calculer par l'addition de tous
les postes qu'elle rémunère : les salaires, intérêts, le résultat net.
Aussi, elle peut être un instrument de mesure plurivalent la valeur ajoutée permet
l'appréciation de la dimension de l'entreprise de sa taille économique ; la valeur
ajoutée exprime l'apport économique, le surplus de production crée par son propre
effort
4. ANALYSE DU CHIFFRE D'AFFAIRES (CA)
L'analyse du chiffre d'affaires est nécessaire pour caractériser la place de
l'entreprise dans son secteur d'activité sa position sur le marché ; ses aptitudes à
développer différentes activités d'une manière profitable.
Le chiffre d'affaires représente le montant de l'affaire réalisée par l'entreprise avec
les tiers dans l'exercice de l'activité professionnelle, normale et courante. Il est
constitué par la somme des ventes de marchandises (négoce) et de la production
vendue de biens et des services (production)
Les principaux aspects de l'analyse du chiffre d'affaires visent la dynamique du
chiffre d'affaires, la structure des activités, le système de facteur explicatif de
l'évolution du chiffre d'affaires
CA=ventes de marchandise+Production vendue

II.2 LES INDICATEURS DES RESULTATS

Dans ce point nous retenons trois indicateurs qui sont :


- Excédent brut d'exploitation (EBE)
- Résultat net d'exploitation
- Résultat net de l'exercice
-
1. EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (EBE)
L'EBE est le premier solde intermédiaire de gestion qui présente une signification
en terme de rentabilité, il indique la condition de l'exploitation a la formation des
résultats de l'entreprise. Cet indicateur met en évidence les performances
économiques d'une entreprise sur le plan industriel et/ou commercial. Sa valeur est
indépendante du système d'amortissement adopté, de la politique financière et
fiscale et les éléments exceptionnels. Cela permet des comparaisons intra
sectorielle pertinentes.
Il est calculé par la différence entre d'une part la VA produite éventuellement
augmentée des subventions d'exploitation accordée a l'entreprise, et d'autre part les
frais de personnel et les impôts a la charge de l'entreprise (non comprise les impôts
sur les bénéfices)
· L'utilité :
L'excédent brut d'exploitation mesure le profit économique brut provenant du
cycle d'exploitation
Il représente ce qui reste a l'entreprise de la VA un indicateur du surplus monétaire
potentiel dégagé par les activités industrielles et commerciales.
C'est la ressource fondamentale que exprime donc la capacité de celle-ci a
engendré des ressources et a ce titre, il sert de charnière entre les résultats de
l'entreprise et le calcul de la capacité d'autofinancement du tableau des emploie et
des ressources
C'est un indicateur, retenu pour appréhender la performance économique de
l'entreprise
Il constitue une marge indépendante des décisions financières de l'entreprise et de
sa politique fiscale
EBE=(VA+produits divers sub. D'exploitation)-(impôt et taxes+charges de
personnel+charges diverses)

- Une différence positive ; signifie un excédent brut d'exploitation


- Une différence négative ; signifie une insuffisance brute d'exploitation
L'EBE mesure la contribution globale apportée par l'exploitation a
l'autofinancement de l'entreprise
2. RESULTAT NET D'EXPLOITATION(RNE)
Il représente le profit économique de l'entreprise. Il est égale a l'EBE corrigé des
charges et produits calculés d'exploitation ainsi que des charges et produits de
gestion courante en prenant en compte ce dernier dans le calcul du résultat
d'exploitation
· L'utilité :
Le résultat net d'exploitation constitue un deuxième indicateur de profit
économique de l'entreprise. Il mesure la performance industrielle et commerciale
de l'entreprise indépendamment de toute politique financière, fiscale de
distribution de dividendes mais en tenant compte de la consommation de capital
fixe (amortissement) par rapport a l'EBE, il n'est plus influencé par la forme de la
fonction de production autrement dit de l'importance respective du capital et du
travail et de son évolution dans le temps, en particulier, il permet de meilleur
comparaison inter entreprise cependant, l'évolution comptable des précisions des
actifs d'exploitation induisent un biais dans l'évolution des performances
économiques
RNE=EBE+reprise/amort et prov d'exploitation-dotation aux amort et prov
d'exploitation

Le résultat d'exploitation peut être calculé directement comme différence entre les
produits d'exploitation et les charges d'exploitation
3. RESULTAT NET DE L'EXERCICE
Il est établi à partir des résultats courant, et exceptionnel, sous déduction de la
participation des salariés aux résultats de l'entreprise et des impôts sur le bénéfice.
Le résultat net constitue la mesure comptable du profit distribuable aux
actionnaires, la part du résultat mis en réserves est une composante de
l'autofinancement de la croissance de l'entreprise
Il représente la synthèse du résultat courant et exceptionnel corrigé par la
participation de salarié et les impôts sur les bénéfices
Le résultat de l'exercice, concrétisé par le profit a al perte, caractérise, tous les
secteurs de l'activité économique (de production de distribution et de prestation de
service) financière et exceptionnel d'une entreprise la valeur de cet indicateur
dépend notamment de la politique d'approvisionnement (la forme, la structure t le
rythme des entrées, des ventes, de l'utilisation de ressources matérielles et
humaines, et de la politique financière
Chaque société doit chercher la maximisation de son profit c'est-a-dire la
croissance de sa valeur patrimoniale. L'identification des possibilités
d'augmentation du profit nécessité une investigation approfondie a celui-ci en
dynamique et par le rapport aux objectifs, aux réalisations de concurrents
RN=résultat d'exploitation+résultat financier+ résultat exceptionnel-

II.3. ANALYSE DES INDICATEURS DE RESULTAT


MONNETAIRE

1. CASH FLOW
Le résultat comptable ne caractérise par les potentiels de liquidité de l'entreprise,
parce qu'il englobe autant les produits et les charges monétaires, qui des produits
et charges non monétaires (calculés). Le flux net monétaire dégagé par l'activité
d'une entreprise est connu sous la dénomination de surplus monétaire. En pratique
la notion de surplus monétaire est désigné par une série de terme qui ont souvent
une contenue différent selon les auteurs ou les pays.
Le cash flow signifie le surplus monétaire généré par une opération particulière ou
par l'ensemble des activités de l'entreprise. Entre le cash flow et le bénéfice
comptable on constate des différences significatives
Le bénéfice comptable est un résultat global exhaustif calculé en fonction de la
totalité des produits et des charges. Le cash flow partiel qui complique seulement
les composants monétaire
Les différents types de cash flow peuvent être structurés selon les critères
suivants :
- Selon la réglementation de l'impôt : le cash flow (avant impôt) cash flow (âpres
impôt)
- Selon le périmètre d'activité : cash flow globale (englobant toutes les opérations
d'exploitation) cash flow
2. CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT(CAF)
La CAF est un surplus monétaire net global. Le qualificatif (net) signifie que cet
indicateur est calculé âpres impôt le caractère globale s'explique par le fait qu'il est
généré par toute l'activité de l'entreprise par rapport a l'excédent brut d'exploitation
que représente un flux monétaire généré seulement par l'exploitation la CAF tient
compte de toutes les activités de l'entreprise. L'exploitation financière,
exceptionnelle. La CAF peut être calculée par la méthode soustractive ou par la
méthode additive
A. Méthode soustractive
Selon la première méthode, la CAF représente la différence entre les produits et
les charges monétaire
Ainsi pour déterminer la CAF :
CAF=EBE+autres produits d'exploitations-autres charges d'exploitation+produits
financiers-charges financières+produits exceptionnel-charges exceptionnelles-
impôt sur le bénéfice
B. Méthode additive
La CAF peut également être calculée ainsi ;
CAF= résultat de l'exercice+dot.aux amort.et prov. D'exploitation fin.
Exceptionnelle-reprise sur prov. D'exploitation fin. Exceptionnelle+valeur nette
comptable+produits des cession d'actif+quote-part-part des subv. D'expoit.
d'investis. Visé au résultat de l'exercice
- Interprétation de la CAF
La CAF est un indicateur qui permet d'apprécier la capacité de l'entreprise a
dégagé les ressources internes de financement se sa propre activité le montant de
la CAF mesure la possibilité qu'aucune entreprise de rembourser sa dette le ratio
suivant ; dénommé « ratio de capacité de remboursement de dettes financières au
travers de la CAF annuelle dégagées par l'entreprise.
La CAF représente un autofinancement potentiel. La richesse créée réellement est
appréciée après déduction de la rémunération des actionnaires : on l'appelle
autofinancement
Autofinancement= CAF-dividende distribués

L'autofinancement de l'exercice contribue a la consolidation de la mesure


financière de l'entreprise et a son extension. En ce qui concerne l'analyse de
l'autofinancement, on distingue 3 niveaux ;
· Autofinancement minimum
· Autofinancement de maintien
· Autofinancement de développement

II.4. ANALYSE DE LA RENTABILITE

Etre solvable est une condition nécessaire et non suffisante de pérennité de


l'entreprise de l'entreprise celle-ci se doit, sa solvabilité étant assurée, d'être
performante, d'être rentable. Au delà des objectifs de pérennité et de croissance, le
but final des propriétaires est assurer par le biais de l'entreprise qu'ils possèdent,
leur propre enrichissement
1. RENTABILITE ECONOMIQUE
L'analyse de la rentabilité économique se caractérise par l'étude du cout des
moyens d'exploitation mis en oeuvre ainsi que par l'analyse de la production, de la
vente ou de la prestation de service réalisée grâce a ses moyens, abstraction faite
des problèmes nés de la politique de financement. Elle offre des indicateurs
permettant un contrôle analytique de l'élaboration du résultat et favorisé, par son
caractère plus économique que financier. Les études comparatives au sein d'une
même branche d'activité et aussi les comparaisons de secteurs à secteur
- Entreprise commerciale
Rentabilité
eco.=EBE/CAHT

Rentabilité eco.=R.E/CAHT

- Entreprise industrielle
EBE/total actif
R.E/total actif

Rentabilité économique d'une entreprise dépend de la marge commerciale qui est


égale a la différence entre la vente des marchandises et le cout d'achat de ces
marchandises
Pour une entreprise industrielle, il est intéressant de distinguer le cout des facteurs
de production externes (consommation intermédiaires) de ce que l'entreprise a
elle-même mis en oeuvre ; c'est-a-dire la valeur ajoutée
2. RENTABILITE FINANCIERE
La rentabilité financière permet d'apprécier le taux d'investissement réalisé par le
capital a risque c'est-a-dire l'enrichissement de l'exercice qui revient aux associés,
par rapport aux sommes qu'ils ont apportées au laissées au fil des années
précédentes.
Plus le résultat net est positif est élevé plus la rentabilité financière est bonne.
Cependant, pris isolement, le bénéfice ne doit pas être considéré comme un
indicateur de performance des moyens propres dont dispose l'entreprise, mains
encore comme une variable de comparaison entre entreprises appartenant au même
secteur
La rentabilité financière est mesurée par le rapport entre le résultat net les capitaux
propres cette rentabilité est mesurée par me rapport
Résultat net/capitaux propres

La mesure des capitaux propres pose un problème de date, un problème de croix


des rubriques et un problème d'évaluation. D'abord il faut, savoir a quelle date il
convient de se situer pour apprécier le niveau des capitaux propres. Généralement
les analyste comparent le résultat avec les capitaux propres avant affectation du
résultat, en prenant garde a une éventuelle modification structurelle et cours
d'exercice
3. TAUX D'INTERET(TI)
Le taux d'intérêt est un prix : c'est le prix qu'il faut payer pour emprunter de
l'argent, c'est aussi le prix que l'on reçoit quand on prête l'argent. Ce prix s'exprime
sous la forme d'un taux
Le taux d'intérêt est en général annuel, mais il peut tout aussi bien être mensuel. Il
faut donc en principe préciser la période concernée par ce prix. Cependant, quand
on ne précise pas, on suppose implicitement qu'il s'agit d'un taux annuel
TI= intérêt/ emprunta moyen et long terme

4. EFFET DE LEVIER
Est la conséquence du poids de l'endettement sur la rentabilité. Il explique la
différence entre la rentabilité économique et la rentabilité financière. Lorsque sa
rentabilité économique est supérieure au taux d'intérêt de ses dettes (bras de
levier), l'entreprise obtient une rentabilité financière supérieure a la rentabilité
économique.
On distingue :
- Effet de massue : l'endettement diminue la rentabilité financière. Re « au taux
d'intérêt
- Effet boomerang : synonyme de l'effet de massue
-  Effet de ciseaux : lorsque la croissance du chiffre d'affaires tend a réduire ma
trésorerie a partir d'un certain seuil du fait de l'augmentation de l'activité
Principe : le concept d'effet de levier résulte de la possibilité de répartir le
financement des emplois de l'entreprise entre :
- L'endettement, rémunéré par les frais financiers déductibles de l'impôt sur les
sociétés
- Les fonds propres, rémunérés en théorie par le bénéfice net
Le principe de l'effet de levier stipule que « tant que l'entreprise peut emprunter
aux tiers a un cout inférieur au taux interne de rentabilité, elle a intérêt a accroitre
son endettement, la rentabilité des capitaux propres croitra alors plus que
proportionnellement. A l'inverse, si la rentabilité des fonds investis tombe en
dessous du cout des emprunts, il joue en sens inverse et l'impact sur le rendement
des fonds propres sera d'autant plus fort que l'endettement sera élevé »
Endettement/fonds propres

II.5. ANALYSE PAR LA METODE DES RATIOS

C'est une liaison chiffrée entre deux aspects financiers particuliers. L'intérêt des
ratios réside sur tout dans le fait qu'ils permettent des comparaisons soit sur
plusieurs périodes, soit entre plusieurs entreprises. le choix des ratios a utiliser
dépend des problèmes a étudier.
Ces outils sont notamment utilisés dans la phase d'évaluation menée avant de
racheter une entreprise ou pour comparer ses performances avec les autres
entreprises du même secteur
Une fois calculés, les ratios d'analyse financière permettent d'obtenir des
informations simples à analyser qui permettront de détecter facilement les points
forts et les points faibles de l'entreprise
Il existe une multitude de ratios d'analyse financière et il convient donc de
sélectionner les plus pertinents en fonction de votre entreprise et de votre activité.
Le premier clés a retenir
Il existe plusieurs typologies de ratios ;
- Ceux qui permettent d'étudier la rentabilité de l'entreprise
- Ceux qui permettent d'analyser la structure financière
- Et enfin des ratios liés à l'activité
I. LES RATIOS DE RENTABILITE
Les ratios de rentabilité évaluent dans quelle mesure une entreprise génère des
bénéfices. L'objectif de maximisation de la valeur de l'entreprise étant ultimement
relié a la réalisation des bénéfices, il est facile de comprendre l'importance des
ratios de rentabilité ; ces ratios intéressent aussi bien les actionnaires, les
gestionnaires que les créanciers.
- Le ratio de la marge bénéficiaire brute
- Le ratio de la marge bénéficiaire nette
- Le ratio de rentabilité de l'actif total
- Le ratio de rentabilité de la valeur nette
I.1. RATIO DE LA MARGE BENEFICIAIRE BRUTE
Le bénéfice brut ou la marge bénéficiaire brute est l'excédent du montant des
ventes sur le cout des marchandises vendues ; le ratio de la marge bénéficiaire
brute désigne, quant a lui, le pourcentage du bénéfice brut par rapport aux ventes
évidemment, plus il est élevé ; mieux c'est
Bénéfice brut/ventes nettes
I.2. RATIO DE LA MARGE BENFICIAIRE NETTE
Le ratio de l marge bénéficiaire nette est le pourcentage de bénéfice net par dollar
de vente, ce ratio intéresse les administrateurs, les créanciers et les actionnaires
Bénéfice net/ventes nettes

I.3. RATIO DE RENTABILITE DE L'ACTIF TOTAL OU CAPITAL


INVESTI
Ce ratio mesure la rentabilité de l'ensemble des actifs ou capitaux investis dans
l'entreprise. Evidemment, un ratio de rentabilité du capital investi élevé indique
une utilisation efficace et rentable de l'actif.
Bénéfice net/actif total

I.4. RATIO DE RENTABILITE DE LA VALEUR NETTE


Ce ratio qui intéresse surtout les actionnaires et les gestionnaires indique le
montant des bénéfices net par dollar de l'avoir des actionnaires ou de la valeur
nette
Bénéfice net /valeur nette

I.5. RATIO DE RENTABILITE ECONOMIQUE(ROI)


Définit la rentabilité économique de tous les capitaux économique investis dans
l'entreprise. Il est déterminé par rapport entre ;
ROI=EBIT/ actif total

I.6. RATIO DE RENTABILITE FINANCIERE(ROE)


Mesure la rentabilité des capitaux propres investis dans l'entreprise par les
actionnaires. Contrairement au ROI, le ratio prend en compte la structure
financière de l'entreprise puisque le résultat utilisé est celui après charges
financières
ROE=résultat net/capitaux propres

II. LES RATIOS DE LA STRUCTURE FINANCIERE


Les ratios de la structure financière permettent essentiellement de mesurer la part
de la dette (passif) utilisée dans le financement de l'actif ainsi que la capacité de
l'entreprise a faire face a ses frais financiers au intérêt. Ces ratios intéressent bien
sur tous les créanciers (a court et long termes) mais aussi les actionnaires, quoique
pour des raisons opposées
1. RATIO DE STRUCTURE CONCERNANT LE PASSIF
Ces ratios permettent d'apprécier la politique de financement de l'entreprise ;
- Stabilité du financement
- Autonomie financière de l'entreprise
1.1. RATIO DE STABILITE DU FINANCEMENT
La stabilité du financement peut être apprécié de façon simple grâce a deux ratios ;
(1)
Capitaux propres permanents/passif total

(2)
Dettes à court terme/passif total

1.2. RATIO D'AUTONOMIE FINANCIERE


Les ratios financier sont très appréciés par les banquiers, le ratio d'indépendance
financière caractérise l'importance de l'endettement a long terme de l'entreprise
Capitaux propres/capitaux permanents

Ce ratio en principe ne devrait pas être inferieur a 50% le montant des fonds
empruntés a moyen et long terme ne doit pas excéder le montant des capitaux
propres.
2. LES RATIOS DE LIQUIDITE
Les ratios de liquidité mesurent la capacité de l'entreprise a rembourser ses dettes a
court terme (exigibilités) autrement dit, ces ratios mesurent la solvabilité de
l'entreprise a court terme ;
2.1. RATIO DE LIQUDITE GENERALE OU RATIO DU FR
Plus le ratio de liquidité générale d'une entreprise est élevé plus celle-ci est en
mesure de faire face a ses engagements a court terme sans problème, un ratio de
liquidité générale trop élevé par rapport a celui du secteur est souvent le signe
d'une mauvaise gestion des éléments a court terme
Actif a court terme/passif a court terme

Un ratio de liquidité générale inferieur a 1 est critique, car il signifie que


l'entreprise qui présente un tel ratio est insolvable a court terme
2.2. RATIO DE LIQUIDITE IMMEDIATE
Le ratio de liquidité immédiate indique la capacité d'une entreprise a faire face a
ses engagements a court terme sans recourir a ses actifs a court terme non liquides,
notamment les stocks
Actif a court terme-stocks/ passif a court terme

Un ratio de liquidité immédiate légèrement inferieur a 1 peut être acceptable ; si le


ratio est inferieur a 0.50 la trésorerie est serrée
2.3. RATIO DE LIQUIDITE REDUITE
Celui-ci exclut les stocks de l'analyse ; ce faisant, nous considérons que les stocks
peuvent se révéler insuffisamment liquides en cas de besoin urgent de réalisation
( certaines marchandises n'ayant de valeurs que si elles s'intègrent dans le
processus de production) il mesure la capacité de remboursement des dettes a
court terme en éliminant le stocks et les frais payés d'avance(fausses créances)
comme éléments les moins liquides de l'actif a court terme
LR= valeurs réalisables+valeurs disponibles/dettes a court terme

- Si le ratio est supérieur a 1 ; l'entreprise est capable de payer ses dettes a court
terme
Sans écouler les stocks
- Si le ratio est inferieur a 1 ; l'entreprise est obligée de vendre les stocks pour
payer ses dettes a court terme
- Si le ratio est égal a 1 ; ce qui s'affirme rarement, puisqu'il est probable que les
dettes a court terme soient toutes exigibles immédiatement
2.4. RATIO D'ENDETTEMENT
Le ratio d'endettement mesure le niveau d'endettement de l'entreprise et indique la
proportion de l'actif total financé par les dettes a court terme et a long terme
Passif total/actif total

Un ratio d'endettement bas est préférable a un ratio d'endettement élevé


2.5. RATIO DU PASSIF DE L'AVOIR (VALEUR NETTE)
Ce ratio mesure la part du financement fourni par les créanciers par rapport a celui
fourni par les actionnaires (capital, action et bénéfices non repartis confondus)
Passif total/valeur nette

I.I. LES RATIOS D'ACTIVITE ET DE GESTION


Les ratios de gestion permettent d'évaluer l'efficacité avec laquelle les ressources
de l'entreprise sont utilisées. Cette évaluation se fait essentiellement en comparant
les ventes réalisées aux ressources de l'entreprise
1. RATIO DE ROTATION DES STOCKS
La rotation des stocks évoque l'alternance ou le remplacement des stocks, le ratio
de rotation des stocks indique donc le nombre de fois que les stocks sont
remplacés ou renouvelés dans l'année. Plus ce ratio est élevé, plus souvent les
stocks sont renouvelés, ce qui correspond a une vente rapide de ceux-ci
Le ratio de rotation de stocks est donc une mesure de l'efficacité de la gestion
relativement aux stocks ;
Ventes nettes/stocks moyen

2. RATIO DE ROTATION DES IMMOBILISATIONS


Le ratio de rotation des immobilisations comme la capacité d'une entreprise a
générer des ventes a partir des ses immobilisations mesure le nombre de dollars de
ventes par dollar d'immobilisation nette ;
Ventes nettes/immobilisations nettes

Si les immobilisations sont trop élevées cela signifie qu'il y a des capacités de
production inutilisées, et la solution serait peut-être d'en vendre une partie.
Si par contre, ce sont les ventes qui sont trop faibles, alors il faudra augmenter
l'effort de vente
3. RATIO DE ROTATION DE L'ACTIF TOTAL
Le ratio de rotation de l'actif total mesure le degré d'efficacité avec lequel l'actif
total est géré. Il indique donc le nombre de dollars de ventes que permet de généré
chaque dollar investi en actif total
Vente nettes/actif total

Un niveau élevé de ce ratio traduit une meilleure gestion de l'actif total

CHAP 4 : ETUDE CRITIQUE DE


L'APPRECIATION DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE A LA
BRASIMBA
Dans ce chapitre il est question d'appliquer les théories invoquées dans le chapitre
précédent afin d'apprécier la performance financière, nous allons faire une étude
approfondie de tous les indicateurs précité afin de déterminer la capacité de la
performance financière de l'entreprise.

PRESENTATION DES ETATS


FINANCIERS

I.1 LES BILANS


Tableau N1 : BILANS COMPTABLE (ACTIF)
N RUBRIQUES Valeurs Valeurs Valeurs Valeurs
° nettes 2010 nettes 2011 nettes 2012 nettes 2013
VALEURS
IMMOBILISEE
S
20 Valeurs
313553176.3
immobilisées 458735083.69 534487641.58 534405852.74
6
incorporelles
22 Autres
32658990104 53046720651. 16334443662 15981564832
immobilisations
.14 75 2.79 0.42
corporelles
24 Avances et
9304243425.5 1720510292.7 7446261308.6
acomptes sur
5 8 7
immo en
26 Prêt et autres
285628124.67
créances à LT
27 Prêt et autres
221446402.57
créances a MT
TOTAL
VALEURS 32972543280 62809629160. 16582088095 16808195360
IMMOBILISEE .50 99 9.72 6.50
S
VALEURS
D'EXPLLITATI
ONS
30 275628187.5 1371774581.3
Marchandises 805201217.73 913295316.75
6 3
31 Matières et 5053259135. 12587427712. 17590668492. 23807856976.
fournitures 00 05 82 98
32 Emballages 7870996002. 7814229276.5 15103330105. 18157473176.
commerciaux 08 1 34 30
34 1010370199. 1123806878.0 2155919906.2 1979204552.2
Produits finis
46 3 5 2
35 Produits et travaux 1005775813. 1098699969.4 1714446065.6 2452018483.9
encours 22 2 0 3
36 9062440418. 14260660711. 8302440776.7
Stock a l'extérieur 863802066.06
98 82 6
TOTAL
VALEURS 24278469856 32633958683. 51630226499. 55612289282.
D'EXPLOITATI .30 40 56 94
ONS
VALEURS
REALISABLES
40 Fournisseurs
3050649809.6
avances et 328270298.87
3
acompte
41 165652524.7 2518688529.4
Clients 208675516.24 142119356.41
7 7
42 143171920.6 -
Personnel 82554674.74 5957949.04
5 905790344.13
43 Etat 764430529.6 729688941.39 9713307344.4 8535678988.4
8 4 0
45 Société 1273911986.7
0 0.00 8189671.70
apparentées 9
46 353963959.3 1194898807.5 1680394077.4
Débiteurs divers 582955232.92
8 9 2
47 Compte de
1188773486. 13056170736.
régularisation
59 74
d'actif
TOTAL
2615992420. 14988315400. 11118094674. 16153533047.
VALEURS
97 94 18 58
REALISABLES
VALEURS
DISPONIBLES
56 Banques et
2908147877. 2519623184.7 3988098265.3 6720085818.8
institutions
66 4 5 1
financières
57 182619311.1
Caisse 133082910.49 143493600.46 87439221.62
2
TOTAL
3090767188. 2652706095.2 4126591865.8 6807525040.4
VALEURS
78 3 1 3
DISPONIBLES
TOTAL 62957772746 11308467934 23269579399 24665530097
GENERAL .55 0.56 9.27 7.45
Source : service de comptabilité BRASIMBA
Tableau n°2 : BILANS COMPTABLE (PASIF)
N° RUBRIQUE Valeurs nettes Valeurs nettes Valeurs nettes Valeurs nettes
S 2010 2011 2012 2013
I.CAPITAU
X PROPRES
10 14590577856. 22282445562 . 22282445562. 22282445562.
Capital
96 74 74 74
11 1112805922.2 1767696720.7
Réserves 291403599.75 291403599.75
6 8
11. Autres 3009319457.1 3009319457.1 1853931080.8 24356298267.
5 réserves 1 1 1 57
12 - - -
Report a
6259048095.6 4342152686.4 4342152686.4
nouveau
6 7 6
13 -
Résultat a 1957623209.1 16428046450. 10891060671.
1818164122.8
conservé 9 22 74
3
14 Plus values et
9511942227.5 29878474858. 29878474858.
provisions
6 37 37
règle
TOTAL 13589876027. 47181004610. 78361965409. 76466751286.
CAPITAUX
57 91 46 37
PROPRES
II.EMPRUN
TS A
LONG &
MOYEN
TERME
17 Emprunt et
24872165280. 33445170310. 9499160161.6
dette a moyen 124643751.00
57 32 0
terme
18 94991601624. 95169293379.
Provision 732664706.05 547803509.32
78 78
TOTAL
EMPRUNTS 249455829986 33992973819. 95155167786. 95293937130.
A LONG & .62 64 38 78
MT
III.DETTES
A COURT
TERME
40 18286188018. 25789548799. 41203813748. 55185451980.
Fournisseurs
32 69 67 18
41 Clients,
1826465182.8 1399569390.3 1211769195.9 5189012745.0
avances et
9 9 5 8
acomptes
42 Personnel 56940876.99 33147977.55
43 2765426182.2 3236964005.2 10982511797. 4733749503.3
Etat
4 9 13 7
44 Propriétaires
5282886.00 5306886.00 6517328.18 7919649.89
et associés
45 Société 3218194971.0
460310043.70 660103101.18 35147977.55
apparentées 2
46 Créditeurs 1054488432.2 2241391093.2
3488601.76 121271344.11
divers 4 6
47 Compte de 1444424362.2
415905817.67 697937383.35
régularisation 5
50 Emprunt a
moins d'un an
TOTAL
DETTES A 23763066732. 31910700910. 59178660803. 74894612560.
COURT 58 01 43 04
TERME
TOTAL 62957772746. 113084679340 232695793999 246655300977
GENERAL 55 .56 .27 .45
Source : service comptable BRASIMBA
I.2 TABLEAUX DES FORMATIONS DE RESULTATS
Tableau n° 3 : tableau de formation de résultat 2010
N° RUBRIQUES DEBUT CREDIT
70 Ventes de marchandises 2465454989.98
60 Stocks vendu 2031112985.22
80 MARGE BRUTE 434342004.76
80 MARGE BRUTE 434342004.76
71 Production vendue 100905015844.44
72 Production stockée 91761130.20
73 Travaux fait par l'entreprise elle-même 0
61 Matières et fournitures consommés 43111787746.26
62 Transport consommés 4399899439.87
63 Autres service consommés 6078142427.94
81 VALEUR AJOUTEE 47837289365.33
81 VALEUR AJOUTEE 47837289365.33
74 Produits et profits divers 144016352.04
76 Subvention d'exploitation
77 Intérêt et dividendes reçus 0
78 Reprise provision pour dépréciation 1228294053.04
64 Charges et pertes diverses 15134231748.49
65 Charges du personnel 6515097971.58
66 Contribution et taxes 17051017490.34
67 Intérêt 1150641851.67
68 Dotation provisions pour dépréciation
exigibles
82 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 9358610708.33
82 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 9358610708.33
78 Reprise/amort et provision non exigible 0
68 Dotation amort et provision non exigible 7643430762.46
83 RESULTAT NET 1715179945.87
D'EXPLOITATION
83 RESULTAT NET D'EXPLOITATION
84 Résultat sur cession d'immobilisation
Plus values de cession 242442262.96
Moins values de cession
83 Résultat net d'exploitation 171519946.23
83 Résultat net hors d'exploitation
85 RESULTAT NET AVANT 1957623209.19
CONTRIBUTION
86 Contribution sur les revenues
professionnelles
87 RESULTAT DE LA PERIODE A
AFFECTER
86 Contribution sur les revenues
professionnelles
85 Résultat net avant contribution sur les 1957623209.19
revenus
86 Contribution sur les revenus
professionnels
87 RESULTAT DE LA PERIODE 1957623209.19
AFFECTER

Source : service de comptabilité BRASIMBA


Tableau n° 4 : TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT 2011
N° RUBRIQUES DEBUT CREDIT
70 Ventes de marchandise 1465079833.32
60 Stocks vendus 1389627109.42
80 MARGE BRUTE 75452723.90
80 MARGE BRUTE 75452723.90
71 Production vendue 113997577122.65
72 Production stockée 206360834.76
73 Travaux fait par l'entreprise pour elle-
même
61 Matières et fournitures consommés 52553056240.68
62 Transport consommé 5308320359.12
63 Autres services consommés 9303573991.23
81 VALEUR AJOUTEE 47114440090.28
81 VALEUR AJOUTEE 47114440090.28
74 Produits et profits divers 2141068928.56
76 Subvention d'exploitation
77 Intérêt et dividendes reçus
78 Reprise/provision pour dépréciation 917229350.77
exigible
64 Charges et pertes diverses 13917489963.63
65 Charges du personnel 8010431237.01
66 Contribution et taxes 1839625862.51
67 Intérêt 113808097.03
68 Dotations provision pour dépréciation
exigible
82 RESULTAT BRUT 25267110604.53
D'EXPLOITATION
82 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 2526110604.53
78 Reprise/amort et provision non exigible
68 Dotation amort et provision pour 8782711290.99
dépréciation
83 RESULTAT NET 16484399313.54
D'EXPLOITATION
83 RESULTAT NET D'EXPLOITATION 16484399313.54
84 Résultat sur cession d'immobilisation
Plus values de cession
Moins values de cession -56352863.32
83 Résultat net d'exploitation 148439913.54
85 RESULTAT NET AVANT 16428046450.22
CONTRIBUTION
85 Résultat net avant contribution 16428046450.22
86 Contribution sur les revenus
professionnels
87 RESULTAT DE LA PERIODE 16428046450.22
AFFECTER

Source : service comptable BRASIMBA


Tableau n° 5 : TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT 2012
N° RUBRIQUES DEBUT CREDIT
70 Ventes de marchandise 993535164.59
60 Stock vendus 914824985.94
80 MARGE BRUTE 78710178.65
80 MARGE BRUTE 78710178.65
71 Production vendue 113430923527.00
72 Production stockée 1647596956.33
73 Travaux fait par l'entreprise pour elle- 1892833435.17
même
61 Matières et fournitures consommées 53484595082.81
62 Transport consommé 6050702122.56
63 Autres services consommés 11819164591.87
81 VALEUR AJOUTEE -44795602299.91
81 VALEUR AJOUTEE 44795602299.91
74 Produits et profits divers 12003837194.90
76 Subvention d'exploitation
77 Intérêt et dividendes reçus 0
78 Reprise/provision pour dépréciation 681020717.83
exigible
64 Charges et pertes divers 13355140643.68
65 Charge du personnel 20826880881.79
66 Contribution et taxe 3292399689.76
67 Intérêt 1984581963.02
68 Dotation provision pour dépréciation
exigible
82 RESULTAT BRUT -28021457034.39
D'EXPLOITATION
82 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 28021457034.39
78 Reprise/amort et provision non exigible 0
68 Dotation amort et provision non exigible 11652819720.25
83 RESULTAT NET 16368637314.14
D'EXPLOITATION
84 Résultat sur cession d'immobilisation
Plus values de cession
Moins values de cession 824782885.61
83 Résultat net d'exploitation 16368637314.14
85 RESULTAT NET AVANT 17193420199.74
CONTRIBUTION
85 Résultat net avant contribution 17193420199.74
86 Contribution sur les revenus 6302359530.00
professionnels
87 RESULTAT DE LA PERIODE 10891060669.74
AFFECTER

Source : service comptable BRASIMBA


Tableau n° 6 : TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT 2013
N° RUBRIQUES DEBUT CREDIT
70 Ventes de marchandise 6714078704.61
60 Stock vendu -31989323.95
80 MARGE BRUTE -31989323.95 6714078704
80 MARGE BRUTE
71 Productions vendues 128385934995.84
72 Productions stockées 1085770043.30
73 Travaux fait par l'entreprise pour elle- 58728000.00
même
61 Matières et fournitures consommée 62455069954.66
62 Transport consommé 9723562418.55
63 Autres services consommés 14878394205.31
81 VALEUR AJOUTEE 87025037254.57 136244511743.75
81 VALEUR AJOUTEE 87025037254.57 136244511743.65
74 Produits et profits divers 1009106985.95
76 Subvention d'exploitation
77 Intérêt et dividendes reçus 0.00
78 Reprise/ provision et dépréciation
exigible
64 Charges et pertes divers 10284505494.85
65 Charges du personnel 13495688026.47
66 Contributions et taxe 2949052865.59
67 Intérêt 704445744.63
68 Dotation provision non exigible
82 RESULTAT BRUT 114458729386.11 137253618729.70
D'EXPLOITATION
82 RESULTAT BRUT `EXPLOITATION 22794889343.59
78 Reprise s/amort et provision 596265165.39
68 Dotation amort et prov non exigible 23367599874.13
83 RESULTAT NET D'EXPLOITATION 23367599874.13
83 RESULTAT NET D'EXPLOITATION
84 Résultat sur cession d'immobilisation 23554634.85
Plus values de cession
Moins values de cession 1244132828.74
83 Résultat net d'exploitation 23554634.85
83 Résultat net hors exploitation
85 RESULTAT NET AVANT 1244132828.74 -1220578193.80
CONTRIBUTOION
86 Contribution sur les revenus 597585928.94
professionnels
87 RESULTAT DE LA PERIODE -1818164122.83
AFFECTER

Source : service de comptabilité BRASIMBA

LE RETRAITEMENT DES DONNES


Avant l'analyse du bilan, une préparation méthodique des documents s'impose.
Cette préparation est tout d'abord nécessaire parce que le bilan est établi dans une
optique comptable que ne converge pas avec la perspective analytique de
diagnostic financier
Il appartient donc aux analystes de corriger les effets des certains décalages que le
formalisme comptable peut introduire entre la réalité économique du patrimoine et
sa représentation bilancielle
Cette phase préalable à l'analyse revêt une importance croissance car si elle n'est
pas prise en considération, elle peut créer une certaine opacité, et fausser
l'interprétation des paramètres financiers en compromettant toute tentative de
comparaison inter entreprise
L'objet étant parvenir à un bilan corrigé, plus proche de la réalité économique et
qualifier de bilan financier d'une part et du bilan fonctionnel d'autre part
II.1 TRAITEMENT DES DONNES
Tableau n° 7 : ACTIF DES BILANS RETRAITE
N RUBRIQUES Valeurs Valeurs nettes Valeurs nettes Valeurs nettes
° nettes 2010 2011 2012 2013
I. VALEURS
IMMOBILISEE
S
20 Valeurs 62710635.26 91747016.72 106897528.3 106881170.5
immobilisées
incorporelle
22 Autres 32658990104 53046720651. 163344436622 159815648320
immobilisations .14 75 .70 .42
incorporelles
24 Avances et 0 9304243425.5 1720510292.7 7446261308.6
acomptes sur 5 2 7
immo
26 Prêt et autres 0 0 0 285638124.67
créances à LT
27 Prêt et autres 0 0 221446402.57 0
créances à MT
TOTAL 32721700739 62442711094. 165393290846 167654428922
VALEURS .41 03 .45
IMMOBILISEE
S
II. VALEURS
D'EXPLOITAT
ION
30 Marchandises 275628187.5 1371774581.3 805201217.73 913295316.75
6 3
31 Matières et 5053259135. 12587427712. 17590668492. 23807856976.
fournitures 06 05 82 98
32 Emballages 7870996002. 7814229276.5 15103330105. 18157473176.
commerciaux 08 1 34 30
34 Produits fini 1010370199. 1123806878.0 2155919906.2 1979204552.2
46 3 5 2
35 Produits et 1005775813. 1098699969.4 1714446065.6 2452018483.9
travaux encours 22 2 0 3
36 Stock a l'extérieur 9062440418. 8638020266.0 14260660711. 8302440776.7
98 6 82 6
TOTAL 24278469856 32633958683. 51630226499. 55612289282.
VALEURS .30 40 56 9
D'EXPLOITAT
ION
III. VALEURS
REALISABLE
40 Fournisseurs 0 328270298.87 0 3050649809.6
avances et 3
acomptes
41 Clients 165652524.7 208675516.24 142119356.41 2518688529.4
7 7
42 Personnel 143171920.6 82554674.74 5957949.04 -
5 905790344.13
43 Etat 764430529.5 729688941.39 9713307344.4 8535678988.4
8 4 0
45 Société 0 0 8189671.70 127394077.42
apparentées
46 Débiteur divers 353963959.3 582955232.96 1194898807.5 1680394077.4
8 9 2
47 Compte de 188773486.5 13056170736.
régularisation 9 74
TOTAL 2615992420. 14988315400. 11118094674. 16153533047.
VALEURS 97 94 18 5
REALISABLES
IV. VALEURS
DISPONIBLES
56 Banque 2908147877. 2519623184.7 3988098265.3 6720085818.8
66 4 5 1
57 Caisse 182619311.1 133082910.49 14349600.46 87439221.62
2
TOTAL
VALEURS
DISPONIBLES
TOTAL 62706930205 112717691273 23226820886. 246227776291
GENERAL .47 .61 02

Source : nous même à partir des bilans comptable de la BRASIMBA


Tableau n° 8 : PASSIF DES BILANS RETRAITE
N° RUBRIQUES Valeurs nettes Valeurs nettes Valeurs nettes Valeurs nettes
2010 2011 2012 2013
I.
CAPITAUX
PROPRES
10 Capital 14590577856. 22282445562.7 22282445562.7 22282445562.
96 4 4 74
11 Réserves 291403599.75 291403599.75 1112805922.26 1767696720.7
légales 8
11. Réserves 3009319457.1 3009319457.11 18539331080.8 24356298267.
5 1 1 57
12 Rapport a - - - 0
nouveau 6259048095.1 4342152686.47 4324152686.46
9
13 Résultat 1957623209.1 16428046450.2 10891060671.7 -
9 2 4 1818164122.8
3
14 Plus values et 0 9511942227.56 298784858.37 29878474858.
prov 37
réglementés
18 Provision pour 732664706.05 547803509.32 163566161.60 124643751.00
charge
47. Charge a - -366988066.95 -427590113.26 -427524682.2
0 étaler 250842541.08
TOTAL 14071698192. 47361820053.2 78097941457.8 76163870355.
CAPITAUX 32 8 1 43
PROPRES
II.
EMPRUNTS
A LONG ET
MT
17 Emprunts a 24872165280. 33445170310.3 94991601624.7 95169293379.
moyen terme 57 2 8 78
TOTAL 24872165280. 33445170310.3 94991601624.7 95169293379.
DETTES 57 2 8 78
FINANCIER
ES
III. DETTES
A COURT
TERME
40 Fournisseurs 18286188018. 25789548799.6 41203813748.6 55185451980.
32 9 7 18
41 Clients 1826465182.8 1399569390.39 1211769295.95 5189012745.0
avances et 9 8
acomptes
42 Personnel 0 0 56940876.99 33147977.55
43 Etat 2765426182.8 3236964005.29 10982511797.1 4733749503.3
9 3 7
44 Propriétaire et 5282886.00 5306886.00 6517328.18 7919649.86
associés
45 Société 460310043.70 660103101.18 3218194971.02 3542773046.5
apparentées 6
46 Créditeurs 3488601.76 121271344.11 1054488423.24 2241391093.2
divers 6
47 Compte de 415905817.67 697937383.35 1444424362.25 0
régularisation
TOTAL 23763066732. 31910700510.0 59178660803.4 74894612560.
DETTES A 58 1 3 04
COURT
TERME
TOTAL 62763066732. 112717691273. 232268203886. 24622776291
GENERAL 58 61 02

Source : nous même à partir des bilans comptable


Durant notre étude le bilan comptable a subit des modifications suivant les années
Il convient de signaler que dans l'immobilisation incorporelle il ya 4/5 des frais
d'installation (DIRECTION FINANCIERE DE LA BRASIMBA)
- Le compte 20 immobilisation incorporelle la partie signalée comme frais
d'installation quitte l'actif vers le passif dans la rubrique des capitaux propres avec
un signe négatif, dans le compte 47.0 charges à étaler
- Le compte 18 provision pour litige quitte la rubrique emprunt a long terme pour
aller dans les capitaux propres
Les bilans qui nous ont été fourni par la BRASIMBA étaient en grande partie
retraités. Apres avoir corrigé et retraiter les éléments du bilan comptable nous
obtenons le bilan fonctionnel ou financière

II.2 LE REGROUPEMENT DES BILANS RETRAITER


Le regroupement consiste à synthétiser, à simplifier et a cristalliser les bilans
retraités
1. BILAN FINANCIER
TABLEAU N° 9
N° RUBRIQU 2010 2011 2012 2013
ES
ACTIF
01 Actifs 32721700739. 62442711094.0165393290846.4 167654428922
immobilisées 41 3 5
02 Stocks 24278469856. 32633958683.451630226499.56 55612289282.
30 0 9
03 Créances 2615992420.9 14988315400.911118094674.18 16153533047.
7 4 5
04 Disponibles 3090767188.7 2652706095.234126591865.81 16153533047.
8 5
TOTAL 62706930205. 112717691273 232268203886.0 246227776291
ACTIF 47 2
PASSIF
05 ressources 14071698192. 47361820053.2 7809741457.81 76163870355.
propres 32 8 40
06 Dettes 2487216581.5 335445170310. 94991601624.78 95169293379.
financières 7 32 78
07 Dettes a 23763066732. 31910700910.0 59178660803.43 74894612560.
court terme 58 1 04
TOTAL 62706930205. 112717691273 2332268203886. 246227776291
PASSIF 47 02

Source : nous même à partir des bilans retraités


2. BILAN SYNTHETIQUE
TABLEAU N° 10
N° RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
ACTIF
01 Actifs 32721700739. 62442711094. 165393290846. 167654428922
immobilisées 41 03 45
02 Actifs 29985229466. 50274980179. 66874913039.5 78573357370.8
circulants 05 57 5
TOTAL 62706930205. 112717691273 232268203886. 246227776291
ACTIF 47 02
PASSIF
03 Ressources 38943863472. 80806990363. 173089543082. 171333163735.
stables 97 6 59 18
04 Passif 23763066732. 31910700910. 59178660803.4 74894612560.0
circulant 58 01 3 4
TOTAL 62706930205. 112717691273 232268203886. 246227776291
PASSIF 47 02

SOURCE : nous même à partir du tableau n°9


3. BILAN CRYSTALLISE
TABLEAU N°11
N° RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
ACTIF
01 Actif immobilisé 52.18% 55.99% 71.20% 68.1%
02 Actif circulant 47.81% 44.60% 28.79% 31.9%
TOTAL ACTIF 100% 100% 100% 100%
PASSIF
04 Ressource stable 62.1% 71.68% 74.52% 69.5%
Passif circulant 37.89% 28.3% 25.47% 30.4%
TOTAL PASSIF 100% 100% 100% 100%

SSOURCE : nous même à partir du tableau n° 10


SECTION I : ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE
I.1. EQUILIBRE FINANCIER
L'analyse de l'équilibre financier consiste à calculer et étudier l'évolution dans le
temps de trois agrégats : fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et la
trésorerie nette
I.1.1.FONDS DE ROULEMENT (FR)
1. FONDS DE ROULEMENT NET (FRN)
FRN=
Ressource stable - actif immobilisé

TABLEAU N° 12
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Ressources 38943863472.9 80806990363.6 173089543082.5 171333163735.1
stables 7 9 8
Actifs 32721700739.4 62442711094.0 165393290846.4 167654428922
immobilisés 1 3 5
FRN 6222162733.56 18364279269.4 7696252236.3 3678734811
7

SOURCE : nous même à partir du bilan financier


COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un fonds de roulement positif durant
la période de notre étude, cela signifie que l'entreprise dispose des ressources
financières suffisantes pour financé les besoins du cycles d'exploitation ; elle a une
sécurité financière pouvant lui permettre d'augmenter ses activités
2. FONDS DE ROULEMENT PROPRES (FRP)
FRP=ressources propres - actifs immobilisés

TALEAU N° 13
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Capitaux 14071698192.3 47361820053.2 78097941457.81 76163870355.4
propres 2 8 0
Actifs 32721700739.4 62442711094.0 165393290840.4 167654428922
immobilisés 1 3 5
FRP - - - -
18650002547.0 15080891040.7 87295349388.64 91490558566.6
9 2
SOURCE : nous même a partir du tableau n°9
C0MMENTAIRE : la BRASIMBA a un fonds de roulement propres négatifs c'est-
a-dire l'entreprise n'est pas en mesure de financer entièrement ses actifs
immobilisés avec ses capitaux propres. Il fait recourt aux financements externe ce
qui confirme que la BRASIMBA a la dépendance financière
3. FONDS DE ROULEMENT ETRANGER (FRE)
FRE=FRN-FRP

TABLEAU N°14
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
FRN 6222162733.56 18364279269.5 7696252236.3 3678734811
6
FRP - - - -
18650002547.0 15080891040.7 87295349388.6 91490558566.6
9 2 4
FRE 24872165280.6 33445170310.2 94991601624.9 95169293377.6
5 8 4

SOURCE : nous même a partir des tableaux N°12et N°13


COMMENTAIRE : ce tableau nous montre que le fonds de roulement étranger est
positif, l'entreprise à contracter les dettes et emprunts a long et moyen terme pour
son bon fonctionnement
4. FONDS DE ROULEMENT BRUT(FRB)
FRB=stocks+créances+trésorerie

TABLEAU N°15
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Stocks 24278469856.3 32633958683.4 51630226499.5 55612289282.9
0 0 6
Créances 2615992420.97 14988315400.9 11118094674.1 16153533047.5
4 8
Trésoreries 3090767188.78 2652706695.23 4126591865.81 6807535040.43
FRB 29985229466.0 50274980179.5 66874913039.5 64035177370.8
5 7 5 3

SOURCE : nous même a partir du tableau N°9


COMMENTAIRE : ce tableau nous renseigne que le fonds de roulement brut de la
BRASIMBA évolue d'une manière croissant ; à cet effet, nous disons que la
BRASIMBA augmente chaque année son niveau de production

I.1.2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT(BFR)

BFR=actifs d'exploitation -passif d'exploitation

Actif d'exploitation= (stocks + créances), passif d'exploitation= DCT


TABLEAU N° 16
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Actifs 26894462277.2 4762274084.34 62748321173.7 71765822330.4
d'exploitation 7 4
Passif 23763066732.5 31910700910.0 59178660803.4 74894612560.0
d'exploitation 8 1 3 4
BFR 3131395544.69 15711573174.3 3569660370.31 -3128790229.64
3

SOURCE : nous même à partir du tableau N° 9


COMMENTAIRE : de 2010 a 2012 la BRASIMBA a dégager un BFR positif,
cela veut dire l'entreprise a un besoin de financement, qu'elle n'a pas suffisamment
des ressources pour son exploitation, elle fait recours au fonds de roulement. En
2013 l'entreprise n'a pas de besoin d'exploitation à financer, elle n'a pas utilisé son
fonds de roulement pour financer ses besoins a court terme

I.1.3. TRESORERIE NETTE (TN)

TN=FRN- BFR

TABLEAU N° 17
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
FRN 622162733.56 18364279269.57 7696252236.3 3678734811
BFR 3131955544.69 15711573174.33 3569660370.31 -
3128790229.64
TN 3090207188.87 2652706095.24 4126591865.99 6807525040.64

SOURCE : nous même a partir des tableaux N°12 et N°16


COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage une trésorerie nette positive durant la
période de notre étude cela signifie que l'entreprise dispose des ressources
financières suffisantes pour couvrir ses besoins, soit le FRN est supérieur au BFR.
L'entreprise est dans une bonne situation financière, qu'elle est même en mesure de
financer un surcroit de dépenses sans recourir à un emprunt

COMMENTAIRE SUR L'EQUILIBRE


FINANCIER
La BRASIMBA dégage un FRN positif, elle dispose des ressources financières
suffisantes pour financer les besoins du cycle d'exploitation, en suite elle dégage
un BFR positif de 2010 a2012 c'est-a-dire la BRASIMBA n' a pas suffisamment
des ressources pour son exploitation, elle fait recours au fonds de roulement ;
l'entreprise a un besoin de financement, en fin elle dégage une trésorerie nette
positive cela veut dire que l'entreprise dispose des ressources financières
suffisantes pour couvrir ses besoins, elle est dans une bonne situation financière
Nous nous trouvons dans une situation ou le FRN de l'entreprise finance
entièrement le cycle d'exploitation et permet de dégager de la trésorerie, sauf en
2013 ou le BFR est financé par des ressources stables et par des emprunts a court
terme. On peut augmenter le FRN (augmenter les capitaux propres ou diminuer les
immobilisations ou encore on peut réduire le BFR (rotation des stocks, clients et
fournisseurs)
L'analyse appondit montre que durant toutes les périodes d'étude, les capitaux
permanents suffisent à financer la totalité des actifs fixes
A l'issue des résultats obtenus, après étude de l'équilibre financier de la
BRASIMBA, il ressort que sur toute les périodes de notre étude, le FRN est
supérieur a zéro, le BFR est supérieur a zéro sauf en 2013, la TN est supérieur a
zéro. Nous pouvons donc conclure que l'équilibre financier est respecté

I.2. CAPITAL ECONOMIQUE

C.E=actifs immobilisés+BFR+disponible

TABLEAU N° 18
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Actifs 32721700739.4 62442711094.0 165393290846.45 167654428922
immobilisés1 3
BFR 3131395544.69 15711573174.3 3569660370.31 -
3 3128790229.64
Disponible 3090767188.78 2652706095.23 4126591865.81 6807535040.43
Capital 36123863472.8 80806990363.5 1730895430882.5 17133173732.7
économique 8 9 7 9

SOURCE : nous même à partir des tableaux N°9 et N°16


COMMENTAIRE : le capital économique est le besoin correspondant à
l'acquisition de l'immobilisation, il s'agit de retenir en place les ressources
financières permettant de faire face au besoin de financement, donc la
BRASIMBA est à mesure de financer son investissement avec ses propres
ressources

SECTION II. ANALYSE DES INDICATEURS DU


COMPTE DE RESULTAT
Nous retenons ici les soldes intermédiaires de gestion
- La marge brute
- La valeur ajoutée
- Excédent brut d'exploitation
- Résultat d'exploitation
- Résultat financier
- Résultat des activités ordinaire
- Résultat hors activité ordinaire
- Résultat net
- Chiffre d'affaires

II.1. CHIFFRE D'AFFAIRES (CA)

CA= VENTES +PRODUCTIONS VENDUES

TABLEAU N°19
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
70 ventes 2465454989.98 1465079833.32 993535164.59 6714078704.61
71 100905015844. 113997577122. 113430923527 128385934995.
productions 44 65 84
vendues
CA 103370470834. 115462656955. 114424458691. 135100013700.
42 97 59 45

SOURCE : nous même à partir de compte de résultat


COMMENTAIRE : le chiffre d'affaires de la BRASIMBA évolue de façon
croissante ou positive, ceci reflète force de l'activité de l'entreprise, ceci va
permettre a l'entreprise de couvrir l ensemble de ses couts mais pouvoir dégager
du résultat pour amortir les emprunts ou réaliser des investissements.

II.2. MARGE BRUTE(MB)

MB= vente-stock vendu

TABLEAU N°20
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
Vente 2465454989.98 1465079833.32 993535164.59 6714078704.61
Stock vendu 2031112985.22 1389627109.42 914824985.94 31989323.95
MB 434342004.76 75452723.90 78710178.65 6682089380.66

SOURCE : nous même a partir des TFR


COMMENTAIRE : ce tableau nous indique les ventes de la BRASIMBA qui
évoluent positivement, ceci signifier une bonne gestion de l'activité de l'entreprise,
elle permet a l'entreprise de connaitre les bénéfices qui sera tirer des ventes ou de
l'activité,
II.2.1. TAUX DE MARGE BRUTE
TMB=MB/CA.100
TABLEAU N°21
BUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
MB 434342004.76 75452723.90 78710178.65 6682089380.66
CA 103370470834. 115462656955. 114424458691. 135100013700.4
42 97 59 5
TMB 0.42% 0.065% 0.069% 4.94%

SOURCE : nous même à partir des tableaux N°20 et N°19


COMMENTAIRE : le taux de marge brute de la BRASIMBA est respectivement
de 0.42% pour 2010, 0.065% pour 2011, 0.069% pour 2012, 4.94% pour 2013 ce
taux est apprécier en fonction de la législation dans le pays et de la concurrence du
secteur, pour notre cas ce taux avantageux pour l'entreprise
II.2.2. TAUX DE MARGE NETTE
TMN=RESULTAT NET/CA

TABLEAUN°22
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
RESULTAT 1957623209.19 16428046450.2 10891060669.7 -1818164122.83
NET 2 4
CA 103370470834. 115462656955. 114424458691. 135100013700.
42 97 59 45
TMN 0.18% 14.22% 9.51% -134%

SOURCE : nous même à partir du tableau N°19 et compte de résultat


COMMENTAIRE : le taux de marge nette est respectivement de 0.18% pour
2010, 14.22% pour 2011, 9.51% pour 2012, -134% pour 2013
II.3. VALEUR AJOUTEE(VA)
VA=(production totale+MB)-consommation intermédiaire(CI)

TABLEAU N° 23
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Production 100996776974.6 114203937957. 116971353918. 129530433039.1
totale 4 4 5 4
MB 434342004.76 75452723.90 78710178.65 6682089380.66
CI 53589829614.07 67164950591 72254461797.2 87057026578.52
VA 47841289365.33 4711440090.31 44795602299.9 49155495841.28
SOURCE : nous même a partir du tableau N°24 et LE COMPTE DE RESULTAT
COMMENTAIRE : il se dégage de ce tableau que LA BRASIMBA crée de la
richesse du faite que sa valeur ajoutée est positive sur tout le période de notre
étude, il ya accroissement de qu'elle a généré, du fait de ses activités courantes
l'entreprise est solide elle maitrise son activité
II.4. EXCEDENT BRUIT D'EXPLOITATION (EBE)
EBE=VA+impôts et taxes+subvention d'exploitation-charge de personnel

TABLEAU N°24
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
VA 47841289365.3 4711440090.31 44795602299.9 129530433039.1
3 4
Subvention 0 0 0 0
d'exploitation
Impôts et 17051017490.3 1839625862.51 3292399689.76 29490522865.59
taxes 4
Charge de 6515097971.58 8010431237.01 20826880881.7 13495688026.47
personnel 9
EBE 58377208884.0 40943634715.8 27261121107.8 38608860680.4
9 1 7

SOURCE : nous même a partir du tableau N°25 et compte de résultat


COMMENTAIRE : EBE de la BRASIMBA est positif, cela indique la réelle
performance de l'entreprise sans tenir compte de l'impact des décisions fiscale, ni
la manière dont elle est financée, ni sa politique d'amortissement. Il traduit la
ressource crée par l'entreprise la bonne santé opérationnelle de l'entreprise,
l'entreprise est rentable, elle vend ses produits ou ces services plus chair qu'ils ne
lui coutent
II.5. RESULTAT D'EXPLOITATION(RE)
RE=EBE+reprises de provision+transferts de charge-dotations aux
amortissements et aux provisions d'exploitation

TABLEAU N°25
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
EBE 58377208884.0 40943634715.8 27261121107.8 38608860680.4
9 1 7
Reprises de 1228294053.04 917229350.77 681020717.83 0
provision
Transfert de - - - -
charges
Dotation 7643430762 8782711290.99 11652819720.2 23367599874.1
amort et prov 5 3
RE 51962072175.1 33078152775.5 16289322105.4 15241260806.2
3 9 5 7

SOURCE : nous même à partir de compte de résultat


COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un résultat d'exploitation positif, cela
signifie que le chiffre d'affaires est suffisant pour couvrir les charges
d'exploitation, l'entreprise a générer de profits sans tenir compte de ses résultat
purement financiers. Cependant, cela ne dispense pas de trouver de nouvelles
solutions pour continuer a le faire augmenter
II.6. RESULTAT FINANCIER(RF)
RF=(revenus financiers+gains de charge+reprises des provisions
financières+transferts de charges financières)-(frais financier +pertes de
charge+dotations aux amortissements et aux provisions financières)
TABLEAU N°26
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
Revenus 0 0 0 0
financiers
Gains de charge
Reprises des 1228294053.04 917229350.77 681020717.83 0
provision fin
Transfert de
charges fin
Frais financier 1150641851.67 1138080697.03 1984581963.02 704445744.63
Pertes de charge
Dotations aux
amorts et prov
RF 77652201.36 -220851346.26 - 704445744.63
1303561245.19

SOURCE : nous même à partir du compte de résultat


COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un résultat financier positif 2010 et
2013  aussi négatif 2011 et 2012 ce qui est tout a fait normal si l'activité de
l'entreprise n'est pas de faire des placements financier ceci montre qu'est fortement
endettée
II.7.RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRE(RAO)
RAO=RE+RF

TABLEAU N°27
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
RE 51962072175.1 330781522775.5 16289322105.4 15241260806.2
3 9 5 7
RF 77652201.36 -220851346.26 - 704445744.63
1303561245.19
RAO 52039724376 330560671429 14985760860 15945706551

SOURCE : nous même à partir du compte de résultat


COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un résultat des activités ordinaire
positif, ceci veut dire que l'activité de l'entreprise se comporte mieux sur le marché
concurrentiel
II.8. RESULTAT HORS ACTIVITE ORDINAIRE(RHAO)
RHAO= produits HAO-charges HAO

TABLEAU N°28
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
Produits HAO
Charges HAO 7885873025.4 8726358428 12477602606 24611732703
RHAO 7885873025.4 8726358428 12477602606 24611732703

SOURCE : nous même a partir de compte de résultat


COMMENTAIRE : la BRASIMBA dégage un RHAO positif, qui constituent un
événement exceptionnel pour l'entreprise ces éléments vont avoir un impact sur le
résultat net, le fait de les identifier précisément permet de mesurer l'impact
II.9.RESULTAT NET(RN)
RN=RAO+RHAO- participation des travailleurs+/- impôt sur le résultat

TABLEAU N°29
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
RAO 52039724376 330560671429 14985760860 15945706551
RHAO 7885873025.4 8726358428 12477602606 24611732703
Participation
des
travailleurs
Impôt sur le
résultat
RN 1957623209.19 16428046450.22 10891060669.74 -
1818164122.83

SOURCE : nous même a partir de compte de résultat


COMMENTAIRE : la BRASIMBA dispose d'un résultat net positif, ceci montre
l'entreprise a générer des bénéfices de 2010 a 2102 et en 2013 elle a réalisé un
résultat déficitaire ou une perte
II.10. PRODUCTION DE L'EXERCICE
PE= production vendue+production stockée+travaux fait par l'entreprise pour lui
même

TABLEAU N°30
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Production 100905015844. 113997577122. 113430923527. 128385934995.
vendue 44 65 00 84
Production 91761130.20 206360834.76 1647596956.33 1085770043.30
stockée
Travaux fait 1892833435.17 58728000
par
TOTAL 100996776974. 114203937957. 14881353918.5 129477577839.
64 76 14

SOURCE : nous même à partir du compte de résultats


COMMENTAIRE : ce tableau nous montre l'évolution de l'activité, elle permet de
maitrisé les couts de production ; ce qui est élément de la compétitivité

CONCLUSION D'ANALYSE DU
COMPTE DE RESULTATS
Au terme des nos analyses, nous avons constaté que :
Les indicateurs d'activités ont connues un accroissement positif, la BRASIMBA a
réalisé un chiffre d'affaires positif durant les périodes d'étude, il y a croissance de
l'activité ou augmentation, la situation financière est saine du faite que l'entreprise
arrive a vendre et a réaliser des bénéfices suffisants.la valeur ajoutée a aussi
connue une évolution positive, c'est-a-dire l'entreprise se crée des richesses en
mettant en oeuvre des matières et services. Le résultat d'exploitation est positif,
ceci signifie que le chiffre d'affaires est suffisant pour couvrir les charges
d'exploitations. Le résultat financier est positif 2010 et 2103 c'est- a- dire
l'entreprise n'est trop endettée et en 2011 et 2012 le résultat est négatif, ceci
signifie que l'entreprise est trop endettée. Le résultat des activités ordinaires
positif, un très bon pour l'entreprise. Le résultat hors activités ordinaires positif,
ceci a un impact sur le résultât net. Le résultât net est positif de 2010 a 2012 ceci
signifie que l'entreprise à réaliser un bénéfice et en 2013 elle a réalisé une perte.
La production de l'exercice a aussi connue une évolution ceci peut être justifié par
le fait que l'entreprise a vendue sa production. La marge brute ceci est justifié par
accroissement des ventes. Le taux de marge brute évolue positivement il reflète la
capacité de l'entreprise à réaliser des gains sur la vente des marchandises.
L'excédent brut d'exploitation a connu aussi une évolution positive ceci est justifié
par la capacité de l'entreprise a rémunérer les facteurs de production (personnel,
les taxes et obligations) et permet a l'entreprise de faire face a sa politique
d'endettement. Apres analyse des indicateurs de l'activité et de la marges nous
avons constaté que la BRASIMBA est performante économiquement et
financièrement

SECTION III. ANALYSE DE LA RENTABILITE

III.1. RENTABILITE ECONEMIQUE (RE)

RE=EBE/TOTAL ACTIF

TABLEAU N°31
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
EBE 58377208884.0 40943634715.8 27261121107.87 38608860680.
9 1 4
TOTAL 62706930205.4 112717691273 232268203886.0 246227776291
ACTIF 7 2
RE 91% 36 .3% 11% 15%

SOURCE : nous même a partir du tableau N° et le bilan


COMMENTAIRE : pour 1 franc investis par la BRASIMBA, elle gagne avant les
amortissements, taxes et les intérêts 91% pour 2010, 363% pour 2011, 11% pour
2012, 15% pour 2013

III.2. RENTABILITE FINANCIERE(RF)

RF=RESULTAT NET/CAPITAUX PROPRES

TABLEAU N°32
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
RESULTAT 1957623209.19 16428046450.2 10891060669.7 -1818164122.83
NET 2 4
CAPITAUX 14071698192.3 47361820053.2 7809741457.81 76163870355.4
PROPRES 2 8 0
RF 12% 34.6% 139% -2.3%

SOURCE : nous même a partir des bilans et compte de résultat


COMMENTAIRE : pour 1franc apporter par les actionnaires la BRASIMBA,
gagne 12% de bénéfice pour 2010, 34.6% de bénéfice pour 2011, 139% de
bénéfice pour 2012 et -2.3% de perte pour 2013
III.4. RENTABILITE COMMERCIALE

Rte Cciale= RESULTAT/CHIFFRE D'AFFAIRES

TABLEAU N°33
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
RESULTAT 1957623209.19 16428046450.2 10891060669.7 -1818164122.83
NET 2 4
CHIFFRE 103370470834. 115462656955. 114424458691. 135100013700.
D'AFFAIRE 42 97 59 45
Rte Cciale 1.8% 14% 9% -1%

SOURCE : nous même a partir de compte de résultat


COMMENTAIRE: ce tableau nous indique la part du chiffre d'affaire dans résultat
net ; pour 1franc l'entreprise réalise 1.8% pour 2010, 14% pour 2011, 9%pour
2012 et -1% pour 2013
 III.5 CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT OU CASH FLOW OU FREE
CASH FLOW (CAF)
CAF=RBE+RBHE-IMPOT SUR LE BENEFICE

TABLEAU N°34
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
RBE 1715179946.2 25267110604.5 - 22794889343.5
3 3 28021457034.3 9
9
RBHE 0
IMPOT SUR 0 0 6302359530.00 597585928.94
LE
BENEFICE
CAF 1715179946.2 25267110604.5 - 22197303414.6
3 3 21719097504.3 5
8
SOURCE : nous même a partir de compte de résultat
COMMENTAIRE : la BRASIMBA a réaliser une capacité d'autofinancement
positive de 2010,2011 et 2013, cela signifie que l'entreprise réalise des bénéfices
d'exploitation, sa permet a l'entreprise d'invertir, de rembourser un financement,
ou encore payer des dividendes, l'entreprise est dans une situation agréable mais
en 2102 l'entreprise a réaliser une capacité d'autofinancement négative, l'entreprise
a une bénéfice d'exploitation potentiel négatif, pas d'accès a des possibilités
d'investissements via l'emprunt bancaire
III.5. TAUX D'INTERET(TI)

TI=intérêt/Emprunt a long et moyen terme

TABLEAU N°35
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
compte67 1150641851.67 1138080697.03 1984581963.02 704445744.63
intérêt
Emprunt a 24872165280.5 33445170310.3 94991601624.7 95169293379.7
long et MT 7 2 8 8
TI 0.046% 0.034% 0.020% 0.074%

SOURCE nous même a partir du compte de résultat et du bilan


COMMENTAIRE : étant donné que le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer
pour emprunter de l'argent. C'est aussi le prix que l'on reçoit quand on prête de
l'argent, ce prix s'exprime sous forme d'un taux. Apres analyse nous constatons
que la BRASIMBA emprunte a un taux raisonnable, qui ne va pas causer des
difficultés lors de remboursement

III.6. COMPARAISON DU TAUX D'INTERET ET RENTABLITE


ECONOMIQUE

TABLEAU N° 36
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
TAUX D'INTERET 4.6% 3.4% 2% 7.4%
RENTABILITE ECONOMIQUE 93% 36.3% 11% 15%

SOURCE : nous même à partir du tableau N°29 et N°32


COMMENTAIRE : le principe de l'effet de levier stipule « tant que l'entreprise
peut emprunter aux tiers a un cout inferieur au taux intérêt de la rentabilité, elle a
intérêt a accroitre son endettement, la rentabilité des capitaux propres croitra alors
plus que proportionnellement a l'inverse si la rentabilité des fonds investis tombe
en dessous du cout des emprunts. Il joue en sens inverse et l'impact sur le
rendement des fonds propres sera d'autant plus fort que l'endettement sera élevé »
Pour le cas qui est le notre ; effet de levier et positif, c'est que la rentabilité
économique est supérieur au taux d'intérêt, il est donc intéressant pour l'entreprise
de s'endetter afin de pouvoir investir
CONCLUSION DE L'ANALYSE DE
RENTABILITE
La BRASIMBA dégage une rentabilité économique positive, c'est-a-dire les
moyens d'exploitation mis en oeuvre ainsi que de la production, de la vente et de
la prestation de service ont des intérêts significatif pour les investisseurs, la
productivité du chiffre d'affaires est appréciable ; en suite elle dégage une
rentabilité financière positive sauf en 2013 ou elle a réaliser une rentabilité
financière négative c'est-a-dire le taux d'investissement réalisé par le capitaux a
risque est appréciable, donc l'enrichissement qui revient aux associés, par rapport
aux sommes qu'ils ont apportées au fil des années précédentes, en suite elle dégage
une capacité d'autofinancement positive sauf en 2012, elle réalise des bénéfices
d'exploitation, sa permet d'investir et de remboursé le financement et en fin elle
réalise un effet de levier positif c'est-a-dire l'entreprise est a mesure de pouvoir
s'endetter de plus pour son investissement. En général nous constatons que la
BRASIMBA a une rentabilité performante

SECTION IV : ANALYSE DE RATIOS


I. SOLVABILITE
SOLVABILITE= passif total/dettes totales

Dettes totales=dettes financières +DCT


TABLEAU N° 37
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
Passif total 62706930205.4 112717691273 232268203886.0 246227776291
7 2
Dettes totales 46635232548.2 65355871220.3 154170262428.2 170063905939.
8 3 1 8
SOLVABILIT 1.34% 1.72% 1.50% 1.44%
E

SOURCE : nous même à partir du tableau N°9


COMMENTAIRE : la moyenne préconisé étant de 1  la BRASIMBA a une
solvabilité positive, elle est en mesure de faire face a son engagement ou son
endettement a l'échéance
I. RATIO DE L'EQUILIBRE FINANCIER
I.1. INDEPENDANCE FINANCIERE (IF)
IF= capitaux propres / passif total
TABLEAU N° 38
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Capitaux 14071698192.3 473618200053. 78097941457.81 76163870355.4
propres 2 28 0
Passif stable 62706930205.4 112717691273 2322682038886. 246227776291
7 02
IF 22% 42% 33% 30%

SOURCE : nous même a partir du tableau N°9


COMMENTAIRE : ce ratio met en avant l'état de l'endettement financier de
l'entreprise par rapport a ses fonds propres, la BRASIMBA a un ratio
d'indépendance financière faible, ce qui prouve que l'entreprise est dépendante de
capitaux extérieurs, ce risque de compliquer les possibilités de trouver des
financements externes
I.2. DEPENDANCE FINANCIERE (DF)
DF= dettes totales/ passif total

TABLEAU N°39
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Dettes totales 4863532548.28 65355871220.3 15417026248.21 170063905989.
3 8
Passif total 62706930205.4 11271769173 232268203886.0 246227776291
7 2
DF 77% 57% 66% 69%

SOURCE : nous même a partir du tableau N°9


COMMENTAIRE : ce ratio met en évidence de la dépendance financière face a
ceux fonds propres ; ce tableau indique que la BRASIMBA dépend des capitaux
extérieur, ce qui n'est pas bon pour l'entreprise
III.RATIOS DE LIQUIDITE
III.1. LIQUIDITE GENERALE (LG)
LG= stocks+créances+trésorerie/DCT

TABLEAU N°40
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Stocks 24278469856.3 32633958683.4 51630226499.5 55612289282.9
0 0 6
Créances 2615992420.97 14988315400.9 11118094674.1 16153533047.5
4 8
Trésorerie 3090767188.78 2652706095.23 4126591865.81 6807535040.43
DCT 23763066732.5 31910700910.0 5917866088.43 74894612560.0
8 1 4
LG 1.26% 1.57% 1.13% 1.04%

SOURCE : nous même a partir du tableau N°9


COMMENTAIRE : la moyenne préconisé étant de 1 la BRASIMBA dégage une
liquidité générale supérieur, ce qui prouve l'aptitude de l'entreprise à faire face à
ses engagements a l'échéance, ce ratio laisse supposer une capacité de
remboursement des dettes a court terme assez bon !
III.2. LIQUIDITE REDUITE(LR)
LR= créances + trésorerie /DCT

TABLEAU N°41
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Créances 2615992420.97 1498315400.94 11118094674.1 16153533047.5
8
Trésorerie 3090767188.78 2652706095.23 4126591865.81 6807535040.43
DCT 23763066732.5 31910700910.0 5917866083.43 74894612560.0
8 1 4
LR 0.24% 0.55% 0.25% 0.30%

SOURCE : nous même a partir du tableau N°9


COMMENTAIRE : la moyenne étant de 1 la BRASIMBA à dégager une liquidité
réduite inferieur de 2010,2011 et 2013 ce qui signifie que la trésorerie est serrée,
elle ne pas en mesure de payer ses dettes a court terme sans pour autant vendre son
stock, mais elle fait face a ses DCT
III.3.LIQUIDITE IMMEDIATE(LI)
LI= trésorerie/DCT

TABLEAU N°42
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Trésorerie 3090767188.78 2652706095.23 4126591865.81 6807535040.43
DCT 23763066732.5 31910700910.0 59178660803.4 74894612560.0
8 1 3 4
LI 0.13% 0.08% 0.06% 0.09%
SOURCE : nous même a partir du tableau N°9
COMMENTAIRE : la moyenne étant de 0.2 a 0.5 la BRASIMBA a une liquidité
immédiate inferieur a la moyenne, elle n'est pas en mesure de payer ses dettes avec
de disponibilité sans recourir aux réalisables ou aux exploitations
III.4. RATIO DE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS
CAPITAUX PERMANENTS/ACTIFS IMMOBILISES

TABLEAU N°43
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Capitaux 38943863472.9 80806990363.6 173089543082.5 171333163735.1
permanents 7 9 8
Actifs 32721700739.4 62442711094.0 165393290846.4 167654428922
immobilisés 1 3 5
TOTAL 1.19% 1.29% 1.04% 0.10%

SOURCE : nous même à partir du tableau N°9


COMMENTAIRE : la moyenne préconisé étant de 1, la BRASIMBA à dégager un
ratio positif de 2010 a2012 c'est-a-dire les ressources stables finance non
seulement l'intégralité des immobilisations mais également une partie de l'actif
circulant, en 2013 l'entreprise n'a pas pu financer l'actif circulant
III.5. RATIO DE COUVERTURE DES FRAIS FINANCIERS
Bénéfice avant l'impôt/intérêt

TABLEAU N°44
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
Bénéfice avant 1957623209.19 16428046450.22 17193420199.74 -
l'impôt 1220578193.89
Intérêt 1150641851.67 1138080697.03 1984581963.02 704445744.63
TOTAL 1.70% 14.43% 8.66% -173%

SOURCE : nous même a partir du comptes de résultats


COMMENTAIRE : le défaut de paiement prolonge des frais financiers, pour
prévenir cette situation fâcheuse, les gestionnaires et créanciers doivent évalué
dans quelle mesure les bénéfices de l'entreprise suffisent a payer les intérêts
débiteurs l'entreprise n'est pas dans une bonne situation
IV. RATIOS DE GESTION
1. DELAI MOYEN DE RECOUVREMENT
Clients/vente nette
TABLEAU N°45
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
Clients 165652524.44 208975516.24 142119356.41 2518688529.47
Vente nette 2465454989.98 1465079833.32 993535164.59 6714078704.61
TOTAL 0.06% 0.14% 0.14% 0.37%

SOURCE : nous même a partir du bilan et comptes de résultats


COMMENTAIRE : dans la plus part des secteurs d'activité, la vente a crédit est un
moyen d'accroitre le chiffre d'affaire d'une entreprise, donc en 2010 l'entreprise a
un délai de 21 jours, en 2011 et 2012 un délai 51 jours et en2013 un délai de 135
jours ce qui ne pas avantageux pour l'entreprise
2. RATIO DE ROTATION DES CREANCES CLIENTS
Chiffre d'affaires TTC / créances clients

DUREE=360 jours/ ratio de rotation


TABLEAU N°46
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
CA 103370470834. 115462656955. 114424458691. 135100013700.
42 97 59 45
Créances 165652524.77 208675516.24 142119356.41 2518688529.47
clients
TOTAL 624.01 553.31 805.12 53.63
NOMBRES 360jours 360jours 360jours 360jours
DE JOURS
DUREE 57jours 65 jours 44jours 67jours

SOURCE : nous même a partir du tableau N°7 et N°


COMMENTAIRE : Le tableau indique que les clients ont obtenu 57jours, 65jours,
44jours et 67jours respectivement en 2010, 2011,2102 et 2013 pour régler leurs
dettes, un délai un peu long. Cette situation peut affaiblir l'entreprise
3. RATIO DE ROTATION DES EMPRUNTS FOURNISSEURS
ACHAT/ DETTES FOURNISSUERS+EFFET A PAYER

TABLEAU N°47
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Achats 13199883324.6 21773431569.8 17667598215.8 42878625470.0
4 9 9 3
Dettes 18286188018.3 25789548799.6 41203813748.6 55185451980
fournisseurs 2 9 7
TOTAL 72jours 84jours 42jours 77jours

SOURCE : nous même à partir du bilan


COMMENTAIRE : le tableau indique le nombre de jours que les fournisseurs
nous ont accordé pour régler ; 72 jours, 84jours, 42jours, 77jours respectivement
en 2010, 2011, 2012, 2013 ceux qui est avantageux pour l'entreprise
comparativement aux créances clients, sauf en 2012 ou le créance client était
allongé et dette fournisseurs était amoindrie
4. RATIO DE ROTATION DES IMMOBILISATIONS
Vente nette/ immobilisation nette

TABLEAU N°48
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
Immobilisation 32972543280.5 62809629160.9 1682088095.7 168081953606.5
s 0 9 2 0
Vente nette 2465454989.98 1465079833.32 99535164.59 6714078704.61
TOTAL 0.07% 0.02% 0.005% 0.03%

SOURCE : nous même a partir de bilan et compte de résultats


COMMENTAIRE : le ratio de rotation des immobilisations est la capacité d'une
entreprise a générer des ventes a partir de ses immobilisations nettes donc pour 1
franc investi l'entreprise a réalisé ; 0.07%, 0.02%, 0.005%,0.03% respectivement
pour 2010,2011, 2012,2013
5. RATIO DE ROTATION DE L'ACTIF TOTAL
Vente nette/actif total

TABLEAU N°49
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Vente nette 2465454989.98 1465079833.32 993535164.59 6714078704.61
Actif total 62957772746.5 113084679340. 232695793999.8 246655300977.4
5 56 7 5
TOTAL 0.03% 0.01% 0.04% 0.02%

SOURCE : nous même à partir du bilan et compte de résultat


COMMENTAIRE : le ratio de l'actif mesure le degré d'efficacité avec lequel l'actif
total est géré, il indique les nombres de dollars de vente que permet de générer
chaque dollar investi en actif total, pour 1dollars investi pour 2010 l'entreprise a
réalisé 0.03, 0.01 pour 2011, 0.04 pour 2012, 0.02 pour 2013
V. RATIO DE RENTABILITE
1. RATIO DE RENTABILITE FINANCIERE

TABLEAU N°50

SOURCE : nous même à partir de bilan et compte de résultat


COMMENTAIRE : ce ratio mesure l'efficacité avec laquelle l'entreprise utilise les
capitaux lui confiés par ses actionnaires, il nous indique la rentabilité générale
avec un franc des capitaux propres ; donc pour 1 franc en 2010 l'entreprise à
réaliser 0.56%, en 2011 elle a réalisé 0.34%, en 2012 elle réalise 0.13% et afin en
2013 elle a réalisé -0.02% pour 1 franc investis
2. RATIO DE RENTABILITE ECONOMIQUE

TABLEAU N°51

SOURCE : nous même a partir du tableau N°9 et N°


COMMENTAIRE : la rentabilité économique permet a l'entreprise de connaitre ce
qu'elle a gagné âpres l'investissement. Dans le cas présent le ratio de la rentabilité
économique est supérieur en 2010 et négatif le reste des années
Le ratio de la rentabilité économique est supérieur a celui de la rentabilité
financière, cela nous indique que l'effet de levier est positif c'est-a-dire les
capitaux empruntés favorisent la rentabilité globale de l'entreprise
3. RATIO DE RENTABILITE DE MARGE FINANCIERE

TABLEAU N°52

SOURCE : nous même a partir de compte de résultat et le tableau N°


COMMENTAIRE : ce tableau nous indique ensemble des ressources risquées par
les associés dans l'entreprise
4. RATIO DE RENTABILITE DE L'ACTIF TOTAL
Bénéfice net/actif total
TABLEAU N°53
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Bénéfice net 1957623209.19 16428046450.2 10891060669.74 -
2 1818164122.8
3
Actif total 62706930205.4 112717691273 232268203886.0 246227776291
7 2
TOTAL 0.031% 0.145% 0.046% -0.007%

SOURCE : nous même a partir


COMMENTAIRE : évidement un ratio de rentabilité du capital investis élevé
indique une utilisation efficace et rentable de l'actif, à ceux qui concernent la
BRASIMBA nous avons constaté que n'est pas utilisé efficacement

SECTION IV: DIAGNOSTIC DE LA PERFORMANCE


DE LA BRASIMBA
Le diagnostic évoque l'idée de rechercher dans sa structure et dans son
fonctionnement les causes qui caractérisent la bonne ou mauvaise vision de son
avenir a court, moyen terme et long terme. Ainsi, pour assurer la croissance de
l'entreprise et le maintient de son équilibre, il faut être en mesure de détecter
rapidement les troubles et les déséquilibres latents et préparer les adaptations
nécessaire d'où la nécessité d'un diagnostic permanent.
A cet effet, nous allons présenter les différents indicateurs a fin de juger la
performance financière de la BRASIMBA
1. CAUSES
Il sied de signaler âpres analyse des indicateurs de la BRASI%BA, sa situation est
caractérisée par plusieurs points forts et moins de points faibles, nous allons
essayer de regrouper aux différents plans : commerciale, financière et économique
1.1. LES FORCES
1. SUR LE PLAN COMMERCIALE
- La croissance de l'activité grâce a son chiffre d'affaires qui évolue positivement,
l'entreprise arrive a vendre ses produits et réalise des bénéfices
- Création de richesse en mettant en oeuvre les produits et services au truchement
de sa valeur ajoutée
- Vente de la production évolue positivement
- Bonne gestion de l'activité vue l'évolution de marge brute
2. SUR LE PLAN FINANCIER
- L'équilibre financier est respecté
- L'entreprise arrive à financer son cycle d'exploitation par ses ressources
financière
- L'entreprise dispose d'une capacité d'autofinancement positive
- Capacité de financer ses charges d'exploitation par son chiffre d'affaires, vu
l'évolution du résultat d'exploitation
- L'entreprise dispose de liquidité
3. SUR LE PLAN ECONOMIQUE
- L'entreprise dispose un excédent brut d'exploitation positif, vu la rémunération
des facteurs de production
- Le résultat d'exploitation est positif, en prenant compte tous les aspects de
l'exploitation
- L'entreprise dispose d'une profitabilité positive, a partir des profits générer par
les ventes
- L'entreprise dispose d'une rentabilité économique positive
- L'entreprise dispose d'un effet de levier, lui permettant de s'endetté de plus pour
financer ses investissements
- - création des richesses par la valeur ajoutée
1.2. LES FAIBLESSES
- L'entreprise dispose d'une indépendance financière faible
- L'entreprise n'est pas en mesure de payer ses dettes avec ses disponibles
- Délai de règlement des créances clients et qui n'est pas favorable pour l'entreprise
- Résultat net négatif pour 2013
- L'entreprise dispose d'une dépendance financière élevée
- La BRASIMBA ne dispose pas d'autonomie financière
- 1.3. LES MENANCES
Les menaces sont nombreuses, nous allons épingler quelques unes en guise
d'illustration ;
- La Concurrence sur le marché avec d'autres entreprises du même secteur
- Partage de la clientèle sur le marché avec les concurrents
- 1.4. LES OPPORTUNITES
il ya plusieurs opportunités qu'offrent a la BRASIMBA et parmi lesquelles nous
évoquerons les principales que voici :
- Une existence incontestée des infrastructures de production des boisons
- La demande sans cesse croissante des boisons tant au niveau provincial qu'au
niveau national
- Une existence parfaite d'une main d'oeuvre abondante et principalement qualifiée
- L'augmentation proportionnelle de la clientèle

CONCLUSION GENERALE
Au bout de notre travail de recherche, il importe de faire la revue des grandes
lignes qui le composent et de présenter brièvement les résultats, auquel il a abouti.
Le choix de ce sujet a été motivé par le fait de confronter la théorie relative à
l'analyse financière, apprise tout au long de notre formation académique, à la
pratique sur terrain. Il a été également pour nous une occasion de rechercher les
conditions de la performance financière de la BRASIMBA afin d'établir un
diagnostic sur sa situation actuelle pour servir de support à un pronostic.
Notre travail est intituler « ETUDE CRITIQUE DE LA PERFORMNCE
FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE ET SON IMPACT SUR LA
STRUCTURE FINANCIERE » il est important pour nous de rappeler les grands
points qui ont constitué notre travail ;
Pour arriver à cette fin cinq questions ont été posées dans notre problématique :
- La structure financière de la BRASIMBA est-elle équilibrée pour respecter
l'équilibre financier ?
- la BRASIMBA est-elle financièrement performante ?
- La rentabilité de la BRASIMBA est suffisante pour assurer son
autofinancement ?
- la BRASIMBA est-elle en croissance ?
Pour appréhender notre étude et répondre effectivement à nos questions de
recherche, nous avons formulé Des hypothèses :
Hypothèse 1 : La structure financière de la BRASIMBA serait équilibrée et permet
à celle-ci d'être financièrement équilibrée.
Hypothèse2 : la BRASIMBA serait performante financièrement
Hypothèse3 : la rentabilité serait suffisante à la BRASIMBA pour assurer
l'autofinancement
Hupotthèse4 : la BRASIMBA serait en croissance
La vérification de ces hypothèses a nécessité l'utilisation des techniques et des
méthodes. Ainsi, nous avons utilisé la technique documentaire et la technique
d'interview.
Quant aux méthodes, il a été employé la méthode analytique et la méthode
comparative.
Nous avons délimité notre sujet dans le domaine, dans le temps et dans l'espace.
Dans le domaine, le sujet se limite à l'analyse financière, plus spécifiquement
l'analyse de la structure financière, du compte de résultat, l'étude de la rentabilité
et de l'autofinancement et des ratios. Dans le temps, notre recherche s'étale sur une
période de quatre ans allant de 2010 à 2013. Dans l'espace, notre étude s'est
focalisée sur la BRASIMBA et à toutes ses branches d'activité.
En vue d'arriver à vérifier nos hypothèses, nous avons subdivisé notre travail en
quatre chapitres outre l'introduction générale et la conclusion générale.
- Le premier chapitre porte sur les concepts des bases et annexes sur la structure
financière et sur la performance ;
- Le deuxième chapitre concerne la présentation du champ d'investigation qui est
la BRASIMBA;
- Le troisième chapitre traite sur les notions de la structure financière et de la
performance financière
- le quatrième chapitre traite sur l'étude critique de l'appréciation de la
performance financière
En vue d'infirmer ou de confirmer les hypothèses, nous allons passer a la
vérification des hypothèses ;
- Vérification de la première hypothèse a abouti au résultat selon lequel la
structure financière de cette entreprise est bonne et lui permet de garder un
équilibre financier malgré qu'il existe encore certains points qui nécessitent d'être
modifiés tels que l'autonomie financière et la liquidité immédiate. A part cela, la
BRASIMBA présente des bilans bien structurés à l'actif et au passif avec des
résultats positifs chaque année ; des fonds de roulement net largement positifs
chaque année, avec le BFR positif, sauf en 2013; une trésorerie positive chaque
année ; une bonne liquidité générale et un degré élevé de solvabilité.
Tous ces éléments nous ont permis de confirmer notre première hypothèse selon
laquelle la structure financière de la BRASIMBA est équilibrer et lui permet
d'atteindre son équilibre financier.
- Vérification de la deuxième hypothèse âpres analyse de la performance
financière a l'issue des résultats obtenus, il ressort que ; la BRASIMBA a une
liquidité positive, un chiffre d'affaire positif, une valeur ajoutée positive, une
rentabilité positive, une capacité d'autofinancement positive.
Tous ces éléments nous ont permis de confirmer notre deuxième hypothèse selon
la quelle la BRASIMBA est financièrement performante
- Vérification de la troisième hypothèse a abouti au résultat selon le quel
l'entreprise présente des bonnes rentabilités économiques financières et
commerciales, une capacité d'autofinancement positive sauf en 2012 et un effet de
levier positif, l'analyse nous a montré que la BRASIMBA, durant trois ans de la
période de notre étude a été à mesure de s'autofinancer chaque année ; les ratios
calculés à ce sujet nous l'indiquent. Les ratios de rentabilité économique est
supérieur a la rentabilité financière ont témoigné que les activités de la
BRASIMBA sont en pleine croissance, Les chiffres d'affaires ont été à mesure de
couvrir les capitaux propres, la vitesse de rotation des stocks est rapide, le délai de
rotation des créances- clients est très court tandis que le délai de rotation des
dettes- fournisseurs est supérieur au délai de rotation des créances- clients, elle
dispose aussi d' une bonne capacité de s'endetté
Ces résultats nous ont permis de confirmer notre troisième hypothèse selon
laquelle la rentabilité de la BRASIMBA est suffisante et permet à celle-ci
d'atteindre son autofinancement.
- Vérification de la quatrième hypothèse apes analyse de la valeur ajoutée du
chiffre d'affaires et de la marge commerciale à l'issue des résultats obtenus, il
ressort que la valeur ajoutée est positive ; le chiffre d'affaires est positif  et la
marge commerciale est positive
Ces résultats nous ont permis de confirmer notre quatrième hypothèse selon la
quelle la BRASIMBA est en croissance
Nous ne saurions terminer ce travail sans émettre quelques suggestions et
recommandations à l`endroit des autorités de la BRASIMBA. Au vu des données
chiffrées de notre étude, l`entreprise est en pleine croissance, malgré les
contraintes internes et externes, elle demeure une entreprise prometteuse Vu
certaines faiblesses rencontrées au cours de notre analyse, nous suggérons ce qui
suit à la BRASIMBA, si elle veut pérenniser ses activités :
- Augmenter les capitaux propres pour retrouver son autonomie financière
- Diminuer son endettement a long et a moyen terme en faisant des réserves
légales
- Augmenter sa liquidité immédiate afin de faire face au paiement des fournisseurs
dans l'immédiat
- Définir clairement une politique de remboursement des créances clients
- Accroissement des ventes pour augmenter d'avantage son chiffre d'affaires
- L'entreprise doit s'endetté de plus pour financer les investissements, vu que le
taux d'intérêt est inferieur a la rentabilité économique, ce qui est avantageux pour
l'entreprise
- Trouver des nouvelles solutions pour continuer à faire augmenter son résultat
d'exploitation qui agit favorablement sur le chiffre d'affaires
Nous ne pouvons pas prétendre avoir exploré toutes les facettes de ce sujet. Les
limitations due a ce que nous soyons un observateur externe qui ne peut pas avoir
accès a toutes les données sont souvent handicapé notre recherche.
Il aurait été aussi intéressant de calculer certains indicateurs de la performance
financière de la BRASIMBA, mais il ne nous a pas été possible faute de données.
Nous invitons d'autres chercheurs à approfondir ce sujet

BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
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2. CPCC, op.cit., p223
3. COHEN. E (1997) dictionnaire de gestion, paris éd. La découverte 1997, p45
4. Droit-finance.net
5. L'expert-comptable.com, 11 rue scribe 76009 paris
6. Lexique financier
7. Lexique de gestion DALLOZ 5eme édition, 2000
8. Petite entreprise.net
9. VAN LIERDE, op.cit. P23

COURS ET MEMOIRE
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2. INNONCENT SHERIA RUVUGIRO, structure financière et son impact sur la
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3. John LWANDU, note de cours analyse des états financiers, G3, ISC-GOMA,
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4. Idem
5. KALABA MUTABUSHA, note de cours de méthodes de recherche en science
sociale P20 sociologie anthropologie, UNILU, 2004-2005 inédit
6. KAHINDO HINGANAVYO, évaluation financière d'un investissement dans le
secteur hôtelière, mémoire, inédit ISC-GOMA 2008-2009
7. KISEMPA M. « appréciation de la performance d'une entreprise privée a travers
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2009, p8
8. KINZONZI V, contrôle de gestion, FASEG UNIKIN, 2003-2004 P127
9. LINAS MIMO NALWANGO, analyse de la performance financière d'une
entreprise, mémoire, ISC-GOMA, 2009
10. LOKOLE K.S, contrôle de gestion, notes de cours, L2 gestion FASEG
UNIKIN, 2009-2010 p12
11. LO LOKOLES, contrôle de gestion, notes de cours, L1FASEG UNIKIN,
2009-2010
12. LOKOLE K.S, entreprise et PME, notes de cours, FASEG, UNIKIN, 2010-
2011
13. MUBAKE.M. cours d'économie politique 1 UNIKIN FASEG 2006, P32
14. MARC MUHUNGAVMUPULU, analyse de la structure financière d'une
entreprise du secteur de transport maritime, TFC, université libre de Kinshasa
2010
15. MUMBERE KYUNGU, analyse des déterminants de la performance de
l'industrie hôtelière, mémoire, inédit, ISC-GOMA 2008-2009
16. SARIUS DIZOLA BUKU, diagnostique de l'analyse financière d'une
entreprise, mémoire, inédit, université chrétienne cardinal malula, 2009

Table des matières


INTRODUCTION GENERALE 1
CHOIX ET INTERET DU SUJET 1
0 .1.1. CHOIX DU SUJET 1
0.1.2. INTERET DU SUJET 2
0.2. ETAT DE LA QUESTION 3
0.3. PROBLEMATIQUE 4
0.4. HYPOTHESE 5
0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 5
5.1 METHODES 5
5.2. TECHNIQUES 6
0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL 6
0.7. SUBDIVISISIONS DU TRAVAIL 7
CHAPITRE I. APERCU GENERAL SUR LES CONCEPTS ET LES
CONSIDERATIONS THEORIQUES 8
SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE ET DES CONCEPTS
ANNEXES 8
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 8
I.1.1. la structure financière 8
I.1.2. La performance financière 9
I.1.3. L'entreprise 9
I.2. DEFINITION DES CONCEPTS ANNEXES 9
2.1. Fonds de roulement (FR) 9
2.2. Besoin en fonds de roulement (BFR) 10
2.3. Trésorerie 10
2.4. Solvabilité 10
2.5. Liquidité 11
2.6. Ratio 11
2.7. Rentabilité 11

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