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DEDICACE
Je dédie ce mémoire de fin d'étude :
A mes très chers parents, papa Henri KANTENGA et maman charlotte KIWELE
qui m'ont comblé de leur soutient et m'ont voué un amour inconditionnel.
Que cet humble travail témoigne mon affection, mon eternel attachement et qu'il
appelle sur moi votre bénédiction
A mes frères et soeurs djo KANTENGA, Dominique KANTENGA, Huguette
KANTENGA, Thierry KANTENGA, Nadia KANTENGA, élie KANTENGA,
Daniel KANTENGA ;
A mes cousin(e)s, neveux et nièces Arcel KANTENGA, Prisca KANTENGA,
Pascal KAMBAMBA, Olivier MULESHI, ketias KANTENGA pour leurs amours,
leurs soutiens, leurs tendresses... qu'ils trouvent ici l'expression de ma
reconnaissance
AVANT PROPOS
La réussite d'un homme dans la vie est, avant tout, fonction de sa détermination et
de ses efforts. Il ne peut réaliser une grande chose sans le secours des autres
Partant de cette idée, nous disons que ce travail qui est à sa fin le fruit de plusieurs
années de durs labeurs n'a pas été fait d'une seule main. Il est donc le produit des
efforts conjugués par plusieurs personnes qui, sans leur intervention la réalisation
de ce travail ne sait qu'un rêve. C'est pourquoi nous nous trouvons dans
l'obligation de leur adresser nos sincères remerciements.
Nous rendons gloire au tout-puissant, DIEU pour le souffle de vie qu'il ne cesse de
nous garantir gratuitement. Qu'il en soit loué !
Nous remercions de manière particulière aux autorités académiques de L'ISC-
LUBUMBASHI. Et au corps professoral particulièrement les enseignants des
sciences commerciales et financières.
Nous disons merci a madame le professeur KAYIBA BUKASA pour avoir
accepté de diriger ce travail en dépit de ses multiples occupations en donnant ses
directives et orientations précises qui ont donné forme à notre étude.et au chef de
travaux YASHISO NGONGO dont ses remarques judicieux et dévoué nous ont
permis de surmonter les multiples difficultés rencontrées.
Nous disons merci aux dirigeants de la BRASIMBA pour tous documents qu'ils
ont mis a notre disposition
Nos remerciement de profonde gratitude s'adressent de manière générale a toute
ma famille KANTENGA pour leur soutient
Nous ne serions pas ingrat de mettre fin a cette page sans penser a tous mes amies
et camarades avec qui nous avons partagé les moments de joie et des peines durant
notre parcours académique ; Blandine KANJINGA, henry KYEMBE, Yan
MUSAFIRI, jean Luc KETENGE, tarcisse KANUSHIPI,AIME KUMWIMBA,
jean marie KABILA, Patty KITENGE, Christelle KAJ, gracia KALENGA, Judith
KAZAD, Josyline KAPUTO, chancelle KAPUTO, daldo TSHIKALA, Landry
KYUNGU, ives MANENGU, fighting PWAKA , ponda LAURENT, Joël
KIKASA , Charles MUTUMPA , Mathias LAYLAY
Enfin, que tous ceux-là qui n'ont pas été nommément cités et qui, de prés ou de
loin ont intervenue pour la réalisation de ce mémoire, se trouvent également
associés a ces mots des reconnaissances
KANTENGA KITUMBA chadrack
INTRODUCTION GENERALE
L'objet ultime de toute entité économique est la réalisation du profit. Pour
atteindre cet objectif, l'entreprise ne doit pas seulement disposer des ressources
humaines qualifiées mais aussi les moyens financiers suffisant pour assurer sa
performance
Quelle que soit sa nature, toute entreprise exige une accumulation préalable des
ressources de financement et l'organisation d'une capacité productive, plaçant ainsi
l'activité au coeur de la circulation d'un ensemble de flux.
La maîtrise de la logique de ce mouvement des flux se trouve à la base de la
gestion financière de l'entreprise. Cette dernière est un outil efficace permettant
aux dirigeants d'assurer la croissance de l'entreprise.
L'analyse régulière de la structure financière serait à cet effet l'unique moyen de
suivre financièrement l'activité de l'entreprise.
A travers l'analyse financière et la tenue régulière de la comptabilité, l'entreprise
doit faire montre de performance qui aspire confiance.
La conduite de l'analyse de la structure financière incluant le diagnostic financier
présente de ce fait une importance non négligeable concernant l'activité car ses
résultats et sa conclusion certifient la santé financière et permettent aux décideurs
de mesurer la performance de l'activité et la survie de l'entreprise.
Une bonne lecture de la structure financière dont le but est d'aboutir à un
diagnostic financier permettra aux décideurs de prendre des décisions consécutives
à la prévision de résultat futur, cette démarche a comme soubassement des états
financiers tout en tenant aussi compte de la conjoncture dans la prise des
décisions.
C'est dans cette optique, l'analyse financière doit être souple dans sa démarche,
tenir compte du cadre global dans lequel l'entreprise évolue c'est-à-dire
l'économie, le secteur d'activités et entreprise en tant que un système ouvert.
L'objectif visé dans cette étude est d'apprécier la structure financière de « LA
BRASIMBA » afin de porter un jugement sur son évolution pendant la période
considérée.
0.4. HYPOTHESE
L'hypothèse se définit comme une proposition de réponse à une question
posée Pour appréhender notre étude et répondre effectivement à nos questions de
recherche
L'hypothèse est définie par AHWED SILEM ET ALBERT SM comme une
formulation d'une supposition liée à un problème donnée et dont on se propose
d'en vérifier la pertinence ou le non pertinence a travers la mise en oeuvre de
diverses méthodes de la recherche9(*)
1. la structure financière de la BRASIMBA serait équilibrée pour respecter
l'équilibre financier
2. La BRASIMBA serait largement performante
3. La rentabilité serait suffisante a la BRASIMBA pour assurer l'autofinancement
4. La BRASIMBA serait en croissance
5.1 METHODES
5.2. TECHNIQUES
Nous avons axés l'objet de notre travail sur étude critique de la performance
financière d'une entreprise est son impact sur la structure financière (cas de la
BRASIMBA) pour une période de cinq ans soit de 2010 à 2013
Il nous est possible de signaler que notre sujet de réflexion s'inscrit dans le cadre
spatial qui n'est autre que la société brasserie simba, BRASIMBA en sigle, situé au
numéro 1200 du quartier industriel de la commune kampemba plus précisément
aux angles des avenues d' jamena et Lumumba pour la direction générale
2.3. Trésorerie
2.4. Solvabilité
2.5. Liquidité
2.6. Ratio
Les ratios financiers sont des indicateurs utilisés pour conduire une analyse
financière d'entreprise, ils sont plus souvent utilisés par le dirigeant pour suivre
son entreprise (souvent via le tableaux de bord) ou par les repreneurs d'entreprise,
notamment dans le cadre d'une évolution 27(*)
Les ratios sont de rapport permettent de faire des comparaisons entre différentes
masses ou entre différente entités. Ils, sont exprimés le plus souvent par un
pourcentage ou par un coefficient.les ratios s'appliquent a de nombreux domaines.
Ils ont leurs utilité notamment dans le cadre de l'analyse financière pour effectuer
des comparaison entre les sociétés et pour apprécier la performance d'une
entreprise
2.7. Rentabilité
Selon élie COHEN (1997) le terme rentabilité est défini comme l'aptitude d'une
entreprise pour sécréter un bénéfice28(*)
De sa part EGLEME J, PHILIPPS.A., RAULET, C (2000, 159) d'une manière
générale on peut définir la rentabilité d'une entreprise comme son aptitude a
produire un bénéfice
La rentabilité est généralement considérée comme l'une des références
fondamentales qui orientent les décisions et les comportements des entreprises.
Elle est définie par le rapport entre le résultat obtenu et les moyens mis en
oeuvre29(*)
Le cash flow représente ensemble des flux des liquidités générés par les activités
d'une société. Pour les analystes et les créanciers, il constitue un bon moyen
d'appréhender la solvabilité et la pérennité d'une entreprise, c'est également un
indicateur permettant de connaitre l'aptitude de l'entreprise a financer ses
investissement a partir de son exploitation ou encore sa capacité a distribuer des
dividendes a ses actionnaires
Le cash flow est un mot anglais qui signifie en français les flux de liquidités que
l'entreprise généré de ses activités. En d'autres termes, c'est de l'agent liquide qui
reste dans l'entreprise en déduisant toutes les charges règlements décaissées31(*)
Le chiffre d'affaires est la somme des ventes des biens et des prestations des
services résultant de l'exploitation habituelle de l'entreprise. Ce moment ne
correspond ni la TVA ni les autres impôts liés directement au chiffre d'affaires 32(*)
I.1.1. DEFINITION
Le terme structure financière est un ensemble de concepts qui revêt plusieurs sens
Jean BARREAU et jacqueline DELAHAYE, abordent dans le même sens en
affirmant que l'analyse de la structure financière est de porter un jugement sur les
équilibres financiers fondamentaux33(*)
Dans son sens étroit, la structure financière est l'ensemble des proportions qui
existent a un moment donné entre les différents ressources de l'entreprise, propres
ou empruntées, permanentes ou provisions
I.1.2. OBJECTIF DE LA STRUCTURE FINANCIERE
La structure financière permet de mettre en lumière les quatre masses bilantaires et
s'apprécie à partir de l'équation financière minimum et des éléments qui influent
sur lui.
L'analyse de la structure financière d'une entreprise a pour objectif de porter un
diagnostic sur la santé financière de cette dernière en examinant son équilibre
financier, son aptitude à faire face à ses engagements à court et à long terme et
partant, sur l'autonomie des décisions de l'entreprise.
I.1.3. IMPORTANCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE
Partant de ce qui vient d'être étayé ci haut, la structure financière constitue une
source d'informations aussi bien pour les opérations économiques que pour toutes
personnes intéressées par la vie de l'entreprise.
- Pour les responsables de l'entreprise, la structure financière leur permet
d »évaluer la santé financière de celle - ci afin d'orienter leurs décisions dans
l'utilisation rationnelle des ressources limitées dont dispose l'entreprise.
- Pour les bailleurs des fonds, elle constitue un indicateur fiable avant d'accorder
un crédit ou prêter l'argent à une entreprise.
- Pour l'Etat, dans la mesure où l'impôt est fonction du bénéfice et ce dernier à son
tour est tributaire de la bonne de l'entreprise.
Pour cerner concrètement la portée de la structure financière, l'analyse dégage du
bilan des masses économiques dont dispose l'entreprise d'une part et d'autre part
les ressources financières qui ont servi à les acquérir ou à les produire. Tel est
l'objet du point suivant.
I.1.4. LES GRANDES MASSES BILANTAIRES
Le bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de l'ensemble des ressources
d'une entreprise et leur emploi. Etabli à un moment donné, il se présente
techniquement sous la forme d'un tableau diptyque dont la partie de droite est
appelée « Passif ou Ressources » et la partie de gauche « Actif ou emplois ».
Pour qu'un bilan se prête à l'analyse financière, il est impérieux de procéder à sa
restructuration. Cette dernière consiste du point de vue financière à présenter une
meilleure évaluation des emplois des fonds mis à la disposition de l'entreprise et à
présenter les postes selon leur permanence. On distingue dès lors deux grandes
masses (Actifs fixes ou valeurs immobilisées et actifs circulants ou valeurs
circulantes) pour l'Actif et deux autres (capitaux permanents et les dettes à court
terme) pour le Passif.
Par définition, les actifs fixes sont des investissements économiques mis à la
disposition de l'entreprise pour une longue durée en vue de la production d'autres
biens lesquels sont destinés à la vente. Les postes contenus dans cette masse
peuvent faire faire l'objet d'un amortissement ou d'une diminution des valeurs
selon le cas.
On enregistre donc dans cette rubrique tout poste d'actif dont la période de rotation
est supérieure à un an. Les principaux postes sont :
Frais d'établissement
Ce poste rassemble tous les frais qui se rattachent à la constitution, à la croissance
ou à la restructuration de l'entreprise. Compte tenu de leur nature, ces frais ne
peuvent être supportés par un seul exercice. C'est ainsi que lors de leurs
engagements, ces frais sont comptabilisés comme des charges. Etant donné qu'ils
ne concernent pas le seul exercice au cours duquel ils ont lieu et afin de ne pas
fausser le résultat de cet exercice , ces frais sont appelés à être répartis sur un ou
plusieurs exercices .C'est ainsi qu'ils sont activés au bilan sur la rubrique « frais
d'établissement ». Ces frais doivent faire l'objet d'amortissement appropriés
compte tenu de leur caractère permanent, ils sont enregistrés à l'actif fixe du bilan.
Immobilisations incorporelles
Ce poste enregistre les actifs qui n'ont pas de consistance corporelle ; parmi eux on
peut citer les brevets, les licences, les concessions, le good Will, le savoir-faire, la
marque déposée, les frais de recherche et développement, etc. Ces postes sont
amortissables et d'autres connaissent une diminution en valeur.
Immobilisations corporelles
C'est dans ce poste qu'on enregistre des investissements physiques acquis ou créés
par l'entreprise et qui sont mis de manière durable à sa disposition pour servir
l'exploitation normale de l'activité. Les principaux comptes des immobilisations
corporelles sont les terrains et les constructions, les machines et les outillages, le
mobilier et le matériel roulant, les immobilisations détenues en leasing, les
acomptes versés sur les immobilisations corporelles ainsi que les immobilisations
corporelles en cours. Notons que les biens sont enregistrés au bilan à leur coût
historique et sont amortissables. Seul le terrain n'est pas amortissable, il subit une
diminution de valeur.
Immobilisations financières
Sont comptabilisés dans ce poste tous les titres de participation d'une entreprise
c'est-à-dire la possession durable par une entreprise d'une partie du capital social
d'une autre entreprise. A titre illustratif, lorsque la participation que l'entreprise a
détient dans l'entreprise B est égale ou supérieure à 50 % du capital social de B,
cette dernière est appelée filiale de A. Ces immobilisations peuvent faire l'objet
d'une dépréciation de valeur.
Créances et prêts consentis à long terme
Ce poste enregistre les prêts et créances que l'Entreprise octroie à des tiers et dont
la durée de remboursement est supérieure à un an. On y enregistre également les
avances en compte courant que l'Entreprise consent à des entreprises dans
lesquelles elle détient des titres de participation.
Tout poste d'actif intervenant dans le cycle d'exploitation est considéré comme
actif cyclique. Certains postes enregistrés dans cette rubrique peuvent faire l'objet
d'une diminution de valeur. Les principaux postes sont :
Valeurs d'exploitation (V.E)
Ce poste enregistre les stocks et les commandes en cours d'exécution. La nature de
stock est fonction de la forme économique de l'entreprise. Ainsi, dans l'entreprise
commerciale, il s'agira des stocks de marchandises dans une entreprise
industrielle, on aura des stocks de matières premières, des produits finis etc.
L'enregistrement comptable des stocks peut se faire en utilisant la méthode
d'inventaire permanent ou la méthode d'inventaire intermittent.
Par ailleurs, il existe différentes méthodes de valorisation des stocks. Les plus
importantes sont : La méthode de FIFO (First in, first out = premières entrées,
premières sorties), la méthode LIFO (Last in, first out = dernière entrée, première
sortie) et la méthode du Coût Moyen Pondéré (CMP).
Il convient de signaler enfin que les stocks ne sont pas amortissables ne peuvent
pas faire l'objet d'une réévaluation, ils peuvent cependant subir une diminution de
valeur.
Valeurs réalisables (V.R)
Ce poste enregistre les créances commerciales à moins d'un an. (Clients, effets à
recevoir, etc.) et les autres créances à moins d'un an de l'Entreprise (créance vis-à-
vis des associés des sociétés apparentées etc.)
Par définition la créance commerciale est un droit que l'entreprise détient sur un
client à qui elle a vendu des marchandises à crédit, l'échéance de paiement étant
fixée à une date ultérieure à celle de la livraison des produits au client.
L'effet à recevoir représente la mobilisation de la créance par un effet de
commerce.
Lorsqu'une créance devient douteuse, une provision doit être constatée à l'actif
avec un signe soustractif pour constater la diminution de la valeur subie par la
créance.
Valeurs disponibles (V.D)
Dans ce poste, on enregistre le placement de trésorerie et la trésorerie de
l'entreprise.
Le placement de trésorerie comptabilise les actions propres de la société rachetées
par elle même en vue d'une rétrocession à son personnel, les valeurs mobilisées
acquises au titre de placement de fonds ne revêtant pas le caractère
d'immobilisations financières et les créances en compte à terme essentiellement
sur des établissements de crédits
La trésorerie quant à elle, se présente sous la forme de fonds que l'Entreprise
détient dans ses comptes en banques ou dans ses caisses.
Notons enfin que les postes de l'actif sont classés par ordre croissant de liquidité,
les comptes les plus liquides figurent en bas d'actif et les moins liquides au haut de
l'actif suivant leur degré de transformation en flux de trésorerie.
Sont rassemblés dans cette masse, les capitaux (en espèces, en nature ou en
industrie) apportés par les actionnaires, propriétaires juridiques de l'entreprise
(capital social, primes d'émission) ainsi que les revenus générés par l'activité de
l'entreprise et mis à sa disposition (plus-values de réévaluation, réserves, bénéfices
reportés ou pertes reportées, subside en capital ou subventions d'équipements).
Dans cette masse, figurent également les dettes à moyen et à long terme que
l'entreprise a contractées vis-à-vis des tiers créanciers
Il s'agit des dettes que l'entreprise a contactées vis-à-vis des tiers dont le
remboursement est inférieur à une année.
Il s'agit également des dettes financières à Court terme, les dettes commerciales et
les dettes fiscales et sociales et les autres dettes à court terme.
Les capitaux permanents et les dettes à court terme constituent le passif du Bilan et
représentent ainsi les ressources financières dont l'entreprise dispose et renseigne
sur leur origine. Ces comptes du Passif sont classés par ordre croissant d'exigibilité
c'est-à-dire que les comptes sont classés selon leur degré d'exigibilité.
Ainsi, les passifs rapidement exigibles sont enregistrés au bas du bilan et ceux qui
le sont moins en haut du bilan.
Il sied de noter qu'au-delà du bilan comptable, on peut dresser un bilan fonctionnel
ou un bilan financier.
Dans le bilan fonctionnel, les comptes sont classés selon la fonction à laquelle ils
se rapportent et le bilan financier ou le bilan comptable restructuré permet
d'effectuer un diagnostic financier car ce dernier bilan constitue le socle de notre
étude dont la structure est visualisée comme suit :
Bilan restructuré condensé
ACTIF PASSIF
Valeurs immobilisées Capitaux permanents
Valeurs circulantes Dettes à court terme
II. L'ENTREPRISE
Pour satisfaire leurs besoins économiques, les hommes produisent les biens et
services partant des matières premières grâce à une organisation appelée
entreprise. Dans cette section nous allons développer les paragraphes ci-après :
définition, importance d'entreprise, objectif et caractéristique, rôle des entreprises,
classification des entreprises et une considération générale sur les entreprises
publiques congolaises.
II.1. Définition
II.2. Importance
L'Entreprise étant un groupement humain revêt une grande importance dans une
nation. La richesse d'un pays est tributaire de l'importance et capacité de ces
entreprises.
Ainsi, elles créent et valorisent la richesse d'un pays et interviennent dans la
détermination des agrégats macro économique (PIB, PNB, ...).
Le niveau de vie d'une population est fortement influencé par le nombre et la
prospérité des entreprises.
L'entreprise aujourd'hui détermine l'Organisation sociale. Une personne est
respectée et nommée selon la place qu'elle occupe dans une entreprise.
Ainsi, un directeur d'une entreprise est respecté et nommé dans le milieu où il vie.
II.2.3. Objectif et Caractéristiques
II.2.3.1. Objectif
II.2.3.2. Caractéristiques
Toutes les entreprises présentent les caractéristiques ci-après:
1. besoin de capital initial ;
2. recherche du profit ;
3. fonctionne à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur ;
4. répartition du profit sous forme des salaires, loyer...
5. exerce la fonction de produit ;
6. les produits (bien ou service) sont destinés à l'échange.
II.2.4. Rôle des Entreprises
Le rôle des entreprises est situé sous les aspects suivants :
1. Aspect économique ;
2. Aspect social ;
3. Aspect politique.
L'entreprise est une organisation sociale du fait qu'elle est constituée d'hommes.
Elle joue un rôle social, en procurant des ressources à l'ensemble des ménages
sous forme des salaires ou dividende (part de bénéfice...) ce qui assure la paix
sociale.
Elle participe à la formation de ses membres (formation interne, formation
continue...) et supporte les charges sociales de ses agents (soins médicaux...).
L'activité d'une telle entreprise est la production des biens. Elle achète les matières
premières, les transforme en produits finis destinés à un marché à une valeur
supérieure. (On appelle matière première tout objet destiné à être transformé).
Son activité se schématise par :
1 Achat---2. Stockage ----3. Produit---4. Stockage---5. Vente.
Avec :
1. A chat des matières premières;
2. Stock âge des matières premières;
3. Production de sous produits et produits finis ;
4. Stockage : en cours de production et en fin de production ;
5. Vente des produits finis.
Les Entreprises prestataire de service ont pour activité principale de fournir les
services. Ici, les services sont assimilés aux biens immatériels.
Nous pouvons citer :
1. le cabinet d'expertise comptable vend le service en ce qui concerne la tenue de
la comptabilité, le conseil...
2. la banque rend service de tenue de comptes, prêts, Achat des titres...
Son activité se schématise par :
1. Production de services-----2. Ventes.
Il faut remarquer que très souvent les entreprises de distribution aient en plus d'une
activité de service. La plupart de revendeurs de matériels (conditionnement d'air,
électroménagers, informatique...) doivent assurer un service après vente. A
l'activité purement commerciale de la vente de matériel est associée une prestation
de service, entretien et la réparation.
Le secteur tertiaire est celui qui regroupe les entreprises de service. Ainsi, nous
pouvons inclure l'administration publique.
II.2.5.3. Selon la forme
L'une des inconvénients évoqués ci-haut de l'entreprise individuelle est que les
moyens d'action sont limités.
Pour disposer de moyens plus importants, il faut envisager une association avec
d'autres personnes pour créer une société qui peut être soit une société des
personnes, soit une société des capitaux.
Une entreprise sociétaire est celle qui appartient à plusieurs personnes appelées
associés ou actionnaires selon qu'on est dans une société des personnes ou dans
une société des capitaux.
Il faut entendre par société des personnes, celle dont les associés sont
solidairement et indéfiniment responsables. Ainsi, nous pouvons citer : la société à
non collectif (SNC) ; la société à commandite simple (SCS) ; la société des
personnes à responsabilité limitée (SPRL).
La société des capitaux est celle dont la responsabilité des actionnaires est limitée
à leurs apports. Dans cette catégorie se trouve La SARL (SCARL).
II.2.5.3.3. L'Entreprise Coopérative
L'Entreprise Coopérative est une entreprise qui a pour but essentiel de faire
bénéficier dans un esprit communautaire, les coopérateurs-associés :
Soit du gain réalisé normalement par l'entrepreneur de l'entreprise capitaliste
(coopérative de production)
Soit des conditions de prix ou de crédit plus avantageuses en supprimant les
intermédiaires commerciaux cas d'une coopérative de consommation*
Dans la coopérative le profit n'est pas le mobile mais le service rendu à ses
adhérents.
II.2.5.4. Selon la taille
La taille d'une entreprise est déterminée par rapport aux critères ci-après :
Critère économique et financière (chiffre d'affaire et /ou totale du bilan, capital
investi).
Critère physique et social (nombre de salarié, nombre d'hectares cultivés...).
Ainsi, nous distinguons les entreprises de grande taille, les petites et moyennes
entreprises (P.M.E), les micros et petites entreprises (M.P.E), les toutes petites
entreprises.
Il est à noter qu'il n'existe pas une définition uniforme de la taille des entreprises.
Chaque environnement utilise des critères qui lui sont propres.
C'est ainsi qu'une petite et moyenne entreprise (PME) dans un pays donné peut
être considérée comme une grande entreprise dans un autre.39(*)
En considérant le critère de nombre d'employés les catégories suivantes peuvent
être définies*
Tableau n°1
Nombres d'emploies Types d'entreprises
De 0 à 9 Toute petite entreprise (TPE)
De 10 à 49 Petite entreprise (PE)
De 50 à 199 Moyenne entreprise (ME)
De 200 et plus Grande entreprise (Ge)
III.1.1. Définition
Les entreprises les plus performantes développent en elles, les éléments d'un
dynamisme cumulatif. Ces éléments sont liés entre eux et déterminent la qualité
générale de l'entreprise. Ils peuvent être regroupés dans les grands thèmes
suivants:
1. Adaptation rapide à l'évolution : il s'agit de l'orientation dynamique des
ressources en fonctions des possibilités et des changements du marché. Celle-ci se
caractérise par ses transformations ponctuelles. Et l'entreprise qui veut progresser
doit s'y adapter sans cesse et se définis constamment en fonction de celle-ci.
2. Ouverture au progrès : c'est l'ensemble des politiques qui permettent à
l'entreprise de préparer à temps les transformations nécessaires. C'est le
développement d'un esprit de recherche ainsi que des forces de création et de
renouvellements nécessaires à la stratégie du progrès ;
3. Développement de la gestion : il s'agit d'un système de gestion qui favorise la
mise en oeuvre d'un progrès continu, qui assure une meilleure préparation et un
meilleur contrôle de l'action. Il permet aux dirigeants de consacrer moins de temps
aux opérations courantes et plus de temps à la croissance et à la créativité, qui
facilité l'accomplissement des structures qui exige une structure d'innovation;
4. Flexibilité des structures : c'est le choix des structures qui favorisent le progrès
et diminuent la résistance au changement, il s'agit d'établir les structures selon les
buts à atteindre et de définir les liaisons selon les impératifs de mouvements afin
d'augmenter les initiatives et faciliter combinaison des ressources les plus
dynamiques ;
5. Direction participative et développement des hommes : il s'agit de
développer et diffuser un mode de direction qui consiste à mieux préciser les buts,
à déléguer les pouvoir et à contrôler les résultats plutôt que les moyens. C'est
l'ensemble des options qui condensent à une participation véritable. Cela devient
possible grâce aux outils modernes de gestion et nécessaires pour répondre aux
conditions de la création et au changement ;
6 Développement et justification du pouvoir de l'action : c'est l'ensemble des
politiques permettant l'entreprise de disposer d'un pouvoir suffisant, pour mettre en
oeuvre une stratégie de progrès. Ce sont les choix qui feront des pouvoirs le
support autant que les résultats de cette stratégie. Il sera ainsi au centre d'un
processus cumulatif de croissance lorsqu'une partie des surplus crées par la
stratégie de progrès sera justifiée et les politiques de concertation et de relations
extérieure trouvent ici leur place.
Toutes ces caractéristiques sont liées et contribuent à former un processus unique
qui est celui du progrès et de la croissance.
Cet indicateur reste privilégié pour mesurer le rendement d'un investissement dans
la durée, calculé sur base de cash flow engendre. Il consiste à actualiser tous les
flux financiers : investissements de départ ou apports en cours de vie, flux positif
issus des dividendes ou des cessions de titres, avec une hypothèse de sortie
complète à la date de calcul. La valorisation de sortie est calculée sur base de la
dernière situation nette connue. On intègre les plus values latentes dans le
portefeuille de placement.
Pour l'actionnaire, c'est le taux de rendement instantané qui prend en compte les
dividendes rapportées à la valeur d'acquisitions du titre.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE
LA BRASIMBA
Pour mieux nous situer dans l'espace, nous allons pouvoir localiser notre champ
d'investigation qui est la brasserie SIMBA.
II.2. HISTORIQUE
Histoire de la Brasimba a connue deux moments dont l'un porte sur les faits
chronologiques de sa genèse et l'autre sur la constitution ou sa création.
a. La genèse
b. Création de la Brasimba
II.4. STATUT
La société adopte la forme de société du droit congolaise par action à
responsabilité limitée (SCARL), elle est dénommée Brasseries Simba en sigle
BRASIMBA.
II.6. OBJECTIF
Si elle avait pour objectif à sa genèse l'offre de la bière au sein de la communauté
Européenne habitant la colonie, l'autre fois, les conditions n'étant pas restées
statiques, la société s'est assignée comme objectifs l'exploitation des matières, la
production et la commerce de toutes espèces de bières boissons et produits
alimentaires, la livraison et le commerce de tous les sous-produit et accessoires de
toutes provenances et sous toutes formes de son industrie et de son commerce,
ainsi que l'étude, la constructions de fabrication des produits ci-dessus. Elle a aussi
pour objet l'achat, la construction, la transformation, la vente, la location, la sous
location, la concession et l'exploitation sous quelques forme que ce soit de tout
fonds de commerce et des tous et droits mobiliers et immobiliers.
II.7.VISION ET MISSION
La vision être leader dans l'industrie et la distribution des boissons alimentaires au
Katanga dans le cadre d'une organisation moderne, efficace, performante et
citoyenne.
La mission d'assurer une disponibilité et une qualité constantes des produits aux
meilleurs prix dans le cadre d'une distribution rapide, efficace et performante.
II.8.2. Organisationnelle
Elle supervise tout en assurant le contrôle des activités des départements ci-
dessus ;
Ø Administration du personnel.
Ø Relation publique
Ø Service médical
Ø Service du personnel
Ø Sécurité
Ø Guest-house.
ORGANIGRAMME
Administrateur délégué
Direction audit interne
Assistant de la direction générale
Chargé du protocole
Secrétaire général
Direction juridique
Direction fiscalité
Département industriel KANANGA
Département industriel LUBUMBASHI
Département de contrôle de gestion
Département de trésorerie
Département de comptabilité
Département industriel MBUJI MAI
Département informatique
Direction administration finance
Département Industriel
KOLWEQI
Direction technique
Direction commerciale et marketing
Direction des ressources humaines
Département logistique achat
Directeur des sièges de MBM, KNG, KWZ, BENI
251657216
SOURCE : service comptable BRASIMBA
Le fonds de roulement ne suffit pas pour juger l'équilibre financier d'une entreprise
car un fonds de roulement positif traduit une bonne situation pour une entreprise
industrielle, ce qui n'est pas le cas pour une entreprise commerciale. Raison pour
la quelle les analystes financiers ont mis au point la notion du besoin du fonds de
roulement
II.2.1 définition
Le besoin en fonds de roulement répondent a plusieurs définitions ; nous en tirons
deux seulement :
- le besoin en fonds de roulement est la partie des actifs circulants d'exploitation
non couvertes par les ressources d'exploitation
- le besoin en fonds de roulement est la part des besoins cycliques dont le
financement n'est pas assuré par le ressources cyclique et qui se trouve par la suite
a la charge de l'entreprise46(*)
I.2.3 calcul du besoin de fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement se calcul par la confrontation de besoins
cycliques tirés du bilan dans les postes des valeurs circulantes aux ressources
cyclique tirées également du bilan dans les postes des dettes a court terme
BFR=emploie d'exploitation - ressources d'exploitations
I.3. TRESORERIE
Ou encore :
TRN=FR-BFR
I.5. LIQUIDITE
Les analystes financiers complètes les informations en étudiant le risque que court
l'entreprise en matière de liquidité
I.5.2. définition
La liquidité est la capacité qu'a un bien a se transformer en monnaie ;
C'est l'aptitude d'un actif a devenir liquide c'est-a-dire s'échanger commodément et
rapidement contre numéraire48(*)
I.5.1. types et déterminations des liquidités
On distingue trois types de liquidité a savoir ;
- liquidité générale
- liquidité réduite
- liquidité immédiate
1. Liquidité générale(LG)
C'est la différence entre les valeurs circulantes et les dettes a court terme. Elle
indique la capacité de l'actif circulante a faire face a l'exigibilité le plus rapprocher
LG= VE+VR+VD/DCT
2. Liquidité réduite
C'est la différence entre les valeurs circulantes hors stocks et les dettes a court
terme. Elle indique la capacité de l'entreprise a couvrir ses dettes a court terme
avec les valeurs circulantes hors stocks
LR= VR+VD/DCT
I.6. SOLVABILITE
La solvabilité c'est la capacité qu'a une personne morale ou physique a honorer ses
exigences a l'échéances
Valeurs actives- dette totale
La production vendue comprend tous les productions, les travaux et les services
facturés évalués en prix de vente, elle est une composante de l'exploitation qu'a la
vocation d'obtenir des ressources financières a l'entreprise. Il s'agit du CA des
activités industrielles ;
La production stockée est la variation des stocks, d'encours et de produits
finis(stockage ou déstockage) valorisé en cout de production
La notion de production se rapporte aux produits fabriqués dans l'entreprise. C'est-
a-dire provenant d'une activité industrielle de transformation et aux activités des
services. On retient pour son évaluation de la valeur détour des biens et services
produit au cours de l'exercice qu'ils aient été rendus, stockées ou utilisé par
l'entreprise pour elle-même
De ce fait, la production est considérée comme meilleur indicateur de l'activité de
l'entreprise industrielle que le chiffre d'affaires. On constate toute fois dans la
pratique de la plus part des entreprises, sauf celle a cycle long, la production
vendue représente souvent la quasi-totalité de la production 50(*)
2. ANALYSE DE LA MARGE COMMERCIALE (MC)
La marge commerciale est un indicateur pour les entreprises qui vendent des
marchandises, les marchandises sont des biens achetés revendus en l'état, c'est-a-
dire sans opérés des transformations, il s'agit d'une activité de négoce ; la marge
commerciale mesure la marge dégagée par le négoce de marchandises
MC=ventes des marchandises-stock vendu
A. Méthode soustractive
La valeur ajoutée se calcule ainsi ;
VA=Qe-C
Le résultat d'exploitation peut être calculé directement comme différence entre les
produits d'exploitation et les charges d'exploitation
3. RESULTAT NET DE L'EXERCICE
Il est établi à partir des résultats courant, et exceptionnel, sous déduction de la
participation des salariés aux résultats de l'entreprise et des impôts sur le bénéfice.
Le résultat net constitue la mesure comptable du profit distribuable aux
actionnaires, la part du résultat mis en réserves est une composante de
l'autofinancement de la croissance de l'entreprise
Il représente la synthèse du résultat courant et exceptionnel corrigé par la
participation de salarié et les impôts sur les bénéfices
Le résultat de l'exercice, concrétisé par le profit a al perte, caractérise, tous les
secteurs de l'activité économique (de production de distribution et de prestation de
service) financière et exceptionnel d'une entreprise la valeur de cet indicateur
dépend notamment de la politique d'approvisionnement (la forme, la structure t le
rythme des entrées, des ventes, de l'utilisation de ressources matérielles et
humaines, et de la politique financière
Chaque société doit chercher la maximisation de son profit c'est-a-dire la
croissance de sa valeur patrimoniale. L'identification des possibilités
d'augmentation du profit nécessité une investigation approfondie a celui-ci en
dynamique et par le rapport aux objectifs, aux réalisations de concurrents
RN=résultat d'exploitation+résultat financier+ résultat exceptionnel-
1. CASH FLOW
Le résultat comptable ne caractérise par les potentiels de liquidité de l'entreprise,
parce qu'il englobe autant les produits et les charges monétaires, qui des produits
et charges non monétaires (calculés). Le flux net monétaire dégagé par l'activité
d'une entreprise est connu sous la dénomination de surplus monétaire. En pratique
la notion de surplus monétaire est désigné par une série de terme qui ont souvent
une contenue différent selon les auteurs ou les pays.
Le cash flow signifie le surplus monétaire généré par une opération particulière ou
par l'ensemble des activités de l'entreprise. Entre le cash flow et le bénéfice
comptable on constate des différences significatives
Le bénéfice comptable est un résultat global exhaustif calculé en fonction de la
totalité des produits et des charges. Le cash flow partiel qui complique seulement
les composants monétaire
Les différents types de cash flow peuvent être structurés selon les critères
suivants :
- Selon la réglementation de l'impôt : le cash flow (avant impôt) cash flow (âpres
impôt)
- Selon le périmètre d'activité : cash flow globale (englobant toutes les opérations
d'exploitation) cash flow
2. CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT(CAF)
La CAF est un surplus monétaire net global. Le qualificatif (net) signifie que cet
indicateur est calculé âpres impôt le caractère globale s'explique par le fait qu'il est
généré par toute l'activité de l'entreprise par rapport a l'excédent brut d'exploitation
que représente un flux monétaire généré seulement par l'exploitation la CAF tient
compte de toutes les activités de l'entreprise. L'exploitation financière,
exceptionnelle. La CAF peut être calculée par la méthode soustractive ou par la
méthode additive
A. Méthode soustractive
Selon la première méthode, la CAF représente la différence entre les produits et
les charges monétaire
Ainsi pour déterminer la CAF :
CAF=EBE+autres produits d'exploitations-autres charges d'exploitation+produits
financiers-charges financières+produits exceptionnel-charges exceptionnelles-
impôt sur le bénéfice
B. Méthode additive
La CAF peut également être calculée ainsi ;
CAF= résultat de l'exercice+dot.aux amort.et prov. D'exploitation fin.
Exceptionnelle-reprise sur prov. D'exploitation fin. Exceptionnelle+valeur nette
comptable+produits des cession d'actif+quote-part-part des subv. D'expoit.
d'investis. Visé au résultat de l'exercice
- Interprétation de la CAF
La CAF est un indicateur qui permet d'apprécier la capacité de l'entreprise a
dégagé les ressources internes de financement se sa propre activité le montant de
la CAF mesure la possibilité qu'aucune entreprise de rembourser sa dette le ratio
suivant ; dénommé « ratio de capacité de remboursement de dettes financières au
travers de la CAF annuelle dégagées par l'entreprise.
La CAF représente un autofinancement potentiel. La richesse créée réellement est
appréciée après déduction de la rémunération des actionnaires : on l'appelle
autofinancement
Autofinancement= CAF-dividende distribués
Rentabilité eco.=R.E/CAHT
- Entreprise industrielle
EBE/total actif
R.E/total actif
4. EFFET DE LEVIER
Est la conséquence du poids de l'endettement sur la rentabilité. Il explique la
différence entre la rentabilité économique et la rentabilité financière. Lorsque sa
rentabilité économique est supérieure au taux d'intérêt de ses dettes (bras de
levier), l'entreprise obtient une rentabilité financière supérieure a la rentabilité
économique.
On distingue :
- Effet de massue : l'endettement diminue la rentabilité financière. Re « au taux
d'intérêt
- Effet boomerang : synonyme de l'effet de massue
- Effet de ciseaux : lorsque la croissance du chiffre d'affaires tend a réduire ma
trésorerie a partir d'un certain seuil du fait de l'augmentation de l'activité
Principe : le concept d'effet de levier résulte de la possibilité de répartir le
financement des emplois de l'entreprise entre :
- L'endettement, rémunéré par les frais financiers déductibles de l'impôt sur les
sociétés
- Les fonds propres, rémunérés en théorie par le bénéfice net
Le principe de l'effet de levier stipule que « tant que l'entreprise peut emprunter
aux tiers a un cout inférieur au taux interne de rentabilité, elle a intérêt a accroitre
son endettement, la rentabilité des capitaux propres croitra alors plus que
proportionnellement. A l'inverse, si la rentabilité des fonds investis tombe en
dessous du cout des emprunts, il joue en sens inverse et l'impact sur le rendement
des fonds propres sera d'autant plus fort que l'endettement sera élevé »
Endettement/fonds propres
C'est une liaison chiffrée entre deux aspects financiers particuliers. L'intérêt des
ratios réside sur tout dans le fait qu'ils permettent des comparaisons soit sur
plusieurs périodes, soit entre plusieurs entreprises. le choix des ratios a utiliser
dépend des problèmes a étudier.
Ces outils sont notamment utilisés dans la phase d'évaluation menée avant de
racheter une entreprise ou pour comparer ses performances avec les autres
entreprises du même secteur
Une fois calculés, les ratios d'analyse financière permettent d'obtenir des
informations simples à analyser qui permettront de détecter facilement les points
forts et les points faibles de l'entreprise
Il existe une multitude de ratios d'analyse financière et il convient donc de
sélectionner les plus pertinents en fonction de votre entreprise et de votre activité.
Le premier clés a retenir
Il existe plusieurs typologies de ratios ;
- Ceux qui permettent d'étudier la rentabilité de l'entreprise
- Ceux qui permettent d'analyser la structure financière
- Et enfin des ratios liés à l'activité
I. LES RATIOS DE RENTABILITE
Les ratios de rentabilité évaluent dans quelle mesure une entreprise génère des
bénéfices. L'objectif de maximisation de la valeur de l'entreprise étant ultimement
relié a la réalisation des bénéfices, il est facile de comprendre l'importance des
ratios de rentabilité ; ces ratios intéressent aussi bien les actionnaires, les
gestionnaires que les créanciers.
- Le ratio de la marge bénéficiaire brute
- Le ratio de la marge bénéficiaire nette
- Le ratio de rentabilité de l'actif total
- Le ratio de rentabilité de la valeur nette
I.1. RATIO DE LA MARGE BENEFICIAIRE BRUTE
Le bénéfice brut ou la marge bénéficiaire brute est l'excédent du montant des
ventes sur le cout des marchandises vendues ; le ratio de la marge bénéficiaire
brute désigne, quant a lui, le pourcentage du bénéfice brut par rapport aux ventes
évidemment, plus il est élevé ; mieux c'est
Bénéfice brut/ventes nettes
I.2. RATIO DE LA MARGE BENFICIAIRE NETTE
Le ratio de l marge bénéficiaire nette est le pourcentage de bénéfice net par dollar
de vente, ce ratio intéresse les administrateurs, les créanciers et les actionnaires
Bénéfice net/ventes nettes
(2)
Dettes à court terme/passif total
Ce ratio en principe ne devrait pas être inferieur a 50% le montant des fonds
empruntés a moyen et long terme ne doit pas excéder le montant des capitaux
propres.
2. LES RATIOS DE LIQUIDITE
Les ratios de liquidité mesurent la capacité de l'entreprise a rembourser ses dettes a
court terme (exigibilités) autrement dit, ces ratios mesurent la solvabilité de
l'entreprise a court terme ;
2.1. RATIO DE LIQUDITE GENERALE OU RATIO DU FR
Plus le ratio de liquidité générale d'une entreprise est élevé plus celle-ci est en
mesure de faire face a ses engagements a court terme sans problème, un ratio de
liquidité générale trop élevé par rapport a celui du secteur est souvent le signe
d'une mauvaise gestion des éléments a court terme
Actif a court terme/passif a court terme
- Si le ratio est supérieur a 1 ; l'entreprise est capable de payer ses dettes a court
terme
Sans écouler les stocks
- Si le ratio est inferieur a 1 ; l'entreprise est obligée de vendre les stocks pour
payer ses dettes a court terme
- Si le ratio est égal a 1 ; ce qui s'affirme rarement, puisqu'il est probable que les
dettes a court terme soient toutes exigibles immédiatement
2.4. RATIO D'ENDETTEMENT
Le ratio d'endettement mesure le niveau d'endettement de l'entreprise et indique la
proportion de l'actif total financé par les dettes a court terme et a long terme
Passif total/actif total
Si les immobilisations sont trop élevées cela signifie qu'il y a des capacités de
production inutilisées, et la solution serait peut-être d'en vendre une partie.
Si par contre, ce sont les ventes qui sont trop faibles, alors il faudra augmenter
l'effort de vente
3. RATIO DE ROTATION DE L'ACTIF TOTAL
Le ratio de rotation de l'actif total mesure le degré d'efficacité avec lequel l'actif
total est géré. Il indique donc le nombre de dollars de ventes que permet de généré
chaque dollar investi en actif total
Vente nettes/actif total
TABLEAU N° 12
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Ressources 38943863472.9 80806990363.6 173089543082.5 171333163735.1
stables 7 9 8
Actifs 32721700739.4 62442711094.0 165393290846.4 167654428922
immobilisés 1 3 5
FRN 6222162733.56 18364279269.4 7696252236.3 3678734811
7
TALEAU N° 13
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Capitaux 14071698192.3 47361820053.2 78097941457.81 76163870355.4
propres 2 8 0
Actifs 32721700739.4 62442711094.0 165393290840.4 167654428922
immobilisés 1 3 5
FRP - - - -
18650002547.0 15080891040.7 87295349388.64 91490558566.6
9 2
SOURCE : nous même a partir du tableau n°9
C0MMENTAIRE : la BRASIMBA a un fonds de roulement propres négatifs c'est-
a-dire l'entreprise n'est pas en mesure de financer entièrement ses actifs
immobilisés avec ses capitaux propres. Il fait recourt aux financements externe ce
qui confirme que la BRASIMBA a la dépendance financière
3. FONDS DE ROULEMENT ETRANGER (FRE)
FRE=FRN-FRP
TABLEAU N°14
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
FRN 6222162733.56 18364279269.5 7696252236.3 3678734811
6
FRP - - - -
18650002547.0 15080891040.7 87295349388.6 91490558566.6
9 2 4
FRE 24872165280.6 33445170310.2 94991601624.9 95169293377.6
5 8 4
TABLEAU N°15
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Stocks 24278469856.3 32633958683.4 51630226499.5 55612289282.9
0 0 6
Créances 2615992420.97 14988315400.9 11118094674.1 16153533047.5
4 8
Trésoreries 3090767188.78 2652706695.23 4126591865.81 6807535040.43
FRB 29985229466.0 50274980179.5 66874913039.5 64035177370.8
5 7 5 3
TN=FRN- BFR
TABLEAU N° 17
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
FRN 622162733.56 18364279269.57 7696252236.3 3678734811
BFR 3131955544.69 15711573174.33 3569660370.31 -
3128790229.64
TN 3090207188.87 2652706095.24 4126591865.99 6807525040.64
C.E=actifs immobilisés+BFR+disponible
TABLEAU N° 18
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Actifs 32721700739.4 62442711094.0 165393290846.45 167654428922
immobilisés1 3
BFR 3131395544.69 15711573174.3 3569660370.31 -
3 3128790229.64
Disponible 3090767188.78 2652706095.23 4126591865.81 6807535040.43
Capital 36123863472.8 80806990363.5 1730895430882.5 17133173732.7
économique 8 9 7 9
TABLEAU N°19
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
70 ventes 2465454989.98 1465079833.32 993535164.59 6714078704.61
71 100905015844. 113997577122. 113430923527 128385934995.
productions 44 65 84
vendues
CA 103370470834. 115462656955. 114424458691. 135100013700.
42 97 59 45
TABLEAU N°20
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
Vente 2465454989.98 1465079833.32 993535164.59 6714078704.61
Stock vendu 2031112985.22 1389627109.42 914824985.94 31989323.95
MB 434342004.76 75452723.90 78710178.65 6682089380.66
TABLEAUN°22
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
RESULTAT 1957623209.19 16428046450.2 10891060669.7 -1818164122.83
NET 2 4
CA 103370470834. 115462656955. 114424458691. 135100013700.
42 97 59 45
TMN 0.18% 14.22% 9.51% -134%
TABLEAU N° 23
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Production 100996776974.6 114203937957. 116971353918. 129530433039.1
totale 4 4 5 4
MB 434342004.76 75452723.90 78710178.65 6682089380.66
CI 53589829614.07 67164950591 72254461797.2 87057026578.52
VA 47841289365.33 4711440090.31 44795602299.9 49155495841.28
SOURCE : nous même a partir du tableau N°24 et LE COMPTE DE RESULTAT
COMMENTAIRE : il se dégage de ce tableau que LA BRASIMBA crée de la
richesse du faite que sa valeur ajoutée est positive sur tout le période de notre
étude, il ya accroissement de qu'elle a généré, du fait de ses activités courantes
l'entreprise est solide elle maitrise son activité
II.4. EXCEDENT BRUIT D'EXPLOITATION (EBE)
EBE=VA+impôts et taxes+subvention d'exploitation-charge de personnel
TABLEAU N°24
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
VA 47841289365.3 4711440090.31 44795602299.9 129530433039.1
3 4
Subvention 0 0 0 0
d'exploitation
Impôts et 17051017490.3 1839625862.51 3292399689.76 29490522865.59
taxes 4
Charge de 6515097971.58 8010431237.01 20826880881.7 13495688026.47
personnel 9
EBE 58377208884.0 40943634715.8 27261121107.8 38608860680.4
9 1 7
TABLEAU N°25
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
EBE 58377208884.0 40943634715.8 27261121107.8 38608860680.4
9 1 7
Reprises de 1228294053.04 917229350.77 681020717.83 0
provision
Transfert de - - - -
charges
Dotation 7643430762 8782711290.99 11652819720.2 23367599874.1
amort et prov 5 3
RE 51962072175.1 33078152775.5 16289322105.4 15241260806.2
3 9 5 7
TABLEAU N°27
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
RE 51962072175.1 330781522775.5 16289322105.4 15241260806.2
3 9 5 7
RF 77652201.36 -220851346.26 - 704445744.63
1303561245.19
RAO 52039724376 330560671429 14985760860 15945706551
TABLEAU N°28
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
Produits HAO
Charges HAO 7885873025.4 8726358428 12477602606 24611732703
RHAO 7885873025.4 8726358428 12477602606 24611732703
TABLEAU N°29
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
RAO 52039724376 330560671429 14985760860 15945706551
RHAO 7885873025.4 8726358428 12477602606 24611732703
Participation
des
travailleurs
Impôt sur le
résultat
RN 1957623209.19 16428046450.22 10891060669.74 -
1818164122.83
TABLEAU N°30
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Production 100905015844. 113997577122. 113430923527. 128385934995.
vendue 44 65 00 84
Production 91761130.20 206360834.76 1647596956.33 1085770043.30
stockée
Travaux fait 1892833435.17 58728000
par
TOTAL 100996776974. 114203937957. 14881353918.5 129477577839.
64 76 14
CONCLUSION D'ANALYSE DU
COMPTE DE RESULTATS
Au terme des nos analyses, nous avons constaté que :
Les indicateurs d'activités ont connues un accroissement positif, la BRASIMBA a
réalisé un chiffre d'affaires positif durant les périodes d'étude, il y a croissance de
l'activité ou augmentation, la situation financière est saine du faite que l'entreprise
arrive a vendre et a réaliser des bénéfices suffisants.la valeur ajoutée a aussi
connue une évolution positive, c'est-a-dire l'entreprise se crée des richesses en
mettant en oeuvre des matières et services. Le résultat d'exploitation est positif,
ceci signifie que le chiffre d'affaires est suffisant pour couvrir les charges
d'exploitations. Le résultat financier est positif 2010 et 2103 c'est- a- dire
l'entreprise n'est trop endettée et en 2011 et 2012 le résultat est négatif, ceci
signifie que l'entreprise est trop endettée. Le résultat des activités ordinaires
positif, un très bon pour l'entreprise. Le résultat hors activités ordinaires positif,
ceci a un impact sur le résultât net. Le résultât net est positif de 2010 a 2012 ceci
signifie que l'entreprise à réaliser un bénéfice et en 2013 elle a réalisé une perte.
La production de l'exercice a aussi connue une évolution ceci peut être justifié par
le fait que l'entreprise a vendue sa production. La marge brute ceci est justifié par
accroissement des ventes. Le taux de marge brute évolue positivement il reflète la
capacité de l'entreprise à réaliser des gains sur la vente des marchandises.
L'excédent brut d'exploitation a connu aussi une évolution positive ceci est justifié
par la capacité de l'entreprise a rémunérer les facteurs de production (personnel,
les taxes et obligations) et permet a l'entreprise de faire face a sa politique
d'endettement. Apres analyse des indicateurs de l'activité et de la marges nous
avons constaté que la BRASIMBA est performante économiquement et
financièrement
RE=EBE/TOTAL ACTIF
TABLEAU N°31
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
EBE 58377208884.0 40943634715.8 27261121107.87 38608860680.
9 1 4
TOTAL 62706930205.4 112717691273 232268203886.0 246227776291
ACTIF 7 2
RE 91% 36 .3% 11% 15%
TABLEAU N°32
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
RESULTAT 1957623209.19 16428046450.2 10891060669.7 -1818164122.83
NET 2 4
CAPITAUX 14071698192.3 47361820053.2 7809741457.81 76163870355.4
PROPRES 2 8 0
RF 12% 34.6% 139% -2.3%
TABLEAU N°33
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
RESULTAT 1957623209.19 16428046450.2 10891060669.7 -1818164122.83
NET 2 4
CHIFFRE 103370470834. 115462656955. 114424458691. 135100013700.
D'AFFAIRE 42 97 59 45
Rte Cciale 1.8% 14% 9% -1%
TABLEAU N°34
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
RBE 1715179946.2 25267110604.5 - 22794889343.5
3 3 28021457034.3 9
9
RBHE 0
IMPOT SUR 0 0 6302359530.00 597585928.94
LE
BENEFICE
CAF 1715179946.2 25267110604.5 - 22197303414.6
3 3 21719097504.3 5
8
SOURCE : nous même a partir de compte de résultat
COMMENTAIRE : la BRASIMBA a réaliser une capacité d'autofinancement
positive de 2010,2011 et 2013, cela signifie que l'entreprise réalise des bénéfices
d'exploitation, sa permet a l'entreprise d'invertir, de rembourser un financement,
ou encore payer des dividendes, l'entreprise est dans une situation agréable mais
en 2102 l'entreprise a réaliser une capacité d'autofinancement négative, l'entreprise
a une bénéfice d'exploitation potentiel négatif, pas d'accès a des possibilités
d'investissements via l'emprunt bancaire
III.5. TAUX D'INTERET(TI)
TABLEAU N°35
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
compte67 1150641851.67 1138080697.03 1984581963.02 704445744.63
intérêt
Emprunt a 24872165280.5 33445170310.3 94991601624.7 95169293379.7
long et MT 7 2 8 8
TI 0.046% 0.034% 0.020% 0.074%
TABLEAU N° 36
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
TAUX D'INTERET 4.6% 3.4% 2% 7.4%
RENTABILITE ECONOMIQUE 93% 36.3% 11% 15%
TABLEAU N°39
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Dettes totales 4863532548.28 65355871220.3 15417026248.21 170063905989.
3 8
Passif total 62706930205.4 11271769173 232268203886.0 246227776291
7 2
DF 77% 57% 66% 69%
TABLEAU N°40
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Stocks 24278469856.3 32633958683.4 51630226499.5 55612289282.9
0 0 6
Créances 2615992420.97 14988315400.9 11118094674.1 16153533047.5
4 8
Trésorerie 3090767188.78 2652706095.23 4126591865.81 6807535040.43
DCT 23763066732.5 31910700910.0 5917866088.43 74894612560.0
8 1 4
LG 1.26% 1.57% 1.13% 1.04%
TABLEAU N°41
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Créances 2615992420.97 1498315400.94 11118094674.1 16153533047.5
8
Trésorerie 3090767188.78 2652706095.23 4126591865.81 6807535040.43
DCT 23763066732.5 31910700910.0 5917866083.43 74894612560.0
8 1 4
LR 0.24% 0.55% 0.25% 0.30%
TABLEAU N°42
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Trésorerie 3090767188.78 2652706095.23 4126591865.81 6807535040.43
DCT 23763066732.5 31910700910.0 59178660803.4 74894612560.0
8 1 3 4
LI 0.13% 0.08% 0.06% 0.09%
SOURCE : nous même a partir du tableau N°9
COMMENTAIRE : la moyenne étant de 0.2 a 0.5 la BRASIMBA a une liquidité
immédiate inferieur a la moyenne, elle n'est pas en mesure de payer ses dettes avec
de disponibilité sans recourir aux réalisables ou aux exploitations
III.4. RATIO DE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS
CAPITAUX PERMANENTS/ACTIFS IMMOBILISES
TABLEAU N°43
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Capitaux 38943863472.9 80806990363.6 173089543082.5 171333163735.1
permanents 7 9 8
Actifs 32721700739.4 62442711094.0 165393290846.4 167654428922
immobilisés 1 3 5
TOTAL 1.19% 1.29% 1.04% 0.10%
TABLEAU N°44
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
Bénéfice avant 1957623209.19 16428046450.22 17193420199.74 -
l'impôt 1220578193.89
Intérêt 1150641851.67 1138080697.03 1984581963.02 704445744.63
TOTAL 1.70% 14.43% 8.66% -173%
TABLEAU N°47
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Achats 13199883324.6 21773431569.8 17667598215.8 42878625470.0
4 9 9 3
Dettes 18286188018.3 25789548799.6 41203813748.6 55185451980
fournisseurs 2 9 7
TOTAL 72jours 84jours 42jours 77jours
TABLEAU N°48
RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013
Immobilisation 32972543280.5 62809629160.9 1682088095.7 168081953606.5
s 0 9 2 0
Vente nette 2465454989.98 1465079833.32 99535164.59 6714078704.61
TOTAL 0.07% 0.02% 0.005% 0.03%
TABLEAU N°49
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2013
S
Vente nette 2465454989.98 1465079833.32 993535164.59 6714078704.61
Actif total 62957772746.5 113084679340. 232695793999.8 246655300977.4
5 56 7 5
TOTAL 0.03% 0.01% 0.04% 0.02%
TABLEAU N°50
TABLEAU N°51
TABLEAU N°52
CONCLUSION GENERALE
Au bout de notre travail de recherche, il importe de faire la revue des grandes
lignes qui le composent et de présenter brièvement les résultats, auquel il a abouti.
Le choix de ce sujet a été motivé par le fait de confronter la théorie relative à
l'analyse financière, apprise tout au long de notre formation académique, à la
pratique sur terrain. Il a été également pour nous une occasion de rechercher les
conditions de la performance financière de la BRASIMBA afin d'établir un
diagnostic sur sa situation actuelle pour servir de support à un pronostic.
Notre travail est intituler « ETUDE CRITIQUE DE LA PERFORMNCE
FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE ET SON IMPACT SUR LA
STRUCTURE FINANCIERE » il est important pour nous de rappeler les grands
points qui ont constitué notre travail ;
Pour arriver à cette fin cinq questions ont été posées dans notre problématique :
- La structure financière de la BRASIMBA est-elle équilibrée pour respecter
l'équilibre financier ?
- la BRASIMBA est-elle financièrement performante ?
- La rentabilité de la BRASIMBA est suffisante pour assurer son
autofinancement ?
- la BRASIMBA est-elle en croissance ?
Pour appréhender notre étude et répondre effectivement à nos questions de
recherche, nous avons formulé Des hypothèses :
Hypothèse 1 : La structure financière de la BRASIMBA serait équilibrée et permet
à celle-ci d'être financièrement équilibrée.
Hypothèse2 : la BRASIMBA serait performante financièrement
Hypothèse3 : la rentabilité serait suffisante à la BRASIMBA pour assurer
l'autofinancement
Hupotthèse4 : la BRASIMBA serait en croissance
La vérification de ces hypothèses a nécessité l'utilisation des techniques et des
méthodes. Ainsi, nous avons utilisé la technique documentaire et la technique
d'interview.
Quant aux méthodes, il a été employé la méthode analytique et la méthode
comparative.
Nous avons délimité notre sujet dans le domaine, dans le temps et dans l'espace.
Dans le domaine, le sujet se limite à l'analyse financière, plus spécifiquement
l'analyse de la structure financière, du compte de résultat, l'étude de la rentabilité
et de l'autofinancement et des ratios. Dans le temps, notre recherche s'étale sur une
période de quatre ans allant de 2010 à 2013. Dans l'espace, notre étude s'est
focalisée sur la BRASIMBA et à toutes ses branches d'activité.
En vue d'arriver à vérifier nos hypothèses, nous avons subdivisé notre travail en
quatre chapitres outre l'introduction générale et la conclusion générale.
- Le premier chapitre porte sur les concepts des bases et annexes sur la structure
financière et sur la performance ;
- Le deuxième chapitre concerne la présentation du champ d'investigation qui est
la BRASIMBA;
- Le troisième chapitre traite sur les notions de la structure financière et de la
performance financière
- le quatrième chapitre traite sur l'étude critique de l'appréciation de la
performance financière
En vue d'infirmer ou de confirmer les hypothèses, nous allons passer a la
vérification des hypothèses ;
- Vérification de la première hypothèse a abouti au résultat selon lequel la
structure financière de cette entreprise est bonne et lui permet de garder un
équilibre financier malgré qu'il existe encore certains points qui nécessitent d'être
modifiés tels que l'autonomie financière et la liquidité immédiate. A part cela, la
BRASIMBA présente des bilans bien structurés à l'actif et au passif avec des
résultats positifs chaque année ; des fonds de roulement net largement positifs
chaque année, avec le BFR positif, sauf en 2013; une trésorerie positive chaque
année ; une bonne liquidité générale et un degré élevé de solvabilité.
Tous ces éléments nous ont permis de confirmer notre première hypothèse selon
laquelle la structure financière de la BRASIMBA est équilibrer et lui permet
d'atteindre son équilibre financier.
- Vérification de la deuxième hypothèse âpres analyse de la performance
financière a l'issue des résultats obtenus, il ressort que ; la BRASIMBA a une
liquidité positive, un chiffre d'affaire positif, une valeur ajoutée positive, une
rentabilité positive, une capacité d'autofinancement positive.
Tous ces éléments nous ont permis de confirmer notre deuxième hypothèse selon
la quelle la BRASIMBA est financièrement performante
- Vérification de la troisième hypothèse a abouti au résultat selon le quel
l'entreprise présente des bonnes rentabilités économiques financières et
commerciales, une capacité d'autofinancement positive sauf en 2012 et un effet de
levier positif, l'analyse nous a montré que la BRASIMBA, durant trois ans de la
période de notre étude a été à mesure de s'autofinancer chaque année ; les ratios
calculés à ce sujet nous l'indiquent. Les ratios de rentabilité économique est
supérieur a la rentabilité financière ont témoigné que les activités de la
BRASIMBA sont en pleine croissance, Les chiffres d'affaires ont été à mesure de
couvrir les capitaux propres, la vitesse de rotation des stocks est rapide, le délai de
rotation des créances- clients est très court tandis que le délai de rotation des
dettes- fournisseurs est supérieur au délai de rotation des créances- clients, elle
dispose aussi d' une bonne capacité de s'endetté
Ces résultats nous ont permis de confirmer notre troisième hypothèse selon
laquelle la rentabilité de la BRASIMBA est suffisante et permet à celle-ci
d'atteindre son autofinancement.
- Vérification de la quatrième hypothèse apes analyse de la valeur ajoutée du
chiffre d'affaires et de la marge commerciale à l'issue des résultats obtenus, il
ressort que la valeur ajoutée est positive ; le chiffre d'affaires est positif et la
marge commerciale est positive
Ces résultats nous ont permis de confirmer notre quatrième hypothèse selon la
quelle la BRASIMBA est en croissance
Nous ne saurions terminer ce travail sans émettre quelques suggestions et
recommandations à l`endroit des autorités de la BRASIMBA. Au vu des données
chiffrées de notre étude, l`entreprise est en pleine croissance, malgré les
contraintes internes et externes, elle demeure une entreprise prometteuse Vu
certaines faiblesses rencontrées au cours de notre analyse, nous suggérons ce qui
suit à la BRASIMBA, si elle veut pérenniser ses activités :
- Augmenter les capitaux propres pour retrouver son autonomie financière
- Diminuer son endettement a long et a moyen terme en faisant des réserves
légales
- Augmenter sa liquidité immédiate afin de faire face au paiement des fournisseurs
dans l'immédiat
- Définir clairement une politique de remboursement des créances clients
- Accroissement des ventes pour augmenter d'avantage son chiffre d'affaires
- L'entreprise doit s'endetté de plus pour financer les investissements, vu que le
taux d'intérêt est inferieur a la rentabilité économique, ce qui est avantageux pour
l'entreprise
- Trouver des nouvelles solutions pour continuer à faire augmenter son résultat
d'exploitation qui agit favorablement sur le chiffre d'affaires
Nous ne pouvons pas prétendre avoir exploré toutes les facettes de ce sujet. Les
limitations due a ce que nous soyons un observateur externe qui ne peut pas avoir
accès a toutes les données sont souvent handicapé notre recherche.
Il aurait été aussi intéressant de calculer certains indicateurs de la performance
financière de la BRASIMBA, mais il ne nous a pas été possible faute de données.
Nous invitons d'autres chercheurs à approfondir ce sujet
BIBLIOGRAPHIE
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