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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique Université

d’Oran 2 MOHAMED BEN AHMED

Faculté des Sciences Economiques, Sciences Commerciales et des Sciences de


Gestion

Département finances et comptabilité


THEME : ANALYSE FINANCIERE

Rapport de stage dans le but de l’obtention du diplôme de licence 3ème année LMD

PRESENTE PAR : ENCADRE PAR :

- Mr. KALACHE ABDELKARIM - Mme. F.DJEBBOURI


- Mr. KADDOURI MOHAMED ABED - Mr. H.BELAHCEN
( CO.ENCADREMENT) Mme N.BOUALEM

Dédicace
2017/2018
A celui qui m'a indiqué la bonne voie en me rappelant que la volonté fait toujours les
grands hommes

Je dédie ce travail, comme preuve de respect, de gratitude, et de reconnaissance à : Ma chère


famille, pour son affection, sa patience, et ses prières.

Mes meilleurs amis pour leur aide, leur temps, leur encouragements, leur assistance et soutien.

A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

Merci infiniment.

2
KALACHE

ABDELKARIM

Dédicace

A Dieu Le Tout Miséricordieux, ton amour, ta miséricorde et Tes grâces à mon endroit m’ont fortifiée
dans la persévérance et l’ardeur au travail.

A mon Père qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de sacrifices et de privations
pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu faire en sorte que ce travail porte son fruit, Merci pour
les valeurs nobles, l'éducation et le soutient permanent venu de toi.

A ma Mère qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien, tous les sacrifices consentis
et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail
aussi modeste soit-il, l'expression de mes sentiments et de mon éternelle gratitude

. A mes sœurs Qui je le sais ma réussite est très importante pour vous. Que Dieu vous paye Pour tous
vos bienfaits.

A tous mes amis qui n'ont cessé d'être pour moi des exemples de persévérance, de courage et de
générosité.

Merci infiniment

3
KADDOURI

MOHAMED ABED

Remerciements

Avant toute chose nous tenons à remercier le bon DIEU de nous avoir aidées et toutes les
personnes qui ont contribué au succès de notre stage et qui nous ont aidé lors de la rédaction
de ce rapport.

Tout d'abord, nous adressons nos remerciements à notre professeur, NASSIMA BOUALEM
qui nous a beaucoup aidé dans notre recherche de stage , et DAR RAMDAN ZAKARIA qui
nous a permis de postuler dans cette entreprise. et de trouver ce stage qui était en totale
adéquation avec nos attentes.

nous tenons à remercier vivement notre maitre de stage, Mme F.DJEBBOURI, chef de
service comptabilité générale , pour son accueil, le temps passé ensemble et le partage de
son expertise au quotidien. Grâce aussi à sa confiance nous avons pu accomplir totalement
dans nos missions. Il fut d'une aide précieuse dans les moments les plus délicats.

nous remercions également toute l'équipe de la comptabilité générale pour leur accueil et leur
esprit d'équipe .

Enfin, nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont conseillé et relu lors de la
rédaction de ce rapport de stage : nos famille, nos amis et nos camarade de promotion.

4
Sommaire

Introduction ………………………………………………………………… 6

Chapitre1 : généralité sur l’analyse financière ………………………………………… 9


Section 1 : l’historique et définition de l’analyse financière ……………………………… 10
Section 2 : le rôle et les objectifs de l’analyse financière ………………………………… 12
Chapitre 2 : présentation du site de l’étude ……………………………………………. 15
Section 1 : généralité de l’entreprise………………………………………………………. 16
Section 2 : présentation du complexe GL1Z ……………………………………………… 19
Chapitre 3 : étude et analyse financière du complexe GL1Z…………………………. 23
Section 1 : analyse des documents comptables financiers………………………………… 24
Section 2 : Passage du bilan comptable au bilan financier …………………………..…… 39
Section 3 : analyse financière par les ratios……………………………………..………….52
Conclusion générale……………………………………………………………………… 61

5
Introduction générale

6
Introduction générale :
Dans un monde en perpétuelles mutations technologiques, économiques et socioculturelles,
dans un environnement complexe et incertain où la concurrence est rude, l’entreprise est
condamnée plus que jamais à être performante pour assurer sa survie. Si la raison pour
laquelle la performance se retrouve au centre des préoccupations des dirigeants. Toute
entreprise vise à accomplir ses objectifs et à améliorer sa performance.

En anglais «to perform» signifie accomplir une tache avec régularité, méthode et application,
l’exécuter, la mener à son accomplissement d’une manière convenable plus particulièrement,
c’est donner effet à une obligation, réaliser une promesse, accomplir quelque chose qui exige
de l’habileté ou une certain aptitude. Cependant, faudra t’il une étude qui évalue la situation
financière de l’entreprise, dans ce cas la on parle de l’analyse financière c’est lui qui permet
de connaitre la situation d’une entreprise (activité, performances réalisées, structure
financière), de l’interpréter, d’effectuer des comparaisons et donc de prendre des décisions.
L’analyse financière peut être considéré comme une démarche, qui s’appuie sur l’examen
critique de l’information comptable et financière fournie par une entreprise à tiers (donc de
tout le monde…), ayant pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa performance
financière et économique(rentabilité, pertinence des choix de gestion…), sa solvabilité (risque
potentiel qu’elle présenté pour les tiers, capacité à faire face à ces engagements…), et enfin
son patrimoine.

Notre travail est centré sur l’impact du l’analyse financière sur la performance et la rentabilité
de l’entreprise. Ce qui nous amène à poser la problématique suivante : L’analyse financière
contribue-t-elle à la rentabilité et à la performance des entreprises ?

7
Afin de pouvoir répondre à notre question principale nous nous sommes interrogés sur les
questions suivantes :

 Comment peut-on définir l’analyse financière et la performance de l’entreprise ?


 Quelle sont les instruments de l’analyse financière ?
 La structure financière de SONTECHOM est-elle saine pour atteindre son équilibre
financier ?

Dans ce présent travail, nous allons essayer de bien purifier les réponses apportées à questions
précédentes à travers notre stage pratique que nous avons choisi d’effectuer au sein de
l’entreprise SONTECHOM.

L’hypothèse générale de notre recherche est que SONTECHOM présente une structure
financière qui lui permet d’atteindre sa rentabilité. Cette hypothèse est subdivisée en trois :

 La structure financière de SONTECHOM. est saine et permet à celle-ci d’atteindre


son équilibre financier.

 La rentabilité de SONTECHOM est suffisante pour assurer son autofinancement.

 Le rôle de l’analyse financière dans la rentabilité et la performance de l’entreprise


SONTECHOM.

8
CHAPITRE 1 : Généralités sur l’analyse financière

9
CHAPITRE 1 : Généralités sur l’analyse financière

L’analyse financière peut s’effectuer grâce à l’ensemble des méthodes et outils qui permettent
d’analyser, d’examiner et d’étudier la situation financière passée et future d’une entreprise.
Ce chapitre nous permet d’identifier les informations nécessaires à l’analyse financière et la
rentabilité et la performance.

Section1 : l’historique et définition de l’analyse financière


1-1 Historique :

L’analyse financière apparait au moyen âge avec la naissance de la comptabilité générale. Il


se confond toute fois avec cette dernière et il est difficile de parler d’une technique de gestion
spécifique que l’on ne peut dénommer ainsi le début de XXe siècle. Dans les années vingt, les
besoins en capitaux des entreprises s’accroissent. Les problèmes de financement dominent,
d’où un certain désintérêt pour la gestion interne.
A la veille de la crise de 1929, qui devrait introduire une profonde mutation des habitudes, le
métier des banquiers consistait essentiellement à assurer les mouvements des comptes et à
octroyer des facilités des caisses occasionnelles. Le problème était d’assurer le financement
des industries naissantes (charbon, textile, construction,…) .des crédits d’exploitations était
consentis moyennant des solides garanties permettent en effet au banquier de s’assurer du
remboursement de l’entreprise débitrice. De telles garanties reposaient sur des biens faisant
partie du patrimoine de l’entreprise, mais non directement affectés par son exploitation ou
tout simplement sur le patrimoine personnel des propriétaires de l’entreprise .Le patrimoine
était constitué par des biens fonciers et immobiliers. Le risque de crédit bancaire était alors lié
aux modalités juridiques de la prise de garantie. Vérifier que le bien donné en garantie avait
une valeur indépendante de l’évaluation de l’entreprise, et en suit,..
Évaluer ce bien ainsi que les risques des moins-values liés. l’incertitude quant à la valeur
réelle de l’actif net, en cas de liquidation, joint à la difficulté d’évaluer les biens donnés en

10
garantie et à déterminer l’indépendance à l’égard de l’exploitation de l’entreprise, montreront
aux banquiers que la simple optique de la recherche de la solvabilité état insuffisante pour
déterminer la décision d’octroi d’un crédit.
Au milieu des années cinquante-deux tendances apparaissent. D’une part, les études évaluent
dans la direction de la théorie financière et les problèmes de choix des investissements.
D’autre part, l’évaluation de l’économie et la concurrence accrue se traduisent par un
accroissement des besoins d’une gestion de qualité, de ce fait, par le développement d’une
analyse financière interne à l’entreprise.
A l’heure actuelle, cette technique a conquis droit de citer dans les entreprises et les cabinets
d’experts comptables eux-mêmes se reconvertissent progressivement dans l’analyse de
l’information qu’ils se contentaient, dans le passé, de collecter1.

1-2 définition de l’analyse financière :

L’analyse financière recouvre les savoir-faire déployés pour exploiter l’information


comptable. On peut définir l’analyse financière comme une méthode de compréhension de
l’entreprise à travers ses états comptables, méthode qui a pour objet de porter un jugement
global sur le niveau de performance de l’entreprise et sur sa situation financière (actuelle et
future).

De cette définition, retenons l’objectif de globalité qui est assigné à l’analyse financière et qui
doit donc conduire à apprécier l’entreprise dans ses nombreuses dimensions à partir de
quelques points clés2.

Cela signifie que :

-L’analyse financière s’intéresse à une variété de domaines et ne saurait être réduite à la seule
analyse des données comptables ;

-L’analyse financière repose sur l’utilisation d’un ensemble d’informations à dominante


économique et financière. L’analyse financière doit nécessairement être enrichie et
complétée par l’ajout d’informations, notamment d’informations de nature économique qui
apportent l’éclairage indispensable sur le secteur et les segments de marché sur lesquels et
présente l’entreprise.

1
PLANCHONA, Introduction à l’analyse financière, Ed. Foucher – paris, 1999, p 8
2
2COHEN E, « Analyse financière », Edition économica, 5 éme édition, paris, 2004,
page 08.
11
Précisons ce que l’on entend par secteur et segments de marché.

Le secteur est traditionnellement défini comme un ensemble d’entreprises qui


produisent des biens ou services perçus comme substituables par l’acheteur ou le
consommateur final. Cette définition correspond aux principes retenus pour l’élaboration des
systèmes statiques nationaux.

Cependant, généralement, la notion de secteur s’avère trop large car elle réunit des
activités différentes au risque d’introduire une hétérogénéité allant à l’encontre de la
signification économique recherchée. C’est en réponse à cette limite, qu’on été développée la
segmentation stratégique dont l’objet est d’identifier, au sein d’un secteur, les activités se
caractérisant par des conditions d’exploitation identiques ou voisines en termes de
technologie et critères d’achat.

Section 2 : le rôle et les objectifs de l’analyse financière

2-1 Le rôle de l’analyse financière :

L’analyse financière joue un double rôle dans le processus de communication interne et


externe de l’entreprise, d’une part elle constitue une source d’indicateur élaboré à partir de
l’information comptable et établie par l’entreprise, d’autre part, elle permet aux destinataires
de l’information d’en assurer l’interprétation.
En effet, l’analyse financière vise essentiellement à :
 Améliorer la gestion de l’entreprise à partir d’un diagnostic précis ;
 Etudier les concurrents, clients ou fournisseurs, sur le plan de sa gestion et de sa
solvabilité .
 Détermination par opération de calcul de la situation présente et les prévisions d’une
situation future .
 Prise de décisions, elle doit être confirme à l’état actuel de l’entreprise et tend à
réaliser des objectifs en temps voulu .
 Avoir une étude de contrôle dans le but de vérifier si la gestion de l’entreprise est
satisfaisante ou non .
 Elle veille à garder un équilibre financière entre les emplois et les ressources de
l’entreprise .
 La recherche de nouvelles ressources pour assurer un financement continue .
12
2-2 Les objectifs de l’analyse financière :

L'analyse financière a pour but d'établir un diagnostic sur la situation financière de


l'entreprise, de porter un jugement sur son équilibre financier, sa rentabilité et son autonomie.
Contrairement au diagnostic médical qui est le monopole des médecins, l'analyse financière
est pratiquée par de nombreux agents économiques : banquiers, actionnaires, gérants de
portefeuille, concurrents, fournisseurs, comites d'entreprise. Un bon analyste a des
connaissances pluridisciplinaires et de l'expérience, il doit pouvoir interpréter ce qui se cache
derrière les comptes publics par les entreprises, face visible de leurs stratégies passées, et
matériau de base pour extrapoler les résultats futurs.
Un analyste externe se focalise sur un aspect particulier de la situation financière de
l'entreprise : un banquier a pour objectif d'évaluer le risque de non-remboursement de son
emprunteur, un gérant de portefeuille celui d'évaluer le rendement futur d'une action et
révolution de son tours boursier de façon a prendre la décision d'acheter, de vendre ou de
conserver le titre tandis que le comite d'entreprise observera les conséquences de la sante
financière de la firme sur l'emploi et sur les salaires.
Dans le cadre d'un diagnostic global (audit), les analystes disposent de sources d'informations
privilégiées par rapport aux analystes externes sur la situation actuelle et future de l'entreprise,
et rendent un rapport sur ses forces et ses faiblesses. L'analyse financière est orientée vers le
conseil, une aide a la prise de décisions qui auront une influence sur les flux réel set financiers
futurs de l'entreprise.
L'analyse financière ne se limite pas aux seuls aspects comptables ou financiers de la firme :
elle doit tenir compte des aspects stratégiques, marketing, logistiques ou de ressources
humaines. Pour des raisons pratiques, cet ouvrage n'aborde que les aspects purement
financiers. Son utilisateur saura trouver des compléments dans des livres traitant des
disciplines concernées.
On peut distinguer : les objectifs internes et externes de l’analyse financière3.

3
CONSO.P, HEMECI.F : gestion financière de l’entreprise, 10emeédition DUNOD,
paris 2002, page 274.
13
2-2-1 Les objectifs internes :

 Mesurer la capacité de l’entreprise à créer de la valeur, à secréter de la richesse.


 Dégager les points forts et les points faibles de l’entreprise.
 Analyser l’évolution du chiffre d’affaires, la structure financière, et la trésorerie.
 Mesurer la solvabilité et la liquidité de l’entreprise.
 Déterminer les besoins en termes de crédit à court terme.
 Apprécier le risque pour l’entreprise qu’implique la mise en place de ces crédits.
 Evaluer l’indépendance financière de l’entreprise, et sa capacité d’endettement dans
l’optique des besoins futurs.
 Mesurer la rentabilité de l’entreprise.

2-2-2 Les objectifs externes :

 Aboutir à une décision argumentée, et en cohérence avec la stratégie commerciale de


l’entreprise.
 Compréhension détaillé de l’économique de l’entreprise, c’est-à-dire son
positionnement sur le marché.

14
CHAPITRE 2 : Présentation du site de l’étude

15
CHAPITRE 2 : Présentation du site de l’étude

Section 1 : Généralité de l’entreprise.

1-1 Présentation de (LA SONTECHOM) :

SONTECHOM est une Société Nationale pour la recherche, la production, le Transport, la


transformation et la Commercialisation des Hydrocarbures (gazeux et liquide). Elle a été créé
dans le but de couvrir à long terme, les besoins nationaux en hydrocarbures par le décrit n°63-
491 du 31/12/1963 ainsi que le financement, et le développement de la nation par l’apport en
devises.

LA (SONTECHOM) est une entreprise nationale par son histoire et son orientation, d’un
grand poids économique et internationale par son domaine d’activités d’industrie pétrolière
gazière.

Elle se situe au premier plan par l’importance de ses activités : (prospection, forage,
production…etc.) la gestion de ses activités est assurée par des branches opérationnelles qui
sont des directions fonctionnelles qui élaborent et veillent a l’application de la politique de la
stratégie de groupe. Elle fournit l’expertise et l’appui nécessaire aux activités.

1-2 Historique de SONTECHOM :

- 31/12/1963 création de la SONTECHOM.


- Soucieux de briser le monopole des compagnies étrangers exploitaient les richesses du sous-
sol Algérien et se doter d’un organe d’accumulation des ressources financières nécessaires au
décollage économique, l’État algérien crée le 31 décembre 1963, SONTECHOM dont il
étendit, moins de trois années plus tard ; l’objet à toutes les activités du processus de
production hydrocarbures.
- 1966 : mission étendue à l’ensemble des activités pétrolières.
- 24/02/1971 : nationalisation des hydrocarbures.
- 1981 : restructuration (création de 17 entreprises autonomes).
- 1992 : lancement de processus de modernisation du groupe pétrolier international

16
1-3 SONTECHOM est une société par action (SPA) :

Le seul actionnaire de SONTECHOM c’est l’état. Par le décret du 11 février 1998 la


SONTECHOM est devenue une société par action avec les organes suivant :

- Une assemblée générale (AG).


- Un conseil d’administration (CA).
- Un président directeur général secondé par des vis présidents qui sont à la tête des
activités.

En 1999, l’Algérie avec ses partenaires figuraient au premier rang des découvertes mondiales.

1-4 Le Profil de SONTECHOM :

SONTECHOM regroupe de nombreux métiers :

 Des métiers des chaînes pétrolières et gazières, qui en font un groupe intégrant de
l’amont à l’aval.
 Les métiers de base traditionnels d’une compagnie pétrolière et gazière.
 Des métiers de la sphère parapétrolière, forage, géophysique, service et travaux
pétroliers
 Des métiers de soutien, pose et répartition de canalisation, transport maritime des
hydrocarbures engineering, construction et montage industriel
 Diverses activités qui prolongent ou diversifient son portefeuille
 Infrastructure structure pétrolière et gazière, importe à l’avantage de la proximité des
marchés en expansion.

Cette forte imputation sur l’ensemble de territoire Algérien a commencée à s’étendre en


international.

1-5 Activités de l’entreprise :

Elles exercent les métiers du groupe et développent son potentiel d’affaires tant en Algérie
qu’a l’étranger, chacune des activités est placée sous l’autorité d’un vice-président elles sont
au nombre quatre :

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- activités amont (AMT) : qui comprennent l’exploitation, les opérations de contrôle de
données, la recherche et le développement des hydrocarbures, le forage, la production,
l’engineering et les associations.

- activités Aval (AVL) : qui comprennent la liquéfaction du gaz naturel, la séparation du


GPL, raffinage du pétrole, la pétrochimie et les études.

- activités de transport par canalisation (TRC) : qui comprennent l’exploitation des


ouvrages de transport des hydrocarbures, et des installations portuaires.

- activités commerciales : spécialisées dans la commercialisation des hydrocarbures et du


transport maritime.

1-6 Objectifs de l’entreprise :

Elle a pour mission tant en Algérie qu’a l’étranger :

- la protection, la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures ainsi que la maintenance


des installations pétrolières.
- Le développement, l’exploitation et le gestion des réseaux de transport, de stockage et
de chargement des hydrocarbures.
- La transformation et le raffinage des hydrocarbures.
- Diversification des marchés et des produits a l’exploitation
- Développements des techniques de gestion par la formation continue de ses cadres.
- L’approvisionnement de marché Algérie en hydrocarbures a court moyen, et long
terme… etc.

18
Section 2 : Présentation du complexe GL1/Z

2-1 Généralité sur le complexe GL1/Z :

Le complexe de Liquéfaction du Gaz Naturel GL1Z, est situé à l'ouest de l'Algérie dans le
village de Bethioua, sur une superficie de 72 hectares, pour un objectif de traitement de 10.5
milliards de M3 de gaz naturel par an.

Il a pour mission de traiter le gaz naturel transporté par gazoduc en provenance des champs
gazetiers de Hassi R’mal en gaz naturel liquéfié (GNL) avec possibilité d’extraction du
propane, du butane et de la gazoline, ce gaz est en suite transporté dans les méthaniers à
destination de l’étranger.

Le complexe GL1/Z se trouve dans la commune de béthioua à 08 km à l’Est d’Arzew, à 500


km au nord des gisements de GN de Hassi R’mal. D’une superficie de 72 hectares,
comprenant six (06) trains de liquéfaction identiques, indépendants fonctionnant en parallèle
avec une moyenne de 250.000 m3 de GN (chacun). La production de GNL par train en moyen
est de 8400 m3/jour. Les capacités de stockage sont trois (03) réservoirs de 100.000 m 3
(chacun), soit une autonomie totale de cinq(05) jours.

Le complexe est divisé en trois zones distinctes :

a) Zone des utilités :

Assurant le démarrage et le bon fonctionnement des six trains de liquéfaction par la


fourniture d’énergie aussi diverse soit-elle ; autant que pour toutes les autres structures
en garantissant la production de vapeur, d’électricité, eau distillée, eau incendie, air
instrument, azote.

b) Zone de procès (procédés) :

Seconde étape qui consiste à traiter le GN, de le liquéfier puis de le stocker dans trois
(03) bacs de 100.000 m3 (chacun). D’autre part, on a deux (02) bacs de gazoline de

19
45.000 m3. On note aussi, la partie fractionnement séparant les hydrocarbures les plus
lourds du GN.

c) Zone de chargement (terminal) :

Le GNL est expédié vers les deux quais de chargement (M1, M2) ; pour le charger à
bord des méthaniers à 162°C à pression atmosphérique. On trouve de chaque côté du
quai 04 bras de chargement.

Une fois remplit, il est acheminé vers différentes destinations principalement Europe
et USA.

2-2 L’organigramme du complexe GL1/Z :

Directeur Complexe
GL1/Z

Cellule Organisation Assistant Sureté


Informatique Interne

Cellule Cellule Suivi


Investissements Communication

20

Cellule Passation
Marchés
Département Département Département Département
Technique Finances & Juridiques Sécurité Travaux Neufs

Sous Direction Sous Direction


Exploitation Personnel

Département Département
Département Département Ressources Administration
Humaines Social
Production Maintenance

Service Département
Département Relation de Moyens
Généraux
Approvisionnemen Travail

Schéma n°1 : L’organigramme du complexe GL1/Z

2-3 l’organigramme du département Finance :

Département Finance «  F »

Service Service Service


Service
information comptabilité juridique
Comptabilité
de gestion analytique
générale

21
Service
Trésorerie

Section Section Section


Centralisation saisie des Budget
flux futurs

Section Section
Stock et gestion des Analyse
immobilisation moyens de Financière
règlement

Section Section prévision


Fournisseurs contrôle et
reporting

Section
comptabilisation

Schéma n°2 : l’organigramme du département Finance

22
CHAPITRE 3 : étude et analyse financière du complexe
GL1Z

CHAPITRE 3 : étude et analyse financière du complexe GL1Z


Section 1 : analyse des documents comptables financiers:

1 LE BILAN :

Le bilan est un document comptable de synthèse qui donne à un moment précis une
photographie de l’entreprise.

23
George Depallens dit du bilan qu’il est « la photographie économique et financière de
l’entreprise », un modèle élémentaire de celle-ci : à l’actif, les biens réels, financiers et
monétaires détenues par l’entreprise à un moment donné. Au passif, les ressources financières
(fonds propres, et dettes) dont elle dispose.

Le bilan met en évidence l’ensemble des propositions qui existent à un moment donné entre
les emplois et les ressources.

Aussi, le bilan c’est un tableau qui donne, à un moment donné, la situation des biens mis à la
disposition de l’entreprise et des capitaux ayant permis de financer l’acquisition de ces biens.
Il comporte deux parties : le passif (à droite) et l’actif (à gauche).

Le bilan apparait donc comme un inventaire, à la fin d’exercice :

-De l’ensemble des biens appartenant à l’entreprise et constituant l’actif ;

-Des capitaux mis à sa disposition et constituant le passif.

Le Passif et actif du bilan : Le passif et l’actif représentent respectivement :

L’ensemble des ressources mis à la disposition de l’entreprise ;

Les emplois qui ont été faits de ces ressources.

A chaque emploi correspond nécessairement une ressource ; il en résulte que le total des
éléments d’actif est égal au total de ceux du passif.

En Algérie le bilan comptable démarre le 1 janvier au 31 décembre.

Le suivi des mouvements des différents éléments qui constituent l’actif et le passif , s’effectue
au moyen des « comptes » tenus selon le principe de la partie double éditée par la loi 75/35
du 29 avril 1975 portant le plan comptable national.

Actif Bilan de l’entreprise Passif


Ensemble des biens mis à Origine des capitaux qui ont
la disposition de permis l’acquisition des biens
l’entreprise. disponibles.

EMPLOIS : RESSOURCE :

24
 Investissements (valeurs  Fonds propres (capitaux propres).
immobilisées).  Capitaux étrangers (dettes).
 Stocks (valeurs
d’exploitations)
 Créances (valeurs réalisables
et disponibles)

2 Le tableau des comptes de résultats :

Le compte de gestion ou de résultats, est une véritable photographie de la performance financière


à plusieurs niveaux qui lie les soldes intermédiaires ayant valeurs d’indicateurs déficiences
financières, par stade de calculs successifs, et il enregistre deux types de flux d’exploitations ;
d’une part les charges et les pertes, d’autre part, les produits et les profils.
-le contenu du TCR :
- Les produits d’exploitation :

Toute création de richesse au cours d’un exercice dans le cadre de l’activité normale.

- Les charges d’exploitation :

Toutes  consommations de richesse  effectuées par l’entreprise au cours de l’exercice dans


son activité ordinaire.

Tous simplement les charges représentent les flux réels entrants consommés durant l’exercice.
A l’inverse, les produits induisent les flux réels sortants, à ce niveau.

Il y aura lieu d’analyser : le niveau, la structure de l’activité et les indicateurs de rentabilité.

3 - L’étude de la variation des différentes masses du bilan comptable :

3-1Actif :

C Rubriques Montant net Montant net Montant net Variation Variation


p 2006 2007 2008 2006/2007 2007/2008
T En % En %

25
2 Investissements
23 Equi, fixes et complexes 2 698 166 4 612 232 3 668 000 +70.94 -20.47
de p
24 Autres equi, de production 246 615 220 988 197 092 -10.39 -10.81
25 Equipements sociaux 14 757 11 000 7 430 -25.46 -32.45
28 Investissement en cours 626 701 297 544 2 295 398 -52.52 +671.45

Total 2 3586239 5141764 6167920 +43.37 +19.96

3 Stock
31 matières et fournitures 2 548 477 2 517 747 3 255 998 -1.21 +3.46
37 stocks à l’extérieur 21 545 53 +2496.15 -90.22

Total 3 2548498 2518292 2604851 -1.19 +3.44

4 Créances
42 Créances 350 710 900 331 760 586 +156.72 -15.43
43 d’investissements 28 164 26 162 23 465 -7.11 -10.31
45 Créances de stocks 178 351 450 +97.31 +28.18
46 Avances pour compte 395 725 231 395 216 641 -41.53 -6.38
47 Avances d’exploitation 250 7 943 6 952 +3082.05 -12.47
48 Créances sur clients 290 495 481 572 289 737 +65.78 -39.98
40 disponibilités 13 964 22 443 29 024 +60.72 +29.32
Comptes débiteurs du
passif

Total 4 1079486 1670197 1326855 +54.72 -20.56

Total Actif 7214223 9330253 10099626 +29.33 +8.25

3-1-1 La Variation des investissements :

26
2006/2007
80

variation des investissements


60

40

20

0
23 24 25 28
-20

-40

-60

2007/2008
800
700
variation des investissements

600
500
400
300
200
100
0
23 24 25 28
-100

ANALYSE: pour l’exercice 2007.

Les augmentations : - Compte 23 : équipements fixe et complexes de production.


A évolué de +70.94%, s’explique par l’acquisition de 2 nouvelles chaudières D323 400T,
D324 400T.

Les diminutions : - Compte 28 : investissement en cours.

-52.52% de moins que l’exercice précédent, cela explique la réception définitive et la mise en service
des 2 chaudières virées dans le compte d’investissement approprié (compte 23).

Compte 25 : équipement sociaux.

-25.46% cette diminution est due à la sortie d’investissement réformé cédé à tiers.

27
Compte 24 : autres équipements de production.

-10.39% : cela est due au maintien des mêmes investissements et l’effet des amortissements des
équipements anciens.

Analyse : Les augmentations : - Compte 28 : investissements en cours.

+671.45% : représente le nombre d’investissements ont été en cours de réalisation.

Les diminutions : - Compte 25 : équipement sociaux.

-32.45% : due aux amortissements et la cession au tiers par le biais du commissaire priseur des
équipements réformés.

Compte 23 : équipements fixe et complexes de production.

-20.47% : la majorité des installations de production sont complètement amortis.

Compte 24 : autres équipements de production.

-10.81% : la même analyse que le compte 23.

28
3-1-2 La Variation des stocks :

2006/2007
3000

2500
variation de stocks

2000

1500

1000

500

0
31 37
-500

2007/2008
20

0
31 37
variation de stocks

-20

-40

-60

-80

-100

2007 Analyse : Pour les comptes de stocks, les variations sont insignifiantes, de ce fait nous avons jugé
qu’il est inutile d’expliquer.

2008 Analyse : On constate une augmentation de 3.44% qui explique un taux non significatif due à
la maitrise de la gestion de stocks.

29
3-1-3 La variation des créances :

2006/2007
3500
3000
variation des créances 2500
2000
1500
1000
500
0
42 43 45 46 47 48 40
-500

2007/2008
40
30
20
variation des créances

10
0
42 43 45 46 47 48 40
-10
-20
-30
-40
-50

Analyse : pour l’année 2007.

Les augmentations : Compte 47 : créances sur clients.

+3082% : s’explique par la facturation du transport du personnel de 2SP, entreprise de surveillance.

Compte 42 : créances d’investissements.

+156.72% : due à l’attribution des nouvelles avances sur les contrats signés.

Compte 45 : avances pour comptes.

+97.31% : concernant le payement des AF (allocations familiales) pour le compte CNAS, et qu’on
doit déduire sur nos déclarations mensuelles

Compte 48 : disponibilités.

+65.78% : ces fonds disponibles dans nos comptes, pour faire face au nouveau contrat important
signé par le complexe, et dont les factures ne sont pas encore liquidés.

30
Compte 40 : comptes débiteurs du passif.

+60.72% : une partie concerne l’actualisation des créances en monnaies étrangères au 31/12.

Les diminutions : -Compte 46 : avances d’exploitation.

-41.53% : cette situation due à des remboursements arrivés à termes, et la non attribution de
nouvelles avances contractuel.

Compte 43 : créances de stocks.

-7.11% : cette situation est générée par le remboursement de l’administration des douanes des anciens
soldes.

Analyse : pour l’année 2008.

Les augmentations : Compte 40 : comptes débiteurs du passif.

+29.32% : due essentiellement aux bons d’anomalie constatés par la gestion des approvisionnements
sur la réception de la pièce de rechanges soit 18.819.

Compte 45 : avances pour comptes.

+28.18% : le compte de transition gère les cadeaux et les assurances payés aux personnels pour le
compte d’OSR.

Les diminutions :

Compte 48 : disponibilités.

- 39.98% : on constate cette diminution par le bon fonctionnement de l’application de trésorerie KTP
qui ne prévoit d’alimenter le compte que les factures réceptionnés au complexe.

Compte 42 : créances d’investissements.

-15.43% : c’est due essentiellement aux remboursements des avances venues à terme.

Compte 47 : créances sur clients.

-12.47% : cette prestation n’est pas principale aux complexe, de ce faite ce montant ne peux être en
augmentation, cette opération est occasionnelle avec les filiales.

31
Compte 43 : créances de stocks.

-10.31% : le compte continue a diminué d’un exercice à l’autre du faite que SONTECHOM est
exonération des consignations à versées aux douanes.

Compte 46 : avances d’exploitation.

-6.38% : cette diminution est due au remboursement de l’avance octroyé à la filiale UGZIA en 1999
et l’application de l’échéancier de remboursement rentre en 2007.

3-2 Passif :
C Rubriques Montant net Montant net Montant net Variation Variation
pt 2006 2007 2008 2006/2007 2007/2008

1 Fonds propres
17 Comptes de liaison inter- 5 725770 7 694 842 8 361 697 +34.39 +8.67
unités
19 Provision pour pertes et 3 677 9 363 11 260 +154.66 +0.20
charges

Total 1 5729447 7704205 8372957 +34.47 +8.68

5 Dettes
52 Dettes d’investissements 372 535 636 217 99 186 +70.78 -84.41
53 Dettes de stocks 40 244 28 722 44 572 -28.63 +55.19
54 Détentions pour compte 21 899 17 842 58 603 -18.53 +228.46
56 Dettes d’exploitation 653 379 550 254 1 089 563 -15.78 +98.01
50 Comptes créditeurs de l’actif 7 723 7 069 7 678 -8.46 +8.61
Total 5 1095780 1 240 104 1299602 +13.17 +4.8

32
3-2-1 Variation des fonds propres :

2006/2007
180

variation des fonds propres


160
140
120
100
80
60
40
20
0
17 19

2007/2008
10
variation des fonds propres

9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
17 19

Analyse 2006/2007 : Le compte 19 : provision pour pertes et charges.

+154.99% : due à des pertes de charges considérables, l’augmentation du taux de changes au 31/01/2007 et
avec l’actualisation des factures libellés en devises.

Le compte 17 : comptes de liaisons inter-unités.

+34.39% : suite aux prestations fournies, aux autres unités et une légère augmentation de la production
imputé à la division production.

Analyse 2007/2008 : Le compte 17 : compte de liaison inter-unité.

+8.67% : due à l’accroissement des relations inter unités.

Le compte 19 : provision pour perte et charges.

+0.20% : taux non significatif due à la stabilité des taux de changes

33
3-2-2 Variation des dettes :

80
2006/2007
60
variation des dettes

40
20
0
52 53 54 56 50
-20
-40

2007/2008
250
200
variation des dettes

150
100
50
0
52 53 54 56 50
-50
-100
-150

Analyse 2006/2007 : Les augmentations : -Compte52 : créances d’investissements.

+70.78% : due à l’augmentation des dettes à court terme et les retenues de garantie afférente aux nombreux
contrats signés par le complexe.

Les diminutions :-Compte 53 : dettes de stocks.

-28.63% : due au payement dans les délais les fournisseurs contractuels.

Compte 54 : détention pour compte.

-18.53% : due à l’abaissement des retenues IRG.

34
Compte 56 : dettes d’exploitation.

-15.78% : due au remboursement des créditeurs de services dans les délais.

Compte 50 : compte créditeurs de l’actif.

-8.46% : le compte de régularisation de fin d’année est insignifiant.

Analyse 2007/2008 : Les augmentations :

Compte 54 : détention pour compte.

+228.46 %: cette augmentation sensible concernant l’accroissement de la masse salariale et les


détentions pour comptes du personnel.

Compte 56 : dettes d’exploitation.

+98.01% : en augmentation significatif concernant les contrats entrés en vigueur durant l’exercice.

Compte 53 : dettes de stocks.

+55.19% : on constate la même observation que le compte 56.

Compte 50 : compte créditeurs de l’actif.

8.61% : cette augmentation insignifiante est due par la régularisation des comptes d’actif en fin
d’année.

Les diminutions :- Compte52 : créances d’investissements.

-84.41% : due au remboursement de plusieurs dettes et la libération des retenues de garantie.

35
4- Analyse du tableau des comptes de résultats:

4-1 Le niveau de l’activité :

Le meilleur indicateur du niveau d’activité est le chiffre d’affaires.

C.A.HT = ventes de marchandises + production vendue + prestations fournies.

L’évolution(c/70)
du CA.HT : (c/71) (c/74)

11400000
11200000
11000000
10800000
10600000
10400000
11218036
10200000
10000000
9800000 10216671 10131482
9600000
9400000
2006 2007 2008

CA, HT

Analyse : L’analyse du schéma nous permet de constater :

L’exercice 2007: une légère diminution du chiffre d’affaires de «0.8% ».

L’exercice2008 : une augmentation considérable de « 10.72 ».

4-2 La structure de l’activité :

4.2.1 La marge brute :

Elle s’obtient en faisant la différence entre le compte « vente de m/ses » et le compte


« marchandises consommées ».

années 2006 2007 2008

M. brute  112 193 223

Analyse : Les marges brutes représentent des montants non significatifs, et une faible
augmentation sur les deux années successifs.

36
4.2.2 La valeur ajoutée :

années 2006 2007 2008

V. ajoutée  4.765.167 3.812.496 3.828.872

Analyse :

L’exercice 2007 :
On constate une diminution importante de la valeur ajoutée de «20% », conséquence de
l’augmentation des charges d’exploitation et une réduction des produits en particulier le
compte 74 (prestations fournis).

L’exercice 2008 :
La variation des paramètres a changé et la valeur ajoutée a légèrement
augmentée «0.42 ».
4.2.3 La rentabilité de l’activité :

La rentabilité peut être appréciée par l’analyse des résultats, et la capacité d’autofinancement.

4.2.3.1Le résultat d’exploitation :

Il mesure la performance industrielle et commerciale d’une entreprise.

Années 2006 2007 2008

Le résultat 533.576 386.892 620.554


D’exploitation 

Analyse : On remarque que le résultat d’exploitation représente une très faible part durant les trois
années.

L’exercice 2007 : On constate une diminution due à l’augmentation des frais de personnel, frais
financiers et dotations des amortissements et provisions.

L’exercice 2008 : Une augmentation considérable suite à la diminution des charges.

4.2.3.2Le résultat hors exploitation :

Années 2006 2007 2008

Le résultat H -47.323 95.539 -86.711


exploitation 

37
Analyse :

En 2006 et 2008 le résultat hors exploitation apparait négatif car les charges hors
exploitation sont supérieurs aux produits, on remarque une augmentation pour l’année
2007, puis une diminution.

4.2.3.3 Le résultat brut de l’exercice :

Années 2006 2007 2008

Le résultat brut 482.431 486.252 533.843

Analyse : On remarque une augmentation du résultat brut durant les deux années .

4.2.3.4 La capacité d’autofinancement :

a-CAF = Résultat après impôts + amortissements + provisions.

années 2006 2007 2008

CAF 57.107.136 61.711.288 63.213.475


CAF 57.107.136 61.711.288 63.213.475

Analyse : On remarque que l’établissement a une capacité d’autofinancement (Cash flow


positif durant les trois exercices).

38
Section 2 : Passage du bilan comptable au bilan financier.

1 Le redressement du bilan :

Les analystes financiers restructurent le bilan légal pour le besoin des études qu'ils conduisent
en classant les comptes par liquidité croissante de haut en bas en fonction du principe que tout
emploi doit être financé par une ressource d'une durée au moins équivalente, ce qui leur
permet de mettre en évidence quatre grandes masses :

1-1 l’actif :

Celui-ci est subdivisé en deux principales masses à savoir : L’actif immobilisé et l’actif
circulant.

1-1-1 L’actif immobilisé :

Les valeurs immobilisées comprennent les valeurs incorporelles et les valeurs corporelles
(terrains, équipements et production, équipements sociaux, investissement en cours).

Les autres valeurs immobilisées : représentent les actifs exigibles à long terme dont la durée
de liquidité n’est pas immédiate.

1-1-2 L’actif circulant :

Il se compose d’emplois subissant des mutations fréquentes dans la mesure où ces


emplois concernent le cycle d’exploitation. L’actif circulant est subdivisé en trois parties
classées par ordre de liquidité croissante :

- Les valeurs d’exploitation : constituées essentiellement des stocks tels les marchandises,
matières premières, matières semi-ouvrés, produits et travaux en cours, produits finis, déchets
et rebus, et les stocks à l’extérieur.

- Les valeurs non-disponibles «réalisables» : constituées des créances à moins d’un an telles
les créances de stocks, avances pour compte, avances d’exploitation, et es créances sur la
clientèle exigible à court terme.

- Les disponibilités : constituées de liquidité telles le compte bancaire, le CCP, et les


différentes caisses

39
1-2 passif : Il est aussi subdivisé en deux principales masses à savoir :

1-2-1 Les capitaux permanents :

Cette rubrique est formée par les capitaux propres (sociaux ou individuels) et la dette à
long et moyen terme ainsi que tous les autres éléments à plus d’un an classés par les analystes
comme tels :

- Les capitaux propres : Ils sont constitués du capital social, des réserves (légales, statutaires,
réglementaires et autres), Les provisions pour pertes et charges destinées à la couverture de
certains risques ou de certaines charges éventuelles ultérieures.

- Les dettes à long et à moyen terme : elles comprennent les capitaux d’emprunts dont
l’échéance est supérieure à un an tel que les dettes d’investissement, les crédits bancaires à
long terme.

1-2-2 Les dettes à court terme :

Cette rubrique est constituée par les dettes à court terme dont l’échéance est inférieure ou égale à une
année.

40
Graphique :

Actif passif
EMPLOIS
RESSOURCE
S
2 V. Fonds 1

Actif fixe
Investissement immobilisée propre Fonds

Capitaux permanents
s s s
propre
s
3 Stocks Actif Passage D.L.T
du bilan
comptabl
e au bilan 5
4 Créances V. financier D.C.T Dettes
réalisables
DCT
V.
disponibles

2 Définition de l’équilibre financier :

Les deux principes (échéance et durée de vie) sont structurés en fonction de la notion de
permanence, liquidité et exigibilité des emplois et des ressources sachant que dans le cadre
cyclique et dynamique de la dimension financière de l’entreprise, tout emploi doit être
créateur des ressources supplémentaires dans la mesure où toute ressource n’est générée que
pour être employée de nouveau.

La situation financière de l’entreprise est définie par son aptitude à maintenir un degré de
liquidité suffisant pour assurer en permanence sa solvabilité. L’équilibre financier de
l’entreprise résulte de l’opposition entre la liquidité des actifs et l’exigibilité de son
endettement.

D’une manière générale, l’étude de l’équilibre financier de l’entreprise s’exprime dans les
trois interrogations suivantes :

 L’entreprise est-elle en mesure de faire face en permanence à ses engagements de


dépenses ? S’agit-il d’évaluer sa solvabilité ?
41
 Quelle est en termes de durée, la capacité de résistance de l’entreprise face à un
aléa de production ou de commercialisation à court et à long terme ? S’agit-il
d’intégrer la notion de risque et de l’incertitude dans l’évaluation de l’équilibre
financier ?
 Enfin, quelle est la nature des ressources que l’entreprise utilise pour couvrir ses
besoins financiers ? Sont-elles suffisamment stable par rapport au degré de la
liquidité des emplois ? Proviennent-elles d’activité exceptionnelle ?

3 Les objectifs de l’équilibre financier :

 Connaître la capacité de l’entreprise pour affronter ses dépenses et sa capacité de


solvabilité.
 Maîtriser les dangers qui concernent la production et le marketing.
 Connaître la qualité des ressources fournie par l’entreprise pour ses besoins ou ses
utilisations.

4 L’équilibre financier minimum :

La règle de l’équilibre financier minimum appelée *Principe de l’équivalence chronologique*


se base sur la durée des ressources utilisées pour financer tout emploi de l’actif. Ces
ressources doivent être restées à la disposition de l’entreprise pendant un certain temps. Cette
durée s’exprime au niveau de l’actif par sa liquidité.

Tout bien acquis pour l’entreprise doit être financé par des ressources qui resteront à sa
disposition pendant un délai au moins équivalent à la durée de vie du bien considéré.

Ce principe postule que l’actif immobilisé (emploi du haut de bilan) doit être financé par les
capitaux permanents (ressources du haut de bilan) et que l’actif circulant (emploi du bas de
bilan) doit être financé par les dettes à court terme (ressources du bas de bilan).

En haut du bilan, le rythme d’exigibilité des ressources permanentes procurées par l’emprunt
étant quasi-similaire au rythme de liquidité de l’investissement aussi bien par période qui
génère tout au long de sa durée de vie économique des surplus financiers qui sont générés
d’une manière symétrique par rapport aux annuités successives de l’emprunt, où on distingue
l’importance de la capacité d’autofinancement

42
(Résultat net + dotations aux amortissements et aux provisions)

En bas du bilan, il s’agit d’harmoniser entre le temps de transformation de l’actif circulant en


liquidité et le rythme de remboursement des dettes à court terme, il suffit donc que le rythme de
rotation des stocks et des créances pour assurer un certain équilibre financier minimum par la
simple observation de la règle de l’équivalence chronologique

5 limites de la règle de l’équilibre financier :

L’incertitude caractérise la correspondance entre les différents rythmes sur lesquels s’appuie
la règle :

 Rythme de liquidité des emplois, des investissements et des valeurs du cycle


d’exploitation.
 Rythme d’exigibilité des ressources, des emprunts à moyen et à long terme et de dettes
à court terme.
Cet automatisme chronologique des deux séries de rythmes peut être rompu fréquemment
pour de multiples raisons :

 En général le rythme de liquidité des emplois est fonction d’une multitude de


paramètres dont les plus importants pouvaient être : des difficultés de production ou
une baisse d’activité, des lenteurs dans le rythme, des approvisionnements, le
dysfonctionnement dans la politique commerciale ou des problèmes des créances
douteuses ou irrécupérables.
 La rentabilité d’un investissement pourrait être telle qu’elle ne secrète pas
suffisamment de surplus monétaire pour faire face aux différentes annuités exigibles.
Les rythmes de rotation de l’actif circulant et les dettes à court terme

43
Les indicateurs fondamentaux de l’équilibre financier.

Désignation 2006 % 2007 % 2008 %


 Valeurs immobilisées 5.151.427 57.13 8.094.420 69.4 8.599.080 68.11
 Valeurs d’exploitation 2.548.505 28.26 2.518.423 21.59 2.604.865 20.63
 Valeurs réalisables 954.737 10.59 448.408 3.84 1.153.256 9.14
 Valeurs disponibles 363.119 4.03 601.568 5.16 267.340 2.12

Total Actif 9.017.788 100 11.662.819 100 12.624.543 100


 Capitaux propres 7.648.062 84.81 10.112.689 86.71 11.000.039 87.13
 D. long et moyen terme 4.394 0.05 4.305 0.04 4.304 0.03
 D. à court terme
1.365.332 15.14 1.545.825 13.25 1.620.199 12.83
Total Passif 9.017.788 100 11.662.819 100 12.624.543 100

Actif 2006 2007 2008 Passif 2006 2007 2008


Actif 5.151.427 8.094.420 8.599.080 Capitaux 7.652.456 10.116.994 11.004.344
immobilisé permanents
s
Vs 4.482.803 6.427.209 7.709.903 Capitaux 7.648.062 10.112.689 11.000.039
immobilisé propres
es Dettes à 4.394 4.305 4.304
Autres vs 668.624 1.667.211 889.177 long et
immobilisé moyen
s terme
Actif 3.866.361 3.568.399 4.025.462 Capitaux 1.365.332 1.545.825 1.620.199
circulant circulants
Vs. 2.548.505 2.518.423 2.604.866
d’exploitati Dettes à 1.365.332 1.545.825 1.620.199
on court terme
Vs. 363.119 601.568 1.153.256
réalisables
Vs. 954.737 448.408 267.340
Disponibles
Total actif 9.017.788 11.662.819 12.624.542 Total passif 9.017.788 11.662.819 12.624.543

44
6 Les différents agrégats de l’équilibre financier :

6-1 Le fond de roulement :

La notion de fonds de roulement est sans doute celle qui est plus utilisée dans l’analyse
financière tant au niveau de l’analyse théorique qu’en pratique.

L’entreprise doit maintenir un «Matelas de sécurité» entre les ressources et les emplois de
même durée afin de tenir compte des risques inhérents à son activité c'est à dire que le
maintien d’un matelas de sécurité entre l’ensemble des actifs et l’exigible total.

Le fonds de roulement constitue une ressource permanente et stable dans la mesure où elle fait
partie des capitaux permanents pour financer une fraction de l’actif circulant dont le degré de
liquidité est le moins élevé.

Fonds de roulement permanent = Capitaux permanent - Actif immobilisé

On peut aussi le calculer en bas du bilan par la différence entre l’actif circulant et les dettes à
court terme où il constitue une marge de sécurité représenté par la fonction de l’actif circulant
non financé et des ressources à court terme mais pas des ressources permanentes et stables.

Fonds de roulement net=Actif circulant – dettes à court terme

6-1-1 Fonds de roulement propre :

Il représente l’excédent (positif, nul ou négatif) des ressources permanentes propres


après répartition du bénéfice de l’exercice sur l’actif immobilisé. Il signifie que toutes les
immobilisations sont financées par les capitaux propres car d’une manière générale, il est
admis que les investissements présentant un risque élevé doivent être financés par les associés
dont la règle est d’assurer les risques.

Fonds de roulement propre = Capitaux propres – Actif immobilisé

45
6-1-2 Fonds de roulement étranger :

Il représente en fait l’ensemble des ressources permanentes étrangères et s’obtient par


déduction du fonds de roulement permanent une fois le fonds de roulement propre est
déterminé.

Fonds de roulement étranger = Dettes à long et moyen terme

Fonds de roulement étranger = F.R permanent – F.R propre

6-1-3 Fonds de roulement permanent :

Il représente une marge de sécurité pour l’entreprise qu’on peut calculer :

Fonds de roulement permanent = Capitaux propres – Actif immobilisé

6-1-4 Fonds de roulement net :

Selon cette formulation, le fonds de roulement représente un excédent des actifs circulants,
liquidés au transformable en monnaie à moins d’un an par rapport aux dettes à court terme,
remboursable à moins d’un an.

Fonds de roulement net = Capitaux permanents – Actif immobilisé

6-1-5 Fonds de roulement « brut » ou « économique» :

46
La notion de fonds de roulement brut ou total ou économique correspond purement et
simplement au montant « des valeurs de roulement » c'est-à-dire aux éléments de l’actif
circulant, ces derniers sont, en effet, susceptibles d’être transformés en monnaie à moins d’un
an et de subir ainsi un renouvellement d’une rotation.

Dans ces conditions, on peut écrire :

Fonds de roulement brut = Actif circulant

Evolution du F.R : U =10³DA.

désignation 2006 2007 2008


C. permanents(1) 7.652.456 10.116.994 11.004.343
Actifs immobilisés(2) 5.151.427 8.094.420 8.599.080
F.R= (1) - (2) 2.501.029 2.022.574 2.405.263

Analyse : Le tableau fait ressortir une diminution du F.R de la période (2006-2007-2008), ensuite
une augmentation, l’analyse du FR permet de souligner sa instabilité au cours des 3exercices. On
remarque que l’établissement possède un F.R positif durant les trois années ce qui signifie que les
immobilisations sont financées par les capitaux permanents.

6-2 Le besoin de fonds de roulement :

La notion de besoin en fonds de roulement est liée au problème posé par la couverture des
besoins aux financements de l’exploitation. La caractéristique de ce besoin est d’être instable,
fluctuant et soumis aux aléas de la conjoncture et aux conditions du maintien de l’équilibre financier
de l’entreprise.

La définition des besoins en fonds de roulement serait simple permanent (financement externe et
interne).

On assimilerait ainsi les besoins en fonds de roulement aux besoins de financement de l’exploitation,
c’est l’image que l’on a lorsqu’on examine un bilan à une date donnée. La différence entre les actifs

47
circulants et les dettes à court terme est égale au fonds de roulement. Mais cet équilibre va être
immédiatement rompu parce qu’il n’est valable qu’à un moment donné.

L’équilibre financier sera maintenu par les variations de la trésorerie : encaisse et crédit à court
terme.

B.F.R. = V. réalisables + V. d’exploitation – D.C.T. (Dettes financier)

Evolution des B.F.R :

Désignation 2006 2007 2008


Vs d’exploitation 2.548.505 2.518.423 2.604.866
Vs réalisables 954.737 448.408 1.153.256
Total 1 3.503.242 2.966.831 3.758.122
D.C.T 1.365.332 1.545.825 1.620.199
Total 2 1.365.332 1.545.825 1.620.199
B.F.R= (1) - (2) 2.137.910 1.421.006 2.137.923
Analyse : On souligne une instabilité du B.F.R.

On remarque que l’entreprise possède un B.F.R positif durant les trois années, ce qui signifie que les
vs d’exploitations et vs réalisables couvrent non seulement les dettes à court terme, mais aussi une
partie consistante des capitaux permanents.

 Critères d’appréciation de l’équilibre financier :

48
a- Niveau en fonds de roulement nécessaire :

Trois cas peuvent se présenter :

Fonds de roulement > Besoin en fonds de roulement

Le fonds de roulement finance en totalité le besoin en fonds de roulement et il reste de


l’argent disponible en banque et en caisse.

Cela signifie plus précisément que les disponibilités, qui apparaissent à l’actif, sont
supérieures aux dettes bancaires de trésorerie, dont le montant est indiqué au bas du passif. Il
est possible que cet argent disponible suffise à couvrir les décalages momentanés de
trésorerie.

Fonds de roulement = besoin en fonds de roulement

Les capitaux permanents couvrent les immobilisations d’une part et le besoin en fonds de
roulement d’autre part. Il est probable que l’entreprise n’éprouvera pas guère de difficultés
pour financer ses besoins momentanés de trésorerie.

Fonds de roulement < Besoin en fonds de roulement

Une partie de ce besoin en fonds de roulement est nécessairement financée par des
concours bancaires de trésorerie, une telle situation peut facilement mettre l’entreprise en
difficulté car les risques d’insolvabilité sont d’autant plus grands que le fonds de roulement
est faible.

b- Niveau des capitaux propres nécessaires :

Le stock de capitaux propres contribue à définir le degré d’indépendance financière de


l’entreprise. Ce dernier doit s’accorder avec ses positions de développement et les
caractéristiques de son environnement stratégique, en général on considère que le niveau
minimal des capitaux propres se situe aux alentours de quinze jours de chiffre d’affaires.

c- Fonds de roulement : Rentabilité, Solvabilité, Autonomie, Croissance

49
et endettement :

Si l’importance du fonds de roulement garantie la solvabilité, elle affecte cependant la


rentabilité car la détention d’une encaisse de sécurité est onéreuse.

Le revenu qu’on peut en tirer reste faible face au coût de détention des capitaux utilisés, seul
l’emploi des capitaux à des fins productifs peut assurer un profit suffisant pour justifier
l’usage des capitaux étrangers. Sous cet aspect, la rentabilité s’oppose à la solvabilité.

Optimiser la rentabilité à court terme va à l’encontre de solvabilité, l’arbitrage entre la


rentabilité et le risque se traduit par un niveau de faiblesse de fonds de roulement, ce risque
croit avec le montant de crédit à court terme et sa durée d’utilisation.

L’autonomie financière de l’entreprise s’en trouve donc affectée, il convient cependant


d’apprécier cette situation avec prudence car le degré d’autonomie dépend également de la
structure des capitaux permanents (importance relative des capitaux permanents). Le fonds de
roulement traduit également l’attitude de l’entreprise face au risque et à la rentabilité.

La croissance de l’entreprise est assurée par l’augmentation des immobilisations du cycle


d’exploitation loin des fluctuations saisonnières, l’investissement se traduit généralement par
une baisse de liquidité et un accroissement de l’endettement, on assiste cependant à une
diminution du fonds de roulement, son augmentation progressive va en partie dépendre du
cash-flow secrété par les nouveaux investissements ou par des opérations financières
ultérieures, sa reconstitution est une contrainte de la croissance de l’entreprise, il faut donc
tenir en compte de la phase de son développement pour apprécier bien le fonds de roulement.

Le crédit à court terme apparaît comme un moyen de financement permanent tant que
l’entreprise fonctionne normalement, mais il suffit que l’activité de l’entreprise diminue pour
que cette permanence se traduise en une volatilité dangereuse.

Le crédit qui reste permanent est celui qui a été négocié, suivant un échéancier long, ce qui
revient à dispose de capitaux permanents donc d’un fonds de roulement permanent.

6-3 La trésorerie :

50
6-3-1 La gestion de la trésorerie :

La trésorerie est un processus qui commence par les prévisions des flux d’encaissement et de
décaissement. Pour tenir par la phase noble d’optimisation, il existe toute une panoplie de
modèles de gestion de la trésorerie.

Le niveau de trésorerie dépend de la qualité de la gestion financière du cycle des


investissements et d’exploitations.

Gérer la trésorerie, c’est :

 Assurer la sécurité d’approvisionnement des disponibilités, prévoir plusieurs sources «


fournisseurs d’argent » et des options.
 Ne pas laisser des disponibilités inutilisées, en tirer le maximum de rendement, si
faible soit-il.
 Accélérer au maximum la rotation du « stock de disponibilité ».
 Faire la chasse aux chèques dans l’entreprise, contrôler les dates de valeur.
 Motiver, intéresser tous les responsables à la gestion de la trésorerie, informer et être
informé.
 Contrôler le crédit client et le crédit fournisseur, accélérer les appels de trésorerie
(avances et acomptes clients).
 Négocier le plus longtemps possible à l’avance les éventualités d’excédents et
d’insuffisances. (Informer les banquiers).
 Saisir les opportunités de rendements élevés (emprunts, placements, cessions
d’actif, rapatriements de devises, ventes ou achats de devises, accélérations ou
reporte d’achats ou d’investissements).

6-3-2 Les concepts de trésorerie :

La trésorerie peut être définie comme :

Toute les opérations que l’entreprise réalise avec son environnement se traduisent,
immédiatement ou à terme, par des flux de trésorerie (encaissement et décaissement). La
trésorerie représente donc, selon cette optique le stock de monnaie vers ou convergent les flux
générateurs de mouvements monétaires. Mais il s’agit, en réalité d’une trésorerie nette c'est-à-

51
dire du solde (positif ou négatif) entre la trésorerie active (disponibilités) et la trésorerie
passive (concours bancaires courants).

Evolution de la trésorerie :

Désignation 2006 2007 2008


F.R (1) 2.501.029 2.022.574 2.405.263
B.F.R (2) 2.137.910 1.421.006 2.137.923
Trésorerie net = (1)-(2) 363.119 601.568 267.340

Analyse : Le F.R apparait suffisant pour couvrir le B.F.R cette suffisance engendre un équilibre
financier de l’établissement que nous appelons situation de la trésorerie qui est positif dans notre cas.

On remarque une instabilité au niveau de la trésorerie net, une augmentation pour l’année (2006-
2007), et une large diminution pour l’année (2007-2008).

Section 3 : analyse financière par les ratios


1- Définition d’un ratio :

Un ratio est un rapport entre deux éléments économiques ayant une relation de cohérence ou de
corrélation.

Un ratio est composé d’un numérateur et d’un dénominateur qui n’évoluent pas toujours dans le
même sens et pratiquement jamais proportionnellement. Il peut s’exprimer en pourcentage ou en
relativité.

Selon les éléments qui sont comparés, les ratios donneront une information susceptible d’informer
l’analyste financier sur un des nombreux aspects de l’entreprise qu’il souhaite mettre en valeur :
rentabilité, indépendance financière, etc.

52
2- Utilisation des ratios :

Les ratios peuvent être utilisés dans le but de mieux suivre l’évolution économique de l’entreprise.
Dans ce cas, le responsable financier établira à la clôture des comptes de chaque exercice un
ensemble de ratios qui seront comparés à ceux des exercices précédents.

Il sera intéressant d’établir sur des graphiques, l’évolution année par année, d’un certain nombre de
ratios jugés particulièrement intéressant. Une bonne connaissance de passé améliorera la qualité de
la prévision.

Les entreprises françaises disposent également de normes particulièrement instructives grâce aux
informations éditées par la centrale des bilans. Cet organisme, rattaché à la banque de France, édite
chaque année les ratios les plus caractéristiques par secteur d’activité. Les entreprises adhérentes
envoient à la centrale des bilans un ensemble d’éléments chiffrés extrêmement précis. La centrale
établit sur cette base un ensemble de ratios par type d’exploitation et les envoie aux entreprises
intéressées.

Il est donc possible à chaque entreprise de situer exactement sa position financière et ses
performances, dans son secteur d’activités. C’est à ce niveau que la méthode des ratios nous semble
la plus significative.

Les ratios les plus utilisés peuvent être classés en trois groupes :

- Les ratios de structure du bilan.


- Les ratios d’équilibre financier.
- Les ratios de rentabilité.

3- Etude des ratios :

53
3-1 Les ratios de structure de bilan :

3-1-1 Ratios relatifs à l’actif :

Ratios 2006 2007 2008


R1 : actif immobilisé. 100 57.13 69.40 68.11
Actif total
R2 : valeurs d’exploitation. 100 28.26 21.59 20.63
Actif total
R3 : v. réalisables et disponibles. 100 14.61 9.00 11.25
Actif total

Analyse :

R1 : on remarque une augmentation de ce ratio pour l’année 2007 due à l’accroissement des
investissements, puis une légère diminution causée par une augmentation des valeurs réalisables et
disponibles.

R2 : on remarque une diminution des valeurs d’exploitation durant les deux années due à l’activité de
l’entreprise qui ne détient pas un grand stock.

R3 : on constate une diminution des v réalisables et disponibles pour l’année 2007, puis une
augmentation.

3-1-2 Ratios relatifs du passif :

Ratios 2006 2007 2008

R4 : capitaux propres. 100 84.81 86.71 87.13


passif total
R5 : D.L. T. . 100 0.05 0.04 0.03
passif total
R6 : D.C.T . 100 15.14 13.25 12.83
passif total

Analyse : R4 : On constate une augmentation au niveau des capitaux propres pour les deux années.

54
R5 : On observe une légère diminution des dettes à long terme.

R6 : On remarque une diminution des dettes à court terme durant deux ans.

3-2 Les ratios d’équilibre financier :

3-2-1 les ratios de financement ou de F.D.R :

Ratios 2006 2007 2008


R7 : capitaux permanents.100 148.55 124.99 127.97
actif immobilisée
R8 : capitaux propres. 100 148.46 124.93 127.92
actif immobilisée
R9 : capitaux propres . 100 99.94 99.96 99.96
capitaux permanents

Analyse : R7 : on constate que les ratios sont supérieurs à 100% durant les trois années, donc
l’entreprise respecte la 1ere règle de l’équilibre financier, ce qui signifie que le financement est par les
des capitaux permanents.

R8 : On remarque que les capitaux propres financent les immobilisations. Ce qui fait que le
financement est par les fonds internes.

R9 : On remarque que pendant les trois années étudiées, les ratios sont supérieurs à 50% qui
indiquent que cette entreprise est indépendante financièrement.

3-2-2 Les ratios de trésorerie :

Ratios 2006 2007 2008


R10 : actif circulant. 100 283.18 230.84 399.59
D.C.T
R11 :v. réalisables + disponibilités 96.52 67.92 87.68
D.C.T
R12 : disponibilités 69.93 29.01 16.50
D.C.T

55
Analyse : R10 : on remarque que les ratios sont supérieurs à 100% durant les trois années. Donc
l’établissement est solvable et peut honorer ses dettes dans la mesure où les stocks et les créances se
transforment en liquidités dans un délai plus ou moins court.

R11 : les valeurs réalisables et disponibles ne sont pas suffisantes à couvrir la totalité des dettes à
court terme, on remarque une diminution pour 2007, puis une augmentation.

R12 : on constate que les disponibilités couvrent les dettes à court terme (de 69.93% en 2006), puis
une diminution considérable des deux années (29.01% en 2007 et 16.50% en 2008).

3-3 Les ratios de rentabilité :

3-3-1 Définition de la rentabilité :

rentabilité est définie par un rapport entre le résultat obtenu et les moyens mis en œuvre. On réserve
le terme de rentabilité au résultat obtenu de la mise en œuvre d’un capital, de la rémunération des
autres facteurs notamment le travail à mesure par un prix payé, et du coût d’acquisition.

L’appréciation de la rentabilité dépend donc de l’enjeu de chaque agent dans l’activité économique
par l’immobilisation du capital. Il existe donc une grande diversité de point de vue suivant les
objectifs poursuivis.

Il existe à la fois un grand nombre de niveaux de mesure de résultats et des moyens mis en œuvre.
Fondamentalement, la rentabilité repose sur un surplus monétaire net, des soldes de toues les
dépenses et notamment de la dépense initiale dite d’investissement ainsi que toutes les recettes nettes.

C’est cette notion de rentabilité fondée exclusivement sur les flux financiers qui est à la base du
calcul économique appliqué à l’analyse de la décision d’investissement.

3-3-2 Les différents types de la rentabilité :

56
Il y a plusieurs types de rentabilités, mais d’après l’étude qu’on a faite on se base

sur trois types de la rentabilité :

3-3-2-1 La rentabilité de l’exploitation :

Suivant les entreprises, les ratios ci-dessous sont considérés comme de bon indicateur de gestion de
simples données d’informations ou d’évolution, ce sont plus des ratios de constats que de décision.
Tous ces ratios indiquent l’évolution d’une forme particulière.

R= M a r g e b r u t e

Ventes de marchandises(CAHT)

Ce ratio est particulièrement utile à contrôler dans les entreprises de négoce.

R= Valeur ajoutée

CAHT

Si les structures sont constantes, ce ratio peut également provoquer des questions sur l’évolution des
structures de l’entreprise et de ses produits.

R= Résultat d’exploitation

CAHT

Ce ratio élimine les opérations financières et exceptionnelles qui n’ont rien à voir avec le chiffre
d’affaires.

Ratios 2006 2007 2008

R13 : Valeur Ajoutée/ca.ht .100 46.64 37.31 34.31

Analyse : R13 : on remarque une nette diminution de ce ratio.

Ratios 2006 2007 2008

R14 : résultat net/ca.ht .100 4.72 3.78 5.53

57
Analyse : R14 : on constate que le résultat net en 2006 et 2007 est moins important qu’en 2008.

3-3-2-2 La rentabilité économique :

Du point de vue économique, la rentabilité de l’entreprise s’exprime par le rapport du surplus


monétaire dégagé au capital économique (actif total). Ce ratio ne prend pas en considération
les conditions de financement (par relative des capitaux propres et des capitaux
empruntés à long terme).

La rentabilité économique s’exprime alors par le rapport suivant :

Rentabilité économique = Résultat avant frais financiers

Capitaux propres+dettes

Ratios 2006 2007 2008


R15 : résultat net. 5.39 4.14 4.23
Actif total

Analyse : R15 : on remarque que les ratios sont faibles suivant les résultats réalisées mais
considérable par rapport à la taille et la dimension de l’entreprise, on constate une diminution du
résultat net pour l’année 2007, puis une légère augmentation.

3-3-2-3 La rentabilité financière :

Dans une première approximation, la rentabilité financière mesure l’aptitude de l’entreprise à sécréter
des fonds pour assurer le renouvellement de l’outil de production et reproduire le développement sur
une base élargie.

La catégorie est le profil (Résultat net) rapporté à des grandeurs à l’origine de leur génération
(ventes, immobilisations et capitaux propres).

On parle alors, selon le dénominateur, du ratio rentabilité des ventes par rapport aux capitaux propres.

58
La rentabilité financière s’exprime alors par le rapport suivant :

Rentabilité financière = Résultat après frais financiers

Fonds propres

Remarque :

Principe de l’effet de levier :

* Il faut analyser les endettements, s’ils procurent une richesse pour l’entreprise on peut dire qu’elle
est dans une situation favorable.

* Dans l’approche financière, l’endettement n’est pas bon pour l’entreprise.

Mais dans l’approche nouvelle, l’endettement peut être efficace pour l’entreprise et on peut analyser
ça à partir d’effet de levier.

- Définition : C’est un nouveau concept introduit dans l’entreprise pour une meilleure gestion de
l’endettement.

- Formalisation :

Effet de levier = rentabilité financière – Rentabilité économique

* Si l’effet de levier est positif (la RF est supérieure au RE) c'est-à-dire qu’il a dégagé un bénéfice
supérieur à la somme de l’endettement.

* Si l’effet de levier est négatif (la RF est inférieure au RE) c'est-à-dire que l’entreprise doit réduire
ces endettements (effet de massue).

Capacité d’endettement = capitaux propres – dettes financières

Ratios 2006 2007 2008


R16 : résultat net 6.36 4.77 4.85
Capitaux propres

59
Analyse : R16 : Le ratio s’avère important en 2006 par rapport aux autres exercices soit « 6.36% »
qui représente la part du résultat net du total des fonds propres.

En 2007 le ratio a diminué à cause de l’augmentation des capitaux propres, on remarque une légère
augmentation pour l’année 2008.

Vérification des hypothèses :

((( Suite à l’analyse faite nous avons constaté que notre hypothèse est confirmée.)))

Table des matières

60
Dédicace ………………………………………………………………………………….2

Remerciements ……………………………………………………………………….......4

Sommaire…………………………………………………………………………………...5

Introduction ………………………………………………………………....6

Chapitre1 : généralité sur l’analyse financière ………………………………………….9


Section 1 : l’historique et définition de l’analyse financière ………………………………10
1-1 Historique ………………………………………………………………….10
1-2 définition de l’analyse financière ………………………………………….11
Section 2 : le rôle et les objectifs de l’analyse financière ………………………………… 12
2-1 Le rôle de l’analyse financière………………………………………………12
2-2 Les objectifs de l’analyse financière ………………………………………..13

2-2-1 Les objectifs internes…………………………………………………14

2-2-2 Les objectifs externes ……………………………………………….14

Chapitre 2 : présentation du site de l’étude ……………………………………………. 15


Section 1 : généralité de l’entreprise………………………………………………………. 16
1-1 Présentation de (LA SONTECHOM) ……………………………………….16
1-2 Historique de SONTECHOM ………………………………………………16
1-3 SONTECHOM est une société par action (SPA) ………………...................17
1-4 Le Profil de SONTECHOM………………………………………………....17
1-5 Activités de l’entreprise ………………………………………………...…..17
1-6 Objectifs de l’entreprise ……………………………………………………..18
Section 2 : présentation du complexe GL1Z ………………………………………………. 19
2-1 Généralité sur le complexe GL1/Z ………………………………………….19
2-2 L’organigramme du complexe GL1/Z …………………………………...…21
2-3 l’organigramme du département Finance …………………………………..22
Chapitre 3 : étude et analyse financière du complexe GL1Z……………………………23
Section 1 : analyse des documents comptables financiers…………………………………. 24
1- Le bilan ……………………………………………………………………...24
2- Le tableau des comptes de résultats ………………………………………25
3- L’étude de la variation des différentes masses du bilan comptable ………26
3-1 Actif …………………………………………………………………..26

61
3-1-1 La Variation des investissements………………………………..27
  3-1-2 La Variation des stocks ………………………………………....29
3-1-3 La variation des créances ……………………………………….30
3-2 Passif ………………………………………………………………….32
3-2-1 Variation des fonds propres ……………………………………..33
3-2-2 Variation des dettes ……………………………………….…….34
4- Analyse du tableau des comptes de résultats……………………………...35
4-1 Le niveau de l’activité ………………………………………………..36
4-2 La structure de l’activité……………………………………………....36
4.2.1 La marge brute ……………………………………………….....36
4.2.2 La valeur ajoutée……………………………………………......37
  4.2.3 La rentabilité de l’activité ………………………………….......37
4.2.3.1Le résultat d’exploitation …………………………….…..37
4.2.3.2Le résultat hors exploitation…………………………...…37
  4.2.3.3 Le résultat brut de l’exercice……………………….……37
  4.2.3.4 La capacité d’autofinancement…………………………..37
Section 2 : Passage du bilan comptable au bilan financier ……………………………...39
1- Le redressement du bilan ………………………………………………..39
1-1 le bilan ……………………………………………………………...39
1-1-1 L’actif immobilisé …………………………………………….39
1-1-2 L’actif circulant …………………………………………….....39
1-2 Le passif…………………………………………………………….40
1-2-1 Les capitaux permanents ……………………………………..40
1-2-2 Les dettes à court terme ………………………………………40
2- Définition de l’équilibre financier ………………………………………41
3- Les objectifs de l’équilibre financier ……………………………………42
4- L’équilibre financier minimum …………………………………………42
5- limites de la règle de l’équilibre financier ……………………………...43
6- Les différents agrégats de l’équilibre financier …………………………45
6-1 Le fond de roulement……………………………………………45
6-1-1 Fonds de roulement propre ………………………………..45
6-1-2 Fonds de roulement étranger……………………………...46
6-1-3 Fonds de roulement permanent ………………………………..46
6-1-4 Fonds de roulement net …………………………………….…46
62
6-1-5 Fonds de roulement « brut » ou « économique »……………….47
6-2 Le besoin de fonds de roulement …………………………………...47
6-3 La trésorerie ………………………………………………………....51
6-3-1 La gestion de la trésorerie ………………………………………..51
6-3-2 Les concepts de trésorerie………………………………………...51

Section 3 : analyse financière par les ratios …………………………………………….......52

1- Définition d’un ratio ……………………………………………………………52


2- Utilisation des ratios …………………………………………………..………..53
3- Etude des ratios ……………………………………………………….……….54
3-1 Les ratios de structure de bilan…………………………………….………54

3-1-1 Ratios relatifs à l’actif ……………………………………….………..54

3-1-2 Ratios relatifs du passif ………………….…………………………..54

3-2 Les ratios d’équilibre financier ……………………………………………55

3-2-1 les ratios de financement ou de F.D.R ………………………………55

3-2-2 Les ratios de trésorerie …………………………………………….55


3-3 Les ratios de rentabilité ………………………………………………….……56
3-3.1 Définition de la rentabilité ………………………………………..56
3-3.2 Les différents types de la rentabilité………………………………57
3-3.2.1 La rentabilité de l’exploitation …………………………...57

3-3.2.2 La rentabilité économique ………………………………58


3-3.2.3 La rentabilité financière …………………………………58

Conclusion générale……………………………………………………………………… 64

CONCLUSION GENERALE

63
L’analyse financière est une pièce maitresse pour l’évolution et la prise de décision des
dirigeants des entreprises mais le choix reste toujours subjectif, de même l’analyse financière
doit être toujours dynamique pour répondre aux changements des différents indicateurs de
performance macroéconomique et les différents ratios de conjoncture économique nationale et
internationale. L’analyse financière concerne la politique générale de la firme :sa naissance,
sa croissance et son autonomie.

En effet, au cours de notre stage qui s’est déroulé au sein de SONTECHOM , nous avons
essayé de mener une étude des bilans financiers et des tableaux de compte des résultats des
indicateurs de l’équilibre financier (FRN , BFR , TR ) et la méthode des ratios et une autre sur
l’analyse de l’activité (les soldes intermédiaire de gestion, la capacité de l’autofinancement et
la rentabilité) à travers trois exercices 2006 et 2007 et 2008 . Pour cela, nous avons vérifié les
trois questions principales en concluant que l’analyse financière est un outil d’amélioration
de la performance de l’entreprise SONTECHOM.

L’analyse des ratios a montré qu’elle était solvable, rentable et indépendante


financièrement. Dispose d’une autonomie financière assez satisfaisante pour faire face à ses
engagements à court terme. Aussi une marge de sécurité qui limite les risques d’insolvabilité.
L’entreprise SONTECHOM dispose d’une capacité d’autofinancement positive durant les
deux exercices étudiés, ce qui est un bon signe de santé financière et qui garantir sa pérennité.

Nous espérons que ce travail sera utile à l’entreprise SONTECHOM, ainsi qu’aux futures
promotions de notre université.

64

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