Competitivite

Évaluation de la compétitivité
des nations comme

performance de la
politique
économique
Présenté
par
Abid
Chafik
Stratégie et systèmes pour les opérations et la décision
Plan
• Mise en contexte
• Les objectifs de la politiaque économique
• Les indicateurs de performence de la politique
économique
• La compétitivité des nations
• La méthodologie D.E.A comme outil d’évaluation
• Conclusion
Mise en contexte
• Intensification de la concurrence entre les nations
• mondialisation de l’économie
• développement d’une compétition économique
internationale très vive Prise des
mesures efficaces au moment adéquats par les
pouvoirs publics
Recherche par les entreprises des méthodes
d’amélioration de leur compétitivité sur les
marchés mondiaux
Mise en contexte
• Présence de différentes définitions et

interprétations de la compétitivité des
nations offre une multitude
d’expériences riches
• Absence d’un cadre unique de
perception du concept de compétitivité
Mise en contexte
Compétitivité au sens P.É
• Traitement de la compétitivité comme

performance de la politique
une nation est compétitive si elle
arrive a répondre le plus intimement
possible à ces objectifs de politique
économique
Mise en contexte:
Objectifs de la méthodologie
• une meilleure évaluation de chaque pays
par rapport aux autres sur le marché
mondial
• le renforcement de la position des pays
par une mesure de compétitivité crédible
au prés des instances internationales
faciliter l’attraction de nouveaux
investisseurs étrangers
Partie I
Les objectifs de la politique

économique
Les objectifs de la politique économique
• la croissance du PIB
• la stabilité des prix
• le plein emploi
• l'équilibre du commerce extérieur
• l’amélioration de la répartition des revenus
• augmentation du part de marché
international
• réalisation d’une expansion de l’économie...
Dynamisme des objectifs:
– 1950-1970: Croissance économique
– 1970-1990: Répartition et emploi
– Objectifs environnementaux
• Redondance dans certain objectifs
Les objectifs selon l’OCDE
• réaliser la plus forte expansion possible de

l’économie et de l’emploi
• progression du niveau de vie dans les pays
membres, tout en maintenant la stabilité financière
• contribuer à une saine expansion économique
dans les pays membres, en voie de
développement économique
• contribuer à l’expansion du commerce mondial sur
une base multilatérale et non discriminatoire
Les objectifs selon Krugman et Obstfeld
• l’équilibre intérieur: réaliser le plein emploi

avec la stabilité des prix
• l’équilibre extérieur: éviter des déséquilibres

excessifs dans les paiements internationaux
Limites des deux définitions
• Ne pas tenir compte de toute la diversité des

préoccupations possibles en matière de
politique économique
– En plus du plein emploi et la stabilité des prix,
les décideurs politiques peuvent viser comme
autre objectif intérieur une distribution
particulière du revenu national
Objectifs retenus
Guy Quaden
(1990)
• Un niveau élevé d’emploi
• La croissance du produit national
• La stabilité au moins relative du niveau général
des prix
• Une certaine réduction des inégalités
+ Equilibre du balance du payement
« le poids accordé à chacun de ces objectifs et
donc leur hiérarchie peuvent varier dans le
temps et dans l’espace »
Variation de l’ordre de préférence
• le niveau d’aspiration des responsables à

un moment donné est fortement influencé
par les résultats obtenus précédemment
– lorsque l’inflation s’accroît, la stabilité des prix
tend à devenir le souci dominant
– lorsque le chômage gonfle, de plus nombreux
sont généralement ceux qui réclament une
politique davantage stimulante
Croissance du Produit National
Nestor E.
Terleckyj (1984)
La croissance économique est une

augmentation soutenue, pendant une période
prolongée, de la qualité des biens et des
services matériels que produit une économie.
Elle reflète une capacité permanente
d'offrir à une population en augmentation
une quantité accrue de biens et services
par habitant
l'évolution de la crosissante du Produit National
• la croissance économique peut être

positive ou négative, pour la production
totale ou pour la production par habitant
• l'évolution n'est pas obligatoirement la
même pour la production totale ou pour
la production par habitant
La Stabilité des Prix
• L’inflation est un processus cumulatif de

hausse des prix, plus au moins
important selon la gravité de la
distorsion existante à un moment donné
dans une économie, entre les flux réels
et les flux monétaires
Causes de la non Stabilité des Prix
• Lorsque les marchés financiers sont sous-
développés, les gouvernements éprouvent
des difficultés à financer leur déficit par
l’émission d’obligations. Cette difficulté les
conduit à:
– emprunter largement de l’étranger
– marcher la planche à billets et utilisent la
monnaie additionnelle crée pour acheter des
biens et des services.
• Second source d’inflation:
On a longtemps cru que l’inflation trouvait son
origine dans des phénomènes purement
monétaires (quantitativement). A l’heure
actuelle, tout le monde s’accorde pour
reconnaître que l’inflation est causée par un
excès de la demande effective par rapport à
l’offre réelle de biens et services ou par une
augmentation des coûts
• Sources de l’inflation par la demande:

– accroissement des dépenses privées (des
ménages ou des entreprises)
– accroissement de la demande extérieure
il y aura cependant une pression inflationniste
que si l’offre de biens et services est
insuffisante par rapport à la demande
 absence de capacités de production inutilisées
 insuffisance des stocks
• pénuries dues à des facteurs accidentels.
• impossibilité de recourir à des importations
• Sources de l’inflation par les coûts: la hausse des prix
est évoquée par des hausses autonomes des coûts
de production
– hausse des prix à l’importation
– l’augmentation des salaires par unité produite (IS)
– l’élargissement des marges de profit
– le relèvement de certain prix contrôlé ou de certains impôts
– variation à la baisse du taux de change effectif de la
monnaie nationale
Le Plein Emploi
Varoudakis
Aristomène (1994)
• Définition1:
« le plein emploi signifie simplement que
ceux qui veulent travailler aux salaires
en vigueur peuvent trouver un emploi
sans difficulté indue »
Le Plein Emploi
Guy Quaden (1990) du BIT
(Bureau International du
Travail)
• Définition 2:
«doit être considéré comme chômeur un
individu qui, ayant dépassé l’âge de la
scolarité obligatoire, se trouve
simultanément, un jour spécifié ou une
semaine spécifiée, ne pas avoir d’emploi,
rechercher un travail salarié et être
disponible pour le marché du travail »
Le Plein Emploi Paul Krugman (1995) et
Guy Quaden (1990)
• diversité des types de chômage

on distingue entre les différents aspects
du chômage:
la population en âge de travailler peut, en
principe, être répartit entre trois états:
emploi, chômage et inactivité
Composition de la population totale
Occupe un emploi
OUI NON
Recherche un emploi
OUI NON
Population occupée Chômage Population inactive
Population Active
Population totale
Guy Quaden (1990)

L’importance du plein emploi
• les marchandises supplémentaires
produites par des chômeurs enfin mis
au travail
• le sentiment grandissant de sécurité
économique que ressent chaque
travailleur en sachant qu’il lui est aussi
aisé de quitter son emploi que d’en
trouver un autre
Équilibre de la Balance de Paiement
• La balance de paiement, généralement, est
un relevé de toutes les transactions
économiques, réelles et financières, d’un
pays avec le reste du monde durant une
période donnée.
En économie internationale, les ouvrages de
base identifient souvent l’équilibre extérieur
avec la balance de paiement du pays.
• l’équilibre de la balance de paiement
n’est pas toujours l’objectif de politique
– un surplus de la balance de paiement
peut ne pas poser de problèmes à
l’épargne intérieure puisqu’il peut être
investi plus profitable à l’étranger qu’il ne
peut l’être à l’intérieure du pays
– un pays qui a un déficit de sa balance
de paiement emprunte dans le reste
du monde des ressources qu’il aura à
rembourser plus tard. Cette situation
n’est pas nécessairement indésirable
– Des pays avec des faibles opportunités
d’investissement devraient être des
exportateurs nets de production courante
disponible (et par conséquent avoir des surplus
en balance de paiement)
– les pays où les investissements sont
relativement productifs devraient être des
importateurs nets de production courante (et
par conséquent avoir des déficits en balance de
paiement)
• l’équilibre de la balance de paiement
n’est pas toujours l’objectif de politique
• les décideurs politiques adoptent
généralement comme objectif un
certain niveau de la balance de
paiement
Réduction des Inégalités
• Les comptes nationaux indiquent
aujourd’hui comment le revenu national
se répartit entre les grandes catégories
d’agents économiques (ménages,
administrations, et sociétés) et les
principaux types de revenus.
Partie II
Indicateurs de performance de la
Indicateurs de performance de la
• L’évaluation du potentiel des pays suppose
la fixations des indicateurs:
– Indicateurs quantitatifs
– Indicateurs qualitatifs
Indicateurs de performance de la politique économique
Indicateur de la croissance du Produit National
• Le Produit Intérieur Brut(PIB):représente

la masse des biens et services produits
par les unités économiques résidentes
durant un certain laps de temps
(généralement un an).
• le fondamental agrégat, le plus utilisé dans la
comparaison internationale.
Indicateur de la croissance du Produit National
• PIB + les revenus acquis à l’étranger

par les facteurs de production nationaux
- les revenus versés aux facteurs de
production étrangers qui sont utilisés à
l’intérieur des frontières nationales =
PNB
autre agrégat parfois utilisé dans les
comparaisons internationales.
PIB
– apprécier les résultats de l’activité

économique nationale
– mesurer la valeur des biens et services
produits par les unités résidentes et
disponibles pour des emplois finaux
exercées à l’intérieur des frontières de
l’économie nationale
Calcul du PIB
Boston Consulting
Group
A- à partir des valeurs ajoutées:

somme des valeurs ajoutées.
La valeur ajoutée est la différence
entre la valeur des biens ou
services produits et la valeur des
consommations intermédiaires
Calcul du PIB
Boston Consulting
Group
• B- à partir des emplois finaux:
emplois finaux - les importations:
consommation finale + formation brute de
capital fixe + variation des stocks +
exportations - importations.
• C- à partir du revenu:
salaires + excédents bruts d’exploitation +
impôts liés à la production et à l’importation
net des subventions d’exploitation.
Indicateur de Stabilité des Prix
Guy Quaden (1990),
Paul Krugman (1995)
• le taux d’inflation:
– donne une indication du degré de stabilité
économique et permet ainsi de définir le
climat des affaires dans un pays
– des taux d’inflation élevés ont pour effet
d’accroître les incertitudes et, donc, de
réduire les investissements et la
compétitivité
Indicateur de Plein Emploi

• Taux de chômage:
différence entre la population active (qui
comprend les chômeurs) et la
population occupée
Indicateur de la Balance de
Paiement
• l’évolution des exportations aussi bien en
termes nominaux qu’en volume
• l’évolution des parts de marché
• Le poids relatif des exportations et des
importations (indication de l’ouverture sur
l’extérieur)
Indicateur de la Balance de
Paiement
• proportion d’importations et d’exportations
( indicateur de compétitivité positif)
• taux de couverture des importations par les
exportations
niveau ciblé de la balance de
paiement - niveau réalisé de la balance de
paiement
Indicateur de la Réduction des Inégalités
• revenu par habitant: indique néanmoins le
pouvoir d’achat relatif de la population d’un
pays, qui a un effet direct sur le dynamisme
des locaux et les décisions de production
• revenu global par le nombre des membres
de ménage exprimé en unités de
consommation
Ecarts entre revenus / habitant / classe
• Limite: indicateur de richesse relative des
nations
• Ecart entre revenus par habitant par classe
– revenu par habitant par classe: revenu
d'une telle classe par le nombre d’individu
de cette dernière
permet une comparaison dans le temps
et dans l'espace
Conflit entre les indicateurs
Paul Krugman (1995), Hartmut
Schneider (1975) et Guy Quaden
(1990)
• deux objectifs de la politique

économique peuvent être:
– entièrement indépendants
– complémentaires
– conflictuels
• conflictuels si toute amélioration de l’un n’est
obtenue qu’au prix d’une dégradation de l’autre.
• un faible taux de chômage est incompatible
avec la stabilité des prix.
l’inflation et la déflation peuvent se produire même
dans les conditions de plein emploi :“ Courbe de
Philips ”: Plus le chômage est réduit et le marché
du travail tendu, plus forte est la pression à la
hausse sur les salaires
président du Council of Economic
Advisors, maison blanche,
• complémentaires si toute amélioration de l’un
n’est obtenue qu’au prix d’une dégradation de
l’autre.
• un taux élevé de croissance du produit national
favorise en même temps l’obtention du haut
niveau d’emploi
– dans les années 60 une relation stable entre la
croissance et l’emploi: une augmentation de la
production de 3 points entraînerait une réduction
du chômage de 1 point.
Partie III
la compétitivité des nations

Définitions et interprétations
B.Bellon (1991)
« La compétitivité pour un pays donné résulte de sa
capacité à tirer profit des ressources (naturelle et
humaines) de sa capacité d’adaptation et de la position
concurrentielle de ses entreprises (part de marché, degré
de spécialisation) ».
la compétitivité produit des effets en agissant
– la capacité de produire
– la capacité de vendre
– la capacité de développer l’aptitude pour un agent, une
entreprise ou un état
membres de l'OCDE
« La compétitivité industrielle est la capacité présente,

future et les responsabilités des entrepreneurs de
concevoir, de produire et de commercialiser des bien
et services dans leurs environnements respectifs,
biens et services dont le prix et les qualités, autres
que le prix, forment un ensemble plus attrayant que
ceux des concurrents à l’étranger ou sur les marchés
nationaux ».
Le marché est le juge ultime de la
compétitivité
Mazier (1988)
« La compétitivité peut être définie par son résultat

qui est l’accroissement pour une entreprise ou un
état de sa part de marché mondial».
• Deux moyens fondamentaux sont préconisés
pour atteindre l’objectif de compétitivité:
- Vendre moins cher que les concurrents des
produits similaires.
- Vendre le plus cher possible des biens très
différencié.
Bertrand NEZEYS (1993)
« la notion de compétitivité qui, pendant longtemps, était
réservée à la gestion des entreprises, a envahi
progressivement l’analyse des relations commerciales
internationales. elle est même devenue une forme de
slogan que les gouvernements ne manquent pas
d’invoquer pour mobiliser les énergies nationales,
intervenir dans les choix des firmes au moyen de la
politique industrielle.. »
la compétitivité des nations est un phénomène
dérivé de la compétitivité des entreprises
Stéphane Garelli , Madeleine Linard (1995) (WCR)
«la compétitivité est la capacité d’un pays ou d’une

entreprise à créer chaque année
proportionnellement plus de richesse que ses
concurrents sur les marchés internationaux »
approche multidimensionnelle de la
compétitivité
cohérente avec celle de l’OCDE
partagée par d’autres chercheurs tel que le
Michael Porter
Définition proposée
une nation est compétitive sur les marchés internationaux
lorsqu’elle est suffisamment flexible et peut fournir à la
fois un bon tissu industriel, un bon aménagement territoire,
des hommes bien formés, un climat social apaisé, des
salaires appréciables et des coûts maîtrisés, un état fort et
un état sobre, une monnaie solide et des taux d’intérêt
serrés, des technologies de pointe et des financements
abondants, pour faire d’une économie une puissance, d’un
secteur le meilleur et d’un produit le premier
Analyse de la compétitivité
B.Bellon (1991)
• Cinq dimensions de la compétitivité
1-Productive:la capacité de générer de
nouvelles activités productives innovatrices
et de restructurer les activités anciennes
2-Technologique: la capacité à prendre, à
traduire, à améliorer ou générer des
technologies, des produits concurrents.
3- Commerciale:
– capacité à résister à une contrainte : structure et
prix relatifs des importations, rapidité de
réponse aux évolutions de la demande
– la capacité d’exercer une contrainte: structure et
prix relatifs des exportations, création de
produits nouveaux, flexibilité par rapport à la
diversité et au changement de la demande.
4- Financière et monétaire:la capacité à mobiliser

des capitaux et celle d’assurer une parité stable, et
si possible favorable des pouvoirs d’achats.
5- Institutionnelle:les capacités publiques de créer
un environnement favorable au dynamisme des
structures productives
• Les éléments fondamentaux de la compétitivité:

1. les actifs:
– hérités : les ressources naturelles
– crées : l’infrastructure
2. les processus: transforment les actifs en résultats
économiques. (la fabrication)
compétitivité mondiale = compétitivité actif x
compétitivité processus
• Les dix règles de la compétitivité

1. Les actifs et les processus sont les deux composants
principaux de compétitivité.
2. Un processus de transformation efficace accroît la
richesse et crée par conséquent de nouveaux actifs
pour les génération futures
3. Un pays peut être “ riche ” sans être compétitif, en
se reposant uniquement sur les actifs existants
(ressources naturelles, industries en place, etc.. )
4. Un pays «pauvre », qui possède peu d’actifs

accumulés, peut cependant devenir compétitif grâce à
un processus de transformation efficient (ex. Japon)
5. Les pays «pauvres» peuvent donc être plus
compétitif que les pays «riches».
6. L’ouverture internationale d’un pays peut être basée
sur l’attraction (L’Irlande pour les investissements
étrangers) ou sur l’agressivité (Corée sur les marchés
internationaux) ou les deux (les Etats-Unis).
7. La compétitivité est mesurée par des critères
quantitatifs (hard data) tels la productivité et la
croissance, et par critères qualitatifs (soft data)
comme l’éducation.
8. Les critères quantitatifs ont généralement des
cycles plus court ( mois, année) que les critères
qualitatifs (décennies, génération).
9. Plus un pays se développe

économiquement, plus il est dépendant des
critères qualitatifs (ex. en passant d’une
main-d'œuvre bon marché à une main-
d'œuvre qualifiée).
10. La compétitivité peut être maintenue à
long terme.
Evaluation de la compétitivité
• Rapport de la compétitivité Mondiale RCM
“ World Competitiveness Report ”
• le modèle de Knox (1993)
• le modèle de Chabchoub (1995)
World Competitiveness Report
Enfanté par le World Economic Forum et

le IMD (International Institue for
Management Development) de Lausane
en 1980, ce rapport analyse et compare
la compétitivité de 44 pays
industrialisés et nouvellement
industrialisés.
Les 380 critères utilisés pour l’évaluation

d’un large éventail de sujets et sont
regroupés sous 8 facteurs: dynamisme
de l’économie domestique,
internationalisation, gouvernement,
finance, infrastructure, management,
science & technologie et ressources
humaines.
– type de critères utilisés par le RCM:
• Statistiques économiques
«classiques» issues de sources
nationales et internationales. PIB,
investissements et exportations. Un
réseau d’instituts nationaux a été mis
sur pied afin d’obtenir les statistiques
les plus récentes et les plus complètes
possibles.
– Résultats d’une enquête réalisée au sein
des dirigeants d’entreprises des pays
concernés qui permet d’évaluer des
données moins tangibles telles que, les
attitudes ou encore l’adéquation du
système éducatif aux besoins de
l’économie.
Albert Merlin (1995)
• Limites du RCM:
– difficulté du collet des données
– l’auto-évaluation: l’évaluation qualitative
n’est pas rationnelle
Compétitivité et Performance
Bertrand NEZEYS (1993)
la compétitivité est définie par les performances

et celles-ci expliquées par la compétitivité. Ce
qui revient souvent à expliquer les performances
par...les performances
la performance est un indice de la
compétitivité: tant que l'économie est
performante elle est compétitive
Partie IV
Méthodologie DEA
Méthodologie DEA M.Oral, O.Kettani,
R.Yolalan (1991)
C'est une technique basée sur la programmation
mathématique initialement développée par CCR pour
mesurer la performance relative des unités de décision où
la présence d'une multitude d'inputs et d'outputs, ayants
des unités de mesure différentes, rend difficile la
comparaison surtout si on n'a pas une connaissance
implicite de l'importance de chaque critère et il n'est pas
approprié de convertir les différentes unités de mesures
en une seule.
Méthodologie DEA
• Domaine d ’application
• Notion de relativité
• Efficacité = La somme pondérée d ’output / La
somme pondérée d ’input
• Performance = Favorables / Défavorables
• Objectif
• Contraintes
• Frontière efficace
Méthodologie DEA
Frontière efficace
U1 * U4
dc
U2
U3
U1 ,U2 ,U3 sont les unités efficaces et ils forment la frontière efficace.
U4 unité inefficace et dc son unité composite correspondante.
Méthodologie DEA
Différentes formes
S
U Y r rj0
I Max h j0  r 1
m
VX
i 1
i ij0
Sc
S
U Y r rj
r 1
m
1 j  1,2...j0 ...n
VX
i 1
i ij
r  1...S
i  1...m
Méthodologie DEA
Différentes formes
Méthodologie DEA
Paramètres et variables
• Yrj, xij : inputs et outputs du j éme unité de

décision
• ur, vi : ce sont les pondérations déterminés par
la solution du problème
• N : le nombre des DMU
• M : le nombre des inputs
• S : le nombre des outputs
Méthodologie DEA
Résultats
• L ’analyse complète de DEA nous ramène à

la solution de N modèle
• Les résultats fournis sont tel que :
– Si (1/ f 0) < 1 alors l'efficacité n'a pas été
atteinte.
– Si (1/ f 0) = 1 alors c'est une unité relativement
efficace par rapport aux autres unités
Méthodologie DEA
Modèle linéaire
• La première formulation est un problème

non linéaire, non convexe peut être transféré
en un modèle linéaire ordinaire en effectuant
les changements de variables suivantes :
– wi = tvi ; i = 1…m
– mr = tur ; r = 1…s
- t-1 =  rur yro
Méthodologie DEA
Modèle linéaire
m
Min g0  w x
i 1
i i0
Subject to :
s m
   r y rj   wi xij  0
r 1 i 1
s

r 1
r yr 0  1
 r , wi  0
Méthodologie DEA
Modèle dual
Max z0
Subject to :
s
  y rj  j  y r 0 z 0  0 r  1...s.
r 1
n
x 
j 1
ij j  xi 0 i  1...m.
j  0 j  1...n.
Méthodologie DEA
Interprétation des variables duales
• Si l'unité de décision est efficace (1/z0 = 1)

Lamdaj = 0 pour j < > j0
• Si l'unité de décision est inefficace (1/z0 < 1)
il existe des Lamdaj < > 0
– Les unités de décisions correspondantes à ces
Lamdaj représentent les références de l'unité de
décision en question
Méthodologie DEA
Exploitation des résultats.
• Objectifs de DEA:
– Mesure d ’efficacité : détecter les unités non
efficaces
– Déterminer les causes de cette inefficacité
• DMU Composite: est une combinaison linaire, dans
la quelle les Coefficients sont les variables duales
Lamda j* (< > 0), des unités de décision références
• L ’unité de décision composite représente l’unité la
plus efficace que j0 veut atteindre (voir graphique)
• NB: cet analyse ne peut être effectué que si on
utilise les résultats du modèle duale
Conclusion
• Vue globale des définitions rencontrées
dans la littérature économique offrants une
multitude d’expériences riches, mais
rendant complexe la perception du concept
de compétitivité
• retenu une conception de la compétitivité
des nations en terme de performances
Macro-économiques relatives
• Sélection d’un nombre minimum
d'indicateurs qui englobent tous les objectifs
de la politique économique
• proposer une approche construisant une
meilleure pratique de la frontière de
performance Macro-économique
– caractérise par sa capacité d’application
sur des données réelles facilement
collectables.
– la flexibilité du modèle face à une variation des
objectifs de la politique économique dans le
temps et dans l’espace
– la présence d'une multitude d'inputs et d'outputs,
ayants des unités de mesure différentes,
• Limites relatives à la méthodologie :
– La non stabilité du modèle face à une
augmentation du nombre d’indicateur
– le problème d’identification des unités de
décisions efficaces dans le sens où une de ces
dernières peut devenir DEA-efficace mais non
paretto-efficace
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Évaluation de la compétitivité

des nations comme

• Présence de différentes définitions et

• Traitement de la compétitivité comme

Les objectifs de la politique

• réaliser la plus forte expansion possible de

• l’équilibre intérieur: réaliser le plein emploi

• l’équilibre extérieur: éviter des déséquilibres

• Ne pas tenir compte de toute la diversité des

• le niveau d’aspiration des responsables à

La croissance économique est une

• la croissance économique peut être

• L’inflation est un processus cumulatif de

• Sources de l’inflation par la demande:

• diversité des types de chômage

Population occupée Chômage Population inactive

Guy Quaden (1990)

• Le Produit Intérieur Brut(PIB):représente

• PIB + les revenus acquis à l’étranger

– apprécier les résultats de l’activité

A- à partir des valeurs ajoutées:

Indicateur de Plein Emploi

• deux objectifs de la politique

la compétitivité des nations

« La compétitivité industrielle est la capacité présente,

« La compétitivité peut être définie par son résultat

«la compétitivité est la capacité d’un pays ou d’une

4- Financière et monétaire:la capacité à mobiliser

• Les éléments fondamentaux de la compétitivité:

• Les dix règles de la compétitivité

4. Un pays «pauvre », qui possède peu d’actifs

9. Plus un pays se développe

Enfanté par le World Economic Forum et

Les 380 critères utilisés pour l’évaluation

la compétitivité est définie par les performances

• Yrj, xij : inputs et outputs du j éme unité de

• L ’analyse complète de DEA nous ramène à

• La première formulation est un problème

• Si l'unité de décision est efficace (1/z0 = 1)

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