Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PUBLIQUES
Paul OMANDJI LOKONDE
Professeur des Universités
Tél 0999934006 / paulomandji@yahoo.fr
Paul OMANDJI LOKONDE
DIPLÔMES UNIVERSITAIRES
- DOCTEUR DBA : IAE JEAN MOULIN/BSI
- DOCTEUR PH.D GESTION : HESAM UNIVERSITE/PARIS
- DEA EN GESTION : UNIVERSITE DE KINSHASA
- DOUBLE MASTER : UPC ET UCCM
- CHERCHEUR CERTIFIE : UNIVERSITE TECHNOLOGIQUE DE SYDNEY
FORMATIONS SPECIALISEES
- FISCALITE : ENF & CEPETEDE
- FINANCES PUBLIQUES : ENA/PARIS
- AUDIT ET MAITRISE DES RISQUES : IFACI/PARIS
- EVALUATION DES ADMIN. FISCALES : FMI/BANQUE MONDIALE
- PASSATION DES MARCHES PUBLICS : ARMP/CAPER/SENEGAL
- MANAGEMENT ET LEADERSHIP : SETYM/CANADA
- GOUVERNANCE, RISQUES ET CONTRÔLE : IFACI/IIA/PARIS
PROFESSION
RESPONSABLE D’AUDIT INTERNE ET FORMATEUR
DES FORMATEURS
DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS
ENSEIGNEMENTS
- FISCALITE ET DEVELOPPEMENT (DEA 2-FASEG) : UNIKIN (EXPERT)
- FINANCES PUBLIQUES (G2, A3 ET G3) : UNIKIN, UCCM, URKIM
- ENTREPRENEURIAT (L1 FISCALITE ET COMO) : UNH ET URKIM
- FISCALITE ET GESTION DE L’ENTREPRISE (L2 ECOFI) : UCCM
- CONTRÔLE DES SERVICES-LEADERSHIP-FINANCES : DGI
- ORGANISATION DE LA DGI ET ENJEUX DES REFORMES : ENF
- AUDIT INTERNE ET GESTION DES RISQUES : UNH
D
G
EXPERTISES ET DOMAINE DE RECHERCHE
- FINANCES PUBLIQUES ET MANAGEMENT FISCAL
- FORMATION ANDRAGOGIQUE
OBJECTIFS DU COURS
CONCLUSION GENERALE
Introduction Générale
Parler des finances publiques c’est aborder les questions liées aux affaires
financières de l’Etat, questions à la fois politiques, économiques, sociales,
diplomatiques et historiques.
La notion de finances publiques pose trois questions majeures, à savoir,
comment :
◦ mobiliser les ressources publiques ;
◦ affecter lesdites ressources ;
◦ faire en sorte que cette mobilisation et cette affectation des ressources
puissent créer le bien être social et national.
Définition de Finances publiques
Le mot « finance » dérive du verbe finer qui signifie payer. Il a
pour synonyme paiement et désigne la ressource pécuniaire.
3. Définition économique
L'étude des moyens par lesquels l'Etat cherche de réaliser, en même temps que la
couverture des dépenses par les ressources publiques, des interventions dans le
domaine économique et social.
L'instrument de la gestion financière de l'Etat qui fournit aux services les moyens d'assurer
leurs missions et d'effectuer sur les agents économiques, par l'impôt et l'emprunt, le
prélèvement nécessaire pour pourvoir à ses besoins.
DIFFERENTES CONCEPTIONS
DES FINANCES PUBLIQUES
Chap. 1. DIFFERENTES CONCEPTIONS DES FINANCES PUBLIQUES
TROIS CONCEPTIONS
CLASSIFICATION DES
RESSOURCES PUBLIQUES
Chap. 2. CLASSIFICATION DES RESSOURCES PUBLIQUES
Ressources publiques
Ressources
Ressources permanentes Ressources du Tresor
exceptionnelles
Ressources
Taxes administratives Emprunts publics
monétaires
Ressources Avances de
Dons et legs la Banque
domaniales
Centrale
Dépôts et
Aides multilaté-
comptes
rales
courants
bancaires
Ressources domaniales
◦ Par recettes domaniales on entend toutes les recettes que l’Etat tire
de l’exploitation de son domaine public ou privé.
◦ Le domaine public comprend tous les biens de l’Etat qui ne sont pas
susceptibles d’appropriation privée, c'est-à-dire les biens que l’Etat
ne peut pas vendre ou aliéner. Par exemple : les routes, ponts et
chaussées, musées, parcs nationaux, cours d’eau, etc.
◦
◦ Le domaine privé est formé de l’ensemble des biens de l’Etat non
affectés à l’usage public. Dans cette catégorie on compte par
exemple les actions, les titres, les biens abandonnés, les entreprises
publiques et d’économie mixte…
Ressources domaniales
◦ Deux catégories des ressources domaniales :
◦ Les impôts existent ; ils sont de tous les temps et de tous les lieux. Il est donc inutile
d’épiloguer sur l’existence d’une société qui n’aurait pas d’impôts, ce paradis
terrestre dont rêve l’humanité et qui dans notre cas serait le paradis fiscal. Payer
ses impôts est une obligation de citoyen (COZIAN).
Dans la plupart des cas, pour prévenir tout dérapage et s’assurer que
ces dons profitent directement aux concernés, ils sont distribués par le
canal des organisations humanitaires internationales mondialement
connues et des Organisations Non Gouvernementales locales.
Ressources du Trésor
On entend par Trésor, le service public qui a pour mission principale d’opérer
l’exécution des encaissements et des décaissements et de veiller à l’existence de
disponibilités suffisantes pour faire face aux engagements de l’Etat.
Lorsque le taux d’inflation est très élevé, les bons du trésor ne sont plus
attrayants, car on y gagne moins que si on investissait autrement cet
argent.
Il est à noter que les bons du Trésor constituent une garantie sûre et
présente moins de risque pour les souscripteurs. Par ailleurs, si la valeur du
remboursement dépasse la valeur des souscriptions nouvelles, les bons du
trésor constituent alors, pour le Trésor, un surplus de charges qu’un
supplément des ressources.
Ressources monétaires : avances de l’Institut de l’émission
Si ses caisses sont vides, l’Etat peut créer la monnaie en demandant à la Banque
Centrale de lui faire des avances au titre des monnaies en attendant la rentrée
des devises. La Banque Centrale imprime ainsi des billets de banque et les remet
au trésor, moyennant une reconnaissance de dette par celui-ci.
Cependant, cette pratique est très dangereuse car elle crée le déséquilibre entre
l’offre et la demande de la monnaie ; ce qui constitue une source d’inflation.
Pour définir les dépenses publiques, il faut savoir distinguer d’abord les
différents types de besoin pour lesquels ces dépenses sont engagées.
NOTIONS DE BESOIN PUBLIC
Pour les classiques : Une dépense publique est une dépense faite dans un
but d’intérêt général et l’auteur doit être une personne publique.
Pour les modernes : Une dépense publique est une dépense faite dans le
but d’intérêt général, mais exécutée aussi bien par l’Etat que par les
privés
Dépenses
publiques
Classification Classification
administrative économique
Dépenses de Dépenses de
production ou fonctionnement ou
Classification Classification Dépense de
d'investissement ou de consommation
organique fonctionnelle transfert
en capital ou ou dépenses
d'équipement courantes
ACCROISSEMENT DES DEPENSES PUBLIQUES
CONSIDERATIONS GENERALES
SUR LE BUDGET DE L’ETAT
Chap.4. CONSIDERATIONS GENERALES SUR LE BUDGET DE L’ETAT
Le mot a pris son sens financier dans un pamphlet intitulé « The Budget
Opened », dans lequel le premier Ministre Britannique R. Walpole était
comparé à un charlatan ouvrant une besace de remèdes miraculeux
et d’attrape nigauds. (Dictionnaire le Robert)
4.1. DEFINITION DU BUDGET
Selon le Prof KIBUEY, le Budget est l'acte par lequel sont prévues et autorisées les
dépenses et les recettes annuelles de l'Etat en vue de réaliser l'allocation optimale
des ressources et des dépenses et de poursuivre les objectifs économiques,
financiers, politiques, socioculturels déterminés à partir des options fondamentales
initialement levées par l'Etat.
Ainsi le budget comprend, entant que balance, deux parties : les ressources et les
dépenses.
4.1. DEFINITION DU BUDGET SELON LA LOFIP
BUDGET DE L'ETAT
BUDGET DU
BUDGET POUVOIR
PROVINCIAL CENTRAL
(Gouvernement)
Acte de
gestion
Acte Acte
démocrati- juridique
que
BUDGET
Acte
Acte d'expression Acte
de l'Etat d'autorisa-
politique
tion
Acte
économique
4.2. LE BUDGET COMME ACTE D’EXPRESSION DE L’ETAT
Entant qu’acte de gestion, le budget est une prévision d’activités par ce qu’il
consiste à prévoir les recettes et les dépenses.
La prévision budgétaire de l’Etat répond à trois préoccupations principales : quels
services et quels biens l’Etat va-t-il mettre gratuitement à la disposition de la
collectivité ou des usagers, qui supportera, et par quels moyens, le coût de
financement, quelles en seront les conséquences pour l’économie globale et les
relations financières extérieures à la nation
Le budget est un acte économique en ce qu’il établit un plan prévisionnel des
recettes et des dépenses dans le cadre de grands équilibres macro-économiques
poursuivis par le Gouvernement.
Le budget comme acte politique est, non seulement la traduction financière d’un
certain choix de société, mais aussi elle offre au Parlement une garantie politique,
puisqu’elle sauvegarde au moins en théorie, son monopole de décision.
Entant qu’acte démocratique, le budget est élaboré, conçu, adopté et voté par
les décideurs politiques (gouvernement et parlement).
4.2. LE BUDGET COMME ACTE D’EXPRESSION DE L’ETAT
Budgets
annexes
Comptes
spéciaux
Budget
général
4.3. TYPES DE BUDGET
Il existe trois types de Budget de l'Etat, à savoir : le budget
général, les budgets annexes et les comptes spéciaux.
A. Budget général :
C’est l’ensemble du plan financier de l’Etat et qui présente d’un
côté, les ressources de l’Etat et de l’autre, leur utilisation. Le
budget général enregistre quelle que soit leur nature, les
recettes et les dépenses de toutes les institutions de la
République, des services centraux où qu’ils se trouvent et, pour
les budgets des Entités Territoriales Décentralisées, de tous leurs
organes respectifs ainsi que leurs services locaux. L'ensemble
des recettes couvre l'ensemble des dépenses, sans aucune
affectation de leur produit à des dépenses particulières.
4.3. TYPES DE BUDGET
B. Budget annexe :
C’est un document reprenant les prévisions des recettes et des dépenses d’un service
auxiliaire de l’Etat (non dotés de la personnalité juridique) dont l’activité tend
essentiellement à produire des biens ou à rendre des services donnant lieu à un
paiement sous forme de redevances. Tel est le cas des Universités et Instituts Supérieurs,
des Hôpitaux de l’Etat ou tout autre organisme auxiliaire.
Les budgets annexes sont présentés en deux sections : la section des opérations
courantes et celle des opérations en capital. La section des opérations courantes
retrace les recettes et les dépenses d’exploitation et celle des opérations en capital
retrace les dépenses d’investissement et les ressources affectées à ces dépenses.
C. Comptes spéciaux :
Les comptes spéciaux retracent les opérations budgétaires financées au moyen des
recettes particulières en relation directe avec les dépenses concernées ou des prêts et
avances consentis par l’Etat à une personne physique ou morale.
Tel est le cas de Fonds national d’entretien routier, Fonds de promotion de l’industrie,
Fonds de promotion culturelle, Fonds de promotion à l’éducation nationale, Fonds
social de la République, Fonds de contrepartie, la FECOFA, la FEBACO, le PNMLS etc.
Ces comptes sont rattachés à un Budget général.
4.4. FORMES DE BUDGET
BUDGET
ORDINAIRE
COMPTES DE LA
NATION
4.4. FORMES DE BUDGET
A. Budget ordinaire
Il comprend les voies et moyens, c'est-à-dire des ressources et
les dépenses ordinaires. Pendant que le budget des voies et
moyens prévoit l’évaluation des recettes ordinaires, c'est-à-dire
un état détaillé des droits et produits à recouvrer au cours
d’une année, le budget des dépenses prévoit les dépenses
nécessaires à la bonne marche des services publics aussi bien
au niveau central qu’au niveau décentralisé.
E. Comptes de la nation
Il s’agit d’un document qui analyse les prévisions des ressources de
l’Etat et leur emploi. Ils débouchent sur une meilleure
connaissance de différentes ressources de l’Etat et c’est pourquoi
il joue un rôle économique et social de la collectivité. Ce sont des
comptes en annexe du projet de loi des finances de l’année,
fournissant des données chiffrées sur l’activité «économique
nationale. Il utilise pour cela la comptabilité nationale. Les
comptes de la nation sont un concept récent né du besoin de
dépasser le cadre du budget pour permettre d’avoir une vision
globale rétrospective et prospective des données.
4.5. QUELQUES CONCEPTS CLES LIES AU BUDGET
le plan financier quant à lui correspond à une programmation
pluriannuelle, des actions du gouvernement et dont le budget est
l’instrument de sa mise en valeur.
la Loi de finances est l'acte juridique par lequel le Parlement autorise la
levée de l'impôt et l'exécution de la dépense. Autrement dit la loi de
finances est le texte législatif voté qui prévoit et autorise l’ensemble des
charges et ressources de l’Etat. Le budget ne fait que retracer ces
ressources et charges et en donner une description comptable. Le
budget est donc inclus dans la loi de finances.
La loi de règlement des comptes est la loi votée par le parlement et qui
porte sur la clôture des comptes du budget d’un exercice donné. Elle
intervient à postériori, et son objet est différent de celui des autres lois de
finances dans la mesure où elle constate les résultats financiers de
chaque année civile. Elle permet d’apprécier la réalité de l’exécution des
lois d’autorisation, et de mesurer l’écart entre ce qui a été prévu et
autorisé, et ce qui a été réellement effectué.
4.5. QUELQUES CONCEPTS CLES LIES AU BUDGET
Le compte général quant à lui, est la traduction de l’exécution
effective du budget de l’exercice passé. Il est un état comparatif des
prévisions et des réalisations des dépenses et recettes en vue de
mieux prévoir celles de l’exercice prochain.
La comptabilité publique consiste en l’ensemble des règles fixant les
modalités d’enregistrement des opérations de l’Etat et des
collectivités publiques, relatives à leurs deniers ainsi qu’à leurs biens
meubles et immeubles. Il s’agit de toutes les opérations qui s’intègrent
dans les procédures de gestion des finances publiques tant en
recettes qu’en dépenses.
La loi financière est celle qui fixe les règles concernant les finances
publiques, c’est-à-dire leur élaboration et présentation, leur exécution
ainsi que leur contrôle.
4.5. QUELQUES CONCEPTS CLES LIES AU BUDGET
Ce principe signifie d’abord que le budget doit être décidé par un vote annuel
de l’organe qui a le pouvoir législatif. Ainsi, aucune opération des recettes ni des
dépenses ne peut être faite tant que ce vote n’est pas intervenu.
En République Démocratique du Congo, l’année budgétaire coïncide avec
l’année civile. Selon l’article 172 de la constitution, l’exercice budgétaire
commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de l’année.
L'annualité connait donc des atténuations, soit imposées de fait pour garantir la
continuité de l'Etat, soit autorisées par la Loi. Il s’agit :
Des engagements pluriannuels
Du programme budgétaire pluriannuel
Sur le plan politique, cette disposition de loi crée, d’une part, un triple
mouvement :
◦ un retrait de l’Etat comme pouvoir centralisateur ;
◦ une volonté politique nationale d’auto prise en charge des entités
locales pour un développement à la base ;
◦ L’institution de trois pouvoirs d’Etat : le pouvoir central, le pouvoir des
provinces et le pouvoir des Entités territoriales Décentralisées.
Sur le plan des finances publiques, la Constitution consacre
l’autonomie des finances publiques du pouvoir central par rapport à
celles des provinces et des Entités Territoriales Décentralisées, avec
comme conséquence, la préparation, l’élaboration, le vote et
l’exécution des budgets locaux distincts du budget du pouvoir
central.
5.4. LA REFORME POLITIQUE, ADMINISTRATIVE ET TERRITORIALE
PROVINCE
VILLES TERRITOIRES
1. Impôt et taxe
L’impôt est un prélèvement obligatoire dépourvu de contrepartie
directe et perçu au profit d’une ou plusieurs personnes morales de
droit public. Il est institué par la loi. La taxe est la somme perçue lors
de la fourniture d’un service. Autrement dit elle est perçue à
l’occasion de la prestation d’un service.
La taxe se distingue de l’impôt sous deux aspects: l’aspect obligatoire
et l’aspect proportionnalité. Concernant le 1er aspect, l’impôt
présente un caractère obligatoire tandisque la taxe présente un
caractère facultatif.
Quant au second aspect, la taxe administrative implique une
certaine proportionnalité entre le prix payé par l’usager et la
satisfaction qu’il tire du service rendu.
6.2. DIFFERENCES ENTRE IMPOT, REDEVANCE, TAXE ET COTISATIONS
SOCIALES
2. Impôt et Redevance
Les redevances sont des rémunérations des services rendus et peuvent
être instituées par voie réglementaire. Ces redevances, contrairement
aux impôts, s’apparentent à un prix et doivent faire l’objet d’une
contrepartie, telle que l’utilisation d’un ouvrage ou une prestation
fournie par un service public à un usager.
3. Taxe et Redevance
La redevance comme la taxe sont liées à l'offre d'une prestation. Le
montant de la redevance et la valeur du service rendu doivent être
équivalents. Son produit doit être affecté au service qui a fourni la
prestation. La taxe se distingue de la redevance dans la mesure où elle
peut être exigée non seulement des usagers effectifs mais également
des usagers potentiels et par le fait que l’équivalence entre service
rendu et prix à payer n’est pas nécessairement requise.
6.2. DIFFERENCES ENTRE IMPOT, REDEVANCE, TAXE ET COTISATIONS
SOCIALES
Territoria Autoliqui
l datif
•Vise les opérations •Calcul de l’impôt
imposables effectuées par le contribuable
dans le territoire et suivi de paiement
congolais
6.4. CARACTERISTIQUES DU SYSTEME FISCAL CONGOLAIS
1. Système déclaratif
Le système fiscal congolais est pour l'essentiel fondé sur le système
déclaratif. Autrement dit les contribuables dont la bonne foi est
présumée, souscrivent des déclarations réputées sincères et
complètes, et doivent être en mesure de justifier les éléments
déclarés. Cependant, la loi reconnaît à l’administration fiscale le
pouvoir de procéder à la vérification de la sincérité et de l’exactitude
de la déclaration du contribuable.
2. Système auto liquidatif
La déclaration de l'impôt doit être suivie de son paiement. Par ce
système, le contribuable détermine librement les droits dus au trésor,
en calcule lui-même l’impôt dû et en effectuer le paiement au
moment du dépôt de sa déclaration
6.4. CARACTERISTIQUES DU SYSTEME FISCAL CONGOLAIS
3. Système territorial
Ce système voudrait que tout revenu généré sur le territoire congolais
soit imposable en RDC. Autrement dit, ne sont imposés en RDC, que
les revenus qui y seront réalisés, même lorsque le domicile, la
résidence de la personne physique ou le siège social de la personne
morale assujettie est situé hors des limites territoriales de la RDC.
4. Système cédulaire
Ce système veut que les revenus susceptibles d’être générés dans le
pays soient classifiés en cédules et imposés séparément. D’où la
notion d’impôts cédulaires sur les revenus (IPR, IBP, IM, IRL)…
6.4. CLASSIFICATION GENERALE DES EN RDC
2° Classification économique :
2° Classification économique :
3° Classification technique
Les impôts réels sont ceux qui frappent les biens d’un contribuable
sans considération de sa situation personnelle.
l’impôt de répartition est celui dont le produit total est fixé à l’avance
par le législateur puis réparti ensuite entre les contribuables. Est donc
déterminée à priori la somme totale (appelée contingent) à
recouvrer, non le taux d’imposition qui ne se dégage qu’après
répartition. Le taux découle du rapport entre le montant à répartir
(contingent) et les bases imposables. L’impôt de quotité procède de
manière inverse : il consiste à définir initialement un taux d’impôt qui
sera ensuite appliqué à la matière imposable.
6.4. CLASSIFICATION GENERALE DES EN RDC
Classification technique
Deux types d’impôts : les impôts directs et les impôts indirects.
Dans la catégorie des impôts directs on distingue :
◦ les Impôts réels (I.R)
◦ les Impôts cédulaires sur les revenus (I.C.R)
◦ l’Impôt exceptionnel sur les rémunérations des expatriés (IERE)
◦ l’Impôt Personnel Minimum (IPM).
Dans la catégorie des impôts indirects figurent :
◦ la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui a remplacé, depuis janvier
2012, les Impôts sur le chiffre d’affaires ;
◦ les droits de douanes et d’accises.
6.4. CLASSIFICATION GENERALE DES EN RDC
Classification technique
Les impôts directs
A. Les Impôts réels
Les impôts réels sont ceux qui frappent les biens palpables du
contribuable et sont établis annuellement sur les matières imposables
spécifiques. On distingue 3 types d’impôts réels :
Classification technique
Les impôts directs
B. Les Impôts cédulaires sur les Revenus
Trois cédules :
1) les revenus locatifs qui donnent lieu à l’Impôt sur les revenus locatifs
(I.R.L);
2) les revenus des capitaux mobiliers qui donnent lieu à l’impôt sur les
revenus
des capitaux mobiliers ou Impôt mobilier (I.M) ;
3) les revenus professionnels qui donnent lieu à deux types d’impôts, à
savoir ; l’Impôt sur les bénéfices et profits (IBP) et l’Impôt professionnel
sur les rémunérations (IPR).
6.4. CLASSIFICATION GENERALE DES EN RDC
Classification technique
LA LOI DE FINANCES DU
POUVOIR CENTRAL
Acteurs importants dans le processus budgétaire
Experts
des
services
Président de de l’Etat
la Partenaires
République multilatérau
x
Acteurs
Parlement importants
Ministre
dans le de Plan
processus
Membres budgétaire
du
Gouverne Ministre
ment
des
Finances
Ministre du
Budget
Acteurs importants dans le processus budgétaire
1. Les Experts des services de l’Etat
A. Le Secrétariat Général au Budget
Assure la coordination des activités des services impliqués dans la
préparation et l’élaboration du budget et rend compte au Ministre du
Budget.
B. La Direction de Préparation et de Suivi du Budget (DPSB)
- Véritable architecte de l’élaboration de la loi de finances
- Reçoit la masse d’informations à caractère budgétaire et venant de tous
les services
- Elle s’occupe des estimations des recettes et des dépenses et des
projections pluriannuelles.
- Elabore dispose de données « croisées » de maquettes budgétaires par
ministère.
Acteurs importants dans le processus budgétaire
1. Les Experts des services de l’Etat
C. La Direction du Trésor
◦ Fait le calcul de la dette, les projections des dépenses et les comptes
spéciaux.
◦ Fait l’analyse et l’évaluation en amont de la décision opérationnelle.
F. La Banque Centrale
Participe aux études préliminaires dans l’élaboration des cadres macroéconomiques
et financières devant orienter la fixation des objectifs budgétaires.
Ils sont consultés, sollicités, voire même ils pèsent dans la prise des certaines décisions
(en dépenses comme en recettes) qui ne sauraient être effectives s’ils n’ont pas
encore donné leur aval.
8. Président de la République
Débat
Cadrage
d’orientation
macroéconom
budgétaire
ique
(DOB)
3. Lettre 2. Cadre
d’orientation budgétaire à
budgétaire moyen terme
(LOB) (CBMT)
1. TRAVAUX PREPARATOIRES : BUDGET PREFIGURE
B. Les instructions relatives à l’élaboration du budget
Le Ministre du budget demande à tous les services de l’Etat concernés de
lui présenter leurs prévisions de l’année qui va suivre.
Il signe une circulaire contenant les instructions relatives à l’élaboration du
Budget de l’Etat qui détermine :
◦ le programme d’action du Gouvernement et la stratégie budgétaire;
◦ les méthodes à suivre dans l’évaluation des recettes et des dépenses ;
◦ les orientations relatives à l’élaboration des budgets annexes et des
comptes spéciaux ;
◦ la nomenclature des dépenses et des recettes;
◦ le cadre macro-économique à considérer pour faire les estimations ;
◦ les modalités de participation de différents services publics à cette œuvre ;
◦ le calendrier d’élaboration du budget.
1. TRAVAUX PREPARATOIRES : BUDGET PREFIGURE
`
D. Concertations avec les partenaires internes et externes
La DPSB élabore un budget préfiguré sur base des grandes masses, tant en
recettes qu’en dépenses telles qu’envoyées par les différents services.
La DPSB fait une vérification minutieuse des différentes prévisions et peut
procéder à des modifications d’office des chiffres proposés, et même à la
suppression de certains postes budgétaires considérés comme irréguliers et
inopportuns.
2. CONFERENCES BUDGETAIRES : AVANT-PROJET DU BUDGET
Cette phase a lieu entre les mois d’août et de septembre de l’année
n-1.
Elle agence et réunit toutes les prévisions en un seul document sous forme
d’avant-projet du budget de l’exercice qui sera présenté par le Ministre du
Budget au Gouvernement.
3. EXAMEN DU PROJET DE LA LOFIP PAR LE GOUVERNEMENT :
PROJET DU BUDGET
Au cours de ces débats, les députés ont ainsi la latitude de dénoncer les
surestimations ou les sous estimations des chiffres proposés par le
Gouvernement, de corriger le programme d’action du Gouvernement en
lui indiquant les erreurs et/ou les omissions éventuelles.
Il faut insister sur le fait que, le budget étant le reflet du parlement, il faut
donc des Députés instruits.
1. Les dépenses ne peuvent être discutées que si les recettes ont été
adoptées.
2. Tout amendement au projet de budget entraînant un accroissement des
dépenses doit prévoir les voies et moyens nécessaires.
3. Tout amendement entraînant une diminution des recettes qui aura pour
effet de rompre l'équilibre du budget doit prévoir également une diminution
des dépenses correspondantes ou des recettes nouvelles.
4. Le Parlement adopte le projet de la loi de finances au plus tard le 31
décembre de l'année précédant celle de son exécution.
5. L’Assemblée nationale dispose de 40 jours pour adopter le projet de loi
de finances de l’année.
5. PROMULGATION DE LA LOFIP PAR LE PRESIDENT DE LA
REPUBLIQUE : LANCEMENT DE L’EXECUTION
La loi relative aux finances publiques exige une consolidation des budgets
du pouvoir central et des provinces (consolidés aussi à leur tour avec les
budgets des entités territoriales locales).
Il s’agit d’une loi dite la « loi de consolidation » qui tient son fondement dans
le principe d’unicité budgétaire. Elle doit avoir lieu au plus tard le 31 mai de
l’année.
Aussi, chaque province devra transmettre, au plus tard fin février, son
budget provincial consolidé au Ministère du Budget du pouvoir central pour
centralisation, exploitation et élaboration du projet de loi de consolidation.
PRESENTATION DE LA LOI DE FINANCES
La présentation du budget de la République Démocratique du
Congo relève de deux dispositions :
1) L’exposé général
LA PERFORMANCE DES
FINANCES PUBLIQUES
PERFORMANCE DES FINANCES PUBLIQUES
Fiscalité
incitative
Lutte contre
la résistance Justice
à l’impôt fiscale
Performance
fiscale
Simplification
Décentralisati des
on fiscale procédures
MISE EN OEUVRE D’UNE FISCALITE INCITATIVE
1. Réduction de la pression fiscale
◦ La pression fiscale (PF) ou encore le taux global des prélèvements obligatoires
(TGPO) se mesure en établissant le rapport entre le montant annuel des
prélèvements obligatoires (y compris les prélèvements sociaux) et le produit intérieur
brut.
◦ P.F ou TGPO = impôts + cotisations sociales
PIB
◦ Une forte pression fiscale a un impact négatif sur l'économie d'un pays et ses
ressources fiscales dans ce sens qu'elle décourage à la fois les investissements,
l'épargne, la production et le travail.
◦ Une forte pression fiscale tue les investissements
◦ Une forte pression fiscale tue l'épargne
◦ Une forte pression fiscale tue la production
◦ Une forte pression fiscale tue le travail
MISE EN OEUVRE D’UNE FISCALITE INCITATIVE
1. Réduction de la pression fiscale
◦ En bref, les hauts taux d'impôts tuent les totaux d'impôts
◦ En effet, selon A. Laffer, tout accroissement de la pression fiscale entraîne
une baisse des activités ou une augmentation de la fraude et de l’évasion,
et qu’il s’ensuit nécessairement une diminution du montant des rentrées
d’impôts. Aussi dès lors que « les hauts taux tuent les totaux », une
diminution de la pression fiscale devrait susciter un regain d’activités sans
que la masse totale de l’impôt s’en trouve fortement affectée.
◦ Autrement dit, Laffer estime qu’il existe un seuil de pression fiscale
maximum au-delà duquel toute augmentation engendre une diminution
du rendement fiscal. Malheureusement, l’auteur ne détermine pas avec
précision ce seuil.
MISE EN OEUVRE D’UNE FISCALITE INCITATIVE
2. Amélioration du climat des affaires
L'environnement socio-politique d'un pays doit être favorable à la
consolidation des anciens investissements et à l'émergence des nouveaux
investissements.
Malheureusement, dans la quasi totalité des pays du sud, certaines
pratiques, tant décriées, ne favorisent pas l'attrait des investissements :
◦ - la corruption au sein de l'administration publique;
◦ - la lourdeur des formalités administratives;
◦ - l'insécurité et les tensions sociales permanentes;
◦ - le manque d'infrastructures adéquates;
◦ - les crises politiques répétées;
◦ - l'absence d'une véritable démocratie;
◦ - la pauvreté et la fragilité du pouvoir d'achat de la population...
MISE EN OEUVRE D’UNE FISCALITE INCITATIVE
3. Réduction et suppression de certaines taxes
◦ La multiplicité des taxes doublée de la tendance à exiger une taxe pour
toute nature de prestation de l'Etat constitue moins qu'une tracasserie et
acharnement de celui-ci à collecter à tout prix les ressources publiques au
nom de l'intérêt général.
◦ Certaines taxes peuvent être exigées même pour une remise simple d'un
document ne valant pas une valeur lucrative pour son requérant. Tel est le
cas d'un extrait de casier judiciaire, d'un certificat d'aptitude physique ou
d'un certificat de nationalité congolaise qui ne sont que des documents
exigés à un chercheur d'emploi, du reste sans revenu mais futur
contribuable. Ces taxes ne se justifient pas.
◦ Par contre lorsque l'Etat exige une taxe sur la publicité dans les stades
nationaux ou sur l'autorisation d'exploitation des eaux naturelles des
fleuves ou des lacs, l'opportunité et la nécessité de ces taxes sont
évidentes.
LA MISE EN OEUVRE D’UNE JUSTICE FISCALE
Trois principes de justice fiscale :
1. Egalité devant l’impôt
2. Contribution en fonction de la capacité contributive de chacun
3. Principe du contradictoire face aux impositions fiscales
En effet, il ne doit pas y avoir des privilèges fiscaux ni d'immunité fiscale octroyés à
une certaine catégorie de citoyens (dignitaires par exemple) en dehors de celles
octroyés par la loi. Si les autorités politiques (comme les Honorables Députés et
Ministres par exemple) et les citoyens influents (Artistes musiciens et autres vedettes
par exemple) ne paient pas leurs impôts, comment les autres citoyens seront-ils
motivés à le faire?
La contrainte fiscale doit être exercée aux contribuables en tenant compte de leur
situation économique et financière.
Les contribuables doivent avoir la possibilité de formuler leurs observations motivées
sur les notifications fiscales leurs adressées par l’Administration des Impôts.
Bref la justice fiscale se résume en ces trois mots d'ordre regime fiscal identique ,
sacrifice demandé identique, droits fiscaux protégés.
SIMPLIFICATION DES SYSTEMES ET PROCEDURES FISCALES
Un système fiscal performant est celui dont les procédures fiscales facilitent aux
contribuables l’accomplissement aisé de leurs obligations fiscales en :
◦ assurant la rapidité dans le traitement de leurs dossiers ;
◦ réduisant la pénibilité des démarches pour le paiement des impôts ;
◦ offrant une meilleure accessibilité des services par la simplification et l'écourtage
des formalités ;
◦ facilitant la compréhension des textes et langages fiscaux.
Bref, les procédures fiscales doivent répondre à la trilogie : rapidité - simplification -
facilitation.
Il est intéressant pour une administration fiscale de mener le sondage pour avoir les
avis des usagers des services publics sur la qualité des services leur rendus.
Donc, la qualité des services publics rendus aux contribuables par l'administration
fiscale ne doit pas être un simple slogan marketing décrété par cette dernière pour
collecter l'impôt, mais une reconnaissance effective confirmée par les usagers
(contribuables) à l'endroit de cette administration.
DECENTRALISATION DU SYSTEME FISCAL
La décentralisation du système fiscal implique la séparation nette entre les impôts
d’Etat et les impôts des Entités locales.
Ce qui aboutit à la mise en place, non seulement d'une législation fiscale locale, mais
aussi d'une administration fiscale proche du contribuable et du gouvernant.
La décentralisation du système fiscal a pour avantages de :
◦ permettre aux entités locales de se doter de leur pouvoir propre à se procurer leurs
ressources nécessaires ;
◦ mettre en place une législation fiscale adaptée à la réalité locale ;
◦ motiver à l’action dynamique de collecte d’impôt sans laquelle l’entité ne
fonctionnera pas ;
◦ éviter le gaspillage des ressources propres du fait d’une administration fiscale
proche du législateur local ;
◦ relancer le défi des finances publiques axées sur l’affirmation d’une auto prise en
charge.
LUTTE CONTRE LES MODES DE RESISTANCE A L’IMPÔT
On peut entendre par résistance à l'impôt, toute pratique délictueuse dans le chef du
contribuable visant à se soustraire du paiement total ou partiel de l'impôt.
Les modes les plus fréquents de la résistance à l'impôt sont :
◦ la fraude fiscale : détournement illégal d'un système afin de ne pas contribuer aux
charges publiques ;
◦ l'évasion fiscale : utilisation légale de failles du système fiscal afin de réduire le
montant de l'imposition ;
◦ la fuite de l'impôt : la délocalisation des activités des contribuables d’un pays
à l’autre pour fuir la pression fiscale ;
◦ le secteur informel ou l’économie souterraine : il s'agit des activités non déclarées
au fisc.
Aussi, la performance d’une Administration fiscale passe-t-elle par sa capacité
d’obtenir l’adhésion des contribuables à l’impôt, une adhésion matérialisée par un
degré élevé du civisme fiscal.
2. DISCIPLINE BUDGETAIRE ET BONNE GOUVERNANCE
Discipline budgétaire
Il est bien entendu que les responsabilités des acteurs dans la gestion des finances
publiques doivent être clairement définies de manière à éviter l’arbitraire, le conflit
des compétences et la difficulté d’établir les responsabilités des actes posés par ces
derniers.
C’est dans le flou des textes et d’attributions que naissent les dérapages et en
profitent les pécheurs en eau trouble.
4. DEFINITION CLAIRE DES FONCTIONS ET RESPONSABILITES DES ACTEURS
- La transparence des procédures budgétaires: deux pratiques:
◦ - la clarté des documents budgétaires ;
◦ - le respect des principes budgétaires suivants : spécialité, universalité, sincérité et
unité budgétaires.
◦ L’accès du public à l’information fiscale et budgétaire: publication publique des
contrats, recettes, etc.
2. DISCIPLINE BUDGETAIRE ET LA BONNE GOUVERNANCE
5. GARANTIE D’INTEGRITE DES DIRIGEANTS
La garantie d’intégrité des dirigeants gestionnaires des finances publiques constitue
un fondement éthique, préalable et garant d'une bonne exécution budgétaire.
L’intégrité recouvre le respect du droit et des lois, l’honnêteté, la fiabilité et la loyauté.
Elle signifie aussi probité, droiture et incorruptibilité. Elle ne peut être complètement
garantie ni par le droit pénal ni par un quelconque système de contrôle, si strict soit-il,
mais l'individu lui-même.
L’intégrité des dirigeants est basée sur certains principes universels tels que :
◦ l’utilisation rationnelle des ressources publiques ;
◦ l’évitement des conflits d’intérêts ;
◦ le bannissement de la corruption (prévenir et décourager la corruption) ;
◦ l’offre aux usagers publics d’un service de qualité avec désintéressement ;
◦ la prise de décision de manière responsable et respectable ;
◦ le respect, par soi-même, des règles légales et de bonnes pratiques.
3. INTEGRATION BUDGETAIRE ET POURSUITE DES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT
Les pays qui sont membres des organisations régionales ou des zones
économiques ont l’avantage de gérer leurs finances publiques dans le
respect des règles édictées par ces organisations ou zones d’intégration
économique et monétaire.
Une culture de gestion calquée sur le modèle managérial des privés devait aussi être
encrée dans la gestion des finances locales : la maîtrise des dépenses locales et
l’orientation des budgets locaux dans le sens d’obtenir un véritable développement
intégrée, par la base, des provinces.
3. INTEGRATION BUDGETAIRE ET POURSUITE DES OBJECTIFS DE
DEVELOPPEMENT
3. BUDGET COMME INSTRUMENT DE POLITIQUE ECONOMIQUE
On entend par politique budgétaire, un ensemble des mesures prises par les pouvoirs
publics, relatives aux dépenses et aux recettes de l’État, visant à atteindre certains
équilibres et objectifs macroéconomiques.
La politique budgétaire est attentive à trois éléments de la vie économique :
◦ l’allocation des ressources : l’Etat peut influencer l’allocation de leurs ressources par
les agents privés, ne serait-ce qu’en favorisant telle ou telle infrastructure, en
finançant la recherche dans des domaines choisis ;
◦ la redistribution des revenus : l’Etat assure une fonction vitale de redistribution des
revenus, dans un souci d’efficacité et d’équité, grâce aux prélèvements fiscaux et
aux prestations sociales ;
◦ la stabilisation de l’activité économique : S’assurer que l’économie nationale
dispose de l’oxygène nécessaire pour assurer la stabilité de l’activité économique à
la recherche d’une croissance régulière.
3. INTEGRATION BUDGETAIRE ET POURSUITE DES OBJECTIFS DE
DEVELOPPEMENT
3. PROGRAMMATION PLURIANNUELLE DES FINANCES PUBLIQUES