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Université de Kinshasa
Université de KINSHASA
Faculté des Sciences Economique et de Gestion
Jean-Bosco NSUAMI
Dr Jean-Bosco NSUAMI
Prof d’universités
Prof d’universités
Janvier 12
FEVRIER 2015
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Préambule
Les présentes notes servent de support du cours de finances publiques dispensé en 3 ème
graduat économie à l’université de Kinshasa et dans les autres universités du pays (UPC,
UNIMBA, etc.). L’objectif principal du cours est celui d’apporter un éclairage sur les notions
de finances publiques. Ces dernières sont au centre des préoccupations du pouvoir public et
constituent un levier important du développement des Etats.
De façon spécifique, le cours vise à définir les principaux concepts (notions) en rapport avec
les finances publiques pour un usage adéquat par les étudiants, à initier les étudiants à la
lecture et à l’analyse du plan financier de l’Etat qu’est le budget de l’Etat, à permettre aux
étudiants de comprendre les mécanismes liés à l’élaboration, au vote, à l’exécution et au
contrôle du Budget, à faire ressortir l’importance des finances publiques dans la vie
économique et sociale du pays, à déterminer les principaux axes de réforme des finances
publiques engagés dans notre pays et en particulier dans les provinces de congolaises depuis
2008. Un accent particulier est mis sur les réformes des finances publiques dans les zones
d’intervention du Programme d’Appui à la Décentralisation et au Développement Local
(PADDL).
Dans le premier chapitre, il est fait allusion au plan d’action financier de l’Etat qui est le
budget. Le plan financier est abordé en termes de définition, de préparation et d’exécution.
Le deuxième chapitre présente un modèle-type de budget d’une des ETDs de la province de
l’Equateur qui bénéficie de l’appui du PADDL dans le cadre de la réforme des finances
publiques de ces entités. Le troisième chapitre porte sur l’analyse des ressources de l’Etat.
Une attention particulière est accordée aux principes de mobilisation des ressources fiscales
directes et indirectes et à l’effort fiscal à fournie tant au niveau national que local. Le
quatrième chapitre analyse la question de la dépense publique. Plusieurs sections de ce
chapitre s’inspirent largement du manuel de procédure et du circuit de la dépense en
élaboration au niveau du COREF. Ce dernier chapitre sera au fur et à mesure amélioré pour
lui permettre de prendre en compte les innovations en matière de procédure de
recouvrement des recettes, avec la création récente des régies financières provinciales. Le
cinquième chapitre examine les principes de contrôle de l’exécution du budget. Le sixième
chapitre présente la situation de l’organisation et de la gestion des finances publiques en
RDC. Le septième chapitre présente l’état de la mise en œuvre de la réforme des finances
publiques tant au niveau national que provincial. Le huitième et dernier chapitre aborde
dans une première section les grandes lignes de la nouvelle loi financière récemment
élaboré (la LOFIP), puis dans une deuxième et dernière section la synthèse des différences et
des innovations apportées dans le cadre de la nouvelle loi organique sur les finances.
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Notes de cours 2013
Il est à retenir que les présentes notes de cours ne sont valables que cette année
académique. Elles ne peuvent en aucune manière faire l’objet de citation bibliographique
quelconque. Car certaines parties du cours sont élaborées sur base des règles et
procédures non encore validées ou publiées dans le journal officiel. L’intérêt d’une telle
approche est de faire participer les étudiants à la réflexion sur l’évolution de la conception
des finances publiques dans notre pays.
Les présentes notes de cours sont appelées à évoluer pour intégrer progressivement
l’ensemble de réflexions conduites actuellement en RDC tant par le Gouvernement de la
République que par les partenaires techniques et financiers (PTF) dans le but de moderniser
les finances publiques nationales, provinciales et locales.
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Introduction générale
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Définition du concept finances publiques
Financer vient du mot finer signifiant étymologiquement terminer, arriver au bout,
mener à terme, liquider ou payer. En finances publiques, les termes couramment
utilisés c’est liquider et payer. Lorsqu’on parle de finance au singulier, on fait souvent
allusion à l’argent, au sous ou au dénier en référence aux particuliers. L’adjectif
« publiques » associé aux finances concerne les institutions auxquelles il est attribué.
Il peut dans ce contexte s’agir de l’Etat Central, des Collectivités Publiques, des
Etablissements Publics, etc.
Le concept finances publiques est à ce jour diversement défini par les auteurs. Et ce
cours n’a pas pour objectif de les reproduire dans le sens de l’exhaustivité. La
définition à laquelle nous nous référons est celle que propose Maurice DUVERGER
selon qui, les finances publiques est une science des moyens par lesquels l’Etat et les
autres Collectivités Publiques se procurent et utilisent les ressources nécessaires à la
couverture des dépenses publiques et la répartition entre individus des charges qui
en résultent.
Les finances publiques c’est une science qui étudie l’activité de l’Etat. Celle – ci
l’amène à utiliser des techniques particulières qu’on appelle techniques
financières, parmi lesquelles on peut citer la technique de dépense, la technique
de recettes, la technique du budget, la technique de l’impôt, la technique de
l’emprunt.
Cette définition se rapporte uniquement au moyen et non à l’objet même de
l’activité de l’Etat en général. En effet, l’objet de finances publiques est l’étude des
règles et opérations relatives au dénier public.
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Les finances publiques s’expriment en une monnaie dont l’Etat à la maitrise plus
ou moins complète. Ce qui n’est pas le cas chez les privés ;
Les finances privées sont orientées vers des projets visant la réalisation des
bénéfices tandis que les finances publiques sont au contraire un instrument de
réalisation de l’intérêt général.
Avec le droit constitutionnel, il faut savoir que toutes les assises du droit budgétaire
reposent sur la Constitution. Par rapport au droit administratif, il ya par exemple une
relation entre la décentralisation administrative et l’autonomie financière. Autre
exemple, les attributions des contrôleurs financiers et des comptables publics sont
déterminées conformément aux prescriptions du droit administratif. Les
contentieux fiscaux sont examinés à la lumière des contentieux administratifs.
Les moyens financiers sont essentiellement employés par l’Etat pour réaliser des
interventions dans les domaines économiques. Par exemple, la régulation de la
production et les échanges, l’équilibre des prix, l’égalité dans la distribution, le
maintien du pouvoir d’achat de la monnaie, etc.
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Conception classique et conception moderne des finances publiques
La science de finances publiques a évolué consécutivement à l’évolution de la
philosophie politique dominante. Nous distinguons ici deux types de conceptions : il
ya la conception classique et la conception moderne des finances publiques.
Sous cette conception, l’Etat devait avoir un rôle limité au maintien de l’ordre
public et la sécurité intérieure et extérieure, à la conduite de la politique, à
l’établissement de la justice, à la sauvegarde de la défense nationale et à la gestion
de la diplomatie. Ici le rôle de l’Etat est strictement administratif. A cet effet, l’Etat
devait s’abstenir de toutes activités économiques. En cela, son rôle était réduit à celui
de l’Etat gendarme.
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Les moyens financiers permettent à l’Etat d’atteindre ses objectifs. Mais quand bien
même il les aurait, ils ne peuvent être exécutés en désordre, ni n’importe comment.
D’où la nécessité d’avoir le Budget comme plan financier de l’Etat pour contrôler
l’allocation des moyens d’actions.
Le terme budget est d’origine anglaise qui date des années 1215. Mais selon le
dictionnaire historique de la langue française, le mot budget viendrait du vieux
français « bougette » (petit sac de cuire). Le mot a pris son sens financier dans un
pamphlet de 1933 intitulé The Budget Opened, dans lequel le Premier Ministre R.
Walpole était comparé à un charlatan ouvrant une besace de remèdes miraculeux et
d’attrape nigauds.
Définition du budget
Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses
des organismes publics. Cette définition nécessite trois commentaires :
Il est un acte par lequel pour une année donnée, sont prévues et autorisées les
recettes et les dépenses annuelles de l’Etat.
Le budget de l’Etat prévoit et autorise en la forme législative les charges et les
ressources de l’Etat ;
Le budget est voté par le Parlement sous forme de loi des Finances qui traduit les
objectifs financiers du Gouvernement pour une période donnée.
Le budget est un acte législatif : le budget est une loi (Loi budgétaire) votée par le
Parlement ;
La loi budgétaire traduit l’action du Gouvernement :
Sur le plan politique, l’importance considérable apparaît dans l’histoire
constitutionnelle de tous les pays, tandis que sur le plan économique et social,
elle traduit en termes financiers les interventions des pouvoirs publics.
Le budget est un acte prévisionnel : cet acte prévoit les ressources à mobiliser et
les charges à exécuter. Il se différencie ainsi du Bilan qui s’établit en fin de
période. Il constitue un tableau évaluatif et comparatif des recettes et des
dépenses à effectuer.
Le budget est un acte d’autorisation : le vote par le Parlement tient valeur
d’approbation des recettes et des dépenses publiques. Il accorde au
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Gouvernement l’autorisation de procéder aux dépenses arrêtées et lui fait
l’obligation de percevoir les recettes conformément aux mesures fiscales en
vigueur (Fiscalité) ;
Le budget est un acte répétitif : chaque année le Gouvernement est obligé de
déposer un projet de loi budgétaire pour l’exercice en cours. Seulement, il est à
noter aujourd’hui qu’il existe déjà dans certains pays des budgets pluriannuels.
Le vote du budget par le Parlement est un acte de haute portée politique. Il permet
au Gouvernement de pouvoir mener ses actions. Sur ce, l’Exécutif sollicite
l’autorisation de pouvoir recouvrer les recettes nécessaires auprès du Parlement. Le
refus de voter le budget constitue en fait une sanction que le Parlement inflige à
l’Exécutif.
3. Aspect social
Le budget se traduit par l’interventionnisme de l’Etat dans le secteur social par l’effet
de la fiscalité qui crée une justice sociale en permettant une redistribution du revenu
à l’ensemble de la communauté nationale (allocation familiale, indemnité de
chômage et de vieillesse).
Le budget est un moyen d’assurer une relation adéquate entre les recettes et les
dépenses. Il permet ainsi de faire apparaître un excédent ou un déficit. Le budget
énumère les sources de recettes de l’Etat et les objets en vue desquels les produits de
ces recettes pourront être utilisés ou dépensés. Il évalue les recettes et fixe les
dépenses.
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Les principes budgétaires
La discussion qui existe aujourd’hui est celle qui se base sur le nombre exact des
principes budgétaires mais on examinera ici les plus généralement admis à savoir :
La possibilité d’ouvrir des crédits provisoires : La loi budgétaire prévoit des cas de
modifications des crédits par virements, transferts, adoption des crédits
supplémentaires ou rectification du budget.
Au delà du cadre annuel, nous avons deux situations :
- Le budget bi annuel : c’est un budget voté pour une année mais appliqué pour
deux années.
- Le budget d’investissement : c’est le cas des projets d’investissement qui
nécessitent pour leur exécution un temps plus long qu’une année.
Il consacre la présentation des recettes et des dépenses dans un seul document. Cela
permet d’éviter la multiplicité des documents qui pourrait être un moyen de
camoufler le déficit et consacrer par la même occasion les gaspillages des ressources
publiques.
Il stipule que toutes les recettes et toutes les dépenses sont à inscrire au budget sans
qu’il y ait compensation comptable entre elles. Ce principe renferme trois aspects :
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La règle d’unité de caisse : il n’existe pas d’affectation des deniers publics à une
dépense bien déterminée.
Il consacre l’utilisation des crédits budgétaires par l’objet pour lequel ils ont été
retenus. C’est le respect de l’autorisation budgétaire par ligne budgétaire. Une autre
notion introduite ici concerne le caractère limitatif de dépenses. A cet effet, le
montant des crédits budgétaires pour les dépenses est limitatif, c'est-à-dire, il
représente le plafond qui ne doit pas être dépassé. Celui des recettes par contre
peut être dépassé car il représente le minimum obligatoire à réaliser.
Nous distinguons :
2° Les lois de finances rectificatives : ce sont des lois budgétaires qui corrigent au
cours de l’année la détermination des charges et des ressources établies par la loi
budgétaire de l’année.
3° La loi de règlement : c’est la loi qui rend compte de l’exécution de la loi budgétaire
de l’année. Elle est appuyée par les comptes budgétaires. Elle permet de constater les
résultats financiers de chaque année civile. Elle facilite l’approbation des différences
entre les résultats et les prévisions de la loi budgétaire de l’année, complétée, le cas
échéant, par les collectifs budgétaires.
a) Budget Général
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Le Budget Général de l’Etat enregistre, quelle que soit leur nature, l’ensemble de
recettes et de dépenses des institutions de l’Etat (Présidence, Parlement,
Gouvernement, Services Centraux, Provinces, Territoires et Districts). Le budget
général ne contient pas les budgets des organismes auxiliaires.
Il est subdivisé, du côté de dépenses par les dépenses courantes (crédits annuels), les
dépenses en capital (investissements) et les dépenses pour ordre, tandis que du côté
de recettes par les recettes fiscales, les recettes du portefeuille, les recettes
exceptionnelles, les recettes administratives et judiciaires.
Ils englobent les budgets des organismes auxiliaires de l’Etat et des entreprises
publiques à caractère social, culturel ou scientifique dont l’équilibre est réalisé par le
Budget Général.
Le budget pour ordre contient essentiellement les opérations financières qui sont
exécutées par l’Etat pour le compte des tiers et celles des comptes spéciaux financées
par des produits d’impôts et taxes affectées, ainsi que des dons étrangers destinés à
des projets spécifiques.
Le rôle de l’Exécutif
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Chaque Ministre établit, néanmoins, pour son compte des prévisions des dépenses et
sera le gestionnaire réel des crédits qui seront alloués à son secteur (ministère). Le
Ministre du Budget joue le rôle essentiel dans la préparation technique des lois de
finances en assumant la coordination et l’homogénéité des prévisions de dépenses
effectuées par chaque ministère, tandis que le Premier Ministre joue le rôle de
l’autorité politique chargée d’opérer les arbitrages et de gérer les tensions entre les
services dépensiers (Ministres) et le Ministre du Budget.
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- Etc.
Les travaux de préparation du budget sont souvent chapeautés par une commission
budgétaire présidée par le Secrétaire Général au budget. Cette commission est
subdivisée en sous-commission.
Elle débute par l’évaluation des recettes et des dépenses. L’exactitude dans
l’évaluation des recettes et des dépenses est très importante car un budget contient
les prévisions de recettes et de dépenses se rapprochant autant que possible de la
réalité qui se vérifieront lors de son exécution.
Chaque ministère est censé évaluer directement dans les conditions exposées ci-
haut, le coût des services publics qui dépendent de lui, compte tenu de leur extension
possible. En règle générale, les ministères procèdent par la comparaison avec les
dépenses réalisées l’année précédente.
Le ministre de Budget est obligé de contrôler et de veiller surtout à une prévision
rationnelle. Car certaines considérations politiques peuvent conduire quelque fois à
fausser volontairement les prévisions et en plus, chaque ministre a souvent tendance
à accroitre largement ses dépenses pour l’année suivante.
2) Evaluation des recettes
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Méthode d’évaluation directe : il s’agit d’une méthode d’analyse plus précieuse
que possible de la conjoncture économique et sociale. Les évaluations sont faites
sur base de dernières recettes recouvrées grâce aux progrès réalisés en matière de
résultats de l’année en cours.
Principes fondamentaux
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Avant de procéder au vote, le Parlement doit délibérer. Deux étapes sont prévues à
cet effet : les discussions au niveau de la commission économico-financière et les
débats en plénière de la commission. Le dernier mot revient au Parlement en matière
budgétaire. Que les Parlementaires aient ou non la possibilité de modifier le projet
gouvernemental, ce sont eux normalement qui lui donnent la force de loi par leur
vote :
Dès que du coté du Senat toutes les formalités sont remplies, le projet de loi sera
promulgué par le Chef de l’Etat dans le journal officiel de la République.
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Limitation de la dépense à l’objet : la dépense ainsi autorisée permet aux
Ministres d’utiliser les crédits en conformité avec l’objet pour lequel ils ont été
ouverts ;
Limitation dans le temps de l’autorisation des dépenses : cette autorisation n’est
accordée que pour une année.
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La présentation du budget est axée sur différents points tels que l’exposé des
motifs, la synthèse budgétaire en recette et en dépense, la présentation
analytique des recettes et des dépenses, les fiches analytiques portant
ventilation des recettes fiscales et des taxes, les fiches de projets
indispensables pour la matérialisation des dépenses d’investissement.
Ainsi,
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Fait à le
Le Chef de Secteur
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I. RECETTES 395610278,48 FC
Fait à le
Le Chef de Secteur
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1 Solde au 31/12/2012 - - -
32169850123,98FC : 118
entités=272625848,50FC
4 Recettes spécifiques au
secteur
Taxes rémunératoires
Taxes journalières
1300000,00FC 6500 cas X
marchés (vignettes)
200FC/vendeur
Restaurants : 2000FCx3
casx12=72000FC ;
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Tables : 3000FCx50
casx12=1800000FC.
150 casx2000FC/extrait
- Taxe/extrait d’acte
de naissance
- Taxe sur extrait 15
d’acte de décès ; Casx2000FC/Attestation
- Taxe sur attestation 300000FC
de mariage ; 15 casx2000FC :
- Taxe sur attestation
de divorce ; 300000FC
- Taxe sur attestation
de naissance ;
- Taxe sur autorisation
30000FC
de déplacement ;
5 casx2000FC
- Taxe sur légalisation
de signature ;
- Taxe sur attestation 10000FC
de perte de pièce 15 casx2000FC/cas
d’identité ;
- Taxe sur 30000FC
identification ; 50 casx1000FC/cas
- Taxe sur fiche de
recensement adm ;
50000FC
- Taxe sur certificat
10 casx5000FC/cas
d’aptitude physique ;
- Taxe sur autre
document de l’Etat- 50000FC
Civil ; 50 casx1000FC/cas
- Frais de justice et de
procédure ; 50000FC
- Inscription des
affaires au rôle ;
- Frais de convocation ; 15000 casx100FC
- Frais sur mandat
d’amener ; 1500000FC
- Désistement ; 15000 casx100FC
- Retrait plainte ;
- Droit proportionnel 1500000FC
de 10% ; 50 casx3000FC/cas
- Frais de
consignation ;
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- Taxe d’inspection 150000FC 30 casx2000FC/cas
vétérinaire
-
60000FC
Forfait estimé
50000FC
10 cas x 2000FC/gros
bétail ;
120000FC
100 cas x 1000FC/ petit
bétail
30000FC 10 casx1000FC/3 jours
200000FC Sable : 10
11172000FC casx5000FC/an ;
Moellon, caillasse,
limonites : 50 cas x
3000FC/an
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- Taxe sur autorisation 460000FC casx3000FC/an ;
d’abattage et
incinération des 100000FC Pirogue de transport : 50
bêtes ; casx5000FC/an
500000FC
- Salubrité publique ; 50 cas x10000FC/an ;
- Recettes
accidentelles ; Production dans les
- plantations de plus de 5
Ha : 2 casx50000FC/an
50 casx2000FC/an
30 casx10000FC
40 casx5000FC/an de 5
bêtes ou plus et chien de
chasse
2 cas x 10000FC/ an
Vache : 1
casx10000FC/tête ;
Porc : 50
casx5000FC/tête ;
Chèvre et mouton : 50
casx3000FC/tête ;
Chien : 50
casx1000FC/tête
Forfait
Forfait
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02 22- Frais 500000, FC Pour couvrir les frais de transfert des fonds
00 financiers auprès des agences de transfert. Nous avons
prévu 500000, 00 FC.
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40000,00FCX1X12=480000,00FC ;
- Messagers :
30000FCx30x12=10800000,00FC ;
- Chefs de villages :
25000,00FCX55X12=16500000,00FC ;
- Greffier principal :
50000,00FCX1X12=600000FC ;
- Greffiers second :
30000,00FCX6X12=2160000,00FC ;
- Travailleurs ord. :
25000,00FCX1X12=3000000,00FC.
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70 s du chef de secteur et autres pour 12
mois.
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30 remblais, travaux de construction et de
graviers réfection.
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33 54- Location 1000000FC - Pour la location fanfares pour les fêtes
30 d’équipemen commémoratives, micros et autres
t et matériel équipement de musique.
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42 63- Catastrophes 1000000,00FC - Pour notre intervention encas
50 naturelles, d’inondation, et autres accidents
calamités et majeurs survenus dans notre entité.
accidents
majeurs
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52 75- Acquisition 2923000,00FC - Nous envisageons l’achat d’un moteur
30 d’autres hors bord + une pirogue pour les
équipements missions d’itinérance dans les villages
de transport et campements se trouvant le long
des rivières.
Dépenses 3000000,00FC -
accidentelles
S/TOTAL 152001530,00 -
FC
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Notes de cours 2013
S/TOTAL 243608748,48 -
FC
TOTAL 395610278,48 -
GENERAL FC
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Notes de cours 2013
N°1
Article :
Paragraphe :
__________________________________________________________________________________
Actes générateurs :
Mode de calcul
------------------------------------------------------------------------= 272625848,50 FC
Commentaire
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Notes de cours 2013
N°2
Article :
Paragraphe :
__________________________________________________________________________________
Actes générateurs :
Mode de calcul
------------------------------------------------------------------------= 66762429,98 FC
Commentaire
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Notes de cours 2013
N°3
Article :
Paragraphe :
__________________________________________________________________________________
Actes générateurs :
Mode de calcul
Commentaire
Au cours de l’exercice budgétaire 2013, le Secteur entend vendre 6500 vignettes à 200 FC l’unité aux
vendeurs exposant leurs produits aux marchés publics du Secteur.
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Annexe 4 : Fiche de projet n°5
B.I. 2013
III. I. identification
Article : 81
Litera : 10
Province : Equateur
S/S :
Objectif
Trouver un abri pour les vendeurs des denrées alimentaires et articles divers pouvant
générer des recettes à l’entité.
Résultat attendu
Description technique :
V. Coût d’investissement
Coût : 7057500,00FC
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VI. Financement
Paiements antérieurs = -
Coût actualisé : -
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Notes de cours 2013
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Notes de cours 2013
Pour accomplir ses missions, l’Etat se procure des moyens variés que nous
catégorisons en ressources permanentes/ordinaires et ressources exceptionnelles.
L’adjectif « fiscal » tiré du mot « Fisc » vient du latin «Fiscus » qui désignait une sorte
de panier (corbeille) dans lequel on récoltait l’argent que les citoyens romains
devaient au Roi pour son entretien à l’époque de la Rome antique. Aujourd’hui, le fisc
désigne généralement l’Administration chargée de la perception des impôts pour le
compte du Trésor Public.
Il est de nos jours souvent fait allusion, parlant de la fiscalité, à l’impôt qui constitue
la principale source de recettes des Etats modernes. Dans le temps antique, l’impôt
était considéré comme un attribut de la puissance du prince, fondé sur les droits
régaliens. L’impôt figure parmi les ressources principales de l’Etat.
La notion de l’impôt a évolué en même temps que celle de l’Etat. Ainsi sous l’empire
romain et sous la deuxième dynastie de Pharaon en Egypte, l‘impôt a surtout été
utilisé dans un but militaire afin de faire face aux dépenses des armées.
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Notes de cours 2013
Depuis la fin du 19 siècle, avec le passage de l’Etat gendarme à l’Etat providence,
l’impôt n’a plus seulement une importance financière et politique mais aussi
économique et sociale. Cette irruption de la fiscalité dans les domaines économique
et social s’est accompagnée non seulement de l’évolution de la notion d’impôt mais
aussi d’un perfectionnement de l’outil fiscal, si bien qu’on a débouché sur des
véritables systèmes fiscaux d’une grande complexité.
L’impôt est la principale ressource des recettes publiques dans ce temps moderne. Il
intervient généralement à près de 85% dans le Budget de l’Etat. On parle
généralement de l’impôt (contrainte) et de la contribution (consentement).
a) Définition de l’impôt
La doctrine en matière fiscale propose plusieurs définitions de l’impôt selon que l’on
met l’accent sur l’un ou l’autre de ses aspects. La définition la plus élaborée, jamais
contredit sur le plan du fond par les auteurs modernes, est celle que propose Gaston
JEZE, l’un des plus grands financiers du 18è siècle.
L’impôt comme prestation pécuniaire requise des particuliers qui sont des
individus. Or, aujourd’hui l’impôt est requis non seulement des individus,
personnes physiques, mais aussi des personnes morales de droit privé voire de
droit public ;
L’impôt, une somme d’argent à payer qui ne tient pas compte du principe de
justice fiscale qui veut que l’impôt soit requis en fonction de la capacité
contributive du contribuable ;
L’impôt, un paiement sans contrepartie. Il sied de préciser, sans vouloir contredire
l’auteur de la définition, que l’impôt comporte toujours une contrepartie dans
une certaine mesure des services dont bénéficie le contribuable de la part du
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Notes de cours 2013
pouvoir publics. Seulement, cette contrepartie n’est ni déterminée, ni
proportionnelle à l’impôt payé ;
L’impôt pour la couverture des charges publiques. La couverture des charges
publiques n’est plus, de nos jours, le seul objectif du prélèvement des impôts. La
perception des impôts sert aussi à l’Etat comme instrument d’intervention dans
la vie économique et sociale.
La doctrine moderne en matière fiscale propose l’adaptation de la définition de JEZE
de la manière suivante : l’impôt est une prestation pécuniaire requise des personnes
physiques ou morales de droit privé voire de droit public, d’après leurs facultés
contributives, par voie d’autorité, à titre définitif et sans contrepartie déterminée en
vue de la couverture des charges publiques ou à des fins d’intervention de la
puissance publique.
b) Caractéristiques de l’impôt
Pr Dr JB
NSUAMI4
6
Notes de cours 2013
c) Principaux aspects de l’impôt
L’impôt est avant tout un fait financier parce qu’il a normalement pour objet de
procurer au Trésor Public des ressources dont il a besoin. Pour être adapté à cet
objet, l’impôt doit présenter deux caractères : il doit être permanent et productif.
La permanence de l’impôt
La productivité de l’impôt
La productivité est, en effet, la seconde qualité essentielle qui doit être exigée d’un
impôt. Pour répondre à cette exigence, un système fiscal doit présenter un certain
nombre de caractères, dont les plus essentiels sont :
Pr Dr JB
NSUAMI4
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Notes de cours 2013
large sans pour autant que le fisc soit distrait par l’assiette et le recouvrement des
multiples petites taxes qui empêchent le contrôle des impôts importants.
L’impôt est un phénomène politique du fait de son établissement qui exige de lier
l’exercice de la souveraineté à la conciliation du pouvoir public et des libertés
individuelles. Il constitue un instrument de l’action politique. Il apparaît sur le plan
politique comme une manifestation du pouvoir. Et son acquittement constitue une
reconnaissance du pouvoir à qui on exprime un type d’allégeance.
L’impôt est un instrument qui doit être utilisé pour corriger les inégalités sociales,
assurer la répartition du revenu national et permettre une certaine égalisation des
conditions de vie ou des conditions sociales à travers les mécanismes de transfert et
de nivellement des revenus.
d) Fonctions de l’impôt
Pr Dr JB
NSUAMI4
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Notes de cours 2013
La justice et l’équité : l’équité et la justice de l’impôt renvoient à la répartition
équitable des charges fiscales entre tous les membres de la collectivité,
susceptible de justifier d’un revenu. L’application des taux proportionnels
croissants répond à cette exigence.
e) Principes de l’impôt
Il y a un certain nombre des principes qui doivent être pris en compte pour
l’établissement de l’impôt. Ces principes sont :
La justice : ce principe veut que tout citoyen participe aux dépenses de la collectivité
proportionnellement à ses capacités contributives, c’est-à-dire au revenu qu’il gagne.
L’impôt doit donc être perçu uniformément, sans privilèges et sans surcharges. Plus
on dispose d’argent, plus on paye ;
La certitude : l’impôt doit être certain, déterminé ou déterminable. Ce qui veut dire
que la matière imposable, le taux de l’impôt et son mode de perception doivent être
déterminés ;
Pr Dr JB
NSUAMI4
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Notes de cours 2013
f1. La matière imposable : c’est le champ d’application de l’impôt. Par exemple, pour
l’impôt sur le bénéfice et profit (IBP), la matière imposable c’est le bénéfice réalisé
par l’entreprise à la fin d’un exercice comptable et fiscal.
f2. La base imposable (l’assiette) : c’est le montant net sur lequel le taux va devoir
s’appliquer pour le calcul de l’impôt.
F3. Le taux : c’est l’essentiel du tarif d’imposition. Ainsi, la fixation du tarif de l’impôt
pose le problème du choix entre le taux de répartition et le taux de quotité, entre le
taux spécifique et le taux ad valorem et entre le taux proportionnel et le taux
progressif.
F4. Fait générateur : c’est l’élément qui donne naissance à l’impôt. Par exemple, pour
l’IBP, c’est la clôture de l’exercice comptable et fiscal.
Le redevable légal est celui désigné par la loi pour le paiement de l’impôt au trésor
tandis que le redevable réel (contribuable) c’est celui qui supporte en définitif le
poids de l’impôt.
Pr Dr JB
NSUAMI5
0
Notes de cours 2013
a2. La méthode forfaitaire
b) La liquidation de l’impôt
Le principe est que le taux de l’impôt doit être fixé de telle manière que le rendement
de l’impôt assure à l’Etat les ressources nécessaires permettant de faire face à ses
besoins.
Le mode de calcul de l’impôt peut varier selon la nature de la technique utilisée.
Ainsi, la fixation du tarif de l’impôt pose le problème du choix entre :
Pr Dr JB
NSUAMI5
1
Notes de cours 2013
Le taux de répartition et le taux de quotité : dans le système de la répartition,
l’Etat fixe le rendement global de l’impôt à plusieurs degrés administratifs. Tandis
que dans le système de la quotité, le taux de l’impôt est déterminé à l’avance par
le législateur.
Le taux spécifique et le taux ad valorem (sur le volume/quantité et sur la valeur de
la matière imposable).
La liquidation diffère selon qu’il s’agit des impôts spontanés (droits au comptant) ou
des impôts constatés (droits émis).
Pour les impôts spontanés, la liquidation est faite lors du dépôt de la déclaration par
le redevable. En général, les droits spontanés font l’objet de la retenue à la source.
Pour les droits constatés, la liquidation est faite par les agents du fisc lors de la
constatation du fait générateur qui peut être soit le défaut de déclaration du
redevable, soit une fausse déclaration constatée lors de l’exercice du contrôle fiscal
ou par la découverte d’un contribuable non recensé.
c) Le recouvrement
Le recouvrement est l’ensemble des opérations qui ont pour but de faire passer
l’argent de l’impôt des poches des contribuables dans les coffres du trésor. Il existe
plusieurs types de recouvrements dont les principaux sont le recouvrement de droit
commun ou spontané et le recouvrement forcé. Le recouvrement de droit commun
s’effectue par voie de déclaration auto liquidative, par voie d’avis de mise en
recouvrement et par voie de rôle.
Le système de la collecte
Ce système suppose que les contribuables élisent des délégués qui recouvrent
l’impôt pour le compte du Trésor : ce sont les collecteurs.
Les dangers de ce système sont évidents : Les collecteurs risquent d’être partiaux
dans l’exercice de leur autorité vis-à-vis des contribuables de leur collectivité en
Pr Dr JB
NSUAMI5
2
Notes de cours 2013
ayant par exemple tendance à les protéger. D’où le faible rendement d’un tel
système.
Le système de la ferme
Il consiste en un accord entre l’Etat et un particulier en vertu duquel celui-ci verse à
celui-là une somme forfaitaire qu’il récupère sur les contribuables de la ferme.
Ce système a de très graves inconvénients. Du point de vue rendement, le Trésor
perd toute la différence entre la somme forfaitaire que lui versent les fermiers et
celle qu’ils récupèrent sur les contribuables, d’une part. D’autre part, les fermiers
doivent créer une immense administration pour organiser le recouvrement. La ferme
devient ainsi un Etat. Et sa situation de monopole lui permet de dicter ses conditions
au Gouvernement, qui ne se trouve alors plus libre de ses ressources.
Le système de la régie
La régie a été générée par la Révolution Française qui a crée après quelques
tâtonnements les grandes administrations fiscales: impôts directes et impôts
indirecte (DGI) et les Douanes (DGDA). C’est le système actuel de recouvrement
d’impôt en R.D.C.
d) Poids de l’impôt
Généralement, l’impôt est ressenti par le contribuable comme une charge, une
privation et un sacrifice. Lorsque l’individu se rend compte du poids de l’impôt, il
cherchera à s’en soustraire en recourant à des pratiques comme : la fraude fiscale,
l’évasion fiscale, la compensation ou la répercussion. D’où les expressions suivantes :
« trop d’impôts tuent l’impôt » et « les gros taux tuent les totaux ».
Pr Dr JB
NSUAMI5
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Notes de cours 2013
Types d’impôts
Les impôts se catégorisent en impôts directs et impôt indirects :
Les impôts directs sont subdivisés en impôts réels et impôts cédulaires sur les
revenus.
L’impôt réel est un impôt qui frappe les biens du fait de leurs existences et qu’ils sont
sources de revenus sans considération de la personne qui le supporte.
L’impôt réel comprend donc trois impôts distincts :
L’impôt foncier ou impôt sur la superficie des propriétés foncières bâties et non
bâties ;
L’impôt sur le véhicule ou la vignette et ;
L’impôt sur la superficie des concessions minières et d’hydrocarbures.
Les impôts indirects sont ceux qui frappent les dépenses ou les consommations. Ils
visent les revenus mais ne les frappent pas en tant que tels. Ils les saisissent dans
leur emploi lors des achats des biens ou des services ou même de leurs
consommations. Ils sont destinés à être supportés en définitive par les
consommateurs dans la mesure où ils sont systématiquement intégrés dans le prix de
vente des marchandises. Les contribuables les paient souvent sans s’en rendre
compte.
Ce sont donc des impôts qui frappent indirectement les revenus ou les fortunes des
contribuables lors de leurs usages ou de leurs emplois.
Il s’agit :
Pr Dr JB
NSUAMI5
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Notes de cours 2013
de droits de douanes et de l’accise.
Une taxe est considérée comme le prix payé par un usager pour un service précis et
déterminé qui lui est rendu par la collectivité publique ou tout au moins mise à la
disposition du redevable. En d’autres termes, elle est aussi un procédé de répartition
des charges publiques proportionnellement aux services rendus dont le bénéficiaire
doit payer la prestation fournie par l’autorité publique.
Pr Dr JB
NSUAMI5
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Notes de cours 2013
mais non des services administratifs proprement dits. Ce sont des organismes à
caractère social, économique ou professionnel. Donc, c’est la nature des services
publics qui serait à la base de cette différenciation.
C’est l’ensemble de recettes constituées par des revenus provenant des produits du
domaine foncier, immobilier et mobilier de l’Etat, privé comme public. Même les
recettes des participations financières de l’Etat font aussi partie du domaine de l’Etat.
Il s’agit des actions et des obligations détenues par l’Etat.
Les ressources domaniales sont nombreuses comme on vient de les énumérer dans
les points précédents. Ces revenus sont affectés, selon les cas, au budget de l’Etat, au
budget des Collectivités locales ou celui des établissements publics. Quels que soient
leur affectation, leur taux ou leurs montants, ces ressources sont fixées par l’Etat et, à
quelques exceptions près, leur perception est effectuée selon les prérogatives et la
sanction de droit public. A la différence des revenus domaniaux, l’impôt ne fait pas
l’objet d’une affectation spéciale.
Les taxes administratives sont des rémunérations pour services rendus. Seulement il
existe une différence entre taxe administrative et prix des services industriels. Par
exemple, la paie des factures de la SNEL est un prix industriels tandis que la paie des
frais d’inscription à l’université est une taxe administrative.
Pr Dr JB
NSUAMI5
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Notes de cours 2013
des recettes de l’Etat. Il s’agit notamment de l’emprunt, des avances du système
monétaire, des aides et dons nationaux et étrangers, des legs et de la trésorerie, etc.
2.2.4. L’Emprunt
Pour se procurer des ressources, l’Etat recourt aussi à l’emprunt en émettant des
titres de dette.
L’emprunt est une prestation monétaire que les particuliers et les institutionnels
versent volontairement aux collectivités publiques moyennant une promesse de
remboursement du capital (principal) et un service d’intérêt (principal et intérêt).
L’emprunt n’est pas considéré comme moyen pour adapter les recettes aux
dépenses mais comme instrument à la fois financier et économique qui s’intègre
dans la politique économique du Gouvernement à travers les lois budgétaires.
b) Caractéristiques de l’emprunt
c) La technique d’emprunt
Pr Dr JB
NSUAMI5
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Notes de cours 2013
l’émission (taux d’émission, durée de l’émission, avantages accordés au souscripteur,
etc.).
Des intervenants
L’exécution du budget en recette fait intervenir différents responsables tels que les
ordonnateurs, les comptables publics de recettes, les receveurs des régies
financières, les receveurs comptables des Entités Territoriales Décentralisées, les
responsables des services d’assiette, les agences bancaires.
La mobilisation des recettes publiques passe par les quatre étapes suivantes :
- Le constat ;
- La liquidation ;
- L’ordonnancement ;
- Le recouvrement.
Pr Dr JB
NSUAMI5
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Notes de cours 2013
Les trois premières étapes forment la phase administrative de l’exécution du budget
en recette. La dernière étape constitue la phase comptable.
Le traitement des opérations sur la mobilisation des recettes permet à chaque étape
et pour chaque responsable de tenir différents documents et supports
d’enregistrement des informations comptables et financières, indispensables pour la
reddition des comptes. Les responsables des services d’assiettes sont en charge de
l’enregistrement des statistiques sur les recettes publiques constatées. Ils se servent
de la note de débit à cette fin. Les services de l’ordonnateur tiennent la comptabilité
des recettes ordonnancées. Le receveur tient quant à lui les statistiques sur les
recettes ordonnancées et recouvrées. La différence entre deux agrégats (recette
ordonnancées et recettes recouvrées) dégage la situation des créances de l’Etat sur
les assujettis. Le suivi des dates de paiement permet au receveur, en cas de
dépassement de délai, de relancer la procédure de recouvrement des recettes.
Les deux tableaux ci-dessous illustrent la situation en rapport avec le traitement des
statistiques financières dans le Secteur des ELANGA.
Recettes
Libellé Prévisions
Article Litera 2012 Recouvrées
304 165
RECETTES 902
I.1. Recettes à caractère national 39 000 000 0
1.2. Recettes d'intérêt commun 30 000 000 0
131 665
1.3. Recettes spécifiques 902
Impôt
Impôt personnel minimum 16 816 000 0
Taxes
Etat civil
Extrait d'acte de naissance 1 765 680 0
Extrait d'acte de décès 88 284 0
Extrait d'acte de mariage 1 765 680 0
Extrait d'acte de divorce 75 672 0
Extrait de nullité de mariage 100 896 0
Attestation de perte de pièce d'identité 63 060 0
Pr Dr JB
NSUAMI5
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Notes de cours 2013
Autres documents Etat civil 252 240 0
Mines
Autorisation recherche produits de
carrière
31 530 0
Environnement
Autorisation d'abattage de palmier 84 080 0
Taxe d'abattage d'arbre 21 020 0
Agriculture, Pêche et Elevage
Petit bétail (mouton, chèvre) 367 850 103 880
Taxe sur carte de planteurs et d'éleveur 163 956 0
Taxe sur pirogue 81 080 0
Taxe sur pêche artisanale 52 550 0
Taxe sur production artisanale d'huile de
palme
73 570 0
PMEA
Taxe sur étalage aux marchés des ETD
(tickets)
50 448 28 000
Taxe sur licence de vente de boisson
locale
1 051 000 62 500
TRANSPORTS ET COMMUNICATION
Taxe sur vente plaque vélo et chariot 3 153 000 419 160
JUSTICE
Frais de justice 294 280 460 294
Frais d'inscription d'affaire 147 140 0
Frais de procédure devant la justice 147 140 0
Amendes des Tribunaux coutumiers 1 103 550 161 000
Retrait plainte 147 140 0
Annulation du jugement 157 650 0
Copie de jugement 105 100 105 100
Consignation (Confiscation) 6 306 0
Recettes exceptionnelles
103 500
352 638
Dons et legs consentis par PADDL 000
304 165
1 692 572
TOTAL RECETTES EXERCICE 2012 902
Fait à PENZELE, le
15/12/2012
Le Chef de Secteur,
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Recettes
Libellé Prévisions
Article Litera 2012 Ordonnancées
RECETTES 304 165 902
I.1. Recettes à caractère national 39 000 000 0
1.2. Recettes d'intérêt commun 30 000 000 0
1.3. Recettes spécifiques 131 665 902
Impôt
Impôt personnel minimum 16 816 000 0
Taxes
Etat civil
Extrait d'acte de naissance 1 765 680 0
Extrait d'acte de décès 88 284 0
Extrait d'acte de mariage 1 765 680 0
Extrait d'acte de divorce 75 672 0
Extrait de nullité de mariage 100 896 0
Attestation de perte de pièce d'identité 63 060 0
Autres documents Etat civil 252 240 0
Mines
Autorisation recherche produits de carrière 31 530 0
Environnement
Autorisation d'abattage de palmier 84 080 0
Taxe d'abattage d'arbre 21 020 0
Agriculture, Pêche et Elevage
Petit bétail (mouton, chèvre) 367 850 163 956
Taxe sur carte de planteurs et d'éleveur 163 956 0
Taxe sur pirogue 81 080 0
Taxe sur pêche artisanale 52 550 0
Taxe sur production artisanale d'huile de palme 73 570 0
PMEA
Taxe sur étalage aux marchés des ETD (tickets) 50 448 50 448
Taxe sur licence de vente de boisson locale 1 051 000 62 500
TRANSPORTS ET COMMUNICATION
Taxe sur vente plaque vélo et chariot 3 153 000 900 000
JUSTICE
Frais de justice 294 280 460 294
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Frais d'inscription d'affaire 147 140 0
Frais de procédure devant la justice 147 140 0
Amendes des Tribunaux coutumiers 1 103 550 161 000
Retrait plainte 147 140 0
Annulation du jugement 157 650 0
Copie de jugement 105 100 105 100
Consignation (Confiscation) 6 306 0
Recettes exceptionnelles
Dons et legs consentis par PADDL 103 500 000 352 638
TOTAL RECETTES EXERCICE 2012 304 165 902 2 255 936
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Pr Dr JB
NSUAMI6
3
Notes de cours 2013
Ce chapitre examine la notion de la dépense publique. L’analyse de la dépense
publique se fera en référence à l’approche classique et à l’approche moderne.
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Il existe divers classements de la dépense publique. Dans le budget, les dépenses
publiques sont souvent classées en dette publique, frais financiers, dépenses du
personnel, biens matériels, dépenses de prestation, transfert et intervention,
Equipement, construction, réfection, réhabilitation d’ouvrages et d’édifices,
acquisition immobilières.
Pour les classiques, la dépense publique c’est une simple dépense de consommation.
Donc, l’Etat est un simple consommateur des biens et services disponibles.
L’enrichissement de la société ne peut se faire que par l’initiative privée au moyen de
l’accumulation des richesses. De ce point de vue, les dépenses de l’Etat constituent
un appauvrissement de la collectivité. Et cela s’explique du point de vue scientifique.
Car les classiques ont une attitude libérale du rôle de l’Etat à qui ils reconnaissent un
rôle économique minimal (Etat gendarme).
Pour nous résumer sur ce point, nous dirons en ce qui concerne les classiques que la
dépense publique :
Pr Dr JB
NSUAMI6
6
Notes de cours 2013
b) Nature moderne de la dépense publique :
Les modernes rejettent également l’idée selon laquelle la dépense publique serait un
trou. Ils l’ont substituée en filtre qui définit l’activité financière de l’Etat.
Dans cette classification, les dépenses sont présentées selon les grandes fonctions de
l’Etat afin de mieux apprécier le contrôle et le rendement des services qu’il rend.
Pr Dr JB
NSUAMI6
7
Notes de cours 2013
C’est à partir de 2003 que cette classification a commencé à être expérimentée dans
le projet de loi budgétaire en RDC.
Cette catégorisation cherche à répartir les dépenses suivant leurs influences sur la vie
économique du pays. On y distingue les dépenses effectives et les transferts, d’une
part, et les dépenses de fonctionnement et les dépenses en capital, d’autre part.
Les dépenses effectives : le critère pris en compte ici est l’existence d’une contre
partie. Il s’agit d’une catégorie de dépenses qui rémunèrent les services mis à la
disposition de l’usager-client. Par exemple l’achat des formulaires pour la
mobilisation des recettes.
Les dépenses de transferts ou de redistribution : il s’agit d’une catégorie de
dépenses correspondant à un transfert de revenu d’un secteur à un autre. Ce sont
des dépenses effectuées sans contre partie directe qui reflètent la dimension
sociale de l’Etat. C’est le cas des allocations familiales et de la sécurité sociale.
C’est cette catégorie de dépense qui serait à l’origine de la théorie de filtre. Sur base
de cette dernière, le budget apparaît comme un moyen pour canaliser la richesse
nationale vers les secteurs qui en ont besoin.
Pr Dr JB
NSUAMI6
8
Notes de cours 2013
Les dépenses de fonctionnement : ce sont des dépenses courantes nécessaires à
la bonne marche des services publics et à la vie de l’Etat. La paie des agents et la
réfection des bâtiments administratifs entrent dans cette catégorie.
Les dépenses en capital : ce sont des dépenses qualifiées de productives. Elles ont
pour objet principal la création des richesses (production des biens et services
comme chez les privés). Ces dépenses améliorent l’outil de production ainsi que
les capacités productives en permettant d’accroître le patrimoine de l’Etat. Elles
couvrent les investissements exécutés par l’Etat et non les entreprises publiques,
les subventions accordées par l’Etat aux entreprises (publiques ou privées) ainsi
que les prises de participation ou des créations d’entreprises par l’Etat.
Les chiffres du Budget ne sont pas des ordres de grandeur. Ils ne désignent pas de
réalités identiques non plus. Ils subissent ainsi fréquemment différentes corrections
pour les adapter à la réalité. De là découle le problème de l’accroissement réel par
opposition à l’accroissement apparent, d’une part, et de l’accroissement absolu à
l’accroissement relatif, d’autre part.
Lorsque le budget de l’année est voté et qu’il est exprimé en monnaie courante, il est
normal que celui de l’année n+1 lui soit supérieur lorsque la monnaie a subi une
dépréciation. La conversion en monnaie constante en tenant compte de la variation
Pr Dr JB
NSUAMI6
9
Notes de cours 2013
du prix et du pouvoir d’achat est la solution généralement recommandée dans cette
situation.
Exemple illustratif
On se base ici souvent sur une vision chiffrée de la manière dont les comptes publics
sont présentés. Les éléments de différences peuvent provenir de la règle de
référence pour le calcul. Il peut s’agir de la règle de produit brut ou celle de produit
net.
De manière générale, les chiffres absolus ne sont toujours pas significatifs. D’où la
nécessité de rapporter l’accroissement relatif sur des indicateurs généralement admis
comme la taille de la population ou la richesse nationale exprimée par le PIB ou le
PNB.
Pr Dr JB
NSUAMI7
0
Notes de cours 2013
Par dépense publique, il faut entendre celle qui est exécutée au nom du Pouvoir Central,
de la Province ou de l’Entité Territoriale Décentralisée. Elle est imputée au budget de
l’exercice correspondant et est soumise, d’une part, aux règles et procédures des pratiques
budgétaires, et d’autre part, aux dispositions légales et réglementaires auxquelles elle se
rapporte.
La dépense publique est exécutée suivant un procédé qui découle du Règlement Général
sur la Comptabilité Publique (RGCP) et qui se matérialise en ordre chronologique en deux
phases (administrative et comptable) effectuées en quatre étapes, à savoir : l’engagement,
la liquidation, l’ordonnancement et le paiement.
Pr Dr JB
NSUAMI7
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Notes de cours 2013
La conformité aux lois et règlements n’est assurée que dans la mesure où sont respectées
les dispositions contenues dans les lois, règlements et instructions qui régissent les
finances publiques.
De l’engagement
L’engagement d’une dépense publique revêt deux aspects : un aspect juridique et un
aspect comptable. L’engagement juridique d’une dépense consiste pour l’Ordonnateur
compétent ou son délégué à créer ou à constater à l’encontre du Trésor Public une
obligation de laquelle résultera une charge. L’engagement comptable de la dépense
publique consiste à affecter des crédits au paiement de la dépense.
Pr Dr JB
NSUAMI7
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Notes de cours 2013
L’engagement de la dépense doit être fait sous réserve du pouvoir de régulation des
crédits budgétaires de l’autorité ayant le budget dans ses attributions au moyen du Plan
d’Engagement Budgétaire (PEB).
Cette réservation de crédits interdit leur utilisation à d’autres fins sous peine de mettre en
péril l’engagement de l’Etat à payer ladite dépense. Cette affectation ou réservation de
crédits est un acte administratif de précaution opéré par l’Ordonnateur ou son délégué
pour l’Etat afin de s’assurer de la capacité de la puissance publique à payer la dépense le
moment venu.
la légalité ;
les prix pratiqués en comparaison avec les informations données par la mercuriale
des prix ;
Pr Dr JB
NSUAMI7
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Notes de cours 2013
les avis de non objection de la DGCMP, l’acte d’approbation de l’autorité compétente
et le contrat de marché ;
l’Illégalité ;
la mauvaise imputation
Pr Dr JB
NSUAMI7
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Notes de cours 2013
Budget/ Nature de la
Exercice Grandes fonctions de Service emetteur dépense Numéro
Localisation
l'Etat projet
Section Chapître Article Littera Finan. Spécif.
TOTAL 7 000,00
En lettres (TOTAL)…Francs congolais Sept mille
BENEFICIAIRE
1) FOURNISSEUR
Numéro d'identification
nationale………………………………………… Raison sociale ou nom………………………………………………….
Pr Dr JB
NSUAMI7
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Notes de cours 2013
Adresse……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
N°
Compte…...……………………………………………………………………….. Banque……………………………………………………………………………………
2) COMPTABLE PUBLIC
Code……………………... Pour compte de……………………………………………………………..
Service ayant émis le bon d'engagement Visa du contrôleur affecté
Le Gestinnaire de crédit, soussigné: Le C.B.A. (Noms) : le Chef de secteur, NGELE BEFOFE MBOYO
1)
Nom du Secrétaire Administratif APPROUVE
NGELE BOKETE Théodore 2) REJETE Motif de rejet:…… ……….
………………………………………………………………………………………………..
Cachet Cachet
Fait à PENZELE, le 11/12/2012 Fait à PENZELE, le11/12/2012
Signature Signature
Pr Dr JB
NSUAMI7
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Notes de cours 2013
De la liquidation
La liquidation de la dépense publique a pour objet de vérifier la réalité de la dette et
d’arrêter le montant exact de la dépense. Il s’agit donc de deux opérations distinctes et
complémentaires : d’une part, la certification du service fait et, d’autre part, la
détermination du montant de la dépense. Elle est faite au vu des documents établissant les
droits acquis des créanciers.
La liquidation est effectuée par l’Ordonnateur ou son délégué. Elle est confirmée par
l’émission de la vignette de liquidation. A cet effet, cette liquidation doit être
impérativement soumise à l’approbation du Contrôleur Budgétaire pour le contrôle
requis.
calculs erronés ;
défaut de livraison ;
prix excessifs ;
Pr Dr JB
NSUAMI7
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Notes de cours 2013
De l’ordonnancement
L’ordonnancement est l’acte administratif par lequel, conformément aux résultats de la
liquidation, l’ordre est donné par l’Ordonnateur compétent ou son délégué au Comptable
Public Assignataire de payer la dette de l’Etat. Il s’agit donc de la signature du titre de
paiement.
Du paiement
Le paiement est l’acte par lequel l’Etat se libère de sa dette. Sous réserve des exceptions
prévues par les lois et règlements, le paiement ne peut intervenir qu’à l’échéance de la
dette, après l’exécution du service. L’acte de paiement est l’unique étape de la phase
comptable d’exécution de la dépense. Matériellement, cette opération relève de la
compétence et de la responsabilité du Comptable Public Assignataire des dépenses.
l’assignation de la dépense ;
l’absence d’opposition ;
A l’issue de ce contrôle, le Comptable Public peut accepter ou rejeter le dossier pour les
mêmes motifs que ceux évoqués précédemment.
Pr Dr JB
NSUAMI7
8
Notes de cours 2013
Statistiques des dépenses ordonnancées au Secteur des
ELANGA, exercice 2012
Dépenses
Article Litera Libellé
Prévisions Ordonnancées
DEPENSES
DEPENSES COURANTES
Dépenses de personnel
Primes aux agents du secteur 203 946
Paiement messagers 166 800
Paiement juges 110 500
Paiement greffiers 60 000
Paiement percepteurs taxe vélo 20 000
Paiement état civil 270 000
Paiement gardien maison d'arrêt 50 000
Frais funéraire 4 000
Avance huissier 50 000
Déclaration des créances 35 000
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
Alimentation & accueil 700 000 53 300
Frais de restauration 20 000
Fourniture de bureau 258 326
Rétribution au CLD 60 000
Matériel de bureau 15 000
Impression plaque vélo et reproduction 31 000
Carburant 105 000
Soins médicaux 5 000
Entretien bâtiment administratif 40 000
Matériaux durables 65 000
DEPENSES D'INVESTISSEMENT 500 000
Construction Marché NTOMBA 20 000
Construction Tribunal BONGONDE DJOLE 25 000
Acquisition Terrain de culture 50 000
Constructions Tribunal EMBELE 27 500
TOTAL DEPENSES EXERCICE 2012 2 245 372
Pr Dr JB
NSUAMI7
9
Notes de cours 2013
Dépenses
Article Litera Libellé
Prévisions Payées
DEPENSES
DEPENSES COURANTES
Dépenses de personnel
Primes aux agents du secteur 203 946
Paiement messagers 16 000
Paiement juges 110 500
Paiement greffiers 60 000
Paiement percepteurs taxe vélo 20 000
Paiement état civil 8 000
Paiement gardien maison d'arrêt 8 000
Frais funéraire 4 000
Avance huissier 2 000
Déclaration des créances 35 000
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
Alimentation & accueil 700 000 53 300
Frais de restauration 20 000
Fourniture de bureau 258 326
Rétribution au CLD 10 000
Matériel de bureau 15 000
Impression plaque vélo et reproduction 31 000
Carburant 105 000
Soins médicaux 5 000
Entretien bâtiment administratif 40 000
Matériaux durables 65 000
DEPENSES D'INVESTISSEMENT 500 000
Construction Marché NTOMBA 20 000
Construction Tribunal BONGONDE DJOLE 25 000
Acquisition Terrain de culture 50 000
Constructions Tribunal EMBELE 27 500
TOTAL DEPENSES EXERCICE 2012 1 692 572
Pr Dr JB
NSUAMI8
0
Notes de cours 2013
1.1.3. Mouvements des crédits au cours de l’exécution de la dépense
Des mouvements des crédits (le virement et le transfert) peuvent intervenir en cours
d’exercice budgétaire et peuvent modifier la répartition des crédits ouverts pour les
programmes dûment créés.
Les virements de crédit peuvent être opérés à l’intérieur d’un programme entre les titres
de même source de financement, par arrêté du Ministre ayant le Budget dans ses
attributions, sur proposition de l’Ordonnateur concerné.
Les transferts des crédits peuvent être opérés entre les programmes d’un même ministère
ou d’une même institution. Ils concernent les titres de même nature repris dans chacun
des programmes. Ils peuvent aussi concerner les programmes des différents ministères et
institutions pour financer certaines actions d’un programme pour les titres de même
nature repris dans chacun des programmes. Les transferts sont effectués par le Décret du
Premier Ministre après avis préalable du Ministre ayant le Budget dans ses attributions et
sur proposition de l’Ordonnateur concerné.
Pr Dr JB
NSUAMI8
1
Notes de cours 2013
l’équilibre entre le montant total des crédits des lignes en diminution et celui des
lignes en augmentation, qui, du reste, doivent être égaux.
Le préposé de la DPSB, ayant l’habilitation dans la chaîne de la dépense, saisit dans la base
les modifications de dotations budgétaires concernées par le virement ou le transfert. Il
prépare alors l’attestation du projet d’arrêté de virement ou de décret de transfert qui est
signée conjointement par les Directeurs de la DPSB et de la Direction du Contrôle
Budgétaire (DCB). Le directeur de la DPSB valide ladite attestation. Il prépare le projet
d’arrêté de virement et du décret de transfert à soumettre au Ministre ayant le budget
dans ses attributions accompagné de l’attestation éditée par la chaine de la dépense.
Le Ministre ayant le budget dans ses attributions signe l’arrêté de virement et appose son
visa sur le projet de décret de transfert, le cas échéant. Il transmet le projet du décret au
Premier Ministre pour signature, le Conseil des Ministres entendu.
Aucun mouvement des crédits ne peut être effectué au profit d’un programme non prévu
au budget ni au profit d’un titre de dépenses du personnel à partir d’un autre titre.
Elles se présentent souvent sous forme de bon ou lettre de marché, de contrat, de facture,
d’une note à l’Ordonnateur, d’une liste de paie, d’une déclaration de créance, d’une
décision de restitution et de listings.
Pr Dr JB
NSUAMI8
2
Notes de cours 2013
Les intervenants sont astreints au devoir d’accréditation les uns envers les autres. Ils sont
expressément habilités d’exercer certains rôles dans la chaîne de la dépense publique.
Cette habilitation résulte de la nomination et de l’accréditation d'un intervenant
conformément aux lois et règlements. II est interdit à toute personne non habilitée
d'exercer un quelconque rôle dans la chaine de la dépense, sous peine des sanctions
prévues par la loi.
L’accréditation est l’obligation qui est faite à l’intervenant, selon son rôle, de notifier son
acte de nomination et de communiquer son spécimen de signature. L’accréditation
s’effectue par diligence de l’agent lui-même dès son installation.
Le Contrôleur Budgétaire ;
L’Ordonnateur a le pouvoir, dans la limite des crédits budgétaires qui lui sont accordés par
la loi de finances, l’édit budgétaire ou la décision budgétaire, d’engager, de liquider et
d’ordonnancer les dépenses nécessaires au fonctionnement de son institution, ministère,
service déconcentré, organe et service local ou budget annexe rattaché.
Contrôleur Budgétaire
Le ministre ou l’échevin ayant le budget dans ses attributions est le contrôleur général du
budget du pouvoir central, de la province ou de l’ETD par le truchement des contrôleurs
budgétaires qu’il affecte auprès de chaque ordonnateur. Tout projet de loi, toute décision
ou convention quelconque pouvant avoir une répercussion immédiate ou future, tant sur
les recettes ou sur les dépenses ainsi que tout acte d’administration portant création
d’emploi, extension de cadre organique ou modification du statut pécuniaire des agents de
carrière de services publics du pouvoir central, de la province ou de l’ETD doivent être
soumis à l’avis préalable du Ministre ou de l’échevin ayant le budget dans ses attributions.
Dans l’exercice de ses fonctions, le Contrôleur Budgétaire est tenu de refuser tout visa
lorsqu’à l’occasion de ses contrôles, il constate des irrégularités.
Dans le cas d’un rejet du dossier des dépenses, le Contrôleur Budgétaire ne peut en aucun
cas être sanctionné ou déplacé pour avoir refusé son visa. Toutefois, en cas de désaccord
persistant avec l’Ordonnateur auprès duquel il est rattaché, le Contrôleur Budgétaire en
réfère, selon le cas, au Ministre ou à l’échevin ayant le Budget dans ses attributions. Et il ne
peut être passé outre le refus de visa que sur autorisation motivée et écrite dudit Ministre
ou échevin.
Pr Dr JB
NSUAMI8
4
Notes de cours 2013
Le contrôleur budgétaire a le devoir d’accréditation auprès de l’ensemble des intervenants
de la chaîne, particulièrement auprès de l’Ordonnateur et du Comptable public
assignataire, à qui il présente sa commission d’affectation, son cachet et le spécimen de
sa signature.
Comptable Public
Conformément aux articles 109 et 208 de la Loi relative aux finances publiques, est
Comptable Public tout agent ayant qualité pour exécuter, au nom et pour compte du
Pouvoir Central, de la province ou de l’ETD, des opérations de recettes et de dépenses, de
maniement de fonds et de valeurs qu’il détient ainsi que les opérations se rapportant aux
biens publics.
Le Comptable Public est avant tout un Fonctionnaire qualifié et désigné par le Ministre du
Pouvoir Central ayant les Finances dans ses attributions. Le comptable public est habilité à
constater l’imputation définitive d’une opération de dépense.
Il est également tenu de refuser tout paiement lorsqu’à l’occasion de ses contrôles, il
constate des irrégularités. Dans ce cas, il est tenu d’adresser à l’Ordonnateur avec copie au
Ministre ou échevin en charge des Finances une déclaration écrite et motivée de son refus
de payer, accompagnée des pièces rejetées.
Les contrôles effectués par le Comptable Public Assignataire portent exclusivement sur (i)
la qualité de l’Ordonnateur ou de son délégué, le visa du Contrôleur Budgétaire,
l’assignation de la dépense, la validité de la créance portant sur la justification du service
fait résultant de la certification délivrée par l’Ordonnateur ainsi que les pièces justificatives
produites, (ii) l’intervention préalable des contrôles, autorisations, approbations, avis ou
visas réglementaires, (iii) la production des justifications et, le cas échéant, du certificat de
prise en charge à l’inventaire, (iv) l’application des règles de prescription et de l’échéance,
(v) le caractère libératoire du paiement incluant le contrôle de l’existence éventuelle
d’oppositions notamment des saisies-arrêts ou des cessions.
Pr Dr JB
NSUAMI8
5
Notes de cours 2013
Autres intervenants impliqués directement
L’Autorité Contractante est toute personne morale de droit public ou personne morale de
droit privé ou son délégué, chargée de définir les projets publics du secteur sous sa
responsabilité, de les préparer et d’en planifier la réalisation suivant la procédure
d’attribution des marchés publics, d’en suivre et d’en contrôler l’exécution. Elle comprend
les institutions et organes du Pouvoir central (y compris ses services déconcentrés et ses
services auxiliaires), des Provinces et des ETD (y compris leurs services auxiliaires), des
établissements et entreprises publics ainsi que les sociétés commerciales où l’Etat est
majoritaire. L’Autorité Contractante est l’Ordonnateur. Elle dispose en son sein d’une
Cellule de Gestion des Projets et des Marchés Publics (CGPMP).
La Cellule de Gestion des Projets et des Marchés Publics (CGPMP) est chargée de la
conduite de l’ensemble de la procédure de gestion des projets et de passation des marchés
publics et de délégation de services publics. La CGPMP intervient dans le circuit de
l’exécution de la dépense comme un des services de l’Ordonnateur qui est l’Autorité
contractante. La CGPMP a comme attributions, notamment :
La Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics (DGCMP) assure le contrôle a priori
de l’application de la règlementation des marchés publics et délégations de service public.
Dans le cadre de l’exécution de la dépense publique, elle est chargée notamment :
D’émettre, en fonction de seuils, un avis de non objection sur les dossiers d’appel
d’offres avant le lancement de l’appel à la concurrence ;
le Premier Ministre pour tous les marchés conclus à l’issue des appels d’offres
internationaux et les marchés conclus par le Ministre ayant le budget dans ses
attributions ;
le Ministre ayant le budget dans ses attributions, pour les marchés conclus à l’issue
des appels d’offres nationaux ;
les Ministres de tutelle pour les marchés conclus, par les entreprises et
établissements publics, à l’issue des appels d’offres nationaux.
Pr Dr JB
NSUAMI8
7
Notes de cours 2013
Au niveau de la province et des ETD, les autorités compétentes d’approbation des
marchés publics et délégations de service public sont fixées par les édits provinciaux
organisant la passation des marchés publics de leurs ressorts, conformément à l’article 7
alinéa 2 du Décret n° 10/33 du 28 décembre 2010 fixant les modalités d’approbation des
marchés publics et délégations de service public.
Les responsables de ces services ont le devoir d’accréditation auprès de l’ensemble des
intervenants de la chaîne, particulièrement auprès du Contrôleur Budgétaire et du
Comptable Public Assignataire, à qui ils communiquent les actes de leurs nominations et
les spécimens de leurs signatures.
La Direction de la paie prépare les éléments nécessaires (les états liquidatifs consolidés) à
la liquidation définitive par l’Ordonnateur.
Service du Trésor
Le pouvoir de gestion de la trésorerie revient au Ministre ayant les Finances dans ses
attributions. De ce fait, il est le régulateur de la trésorerie. Le Ministre des Finances
délègue cette fonction à l’un des services relevant de son autorité. Ce service est alors
dénommé «Service du Trésor ».
Pr Dr JB
NSUAMI8
8
Notes de cours 2013
Dans le circuit de l’exécution de la dépense, le Service du Trésor est le seul à donner l’ordre
à la Banque Centrale du Congo, Caissier de l’Etat, de mouvementer le Compte Général du
Trésor. Le Service du Trésor joue le rôle de régulation de la trésorerie et celui de
centralisation des ordonnances de paiements approuvées par les Comptables Publics.
Régisseur d’avances
Le Régisseur d’avances est un agent, placé sous l'autorité de l'Ordonnateur et sous la
responsabilité du Comptable Public Assignataire. Il est habilité à exécuter de manière
limitative et contrôlée, un certain nombre d'opérations en dépenses. Il est désigné par le
Ministre du Pouvoir Central ayant les finances dans ses attributions ou son délégué.
Le régisseur d’avances est soumis aux contrôles du Comptable Public assignataire auprès
duquel il est placé. Sans préjudices des sanctions pénales ou administratives, le Régisseur
d’avances est soumis aux mêmes obligations et assume les mêmes responsabilités qu’un
Comptable Public. Le Régisseur d’avances a l’obligation de procéder à une série de
contrôles avant d’effectuer le paiement. Ces contrôles portent notamment sur le caractère
libératoire de la dépense et la validité des pièces justificatives.
Après avoir exercé les contrôles mentionnés ci-dessus, le régisseur est en mesure de
déterminer si le paiement peut être effectué. Lorsque toutes les conditions réglementaires
sont remplies, le régisseur approuve et paie la dépense. Lorsque des irrégularités,
omissions ou erreurs sont constatées par le régisseur, celui-ci doit surseoir le paiement de
la dépense et renvoyer les pièces à l'ordonnateur pour correction.
Pr Dr JB
NSUAMI8
9
Notes de cours 2013
Banque Centrale du Congo (BCC)
Conformément à la Constitution, la Banque Centrale du Congo joue le rôle de gardien des
fonds de l’Etat.
Pr Dr JB
NSUAMI9
0
Notes de cours 2013
Cette direction publie mensuellement, trimestriellement et annuellement des états de
suivi budgétaire (ESB) sous différentes formes conformément à la nomenclature des
dépenses en vigueur ainsi qu’une note de synthèse sur la consommation des crédits.
Cette direction assure aussi l’opérationnalisation des mouvements des crédits en saisissant
les mouvements concernés dans la base des données et en produisant les projets d’arrêtés
de virement et les projets de décrets de transferts.
Régulation de la trésorerie ;
Production du PTR ;
Suivi de la situation du compte général du trésor et ses sous-comptes ;
Gestion de la liaison avec la Banque Centrale du Congo ;
Tenue des statistiques des opérations financières résultant de ses relations avec
la BCC et les Comptables Publics Assignataires ;
Consolidation des comptabilités de tous les ordonnancements des dépenses
effectuées au niveau des Ordonnateurs ainsi que l’analyse de leur besoin de
trésorerie en vue d’une élaboration réaliste du plan de trésorerie.
L’élaboration de la réglementation ;
Le suivi et évaluation des activités des Comptables publics assignataires ;
Le suivi du respect des procédures et de la réglementation en vigueur en matière
de tenue de la comptabilité publique;
La centralisation des comptabilités budgétaires de tous les Comptables Publics
Assignataires ainsi que l’analyse des restes à payer (RAP) comptables.
Pr Dr JB
NSUAMI9
1
Notes de cours 2013
Coordination Informatique Interministérielle
La Coordination Informatique Interministérielle exécute notamment les tâches qui lui sont
dévolues par la fonction d’administration des ressources informatiques de la chaîne de la
dépense, à savoir :
une suite d’étapes ou un chemin fixé d’avance, faisant allusion aux étapes
d’exécution de la dépense ;
un ensemble d’acteurs interagissant dans le respect de la loi, faisant allusion aux
intervenants légaux et règlementaires ;
une marche à suivre ou un ensemble de démarches à accomplir, donc des types
précis de procédure à suivre.
Une dépense publique peut être exécutée suivant deux catégories de procédures : les
procédures normales et les procédures d’exception.
Pr Dr JB
NSUAMI9
2
Notes de cours 2013
1.1.8. Procédures normales
La procédure normale d’exécution de la dépense publique constitue la règle et commence
avec l’engagement juridique de la dépense publique sur demande formulée par le
responsable du Programme et s’achève avec le paiement effectué par le Comptable Public
Assignataire. Elle peut prendre deux formes, de manière exclusive, suivant les dispositions
légales et règlementaires. La procédure standard, comme son nom l’indique, est la règle
par excellence et concerne toute dépense. Par contre, les marchés publics par appels
d’offres ou par demandes de propositions doivent être exécutés suivant la procédure de
Marchés Publics.
La Procédure standard est schématiquement exécutée suivant la figure 1. Dans les lignes
qui suivent, la procédure standard est présentée en mettant en exergue l’enchaînement
des étapes de l’exécution de la dépense, l’interaction des intervenants et la circulation des
pièces constitutives de la dépense publique.
Au niveau de l’Engagement
L’Ordonnateur ou son délégué visualise sur l’écran les éléments constitutifs du BDE. Il
valide, édite et signe le BDE généré automatiquement. Il renvoie ensuite le dossier au
Pr Dr JB
NSUAMI9
3
Notes de cours 2013
Fonctionnaire Qualifié pour la tenue de la comptabilité des engagements et la
transmission du dossier au Contrôleur Budgétaire.
Pr Dr JB
NSUAMI9
4
Notes de cours 2013
Figure 1 : Circuit de l’Exécution de la Dépense en Procédure Standard
Pr Dr JB
NSUAMI9
5
Notes de cours 2013
Le Contrôleur Budgétaire réceptionne et examine le dossier lui transmis par le
Fonctionnaire Qualifié, avec le BDE appuyé des pièces justificatives. Ainsi le
Contrôleur Budgétaire peut, à cet effet, obtenir communication de toutes les pièces
propres à justifier les engagements de dépenses et à éclairer sa décision.
Sur base des éléments lui transmis, le Contrôleur Budgétaire procède aux contrôles
sur pièces et/ou à l’écran suivant un certain nombre de critères. A l’issue de ces
contrôles, la dépense peut être acceptée ou rejetée.
Au niveau de la Liquidation
Pr Dr JB
NSUAMI9
6
Notes de cours 2013
Le Fonctionnaire Qualifié réunit les éléments de liquidation de la dépense sur base
des pièces renseignées dans le vade-mecum des pièces justificatives. Il enrichit le
dossier de la dépense en saisissant les informations complémentaires, en particulier :
Sur base du dossier lui transmis, le Contrôleur Budgétaire procède aux contrôles. A
l’issue de ces contrôles, la liquidation peut être acceptée ou rejetée.
Au niveau de l’Ordonnancement
L’Ordonnateur ou son délégué valide, édite et signe les ordonnances et les avis de
paiement et transmet le dossier au Contrôleur Budgétaire.
Pr Dr JB
NSUAMI9
7
Notes de cours 2013
A l’issue de ce contrôle, le dossier de la dépense peut être rejeté ou accepté. Le
Contrôleur Budgétaire édite enfin les journaux des ordonnancements acceptés et
rejetés qu’il transmet à l’Ordonnateur avec copie desdits journaux à transmettre en
annexe de ses rapports journaliers à la Direction du Contrôle budgétaire. Il vise les
ordonnances de paiement et les avis de paiement.
Au niveau de Paiement
Pr Dr JB
NSUAMI9
8
Notes de cours 2013
Le Comptable Public Assignataire (CPA) organise par la suite le règlement de la
dépense suivant les modalités définies dans l’ordonnance de paiement.
Pr Dr JB
NSUAMI9
9
Notes de cours 2013
dette publique prépare trimestriellement le dossier de la dépense qui comprend
notamment les noms des créanciers ainsi que leurs échéances de paiement. Elle
transmet ledit dossier à l’Ordonnateur ou son délégué pour engagement, liquidation
et ordonnancement.
Quant aux charges communes, conformément aux articles 105 et 206 de la loi
n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques, le Ministre ou Echevin
ayant le budget dans ses attributions en est l’Ordonnateur.
Les marchés publics sont passés par appel d’offres. Ils peuvent exceptionnellement
être attribués par la procédure de gré à gré dans les conditions définies aux articles
40, 41, 42 et 43 de la loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics.
En cas de demande de cotation pour le marché dont le montant est inférieur aux
seuils d’appels d’offres. On applique les règles de bonne gestion de la commande
Pr Dr JB
NSUAMI1
00
Notes de cours 2013
publique, notamment (1) la mise en concurrence d’au moins trois fournisseurs ou
prestataires ayant les capacités techniques, financières et juridiques requises, en
sollicitant simultanément par écrit, leur prix et en définissant la nature et les
spécifications techniques de travaux, fournitures ou services recherchés et (2)
l’attribution des marchés aux candidats présentant l’offre conforme aux
spécifications techniques, évaluée la moins disante, attestée par un Procès-verbal
d’attribution provisoire.
Il est à noter que le recours au marché de gré à gré qui constitue une exception à la
règle édictée est conditionné par l’autorisation spéciale de la DGCMP.
Au niveau de l’Engagement
La DGCMP procède au contrôle du DAO dans le délai prescrit par la loi relative aux
marchés publics pour accorder l’Avis de Non Objection (ANO). Le contrôle a priori
porte sur :
des offres. Par Marché Public, il faut entendre un contrat conclu par écrit à titre onéreux entre l’Autorité
Contractante et des opérateurs économiques publics ou privés et ayant pour objet l’exécution
des travaux, la fourniture des biens ou la prestation des services. Dans le cadre du Présent
Manuel, l’Autorité Contractante correspond à l’Ordonnateur, La gestion des projets et la
La CGPMP procède à l’ouverture passation des marchés publics sont assurées par l’Autorité Contractante qui dispose en son sein
d’une Cellule de Gestion des Projets et des Marchés Publics (CGPMP) et de délégations de
des offres et à l’élaboration du service public.
Le contrôle à priori, assuré par la Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics
rapport d’analyse des offres dans (DGCMP), porte sur le respect par les Autorités Contractantes des procédures de passation des
marchés et de délégations de service public. Ce contrôle s’effectue par des avis de non
le délai règlementaire. Elle objection, des autorisations et dérogations nécessaires. La régulation des marchés publics est
assurée par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) chargée notamment du
transmet ledit rapport à la contrôle à posteriori des Marchés Publics, de délégations de service public et de l’audit.
DGCMP en vue de requérir son Les Procédures de Passation des Marchés Publics
En cas de demande de cotation pour le marché dont le montant est inférieur aux seuils d’appels
ANO. En cas d’avis favorable, d’offres fixés à l’article 37 du Décret n°10/22 du 02 juin 2010 portant sur le Manuel des
procédures, on applique les règles de bonne gestion de la commande publique, notamment : (1)
l’ANO est retourné à l’Autorité la mise en concurrence d’au moins trois fournisseurs et (2) la prise en compte du moins disant
attestée par un PV d’attribution provisoire.
contractante, qui est Plan de Passation des Marchés
l’Ordonnateur. Au début de l’exercice budgétaire, la CGPMP prépare le Plan annuel de Passation des
Marchés (PPM) suivant les directives de l’Autorité contractante et les besoins exprimés par les
responsables des programmes. La CGPMP soumet ensuite le PPM à l’Autorité Contractante
pour signature.
L’Ordonnateur transmet le
Après signature, l’Autorité Contractante soumet le PPM à la DGCMP pour Avis de Non
dossier de la dépense, Objection (ANO). La DGCMP est tenue de réserver systématiquement copie à l’ARMP de toutes
les demandes de non objection et d’autorisation spéciale ou de dérogation reçues des Autorités
notamment le rapport d’analyse Contractantes et les suites y réservées dans le délai règlementaire. En cas d’avis favorable, elle
retourne le PPM à l’Autorité Contractante pour la continuation de la procédure et pour la
des offres avec l’ANO de la publication dans le site internet de l’ARMP.
Dossier d’Appel d’Offres
DGCMP au Fonctionnaire qualifié
Une fois le PPM publié, l’Autorité Contractante transmet ensuite l’ANO à la CGPMP pour la
ayant délégation de pouvoir en préparation du dossier de marché. Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Passation des
Marchés ainsi approuvé et publié, la CGPMP confectionne alors des Dossiers d’Appel d’Offres
matière d’engagement (DAO) ou des Demandes de Proposition (DP) qu’elle soumet à la DGCMP qui procède
systématiquement à une revue préalable des dossiers d’appel à la concurrence des marchés
publics et des délégations de services publics dans le délai règlementaire. Une fois l’ANO
comptable de la dépense accordé, la DGCMP le transmet à l’Autorité contractante qui le fait parvenir ensuite à la
CGPMP en vue d’organiser la mise en concurrence des candidats.
publique.
L’Autorité contractante procède a la publication de la DAO dans le délai règlementaire sous
peine de nullité de la procédure, sauf en cas d’urgence dûment motivé et après autorisation
spéciale de la DGCMP.
Le Fonctionnaire Qualifié prépare
Apres analyse des offres par la CGPMP, l’Autorité contractante transmet, dans le délai
le dossier conformément au règlementaire, le rapport d’analyse des offres à la DGCMP en vue de requérir l’ANO. En cas
d’avis favorable, l’ANO est retourné à l’Autorité contractante. L’Autorité contractante attribue
rapport d’analyse des offres et au provisoirement le marché et notifie les soumissionnaires dont les offres n’étaient pas retenues.
Elle transmet ensuite le dossier auprès de l’Autorité approbatrice compétente.
vade-mecum des pièces Approbation du Marché
L’Autorité approbatrice compétente approuve la décision d’attribution du marché prise par
l’Autorité contractante postérieurement à l’avis favorable de la DGCMP. L’approbation
Pr Dr JB confère donc un caractère définitif et exécutoire au marché. Les autorités approbatrices
compétentes sont : (1) le Premier Ministre pour les appels d’offres internationaux et les
NSUAMI1 marchés du Ministère du Budget, (2) le Ministre en charge du Budget pour les appels d’offres
nationaux et (3) les Ordonnateurs pour les marchés conclus par les entreprises et les
02 établissements publics sous leur tutelle et à l’issue des appels d’offre nationaux. Elle notifie sa
décision à l’Autorité contractante et au soumissionnaire dans le délai. Ce dernier présente sa
garantie de bonne exécution qui marque le début de l’exécution du marché.
Marché de gré à gré
Quant aux marchés de gré à gré, l’autorisation spéciale de la DGCMP est requise. Le marché
Notes de cours 2013
justificatives de la dépense publique. Il propose l’engagement comptable de la
dépense conformément au Plan d’Engagement Budgétaire et procède à la saisie
informatique des éléments constitutifs du Bon d’Engagement (BDE) et de la décision
provisoire d’attribution du marché qui seront générés automatiquement.
Pr Dr JB
NSUAMI1
03
Notes de cours 2013
En cas de rejet, le Contrôleur Budgétaire appose le Visa de rejet sur le BDE. Il édite le
listing des engagements rejetés et les transmets à l’Ordonnateur un code motif est
introduit électroniquement dans le dossier. Une lettre de rejet est automatiquement
éditée.
Au niveau de la Liquidation
Au niveau de l’Ordonnancement
Au niveau de Paiement
Pr Dr JB
NSUAMI1
04
Notes de cours 2013
Avec le dossier de dépense, la Banque Centrale du Congo procède de la même
manière que dans la procédure standard.
Pr Dr JB
NSUAMI1
05
Notes de cours 2013
1.2. Procédures d’Exception dans le Circuit de la Dépense Publique
La procédure d’exception est celle qui déroge à la procédure normale. Elle s’applique
à des dépenses de nature particulière ou celles qui nécessitent une réalisation
simultanée des étapes d’engagement, de liquidation ou d’ordonnancement.
Il s’agit de :
Il est à signaler qu’à ce jour, une partie des données des rémunérations est traitée
par la Procédure Transitoire Simplifiée (PTS) qui est un programme de réforme du
système de paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Ce système, à terme, prendra
en charge toutes les rémunérations quelle que soit la catégorie du personnel
concerné.
Pr Dr JB
NSUAMI1
06
Notes de cours 2013
A partir des mouvements du personnel communiqués par les Services de
l’Ordonnateur, la Direction de la Paie calcule la paie des agents et établit les états
liquidatifs, les listings, les bulletins individuels de paie ainsi que le BDE.
Ce calcul se fait à l’aide notamment du logiciel de la PTS et sur base des effectifs et
barèmes en vigueur, en tenant compte spécifiquement de la grille d’équivalences
salariales des fonctions entre les membres de différentes institutions publiques. Cette
opération est strictement nominative.
Les états liquidatifs, les listings, les bulletins de paie ainsi que le BDE sont soumis à
l’approbation de l’Ordonnateur ou son délégué. Ce dernier valide les éléments de la
paie et signe les états liquidatifs et les listings de paie. Il transmet le dossier de la paie
au Fonctionnaire Qualifié pour la préparation de l’ordonnancement.
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Notes de cours 2013
Figure 3 : Circuit de l’Exécution de la Dépense en Procédure de la Paie des Agents de l’Etat
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Notes de cours 2013
Au niveau de l’ordonnancement
Sur base du dossier lui transmis, le Contrôleur Budgétaire procède aux contrôles de
la régularité de l’ensemble du dossier.
Au niveau du Paiement
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Notes de cours 2013
Le CPA procède à la remise aux bénéficiaires, agents de l’Etat, les bulletins individuels
de paie. Il organise par la suite la paie effective des agents de l’Etat suivant les
modalités en vigueur.
Les dépenses dont il est question dans la régie d’avances comprennent notamment :
Au niveau de l’Engagement
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Notes de cours 2013
Le recours à la Procédure de Régie d’avances peut se faire en suivant les trois cas de
figure ci-après :
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Notes de cours 2013
Figure 4 : Circuit de l’Exécution de la Dépense en Procédure par Régie d’Avance
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Le Fonctionnaire Qualifié prépare le dossier à l’appui de l’état des besoins ou du
projet d’utilisation des fonds. Il propose l’engagement comptable de la dépense et
procède à la saisie des éléments constitutifs du Bon D’Engagement (BDE).
Après vérification, le Contrôleur Budgétaire appose son visa qui est à la fois un visa
d’engagement, de liquidation et d’ordonnancement. Le contrôle revient notamment
à vérifier la conformité avec la circulaire du Ministre du Budget et avec l’état des
besoins ou le projet d’utilisation des fonds et la disponibilité des crédits budgétaires.
Si, pour une raison ou une autre, l’exécution des dépenses par régie d’avances (DRA)
pourrait provoquer un dépassement des crédits sur l’une ou l’autre ligne budgétaire,
l’Ordonnateur est tenu de solliciter a priori un virement ou un transfert des crédits
selon le cas conformément à la procédure légale. Le cas contraire, le dossier d’une
régie d’avance est à rejeter d’office par le Contrôleur Budgétaire.
Au cas où une dépense par régie d’avance n’est pas totalement justifiée par la
procédure de régularisation, le Contrôleur Budgétaire refuse d’apposer son visa sur
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Notes de cours 2013
tout autre dossier de demande de renouvellement de régie d’avance initiée par la
suite.
Au niveau de Paiement
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Notes de cours 2013
Le Comptable Public Assignataire organise par la suite le règlement de la dépense
suivant les modalités définies dans l’ordonnance de paiement au profit du Régisseur.
Avec les fonds mis à sa disposition, le régisseur d'avances reçoit les demandes de
paiement signées par l’Ordonnateur ou son délégué justifiées par les pièces
conformes au vade-mecum des pièces justificatives de la dépense publique. Il ne
peut payer que des demandes conformes à l'état des besoins ou au projet
d’utilisation des fonds. Si la demande est régulière, elle est impérativement honorée.
Par contre, si la demande est irrégulière, le Régisseur est obligé de la rejeter et d’en
informer l’Ordonnateur pour modification de celle-ci.
Après utilisation des fonds, le Régisseur réunit les pièces justificatives, les valide
auprès du Comptable Public Assignataire et les communique au Fonctionnaire
Qualifié pour la préparation d’un dossier de dépense pour la régularisation. Les
pièces justificatives rejetées par le Comptable Public Assignataire engagent la
responsabilité personnelle et pécuniaire du régisseur.
Procédure de Régularisation
Pour assurer l’intégrité des enregistrements de la base des données de la chaine de la
dépense publique, toute modification d’information préenregistrée doit être prise en
charge par la procédure spécifique de la Régularisation. Le recours à ladite procédure
permet, entre autre, de rapprocher les informations électroniques aux documents
physiques archivés et de corriger les informations électroniques.
Au niveau de l’Engagement
Le Ministre ayant le budget dans ses attributions valide, édite et signe le BDE et les
ordonnances de paiement portant mention « régularisation ». Il renvoie ensuite le
dossier au Fonctionnaire Délégué pour la mise à jour de la comptabilité des
engagements, des liquidations et des ordonnancements et la transmission du dossier
au Contrôleur Budgétaire.
Sur base des éléments lui transmis, le Contrôleur Budgétaire procède aux contrôles
sur pièces et à l’écran suivant les procédures légales.
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Notes de cours 2013
A l’issue de ce contrôle, le dossier des dépenses peut être accepté ou rejeté. Le
Contrôleur Budgétaire édite enfin les journaux des engagements, des liquidations et
des ordonnancements acceptés et rejetés qu’il transmet au Ministre ayant le budget
dans ses attributions avec copie desdits journaux à transmettre en annexe de ses
rapports journaliers à la Direction du Contrôle budgétaire. Il vise les ordonnances de
paiement de régularisation.
Au niveau du Paiement
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Notes de cours 2013
Si l’erreur matérielle survient après le visa du Contrôleur Budgétaire à l’étape de
liquidation ou d’ordonnancement, l’Ordonnateur signe une réquisition et demande
au Contrôleur Budgétaire d’annuler le dossier pour permettre un nouveau dossier de
demande. Le Contrôleur Budgétaire se réfère, au préalable, au Ministre ou l’échevin
ayant le budget dans ses attributions. Il annule alors le dossier sur l’autorisation
expresse du Ministre ou de l’échevin.
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Le contrôle de l’exécution du budget a toujours été ressenti comme une nécessité
primordiale afin d’assurer, d’une part, le respect de la légalité budgétaire, c’est –à-
dire, la conformité de l’exécution administrative et comptable du budget aux règles
de droit, d’autre part, celui de l’autorisation budgétaire donnée par le Parlement.
Cette loi prévoit l’assertion suivante : « Les Finances de l’Etat font l’objet d’un
contrôle étroit exercé à l’intérieur de l’administration, par les juridictions et par le
Parlement qui doit s’assurer de la conformité de son exécution aux dispositions
légales ».
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Formes de Contrôle
Pour protéger les deniers de l’Etat, plusieurs formes de contrôle ont été mises en
œuvre. De façon générale, on peut distinguer et classer les contrôles de différentes
façons :
Ces classifications théoriques se recoupent plus ou moins dans la pratique mais, les
contrôles administratifs sont des contrôles en cours d’exécution.
Le contrôle a priori repose sur une intervention préalable à tout acte engageant
les finances publiques. Il est préventif et s’efforce justement de prévenir les
irrégularités. Son inconvénient provient du fait qu’utilisé abusivement, il risque de
paralyser l’action administrative.
Le contrôle a postériori intervient alors que la procédure de recette et de dépense
est déjà totalement réalisée, en sanctionnant les irrégularités commises. Si ce
contrôle évite la paralysie de l’action administrative générée par le contrôle a
priori, il n’en est pas moins dépourvu d’inconvénient en ce qu’il est moins
protecteur des deniers publics, car les conséquences d’irrégularités budgétaires
sont souvent difficilement réparables.
Types de contrôle
En s’intéressant aux Organismes chargés du contrôle des opérations budgétaires, on
peut relever trois types de contrôles, à savoir : le contrôle administratif, le contrôle
politique ou parlementaire et le contrôle juridictionnel.
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Notes de cours 2013
Ordonnateurs Principaux ou secondaires et sur les Comptables. La direction du
contrôle budgétaire et la direction de la trésorerie exercent par exemple les contrôles
internes à l’administration avant le paiement de la dépense.
Les contrôles s’exercent sur deux plans : on a d’abord le contrôle sur les opérations
administratives proprement dites et sur ceux en rapport avec la comptabilité.
C’est le contrôle des opérations courantes, il porte soit sur les dépenses engagées,
soit sur le contrôle a priori, soit encore sur le contrôle avant ordonnancement.
Connaissant leurs rôles respectifs, le contrôle des dépenses engagées est fait par le
Gestionnaire des crédits.
De même, le contrôle a priori de dépenses est souvent effectué par des comités de
surveillance ou des commissions ou organismes consultatifs crées par le
Gouvernement. Finalement, le contrôle avant ordonnancement, qualifié
d’intermédiaire est fait par les Ordonnateurs Délégués.
Le contrôle hiérarchique est le contrôle exercé par les supérieurs sur les
subordonnés.
Les contrôleurs des finances ont pour mission de vérifier l’exactitude et la réalité de
toutes les opérations des recettes et des dépenses effectuées par les comptables
publics et de veiller à l’application des dispositions du Règlement Général sur la
Comptabilité Publique et des instructions s’y rapportant. Ils sont également chargés
de surveiller l’organisation et la gestion des dépôts du matériel remis aux Chefs de
Services. Ils sont tenus de signaler tous les abus constatés dans la gestion de
matériels et dans la constitution de stocks dépassant les besoins normaux.
Les contrôles exercés sur les Ordonnateurs par l’administration des finances
Ces contrôles sont réalisés par le Ministère des finances, par les Comptables publics
et l’Inspection Générale des Finances.
Les Ministres ayant les finances et le budget dans leurs attributions exercent
directement en personne ou par l’intermédiaire des contrôleurs financiers, une
surveillance permanente des opérations d’exécution du budget effectuées par les
Ministres (visa, comptabilité administrative) et même sur leur activité
règlementaire (contreseing).
Les comptables vérifient, au moment de régler les dépenses et les recettes, la
régularité budgétaire des opérations qui leur sont ordonnées.
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Notes de cours 2013
Sur le plan strictement juridique, le contrôle parlementaire devrait être le principal
contrôle en raison des prérogatives constitutionnelles conférées au Parlement en
matière budgétaire. Dans beaucoup de pays, cette mission de contrôle est devenue
presque l’unique activité du Parlement. Or, le contrôle de l’exécution du budget n’est
guerre son intention.
De façon générale, l’autorité financière du Parlement ne peut être garantie que dans
la mesure où les Assemblées elles-mêmes disposent des pouvoirs de contrôle en
cours d’exécution et lorsque le budget est exécuté.
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Notes de cours 2013
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Notes de cours 2013
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Notes de cours 2013
- la partage de la fiscalité entre l'Etat et les provinces ;
En Province et au niveau des ETD, le respect des principes de séparation des principales étapes du
circuit de la dépenses publique est importante pour à la fois agir sur les faiblesses des systèmes en
place et mieux responsabiliser les différents services dans l’engagement et la liquidation des
dépenses publiques.
L’article 175, alinéa 2 indique que la part des recettes à caractère national allouées aux Provinces est
établie à 40% et est retenue à la source. A son aliéna 3, le même article(171) dispose que la loi fixe la
nomenclature des autres recettes locales et la modalité de leur répartition. Le partage des ressources
est encadré ainsi par la Constitution ; mais l’effectivité de ce principe se heurte aux problèmes de la
désorganisation totale du Trésor Public et du système de comptabilité publique (source PEFA).
Le système est très peu informatisé, seulement quelques services sont équipés d’outils
informatiques. La fonction de payeur n’est pas remplie, en raison de l’absence d’un véritable réseau
de comptables publics et d’un Comptable Principal de l’Etat, d’un plan Comptable Général de l’Etat et
d’un Règlement Générale de la Comptabilité Publique à jour. La fonction de caissier est exercée par
la Banque Centrale du Congo (BCC). Plusieurs dépenses dites « sensibles » sont exécutées « hors
chaîne », par le simple dépôt à la Banque Centrale du Congo d’une correspondance du Ministre des
finances.
Ces dépenses s’imputent sur des comptes d’avance de la BCC au Trésor. Elles font souvent l’objet
d’une émission d’un Ordre de paiement de régularisation. Ce type de dépenses court-circuite le
contrôleur budgétaire affecté. Cette situation est assez singulière en RDC par rapport au schéma
classique du rôle du Trésor dans d’autres pays africains.
Un processus de dialogue national, dans le cadre du Forum national sur la décentralisation, organisé
en octobre 2007, a été engagé pour clarifier plusieurs points relatifs à la tutelle des ETD, à la question
des 40 % et du transfert des compétences aux provinces.
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Notes de cours 2013
Les deux lois sur la décentralisation posent plusieurs principes et règles sur le mode de
fonctionnement des provinces et des ETD.
La loi portant sur les principes de la libre administration des provinces précise que :
Les implications de ces dispositions sont multiples. Avant tout, les ETD auront plus de possibilités de
conduire la gestion des affaires publiques locales et l’opportunité de développer la fiscalité locale.
Ensuite, les provinces se verront dans l’obligation d’allouer 40 % des ressources rétrocédées par
l’Etat central aux ETD. Enfin, les ETD auront toute la latitude pour organiser les circuits des dépenses
publiques locales, en cohérence avec les grandes orientations des finances publiques du pays.
Toutes ces dispositions ont du mal à se mettre en place. Actuellement, les finances publiques au
niveau des ETD et des provinces sont gérées selon les anciennes procédures et le Règlement de la
comptabilité publique. Depuis 2008, les provinces versent 40 % aux ETD. La répartition des 40 %
entre les Entités Territoriales Décentralisées est fonction des critères de capacité de mobilisation, de
la superficie et de la population. Mais aujourd’hui, seuls les critères de la population (80 %) et de
mobilisation des ressources (20 %) sont pris en considération. Les fonds réellement transférés aux
ETD sont encore très faibles. Selon les données du Bureau du Président de l’Assemblée Nationale, les
fonds reçus des exécutifs provinciaux ont représenté en 2008 19 % des fonds rétrocédés par l’Etat
central contre 12,75 % en 2007.
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Notes de cours 2013
dont :
3. Equateur 10.665.660.053,40 2.969.637.554,02 7.696.022.499,38 948.788.080,40 12,33 %
4. Nord Kivu 8.301.138.623,25 1.071.252.439,00 7.229.886.184.25 655.337.144,34 9,07 %
Source : RDC, Bureau du Président de l’Assemblée Nationale 2009
Les autres recettes locales prélevées directement par les ETD sont généralement conservées à
leur niveau pour les besoins de fonctionnement. Il n’y a aucune maîtrise ni transparence dans la
collecte et l’utilisation de ces recettes. Mais leur montant est très faible.
B) Cadre de gestion des finances publiques des provinces et des ETD
En attendant l’adoption de principaux textes de lois régissant la comptabilité publique et les
contrôles financiers des comptes des provinces et des ETD, une lettre circulaire du Premier Ministre
instaure des mesures transitoires pour permettre un fonctionnement harmonisé des institutions
provinciales. Il a été demandé, en mars 2009, aux gouverneurs de prendre des arrêtés provinciaux
dans les domaines suivants :
- Canevas d’un gouvernement provincial type correspondant aux grandes fonctions de l’Etat ;
- Les attributions de chacun des dix ministères provinciaux ;
- Circuit de la dépense publique dans la province ;
- Conseil provincial des adjudications des marchés publics en province ;
En matière de circuit de la dépense publique, le premier principe des chaînons de la dépense
publique provinciale est que tout paiement est subordonné à l’engagement, la liquidation et
l’ordonnancement. Tout dossier de dépense doit être initié sur base d’un Bon d’engagement dûment
visé par le Contrôleur budgétaire affecté par le Ministre provincial du Budget et appuyé des pièces
justificatives authentiques et probantes. Le dépassement des crédits est strictement interdit. Le
circuit simplifié de la dépense restitue les fonctions et les responsabilités selon le niveau
d’implication de chaque service provincial. Tout paiement d’une dépense publique au niveau
provincial impliquera les responsables suivants :
Pour les ETD, les procédures de préparation des budgets locaux et d’exécution des dépenses sont
désuètes et peu appliquées. Il existe parfois des comptes administratifs très sommaires montrant
l’utilisation de certaines recettes locales.
Une nouvelle loi financière a été adoptée. Les principales orientations de cette loi sont :
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Notes de cours 2013
- La loi financière a le caractère organique pour éviter que les règles du jeu budgétaire ne
soient remises en cause annuellement. Elle vise à organiser les lois de finances, les
budgets des Provinces et des Entités Territoriales Décentralisées en définissant les
principes généraux de gestion des finances publiques et d’encadrement de la politique
budgétaire.
Les constats dégagés au niveau national sont plus alarmants au niveau des provinces où les réformes
de gestion des finances publiques ne sont encore bien appliquées. La Banque Mondiale dans le cadre
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
de son projet de renforcement des capacités de gouvernance a initié, depuis 2008, une expérience
pilote dans trois provinces (Bandundu, Katanga et Sud Kivu) pour promouvoir un système de gestion
des finances publiques provinciales mettant l’accent sur la chaîne de dépenses.
La crédibilité du budget de l’Etat est mise à mal par des forts dépassements de dépenses de
certaines institutions au détriment d’autres institutions et services sans ressources budgétaires. Les
taux d’exécution des dépenses sur ressources propres ont souvent connu des dépassements de 15 à
20%, notamment pour les exercices 2005 et 2006. Le budget a toujours été aménagé pour ajuster les
prévisions non respectées. Il y a lieu également de noter les forts écarts entre la composition des
dépenses par ministère et institution, telles que prévues par le budget et telles qu'exécutées. Les 10
ministères ou institutions les plus dépensiers l'ont été à des taux compris entre 202% et 518% en
2004, 159% et 566% en 2005, et 241% et 890% en 2006.
En 2006 parmi ces ministères, on trouve les Mines, la Poste, la Reconstruction, le Tourisme et les
Finances. Cela s’est réalisé au détriment de plusieurs ministères (Développement Rural,
Enseignement et Santé) enregistrant des taux d’exécution variant entre 6 et 35 % pour les mêmes
années budgétaires. Parmi les secteurs sous-exécutés figurent le ministère de la santé et le ministère
de l’Education. A cela s’ajoutent les dépassements des budgets des cabinets des ministres et des
secrétariats généraux alors que d’autres reçoivent peu de ressources. Ces dépassements se
retrouvent également au niveau des recettes du budget de l’Etat du fait de la sous-estimation de
certaines recettes, en particulier les versements des pétroliers-producteurs, les rétrocessions aux
régies, etc. Le suivi des arriérés de paiement sur les dépenses (hors principal de la dette) est réalisé
dans des conditions floues.
L’Exhaustivité et la transparence sont tributaires des dépenses publiques hors budget. Les recettes
et dépenses sont présentées dans une nomenclature équivalente à celle du Manuel de statistiques
de finances publiques du FMI. Différentes entités exécutent des politiques publiques sans avoir
aucun lien financier avec l'Etat (Office de contrôle congolais – OCC – Office de gestion du frêt
maritime – OGEFREM). Les services au public, tels que l'enseignement et la santé, sont largement
hors budget, essentiellement financés par les usagers ou les bailleurs, qu'il s'agisse du
fonctionnement ou des salaires. Il existe également toute une parafiscalité non connue, taxes
diverses instituées par divers services en province (péages, droit de sorties du bois, …). Il existe de
nombreux comptes en banques commerciales ouverts par des administrations, sans autorisation du
Ministre des finances. Les fonds de l’aide internationale sont mal comptabilisés et souvent
imprévisible, malgré la présence de plusieurs agences en RDC. Enfin, les rétrocessions financières des
provinces et des ETD ne sont pas exécutées en totalité. L’opacité est encore plus grande entre les
provinces et les ETD, surtout que les transactions sont réalisées en majorité en espèces. Les fonds au
titre des rétrocessions aux Provinces et aux ETD ont été de 34 milliards Franc Congolais en 2006
contre 17,9 milliards Franc Congolais soit respectivement 0,86 % et 0,53 % du PIB. Pour 2007, les
prévisions ont tablé sur 40 milliards Franc Congolais soit 0,81 % du PIB.
L’alignement du budget sur les politiques nationales est très faible du fait que les politiques
publiques sont insuffisamment déclinées en plans d’action. Le budget est souvent préparé selon les
normes connues. Mais le problème central réside dans le manque d’instructions et de capacités des
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Notes de cours 2013
ministères. L’année 2008 a constitué une exception dans le respect du délai de vote, avant janvier. Le
manque de confiance et de crédibilité du budget n’encourage pas les ministères à s’impliquer
intensivement. L’absence de lien entre les politiques publiques et le budget ne permet pas aux
conférences budgétaires d’être un outil de dialogue et de programmation sérieuse.
Vu que les droits et taxes sont versés directement par les redevables auprès du système bancaire et
portés au crédit d'un compte du Trésor à la Banque Centrale et en l’absence d’un système
d’information comptable fiable au niveau des recettes, les soldes présentés par la Banque Centrale
sont difficilement contestés alors qu’il s’agit d’une attribution dévolue au comptable public. Cela
ouvre la voie à toutes les possibilités et facilités des dépenses dites urgentes exécutées directement
par la Banque Centrale. Dans l’ensemble, les dépenses exécutées en procédure d’urgence ont
représenté 42,5% en 2007 contre 4,5 % pour celles exécutés en procédure normal.
En matière de salaires des agents de l’Etat, la situation est totalement confuse malgré les tentatives
d’apurement de différents fichiers existants. Toutefois, certaines modifications ont été introduites à
partir de la paye de février 2008.
En matière de passation des marchés publics, le système est encore régi par des textes de 1969
(ordonnance loi n°69-054 modifiée par la loi 78-019), totalement dépassés. Un nouveau décret vient
d’être pris récemment. Le rapport PEFA indique que « Dans les faits, le fournisseur choisi est presque
toujours celui qui a été désigné par le ministère sectoriel, quel que soit le prix proposé ». Le Conseil
d’Adjudication ne fait qu’entériner les décisions prises ailleurs. Il y a aussi lieu de signaler que depuis
l’exercice 2003 une chaîne informatique de la dépense publique a été mise en place en vue de
réhabiliter les quatre phases de la dépense : l’engagement, la liquidation, l’ordonnancement, le
paiement. Les dépenses d’exception sont devenues, selon les ministères, le seul mode d’exécution
qui garantisse la réalisation effective des dépenses.
La Surveillance et la vérification externe par la Cour des comptes sont théoriquement possibles pour
toutes les dépenses publiques. Cette Cour peut exercer à la fois les contrôles administratifs du
budget et les contrôles juridictionnels des comptables. Mais ses moyens budgétaires sont limités par
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Notes de cours 2013
le Ministère du Budget rendant sa mission difficile, surtout dans les provinces. Toutefois, depuis son
installation le gouvernement lui a confié deux missions de contrôle :
- l'audit des dépenses publiques effectuées durant la période du 1er décembre 2006 au 28
février 2007 ;
- l'audit de la gestion des fonds PPTE du début 2003 à avril 2007.
Ce rappel des principaux résultats atteints au niveau national en matière des finances publiques
montre que les règles de l’orthodoxie budgétaire ne sont pas encore bien respectées. En province, la
situation est plus critique surtout tout ce qui touche à la transparence de dépenses et à la gestion
des trésoreries du Trésor. Il en est de même pour la comptabilisation des flux financiers, malgré les
avancées avec l’adoption de la nouvelle nomenclature comptable. Un plan comptable simplifié
conforme aux standards internationaux a été défini dès 2004 et sa mise en œuvre a été progressive
sur les trois ans qui ont suivi. Le Trésor a été réorganisé en conséquence et l’informatique a prévu
l’automatisation des saisies comptables en temps réel. Mais dans les provinces, le réseau des
comptables nationaux est mal organisé, mal outillé et peu formé en matière de nouvelles techniques
comptables. Les documents comptables ne sont pas du tout à jour.
En provinces, les efforts à faire se résument à la mise en place du circuit simplifié de la dépense
publique, au renforcement du réseau des comptables publics et à l’amélioration de la gestion de
trésorerie du Trésor public dont sa gestion reste aujourd’hui fondée sur les avances de la Banque
centrale. A cela s’joute la nécessité d’accompagner la mutation et la modernisation du circuit du Trésor
dans le sens d’une meilleure répartition des tâches d’exécution comptable et d’une responsabilité
du personnel du Trésor notamment quant au rythme de saisie des opérations de validation
d’écritures comptables.
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Notes de cours 2013
Le Cadre institutionnel des finances publiques en RDC est marqué par l’existence des deux ministères
(Budget et Finances). Le Ministère du budget élabore le budget, exécute la phase administrative du
budget (engagement et liquidation), et produit un rapport d’exécution budgétaire. Le Ministère des
finances exécute l’ordonnancement et le paiement et produit des états comptables. Le circuit de
circulation de l’information entre les deux ministères est très faible, mais des efforts importants sont
déployés dans le sens de l’amélioration.
Le Ministère du budget est représenté au sein des ministères sectoriels par le Contrôleur
budgétaire affecté et par le Sous-gestionnaire, en vue de faciliter l’intégration des ministères
technique dans le circuit budgétaire. Mais dans la réalité ces sous-gestionnaires ne sont pas
suffisamment intégrés dans le processus de préparation et d’exécution du budget, les exposant
à une situation de marginalisation au sein des ministères techniques. La formation de ces sous-
gestionnaires est insuffisante dans le domaine des marchés publics et des questions sectorielles.
L'exécution des dépenses peut suivre une procédure standard ou une procédure d’exception
(DPE). La procédure standard comporte quatre étapes: l'engagement, la liquidation
(vérification du service fait), l'ordonnancement et le paiement. Depuis fin 2005, la phase de la
liquidation est sous la responsabilité de la Direction du contrôle budgétaire (DCB) du Ministère
du budget. La DCB saisit le dossier et le liquide, mais la Direction du Trésor et de
l’Ordonnancement (DTO) vérifie de nouveaux les éléments. Dans la réalité, la DTO continue à
contrôler la liquidation en particulier à contrôler les acomptes. L’étape de l'engagement consiste à
établir le Bon d’engagement (BDE). La liquidation (vérification du service fait) consiste en la
certification du service fait par le gest ionnaire de crédit. L'ordonnancement, est
l’acte administratif donnant, conformément au résultat de la liquidation, l’ordre de payer. Il
s’agit donc de la signature du titre de paiement. Le paiement effectif des titres de paiement et
des débits d’office est fait par la Banque centrale. La procédure de dépenses par exception (DPE)
consiste principalement en l’exécution des dépenses de nature particulière entrainant une action
simultanée des étapes de l’engagement, de liquidation et d’ordonnancement. Cette pratique ne
garantie pas suffisamment la traçabilité sur la nature de la dépense et affaiblie le contrôle
budgétaire.
Toutes étapes sont encore plus sommaires en provinces en raison du sous-équipement et du manque
de formation du personnel. La lenteur dans la mise en place des ministères provinciaux n’aident pas
à faciliter l’amélioration du circuit de la dépense publique. Le principal problème dans l’efficacité du
circuit du Trésor réside dans la rigueur du respect des étapes de la dépense. Le délai de passation et
d’approbation des dossiers sont lents. La transparence dans la passation et le traitement des dossiers
n’est pas souvent de rigueur. La BCC, caissier de l’Etat dans ce cas de figure, ne fait qu’exécuter les
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Notes de cours 2013
ordres de paiement venant des gestionnaires de crédit. Pour le paiement des prestataires de
services, les difficultés actuelles sont de plusieurs sources :
- Les gouverneurs ont souvent recours aux procédures d’exception pour les dépenses
publiques en raison de leur rapidité et leur échappement à certaines « forces de blocage »
pouvant se situer au niveau des chaînons de la dépense publique ;
- Le pouvoir discrétionnaire du gouverneur dans l’engagement de certaines dépenses et
surtout l’absence de la double signature des ordres de paiements donnant plus pouvoirs au
gouverneur ;
- Les gestionnaires de crédit n’ont pas une vue d’ensemble de la situation réelle de leur
trésorerie provoquant de retard de paiement ou d’impayés ;
- Le non respect de l’orthodoxie des crédits budgétaires selon leur affectation budgétaire ;
- La BCC a souvent de problèmes d’honorer les paiements en dollars ;
- Le manque de suivi des comptes courants ouverts à la BCC par les services provinciaux du
ministère des Finances pour connaître au jour le jour le solde des comptes permettant à la
province d’honorer ses engagements.
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Notes de cours 2013
espèces selon les besoins des investissements
5. Diversité de comptes courants des et du fonctionnement
provinces dans les banques commerciales E 6. Obligation d’avoir la situation
6. Absence de consolidation des comptes mensuelle de tous les comptes
courants bancaires bancaires
7. Rétrocessions des ETD payées en espèces 7. Obligation pour les provinces à
8. Taux de reversement de la rétrocession E effectuer les rétrocessions par
des ETD par les provinces est de 9 % en virements bancaires
2008 et 14,65 % en 2007 dans le Nord Kivu 8. Taux de reversements de rétrocessions
9. Taux de reversement de la rétrocession ETD 100 %
des ETD par les provinces est de 12,3 % en E
2008 et 23,98 % en 2007 dans l’Equateur
10. Absence de communication et de 9. Taux de reversements de rétrocessions
publication du niveau de transfert des ETD 100 %
rétrocessions aux ETD
11. Inexistence de système de reportage sur
les flux financiers entre provinces et ETD E 10. Publication annuelle du niveau et des
12. Centralisation des pouvoirs d’engagement montants des rétrocessions aux ETD
des dépenses au niveau du gouverneur
13. Manque de lisibilité et de traçabilité dans
les dépenses d’investissements provinciaux 11. Mise en place d’un système de
reportage entre les provinces et les
E ETD
12. Respect strict de nouvelles procédures
simplifiées de la dépense publique en
province
- Trois signatures pour les chèques et les
ordres de virement
E - Responsabilités partagées entre
Gouverneur, Ministre Provincial des
Finances et Ministres techniques
13. Comptes spécifiques selon le type de
financements et comptabilisation des
opérations selon les projets
E
d’investissements
Pr Dr JB
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37
Notes de cours 2013
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Principaux indicateurs de la gestion des Risques Tendances Mesures d’atténuation
finances publiques des ETD
Les principaux risques pouvant retarder la mise en œuvre du Fonds de Développement ou pouvant
être source de dysfonctionnements sont résumés dans le tableau suivant.
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Risques Actions à prendre
3.1 Dénuement total des administrations locales de tous 1. Equipement de base de bâtiments réhabilités
les moyens de fonctionnement de base par du matériel de bureau (produit
3.2 Délabrement total des bâtiments dont certains sont localement) et de matériel informatique
en ruine hypothéquant toutes activités de services 2. Réhabilitation urgente d’au moins une dizaine
administratifs de bâtiments abritant les principaux services
3.3 Absence de plusieurs chefs de Secteurs ne résidant administratifs et comptables surtout dans
pas au chef-lieu de secteurs, car souvent ils résident l’Equateur pour rendre les ETD fonctionnels
au niveau de la capitale provinciale 3. Instaurer un système de permanence
Pr Dr JB
NSUAMI1
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Notes de cours 2013
Risques Actions à prendre
3.4 Désorganisation des services administratifs et périodique pour maintenir le contact avec les
comptables des ETD populations
3.5 Développement de l’incivisme et Esprit individualiste 4. Un audit organisationnel des principaux
à tous les niveaux ainsi que la pesanteur des services des ETD et élaboration d’un guide
mauvaises pratiques du passé de gestion des d’administration et de comptabilité pour les
administrations publiques locales ont crée un climat EDT
de méfiance et de scepticisme auprès des 5. Mise en place d’une stratégie de
populations communication et d’information pour
3.6 Perte de repères pour les principaux responsables développer la notion de citoyenneté et la
des ETD et de leur personnel sur l’obligation d’offres responsabilisation de chaque acteur dans la
de services publics de base et de culture de rendre gestion des affaires locales
compte dans d’utilisation des fonds publics 6. Réhabilitation de la notion de service public
3.7 Retard dans la clarification du statut des local à travers une charte communal liant les
fonctionnaires affectés au niveau des ETD et les responsables et les populations et affichage du
faibles salaires de ces fonctionnaires bilan des activités du Comité Locale de
Développement
7. Plaidoyer auprès de l’Etat pour clarifier le
statut des fonctionnaires provinciaux et locaux
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
L’atteinte de cet objectif est évaluée en termes de nombre des comptables publics ayant
transmis les extraits des livres de caisse à la division des apurements de la Direction de la
Comptabilité Publique, de % des recettes perçues via la chaîne des recettes dans les
provinces appuyée par le PADDL, de % des comptables publics provinciaux (des provinces
appuyées par le PADDL) envoyant leurs comptes à la Division des Apurements du ministère
des finances, de volume des dépenses budgétaires (en $) exécutées via le système provincial
de passation des marchés au niveau des provinces appuyées par le PADDL, de maîtrise et
d’identification de la population fiscale dans la province de l’Equateur, d’effectivité de la
reddition des comptes publics à l’Assemblée provinciale, de nombre d’ETDS dont l’exécution
de la dépense suit la procédure normale d’exécution d’une dépense publique, de taux
d’accroissement des recettes fiscales propres mobilisées par les services de la DGRPE, etc.
Pour atteindre les objectifs tant en province que dans les ETDS pilotes, le PADDL organise
des activités sur quatre axes d’intervention que sont : la construction de la fiscalité, la
gestion de la dépense publique, l’appui au processus de planification, Budgétisation et Suivi
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
–Evaluation ainsi que l’axe transversal en rapport avec le cadre légal. L’articulation de ce
cadre d’intervention est décrite dans la suite de la présente note.
La première action à signaler, même s’elle n’a pas de lien direct avec la réforme des finances
publiques, mais qui confirme que la réforme des finances publiques en province est avant
tout une préoccupation nationale, est la tenue du forum national sur la décentralisation. Ce
forum a été organisé à Kinshasa par le Gouvernement de la République Démocratique du
Congo du 03 au 05 octobre 2007 avec le concours des Gouvernements Provinciaux et des
partenaires de développement.
Ce forum a permis de bâtir les principaux éléments d’une vision partagée entre tous les
acteurs sur la portée et les modalités de la mise en œuvre maîtrisée de la décentralisation en
RDC. Il a recommandé entre autres, l’élaboration d’un cadre stratégique de mise en œuvre
de la décentralisation avec des axes stratégiques précis, notamment l’adoption d’un cadre
juridique de la décentralisation.
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Dans la suite de l’adoption du PSRFP s’est tenue du 20 au 21 octobre 2010 à Kinshasa à
l’Hôtel SULTANI un atelier sur l’appui aux réformes des finances publiques en Provinces et
dans les ETD. A l’issue des travaux, les participants à cet atelier ont adopté à l’unanimité le
projet de la plateforme minimale en matière de gestion des finances publiques en provinces
et dans les ETD.
Les éléments pertinents (axes principaux) de cette plateforme minimale sont (1) la
construction de la fiscalité, (2) la gestion de la dépense, (3) l’appui au processus de
planification, Budgétisation et Suivi –Evaluation et (4) la mise en place d’un cadre légal et
réglementaire en Provinces et dans les ETD.
Toute l’action du PADDL s’agissant de la réforme des finances publiques s’inscrit dans le
cadre de la matérialisation de la plateforme minimale de réforme des finances publiques en
ciblant les 4 axes prioritaires précités et les trois niveaux d’intervention que sont le niveau
du cadre légal, le niveau structural et le niveau procédural.
Cette feuille de route a été formalisée suivant une approche participative au cours de
différentes séances de travail organisées du 11 au 13 octobre 2011 par le COREF en synergie
avec le PADDL à Mbandaka et auxquelles différents responsables des institutions
provinciales (DGRPE, Ministère du Plan et Budget, Ministère des Finances, Ministère de la
Fonction Publique, etc.) ont pris une part active.
La feuille de route élaborée a connu une appropriation politique en date du 14 octobre 2011
par l’Exécutif provincial, puis une appropriation technique en date du 21 au 22 décembre
2011 par les membres du Comité de Pilotage et de Suivi de la réforme des finances
publiques CPS en sigle.
Parallèlement aux activités visant la mise en place du cadre organique et légal requis dans la
gestion des finances publiques provinciales, le PADDL appuie l’organisation par le CPS et/ou
les autres institutions provinciales des activités qui visent la construction de la fiscalité
provinciale et l’amélioration de la gestion de la dépense publique.
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
préalables est une garantie pour l’efficacité. L’immersion des personnes ressources est une
vérification et une assurance quant au transfert effectif des compétences.
Quatre études ont au total été réalisées dans les ETDS pilotes appuyées par le PADDL.
La première étude concerne le diagnostic sur la gestion des finances publiques locales. Les
conclusions de cette étude ont constitué la pierre de lance pour l’élaboration de la feuille de
route de réforme des finances publiques dans les ETDS. Cette feuille de route a également
fait l’objet d’une appropriation technique par les membres du CPSL en date du 28 au 29
février de l’année en cours. Ce comité institué au niveau local dispose également d’un PTA
adossé au PTA du PADDL et à la feuille de route de réforme des finances publiques des ETDS.
Le programme de travail du CPSL fait partie des activités que le PADDL appuie dans le cadre
de son PTA 2012.
La dernière étude conduite avec le concours d’un consultant recruté par le PADDL pour
analyser l’administration des ETDS sur le plan organisationnel et fonctionnel visait
l’identification des points de dysfonctionnement nécessitant des interventions du PADDL. Le
PADDL prévoit des initiatives dans ce sens. Des équipes mixtes composées des
informaticiens, des techniciens des finances publiques et de l’administration vont en
immersion dans les ETDS pilotes pour apprendre aux responsables de ces entités l’usage de
l’outil informatique dans la gestion du budget tant en recette qu’en dépense.
D’autres actions menées par le PADDL en faveur des ETDS concernent l’exercice de la
rédévabilité. Elles portent sur l’organisation des séances de restitution de l’exécution du
budget du Secteur à la population. ELANGA, l’un des secteurs pilote du PADDL, a organisé la
conduite de cette activité avec l’appui technique, matériel et financier du PADDL. Il est prévu
de répéter cette expérience dans les autres ETDS pilotes du programme. L’objectif de cette
activité est l’apprentissage de la démocratie à la base. L’activité est susceptible de rétablir la
Pr Dr JB
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48
Notes de cours 2013
confiance de la population dans le fonctionnement administratif et d’accroître la
participation de cette dernière à la vie socio-économique de l’ETD.
La mise en œuvre des activités visant la construction de la fiscalité est avancée avec
l’équipement des administrations fiscales en bâtiments et autres moyens matériels de
travail, la formation du personnel, la construction des équipements marchands au profit des
ETDS, la conduite de la réflexion sur la viabilisation des statistiques sur la mobilisation des
ressources, la conduite de la réflexion sur la fiscalité foncière, l’appui au recensement de la
population fiscale, l’appui à la vulgarisation de la feuille de route, etc.
Si le fonctionnement du CPS peut être pris en charge dans le cadre du budget de la province
ou des ETDS, il convient de trouver des réponses de mitigation pour les autres défis. Car le
risque de voir les efforts anéantis après la fermeture du PADDL est très important.
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
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Notes de cours 2013
Une nouvelle loi pour différentes raisons. Les principales sont les suivantes :
Pr Dr JB
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51
Notes de cours 2013
l’exécution des lois de finances, des édits budgétaires et des décisions budgétaires, à la
détermination des responsabilités et des sanctions qui découlent des interventions des
acteurs, à la spécification des rapports entre le Pouvoir Central et les Provinces, d’une
part, et entre les provinces et les ETDs, d’autre part.
En outre la nouvelle loi est ordinaire tandis que l’ancienne est organique.
Contenu de la LOFIP
La première partie de la LOFIP qui s’étend de l’article 1er à l’article 16 traite des
dispositions générales. Elle précise le champ d’application de la loi et énonce les
principes et les règles budgétaires en vue de l’encadrement de la politique
budgétaire. Les principes de base retenus par la LOFIP sont ceux de l’annualité, de
l’unité, de l’universalité, de la spécialité, de l’équilibre du budget et de la
soutenabilité budgétaire.
La deuxième partie de la LOFIP s’étend de l’article 17 à l’article 131. Elle concerne le
Pouvoir Central. Elle est consacrée aux dispositions relatives aux lois des finances,
notamment au champ et à l’objet des lois des finances, aux ressources et aux charges
du Pouvoir Central, à l’élaboration et à la présentation des lois des finances, à
l’exécution de la loi des finances et aux différents types de contrôle.
La troisième partie s’étend de l’article 132 à l’article 216. Elle concerne les provinces
et les Entités Territoriales Décentralisées (ETDs). Il est relevé dans cette partie l’objet
et le champ des Edits et des décisions budgétaires, l’élaboration et la présentation
des Edits et Décisions budgétaires ainsi que l’exécution et le contrôle du Budget des
Provinces et des Entités Décentralisées.
La quatrième partie de la LOFIP s’étend de l’article 217 à l’article 229. Elle précise les
rapports entre le Pouvoir Central, les Provinces et les ETDs. Il est fait allusion aux
modalités de répartition de recettes à caractère national entre le Pouvoir Central et
les Provinces, d’une part, et la répartition des recettes à caractère national entre les
Provinces et les Entités territoriales décentralisées, d’autre part.
La cinquième partie s’étend de l’article 230 à l’article 235. Elle présente les
dispositions transitoires et finales. Ces dispositions visent notamment le caractère
progressif du transfert des compétences du Pouvoir Central vers les Provinces. Elle
aborde également la question de la responsabilité des Ministres de finance et
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Notes de cours 2013
budget. Ces derniers sont appelés à déterminer le calendrier de mise en application
de la LOFIP.
Principales innovations
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
la mise en œuvre de la politique de développement. Pour réussir cette innovation, la
loi sur les Finances Publiques prône l’utilisation d’un cadre budgétaire à moyen
terme dont le budget de l’année constituera la tranche annuelle.
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Notes de cours 2013
Crédits limitatifs (engagements et ordonnancement conformes aux
dotations budgétaires) ;
Crédits évaluatifs (les services de la dette) ;
Crédits provisionnels (les dépenses liées aux calamités et autres
imprévisibles) ;
Spécification des mouvements des crédits
Virements : toléré entre titres d’un même programme.
Transferts :
– Entre les programmes d’une même fonction ministérielle ;
– Entre les programmes de différents ministères ou institutions ;
– Peuvent concerner des crédits globaux des programmes ou des
crédits destinés à financer certaines actions à l’intérieur des
titres des dépenses des programmes concernés.
Compétence en matière d’exécution du budget : elle est du ressort de l’Ordonnateur
et du Comptable public assignataire. Il s’agit là d’une réaffirmation du principe de la
séparation des fonctions d'Ordonnateur et de Comptable. Ce principe clé en finance
publique vise à assurer la protection des finances publiques à travers une répartition
et une responsabilisation des différents intervenants dans le circuit de l’exécution
des opérations de recettes et de dépenses. Il instaure ainsi un contrôle mutuel entre
l’Ordonnateur et le Comptable public.
La responsabilité en matière d’exécution du budget.
UNE CONSTANCE : la responsabilité des membres du
Gouvernement et des responsables d’instituions constitutionnelles
ainsi que les sanctions qu’ils encourent sont prévues par la
Constitution et les lois de la République ;
L’exigence du respect de la légalité est un acte de prévention
contre la concussion.
Le respect du principe de sincérité. Le budget du Pouvoir Central,
de la Province ou de l’Entité Territoriale Décentralisée présente de
façon sincère l’ensemble de leurs ressources et de leurs charges. La
sincérité s’apprécie en fonction des informations disponibles et des
prévisions qui en découlent.
En termes de respect du principe de sincérité et de la tenue de la comptabilité.
La tenue des documents comptables et financiers n’est plus facultative mais obligatoire.
La LOFIP énumère les comptabilités qui doivent être tenues. Les comptes du Pouvoir
Central, de la Province et de l’Entité Territoriale Décentralisée doivent être réguliers,
sincères et refléter une image fidèle de leur situation patrimoniale.
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Notes de cours 2013
Préambule 3
Définition du concept finances publiques .................................................................................... 6
Finances publiques et finances privées, éléments de différences ................................................. 6
Finances Publiques et les autres disciplines ................................................................................. 7
Conception classique et conception moderne des finances publiques ......................................... 8
Définition du budget ................................................................................................................... 10
Les caractéristiques du Budget ................................................................................................... 10
Les aspects du budget ................................................................................................................. 11
Les principes budgétaires ........................................................................................................... 12
Catégories des lois de finances ................................................................................................... 13
Présentation formelle du Budget ................................................................................................ 13
Règles d’élaboration du budget .................................................................................................. 14
Structure de la loi budgétaire.......................................................................................................... 17
Rôle du Parlement dans le budget .................................................................................................. 17
Portée juridique de l’autorisation budgétaire ................................................................................. 18
De l’exposé des motifs ................................................................................................................... 21
De la synthèse prévisions budgétaires du Secteur de Basankusu, exercice 2013........................... 23
Des fiches analytiques de prévision de recettes pour l’exercice 2013 ........................................... 24
Des fiches analytiques pour la prévision des dépenses courantes (fonctionnement et
rémunération), exercice 2013. ........................................................................................................ 29
Des annexes au budget ................................................................................................................... 38
Les Ressources Ordinaires ou permanentes ................................................................................... 44
2.1.1. Les Ressources fiscales ........................................................................................................ 44
2.1.1.1. Notions de l’impôt ............................................................................................................. 45
C2. Aspect politique de l’impôt ............................................................................................ 48
C3. Aspect moral ou social de l’impôt .................................................................................. 48
C4. Aspect économique .......................................................................................................... 48
e) Principes de l’impôt ........................................................................................................... 49
f) Les éléments constitutifs de l’impôt ............................................................................... 49
Techniques de prélèvement d’impôt .............................................................................................. 50
a1. La déclaration contrôlée ....................................................................................................... 50
a2. La méthode forfaitaire .......................................................................................................... 51
a3. La méthode indiciaire ........................................................................................................... 51
1°La détermination du taux de l’impôt....................................................................................... 51
2° La liquidation proprement dite .............................................................................................. 52
1° Les organes de recouvrement ................................................................................................ 52
Types d’impôts ............................................................................................................................... 54
1° Les impôts réels ..................................................................................................................... 54
2° Impôts sur les Revenus ......................................................................................................... 54
Les Ressources exceptionnelles/occasionnelles ............................................................................. 56
L’exécution du budget de l’Etat en recette ..................................................................................... 58
Définition de la dépense publique .................................................................................................. 65
Caractères de la dépense publique .................................................................................................. 65
Nature de la dépense publique........................................................................................................ 66
Classifications de dépenses publiques ............................................................................................ 67
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
Exemple de classification fonctionnelle du budget ........................................................................ 68
Le montant de la Dépense Publique ............................................................................................... 69
Mesure de l’accroissement de dépenses publiques ........................................................................ 69
1° Par rapport à la variation de la valeur de la monnaie ................................................................. 69
2° Par rapport aux méthodes d’établissement des comptes ............................................................ 70
I.3. Les causes de l’accroissement des dépenses publiques ........................................................... 70
Plafond des dépenses publiques ..................................................................................................... 71
Exécution de la dépense publique .................................................................................................. 71
1.1.1. Principes fondamentaux de l’exécution de la dépense publique ................................. 71
1.1.2. Etapes de l’exécution de la dépense publique ............................................................. 72
De l’engagement..................................................................................................................... 72
Modèle de Bon d’Engagement des Dépenses ................................................................................ 75
De la liquidation ..................................................................................................................... 77
De l’ordonnancement ............................................................................................................. 78
Du paiement ........................................................................................................................... 78
1.1.4. Pièces Justificatives de la Dépense Publique ............................................................. 82
Intervenants dans la Chaine de la Dépense Publique ..................................................................... 83
1.1.5. Intervenants impliqués directement dans le circuit de la dépense ............................... 83
Ordonnateur ou ses délégués ................................................................................................. 84
Contrôleur Budgétaire ............................................................................................................ 84
Comptable Public ................................................................................................................... 85
Autres intervenants impliqués directement ............................................................................ 86
1.1.6. Intervenants impliqués dans la passation des marchés publics ................................... 86
1.1.7. Intervenants impliqués dans la Paie des agents de l’Etat ........................................... 88
Service du Trésor.................................................................................................................... 88
Régisseur d’avances ............................................................................................................... 89
Banque Centrale du Congo (BCC) ......................................................................................... 90
Direction en charge du Contrôle Budgétaire .......................................................................... 90
Direction en charge du Suivi du Budget ............................................................................... 90
Direction en charge du Trésor ................................................................................................ 91
Direction en charge de la Comptabilité Publique ................................................................... 91
Coordination Informatique Interministérielle......................................................................... 92
Procédures et Circuit d’Exécution de la Dépense Publique .......................................................... 92
1.1.8. Procédures normales ................................................................................................... 93
1.1.9. Procédure standard ...................................................................................................... 93
Procédure de Marché Public......................................................................................................... 100
1.2. Procédures d’Exception dans le Circuit de la Dépense Publique ................................. 106
Procédure de la Paie des Agents de l’Etat ............................................................................ 106
Procédure des Régies d’Avance .......................................................................................... 110
Procédure de Régularisation ................................................................................................. 115
Fondement du contrôle et cadre légal .......................................................................................... 120
Formes de Contrôle ...................................................................................................................... 121
Types de contrôle ......................................................................................................................... 121
4.3.1. Contrôles Administratifs .......................................................................................... 121
a) Contrôle des opérations administratives ....................................................................... 122
Contrôle des dépenses .................................................................................................................. 122
Contrôle des opérations de recettes .............................................................................................. 122
b) Contrôle des opérations comptables.............................................................................. 122
Le contrôle hiérarchique ............................................................................................................... 122
Pr Dr JB
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Notes de cours 2013
4.3.2. Le contrôle Parlementaire ......................................................................................... 123
4.3.3. Le contrôle juridictionnel .......................................................................................... 124
Dynamique d’approfondissement du processus de décentralisation ............................................ 126
Cadre financier et budgétaire de la décentralisation..................................................................... 126
Cadre juridique et institutionnel des finances publiques ...................................................... 126
Mécanismes financiers envisagés pour la décentralisation .......................................................... 128
Cadre national de gestion et de suivi des finances publiques décentralisées ............................... 131
Identification des risques majeurs et mesures de mitigation dans le sens de l’amélioration du
circuit de gestion des finances publiques ..................................................................................... 135
Circuit du Trésor ...................................................................................................................... 135
Risques et impacts financiers à prendre en compte dans la gestion des finances publiques
(Illustration à partir de la zone d’intervention du PADDL) ......................................................... 136
Risques fiduciaires au niveau des ETD ........................................................................................ 139
Risques résiduels et mesures d’accompagnement ........................................................................ 140
Des objectifs de la note ................................................................................................................ 144
Du contexte de la réforme des finances publiques ....................................................................... 144
Du déroulement du processus de réforme des finances publiques à l’Equateur .......................... 145
Des résultats et leçons apprises .................................................................................................... 149
Des défis et contraintes................................................................................................................. 149
Contexte de l’adoption de la LOFIP ............................................................................................. 151
Pourquoi une nouvelle loi sur les finances publiques? ................................................................. 151
Eléments de différence entre la LOFIP et l’ancienne loi des finances ......................................... 151
Contenu de la LOFIP .................................................................................................................... 152
Principales innovations................................................................................................................. 153
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