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FACULTE DE DROIT
B.P. 1825
RD.Congo
COURS DE FINANCES
PUBLIQUES
PLAN DU COURS
0. Objet de l’enseignement
1. Introduction
BIBLIOGRAPHIE
I. INTRODUCTION
1. Objet du Cours
Ce sont donc là des défis renouvelés qui font des Finances Publiques
une passion pour les acteurs politiques et un enjeu du pouvoir d’État.
La matière est réputée difficile, et très complexe.
Il apparait ainsi en toute évidence que la vie d’une nation est assujettie
à la santé de ses finances publiques. Mais, il est aussi vrai que l’Etat reste l’acteur
principal de ses finances publiques en jouant un rôle déterminant dans la genèse et
l’accomplissement de l’action publique
Le développement d’une nation est lié aux choix des stratégies adoptées
en ressources comme en dépenses par l’entité concernée .
C’est ainsi qu’on peut dire que l’outil de prévision et d’action de l’Etat
reste son budget national.
On peut considérer que les finances publiques ont pour objet l’étude des
problèmes financiers des personnes publiques.
Les finances publiques étudient les problèmes relatifs aux dépenses et aux
ressources des personnes et des organismes publics. Elles constituent, donc, l’une
des branches du droit public.
la charge entre tous les citoyens ». L’accent était ainsi mis sur le problème du
financement de dépenses et des seules dépenses de l’Etat.
pouvoir central est trop importante pour que l’on puisse ignorer la dimension
économique des finances publiques.
L’Etat n’est pas la seule personne publique qui gère ses dépenses et ses
recettes et qui a à résoudre des problèmes financiers. Il ne faut pas assimiler tout
ce qui est public à l’Etat qui n’est que l’une des multiples personnes morale
de droit public. L’étude des finances publiques, c’est également l’étude des
finances des collectivités territoriales, des finances des établissements publics qui
sont dotés d’une autonomie juridique et financière, des finances des
entreprises publiques, des problèmes financiers des organismes publics
internationaux.
allocations familiales…). Bien qu’il s’agisse de finances gérées souvent par des
organismes privés, il n’est pas possible de les exclure du domaine des finances
publiques, en raison du mode de financement (cotisations obligatoires), du contrôle
qu’exerce l’Etat sur ce secteur et de son intervention fréquente pour en rétablir
l’équilibre financier.
- Celui de l’Etat, financé par l’impôt et, en cas de déficit, par l’emprunt
(secteur étatique).
- Celui des collectivités et établissements publics dotés d’une autonomie
financière dont les dépenses sont financées par des ressources plus variées :
impôts locaux, taxes, aides financières de l’Etat (subventions), emprunts et
ressources propres (secteur décentralisé).
- Celui des organismes à caractère industriel ou commercial qui ont leurs
propres ressources, mais qui sont placés sous le contrôle de l’Etat.
- Enfin, le secteur de la protection sociale dont les dépenses sont
normalement financées par des cotisations obligatoires, mais dont une partie
des ressources tend à se fiscaliser.
Les personnes publiques ne sont pas les seules à devoir résoudre des
problèmes financiers. Il en va de même pour les particuliers et les entreprises.
Chacun a des dépenses à effectuer et doit trouver les ressources nécessaires pour
les financer.
Les différences portent, aussi, sur les moyens et les méthodes utilisés.
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L’Etat n’est pas limité dans ses ressources, il évalue d’abord ses
dépenses dont certaines sont inévitables (justice, défense, police…) et détermine
ensuite les moyens de les couvrir ; il peut, au contraire du particulier, dépenser
plus qu’il ne recouvre et recourir à la contrainte. Par ailleurs, l’Etat est enfermé
dans un cadre comptable strict ; un régime juridique parfois tatillon, toujours
contraignant, précise la réalisation des opérations de dépenses et des recettes :
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C’est dans les ouvrages de Gaston Jèze que l’on trouve l’exposé le plus
remarquable des théories financières classiques. Les finances publiques y sont
définies comme une « science des moyens par lesquels l’Etat se procure et utilise
les ressources nécessaires à la couverture des dépenses publiques, par la répartition
entre les individus des charges qui en résultent ».
Il est évident qu’à cette époque, cette conception des finances publiques
était la conséquence du rôle assigné à l’Etat par les théories économiques
classiques : pour les partisans de l’Etat libéral du XIXème siècle, tel que Léon Say,
Adam Smith ou Gaston Jèze, il était indispensable de limiter au minimum les
activités de l’Etat, les confiner autant que possible dans les tâches traditionnelles de
police, de l’armée et de la diplomatie ; le reste devant être abandonné à l’initiative
privée, à la libre concurrence et aux lois du marché . Le but des finances publiques
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se résumait ainsi à fournir à l’Etat les ressources nécessaires pour couvrir les
charges découlant des tâches d’administration générale et de souveraineté (armée,
police, diplomatie et justice).
Pour couvrir ces dépenses, l’Etat va se créer des ressources, grâce aux
prélèvements opérés sur les citoyens, sur leurs biens. La technique généralement
utilisée, c’est évidemment l’impôt, qui est un prélèvement forcé de l’Etat sur les
revenus ou la fortune des particuliers, personnes physiques ou morales .
Les choix du gouvernement sont mieux décelés dans le budget. Ici les
choix politiques ne peuvent être dissimulés. Privilégie-t-on l’impôt sur le revenu des
ménages ou l’impôt sur les sociétés ? L’impôt sur les salariés est-il favorisé par
rapport à l’impôt sur les non-salariés ? Quel type de dépenses est jugé prioritaire :
éducation nationale, action sociale, défense nationale ? Quelle est la part des
dépenses assumées par les personnes publiques et celle laissée au secteur privé ? A
travers le budget, les résultats de l’action des groupes de pression peuvent être
quantifiés. Le budget n’est-il pas le meilleur indicateur de celui de l’indépendance
réelle des Etats les uns par rapport aux autres ? En un mot, la lecture des
documents financiers permet de déterminer la pression que subit et qu’exerce un
régime politique.
Le budget est compris comme étant « l’acte par lequel son prévues et
autorisées les recettes et les dépenses de l’Etat et des autres services que les lois
assujettissent aux mêmes règles ».
Par opposition aux budgets publics, les budgets privés sont ceux des
particuliers et des entreprises privées. Tel que défini ci-dessus, le budget public
comprend deux volets : les dépenses d’une part et les recettes d’autre part.
- Le premier est l’intérêt personnel : pour les libéraux, l’homme est un être
égoïste et rationnel. S’il est égoïste c’est parce qu’il est surtout préoccupé par
ce qui contribue à son propre avantage, que ceci se traduise en bien être, en
sécurité ou en pouvoir.
- En second lieu, l’homme est considéré comme rationnel parce qu’on le
suppose capable de détecter où se trouve son avantage.
- C’est la liberté qui garantit que la concurrence jouera effectivement. La
loi suprême est la demande finale : enfin, tout ceci comporte une sanction.
- La responsabilité ; c’est le complément indispensable. Si l’on est totalement
libre de ses actes, on doit aussi être responsable de leurs conséquences : c’est
le profil ou la faillite.
Dans un tel système, l’Etat n’a pas à intervenir.Son intervention est exclue
à double titre : d’une part, elle porterait inévitablement atteinte à la liberté
d’action des individus ; elle aboutirait nécessairement à un résultat moins
favorable que si l’activité avait été exercée librement par les particuliers.
Dans la pratique, ces critères n'ont pas été appliqués car l'utilisation
de la dette publique a été complètement dévoyée. En d'autres termes, au lieu
de représenter un apport de fonds, l'endettement public est devenu un
mécanisme de pillage que nous appelons le "Système dette"
C’est un point qui fait l’unanimité des analystes modernes même s’ils
divergent sur la rentabilité de certaines dépenses (celles du secteur social et
militaire particulièrement)
1. La règle de l’unité
- Les exceptions :
2. La Règle de l'universalité
Elle est assez proche de celle de l'unité. Non seulement toutes les
dépenses et toutes les recettes doivent figurer dans un seul document, mais ce
document doit retracer les dépenses et les recettes de façon séparée, chacune
d'entre elles y figurant pour son montant intégral.
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Toutefois, ne figurent dans la loi de finances, ni les ressources du Trésor, ni les ressources d’emprunt, ni
les avances du Trésor. Ni les charges de remboursement en capital de la dette publique.
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accessoires. On pourrait penser qu'il serait plus simple de ne faire apparaître que le
solde. C'est précisément ce qu'interdit la règle du produit brut.
- Valeur de la règle
3. La Règle de L'annualité
Les crédits qui n'ont pas été utilisés au 31 décembre ne peuvent, sauf
exception, être reportés sur l'exercice suivant. Ils sont purement et simplement
annulés.
Par ailleurs, aucune dépense ne peut être considérée comme acquise, les
crédits qui ont été accordés une année peuvent parfaitement ne pas être renouvelés
l'année suivante.
La grande masse des crédits est reconduite chaque année. Ils représentent
« le minimum de dotations que le Gouvernementjuge indispensable pour
poursuivre l'exécution des services publics dans les conditions qui ont été
approuvées l'année précédente par le Parlement »
4. Le Principe de l'équilibre
Le fait que les dépenses prévues soient ou non supérieures aux recettes
escomptées ne signifie pas grand-chose, car le rendement des recettes fiscales
dépend essentiellement de la situation économique qu'il est toujours
difficile de prévoir plus d'un an à l'avance. Nous savons que l’impôt est le
premier pourvoyeur des recettes de l’Etat.
Par ailleurs, l'existence d'un déficit ne signifie pas qu'une partie des
dépenses ne pourra pas être financée, cela signifie simplement que l'on aura
recours à d'autres ressources que les ressources ordinaires pour financer le
déficit.
Or, ce n'est qu'une prévision et elle a de valeur que si elle est proche de
la réalité, l'équilibre, ou le déséquilibre d'exécution correspond, lui, à la réalité.
Il est le reflet de la situation qui apparaît, après la clôture de l'exercice, une
fois que l'on a fait le compte des dépenses réellement exécutées et des recettes
effectivement encaissées.
Les crédits ouverts par les lois de finances sont mis à la disposition des ministres.
6. LE PRINCIPE DE SINCERITE
7. LE PRINCIPE DE PUBLICITE
Dès leur vote et adoption par les organes délibérants, les budgets du
pouvoir Central, des Provinces et sont des budgets publics, des budgets des
citoyens. A ce titre, ils doivent faire l’objet non seulement de publication au journal
Officiel et dans les autres organes officiels reconnus, mais ils doivent également
êtrepubliés intégralement ou par extraits dans la presse écrite, publique et
privée, par affichages et même placés sur internet afin d’en informer les
contribuables qui doivent en suivre la gestion à travers leur organes de
représentation.
Un budget public ne doit pas être géré en cachette comme c’est le cas
actuellement en République Démocratique du Congo, c’est une tricherie et, à la
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limite, une escroquerie faite à la communauté par les responsables qui ne rendent
pas publique leur gestion des finances publiques.
1. INTRODUCTION
A quoi bon élaborer des budgets puisque, de toute façon, ils ne sont
jamais respectés?
2. Un budget pourquoi?
1. La vocation budgétaire
4. UN OUTIL DE PREVISION
Il faut à la fois s'assurer que les recettes sont en ligne avec les
prévisions et que les charges sont maîtrisées et ne flambent pas.
A. Importance de la dépense
C. L’Evaluation de recettes
série de facteurs plus ou moins délicats à prévoir. Les impôts indirects sont liés au
volume de la production et d’échanges, ce volume étant susceptible de varier très
sensiblement d’une année à l’autre. En apparence, les impôts directs sont liés
moins immédiatement au processus économique, mais ils en dépendent très
étroitement aussi, en fait.
C’est une règle classique qui a été inaugurée en France par Villèle en
1823. Il s’agit d’une évaluation forfaitaire des recettes, sur la base des résultats du
dernier budget exécuté au moment où l’on prépare le projet budgétaire. Comme
cette préparation intervient pendant l’application du budget de l’exercice précédent,
c’est l’avant dernier budget qui sert ainsi de base aux évaluations, le budget de la «
pénultième » par rapport à l’année de budget qu’on élabore. A titre indicatif, dans le
projet de loi budgétaire de 2017, qui se prépare dans le courant de 2016, on
prendrait comme base les résultats du budget de 2015, on prendrait aussi comme
base les résultats du budget de 2014. On recule ainsi de deux ans. Cette technique
d’évaluation est corrigée par le recours à la règle des « tantièmes de majoration ». Le
système consistait à ajouter aux recettes de la pénultième année la moyenne des
accroissements qui se sont produits d’une année à l’autre pendant les cinq années
précédentes. Il consiste en définitive à appliquer aux résultats du dernier exercice
connu des correctifs arithmétiques justifiés par les modifications apportées aux
tarifs fiscaux qui tiennent compte des éléments de la conjoncture économique et
aussi des tantièmes de majoration ou de réduction destinés à corriger
l’automatisme trop absolu de la méthode.
2) Le cadrage (avril-mai)
Elle passe par la détermination des recettes. Dans le même temps, les
prévisions des recettes sont affinées car les perspectives économiques sont mieux
connues en juillet-août, même si celles-ci restent éminemment aléatoires.
> Introduction
§2. Du dépôt de la loi portant reddition des comptes (LFP article 84)
Par leurs attributions, les commissions des finances sont très tôt
apparues comme des rouages essentiels du système politique. Cette place
particulière les expose aux évolutions qui affectent l’Etat et les régimes politiques.
La défense de votre budget, soit l'ensemble des actions et démarche que vous
allez entreprendre pour parvenir à ce que ce dernier soit avalisé tel que vous
l'avez conçu, est devenue partie intégrante de la mission du gouvernement.
Partant, elle justifie que vous vous prépariez avec soin, tant sur le fond de
votre budget que sur la façon dont vous allez vous y prendre et vous
comporter avec le parlement.
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a) Les évaluations de recettes font l’objet d’un vote d’ensemble pour le titre sous
lequel elles sont regroupées dans le budget général et d’un vote par budget
annexe et par compte spécial.
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1) Les lois de finances votées dans les délais légaux sont promulguées dans les
délais constitutionnels ; il en est de même de loi portant ouverture des crédits
provisoires (Art. 136 et 137 de la Constitution)
2) Si le projet de loi de finances de l’année déposé dans le délais constitutionnel
n’est pas voté avant l’ouverture du nouvel exercice, les dispositions dudit
projet sont mises en vigueur par ordonnance-loi du Président de la
République délibérée en Conseil des Ministres en tenant compte des
amendements votés par chacune des deux chambres (Constitution, art. 126,
alinéa 4 et LFP83 al.5)
A. Les ordonnateurs
1. Les différentes catégories d’ordonnateurs
- Les comptables du Trésor : ils sont dotés d’une compétence générale. Ils
relèvent de la Direction de la Comptabilité Publique du Ministère des
Finances et /ou du Budget.
- Les autres comptables n’ont qu’une compétence d’attribution :
comptables des budgets annexes pour les opérations de recettes, de dépenses
et de trésorerie des budgets annexe, comptables spéciaux, comptables des
administrations financières chargés du recouvrement de certains impôts ou
taxes qui ne relèvent pas d’un comptable général (receveurs fiscaux, receveurs
des douanes).
2. La taxation
Elle est faite par le service de taxation qui est à la base pour l’émission
de la note de perception que le redevable présent auprès des intervenants (Banque
et CADECO) dans l’encaissement des paiements en règlement des dettes envers
l’état.
3. Le recouvrement
4. Le paiement
- Envoyer un agent en mission de service : il faut lui assurer les frais de voyage,
d’hôtellerie et de substance durant la mission etc.
b) La liquidation
c) L’ordonnancement
Aux termes de loi relative aux finances publiques, tous les ministres du
gouvernement central et ceux du gouvernement provincial ainsi que tous les
responsables d’institutions sont ordonnateurs des dépenses de leurs
administrations respectives. Ordonnancer une dépense, c’est donner l’ordre de la
payer.
d) Le paiement
Une loi non assortie de sanctions est une loi inefficace. Le budget
est une loi. Sa mauvaise gestion entraine des sanctions à l’endroit des personnes
fautives. Les budgets de l’Etat, des Provinces doivent être exécutés
conformément à la Constitution et à la loi relative aux Finances Publiques
qui prévoient des sanctions en cas de faute. Voilà pourquoi l’exécution du
budget doit être contrôlée.
Pour protéger les deniers de l’Etat, plusieurs formes de contrôle ont été
mises en œuvre : le contrôle à priori et le contrôle à posteriori, les contrôles
externes et internes.
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I. Les contrôles administratifs (ceux exercés par l’Administration sur ses services)
A. Le Contrôle hiérarchique
B. Le contrôle de tutelle
C’est le contrôle exercé par l’Inspection Générale des Finances sur
les services publics de l’Etat, sur les entreprises publiques, mixtes et privées,
dans les conditions définies par la loi.
Créée par l’ordonnance n°87-323 du 15 septembre 1987 et placée sous
la tutelle directe du Président de la République, l’Inspecteur Générale des
Finances(IGF) dispose d’une compétence générale de contrôle sur les biens publics
et les finances de l’Etat, financier de l’Etat, des provinces.
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3) Mécanisme de contrôle
La régularité du compte est appréciée à partir de l’examen de toutes les
opérations effectuées par le comptable et des pièces justificatives produites à l’appui
de ces opérations.
4) Résultats du contrôle
A l’issue du contrôle, la Cour peut prendre comme décision, selon les
cas :
- Soit un arrêt de quitus (arrêt de décharge) lorsque les comptes sont
réguliers ;
- Soit un arrêt de débet en cas d’irrégularité ; cet arrêt condamne le
comptable à payer les sommes manquantes ;
- Soit un arrêt déficitaire (compte de débit).
Bref, du point de vue purement technique, la Cour des Comptes remplit deux rôles
résumés comme suit :
a) faire respecter et promouvoir l’obligation de rendre compte ;
b) l’assistance au Gouvernement et au Parlement. Le Gouvernement peut
demander des enquêtes à la Cour ; la Cour qui relève désormais du Parlement
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Les deniers publics ne sont pas une propriété privée des ordonnateurs
des dépenses. En cas de mauvaise gestion, le fautif doit en rendre compte. La
Constitution et les lois ordinaire, notamment la loi relative aux finances publiques,
le règlement de la comptabilité publique et les lois pénales énumèrent différents
manquements en matière de gestion des finances publiques, lesquels manquements
appellent des sanctions correspondantes.
Cadre juridique général des sanctions (LFP article 128 -131 et 213-21).
En manière générale :
1. Les ordonnateurs sont responsables des certifications qu’ils délivrent.
2. Les membres du Gouvernement encourent, en raison de l’exercice de leurs
fonctions, les sanctions prévues par la Constitution et les lois de la
République. Ils sont également responsables des résultats atteints par
rapport aux objectifs attachés au budget de programmes établi et exécuté
sous leur autorité.
3. Les ordonnateurs, autres que les membres du Gouvernement, et les
comptables publics encourent une sanction qui peut être disciplinaire,
civile et /ou pénale.
4. Est passible d’une sanction pour faute de gestion tant au niveau du
pouvoir central qu’au niveau provincial, toute personne :
qui n’aura pas respecté les règles d’engagement des dépenses ;
qui aura engagé des dépenses sans en avoir le pouvoir ou reçu
délégation,
qui aura engagé des dépenses sans disponibilité des crédits ;
qui aura effectué une dissimulation de nature à permettre la fausse
imputation d’une dépense ;
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CONCLUSION GENERALE
Le budget est :
–– FIN ––