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C’est un célèbre auteur PAUL AMESELEEK qui a posé cette question. C’est le
reste du titre d’un article dans la revue de droit public.
La réponse qu’il apporte à cette question : Il en visage deux solutions. Une valeur
maximale dans laquelle toutes les activités de gestions sont privées tel que
l’école. L’État est réduit à un rôle de commandement, d’autorité et à un rôle de
fiction de règles. L’État fait des lois, prend des contraintes. À côté de cette
variante maximale l’auteur envisage une seconde variante qui est une variante
minimale et c’est une variante minimale de décentralisation intégrale avec un
État à structure composite. A titre d’exemple : l’État décentralisé. Dans cette
hypothèse d’État décentralisé, l’État central se décharge de toutes les activités
au profit des pouvoirs locaux. Nous sommes dans l’hypothèse de finance public
local au cas où l’État se décharge de ses pouvoirs locaux. Dans l’hypothèse d’un
État comme le Nigeria, l’État fédéral qui est à Abuja se décharge sur les états
fédérés. Mais en poursuivant son analyse l’auteur constate que ces deux
variantes comportent des inconvénients. Il en conclut qu’il pourrait exister un
Etat sans filtre. Il peut en exister mais si dans le monde, un tel Etat n’existe pas
c’est qu’il ne correspond pas à une formule commode de gouvernement.
Au contraire, un Etat avec finance est plutôt une formule simplificatrice. C’est
une formule libératrice qui substitue la prise en charge directe au contrôle
médiatisé, au pilotage par personne privée ou pilotage par personne public
interposé. Explication : l’auteur considère que dans monde, il n’y a pas d’état
sans finance. Cela n’existe pas et s’il en existe c’est que leur formule n’est pas
commode.
Il est vrai que dans cette activité financière induite par qui la prise en charge
directe, il a des seuils à ne pas dépasser.
Pourquoi la voirie faisait partie des domaines de l’État ? Réponse : lorsque les
Privés devraient assurer l’activité économique il fallait la voirie pour ouvrir les
routes.
Quelle ressource pour financer les dépenses doit - on recourir à l’impôt. Et dans
l’hypothèse d’un recours à l’impôt quel est la catégorie sociale qui devra
supporter ?
Qui exerce le pouvoir financier ? Et comment ce pouvoir est réparti entre les
collectivités publics. Comment ce pouvoir est -il réparti et au sein d’une
collectivités publics comment les pouvoirs notamment le pouvoir financier est
réparti entre les Instances ?
Toutes ces questions reviennent donc … mais pour bien cerner la matière et
répondre à toutes ces interrogations, il convient d’en donner une définition. De
retracer son évolution et de préciser le cadre juridique des finances publiques.
Pendant très longtemps les finances publiques ont été considéré comme ne
devant traiter que les aspects juridiques.
Chose à savoir : Les fiances publiques interviennent dans l’exception des
pouvoirs de l’État pour pouvoir donner des moyens aux fonctionnaires et
initialement les finances publiques étaient enseignées comme un chapitre du
coût du droit administratif. A l’origine les Finances publiques était une matière
essentiellement juridique. Ce n’est que plus tard à l’aspect juridique est venu
s’ajouter d’autre aspect tels que l’aspect économique, politiques sociaux et.
Effectivement les finances publiques peuvent être situées par les moyens
d’exécution dont dispose l’administration à côté des finances publiques, agents
publiques, entreprises publiques, qui sont des termes abordés dans les chapitres
de droit administratif. Ces finances sont consacrées au droit des deniers publics
et la matière était enseignée sous l’appellation législations financières. C’est
donc une matière étroitement liée au droit administratif. C’est une matière
étroitement liée au droit administratif qui est aussi rattaché au droit
constitutionnel
C’est donc une discipline du droit public mais cette conception qui prônait les
finances publiques. Sous l’influence d’une multitude d’évolutions comme la crise
économique de 1929, et l’explosion des dépenses sociales à la suite des deux
guerres mondiales. Cette conception a évolué vers une conception plus large.
Les finances publiques s’intéressent désormais à l’économie, la politique et au
sociale. C’est pourquoi la politique financière vient compléter la législation
financière. Les finances publiques dans leur aspect juridique ne sont pas les seuls
qui sont pris en compte. Les finances publiques interviennent dans le droit
administratif, droit constitutionnel etc tant que si bien que les finances publiques
sont qualifiées de discipline de Carrefour.
Le caractère scientifique et technique des finances publiques : elle constitue une
science dans la mesure où elle répond à la définition de celle-ci. En effet, les
finances publiques constituent un ensemble de connaissances et de recherches
ayant un degré suffisant d’unités et de généralités et susceptible d’amener les
hommes qui s’y consacre à des conclusions concordantes résultant de relation
objective.
La méthode de la discipline est l’observation mais il ne s’agit pas d’observation
directe. Mais plutôt d’une observation indirecte à travers les comptes publiques
dont la fiabilité est garantie par les règles de la comptabilité publique et les
informations fournies par les observations sont ensuite exploitées et cette
exploitation conduit à la formation de loi financière. Quand au caractère
technique, il provient du fait que les finances publiques constituent un ensemble
de procédés permettant d’obtenir certains résultats financiers. Alors dans
l’ensemble de ces procédés on peut distinguer 3 types de techniques.
1-technique fiscale
2-technique budgétaire
3- technique comptable : permet une description chiffrée des informations.
Cette évolution est considérable dans le temps et cette évolution a été influencé
par la mutation que l’Etat a connu dans son rôle. L’évolution des finances
publiques est scalpée sur l’évolution de l’Etat.
A l’origine, l’état se caractérisait par son abstentionnisme dans la vie
économique et sociale et le rôle de l’état se limitait aux activités de police, de
commandement et de diplomatie.
Cet abstentionnisme a marqué les finances publiques de l’époque qui se
caractérisait par leur neutralité. L’état ne crée pas des entreprises. Elle assure la
police, défend la nation et fait de la diplomatie. (Ce sont les fonctions régaliennes
de l’état) il faut ajouter aussi la voirie.
Lorsque le budget est réduit celui ci n’a zéro impact sur la vie économique.
L’État va diversifier ses activités en internant de plus en plus dans l’aspect
économique et social par l’utilisation des moyens d’actions financiers. C’est
l’époque de l’interventionnisme financier qui intervient après la deuxième
guerre mondiale.
Au cours de la seconde moitié des années 70, une crise économique se
développe. Elle a de fortes répercussions sur le budget de l’État. Les recettes
publiques diminuent, les dépenses publiques s’accroissent. Il y a une
multiplication des déficits qui sont financés par l’emprunt et accroissement de la
dette. Face à tous ces problèmes financiers, l’état providence est impuissant et
inefficace. Ces moyens d’actions interventionnistes ne peuvent résoudre les
problèmes. C’est alors que les économistes libéraux ont proposé de revenir aux
principes posés par l’État général, c’est-à-dire cesser l’interventionnisme et
laisser le marché se développer librement. Les conceptions libérales classiques
remplacent les thèses keynésiennes et les méthodes de gestion utilisées par les
entreprises sont préconisées pour la gestion publique.
Chaque année le parlement adopte une loi de finance et dans le langage courant
ceci est appelé est budget de l’État.
Le même article 7 de la LOF 2024 dispose que la loi finance autorise les recettes
et dépenses budgétaire conférant ainsi un caractère juridique à la loi finance et
ce caractère nous l’apprécierons dans la notion de la loi finance et son étendu.
La LOF de 2014 définit la loi finance en son article 2 Alinéa 1 : les lois finances
déterminent pour un exercice la nature, le montant, et l’affectation des
ressources et des charges de l’État. Et l’alinéa 2 du même article a dit : elle tient
compte d’un équilibre économique et financier qu’elle détermine sur la base des
objectifs et des résultats de programme définit dans le cadre des missions de
l’État. Quand on analyse ces définitions on peut déterminer les éléments
caractéristiques de la loi finance.
-1er élément : la loi finance apparaît comme un acte d’autorisation car la notion
de loi finance implique un rôle du parlement qui autorise les opérations
financières de l’État. Et de cet aspect d’autorisation des opérations découle son
caractère juridique.
-second élément : l’objet de la loi finance transparaît la détermination des
opérations financières de l’État. Que sont les ressources, les recettes ou les
dépenses. Cette définition intègre la politique financière dans la politique
nationale car la loi finance détermine les opérations financières compte tenu
d’un équilibre économique et financier.
Cette loi finance est accompagnée de divers documents d’ordre financier. Il s’agit
tout d’un rapport qui définit l’équilibre économique et financier. Qui définit les
résultats communs et les perspectives ensuite il y’a un plan de trésorerie
prévisionnel et mensualisé de l’exécrions du budget de l’État.
Il y’a aussi le document de programmation budgétaire et économique pluri
annuel.
Les documents de programmation pluri annuel de dépense (DPPD) il y’a aussi les
annexes explicatives qui accompagne la loi finance de l’année.
La loi de règlement constate les résultats financiers de chaque année civile. Elle
rencontre l’exécution du budget ainsi que l’utilisation des crédits. La loi de
règlement intervient après l’année budgétaire et elle a plusieurs fonctions elle
permet de constater le montant définitif des charges et des ressources de
chaque exercice. Elle a aussi une fonction d’annulation des crédits qui n’ont été
ni consommé ni reporté. Elle a aussi une fonction d’approbation notamment des
décrets d’avances. La loi de règlement détermine en fin de compte le résultat de
l’exercice. Elle est accompagnée d’un certain nombre de document pour les
annexes explicatives. Les rapports d’audits de performance de la juridiction
financière sur les programmes. Il faut retenir que la loi fiance à un caractère
juridique et le budget un caractère comptable.
Ces principes sont des principes d’ordre juridique qui gouvernent les finances
publiques. Parmi ces principes il y’a des principes relatifs à la représentation de
la loi finances
1-Le contenu
Le principe de l’unité budgétaire est prévu par l’article 3 de la LOF de 2014. Nous
allons étudier le contenu du principe de l’unité budgétaire.
Ce principe de l’unité budgétaire suppose la réunion dans un document unique
de l’ensemble des ressources et des charges de l’État.Ce principe à un double
sens : le premier est le sens matériel qui suggère que l’ensemble des moyens
financiers de l’État est retracé dans le projet de budget qui soumis au parlement.
Et c’est l’article 29 de la LOF qui rend compte de cette idée en disposant que le
budget de l’État comprend le budget général, annexe et les comptes spéciaux de
trésor. Le deuxième sens est un sens formel qui signifie que tous les moyens
financiers de l’Etat figurent dans une seule loi de finance. L’objectif poursuivit
est un objectif de clarté et un objectif de contrôle. Dans sa mise en œuvre ce
principe a connu quelques difficultés d’application. Notamment les dépenses de
guerre où les dépenses d’investissements qui ont conduit à recourir à des
budgets extraordinaires. Avec l’interventionnisme de l’État d’autres dépenses
sont apparues telles que les dépenses de transfert et les dépenses
d’investissements qui ne présentent pas la même nature que les dépenses de
fonctionnement il y’a aussi la multiplication des personnes publiques. Ce qui fait
qu’en plus de l’État il y’a d’autre structure qui apparaissent tout en ayant une
personnalité distincte de l’État. Telles que les collectivités locales, les entreprises
publiques et les établissements publiques. Autant d’éléments qui vont conduire
à des aménagements et des entorses.
Nous avons les budgets autonomes. C’est notamment le cas des budgets des
collectivités territoriales et du budget des EPN (Établissements publics
nationaux).
On parle de budget autonome.
Il y a eu la dualité budgétaire notamment en CI. Elle a été institut en 1962 par
une loi organisant les finances publiques et qui répartissaient les charges et les
ressources annuelles de l’état en 2 catégories de loi de finance ou en 2 catégories
de budget. Il y avait d’une part le budget général de fonctionnement s’occupent
des tout ce qui est fonctionnement comme les charges salariales…, et d’autre
part le budget spécial d’investissement et d’équipement. Ces 2 budgets étaient
alimentés par des ressources spécifiques et avaient des dépenses spécifiques.
3- les aménagements
Il y a eu aussi des aménageants tels que les budgets annexes qui sont prévus par
l’article 33 de la LOLF.
Les budgets annexes regroupent les opérations financières des services de
l’état que la loi n’a pas doté de la personnalité morale. Leur activité tend
essentiellement à produire des biens ou à rendre des services donnant lieu au
paiement du prix.
Ensuite, il y a les comptes spéciaux du trésor. Ces comptes ont été institués pour
comptabiliser à part les mouvements de fond temporaires. Parmi ces comptes
spéciaux du trésor, nous avons les comptes de règlement des états de la
communauté, les comptes d’avance, les comptes de prêt ou de consolidation.
Ces aménagements cités sont des aménagements au principe d’unité dans son
sens matériel. Et au plan formel, on peut citer les lois de finance rectificatives qui
produisent un éclatement de la loi de finance en cause.
Ce principe veut que chaque crédit ait une destination précise. Par exemple on
décide que 1000M seront affectés à la construction de ponts, universités….
Dans sa mise en œuvre, le budget a été voté par ministères, par sections de
ministère puis par chapitres.
En CI, depuis la LOLF 2014, les crédits budgétaires sont répartis par les lois de
finance entre les ministères et les institutions constitutionnelles. Et, à l’intérieur
des ministères, les crédits sont décomposés par programmes. Lesdits
programmes étant désormais des unités de spécialisation des crédits.
Les programmes rassemblent de façon cohérente une ou plusieurs politiques
publiques au sein d’un même ministère.
Un programme peut regrouper tout ou partie des crédits d’une direction, d’un
service, d’un ensemble de directions ou de services d’un même ministère. Les
crédits de chaque programme sont quant à eux décomposés selon leur nature
en crédits de personnels, en crédits de biens et services, en crédits de transferts
et en crédits d’investissements. Les programmes quant à eux sont regroupés
dans des missions. Une mission comprend un ensemble de programmes
concourant à une politique définie. Il est important de noter qu’à ces
programmes sont associés des objectifs précis définis en fonction de finalité
d’intérêt général et des résultats attendus. Ces résultats sont mesurés par des
indicateurs de performance. Ils donnent lieu à des évaluations régulières et à un
rapport de performance élaboré en fin d’exercice par le ministère.
Quant aux crédits budgétaires non repartis en programmes, ils sont repartis en
dotations. Chaque dotation regroupe un ensemble de crédits globalisés destinés
à couvrir des dépenses spécifiques auxquelles ne peuvent être directement
associés des objectifs de politique public ou des critères de performance. Il y a 4
catégories de crédit qui peuvent être constitués en dotations.
- les crédites destinés au pouvoir public pour chacune des institutions
constitutionnelles telles que l’assemblée nationale, le sénat….
- Les crédits globaux pour les dépenses accidentelles et imprévisibles
- Les crédits destinés à couvrir les défauts de remboursement ou appels en
garantie intervenus sur les comptes d’avance, de prêt, d’avale et de garanties
- Les charges financières de la dette de l’état
La distinction confère : à chaque ministère il peut y avoir plusieurs programmes
et ces différents programmes recherchent des objectifs bien précis et il y a des
indicateurs de performance qui peuvent évaluer les résultats. Par contre au
niveau des institutions constitutionnelles, à certains pouvoirs publics, il est
difficile de fixer des objectifs bien précis et d’évaluer les résultats. On ne peut
assigner des objectifs aux dotations
1- Signification du principe
Dans la doctrine classique, l’équilibre imposait que les dépenses soient égales
aux recettes, ce qui impliquait la prohibition du déficit et de l’excédent. L actuelle
constitution ivoirienne reprend cette conception.
Cette conception est adaptée à un état dont les fonctions et les dépenses sont
limitées et n ont pas d influence déterminante sur l économie mais avec l
interventionnisme de l état dans la vie économique et les perturbations
économiques, le principe a été compris autrement.
Dans la doctrine néolibérale, l équilibre est plutôt apprécié en fonction de la
situation économique globale, c’est à dire en fonction des équilibres qui la
composent.
Dans cette conception, le budget doit veiller à ces équilibres et aider à les établir
quand ils sont Perturbés même si cela doit déboucher à un déséquilibre du
budget.
Cette conception est consacrée par la directive de l’UEMOA qui a plutôt une
conception extensible de l équilibre budgétaire, cet art 2 dispose (les lois
finances déterminent la nature, le montant et l affectation des ressources et des
charges de l’état compte tenu d un équilibre économique et financier qu’elles
définissent.
La directive autorise ainsi les déficits budgétaires nécessité par les besoins de
politiques conjoncturels. On peut signaler que le pacte de stabilité et de
croissance de l’UEMOA limite les dépenses publiques à 3 %
(Une conception étroite et une conception politique, économique,
mathématique, extensible)
Ce principe est tous de même relatif car les modalités d exercice d un contrôle
de la sincérité budgétaires sont malaisée à définir.
Tout d’abord il faut indiquer que l’obligation de sincérité dans la présentation
des ressources et de charges de l état s apprécie en fonction des informations
disponibles et des précisions qui peut raisonnablement en découler.
Ensuite, du fait de leur caractère prévisionnel les lois de finances s
accompagnent obligatoirement et les précisions ne peuvent être parfaitement
exactes.
L’exercice du contrôle, incombes à différentes autorités notamment les
parlementaires à l’occasion de la diffusion et vote de la loi de finance, ensuite,
elle incombe aussi à l’autorité chargée du contrôle de constitutionnalité des lois
(le juge constitutionnel) et en troisième lieux à la cour des comptes dans la
mesure où elles doivent se prononcer sur la loi des règles.
3- Le contenu du budget
Elles sont dites permanentes car elles reviennent d’année en année. Elles
concernent les recettes fiscales qu’on appelle impôts et des recettes non fiscales
1- Définition
Nous allons recourir à un auteur LUCIEN MEHL QUI DÉFINIT l impôt comme une
prestation pécuniaire requises des personnes physiques ou morales de droit
privé et public d après leur faculté contributive par voie d autorité à titre définitif
et sans contrepartie déterminée en vue de la couverture des charges publiques
de l état et des autres collectivités territoriales ou de l intervention de la
puissance publique.
De cette définition comparait 3 caractères principaux de l impôt
La quatrième distinction oppose les impôts sur le revenu, impôt sur la dépense
et les impôts sur le capital.
Le critère de distinction réside ici dans la nature économique de la matière
imposable ou encore dans le moment choisit par l office pour prélever son
prélèvement
L impôt sur le revenu frappe la richesse lors de son acquisition ou lors de son
entrée dans le patrimoine, c’est l’ensemble des ressources ne produit pas le
travail ou le patrimoine
L impôts sur la dépense s applique à la richesse à l occasion de son emploi
L impôt sur le capital il s applique à la richesse acquise et consolider par le
patrimoine
Le capital est acquis soit par épargne soit par donation, soit par succession.
1- Taxes
Elle est définie comme un prélèvement opéré sur l usagers d’un service public
mais sans que ce prélèvement ai une corrélation avec le coup du service rendu.
Il y a 3 traits caractéristiques de la taxe
Premier trait :
La taxe implique en effet toujours un service rendu. Et la taxe apparaît comme
la contre prestation d un service obligatoire quel homme doit fournir, et c’est ce
qui justifie que la taxe est perçue même si l’usager n’utilise pas le service
2- Le redevable de la redevance
Les redevances sont demandées à des usagers en vue de couvrir les charges d’un
service public déterminé. Elle couvre leur contrepartie directe dans les
prestations fournies par les services publics.
L origine de la redevance : elle réside dans le service rendu, il s’agit d’un service
dont les usagers profitent personnellement et collectivement. Le redevable de
la redevance c est l usagers du service public. Il doit être dans un statut attestant
qu’il peut utiliser le service
Ils sont constitués par les revenus du domaine forestier, du domaine insulaire et
du domaine maritime et par les revenus de valeur mobilières (constituées par
les actions de l état et par les bénéfices des entreprises publiques ainsi que les
ressources exceptionnelles tirées de la vente de son patrimoine à l occasionne
des opérations de privatisation)
B/ LA TECHNIQUE DE L’EMPRUNT
Pour ce qui est des avantages consentis au prêteur, il faut dire que ces avantages
doivent être suffisamment attrayant. Et à cet effet plusieurs avantages sont
consentis.
En ce qui concerne le placement des titres, il faut dire qu’il se fait de 3 sortes
D abord la souscription publique
C est le procédé par lequel l état place lui même ses titres par l intermédiaire dès
guichets des comptables publics.
Il y a enfin la vente en bourse. Les bourses des valeurs sont les marchés où s
achètent des valeurs mobilières comme les actions et les obligations. De même
que les sociétés privée, l’état peut y recourir en émettant des types d’emprunt.
1- Le service de dette
Il consiste à rembourser le capital par l amortissement à payer les intérêts et
parfois à transformer l emprunt la contrainte
Pour ce qui est de l’amortissement de l’emprunt, on distingue deux techniques,
l’amortissement obligatoire, l’état est obligé de rembourser l emprunt à la taxe
et aux échéances fixée lors de l’émission, il y a aussi l amortissement facultatif
par lequel l’état peut décider de rembourser avant la date d’échéance.
Il y a aussi le paiement de l intérêt qui se fait à l’échéance
Enfin la conversion qui est une opération juridique par laquelle l état offre au
prêteur de substituer à un ancien emprunt onéreux ou assorti d avantage
important un nouvel emprunt. Souvent la conversion se traduit par la réduction
du taux d intérêt mais parfois d autres avantages peuvent être supprimés comme
notamment le privilège fiscal.
Il faut dire à cet effet que les opérations de dépense publique sont très variées
c’est pour ça qu’il importe de définir la notion de dépense publique et d en
connaître les différentes catégories.
A- La conception juridique
A/ La classification administrative
On peut l’appeler aussi classification organique car elle reproduit les organes de
l’état ou la structure de l’état. Dans cette classification, les dépenses sont
regroupées d’après les autorités administratives qui les ont effectuées. Ainsi
nous constatons que les crédits budgétaires ouvertes par les lois de finance sont
répartis entre les différents ministères et les institutions constitutionnelles. Et à
l’intérieur des ministères, ces crédits sont décomposés en programmes. Un
programme peut regrouper tout ou partie des crédits d’une direction. Il peut
regrouper aussi les crédits d’un service, d’un ensemble de directions ou d’un
ensemble de services d’un même ministère.
Dans cette classification, on veut regrouper les crédits en fonction des tâches à
accomplir et en fonction des missions poursuives par le gouvernement. Comme
mission on peut avoir l’élaboration et mise en œuvre de la politique nationale
agricole. Comme programme on peut avoir
- Programme 1 : administration générale
- Programme 2 : production et sécurité alimentaire
- Programme 3 : développement rural.
Le projet de loi de finance est un peu comme tout projet de loi. Il est examiné
successivement par les 2 chambres du parlement en vue de l’adoption d’un texte
identique. Il est examiné aussi par la commission compétente de chaque
chambre avant son vote en séance première.
Le projet de loi de finance est soumis en premier à l’assemblée nationale. Et à ce
titre en tant que première chambre saisie, elle discute sur le projet de loi de
finance présenté par le président de la république. Au niveau de l’assemblée
nationale, l’examen du projet de loi de finance se fait d’abord par la commission
des affaires économiques et financières. Cette commission procède à une étude
technique du projet de loi de finance proprement dit et des documents annexes
qui l’accompagnent.
À la fin de cet examen, le rapporteur général fait la synthèse de l’étude dans un
rapport général qui exposera par la suite devant les députés en séance publique
ou plénière (tous les députés sont censés être réunis). L’examen en séance
plénière débute par l’intervention du rapporteur général de la commission. Le
ministère en charge du budget lui succède. Il rappelle le contexte économique
dans lequel s’insère le projet de loi de finance et précise La politique économique
et financière du gouvernement. Puis il expose les objectifs et le contenu des
principales dispositions du projet de loi de finance. Une fois que le ministre a
terminé, un débat général s’ouvre. Après ce débat général, les députés passent
au vote. Le texte adopté par l’assemblée nationale est ensuite transmis au sénat.
C’est en effet quand l’assemblée nationale saisit le sénat, celui-ci délibère sur les
textes transmis par l’assemblée nationale. (À voir le reste). Dans cette 2ème
chambre du parlement, le projet de loi de finance suit la même procédure qu’a
l’assemblée nationale, c’est-à-dire qu’il y a d’abord un examen en commission
par la commission des affaires économiques et financières. Ensuite, il y a une
présentation du rapport en séance plénière suivie d’une discussion et d’un vote
en séance plénière.
1- Le nombre de vote
La réglementation des délais a pour but d’éviter que les débats parlementaires
se prolongent au-delà du début de l’année d’exercice de la loi de finance. Le non
respect des délais est sanctionné. (Avant il y avait 2 sessions ordinaires mais
maintenant les députés ont une session ordinaire unique qui commence au
début de mois d’avril et se termine à la fin du mois de décembre donc les
vacances parlementaires comprennent janvier, février, mars). Les 3 hypothèses
peuvent se présenter
Selon l’article 12 alinéa 3 de la constitution : si l’assemblée nationale ne s’est pas
prononcée en première lecture dans le délai de 40 jours après le dépôt du projet
de loi de finance, le président de la république saisit le sénat qui doit statuer
dans un délai de 15 jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues par
l’article 110 de la constitution. Si par suite de cet examen par le sénat, il y a
désaccord entre l’assemblée nationale et le sénat, le PR peut convoquer la
réunion d’une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte unique
sur les dispositions restant en discussion. Le texte élaboré par la commission
mixte paritaire peut être soumis au PR pour approbation. Aucun amendement
n’est recevable sauf accord du président de la république. Si la commission mixte
paritaire ne parvient pas à l’adoption d’un texte commun ou si le désaccord
persiste entre les deux chambres, le PR demande à l’assemblée nationale de
statuer définitivement sur le texte. Dans ce cas l’assemblée nationale peut
reprendre soit le texte élaboré par la commission mixte paritaire soit le dernier
texte voté par l’assemblée nationale modifié par un ou plusieurs des
amendements adoptés par le sénat.
La 2nde hypothèse est prévue par l’article 112, alinéa 4, 5 et 6 de la constitution.
Dans cette hypothèse si le parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de 70
jours, le projet de loi peut être mis en vigueur par ordonnance. Le PR saisit pour
ratification, le parlement convoqué en session extraordinaire dans un délai de
15 jours. Dans un délai de 15 jours si le parlement n’a pas voté le budget à la fin
de cette session extraordinaire, le budget est établi définitivement par
ordonnance.
La 3ème hypothèse est prévue par l’article 112 alinéa 7 de la constitution. Si le
projet de loi de finance n’a pu être déposé en temps utile pour être promulgué
avant le début de l’exercice (avant le 1er janvier), le le PR demande d’urgence au
parlement l’autorisation de reprendre le budget de l’année précédente par 12ème
provisoire.
C’est l’article 67 de la LOLF qui dit que les opérations d’exécution du budget de
l’état incombent aux ordonnateurs et aux comptables publiques. Ces deux
agents interviennent par 2 phases différentes de l’exécution du budget à savoir
la phase administrative et la phase comptable.
A/ Les agents de la phase administrative : les ordonnateurs
L’ordonnateur désigne toute personne qui a qualité au nom de l’état, des
Établissements publics nationaux ou des collectivités territoriales pour prescrire
l’exécution des recettes ou des dépenses inscrites au budget. C’est l’article 9 du
décret 2014-416 du 9 juillet 2014 portant règlement général sur la comptabilité
publique qui donne cette définition de l’ordonnateur.
Comme la définition l’indique, les ordonnateurs ont pour rôle de prescrire
l’exécution des dépenses publiques ou des recettes publiques. Il procédé aussi à
l’exécution des ordres de mouvements affectant les biens et matières de l’état.
Les ordonnateurs principaux sont les présidents des institutions
constitutionnelles (sénat, Assemblée nationale, conseil constitutionnel) et les
ministres. Ils le sont pour les dotations, les crédits des programmes et des
budgets annexes de leur institution ou de leur ministère. Ces ordonnateurs
peuvent déléguer leur pouvoir à des agents publics et cette délégation de
pouvoir peut porter sur tout ou partie des crédits dont ils ont la charge. Le
ministre chargé des finances est ordonnateur principal unique des recettes du
budget général, des comptes spéciaux du trésor et de l’ensemble des opérations
de trésorerie. Le ministre chargé des finances est en outre ordonnateur principal
des crédits, des programmes et des budgets annexes de son ministère. Il peut
déléguer son pouvoir ordonnateur comme les autres ordonnateurs principaux. Il
faut noter aussi que le ministre chargé des finances est responsable d’exécution
de la loi de finance et du respect de l’équilibre budgétaire et financier. À ce titre,
il dispose d’un pouvoir de régulation budgétaire. C’est ainsi qu’il peut par
exemple annuler un crédit qui est devenu sans objet au cours des exercices. Par
ailleurs le ministre chargé des finances est responsable de la centralisation des
opérations budgétaires des ordonnateurs en vue de la reddition des comptes
relatif à l’exécution des lois de finance
C/ Les exceptions
Les règles de la séparation des ordonnateurs et des comptables s’appliquent de
manière impérative en matière des dépenses publiques. Pour les recettes
publiques, cette règle est moins rigoureuse. Notons toutefois certaines
situations particulières qui se présentent comme de véritables exceptions à la
règle. Ainsi, en matière de dépense nous avons les régisseurs d’avance. La régie
d’avance a été instituée pour faciliter les dépenses courantes de faible ampleur
et pour le règlement de quelques repenses dont la nature permet de substituer
le contrôle à posteriori au contrôle a priori.
En matière de recette, on a les régisseurs de recette qui ont été institués pour
faciliter les opérations de recouvrement
Les dettes de l’état bénéficient d’un régime privilégié qui se caractérise par
l’absence d’exécution forcée et la déchéance quadriennale. En effet si l’état
n’acquitte pas ses dettes, ses créanciers ne peuvent utiliser à son encontre les
voies d’exécution de droit de commun c’est-à-dire la saisie par exemple. Dans
les cas où le pouvoir judiciaires est compétent, il ne peut que prononcer des
astreintes sans pouvoir contraindre l’état à payer. De plus, les créanciers de l’état
ne peuvent faire la compensation entre les dettes publiques et les créances de
l’état en vertu du principe d’insaisissabilité des biens de l’état.
Les dettes de l’état s’éteignent normalement par le paiement. Mais lorsque les
créanciers ne font pas valoir leur droit en temps utile, ils peuvent tomber sur le
coup de la déchéance quadriennale. Cela veut dire que les dettes ne peuvent
plus être payées 4 ans à partir du 1er jour de l’année suivant celle au cours de
laquelle la prise en charge a été effectuée par le comptable.
Toutefois cette prescription ne peut être interrompue dans certaines conditions.
Par exemple toute demande paiement ou toute réclamation adressée par écrit
par le créancier de l’administration Même si l’administration saisie n’est pas celle
qui aura finalement en Charge le règlement
A/ le contrôle financier
2- Le contrôle a posteriori
Il s’agit d’un service rattaché au ministre en charge des finances. Elle exerce
essentiellement 4 missions.
- elle veille au bon fonctionnement des services
- Elle procède au contrôle financier et comptable à l’audit et l’évaluation des
procédures administratives et de gestion des EPN, des entreprises publiques et
de tout autre organisme sous tutelle économique et financière gérant des fonds
publics
- Elle doit aussi veiller à conseiller, à vérifier et à contrôler les organismes en vue
d’améliorer le recouvrement des taxes
- Elle doit veiller à la lutte contre la fraude fiscale sous toutes ces formes et
notamment les fraudes relatives aux relations financières de la CI avec les pays
étrangers
Sont soumis au contrôle l’IGF (inspection générale des finances), les services
rattachés au cabinet du ministre, les directions centrales et le service extérieur
du ministre en charge des finances ainsi que les EPN et les organismes publics
ainsi que les personnes physiques et les personnes morales de droit privé pour
les questions d’ordre fiscale et en matière de contrôle des relations financières
avec l’étranger. Pour la réalisation des différentes opérations induites par ces
missions, l’IGF peut travailler en relation ou en collaboration avec l’inspection
générale d’état
Le PR, le ministre chargé des finances ou les autres ministres peuvent charger
tout expert de missions particulières d’audit.
B/ Le contrôle a posteriori
Elle se manifeste par l’établissement d’un rapport sur l’exécution des lois de
finance que la Cour des comptes doit présenter au PR et au Parlement et faire
publier au journal officiel.
La cour des comptes peut aussi conseiller le gouvernement et le parlement sur
toute question d’intérêt général dont elle a connaissance. À la demande du
gouvernement ou du parlement ou de sa propre initiative, la cour des comptes
peut aussi effectuer toute étude ou diagnostique sur les domaines concernant
les organismes qu’elle contrôle.
(Les ordonnateurs, les comptables, les contrôleurs publics (ceux qui participent
à l’exécution de la loi de finance)
Qui sont ceux qui peuvent avoir la qualité d’ordonnateur ? Préfet, ministre,
présidents d’institutions
En CI, quels sont les présidents d’institution ? Ahoussou Jeannot, feu Amadou
Soumahoro (Assemblée nationale)
Lorsqu’on les compare à un préfet, est-ce qu’ils ont la même qualité ? Non, car
ils sont des autorités politiques (ils sont nommés) et les préfets sont des
autorités administratives donc des fonctionnaires. On ne doit pas traiter de la
même manière car ils n’ont pas la même légitimité. Le préfet est un
fonctionnaire, il est régi par un statut. Les ministres, ils ne sont pas forcément
des fonctionnaires. Ils n’ont pas les mêmes responsabilités. Cependant ils gèrent
tous les mêmes deniers publics.
L’ordonnateur administratif, les contrôleurs financiers, les comptables sont des
fonctionnaires.
Un politicien ordonnateur
Vu que les ordonnateurs ne sont pas les mêmes, ils n’auront pas les mêmes
responsabilités)
Il peut être envisagé une responsabilité pénale, une responsabilité civile et une
responsabilité politique à leur égard
A/ La responsabilité pénale
B/ La responsabilité civile
Elle peut être engagée pour les fautes personnelles commises dans l’exercice de
leurs fonctions. Elle aboutit au paiement sur les deniers personnels des autorités
en question, de la dépense irrégulièrement engagée
C/ la responsabilité politique
Cette responsabilité est prévue par l’article 70 al2 de la constitution qui donne
le pouvoir au PR de mettre fin aux fonctions des ministres sur la proposition du
Premier Ministre. Cette responsabilité peut être individuelle ou collective. En cas
responsabilité collective, la démission est collective.
C’est l’article 91 alinéa 3 de la Loi organique 2014 qui prévoit que : « les
ordonnateurs, les contrôleurs financiers et les contrôleurs budgétaires peuvent
encourir une responsabilité disciplinaire, pénale et ou civile sans préjudice des
sanctions qui peuvent leur être infligées par le juge des comptes en raison de
leur faute de gestion ». Ainsi la responsabilité des fonctionnaires est quadruple
A/ La responsabilité pénale
Cette responsabilité est engagée pour les faire prévues par les lois pénales. Il
s’agit notamment des malversations financières, de l’enrichissement illicite,
etc…
Pour les comptables publics particulièrement, l’article 96 alinéa 2 de la loi
organique dispose : « en cas de défaillance dans la tenue des comptes, la
juridiction financière peut condamner le comptable public concerné par des
sanctions prévues par le Code pénal »
B/ La responsabilité civile
Elle est applicable aux fonctionnaires non en raison des fautes de service
commises mais les fautes personnelles détachables de l’exercice de leurs
fonctions. Ils doivent donc réparer le préjudice causé à l’Etat par leur faute
personnelle. L’article 91 al 3 de la loi organique relative aux lois de finance de
2014 dispose à cet effet que : « les ordonnateurs, les contrôleurs financiers et
les contrôleurs budgétaires sont personnellement responsables des opérations
de gestion et des contrôles dont ils ont la charge ». Toutefois, cette
responsabilité est difficilement mise en œuvre du fait de la disproportion entre
la fortune personnelle du fautif et la sanction qui lui est infligée.
C/ La responsabilité disciplinaire
Elle est prévue par le statut général de la fonction publique et les statuts
particuliers. Les sanctions disciplinaires frappent les fonctionnaires dans le
déroulement de leur carrière. En fonction de la gravité du manquement, elles
sont classées en différentes catégories
2- Les garanties
La garantie est d’abord morale. Elle se présente sous la forme d’une prestation
de serment à laquelle sont soumis les comptables publics.
Ensuite la garantie financière, elle est assurée par le cautionnement et par
l’hypothèque légale. En effet, dès leur entrée en fonction, les comptables publics
doivent déposer un cautionnement entre les mains de l’agent comptable central
du trésor. Ce cautionnement varie selon l’importance du poste comptable. Il
peut être versé en plusieurs fois.
À la cessation de leurs fonctions, le cautionnement leur est remboursé dès que
le quitus de leur gestion leur a été délivré.
Quant à l’hypothèque légal, elle grève tous les immeubles appartenant aux
comptables qu’ils aient été acquis avant son entrée en fonction ou
postérieurement à titre gratuit ou onéreux. L’hypothèque est levée lors de la
cessation des fonctions du comptable