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Équilibre entre les recettes et dépenses, les modalités des ressources,La

ressource la plus importante de l’Etat c’est l'impôt, c’est une ressource autonome,
propre. C’est une prestation pécuniaire requise des particuliers, par voie d'autorité, à
titre définitif, et sans contrepartie, en vue de la couverture des charges.

INTRODUCTION

Les finances publiques peuvent se décliner en 3 catégories: les finances de


l’Etat central, celle des collectivités publiques et sociales, et celle des collectivités
territoriales décentralisées. Les FP, comprennent, les ressources et les dépenses
publiques, dont les résultats sont exploités pour expliquer la qualité de la dépense
publique le niveau des dépenses publique et la croissance économique, sont
intimement liés, il est souvent question de trouver le lien, entre la qualité des
institutions, la nature des dépenses publiques et le choix d’intervention de l’Etat dans
l'économie. Les institutions politiques influencent le niveau de la dépense publique
dans une situation de neutralité économique évoluée ou de l’Etat interventionniste.
Beaucoup d'activités relèvent des finances publiques, l'affectation des ressources
collectives, la redistribution des revenus, et la régulation de l'activité économique. La
crise des FP, a remis en cause le confort des finances publiques classiques et a
préconisé pour limiter les effets de l’impression de recourir au financement par des
déficiences en observant des règles budgétaires strictes pour limiter les dépenses
d'agréments. Avec la multiplication des fonctions de l;Etat, qui s’est substitué au
acteurs privés, et sa subvention des collectivités publiques et privés, l’on assiste à une
inflation budgétaire publique ceux-ci est d’autant plus compréhensible dans la mesure
où, l’explosion démographique de la population multiplie les charges de L’Etat
engage à parer a des risque sociaux avec le regime de securite social, ou
l’augmentation des dépenses militaires, en tant de paix comme en tant de guerre.
L’Etat ne pouvant plus se restreinte à ses missions doit trouver les moyens de sa
survie et engager des procédures, d’augmentation des recettes, tout en limitant les
dépenses extra-ordinaire. Les principes cardinaux tels que l'annualité et équilibre
budgétaire, sont affectés pour permettre à L'État moderne de financer son économie
pour comprendre les finances publiques. Aujourd'hui, il serait important d’examiner
leur théorie générale avant d’analyser les moyens de leur exécution.

PARTIE 1 : LA THÉORIE GÉNÉRALE DES FP

Elle s’attache à l'ensemble des mécanismes de conception et de mise en œuvre de la


loi de Finance. c’est elle qui fixe les regles de determination des ressources et des
dépenses de l’Etat, que ce soit au niveau de la loi de finance central, ou celle qui
concours au règlement, les domaines, de financement de la sécurité social, des
établissement publics et des collectivités territorial décentralisé, relève des finances
publics. Il existe des budgets classiques, au niveau de l’ensemble des collectivités
publiques, exception faite de l’Etat central, pour lequel a été adopté ou mis en œuvre,
des budgets programmes qui déterminent les objectifs et l’action de développement de
l’Etat. Ces budgets d’orientation pluriannuel, ont pour objet d'améliorer la dépense
publique d’investissement, de l'économie nationale. Les finances publiques s’attachent
donc à la détermination financière, des politiques du gouvernement, en matière
budgétaire. Elles font partie de l'ensemble des financements économiques de la nation
et leurs normes régissent la conception ou la structuration. Le droit des finance public,
procède de la science financier, qui encadre les phenomene financier d’interet general.
Ce cours vise l’initiation a ses règles et mécanismes ainsi que les enjeux de ce droit
spécial, pour permettre un appropriation des instruments d’analyses des phénomènes
financiers modernes. Aussi convient il d’aborder, les sources du droit des Finances
publiques avant de s’attarder sur les procédures et son contenu.

CHAPITRE 1: LES SOURCES FONDAMENTAL DU DROIT FINANCIER DE


L’ETAT

Pour examiner les sources fondamentales des finances publiques, nous étudierons les
sources formelles et ces sources matérielles.

SECTION 1 : LES SOURCES FORMELLES

En vertu du principe consacré par la hiérarchie des normes, les normes


inférieures doivent être conformes à celles qui les sont superieur toutes les constitution
des Etats modernes consacre le caractère supra-législatif des traités internationaux.
L’importance de la conformité de la législation permet la cohésion du système. En
vertu de l’art 45 de la constitution camerounaise du 2 juin 1972. <Les traités et
accords internationaux, régulièrement approuvés ou ratifiés ont dès leur publication
une autorité supérieure à celles des lois sous réserve pour chaque accord ou traité de
son application à l'ordre partie>
Pour étudier les sources formelles de finance publique, nous mettrons en
exergue, les sources attachées au relative au ressources avant de s’attaquer aux
sources internationales.

P1: Les sources Interne


Elles peuvent, se résumer , dans un bloc de constitutionnalité et dans le groupe de
légalité.

A-Les bases constitutionnelles des finances publiques

La constitution dont le préambule reprend les dispositions de la déclaration des


droits de l’homme de 1989, la valeur constitutionnelle du préambule est affirmée.
La suprématie des sources constitutionnel est affirmée dans toutes les
constitution moderne, certains principe du droit financier, qui devait faire partie des
sources constitution, seront étudiées dans les sources formelles, du fait de cette
suprématie constitutionnelles dans la mise en œuvre du système financier. Il s’agit du
consentement à l'impôt et de sa nécessité.

1-le consentement à l'impôt.

Il a été consacré à l’art 14 <Tous les citoyens ont le droit de constater par eux
meme, la necessite de la contribution publiques, de la consentir librement d’en suivre
l'emploi d’en déterminer la quantité…> Ce principe implique celui de la légalité
fiscale qui induit la légitimité.
Dans l’histoire de l'impôt le consentement apparaît la première fois dans la magna
carta, la grande charte qui a été autorisée en 1115, le roi avait soumis à levée de
l'impôt au consentement des représentants des citoyens. sous guillaume d'orange en
1689. le consentement à l'impôt sera renforcé, dans le cadre du Bill of rights lorsque,
furent consacrés, la peripheric et l’utilisation des ressources collecte en consentement
avec recours donne, ce principe a ete erige comme la fondation de la légalité c’est à
dire le socle de l'encadrement juridique

2-La Nécessité de l'impôt

L’Art 13 de la déclaration des droits de l’homme et des citoyen pose que pour
l'entretien de la force publique, et les dépenses de l’administration, une contribution
commune est indispensable, elle doit être répartie entre les citoyens en raison de leur
faculté.
L’art 13 pose à côté de la nécessité de l'impôt sa légitimité, et le principe
d'égalité devant l'impôt.

B-Les dispositions législatives


La loi est une règle générale et obligatoire dans ses applications, conçue par les
pouvoirs publics et promulguée par les pouvoirs publics. c’est la source principale du
droit financier de l’Etat, mais elle doit être conforme à la constitution qui consacre le
pouvoir formel du législateur en matière de finance publique. Toutefois l’on assiste à
une certaine érosion

1-Le pouvoir financier formel du législateur

Les lois de finances qui consacre, modifie, ou réforme plusieurs disposition des
finances publiques, l’Art 26, de la constitution camerounaise dispose <La création des
impôt et des taxes et la détermination de l'assiette du taux et des modalités de
recouvrement, relève de la loi>

2-l'érosion du pouvoir financier du parlement.

Le droit d’amendement financier des parlementaires semble réduit à sa plus


simple expression, dans les Etats. Cette érosion de la compétence financière du
législateur est perceptible, davantage en matière fiscale, et surtout dans les régimes
présidentialistes ou régime parlementaire de type présidentiel au sein des qu'elle le
pouvoir exécutif et législatifs, sont condamnés à vivre un mariage sans <divorce>
Selon diverge, examinant l'aménagement des pouvoirs, dans les régimes dit
présidentiel, de type parlementaire, le professeur Louis dubouis estime que <en
afrique d’expression française, la dictature, souvent dénoncé est une dictature
constitutionnel> Pour le professeur Stéphane Bolle, <Dans les régimes
présidentialiste, l'équilibre des institution a la base des régimes présidentiel fait ici
défaut. La séparation tranchée des pouvoir s’effacent, le chef d’Etat domine tout le
système.>
Sans nous attarder sur cette polémique, l’on peut simplement rappeler qu’en vertu des
disposition de l’Art 28 de la constitution camerounaise, le parlement peut abriter le PR
pendant un delai determine, et sur des objets relevant du domaine de la loi , à prendre
des ordonnances, qui entre en vigueur dès leur publication.
D'écrivain, l'activité législative du PR en matière de FP, Jean Marie Moukongo
s'émeut en ces termes <C’est avec la mentalité d’une nation en guerre, en arme que le
PR se met a légiféré dans des domaines traditionnellement considere comme l'apanage
du pouvoir législatif> C’est ainsi qu’en moins d’un mois entre le 24 janvier et le 5
février 1994, le président de la république, a pris 5 Ordonnances dans le domaine
Financier et plusieurs autre décret, renforçant ainsi le pouvoir financier de l'exécutif.
On comprend donc que l'exception s’est érigée en règle. et selon le professeur pierre
Alaka Alaka, < Le PR est devenue un jupiter fiscal> c’est dire qu’une part bel est
réservé à l'exécutif est cameroun. En france pourtant le conseil constitutionnel, a
sanctionné des textes de Loi au Motif, que le législateur a indûment renvoyé au
pouvoir réglementaire, certain élément déterminant relevant de sa compétence.
Toutefois, la Loi est la principal source des lois de Finance P, mais d’autre
source normative lui sont dérivée

C-Les sources dérivées

Les dispositions réglementaires, et certains textes administratifs, sont le plus


souvent intégrées comme des annexes du code général des impôts.
Pour analyser les techniques dérivées de la création des normes financières, seront
abordés, les règlements, la doctrine , la jurisprudence et les principes généraux de
droit.

1-Les règlements

Ce sont des actes, de l'exécutif, des mesures général et impersonnel


d’application des lois , des mesures général et impersonnel d’application des lois, qui
peuvent prendre plusieurs forme comme les decrets, les arretes il y’a lieu de rappeler
qu’il existe des règlement autonome dans le control se fait par rapport à la
constitution. Pour le professeur Bernard , Si le pouvoir législatif a adopté des lois, son
intervention est plutôt formelle car c’est le pouvoir exécutif qui est au cœur de
l'élaboration de la norme. C’est l'exécutif qui est à l'initiative de la norme financier qui
l’a met à l'application de façon quotidienne après son interprétation préalable.

2-La doctrine

c’est l’ensemble des ouvrages, des opinions, des idées émises par des théoriciens, des
enseignants, des auteurs et l’administration sur un texte de droit. Le but est de
l'expliquer et de l'adapter à l'évolution sociale.
Dans ce sens l’ad a travers ses circulaires prend des mesures d’ordre interne pour
expliquer la loi des Finances au sein de la pyramide hiérarchique. La doctrine est pour
les agents <Un mode d’emploi d’application des lois.> Elle peut prendre plusieurs
formes: circulaire, instructions, directives, note de service, réponse ministérielle aux
questions des parlementaires. Recueil de doctrine ad ou toutes réponses écrites, même
à titre individuel. Ainsi, toute réponses écrites, toutes décisions sur la situation fiscale
d’un assujetti prise par l’ad procède de la doctrine ad l’on peut dire que la doctrine ad
comprend les prises de position et des décisions des autorités financières, et
l'interprétation que ces autorités font de l'ensemble des textes normatifs. (Conseil
d’Etat)
La doctrine sur le plan formel ne devrait pas être une source de droit, on peut le
dire parce que l’administration s'adresse à ses agents, toutefois , quand cette doctrine
supplée à la loi en cas de carence, l’on peut conclure qu’elle est une modalité de
fabrication de la norme juridique..
Cependant, l’ad peut interpréter de façon entendue la loi et même la corrompre,
l’on parle de doctrine contraire à la loi, la question est de savoir, qu’elle sort devrait
être réservée à un contribuable qui ce serait fondé sur une doctrine reconnue illégale ?
Que peuvent faire le contribuable face au recouvrement de …?

Pour protéger le contribuable contre l’ad, un principe est retenue celui de < de
l'opposabilité à l’ad de sa propre doctrine> Sur le fondement de ce principe, il est
interdit à l'administration de redresser le contribuable de bonne fois qui a organisé sa
situation en s’appuyant sur une interprétation des texte admise à l'époque par l’ad,
peut importe que la doctrine soit contraire à la loi CF Art 37 du livre des procédure.
La doctrine est donc une source où s'inspirent les experts, les entreprises.

Le juge de l'impôt quant à lui prend en compte la doctrine ad en fonction des intérêts
du contribuable.
- Lorsque la doctrine corrompu vont à l'encontre des intérêts du contribuable, le
juge fait prévaloir la loi en vertu du principe de l'inopposabilité d’un texte
inférieur à la loi plus sévère
- Si la doctrine à la loi préserve l' intérêt du contribuable, le juge de l'impôt
appliqué ce régime lorsque celle-ci est plus favorable à la loi.
Le contribuable est assuré par l’application de cette illégalité introduite par l’ad.
Si le contribuable est bien protégé par une telle mesure, l’on fait néanmoins
face à une absurdité juridique puisqu'il reconnue à l'ad fiscale, qui va dans un sens
contraire a la volonte du legislateur, même du texte de loi, comment comprendre
l'édiction d’un texte infra législatif contraire à la loi, la doctrine peut facilement
devenir, une source supérieure au règlement classique, au loi communautaire, et même
à la constitution. Cette doctrine remet en cause les piliers de l’Etat de droit qui s’en
trouve affecté, c’est la raison pour laquelle les lois de finance permettent de revenir à
l'orthodoxie. l’AD est soumise à une obligation de ces actes réglementaires.

3-La jurisprudence et les principes généraux du droit.

C’est l'œuvre de construction du juge qui nous révèle également les principes
généraux de droit.

- La jurisprudence: A travers les décisions de justice ayant reçu force et autorité


de choses jugé, à travers les cas concrets qui sont soumis au tribunal, se dégage
une ligne directrice, de l'interprétation de la loi faite par les juges, qui est la
jurisprudence. En matière fiscale, la jurisprudence interne n’a pas la même
portée que dans les autres branches du droit, cela s’explique par le fait que les
lois fiscales très techniques et très précises, ne laissent pas de grande marge de
manœuvre au juge. On dit que la loi fiscale est d'interprétation fixe. Toutefois,
les juges doivent parfois interpréter certaines lois techniques, pour les rendre
intelligibles, afin de trancher les litiges. La jurisprudence a été par exemple à la
base des contributions importantes, en matières fiscale notamment dans le
cadre de l’acte anormal de gestion et de la théorie de l'abus de droit
- Principe généraux de droit: Ils sont souvent relevés par le juge au niveau des
tribunaux, il s’agit des principes susceptible d'émaner des
constitution,traite,loi,..En fait , le juge a la capacité d’importer les normes, des
principes juridique étrangers ou des autres branches du droit lorsque ceux-ci
sont compatible ou applicable au cas d'espèce il n’y a pas de raison de
s’appitoyer sur le fait que le droit fiscal puisse résulter des emprunts sélectif
des normes qui lui sont étrangers <La question qui doit interpeller le juriste, est
de savoir si la norme importe fournit la solution adéquate au problème
juridique posé.

P2 : SOURCES MATERIEL

Elles s’entendent des principes fondamentaux, révisés tant en matière de


fiscalité, qu’en droit budgétaire. Il s’agit de quelques principes qui fondent les FP; On
étudiera les principes fiscaux et budgétaires. Les Principes Fiscaux qui seront analysés
sont :Le Principe d'égalité,de non rétroactivité, de la légalité`

1-Le principe d'égalité

Il s’agit du principe d'égalité devant l'impôt qui dérive, de celui plus général
d'égalité devant les charges publiques. Ce principe tire sa source de trois articles de la
déclaration des droits de l’Homme de 1789.

- L’art 1 dispose que <Les Hommes naissent et demeure libre et égaux en droit,
les distinctions sociales ne peuvent être fondée sur l'utilité commune
- Art 6 de la même déclaration précise que <La loi doit etre la meme pour tous
soit elle protège, soit qu’elle punisse
- L’art 13 <Pour l'entretien de la force publique, et les dépenses de
l’administration, une contribution commune est indispensable, elle doit être
également répartie entre les citoyens, en raison de leur faculté>
Cela revient a dire, que legalite devant l’impot repose sur une discrimination positive
en faveur des moins equipe, par ailleurs, c’est ce principe qui justifie le control fiscale
pour lutter contre les fraudes, afin que chaque citoyen paye le juste impot

2-Le principe de la non-rétroactivité des lois fiscales

Il s’agit du principe tiré de l’art 2 du code civil<La loi ne dispose que pour
l’avenir, elle n’a pas d’effet rétroactif> Ce principe tire également ces racines de l’Art
8 de la déclaration des droit de l’Homme et du citoyen en matière pénale <La loi ne
doit établir que les..nécessaire et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie
antérieurement du délit et légalement appliquée> Toutefois ce principe tolère des
limites

- Les lois voulus expressément rétroactive par le législateur:En matière fiscale de


t’elle loi seront réputée non écrite si elles ne sont pas prises <En vertu d’un
motif d’interet general suffisant et sous réserve de ne pas priver le contribuable
des exigences constitutionnel constituant son patrimoine>
- Les conventions:Légalement formées, elles rétroagissent plus qu’elles sont
<Les lois des parties>, Toutefois, Elles doivent être conforme au droit au
moment de leur formation
- Les lois de procédure: Les reforment procedural, ont souvent pour objet
l'amélioration de la qualité du service à l'usager les lois de procédures, peuvent
etre assimiles, au lois pénale plus douce
- Les lois interprétative: Elles rétroagissent à la date d’entre en vigueur des lois
qu’elles expliquent

3-Le principe de liberté

Elle est anti-ionique au prélèvement obligatoire, autant le principe de liberté trouve


son champ d’application en matière fiscale, selon le professeur michel Bouvier, <Il
s’agit d’un principe essentiel à la base de bon nombre de procédure de droit fiscal
alors même sur le terrain de représentation et des croyances, l'impôt est souvent
éprouvé comme Étant un facteur de limitation voir d'entrain à la liberté individuel et a
la liberte de gestion des entreprises. Il protège le contribuable au niveau des
procédures, et s’entend également de la liberté de gestion. Pour le conseil d’Etat
français <Le contribuable n’est jamais tenue de tirer des affaires qu’il traite, le
maximum des profits que les circonstances lui aurait permis de réalisé> Par cette
affirmation, le conseil d’Etat établit un principe fondamental celui de la liberté de
gestion, ce principe interdit à l’administration de se mêler à la gestion de l'entreprise.
Toutefois, celle-ci ne doit pas poser des actes anormaux de gestion, un acte anormal
de gestion consiste à mettre une dépense ou une perte à la charge de l’entreprise, ou
alors, à la priver d’une recette sans que cela ne soit justifiée par l'intérêt commercial.
En cressant, l’entreprise invite l’administration fiscale à la contrôler, à la redresser
(Lui faire des rappels d'impôt et à la sanctionner.

B-LES PRINCIPES BUDGÉTAIRE

Les principes étudiés sont : Les principes cardinaux, et ceux qui sont en perspectives.

1-Les principes Fondamentaux

Les principes budgétaires essentiels sont :l'unité, l'annualité,l'universalité,spécialité et


l'équilibre.

à-L'équilibre budgétaire

ce principe entre les recettes et les dépenses, sera mieux affiné dans le cadre de
l'évolution des finances publiques

b-le principe d'annualité.

Ce principe s'entend d’une autorisation et d’une exécution annuelle du budget


de l’Etat. Il s’agit d’un vote et d’une exécution au cours d’une année budgétaire, qui
correspond à l'année civile, toutefois la périodicité a survécu, mais l'exécution annuel
est tempéré par les budgets programme étalé sur un certains nombre d'année (3 ans) en
matière d’investissement et équipement. D'autres exceptions existent en dehors de
cette autorisation d’investissement qui couvre les investissements sur plusieurs
années. Il existe également des crédits de paiement, qui limitent les dépenses pouvant
être créées pendant l'année ainsi que les reports de crédit.

c-Les principes de l'unité.

Elle veut que toutes les recettes et toutes les dépenses soient contenues dans un
document unique, pour une bonne visibilité, et un traitement harmonisé des opérations
budgétaires.
- Les budgets annexes sans personnalité juridique, qui produisent des
biens et des services.
- Les comptes speciaux du trésors qui affectent certaines recette à des
dépenses précises
- les lois de finances rectificatives; il effectue des ajustements budgétaire
- les budgets autonomes
- Les lois de règlement

d-Le principe de l'universalité

L’on parle souvent de la règle du produit brut ou encore de la non-contraction des


recettes et de dépense, l'universalité comprend le principe de non-affectation des
recettes ou des dépenses. On peut retenir comme limites, les comptes spéciaux du
trésors, les fonds de concours. C’est une procédure, consistant à affecter la
participation d’un particulier, d’un organisme privé ou public, à une dépense pre-
determine a l’Etat.

e-La spécialité budgétaire

Elle vient du fait que les dépenses publiques, sont limitatives, et spécialisé séparé par
chapitre et articles, sans chevauchement. Ce principe toléré quelque tempérament,
plus que de nos jours, les crédits sont votés par mission répartie en programme, une
mission comprend un ensemble de programme, regroupant des crédits dans un
ministère, avec des objectifs fixés, et des résultats attendue, lors des évaluations, on
peut noter le transfert de crédit entre les programmes

2-Les nouveaux principes

Les principes nouveaux examinés dans ce cadre sont : La sincérité, qui implique la
fiabilité et la transparence. Ces principes sont des emprunts sélectifs des principes
comptables. Leur buts est d’assurer un meilleur control et une bonne gouvernance de
la gestion de la chose publique, il s’agit des mises en perspectives, qui reste dans le
champs discute ou du débat scientifique, la sincérité, implique la fiabilité et promeut
les aptitudes des informations financières de l’Etat, il s’agit de la transparence de la
gestion publique, exige par plusieurs communaute economique, la fiabilité, a pour
effet, d'éviter les défaillances des systèmes, il s’agit, d’un dispositif, qui interdit la
défaillance dans les finances publique pendant une période déterminée, quant à la
transparence , elle vise l'accès du grand public au information financière de l’Etat,
pour permettre à la société civil, d’exercer sa pression sur les gestionnaire de la
fortune publique.
SECTION 2 : SOURCE COMMUNAUTAIRE ET INTERNATIONAL

Elles comprennent souvent les conventions financières internationales, le droit


communautaire, et la jurisprudence internationale. Dans le cadre de ce cours, nous
aborderons, les sources directes sur le droit communautaire, et la jurisprudence
transnationale.

P1: LA CONVERGENCE CEMAC.

Les Etats, partant du fait qu’il n'y a pas de souveraineté financière absolue, ce
sont reliés à travers des conventions, et le droit communautaire, est venu affiner, les
intégrations sous-regional et regional. C’est dans ce sens que dans les communautés
économiques, les cadres juridiques institutionnels et financiers ont été construits, par
le droit communautaire, pour gérer les domaines partagés.

A-le relief du droit communautaire.

Le DC bénéficie d’un statut sans équivalent, a partir de son caractère supra-national. Il


s’agit d’une source essentielle, pour les Etats signataires, des traités instituant la
communauté, et du droit dérivé qui en résulte.

1-Le droit primaire.

Il est souvent qualifié de droit originaire, institue la communauté économique,


ces avenants complémentaires, corrige son application. C’est le droit communautaire
primaire, qui attribue des compétences spécifiques à la CEMAC. Et lui reconnais des
prérogatives, résultant d’un principe dit correcteur en vertu duquel, La communauté,
peut mettre en œuvre, toutes les compétences non-inscrite dans le traité, mais
nécessaire pour son bon fonctionnement. c’est la théorie des compétences.

2-Le droit dérivé

Elle possède de l’application normale des résolutions de la mise en œuvre des


mécanismes et des règles, posées par le droit communautaire. Celui-ci se décline, en
règlements, en directives, en recommandation, en résolutions,...Les règlements sont
des actes communautaires, d’application directe, dans tous les Etats membres, sans
possibilité de réserver. puisqu'ils sont des équivalents de loi, qui s’applique à tous les
Etats partie. sans procédure particulière. Les directives sont des techniques juridiques
douces. La directive indique le résultat à atteindre, en laissant au Etats membre, le
soin du choix neanmoins, malgre son caractere doux, la directive est revêtu d’un
pouvoir suffisant, pour s'intégrer dans l’ordre juridique interne, la mise en oeuvre d la
directive, implique un actes préalable le but étant de permettre, à chaque Etats partie,
de parvenir à une synchronisation pour des besoins de cohérence. Comme directives;
on peut rappeler la directive CEMAC, 2011-01-Loi de finance du 19 décembre 2011.

B-quelque principe du droit communautaire.

Ils sont la primauté et l’effet direct du DCC cf (Cours DCC)

P2: SOURCE INTERNATIONAL.

La jurisprudence constitutionnel a servi de référence, en matière des finances


publiques, cette jurisprudences, au sein de l’union Européen occupe désormais, une
place de choix dans la conception et la mise en œuvre des lois de finances. Le conseil
constitutionnel français s’est doté d’un pouvoir de contrôle, qui est aujourd’hui une
source d’inflation jurisprudentielle, qui sert de support au contestation de l’opposition,
dans le domaine des finances publiques. est issue du contrôle de conformité à la loi de
finance de la constitution, tout a commencé en 1974, lorsque 60 députés et 60
sénateurs français ont saisi le conseil constitutionnel, pour calculer la conformité à la
constitution, d’une disposition à la loi de finance. Elle lui a ainsi donné un contrôle
de…

Dans la CEMAC, la jurisprudence constitutionnelle concernant les FP reste


encore timide. Probablement et par ma mimétisme de l’Union Européen, avec lequel
la parenté financière est établie, elle se met progressivement à l’ordre du jour pour
surveiller les lois de finances.

CHAPITRE 2 : LE CONTENU ET LA PROCÉDURE.

Le contenu du budget de l'Etat est déterminé par un ensemble de recettes et de


dépenses alors que la procédure, concerne les modalités de mise en œuvre ou de
conduite du budget de l’Etat. Le contenu des finances publiques sera exposé avant les
éléments de procédure.

SECTION 1 : CONTENUE DES FP


Au-delà de la documentation budgétaire, le budget de l'Etat se compose des recettes et
des dépenses.

P1: Les recettes Publiques.

Ce sont les recettes fiscales, les dons, les cotisations sociales, les recettes de
gestion des propriété de l’Etat, les ventes des biens et services, des confiscations, des
transferts et emprunts. Parmis ces recettes budgétaires, notre examen portera sur les
prélèvements obligatoires… Il s’articulera autour de l'impôt et les prélèvements
substantiels, avant l’analyse des prélèvements dit affectés.

À-L'impôt et les prélèvements obligatoires voisins.

1-l'impôt

Apres la célèbre formulation de l'impôt, par le professeurs Gaston JÈZE: ce


prélèvement, a connue des évolutions dans sa définition, pour cet auteur, l'impôt est
une prestation, pécuniaire, requise des particuliers, par voie d'autorité à titre définitif
et sans contrepartie, en vue de la couverture des charges publiques. Cette définition,
dite classique, est le socle de l’analyse du phénomène fiscal. Toutefois, avec
l'évolution du système économique moderne, elle n’a pas résisté et l'impôt est définie
de nos jours comme un prélèvement, obligatoire sur les personnes physique, ou
morale à titre définitif, sans contrepartie de terminer à l’avance, répartie en fonction
des facultés, pour assurer la gestion de l’Etat. A côté de l'impôt, il existe un certain
nombre de prélèvements obligatoires. l’on peut retenir, outre certains prélèvements
qui ont…tout en survivant sur d'autres vocables.

2-La taxe et redevance

- Les auteurs distingués, l'impôt de la taxe, qui correspond à un service, dont


bénéficie le payeurs. Toutefois, nulle n’est besoin qu’il y ait une équivalence
entre le montant de la taxe payé, le coût du service rendu. En outre, la taxe sera
payée même si l’usager n’utilise pas le service, il suffit que la prestation.
- Tout comme la taxe, elle se distingue de l'impôt par la contrepartie directe, elle
se distingue de la taxe, particulièrement …: Première, elle n’est due que par
l’utilisateur effectif, d’un service, ou d’un ouvrage. il y a équivalence entre le
montant de la redevance s’apparente à un prix EXP: Ticket d'entrée dans un
site touristique
NB: Certains auteurs, ont souvent brandit le caractère facultatif ou optionnelle
de la redevance, leur analyse n’est pas cohérente, que ce soit le péage routier ou
comme l'entrée dans un site, il existe une obligation de payer

B-Les autres prélèvements affecte

Objet de leur développement, c’est les taxes para fiscale et les cotisations:
- Les taxes para-fiscales: C’est des prélèvements perçu dans un intérêt
économique, ou social, au profit des personnes moral de droit public ou privé
autre que l’Etat et les collectivités territorial décentralisé, il se distingue de
l'impôt par leur affectation à certains établissement public, association,...pour la
réalisation de leur objet social, dans le jargon fiscale camerounais, cette notion
a disparue de la littérature fiscale publique pour se fondre dans la taxe,
redevance,...Elles sont institue de façon désordonné et discriminatoire, même
au profit des banque comme c’est le cas du crédit foncier EXP: La redevance
audiovisuel, la contribution au fond national des FME
- Les cotisations sociales: C’est une variété de prélèvement obligatoire affectée à
la protection sociale. Il s’agit <Les accords des personnes protège ou de leur
employé à des institution donnant des prestations social> ce sont des
contributions qui permettent au individue et au menages, de faire face
chômage,...Il est question d’assurer au personne les plus vulnérable, un
minimum de confort (Caisse national de prévoyance social.).
Toute personne en tant que membre a droit à la sécurité sociale.

P2: LES DÉPENSES PUBLIQUES

Le principe général du budget de l’Etat, est que ce sont les dépenses qui
conditionnent les recettes et non le contraire. Ce qui revient à dire, que l’Etat ne lève
que les ressources nécessaires au financement de ces dépenses. Nous allons aborder,
pour comprendre les dépenses publiques, la nature, le caractère juridique de ces
dépenses, avant de faire un essaie de classification.

A-La nature et le caractère des dépenses publiques.

- La nature des dépenses publiques est fonction du degré d’intervention de l'Etat


dans l'économie. Dans l'État gendarme, l’on retient que les dépenses
politiquement utiles, qui sont rattachées au fonction d'État, restent le plus
souvent improductives du point de vue économique. L’Etat providence qui
accomplit des missions d'intérêt général, s’introduit dans l'économie, comme
acteur de création des richesses, s'investit dans les tâches, comme régulateur
économique. L’intervention de l’Etat dans le système de redistribution permet
d’assurer la sécurité sociale, d'autres transferts, du revenu national, se
traduisent par les versements de subvention, la dotation des fonds spéciaux.
L’Etat moderne dépense aussi des sommes importantes, dans l’industrie de
guerre, le secteur de l'énergie, des communications, des industries diverses,...
- La dépense publique se caractérise par une somme d’argent, l’Etat pose des
actes comme ceux des particuliers, (Payement de salaire, achat des matières
premières, réalisation des travaux,...) mais ces actes sont accomplis dans un but
d'intérêt général. L’Etat pose également certains actes spécifiques, rattachés à
la puissance publique. c’est le cas notamment, des subventions économiques,
les cotisations internes ou internationales, la réparation des dommages, causés
au autre Etats,...

B-La classification des dépenses publiques

Les dépenses publiques sont classées d'après leur mode de financement, ou


d'après leur objet. C’est la classification d'après l’objet, qui est souvent retenue. En
effet, la première classification selon le mode de financement, distingue le plus
souvent, les dépenses de grand investissement financé, par l’emprunt, des dépenses
d’investissement en capital, qui tendent à croître au capital cette distinction paraît
souvent simpliste, du fait de la complexité des budgets modèles. En ce qui concerne la
classification d'après l’objet, l’on distingue les dépenses d’investissement, des
dépenses de fonctionnement.
- Les dépenses de Fonctionnement sont relatives à la marche de l’Etat, les
dépenses courante d’administration et de gestion, l’on y adjoint aussi les
dépenses de répartition, ou de transfert qui corresponde au déplacement des
biens, vers les particuliers ou le financement des domaines comme, le secour,
l’assistance, le service de la dette publique.
- Les dépenses d'investissement correspondent à des dépenses de capital pour les
équipements et la production publique. A côté de ces dépenses
d’investissements classiques, il existe, les prestations de services, ou les
travaux qui sont des contrats à travers lesquels, l’Etat oblige les entrepreneurs,
à réaliser un travail,ou à exécuter une prestation contre rémunération.

SECTION 2 : EVOLUTION DES FINANCES PUBLIQUES.

Les FP, évoluent en fonction de la théorie économique et les procédures budgétaires,


sont réformes pour s’adapter à cette évolution.

P1: LA NEUTRALITÉ FINANCIÈRE ET LE RENOUVEAUX DES THÉORIES


La neutralité est la caractéristique essentielle des FP classiques, dont les principes ont
été remis en cause à partir des crises économiques successives.

A-La neutralité financière de l'économie libérale.

Les Économistes classiques, ont basé leur théorie sur le laisse faire, laisse aller
afin que l'économie soit régulée par les mécanismes autonome du marché. Cette
théorie, trouve son fondement sur la célèbre théorie des physiocrate <Laissez
faire,laissez passer car le monde va de lui même> En réalité les célèbres précurseurs
de la pensée libérale comme Adam smith, David ricardo, Jean baptiste,... posent le
postulat selon lequel l’ordre économique, n’a pas besoin d’une intervention politique.
Il propose la métaphore de la main invisible. Pour ces auteurs, tout peut se régler sur
le marché des biens et services, ainsi, le prix se fixe de lui-même et la poursuite de
l'intérêt individuel, finit par réaliser l'intérêt général. La charge fiscale de l’Etat, doit
donc être légère, pour laisser aux entreprises, les moyens de leur investissement.
Ceux-ci induisent la limitation des dépenses publiques au stricte nécessaire et
l’interdiction de l’interventionnisme étatique dans l'économie marchande.
Sous ce prisme , le principe sera l'équilibre budgétaire; Pour les classiques,
même les crises économiques, souvent accidentelles, se régulent d'elles même par le
jeu d’accumulation de l'épargne et de l’investissement. Les FP sont neutres, parce que
l’Etat ne doit pas s’introduire dans l'économie par une politique fiscale. La neutralité
financière implique la neutralité fiscale(Le concept de neutralité fiscale, signifie que
l'impôt n’affecte pas l’exploitation. Ainsi est neutre, tout impots qui n’exercent pas de
pression sur le contribuable,...Plus simplement, c’est la mise en pratique du principe
d'égalité devant l'impôt…) Ainsi, pour la logique neutraliste, l’Etat ne doit pas
intervenir dans l’Economie, parce qu’il n’est pas assez outillée, il devrait laisser les
créateurs de richesse plus que l’argent est plus important dans l’entreprise au sein de
l’Etat.

B-La logique interventionniste

Le rôle de l’Etat dans le système, va se développer apres la premiere guerre


mondial et tout au long des année suivante, l’Etat qui a soutenue l’effort de guerre va
ajuster son rôle économique. Après l’examen de l'innovation théorique, nous
examinerons la productivité comme un enjeu économique. L’innovation de KEYNES.
Suite au dégâts causés par le guerre mondial, <L’Etat ne pouvait plus laisser faire>
surtout avec la crise des années 30, cette crise, est venu contredire la thèse du retour
automatique à la croissance, cher au auteurs classiques.
En 36, Keynes, montre qu’une économie peut rester longtemps en crise si rien
n’est fait, il confirme ainsi le New deal de franco-delano Roosevelt. Prenant à contre
pied, la pensée libérale, il prescrit l'interventionnisme Étatique, c'est-à- dire le
financement de l'Économie par le déficit budgétaire. Keynes pense que la main
invisible doit être complétée par des interventions politiques sélectives dans
l'économie, à travers sa politique budgétaire, lorsque l’investissement privé présente
quelques carences l’Etat, interventionniste, doit compenser cette insuffisance pour
stabiliser l'économie : On parle de l'interventionnisme stabilisateur.
La politique fiscale peut également servir à aplanir les inégalités sociales. Il
s’agit de l'interventionnisme correcteur. Pour réduire le coût de certains services,
l’Etat peut prendre des secteurs entiers d'activités en gestion directe : c’est le
libéralisme harmonisateur. La théorie générale de l'emploi de la monnaie.

Un impôt est productif comparaison faite entre son montant et les moyens mis
en œuvre pour le lever. Le principe général implique une taxation de toutes les
personnes de toutes les activités et de toutes les opérations de l’entreprise, il s’entend
du fait qu’aucune opération n'échappe au prélèvement fiscal.

P2: LA PROCÉDURE ET LES RÉFORMES DES SYSTÈMES BUDGÉTAIRE

Il a succédé au niveau de la loi des Finances initiales, au budget de moyen, dit


de dotation de crédit. Le budget de moyen consacre la mise à disposition pour le
compte de l’Etat des moyens susceptibles d’assurer sa survie et sa gestion normale. Il
n'exigent point une évaluation des gestionnaires, par rapport au résultat atteint. Il lui a
été préféré, une situation de gestion, accès sur le résultat. Reflète par l’institution des
budgets programme destiné à mettre en œuvre, des actions relevant des départements
ministériels auquel son assigne des objectifs. C’est des finalités d'intérêt général, qui
sont destinés, à des résultats précis au cours d’une évaluation, l’action est la
composante principale du programme. Les projets de Loi de finance, présenté les
missions des départements ministériels en programme. A la différence des titres et des
catégories qui indiquent la nature de la dépense. Le programme trouve sa particularité,
dans son caractère pluri-annuel. Les objectifs poursuivis, les résultats attendus,
Toutefois, les finances publiques des autre collectivité publiques, ne sont pas encore
arrimé au nouveau système.

DEUXIÈME PARTIE: CONCEPTION DE LA MISE EN OEUVRE DU


BUDGET.

La conception et la mise en oeuvre son l’oeuvre des pouvoirs publics constitutionels,


c’est la loi de Finance initial, qui contient le budget cette loi prevoit et l’autorise pour
chaque annee civile, l’ensemble des ressources et des depenses. Le projet de LF, doit
etre vote avant le debut d’annee a laquelle il se rapporte. Ce projet comprend, la Loi
de Finance initiale, les LF rectificatives et la loi de reglement. Le projet de la Loi de
Finance Initial de l’annee ne peut etre mis en disposition, devant le parlement avant le
vote du projet de la loi de reglement.

1-La loi de Finance Initial

Elle comprend deux parties:


La premiere partie:
- Les dispositions sur les ressources
- L’Evaluation de chacune des recettes budgetaires
- Les dispositions relatives au affection au sein du budget
- Les autorisations pour les emprunts, les sessions d’actifs
- Les charges de tresorerie
La seconde partie fixe:
- Le budget par programme ou par dotation
- le montant des recettes et des depenses
- Autorise l’octroi des garanties de l’Etat
- Approuve les conventions de pret avec les bailleurs de fonds bilateraux et
multi-lateraux

Elle join a la loi de finance I un rapport sur la situation, et les perspectives


economique financiere de la nation.

2-La LF Rectificative.

Elles sont presente en meme temps, que la loi de finance de l’annee, il s’agit des lois
qui peuvent au cour de l’annee, modifier…Au cour de l’annee il doit etre depose par
le gouvernement, si les modifications substentielle apparaissent dans l’economie,
apres le vote de la Loi de Finance. Il est compose de :

- Un rapport présentant l'évolution de la situation economique et budgetaire


- les documents détaillant et justifiant les modifications de credit
- Un tableau des mouvements des crédits

3-La Loi de Règlement.

Elle arrête les résultats de la comptabilité budgétaire et générale des exercices


considérés, elle procède à l'élaboration des crédits, elle peut également comporter
toutes les dispositions relatives au contrôle de la gestion des FP et peut dégager la
responsabilité des agents chargés de l'exécution du budget. son joint au projet de LR,
- les mouvements de crédits, les etats récapitulatif
- Les Annexes par programme
- Le montant définitif des dépenses constate
- les rapports annuel de performance
Après avoir défini la LF on se penchera sur son élaboration, son exécution et son
contrôle.

CHAPITRE 1 : L'ÉLABORATION ET L’ADOPTION DE LA LOI DES FINANCES

Ce sont les étapes importantes du processus des finances publiques. Si elle est l'œuvre
de l'exécutif, l’adoption de loi donne les moyens au gouvernement pour assurer sa
gestion.

SECTION 1 : ELABORATION DE LA LF

En matière d'élaboration, on peut recenser les organes compétents et présenter la


procédure.

P1: LES ORGANES COMPÉTENTS

C’est le PR, le PM, tous les chefs de departement ministeriel et leurs collaborateurs
sous la coordination du ministre chargé des Finances. Si il est vrai que l'élaboration
appartient au gouvernement et au parlement, l’initiative incombe à l'exécutif.

P2: LA PROCÉDURE.

Le Projet de LF de l'année fait exception, à la concurrence d’initiative, entre l'exécutif


et le parlement. En effet, le Parlement, n’a pas des ressources appropriées, pour
engager les propositions des LF, il ne nous reste plus que les projets de loi.
L'élaboration de LF qui contient le budget de l’Etat, relève du gouvernement,
en vertu des articles 51 et suivant de la directive CEMAC relative à la loi de finance.
De façons pratique, tout commence en début d'année par un travail de
prévision, des ressources et des dépenses, avec des échanges et négociation, entre le
Ministre en charge des finances et ses collègues, sous l'autorité du PM, le MINFI,
prépare les Projets de LF, qui délibéré en conseil de ministre au mois de Juin, sont
soumis au chef de L’Etat au mois de juillet. Au cours du mois d'Août, une circulaire
est prise par le PR sur la préparation du budget, cette circulaire, sert de cadrage
budgétaire, et présente le contexte macroéconomique, fixe les objectifs de l’action
public, donne des orientations général de la politique budgétaire, ainsi que les
dispositions pratiques, pour l'élaboration du budget
Le Projet de LF, contient de l'année, le budget est l’acte par lequel sont prévues et
autorisées sur la forme législative, les recettes et les dépenses annuelles de l’Etat, ainsi
que l’ensemble des comptes, qui décrit pour une année civile toutes les recettes et
toutes les dépenses possibles. Le budget de l’Etat, a connu suite au reforme du
nouveaux regime financier de l’Etat de 2018, une évolution vers le budget
programme.
Le Nouveau système de budgétisation s’attache désormais:
- Au programmes budgétaires auquelle sont fixés des objectifs de développement
économique et social, avec des indicateurs de résultats, qui sont des indicateurs
de performance découlant des stratégies sectoriel
- Au crédits spécialisés par programmes donc les dépenses poursuivent le même
objectif, pour se regrouper, c’est dans ce sens , que les programmes sont
soumis à une chaîne de résultats prévisionnel, qui établit, une relation étroite,
entre les ressources allouées et les résultats voulus.
- Au choix budgétaire, orientée vers les activités , qui contribue à l’atteinte des
résultats des politiques publiques.
- Au cours de programme régulièrement évalué, et decline en dépenses, en
moyen terme

SECTION 2: L’ADOPTION ET LA PROMULGATION

Il doit être voté par le parlement. Il doit être finalisé, à une date permettant son dépôt,
avant l’ouverture de la session dédiée, à l'examen de la nouvelle loi de finance. Le
projet de loi examiné en séance est le texte déposé par le PR. Après avoir décrit le rôle
du parlement, l’on s’attardera à la promulgation de ladite loi.

P1: LE RÔLE DU PARLEMENT.

En vertu de l’Art 34 de la constitution camerounaise, au cours de la session d’examen


du projet de loi de Finance, Le PM s'adresse au parlement, pour présenter le
programme économique, social et culturel du gouvernement. Les projets de Loi de
Finance sont soumis à l'Assemblée Nationale et au Sénat. Ils sont examinés par les
commissions des finances avant les débats en séance plénière, pour le vote à la fin de
leur adoption. Le projet de LF est défendu au nom du chef de l’Etat, sous la
coordination du PM par le ministre des Finances, assisté par l’ensemble des ministres
sectoriels, toute les parties de la LF initiale, ne sont pas voté de manière globale. La
première partie est votée progressivement. Par programme, par chapitre, la seconde
partie est votée de manière globale, il est lieu de noter que la loi de F initial ne peut
pas être examinée avant le vote. Le vote de la première partie est un préalable à celui
de la seconde partie lorsque le sujet de LF n’est pas déposé au parlement, avant la date
prévue, la session budgétaire est suivie d’une session extraordinaire.
C’est la même situation, lorsque que le projet de LF n’a pas été voté avant le
début de l’exercice, le gouvernement est autorisé à exécuter le budget a titre
provisoire, mois par mois. Le Projet de LF, voté par le parlement, est la loi de finance
de l'année suivante.

Au niveau des amendements ne seront pas recevables les propositions qui peuvent
avoir une conséquence sur la diminution des ressources, soit une diminution ou une
aggravation des charges publiques.

P2:LA PROMULGATION

Avant sa publication, la LF doit être promulguée, c’est par la promulgation,


que le chef de l’Etat, authentifie l'existence d’une loi et donne ordre au pouvoir
publique, de l’observer et de l’appliquer. En signant la LF, le PR la rend exécutoire.
Après la promulgation, la LF doit être publiée, pour la rendre opposable à tous. La
promulgation rend parfaite la Loi.

CHAPITRE 2 : EXÉCUTION ET CONTROL DU BUDGET.

SECTION 1: EXECUTION

L'exécution du budget est gouvernée par le principe de séparation des


ordonnateurs et des comptables. Ce principe a pour but de donner des responsabilités à
des organes publics, disposant des organes et contre pouvoirs. Le but est d'éviter des
gaspillages essentiels de la fortune publique, par les agents de sa gestion.
L’ordonnateur est un administrateur, qui engage et liquide, la recette ou la dépense,
alors que le comptable, c’est agent des régies financière, s’assure de la conformité et
de la régularité des dépenses pour effectuer le paiement, dès la promulgation et
publication de la LF, Le ministre des Finances, à travers un arrêté, mets à la
disposition des ministères sectoriels et des hautes autorités des institutions
constitutionnel, les crédits du budget voté.
En liaison avec ses collègues, le MINFI est responsable de l'exécution
de la LF, il est détenteur d’un pouvoir de régulation budgétaire. En fonction des
crédits et de la situation de trésorerie de l’Etat. C’est ainsi qu’en cas de difficulté, il
peut suspendre certains crédits, en cours d’exercice, en donnant des instructions au
contrôleur financier et en informant son collègue. Il peut également, annuler
définitivement annuler certains crédits, en adressant un arrêté au chef de département,
avec une copie adressée au parlement. On peut dire que le Ministre des finances est
l’ordonnateur des recettes de l’Etat, même s' il peut déléguer ses compétences. Les
autres ordonnateurs principaux sont les ministres et les autres autorités des institutions
de la république. Ceux-ci peuvent déléguer la compétence, à des agents qui sont leur
collaborateur institutionnel et direct. Le Ministre des Finances, est le centralisateur des
opérations des autres ordonnateurs, du budget de l’Etat, Les responsable des
programmes, sont nommés par les ministres sectoriel, qui informe , ce sont ces
responsables des programmes qui déterminent les objectifs spécifiques affectent les
moyens au ordonnateurs délégués, et contrôle les résultats lors de la mise en oeuvre du
programme. Il assure le contrôle de gestion et veille au respect.
NB:
- L’Etat tient une comptabilité dite publique, ayant pour objet de vérifier, le
respect de l’autorisation parlementaire et une comptabilité générale, destinée à
évaluer l'évolution du patrimoine de l’Etat. c’est dire que les comptes de l’Etat
comprennent, aussi bien les résultats de la comptabilité budgétaire, que ceux de
la comptabilité générale. Ils doivent être réguliers, sincères pour donner une
image fidèle, à l'exécution du budget, et la l'évolution du patrimoine public.
Cette comptabilité est destinée à analyser les coûts des différentes actions ou
des services, rendue dans des programmes, et il existe une comptabilité
matière, des biens, des valeurs et des titres et de l’Etat.
- La trésorerie publique, quelque soit leur nature, les ressources publiques, sont
gérés par les comptables publiques nommés par le ministre des Finances qui
dépendent hiérarchiquement de lui, toutes les recettes sont versés dans un
compte unique, ouvert au nom du trésor public à la banque des Etats d’afrique
Central BEACH.
Aucun comptes d’une administration publique, ne peut être ouvert dans une
banque commerciale sauf dérogation du ministre des Finances. Les dépenses
publiques sont payées sur ordre du gestionnaire, par des comptes publics.

SECTION 2 : LE CONTROL

Plusieurs institutions assurent la surveillance de l'exécution des lois de Finances. Il


existe 3 types de contrôles: Administratif, Parlementaire et juridictionnel.

P1: LE CONTROL ADMINISTRATIF.

Il regroupe le contrôle hiérarchique de l'administration sur ces agents, le Control


Interne de l’ensemble des procédures Budgétaires, Le contrôleur Financier et
comptable et le contrôle supérieur de l’Etat.
- Le Control hiérarchique, est exercé par la chaîne hiérarchique, de chaque
institutions, ou de chaque collectivité publique. Ce contrôle est effectué, sur les
actes et sur la personne, du responsable en charge du programme ou de la
gestion des délits publics, il est destiné à corriger l’ensemble des écarts entre
les consignes données et leur mise en application. Au sein de l’administration,
il existe un contrôle spécifique financier et comptable. En effet, le ministre des
Finances, nomme dans chaque ministère, les Établissements et collectivité
publique, des contrôleurs financiers, leur missions consiste à veiller à la
conformité budgétaire et la régularité des projets d’engagement. A travers la
position de son visa préalable, il contrôle la proposition de tous les actes de
dépenses, des ministres et de tous les ordonnateurs délégués. Son visa est un
préalable à toutes dépenses. Sauf instructions contraire de sa hiérarchie, Le
ministre des Finances par sa centralisation de la comptabilité budgétaire, il
évalue la qualité et l'efficacité du service, aussi bien pour le control de gestion
que pour le control interne
- Au cours de la préparation du projet de budget du ministère sectoriel, le
contrôleur financier vérifie la sincérité et les objectifs visés. Par ailleurs, il
existe des comptables publics, souvent dénommés les agents en cave qui ont la
responsabilité exclusive du paiement des dépenses publiques. La tutelle de tous
les comptables est le ministre des Finances. Les fonctions d'ordonnateurs sont
incompatibles avec celles des comptables, les ordonnateurs effectués, des
engagements, les ordonnancements et la liquidation de la dépense publique, les
comptables, vérifient la régularité des ordres donnés au fin de payement.
- Quant au contrôle supérieur de l’Etat, elle a pour mission d’assurer le respect,
cette institution a pour mission d’assurer le respect des règles d'éthique et de
déontologie pour protéger la fortune publique. Il s’agit de protéger le
patrimoine de l’Etat, contre la spoliation, les détournements, et toutes les
formes d’atteintes pour promouvoir, une bonne gouvernance financière. Cette
institution peut choisir elle-même ses cibles de contrôle ou déférer à la
demande des autres institutions.

P2: LE CONTRÔLE PARLEMENTAIRE DU BUDGET.

En votant le budget, le parlement donne une autorisation sous conditions formelle et


juridique. Cette autorisation est donnée après le débat sur l’orientation des FP, avec
l'avènement de la programmation pluriannuelle.
Cette autorisation ne s'arrête pas à la prévision, elle intervient également, lors du suivi
et la clôture du budget. Le suivi de l'exécution du budget, ce fait a travers les
commissions permanentes, spéciales d'enquête, les missions d'évaluations, les
questions écrites ou orales, les contrôles sur pièce et sur place, leur initiative est
parlementaire. La loi de finance rectificative, prend en compte les évaluations
révisées des ressources, apporte des crédits supplémentaires et détermine le nouvel
équilibre budgétaire. A la clôture de l'année budgétaire, la loi de règlement, présentée
au parlement est un outil, il s’agit pour le parlement, d’interroger chaque programme
d’interroger chaque programme, les indicateurs de performance et évaluer les
indicateurs, et évaluer l'exécution du budget. On peut dire que le contrôle
parlementaire s'exerce aussi bien à l'occasion de l’examen des projets de loi de
finance, que pour s’assurer de la bonne exécution desdites lois.
Les commissions parlementaires, ont les pouvoirs etendue d’investigation et les
information ne peuvent leur être refusé. Ces commissions peuvent auditer, toutes les
autorités. Notamment les ministres et leurs collaborateurs, sans que leur soit exposé le
secret professionnel.

P3: LE CONTROL JURIDICTIONNEL

La cour des comptes effectue des contrôles sur les opérations. Elle est à égale distance
du parlement et de l'exécutif. Dans ce sens , elle assiste ces deux institutions, en leur
fournissant:
- Un rapport sur la situation et les perspectives
- Un rapport sur les résultats à partir des notes
- Un rapport sur la certification des comptes comme dans toutes entreprises
privées, ce rapport clôt le cycle budgétaire, d’une année <En donnant
l’assurance que les comptes ne comportent pas d' anomalies
significatives,régulières et sincères, il donne une image fidèle du patrimoine de
la situation financière et des résultats. Dans ces conditions, elle peut certifier
avec certaines réserves, sur certains aspects. Elle peut également refuser d'être
certifiée. C’est dire que la cour des comptes contrôle la légalité financière des
dépenses et des recettes de l’Etat,elle évalue l'économie au regard des objectifs,
des moyens utilisés, et des résultats obtenus en analysant les indicateurs de
qualité et de performances.
Sur la demande du gouvernement, ou du parlement, la cour peut faire des enquêtes,
sur toutes questions budgétaire, financière ou comptable.

FAUTE DE GESTION

- La violation des regles d’execution des depenses publiques


- La violation des charges
- la violation des règles de gestion des biens publics
-
- Le Non-respect, des dispositions légales et réglementaire, garantissant le libre
accès et l'égalité des candidats dans les contrat de commande publique
- Le fait pour une personne de ne pas exécuter totalement, une prestation ou un
travail convenu
- Causer un préjudice grave à l'État

SANCTIONS

- Amende du conseil supérieur de l’Etat et par la cour des comptes, le montant


est fonction du préjudice causé, à la fortune ou au patrimoine public, la
sanction de la cour des comptes est individuelle dans le respect des droit de la
défense.
- D’autre juridictions peuvent intervenir notamment pénal, le TCS est l’une des
juridictions, souvent saisie par le pouvoir publics

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