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EQUIPE DE COORDINATION :

Président : Jacques FAME NDONGO, Ministre

Vice-Président : NYONGBET GABSA Wilfried

Membres:
• NKO’O AMVENE Samuel, IGS
• FOUDA NDJODO, IGA

Secrétariat Technique : ABANE ENGOLO Patrick, DAJ

Membres du Secrétariat Technique :


• ASSAE EVA, SDA CL
• NCHOUWAT Amadou, CR/DAJ
• ASSONGWE Patricia, CC/DAJ
• KAMSU TCHUENTE Romuald, CEA N° 1/CR
• MESSE Thierry, CEA N° 2/CR
• ESSI BIDJA Marcel, CEA N° 1/CC
• OWONA AWOUMOU Charles Uriel, CEA N° 2/CC

Personnel d'appui au Secrétariat Technique :


• NDI Rosine Béatrice
• KOLOAKO MBOUENDEU Alvine
• MBASSI ESSOGO Sébastien
• ENDANTE ALO'O Idriss
• BA’ANA Corinne
• DIWOUTA Pauline
• MENYE Sophie Josiane

Secrétaire :
• MCLEAN Rose Bertille

Tous droits réservés


(c) Ministère de l’Enseignement Supérieur
SOMMAIRE

SOMMAIRE........................................................................................................................ 3
PREFACE .......................................................................................................................... 5
CONSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN........................................... 11

I. TEXTES COMMUNS ET DE PORTEE GENERALE ................................................ 31


A. ORIENTATION ET ORGANISATION ..................................................................... 33
B. COMMUNAUTES UNIVERSITAIRES ..................................................................... 191
C. INSTITUTS ET UNIVERSITES PRIVES D’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR .................................................................................................................. 347
D. EXAMENS, DIPLOMES, TITRES ET GRADES ................................................... 411
E. COOPERATIONS ET PARTENARIATS............................................................... 689
F. AUTRES ................................................................................................................ 741

II. TEXTES SPECIFIQUES A CHAQUE UNIVERSITE .............................................. 865


A. UNIVERSITE DE BAMENDA ................................................................................... 867
B. UNIVERSITE DE BUEA ........................................................................................... 907
C. UNIVERSITE DE DOUALA ...................................................................................... 941
D. UNIVERSITE DE DSCHANG ............................................................................. 1043
E. UNIVERSITE DE MAROUA................................................................................ 1145
F. UNIVERSITE DE NGAOUNDERE......................................................................... 1203
G. UNIVERSITE DE YAOUNDE I .............................................................................. 1293
H. UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ II ............................................................................. 1409
I. ÉTABLISSEMENTS PUBLICS D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR A
STATUT PARTICULIER.............................................................................................. 1471

TABLE DES MATIERES............................................................................................ 1521


PREFACE
Après sa première édition, il y a un peu plus de dix ans, le livre bleu qui
constitue le recueil des textes gouvernant notre système d'Enseignement Supérieur vient
de faire sa mue et s'offre à nous dans la resplendissante beauté de sa nouvelle édition.
Une édition actualisée du point de vue de sa structuration et de son contenu, pratique du
point de vue de sa manipulation et, autant que cela aura été possible, exhaustif du point
de vue de toutes les évolutions que l'Université camerounaise aura engagée depuis ces
dix dernières années.
Dans cette heureuse perspective, ce nouveau Livre Bleu s'offre comme
l'expression la plus éloquente de la vitalité que notre système d'enseignement supérieur,
exprime à travers sa dynamique expansive et inclusive, que lui impose le devoir régalien
de l'État en matière de formation au niveau supérieur. C'est donc à la fois notre vitrine et,
à n'en point douter, notre véritable premier outil, de travail.
D'abord, l'image, nous en avions besoin dans la mesure où il ne suffit pas de
faire et même de bien faire. Il s'agit surtout de faire connaître ce qui se fait, d'en offrir une
visibilité, jusqu'aux confins de la terre, ainsi que nous l'impose le monde globalisé dans
lequel il faut pouvoir conquérir sa place. Il s'agit de clamer et proclamer la dynamique
fonctionnelle et évolutive de notre système d'Enseignement Supérieur. De ce point de
vue, le Livre Bleu se doit d'être à l'affût des moindres mutations qui rythment l'Université
camerounaise.
Son actualisation constante ne relève donc pas de l'accident, tout comme il ne
s'agit pas de corriger une insuffisance. Cette importante tâche de mise à jour, s'inscrit
dans la dynamique globale d'une organisation dont ce document doit être le reflet. Dans
cette perspective, il s'est agi de capitaliser les acquis de la précédente édition; c'est-à-
dire, se réapproprier le contenu de l'édition originelle en y apportant les ajustements
nécessaires. Il a fallu ensuite, en se référant à la date de cette première édition, prendre
en compte toute la richesse des évolutions successives qui auront marqué cette période
qui est aujourd'hui de plus de quatorze années.
Des années de densification d'une histoire qui s'écrit au quotidien et dont il faut
savoir intégrer les traits dans le schéma global d'un visage qui se recompose sans cesse,
mais qu'il convient de saisir chaque fois dans sa réalité actuelle et actualisée. En
remontant le temps, l'on pourrait se fixer comme repère éloquent et chargé de sens, la
réforme du LMD initiée depuis 2005 et rendue officielle en 2007. En même temps qu'elle
nous indiquait le signal des grands regroupements, cette réforme se donnait pour axe
majeur, le défi de la professionnalisation exprimé non seulement à travers des formes
nouvelles de partenariats entre les milieux des entreprises socio-professionnelles, mais
aussi à travers la diversification de l'offre de formation-illustrée par la création de
nouvelles filières et, subséquemment, la densification de notre carte universitaire pour
répondre aux besoins précis de développement de notre pays.
De manière plus précise, depuis cette réforme majeure, l’Enseignement-
supérieur a enregistré :
- Au plan institutionnel, la création de nouvelles Universités et au sein de celles qui
existaient déjà, la création ou l'ouverture de nouveaux Établissements. Pour s'en faire
une idée, on pourrait évoquer la création de l'Université de Maroua et de ses Écoles en
2010 et, une année plus tard, la création de l'Université de Bamenda et ses
Établissements en 2011. On devrait aussi citer les créations et ouvertures de : l’Ecole
Normale Supérieure de Bertoua, l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de
Bamenda, l’Ecole Normale Supérieure d’Enseignement Technique d’Ebolowa, la Faculté
des Sciences Juridique et Politique de Buéa, la Faculté de Médecine et des Sciences
Biomédicales de Garoua et la Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de
Dschang à Dschang. Au même moment, celles qui existaient déjà se sont plutôt
densifiées. Ce fut les cas de l'Université de Buea avec, la création de l'ENSET de
Kumba, ce fut le cas de Yaoundé I avec l'ouverture de la Faculté des Sciences de
l'Éducation. La création à l'Université de Yaoundé II, des Centres de Recherche et des
bureaux dans les Établissements d'Enseignement Supérieur; les textes du Chef de l'État
du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de l'Enseignement Supérieur et
créant de nouvelles structures tout autant que le texte du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement fixant les conditions de création et de fonctionnement des IPES sont,
entre autres, autant d'éléments;
- Au plan social, il peut être évoqué la réforme du système de promotion des
enseignants avec des arrêtés du 16 novembre 2010 organisant les CSS (Commission
Scientifique Spécialisée) par champs disciplinaires et textes sur l'éméritat et l'honorariat
en 2010, la création de l'observatoire des métiers en 2013 et la réforme du régime de
l'assistance en 2014. Comment s'empêcher de citer ici le Décret du Chef de l'État du 18
mai 2011 fixant le statut commun applicable aux personnels d'appui des Institutions
universitaires publiques, ainsi que celui du 23 janvier 2012 fixant les montants des primes
accordées aux personnels d'appui des Universités d'État, complété par les arrêtés relatifs
à la commission paritaire d'avancement et le conseil de discipline. Quant aux étudiants,
ils ne sont pas en reste. On pourrait évoquer utilement, l'arrêté de 2007 portant Statut de
l'Étudiant ;
- Au plan de la coopération et de la structuration des partenariats,
De nombreuses conventions ont formalisé des partenariats nationaux. De ce
point de vue, la Charte de Partenariat Université - entreprises signée en 2010, demeure,
un événement marquant ;
- Au niveau international, le paysage s'est enrichi de nombreuses Conventions. En
dehors de toute prétention à l'exhaustivité, il peut être cité, celle du 23 juin 2013 portant
création d'un Centre d'Excellence Bilingue en Sciences mathématiques (AIMS
Cameroun), celle relative à la création de l'Université Inter États Cameroun-Congo en
décembre 2012, celle avec la Banque Mondiale relative à la création d'un Centre
d'Excellence Technologiques de l'Information et de la Communication (CETIC) ou encore
celle avec l'Université Panafricaine portant création d'un Institut de Gouvernance et
Humanités.
Autrement dit, le nouvel environnement, dont les contours sont dessinés depuis
2007 a chaque fois, fait l'objet de textes spécifiques dont il y a lieu de se féliciter pour la
belle dynamique en action dans notre système d'Enseignement Supérieur. Il est judicieux
que notre recueil des textes en soit le juste reflet.
Ce recueil de texte dit notre histoire au présent ; il est donc soumis à cette
exigence de constante mue.
Pour cela, il devient un guide, une boussole pour tous ceux qui sont engagés dans
le chemin sinueux de cet univers de l'Enseignement Supérieur. Dans cette autre
perspective, il est aussi et avant toute chose, un instrument de travail.
Il ne s'agit pas seulement de nous faire justice, de faire savoir ce qui se fait au
ministère. Notre ambition est donc de mettre à la disposition des usagers et des
administrateurs de tous bords, ceux de l'intérieur comme ceux de l'extérieur du Ministère
de l'Enseignement Supérieur, un outil de travail qui aide les décideurs dans leur prise de
décision en même temps qu'il renseigne les usagers du secteur de l'Enseignement
Supérieur sur leurs droits et devoirs;
En une seule livraison, ce recueil met à disposition l'ensemble des textes dont ont
besoin les administrateurs et les chercheurs. Il se veut donc un instrument de travail qui

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affranchit les utilisateurs des multiples personnes ressources dont l'accès et la
disponibilité relèvent parfois d'une véritable gageure.
De ce fait l'ère de la responsabilité du citoyen bien informé est donc ouverte. Les
insuffisances et les manquements divers ne sauraient plus être masqués par des
arguments aussi fallacieux et artificiels que l'absence et l'Indisponibilité de la bonne
information. L'Administrateur aussi bien que le chercheur sont désormais maîtres du
temps qui leur est imparti, leur travail n'étant plus assujetti aux aléas dus aux humeurs
d'une personne ressource, aux contraintes des horaires d'ouverture de la salle commune
de lecture, ou encore d'un agent ou de quelque haut fonctionnaire dont la courbe
météorologique des humeurs relève de l'incernable et de l'imprévisible.
Dans la perspective des prochaines années qui se voudront aussi riches et denses
que celles qui viennent de s'écouler, il faut souhaiter à tous et à chacun de voir en
l'actuelle édition, le reflet du dynamisme de l'Enseignement Supérieur tel que impulsé par
le Président de la République, sous la haute coordination de Monsieur le Premier
Ministre, Chef de Gouvernement. Puisse chaque acteur intervenant dans le sous-secteur
de l'Enseignement Supérieur y trouver les repères qui éclairent et gouvernent une action
dont l'essence est qu'elle se conforme à la réglementation.

Jacques FAME NDONGO


Ministre de l'Enseignement Supérieur

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CONSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE
DU CAMEROUN
Loi n° 96/06 du 18 janvier 1996 (modifiée par la loi n°008/001 du 14 avril 2008)
portant révision de la constitution du 02 juin 1972
L'Assemblée nationale a délibéré et adopté,
Le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
LA CONSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN
Préambule
Le Peuple camerounais,
Fier de sa diversité linguistique et culturelle, élément de sa personnalité nationale
qu'elle contribue à enrichir, mais profondément conscient de la nécessité impérieuse de
parfaire son unité, proclame solennellement qu'il constitue une seule et même Nation,
engagée dans le même destin et affirme sa volonté inébranlable de construire la patrie
camerounaise sur la base de l'idéal de fraternité, de justice et de progrès ;
Jaloux de l'indépendance de la Patrie camerounaise chèrement acquise et résolu à
préserver cette indépendance ; convaincu que le salut de l'Afrique se trouve dans la
réalisation d'une solidarité de plus en plus étroite entre les peuples africains, affirme sa
volonté d'œuvrer à la construction d'une Afrique unie et libre, tout en entretenant avec les
autres Nations du monde des relations pacifiques et fraternelles conformément aux
principes formulés par la Charte des Nations Unies ;
Résolu à exploiter ses richesses naturelles afin d'assurer le bien-être de tous en
relevant le niveau de vie des populations sans aucune discrimination, affirme son droit au
développement ainsi que sa volonté de consacrer tous ses efforts pour le réaliser et se
déclare prêt à coopérer avec tous les états désireux de participer à cette entreprise
nationale dans le respect de sa souveraineté et de l'indépendance de l'État camerounais.
Le Peuple camerounais,
Proclame que l'être humain, sans distinction de race, de religion, de sexe, de croyance,
possède des droits inaliénables et sacrés ;
Affirme son attachement aux libertés fondamentales inscrites dans la déclaration
universelle des droits de l'homme, la charte des Nations Unies, la Charte africaine des
Droits de l'Homme et des Peuples et toutes les conventions internationales y relatives et
dûment ratifiées, notamment aux principes suivants :
Tous les hommes sont égaux en droits et en devoirs. L'État assure à tous les
citoyens les conditions nécessaires à leur développement ;
L'État assure la protection des minorités et préserve les droits des populations
autochtones conformément à la loi ;
La liberté et la sécurité sont garanties à chaque individu dans le respect des droits
d'autrui et de l'intérêt supérieur de l’État ;
Tout homme a le droit de se fixer en tout lieu et de se déplacer librement, sous
réserve des prescriptions légales relatives à l'ordre, à la sécurité et à la tranquillité
publics;
Le domicile est inviolable. Nulle perquisition ne peut y avoir lieu qu'en vertu de la loi ;
Le secret de toute correspondance est inviolable. Il ne peut y être porté atteinte qu'en
vertu des décisions émanant de l'autorité judiciaire ;
Nul ne peut être contraint de faire ce que la loi n'ordonne pas ;
Nul ne peut être poursuivi, arrêté ou détenu que dans les cas et selon les formes
déterminées par la loi ;

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La loi ne peut avoir d'effet rétroactif. Nul ne peut être jugé et puni qu'en vertu d'une loi
promulguée et publiée antérieurement au fait punissable ;
La loi assure à tous les hommes le droit de se faire rendre justice ;
Tout prévenu est présumé innocent jusqu'à ce que sa culpabilité soit établie au cours
d'un procès conduit dans le strict respect des droits de la défense ;
Toute personne a droit à la vie et à l'intégrité physique et morale. Elle doit être traitée
en toute circonstance avec humanité. En aucun cas, elle ne peut être soumise à la
torture, à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ;
Nul ne peut être inquiété en raisons de ses origines, de ses opinions ou croyance en
matière religieuse, philosophique ou politique sous réserve du respect de l'ordre public et
des bonnes mœurs ;
L'État est laïc. La neutralité et l'indépendance de l'État vis-à-vis de toutes les religions
sont garanties ;
La liberté du culte et le libre exercice de sa pratique sont garantis ;
La liberté de communication, la liberté d'expression, la liberté de presse,
La liberté de réunion, la liberté d'association, la liberté syndicale et le droit de grève
sont garantis dans les conditions fixées par la loi ;
La nation protège et encourage la famille, base naturelle de la société humaine. Elle
protège la femme, les jeunes, les personnes âgées et les personnes handicapées ;
L'État assure à l'enfant le droit à l'instruction. L'enseignement primaire est obligatoire.
L'organisation et le contrôle de l'enseignement à tous les degrés sont des devoirs
impérieux de l'État ;
La propriété est le droit d'user, de jouir et de disposer des biens garantis à chacun
par la loi. Nul ne saurait en être privé si ce n'est pour cause d'utilité publique et sous la
condition d'une indemnisation dont les modalités sont fixées par la loi ;
Le droit de propriété ne saurait être exercé contrairement à l'utilité publique, sociale
ou de manière à porter préjudice à la sûreté ; à la liberté, à l'existence ou à la propriété
d'autrui ;
Toute personne a droit à un environnement sain. La protection de l'environnement
est un devoir pour tous. L'État veille à la défense et la promotion de l'environnement ;
Tout homme a le droit et le devoir de travailler ;
Chacun doit participer, en proportion de ses capacités, aux charges publiques ;
Tous les citoyens contribuent à la défense de la patrie ;
L'État garantit à tous les citoyens de l'un et de l'autre sexes, les droits et libertés
énumérés au préambule de la Constitution.
TITRE PREMIER : DE L'ETAT ET DE LA SOUVERAINETE.
Article premier : (1) La République Unie du Cameroun prend, à compter de l'entrée en
vigueur de la présente loi, la dénomination de République du Cameroun (loi n° 84-1 du 4
février 1984).
La République du Cameroun est un État unitaire décentralisé. Elle est une et indivisible,
laïque, démocratique et sociale. Elle reconnaît et protège les valeurs traditionnelles
conformes aux principes démocratiques, aux droits de l'homme et à la loi. Elle assure
l'égalité de tous les citoyens devant la loi.

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La République du Cameroun adopte l'anglais et le français comme langues officielles
d'égale valeur. Elle garantit la promotion du bilinguisme sur toute l'étendue du territoire.
Elle œuvre pour la protection et la promotion des langues nationales.
La devise de la République du Cameroun est : « Paix - Travail - Patrie».
Son drapeau est : Vert, Rouge, Jaune; à trois bandes verticales d'égales dimensions. Il
est frappé d'une étoile d'or au centre de la bande rouge.
(6) L'hymne national est : «Ô Cameroun, Berceau de nos Ancêtres».
(7) Le Sceau de la République du Cameroun est une médaille circulaire en bas-relief de
46 millimètres de diamètre, présentant à l'envers et au centre le profil d'une tête de jeune
fille tournée à dextre vers une branche de caféier à deux feuilles et jouxtée à senestre
par cinq cabosses de cacao avec, en exergue, en français sur l'arc inférieur la devise
nationale : « Paix - Travail - Patrie », au revers et au centre les armoiries de la
République du Cameroun avec en exergue, en anglais, sur l'arc supérieur :« Republic of
Cameroon », et sur l'arc inférieur, « Peace, Work, Fatherland ».
Les armoiries de la République du Cameroun sont constituées par un écu chape
surmonté côté chef par l'inscription « République du Cameroun », et supporté par un
double faisceau de licteurs entrecroisés avec la devise : « Paix - Travail - Patrie », côté
pointe.
L'écu est composé d'une étoile d'or sur fond de sinople et d'un triangle de gueules,
chargé de la carte géographique du Cameroun d'azur, et frappé du glaive de la balance
de justice de sable.
(8) Le siège des institutions est à Yaoundé.
Art. 2.- (1) La souveraineté nationale appartient au peuple camerounais qui l'exerce soit
par l'intermédiaire du Président de la République et des membres du Parlement, soit par
voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer
l'exercice.
(2)-Les autorités chargées de diriger l'État tiennent leurs pouvoirs du peuple par voie
d'élections au suffrage universel direct ou indirect, sauf dispositions contraires de la
présente Constitution.
(3) Le vote est égal et secret ; y participent tous les citoyens âgés d'au moins vingt (20)
ans.
Art. 3.- Les partis et formations politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils
doivent respecter les principes de la démocratie, de la souveraineté et de l'unité
nationale. Ils se forment et exercent leurs activités conformément à la loi.
Art. 4.- L'autorité de l'État est exercée par :
Le Président de la République ;
Le Parlement.
TITRE II : DU POUVOIR EXECUTIF
CHAPITRE I : DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Art. 5.- (1-) Le Président de la République est le Chef de l'État.
(2) Élu de la Nation tout entière,
- il incarne l'unité nationale ;
- Il définit la politique de la nation ;
- Il veille au respect de la Constitution ;
- Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ;

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- Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, de la
permanence et de la continuité de l'État, du respect des traités et accords
internationaux.
Art. 6.- (1) Le Président de la République est élu au suffrage universel direct, égal et
secret, à la majorité des suffrages exprimés.
(2) (nouveau) : Le président de la République est élu pour un mandat de sept
(07) ans. Il est rééligible.
(3) L'élection a lieu vingt (20) jours au moins et cinquante (50) jours au plus avant
l'expiration des pouvoirs du Président de la République en exercice.
(4) (nouveau) : En cas de vacance de la Présidence de la République pour cause
de décès, de démission ou d'empêchement définitif constaté par le Conseil
Constitutionnel, le scrutin pour l'élection du nouveau président de la République doit
impérativement avoir lieu vingt (20) jours au moins et cent vingt (120) jours au plus après
l'ouverture de la vacance.
(a) L'intérim du président de la République est exercé de plein droit, jusqu'à l'élection du
nouveau président de la République par le président du Sénat. Et si ce dernier est à son
tour empêché, par son suppléant suivant l'ordre de préséance du Sénat.
(b) Le président de la République par intérim -le président du Sénat ou son suppléant-
ne peut modifier ni la Constitution, ni la composition du gouvernement. Il ne peut recourir
au référendum. Il ne peut être candidat à l'élection organisée pour la présidence de la
République.
(c)Toutefois, en cas de nécessité liée à l'organisation de l'élection présidentielle, le
président de la République par intérim peut après consultation du Conseil constitutionnel,
modifier la composition du gouvernement.
(5) Les candidats aux fonctions de Président de la République doivent être des citoyens
camerounais d'origine, jouir de leurs droits civiques et politiques et avoir trente- cinq (35)
ans révolus à la date de l'élection.
(6)-Le régime de l'élection à la Présidence de la République est fixé par la loi.
Art. 7.- (1) Le Président de la République élu entré en fonction dès sa prestation de
serment.
(2) Il prête serment devant le peuple camerounais, en présence des membres
du Parlement, du Conseil constitutionnel et de la Cour Suprême réunis en séance
solennelle. Le serment est reçu par le Président de l'Assemblée Nationale.
(3) La formule du serment et les modalités d'application des dispositions des
alinéas 1 et 2 ci - dessus sont fixés par la loi.
(4) Les fonctions de Président de la République sont incompatibles avec toute
autre fonction publique élective ou toute activité professionnelle.
Art. 8.- (1) -Le Président de la République représente l'État dans tous les actes de la vie
publique.
(2) Il est le Chef des Forces Armées.
(3) Il veille à la sécurité intérieure et extérieure de la République.
(4) Il accrédite les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des
puissances étrangères. Les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires des
puissances étrangères sont accrédités auprès de lui.
(5) Le Président de la République promulgue les lois dans les conditions
prévues à l'article 31 ci - dessous.

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(6) Le Président de la République saisit le Conseil constitutionnel dans les
conditions déterminées par la Constitution.
(7) Il exerce le droit de grâce après avis du Conseil supérieur de la Ma-
gistrature.
(8) Il exerce le pouvoir réglementaire.
(9) Il crée et organise les services publics de l'État.
(10) Il nomme aux emplois civils et militaires de l'État.
(11) Il confère les décorations et les distinctions honorifiques de la Ré-
publique.
(12) Le Président de la République peut, en cas de nécessité et après
consultation du Gouvernement, des bureaux de l'Assemblée Nationale et du Sénat,
prononcer la dissolution de l'Assemblée Nationale. L'élection d'une nouvelle Assemblée a
lieu conformément aux dispositions de l'article 15 alinéa 4 ci - dessous.
Art. 9.- (1) -Le Président de la République peut, lorsque les circonstances l'exigent,
proclamer par décret, l'état d'urgence qui lui confère des pouvoirs spéciaux dans les
conditions fixées par la loi.
(2) -Le Président de la République peut, en cas de péril grave menaçant
l'intégrité du territoire, la vie, l'indépendance ou les institutions de la République,
proclamer, par décret, l'état d'exception et prendre toutes mesures qu'il juge nécessaires.
Il en informe la Nation par voie de message.
Art. 10.- (1) Le Président de la République nomme le Premier ministre et, sur proposition
de celui - ci, les autres membres du Gouvernement.
- il fixe leurs attributions ;
- il met fin à leurs fonctions ;
- il préside les conseils ministériels.
(2) Le Président de la République peut déléguer certains de ses pouvoirs au
Premier Ministre, aux autres membres du Gouvernement et à certains hauts
responsables de l'administration de l'État, dans le cadre de leurs attributions respectives.
(3) En cas d'empêchement temporaire, le Président de la République charge
le Premier ministre ou, en cas d'empêchement de celui-ci un autre membre du
Gouvernement, d'assurer certaines de ses fonctions, dans le cadre d'une délégation
expresse.
CHAPITRE II : DU GOUVERNEMENT
Art. 11.- (1) Le Gouvernement est chargé de la mise en œuvre de la politique de la
Nation telle que définie par le Président de la République.
(2) Il est responsable devant l'Assemblée Nationale dans les conditions et
selon les procédures prévues à l'article 34 ci - dessous.
Art. 12.- (1) Le premier Ministre est le Chef du Gouvernement et dirige l'action de celui-ci.
(2) Il est chargé de l'exécution des lois.
(3) Le Premier ministre exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois
civils, sous réserve des prérogatives reconnues au Président de la République dans ces
domaines.
(4) Il dirige tous les services administratifs nécessaires à l'accomplissement de
sa mission.

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(5) Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux membres du Gouvernement et
à des hauts responsables de l’administration de l'État.
Art. 13.- Les fonctions de membre du Gouvernement et assimilés sont incompatibles
avec l'exercice de tout mandat parlementaire, la présidence d'un exécutif ou d'une
assemblée d'une collectivité territoriale décentralisée, toute fonction de représentation
professionnelle.
TITRE III : DU POUVOIR LEGISLATIF
Art. 14.- (1) Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement qui comprend deux (2)
chambres :
- l'Assemblée Nationale ;
- Le Sénat.
(2) Le Parlement légifère et contrôle l'action du Gouvernement.
(3) Les Chambres du parlement se réunissent aux mêmes dates :
a- (nouveau) : en sessions ordinaires chaque année au mois de mars, juin et novembre
sur convocation des Bureaux de l'Assemblée nationale et du Sénat, après consultation
du président de la République.
b- en sessions extraordinaires, à la demande du Président de la République ou du tiers
des membres composant l'une et l'autre chambre.
Toutefois, les deux chambres ne sont convoquées simultanément que si les
matières portées à l'ordre du jour concernant l'une et l'autre.
(4) Les deux chambres du Parlement peuvent se réunir en congrès, à la
demande du Président de la République :
- Pour entendre une communication ou recevoir un message du Président de la
république;
- Pour recevoir le serment des membres du Conseil Constitutionnel ;
- Pour, se prononcer sur un projet ou une proposition de révision constitutionnelle.
- Lorsque le Parlement se réunit en congrès, le bureau de l'Assemblée Nationale
préside les débats.
(5) Nul ne peut appartenir à la fois à l'Assemblée Nationale et au Sénat.
(6) La loi fixe le régime électoral de l'Assemblée Nationale et du Sénat ainsi
que le régime des immunités, des inéligibilités, des incompatibilités, des indemnités et
des privilèges des membres du Parlement.
CHAPITRE I : DE L'ASSEMBLEE NATIONALE
Art. 15.- (1) L'Assemblée Nationale est composée de cent quatre - vingt (180) députés
élus au suffrage universel direct et secret pour un mandat de cinq (5) ans.
Le nombre des députés élus à l'Assemblée Nationale peut - être modifié par la loi.
(2) Chaque député représente l'ensemble de la nation.
(3) Tout mandat impératif est nul.
(4) (nouveau) : En cas de crise grave ou lorsque les circonstances l'exigent,
le président de la République peut, après consultation du président du Conseil
constitutionnel et des bureaux de l'assemblée nationale et du Sénat, demander à
l'assemblée nationale de décider, par une loi, de proroger ou d'abréger son mandat.
Dans ce cas, l'élection d'une nouvelle assemblée a lieu quarante (40) jours au moins et
cent vingt (120) jours au plus après l'expiration du délai de prorogation ou d'abrègement
de mandat.
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Art. 16.- (1) -Au début de chaque législature, l'Assemblée Nationale se réunit de plein
droit, en session ordinaire dans les conditions fixées par la loi.
(2) Chaque année, l'Assemblée Nationale tient trois (3) sessions ordinaires
d'une durée maximum de trente (30) jours chacune.
a- À l'ouverture de sa première session ordinaire, l'Assemblée nationale élit son
Président et son bureau.
b- Au cours de l'une des sessions, l'Assemblée nationale vote le budget de l'Etat. Au
cas où le budget n'aurait pas été adopté avant la fin de l'année budgétaire en cours, Le
Président de la République est habilité à reconduire, par douzième, le budget de
l'exercice précédent jusqu'à l'adoption du nouveau budget.
(3) L'Assemblée Nationale se réunit en session extraordinaire pour une
durée maximum de quinze (15) jours/sur un ordre du jour déterminé, à la demande sur
Président de la République au d'un tiers des députés. La session extraordinaire est close
dès épuisement de l'ordre du jour.
Art. 17.- (1) Les séances de l'Assemblée Nationale sont publiques. A la demande du
Gouvernement ou de la majorité absolue de ses membres, l'Assemblée Nationale peut,
exceptionnellement, se réunir à huis clos.
(2) L'Assemblée Nationale fixe, elle-même, ses règles d'organisation et de
fonctionnement sous forme de loi portant règlement intérieur.
Art. 18.- (1) L'ordre du jour de l'Assemblée Nationale est fixé par la conférence des
présidents.
(2) La conférence des présidents comprend : les présidents des groupes
parlementaires, les présidents des commissions et les membres du bureau de
l'Assemblée Nationale. Un membre du Gouvernement participe aux travaux de la
conférence des présidents.
(3) Seuls les textes relevant de sa compétence en vertu de l'article 26 ci-
dessous peuvent être inscrits à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale.
a- Sont irrecevables, les propositions de loi ou amendements, qui auraient pour effet,
s'ils sont adoptés, soit une diminution des ressources publiques, soit l'aggravation des
charges publiques sans réduction à due concurrence d'autres dépenses ou création de
recettes nouvelles d'égale importance.
b- En cas de doute ou de litige sur la recevabilité d'un texte, le Président de la
République, le Président de l'Assemblée Nationale ou un tiers des députés saisit le
Conseil Constitutionnel qui en décide. .
(4) L'ordre du jour comporte en priorité et dans l'ordre que le Gouvernement
a fixé, la discussion des projets de loi ou des propositions de loi qu'il a acceptées. Les
autres propositions de loi retenues par la conférence des présidents sont examinées par
la suite. Lorsque, à l'issue de deux sessions ordinaires, une proposition de loi n'a pu être
examinée, celle-ci est de plein droit examinée au cours de la session ordinaire suivante.
(5) L'urgence est de droit lorsqu'elle est demandée par le Gouvernement.
Art. 19.- (1) L'Assemblée Nationale adopte les lois à la majorité simple des députés.
(2) L'Assemblée nationale adopte ou rejette les textes soumis à son réexamen
par le Sénat, conformément aux dispositions de l'article 30 ci-dessous.
(3) Avant leur promulgation, les lois peuvent faire l'objet d'une demande de
seconde lecture par le Président de la République. Dans ce cas, ces lois sont adoptées à
la majorité absolue des députés.

19
CHAPITRE II : DU SENAT
Art. 20.- (1) Le Sénat représente les collectivités territoriales décentralisées.
(2) Chaque région est représentée au Sénat par dix (10) sénateurs dont sept
(7) sont élus au suffrage universel indirect sur la base régionale et trois (3) nommés par
le Président de la République.
(3) Les candidats à la fonction de sénateur ainsi que les personnalités
nommées à ladite fonction par le Président de la République, doivent avoir quarante (40)
ans révolus à la date de l'élection ou de la nomination.
(4) La durée du mandat des sénateurs est de cinq (5) ans.
Art. 21.-(1) Au début de chaque législature, le Sénat se réunit de plein droit en session
ordinaire, dans les conditions fixées par la loi.
(2) Chaque année, le sénat tient trois (3) sessions ordinaires d'une durée
maximum de trente (30) jours chacune. A l'ouverture de sa première ordinaire, le Sénat
élit son président et son bureau.
(3) Le Sénat se réunit en session extraordinaire pour une durée maximum de
quinze (15) jours sur un ordre du jour déterminé, à la demande du Président de la
République ou d'un tiers des sénateurs. La session extraordinaire est close dès
épuisement de l'ordre du jour.
Art. 22.- (1) Les séances du Sénat sont publiques. À la demande du gouvernement ou
de la majorité absolue de ses membres, le Sénat peut, exceptionnellement, se réunir à
huis clos.
(2) Le Sénat fixe lui - même ses règles d'organisation et de fonctionnement
sous forme de loi portant règlement intérieur.
Art. 23.- (1) L'ordre du jour du Sénat est fixé par la conférence des Présidents.
(2) La conférence des présidents comprend : les présidents des groupes
parlementaires, les présidents des commissions et les membres du bureau u sénat. Un
membre du gouvernement participe aux travaux de la conférence des Présidents.
(3) Seuls les textes relevant de sa compétence en vertu de l'article 26 ci-
dessous peuvent être inscrits à l'ordre du jour du Sénat.
a- Sont irrecevables, les propositions de loi ou amendements qui auraient pour effet,
s'ils sont adoptés, soit une diminution des ressources publiques, soit l'aggravation des
charges publiques sans réduction à due concurrence d'autres dépenses ou création de
recettes nouvelles d'égale importance.
b- En cas de doute ou de litige sur la recevabilité d'un texte, le Président de la
République ou le Président du Sénat ou un tiers des sénateurs saisit le Conseil
constitutionnel qui en décide.
(4) L'ordre du jour comporte en priorité et dans l'ordre que le Gouvernement
a fixé, la discussion des projets de loi ou des propositions de loi qu'il acceptées. Les
autres propositions de loi retenues par la conférence des présidents sont examinées par
la suite.
(5) Lorsque, à l'issue de deux sessions ordinaires une proposition de loi n'a
pu être examinée, celle-ci est de plein droit examinée au cours de la session ordinaire
suivante.
L'urgence est de droit lorsqu'elle est demandée par le Gouvernement.
Art. 24.- (1) Le Sénat adopte les lois à la majorité simple des sénateurs.
(2) Le Sénat peut apporter des amendements ou rejeter tout ou partie des
textes soumis à son examen, conformément aux dispositions de l'article 30 ci-dessous.

20
(3) Avant leur promulgation, les lois peuvent faire l'objet d'une demande de
seconde lecture par le Président de la République. Dans ce cas, les lois sont adoptées, à
la majorité absolue des sénateurs.
TITRE IV : DES RAPPORTS ENTRE LE POUVOIR EXECUTIF
ET LE POUVOIR LEGISLATIF
Art. 25.- L'initiative des lois appartient concurremment au Président de la République et
aux membres du Parlement.
Art. 26.- (1) La loi est votée par le Parlement. Sont du domaine de la loi :
a- Les droits, garanties et obligations fondamentaux du citoyen :
- La sauvegarde de la liberté et de la sécurité individuelles ;
- Le régime des libertés publiques ;
- Le droit du travail, le droit syndical, le régime de la protection sociale;
- Les devoirs et obligations du citoyen en fonction des impératifs de la Défense
Nationale.
b- Le statut des personnes et le régime de biens :
1. la nationalité, l'état et la capacité des personnes, les régimes matrimoniaux, les
successions et libéralités ;
- le régime des obligations civiles et commerciales ;
- le régime de la propriété mobilière et Immobilière,
c- L'organisation politique, administrative et judiciaire concernant :
- le régime de l'élection à la Présidence de la République, le régime des élections
à l'Assemblée Nationale, au Sénat et aux Assemblées Régionales et locales et le
régime des consultations référendaires ;
- le régime des associations et des parties politiques ;
- l'organisation, le fonctionnement, la détermination des compétences et des
ressources des collectivités territoriales décentralisées ;
- les règles générales d'organisation de la défense nationale ;
- l'organisation judiciaire et la création des ordres de juridiction ;
- la détermination des crimes et délits et l'institution des peines de toute nature, la
procédure pénale, la procédure civile, les voies d'exécution, l'amnistie.
d- Les questions financières et patrimoniales suivantes :
- le régime d'émission de la monnaie ;
- le budget ;
- la création des impôts et taxes et la détermination de l'assiette, du taux et des
modalités de recouvrement de ceux - ci ;
- Le régime domanial, foncier et minier ;
- Le régime des ressources naturelles.
e- La programmation des objectifs de l'action économique et sociale,
f- Le régime de l'éducation.
Art. 27.- Les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi ressortissent au
pouvoir réglementaire.
Art. 28.- Dans les matières énumérées à l'article 26 alinéa 2 ci - dessus, le parlement,
peut autoriser le Président de la République, pendant un délai limité et sur des objets

21
déterminés, à prendre des ordonnances. Ces ordonnances entrent en vigueur dès leur
publication. Elles sont déposées sur le bureau de l'Assemblée nationale et sur celui du
Sénat aux fins de ratification dans le délai fixé par la loi d'habitation. Elles ont un
caractère réglementaire tant qu'elles n'ont pas été ratifiées. Elles demeurent eh vigueur
tant que le Parlement n'a pas refusé de les ratifier.
Art. 29.- (1) Les projets et propositions de loi sont déposés à la fois sur le bureau de
l'Assemblée Nationale et sur celui du Sénat. Ils sont examinés par les commissions
compétentes avant leur discussion en séance plénière.
(2) Le projet de loi examiné en séance plénière est le texte déposé par le
Président de la République. La proposition de loi examinée en séance plénière est le
texte élaboré par l'auteur ou les auteurs de celle - ci.
(3) Ces textes peuvent faire l'objet d'amendements lors de leur discussion.
Art. 30.- (1) les textes adoptés par l'Assemblée Nationale sont aussitôt transmis au
président du Sénat par le Président de l'Assemblée Nationale.
(2) Le Président du Sénat, dès réception des textes transmis par le président
de l'Assemblée Nationale, les soumet la délibération du Sénat.
(3) le Sénat, dans un délai de dix (10) jours à partir de la réception des textes
ou dans un délai de cinq (5) jours pour les textes dont le Gouvernement déclare
l'urgence, peut :
a- Adopter le texte.
Dans ce cas, le Président du Sénat retourne le texte adopté au président de
l'Assemblée Nationale qui le transmet dans les quarante - huit (48) heures au président
de la République aux fins de promulgation.
b- Apporter des amendements au texte.
Les amendements, pour être retenus, doivent être approuvés à la majorité simple des
sénateurs.
Dans ce cas, le texte amendé est retourné à l'Assemblée Nationale par le Président du
Sénat pour un nouvel examen.
Les amendements proposés par le Sénat sont adoptés ou rejetés à la majorité simple
des députés. Le texte adopté définitivement est transmis par le président de l'Assemblée
Nationale au Président de la République pour promulgation.
c- Rejeter tout ou partie du texte.
Le rejet doit être approuvé à la majorité absolue des sénateurs.
Dans ce cas, le texte en cause, accompagné de l'exposé des motifs du rejet, est
retourné par le président du Sénat à l'Assemblée Nationale, pour un nouvel examen.
1- L'Assemblée Nationale, après délibération, adopte le texte à la majorité absolue des
députés.
Le texte adopté définitivement par l'Assemblée Nationale est transmis au Président de
la République pour promulgation.
2 - En cas d'absence de majorité absolue, le Président de la République peut provoquer
la réunion d'une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte commun sur
les dispositions rejetées par le texte élaboré par la commission mixte paritaire est soumis
par le président de la République pour approbation aux deux chambre amendement n'est
recevable, sauf accord du Président de la République. Si la commission mixte paritaire
ne parvient pas à l'adoption d’un texte commun, ou ce texte n'est pas adopté par l'une et
l'autre chambre, le Président de la République peut :

22
- soit demander à l'Assemblée Nationale de statuer définitivement
- soit déclarer caduc le projet ou la proposition de loi.
Art. 31.- (1) Le Président de la République promulgue les lois adoptées par le
Parlement dans un délai de quinze (15) jours à compte transmission, s'il ne formule
aucune demande de seconde lecture n'en saisit le Conseil Constitutionnel.
(2) A l'issue de ce délai, et après avoir constaté sa carence, le de l'Assemblée
nationale peut se substituer au Président de la République.
(3) La publication des lois est effectuée au journal officiel^, République en
français et en anglais.
Art. 32.- Le Président de la République peut, sur sa demande, tendu par l'Assemblée
Nationale, le Sénat, ou les deux chambres, en congrès. Il peut également leur adresser
des messages. Ces communications ne donnent lieu à aucun débat en sa présence.
Art. 33.- Le Premier Ministre et les autres membres du Gouvernement ont accès au
Parlement et peuvent participer aux débats.
Art. 34.- (1) Lors de la session au cours de laquelle le projet de loi de finances est
examiné, le Premier Ministre présente à l'Assemblée Nationale le programme
économique, financier, social et culturel du Gouvernement
(2) Le Premier Ministre peut après délibération du Conseil ministériel
engager devant l'Assemblée Nationale, la responsabilité du Gouvernement sur un
programme ou, le cas échéant, sur une déclaration de générale.
Le vote ne peut intervenir moins de quarante - huit (48) heures après la question de
confiance.
La confiance est refusée à la majorité absolue des membres de l’assemblée Nationale.
Seuls sont recensés les votes défavorables à la question de confiance
(3) L'Assemblée Nationale peut mettre en cause la responsabilité du
Gouvernement par le vote d'une motion de censure. Pour être recevable, la motion de
censure doit être signée par au moins un tiers des membres de l'Assemblée Nationale.
Le vote ne peut intervenir moins de quarante- huit (48) heures après le dépôt de la
motion de censure. La motion de censure est adoptée à la majorité des deux tiers des
membres composants l'Assemblée Nationale. Seuls sont recensés les votes favorables à
la motion de censure.
En cas de rejet de la motion de censura signataires ne peuvent en déposer une
nouvelle avant le délai d'un an, sauf dans le cas prévu à l'alinéa 4 ci - dessous.
(4) Le Premier Ministre peut, après délibération du Conseil ministériel,
engager devant l'Assemblée Nationale, la responsabilité du Gouvernement sur le vote
d'un texte. Dans ce cas, ce texte est considéré comme adopté sauf si une motion de
censure déposée dans les vingt - quatre (24) heures qui suivent est votée dans les
conditions prévues à l'alinéa précédent.
(5) Lorsque l'Assemblée Nationale adopte une motion de censure ou refuse
la confiance du Gouvernement, le Premier Ministre doit remettre au Président de la
République la démission du Gouvernement.
Le Président de la République peut reconduire le Premier Ministre dans ses fonctions et
lui demander de reformer un nouveau Gouvernement.
Art. 35.- (1) Le Parlement contrôle l'action gouvernementale par voie des questions
orales ou écrites et par la constitution des commissions d'enquêtes sur des objets
déterminés.

23
(2) Le Gouvernement, sous réserve des impératifs de la défense nationale,
de la sécurité de l'État, ou du secret de l'information judiciaire, fournit des
renseignements au Parlement.
(3) Au cours de chaque section ordinaire, une séance par semaine est
réservée par priorité aux questions des membres du Parlement et aux réponses du
Gouvernement.
Art. 36.- (1) Le Président de la République, après consultation du président du Conseil
Constitutionnel, du président de l'Assemblée Nationale et du président du Sénat, peut
soumettre au Référendum tout projet de réforme qui, bien que relevant du domaine de la
loi, serait susceptible d'avoir des répercussions profondes sur l'avenir de la nation et les
institutions nationales.
Il en sera ainsi notamment :
- des projets de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics ou sur la révision
de la Constitution ;
- des projets de loi tendant à la ratification des accords ou des traités
internationaux présentant, par leurs conséquences, une importance particulière;
- de certain projet de réforme portant sur le statut des personnes et le régime des
biens, etc.
(2) Le projet de loi est adopté à la majorité des suffrages exprimés.
(3) La loi détermine les procédures du Référendum.
TITRE V : DU POUVOIR JUDICIAIRE
Art. 37.- (1)-La justice est rendue sur le territoire de la République au nom de du peuple
camerounais.
(2) Le pouvoir judiciaire est exercé par la Cour Suprême, les Cours d'Appel,
les Tribunaux. Il est indépendant du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif.
Les magistrats du siège ne relèvent dans leurs fonctions juridictionnelles que de la loi et
de leur conscience.
(3) Le Président de la République est garant de l'indépendance du pouvoir
judiciaire. Il nomme les magistrats. Il est assisté dans cette mission par le Conseil
Supérieur de la Magistrature qui lui donne son avis sur les propositions de nomination et
sur les sanctions disciplinaires concernant les magistrats du siège.
L'organisation et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature sont
déterminés par la loi.
Art. 38.- (1) La Cour Suprême est la plus haute juridiction en matière judiciaire,
administrative et de jugement des comptes.
(2) Elle comprend :
- une chambre judiciaire ;
- une chambre administrative ;
- une chambre des comptes ;
Art. 39.- La chambre judiciaire statue souverainement sur :
- les recours en cassation admis par la loi contre les décisions rendues en dernier
ressort par les Cours et les Tribunaux de l'ordre judiciaire ;
- les décisions des juridictions inférieures de l'ordre judiciaire devenues définitives
dans les cas où l'application du droit est en cause ;
- toute matière qui lui est expressément attribuée par la loi.
24
Art. 40.- La chambre administrative connaît de l'ensemble du contentieux administratif de
l'État et des autres collectivités publiques.
Elle connaît en appel du contentieux des élections régionales et municipales.
Elle statue souverainement sur les décisions rendues en dernier ressort par les
juridictions inférieures en matière de contentieux administratif.
Elle connaît de tout autre litige qui lui est expressément attribué par la loi.
Art. 41.- (1) L'organisation, le fonctionnement, la composition, les attributions de la Cour
Suprême et des chambres qui la composent ainsi que les conditions de saisines et la
procédure suivie devant elles sont fixées par la loi.
(2) L'organisation, le fonctionnement, la composition, les attributions des
Cours d'Appel, des Tribunaux de l'ordre judiciaire, les Tribunaux Administratifs et des
juridictions inférieures des comptes ainsi que les conditions de saisines et la procédure
suivie devant eux sont fixés par la loi.
TITRE VI : DES TRAITES ET ACCORDS INTERNATIONAUX
Art. 43.- Le Président de la République négocie et ratifie les traités et accords
internationaux. Les traités et accords internationaux qui concernent le domaine de la loi,
défini à l'article 26 ci-dessus, sont soumis, avant ratification, à l'approbation en forme
législative par le Parlement.
Art. 44.- Si le Conseil Constitutionnel a déclaré qu'un traité ou accord international
comporte une clause contraire à la Constitution, l'approbation en forme législative ou la
ratification de ce traité ou de cet accord ne peut Intervenir qu'après la révision de la
Constitution.
Art. 45.- Les traités ou accords internationaux régulièrement approuvés ou ratifiés ont,
dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque
accord ou traité, de son application par l'autre partie.
TITRE VII : DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Art. 46.- Le Conseil Constitutionnel est l'instance compétente en matière
constitutionnelle. Il statue sur la constitutionalité des lois. Il est l'organe régulateur du
fonctionnement des institutions.
Art. 47.- (1) Le Conseil Constitutionnel statue souverainement sur :
La constitutionnalité des lois, des traités et accords internationaux ;
- les règlements intérieurs de l'Assemblée Nationale et du Sénat, avant leur mise
en application, quant à leur conformité à la Constitution ;
- les conflits d'attribution : entre les institutions de l'État ; entre l'État et les régions ;
entre les régions.
(2) Le Conseil Constitutionnel est saisi par le Président de la République, le
président de l'Assemblée Nationale, le président du Sénat, un tiers des députés ou un
tiers des sénateurs.
Les présidents des exécutifs des régionaux peuvent saisir le Conseil Constitutionnel
lorsque les intérêts de leur région sont en cause.
(3) Avant leur promulgation, les lois ainsi que les traités et accords
internationaux peuvent être déférés au Conseil Constitutionnel par le Président de la
République, le président de l'Assemblée Nationale, le président du Sénat, un tiers des
députés ou un tiers des sénateurs, les présidents des exécutifs régionaux conformément
aux dispositions de l'alinéa 2 ci - dessus.
La saisine du Conseil Constitutionnel suspend le délai de promulgation.
25
(4) Le Conseil Constitutionnel donne des avis sur des matières relevant de
sa compétence.
Art. 48.- (1) Le Conseil Constitutionnel veille à la régularité de l'élection présidentielle,
des élections parlementaires, des consultations référendaires.
Ils en proclament les résultats.
(2) En cas de contestation sur la régularité de l'une des élections prévues à
l'alinéa 1 ci - dessus, le Conseil Constitutionnel peut être saisi par tout candidat, par tout
parti politique ayant pris part à l'élection dans la circonscription concernée ou toute
personne ayant qualité d'agent du Gouvernement pour cette élection.
(3) En cas de contestation sur la régularité de la consultation référendaire, le
Conseil Constitutionnel peut être saisi par le Président de la République, le président de
l'Assemblée Nationale ou le président du Sénat, un tiers des députés ou un tiers des
sénateurs.
Art. 49.- Dans tous les cas de saisine, le Conseil Constitutionnel statue dans un délai de
quinze (15) Jours.
Toutefois, à la demande du Président de la République, ce délai peut être ramené à huit
(8) jours.
Art. 50.- (1) Les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun
recours. Elle s'impose aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives,
militaires et juridictionnelles, ainsi qu'à toute personne physique ou morale.
(2) Une décision déclarée inconstitutionnelle ne peut être ni promulguée ni
mise en application.
Art. 51.- (1) (nouveau) : Le Conseil constitutionnel comprend onze (11) membres
désignés pour un mandat de six (6) ans éventuellement renouvelable.
(2) Les membres du Conseil Constitutionnel sont nommés par le Président
de la République et désignés de la manière suivante :
- trois, dont le Président du Conseil, par le Président de la République ;
- trois par le président de l'Assemblée Nationale après avis du bureau ;
- trois par le président du Sénat après avis du bureau ;
- deux par le Conseil Supérieur de la Magistrature.
En sus des onze (11) membres prévus ci - dessus, les anciens Présidents de la
République sont, de droit, membres à vie du Conseil Constitutionnel.
Le Président du Conseil Constitutionnel a voix prépondérante en cas de partage.
(3) En cas de décès ou de démission d'un membre, ou autre cause
d'incapacité ou d'inadaptation dûment constatée par les organes compétents prévus par
la loi, il est pourvu au remplacement de ce membre par l'autorité ou l'organe de
désignation concerné. Le membre ainsi désigné et nommé achève le mandat commencé.
(4) Les membres du Conseil Constitutionnel prêtent serment devant le
Parlement réuni en congrès dans les formes fixées par la loi.
(5) Les fonctions de membre du Conseil Constitutionnel sont incompatibles
avec celles de membre du Gouvernement, du Parlement ou de la Cour Suprême. Les
autres éléments du statut tels les incompatibilités, les obligations, les immunités et les
privilèges, sont fixées par la loi.
Art. 52.- L'Organisation et le fonctionnement du Conseil Constitutionnel, les modalités de
saisine, ainsi que la procédure suivie devant lui sont fixés par la loi,

26
TITRE VIII : DE LA HAUTE COUR DE JUSTICE
Art. 53 : (nouveau).
(1) La Haute cour de justice est compétente pour juger les actes accomplis dans
l'exercice de leurs fonctions par :
- le président de la République en cas de haute trahison ;
- le premier Ministre, les autres membres du gouvernement et assimilés, les
hauts responsables de l'administration ayant reçu délégation de pouvoirs en
application des articles 10 et 12 ci-dessus, en cas de complot contre la
sûreté de l'État.
Le président de la République ne peut être mis en accusation que par l'Assemblée
nationale et la Sénat statuant par un vote identique au scrutin public et à la majorité des
quatre cinquièmes des membres les composant.
Les actes accomplis par le président de la République en application des articles 5, 8,9
et 10 ci-dessus, sont couverts par l'immunité et ne sauraient engager sa responsabilité à
l'issue de son mandat.
L'organisation, la composition, les conditions de saisine ainsi que le procédure suivie
devant la Haute cour de justice sont déterminées par la loi.
TITRE IX : DU CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
Art. 54.- Il est créé un Conseil économique et social dont la composition, des attributions
et l'organisation sont déterminées par la loi.
TITRE X : DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES DÉCENTRALISÉES
Art. 55.- (1) Les collectivités territoriales décentralisées de la République sont les
régions et les communes. Tout autre type de collectivité territoriale décentralisée est créé
par la loi.
(2) Les collectivités territoriales décentralisées sont des personnes morales
de droit public. Elles jouissent de l'autonomie administrative et financière pour la gestion
des intérêts régionaux et locaux. Elles s'administrent librement par des conseils élus et
dans les conditions fixées par la loi.
Les Conseils des collectivités territoriales décentralisées ont pour mission de
promouvoir le développement économique, social, sanitaire, éducatif, culturel et sportif
de ces collectivités.
(3) L'État assure la tutelle sur les collectivités territoriales décentralisées
dans les conditions fixées par la loi.
(4) L’État veille au développement harmonieux de toutes les collectivités
territoriales décentralisées sur la base de la solidarité nationale, des potentialités
régionales et de l’équilibre inter-régional.
(5) L’organisation, le fonctionnement et le régime financier des collectivités
territoriales décentralisées sont déterminés par la loi.
(6) Le régime des communes est déterminé par la loi.
Art. 56- (1) L'État transfère aux régions, dans les conditions fixées par la loi, les
compétences dans les matières nécessaires à leur développement économique, social,
sanitaire, éducatif, culturel et sportif.
(2) La loi détermine :
Le partage des compétences entre l'État et les régions dans les matières ainsi
transférées;

27
- les ressources des régions ;
- le domaine et le patrimoine particulier de la région.
Art. 57.- (1) Les organes de la région sont :
- le Conseil régional ;
- et le Président du Conseil régional.
Le Conseil régional et Le Président du Conseil régional agissent dans le cadre des
compétences transférées aux régions par l'État.
(2) Le Conseil régional est l'organe délibérant de la région.
- Les conseillers régionaux dont le mandat est de cinq (5) ans sont :
- les délégués de départements élus au suffrage universel indirect ;
- les représentants du commandement traditionnel élus par leurs pairs.
Le Conseil régional doit refléter les différentes composantes sociologiques de la région.
Le mode d'élection, le nombre, la proportion par catégorie, le régime des inéligibilités,
les incompatibilités et des indemnités des conseillers régionaux sont fixés par la loi.
(3) Le Conseil régional est présidé par une personnalité autochtone de la
région élue en son sein pour la durée du mandat du Conseil,
Le Président du Conseil régional est l'Exécutif de la Région. À ce titre, il est
l’interlocuteur du représentant de l'État. Il est assisté par un bureau régional élu en même
temps que lui au sein du Conseil. Le bureau régional doit refléter la composition
sociologique de la région.
(4) Les parlementaires de la région assistent aux travaux du Conseil régional
consultative.
Art. 58.- (1) Dans la région, un délégué nommé par le Président de la République
représente l'État. À ce titre, il a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif,
du respect des lois et règlements et du maintien de l'ordre public ; il supervise et
coordonne sous l'autorité du Gouvernement, les services des administrations civiles de
l'État dans la région.
(2) Il assure la tutelle de l'État sur la région.
Art. 59.- (1) Le Conseil régional peut être suspendu par le Président de la République
lorsque ledit organe :
- accomplit des actes contraires à la constitution ;
- porte atteinte à la sécurité de l'État ou à l'ordre public ;
- met en péril l'intégrité du territoire.
Les autres cas de suspension sont fixés par la loi.
Le Conseil régional peut être dissous par le Président de la République, après avis du
Conseil constitutionnel, dans tous les cas prévus à l'alinéa (1) ci - dessus. Les autres cas
de dissolution sont fixés par la loi.
La substitution de plein droit par l'État dans les cas prévus aux alinéas (1) et (2) ci-
dessus est décidée par le Président de la République.
Les modalités d'application du présent article sont fixées par la loi.
Art. 60.- (1) Le Président et le bureau du Conseil régional peuvent être suspendus par le
Président de la République lorsque lesdits organes :
- accomplissent des actes contraires à la Constitution ;
- portent atteinte à la sécurité de l'État ou à l'ordre public ;
28
- mettent en péril l'intégrité du territoire.
Les autre cas de suspension sont fixes par la loi.
Le Président et le bureau du Conseil régional peuvent être destitués par le Président de
la République, après avis du Conseil constitutionnel, dans tous les cas prévus à l'alinéa
(1) ci - dessus. Les autres cas de destitution sont prévus par la loi.
La substitution de plein droit par l'État dans les cas prévus aux alinéas (1) et (2) ci-
dessus est décidée par le Président de la République.
Les modalités d'application du présent article sont fixées par la loi.
Art. 61.- (1) Sont constituées en Région, les provinces suivantes :
L'Adamaoua ;
Le Centre ;
L'Est;
L'Extrême Nord ;
Le Littoral ;
Le Nord ;
Le Nord - Ouest ;
L'Ouest ;
Le Sud ;
Le Sud - Ouest.
(2)-Le Président de la République peut, en .temps que de besoin :
a- modifier les dénominations et les délimitations géographiques des Régions
énumérées à l'alinéa (1) ci-dessus ;
b- créer d'autres Régions. Dans ce cas, il leur attribue une dénomination et fixe leurs
délimitations géographiques.
Art. 62.- (1) Le régime général ci-dessus s'applique à toutes les régions.
(2) Sans préjudice des dispositions prévues au présent titre, la loi peut tenir
compte des spécificités de certaines régions dans leur organisation et leur
fonctionnement.
TITRE XI : DE LA REVISION DE LA CONSTITUTION
Art. 63.- (1) L'initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au
Président de la République et au Parlement.
(2) Toute proposition de révision émanant des membres du Parlement doit
être signée par un tiers au moins des membres de l'une ou de l'autre chambre.
(3) Le Parlement se réunit en congrès, lorsqu'il est appelé à se prononcer
sur un projet ou une proposition de révision de la Constitution.
Le texte est adopté à la majorité absolue des membres le composant.
Le Président de la République peut demander une seconde lecture. Dans ce cas, la
révision est votée à la majorité des deux tiers des membres composants le Parlement.
(4) Le Président de la République peut décider de soumettre tout
projet ou toute proposition de révision de la Constitution au Référendum. Dans ce cas, le
texte est adopté à la majorité simple des suffrages exprimés.
Art. 64.-Aucune procédure de révision ne peut être retenue si elle porte atteinte à la
forme républicaine, à l'unité et à l'intégrité territoriale de l'État et aux principes
démocratiques qui régissent la République.

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TITRE XII : DES DISPOSITIONS SPECIALES
Art. 65.- Le Préambule fait partie intégrante de la Constitution.
Art. 66.- Le Président de la République, Le Premier Ministre, les membres du
Gouvernement et assimilés, Le Président et les membres du bureau de l'Assemblée
Nationale, Le Président et les membres du bureau du Sénat, les députés, les sénateurs,
tout détenteurs d'un mandat électif, les Secrétaires Généraux des Ministères et assimilés,
les Directeurs des administrations centrales, les Directeurs Généraux des entreprises
publiques et parapubliques, les Magistrats, les personnels des administrations chargés
de l'assiette, du recouvrement et du maniement des recettes publiques, tout gestionnaire
de crédits et des biens publics, doivent faire une déclaration de leurs biens et avoirs au
début et à la fin de leur mandat ou de leur fonction.
Une loi détermine les autres catégories de personnes assujetties aux dispositions du
présent article et en précise les modalités d'application.
TITRE XIII : DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Art. 67.- (1) Les nouvelles institutions de la République prévues par la présente
Constitution seront progressivement mises en place.
(2) Pendant leur mise en place et jusqu'à cette mise en place, les institutions
de la République actuelles demeurent et continuent de fonctionner :
a- Le Président de la République en exercice demeure en fonction jusqu'au terme de
son mandat en cours, sous réserve de l'application des dispositions prévues à l'article 6
alinéa (4) de la Constitution ;
b- Les députés à l'Assemblée Nationale restent en fonction jusqu'à la fin de leur mandat
en cours, sous réserve de l'application des dispositions de l'article 8 alinéa (12).
L’Assemblée Nationale exerce la plénitude du pouvoir législatif et jouit de l'ensemble
des prérogatives reconnues au Parlement jusqu'à la mise en place du Sénat.
La Cour Suprême exerce les attributions du Conseil Constitutionnel jusqu'à la mise en
place de celui-ci.
L'Organisation territoriale de l'État reste inchangée jusqu'à la mise en place des
régions.
(nouveau): Au cas où la mise en place du Sénat intervient avant celle des régions, le
collège électoral pour l'élection des sénateurs est composée exclusivement des
conseillers municipaux.
Art. 68.- La Législation résultant des lois et règlements applicables dans l'État fédéral du
Cameroun et dans les États fédérés à la date de prise d'effet de la présente Constitution
reste en vigueur dans ses dispositions qui ne sont pas contraires aux stipulations de celle
- ci, tant qu'elle n'aura pas été modifiée par voie législative ou réglementaire.
Art. 69.- La présente loi sera enregistrée et publiée au journal officiel de la République du
Cameroun en français et en anglais. Elle sera exécutée comme Constitution de la
République Cameroun.
Le Président de la République
(è)Paul BIYA

30
I. TEXTES COMMUNS ET DE PORTEE GENERALE
A. ORIENTATION ET ORGANISATION
Loi № 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur
L'Assemblée nationale a délibéré et adopté,
Le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES


Article premier (1) La présente loi fixe le cadre juridique général et fondamental de
l'enseignement supérieur au Cameroun.
(2) L'enseignement supérieur est constitué de l'ensemble des
enseignements et des formations post secondaires assurés par les institutions publiques
d'enseignement supérieur et par les institutions privées agréées comme établissements
d'enseignement supérieur par l'État.
Article 2 : L'État assigne à l'enseignement supérieur une mission fondamentale de
production, d'organisation et de diffusion des connaissances scientifiques, culturelles,
professionnelles et éthiques pour le développement de la nation et le progrès de
l'humanité.
Article 3 : (1). L'État accorde à l'enseignement supérieur un caractère de priorité
nationale.
(2) Il organise et contrôle l'enseignement supérieur.
Article 4 : Des partenaires privés concourent à l'offre de formation de niveau supérieur.
Article 5 : l'État consacre le bilinguisme au niveau de l'enseignement supérieur comme
facteur d'unité et d'intégration nationale.
CHAPITRE I : DES OBJECTIFS DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Article 6 : (1) La mission fondamentale de l'enseignement supérieur, définie à l'article 2
ci-dessus, vise les objectifs suivants :
- la recherche de l'excellence dans tous les domaines de la connaissance ;
- la promotion de la science, de la culture et du progrès social ;
- la promotion sociale, avec la participation des structures nationales compétentes et
des milieux socioprofessionnels notamment en ce qui concerne la définition des
programmes et l'organisation des enseignements théoriques, des travaux pratiques
et des stages ;
- l'appui aux activités de développement ;
- la formation et le perfectionnement des cadres ;
- le renforcement du sens éthique et de la conscience nationale ;
- la promotion de la démocratie et le développement de la culture démocratique ;
- la promotion du bilinguisme.
(2) A ce titre, l'enseignement supérieur :
- assure l'information et l'orientation des
étudiants ou des élèves sur l'organisation des études, les débouchés et les
passerelles d'une formation à une autre ;
- garantit la formation initiale et continue des étudiants et autres apprenants dans
les domaines intellectuel, physique et moral;
- organise la formation des formateurs et des chercheurs ;
- forme des cadres moyens et supérieurs opérationnels dans les domaines
scientifiques et techniques répondant aux besoins de la nation ;

35
- favorise l'innovation, la création individuelle et collective dans le domaine des
arts, des lettres, des sciences et des techniques ;
- œuvre à la promotion du bilinguisme, des cultures et des langues nationales ;
- contribue au renforcement de la conscience nationale ;
- concourt à la promotion de l'État de droit par la diffusion d'une culture du respect
de la justice, des droits de l'homme et des libertés ;
- participe à l'éradication de toute forme de discrimination et encourage la
promotion de la paix et du dialogue ;
- contribue au sein de la communauté scientifique et culturelle nationale et
Internationale, au débat d'idées, au progrès de la recherche et à la rencontre des
cultures ;
- concourt au brassage des populations et à l'intégration nationale ;
- participe au développement et au renforcement de l'égalité des genres ;
- concourt à l'émergence de la culture démocratique, de la culture de la paix, du
développement et de la tolérance.
CHAPITRE II : DE L'ÉLABORATION, DE LA MISE EN ŒUVRE ET DU
SUIVI DE LA POLITIQUE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
SECTION 1: DE L'ÉLABORATION DE LA POLITIQUE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
Article 7 : (1) L'État élabore la politique de l'enseignement supérieur et assure sa mise en
œuvre.
(2) Les collectivités territoriales décentralisées, les partenaires
socioéconomiques, ainsi que les institutions ou organisations publiques ou privées
nationales ou internationales participent à l'élaboration et à la mise en œuvre de la
politique de l'enseignement supérieur dans les formes et selon les modalités fixées par
voie réglementaire.
SECTION 2: DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
Article8 : (1) L'État garantit la cohérence de l'organisation de l'Enseignement supérieur
dans le cadre de la planification nationale ou régionale.
À ce titre :
- il fixe les règles d'organisation et de fonctionnement des institutions d'enseignement
supérieur en tenant compte des spécificités de chacune d'elles ;
- il assure la programmation de la carte universitaire, à travers le Plan de
développement de l'enseignement supérieur, en relation avec les collectivités
territoriales décentralisées et les partenaires socio-économiques ;
- il veille à la pertinence, à la qualité et à l'adaptation continue de l'enseignement
supérieur ;
- il définit, en relation avec les partenaires socio-économiques, le cahier des charges
des institutions universitaires publiques et privées ;
- il assure une large information du public sur les formations universitaires et
l'évolution de celles-ci, et sur les besoins en qualification dans les différents secteurs
de la vie nationale ;
- il favorise le développement et l'utilisation des technologies de progrès ;

36
- il arrête les règles communes à l'élaboration des programmes de formation, à
l'obtention, à la connaissance et à l'équivalence des diplômes ;
- il approuve les programmes d'enseignements, et les règles communes à l'obtention
des diplômes délivrés par les institutions privées d'enseignement supérieur ;
- il arrête les programmes des enseignements dispensés en vue de la préparation des
diplômes nationaux ;
- il exerce un contrôle permanent sur les activités académiques et pédagogiques des
institutions d'enseignement supérieur.
Article 9 : (1) Le Conseil de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et
technique assiste l'État dans l'élaboration et la mise en œuvre de la politique de
l'enseignement supérieur.
(2) L'organisation et le fonctionnement du Conseil de l'enseignement su-
périeur et de la recherche scientifique et technique sont fixés par voie réglementaire.
SECTION 3: DU SUIVI DE LA POLITIQUE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Article 10 : (1) L'État exerce un contrôle permanent sur le respect des normes fixées
dans tous les domaines de l'enseignement supérieur et sur les activités académiques et
pédagogique de l’ensemble des institutions d'enseignement supérieur.
(2) Il exerce un pouvoir de sanction administrative sur les, responsables
administratifs, les autorités académiques, les étudiants, les personnels enseignants et les
autres personnels des institutions d'enseignement supérieur, selon les conditions et les
modalités fixées par voie réglementaire.
(3) Le suivi de la politique de l'Enseignement supérieur et le contrôle de sa
mise en œuvre sont assurés par l'autorité de tutelle désignée à cet effet par voie
réglementaire.
CHAPITRE III : DE L'ACCÈS À L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE
L'ORGANISATION DES ÉTUDES
SECTION 1: DE L'ACCÈS À L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Article 11 : (1) L'État garantit l'égalité d'accès à l'enseignement supérieur aux personnes
de nationalité camerounaise, remplissant les conditions académiques et/ou
professionnelles requises et en fonction de la capacité d'accueil de chaque institution.
(2) A ce titre :
a) L'État protège contre toute discrimination tout postulant à l'enseignement supérieur,
en raison de la race, du genre, de l'âge, de la religion, de l'origine linguistique et
géographique ;
b) L'État encourage les institutions universitaires à prendre des dispositions ou des
initiatives appropriées facilitant notamment l'accès des personnes handicapées à
l'enseignement supérieur.
(3) Chaque institution d'enseignement supérieur peut déterminer d'autres
conditions d'accès qui lui soient propres, dans le respect des dispositions de l'alinéa(1)
ci-dessus et des lois et règlements en vigueur.
(4) L'enseignement à distance est reconnu et encouragé comme un mode
alternatif de développement de l'enseignement supérieur. Son organisation, son
fonctionnement et son contrôle sont régis par des textes particuliers.
(5) Des personnes de nationalité étrangère, remplissant les conditions
académiques prévues à l'alinéa (1) ci-dessus, peuvent également être admises dans les
institutions d'enseignement supérieur du Cameroun, conformément aux usages

37
internationaux et/ou aux conditions et accords signés entre le Cameroun et les pays
d'origine des postulants.
SECTION 2: DE L'ORGANISATION DES ÉTUDES DANS L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
Article 12 : (1) Les études dans l'Enseignement supérieur sont organisées en cycles et
filières de formation, dont le nombre et la durée varient en fonction des établissements et
de la nature des études.
(2) L'organisation des cycles en niveaux ou années d'études au sein des
établissements des institutions universitaires est fixée par des textes particuliers.
(3) Chaque cycle conduit à la délivrance d'un diplôme national ou
d'établissement sanctionnant les connaissances, les compétences et/ou les éléments de
qualification professionnelle acquis.
(4) Les programmes d'enseignement sont organisés de façon à faciliter
les changements de filières et la poursuite des études par les apprenants. À cette fin, les
programmes ainsi que les conditions d'accès aux institutions sont aménagés pour
favoriser le passage d'une formation à une autre par voie de conventions conclue s entre
les institutions sous le contrôle de l'autorité de tutelle.
Article 13 : (1) Le premier cycle est ouvert aux titulaires du baccalauréat, du général
certificate of éducation (advanced level), d'un diplôme ou titre reconnu équivalent, selon
les modalités fixées par voie réglementaire.
(2) Il a pour finalités :
- de permettre à l'étudiant ou à l'élève d'acquérir, d'approfondir et de diversifier ses
connaissances dans des disciplines fondamentales ouvrant sur un grand secteur
d'activités, d'acquérir des méthodes de travail et de se sensibiliser à la recherche;
- de permettre l'orientation de l'étudiant ou de l'élève dans le respect de sa liberté de
choix, en le préparant soit aux formations qu'il se propose de suivre dans le deuxième
cycle, soit à l'entrée dans la vie active après l'acquisition d'une qualification
sanctionnée par un titre ou un diplôme.
Article 14 : (1) Le deuxième cycle regroupe des formations comprenant, à des degrés
divers, une formation générale et une formation professionnelle. Ces formations,
organisées notamment en vue de la préparation une profession ou à un ensemble de
professions, permettent aux étudiants de compléter leurs connaissances, d'approfondir
leur culture et les Initient à la recherche scientifique.
(2) L'admission dans les formations du deuxième cycle est ouverte à tous
les titulaires des diplômes ou titres sanctionnant les études de premier (cycle, dans la
limite des capacités d'accueil des institutions concernées, ainsi qu'à ceux qui peuvent
bénéficier de dérogations prévues par les textes réglementaires.
(3) L'accès dans ces institutions peut être subordonné à un concours sur
l’épreuve ou sur étude de dossier du candidat, selon les modalités fixées par voie
réglementaire.
(4) La mise en place des formations de deuxième cycle prend en compte
l'évolution prévisible des qualifications et des besoins, qui font l'objet d'une évaluation
régionale ou nationale par les services et organismes compétents.
Article 15 : (1) Le troisième cycle est un niveau de formation à la recherche et par la
recherche, qui comporte la réalisation individuelle ou collective de travaux scientifiques
originaux. Il comprend des formations professionnelles de haut niveau intégrant en
permanence les innovations scientifiques et techniques.

38
(2) Les conditions d'accès et les modalités de délivrance des titres
sanctionnant le cycle de doctorat sont fixées par voie réglementaire.
(3) Les activités de formation et les travaux de recherche relevant du
cycle de Doctorat peuvent être assurés ou co-dirigés par des enseignants appartenant à
des universités différentes et ouvrir droit à une codiplômation, dans des conditions fixées
par voie réglementaire
Article 16 : Les milieux socioprofessionnels ainsi que les collectivités territoriales
décentralisées peuvent concourir à la définition des programmes de formation, à
l'évaluation des connaissances des apprenants, ainsi qu'au financement des différentes
filières de formation, selon les modalités fixées par voie réglementaire ou contractuelle.
TITRE II : DES INSTITUTIONS DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
CHAPITRE I : DE LA COMPOSITION DES INSTITUTIONS DE L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
Article 17 : Les Institutions de l'enseignement supérieur comprennent :
- les institutions publiques d'enseignement supérieur ;
- les institutions privées d'enseignement supérieur ;
SECTION 1 : DES INSTITUTIONS PUBLIQUES D'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Article 18 : Les institutions publiques d'enseignement supérieur comprennent :
- les universités d'État ;
- les établissements publics d'enseignement supérieur à statut particulier.
Article 19 : (1) Au sens de la présente loi, les universités d'État sont des établissements
publics à caractère scientifique, technique, professionnel et culturel, dérogeant à la
législation sur le statut général des établissements publics administratifs.
(2) Les ressources des universités d'État sont des deniers publics. Elles
proviennent :
- des subventions de l'État et des collectivités territoriales décentralisées;
- des droits universitaires payés par les étudiants ;
- des activités de production des biens et des prestations de services,
- des dons et legs ;
- des concours divers provenant de la coopération bilatérale, multilatérale ou
internationale ;
- éventuellement des emprunts.
(3) La gestion et le contrôle des ressources financières des d'État sont
fixés par des textes particuliers.
Article 20 : La création et l'organisation des universités d'État sont fixées par voie
réglementaire.
Article 21 : (1) Au sens de la présente loi, les établissements publics d'enseignement
supérieur à statut particulier sont des institutions de formation post-secondaire autres que
les universités d'État et qui relèvent, soit de la tutelle du ministère chargé de
l'Enseignement supérieur, soit de la tutelle conjointe d'un autre département ministériel et
du ministère chargé de l'Enseignement supérieur.
(2) Les établissements publics d'Enseignement supérieur à statut
particulier visés à l'alinéa 1 ci-dessus, sont créés et organisés par voie réglementaire.
SECTION 2 : DES INSTITUTIONS PRIVÉES D'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

39
Article 22 : (1) Les institutions privées d'enseignement supérieur sont créées à l'initiative
des personnes physiques ou morales privées ou par les organisations internationales
dans les conditions fixées par des textes particuliers.
(2) Elles fonctionnent sous le régime de l'autorisation, de l'agrément ou de
l'homologation selon Ies modalités fixées par des textes réglementaires spécifiques
a) l’autorisation habilite à ouvrir un établissement d'enseignement supérieur;
b) l'agrément est la reconnaissance du fonctionnement effectif et régulier de
l'institution privée d'enseignement supérieur considérée ; il donne droit à
l'ouverture des filières, à la formation et à la présentation des candidats aux
diplômes nationaux dans le respect des normes fixées par des textes particuliers;
c) l'homologation autorise l'institution-privée d'enseignement supérieur à délivrer
des diplômes nationaux.
(3) Les habilitations à ouvrir de nouvelles filières peuvent être accordées
aux institutions privées d'enseignement supérieur agréées ou homologuées dans les
conditions fixées par la réglementation en vigueur.
Article 23 : (1) Les institutions privées d'enseignement supérieur sont des structures à
but non lucratif.
(2) Les institutions privées d'enseignement supérieur comprennent :
- les établissements privés d'enseignement supérieur, laïcs ou confessionnels;
- les universités privées.
(3) Les règles générales d'organisation et de fonctionnement des institutions privées
d'enseignement supérieur sont fixées par des textes réglementaires et/ou par des
conventions internationales.
Article 24 : Chaque institution privée d'enseignement supérieur détermine le niveau des
ressources nécessaires à l'accomplissement de ses missions, les voies et moyens de
leur financement, dans le strict respect des lois et règlements en vigueur.
Article 25 : Les conditions de diplôme pour l'accès à une institution privée
d'enseignement supérieur sont les mêmes que celles prévues pour les institutions
publiques d'enseignement supérieur dispensant la même formation.
Article 26 : Les personnels enseignants permanents des institutions privées
d'enseignement supérieur doivent avoir les mêmes qualifications académiques minimales
que celles requises pour ceux des institutions publiques pour les mêmes filières et
niveaux de formation
Article 27 : Les personnels administratifs, financiers et techniques des institutions
privées d'enseignement supérieur sont régis par le Code du travail du Cameroun.
CHAPITRE II : DES DISPOSITIONS COMMUNES AUX INSTITUTIONS
D'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
SECTION 1 : DES RAPPORTS DES INSTITUTIONS D'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
AVEC L'ÉTAT
Article 28 : (1) Sous réserve des dispositions de la présente loi, de ses textes
d'application et, le cas échéant, des textes particuliers, les institutions d'enseignement
supérieur déterminent leurs activités d'enseignement, leurs programmes de recherche,
leurs méthodes pédagogiques et procédés d'évaluation des connaissances.
(2) Sous réserve des lois et règlements en vigueur, les textes propres à
chaque institution déterminent les modalités de participation des milieux
socioprofessionnels et des collectivités territoriales décentralisées, de toute association,

40
de toute personne physique ou morale ou de tout groupement de personnes aux
activités, au fonctionnement et/ou à l'administration de ladite institution.
Article 29 : (1) Les institutions d'enseignement supérieur publiques ou privées sont des
lieux clos et apolitiques.
(2) Elles sont des hauts lieux de savoir et de tolérance des opinions.
Toutefois, toute forme de propagande politique ou idéologique, ainsi que d'emprise
partisane de quelque nature que ce soit, y est prohibée. De même, toute atteinte à la
dignité de la personne humaine y est proscrite.
(3) Elles développent en leur sein des politiques et stratégies de promotion
de l'égalité des genres.
(4) La police générale des institutions d'enseignement supérieur est fixée
par des textes réglementaires.
Article 30 : (1) La délivrance des titres et diplômes et la collation des grades nationaux
relevant de l'enseignement supérieur sont de la compétence de l'État.
(2) Les diplômes nationaux confèrent l'un des grades ou titres
universitaires dont la liste est établie par voie réglementaire. Ils ne peuvent être délivrés
qu'au vu des résultats du contrôle des connaissances et des aptitudes appréciées par les
institutions habilitées à cet effet par les autorités compétentes.
(3) Un diplôme national confère les mêmes droits à tous ses titulaires.
(4) Les règles communes pour la délivrance des titres et diplômes
nationaux, les conditions d'obtention de ces titres et diplômes, le contrôle de ces
conditions et les modalités de protection des titres qu'ils confèrent, sont définis par voie
réglementaire
(5) Les institutions privées d'enseignement supérieur peuvent délivrer des
diplômes et des titres nationaux sur la base d'une homologation préalablement conférée
selon les conditions fixées par voie, réglementaire.
(6) Dans le cadre de la formation continue, les institutions universitaires
publiques et les institutions universitaires privées agréées ou homologuées peuvent
délivrer des certificats et des titres d'établissement sur la base d'une habilitation
préalablement octroyée par l'autorité de tutelle selon les conditions et modalités fixées
par voie réglementaire.
SECTION 2 : DE LA COOPÉRATION ENTRE LES INSTITUTIONS D'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
Article 31 : (1) Les institutions d'enseignement supérieur entretiennent et promeuvent
des relations de coopération entre elles et avec les institutions ou organismes nationaux
et étrangers similaires.
(2) Les modalités de cette coopération sont définies par des textes
particuliers.
SECTION 3 : DE L'ÉVALUATION DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Article 32 : (1) L'enseignement supérieur est soumis à l'obligation d'évaluations
périodiques.
(2) Les objectifs de ces évaluations sont :
- l'instauration d'une culture et d'une pratique de l'évaluation,
- l'amélioration de la qualité, de la pertinence et de l'efficacité du système de
l'enseignement supérieur.

41
Article 33 : (1) Le domaine de l'évaluation de l'enseignement supérieur recouvre
notamment la politique de l'enseignement supérieur, les Institutions, les activités de
formation et de recherche et la gouvernance.
(2) Les modalités de l'évaluation de l'enseignement supérieur sont fixées par
voie réglementaire.
TITRE III : DE LA COMMUNAUTÉ UNIVERSITAIRE
Article 34 : (1) La communauté universitaire est l'ensemble des personnes physiques et
morales qui concourent au fonctionnement, au développement et au rayonnement d'une
institution universitaire.
(2) Elle comprend :
- les autorités académiques ;
- les personnels enseignants ;
- les responsables et les personnels d'appui des services administratifs,
techniques et financiers ;
- les étudiants ou élèves des écoles de formation, selon les cas.
(3) Les membres de la communauté universitaire disposent de la liberté
d'information et d'expression qu'ils exercent dans les conditions qui ne portent pas
atteinte aux activités d'enseignement et de recherche et quine troublent pas l'ordre public.
CHAPITRE I : DES AUTORITÉS ACADÉMIQUES
Article 35 : Les autorités académiques de chaque institution publique d'enseignement
supérieur sont responsables de l'exécution des missions générales et spécifiques
dévolues à celle-ci. Elles assurent à cette fin la direction, l'animation et le contrôle de
l'ensemble des services internes et des structures opérationnelles relevant de ladite
institution d'enseignement supérieur.
CHAPITRE II : DES PERSONNELS ENSEIGNANTS
Article 36 : (1) L'enseignant est le principal garant de la qualité des enseignements et
des formations assurés dans les institutions d'enseignement supérieur. À ce titre, il a
droit, dans la limite des moyens disponibles, à des conditions de travail et de vie
convenables, ainsi qu'à une formation initiale et continue appropriée.
(2) L'État assure la protection de l'enseignant et garantit sa dignité.
Article 37: (1) L'Enseignant est soumis à l'obligation d'enseignement, d'éducation,
d'encadrement pédagogique, de production scientifique, d'évaluation et de rectitude
morale.
(2) Il est en outre soumis au respect des textes en vigueur dans son
domaine d'activité.
Article 38 : (1) Les qualifications requises pour l'exercice de la profession d'enseignant
des institutions d'enseignement supérieur sont fixées par voie réglementaire.
(2) Les personnels enseignants exercent notamment dans les domaines
suivants:
- l'enseignement, incluant la formation initiale et continue, la formation à distance, le
tutorat, l'orientation, le conseil et le contrôle des connaissances;
- la recherche ;
- la diffusion des connaissances et la liaison avec l'environnement économique, social
et culturel ;
- la coopération inter-universitaire nationale et internationale ;

42
- les activités d'appui au développement ;
- l'administration et la gestion.
Article 39 : (1) Le statut des enseignants des institutions universitaires publiques est fixé
par voie réglementaire.
(2) Les conditions de travail des enseignants des institutions privées
d'enseignement supérieur, sont déterminées par chaque institution, dans le respect des
lois et règlements en vigueur.
Article 40 : Les personnels enseignants des institutions d'enseignement supérieur
bénéficient des franchises et libertés universitaires conformément aux textes en vigueur
et aux usages académiques.
CHAPITRE III : DES RESPONSABLES ET DES PERSONNELS D'APPUI
Article 41 : Le statut des responsables des services administratifs des Institutions
universitaires publiques est fixé par voie réglementaire.
Article 42 : Le statut des personnels d'appui des services techniques, administratifs et
financiers de chaque institution universitaire publique est régi par des textes particuliers.
Article 43 : Les personnels administratifs, financiers et techniques des institutions
privées d'enseignement supérieur sont régis parle code du travail.
CHAPITRE IV : DES ÉTUDIANTS
Article 44 : (1) Les étudiants ou les élèves des institutions d'enseignement supérieur ont
droit aux enseignements et autres activités prescrits par les programmes de formation.
(2) Ce droit s'exerce dans le strict respect de la liberté d'expression, de
pensée, de conscience et d'information de l'étudiant ou de l'élève.
Article 45 : Les étudiants ou les élèves ont le droit d'élaborer leur projet d'orientation
universitaire et professionnelle en fonction de leurs aspirations et de leurs capacités avec
l'aide des parents, des enseignants, des personnels d'orientation et des professionnels
compétents.
Article 46 : (1) Le droit à l'intégrité physique et morale des étudiants est garanti dans
l'enseignement supérieur.
(2) À ce titre, sont proscrits :
- les sévices corporels ou toute autre forme de violence ou d'humiliation ;
- la vente et la consommation des boissons alcooliques, des drogues et de toutes
autres substances novices à la santé au sein des institutions universitaires.
Article 47 : (1) Les obligations des étudiants ou des élèves consistent en l'observation
des règles régissant leurs études et leur comportement au sein des institutions et
établissements respectifs*.et des campus.
(2) Tout acte ou autre forme de vandalisme est interdit.
Article 48 : Le statut de l'étudiant ou de l'élève des institutions universitaires publiques
est fixé par voie réglementaire.
Article 49 : Les institutions d'enseignement supérieur doivent développer des politiques
d'assistance permettant aux étudiants de toutes les couches sociales d'accéder à
l'enseignement supérieur.
CHAPITRE V : DE LA SOLIDARITÉ UNIVERSITAIRE
Article 50 : (1) La Communauté universitaire constitue une entité solidaire.
(2) Les modalités d'organisation de la solidarité au sein de la communauté
universitaire sont fixées par voie réglementaire.
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TITRE IV : DES MESURES CONSERVATOIRES ET DES SANCTIONS
ADMINISTRATIVES ET PÉNALES
Article 51 : (1) Les établissements d'enseignement supérieur ainsi que les
enseignements qui y sont dispensés font l'objet d'inspection par l'autorité de tutelle.
(2) L'inspection d'un établissement d'enseignement supérieur ainsi que les
enseignements qui y sont dispensés font l'objet d'inspection par l'autorité de tutelle.
(3) L'inspection des enseignements dispensés par les établissements
d'enseignement supérieur a pour objet de vérifier que le contenu et les méthodes
d'enseignement et d'évaluation sont conformes à l'éthique, à la constitution, aux lois et
règlements en vigueur.
(4) Toute entrave à l'inspection prévue à l'alinéa 1 ci-dessus entraîne des
sanctions administratives suivant des modalités fixées par voie réglementaire.
Article 52 : (1) Toute institution privée d'enseignement supérieur peut être placée sous
administration séquestre, ou faire l'objet d'une mesure de suspension d'un ou de
plusieurs de ses dirigeants, ou de fermeture provisoire ou définitive, selon les modalités
fixées par la législation en vigueur.
(2) Sans préjudice des mesures prévues à l'alinéa (1) ci-dessus, les
promoteurs d'Institutions privées d'enseignement supérieur sont passibles des sanctions
prévues par le Code pénal pour ce qui est des infractions relevant dudit Code.
(3) Sont passibles des sanctions prévues à l'article 321 (c) du Code Pénal,
les promoteurs d'Institutions privées d'enseignement supérieur qui se rendent coupables
de l'une des infractions ci-après :
a) l'ouverture d'une Institution privée d'enseignement supérieur sans autorisation
préalable;
b) le maintien en fonctionnement d'une Institution privée d'enseignement supérieur
fermée à titre provisoire ou définitif ;
c) la fermeture pendant l'année académique d'une Institution Privée d'Enseignement
Supérieur sans autorisation expresse préalable de l'autorité de tutelle compétente.
TITRE V : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 53 : Les modalités d'application de la présente loi seront fixées, en tant que de
besoin, par voie réglementaire.
Article 54 : La présente loi sera enregistrée, publiée selon la procédure d'urgence, puis
insérée au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 16 avril 2001


Le Président de la République,
(É)Paul BIYA

44
Décret № 93/027 du 19 janvier 1993 Portant Dispositions Communes aux
Universités

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu le décret n° 92/264 du 29 décembre 1992 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 portant création d'Universités ;
DÉCRÈTE :
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
CHAPITRE I : NATURE ET MISSIONS
Article 1er : 1/ Les Universités sont des Établissements Publics à caractère scientifique
et culturel dotés de la personnalité morale et de l'autonomie financière, administrative et
académique.
2/ Elles sont placées sous la tutelle du Ministère chargé de
l'Enseignement Supérieur.
3/ Chaque Université comprend des Établissements post-secondaires de
formation universitaire et de recherche dont la dénomination, les conditions d'accès et de
fonctionnement sont fixées par des textes particuliers.
Article 2 : Les Universités obéissent aux principes directeurs suivants :
- l'égalité d'accès pour tous les Camerounais,
- l'autonomie,
- la participation des enseignants, des étudiants et du personnel non enseignant aux
décisions catégorielles les concernant,
- la complémentarité et la pluridisciplinarité,
- l'ouverture à l'environnement national, régional et à la coopération internationale.
Article 3:1/ Outre les missions spécifiques à chaque Université et qui sont fixées par des
textes particuliers, toutes les Universités sont chargées de :
- la formation et du perfectionnement des cadres,
- la recherche scientifique et technique, l'appui aux activités de développement,
- la promotion sociale,
- la promotion de la science, de la culture et de la conscience nationale.
2/ Elles décernent les grades et les titres, et délivrent les diplômes dans
le domaine des spécialités ouvertes au sein de leurs Établissements respectifs.
3/ Elles contribuent à la promotion des langues nationales et de la
pratique du bilinguisme officiel.
Article 4 : 1/ Les Universités peuvent développer en leur sein des Centres d'Études
Scientifiques et Technologiques, des Centres de Recherche ou de Formation Spécialisée
et de perfectionnement.
2/ Ces Centres sont chargés notamment d'établir la liaison entre les
Laboratoires Universitaires et les milieux Industriels, et de développer la formation et le
perfectionnement des cadres.
CHAPITRE II : DE LA COORDINATION UNIVERSITAIRE
45
Article 5:1/ Sur le plan pédagogique et dans le domaine de la recherche, les Universités
et les Instituts de recherche, entretiennent entre elles, ainsi qu'avec les Centres, des
rapports particuliers conduisant à l'utilisation en commun du potentiel' scientifique et
technique disponible, notamment les Enseignants et les Chercheurs au sein des Unités
de Formation et de Recherche.
2/ II est institué au sein du corps Enseignant Universitaire, des charges
d'»Associés» impliquant des responsabilités à assumer au moins à titre transitoire pour
un Enseignant ou un groupe d'Enseignants dans plusieurs Institutions Nationales.
3/ Des Commissions inter-institutions peuvent être instituées par
spécialité en vue de l'élaboration, de l'exécution, de l'évaluation et du suivi des
programmes d'enseignement et de recherche.
4/ Les droits, avantages et obligations liés à leurs activités sont fixés par
des conventions après approbation du ministre de tutelle.
Article 6 : La Commission de Coordination Universitaire créée par le décret n°77/108 du
28 avril 1977 et réorganisée par le décret n° 88/148 du 7 octobre 1988 a pour mission
d'examiner l'ensemble des problèmes relatifs à la coordination et à l'harmonisation des
activités des Institutions Universitaires.
A cet effet, elle est notamment chargée :
- de faire traduire en mesures concrètes, par les Institutions Universitaires, les
recommandations du Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique et Technique,
- d'harmoniser les activités pédagogiques, scientifiques, techniques et culturelles des
Institutions Universitaires,
- d'harmoniser les mesures statutaires notamment les critères de recrutement,
d'avancement et de promotion des Personnels Enseignants, ainsi que les critères de
sélection et de recrutement des Étudiants tout en tenant compte de la situation
particulière de chaque Institution Universitaire.
Article 7:1°/ Présidée par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, la
Commission de Coordination Universitaire comprend les membres suivants :
- les Chefs des Institutions Universitaires,
- un Représentant des Services du Premier Ministre,
- un Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique,
- un Représentant du Ministre chargé des Finances,
- un Représentant du Ministre chargé du Plan et de l'Aménagement du Territoire,
- un Représentant du Ministre chargé de l'Éducation Nationale,
- un Inspecteur Général du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur,
- un Représentant du Ministre chargé de la Recherche Scientifique
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur.
2/ A titre consultatif et exceptionnel, le Président de cette Commission peut
convoquer toute personne extérieure dont l'avis est nécessaire en fonction des points
inscrits à l'ordre du jour.
3/ Le Secrétariat de la Commission de Coordination Universitaire est assuré
par la Direction de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur.
Article 8 : La Commission de Coordination Universitaire se réunit deux fois par an et
aussi souvent que l'intérêt l'exige, sur convocation de son Président. Les convocations

46
accompagnées de l'ordre du jour doivent être adressées aux membres de la Commission
au moins quinze (15) jours avant la date de la réunion, sauf cas de force majeure.
Article 9 : 1/ II est créé au sein de la Commission de Coordination Universitaire une
Section Permanente, qui comprend les Chefs d'Institutions Universitaires. La Section
Permanente se réunit en tant que de besoin sur convocation du Président de la
Commission de Coordination Universitaire.
2/ Les fonctions de membre de la Commission de Coordination Universitaire
et de la Section Permanente sont gratuites. Toutefois, le Ministère chargé de
l'Enseignement Supérieur prend en charge les frais de session de la Commission et de la
Section Permanente.
Article 10 : 1/ La Conférence des Chefs des Institutions Universitaires créée par le décret
n°77/108 du 28 avril 1977 regroupe les Chefs des Institutions Universitaires.
Elle a pour missions :
- d'examiner et de résoudre les problèmes concrets touchant à l'Administration
Universitaire,
- de préparer les réunions de coordination universitaire,
- de proposer l'ordre du jour de la Conférence des Chefs d'Établissements.
Elle peut, en outre, examiner toute question à lui soumise par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
2/ La Conférence des Chefs d'Institutions Universitaires est présidée à tour de
rôle par les Chefs des Institutions Universitaires pour une durée de deux ans
renouvelables.
3/ La conférence des Chefs d'Institutions Universitaires se réunit une fois par
semestre et en tant que de besoin.
4/ Le Secrétariat de la Conférence est assuré par l'Institution Universitaire qui
en assure la présidence.
Article 11 : 1/ II est créé une Conférence des Chefs d'Établissements Universitaires
présidée par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
2/ La Conférence des Chefs d'Établissements Universitaires se réunit
tous les trois ans et en tant que de besoin sur convocation de son Président.
3/ Elle examine les problèmes liés au développement des Établissements
sur le plan structurel, académique et technique dans le cadre de la politique de
planification de l'Enseignement Supérieur et de la Coopération inter-Établissements
Universitaires.
4/ Le Secrétariat de la Conférence des Chefs d'Établissements est
assuré par la Direction de la Formation et de L'Orientation de L'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE III : DES CONDITIONS D'ACCES ET DES CYCLES DEFORMATION
Article 12 : 1/ Sous réserve des capacités d'accueil et d'encadrement offertes par les
Universités, et des conditions de diplômes et autres liées à la nature particulière de
l'Établissement, l'accès est libre.
2/ Les étudiants des Institutions Universitaires sont astreints au paiement
des frais de participation à leur formation.
3/ La nature, le montant et les modalités de paiement de ces frais sont
fixés par des textes particuliers.

47
Article 13: Les formations au sein des Établissements des Institutions Universitaires sont
organisées en cycles. La nature des cycles et le régime des études et des examens sont
définis par des textes particuliers propres à chaque Université.
Article 14 : Les enseignements sont organisés au sein des cycles de formation en unités
de valeur, en modules ou en crédits.
Article 15 : L'année académique dans toutes les Institutions Universitaires est organisée
soit en trimestres, soit en semestres.
Article 16 : 1/ La mobilité des étudiants au sein d'une même Institution Universitaire ou
d'une Institution â une autre se fait par l'intermédiaire des passerelles et des transferts
pour une meilleure valorisation des formations.
2/ Ces passerelles et transferts se font dans l'intérêt de la formation des
étudiants et sur leur demande, suivant les conditions et les modalités prévues par la
réglementation propre à ces Institutions.
3/ Ces modalités se font sur la base de la validation de la formation
antérieure.
Article 17:1/ Les formations sanctionnées par un diplôme délivré par les Établissements
font l'objet d'habilitation accordée par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
2/ Ces habilitations obéissent aux exigences du développement économique
et social de la Nation et à la politique de planification universitaire arrêtée par le Conseil
de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et Technique.
TITRE II : DE L'AUTORITE DE TUTELLE
Article 18 : Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur assure la tutelle de l'État sur
les Institutions Universitaires. Il est Chancelier des Ordres Académiques.
- Il harmonise les formations universitaires avec les exigences du développement
économique, social et culturel de la nation.
- Il assure le contrôle des formations dispensées par les Institutions Universitaires par
des missions d'information et d'évaluation et, en cas de nécessité, suscite des
missions de contrôle.
- Il signe, avec les Chefs des Institutions Universitaires, les diplômes délivrés par
celles-ci au vu des certificats de réussite établis conformément aux usages
universitaires.
- Il veille â la garantie des libertés et franchises universitaires.
- Il approuve et rend exécutoires les décisions et les délibérations des Conseils
d'Administration dans un délai de quinze jours pour compter de la date de réception
de courrier. Le silence dans ce délai vaut agrément.
- Il arrête les programmes d'enseignement, le régime des études et des examens.
- Il saisit les Conseils d'Administration de toutes les questions pour lesquelles il estime
nécessaire de les consulter.
- Il prononce, sur proposition du Chef de l'Institution Universitaire, les sanctions
disciplinaires prévues par les textes en vigueur.
- Il préside les sessions de la Commission de Coordination Universitaire.
- Il préside la Conférence des Chefs d'Établissements.
- Il peut faire des Communications aux Conseils d'Administration des Institutions
Universitaires expressément convoqués par le président en session extraordinaire.
-

48
TITRE III : DE L'ADMINISTRATION
CHAPITRE I : DES ORGANES ET AUTORITES UNIVERSITAIRES
Article 19 : Chaque Université comprend :
- un Conseil d'Administration
- un Conseil de l'Université
- un Recteur
- des Commissions et Comités Techniques dont la nature, la composition et les modalités
de fonctionnement sont fixées par décision du Chef de l'Institution Universitaire.
SECTION 1 : DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Article 20 : 1/ Le Conseil d'Administration est l'organe suprême de chaque Institution
Universitaire.
2/ La composition des Conseils d'Administration est définie par les' textes
particuliers de chaque Université.
Article 21 : 1/ Le Conseil d'Administration est présidé par un Recteur.
2/ II est présidé par une personnalité nommée par décret présidentiel sur
proposition du ministre de tutelle dans les Universités administrées par un Vice-
Chancelier.
Article 22 : 1/ Le Conseil d'Administration se réunit une fois par semestre en session
ordinaire et en session extraordinaire sur convocation de son Président ou sur
proposition de deux tiers de ses membres chaque fois que c'est nécessaire. ;

2/ Le Conseil d'Administration délibère valablement si les deux tiers au


moins de ses membres sont présents. Ses décisions sont prises à la majorité simple des
membres présents. En cas d'égalité, la voix du Président est prépondérante.
3/ Le Secrétariat du Conseil est assuré par le Secrétaire Général de
l'Université.
Article 23 : 1/ Le Conseil d'Administration assure l'exécution du plan de développement
de l'Université défini par le Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique et Technique et arrêté par le président de la République.
2 / Le Conseil d'Administration délibère et arrête le budget de l'Université
dans la limite des crédits et des moyens disponibles.
3/ II adopte les résolutions prises par le Conseil de l'Université.
4/ II émet des avis sur la création des Établissements, les orientations et
les choix de la Coopération universitaire.
5/ II examine toutes les questions qui lui sont soumises par l'Autorité de
tutelle, par son Président ou par le Chef de l'Institution Universitaire.
Article 24 : 1/ II peut être créé une Section Permanente du Conseil d'Administration qui
exerce les attributions de ce dernier entre ses diverses sessions.
2/ La Section Permanente est présidée par le président du Conseil
d'Administration. Les résolutions de la Section Permanente sont approuvées par le
Conseil d'Administration.
3/ La composition de la Section Permanente est fixée par des textes
propres à chaque Institution universitaire.
4/ La Section Permanente se réunit en cas d'urgence et dans les
circonstances exceptionnelles sur convocation du président du Conseil d'Administration
ou sur proposition du Chef de l'Institution Universitaire.
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5/ Le Secrétariat de la Section Permanente est assuré par le Secrétaire
Général de l'Université.
Article 25 : Les fonctions de membres du Conseil d'Administration et de la Section
Permanente sont gratuites. Toutes, l'Université prend en charge les frais de session du
Conseil de la Section Permanente.
SECTION 2 : DU CONSEIL DE L’UNIVERSITE
Article 26 : Le Conseil de l'Université est l'instance compétente dans le domaine
académique et scientifique au sein de l'Université.
Article 27 : 1/ Le Conseil de l'Université coordonne l'organisation générale des activités
et les programmes pédagogiques proposés par les Établissements de l'Université.
2/ II assure les recrutements et les avancements des enseignants
qu'adopte le Conseil d'Administration:
3/ II approuve les programmes d'enseignement et de recherche qu'arrête
l'Autorité de Tutelle.
4/ II détermine les modalités de sélection des étudiants dans les divers
cycles de formation.
5/ II émet des avis sur la création des Établissements, des Départements,
des Unités de Formation ou de Recherche.
6/ II examine toutes les questions qui lui sont soumises par l'Autorité de
Tutelle ou par le Chef de l'Institution Universitaire.
Article 28 : 1/ Le Conseil de l'Université est présidé par le Chef de l'institution
Universitaire.
2/ La composition du Conseil de l'Université est fixée par les textes propres
à chaque Université.
3/ Le Conseil de l'Université se réunit une fois par semestre en session
ordinaire, et en session extraordinaire sur convocation de son Président ou sur
proposition des deux tiers de ses membres.
4/ Les décisions du Conseil de l'Université sont prises à la majorité simple
des membres présents.
5/ Les fonctions de membre du Conseil de l'Université sont gratuites.
Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session du Conseil.
CHAPITRE II : DE L'AUTORITE DE L'UNIVERSITE
Article 29 : A la tête de chaque Université est placé un Recteur ou un «Vice-
Chancellor».
Article 30 : Nommé par décret présidentiel, le Recteur ou le «Vice-Chancellor» est
choisi parmi les membres du Corps enseignant des Institutions Universitaires de rang
magistral, ayant une longue expérience de l'Administration Publique, jouissant d'une
bonne moralité et faisant preuve de productivité et de rayonnement scientifique.
Article 31 : Assisté d'un ou de plusieurs Vice-Recteur(s) ou «Deputy vice-Chancellor»
(s), le recteur ou le «Vice-Chancellor» dirige l'Université sur le plan administratif et
académique.
1/ Sur le plan de l'Administration :
- Il veille à l'exécution des résolutions du Conseil d'Administration.
- Il est responsable des relations extérieures de l'Université et reçoit les
correspondances adressées à celle-ci.

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- Il est l'ordonnateur du budget de l'Université.
- Sous réserve des dispositions particulières régissant certains Établissements, les
Chefs d'Établissements relèvent hiérarchiquement de lui. Il préside les Conseils de
Direction, de Perfectionnement et d'Orientation.
- Il reçoit les procès-verbaux des Conseils et Assemblées des divers Établissements
dont les décisions qui n'exigent pas l'intervention du Conseil d'Administration ne
deviennent exécutoires qu'après avoir reçu son visa.
- Il recrute le personnel non enseignant et non fonctionnaire.
- Il assure le recrutement des enseignants pour le compte de l'ensemble de l'Université
dans le cadre des résolutions des instances compétentes de celle-ci.
- Il dispose de l'exercice de l'action disciplinaire au sein de l'Université conformément à
la réglementation en vigueur.
- Il met en mission à l'intérieur et à l'extérieur |e personnel relevant de l'Université.
- Il veille à la bonne administration des Établissements de l'Université. Il adresse à cet
effet aux Chefs d'Établissements des instructions utiles et organise les réunions des
Chefs d'Établissements.
- Il peut, en cas d'urgence, prendre les mesures propres au rétablissement de l'ordre et
en référer sans délai au Ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
- Il dispose du droit général d'avertissement privé et public à l'égard des personnels de
l'Université, conformément à la réglementation en vigueur. Il peut déléguer, dans les
domaines spécifiques, et selon des modalités particulières, sa signature au Secrétaire
Général et, en tant que de besoin, aux Chefs d'Établissements.
2/ Sur le plan académique
- Il préside le Conseil de l’Université dont il veille à l'exécution des résolutions.
- Il assure la collation des grades et des titres et signe, avec le Ministre 8 tutelle, les
diplômes délivrés par l'Université.
- Il veille, au niveau de tous les Établissements, à l'exécution des programmes
d'enseignement, du régime des études et des examens, et peut donner des
instructions à cet effet.
- Il suit l'élaboration et l'exécution des programmes d'enseignement et de recherche de
l'Université.
- Il consacre l'organisation et le fonctionnement des Unités d'Enseignement et des
Equipes de Recherches Associées au niveau de la coopéra-on Interuniversitaire.
- Il gère la carrière des Enseignants et prend les mesures de nature à contribuer à leur
promotion et à leur épanouissement scientifique et professionnel.
- Il représente l'Université en justice et en toutes circonstances.
- Il organise et gère le développement de la coopération universitaire.
Article 32 : Le Recteur ou le « Vice- Chancellor» peut déléguer sa signature au(x) Vice-
recteur(s) ou Deputy Vice-Chancellor(s) ou aux Chefs Établissements dans des
domaines particuliers.
Article 33 : En cas d'absence, d'indisponibilité ou d'empêchement majeur, l'intérim du
Recteur ou du «Vice-Chancellor» est assuré par le Vice-Recteur ou «Deputy Vice-
Chancellor» numéro un.

51
Article 34 : 1/ Le ou les Vice-Recteur(s) ou «Deputy Vice-Chancellor(s) « est (sont)
nommé(s) par décret présidentiel parmi les Enseignants de rang magistral des
Institutions Universitaires.
2/ Le ou Les Vice-Recteur(s) ou «Deputy Vice-Chancellor(s) « est (sont)
chargé(s) de suivre, sous l'autorité du Recteur ou «Vice Chancellor», les activités
afférentes à des domaines d'intervention déterminés.
TITRE IV : DES PERSONNELS DES INSTITUTIONS UNIVERSITAIRES
Article35 : Les personnels des Institutions Universitaires se répartissent comme suit :
a) au niveau des missions et emplois :
- Enseignants,
- Enseignants- Chercheurs,
- Chercheurs
- Techniciens.
b) au niveau des catégories professionnelles :
- les personnels de l'État régis par le Statut du Corps Enseignant des Institutions
Universitaires,
- les personnels de l'État régis par le Statut du Corps des Personnels d'Appui
Pédagogique de l'Enseignement Supérieur,
- les Enseignants associés relevant des autres Institutions, des Instituts de Recherche,
de la Coopération ou des milieux Socioprofessionnels,
- les personnels contractuels propres aux Établissements,
- les personnels administratifs et les personnels détachés d'autres administrations.
Article36 : 1/ Les personnels régis par le Statut du Corps Enseignant des Institutions
Universitaires sont répartis dans les grades suivants par ordre de préséance :
- Professeur (professor)
- Maître de Conférences (Associate Professor)
- Chargé de Cours (Lecturer) -Assistant
(Assistant Lecturer).
2/ Les modalités de recrutement, d'avancement et de promotion, les
avantages attachés à ces grades, ainsi que les conditions de service sont fixées par des
textes particuliers.
Article37 : 1/ II peut être recruté, suivant les besoins exprimés par le Conseil de
l'Université et les postes publiés par le Chef de l'institution Universitaire, des Moniteurs
(Instrutors) bénéficiant de contrats de travail à durée déterminée comme personnels
enseignants en voie de formation, avec des avantages et dans les conditions définies par
chaque Institution Universitaire.
Article 38 : Dans des conditions déterminées par le statut du Corps enseignant des
Institutions Universitaires, les personnels enseignants peuvent bénéficier :
- de stages, de missions d'études et de recherche de courte ou longue durée,
- de l'année sabbatique,
- du titre de Professeur Emérite ou «Professor Emeritus».
Article 39 : 1/ Il est créé des Cadres des personnels d'Appui Pédagogique de
l'Enseignement Supérieur.
2/ Ces personnels d'Appui apportent leur concours pour :

52
- la formation, l'organisation des cours pratiques et stages professionnels des étudiants,
- l'installation et la maintenance des appareils scientifiques,
- la préparation et le montage des manipulations,
- la prestation des services et des soins de santé et d'assistance sociale,
- les activités d'éducation physique et sportive.
3/ Ces personnels se répartissent dans deux cadres :
- le cadre des personnels techniques de Laboratoires, des Ateliers et des Fermes
- le cadre des personnels techniques d'Enseignement technique, Professionnel ou
Général
4/ La répartition en grades de chaque cadre, les conditions de
recrutement et d'avancement dans le cadre, ainsi que les avantages attachés à chacun
sont fixés par le statut du Corps des personnels d'appui pédagogique de l'Enseignement
Supérieur.
TITRE V : DES FRANCHISES UNIVERSITAIRES, DE LA POLICE GENERALE ET DE
LA DISCIPLINE
CHAPITRE I : DES FRANCHISES UNIVERSITAIRES
Article 40 : L'Enseignement et la Recherche impliquent l'objectivité du savoir et la
tolérance des opinions. Ils sont incompatibles avec toute forme de propagande et doivent
demeurer hors de toute emprise politique ou économique partisanes.
Article 41 : La police générale d'une institution Universitaire et dans les Établissements
qui la composent est assurée par le Chef de l'Institution Universitaire. Elle consiste à
garantir le déroulement normal des activités de formation et de recherche dans la liberté,
l'ordre, la dignité, le respect de la déontologie universitaire et des lois et règlements de la
République.
Article 42 : 1/ L'Institution Universitaire est un lieu clos et apolitique.
2/ Aucun membre des forces de l'ordre et aucun huissier de justice ne peut
y pénétrer pour constater un cas de délit ou pour exécuter un mandat de justice contre un
étudiant, un enseignant, le personnel non enseignant, sans l'autorisation du Chef de
l'Institution Universitaire. En tout état de cause, il présente au Chef de l'Institution
l'autorisation spéciale et écrite des autorités compétentes.
3/ Les convocations, assignations, significations et toutes notifications
adressées par les autorités de police, de gendarmerie ou de justice à l'Université et
destinées à un membre étudiant, enseignant ou personnel non enseignant de l'Université
sont remises au Chef de l'Établissement concerné qui les fait parvenir au destinataire,
puis en fait accuser réception par ce dernier.
4/ Les conditions d'utilisation, des locaux, d'affichage et de distribution des
documents sont fixées par le Chef de l'institution Universitaire.
5/ En cas de menaces d'action contre l'ordre dans les enceintes et locaux
de l'Université, le Chef de l'Institution Universitaire peut :
a) Interdire l'accès de ces enceintes et locaux à des membres du personnel et à des
étudiants relevant soit de l'Université, soit des autres services ou organismes qui y sont
installés. Cette interdiction, qui ne peut être décidée pour une durée supérieure à trente
jours peut, au cas où des poursuites disciplinaires ou judiciaires seraient engagées, être
prolongée jusqu'au jour où la juridiction saisie se sera prononcée par une décision
devenue définitive.

53
b) Suspendre des enseignements, travaux dirigés et travaux pratiques au sein de
l'Établissement ou de l'Institution.
Article 43 : 1/ Le Chef de l'Institution Universitaire peut faire appel à des personnels
spécialisés chargés d'assurer le respect des règlements éventuellement de constater les
manquements qui seraient faits à la discipline universitaire.
2/ Ces personnels prêtent serment devant l'Autorité Universitaire,
d'exercer fidèlement leurs fonctions conformément aux normes universitaires et lois de la
République.
CHAPITRE II : DE LA COMMUNAUTE ET DES BIENS UNIVERSITAIRES
Article 44 : Le Corps enseignant, les étudiants et les autres personnels de chaque
Institution Universitaire forment la Communauté Universitaire.
Article 45 : 1/ nul ne peut empêcher ou porter atteinte au fonctionnement des activités de
l'Institution, à la sécurité des personnes et des biens au sein du campus, ni à la tenue
des réunions autorisées de la Communauté Universitaire.
2/ Nul ne peut faire violence, proférer des menaces à l'égard d'un
membre de la communauté universitaire ou à l'égard de l'un de ses invités sans encourir
les sanctions prévues par les règlements en vigueur.
Article 46 : 1/ Dans le cadre du respect de la personne et des nécessités de dialogue et
d'ouverture, les égards dus à l'enseignant sont particulièrement exigés au sein de la
Communauté Universitaire,
2/ Nul ne peut, dans ce contexte, faire violence ou proférer des menaces
à l'encontre d'un enseignant sans encourir les sanctions disciplinaires, dans le cadre de
la procédure réglementaire d'urgence et sans préjudice du recours aux autres voies de
droit.
Article 47 : 1/ Le campus de l'Institution Universitaire est délimité et correspond à un titre
foncier.
2/ Sont considérés comme faisant partie du campus et de ses annexes,
les immeubles acquis ou loués en dehors de celui-ci suivant des contrats ou conventions
déterminés.
3/ Nul ne peut, sans encourir les sanctions disciplinaires, porter atteinte
aux biens de l'Université ou d'un membre de la Communauté au sein du campus ou dans
ses annexes sans préjudice du recours aux autres voies de droit.
CHAPITRE III : DE LA DISCIPLINE DES ENSEIGNANTS
Article 48 : 1/ Sans préjudice de l'application, le cas échéant, de la loi pénale, la faute
professionnelle ou extra-professionnelle peut entraîner des sanctions disciplinaires à
rencontre de l'Enseignant mis en cause.
2/ La sanction disciplinaire est indépendante de la sanction pénale ou de
celle résultant d'un jugement des comptes.
3/ En cas de poursuites répressives et de poursuites disciplinaires
concomitantes, la procédure disciplinaire suit son cours.
4/ Une même faute disciplinaire ne peut être sanctionnée
disciplinairement plus d'une fois.
5/ La sanction doit être motivée ; toute décision infligeant une sanction
disciplinaire est versée au dossier personnel de l'intéressé.
Article 49 : Peuvent entraîner des sanctions disciplinaires :

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- tout manquement aux obligations professionnelles que sont notamment l'assiduité aux
enseignements, la présence effective dans le lieu de recherche, l'encadrement des
enseignants et des chercheurs, l'encadrement des étudiants, la préparation et la
surveillance des examens, la correction des copies, les évaluations diverses, la
participation aux jurys, la participation aux jurys d'examen, le secret des sujets
d'examen et des délibérations des jurys, la participation aux activités d'appui ;
- tout acte portant atteinte ou susceptible de porter atteinte à la dignité ou à la
déontologie universitaires,
- tout acte partisan, isolé ou concerté de nature à empêcher le fonctionnement normal
et régulier de l'Institution Universitaire ou des Établissements.
Article 50 : Par dérogation aux dispositions du décret n° 74/138 du 18 février 1974 et
du décret n° 78/484 du 9 novembre 1978, les infractions citées à l'article 49 ci-dessus
peuvent entraîner les sanctions disciplinaires ci-après classées par ordre de gravité
croissante :
1) l'avertissement écrit,
2) le blâme avec inscription au dossier,
3) la réprimande qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration
pendant une année,
4) la censure qui emporte incapacité d'être membre du conseil d'Administration
pendant deux années et qui est incompatible avec toute fonction de
responsabilité au sein des Institutions Universitaires,
5) le déplacement d'office pour un emploi équivalent des cadres de l'Enseignement
Supérieur,
6) l'ajournement à un an de l'avancement d'échelon à l'ancienneté,
7) la radiation de la liste d'aptitude au grade supérieur pour une période à préciser
sur l'acte de sanction,
8) l'abaissement d'échelon,
9) la suspension temporaire de fonctions,
10) la rétrogradation,
11) l'interdiction d'enseigner,
12) la révocation sans suspension des droits à pension, avec suspension des droits à
pension, ou avec déchéance des droits à pension.
Article 51 : 1/ Les sanctions 1, 2, 3, 4 et 5 prévues à l'article 50 du présent décret sont
décidées par le Chef de l'Institution Universitaire après avis du Conseil de Discipline.
Elles peuvent faire l'objet d'un appel devant le Recteur.
2/ Les sanctions 6, 7, 8 et 9 sont arrêtées par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur après avis du conseil de Discipline. Elles peuvent faire l'objet
d'un appel devant le Ministre.
3/ Les sanctions 10,11, et 12 sont décrétées par le Président de la
République sur proposition du Ministre chargé de l'enseignement Supérieur après avis du
Conseil de discipline.
4/ En outre, le Chef de l'Institution Universitaire dispose du droit général
d'admonestation avec ou sans inscription au dossier, à l'égard du personnel enseignant
pour comportement jugé incompatible avec la dignité universitaire.
Article 52 : L'exercice de l'action disciplinaire appartient au Ministre chargé de
l'enseignement supérieur et au Chef de l'Institution Universitaire.
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Article 53 : Il est institué au sein des Institutions Universitaires un Conseil de Discipline
composé comme suit :
- le Chef de l'Institution Universitaire ………………………….Président ;
- le Représentant du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- le Chef d'Établissement auquel appartient l'Enseignant concerné;
- deux Enseignants de rang magistral, ou à défaut, deux Chargés de Cours
désignés par le Chef de l'Institution Universitaire ;
- le Représentant au Conseil d'Administration du grade de l'Enseignant concerné;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique,……..….Membres
- le Secrétaire Général de l'Université,…………………………….Greffier.
Article 54 : 1/ La procédure disciplinaire est essentiellement contradictoire.
2/ L'Enseignant mis en cause a la possibilité d'assurer sa défense par lui-
même ou par l'intermédiaire d'un défenseur de son choix.
3/ Toutefois, le Conseil de discipline peut statuer par défaut si
l’Enseignant mis en cause refuse de déférer à deux convocations dudit Conseil dûment
notifiées par voie d'huissier.
Article 55 : 1/ Le Conseil de discipline est directement saisi soit par le Chef de
l'Institution Universitaire, soit par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
2/ II instruit les affaires par tous les moyens légaux propres à éclairer la
situation sur la base d'un rapport circonstancié.
3/ II se prononce sur la culpabilité du mis en cause et propose des
sanctions à son encontre.
Article 56 : 1/ La citation à se présenter devant le Conseil de discipline est adressée par
l'Autorité investie du pouvoir disciplinaire sous pli fermé laissant traces écrites, cinq jours
au moins avant la séance.
2/ Par la citation, l'intéressé est avisé du jour, de l'heure et du lieu de la
séance ; il est informé qu'il a le droit de se défendre, soit de vive voix, soit par mémoire
écrit, qu'il peut se faire assister de l'un de ses pairs ou de tout autre défenseur, et que le
rapport du Conseil de discipline et les pièces du dossier sont mis à sa disposition pour
consultation et à titre confidentiel un jour calendai.re avant celui fixé pour la séance.
3/ pendant l'Instruction, le mis en cause doit être appelé et s'il se
présente, entendu. Les faits exacts qui lui sont reprochés doivent être notifiés ainsi que la
ou les sanctions qu'il est envisagé de prendre contre lui.
Article 57 : 1/ Les avis du Conseil de discipline sont rendus dans les formes suivantes :
- les parties sont introduites dans la salle de séance, si elles sont présentes ;
- si les parties sont absentes et qu'elles aient dressé un mémoire écrit, il en est donné
lecture ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction publique est entendu ;
- quand les parties se sont retirées, l'affaire est mise en délibérée ;
- le Conseil de discipline statue au scrutin secret.
2/ Le Conseil de discipline peut toujours ordonner un supplément
d'information.
3/ En cas de silence ou de vide juridique, la réglementation disciplinaire
générale de la Fonction publique s'applique

56
Article 58 : 1/ La présence des 2/3 des membres du Conseil de Discipline est
nécessaire à la validité de l'avis émis.
2/ Les avis sont rendus à la majorité simple des membres présents
régulièrement convoqués, cinq jours au moins avant la séance.
3/ En cas de partage de voix, l'opinion favorable à l'Enseignant mis en
cause prévaut.
Article 59 :1/ L'acte prononçant la sanction est pris par l'autorité compétente au plus
tard huit jours calendaires après la date de l'avis du Conseil de Discipline. Il est notifié
dans les mêmes délais à l'intéressé sous plis fermé laissant trace écrite.
2/ II est immédiatement exécutoire, sous réserve des voies légales de
recours.
Article 60 : 1/ En cas d'urgence, et lorsqu'il s'agit d'un manquement grave aux
obligations professionnelles telles que définies à l'article 49 du présent décret, ou d'une
infraction de droit commun susceptible de troubler l'ordre public, l'auteur démette faute
peut être immédiatement suspendu de ses fonctions par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur ou par le Recteur de l'Université.
2/ La décision prononçant cette suspension doit préciser si l'intéressé
conserve le bénéfice de son traitement et déterminer le montant de la retenue qui ne peut
être supérieure à la moitié du traitement de base et ne porte pas sur les prestations
familiales.
3/ La suspension devra être confirmée dans un délai de six mois sauf
délai supplémentaire identique pour enquête et suivant la procédure disciplinaire prévue
au présent décret, faute de quoi, elle sera caduque d'office et l'intéressé rétabli dans ses
droits.
CHAPITRE IV : DE LA DISCIPLINE DES ETUDIANTS
Article 61 : Tout manquement par un étudiant à la discipline, aux règlements régissant le
régime des études, aux règles de la bienséance universitaire, toute participation directe
ou indirecte aux actes susceptibles de compromettre le bon fonctionnement de
l'Institution Universitaire, tout comportement contraire à la dignité universitaire,
constituent une infraction disciplinaire.
Article 62 : 1/ Suivant la gravité de la faute commise, les étudiants peuvent être l'objet
des sanctions disciplinaires suivantes :
a) l'avertissement ;
b) le blâme qui peut être assorti d'une suspension partielle ou totale de toute forme
d'aide ou d'assistance universitaire ;
c) l'interdiction de se présenter aux examens sanctionnant l'année académique en
cours avec suppression de toute aide universitaire ;
d) l'exclusion temporaire d'une à deux années académiques ;
e) l'exclusion définitive des Établissements des Institutions Universitaires
Nationales.
2/ Les sanctions a, b et c sont prononcées par le Chef de l'Institution
Universitaire.
Les sanctions d et e sont prononcées par le Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur, après avis du Chef de l'Institution Universitaire.
3/ En cas de participation d'un étudiant à des activités susceptibles de
compromettre le bon fonctionnement de l'Institution Universitaire tels que les agressions

57
et autres voies de fait contre les étudiants et les personnels de l'Université, la destruction
de biens, l'organisation délibérée de la non assiduité aux enseignements,, la perturbation
des activités d'enseignement, de recherche ou d'appui, les manifestations intempestives
au sein des campus ou sur la voie publique, les sanctions citées ci-dessus sont
prononcées par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Chef
de l'Institution Universitaire sans consultation du Conseil de Discipline.
Article 63 : 1/ En dehors de toute action disciplinaire, l'Autorité académique dispose du
pouvoir d'admonestation à rencontre de tout étudiant. Cette admonestation emporte
l'incapacité d'être élu délégué des étudiants pendant une année académique.
2/ Ce pouvoir est reconnu également aux Chefs d'Établissement en ce
qui concerne les étudiants relevant de leur autorité.
3/ En cas d'admonestation, l'Autorité académique ou les Chefs
d'Établissements peuvent proposer au Chef de l'Institution Universitaire la suppression de
toute forme d'aide universitaire accordée à l'étudiant pour une durée n'excédant pas trois
mois.
Article 64 : 1/ Le Chef de l'Institution Universitaire peut déléguer à l'autorité
académique et aux Chef d'Établissements une partie du pouvoir disciplinaire relevant de
sa compétence.
2/ Cette délégation ne peut porter que sur l'application des sanctions a et
b prévues à l'article 62 ci-dessus.
Article 65 : 1/ L'exercice de l'action disciplinaire revient, en cas de fraude aux examens,
aux Chefs d'Établissements qui saisissent à cet effet le jury d'examen.
2/ Tout étudiant suspect de fraude est immédiatement exclu de la salle
d'examen, puis un rapport circonstancié signé de deux surveillants est soumis au Chef de
l'Établissement.
3/ Le jury d'examen se réunit sans délai et propose la sanction
appropriée telle qu'énumérée à l'article ci-dessus.
Article 66 : 1/ Il est créé dans chaque Établissement au sein des Institutions
Universitaires, un Conseil de Discipline «appelé à connaître des infractions disciplinaires
commises par les étudiants.
2/ Le Conseil de Discipline qui est présidé par le Chef de l'Établissement comprend en
outre :
- le Directeur-Adjoint ou le Vice-Doyen .................... Vice-président ;
- un Enseignant de l'Établissement désigné par le Chef d'Établissement ;
- un Enseignant de l'Institution-Universitaire désigné par le Chef de ladite Institution ;
- un Représentant de l'Association des étudiants de l'Établissement,
...................................................................................................... Membres;
Les deux enseignants sont désignés à l'occasion de chaque affaire.
3/ Le Conseil de Discipline émet un avis sur l'une des sanctions visées à l'article 62 du
présent décret.
TITRE VI : DISPOSITIONS FINANCIERES
Article 67 :1/ La gestion des Universités qui obéit au principe d'autonomie est définie
dans les textes particuliers.
2/ Les Personnels Administratifs et Financiers en service au sein des
Institutions Universitaires y sont en position de détachement.

58
3/ Les Institutions Universitaires œuvrent à la génération des recettes
nécessaires à leur fonctionnement et aux investissements par la réalisation des activités
productives particulières à chaque Institution et par la gestion autonome de ces activités.
TITRE VII : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 68: 1/ Les Universités sont habilitées à décerner les titres de Doctorat Honoris
Causa, de chancelier, Recteur, Vice-Chancelier, de Doyen honoraire.
2/ Les modalités d'attribution de ces titres sont fixées par des textes
particuliers.
Article 69 : Les avantages attachés aux divers postes de responsabilité des Institutions
Universitaires sont définis par des textes particuliers.
Article 70 : Les activités des Associations des étudiants et des enseignants au sein du
campus sont définies par des textes particuliers.
Article 71 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires et relatives à
l'organisation et au fonctionnement des Institutions Universitaires.
Article 72 : Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur et le Ministre des Finances
sont, chacun en ce qui le concerne, chargés de l'exécution du présent décret qui sera
enregistré, puis publié au journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 19 janvier 1993
Le président de la République,
Paul BIYA

59
Republic Of Cameroon Peace - Work - Fatherland
Décret № 2005/342 du 10 septembre 2005 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes
aux Universités
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution,
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement
supérieur;
Vu le décret n° 2005/145 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Décrète:
Article 1er: Les dispositions des articles 20, 21, 22, 25, et 31 du décret n°93/027 du 19
janvier 1993 portant dispositions communes aux Universités, sont modifiées et
complétées ainsi qu'il suit :
« Article 20.- (2) (nouveau) :
Le Conseil d'Administration est composé:
- des représentants de l'administration de l'institution universitaire;
- des représentants des ministères, des organismes publics, des organisations
internationales, du secteur privé et de la société civile, en relation avec les. formations
et les préoccupations de l'institution universitaire;
- des représentants du corps enseignant élus par leurs pairs;
- des représentants des étudiants élus par leurs camarades;
- des délégués des personnels administratifs élus par leurs collègues.
Article 21.- (nouveau) : (1) Le Conseil d'Administration est présidé par une personnalité
nommée par décret du Président de la République, pour un mandat de trois (3) ans
renouvelable une fois, sur proposition du Ministre de tutelle des Universités.
(2) En cas d'empêchement du Président du Conseil
d'Administration dament constaté par le Ministre de tutelle des Universités, pour une
durée supérieure ou égale à un semestre, une session du Conseil est convoquée par
ledit Ministre et présidée par le Doyen d'âge du Conseil. Celui-ci ne peut appartenir au
corps de l'enseignement supérieur, du personnel d'appui ou des étudiants.
Article 22.- (3) (nouveau) : Le Secrétariat du Conseil est assuré par le Recteur.
Article 25.- (nouveau) : (1) Les fonctions de membre du Conseil d'Administration et de
la Section Permanente sont gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de
session du Conseil et de la Section Permanente.
(2) Le président du Conseil d'Administration bénéficie d'une
allocation mensuelle dont |e montant est fixé par le Conseil d'Administration, dans le
respect des plafonds prévus par la réglementation en vigueur.
Article 31.- (nouveau) : Assisté d'un ou de plusieurs Vice-Recteur(s) ou «Deputy Vice-
Chancellor(s)», le recteur ou le «Vice-Chancellor» dirige l'Université sur le plan
administratif et académique.
1. Sur le plan administratif :
- il veille à l'exécution des résolutions du Conseil d'Administration ;
60
- il est responsable des relations extérieures de l'Université et reçoit les
correspondances adressées à celle-ci:
- il est l'ordonnateur du budget de l'Université;
- sous réserve des dispositions particulières régissant certains Établissements, les
Chefs d'Établissements relèvent hiérarchiquement de lui. Il préside les Conseils de
Direction, de Perfectionnement et d'Orientation;
- il reçoit les procès-verbaux des Conseils et Assemblées des divers Établissements
dont les décisions qui n'exigent pas l'intervention du Conseil d'Administration ne
deviennent exécutoires qu'après avoir reçu son visa;
- il recrute le personnel non enseignant et non fonctionnaire;
- il assure le recrutement des enseignants pour le compte de l'ensemble de l'Université,
dans le cadre des résolutions des instances compétentes de celle-ci ;
- il dispose de l'exercice de l'action disciplinaire au sein de l'Université, conformément à
la réglementation en vigueur;
- il met en mission à l'intérieur et à l'extérieur, le personnel relevant de l'Université;
- il veille à la bonne administration des Établissements de l'Université. Il organise au
moins une fois par semestre les réunions des Chefs d'Établissements. Il veille à
l'application des résolutions prises par la réunion des Chefs d'Établissements;
- il peut, en cas d'urgence, prendre les mesures propres au rétablissement de l'ordre et
en référer sans délai au Ministre chargé de l'enseignement supérieur;
- il peut déléguer, dans les domaines, spécifiques, et selon des modalités particulières,
sa signature au Secrétaire général et, en tant que de besoin, aux Chefs
d'Établissements.
2. Sur le plan académique:
- il préside le Conseil de l'Université et veille à l'exécution de ses résolutions;
- il assure la collation des grades et des titres et signe, avec le Ministre de tutelle, les
diplômes délivrés par l'Université;
- il veille, au niveau des Établissements, à l'exécution des programmes d'enseignement,
au régime des études et des examens;
- il suit l'élaboration et l'exécution des programmes d'enseignement et de recherche de
l'Université;
- il consacre l'organisation et le fonctionnement des écoles doctorales, des unités
d'enseignement et des équipes de recherches associées au niveau de la coopération
interuniversitaire;
- il gère la carrière des enseignants et prend les mesures de nature à contribuer à leur
promotion et à leur épanouissement scientifique et professionnel;
- il représente l'Université en justice et en toutes circonstances;
- il organise et gère le développement de la coopération universitaire.
Article 2.- Le présent décret sera enregistré et publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 10 septembre 2005

61
République du Cameroun Paix - Travail - Patrie

Décret № 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de


l'enseignement supérieur

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,

DÉCRÈTE :
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article premier. - (1) Le Ministère de l'Enseignement supérieur est placé sous l'autorité
d'un ministre.
(2) Le ministre de l'Enseignement supérieur est responsable de
l'élaboration et de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière
d'enseignement supérieur.
À ce titre, il est chargé de :
- l'organisation, du fonctionnement et du contrôle pédagogique de l'enseignement
supérieur;
- la pérennisation des missions traditionnelles de l'enseignement supérieur;
- la promotion et de la diffusion de la recherche universitaire ;
- la coopération universitaire internationale en liaison avec le Ministère des Relations
extérieures et les administrations concernées;
- la garantie de la qualité de la formation de l'enseignement supérieur.
En outre ;
- il étudie et propose au Gouvernement les voies et moyens visant à l'adaptation en
permanence de certaines filières du système d'enseignement supérieur aux réalités
économiques et sociales nationales ;
- il est chargé de l'élaboration, du suivi et de la mise en œuvre de la carte universitaire;
- il élabore, analyse et tient les statistiques de ce niveau d'enseignement;
- il délivre les accréditations et contrôle le niveau pédagogique des établissements privés
d'enseignement supérieur;
- il est responsable de l'enseignement normal supérieur;
- il assure une liaison permanente avec tous les secteurs de la vie nationale en vue du
développement des filières professionnelles au sein de l'enseignement supérieur;
- il suit et contrôle les activités des Universités d'État, des Instituts et des établissements
universitaires privés ;
- il supervise la délivrance du Baccalauréat et du General Certificate of Education
Advanced Level ;
- il exerce la tutelle sur les Universités d'État.
(3) Il exerce en outre la tutelle
académique sur :
- l'Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC);
- l'École supérieure des sciences et Techniques de l'information et de la communication
(ESSTIC) ;

62
- l'Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) ;
- l'École nationale supérieure des postes et télécommunications (ENSPT);
- l'École nationale supérieure des travaux publics (ENSTP).
Article 2.- Pour l'accomplissement de ses missions, le ministre de l'Enseignement
supérieur dispose :
- d'un secrétariat particulier ;
- de deux (2) conseillers techniques ;
- d'une inspection générale des services ;
- d'une inspection générale des affaires académiques ;
- d'une Administration Centrale;
- des services extérieurs ;
- des services rattachés.
TITRE II : DU SECRÉTARIAT PARTICULIER
Article 3- Placé sous l'autorité d'un chef de secrétariat particulier, le secrétariat particulier
est chargé des affaires réservées du ministre.
TITRE III : DES CONSEILLERS TECHNIQUES
Article 4.- Les conseillers techniques effectuent toutes les missions qui leur sont confiées
par le ministre.
TITRE IV : DE L'INSPECTION GÉNÉRALE DES SERVICES
Article 5.- Placée sous l'autorité d'un inspecteur général, l'inspection générale des
services est chargée :
- du contrôle interne et de l'évaluation du fonctionnement des services centraux, des
institutions et des établissements universitaires, ainsi que des organismes, des projets
et des programmes rattachés;
- de l'évaluation des performances des services par rapport aux objectifs fixés, en
liaison avec le Secrétaire Général;
- de l'information du ministre en matière de renforcement des capacités institutionnelles
des services;
- du suivi de la mise en œuvre et de l'évaluation régulière de l'application par les
services du département, des techniques d'organisation et méthodes, ainsi que de la
simplification du travail administratif, en liaison avec les services compétents du
Ministère en charge de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative;
- de la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la corruption au sein du ministère,
en liaison avec la cellule ministérielle de lutte contre la corruption pour la promotion de
l'éthique dans l'enseignement supérieur.
Article 6.- (1) Dans l'accomplissement de leurs missions de contrôle et d'évaluation,
l'inspecteur général et les inspecteurs ont accès à tous les documents des services
contrôlés.
À ce titre, ils peuvent :
- demander par écrit des informations, explications ou documents aux responsables des
services contrôlés qui sont tenus de répondre dans les délais impartis ;
- disposer, à titre ponctuel, du personnel nécessaire relevant d'autres services du
Ministère ;

63
- requérir la force publique, en cas de nécessité, après avis conforme du ministre et,
conformément à la loi, en vue de lui prêter assistance dans la constatation des
dysfonctionnements et des atteintes à la fortune publique.
(2) Chaque mission d'inspection ou de contrôle donne lieu à la rédaction
d'un rapport adressé au ministre avec copie au secrétaire général.
Le ministre adresse copie du rapport au ministre chargé de la Fonction publique et de la
réforme administrative et au ministre chargé du Contrôle supérieur de l'État.
(3) Le ministre adresse trimestriellement un rapport de contrôle, ainsi que
le rapport annuel d'activités de l'inspection générale des services au Premier ministre,
chef du Gouvernement.
(4) L'inspection générale des services comprend, outre l'inspecteur
général, trois (03) inspecteurs des services.
TITRE V : DE L'INSPECTION GÉNÉRALE DES AFFAIRES ACADÉMIQUES
Article 7 : Placée sous l'autorité d'un inspecteur général, l'inspection générale des
affaires académiques est chargée :
- de l'information du ministre sur le respect par les institutions, les établissements
universitaires, les établissements publics d'enseignement supérieur à statut particulier
sous tutelle académique, des normes académiques, ainsi que des règles établies
dans les domaines de la déontologie et de l'éthique universitaires ;
- de l'information sur l'évolution des méthodes d'enseignement et d'évaluation dans le
cadre de la promotion de la qualité au sein du système national de l'enseignement
supérieur ;
- de l'information du ministre sur les objectifs et les projets en matière de renforcement
des capacités institutionnelles des institutions universitaires ;
- du contrôle et de l'évaluation des activités académiques des institutions et
établissements universitaires publics et privés, ainsi que des établissements publics
d'enseignement supérieur sous tutelle académique et à statut particulier ;
- du contrôle et de l'évaluation de l'exécution des contrats de performance ou de
gestion académique signés entre le Ministère et les institutions et établissements
universitaires, ainsi que les établissements publics d'enseignement supérieur à statut
particulier ;
- du contrôle et de l'évaluation de l'application des conventions signées entre l'État ou
les universités et les institutions privées d'enseignement supérieur ;
- du contrôle et de l'évaluation des activités de recherche, de coopération et de
partenariat des institutions et établissements universitaires, en liaison avec le conseil
de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique ;
- de l'évaluation de la mise en œuvre de la politique gouvernementale de recherche et
de coopération universitaire, en rapport avec les orientations du conseil de
l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique.
Article 8.- (1) Dans l'accomplissement de leurs missions de contrôle et d'évaluation,
l'Inspecteur Général et les Inspecteurs ont accès à tous les documents des services
contrôlés.
À ce titre, ils peuvent :
- demander par écrit des informations, explications ou documents aux responsables des
services contrôlés qui sont tenus de répondre dans les délais impartis;

64
- disposer, sur leur demande et à titre ponctuel, du personnel nécessaire relevant
d'autres services du ministère.
(2) Chaque mission d'inspection ou de contrôle donne lieu à la rédaction
d'un rapport adressé au ministre avec copie au secrétaire général.
Le ministre adresse trimestriellement un rapport de contrôle, ainsi que le
rapport annuel d'activités de l'inspection générale des affaires académiques au Premier
ministre, chef du Gouvernement.
(3) L'Inspection générale des affaires académiques comprend, outre
l'inspecteur général, quatre (04) inspecteurs des affaires académiques.
TITRE VI : DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
Article 9.- L'Administration centrale comprend :
- le secrétariat général ;
- la direction du développement de l'enseignement supérieur;
- la direction de la coordination des activités académiques;
- la direction des accréditations universitaires et de la qualité;
- la direction de l'assistance et des œuvres universitaires;
- la division de la recherche et de la coopération universitaires;
- la division de la promotion du dialogue et de la solidarité universitaires;
- la division des études, de la prospective et des statistiques ;
- la direction des affaires générales.
CHAPITRE I : DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
Article 10.- (1) Le secrétariat général est placé sous l'autorité d'un secrétaire général,
principal collaborateur du ministre, qui suit l'instruction des affaires du département et
reçoit du ministre les délégations de signature nécessaires.
À ce titre, il :
- coordonne l'action des services de l'administration centrale et des services extérieurs
et des organismes rattachés du Ministère et tient, à cet effet, des réunions de
coordination dont il adresse les procès-verbaux au ministre;
- définit et codifie les procédures internes du ministère veille à la formation permanente
du personnel et organise, sous l'autorité du ministre, des séminaires et des stages de
recyclage, de perfectionnement ou de spécialisation;
- suit, sous l'autorité du ministre, l'action des services rattachés dont il approuve le
programme d'actions et reçoit les comptes rendus d'activités; veille à la célérité dans
le traitement des dossiers, centralise les archives et gère la documentation du
ministère.
(2) En cas d'absence ou d'empêchement du secrétaire général, le ministre
désigne un directeur pour assurer son intérim.
Article 11.- Sont rattachées au secrétariat général:
- la division des affaires juridiques ;
- la division des systèmes d'information;
- la cellule de suivi ;
- la cellule de communication ;
- la cellule de traduction ;
- la sous-direction de l'accueil, du courrier et de liaison;
65
- la sous-direction de la documentation et des archives.
SECTION I : DE LA DIVISION DES AFFAIRES JURIDIQUES
Article 12.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de division, la division des affaires
juridiques est chargée :
- du respect de la légalité et de la régularité juridique des actes engageant le Ministère ;
- des avis juridiques sur les questions relevant du Ministère ;
- de l'instruction des recours administratifs et contentieux, en liaison avec les directions
techniques ;
- de l'étude et du traitement des aspects contentieux des contrats;
- de la défense des intérêts de l'État en justice chaque fois que le Ministère est impliqué
dans une affaire, en liaison avec le Ministère de la Justice;
- de la préparation et de la mise en forme des projets de textes à caractère législatif et
réglementaire initiés par le Ministère ou soumis à la signature du ministre;
- de la codification des textes législatifs, réglementaires et conventionnels relatifs aux
activités du Ministère ;
- de la promotion et de la vulgarisation de la culture juridique au sein du Ministère ;
- de l'étude, de la mise enforme des conventions et accords conclus avec les partenaires
étrangers, les organisations internationales et les personnes morales de droit public ou
privé, en relation avec le Ministère en charge des Relations extérieures;
- du suivi du contentieux relatif au fonctionnement des institutions publiques
d'enseignement supérieur ;
- du suivi des dispositions juridiques et mesures concernant les brevets d'invention et de
la protection de la propriété intellectuelle, en liaison avec les administrations
concernées;
- de l'étude et de l'instruction des requêtes intéressant le Ministère en matière de lutte
contre la corruption en liaison avec les structures et administrations concernées.
(2) Elle comprend :
- la cellule de la réglementation ;
- la cellule du contentieux.
PARAGRAPHE I : DE LA CELLULE DE LA RÉGLEMENTATION
Article 13.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule de la réglementation
est chargée :
- du respect de la légalité et de la régularité juridique des actes engageant le Ministère;
- des études et avis juridiques sur les questions intéressant le ministère;
- de la préparation et de la mise en forme des projets de textes à caractère législatif et
réglementaire initiés par le Ministère ou soumis à la signature du ministre ;
- de la codification des textes législatifs, réglementaires et conventionnels du Ministère ;
- de l'étude, de la mise en forme des conventions et accords conclus entre le Ministère
et les partenaires étrangers, les organisations internationales et les personnes morales
de droit public ou privé ;
- de l'élaboration des supports de promotion et de vulgarisation de la culture juridique au
sein du ministère.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études
assistants.

66
PARAGRAPHE II : DE LA CELLULE DU CONTENTIEUX
Article 14.- (1) Placée sous l'autorité de d'un chef de cellule, la cellule du contentieux est
chargée:
- de l'Instruction des recours administratifs et contentieux ;
- « de l'étude et du traitement des aspects contentieux des contrats ;
- de la défense des intérêts de l'État en justice chaque fois que le Ministère est impliqué ;
- de l'étude et de l'instruction des requêtes en matière de lutte contre la corruption pour
la promotion de l'éthique ;
- de l'étude et des avis sur le fonctionnement du contentieux dans les Universités d'État.,
(2) Elle comprend outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études
assistants.
SECTION II : DE LA DIVISION DES SYSTÈMES D'INFORMATION
Article 15.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de di vision, la division DES SYS tèmes
d'information est chargée :
- de la conduite de l'élaboration et du suivi de la mise en œuvre du schém A directeur
informatique du Ministère ;
- du pilotage des systèmes d'information du Ministère ;
- de la conception, du développement et de la maintenance des applications et des
bases de données relatives aux différents sous-systèmes du Ministère ;
- des études de développement, de l'exploitation et de la maintenance des applications
et du réseau informatique du Ministère ;
- du développement et de l'administration technique des sites Web du ministère, en
liaison avec la cellule de la communication ;
- de la sécurité du système informatique du Ministère ;
- du traitement informatique et la diffusion des données ;
- du suivi du travail collaboratif en ligne dans le cadre de la mise en œuvre de l'e-
govemment, en liaison avec les administrations concernées;
- de la numérisation des documents du Ministère et de leur conservation ;
- du conseil en matière d'investissement dans le domaine des technologies de
l'information et de la communication conformément à la politique du Gouvernement en
matière de l'enseignement supérieur ;
- du suivi des activités de coopération interuniversitaire dans le domaine des
technologies de l'information et de la communication ;
- de la maintenance des équipements et des réseaux informatiques du Ministère;
- d'assurer la surveillance, la détection et la fourniture de l'information sur les risques
informatiques et les actes des cybercriminels ;
- de la veille technologique en matière informatique ainsi que de la veille du
cyberespace de l'enseignement supérieur.
(2) Elle comprend :
- la cellule du développement des systèmes d'information ;
- la cellule réseaux et gestion du matériel informatique.
PARAGRAPHE I : DE LA CELLULE DU DÉVELOPPEMENT DES SYSTÈMES
D'INFORMATION

67
Article 16.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule du développement
des systèmes d'information est chargée :
- de l'élaboration et la mise en œuvre du schéma directeur informatique du Ministère ;
- de l'étude et les avis techniques sur le fonctionnement des systèmes d'information du
Ministère ;
- de la conception, du développement et de la maintenance des applications et des
bases de données relatives aux différents sous-systèmes du Ministère ;
- du développement et de l'administration technique des sites web du ministère, en
liaison avec la cellule de communication ;
- de l'archivage et de la conservation des données numériques du ministère, en liaison
avec les structures compétentes concernées ;
- de la veille technologique en matière des systèmes d'information;
- de la conduite du travail collaboratif en ligne dans le cadre de la mise en œuvre de l'e-
government, en collaboration avec les administrations concernées ;
- du conseil en matière d'investissement dans le domaine des technologies de
l'information et de la communication, en conformité à la politique du gouvernement en
matière de développement de l'informatique dans l'enseignement;
- du suivi des activités de coopération interuniversitaire dans le domaine des
technologies de l'information et de la communication, en liaison avec les structures
concernées.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études
assistants.
PARAGRAPHE II : DE LA CELLULE RÉSEAUX ET GESTION DU MATÉRIEL
INFORMATIQUE
Article 17.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule réseaux et gestion
du matériel informatique est chargée :
- de la sécurité, Y administration et intégrité du réseau informatique du Ministère ;
- du suivi des intranets du ministère, des institutions universitaires et interuniversitaires ;
- de l'élaboration, du suivi et du contrôle de la politique de routage du Min/stère ;
- de la maintenance des équipements et des réseaux informatiques du Ministère ;
- du contrôle de la qualité des équipements, matériels et consommables informatiques du
Ministère ;
- de la mise en place d'un système de veille du cyberespace du Ministère
- de la veille technologique en matière de la cyber sécurité et administration des réseaux
informatiques du ministère.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études
assistants.
SECTION III : DE LA CELLULE DE SUIVI
Article 18.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule de suivi est chargée :
- du suivi des activités des services du Ministère ;
- de la préparation des réunions de coordination, de la rédaction des rapports, ainsi que
du suivi de la mise en œuvre des recommandations ;
- de la synthèse des programmés d'actions, des notes de conjoncture et des rapports
d'activités des services du Ministère ;

68
- du secrétariat des réunions de coordination et de Cabinet.
(2) Elle mène en outre, toute autre mission que lui confie le secrétaire
général.
(3) Elle comprend, outre le chef de cellule, trois (03) chargés d'études
assistants.
SECTION IV : DE LA CELLULE DE COMMUNICATION
Article 19.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule de communication
est chargée :
- de la promotion permanente de l'image du Ministère ;
- de la mise en œuvre de la stratégie de communication gouvernementale au sein du
Ministère ;
- de la rédaction et de la publication du bulletin d'information et de toute autre
publication intéressant le Ministère ;
- de la rédaction et de la publication du bulletin d'information et de toute autre
publication intéressant le Ministère ;
- de la réalisation des émissions spécialisées du Ministère dans les médias; de
l'organisation des conférences de presse et autres actions de communication du
ministre ;
- du protocole et de l'organisation des cérémonies auxquelles participe le ministre ;
- de l'exploitation des articles concernant le Ministère publiés dans la presse nationale
et internationale;
- de la collecte, de l'analyse et de la conservation de la documentation journalistique et
audiovisuelle du ministère.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études assistants
SECTION V: DE LA CELLULE DE TRADUCTION
Article 20.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule de traduction est
chargée:
- de la traduction courante des documents ;
- du contrôle de la qualité de la traduction ;
- de la constitution et la mise à disposition d'une banque de données terminologiques
relatives à l'enseignement supérieur.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, quatre (04) chargés d'études
assistants, chargés respectivement de la traduction en langue française et de la
traduction en langue anglaise.
SECTION VI : DE LA SOUS-DIRECTION DE L'ACCUEIL, DU COURRIER ET DE
LIAISON
Article 21.- (1) Placée sous l'autorité d'un sous-directeur, la sous-direction de l'accueil,
du courrier et de liaison est chargée :
- de l'accueil, de l'information et de l'orientation des usagers; de la réception, du
traitement et de la ventilation du courrier ;
- de la reproduction, de la notification et de la ventilation des actes individuels;
- du classement et de la conservation des actes signés;
- de la publication et de la ventilation des actes réglementaires, ainsi que de tout autre
document de service;

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- de la relance des services pour le traitement des dossiers.
(2) Elle comprend:
- le service de l'accueil et de l'orientation des usagers ;
- le service du courrier et de liaison;
- le service de la relance.
Article 22.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de l'accueil et de
l'orientation des usagers est chargé :
- de l'accueil, de l'information et de l'orientation des usagers ;
- de la réception du courrier ;
- du contrôle de la conformité des dossiers.
(2) Il comprend :
- le bureau de l'accueil et de l'information;
- le bureau du contrôle de conformité.
Article 23.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service du courrier et de
liaison est chargé:
- de l'enregistrement et de la codification des dossiers physiques; de la création des
dossiers électroniques;
- de la ventilation du courrier;
- de la reproduction des actes individuels et de tous autres documents de service:
- du classement et de la conservation des actes signés;
- de la notification des actes signés.
(2) Il comprend:
- le bureau du courrier arrivé ;
- le bureau du courrier départ ;
- le bureau de la reprographie.
Article 24- Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la relance est chargé :
- du suivi des requêtes des
usagers ;
- de la relance automatique des services en cas de non-respect des délais normatifs
pour le traitement des dossiers ;
- de l'initiation de la relance des autres administrations.
SECTION VII : DE LA SOUS-DIRECTION DE LA DOCUMENTATIONET DES
ARCHIVES
Article 25.- (1) Placée sous l'autorité d'un Sous-directeur, la Sous-direction de la
Documentation et des Archives est chargée:
- de la collecte, de la centralisation, de la diffusion, de la conservation des rapports
d'étude, des actes et des documents de toute autre nature intéressant le Ministère ;
- de la conception et de la mise en place d'un système de classement de la
documentation administrative et technique du Ministère ;
- de la conception et de la mise en place d'un système d'archivage physique et
électronique de la documentation du Ministère ;
- de la conservation des archives du Ministère ;
- de l'abonnement aux publications intéressant le Ministère ;
70
- de la mise sur pied d'une veille documentaire et de l'animation des pages incorporées
dans le site web du ministère, en liaison avec la cellule de la communication ;
- des relations avec les Archives nationales et d'autres sources documentaires nationales
et internationales.
(2) Elle comprend :
- le service de la documentation ;
- le service des archives.
Article 26.- (1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service de la
Documentation est chargé de :
- la conception et la mise en place d'un système de classement de la documentation du
Ministère ;
- la coordination technique et la mise en réseau des services de documentation des
organismes rattachés du Ministère ;
- l'élaboration et la gestion d'un répertoire des études;
- la collecte, la centralisation, la conservation et la multiplication des études, rapports et
documents de toute nature intéressant l'enseignement supérieur;
- l'abonnement aux différentes publications intéressant le Ministère ;
- la centralisation, de la documentation et de la diffusion écrite en matière
d'enseignement supérieur;
- la mise sur pied d'une veille documentaire et de l'animation des pages incorporées dans
le site web du ministère, en liaison avec la division des systèmes d'information.
(2) Il comprend:
- le bureau de la cotation et des références ;
- le bureau de la diffusion.
Article 27- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service des archives est
chargé:
- de la conception et de la mise en place d'un système d'archivage physique et virtuel;
- de la gestion des archives;
- des relations avec les archives nationales.
(2) Il comprend:
- le bureau du classement ;
- le bureau de la gestion des répertoires.
CHAPITRE II : DE LA DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT DE L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
Article 28.- (1) Placée sous l'autorité d'un directeur, la Direction du développement de
l'enseignement supérieur est chargée :
- de l'élaboration et du suivi de la mise en œuvre des stratégies de développement de
l'enseignement supérieur;
- du renforcement et de la diversification de l'offre de formation universitaire;
- de la promotion de la professionnalisation et des modes alternatifs d'enseignement et
d'apprentissage dans l'enseignement supérieur ;
- de l'adaptation des programmes d'enseignement en rapport avec le développement
économique, social et culturel de la nation ;

71
- de l'harmonisation des programmes d'enseignement des institutions de formation
universitaires :
- de l'élaboration des projets de textes relatifs à renseignement supérieur public, en
liaison avec la division des affaires juridiques ;
- de l'étude des dossiers se rapportant au développement de l'enseignement supérieur ;
- de l'instruction des procédures relatives à la création, à l'ouverture, 'à la suspension et à
la fermeture des établissements d'enseignement supérieur, ainsi que des filières de
formation;
- de l'analyse des dossiers de recrutement des assistants techniques, en liaison avec les
institutions universitaires ;
- du suivi de la gestion de la carrière des enseignants ;
- de la préparation des dossiers à soumettre au comité consultatif des institutions
universitaires ;
- du secrétariat et du suivi des résolutions des organes consultatifs et statutaires de
renseignement supérieur:
- de la cohérence du développement des instituts et établissements privés
d'enseignement supérieur en rapport avec la politique nationale de l'enseignement
supérieur ;
- du suivi des activités des instituts et établissements privés d'enseignement supérieur,
en liaison avec la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé ;
- du contrôle administratif et académique des instituts et établissements privés
d'enseignement supérieur, en liaison avec les inspections générales et la Commission
nationale de l'enseignement supérieur privé ;
- de l'instruction des procédures relatives à la création, à l'ouverture, à la suspension et à
la fermeture des établissements et des filières de formation dans les instituts et
établissements privés d'enseignement supérieur.
(2) Elle comprend :
- la cellule de la diversification de l'offre de formation et des programmes d'enseignement
;
- la cellule de l'évaluation et de la promotion de l'enseignant ;
- la sous-direction de l'enseignement supérieur privé.
SECTION I : DE LA CELLULE DE LA DIVERSIFICATION DE L'OFFRE DE
FORMATION ET DES PROGRAMMES D'ENSEIGNEMENT
Article 29.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule la cellule de la diversification de
l'offre de formation et des programmes d'enseignement est chargée:
- de l'adaptation des programmes d'enseignement, en rapport avec le développement
économique, social et culturel de la nation ;
- de l'harmonisation des programmes d'enseignement des institutions de formation
universitaires ;
- de l'élaboration des projets de textes relatifs aux programmes d'enseignement
supérieur public, en liaison avec la division des affaires juridiques ;
- de l'étude des dossiers se rapportant au développement de l'enseignement supérieur ;
- de l'instruction des procédures de validation des programmes d'enseignement, ainsi
que de leur adaptation à l'environnement socioéconomique et culturel.

72
- de l'instruction des procédures relatives à la création, à l'ouverture, à la suspension et à
la fermeture des établissements d'enseignement supérieur public;
- de l'instruction des procédures relatives à la création, à l'ouverture et à la fermeture des
filières de formation
(2) Elle comprend, outre le Chef de Cellule, deux (02) Chargés d'Études
Assistants.
SECTION II : DE LA CELLULE DE L'ÉVALUATION ET DE LA PROMOTION DE
L'ENSEIGNANT
Article 30.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule de l'évaluation et de
la promotion de l'enseignant est chargée:
- du suivi et de la gestion de la carrière académique des enseignants des institutions
universitaires et des établissements d'enseignement supérieur sous tutelle académique
et à statut particulier ;
- du renforcement des capacités académiques du personnel enseignant
- du suivi de la gestion des effectifs des enseignants dans les institutions universitaires
publiques ;
- de la mise à jour permanente des données relatives à l'évaluation et à la promotion des
enseignants ;
- de la préparation des projets de textes relatifs au changement de grade des
enseignants ;
- de l'étude de tout dossier relatif à la carrière des enseignants ;
- de la préparation des dossiers à soumettre aux instances statutaires consultatives sur
la carrière de l'enseignant.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études
assistants.
SECTION III : DE LA SOUS-DIRECTION DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
PRIVÉ
Article 31.- (1) Placée sous l'autorité d'un Sous-directeur, la Sous-direction de
l'Enseignement Supérieur Privé est chargée:
- du suivi des activités des instituts et établissements privés d'enseignement supérieur,
en liaison avec la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé ;
- du contrôle administratif et académique des instituts et établissements privés
d'enseignement supérieur, en liaison avec les inspections générales et la Commission
nationale de l'enseignement supérieur privé ;
- du développement cohérent des instituts et établissements privés d'enseignement
supérieur, en rapport avec la politique nationale de l'enseignement supérieur et de
l'aménagement du territoire ;
- de l'instruction des procédures relatives à la création, à l'ouverture des établissements
et des filières de formation dans les instituts et établissements privés d'enseignement
supérieur :
- de l'instruction des procédures relatives à la suspension et à la fermeture des
établissements et des filières de formation dans les instituts privés d'enseignement
supérieur ;
- de l'initiation des projets de textes régissant l'activité des instituts privés d'enseignement
supérieur ;

73
- de la collecte et de l'exploitation de la documentation sur l'enseignement supérieur
privé;
- de l'instruction et du traitement des dossiers d'agrément aux postes de direction dans
les instituts et établissements privés d'enseignement supérieur ;
- du secrétariat et de l'application des résolutions des organes consultatifs de
l'enseignement supérieur privé.
(2) Elle comprend :
- le service des agréments ;
- le service du suivi des instituts et établissements privés d'enseignement supérieur.
Article 32.- Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service des agréments est
chargé :
- de la préparation des textes réglementaires relatifs aux agréments;
- du développement cohérent des instituts et établissements prives d'enseignement
supérieur, en rapport avec la politique nationale de l'enseignement supérieur et de
l'aménagement du territoire ;
- de l'instruction des procédures relatives à la création, à l'ouverture et à la classification
des instituts et établissements privés d'enseignement supérieur;
- de l'instruction des procédures relatives à ta création et à l'ouverture des cycles et
filières de formation dans les établissements privés d'enseignement supérieur ;
- du traitement des dossiers d'agrément aux postes de direction dans les instituts et
établissements privés d'enseignement supérieur ;
- du secrétariat et de l'application des résolutions des organes consultatifs et statutaires
de l'enseignement supérieur privé.
Article 33.- Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service du suivi des instituts
et établissements privés d'enseignement supérieur est chargé :
- de la centralisation des informations sur les Instituts et établissements privés
d'enseignement supérieur ;
- de la préparation des dossiers relatifs au contrôle des instituts et établissements privés
d'enseignement supérieur ;
- du suivi du fonctionnement des instituts et établissements privés d'enseignement
supérieur.
CHAPITRE III : DE LA DIRECTION DE LA COORDINATION DES ACTIVITÉS
ACADÉMIQUES
Article 34.- (1) Placée sous l'autorité d'un directeur, la direction de la coordination des
activités académiques est chargée :
- de la coordination et du suivi des activités académiques des institutions universitaires,
des instituts privés d'enseignement supérieur et des établissements d'enseignement
supérieur à statut particulier sous tutelle académique ;
- du suivi et de l'exécution effective des textes à caractère académique et des
programmes d'enseignement homologués par les instances compétentes dans les
institutions universitaires publiques et privées ;
- de l'élaboration du calendrier académique et du contrôle de son exécution, en liaison
avec les administrations et organismes concernés ;
- de la coordination de l'organisation des examens nationaux ;

74
- de la cohérence des activités des institutions universitaires, des instituts privés
d'enseignement supérieur et des établissements d'enseignement supérieur à statut
particulier sous tutelle académique avec le programme ;
- de son exécution, en liaison avec les administrations et organismes concernés;
- de la coordination de l'organisation des examens nationaux;
- de la cohérence des activités des institutions universitaires, des instituts privés
d'enseignement supérieur et des établissements d'enseignement supérieur à statut
particulier sous tutelle académique avec le programme académique ;
- de la diplômation et de l'authentification des diplômes et attestations; de la délivrance
des diplômes.
(2) Elle comprend :
- la sous-direction du suivi des activités académiques ;
- la sous-direction de la diplômation et de l'authentification ;
- la sous-direction des équivalences académiques et professionnelles.
SECTION I : DE LA SOUS-DIRECTION DU SUIVI DES ACTIVITÉS ACADÉMIQUES
Article 35.- (1) Placée sous l'autorité d'un sous-directeur, la sous-direction du suivi des
activités académiques est chargée:
- de la coordination et du suivi des activités académiques des institutions universitaires,
des instituts privés d'enseignement supérieur et des établissements d'enseignement
supérieur à statut particulier sous tutelle académique;
- du suivi de l'exécution des programmes d'enseignement homologués par les instances
compétentes;
- de la préparation des dossiers à soumettre à la conférence des chefs d'établissements ;
- de l'élaboration et du suivi de l'application des textes relatifs à la mobilité des étudiants
et la valorisation des acquis de l'expérience, en liaison avec la division des affaires
juridiques ;
- du secrétariat et de l'application des résolutions de la Conférence des chefs
d'établissements.
(2) Elle comprend :
- le service du suivi des activités académiques des établissements facultaires;
- le service du suivi des activités académiques des établissements technologiques et
professionnels ;
- le service du suivi des activités académiques des établissements publics
d'enseignement supérieur à statut particulier sous tutelle.
Article 36.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service du suivi des
activités académiques des établissements facultaires est chargé:
- de l'opérationnalisation des programmes homologués par les instances compétentes;
- de mobilité des étudiants entre les facultés;
- de la vulgarisation des nouvelles modalités de transmission des connaissances;
- du suivi des partenariats entre les milieux socioprofessionnels et les établissements
facultaires;
- de la préparation et du suivi de l'exécution des résolutions de la conférence des chefs
d'établissements facultaires.

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Article 37.- Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service du suivi des activités
académiques des établissements technologiques et professionnels est chargé :
- de l'opérationnalisation des programmes homologués par les instances compétentes;
- de la coordination de la politique de mobilité des étudiants entre ces établissements;
- de la vulgarisation des nouvelles modalités de transmission des connaissances ;
- de la cohérence des activités de ces établissements avec le programme académique;
- du suivi des partenariats entre les milieux socioprofessionnels et ces établissements;
- de la préparation et du suivi de l'exécution des résolutions de la conférence des chefs
d'établissements technologiques et professionnels ;
Article 38.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service du Suivi des Activités
Académiques des Établissements Publics d'Enseignement Supérieur à statut particulier
sous tutelle est chargé:
- de l'opérationnalisation des programmes académiques homologués par les instances
compétentes ;
- de la cohérence des activités de ces Établissements ;
- de la coordination de la politique de mobilité des étudiants entre ces établissements;
- de la vulgarisation des nouvelles modalités de transmission des connaissances ;
- de la cohérence des activités de ces établissements avec le programme académique ;
- du suivi des partenariats entre les milieux socioprofessionnels et ces établissements;
- de la préparation et du suivi de l'exécution des résolutions de la Conférence des Chefs
des Établissements d'Enseignement Supérieur Public sous tutelle académique et à
statut particulier.
SECTION II : DE LA SOUS-DIRECTION DE LA DIPLÔMATION ET
DEL'AUTHENTIFICATION
Article 39.- (1) Placée sous l'autorité d'un sous-directeur, la sous-direction de la
diplômation et de l'authentification est chargée de :
- l'instruction des procédures relatives à la délivrance des diplômes nationaux;
- la délivrance des diplômes et attestations de réussite aux examens nationaux relevant
du Ministère de l'Enseignement supérieur ;
- la production des statistiques relatives aux examens et concours nationaux;
- la collecte, du traitement et de la conservation des archives relatives aux examens et
concours nationaux relevant du Ministère de l'Enseignement supérieur ;
- la vérification de la conformité et de l'authenticité des diplômes nationaux.
(2) Elle comprend:
- le service de la diplômation ;
- le service de la vérification et de l'authentification des diplômes.
Article 40.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la diplômation
est chargé :
- de la formalisation, de la distribution des relevés de notes, des attestations de réussite
et des diplômes nationaux ;
- du classement et de la conservation des bordereaux et ou procès-verbaux des résultats
des examens et concours ;
- de la collecte et de la conservation des archives.

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(2) Il comprend :
- le bureau des diplômes.
- le bureau de la conservation.
Article 41.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la vérification des
diplômes est chargé :
- de la vérification et du suivi des procédures de délivrance des diplômes universitaires à
soumettre à la signature du ministre ;
- de la vérification et l'authentification des diplômes nationaux délivrés par le Ministère de
l'Enseignement supérieur ;
- du suivi du contentieux des examens et concours relevant du Ministère de
l'Enseignement supérieur, en liaison avec la division des affaires juridiques.
(2) Il comprend :
- le bureau de la vérification et de l'authentification ;
- le bureau du contentieux des examens.
SECTION III : DE LA SOUS-DIRECTION DES ÉQUIVALENCES
Article 42.- (1) Placée sous l'autorité d'un sous-directeur, la sous-direction des
équivalences est chargée :
- de l'étude et du contrôle de la comparaison des systèmes universitaires ;
- de la gestion et de la délivrance des attestations de niveau des diplômes et titres
délivrés par les établissements nationaux d'enseignement supérieur non placés sous la
tutelle du Ministère de l'Enseignement supérieur ;
- de la délivrance des équivalences des diplômes, titres et grades étrangers; de la
délivrance des équivalences relatives à la valorisation des acquis de l'expérience
professionnelle et technique;
- de l'instruction des procédures relatives à la reconnaissance des programmes, des
cursus nationaux et étrangers, des diplômes, titres et grades universitaires;
- de l'instruction des procédures relatives à la reconnaissance des écoles internationales
ou étrangères de formation ;
- de la préparation des dossiers à soumettre aux instances en charge des équivalences;
- de la mise à jour du fichier des équivalences déjà accordées;
- de l'organisation des missions de collecte de renseignement pour l'évaluation des titres
et du tableau de correspondance entre diplômes nationaux;
- du secrétariat de la commission des équivalences académiques et professionnelles.
(2) Elle comprend :
- le service de l'homologation et de la validation des formations ;
- le service des équivalences.
Article 43 - Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de l'homologation et de
la validation des formations est chargé de :
- la préparation des dossiers relatifs à l’homologation et à la validation des formations;
- l'application des résolutions des instances statutaires d'homologation et de validation
des formations.
Article 44.- Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service des équivalences est
chargé de :

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- l'instruction des procédures relatives à l'établissement des équivalences des diplômes,
titres et grades ;
- l'étude des dossiers de reconnaissance des diplômes, des titres et grades universitaires
et des écoles internationales ou étrangères de formation;
- l'application des résolutions des instances statutaires consultatives sur les équivalences
académiques;
- l'initiation des projets de textes relatifs aux équivalences et à la reconnaissance des
diplômes et titres;
- la mise en œuvre du référentiel de valorisation des acquis de l'expérience; la tenue du
fichier des diplômes, titres universitaires et établissements d'enseignement r supérieur
reconnus.
CHAPITRE IV : DE LA DIRECTION DES ACCRÉDITATIONS UNIVERSITAIRES ET DE
LA QUALITÉ
Article 45.- (1) Placée sous l'autorité d'un directeur, la direction des accréditations
universitaires et de la qualité est chargée de :
- la politique générale du Ministère en matière d'accréditation et d'assurance qualité, en
liaison avec l'Agence nationale des normes ;
- la production des normes en matière d'enseignement et de recherche;
- la définition des règles et principes d'élaboration des programmes d'enseignement, de
création et d'ouverture des institutions de formation, des établissements, des
programmes d'enseignement, des filières et cycles de formation ;
- la production des standards d'évaluation et de certification des institutions de formation,
des établissements, des programmes d'enseignement, des filières et cycles de
formation ;
- la définition des critères d'évaluation des enseignants, des enseignements et des
institutions de formation;
- la participation à la production des standards en matière d'infrastructures académiques
et sociales ainsi que des équipements didactiques ;
- la définition des directives en matière de gouvernance et d'éthique ;
- la production des référentiels de valorisation des acquis de l'expérience et de la
recherche ;
- la normalisation des évaluations académiques ;
- l'élaboration des indicateurs de performance des institutions universitaires et de
comparabilité des systèmes universitaires ;
- la conservation et l'analyse des rapports d'évaluation des institutions d'enseignement
supérieur rédigés par des organismes accrédités spécialisés;
- l'évaluation et la validation des certificats étrangers de formation et de
perfectionnement.
(2) Elle comprend :
- la sous-direction de l'assurance - qualité ;
- la sous-direction des évaluations académiques et des certifications ;
- la cellule des systèmes universitaires comparés.
SECTION I : DE LA SOUS-DIRECTION DE L'ASSURANCE-QUALITÉ
Article 46.- (1) placé sous l'autorité d'un sous-directeur, la sous-direction de l'assurance-
qualité est chargée de :
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- l'élaboration des normes des programmes d'enseignement ;
- l'élaboration des procédures d'homologation, de validation et d'accréditation des
formations et Instituts de formation ;
- la normalisation des procédures relatives à l'organisation des examens et concours ;
- l'élaboration des normes des infrastructures académiques et sociales et des
équipements didactiques ;
- la construction des indicateurs d'évaluation des performances et de comparabilité
nationale et internationale des instituts universitaires;
- l'élaboration des référentiels d'accréditation des formations et des instituts
universitaires;
- la participation à l'élaboration des critères de création et de management des
laboratoires et centres de recherche;
- l'élaboration des normes sur la création des équipes de recherche et de leur
classement ;
- la production des critères de classement des supports de publication scientifiques;
- la définition des référentiels de valorisation des acquis de l'expérience ;
- la production des normes relatives à la mobilité des enseignants et des étudiants ;
- la définition des normes relatives à la mise en place des conventions de coopération
académiques et professionnelles, de financement et de cogestion des filières de
formation, des programmes et projets de recherche
- la définition des normes relatives à l'organisation des stages professionnels.
(2) Elle comprend :
- le service des accréditations académiques, de la recherche et du partenariat;
- le service de la qualité.
Article 47.- Placé sous l'autorité d'un chef de service, service des accréditations
académiques, de la recherche et du partenariat est chargé de :
- la définition des normes académiques; la production des critères d'élaboration et de
présentation des programmes de formation ; l'élaboration des normes sur les
qualifications dans l'enseignement supérieur;
- l'élaboration des normes sur l'évaluation des apprentissages et des acquis; la
définition des conditions harmonisées facilitant la mobilité des enseignants et des
étudiants ;
- l'élaboration des normes des infrastructures académiques et sociales et des
équipements didactiques ;
- la définition des normes sur la création et le management des équipes, des
laboratoires et centres de recherche;
- la définition des normes en matière de coopération ; définition des référentiels de
valorisation des acquis de l'expérience.
Article 48.- Placé sous l'autorité d'un chef de service, service de la qualité est chargé
de: la définition des normes en matière de rédaction et de présentation des thèses et
mémoires de recherche ;
- la définition des normes en matière d'évaluation et de promotion des enseignants;
- la définition des normes en matière d'évaluation des filières et programmes
d'enseignement;

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- l'élaboration des normes sur le régime des études et le passage d'un cycle à un autre et
au sein d'un même cycle ;
- l'élaboration des procédures-d’organisation des examens universitaires et nationaux;
élaboration des procédures relatives à l'obtention et à la délivrance des diplômes ;
- la normalisation des régimes des études et de passage un cycle à un autre, ainsi que la
codification de l'organisation des concours d'entrée dans les grandes écoles ;
- l'élaboration et la vulgarisation des indicateurs de permanence des institutions de
formation universitaires de comparabilité nationale et internationale;
- l'élaboration des procédures de création, d'ouverture, d'homologation et de validation
des filières, des établissements, des cycles de formation et institutions ;
- la production des normes des supports des publications scientifiques;
- la définition des exigences minimales relatives à la construction, au management et au
financement des projets et programmes de formation et/ou de recherche.
SECTION II : DE LA SOUS-DIRECTION DES ÉVALUATIONS ACADÉMIQUES ET
DES CERTIFICATIONS
Article 49.- (1) Placée sous l'autorité d'un sous-directeur, la sous-direction des
évaluations académiques et des certifications est chargée :
- de la préparation et du suivi des examens et concours de l'enseignement supérieur ;
- de l'élaboration des textes relatifs à l'ouverture des examens et concours, nationaux
organisés par le Ministère ;
- de la codification et programmation du calendrier des examens et concours nationaux,
ainsi que des épreuves ;
- de la constitution et de la gestion de la banque des épreuves ; de la confection et de la
diffusion des annales ;
- du secrétariat et de l'application des résolutions de la Commission nationale des
examens et concours.
(2) Elle comprend:
- le service des évaluations ;
- le service de la logistique.
Article 50.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service des évaluations
est chargé :
- de l'initiation des textes régissant l'organisation des examens et concours des
établissements publics relevant de la tutelle du Ministère de l'Enseignement supérieur ;
- de la codification et de la programmation des épreuves ;
- de l'instruction des dossiers des candidats aux examens nationaux ;
- de la commande et de la collecte des sujets des examens nationaux ;
- de la reprographie des épreuves des examens nationaux ;
- de l'impression et du conditionnement des épreuves des examens nationaux;
- de la confection et de la diffusion des annales des épreuves ;
- du suivi des opérations relatives au déroulement des examens, en liaison avec la
Commission nationale des examens nationaux et concours ;
- de la rédaction du rapport final des examens nationaux ;
- du secrétariat des jurys des examens nationaux.
(2) Il comprend:
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- le bureau de l'inscription et de la programmation ;
- le bureau de la reprographie ;
- le bureau du suivi des examens et concours.
Article 51.- Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la logistique est
chargé de :
- l'évaluation des coûts des divers examens ;
- l'approvisionnement en matériel ;
- l'acheminement du matériel ;
- l'entretien et de la maintenance des équipements.
SECTION III : DE LA CELLULE DES SYSTÈMES UNIVERSITAIRES COMPARES
Article 52.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule des systèmes
universitaires comparés est chargée de :
- l’étude et l’analyse de la dynamique des systèmes universitaires étrangers;
- la comparaison des systèmes universitaires nationaux et étrangers ;
- la construction des indicateurs d'évaluation des performances et de comparabilité
nationale et internationale des institutions universitaires, en liaison avec la direction des
accréditations universitaires et de la qualité l'évaluation et de la validation des certificats
étrangers de formation et de perfectionnement;
- la mise à jour du fichier des équivalences des titres, diplômes et grades accordés par
les institutions universitaires des divers espaces en matière de recherche,
d'enseignement et des contenus des programmes d'enseignement ;
- la confection d'un recueil de textes régissant les formations universitaires à l'étranger
et les listes des écoles avec reconnaissance de corps de métiers.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, trois (03) chargés d'études
assistants commis respectivement à l'analyse des systèmes Amérique-Europe, Asie et
Afrique.
CHAPITRE V : DE LA DIRECTION DE L'ASSISTANCE ET DES ŒUVRES
UNIVERSITAIRES
Article 53.- (1) Placée sous l'autorité d'un directeur, la direction de l'assistance et des
œuvres universitaires est chargée :
- de l'instruction des dossiers relatifs aux mécanismes de financement des activités
estudiantines ;
- de la coordination et du suivi de la gestion des œuvres universitaires au plan national ;
- de la coordination et du suivi des activités sportives en milieu universitaire ;
- de la coordination et du suivi de la politique de santé en milieu universitaire;
- de la coordination et du suivi de l'assistance sociale aux étudiants en liaison avec les
administrations concernées ;
- du suivi des activités associatives et socioculturelles en milieu universitaire;
- de l'instruction des dossiers relatifs à l'attribution des bourses, allocations d'études et
autres formes d'assistance aux étudiants, en liaison avec les structures et organismes
concernées;
- de l'exploitation des offres de bourses d'études universitaires des partenaires
nationaux et internationaux ;

81
- du suivi des étudiants camerounais à l'étranger, en liaison avec les services
compétents des missions diplomatiques et consulaires ;
- de la collecte et de la diffusion de l'information relative à l'insertion professionnelle des
diplômés;
- de la diffusion de l'information relative aux offres de formation et des besoins des
compétences exprimées par le marché du travail ;
- de l'élaboration et du suivi de la mise en œuvre des accords et conventions;
- du suivi des questions relatives au respect de la déontologie par les étudiants, en
liaison avec les administrations concernées ;
- de la coordination des mesures visant l'adaptation de l'épanouissement des étudiants ;
- des études relatives à l'évolution du marché de l'emploi et au suivi de l'insertion des
diplômés de l'enseignement supérieur, en liaison avec les administrations et les
organismes concernés.
(2) Elle comprend :
- la sous-direction de l'assistance aux étudiants ;
- la sous-direction de l'orientation académique et professionnelle ;
- la sous-direction de la santé, des sports universitaires, des activités socioculturelles et
des loisirs.
SECTION I : DE LA SOUS-DIRECTION DE L'ASSISTANCE AUX
ÉTUDIANTS
Article 54.- (1) Placée sous l'autorité d'un sous-directeur, la sous-direction de
l'assistance aux étudiants est chargée :
- de l'exploitation des offres de bourses au gouvernement camerounais ;
- de l'instruction des dossiers d'attribution des bourses, des allocations d'études et
autres assistance aux étudiants;
- de la gestion des bourses, aides et autres allocations aux étudiants;
- du suivi des étudiants boursiers à l'étranger, en liaison avec les services compétents
des missions diplomatiques et consulaires ;
- de la prospection des partenariats pour l'appui et l'assistance aux étudiants;
- de l'exécution des mesures d'assistance aux étudiants au niveau national et à
l'étranger.
(2) Elle comprend :
- le service des bourses et allocations ;
- le service du suivi des œuvres universitaires.
Article 55.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service des bourses et
allocations est chargé:
- de l'exploitation des offres de bourses et allocations aux étudiants ;
- de l'instruction des dossiers d'attribution des bourses, d'allocations et de la prime
d'excellence ;
- du suivi des étudiants boursiers, en liaison avec les services compétents des missions
diplomatiques et consulaires;
- de la tenue du fichier des étudiants à l'étranger ;
- du paiement des bourses, des aides et allocations, ainsi que de la prime d'excellence ;

82
- de la mise en route et du retour des étudiants boursiers ou bénéficiaires d'appuis
financiers du gouvernement ;
- du suivi et de l'appui aux associations d'étudiants des établissements et institutions
universitaires.
(2) Il comprend :
- le bureau des bourses et allocations ;
- le bureau du suivi des étudiants à l'Étranger.
Article 56.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service du suivi des œuvres
universitaires est chargé :
- du suivi de la gestion des œuvres universitaires ;
- de l'organisation des programmes études-emplois, des stages de vacances ou
d'enracinement.
(2) Il comprend :
- le bureau du suivi des œuvres universitaires ;
- le bureau des stages.
SECTION II : DE LA SOUS-DIRECTION DE L'ORIENTATION ACADÉMIQUE ET
PROFESSIONNELLE
Article 57.- (1) Placée sous l'autorité d'un sous-directeur, la sous-direction de
l'orientation académique et professionnelle est chargée :
- de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière d'orientation
universitaire des étudiants ;
- de la centralisation et de la diffusion des informations destinées à l'orientation des
élèves et étudiants ;
- de la coordination et du suivi des activités d'orientation menées dans les institutions
universitaires;
- de l'élaboration et du suivi des mécanismes d'appui de l'État pour l'insertion
socioprofessionnelle des étudiants et des diplômés de l'enseignement supérieur, en
liaison avec les administrations concernées.
(2) Elle comprend :
- le service de l'information et de l'orientation universitaire ;
- le service de l'emploi et de l'insertion socioprofessionnelle des diplômés.
Article 58.- Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de l'information et de
l'orientation universitaire est chargé de :
- l'élaboration et de la diffusion des supports d'information et d'orientation destinés aux
élèves et étudiants sur les études universitaires au niveau national et à l'étranger;
- l'organisation des activités, et campagnes d'information du public sur l'enseignement
supérieur;
- la coordination et du suivi des campagnes, des activités d'accueil, d'information des
étudiants organisés au sein des institutions universitaires publiques;
- la coordination des activités liées à l'orientation académique des diplômés de
l'enseignement secondaire et des étudiants vers les établissements de l'enseignement
supérieur ;
- la coordination et du suivi des activités d'orientation conduites dans les universités ;

83
- l'organisation et de la participation aux salons et foras relatifs à l'insertion
professionnelle des étudiants et diplômés.
(2) Il comprend :
- le bureau de l'information des étudiants ;
- le bureau de l'orientation universitaire.
Article 59.- (1) Placé sous l’autorité d’un chef de service, le service de l'emploi et de
l'insertion socioprofessionnelle des diplômés est chargé de :
- la tenue du fichier des diplômés du système universitaire national ;
- la tenue du fichier des diplômés de la diaspora, en liaison avec les missions
diplomatiques et consulaires ;
- la collecte, de l'exploitation et de la diffusion des données relatives aux besoins des
compétences exprimées par le marché de l'emploi ;
- la tenue et de la diffusion de la carte des formations dispensées par le système
universitaire national;
- la conduite de toutes autres actions visant à améliorer l'employabilité des diplômés de
l'enseignement supérieur, en liaison avec les administrations et les organismes
concernés.
SECTION III : DE LA SOUS-DIRECTION DE LA SANTÉ, DES SPORTS
UNIVERSITAIRES, DES ACTIVITÉS SOCIOCULTURELLESET DES LOISIRS
Article 60.- (1) Placée sous l'autorité d'un sous-directeur, la sous-direction de la santé,
des sports universitaires, des activités socioculturelles et des loisirs est chargée:
- de la promotion et du suivi des activités de santé, de sport, de culture et des loisirs en
milieu universitaire ;
- de la coordination des activités des centres, médico-sociaux des institutions
universitaires ;
- du suivi des relations avec les administrations et les organismes partenaires en charge
du sport, de la culture, de la santé et des loisirs;
- du suivi de l'organisation des jeux universitaires, en liaison avec les institutions
universitaires, administrations et organismes concernés;
- du suivi de l'organisation du Festival national des arts et de la culture ;
- des manifestations sportives et culturelles.
(2) Elle comprend :
- le service de la santé universitaire ;
- le service des sports universitaires et de l'éducation physique ;
- le service de la promotion des activités socioculturelles et des loisirs.
Article 61.- Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la santé universitaire
est chargé :
- du suivi des questions relatives à la santé des étudiants ;
- de la promotion de l'hygiène en milieu universitaire ;
- de l'information sur les risques sanitaires et sociétaux en milieu universitaire ;
- du suivi de l'application du plan sectoriel de lutte contre le VIH/SIDA, les MST et autres
grandes endémies dans l'enseignement supérieur et des autres programmes nationaux
de santé ;

84
- de la participation à la gestion de toutes les situations d'une urgence avérée concernant
les étudiants.
Article 62- Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service des sports universitaires
et de l'éducation physique est chargé :
- de la promotion et de la vulgarisation des activités sportives et de l'éducation physique
en milieu universitaire, en liaison avec les administrations concernées ;
- de l'appui à l'organisation des manifestations sportives et à la promotion de l'excellence
sportive ;
- du contrôle du respect des normes de référence dans la réalisation des infrastructures
et autres équipements sportifs dans les institutions universitaires ;
- de la formulation de propositions d'appui concernant le développement du patrimoine
sportif des institutions universitaires, en liaison avec les administrations concernées;
- des relations entre le Ministère et les organisations nationales ou internationales
chargées de la jeunesse, du sport et de l'éducation physique.
Article 63.- Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la promotion des
activités associatives et socioculturelles et des loisirs est chargé :
- de l'initiation des actes réglementaires en matière d'associations, en liaison avec les
services compétents ;
- du suivi des activités associatives, socio culturelles et ludiques dans le sous-secteur de
l'enseignement supérieur ;
- de l'initiation des actions de développement des loisirs, en liaison avec services
compétents ;
- des relations avec les ministères et les structures chargés des activités et
regroupements associatifs ;
- de la promotion des activités d'animation sociale et de promotion de l'intégration
nationale dans le sous-recteur de l'enseignement supérieur, en liaison avec le Ministère
chargé de l’Éducation civique.
CHAPITRE VI : DE LA DIVISION DE LA RECHERCHE ET DE LA COOPÉRATION
UNIVERSITAIRES
Article 64.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de division, la division de la recherche et
de la coopération universitaires est chargée :
- de l'élaboration du Plan directeur de la recherche universitaire, en liaison avec les
administrations concernées ;
- de l'élaboration et de la mise en œuvre des stratégies de coopération dans le domaine,
en liaison avec les administrations concernées ;
- de l'élaboration et du suivi de la mise en application des textes relatifs à la promotion
des activités génératrices de revenus en milieu universitaire et de la valorisation des
actifs de la recherche universitaire;
- de l'initiation des projets de protocole d'accord et conventions de coopération en
matière de recherches universitaires ;
- du suivi de la mise en œuvre de la politique de financement, de la modernisation de la
recherche universitaire par l'État ;
- de l'élaboration et la mise en œuvre du projet fichier national des thèses et des
mémoires, en liaison avec la Division des Systèmes d'information ;

85
- de la collecte, de la centralisation et de la diffusion de l'information relative aux activités
de recherche dans l'enseignement supérieur ;
- de la promotion de la recherche dans les institutions universitaires, les instituts privés
d'enseignement supérieur et les établissements à caractère particulier ;
- de la cohérence de la recherche universitaire avec la politique nationale en la matière,
en liaison avec le Ministère de la Recherche scientifique et de l'innovation;
- de la recherche des financements pour les projets d'investissement du ministère, en
rapport avec les services et administrations compétents ;
- de la mise en œuvre de la politique gouvernementale de recherche et de la coopération
universitaire, en rapport avec les orientations du conseil de l'enseignement supérieur et
de la recherche scientifique et technique ;
- du suivi de l'application des textes régissant l'enseignement supérieur dans les
domaines de la recherche, de la coopération et du partenariat ;
- de la tenue du fichier des centres de recherche, des laboratoires, des équipes de
recherche et des revues scientifiques du sous-secteur de l'enseignement supérieur;
- de l'organisation des Journées universitaires des sciences et techniques ;
- de la représentation du Ministère dans les instances de coopération ;
- du suivi de la mise en œuvre des normes en matière de recherche universitaire, en
liaison avec la direction des accréditations universitaires et de la qualité ;
- du suivi des contributions et participation du Ministère aux instances bilatérales et
multinationales de coopération universitaire, en liaison avec les administrations
compétentes.
(2) Elle comprend:
- la cellule de la recherche universitaire ;
- la cellule de la coopération universitaire.
SECTION I : DE LA CELLULE DE LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE
Article 65.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, a cellule de la recherche
universitaire est chargée:
- de la coordination des programmes nationaux de recherche universitaire; de
l'élaboration et l'actualisation du répertoire des laboratoires, centres et équipes de
recherche ;
- de l'élaboration des mesures et dispositions visant la valorisation des résultats de la
recherche universitaire en rapport avec les partenaires socioéconomiques; de la
mobilisation des appuis de l'État et des partenaires pour la recherche universitaire;
- du suivi des activités de recherche des institutions de l'enseignement supérieur ;
- de la synthèse des données sur la recherche universitaire; de l'élaboration des notes
de conjoncture sur la recherche universitaire;
- de l'appui logistique aux programmes et projets de recherche des institutions
d'enseignement supérieur; de l'appui au renforcement des capacités en matière de
recherche dans les institutions de l'enseignement supérieur de la vulgarisation et de la
valorisation des résultats de la recherche scientifique et technologique, en liaison avec
le Ministère chargé de la recherche scientifique et l'innovation.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études assistants

86
SECTION II : DE LACELLULE DE LA COOPÉRATION UNIVERSITAIRE
Article 66.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule de la coopération
universitaire est chargée :
- de l'élaboration et de la mise en œuvre des stratégies de coopération en matière
d'enseignement supérieur ;
- du suivi des accords de coopération relatifs à l'enseignement supérieur, en liaison
avec les administrations concernées ;
- de la promotion des synergies entre les universités nationales; de la publication des
notes de conjoncture sur la coopération;
- du suivi des participations et contributions du Ministère aux organismes de coopération
universitaire nationaux et internationaux.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études
assistants.
CHAPITRE VII : DE LA DIVISION DE LA PROMOTION DU DIALOGUE ET DE LA
SOLIDARITÉ UNIVERSITAIRES
Article 67.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de division, la division de la promotion du
dialogue et de la solidarité universitaires est chargée:
- du suivi des questions relatives aux rapports professionnels et aux conditions de vie et
de travail des personnels enseignants et d'appui des institutions d'enseignement
supérieur ;
- du suivi des activités des organisations professionnelles des personnels enseignants
et d'appui des institutions d'enseignement supérieur, en liaison avec les administrations
concernées ;
- de l'élaboration et du suivi des 'activités liées à la promotion de la paix sociale et du
dialogue social avec et entre les membres de la communauté universitaire ;
- de la promotion de la mutualité et de la solidarité dans l'enseignement supérieur ;
- de la promotion des activités associatives et regroupements divers concernant les
différentes composantes de la communauté universitaire nationale ;
- du suivi de la condition de l'enseignant, ainsi que des activités de promotion du
dialogue social les concernant ;
- de l'appui à la vie associative et culturelle ;
- du suivi des activités de promotion du dialogue social concernant les étudiants ;
- du suivi des activités relatives à la promotion du dialogue social et à l'amélioration de
la condition des personnels au sein du ministère.
(2) Elle comprend:
- la cellule de suivi du dialogue social ;
- la cellule de la promotion de la solidarité universitaire ;
- la cellule de suivi de la condition des personnels et des étudiants.
SECTION I : DE LA CELLULE DE SUIVI DU DIALOGUE SOCIAL
Article 68.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule de suivi du dialogue
social est chargée:
- de l'élaboration et du suivi de la mise en Œuvre des stratégies de promotion de la paix
et du dialogue social au sein des institutions d'enseignement supérieur ;

87
- du suivi des questions relatives aux rapports professionnels et de travail des
personnels enseignants et d'appui des institutions d'enseignement supérieur ;
- du suivi des activités des organisations professionnelles des personnels enseignants
et d'appui des institutions d'enseignement supérieur, en liaison avec les administrations
concernées ;
- de l'élaboration et du suivi des activités liées au maintien de la promotion de la paix
sociale et du dialogue social avec et entre les membres de la communauté
universitaire;
- du secrétariat et du suivi des résolutions des organes consultatifs et statutaires de
dialogue dans l'enseignement supérieur.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études
assistants.
SECTION II : DE LA CELLULE DE LA PROMOTION DE LA SOLIDARITÉ
UNIVERSITAIRE
Article 69.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule de la promotion de la
solidarité universitaire est chargée de :
- la promotion, du suivi de la mise en place et du développement des mutuelles et des
structures de solidarité dans l'enseignement supérieur ;
- l'élaboration et du suivi de la stratégie de couverture assurance des membres de la
communauté universitaire ;
- la promotion des activités de formation à la gestion des mutuelles ;
- l'accompagnement des mutuelles par un appui multiforme à l'organisation et à la
réalisation de leurs activités.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études
assistants.
SECTION III : DE LA CELLULE DE SUIVI DE LA CONDITION DES PERSONNELS ET
DES ÉTUDIANTS
Article 70.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule de suivi de la
condition des personnels et des étudiants est chargée :
- de l'élaboration et du suivi de la mise en œuvre des stratégies d'amélioration de la
condition de vie et de travail de l'enseignant et des personnels d'appui des institutions
d'enseignement supérieur ;
- du suivi des questions relatives à l'éthique professionnelle par les enseignants, en
liaison avec les administrations concernées.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études
assistants.
CHAPITRE VIII : DE LA DIVISION DES ÉTUDES, DE LA PROSPECTIVE ET DES
STATISTIQUES
Article 71.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de division, la division des études, de la
prospective et des statistiques est chargée :
- de l'élaboration des plans et des stratégies de développement de l'enseignement
supérieur, en liaison avec les administrations concernées ; des études d'impact sur
l'environnement économique national de l'enseignement supérieur, en liaison avec les
administrations concernées;
- de l'élaboration des Termes de références des études relatives à l'enseignement
supérieur;
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- de la réalisation des études, programmes et projets, en liaison avec les structures
techniques et les partenaires concernés;
- de la mise en place des outils d'analyse, de planification, de programmation et
modification des programmes;
- de la centralisation et du traitement des données statistiques de l'enseignement
supérieur ;
- du suivi de la mise à jour permanente de la carte universitaire;
- de la gestion des systèmes d'information de l'enseignement supérieur ;
- de l'élaboration, de la publication et de la diffusion de la note de conjoncture et des
études réalisées.
(2) Elle comprend:
- la cellule des études de la prospective ;
- la cellule des statistiques.
SECTION I : DE LA CELLULE DES ÉTUDES ET DE LA PROSPECTIVE
Article 72.- (1) Placée sous l’autorité d'un chef de cellule, la cellule des études et de la
prospective est chargée :
- de l'élaboration des plans, des stratégies et programmes du secteur éducatif et du
sous-secteur de l'enseignement supérieur, en liaison avec les administrations
concernées ;
- de l'élaboration des notes de conjoncture du sous-secteur de l'enseignement supérieur
;
- de l'élaboration et de la mise à jour permanente de la carte universitaire ;
- de la collecte, de la centralisation et de la mise à jour des études réalisées dans le
sous-secteur de l'enseignement supérieur, en liaison avec les structures techniques
concernées;
- des études sur les coûts et le financement de la formation dans l'enseignement
supérieur.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, quatre (04) chargés d'études
Assistants
SECTION II : DE LA CELLULE DES STATISTIQUES
Article 73.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule des statistiques est
chargée de :
- la production, de la diffusion et de la conservation des données statistiques concernant
l'enseignement supérieur ;
- la définition et de la diffusion des normes de collecte et de traitement des données
statistiques du Ministère ;
- l'élaboration et de la publication des annuaires statistiques de l'enseignement
supérieur ;
- la gestion des systèmes d'information de l'enseignement supérieur.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) chargés d'études
assistants.
CHAPITRE IX : DE LA DIRECTION DES AFFAIRES GÉNÉRALES
Article 74.- (1) Placée sous l'autorité d'un directeur, la direction des affaires générales
est chargée :

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- de la mise en œuvre de la politique de gestion des ressources humaines du Ministère;
- du recrutement des personnels décisionnaires ;
- de la coordination de l'élaboration du plan de formation des personnels internes ;
- du suivi de l'amélioration des conditions de travail ;
- de la préparation des actes administratifs de gestion du personnel interne ;
- de la préparation des mesures d'affectation des personnels au sein du département ;
- de l'instruction des dossiers disciplinaires des personnels internes ;
- de l'application des textes législatifs et réglementaires relatifs aux dépenses des
personnels du Ministère ;
- de la préparation des éléments de solde et accessoires de solde des personnels en
service au Ministère ;
- de la saisie et de la validation solde de la prise en charge des actes de recrutement, de
promotion, de nomination, d'avancement de cadre et de grade ;
- de la saisie et de la validation solde des indemnités et primes diverses ;
- de la saisie et de la validation solde des prestations familiales ;
- de la mise à jour du fichier solde ;
- de l'élaboration et la liquidation des actes de concession des droits de pension et rente
viagères ;
- de l'élaboration et la liquidation des actes concédant les rentes d'accidents de travail et
de maladies professionnelles ;
- de la mise à jour du fichier des personnels internes ;
- de l'élaboration, de l'exécution et du contrôle du budget du Ministère ;
- de la préparation des dossiers d'appels d'offres et du suivi de l'exécution des marchés
publics auprès du Ministère ;
- du contrôle du respect des procédures de passation de marchés; de la tenue du fichier
et des statistiques sur les marchés publics; du suivi et de l'exécution des prestations de
services ;
- de la gestion et de la maintenance des biens meubles et immeubles du ministère.
(2) Elle comprend :
- la cellule de gestion du projet SIGIPES ;
- la sous-direction des personnels de la solde et des pensions ;
- la sous-direction du budget et du matériel.
SECTION I : DE LA CELLULE DE GESTION DU PROJET SIGIPES
Article 75.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de cellule, la cellule de gestion du projet
SIGIPES (Système informatique de gestion intégrée des personnels de l'État et de la
Solde) est chargée de :
- la centralisation et de la mise à jour permanente des fichiers électroniques du personnel
et de la solde du Ministère ;
- l'édition des documents de la solde ;
- l'exploitation et de la maintenance des applications informatiques de la sous-direction
des personnels, de la solde et des pensions.
(2) Elle comprend, outre le chef de cellule, deux (02) Chargés d'études assistants.

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SECTION II : DE LA SOUS-DIRECTION DES PERSONNELS, DE LA
SOLDE ET DES PENSIONS
Article 76.- (1) Placée sous l'autorité d'un sous-directeur, la sous-direction des
personnels, de la solde et des pensions est chargée :
- de la centralisation et de la mise à jour permanente des fichiers physiques du personnel
de la solde du Ministère ;
- de la préparation des mesures d'affectation des personnels au sein du ministère,
conformément au cadre organique ;
- du suivi de la carrière des personnels ;
- de l'élaboration du plan sectoriel de formation des personnels du Ministère;
- de la préparation des actes de gestion des personnels ;
- de l'instruction des dossiers disciplinaires des personnels ;
- de l'assistance sociale aux personnels et de l'appui à la vie associative et culturelle ;
- de l'exploitation des applications informatiques de gestion intégrée des Personnels de
l'État et de la Solde ;
- de la préparation des éléments d^ solde et accessoires de solde ;
- de la saisie et de la validation solde de la prise en charge des actes de recrutement, de
promotion, de nomination, d'avancement de cadre et de grade;
- de la saisie et de la validation solde des indemnités et primes diverses; de la saisie et
de la validation solde des prestations familiales ;
- de la mise à jour du fichier solde ;
- de l'élaboration et la liquidation des actes de concession des droits de pension et rente
viagères;
- de l'élaboration et de la liquidation des actes concédant les rentes d'accidents de travail
et de maladies professionnelles.
(2) Elle comprend :
- le service des personnels ;
- le service de la solde et des pensions ;
- le service de la gestion prévisionnelle, de la formation et des stages ;
- le service de l'action sociale.
Article 77.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service des personnels est
chargé :
- de l'instruction des actes de gestion des personnels enseignants; de l'instruction des
actes de gestion des personnels du Ministère ;
- de la tenue du fichier des dossiers individuels des personnels relevant du Ministère ;
- de la préparation, de la tenue let du suivi des commissions paritaires d'avancement des
personnels ;
- de la gestion des postes de travail ;
- de l'instruction des dossiers disciplinaires des personnels non enseignants;
- des récompenses et des distinctions honorifiques ;
- du contrôle des effectifs des personnels ;
- du respect de la déontologie administrative ;
- du suivi de l'évaluation des personnels non-enseignants.
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(2) Il comprend :
- le bureau des personnels fonctionnaires ;
- le bureau des personnels non fonctionnaires ;
- le bureau du fichier des personnels.
Article 78.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la solde et des
pensions est chargé :
- de la préparation de la solde et des actes de paiement; du traitement des dossiers des
prestations familiales ;
- de la préparation des actes relatifs aux accessoires de solde ;
- de la saisie et de la validation solde de la prise en charge des actes de recrutement, de
promotion, de nomination, d'avancement de cadre et de grade ;
- de la saisie et de la validation solde des indemnités et primes diverses ;
- de la saisie et de la validation solde des prestations familiales ;
- de la mise à jour du fichier solde ;
- de la préparation des actes de concession des droits à pension et rentes viagères;
- de la préparation des actes concédant les rentes d'accidents de travail et de maladies
professionnelles ;
- du traitement financier des dossiers des maladies et des risques professionnels ;
- de la documentation et des archives relatives à la solde ;
- de la préparation des actes de pensions ;
- de la préparation de l'établissement des listings de pensions ;
- de la gestion du contentieux solde, en liaison avec les services compétents du Ministère
chargé des finances.
(2) Il comprend :
- le bureau de la solde et des prestations diverses ;
- le bureau des requêtes.
Article 79.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la gestion
prévisionnelle, de la formation et des stages est chargé :
- de la centralisation et de la gestion prévisionnelle des besoins de formation ;
- de l'élaboration et de la mise en œuvre du plan sous-sectoriel de la formation du
personnel du Ministère ;
- de la formulation des propositions relatives à la définition de la politique de formation
des personnels ;
- du respect et de la mise en application des procédures de formation continue des
personnels ;
- de l'évaluation des besoins et de la programmation des activités de formation et de
perfectionnement des personnels, en liaison avec les administrations et organismes
concernés ;
- de la recherche et de l'exploitation des offres de bourses de formation pour les
personnels ;
- de l'organisation et du suivi des stages et séminaires pour les personnels.
(2) Il comprend :
- le bureau de la gestion prévisionnelle ;
92
- le bureau de la formation et des stages.
Article 80.- Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de l'action sociale est
chargé:
- de l'information du personnel sur les procédures d'assistance relatives aux maladies et
aux accidents professionnels de travail et à la prise en charge médicale, en liaison avec
les ministères en charge des Finances et de la santé ;
- du suivi de l'amélioration des conditions de travail dans les services ;
- de l'appui à la vie associative et culturelle des personnels.
SECTION III : DE LA SOUS-DIRECTION DU BUDGET, DU MATÉRIEL ET DE LA
MAINTENANCE
Article 81.- (1) Placée sous l'autorité d'un sous-directeur, la sous-direction du budget, du
matériel et de la maintenance est chargée :
- de l'élaboration, de l'exécution et du suivi de l'exécution du budget du Ministère et des
organes rattachés et sous-tutelle ;
- de la gestion des approvisionnements généraux ;
- de la préparation et du suivi de l'exécution des marchés du Ministère ;
- de l'acquisition, de l'entretien et de la maintenance du matériel et des équipements du
Ministère ;
- du suivi de l'exécution des projets d'investissement du Ministère et des institutions
universitaires publiques ;
- de la tenue du fichier et de la consolidation du patrimoine des institutions universitaires
publiques ;
- de la préparation des dossiers relatifs aux projets d'investissement du Ministère et des
institutions universitaires publiques, en relation avec les services techniques
compétents;
- de l'instruction des dossiers relatifs à la passation des marchés ;
- du suivi de l'exécution des marchés ;
- du suivi des études relatives aux différents projets du ministère.
(2) Elle comprend:
- le service du budget
- le service des marchés publics ;
- le service du matériel et de la maintenance.
Article 82.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service du budget est chargé:
- de l'élaboration, de l'exécution et du suivi de l'exécution du budget du Ministère et des
organes rattachés et sous-tutelle ;
- de l'élaboration des instruments d'exécution du budget ;
- du suivi des engagements financiers des services centraux, en liaison avec les
administrations concernées.
(2) Il comprend :
- le bureau du budget ;
- le bureau des approvisionnements.
Article 83.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service des marchés publics
est chargé :

93
- de la préparation des dossiers d'appel d'offres ou consultation ;
- du respect et du suivi des procédures de passation et de contrôle de l'exécution des
marchés publics, en liaison avec le Ministère en charge des Marchés publics;
- de la tenue du fichier et des statistiques sur les marchés publics du Ministère ;
- du suivi du contentieux en matière des marchés publics, en liaison avec la division des
affaires juridiques ;
- de la conservation des documents des marchés publics du Ministère ;
- de la transmission de tous les documents relatifs à la commande publique au Ministère
en charge des marchés publics.
(2) Il comprend:
- le bureau des appels d'offres ;
- le bureau du suivi et du contrôle de l'exécution des marchés.
Article 84.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service du matériel et de la
maintenance est chargé :
- de la mise au point des spécifications techniques des équipements;
- de la propreté des locaux et de leurs alentours
- du suivi de l'exécution des contrats d'entretien des bâtiments et de la maintenance des
matériels et équipements ;
- du conseil et de l'assistance en matière d'acquisition du matériel ;
- de l'inventaire des matériels et équipements du Ministère ;
- de l'élaboration et du suivi de l'état des besoins en matériels et équipements du
ministère
(2) Il comprend:
- le bureau de la maintenance ;
- le bureau de la propreté.
TITRE VIII : DES SERVICES EXTÉRIEURS
Article 85.- (1) Le Ministère de l'Enseignement supérieur dispose de services extérieurs
constitués de services culturels placés auprès des ambassades ou représentations
diplomatiques du Cameroun à l'étranger. (2) Des textes particuliers du Président de la
République fixent l'organisation et le fonctionnement desdits Services.
TITRE IX : DES ORGANISMES RATTACHÉS
Article 86.- (1) Les organismes rattachés du Ministère de l'Enseignement supérieur sont:
- le secrétariat permanent du conseil de l'Enseignement supérieur et de la recherche
scientifique et technique ;
- la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé.
(2) Les modalités d'organisation et de fonctionnement des organismes
rattachés visés à l'alinéa 1 ci-dessus sont fixées par un texte particulier du Premier
ministre, chef du Gouvernement.
TITRE X : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 87.- Ont rang et prérogatives de :
Secrétaire général :
- les inspecteurs généraux

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Directeur de l'administration centrale:
- les conseillers techniques ;
- les inspecteurs ;
- les chefs de divisions.
Sous-directeur de l'Administration centrale :
- les chefs de cellule.
Chef de service de l'Administration centrale :
- le chef de secrétariat particulier;
- les chargés d'études assistants.
Article 88.- Les nominations aux postes de responsabilités prévus dans le présent
décret se font conformément aux profils retenus dans le cadre organique joint en annexe.
Article 89.- Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
celles du décret n° 2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement supérieur.
Article 90.- Le présent décret sera enregistré, publié selon la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 1er octobre 2012

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RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret N°99-201 du 17 septembre 1999 portant organisation et fonctionnement du


Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et Technique

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n° 74-358 du 17 avril 1974 portant création du Conseil de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique et Technique ;
Vu le décret n° 93-026 du 19 janvier 1993 portant création des universités ;
Vu le décret n° 96-228 du 1er octobre 1996 portant organisation du Ministère de la
Recherche Scientifique et Technique ;
Vu le décret n° 98-231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
DECRETE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : Le présent décret organise et fixe les modalités de fonctionnement du
Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et Technique, ci-
après désigné le "Conseil".
Article 2 : Le Conseil a pour missions d'assister le gouvernement dans l'élaboration et la
mise en œuvre de la politique de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique
et Technique, et du Développement Technologique.
À ce titre, il émet des avis et formule des recommandations sur :
- la définition et l'orientation de la politique du Gouvernement en matière d'Enseignement
Supérieur, de Recherche Scientifique et Technique et de développement technologique
;
- la définition et l'orientation des programmes de formation des cadres supérieurs au
niveau de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et Technique ;
- la coordination de l'ensemble des activités relatives à l'Enseignement Supérieur et à la
Recherche Scientifique et Technique ;
- l'harmonisation des activités entre les Institutions Universitaires, d'une part, et les
organismes chargés de la Recherche Scientifique et Technique d'autre part ;
- le développement, le suivi et le contrôle de l'Enseignement Supérieur Privé ;
- la participation des opérateurs économiques au développement de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique et Technique.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION
Article 3 : (1) Le Conseil est présidé par le Président de la République.
(2) Le Premier Ministre en assure la Vice-présidence.
(3) Sont membres de droit du Conseil :
- le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- le Ministre chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Ministre chargé de l’Éducation Nationale ;
- le Ministre chargé de la Culture ;
- le Ministre chargé de la Communication ;
- le Ministre chargé de la Jeunesse et des Sports ;
- le Ministre chargé de la Défense ;
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- le Ministre chargé de l'Économie et des Finances ;
- le Ministre chargé du Développement Industriel et Commercial ;
- le Ministre chargé de l'Agriculture ;
- le Ministre chargé de la Santé Publique ;
- le Ministre chargé de l'Élevage, des Pêches et des Industries Animales ;
- le Ministre chargé des Investissements publics et de l'Aménagement du Territoire;
- le Ministre chargé des Travaux Publics ;
- le Ministre chargé de l'Urbanisme et de l'Habitat ;
- le Ministre chargé de la Ville ;
- le Ministre chargé de l'Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale ;
- le Ministre chargé des Affaires Sociales ;
- le Ministre chargé de la Condition Féminine ;
- le Ministre chargé des Mines, de l'Eau et de l'Énergie ;
- le Ministre chargé de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative ;
- le Ministre chargé de la Justice ;
- le Ministre chargé du Contrôle Supérieur de l'État ;
- le Ministre chargé des Relations Extérieures ;
- le Ministre chargé de l'Administration Territoriale ;
- le Ministre chargé des Relations avec les Assemblées ;
- le Ministre chargé du Tourisme ;
- le Ministre chargé de l'Environnement et des Forêts ;
- le Ministre chargé des Postes et Télécommunications ;
- le Ministre chargé des Transports ;
- le Délégué Général à la Sûreté Nationale ;
- les Recteurs des Universités d'État ;
- dix (10) Députés désignés par le Bureau de l'Assemblée Nationale ;
- dix (10) Sénateurs désignés par le Bureau du Sénat ;
- quatre (04) représentants du Conseil Économique et Social ;
- dix (10) représentants des Opérateurs Économiques ;
- six (06) Professeurs à raison d’un (01) par Université d’État ;
- six (06) représentants des Maîtres de Conférences à raison d'un (01) par Université
d'État;
- six (06) représentants des Maîtres de Recherches ;
- six (06) représentants des Directeurs de Recherches ;
- six (06) représentants des Chargés de Cours à raison d'un (01) par Université d'État ;
- six (06) représentants des Chargés de Recherches ;
- six (06) représentants d'étudiants à raison d'un (01) par Université d'État ;
- un (01) représentant de chaque institution universitaire privée reconnue.
(4) Siègent au Conseil avec voix consultative :
- un (01) représentant de la Présidence de la République ;
- un (01) représentant des Services du Premier Ministre ;
- les Vice-Recteurs des Universités d'État chargés de l'Enseignement, de la Recherche,
de la Coopération et de l'Inspection ;
- les Inspecteurs Généraux et les Conseillers Techniques des Ministères chargés de
l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ;
- l'Inspecteur Général du Ministère chargé de la Culture ;
- les Doyens des Facultés, les Directeurs des grandes Ecoles et les Directeurs des
Instituts Universitaires de Technologie ;
- le Directeur des Instituts de Recherches ;
- le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur ;

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- le Chef de Division de la Prospective, de la Recherche et de la Coopération du
Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- le Directeur de l'Assistance et de l'Orientation Universitaire du Ministère chargé de
l’Enseignement Supérieur ;
- le Chef de la Division des Politiques Scientifiques et de la Planification du Ministère
chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Chef de la Division de la Valorisation et du Développement Technologique du
Ministère chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- les Directeurs de la Planification, de la Programmation, des Ressources humaines et
de la Coopération du Ministère chargé des Investissements Publics ;
- le Secrétaire Permanent du Comité National de Développement des Technologies ;
- les Directeurs du budget du Ministère chargé de l'Économie et des Finances ;
- le Secrétaire Permanent à l'Environnement du Ministère de l'Environnement et des
Forêts;
- le Directeur de l'Industrie du Ministère du Développement Industriel et Commercial.
(5) Le Président peut inviter toute personne à prendre part aux travaux du
Conseil en raison de sa compétence sur les points inscrits à l'ordre du jour.
Article 4 : (1) Le Conseil est doté d'un Secrétariat Permanent placé sous l'autorité
conjointe du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur et du Ministère chargé de la
Recherche Scientifique et Technique. Il est chargé notamment :
- du secrétariat des réunions du Conseil ;
- de la mise en état des dossiers soumis à l'examen du Conseil ;
- du suivi de l'exécution des décisions prises par le Conseil ;
- de la préparation des différents rapports dans les délais qui lui sont impartis par le
Conseil ;
- de la tenue et de la conservation des documents et des archives du Conseil ;
- de toutes autres missions qui lui sont confiées par le Conseil.
(2) La coordination du Secrétariat Permanent est assurée par un Secrétaire
Permanent, assisté de quatre (04) Chargés d'Études.
(3) Le Secrétaire Permanent est nommé par décret du Président de la
République, sur proposition du Premier Ministre. Les Chargés d'Études sont nommés par
arrêté du Premier Ministre, sur proposition des Ministres chargés de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique et Technique.
CHAPITRE III : DU FONCTIONNEMENT
Article 5 : (1) Le Conseil se réunit en session ordinaire au moins une (1) fois tous les 5
ans, et en session extraordinaire chaque fois que cela est nécessaire, sur convocation de
son président.
(2) Les convocations accompagnées de l’ordre du jour et des autres
documents à soumettre à l’examen du Conseil, doivent être adressées aux membres au
moins quinze (15) jours avant la date de la réunion du Conseil.
Article 6 : Les charges de fonctionnement du Conseil et du secrétariat permanent sont
supportées par :
- les budgets du Ministère chargé de l’Enseignement Supérieur et du Ministère chargé
de la Recherche Scientifique et Technique.
- toute autre ressource mise à leur disposition par l'État, les opérateurs économiques
ou les mécènes.

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Article 7 : (1) Il est créé un Comité d'organisation ad hoc ayant pour mission d'assurer
l'organisation et le déroulement du Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique et Technique.
(2) L'organisation et les modalités de fonctionnement du Comité
d'organisation ad hoc visé à l'alinéa (1) ci-dessus sont fixées par arrêté du Premier
Ministre.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 8 : Le Secrétaire Permanent et les Chargés d'Études ont respectivement rang et
prérogatives de Directeur et de Sous-Directeur de l'Administration Centrale.
Article 9 : Sont abrogés toutes les dispositions antérieures contraires au présent décret.
Article 10 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur et le Ministre de la Recherche
Scientifique et Technique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent décret qui sera enregistré et publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré
au Journal officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 17 septembre 1999

99
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables


aux Universités

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu l'ordonnance n°62/OF/4 du 7 février 1962 réglant le mode de présentation, les
conditions d'exécution du budget de la République Fédérale du Cameroun, de ses
recettes, de ses dépenses et de toutes les opérations s'y rattachant, modifiée par la loi n°
2002/001 du 19 avril 2002 ;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°77/41 du 3 février 1977 fixant les attributions et l'organisation des
contrôles financiers ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création des Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005,
DÉCRÈTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- Le présent décret fixe les règles financières applicables aux Universités.
Article 2.- (1) Le budget de chaque Université prévoit et autorise l'ensemble des
ressources et des charges de celle-ci, en détermine la nature et le montant. Il est voté
pour une période d'un an par le Conseil d'Administration de l'Université réuni en session
budgétaire, au plus tard le 15 janvier de l'exercice concerné. Il est approuvé par décret du
Premier Ministre, après avis du Ministre de tutelle des Universités et du Ministre chargé
des finances,
(2) Les ajustements budgétaires rendus nécessaires sur l'exécution à mi-
parcours du budget de fonctionnement de l'Université feront l'objet d'un examen au titre
de la deuxième session ordinaire du Conseil d'Administration.
Article 3.- Le budget de l'Université est présenté selon la nomenclature en vigueur,
codifié par section, article et paragraphe représentant respectivement la fonction, la
destination et la nature économique de chaque opération budgétaire. Le budget de
chaque Établissement fait l'objet d'une codification distincte.
Article 4.- (1) L'exercice budgétaire de l'Université englobe, pour une période de douze
(12) mois allant du 1er janvier au 31 décembre, la totalité des dépenses et des recettes
prévisibles.
(2) La période de liquidation des dépenses est clos au plus tard le 31
décembre. Une période complémentaire budgétaire d'un mois suivant la fin d'exercice
peut être ouverte pour achever les prestations et les fournitures dont l'exécution
commencée n'a pu être terminée avant le 31 décembre. S'agissant de la période
complémentaire comptable au cours de laquelle le comptable doit arrêter toutes ses
opérations au titre de l'exercice écoulé, elle s'étend du 1er janvier au 28 février suivant la
clôture dudit exercice.

100
Article 5.- Aucune recette ne peut être mise en recouvrement ou encaissée, aucune
dépense ne peut être engagée ou ordonnée pour le compte de l'Université sans avoir été
prévue au budget.
Il doit être fait recette du montant intégral des produits sans contraction entre les
ressources et les dépenses.
Article 6.- Dans le cadre de l'exécution du budget de l'Université, toutes les recettes
doivent être constatées et liquidées et toutes les dépenses liquidées et ordonnées par
l'ordonnateur du budget et l'Université ou ses ordonnateurs délégués, au plus tard le 31
janvier suivant la fin de l'exercice budgétaire.
Article 7.- L'ordonnateur du budget de l'Université est, selon le cas, le Recteur ou le
«Vice-Chancellor». Il est tenu à la production d'un compte administratif annuel destiné à
l'institution supérieure de contrôle. Copies de ce compte sont adressées au Ministre de
tutelle des Universités, au Ministre chargé des finances et au Président du Conseil
d'Administration.
Article 8.- Les ressources financières des Universités sont des deniers publics. À ce
titre, elles sont soumises aux contrôles des organes étatiques compétents. Les comptes
de gestion des comptables des Universités font l'objet d'un jugement par la juridiction des
comptes
Article 9.- Lorsque le budget n'est pas approuvé à l'ouverture de l'exercice budgétaire,
le Conseil d'Administration peut reconduire par douzièmes provisoires et pour une durée
maximale de deux (2) mois, la perception des recettes et l'exécution des dépenses
incompressibles.
CHAPITRE II : DE LA STRUCTURE DU BUDGET
SECTION 1 : DES RESSOURCES
Article 10.- Les ressources de l'Université comprennent :
- les contributions de l'État et/ou des Collectivités Territoriales Décentralisées ;
- les subventions de l'État;
- les droits universitaires;
- les ressources propres de l'Université ;
- les ressources issues de la coopération ;
- les dons et legs;
- les emprunts;
- les ressources diverses.
Article 11.- (1) Les ressources de l'Université sont réparties
entre:
- les Établissements;
- les services communs.
(2) La répartition est faite de la manière
suivante:
- Subvention de fonctionnement allouée par l'État:
- 65 pour les services communs;
- 35 reparties aux différents Établissements de l'Université.
b) Droits universitaires générés par chaque Établissement:
- 35 aux services communs;

101
- 65 réservé à l'Établissement générateur.
Les contributions des Collectivités Territoriales Décentralisées, les ressources de la
coopération nationale ou internationale, les dons et legs sont utilisés dans le sens de la
convention de coopération ou de la volonté du donateur ou de la partie versante.
Les recettes propres générées par les services communs sont affectées à ceux-ci.
Les recettes propres générées par les Établissements et leurs frais de concours, leur
sont affectés.
Article 12.- Le taux et l'assiette des ressources diverses alimentant le budget de
l'Université sont fixés par délibération du Conseil d'Administration et approuvés par
décret du Premier Ministre.
Article 13.- (1) Les droits universitaires de chaque Établissement sont directement
versés dans un compte ouvert par le chef de l'Établissement auprès d'un établissement
bancaire agréé par la COBAC, en rapport avec l'Agent Comptable.
(2) La part des droits universitaires et des contributions octroyées par
l'État, destinée aux établissements, est versée dans un compte bancaire ouvert au nom
de chaque Établissement, suivant une périodicité mensuelle.
(3) Les subventions de l'État destinées aux Établissements sont
versées directement dans leurs comptes bancaires.
(4) L'acceptation des dons et legs à l'Université ou à l'Établissement est
approuvée par le Conseil d'Administration ou l'organe en tenant lieu.
Article 14.- (1) Les fonds versés au titre des dons et legs dûment acceptés sont portés
en ressources, conformément à la nomenclature en vigueur. Ils doivent être employés
suivant la volonté de la partie versante ou du donateur.
Des crédits d'égal montant sont ouverts par décision de l'ordonnateur aux rubriques
intéressées additionnellement à ceux qui ont été inscrits pour des dépenses de même
nature.
La proportion de fonds non employée au cours d'un exercice est reportée avec la même
affectation aux exercices suivants.
Ces transferts sont constatés par le Conseil d'Administration de l'Université.
Article 15.- Les emprunts consentis à l'Université sont autorisés par un décret du
Premier Ministre, pris après avis du Conseil d'Administration.
Article 16.- Les Universités peuvent avoir des activités génératrices de recettes. Celles-
ci sont alors perçues sur ordonnance de perception émise par l'ordonnateur.
Article 17.- (1) Lorsque des objets mobiliers appartenant à l'Université ne peuvent être
réemployés et sont susceptibles d'être vendus, la vente doit être faite à la diligence de
l'ordonnateur, dans les formes prescrites par les textes en vigueur.
(2) Toutefois, l'autorisation du Conseil d'Administration est nécessaire
lorsque la valeur des objets excède le montant maximum fixé pour les achats sur simple
facture dans les marchés publics.
(3) le produit brut des objets mobiliers est porté en recette au budget de
l'Université.
Article 18.- Les dispositions concernant les ventes d'objets mobiliers ne sont pas
applicables aux matériaux dont il aura été fait réemploi dûment justifié par les besoins de
service. Le réemploi peut s'effectuer par voie de transformation.
SECTION II : DES DÉPENSES
Article 19.- (1) Les dépenses se composent :
102
- des dépenses de l'Université ;
- des dépenses des Établissements.
(2) Les dépenses de l'Université et des Établissements s'articulent en :
- dépenses de fonctionnement ;
- dépenses d'investissement.
(3) Les dépenses de l'Université englobent des domaines suivants :la planification
stratégique;
- l'investissement;
- la construction, l'acquisition et la maintenance des infrastructures et des
équipements au profit des services centraux et des Établissements ;
- des dépenses des personnels permanents;
- les dépenses des personnels temporaires;
- les activités culturelles: sportives et sociales;
- la mutuelle des personnels;
- l'organisation des inscriptions;
- la confection des diplômes;
- les stages de formation des étudiants à l'étranger;
- les soutenances de thèses, de mémoires et rapports de stages;
- les activités académiques et para académiques spécifiques telles que les
colloques, les symposiums et les séminaires de recherche;
- les stages de perfectionnement et de formation des personnels;
- les missions de recherche à l'étranger ;
- les services communs de l'Université.
(4) Les dépenses des Établissements englobent les domaines suivants:
- le fonctionnement courant de l'Établissement
- la maintenance légère des infrastructures et des équipements; l'organisation des
enseignements, examens et concours;
- les primes de recherche et autres frais relatifs à la recherche; les heures
complémentaires et les vacations ;
- la gestion des activités de coopération avec les institutions nationales ou
étrangères.
Article 20.- En cours d'exercice, aucune mesure nouvelle ne peut intervenir si elle est
susceptible d'entraîner des dépenses supplémentaires ou des moins-values de recette
au titre dudit exercice.
Article 21.- Les créations d'emplois, les recrutements, les modifications de
rémunération ne peuvent être décidés que dans la limite des crédits prévus par le budget
de l'exercice en cours.
CHAPITRE III : DE LA PRÉPARATION ET DE L'ADOPTION DU BUDGET
Article 22.- (1) Le budget de l'Université est préparé par l'ordonnateur et présenté au
Conseil d'Administration 014 à l'organe en tenant lieu qui en délibère et l'arrête au plus
tard le 15 janvier de l'exercice- budgétaire concerné.

103
(2) Le budget de l'Université est présenté avec un rapport analysant le
déroulement des opérations budgétaires de l'exercice écoulé, Il est examiné par section,
par article et éventuellement par paragraphe.
Article 23.- Le compte administratif de l'ordonnateur et le compte de gestion de l'Agent
Comptable sont présentés à l'examen du Conseil d'Administration lors de la deuxième
session budgétaire.
Article 24.- Les organes et autorités qui interviennent dans la gestion financière des
Universités sont:
- la tutelle financière;
- le Conseil d'Administration ou le « Council » selon le cas, ci-après désigné sous le
terme « le Conseil d'Administration » ;
- l'ordonnateur;
- l'Agent Comptable;
- le Contrôleur Financier.
Article 25.- La signature de tout acte autorisant un virement de crédit est subordonnée
au visa préalable du Contrôleur Financier.
Article 26.- Les budgets, ainsi que toutes les résolutions à incidence financière, doivent
recevoir l'avis de la tutelle financière.
SECTION I : DE L'ORDONNATEUR
Article 27.- (1) L'ordonnateur exécute le budget de l'Université sous sa responsabilité.
Dans ces conditions, il dispose des crédits et assure la mise en recouvrement des droits
et des produits ainsi que l'engagement, la liquidation et l'ordonnancement des dépenses.
(2) Le Chef d'Établissement est l'ordonnateur délégué du budget de son
Établissement. Il reçoit à ce titre, selon le cas, une délégation de signature du Recteur ou
du «Vice-Chancellor».
(3) La délégation de pouvoir aux Chefs d'Établissements en ce qui
concerne le budget des Établissements est obligatoire.
(4) Les Chefs d'Établissement désignent chacun, un de leurs
collaborateurs pour cosigner les effets bancaires revêtus de leur visa, concernant le
compte de l'Établissement, avec l'Agent Comptable.
(5) Les spécimens de signature de l'ordonnateur et de ses délégués
sont déposés au Contrôle Financier, au poste de la Comptabilité- Matières et à l'Agence
Comptable.
Article 28.- L'ordonnateur passe, au nom de l'Université, tous actes, contrats,
conventions, marchés, dans le cadre des lois et règlements en vigueur, et procède à
l'établissement des titres de recettes, à la liquidation, à l'engagement et à
l'ordonnancement des dépenses qu'il transmet au Contrôleur Financier pour avis. Les
avis du Contrôleur Financier sont matérialisés par un visa, un visa avec observation ou
un refus de visa.
Article 29.- (1) L'ordonnateur peut, après avis du Conseil d'Administration, constituer
des agents intermédiaires chargés, sous son contrôle et sous sa responsabilité, du
recouvrement de certaines recettes (régies de recettes) et de l'exécution de certaines
dépenses (régies d'avance).
(2) L'ordonnateur peut, à tout moment, pourvoir au remplacement des
régisseurs qui, soit pour cause de mauvaise gestion, soit pour tout autre motif, ne
sauraient continuer leur service de régie.

104
(3) Les décisions portant désignation et remplacement des régisseurs
sont soumises, pour visa, au Contrôleur Financier.
Article 30.- L'ordonnateur établit un compte administratif par exercice qui retrace toutes
les opérations de recettes et de dépenses effectuées. Il le soumet, au plus tard le 28
février suivant la clôture dudit exercice, à l'approbation du Conseil d'Administration. Ce
compte est approuvé par décret du Premier Ministre.
Article 31.- L'ordonnateur peut en tant que de besoin, autoriser l'Agent Comptable à
ouvrir un compte bancaire dans un établissement financier agréé par la COBAC. La
nature des recettes et des dépenses à enregistrer dans ce compte doit être clairement
définie au moment de l'ouverture.
Article 32.- Peuvent également être diligentées sur les comptes bancaires, les
opérations portant sur les dépenses d'investissement ou d'équipement, dans le cadre de
la réglementation en vigueur en matière de marchés publics.
Article 33.- (1) Les comptes bancaires sont approvisionnés par versements directs ou
par virement sur ordre de l'ordonnateur, à la diligence de l'Agent Comptable.
(2) Les chèques et ordre bancaires ou postaux doivent être signés par
l'Agent Comptable et enregistrées par un collaborateur de l'ordonnateur dûment désigné.
Article 34.- (1) Dans la recherche de l'accroissement des ressources propres de
l'Université, l'ordonnateur met à contribution les structures de l'Université susceptibles de
générer des recettes.
(2) Les chèques doivent être établis à l'ordre de l'Université concernée.
Article 35.- La procédure d'exécution des dépenses dans les Universités obéit aux
mêmes règles et principes que ceux du budget de l'État, moyennant les spécificités
propres aux établissements publics administratifs.
SECTION II : DE L'AGENT COMPTABLE
Article 36.- (1) Sous réserves des dispositions de l'article 29 (1) ci-dessus, le
recouvrement des recettes et le paiement des dépenses de chaque Université sont
assurés par un Agent Comptable. Il a seul qualité pour opérer tout maniement de fonds et
de valeurs et il est responsable de leur conservation. Il est également responsable de la
sincérité des écritures.
(2) L'Agent Comptable est personnellement responsable de ses
opérations financières et comptables devant le Conseil d'Administration.
Article 37.- (1) L'Agent Comptable d'une Université est nommé par arrêté du Ministre
chargé des finances.
(2) Il est éventuellement assisté d'un fondé de pouvoir nommé par le
Ministre chargé des finances.
Article 38.- (1) L'Agent Comptable prend en charge les titres de perception qui sont
émis par l'ordonnateur.
(2) Sous réserve des dispositions de l'article 29 (1) ci-dessus, il est chargé,
sous sa responsabilité, de poursuivre les recouvrements de créances de l'Université et
de toutes les sommes qui lui sont dues, ainsi que d'acquitter les dépenses mandatées
par l'ordonnateur dans la limite des crédits disponibles prévus à cet effet.
Article 39.- (1) Les titres de paiement établis pour le règlement des dépenses ainsi que
les pièces justificatives produites à leur soutien doivent être arrêtés en toutes lettres et en
chiffres.

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(2) Les ratures, altérations, surcharges et renvois doivent être
approuvés et signés par ceux qui ont arrêté les mémoires, marchés, factures, contrats,
états et titres de paiement
Article 40.- Les factures et mémoires doivent être revêtus du visa du Contrôleur
Financier et de la certification du Comptable-Matières attestant que les travaux, les
prestations ou les fournitures ont été faits selon les règles de l'art.
Article 41.- (1)A la réception du titre de paiement, l'Agent Comptable fait diligence pour
en assurer le règlement dans les meilleurs délais possibles.
(2) Le pouvoir de l'Agent Comptable se limite à l'examen de la régularité de la dépense,
à l'exclusion de tout jugement sur l'opportunité ou le bien-fondé des actes de
l'ordonnateur. À ce titre, il est chargé du contrôle:
- de la qualité de t'ordonnateur ;
- de la disponibilité des crédits, de l'exacte imputation des dépenses selon leur nature
ou leur objet;
- de la justification du service fait et de l'exactitude des calculs de liquidation de la
créance
- de l'existence du visa du Contrôleur Financier sur les engagements et les ordres de
paiement;
- de l'application des règles de prescription et de déchéance de la créance;
- du caractère libératoire du paiement.
Article 42.- (1) En cas d'irrégularités constatées lors du contrôle visé à l'article 41 ci-
dessus, le comptable suspend le paiement et en informe immédiatement l'ordonnateur
par une déclaration écrite motivant son refus.
(2) L'ordonnateur peut alors soumettre l'Agent Comptable à la
procédure de réquisition. Dans ce cas, la responsabilité de l'ordonnateur se substitue à
celle de l'Agent Comptable qui, de ce fait, est tenu de s'exécuter.
(3) Toutefois, le comptable ne peut déférer à la réquisition de
l'ordonnateur dès lors que son refus de paiement est motivé par :
- l'absence ou l'insuffisance de crédits;
- l'absence de justification de service fait;
- le caractère non libératoire du paiement
Article 43.- En tout état de cause, avant de procéder au paiement des ordonnances ou
de les viser, l'Agent Comptable doit s'assurer sous sa responsabilité:
- que le montant de la dépense entre dans la limite des dotations budgétaires, y
compris les crédits supplémentaires;
- que l'avis des ordonnances lui a été donné par l'ordonnateur;
- que toutes les pièces justificatives ont été produites à l'appui de la dépense;
- que le compte des fonds disponibles présente un solde créditeur au moins égal au
montant du titre de paiement à régler ;
- que les pièces justificatives produites sont établies dans les formes prévues par les
textes en vigueur.
Article 44.- En cas de perte d'un bon de caisse, il est délivré un duplicata sur la
déclaration de la partie intéressée, et après déclaration écrite portant que le titre n'a pas
été payé par l'Agent Comptable. Le bon précédemment émis devient alors caduc.

106
Article 45.- Toutes saisies-arrêts ou oppositions sur les sommes dues par l'Université,
toutes significations ayant pour objet d'en arrêter le paiement, doivent être faites entre les
mains de l'Agent Comptable.
CHAPITRE IV : DE LA COMPTABILITÉ
SECTION I : DE LA COMPTABILITÉ DE L'ORDONNATEUR
Article 46.- La comptabilité tenue par l'ordonnateur enregistre :
a) En dépenses:
- les crédits ouverts au budget;
- les engagements des dépenses;
- les ordonnancements.
b) En recettes:
- les créances à terme ou éventuelles;
- les titres de perception.
Article 47.- La comptabilité de l'ordonnateur tenue pour suivre le recouvrement de
produits comprend:
- l'enregistrement des droits constatés mentionnant le numéro d'ordre, la date de
l'inscription, la nature, du titre établissant la créance, l'objet de la créance, la
désignation des débiteurs et le montant des recettes à effectuer;
- la tenue des comptes par nature de recette appliquant les recouvrements à chacune
des sections, articles et paragraphes du budget des recettes.
Ces mêmes, opérations sont décrites en outre avec détails dans les documents
auxiliaires dont le nombre et la forme sont déterminés suivant la nature des services.
Article 48.- La comptabilité de l'ordonnateur tenue pour suivre l'exécution des dépenses
comprend :
- les livres ou fiches portant enregistrement des droits des créanciers; le livre journal
des mandats délivrés sous la forme, soit des registres, soit de bordereaux
d'émissions reliés;
- les livres de développement par sections, articles et paragraphes des dépenses ;
le carnet à souche des bons de commande de travaux ou fournitures.
Article 49.- Les Universités sont également soumises au contrôle des autres organes
étatiques compétents, notamment la Direction Générale du Budget, la Direction de la
Comptabilité Matières, le Contrôle Supérieur de l'État et la Chambre des Comptes.
Article 50.- L'ordonnateur veille à la production à temps et dans les conditions requises
des comptes d'emploi, des subventions de fonctionnement et d'investissement et des
ressources propres.
SECTION II : DU RAPPROCHEMENT DES ÉCRITURES DE L'ORDONNATEUR ET
DEL'AGENT COMPTABLE
Article 51.- L'Agent Comptable adresse à l'ordonnateur dans les premiers jours de
chaque mois, par nature de ressources ou rubrique de dépenses, pour le mois expiré et
les mois antérieurs :
- une situation globale présentant les sommes à recouvrer, les sommes recouvrées et
les restes à recouvrer;
- un état global de paiements.

107
Article 52.- A la fin de chaque trimestre, l'Agent Comptable communique également à
l'ordonnateur:
- par nature de recettes, un état comparatif présentant les droits constatés, les
sommes recouvrées, les restes à recouvrer;
- pour les dépenses, un bordereau sommaire portant le montant total de crédits
ouverts, des droits constatés, des ordonnances émises, des paiements effectués et
des restes à payer.
Article 53.- A la clôture de l'exercice, l'Agent Comptable dresse:
- un état de restes à recouvrer indiquant notamment la nature des produits à
recouvrer, les noms des débiteurs, les sommes dues par chacun d'eux et les motifs
de non recouvrement ;
- un état de créances jugées irrécouvrables dont il demande l'admission en non-valeur.
Au vu des pièces qui y sont jointes, l'ordonnateur prononce, après avis conforme du
Ministre chargé des finances, l'admission en non-valeur ou le rejet dans les
conditions prévues par le régime financier de l'État ;
Article 54.- Lorsqu'il y a lieu de rétablir au crédit d'une section du budget, le montant
des sommes remboursées pendant l'année sur les paiements effectués, l'ordonnateur en
dresse un état détaillé qu'il remet à l'Agent Comptable.
Cet état est appuyé des récépissés constatant le remboursement; il est établi par
chapitre et indique la date et le numéro des ordonnances de paiement sur lesquelles
portent les annulations.
Article 55.- Lorsqu'une dépense a reçu une imputation qui peut être régulièrement
maintenue, l'ordonnateur remet à l'Agent Comptable un certificat de ré-imputation au
moyen duquel ce dernier augmente la dépense d'une section et diminue d'une somme
égale celle d'une autre section. Ce certificat est joint aux pièces justificatives de la
gestion de l'Agent Comptable de l'Université.
Article 56.- Lorsqu'une dépense régulièrement imputée par l'ordonnateur a été classée
dans les écritures de l'Agent Comptable, celui-ci établit un certificat de faux classement
dont il fait emploi de la manière indiquée à l'article 55 ci-dessus pour le certificat de ré-
imputation.
Article 57.- (1) A l'aide des pièces justificative mentionnées aux articles 54, 55 et 56 ci-
dessus, l'Agent Comptable de l'Université constate dans sa comptabilité les diminutions
de recettes, les augmentations et diminutions des dépenses qui en résultent.
(2) Au moyen de ces opérations, les crédits sur lesquels les dépenses
annuelles avaient été ordinairement imputées redeviennent disponibles.
CHAPITRE V : DISPOSITIONS FINALES
Article 58.- Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent
décret, notamment celles du décret n°93/032 du 19 janvier 1993 fixant le régime financier
applicable aux Universités.
Article 59.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 17 octobre 2005

108
Décret n° 2013/159 du 15 mai 2013 fixant le Régime particulier du contrôle
administratif des finances publiques

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 74/18 du 5 décembre 1974 relative au contrôle des ordonnateurs,
gestionnaires et gérants des crédits publics et des entreprises d'État et ses modificatifs
subséquents;
Vu la loi n° 99-016 du 22 décembre 1999 portant Statut Général des Etablissements
Publics et des Enterprises du Secteur Public et Parapublic ;
Vu la loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État;
Vu la loi n° 2009-011 du 10 juillet 2009 portant régime financier des Collectivités
Territoriales Décentralisées;
Vu le décret n° 77/41 du 03 février 1977 fixant les attributions et l'organisation des
contrôles financiers ;
Vu le décret n° 2011/408 du 9 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement,
DÉCRÈTE: TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er. - (1) Le présent décret fixe le régime particulier du contrôle administratif des
finances publiques.
(2) Il s'applique à l'État, aux établissements publics administratifs,
aux collectivités territoriales décentralisées, aux entreprises des secteurs public et
parapublic, ainsi qu'aux entités privées ayant reçu une subvention, un aval, une caution
ou une concession de l'État ou de toute autre personne morale de droit public.
(3) Il s'applique également à toute personne morale de droit privé
bénéficiant d'un appel à la générosité publique, sous réserve des dispositions prévues
par des textes particuliers.
Article 2.- Au sens du présent décret, les définitions ci-après sont admises :
Contrôle administratif : activité permettant aux services spécialisés du pouvoir exécutif
de s'assurer du respect de la régularité des opérations budgétaires, financières et du
patrimoine de l'État, d'évaluer la performance des administrations et de prévenir les
risques de toute nature.
Contrôle de régularité: activité permettant de s'assurer de la conformité des opérations
budgétaires, financières et de gestion du patrimoine de l'État aux lois et règlements en
vigueur.
Contrôle de performance : activité permettant de s'assurer de la réalisation des
objectifs avec efficacité, efficience et économie, sur la base d'indicateurs prédéfinis,
après mise en œuvre des stratégies, des programmes et des actions de l'administration
avec l'allocation conséquente des ressources publiques.
Audit: activité indépendante et objective qui comptables ayant une incidence
économique et financière sur le budget de l'État ou des autres organismes tels que
prévus à l'article 1er du présent décret.
L'audit est, soit interne lorsqu'il est effectué par un organe placé dans l'organigramme
d'une administration mais jouissant d'une indépendance fonctionnelle vis-à-vis du service
audité, soit externe lorsqu'il est effectué par une autorité extérieure à l'administration
l'ayant prescrit.

109
Article 3. - (1) Le contrôle administratif est exercé par les services spécialisés
compétents du pouvoir exécutif.
(2) Les services visés à l'alinéa 1 ci-dessus peuvent être internes ou
externes à la structure contrôlée.
Article 4. - Le contrôle administratif s'effectue soit a priori, soit concomitamment à
l'exécution de l'activité contrôlée, soit a posteriori. Il peut être inopiné; sur place ou sur
pièces.
Article 5.- (1) Le contrôle administratif peut revêtir la forme d'un contrôle hiérarchique,
d'un contrôle de tutelle ou d'un contrôle financier.
(2) Des textes particuliers organisent chacune des formes de contrôles
visées à l'alinéa 1 ci-dessus.
Article 6. - Le contrôle administratif comprend :
- le contrôle de régularité; le contrôle de performance ;
- les missions d'audit spécifique.
TITRE II : DU CONTENU ET DES MODALITÉS DU CONTRÔLE ADMINISTRATIF
CHAPITRE I : DU CONTROLE DE RÉGULARITÉ
Article 7.- Le contrôle de régularité couvre l'ensemble des opérations et actes
juridiques et comptables ayant une incidence économique et financière sur le budget de
l'État ou des autres organismes tels que prévus à l'article 1er du présent décret.
Article 8.- (1) Pour la préservation de la régularité des opérations et des actes
juridiques et comptables, le contrôle consiste à vérifier :
- la conformité à la réglementation des projets d'actes juridiques y afférents;
- la régularité de toutes les opérations budgétaires et financières au moment du
paiement.
(2) Dans le cadre de ses missions, l'autorité en charge du contrôle reçoit
communication de tous documents ou renseignements nécessaires à l'appréciation de la
régularité de l'opération contrôlée.
Article 9. - Le contrôle de régularité porte sur les recettes, les dépenses et le
patrimoine.
Article 10. - En matière de recettes, le contrôle de régularité porte sur :
- l'autorisation de percevoir les recettes;
- la liquidation des droits;
- l'émission et l'annulation des titres;
- le recouvrement des recettes ordonnancées.
Article 11. - En matière de dépenses, l'autorité chargée du contrôle examine la
régularité formelle de tous les projets d'actes. Ce contrôle de régularité porte sur
l'engagement, la liquidation, l'ordonnancement et le paiement.
Au niveau de l'engagement, le contrôle porte, entre autres sur:
- l'accréditation de l'ordonnateur ;
- l'assignation à un poste comptable;
- la conformité des engagements aux programmes et actions prévus;
- la disponibilité des autorisations budgétaires;
- le respect des procédures de la commande publique;
- l'exacte imputation de la dépense selon sa nature et son objet.
110
Au niveau de la liquidation et en plus des points visés en (1) ci-dessus, le contrôle porte,
entre autres; sur :
- l'existence du visa budgétaire;
- la liasse de la dépense ;
- la certification du service fait;
- l'arrêté du montant de la dépense, comme contrepartie réelle du service fait.
Au niveau de l'ordonnancement et en plus des points visés en (1) et (2) ci-dessus, le
contrôle porte, entre autres, sur :
- l'accréditation de l'ordonnateur ;
- la régularité de la liquidation;
- le poste comptable assignataire ;
- le crédit de paiement;
- l'ordre de paiement.
Au niveau du paiement, le contrôle porte en plus des matières visées en (1), (2) et (3) ci-
dessus et à l'exception des procédures de la commande publique, sur :
- l'exactitude des calculs de liquidation;
- les délais de prescription et de déchéance ;
- le mode de paiement;
- la concordance entre le titre de créance et le titre de règlement ;
- les cas d'opposition, de nantissement et de cession;
- le règlement au véritable créancier.
Article 12.- En matière de patrimoine, le contrôle porte sur :
- l'acquisition et Ici prise en charge des biens et services;
- l'affectation des biens et services;
- les conditions de conservation et de maintien des actifs dans le patrimoine;
- les conditions de cession, de réforme ou d'aliénation des biens publics;
- la conservation des droits, privilèges et hypothèques sur immobilisations
corporelles et incorporelles
- la prise en charge à l'inventaire des actifs financiers et non-financiers acquis.
Article 13.- Le contrôle de régularité est sanctionné, le cas échéant, par :
- le visa de l'autorité chargée du contrôle;
- le visa avec observation, lorsque l'objet du contrôle comporte des irrégularités
non substantielles et susceptibles d'être remédiées, ou lorsqu'il y a substitution
de responsabilité dans les cas d'instructions écrites du supérieur hiérarchique
du contrôleur ou de la réquisition du comptable public par l'ordonnateur;
- le visa avec réserve, lorsque l'autorité de contrôle a des doutes sur la véracité ou
l'effectivité de l'objet du contrôle;
- le refus du visa lorsque les éléments fondamentaux de l'objet du contrôle sont
manifestement irréguliers et contraires aux lois et règlements;
- le rapport, pouvant contenir des propositions ou suggestions ;
- l'engagement de la responsabilité des agents des structures contrôlées,
conformément aux textes en vigueur;
- l'avis.
Article 14 - Le visa intervient obligatoirement à l'issue du contrôle des éléments ci-après:
- la programmation budgétaire initiale;
- l'accréditation de l'ordonnateur ;
- l'imputation budgétaire;
- la disponibilité des crédits ;
111
- l'exactitude des calculs de liquidation de la dépense ou de la recette;
- la certification du service fait, sauf dans les cas des régies d'avances et des
subventions.
Article 15.- (1) En cas d'irrégularité constatée lors des contrôles a priori visés dans le
présent décret, l'autorité de contrôle suspend le visa ou le paiement selon le cas, et
notifie son rejet motivé à l'ordonnateur.
(2) Les irrégularités relevées à l'occasion des contrôles a posteriori et
constituant des fautes de gestions font l'objet de la saisine de l'organe chargé de la
discipline budgétaire et financière.
Article 16.- L'ordonnateur peut adresser au comptable une réquisition à laquelle celui-ci
est tenu de déférer, sauf pour les motifs ci-après :
- absence de crédits disponibles;
- absence de certification du service fait; sauf pour les cas des régies d'avances, des
subventions et des concours financiers ;
- caractère non-libératoire du paiement.
Article 17 - Le refus motivé du visa par l'autorité chargée du contrôle ne peut être passé
outre que sur autorisation-expresse du ministre en charge des finances.
Article 18 - L'avis de l'autorité chargée du contrôle ne lie pas le responsable du
programme.
Article 19 - Dans le cadre de ses interventions, l'autorité chargée du contrôle est
responsable de ses visas ou, le cas échéant, des refus de visa qu'il oppose.
CHAPITRE II : DU CONTRÔLE
Article 20 - (I) Le contrôle de performance vise à s'assurer de l'exécution optimale des
prévisions des recettes et des dépenses, à l'aide d'indicateurs prédéfinis.
(2) Il permet :
- de mesurer et d'analyser, sur la base des indicateurs, les résultats atteints par
rapport aux objectifs fixés, et propose les mesures correctives éventuelles ;
- de s'assurer que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité et
efficience pour réaliser les objectifs fixés
- d'analyser les réalisations, qui sont mesurées et confrontées à la prévision afin
de mettre en évidence les écarts ;
- d'identifier et d'évaluer les risques d'anomalies significatives, résultant d'erreur ou
de fraude;
- de recueillir des éléments appropriés susceptibles de révéler l'existence
d'anomalies significatives;
- d'examiner et d'évaluer les pièces et documents comptables.
Article 21 - Le contrôle de performance s'appuie sur la comptabilité analytique des
programmes et le système d'information mis en place par l'ordonnateur, permettant à ce
dernier de produire des tableaux de bord d'aide à la décision et des rapports de gestion.
Article 22.- L'évaluation de la performance donne lieu à la production d'un rapport de
performance.
CHAPITRE III : DES MISSIONS D'AUDIT SPÉCIFIQUE
Article 23.- (1)L'audit consiste en un examen approfondi et systématique de la
performance d'une administration, d'un programme, d'une action ou d'une activité aux
plans financiers et opérationnel, orienté vers l'identification des opportunités permettant
de réaliser plus d'économie, d'efficacité et d'efficience.

112
(2) L'audit a pour objectif de fournir aux responsables stratégiques des
informations pertinentes sur l'emploi des fonds et la gestion des structures et
programmes, et d'améliorer la qualité de la gestion. Il aboutit à l'évaluation de la
performance des administrations.
(3) L'audit permet notamment de :
- vérifier, a posteriori, le caractère sincère des prévisions des dépenses et des recettes
présentées par les responsables de programmes, ainsi que leur compatibilité avec
les objectifs des politiques publiques ;
- vérifier, a posteriori, la soutenabilité budgétaire des programmes présentés;
- mesurer et améliorer la fiabilité des systèmes d'information existant ;
- mettre en place des systèmes efficaces de contrôle.
(4) L'audit couvre:
- l'évaluation de la superstructure, de ses missions, de ses objectifs et de ses
programmes;
- l'évaluation des systèmes et procédures de gestion et de contrôle des finances
publiques l'analyse de l'approche managériale
- l'identification des risques et l'élaboration de leur cartographie ;
- l'évaluation de la gouvernance financière et budgétaire.
Article 24.- L'audit peut être conduit suivant trois approches:
- une approche axée sur les résultats, qui consiste à évaluer si les objectifs et les
attentes prédéfinis ont été atteints comme prévus ;
- une approche axée sur les problèmes, qui consiste à vérifier et à analyser les causes
d'un ou de plusieurs problèmes particuliers;
- une approche axée sur les systèmes, qui consiste à s'assurer du bon fonctionnement
des systèmes de gestion.
Article 25.- (1) L'audit est sanctionné par un rapport qui comporte, entre autres, des
recommandations pratiques susceptibles d'apporter une valeur ajoutée au regard des
manquements constatés, et faire référence à tous les cas importants de non-conformité
et d'abus constatés.
(2) Le rapport d'audit est adressé à l'autorité l'ayant prescrit avec copie
au responsable du service audité, sauf stipulation contraire de l'autorité compétente.
TITRE III : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 26 - (1) Des textes particuliers fixent l'organisation, le fonctionnement et le régime
de responsabilité et d'indépendance des services spécialisés-de contrôle et d'audit.
(2) Le régime de responsabilité de l'ordonnateur est fixé par des textes particuliers.
Article 27 - Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires,
sera enregistré et publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal officiel en
français et en anglais.
Yaoundé, le 15 mai 2013

113
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret N° 2013/160 du 15 mai 2013 portant règlement financier de la comptabilité


publique

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Vu la Constitution ;
Vu la directive n°02/11-UEAC-190-CM-22 du 19 décembre 2011 relative au règlement
général de la comptabilité publique ;
Vu la loi n°74/18 du 5 décembre 1974 relative au contrôle des ordonnateurs,
gestionnaires et gérants des crédits publics et des entreprises d'État telle que modifiée
par la loi n° 76/4 du 8 juillet 1976 ;
Vu la loi n°99-016 du 22 décembre 1999 portant Statut Général des Établissements
Publics et des Entreprises du Secteur Public et Parapublic ;
Vu la loi n°2003/005 du 21 avril 2003 fixant les attributions, l'organisation et le
fonctionnement de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême;
Vu la loi n°2006/016 du 29 décembre 2006 fixant l'organisation et le fonctionnement
de la Cour Suprême;
Vu la loi n°2006/017 du 29 décembre 2006 fixant l'organisation, les attributions et le
fonctionnement des tribunaux régionaux des comptes;
Vu la loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État;
Vu la loi n°2009-011 du 10 juillet 2009 portant régime financier des Collectivités
Territoriales Décentralisées;
Vu le décret n°2011/408 du 9 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement,
DÉCRÈTE:
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Le présent décret porte Règlement Général de la Comptabilité Publique.
À ce titre, il fixe les règles spécifiques qui déterminent les modalités d'exécution des
opérations budgétaires et financières, de tenue des comptes et de gestion de la
trésorerie, des deniers, biens, valeurs publics, ainsi que du patrimoine appartenant ou
confiés à l'État, aux Établissements Publics Administratifs nationaux ou locaux, aux
Collectivités Territoriales Décentralisées, aux services et organismes que la loi assujettit
au régime juridique de la comptabilité publique.
(2) Les personnes morales ci-dessus visées, autres que l'État, sont dans le
présent décret, désignées sous le terme d'organismes publics.
Article 2.- (1) Les ressources et les charges de l'État, ainsi que celles des organismes
publics font l'objet d'un budget dans le cadre d'un exercice budgétaire qui commence le 1
er janvier et s'achève le 31 décembre de chaque année.
(2) Le budget de l'État est présenté par chapitres et par programmes.
(3) Un chapitre représente un ministère, un organe constitutionnel, un
groupe homogène de services ou d'unités administratives mettant en œuvre des
programmes ou un ensemble d'opérations de nature spécifique.
(4) Un programme comprend un ensemble d'actions à mettre en œuvre
au sein d'une administration, pour la réalisation d'un objectif déterminé, dans le cadre
d'une fonction, assorti d'indicateurs permettant de mesurer les résultats obtenus.
(5) Le budget de l'État est constitué du budget général, des budgets
114
annexes et des comptes spéciaux du Trésor. Il présente; de façon sincère, l'ensemble
des ressources et des charges de l'État;
(6) Le processus d'élaboration et d'exécution du budget ainsi que son
calendrier sont fixés par des textes particuliers.
(7) L'ensemble des recettes assure l'exécution de l'ensemble des
dépenses.
(8) Dans le budget de l'État, il est fait recette du montant intégral des
produits sans contraction entre les recettes et les dépenses.
(9) Aucune recette ne peut être émise et recouvrée, aucune dépense
engagée ou ordonnancée pour Je compte de l'État, sans avoir été autorisée par une loi
de finances.
Article 3.- Le Ministre chargé des finances veille à la bonne exécution des lois de
finances.
Article 4.- (1) Les deniers appartenant ou confiés à l'État et aux organismes publics
sont soumis des deniers publics soumis aux dispositions du présent décret.
(2) Le trésor Public exerce le monopole sur :
- le recouvrement de toutes les recettes, le paiement de toutes les dépenses et la
totalité de la trésorerie de l'État et des autres organismes publics;
- le circuit des caisses publiques ;
- les relations avec le système bancaire national, régional et international.
(3) Le Trésor Public est le guichet unique des opérations d'encaissement
et de décaissement de l'État.
(4) Le circuit du Trésor Public est régi par le principe de l'unité de caisse,
matérialisé par la centralisation des opérations d'encaissement et de décaissement
effectuées par les comptables publics dans un compte unique à la Banque Centrale.
(5) Sous peine des sanctions prévues par les lois et règlements en
vigueur, il est interdit à quiconque, non pourvu d'un titre régulier de comptable public, de
s'immiscer dans la gestion des deniers publics.
Article 5.- Les biens mobiliers et immobiliers, les valeurs, titres et matières qui
constituent le patrimoine de l'État et des organismes publics sont acquis, affectés,
conservés et cédés selon les règles fixées par le présent décret et des textes particuliers.
TITRE II : DES AGENTS PUBLICS CHARGÉS DE L'EXÉCUTION DU BUDGET
CHAPITRE I : DES RÈGLES GÉNÉRALES APPLICABLES AUX AGENTS PUBLICS
CHARGES DE L'EXÉCUTION DU BUDGET
Article 6.- Les opérations relatives à l'exécution des budgets ou à la gestion des biens de
l'État et des organismes publics font intervenir deux catégories d'agents publics: les
ordonnateurs d'une part et les comptables publics d'autre part.
Article 7.- (1) Les fonctions d'ordonnateur et celles de comptable public sont
incompatibles. À ce titre, les conjoints, ascendants et descendants des ordonnateurs ne
peuvent exercer comme comptables publics des services de l'État ou des organismes
publics auprès desquels ces ordonnateurs sont affectés ou élus.
(2) Il n'existe pas de lien hiérarchique entre l'ordonnateur et le comptable
public.
Article 8.- (1) Il est interdit à toute personne non pourvue d'un titre légal ou
réglementaire d'exercer les fonctions d'ordonnateur ou de comptable public, sous peine
de sanctions prévues par la loi.

115
(2) Le titre légal résulte de l'accréditation pour l'ordonnateur et de la
nomination pour le comptable public, conformément aux lois et règlements en vigueur.
Article 9.- Au sens du présent décret, l'accréditation est l'acte par lequel l'ordonnateur
principal ou secondaire désigne un responsable d'une unité administrative en vue de
l'exécution des dépenses sur des matières limitativement définies. Ce responsable a
l'obligation de notifier son acte d'accréditation ainsi que son spécimen de signature au
chef du poste comptable assignataire desdites dépenses.
CHAPITRE II : DES ORDONNATEURS
Article 10.- (1) Est ordonnateur, toute personne ayant qualité au nom de l'État ou des
organismes publics, pour prescrire l'exécution des recettes et des dépenses inscrites au
budget de l'État. À ce titre:
- en matière de recettes, il constate les droits de l'État et des autres organismes
publics, liquide et émet les titres de créances correspondants;
- en matière de dépenses, il juge de leur opportunité conformément aux objectifs
visés par la loi de finances et aux budgets votes, les engagent, les liquide et les
ordonnances dans la limite des crédits disponibles, et au regard des objectifs des
programmes de l'État ou des autres organismes publics. Il émet les ordres de
mouvements affectant les biens et matières de l'État ou des organismes publics.
(2) Les ordonnateurs peuvent déléguer tout ou partie de leurs
attributions.
(3) Les ordonnateurs transmettent aux comptables publics les
informations nécessaires à la tenue de la comptabilité générale de l'État.
Article 11.- (1) En matière de recettes, il existe deux (02) catégories d'ordonnateurs: les
ordonnateurs principaux et les ordonnateurs délégués.
a) Sont ordonnateurs principaux:
- le Ministre chargé des finances pour l'État;
- les chefs des exécutifs municipaux pour les Collectivités Territoriales
Décentralisées ;
- les Directeurs Généraux et assimilés pour les Établissements Publics
Administratifs.
b) Sont ordonnateurs délégués, les chefs de département ministériel ou assimilés, pour
les recettes produites par leurs administrations, ainsi que les responsables des
administrations fiscales.
c) Les chefs de départements ministériels ou assimilés, les Directeurs Généraux des
Établissements Publics Administratifs ou assimilés, les chefs d'exécutif des Collectivités
Territoriales Décentralisées peuvent constituer, sous leur propre responsabilité, des
régies de recettes.
(2) En matière de dépenses, il existe trois (03) catégories d'ordonnateurs:
les ordonnateurs principaux, les ordonnateurs secondaires et les ordonnateurs délégués.
- Sont ordonnateurs principaux, les chefs de département ministériel ou assimilés,
les responsables des organes constitutionnels, les Directeurs généraux pour les
Établissements Publics Administratifs et assimilés, et les chefs des exécutifs
municipaux pour les Collectivités Territoriales Décentralisées;
- Sont ordonnateurs secondaires, les responsables des services déconcentrés de
l'État qui reçoivent les autorisations de dépenses des ordonnateurs principaux;
- Sont ordonnateurs délégués, les responsables désignés par les ordonnateurs
principaux ou secondaires pour des matières limitativement définies. Cette
délégation prend la forme d'un acte administratif de l'ordonnateur principal ou
116
secondaire.
Article 12.- Les engagements, ainsi que les ordres donnés par les ordonnateurs
principaux, délégués et secondaires de l'État ou des autres organismes publics, sont
retracés dans la comptabilité budgétaire, permettant ainsi de suivre le déroulement des
opérations budgétaires et d'effectuer le rapprochement avec les écritures des comptables
publics.
Article 13.- (1) Les ordonnateurs du budget de l'État et des organismes publics sont, à
raison de leurs attributions, responsables aux plans pénal et civil. Ils sont également
responsables de l'élaboration et de la mise en œuvre des programmes, ainsi que des
résultats attendus.
(2) Les autres catégories, dans la limite de leurs délégations, sont
responsables aux plans pénal, civil et disciplinaire.
(3) Les programmes font l'objet d'une évaluation selon les modalités
définies par un arrêté du Ministre chargé des finances.
(4) Les ordonnateurs sont justiciables de l'organe chargé de la
discipline budgétaire et financière dont l'organisation et le fonctionnement sont fixés par
un texte particulier.
CHAPITRE III : DES COMPTABLES PUBLICS
Article 14.- (1) Les comptables publics sont des agents publics régulièrement préposés
aux comptes et/ou chargés du recouvrement, de la garde et du maniement des fonds et
valeurs.
(2) Ils sont nommés par le Ministre chargé des finances, avec son agrément
ou sur sa proposition. Toutefois, les receveurs des Collectivités Territoriales
Décentralisées sont nommés par arrêté conjoint du Ministre chargé des collectivités
territoriales et du Ministre chargé des finances, parmi les personnels des collectivités
territoriales ou, le cas échéant, parmi les personnels des services civils et financiers de
l'État.
Article 15.- Les comptables publics comprennent les comptables en deniers et valeurs,
et les comptables d'ordre.
- Les comptables en deniers et valeurs sont des personnes habilitées à procéder
au maniement et à la conservation des fonds publics, des valeurs qui sont des
valeurs en portefeuille, des bons, traites, obligations, rentes et actions de société.
- Les comptables d'ordre sont ceux qui centralisent et présentent dans leurs
écritures et leurs comptes, les opérations financières exécutées par d'autres
comptables.
Toutefois, la fonction de comptable d'ordre n'est pas incompatible avec celle de
comptable en deniers et valeurs.
Article 16.- Les comptables publics en deniers et valeurs sont seuls habilités à assurer:
- la prise en charge et le recouvrement des titres de recettes émis par les
ordonnateurs, des créances constatées par un contrat, des amendes, des
contraventions, des titres de propriété ou tout autre titre ou acte dont ils assurent
la conservation, ainsi que l'encaissement des droits au comptant et des recettes
de toutes natures que les organismes publics sont habilités à recevoir;
- le visa, la prise en charge et le règlement des dépenses, soit sur ordre émanant
des ordonnateurs accrédités, au vu des titres présentés par les créanciers, soit
de leur propre initiative, soit encore en cas de suite à donner aux oppositions et
autres significations;
- la garde et la conservation des fonds, valeurs, titres appartenant ou confiés à
117
l'État ou aux organismes publics;
- le maniement des fonds et les mouvements des comptes de disponibilités pour le
compte de l'État, de ses correspondants ou des organismes publics;
- l'exécution des opérations de trésorerie;
- la conservation des pièces justificatives des opérations et des documents de
comptabilité jusqu'à leur transmission à la juridiction des comptes;
- la tenue de la comptabilité du poste comptable qu'ils dirigent.
Article 17.- Dans l'accomplissement de leurs missions, les comptables publics en
deniers et valeurs assurent:
1) en matière de recettes, le contrôle de :
- l'autorisation de percevoir les recettes;
- la mise en recouvrement et la liquidation des créances ainsi que la régularité
formelle des réductions et des annulations des titres de recettes dans la limite
des éléments dont ils disposent.
2) en matière de dépenses, le contrôlé de :
- la régularité de la dépense;
- l'accréditation de l'ordonnateur ou de son délégué;
- l'assignation de la dépense;
- la disponibilité des crédits de paiement;
- l'exacte imputation budgétaire des dépenses conformément aux principes
définis par la nomenclature budgétaire et comptable selon leur nature ou leur
objet;
- la validité de la créance dans les conditions précisées parle présent décret.
3) en matière de patrimoine, le contrôle de :
- de la conservation des droits, privilèges et hypothèques des immobilisations
incorporelles et corporelles;
- la prise en charge à l'inventaire des actifs financiers et non financiers acquis.
Article 18.- (1) Le contrôle du comptable public en deniers et valeurs sur la validité de la
créance des tiers porte sur :
- la certification par l'ordonnateur du service fait;
- la production des pièces justificatives prévues par la réglementation;
- l'exactitude des calculs de liquidation de la créance;
- l'existence du visa budgétaire sur les mouvements de crédits et les
engagements;
- la production des justificatifs et, le cas échéant, du certificat de prise en
charge à l'inventaire;
- l'application des règles de prescription et de déchéance de la créance.
(2) En cas d'irrégularités constatées lors des contrôles visés à l'alinéa
(1)ci-dessus, le comptable assignataire suspend le paiement avec un rejet dûment motivé
par écrit adressé à l'ordonnateur.
(3) L'ordonnateur peut adresser au comptable public un ordre de
réquisition auquel il est tenu de déférer, sauf dans les cas prévus par le présent décret.
Article 19.- Les comptables publics en deniers et valeurs sont classés en quatre
catégories:
- les comptables directs du Trésor, dont ceux des administrations financières;
- les comptables des Collectivités Territoriales Décentralisées;
- les agents comptables des Établissements Publics Administratifs;
- tout autre agent public désigné comme tel par voie législative ou réglementaire.
118
Article 20.- (1) Les comptables publics en deniers et valeurs sont, soit des comptables
principaux, soit des comptables secondaires.
- Les comptables principaux rendent leurs comptes au juge des comptes.
- Les comptables secondaires sont ceux dont les opérations sont centralisées par
un autre comptable auquel ils rendent compte.
Article 21.- (1) Les comptables directs du Trésor exécutent, sous l'autorité du Ministre
chargé des finances, toutes les opérations de recettes ou de dépenses du budget général
de l'État, des budgets annexes, des comptes spéciaux du Trésor. Ils exécutent par
ailleurs, toutes les opérations de trésorerie et, d'une manière générale, toutes les
opérations financières de l'État.
(2) L'Agent Comptable Central du Trésor, le Payeur Général du Trésor,
les Payeurs auprès des départements ministériels, les Trésoriers Payeurs Généraux, les
Agents Comptables des Établissements Publics Administratifs, les comptables des
Collectivités Territoriales Décentralisées et tous les comptables désignés comme tels par
un texte, ont qualité de comptables principaux. À ce titre, ils sont astreints à la production
d'un compte de gestion sur titres et sur pièces.
(3) Les comptables placés à la tête des circonscriptions financières ont
qualité de comptable supérieur. À ce titre, ils exercent un pouvoir hiérarchique de
contrôle sur l'activité de tous les comptables publics de leur circonscription financière.
(4) Sont comptables centralisateurs, les comptables publics qui
reçoivent des opérations effectuées par des comptables secondaires en vue, soit de leur
centralisation dans leurs écritures après ou sans apurement, soit de leur consolidation et
transfert à d'autres comptables assignataires.
(5) Les comptables des administrations financières sont chargés du
recouvrement des impôts, taxes, droits, redevances, produits et recettes diverses, ainsi
que des pénalités fiscales et frais de poursuites et de justice y afférents dans les
conditions fixées par le Code Général des Impôts, le Code des Douanes, la
réglementation domaniale de l'État et les lois et règlements en vigueur. Ils reversent
ensuite le produit intégral de leurs recettes au comptable du Trésor territorialement
compétent, et transmettent leur comptabilité au comptable principal de rattachement,
selon une périodicité définie par la réglementation en vigueur.
(6) Les régisseurs d'avances et de recettes peuvent être habilités à
exécuter des catégories particulières d'opérations de recettes et de dépenses dont
l'apurement incombe au comptable assignataire qui les intègre dans sa comptabilité.
Article 22.- Les comptables collectives territoriales décentralisées et les agents
comptables des établissements publics administratifs exécutent toutes opérations de
recettes et de dépenses du budget de l'organisme public auprès duquel ils sont placés,
ainsi que toutes opérations de trésorerie.
Article 23.- (1) Les comptables publics sont nommés à la tête des postes comptables.
Un comptable titulaire d'un poste peut se voir confier la gestion d'un autre poste en
qualité de comptable intérimaire.
(2) Les comptables publics peuvent déléguer leur pouvoir à un ou
plusieurs mandataires ayant qualité pour agir en leur nom et sous leur responsabilité.
(3) Le mandataire est, en principe, choisi parmi les agents du poste
comptable concerné et accrédité dans les mêmes conditions que le comptable lui-même.
Article 24.- Tout comptable public, en deniers et valeurs, est astreint à l'obligation de
résidence sur les lieux du service, si le poste est doté d'un logement de fonction. À
défaut, le comptable bénéficie de la prestation gratuite d'un logement dans la localité de
situation du poste ou d'une indemnité compensatrice de logement.
119
Article 25.- (1) Les comptables publics procèdent à l'arrêté périodique de leurs écritures
dans les conditions fixées par voie réglementaire.
(2) Au 31 décembre de chaque année, les comptables publics
procèdent obligatoirement à l'arrêté de toutes les caisses publiques.
(3) À chaque arrêté, il est établi un procès-verbal constatant et détaillant
l'état de l'encaisse et des valeurs, ainsi que celui des comptes de dépôts, justifié par un
état de rapprochement.
Article 26.- Les comptes de l'État et les comptes de gestion des comptables publics
principaux sont produits à la Chambre des Comptes au plus tard 3 mois après la fin de la
période complémentaire de l'exercice suivant celui au titre duquel ils sont établis.
En cas de retard, des amendes peuvent être infligées aux comptables par la Chambre
des Comptes. En cas de défaillance du chef de poste comptable, un comptable de
remplacement peut être commis d'office par le Ministre chargé des finances pour
produire les comptes de gestion.
Article 27.- (1) La cessation de fonctions d'un comptable public donne lieu à
l'établissement d'un procès-verbal de remise de service.
(2) Hormis les cas de décès ou d'absence irrégulière dûment constatés,
aucun comptable public ne peut cesser ses fonctions sans qu'il n'ait été établi un procès-
verbal contradictoire de remise de service.
(3) La date effective de cessation de fonctions est la date de la remise de
service.
Article 28.- (1) En cas de vacance de poste dûment constatée, l'autorité compétente
désigne un comptable intérimaire pour assurer la gestion du poste jusqu'à l'installation du
nouveau titulaire.
(2) Le comptable intérimaire a, sous réserve de restrictions expresses
faites par l'autorité compétente, les mêmes pouvoirs que le titulaire. Il encourt les mêmes
sanctions personnelles et pécuniaires que le comptable titulaire.
(3) Un procès-verbal de remise de service est établi aussi bien à
l'entrée qu'à la sortie de fonctions du comptable intérimaire, sauf exceptions prévues
dans le présent décret.
(4) La durée de l'intérim ne peut être supérieure à six (06) mois,
renouvelable une fois sur décision du Ministre chargé des finances.
Article 29.- (1) Les comptables publics sont personnellement et pécuniairement
responsables des opérations dont ils sont chargés et de l'exercice des contrôles prévus
par le présent décret.
(2) Les comptables publics ne sont, ni personnellement, ni
pécuniairement, responsables des opérations qu'ils ont effectuées sur ordre écrit des
ordonnateurs dans les conditions définies par le présent décret.
Article 30.- (1) La responsabilité des comptables publics est engagée en cas de :
- constatation de déficit de caisse ou de manquant en denier ou en valeur;
- défaut de recouvrement des recettes ordonnancées ;
- paiement irrégulier d'une dépense en raison d'un manquement aux
obligations de contrôle prévu par le présent décret;
- paiement irrégulier d'une indemnisation mise à la charge de l'État du fait du
comptable public;
- manquement établi dans la conservation des deniers et valeurs.
(2) La juridiction des comptes, après avoir entendu le comptable
concerné, prend un arrêt qui fixe le montant que le comptable devra verser à l'État, en
120
tenant compte du montant du préjudice ainsi que des circonstances de l'infraction.
(3) Elle peut en outre, en fonction de la gravité de la faute commise,
imposer une amende au comptable défaillant, dans la double limite du montant visé à
l'alinéa (2) ci-dessus et d'une année de salaire du comptable intéressé.
Article 31.- (1) La responsabilité pécuniaire des comptables publics s'étend à toutes les
opérations du poste qu'ils dirigent depuis la date de leur installation jusqu'à la date de
cessation de leurs fonctions.
(2) Cette responsabilité couvre dans la limite des contrôles qu'ils sont
tenus d'exercer:
- les opérations des comptables publics secondaires placés sous leur autorité et
celles des régisseurs;
- les opérations des comptables publics secondaires et des correspondants,
centralisées dans leur comptabilité;
- les actes des comptables de fait, s'ils en ont eu connaissance et ne les ont pas
signalés à leurs supérieurs hiérarchiques.
(3) La responsabilité des comptables publics ne peut être mise en jeu en
raison de la gestion de leurs prédécesseurs que pour les opérations prises en charge
sans réserve, lors de la remise de service, ou qui n'au- raient pas été contestées par le
comptable entrant dans un délai de six (6) mois.
Article 32.- (1) Avant d'être installés dans leur poste, les comptables publics sont tenus
de prêter serment devant la juridiction des comptes compétente et de constituer des
cautionnements.
(2) Les comptables intérimaires sont astreints à la constitution des
mêmes garanties.
(3) Le serment prévu ci-dessus est le suivant: «Je jure et promets de bien
et loyalement remplir mes fonctions de comptable public et d'observer en toutes
circonstances les devoirs qu'elles m'imposent ».
(4) Les modalités de prestation de serment, le montant des garanties et
les conditions de leur constitution sont fixés par Arrêté du Ministre chargé des finances.
Article 33.-Tout comptable public peut contracter sur ses deniers propres une
assurance pour couvrir sa responsabilité pécuniaire. Toutefois, cette couverture ne peut
excéder les neuf dixièmes des sommes demeurant effectivement à sa charge, sauf
dispositions contraires résultant des agréments des compagnies d'assurance.
Article 34.- (1) La libération des garanties constituées ne peut intervenir que dans les
conditions suivantes:
- pour les comptables principaux: après arrêts définitifs de quitus rendus par la
juridiction des comptés sur les différentes gestions dont ils avaient la charge jusqu'à
leur cessation de fonction, ou par intervention de la prescription acquisitive qui est
de cinq (5) ans à compter de la production du compte de gestion à la juridiction des
comptes;
- pour les comptables secondaires: après obtention du certificat de décharge délivré
par le Directeur chargé de la comptabilité publique, sur avis conforme des
comptables principaux auxquels ces comptables secondaires sont rattachés.
(2) Le certificat de décharge doit être délivré dans les six (6) mois de la
demande expresse de libération de ses garanties présentée par le comptable secondaire,
sauf, dans le même délai, en cas de refus écrit et motivé du Directeur chargé de la
comptabilité publique.
(3) Le certificat de décharge permet uniquement la libération des
garanties, mais n'emporte pas de conséquence quant à l'appréciation de la responsabilité
121
éventuelle du comptable secondaire par le Ministre chargé des finances ou la juridiction
des comptes.
Article 35.- La libération des garanties est accordée par Décision du Ministre chargé
des finances sur proposition du Directeur chargé de la comptabilité publique, après
constatation que les conditions exigibles sont réunies.
Article 36.- Le comptable public, dont la responsabilité pécuniaire est engagée, a
l'obligation de combler immédiatement et à due concurrence de ses deniers personnels,
le déficit constaté, la perte de recette subie, la dépense payée à tort ou l'indemnité mise
de son fait à la charge de l'État ou de l'organisme intéressé.
Article 37.- (1) La responsabilité pécuniaire d'un comptable public est mise en cause
par, un acte de débet de nature administrative ou juridictionnelle.
(2) Le débet administratif résulte d'un arrêté du Ministre chargé des
finances rendu dans les conditions prévues par les lois et règlements en vigueur.
(3) Le débet juridictionnel résulte d'une décision de la juridiction des
comptes rendue dans les conditions prévues par les lois et règlements en vigueur.
(4) Les arrêtés de débet produisent les mêmes effets et sont soumis
aux mêmes règles d'exécution que les décisions de la juridiction des comptes. Ces
arrêtés sont exécutoires après notification et peuvent faire l'objet de recours devant la
juridiction des comptes. Ce recours n'est pas suspensif.
(5) Les débets portent des intérêts au taux fixé par un texte particulier, à
compter de la date du fait générateur ou, si cette date ne peut être fixée avec précision, à
compter de celle de sa constatation.
Article 38.- (1) En cas de débet administratif, le comptable public, dont la responsabilité
a été mise en cause suite à un cas de force majeure, ne peut obtenir décharge totale ou
partielle de sa responsabilité qu'après production de tous les justificatifs nécessaires.
Cette décharge est accordée par arrêté du Ministre chargé des Finances après avis du
Directeur chargé de la comptabilité publique.
(2) En cas de refus partiel ou total de la décharge de responsabilité et
sur demande du comptable public, le Ministre chargé des finances peut accorder la
remise gracieuse totale ou partielle du débet administratif.
(3) Les actes de débets, de décharges ou de remises gracieuses du
Ministre chargé des finances sont transmis à la juridiction des comptes à l'appui des
comptes de gestion.
Article 39.- (1) Dans le cas de débets administratifs, les comptables dont la bonne foi
est établie, peuvent bénéficier d'un sursis de versement pendant l'examen de leur
demande de décharge de responsabilité ou de remise gracieuse. Ce sursis est accordé
par le Ministre chargé des finances sur avis du Directeur chargé de la comptabilité
publique.
(2) À défaut de décision expresse du Ministre chargé des finances dans
le délai de trois mois à compter de la date de la demande du comptable intéressé, le
sursis est réputé accordé.
Article 40.- En cas de débet juridictionnel, les voies de recours sont celles prévues par
les lois en vigueur en matière de jugement des comptes,
Article 41.- En cas de décharge de responsabilité ou de remise gracieuse, les débets
restent à la charge du budget de l'État ou des organismes publics concernés dans les
conditions fixées par voie réglementaire.
Article 42.- La responsabilité de tout fonctionnaire ou agent placé sous les ordres d'un
comptable public est mise en jeu dans les mêmes conditions que celle du comptable lui-
122
même, lorsqu'une faute commise intentionnellement par ce fonctionnaire ou cet agent est
la cause du déficit constaté, de la perte de recettes ou de biens subie par l'organisme
public intéressé, de la dépense payée à tort ou de l'indemnité mise, du fait de cette faute,
à la charge de l'organisme public concerné.
Article 43.- Les régisseurs chargés pour le compte des comptables publics d'opérations
d'encaissement et de paiement, sont soumis aux règles, obligations et responsabilités
des comptables publics dans les conditions et limites fixées par le présent décret.
Article 44.- (1) Toute personne qui, sans avoir la qualité de comptable public ou sans
agir sous le contrôle et pour le compte, d'un comptable public, s'ingère dans le
recouvrement des recettes affectées ou destinées à un organisme public doté d'un poste
comptable ou dépendant d'un tel poste doit, nonobstant les poursuites qui pourraient être
engagées devant les juridictions répressives, rendre compte au juge des comptes de
l'emploi des fonds ou valeurs qu'elle a irrégulièrement détenus ou maniés.
(2) Il en est de même pour toute personne qui reçoit ou manie
directement ou indirectement des fonds ou valeurs extraits irrégulièrement de la caisse
d'un organisme public et pour toute personne qui, sans avoir la qualité de comptable
public, procède à des opérations portant sur des fonds ou valeurs n'appartenant pas aux
organismes publics, mais que les comptables publics sont exclusivement chargés
d'exécuter en vertu de la réglementation en vigueur.
(3) Les gestions irrégulières entraînent, pour leurs auteurs déclarés
comptables de fait pour la juridiction des comptes, les mêmes obligations et
responsabilités que les gestions des comptables publics patents selon les règles de
procédure de ladite juridiction.
(4) Le comptable de fait peut être condamné par le juge des comptes à
une amende, en raison de son immixtion dans les fonctions de comptable public. Cette
amende est calculée suivant l'importance et la durée de la détention ou du maniement
des deniers. Son montant ne pourra dépasser le total des sommes indûment détenues ou
maniées.
TITRE III : DES OPERATIONS DE RECETTES ET DE DÉPENSES
CHAPITRE I : DES OPERATIONS DE RECETTES
SECTION I : DES RÈGLES GÉNÉRALES
Article 45.- Les recettes de l'État et des autres organismes publics comprennent les
produits des impôts, des taxes et des droits, les emprunts, les subventions, les amendes,
les produits des domaines et tous autres produits autorisés par les lois et règlements en
vigueur ou résultant des décisions de justice ou des conventions.
Article 46.- (1) Toutes recettes autres que celles qui sont prévues à l'article 45 ci-
dessus, à quelque titre et sous quelque dénomination que ce soit, sont formellement
interdites, sous peine pour les agents qui en assureraient l'émission et/ou le
recouvrement, d'être poursuivis comme concussionnaires, sans préjudice de l'action en
répétition de l'indu pendant trois années contre tous les comptables publics qui en
auraient fait la perception.
(2) Sont également punissables des peines prévues à l'égard des
concussionnaires, tous détenteurs de l'autorité publique qui, sous une forme quelconque
et pour quelque motif que ce soit, auront sans autorisation de la loi, accordé des
exonérations en franchises, de droit, impôt ou taxe publique, ou auront effectué
gratuitement la délivrance des produits ou services payants de l'État ou de tout autre
organisme public.

123
Article 47.- Il est fait recette au budget de l'État et des autres organismes publics du
montant intégral de tous les produits, quelle qu'en soit la provenance, et sans contraction
entrée les recettes et les dépenses, les frais de perception et de régie, les autres frais
accessoires étant portés en dépenses auxdits budgets.
Article 48.- (1) Dans les conditions prévues pour chacune d'elles, les recettes sont
constatées et liquidées, ordonnancées avant d'être prises en charge et recouvrées. La
liquidation a pour objet de déterminer le montant de la dette des redevables et doit
indiquer les bases sur lesquelles elle est effectuée.
(2) Toute erreur de liquidation donne lieu, soit à l'émission d'un ordre
d'annulation ou de réduction de recette, soit à l'émission d'un ordre complémentaire.
Article 49.- (1) Toute créance constatée et liquidée fait l'objet d'un acte valant titre de
perception émis par l'ordonnateur compétent. Ces titres peuvent être individuels ou
collectifs. En matière d'impôts directs et taxes assimilées, les bulletins d'émission et les
avis de mise en recouvrement valent titres de perception. En matière d'impôts indirects et
taxes assimilées, les états de liquidation valent titres de perception. Les redevances pour
services rendus et les autres produits divers et éventuels de l'État ou des autres
organismes publics sont perçus sur ordres de recettes formant des titres de perception
des créances constatées par des états de liquidation ou des décisions administratives.
(2) Les recettes sur versements spontanés font l'objet d'une liquidation et
d'un ordonnancement a posteriori.
Article50.- Les règles d'exigibilité des créances publiques sont fixées par les lois et
règlements selon le cas.
Article 51.- Les actes valant titres de perception sont notifiés aux comptables pour prise
en charge selon des modalités déterminées par des textes particuliers. Ils sont notifiés
aux redevables avec précision de la date d'échéance et des modalités de règlement.
Article52.- (1) La procédure en matière de recouvrement est amiable.
(2) Sous réserve des exceptions tenant à la nature, au caractère contentieux
de la créance, ou à la nécessité de prendre sans délai des mesures conservatoires, le
recouvrement forcé peut être envisagé en cas d'échec d'une tentative de recouvrement
amiable.
Article53.- (1) Les poursuites exercées dans le cadre d'un recouvrement forcé suivent
les voies et moyens de droit sur la base d'un titre ayant force exécutoire.
(2) Les bulletins d'émissions, les avis de mise en recouvrement, les
contraintes, les états de liquidation d'impôts et taxes assimilés, les décisions de justice et
les arrêtés de débets pris par les autorités compétentes forment des titres ayant force
exécutoire.
(3) Les ordres de recette sont rendus exécutoires par les ordonnateurs qui
les ont émis. Ils sont, à cet effet, revêtus de la formule exécutoire, datés et signés par les
ordonnateurs.
Article 54.- (1) Le recouvrement des titres exécutoires est poursuivi jusqu'à opposition
du débiteur devant la juridiction compétente.
(2) Les réclamations et contestations de toutes natures relatives à
l'assiette et à la liquidation des droits n'ont pas d'effet suspensif sur les poursuites si elles
ne sont pas assorties de garanties acceptées par le Trésor public, à hauteur des sommes
contestées, sauf en cas de sursis accordé par les structures en charge de l'assiette.
Article 55.- (1) Les redevables de l'État et des autres organismes publics s'acquittent de
leurs dettes par versement d'espèces, par remise de chèques ou d'effets bancaires ou

124
postaux, par virement ou tout autre moyen de paiement en vigueur, dans l'un des
comptes de disponibilité ouverts au nom des comptables publics dans les écritures du
Trésor.
(2) Toutefois, dans les cas prévus par la loi, les redevables peuvent
s'acquitter par remise des valeurs. Ils peuvent également, dans les conditions prévues
par les textes en vigueur, s'acquitter de leur dette par remise d'effets de commerce,
d'obligations cautionnées ou d'immeubles.
Article 56.- (1) Lorsque, dans le même temps, ils sont créanciers, les redevables de
l'État et des autres organismes publics ne peuvent opposer la compensation légale.
(2) Dans la même situation et préalablement à tout paiement, le comptable
public opère la compensation légale au profit de l'État entre les dettes et les créances
assignées sur sa caisse.
Article 57.- (1) Tout versement en numéraire donne lieu à la délivrance d'une quittance.
La forme de la quittance et les conditions de sa délivrance sont fixées par un texte du
Ministre chargé des finances.
(2) Pour les autres modes de paiement, les déclarations de recettes
valant quittance sont délivrées après exécution du règlement, aux parties qui les
réclament expressément.
(3) Il n'est pas délivré de quittance lorsque le redevable reçoit, en
échange de son versement, des timbres, formules ou tickets.
Article 58.- Le débiteur de l'État et des autres organismes publics est libéré s'il présente
une quittance régulière, s'il invoque le bénéfice d'une prescription effective, ou s'il établit
la réalité de l'encaissement par un comptable public des effets bancaires ou postaux
émis au profit du Trésor public.
Article 59.- Les règles propres à l'État et à chacun des autres organismes publics, et le
cas échéant, à chaque catégorie de créances, fixent les conditions dans lesquelles le
recouvrement d'une créance peut être suspendu ou abandonné, ou une remise de dette
ou une transaction peuvent intervenir.
Article 60.- (1) Les comptables publics sont responsables du recouvrement de la totalité
des droits liquidés par les ordonnateurs et pris en charge par leurs soins.
(2) Les comptables justifient de l'apurement de ces prises en charge dans
les délais et formes prévus par la réglementation en vigueur.
(3) L'apurement résulte soit du recouvrement effectif, soit de la réduction
ou de l'annulation des droits préalablement liquidés, soit encore de l'admission en non-
valeur.
Article 61.- Dans son rôle d'information et de conseil, le comptable public attire
l'attention .de l'ordonnateur par écrit, sur toutes recettes non mises en recouvrement et
dont il aurait eu connaissance.
Article 62.- La responsabilité des comptables publics en matière de recouvrement est
engagée dans les conditions fixées par le présent décret.
SECTION II : DES RÉGIES DE RECETTES
Article 63.- (1) Les conditions de création et de fonctionnement des régies de recettes
et de nomination des régisseurs sont fixées par un texte du Ministre chargé des finances.
La liste des régies de recettes opérationnelles est publiée au début de chaque année.
(2) Sauf dérogation accordée par le Ministre chargé des finances, les
impôts, droits et taxes ne peuvent être encaissés par l'intermédiaire d'une régie.
(3) Les actes de création des régies de recettes fixent la nature des

125
produits à encaisser.
(4) Les régisseurs versent les recettes encaissées par leurs soins au
comptable assignataire tous les dix jours au maximum ou lorsque le plafond fixé pour
l'encaisse est atteint.
(5) Les chèques bancaires sont remis au plus tard le lendemain de leur
réception au comptable assignataire.
(6) Au 31 décembre de l'exercice, les caisses des régisseurs de
recettes sont contrôlées et arrêtées par le comptable assignataire, et un procès-verbal
est adressé au Trésorier-Payeur Général de rattachement.
CHAPITRE II : DES OPÉRATIONS DE DÉPENSES
Article 64.- Les dépenses publiques sont prévues et autorisées par le budget de l'État
ou des organismes publics.
Article 65.- (1) Le circuit de la dépense comprend : l'engagement, la liquidation,
l'ordonnancement et le paiement.
(2) Toutefois, certaines catégories de dépenses peuvent, dans les
conditions prévues par la réglementation, être payées sans ordonnancement et faire, par
la suite, l'objet d'une régularisation après paiement.
SECTION I : DE L'ENGAGEMENT
Article 66.- (1) L'engagement est l'acte par lequel l'ordonnateur, de façon exclusive,
crée ou constate, à rencontre de l'État ou d'un organisme public, une obligation de
laquelle résultera une charge.
(2) Les formes de l'engagement sont prévues par les règles en vigueur
et notamment celles du Code des Marchés Publics.
(3) L'engagement est fait dans la limite des autorisations budgétaires, et
demeure subordonné aux autorisations, avis ou visas prévus par les lois et règlements.
(4) Chaque engagement énonce l'année ainsi que l'imputation
budgétaire détaillée.
SECTION II : DE LA LIQUIDATION
Article 67.- (1) La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d'arrêter le
montant de la dépense. Elle ne peut être faite qu'au vu des titres et pièces offrant la
preuve des droits acquis par les créanciers.
(2) En ce qui concerne notamment les fournitures, services et travaux, ces
titres et pièces sont constitués par les contrats, les mémoires ou factures en original
détaillant les livraisons, services ou travaux effectués, les procès-verbaux de réception et
de services faits signés par les services techniques compétents et éventuellement par les
responsables des services techniques désignés par les ordonnateurs.
Article 68.- Les ordonnateurs ne peuvent arrêter les droits des créanciers, y compris
pour ce qui concerne les acomptes sur les marchés de travaux, fournitures et services,
qu'après constatation du service fait, sauf en cas d'avance ou de paiements préalables
autorisés par les lois et règlements.
SECTION III : DE L'ORDONNANCEMENT
Article 69.- L'ordonnancement est l'acte administratif par lequel, conformément aux
résultats de la liquidation, l'ordonnateur donne l'ordre au comptable de payer la dette. Cet
acte administratif peut prendre la forme d'une ordonnance ou d'un mandat de paiement
dont les caractéristiques sont définies par acte du Ministre chargé des finances.
Article 70.- L'ordonnance ou le mandat de paiement énonce l'année et l'imputation
budgétaire détaillée de la dépense.

126
Article 71.- Dans le cadre du contrôle de la régularité de la dépense, les comptables
sont habilités à réclamer aux ordonnateurs les pièces justificatives prévues par la
nomenclature des pièces arrêtée par le Ministre chargé des finances.
Article 72.- (1) Le montant liquidé sur les ordonnances ou mandats de paiement est
arrêté en chiffres et en lettres. En cas d'incohérence entre les montants en chiffres et en
lettres, le montant en lettres fait foi.
(2) Les ratures, altérations, surcharges et renvois sont proscrits. Il en est
de même de l'usage d'une griffe pour toute signature à apposer sur les ordonnances ou
mandats de paiement et pièces justificatives.
Article 73.- (1) Les ordonnances de paiement émises par les Ministres en qualité
d'ordonnateurs principaux et par les responsables des administrations centrales en
qualité d'ordonnateurs délégués, sont transmises aux comptables assignataires.
(2) Les mandats de paiement émis par les ordonnateurs des
établissements publics administratifs et des collectivités territoriales décentralisées sont
assignés auprès des comptables principaux compétents.
(3) Sauf dérogation accordée par le Ministre chargé des finances, les
ordonnances et les mandats sont assignés sur la caisse du comptable du Trésor du
territoire de résidence administrative de l'ordonnateur secondaire concerne.
SECTION IV : DU PAIEMENT
Article 74.- (1) Le paiement est l'acte par lequel l'État ou tout autre organisme public se
libère de sa dette.
(2) Sous réserve des exceptions prévues par les lois et règlements, les
paiements ne peuvent intervenir avant l'échéance de la dette, l'exécution du service ou la
décision individuelle d'attribution d'une subvention, d'une allocation ou d'une avance.
Article 75.- Les comptables assignataires sont seuls chargés du paiement des
ordonnances et mandats, après que les contrôles prévus au présent décret aient été
effectués.
Article 76.- (1) En cas d'irrégularités constatées lors des contrôles prévus en matière de
dépenses, les comptables refusent le visa de la dépense. Il en est de même lorsqu'ils ont
pu établir que les certifications délivrées par les ordonnateurs sont inexactes.
(2) Les comptables sont tenus d'adresser aux ordonnateurs une
déclaration écrite et motivée de leur refus de visa accompagnée des pièces rejetées.
(3) Si malgré ce rejet, l'ordonnateur donne l'ordre au comptable, par écrit,
d'effectuer le paiement, ce dernier s'exécute, et annexe à l'ordonnance ou au mandat
l'original de l'acte de réquisition qu'il a reçu, avec une copie de sa déclaration. Les actes
de réquisition émis par les ordonnateurs sont transmis à la juridiction des comptes, à
l'appui des comptes de gestion des comptables concernés.
(4) Les comptables ne peuvent déférer à la réquisition de l'ordonnateur
dès lors que le refus de visa est motivé par:
- l'absence de crédits disponibles;
- l'absence de justification du service fait, sauf pour les avances, les
subventions et les concours financiers ;
- le caractère non libératoire du paiement.
(5) Lorsque le comptable obtempère, en dehors des cas ci-dessus, à
l'ordre de l'ordonnateur, il cesse d'être responsable de la dépense en cause.

127
Article 77.- (1) Toutes oppositions ou autres significations ayant pour objet d'arrêter un
paiement doivent être faites, sous peine de nullité, entre les mains du comptable
assignataire de la dépense.
(2) A défaut pour le saisissant ou l'opposant de remplir les formalités
prescrites en la matière par la réglementation en vigueur, l'opposition sera réputée nulle
et non avenue.
Article 78.- (1) Le règlement des dépenses est fait soit en numéraire, soit par virement
ou par tout autre moyen de paiement dans les conditions fixées par un texte particulier.
(2) Les règlements ne doivent intervenir que sous réserve des dispositions
de l'article 56, relatives à la compensation légale.
Article 79.- Les comptables publics assignataires sont seuls chargés, sous leur
responsabilité et conformément à la loi, de vérifier les droits et qualités des parties
prenantes, ainsi que la régularité de leurs acquis et, à cet effet, d'exiger la production de
toutes justifications utiles.
Article 80.- Lorsqu'un créancier refuse de recevoir le paiement, le montant
correspondant est consigné dans les écritures du Trésor dans l'attente de la solution au
litige.
Article 81.- (1) Sont prescrites et définitivement éteintes au profit de l'État, sans
préjudice des déchéances spéciales prononcées par les lois et règlements ou consenties
par des contrats ou conventions, toutes créances qui, n'ayant pas été acquittées avant la
clôture de l'exercice auquel elles appartiennent, n'auraient pu, à défaut de justifications
suffisantes, être liquidées, ordonnancées et payées dans un délai de quatre années à
partir de l'ouverture de l'exercice.
(2) Ces dispositions ne sont pas applicables aux créances dont
l'ordonnancement et le paiement n'ont pu être effectués dans les délais déterminés, du
fait de l'Administration ou par suite de pourvois.
(3) Les dépenses atteintes par la prescription ne peuvent être
exceptionnellement ordonnancées que par arrêté du Ministre chargé des finances.
SECTION V : DES RÉGIES D'AVANCES
Article 82.- (1) Sauf dérogation accordée par le Ministre chargé des finances, seuls
peuvent être payés par l'intermédiaire d'une régie :
- les menues dépenses de matériel;
- la rémunération des personnels régulièrement liés à l'État dans la limite des
plafonds autorisés ;
- les dépenses liées au fonctionnement des hôtels particuliers des membres du
gouvernement;
- les dépenses relatives à l'alimentation dans les hôpitaux, établissements
pénitentiaires et scolaires, ainsi que d'autres établissements à caractère social ;
- les frais liés aux missions d'inspection, d'assiette, de contrôle, de contentieux et
de recouvrement des recettes de l'État;
- les dépenses supportant les indemnités dans le cadre des sessions des comités
et commissions.
(2) Les conditions de création, de fonctionnement des régies d'avance et
de nomination des régisseurs sont fixées par un texte du Ministre chargé des finances.
Article 83.- (I) Il est mis à la disposition de chaque régisseur, une avance dont le
montant est fixé par le texte ayant institué la régie.
(2) L'avance est versée par le comptable public assignataire sur demande
du régisseur visée par l'ordonnateur. Le régisseur est tenu de justifier la bonne utilisation
128
de l'avance conformément à la nature des dépenses indiquées en produisant les pièces
justificatives correspondantes au comptable assignataire.
Article 84.- Le régisseur effectue le paiement des dépenses en numéraire ou par
virement sur le compte ouvert au Trésor.
Article 85.- Toute autre forme de mise à disposition de fonds est proscrite.
CHAPITRE III : DES OPERATIONS DE TRÉSORERIE ET DE FINANCEMENT
SECTION 1 : DES RÈGLES GÉNÉRALES
Article 86.- (1) Sont définies comme opérations de trésorerie et de financement de l'État
et des organismes publics tous les mouvements de numéraires, de valeurs mobilisables,
de comptes de dépôts et de comptes courants, ainsi que ceux des comptes de créances
et de dettes à court terme.
(2) Les opérations de trésorerie et de financement comprennent
notamment:
- les opérations d'encaissement et de décaissement ;
- l'approvisionnement et le dégagement en fonds des caisses publiques;
- l'escompte et l'encaissement des traites, des obligations et des effets de toutes
natures émis au profit de l'État dans le cadre de la réglementation en vigueur ;
- la gestion des fonds déposés par les correspondants et es opérations tartes pour
leur compte;
- les tirages sur financements extérieurs, l'émission, la conversion, la gestion et le
remboursement des emprunts à court, moyen et long termes. Les ressources et
les charges de trésorerie et de financement afférentes à ces opérations ne
peuvent comprendre ni les primes ni les décotes à l'émission;
- les opérations de prêts et avances octroyés par l'État;
- l'encaissement des produits de cession des actifs.
Article 87.- Les opérations de trésorerie et de financement sont exécutées
exclusivement par les comptables publics, soit à leur propre initiative, soit sur ordre des
ordonnateurs ou à la demande des déposants ou tiers qualifiés.
Article 88.- Les opérations de trésorerie sont comptabilisées par nature pour leur totalité
et sans contraction entre elles.
Article 89.- Les charges et produits résultant de l'exécution des opérations de trésorerie
sont imputés aux comptes budgétaires.
Article 90.- (1) Les fonds détenus par les comptables publics sont gérés selon le
principe de l'unité de caisse et de trésorerie. Ce principe s'applique à toutes les
disponibilités des comptables quelle qu'en soit la nature. Il entraîne l'obligation pour un
poste comptable de disposer, sauf dérogation expresse du Ministre chargé des finances,
d'une seule caisse, d'un seul compte courant bancaire, le cas échéant ouvert à la BEAC.
Toutefois, les postes comptables auprès des missions diplomatiques et consulaires du
Cameroun peuvent ouvrir des comptes dans les banques commerciales.
(2) Un poste comptable dispose d'un seul Compte Courant Postal et d'un
seul compte courant à la Banque centrale, sauf dispositions contraires prévues par le
présent décret.
Article 91.- Toute autre personne n'ayant pas la qualité de comptable public, de
régisseur de recettes ou d'avances, ne peut en aucun cas se faire ouvrir ès qualité un
compte de disponibilités.
SECTION II : DES DISPONIBILITÉS ET MOUVEMENTS DE FONDS
Article 92.- Les disponibilités du Trésor public sont détenues sous forme :
129
- d'encaisse en numéraire;
- de dépôts à la Banque centrale ou au Compte Courant Postal (CCP);
- de dépôts dans les établissements bancaires pour les postes comptables à
- l'étranger et pour les projets à financement conjoint.
Article 93.- Les modalités d'ouverture et de fonctionnement des comptes de
disponibilités ouverts au nom des comptables publics, ainsi que les règles relatives à la
limitation de leurs encaisses sont fixées par un texte du Ministre chargé des finances.
Article 94.- (1) Les mouvements internes de numéraires relatifs à l'approvisionnement
et au dégagement des caisses des comptables publics relèvent des procédures
particulières prévues par la réglementation en vigueur.
(2) Hormis les mouvements de numéraires nécessités par
l'approvisionnement et le dégagement des caisses des comptables publics, tous les
autres règlements entre comptables publics sont réalisés par compte de transfert ou
virement de compte.
Article 95.- Seul le Ministre chargé des finances peut prescrire aux comptables ou
correspondants du Trésor toute procédure susceptible de simplifier les opérations de
règlement ou d'en réduire les délais.
SECTION III : DES TRAITES ET OBLIGATIONS
Article 96.- (1) Tous les fonds publics, y compris les ressources extérieures mobilisées
au titre des projets, sont déposés dans un compte unique du Trésor ouvert dans les livres
de la Banque des États de l'Afrique Centrale. Toutefois, le Ministre chargé des finances
peut autoriser l'ouverture de comptes :
- sur le territoire national, dans les banques commerciales situées dans les
localités non desservies par des agences de la Banque des États de l'Afrique
Centrale;
- à l'étranger, dans des institutions financières agréées.
(2) les fonds appartenant au Trésor public sont insaisissables.
Article 97.- Les comptables publics procèdent à l'encaissement des traites et des
obligations qu'ils détiennent. Ils peuvent les présenter à l'escompte dans les conditions
définies par le Ministre chargé des finances.
SECTION IV : DES CORRESPONDANTS DU TRÉSOR PUBLIC
Article 98.- (1) Les correspondants du Trésor sont les organismes et les particuliers qui,
en application des lois et règlements ou en vertu des conventions particulières, déposent,
à titre obligatoire ou facultatif des fonds au Trésor, ou sont autorisés à procéder à des
opérations de recettes et de dépenses par l'intermédiaire de leurs comptables.
(2) Le Ministre chargé des finances fixe les conditions d'ouverture et de
fonctionnement des comptes ouverts au nom des correspondants et des particuliers,
ainsi que le taux et le mode de liquidation de l'intérêt qui peut éventuellement leur être
alloué. Sauf autorisation donnée par le Ministre chargé des finances, il ne peut être
ouvert qu'un seul compte par correspondant.
Article 99.- Les opérations de recettes et de dépenses effectuées pour le compte des
correspondants du Trésor par les comptables sont réalisées dans les conditions fixées
par le Ministre chargé des finances.
Article 100.-Aucun découvert ne peut être consenti aux correspondants du Trésor.
SECTION V : DES EMPRUNTS, GARANTIES, PRÊTS ET AVANCES
Article 101.- (1) Les opérations d'émission, de conversion, de gestion ni de
remboursement des emprunts, des garanties, des prêts, des avances et autres dettes de
130
l'État sont réalisées conformément aux autorisations générales ou particulières prévues
par la loi.
(2) Les opérations de gestion des prêts et avances de l'État sont
effectuées conformément aux dispositions contenues dans la loi de finances annuelle, et
pour une durée déterminée qui ne peut excéder cinq ans.
SECTION VI : DES VALEURS
Article 102.- Les comptables publics sont chargés des opérations de gestion, de
conservation, de contrôle et de comptabilité des titres et valeurs de l'État, notamment les
timbres, les tickets et les vignettes.
CHAPITRE IV : DES AUTRES OPERATIONS
Article 103.- (1) Les opérations autres que celles faisant l'objet des articles 45 à 101 ci-
dessus concernent les biens, matières et valeurs de l'État et des organismes publics,
ainsi que les objets et valeurs appartenant à des tiers.
(2) Les modalités de prise en charge, d'emploi et de conservation des
biens et des matières, des objets et des valeurs sont fixées par un arrêté du Ministre
chargé des finances.
Article 104.- Les règles d'évaluation, de classement et de comptabilisation des divers
éléments du patrimoine mobilier et immobilier ainsi que des stocks, les limites dans
lesquelles doivent être fixés les taux d'amortissement ou les provisions pour dépréciation
et les modalités de réévaluation sont fixés par arrêté du Premier Ministre.
CHAPITRE V : DES JUSTIFICATIONS DES OPÉRATIONS
Article 105.- Les opérations mentionnées dans le présent titre doivent être appuyées
des pièces justificatives, objet d'une nomenclature des pièces justificatives arrêtée par le
Ministre chargé des finances.
Article 106.- Le comptable public assure la conservation des pièces justificatives des
opérations et des documents de comptabilité, jusqu'à leur transmission à la juridiction des
comptes.
TITRE IV : DE LA COMPTABILITÉ CHAPITRE I : DES RÈGLES GÉNÉRALES DE
LA COMPTABILITÉ
Article 107.- Les comptes publics doivent être réguliers, sincères, et donner une image
fidèle de l'exécution du budget, de l'évolution du patrimoine et de la situation financière.
Article 108.- La comptabilité publique comprend une comptabilité budgétaire et une
comptabilité générale. L'État tient également une comptabilité d'analyse des coûts des
différentes actions engagées dans le cadre des programmes; ainsi qu'une comptabilité
des matières, valeurs et titres.
Article 109.- La comptabilité publique a pour objet la description chiffrée et le contrôle
des opérations, ainsi que l'information des autorités de contrôle et de gestion.
Elle est organisée en vue de permettre :
- la connaissance et le contrôle des opérations budgétaires, de trésorerie et de
financement;
- la connaissance de la situation du patrimoine et des opérations de régularisation;
- le calcul d'un prix de revient, du coût et du rendement des services et des
programmes;
- la présentation et le suivi des opérations par programmes;
- la détermination des résultats annuels;
- l'intégration des opérations dans la comptabilité économique nationale;
- toutes autres analyses économiques et financières en vue notamment de
131
l'établissement des ratios et tableaux de bord.
Article 110.- Sous réserve des dispositions prévues par le présent décret, les règles
générales de comptabilité sont définies par des textes particuliers.
Article 111.- (1) La comptabilité budgétaire retrace les opérations d'exécution du
budget, de la phase d'engagement à la phase de paiement en ce qui concerne la
dépense, et de la phase d'émission à la phase de recouvrement pour ce qui est des
recettes. Elle est tenue par l'ordonnateur et le comptable, chacun en ce qui le concerne.
(2) Dans la phase comptable, les recettes sont prises en compte au
titre du budget de l'année au cours de laquelle elles sont encaissées par le comptable
public. Les dépenses quant à elles, sont prises en compte au moment de leur
engagement au titre du budget de l'année au cours de laquelle elles sont engagées par
les ordonnateurs.
(3) La période couverte par la comptabilité budgétaire est l'année
civile. Toutefois, les dépenses engagées et liquidées au cours d'un exercice budgétaire
peuvent être payées après la fin dudit exercice jusqu'au 28 février de l'année suivante.
Article 112.- (1) La comptabilité générale de l'État a pour objet de décrire le patrimoine
de l'État et son évolution.
(2) La comptabilité générale de l'État, tenue par les comptables
publics, est fondée sur le principe de la constatation des droits et obligations
conformément au plan comptable général de l'État. Les recettes obéissent au principe de
la gestion; elles sont prises en compte au titre du Budget de l'année au cours de laquelle
elles sont encaissées par le comptable public. Les dépenses obéissent au principe de
l'exercice; elles sont prises en compte au titre du budget de l'année au cours de laquelle
elles sont encaissées en charge par le comptable public. La comptabilité générale de
l'État est tenue en partie double sur la base du plan comptable général. Elles sont
décrites dans le Compte Général de l'État.
(3) Les règles applicables à la comptabilité générale de l'État
s'inspirent des principes comptables internationalement reconnus. Elles doivent
permettre la production du compte général de l'État qui comprend la balance générale
des comptes et les états financiers tels que, le bilan, le compte de résultat, le tableau des
flux des opérations de trésorerie, le tableau des opérations financières de l'État et l'état
annexé.
(4) L'état annexé permet d'avoir des informations utiles à la
compréhension et à l'utilisation des états financiers de l'État, notamment l'explication et le
chiffrage des engagements hors bilan, ainsi que toute opération de modification des
normes comptables intervenue entre les deux exercices dans le but d'assurer une
information sincère.
(5) L'instance en charge de la normalisation émet un avis préalable
sur les projets de normes comptables applicables au secteur public.
Article 113.- Les comptables publics sont responsables de la tenue des comptes de
l'État dans le respect des principes et règles de la profession comptable. Ils s'assurent
notamment de la sincérité des enregistrements, comptables et du respect des procédures
comptables.
Article 114.- La comptabilité analytique, instituée auprès des ordonnateurs; permet
d'analyser les coûts détaillés des différents programmes et services engagés dans le
cadre du budget de l'État.

132
CHAPITRE II : DE LA COMPTABILITÉ BUDGÉTAIRE DES ORDONNATEURS ET
DES COMPTABLES
SECTION I : DE LA COMPTABILITÉ BUDGÉTAIRE DES ORDONNATEURS
Article 115.- Les ordonnateurs tiennent, conformément à la nomenclature de
présentation et de vote du budget, une comptabilité budgétaire qui retrace pour l'exercice
budgétaire considéré;
1 °) En recettes :
- les prévisions budgétaires, les émissions et réductions (annulations ou
dégrèvements) de titres effectuées dans l'année, de façon à faire ressortir le
montant net des recettes mises en recouvrement;
- les recettes au comptant, sur la base des notifications que leur adressent les
comptables qui les ont recouvrées.
2°) En dépenses :
- la mise en place et les modifications des autorisations d'engagement et des
crédits de paiement au titre de l'exercice budgétaire considéré;
- les engagements, liquidations et ordonnancements réalisés sur chaque
programme dans l'année.
Cette comptabilité budgétaire des dépenses est organisée de façon à dégager à tout
moment, en cours d'année, et à la clôture de la gestion, le montant des crédits
disponibles sur engagement, sur liquidation et sur ordonnancement, ainsi que les crédits
sans emploi à la clôture de l'exercice qui peuvent être annulés ou reportés.
Article 116.- (1) En fin d'exercice, les ordonnateurs sont tenus de présenter un compte
administratif auquel est annexé un compte en matières. Les formats, le contenu et les
modalités d'élaboration du compte administratif et de son annexe matière sont définis par
un texte particulier.
(2) Les ordonnateurs sont tenus de présenter la situation consolidée des
programmes dont ils ont la charge en fin de chaque année. Cette situation intègre à la
fois les données des services centraux et des services déconcentrés, y compris celles
relatives aux dépenses transférées aux collectivités territoriales décentralisées.
SECTION II : DE LA COMPTABILITÉ BUDGÉTAIRE DES COMPTABLES
PUBLICS
Article 117.- (1) Les comptables publics tiennent une comptabilité budgétaire en liaison
avec l'ordonnateur, leur permettant d'assurer le suivi de l'exécution du budget.
- En matière de recette, la comptabilité budgétaire retrace par programme, les
imputations budgétaires, les prises en charge, les recouvrements et les restes à
recouvrer ;
- En matière de dépenses, elle retrace par chapitre et par programme, les
imputations budgétaires, les prises en charge des ordonnancements, les
paiements ainsi que les restes à payer suivant la nomenclature en vigueur.
(2) Les comptes générés par la comptabilité budgétaire sont constitués
des comptes administratifs établis par les ordonnateurs, et consolidés le Ministre chargé
des finances, appuyés des états de développement des recettes budgétaires et des états
de développement des dépenses budgétaires.
(3) Les modalités de tenue de cette comptabilité sont fixées par un texte
particulier.
CHAPITRE III : DE LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE
Article 118.- L'organisation de la comptabilité générale de l'État est caractérisée par:

133
- la déconcentration de la comptabilité générale, en vue de la rapprocher du fait
générateur et des ordonnateurs, ainsi que de leurs services gestionnaires;
- l'inscription au bilan de l'État de tous les flux de gestion portant sur les actifs non
financiers, les dettes et créances, en vue de la connaissance du patrimoine
public et partant, de la capacité de l'État à faire face à 881 engagements.
Article 119.- (1) La comptabilité générale tenue par les comptables publics retrace:
- les opérations budgétaires;
- les opérations de trésorerie;
- les opérations faites avec les tiers;
- les mouvements des valeurs d'exploitation.
(2) Elle est organisée de façon à dégager des situations et résultats
en cours d'année et en fin de gestion.
(3) La comptabilité générale est tenue selon la méthode de la partie
double et des droits constatés.
(4) Les plans comptables sectoriels des autres organismes publics
s’inspirent du plan comptable général de l'État. Les nomenclatures de l’État et des
organismes publics définissent la liste des comptes ouverts. Une instruction générale du
Ministre chargé des finances organise les modalités de fonctionnement des comptes et
les procédures comptables.
(5) De même, le plan comptable des budgets annexes et des comptes
spéciaux du Trésor obéit aux principes du plan comptable général de l'État.
Article 120.- (1) La comptabilité générale est tenue par les comptables publics visés à
l'article 14 ci-dessus dans les conditions et limites fixées par les textes définissant les
attributions de chaque catégorie de comptable.
(2) Elle obéit aux principes de sincérité, de transparence,
d'exhaustivité et de lisibilité, de manière à donner une image fidèle de la situation
financière de l'État et des organismes publics.
(3) Les comptables publics sont chargés de la tenue et de
l'établissement des comptes publics dans le respect des principes et règles de la
profession comptable. Ils s'assurent notamment de la sincérité des enregistrements
comptables et du respect des procédures.
Article 121.- (1) La comptabilité générale comprend la comptabilité patrimoniale, qui
porte sur les matières, valeurs et titres, et présente chaque année le bilan de l'État, avec
la variation de l'actif et du passif.
(2) Les modalités de la comptabilité patrimoniale sont fixées par une
instruction du Ministre chargé des finances.
CHAPITRE IV : DE LA COMPTABILITÉ ANALYTIQUE
Article 122.- La comptabilité analytique, tenue par les ordonnateurs, permet une analyse
des coûts et de la performance des programmes et des services.
Article 123.- Les objectifs assignés à la comptabilité analytique et les modalités de son
organisation sont fixés par un arrêté du Premier Ministre.
CHAPITRE V : DES RÉSULTATS ANNUELS BUDGÉTAIRES ET COMPTABLES
Article 124.-A la fin de chaque année, le Ministre chargé des finances produit dans la
loi de règlement, le résultat de l'exécution du budget qui retrace la mise en œuvre des
autorisations parlementaires par le gouvernement.
(1) Au vu du projet de loi de règlement et des comptes administratifs des
ordonnateurs principaux, le juge des comptes donne un avis et un rapport de certification
sur le compte général de l'État.
134
(2) Les règlements particuliers à l'État et aux autres organismes publics fixent le
rôle respectif des ordonnateurs, des comptables et des autorités de contrôle ou de tutelle
en matière d'arrêté des écritures, d'établissement des documents de fin d'année et
d'approbation des comptes annuels. L'avis et le rapport sont transmis au parlement.
TITRE V : DES CONTRÔLES ADMINISTRATIF, JURIDICTIONNEL ET
PARLEMENTAIRE
Article 127.- (1) Les opérations d'exécution du budget de l'État sont soumises à un
triple contrôle: administratif, juridictionnel et parlementaire, dans les conditions définies
par la Loi.
(2) Les modalités de chaque type de contrôle sont fixées par des textes
particuliers.
TITRE VI : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 128.- Les dispositions du présent décret sont d'application immédiate, exception
faite des dispositions suivantes dont l'application progressive sera différée jusqu'au terme
d'un délai de six (6) ans:
- l'arrimage aux mécanismes du budget programme pour les Établissements
Publics Administratif et les Collectivités Territoriales Décentralisées;
- l'application intégrale des règles et procédures découlant du principe de la
constatation des droits et obligations, ainsi que de la comptabilité patrimoniale
régissant la comptabilité générale;
- la mise en œuvre de la comptabilité analytique;
- le rapport de la juridiction des comptes sur la certification des comptes.
Article 129.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires,
sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal Officiel en
français et en anglais.
Yaoundé, le 15 mai 2013

135
Circulaire Ministérielle N° 03/0001/MINESUP/CAB du 08 janvier 2003 relative au
fonctionnement des Conseils d'Administration des Universités d'État.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


À MESDAMES ET MESSIEURS LES CHEFS DES INSTITUTIONS
UNIVERSITAIRES PUBLIQUES

La présente circulaire vise à rappeler l'esprit et la substance des dispositions


réglementaires régissant la tenue et l'organisation des Conseils d'Administration, en les
explicitant par des directives particulières, le cas échéant. Elle précise également la
philosophie d'ensemble qui doit présider à l'examen par le Conseil d'Administration des
questions essentielles ayant trait au budget de chaque Université et, de façon générale, à
la Gouvernance universitaire.
I/ RAPPEL DES DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES APPLICABLES
a) La première exigence concerne le respect des délais de convocation, de remise
des documents de travail aux Administrateurs, et de transmission des Résolutions
du Conseil d'Administration à la Tutelle.
En l'absence des prescriptions spécifiques consignées dans le décret n° 093/027 du 19
janvier 1993 portant dispositions communes aux Universités, il convient que des délais
raisonnables soient respectés, conformément aux normes usuelles dans ce domaine. En
prolongement des hautes instructions reçues, ces délais sont retenus ou confirmés ainsi
qu'il suit :
- huit (8) jours au moins pour les délais de convocation et de remise des documents de
travail aux Administrateurs ; l'acheminement de ce dossier aux Représentants des
Hautes Administrations de l'État (Présidence de la République, Services du Premier
Ministre, Assemblée Nationale) doit, en particulier, être formellement garanti ;
- deux (2) jours au moins pour la convocation du Conseil en cas d'urgence et dans les
circonstances exceptionnelles ;
- quinze (15) jours au plus pour les délais de dépôt des Résolutions adoptées par le
Conseil d'Administration auprès de l'Autorité de Tutelle, pour appréciation aux fins
d'approbation formelle, conformément aux dispositions de l'article 18 du décret rappelé
ci-dessus ; il revient, en effet, à l'Autorité de Tutelle d'approuver et de rendre exécutoires
les décisions et délibérations des Conseils d'Administration des Universités.
Il importe de souligner que la demande d'approbation de ces actes par la Tutelle
est une formalité substantielle. Elle doit être accomplie dans l'intérêt de l'Université, dans
la mesure où elle permet de confirmer la volonté des Autorités de l'Université de
s'assurer de la conformité des actions envisagées avec les orientations de la politique
gouvernementale, en même temps qu'elle peut contribuer à déclencher la prise par la
Tutelle de toutes mesures d'accompagnement nécessaires, en liaison avec les
Administrations compétentes, pour la mise en œuvre des résolutions en question.
b) Le deuxième rappel concerne l'exigence de qualité des documents relatifs aux travaux
des Conseils d'Administration. - Les résolutions du Conseil doivent être formulées par
objet, de façon précise et intelligible, pour permettre d'en relever la pertinence et de
faciliter le contrôle de leur exécution par les Autorités et les instances compétentes. - Les
procès-verbaux des sessions du Conseil doivent être rédigés avec le même soin et dans
l'optique rappelée ci-dessus.

136
c) La troisième exigence concerne les responsabilités particulières qui incombent au
Ministre de l'Enseignement Supérieur en tant qu'Autorité chargée d'assurer la Tutelle de
l'État sur les Institutions Universitaires. Le Ministre est tenu de rendre compte de
l'exécution de cette mission devant les Hautes Autorités de l'État. Il importe que toutes
les conséquences utiles en soient tirées quant à l'intérêt à accorder à la présence
effective du Représentant de cette Autorité de Tutelle aux sessions du Conseil, et à ses
interventions sur les points en discussion, et quant au contenu des communications
présentées par lui, le cas échéant.
d) Le quatrième et dernier rappel portant sur les dispositions réglementaires concerne la
Section Permanente du Conseil : la faculté est reconnue au Président du Conseil
d'Administration de convoquer cette formation restreinte en cas d'urgence et dans les
circonstances exceptionnelles. Il convient également qu'un usage effectif et suffisant en
soit fait, en tant que de besoin.
II/ ORIENTATIONS GENERALES EN MATIERE DE GOUVERNANCE UNIVERSITAIRE
Il importe que le Président du Conseil d'Administration veille à la mise en œuvre des
fermes prescriptions du Président de la République, consignées dans l'Instruction
générale du 1er octobre 2002 relative à l'Organisation du Travail Gouvernemental, en ce
qui concerne spécialement la protection de la fortune publique et du patrimoine national,
et la gestion optimale des ressources publiques disponibles. Il en découle, en particulier,
s'agissant des ressources ainsi que des infrastructures et équipements académiques et
socio-culturels de l'Université :
a) l'exigence du respect des procédures instituées : ceci vaut en matière d'élaboration,
de présentation, d'examen des projets des budgets primitif et additionnel de l'Université,
et de contrôle de l'exécution de ce budget ;
b) l'exigence d'amélioration continue de la qualité des dépenses universitaires, ainsi que
de mobilisation satisfaisante des ressources de l'Université ; ceci vaut tant pour les
ressources qui lui sont allouées au niveau national que pour celles résultant de la
Coopération internationale ;
c) l'exigence de mise en œuvre conforme et diligente des Résolutions finales de la
Commission de Coordination universitaire : sont interpellés ici le Chef de l'Institution et
les Chefs des Établissements universitaires, en ce qui concerne en particulier :
- la clé de répartition des ressources universitaires : elle doit accorder la primauté des
dépenses académiques et à celles relatives à la recherche par rapport aux autres
dépenses;
- la destination finale des droits universitaires payés par les Étudiants : ces ressources
propres de l'Université doivent être affectées prioritairement aux Établissements
universitaires;
- la mise en œuvre effective des Grands Chantiers et Projets retenus dans le Plan
Stratégique et le Programme d'actions annuel de l'Université en liaison avec tous les
Partenaires identifiés ;
d) l'exigence d'une programmation rationnelle des dépenses universitaires : l'accent doit
être mis sur la traduction en actes, de façon méthodique et continue, de l'option de
gestion décentralisée, transparente et responsable des ressources universitaires, dans le
cadre de la promotion d'une gouvernance universitaire, performante dans tous les
domaines.
Il me revient, enfin, de rassurer les Présidents des Conseils d'Administration et les
Administrateurs de l'Université ainsi que l'ensemble de la Communauté universitaire
quant à la constance de l'appui multiforme de l'État et quant à l'engagement de l'Autorité
137
de Tutelle à concourir à une exécution satisfaisante et continue par chaque Université de
ses projets et de ses activités majeures, dans le cadre des hautes missions qui ont été
confiées à cette Institution publique par le Président de la République, dans l'intérêt de la
Nation.
J'attache du prix à la mise en œuvre sereine et diligente des présentes dispositions, en
synergie avec l'Autorité de Tutelle.

Yaoundé, le 08 janvier 2003

138
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE OU CAMEROUN
SUPERIEUR REPUBLIC OF CAMEROON
MINISTRY OF HIGHER EDUCATION *******
******* Paix-Travail-Patrie
SECRETARIAT GENERAL Peace-Work-fatherland

CIRCULAIRE MINISTERIELLE 17/0013/MINESUP/SG/DAJ/CC DU 17 OCT 2017


Relative au respect de la procédure disciplinaire dans les Institutions Publiques
d'Enseignement Supérieur au Cameroun.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


A
- Mesdames et Messieurs les Chefs des Institutions Universitaires Publiques;
- Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etablissements des Institutions
Universitaires publiques,

Le respect de la procédure disciplinaire dans l’Enseignement Supérieur est une


marque de la Nouvelle Gouvernance Universitaire. Cette procédure est concomitamment
fixée par le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 Portant Dispositions Communes aux
Universités modifié et complété par le décret n°2005/342 du 10 septembre 2005; le
décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
¡’Enseignement supérieur, modifié et complété par le décret n°2000/048 du 15 mars
2000; le décret n°2011/119 du 18 mai 2011 portant dispositions communes applicables
aux personnels d’appui des institutions universitaires du Cameroun; et l’arrêté
n°08/0249/MINESUP du 11 septembre 2008 portant Statut Commun des Etudiants des
Institutions Universitaires Publiques du Cameroun.
Elaborée à la lumière de ces textes et de la nécessité de protéger les droits de la
défense, la présente circulaire vise à garantir une application saine et harmonisée des
règles qui régissent la procédure disciplinaire par chacune des composantes de la
communauté universitaire, à travers la prescription des règles de procédure devant le
conseil de discipline des Enseignants, celui des Etudiants et le conseil de discipline des
Personnels d’Appui.
I- CONSEIL DE DISCIPLINE ET DE LA PROCEDURE POUR LES ENSEIGNANTS
A. L’exigence relative à la composition du conseil de discipline
Il m’a été donné de constater de nombreuses irrégularités, notamment dans la
composition des conseils de discipline des enseignants. A cet effet, il sied de rappeler
que le Conseil de Discipline, pour siéger et délibérer valablement doit être composé de :
- Le Chef de l’institution Universitaire, Président;
- Le Représentant du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur, Membre;
- Le Représentant du Ministre de la Fonction Publique, Membre;
- Le Chef d’Etablissement auquel appartient l’Enseignant concerné, Membre;
- Deux enseignants de rang magistral, ou à défaut, deux Chargés de Cours
désignés par le Chef de l’Institution Universitaire, Membres;

139
- Le Représentant au Conseil d’Administration du grade de Renseignant concerné,
Membre;
- Le secrétaire Général de l’Université, Greffier.
La présence des 2/3 des membres est nécessaire pour la validité de l’avis émis. Les
Chefs d'Etablissement auxquels n’appartient pas l’Enseignant concerné ne doivent en
aucun cas être convoqués ni prendre part aux travaux du conseil de discipline, sauf s’ils y
siègent dans le quota des deux enseignants admis dans cette instance telle que visé
supra.
De la même manière, né sont pas membres du conseil de discipline, les gardes du
corps des Chefs des Institutions Publiques d’Enseignements Supérieur, et autres
personnels administratifs. Toutefois, le président du conseil a le droit de convoquer toute
personne dont le Lémoipn.me est susceptible de concourir à la manifestation de la vérité,
B. L’exigence relative à la procédure disciplinaire des enseignants
Il revient préalablement au greffier, à l’occasion d'un conseil de discipline devant
lequel doit comparante un enseignant, d'instruire l'affaire. A cet effet, il entend
obligatoirement le mis en cause sur procès-verbal, peut convoquer tout témoin en vue de
sous audition et a accès a ¡oui document ou dossier lui permettant de mener à bien sa
mission. A l'issue de l'instruction, un rapport circonstancié est transmis au Président du
Conseil de Discipline, a l'effet de provoquer la tenue du Conseil de Discipline, à travers
une convocation adressée aux membres dudit Conseil précisant le jour, l'heure et le lieu
de la séance.
Le mis en cause est informé par les mêmes voies que les pièces du dossier sont
tenues à sa disposition auprès du rapporteur, pour consultation sur place et à titre
confidentiel, soit par lui- même soit par son défendeur.
La procédure disciplinaire d'un enseignant étant essentiellement contradictoire, le mis
en cause doit être convoqué par écrit, au moins cinq (05) jours avant la tenue du conseil.
S'il ne se présente pas, l’affaire est renvoyée et il est à nouveau convoqué par voie
d'huissier. S'il ne répond pas à la seconde convocation, le conseil de discipline statue par
défaut. Le rapport et les pièces du dossier d'instruction sont confidentiels.
L’enseignant traduit devant un conseil de discipline a le droit de se défendre, soit de
vive voix, soit par mémoire écrit ci il peut également se faire assister par un de ses pairs
ou par tout antre défenseur de son choix.
L’autorité compétente pour prononcer une sanction disciplinaire contre un enseignant
Conformément aux dispositions applicables, seules les autorités suivantes ont la
qualité et le pouvoir d'infliger une sanction à un enseignant après avis du conseil de
discipline. Il s’agit:
a) Du Chef de l'institution Universitaire
Il est compétent pour infliger l'une des sanctions suivantes;
- L'avertissement écrit;
- Le blâme avec inscription au dossier;
- La réprimande qui emporte incapacité d'être membre du Conseil
140
d'Administration pendant une année,
- La censure qui emporte incapacité d'être membre du Conseil
d’Administration pendant deux années et qui est incompatible avec toute
fonction de responsabilité au sein des Institutions universitaires.
- Le déplacement d'office pour un emploi équivalent des cadres de
l’Enseignement Supérieur,
b) Du Ministre de l’Enseignement Supérieur
Il est compétent pour infliger l'une des sanctions suivantes:
- L'ajournement à un an de l’avancement d'échelon, à l'ancienneté;
- La radiation de la liste d'aptitude au grade supérieur pour une période à
préciser sur l’acte de sanction;
- L’abaissement d'échelon, la suspension temporaire des fonctions.
c) Du Président de la République
Il est compétent pour infliger l’une des sanctions suivantes:
- La rétrogradation
- L’interdiction d’enseigner
- La révocation sans suspension des droits à pension avec suspension des
droits à pension, ou avec déchéance des droits à pension.
En outre, les Chefs des Institutions Publiques d'Enseignement Supérieur, pour le cas
des enseignants, doivent impérativement indiquer leur avis favorable dans les lettres de
transmission par la mention «avec avis favorable pour......».
d) Des mesures disciplinaires d'urgence
Lorsqu'il s'agit d'un manquement grave aux obligations professionnelles, d’une
infraction de droit commun ou de la participation à des activités subversives, 1e mis en
cause peut être immédiatement suspendu de ses fonctions par le chef de l’Institution
Universitaire, en attendant la mise en mouvement de la procédure disciplinaire.
La durée de la mesure de suspension ne peut excéder(03) mois. L'acte portant
suspension d'un enseignant doit en préciser la durée et indiquer si l’intéressé conserve le
bénéfice de la totalité de son immanent, et dans le cas contraire, déterminer le montant
de la retenue, qui ne peut être ni supérieure à la moitié du traitement, ni porter sur les
prestations familiales.
A l'issue de la période de suspension, le chef de l’institution Universitaire réintègre
d'office l'enseignant concerné dans ses fonctions si aucune sanction n’a été prononcée
contre lui pendant la période de suspension.
II- DU CONS EIL DE DISCIPLINE ET DE LA PROCEDURE PO U R LES
ET UD I ANT S
A. L’exigence relative à la composition du conseil de discipline des étudiants
Il appartient aux Chefs d'établissement de mettre en place au sein de leurs
établissements respectifs, un Conseil de Discipline appelé à connaître des manquements
disciplinaires commis par les étudiants. Ledit conseil, présidé par le Chef d’établissement
concerné comprend en outre :
141
- Le directeur-adjoint ou le Vice-Doyen compétent, Vice-Président:
- Un enseignant de l’Etablissement désigné par le Chef d'établissement, Membre;
- Un enseignant de l'institution Universitaire désigné par le Chef de ladite
Institution, Membre:
- Un représentant de l'Association des étudiants de l’Etablissement concerné,
Membre,
Ce conseil est admis à siéger comme jury de fraude, durant les examens,
B. L'exigence relative à lit procédure disciplinaire des étudiants
La procédure disciplinaire étant contradictoire, tout étudiant convoqué devant un
conseil de discipline peut se faire défendre lui-même on par un avocat de son choix.
L’étudiant surpris ou soupçonne de manquement à la discipline est immédiatement
convoqué devant le conseil de discipline, les griefs qui lui sont reproches lui sont lus de
même que la sanction encourue, puis il est invité à décliner sa défense.
Si convoqué l’étudiant ne se présente pas, une nouvelle convocation lui est adressée
par toute voie laissant trace écrite. En cas d'absence à la seconde session du conseil
discipline, le conseil statue par défaut.
Dans le cas de fraude aux examens, l'étudiant soupçonné de fraude est sorti, de sa
salle de composition et introduit dans la salle des litiges jusqu’à la fin des examens. Pour
autant ses notes ne sont pas publiées jusqu'à l'aboutissement de la procédure
disciplinaire. Par ailleurs, il ne saurait être invité à comparaître aux heures où une matière
dans laquelle il compose est programmée.
C. L'autorité compétente pour prononcer une sanction contre un étudiant
Conformément aux dispositions applicables, seules les autorités suivantes ont la
qualité et le pouvoir d'infliger une sanction à un étudiant après avis du conseil de
discipline. Il s'agit:
a) Du Chef de l'institution Universitaire
Il est compétent pour infliger dune vies sanctions suivantes:
- L’avertissement:
- Le blâme qui peut être assorti d'une suspension partielle ou totale de toute
forme d'aide ou d'assistance universitaire:
- L'interdiction de se présenter aux examens sanctionnant l'année académique
en cours avec suppression de toute aide universitaire;
b) Du Ministre de l’Enseignement Supérieur
Il est compétent pour infliger l’une des sanctions suivantes :
- L’exclusion temporaire d'une à deux, années académique;
L’exclusion définitive des Etablissements des Institutions Universitaires Nationales.
Aucune sanction ne saurait cire prise à l’encontre d’un étudiant à titre conservatoire. Par
ailleurs, et en dehors de toute action disciplinaire, les Chefs des Institutions Universitaires
et les Chefs d'établissement disposent du pouvoir d'admonestation contre tout étudiant.
Ce pouvoir peut emporter incapacité d’être délégué des étudiants pendant une année
académique, ou la suppression de toute forme d'aide accordée à l’étudiant pour une
142
durée n’excédant pas trois mois.
III- DU CONSEIL DE DISCIPLINE ET DE LA PROCEDURE DES PERSONNELS
D’APPUI
A. L’exigence relative à la composition du conseil de discipline des personnels
d’appui.
Il est important de souligner que le décret portant dispositions communes applicables
aux personnels d'appui des institutions universitaires, créé au sein de chaque institution
universitaire publique, un conseil de discipline des personnels d’appui, compose ainsi
qu'il :
- Président, le directeur des Affaires administratives de l'institution universitaire
concernée;
- Un représentant, du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur:
- Un représentant du Ministère en charge du travail;
- Un représentant du chef de la structure ou de l'établissement dont relève le
personnel mis en cause;
- d’un délégué du personnel.
En outre, la décision du Chef de l'institution Universitaire concernée portant
traduction du personne; d’appui devant le conseil de discipline, désigne également le
Rapporteur et le Secrétaire de séance. Ceux-ci assistent aux travaux, du Conseil sans
voix délibérative, aucune autre personne n'est habilitée à prendre part aux travaux. La
procédure disciplinaire étant contradictoire, tout personnel d’appui doit assister au
Conseil, il peut se faire défendre par l’intermédiaire d’un avocat désigné par ses soins.
B. L’exigence relative à la procédure disciplinaire des personnels d’appui
Il revient au Rapporteur d'instruire le dossier du personnel d’appui mis en cause.
Celui-ci invite le mis en cause à prendre connaissance du dossier disciplinaire, La
communication du dossier disciplinaire au mis en cause doit être intégrale et la lecture
est faite sur place.
Le Rapporteur doit faire preuve d’impartialité absolue dans l’instruction du dossier, A
cet effet, il procède aux investigations, enquêtes et recherches utiles à la manifestation
de la vérité. Après l'enquête, un rapport est produit et transmis au président avec
l’ensemble du dossier disciplinaire contre décharge.
Dès réception du dossier de l’instruction, le Président du Conseil convoque
individuellement les membres dudit Conseil. Le conseil de discipline donne son avis
préalable sur toute proposition de sanction de retard à l’avancement, d’abaissement
d'échelon et de licitement. Les avis sont pris à la majorité simple des membres présents,
et en cas d’égalité, la voix du président est prépondérante. Les avis du conseil de
discipline ne lient pas le chef de P institution universitaire concernée.
C. L’autorité compétente pour prononcer la sanction à l’endroit d’un personnel
d’appui
Seules les autorités administratives suivantes ont la qualité pour sanctionner un
Personnel d'Appui au sein d’une institution Universitaire. Il s’agit:

143
a) Du Chef d’établissement
Il est compétent pour infliger l’une des sanctions suivantes:
- L’avertissement;
- Le blâme;
- La mise à pied d’un (01) à huit (08) jours.
b) Du Chef de l’institution Universitaire
Il est compétent pour infliger l’une des sanctions suivantes:
- Le retard à l’avancement pour une durée d’un (01) à deux(02) ans;
- L’abaissement d’échelon;
- Le licenciement.
Les sanctions prises au niveau des institutions publiques d’Enseignement Supérieur
de même que celles transmises pour compétence doivent être tenues au Ministre de
l’Enseignement Supérieur en même temps que toutes les pièces justificatives et
susceptibles de convaincre de la culpabilité du mis en cause.

J’attache le plus grand prix à la mise en œuvre stricte des présentes instructions.

LE MINISTRE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Jacques FAME NDONGO

Ampliation:
- Recteurs/Vice-Chancellor//U. d’Etats;
- SG/MINESUP;
- IGS/MINESUP;
- DDES/DAG/MINESUP
- Archives/Chrono.

144
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
PAIX - TRAVAIL - PATRIE PEACE - W ORK – FATHERLAND
************ ************
MINISTERE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************

Décision № 18120768/MINESUP/CAB du 16 novembre 2012 fixant les modalités


de gestion des Archives du Ministère de l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution,
Vu la loi n°2000710 du 10 décembre 2000 régissant les archives;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État:
Vu la loi n°2011/020 du 14 décembre 2011 portant loi des finances de la République
du Cameroun pour l'exercice 2012 ;
Vu le décret n°2011/408 du 9 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n°2011 /41 0 du 9 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°2012/433 du 01 octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur:
Vu le décret n°2001/958/PM du 1er novembre 2001 fixant les modalités d'application
de la loi n°2000/10 du 19 décembre 2000 régissant les archives;
Vu la décision n° du 13 avril 2012 portant création et fonctionnement du Comité
chargé de la mise en place d'un système de classement moderne des archives du
Ministère de l'Enseignement Supérieur:
Considérant les nécessités de service:
DÉCIDE:
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 : (1) La présente décision fixe les modalités de gestion des Archives du
Ministère de l'Enseignement Supérieur.
(2) La gestion des archives consiste en des opérations de classement, de conservation et
d'élimination des documents du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 2 : Sont considérés comme archives du Ministère de l'Enseignement Supérieur,
tous les documents quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel,
produits ou reçus au Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 3: (1) Les archives courantes, du Ministère de l'Enseignement Supérieur sont
constituées par les documents d'utilisation fréquente pour l'activité des structures qui les
ont produits ou reçus.
(2) Elles sont conservées dans les bureaux, à proximité de ceux qui les utilisent.
Article 4.(1) Les archives intermédiaires du Ministère de l'Enseignement Supérieur sont
constituées par les documents qui, n'étant plus considérés comme archives courantes,

145
ne peuvent encore faire l'objet d'élimination, en raison de leur intérêt administratif ou de
leur utilité épisodique.
(2) Elles sont conservées dans le dépôt de pré-archivage du Ministère de
l'Enseignement Supérieur, étant donné leur faible fréquence d'utilisation.
Article 5: Les archives historiques où définitives du Ministère de l'Enseignement
Supérieur sont constituées par les documents qui, au terme d'une utilisation courante ou
épisodique, sont conservées en raison de leur intérêt historique, sans limitation de durée,
aux Archives Nationales.
Article 6 : Les documents essentiels du Ministère de l'Enseignement Supérieur sont
ceux qui sont indispensables à l'exercice des fonctions des différentes structures du
Ministère ou qui en assurent la continuité.
CHAPITRE II: DU CLASSEMENT
Article 7 : Le classement des archives du Ministère de l'Enseignement Supérieur est régi
par un plan de classement validé par le Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 8: (1) Le plan de classement fixe l'organisation des archives courantes en usage
dans les bureaux:
Il permet le classement et le repérage des documents par rapport aux
activités des structures.
(2) Le plan de classement du MINESUP comporte onze classes:
1. Organisation, gestion, contrôle des services;
2. Construction et équipement;
3. Finances, budget;
4. Personnel;
5. Assistance et orientation des étudiants;
6. Coopération scientifique et technique;
7. Diplômes, titres académiques et professionnels;
8. Institutions universitaires et établissements d'enseignement supérieur;
9. Enseignement supérieur privé;
10. Recherche universitaire;
11. Dialogue et solidarité universitaires.
CHAPITRE III : DU CALENDRIER DE CONSERVATION ET D'ÉLIMINATION DES
DOCUMENTS
Article 9: (1) La conservation et l'élimination des documents du Ministère de
l'Enseignement Supérieur sont régies par un calendrier validé par le Ministre de
l'Enseignement Supérieur.
(2) La conservation des archives est organisée tant pour les besoins administratifs que
pour les besoins de recherche.
(3) La conservation des archives courantes incombe aux structures administratives qui
les ont produites ou reçues, en collaboration avec la Structure en charge des Archives
qui en assure le contrôle de conformité.
Article 10: (1) Le calendrier de conservation et d'élimination des documents détermine
les périodes d'utilisation et les supports de conservation des documents actifs et semi-
actifs ainsi que le sort qui leur est réservé.

146
(2) Le calendrier de conservation et d'élimination des documents du Ministère de
l'Enseignement Supérieur regroupe quatre-vingt-douze règles et comporte sept colonnes:
a) les règles de conservation sont des normes fixées en fonction du jugement porté sur
la valeur administrative et juridique des archives et qui permet d'établir la durée de
conservation et la façon dont on disposera des dossiers depuis leur création jusqu'à leur
élimination ou leur conservation.
b) Les sept colonnes sont: le numéro de la règle, le titre de la règle, le type de
document, sa durée d'activité, sa durée de semi-activité, le sort final et les remarques.
CHAPITRE IV: DU DÉPÔT DE PRÉ-ARCHIVAGE
Article 11: Le pré-archivage est la gestion des documents qui consiste en la collecte,
l'accueil, le maintien à la disposition des structures productrices et à l'exécution des
éliminations successives des documents jusqu'à leur archivage définitif.
Article 12: Le dépôt de pré-archivage du Ministère de l'Enseignement Supérieur a pour
vocation de conserver et de gérer les archives intermédiaires.
CHAPITRE V : DU TRANSFERT ET DU VERSEMENT
Article 13 : (1) Le transfert est l'opération, matérielle et administrative, par laquelle des
archives sont transférées des structures productrices au dépôt de pré-archivage.
(2) Le versement est l'opération matérielle et administrative, par laquelle
des archives sont transférées du dépôt depré-archivage aux Archives Nationales.
Article 14 : Les transferts d'archives dans le dépôt ont lieu périodiquement Cette
périodicité, qui peut être trimestrielle, semestrielle ou annuelle, est établie par le
Responsable de la Structure en charge des Archives, en accord avec les différentes
structures. Elle peut faire l'objet d'une révision en tant que de besoin.
Article 15 : Les dates de transfert sont fixées avec le responsable du dépôt, dans le but
d'éviter les encombrements.
Article 16: (1) Les archives sont conditionnées dans les boîtes normalisées.
(2) Les articles, registres, liasses, classeurs, dossiers..., sont numérotés à
l'intérieur de chaque bordereau. La description de chaque article est aussi concise et
précise que possible.
Article 17: (1) Tout transfert de documents est accompagné d'un bordereau de transfert
établi par la structure productrice en trois exemplaires selon le modèle indiqué par la
Structure en charge des Archives ainsi qu'il suit:
- le premier exemplaire est retourné à la structure productrice après vérification et
signature du Responsable du dépôt;
- le deuxième exemplaire, signé par la structure productrice, est classé à la Structure
en charge des Archives par ordre chronologique de transfert;
- le troisième exemplaire, classé par structure productrice, permet d'avoir une vision de
tous les documents d'une même structure et des éliminations qu'on a opérées.
(2) Les bordereaux de transfert sont vérifiés et complétés par la Structure
en charge des Archives avant la prise en charge des transferts.
Article 18 : (1) Le versement aux Archives Nationales se fait à la demande du
Responsable de la structure en charge des Archives du Ministère de l'Enseignement
Supérieur.
(2) Les modalités de versement sont déterminées par le Directeur des
Archives Nationales.

147
CHAPITRE VI : DES TRIS ET DES ÉLIMINATIONS
Article 19: Le Responsable de la Structure en charge des Archives, en collaboration
avec les structures intéressées, procède au triage des documents conformément au
calendrier de conservation.
Article 20: (1) Pour les cas non prévus dans le calendrier de conservation et
d'élimination des documents du Ministère de l'Enseignement Supérieur, une commission
spéciale est chargée de définir les délais de conservation et d'élimination.
(2) Placée sous la supervision du Secrétaire Général, ladite commission
est composée des membres statutaires suivants: le Responsable de la Structure en
charge des Archives, le Responsable de la structure productrice du document et le
Responsable de la structure en charge des questions juridiques.
(3) Ladite commission peut intégrer d'autres personnes en raison de leur
compétence.
Article 21: (1) Toutes les éliminations des documents se font à la structure en charge
des Archives conformément au calendrier de conservation et d'élimination.
(2) Aucune élimination de document périmé n'est opérée par la Structure
en charge des Archives sans l'accord préalable de la structure productrice.
(3) Sauf dérogation spéciale des Archives Nationales, aucune élimination
de document n'ayant pas dépassé le délai de conservation n'est autorisé au Ministère de
l'Enseignement Supérieur.
Article 22: (1) La destruction s'opère de la manière retenue par le Ministre de
l'Enseignement Supérieur et le Directeur des Archives Nationales, dans les conditions
telles que le secret professionnel soit scrupuleusement sauvegardé.
(2) Les documents contenant des informations ayant trait à la Sécurité
Nationale ou dont la divulgation constitue une atteinte au droit de la protection de la vie
privée sont détruits par incinération, décomposition dans un liquide ou broyage.
CHAPITRE VII : DE LA COMMUNICATION DES ARCHIVES
Article 23: Tout document peut être demandé par la structure productrice, qui a droit à
la communication de ses archives.
Article 24: La communication des dossiers versés par une structure autre que la
structure versante nécessite l'autorisation de celle-ci.
Article 25: Toute demande de communication doit être établie, en deux exemplaires,
sur un imprimé spécial délivré par le Responsable du dépôt.
Article 26 : La structure demanderesse est tenue de restituer les articles au dépôt dans
les délais impartis.
Article 27 : La consultation des dossiers par des personnes étrangères au Ministère,
pour des raisons administratives ou de recherche, peut se faire sous réserve des
dispositions législatives et réglementaires ayant trait au secret professionnel.
Article 28 : Le personnel commis à la gestion et à la conservation des archives est tenu
au secret professionnel en ce qui concerne tout document qui ne peut être légalement
mis à la disposition du public.
Article 29 : Dans le cas où un dossier est réactivé, la structure demanderesse doit
aviser le Responsable du dépôt.
CHAPITRE VIII: DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 30 : Chaque structure est tenue d'aménager un espace approprié pour la
conservation et la gestion de ses archives courantes conformément au Plan de
Classement des Archives du Ministère de l'Enseignement Supérieur.

148
Article 31 : Des mesures particulières sont prises pour la conservation des documents
confidentiels.
Article 32 : La liste des documents essentiels, le plan de classement et le Calendrier de
conservation et d'élimination des Documents du Ministère de l'Enseignement Supérieur
sont joints en annexe.
Article 33 : Les dispositions spéciales régissant la gestion des archives électroniques
font l'objet d'un texte particulier.
Article 34 : Le Secrétaire Général, les Chefs des structures ainsi que le Responsable
de la structure en charge des Archives sont, chacun en ce qui le concerne, chargés de la
mise en application de la présente décision qui sera enregistrée et publiée partout où
besoin sera.

Yaoundé, le 16 novembre 2012

Jacques FAME NDONGO

149
Note de service N° 412/CAB/MINESUP/DAG/SFS relative à la formulation des
besoins et à la programmation des actions de formation des personnels

Conformément aux hautes instructions de Monsieur le Premier Ministre, Chef du


Gouvernement, par circulaires n° 004 et 005 des 23 et 31 décembre 1998 relatives à la
formation et à la gestion des stages des Agents Publics en cours d'emploi, je rappelle à
tous les Responsables des Structures et à l'ensemble des Personnels du MINESUP que
toute demande de formation doit remplir les conditions minimales de fond et de
procédure ci-après :
1) Obéir à un besoin réel du Service concerné;
2) Correspondre à un planning de formation établi et arrêté au début de chaque
exercice budgétaire pour notre Département Ministériel sur la base des
propositions formulées par les différentes Structures internes;
3) Être présentée au Ministre par la voie hiérarchique, assortie de l'avis motivé du
responsable de la Structure concernée,
À cet égard, il vous avait été prescrit, par note de service n° 99/0070/
MINESUP/DAG/SFS du 13 avril 1999, de soumettre à la Direction .des Affaires
Générales l'ensemble des besoins de formation exprimés par les personnels relevant de
votre autorité, en vue de leur exploitation et de la programmation des actions de
formation définitivement retenues.
Par la présente, je demande instamment à tous les Responsables qui n'ont pas encore
transmis ou recueilli les éléments d'information relatifs à la formation de leurs personnels
de prendre, sans autre délai, toutes dispositions utiles à cet effet.
Le planning de formation des personnels du MINESUP pour l'exercice 1999/2000 devra
être soumis à mon appréciation avant le 10 septembre 1999.

AMPLIATIONS:
- -SG/MINESUP
- IGS/IGA/MINESUP
- TTES/DIRECTIONS/DIVISIONS
- TTES CELLULES
- SP/CAB/MINESUP
- SCU/CHRONO
- ARCHIVES.-

150
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************ GENERAL SECRETARIAT
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL ************
************ DIVISION FOR THE PROMOTION OF
DIVISION DE LA PROMOTION DU DIALOGUE AND SOLIDARITY IN
DIALOGUE ET DE LA SOLIDARITÉ UNIVERSITY
UNIVERSITAIRES ************
************

Décision № 18090575/MINESUP/SG/DPDSU/DU 21 Juillet 2009modifiant et


complétant des dispositions de la décision n° 0076/MINESUP/CAB/SG/CJ du 18
février 2000 portant création d'un Cadre de Concertation Permanente entre le
Ministère de l'Enseignement Supérieur et les Représentants des Enseignants-
Chercheurs des Universités d'État du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n°93/305 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'Enseignement Supérieur, modifié et complété par le décret n° 2000/048 du 15 mars
2000;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2007/268 du 07 septembre 2007;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 2009/223 du 30 juin 2009 ;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 2008/280 du 09 août 2008 portant création de l'Université de Maroua;
Vu le rapport général des discussions entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur
et le Syndicat National des Enseignants du Supérieur en dates des 1 er, 2 et 3 décembre
1999 ;
Vu le protocole d'entente entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les
Organisations Syndicales des Enseignants-Chercheurs des Universités du Cameroun en
date du 13 décembre 1999 ;
Vu les résolutions et recommandations de la 13e session du Cadre de Concertation
Permanente entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les Représentations des
Enseignants-Chercheurs des Universités d'État du Cameroun du 26 juin 2009 ;
Vu les nécessités de service ;
DÉCIDE
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

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Article 1er: La présente décision modifie et complète des dispositions de la décision n°
00076/MINESUP/CAB/SG/CJ du 18 février 2000 portant création d'un Cadre de
Concertation Permanente entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les
Représentants des Enseignants-Chercheurs des Universités d'État du Cameroun.
Article 2: (1) Il est créé auprès du Ministre de l'Enseignement Supérieur, une structure
de concertation permanente entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les
Représentants des Enseignants-Chercheurs des Universités d'État du Cameroun,
dénommée « CADRE DE CONCERTATION PERMANENTE », ci-après désignée «CCP-
MINE-SUP/ Enseignants-Chercheurs».
(2) Les activités du CCP-MINESUP/Enseignants-Chercheurs se
développent dans le respect des lois et règlements en vigueur, et obéissent aux principes
fondamentaux régissant l'Enseignement Supérieur au Cameroun.
CHAPITRE 2 : MISSIONS ET OBJECTIFS DU CADRE DE CONCERTATION
PERMANENTE
Article 3 :(1) Le CCP-MINESUP/Enseignants-Chercheurs reçoit pour missions générales
la promotion d'un dialogue permanent et constructif, le développement d'un partenariat
élargi entre les différentes parties prenantes aux tâches d'éducation, de formation et de
recherche en vue d'une meilleure gouvernance du système national de l'Enseignement
Supérieur.
(2) Pour l'accomplissement de ces missions générales, le CCP-
MINESUP/Enseignants-Chercheurs est une instance institutionnelle de dia: logue qui a
pour objectifs:
a) la participation des Enseignants-Chercheurs à la gestion du système national de
l'Enseignement Supérieur;
b) l'encouragement de la participation organisée des Enseignants- Chercheurs à la vie
et au fonctionnement des Institutions Universitaires, à travers la création de Corps
intermédiaires et la promotion de structures de représentation;
c) la promotion d'un consensus entre les différents partenaires sociaux au sein des
Institutions de l'Enseignement Supérieur et des structures d'organisation; d'exécution et
de suivi-évaluation des activités de formation de niveau supérieur;
d) la prévention par le dialogue et la concertation des situations, des attitudes, des
comportements et des problèmes susceptibles de nuire au fonctionnement harmonieux
du système national de» l'Enseignement Supérieur;
e) la valorisation des compétences nationales, de l'expertise disponible, de l'excellence
scientifique et académique ainsi, que la promotion de l'éthique, de la déontologie, de la
solidarité, de la culture de paix et de tolérance au sein de la Communauté Universitaire;
f) le développement de mécanismes de consultation et de coopération entre les
Établissements d'Enseignement Supérieur et les milieux professionnels, en vue
notamment: d'une meilleure conception et exécution des programmes de formation, de la
mise en place de stratégies de financements conjoints des activités de formation et de
l'adaptation de l'offre à la demande d'éducation;
g) plus généralement, la recherche concertée des voies et moyens d'amélioration
constante du cadre d'exercice de la profession d'Enseignant-Chercheur.
CHAPITRE 3 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU CADRE DE
CONCERTATION PERMANENTE
Article 4: (1) Le principe de la représentation des délégués des organisations
syndicales des Enseignants-Chercheurs et des délégués des Enseignants-Chercheurs

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au Conseil d'Administration de chaque Université d'État d'une part, et des Services
Centraux du Ministère de l'Enseignement Supérieur d'autre part, est retenu comme
critère servant à la composition du CCP-MINESUP/Enseignants-Chercheurs.
(2) Sont membres de droit et à ce titre, doivent être invités aux sessions du
CCP-MINES P/Enseignants-Chercheurs:
a) les Représentants du Ministère de l'Enseignement Supérieur: huit (08) dont le
Responsable de la Direction en charge du Dialogue, le Responsable de la Direction en
charge du Développement de l'Enseignement Supérieur, le Responsable de la Direction
en charge de la Recherche et de la Coopération, le Responsable de la Direction en
charge des Affaires Financières, le Responsable en charge de la Cellule Juridique et trois
(03) hauts Responsables des Services Centraux-désignés par le Ministre de
l'Enseignement Supérieur;
b) les Représentants des Enseignants -Chercheurs, désignés ainsi qu'il suit:
- les Représentants des Enseignants-Chercheurs au sein des Conseils
d'Administration des Universités d'État, à raison d'un (01) par grade et par
Université d'État;
- les Représentants des organisations syndicales d'Enseignants-Chercheurs
justifiant d'une existence administrative et exerçant effectivement au sein des
Institutions Universitaires Publiques du Cameroun, à raison d'un nombre égal à
celui des Représentants des Enseignants-Chercheurs au sein des Conseils
d'Administration des Universités d'État.
(3) Toutefois, le Ministre de l'Enseignement Supérieur peut, en fonction des points
inscrits à l'ordre du jour, inviter à participer aux sessions du CCP- MINESUP/
Enseignants- Chercheurs, avec voix consultative, toute personne-ressource dont
l'expertise est susceptible de contribuer à l'enrichissement des débats.
Article 5: (1) Sur convocation du Ministre de l'Enseignement Supérieur, le CCP-
MINESUP/Enseignants-Chercheurs se réunit en session ordinaire une fois par semestre,
soit deux fois par an.
(2) Toutefois, il peut être convoqué en session extraordinaire en cas de
nécessité, sur la demande motivée de l'une des parties prenantes.
Article 6: (1) Le Ministre de l'Enseignement Supérieur assure la présidence des
sessions du CCP-MINESUP/Enseignants-Chercheurs. Il peut; en cas d'empêchement,
désigner un Représentant personnel à cet effet.
(2) Les résolutions et recommandations du CCP-MINESUP/Enseignants-
Chercheurs sont adoptées sur la base du consensus.
(3) le secrétariat des sessions du CCP-MINESUP/Enseignants-Chercheurs
est assuré par un Comité de Rapporteurs désignés séance tenante sur la base du
principe de parité.
(4) Le rapport conjoint et tous documents conformes des sessions du CCP-
MINESUP/Enseignants-Chercheurs sont soumis au Ministre de l'Enseignement
Supérieur, Président du CCP-MINESUP/Enseignants-Chercheurs.
Article 7 : Le secrétariat permanent du CCP-MINESUP/Enseignants-Chercheurs ainsi
que le suivi de l'exécution des résolutions et recommandations des sessions sont
assurés par la Direction en charge du Dialogue au Ministère de l'Enseignement
Supérieur.

153
Article 8: Les fonctions de membre du CCP-MINESUP/Enseignants-Chercheurs sont
gratuites. Toutefois, des frais de session peuvent être accordés aux intéressés par
décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 9 : Les frais de fonctionnement du CCP-MINESUP/Enseignants-Chercheurs
sont pris en charge par le budget du Ministère de l'Enseignement Supérieur et par les
budgets respectifs des Universités d'État du Cameroun.
CHAPITRE 4 : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 10: (1) En vue de garantir l'accomplissement optimal des missions générales et
l'atteinte des objectifs visés à l'article 3 de la présente décision, le Vice-Chancellor et les
Recteurs des Universités d'État organisent et assurent, chacun dans son Institution
Universitaire, le fonctionnement d'une structure analogue du CCP-MINESUP/
Enseignants-Chercheurs.
(2) Le Vice-Chancellor, les Recteurs des Universités d'État font tenir au
Ministre de l'Enseignement Supérieur, chacun en ce qui le concerne et en tant que de
besoin, un compte-rendu des assises organisées conformément à l'alinéa (1) du présent
article.
Article 11: La présente décision qui prend effet à compter de la date de sa signature,
abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles de la décision
n°00076/MINESUP/CAB/CJ du 18 février 2000 portant création d'un Cadre de
Concertation Permanente entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les
Représentants des Enseignants-Chercheurs des Universités d'État du Cameroun.
Article 12: Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur, le Vice-
Chancellor, les Recteurs des Universités d'État et le Chef de la Division de la Promotion
du Dialogue et de la Solidarité Universitaires au Ministère de l'Enseignement Supérieur
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution de la présente décision qui
sera enregistrée et communiquée en français et en anglais partout où besoin sera.

Ampliations:
- Min/Etat/SG/PR (ATCR)
- SG/PM(ATCR)
- SG/MINESUP
- Pro-Chancellor et RCA des Universités d'Etat
- Vice-Chancellor et Recteurs des Universités d'Etat
- IGS/MINESUP -IGAIMINESUP -CT/MINESUP
- Toutes Directions et Divisions/MINESUP
- Syndicats des enseignants-chercheurs
- Chrono/Archives

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Décret N° 93/031 du 19 Janvier 1993 portant dispositions communes
applicables aux instituts universitaires de technologie
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n° 92/264 du 29 décembre 1992 portant organisation du ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu l'arrêté n° 008/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant création d'Instituts Universitaires de
Technologie au sein de Universités ;
DECRETE:
TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE I : NATURE ET MISSIONS
Article 1 :
1°) Les Instituts Universitaires de Technologie (IUT) sont des Établissements publics de
formation post-secondaire et universitaire à caractères professionnel et technologique.
2°) Ils sont placés sous tutelle d'une Université.
3°) Ils entretiennent des relations nécessaires avec les milieux socioprofessionnels.
Article 2 : Ils assurent une formation technologique professionnelle initiale et une
formation technologique professionnelle permanente, des cadres moyens et moyens
supérieurs.
À cet effet :
1°) ils forment les techniciens supérieurs ;
2°) ils fournissent aux divers utilisateurs des prestations de service.
Article 3 : Outre les missions spécifiques à chaque Institut Universitaire de
Technologie, et qui sont fixés par des textes particuliers, les IUT obéissent aux principes
directeurs des Université.
Article 4 : L'IUT peut développer des relations de coopération bilatérale ou multilatérale
avec des Institutions nationales ou étrangères dans la limite de la réglementation en
vigueur.
CHAPITRE II : DES CONDITIONS D'ACCES ET DES CYCLES DE
FORMATION
Article 5 : L'admission est réservée : pour la formation initiale et par voie de concours,
aux titulaires du Baccalauréat de l'enseignement secondaire, du GCE Advanced Level ou
tout pour la formation permanent aux candidats sélectionnés sur dossier dans la limite
des places disponibles.
Article 6 :
1°) L'admission dans les Instituts Universitaires de Technologie est soumise au
paiement des droits universitaire conformément à la réglementation en vigueur.
2°) La nature, le montant et les modalités de paiement des droits universitaires sont
fixés par des textes particuliers.
Article 7 :
1°) Les formations au sein des UIT sont organisée en deux cycles :
- le cycle de la formation initiale conduisant à la délivrance soit du DUT soit du BTS ;
- le cycle de la formation permanente conduisant à la délivrance des titres ou des
attestations de stages.

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2°) Chaque cycle constitue une division.
Article 8 : La durée de la formation initiale dans les IUT est de vingt-quatre mois pour le
cycle du DUT et de dix-huit mois pour le cycle du BTS.
Article 9 : La nomenclature des Départements, le régime des études et des examens
sont définis par des textes particuliers propres à chaque IUT.
TITRE II : DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE
CHAPITRE I : DES ORGANES ET AUTORITES ADMINISTRATIFS
Article 10 : L'I UT comprend :
- un Conseil de Direction ;
- une Direction ;
- des Divisions ;
- un Conseil des Professeurs ;
- une Assemblée de L'Institut.
SECTION I : DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 11 : La composition des Conseils de Direction des IUT est définie par les textes
particuliers à chaque Institut.
Article 12 : Le Conseil de Direction est présidé par le Recteur Vice Chancellor de chaque
Université.
Article 13 :
1 °) Le Conseil de Direction se réunit au moins une fois par semestres en session
ordinaire, et chaque fois que cela est nécessaire sur convocation de son Président ou sur
proposition des deux tiers des membres.
2°) Le Conseil de Direction délibère valablement si les deux tiers au moins de ses
membres sont présents. Ses décisions sont prises à la majorité simple. En cas d'égalité,
la voix du Président est prépondérante.
3°) Le Secrétariat du Conseil est assuré par la Direction de l'Institut.
Article 14 : Le Conseil de Direction a compétence consultative générale sur tout ce qui
touche aux intérêts de l'Institut, à son avenir et à sa place dans la nation. Il est
notamment chargé d'étudier et de promouvoir tout ce qui peut contribuer à améliorer la
formation dont l'Établissement a la charge.
À ce titre :
a) il émet un avis sur :
- les règlements intérieurs relatifs aux élèves dans la limite des règlements
généraux de l'Enseignement Supérieur ;
- la création des enseignements, le régime des études, leur organisation et leurs
programmes ;
- les besoins de recherche et d'équipement.
b) Il examine :
- les sources de financement de l'Institut,
- le projet de budget de l'Institut,
- les projets de coopération,
- toutes les questions intéressant l'Institut ou l'Université de tutelle, et qui sont
soumises par l'un de ses membres.

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Article 15 : Les fonctions de membre du Conseil de Direction sont gratuites. Toutefois,
l'Institut prend en charge les frais de participation de ses membres à ses sessions. Les
modalités de prise en charge sont arrêtées par le Conseil d'Administration de l'Université
de Tutelle.
SECTION II : DE LA DIRECTION
Article 16 : La direction de l'IUT comprend :
- le Directeur ;
- le directeur-Adjoint ;
- les Services.
Article 1 7.
1°) Nommé par décret, le Directeur de l'IUT est choisi parmi les membres du Corps
Enseignant des Instituts Universitaires. Il relève hiérarchiquement du Recteur de
l'Université de tutelle.
2°) Le Directeur est assisté d'un Directeur-Adjoint nommé selon la réglementation en
vigueur. Il est choisi parmi les membres du corps de l'Enseignement Supérieur.
Article 18 : Le Directeur de l'Institut est chargé :
- de la police générale de l'Institut ;
- de la coordination et de la supervision de l'ensemble des services ;
- de la représentation de l'Institut auprès du Recteur ;
- de la préparation et de l'exécution des résolutions du Conseil de Direction ;
- de la préparation du rapport d'activités du Recteur de l'Université de tutelle.
Article 19 :
1°) Le Directeur-Adjoint remplace le Directeur en cas d'absence ou d'empêchement.
2°) Il peut être chargé de suivre, sous l'autorité du Directeur, les activités afférentes à
des domaines d'intervention déterminés.
Article 20 : Le nombre et les attributions des services de la division sont déterminés par
un texte particulier.
SECTION III : DES DIVISIONS
Article 21 : Les Divisions sont un ensemble d'activités spécifiques qui appellent une
coordination particulière.
Article 22 : Les Institutions Universitaires de Technologie ont deux divisions :
- une division de la Formation Initiale ;
- une division des Stages, de la Formation Permanente et des relations avec les milieux
socio-professionnels.
Article 23 : La Division de la Formation Initiale est composée de Départements et est
chargé de l'organisation, de l'animation et du suivi des activités de l'ensemble de ces
Départements.
Article 24 : La Division des Stages, de la Formation Permanente et des Relations avec
les Milieux Socioprofessionnels, et qui comprend des services, est chargée de
l'organisation, de l'animation et du suivi des activités de stage, de la formation
permanente et des relations avec les entreprises.
Article 25 :
1 °) Les Divisions sont dirigées par des Chefs de Divisions.

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2°) Le nombre, la nature des Départements et/ou Services sont fixés par des textes
particuliers à chaque Institut.
SECTION I V- DU CONSEIL DES PROFESSEURS
Article 26 :
1°) La composition du Conseil de Professeurs est fixée ainsi qu'il suit :
- le Directeur, ............................................................................Président ;
- le Directeur-Adjoint, ...................................................... Vice-Président ;
- les Chefs de Divisions, .............................................................. Membre ;
- les Chefs de Départements ...................................................... Membre ;
- les Professeurs de 1er grade, ..................................................... Membre ;
- les Maître de conférences,.......................................................... Membre ;
- le Représentant des Chargés de Cours ...................................... Membre ;
- le Représentant des Assistants, ................................................. Membre.
2°) Le Secrétariat du Conseil des Professeurs est assuré par la Direction de l'institut.
Article 2 7:
1°) Le Conseil des Professeurs :
- émet un avis préalable sur les créations d'enseignement, le régime des études, leur
organisation et les modalités de leur évaluation, ainsi que sur les programmes, le
recrutement et l'avancement des membres du Corps Enseignant ;
- suit la coordination des activités scientifiques et académiques entre le Corps
Enseignant de l'Institut et celui des autres Établissements de l'Université.
2°) Il se réunit une fois par trimestre, et en tant que de besoin, sur convocation de son
Président.
3°) Les fonctions de membre du Conseil des Professeurs sont gratuites.
SECTION V : L'ASSEMBLEE DE L'INSTITUT
Article 28 :
1°) L'Assemblée de l'Institut est composée de :
- tous les enseignants permanents de l'Institut ;
- toute personnalité étrangère invitée à titre consultatif en raison de sa compétence ;
- deux Représentants des élèves de l'Institut qui participent avec voix consultative aux
travaux de l'Assemblée ;
- deux délégués du personnel administratif et technique.
2°) L'assemblée de l'Institut émet des vœux sur toutes les questions intéressant la vie
de l'Institut.
3°) L'Assemblée de l'Institut se réunit une fois par trimestre et chaque fois que cela est
jugé nécessaire. Elle est convoquée et présidée par le Directeur de l'Institut.
TITRE III : LES PERSONNELS ENSEIGNANTS
Article 29 :
1°) Le corps Enseignant de l'IUT comprend les Enseignants du Corps de
l'Enseignement Supérieur et classés dans l’un des grades suivants :

158
- Professeur ;
- Maître de Conférences ;
- Chargé de Cours ;
- Assistant.
2°) Il peut être fait appel à des professeurs techniques recrutés sur contrat dont les
modalités sont fixées par le Conseil d'Administration de l'Université.
3°) Il peut être également fait appel à des Enseignants associés ou vacataires dans les
conditions prévues par le statut des Institutions Universitaires.
TITRE IV : DES DISPOSITIONS FINANCIERES
Article 30 :
1°) Le budget de l'IUT provient :
- des droits universitaires ;
- des subventions de l'État ;
- des ressources propres ;
- des dons et legs ;
- des emprunts.
2°) Le budget de l'IUT est un chapitre particulier du budget de l'Université.
3° La gestion des Instituts Universitaires de Technologie obéit au principe d'autonomie
défini par les textes de l'Université.
Article 31 : Le montant des droits Universitaires est fixé par un texte particulier.
TITRE V : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 32 : Les élèves ayant commencé un cycle de préparation au BTS et placé sous
l'égide des divers Centre Universitaires achèvent le cycle d'études du BTS dans le cadre
de l'IUT dans les conditions prévues par les textes régissant ces sections de BTS.
Article 33 : L'organisation des examens du DUT et du BTS relève de la compétence
des Universités concernées.
Article 34 : Des arrêtés du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur fixeront, en
tant que besoin, les modalités d'application du présent décret.
Article 35 : Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur est chargé de l'exécution
du présent décret qui sera enregistré, communiqué partout où besoin sera et publié au
Journal Officiel en Français et en Anglais.

Yaoundé, le 19 janvier 1993

159
Arrêté № 008/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant Création d'Instituts Universitaires
de Technologie au sein des Universités

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
ARRÊTE :

Article 1 : il est créé au sein des Universités les Instituts Universitaires de Technologie
suivants :
- L'Institut Universitaire de Technologie de Douala à l'Université de Douala ;
- L'Institut Universitaire de Technologie de Ngaoundéré à l'Université de Ngaoundéré;
- L'Institut Universitaire de Technologie de Bandjoun à l'Université de Dschang.
Article 2 : L'organisation, le fonctionnement et le régime des études de ces Instituts
Universitaires de Technologie sont fixés par les textes particuliers.
Article 3 : Le présent arrêté sera enregistré et publié au Journal Officiel en Français et
en Anglais.

Yaoundé, le 19 janvier 1993

160
Décret № 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution
Vu le décret n°92/264 du 29 décembre 1992 portant création du Ministère de
l'Enseignement Supérieur
DECRETE:
Article 1er : Sont créées pour compter de la date de signature du présent décret, les
Universités ci-après désignées:
a) A Yaoundé
- l'Université de Yaoundé I
- l'Université de Yaoundé II
b) A Douala
- l'Université de Douala
c)A Dschang
- l'Université de Dschang
Article 2: L'organisation et les modalités de fonctionnement de ces Universités sont
déterminés par des textes particuliers.
Article 3: La dévolution aux nouvelles Universités des patrimoines respectifs de
l'Université de Yaoundé et des Centres Universitaires de Douala et Dschang est fixée par
des textes particuliers.
Article 4: Les Ministres de l'Enseignement Supérieur et des Finances sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.
Article 5: Le présent décret sera enregistré, puis publié au Journal Officiel en Français et
en Anglais.
Yaoundé, le 19 janvier 1993

161
Décret N° 2012/079 du 9 mars 2012 portant régime de la déconcentration de la
gestion des personnels de l'État et de la solde.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,

DÉCRÈTE:
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article premier.- Le présent décret détermine le champ d'application de la
déconcentration de la gestion des personnels de l'État et de la solde, et en précise les
modalités de mise en œuvre.
Article 2.-La déconcentration de la gestion des personnels de l'État et de la solde a
pour finalité de conférer aux différents départements ministériels une autonomie
suffisante de gestion de leur personnel et des salaires, en vue de maîtriser la masse
salariale et de garantir un contrôle efficient des effectifs.
Article 3.-Certaines activités relatives à la gestion des carrières et de la solde des
agents publics, dévolues au Ministère chargé de la Fonction Publique et à celui chargé
des Finances, sont transférées aux différents Ministères utilisateurs.
Article 4.- Les applications informatiques relatives à la gestion des personnels de l'État,
notamment le Système d'informatique de Gestion Intégrée des Personnels de l'État et de
la Solde (SIGIPES) et l'Application Nationale pour le Traitement Informatique et
Logistique des Personnels de l'État (ANTILOPE), constituent les outils techniques de la
déconcentration.
CHAPITRE II : DES ACTIVITÉS TRANSFÉRÉES EN MATIÈRE DE GESTION DES
CARRIÈRES
Article 5.- Les Ministères utilisateurs sont habilités à instruire les actes de gestion des
ressources humaines suivants:
1) Actes de promotion:
- avancement d'échelon des fonctionnaires et des agents de l'État relevant du
code du travail;
- avancements de classe;
- bonification
d'échelon des fonctionnaires et des agents de l'État relevant du code du travail;
2 ) Actes de position:
- mise en détachement, à l'exception de celui concernant fonctionnaires
appartenant au corps de l'administration générale;
- fin de détachement, à l'exception de celui concernant les fonctionnaires
appartenant au corps de l'administration générale;
- mise en disponibilité, à l'exception de celle concernant les fonctionnaires
appartenant au corps de l'administration générale;
- fin de mise en disponibilité, à l'exception de celle concernant les fonctionnaires
appartenant au corps de l'administration générale;
- prolongation de disponibilité, à l'exception de celle concernant les fonctionnaires
appartenant au corps de l'administration générale;
- suspension des effets du contrat de travail.
3) Actes de pension:

162
- retraite normale d'un fonctionnaire;
- retraite par anticipation, après avis formel du Ministre chargé de la fonction
publique;
- pension de vieillesse des agents de l'État relevant du code du travail;
- pension d'invalidité des fonctionnaires et des agents de l'État relevant du code du
travail;
- pension de réversion;
- pension de survivants des agents de l'État relevant du code du travail.
4) Autres actes de liquidation des droits:
- capital décès;
- capital décès quintuplé, après avis formel du Ministre chargé de la
- fonction publique;
- capital décès avec remboursement des retenues;
- indemnités de décès;
- allocation de vieillesse;
- allocation des survivants;
- remboursement des retenues pour pension.
5) Actes de discipline:
* s'agissant des fonctionnaires:
- avertissement écrit ;
- blâmes avec inscription au dossier;
- retard à l'avancement pour une durée d'un an, après avis du
- conseil permanent de discipline de la Fonction Publique;
- abaissement d'un ou de deux échelons au plus;
- abaissement de classe;
* s'agissant des agents de l'État relevant du code du travail:
- avertissement ;
- blâme;
- mise à pied de 1 à 8 jours.
6) Opérations de mise à jour du fichier personnel:
- affectation au sein du même Ministère ou des Services rattachés;
- mutation au sein du même Ministère ou des Services rattachés;
- nominations.
Article 6.- Les actes ou les opérations non visés à l'article 5 ci-dessus rassortissent de
la compétence exclusive du Ministre chargé de la Fonction Publique.
Article 7. - Le traitement des actes de carrière visés à l'article 5 ci-dessus s'opère
conformément à la réglementation en vigueur, sous le contrôle du Ministre en charge de
la Fonction Publique.
Article 8.- Les ampliations des actes pris en application de l'article 5 du présent décret
sont transmises au Ministre chargé de la Fonction Publique et à celui chargé des
Finances en version électronique dès leur signature, et en support papier dans les cinq
jours suivant celle-ci.

163
Article 9.- (1) Les actes pris en application de l'article 5 ci-dessus peuvent, le cas
échéant, être reformés par le Ministre en charge de la Fonction Publique.
(2) Les dispositions de l'alinéa 1erci-dessus ne s'appliquent que si le signataire de l'acte
jugé irrégulier, dûment saisi par le Ministre en charge de la Fonction Publique, s'abstient,
dans les quinze jours suivant la saisine, de revenir sur sa décision.
Article 10.- Les sanctions disciplinaires doivent être motivées et conformes à la
réglementation en vigueur.
CHAPITRE III -: DES ACTIVITÉS TRANSFÉRÉES EN MATIÈRE DE GESTION DE
SOLDE
Article 11.- Les Ministères utilisateurs sont habilités à effectuer les opérations de prise
en charge financière ci-après:
1) Saisie et validation solde des actes de carrière suivants:
- prise en charge des actes de recrutement;
- prise en charge des actes de promotion;
- prise en charge des actes de nomination;
- prise en charge des actes d'avancement de cadre et de grade.
2) Saisie, et validation solde des indemnités et primes diverses;
3) Saisie et validation solde des prestations familiales;
4) Mise à jour du fichier solde:
- suspension de solde en cas d'absence irrégulière, de démission avant l'avis de
l'autorité compétente, de détachement, de décès et de mise en disponibilité;
- assainissement des droits de rémunération;
- absence irrégulière, détachement, décès,
- disponibilité;
- changement de situation matrimoniale;
- changement de lieu de résidence (affectation);
- changement de fonction (emploi).
5) Élaboration, liquidation et signature des actes de concession des droits à pension et
rentes viagères après visa des services compétents;
6) Élaboration, liquidation et signature des actes concédant les rentes d'accidents de
travail et des maladies professionnelles après visa des services compétents.
Article 12.- Les suspensions de solde prévues à l'article 11 ci-dessus peuvent le cas
échéant, être réformées par le Ministre chargé de la Fonction Publique.
Article 13.-. Les procédures non visées à l'article 11 ci-dessus ressortissent à la
compétence du Ministère en charge des Finances.
Article 14.- Les ampliations des actes pris en application de l'article 11 ci-dessus sont
transmises au Ministre chargé des Finances, le cas échéant en version électronique dès
leur signature, et en support papier, dans les soixante-douze heures suivant celle-ci.
Article 15.- (1) Les effets financiers desdits actes peuvent être annulés par le Ministre
chargé des Finances, s'il est avéré qu'ils ont été attribués en violation des textes en
vigueur.
(2) Sans préjudice des mesures de sauvegarde de la fortune publique, il
est procédé à l'émission des ordres de recettes à rencontre des bénéficiaires des
sommes indûment perçues, si aucune justification valable n'est présentée dans les trente
jours suivant notification du constat de l'irrégularité au Ministre utilisateur.

164
CHAPITRE IV - DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 16.- Sans préjudice des poursuites judiciaires, les personnels qui se rendraient
coupables de malversations ou octroieraient indûment des droits ou des avantages à des
agents publics dans le cadre de la mise en œuvre de la déconcentration de la gestion
des personnels de l'État et de la solde, sont passible des sanctions disciplinaires prévues
par la réglementation en vigueur.
Article 17.- Les instances en cours au Ministère en charge de la Fonction Publique et
au Ministère en charge des Finances seront apurées conformément à la législation et à la
réglementation applicables avant l'entrée en vigueur du présent décret.
Article 18.-En attendant leur intégration effective au terme des travaux de
modernisation en cours, les applications SIGIPES et ANTILOPE visées à l'article 4 ci-
dessus demeurent respectivement sous la responsabilité du Ministre en charge de la
Fonction Publique et de celui en charge des Finances.
Article 19- Le présent décret sera enregistré, puis publié au Journal Officiel en français
et en anglais.

Yaoundé, le 9 mars 2012

165
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMERONN
Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
---------- ----------
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPERIEUR EDUCATION
---------- ----------
CABINET DU MINISTRE MINISTER’S CABINET
---------- ----------

Circulaire n°1570003/MINESUP/SG/IGA/DAJ/CR DU 16 juin 2015 relative aux


attributions des structures intervenant dans le suivi et l’homologation des
programmes dans l’enseignement supérieur au Cameroun
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
A
Mmes et MM. les Inspecteurs des Affaires Académiques ;
Mmes et MM. les Directeurs des Services Centraux (DAUQ, DCAA et DDES) ;
MM les PCA des Institutions Publiques d'Enseignement Supérieur ;
Mmes et MM. les Chefs des-Institutions Publiques d'Enseignement Supérieur ;
Mmes et MM. les Promoteurs des Instituts Privés d'Enseignement Supérieur au
Cameroun.

Dans l'optique d'éviter dorénavant des conflits de compétences dans la gestion des
attributions en matière de programmes, la présente circulaire vise à préciser et à
expliciter les attributions des différents intervenants dans le suivi et l'homologation des
programmes dans renseignement Supérieur au Cameroun, tel que disposé par le décret
n°2012/433 du 1er Octobre 2012 portant organisation du Ministère de l'Enseignement
Supérieur et des textes spécifiques.
I. DES ATTRIBUTIONS DE LA DIRECTION DE L'ACCREDITATION UNIVERSITAIRE
ET DE LA QUALITE (DAUQ) : ARTICLE 45 Alinéa 1, DECRET N°2012/433.
La DAUQ est chargée de la politique générale du Ministère en matière
d'accréditation et d'assurance qualité, en liaison avec l'Agence Nationale des Normes, de
la production des normes et référentiels de compétences en matière d'enseignement et
de recherche, de la définition des règles et principes d'élaboration des programmes
d'enseignement, de création et d'ouverture des filières et cycles de formation. Elle produit
également des standards d'évaluation et de certification' des programmes
d'enseignement, des filières et cycles de formation. Elle définit aussi les critères
d'évaluation des enseignements.
L'ensemble de ces attributions de la DAUQ est menées dans ses sous-directions,
conformément au décret n°2012/433 du 1er Octobre 2012 suscité.
Au plan pratique, sa mission consiste essentiellement à la coordination du travail
technique de conception et de production (programmation, budgétisation, organisation
des équipes de travail, organisation des consultations et concertations, etc.), de révision

166
et d'actualisation des normes sous forme de projets d'actes réglementaires (décrets,
arrêtés, décisions et circulaires) et conventionnels se rapportant:
- aux principes généraux communs de la formation universitaire;
- à l'organisation générale commune des cycles de Licence, Master et Doctorat;
- à l'organisation spécifique des formations d'Enseignement Supérieur dont les cursus
ne sont pas alignés sur le système LMD ;
- aux principes généraux communs d'organisation des modes de formation et de la
pédagogie universitaires;
- à la nomenclature nationale des activités de formation d'enseignement supérieur ;
- aux règles générales communes de gestion des cursus des étudiants par les
institutions d'Enseignement Supérieur ;
- aux règles générales communes de gestion des formations dans les institutions
nationales d'enseignement supérieur.
La DAUQ élabore donc des indicateurs de performance des institutions universitaires
et de comparabilité des systèmes universitaires. Enfin, elle évalue et valide les certificats
étrangers de formation et de perfectionnement.
Par ces titres, l'intervention de la DAUQ dans le processus d'élaboration des
programmes a accessoirement un aspect opérationnel, et principalement un aspect
normatif.
Principalement, la DAUQ définit les règles et principes d'élaboration des programmes
d'enseignement. Il s'agit de concevoir et faire des propositions au Ministre de
l'Enseignement Supérieur sur les exigences procédurales dans l'élaboration des
programmes d'enseignement. Les règles et principes proposés doivent conduire à la
prise par les autorités compétentes, des textes juridiques visant à formaliser les
propositions faites en la matière.
Il lui revient également de fixer les standards conduisant à estimer un programme
d'enseignement pertinent et conforme dans le fond. Aussi, elle définit les critères en
termes de nombre d'enseignements, de temps accordé à un enseignement, de
pourcentage d'enseignements professionnels et classiques, pour qu'un programme
d'enseignement soit considéré conforme aux exigences de l'enseignement supérieur.
La DAUQ veille également à l'actualisation des différentes normes en fonction de
l'évolution des standards internationaux pour une meilleure comparabilité de notre
système d'enseignement.
Accessoirement, la DAUQ intervient de manière opérationnelle dans l'évaluation et la
validation des certificats étrangers de formation et de perfectionnement, à côté de la
DCAA qui pour sa part est chargée de la délivrance des équivalences des diplômes,
titres et grades étrangers.
Dans ce sens, elle détermine au préalable les normes d'évaluation et de validation,
notamment en indiquant les enseignements essentiels pour qu'un programme
d'enseignement de formation à l'étranger soit admis et certifié par l'Enseignement
Supérieur camerounais. Dans cet élan, la DAUQ peut recourir à toutes ressources ou
structures compétentes internes ou étrangères.

167
Les actes consacrant les normes nationales d'élaboration des programmes
déterminées par la DAUQ sont, après validation, transmis à titre d'information à
l'Inspection Générale des Affaires Académiques et à la Direction du Développement de
l'Enseignement Supérieur, pour la mise en œuvré de leurs attributions.
ÎI. DES ATTRIBUTIONS DE LA DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (DDES) : ARTICLE 28 Alinéa I, DECRET
N32012/433.
La Direction du Développement de l'Enseignement Supérieur (DDES) élabore et
veille à la mise en œuvre des stratégies du développement de F Enseignement
Supérieur. Elle procède au renforcement et à la diversification de l'offre de formation
universitaire et promeut la professionnalisation.
La DDES s'assure de l'adaptation des programmes d'enseignement avec le
développement économique social et culturel de la nation. De môme, elle est chargée de
l'harmonisation des programmes d'enseignement en liaison avec les Universités et les
IPES sous tutelle.
La DDES- étudie les dossiers de création, d'ouverture et de fermeture des filières
de formation. Enfin, elle suit les activités des IPES en liaison avec la Commission
Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé et participe au contrôle administratif et
académique des IPES avec la même commission et l'Inspection Générale des Affaires
Académiques.
Les titres de compétence de la DDES font qu'elle est la structure opérationnelle
dans le processus de validation des programmes d'enseignement. Ainsi, la DDES vérifie
l'adéquation qu'il y a entre les offres de formation universitaire et le développement
économique social et culturel de la nation. Elle s'enquiert de la dimension professionnelle
dans les programmes d'enseignement et peut à ce titre, formuler des recommandations à
l'endroit de la DAUQ quant aux normes à émettre se rapportant au pourcentage des
enseignements professionnels dans un programme de formation classique. La DDES
veille à ce que les filières de formations classiques et professionnelles coïncident avec
les programmes de formation y relatif. Elle étudie les dossiers de programmes
d'enseignements en se conformant aux textes en vigueur et aux normes prescrivant la
nature et la quantité des enseignements et la procédure de confection des programmes
d'enseignement prescrite aux institutions d'enseignement supérieur.
La DDES est informée des normes et standards applicables au programme
d'enseignement par la DAUQ. Par ailleurs, elle assure l'harmonisation des programmes
d'enseignement de sorte que pour les mêmes filières et les mêmes formations, les
étudiants camerounais reçoivent quelle que soient leurs institutions d'enseignement
supérieur, la même formation. Il s'agit de l'identité de formations (mêmes enseignements
dans l'intégralité) pour les cycles professionnels et la similarité de formations (présence
de matières essentielles et fondamentales communes, à côté d'autres matières variant
selon les institutions) pour les cycles classiques. Dans leur mise en œuvre, la DDES
veille à ce que les programmes d'enseignement validés par le Ministère soient ceux
appliqués dans les différentes Institutions de l'Enseignement Supérieur.

168
La DDES étudie et valide les dossiers de programme d'enseignement. Les
programmes validés par la DDES sont transmis sous forme d'arrêté au Ministre de
l'Enseignement Supérieur pour signature.
III. DE LA COMPETENCE INDUITE DE LA DIVISION DES AFFAIRES JURIDIQUES
DANS LA CHAINE D'ELABORATION DES PROGRAMMES
En raison de ses attributions transversales, la Division des Affaires Juridiques
met en forme et vise les projets d'arrêtés consacrant les normes, référentiels et
programmes élaborés, validés et homologués par les instances compétentes, et soumis
à la signature du Ministre afin de leur conférer un caractère officiel en vertu du principe
de la légalité.
Le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur est chargé du
respect scrupuleux de la présente circulaire, qui sera, publiée partout où besoin sera.
Ampliations :
- CAB/MINESUP;
- SG/MINESUP;
- Les Recteurs/ Vice-chancellors;
- Les Chefs d'établissement;
- IGS;
- IGA;
- Toutes les Directions;
- Toutes les Divisions;
- Chronos/Archives.
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR

Jacques FAME NDONGO

169
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
Cabinet du Ministre The minister’s office
************ ************
INSPECTION GÉNÉRALE DES GENERAL INSPECTORATE FOR
AFFAIRES ACADÉMIQUES ACADEMIC AFFAIRS
B.P : 1739-Tel. 222-46-60
L'Inspecteur Général des Affaires
Académiques

Circulaire № 06/008/MINESUP/CAB/ du 29 août 2006 Relative au protocole


d'évaluation des projets de programmes d'enseignements des Établissements
universitaires.

1. Cadre réglementaire et contexte


La Loi № 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur dispose,
en son Article 8, que « (L'État) arrête les programmes des enseignements dispensés
en vue de la préparation des diplômes nationaux».
Par ailleurs, le Ministre de l'Enseignement Supérieur a tenu, du 19 au 27 juillet 1999,
dans les locaux de l'ENS à Yaoundé les Assises des Programmes Universitaires. Ces
assises ont donné lieu d'une part à des matrices de programmes dans les différentes
filières: Sciences et Techniques, Lettres et Sciences Humaines, Sciences juridiques,
politiques et économiques et de gestion, Sciences biomédicales et Sciences
paramédicales, et, d'autre part, à d'importantes recommandations en matière
d'élaboration, d'évaluation et de contrôle des programmes des enseignements.
Enfin, les pouvoirs publics et les Universités d'Afrique Centrale sont mobilisés depuis
2004 autour d'un vaste programme défini par les Chefs d'État en vue de la construction
de l'Espace CEMAC de l'enseignement supérieur, de la recherche et de la formation
professionnelle dans le cadre du nouveau système Licence, Master, Doctorat (LMD). Ce
système doit être mis en œuvre dans la zone CEMAC pour compter de la rentrée
universitaire 2006-2007.
C'est donc sous ce triple horizon qu'il convient désormais de lire et d'évaluer les projets
de programmes des enseignements transmis au Ministère de l'Enseignement Supérieur
pour validation.
2. Méthodologie de travail d'évaluation
Les projets de programmes sont évalués par une commission mixte comportant: les
Représentants de la Tutelle, les Représentants des institutions universitaires de
l'Université, les Experts Scientifiques siégeant à titre personnel et non de
représentant institutionnel, les Représentants des milieux socioprofessionnels
pour les Grandes Écoles et les Formations Professionnelles.
La Commission mixte d'évaluation et de validation se réunit :
- en sessions des sous-comités techniques avec les expertises scientifiques
- en session plénière avec tous les membres.

170
Les sous-comités techniques d'expertise scientifique formulent des avis, la Commission
d'évaluation et de validation élabore un Rapport général sur chaque projet examiné en
émettant un avis de validation motivé en s'appuyant sur les principes fondamentaux
suivants:
- la pertinence des programmes au regard des objectifs définis et des besoins
justifiés;
- la qualité des programmes reposant sur l'adéquation entre les objectifs de ces
programmes et les moyens disponibles pour atteindre ces objectifs (ressources
professorales, ressources matérielles et infrastructurelles ;
- l'opportunité des programmes au regard de la demande et de l'offre des formations
au plan national;
- le respect des nonnes nationales et internationales en matière d'admission, de
durée, de régime des études, des modes d'évaluation et de certification.
3. Critères d'évaluation des programmes
1) Identification académique du programme
2) Objectifs généraux et spécifiques
3) Motifs de création
4) Pertinence scientifique de la formation proposée
5) Pertinence sociale et opportunité de la formation proposée
6) Cohérence interne du programme et progression du cursus d'un niveau à l'autre
7) Adéquation entre les objectifs du programme et les activités
8) Disponibilité et capacité des ressources professorales, matérielles et
infrastructurelles
9) Coût de la formation et financement
10) Profils socioprofessionnels des cadres formés
11) L'assurance-Qualité et la conformité aux nonnes académiques, pédagogiques et
didactiques aux plans national et international
12) Structuration du programme et pourcentage des prestations par rapport au
calendrier annuel et hebdomadaire de l'Étudiant:
- Cours magistraux
- TD/TP
- Initiation à la Recherche en laboratoire
- Évaluations
- Temps libre pour activités de recherche ou de créativité
- Stages ou Séminaires.
13) Diplômes délivrés et débouchés.

171
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
Cabinet du Ministre The minister’s office
************ ************

Arrêté N° 05/2005 du 02 mars 2005 portant création d'une Cellule de Lutte contre la
Corruption et de Promotion de l'Éthique au sein du Ministère de l'Enseignement
Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
ARRÊTE:
Article 1er: Il est créé au sein du Ministère de l'Enseignement Supérieur une Cellule de
Lutte contre la Corruption et de Promotion de l'Éthique ci-après désignée « La Cellule ».
Article 2 : Placée sous l'autorité directe du Ministre, la Cellule est chargée:
- de veiller à la mise en œuvre effective des mesures de lutte contre la corruption
prescrites au Ministère dans le cadre du Plan gouvernemental de lutte contre la
corruption ;
- d'exécuter toute mission relative à la prévention et à la répression de la corruption
au sein du Ministère de l'Enseignement Supérieur et dans les institutions
universitaires publiques et privées;
- de proposer toutes mesures de nature à juguler ce fléau;
- de promouvoir l'éthique et les normes de bonne gouvernance au sein du Ministère et
dans les institutions universitaires publiques et privées.
Article 3: 1) Présidée par un Inspecteur Général, la Cellule comprend, outre son
Président, quatre représentants l'Administration choisis au sein des Inspections
Générales du Ministère ou, le cas échéant, au sein des autres structures de contrôle
interne, et quatre représentants de la Société Civile ou des ONG de la lutte contre la
corruption ou de bonne gouvernance.
2) Le Président et les membres de la Cellule sont désignés par Arrêté du
Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 4: 1) Les membres de la Cellule disposent d'un droit d'accès à tous les services
du Ministère et des structures, et ont droit à la communication de tous documents et
informations nécessaires à l'exercice de leur mission.
2) Tout refus de leur communiquer les documents et informations ci-dessus
constitue une faute disciplinaire passible de sanction.
Article 5 : Le Président et les membres de la Cellule sont astreints au secret
professionnel.

172
Article 6 : La Cellule se réunit en tant que de besoin sur convocation de son Président
sur la base d'un programme d'action annuel préalablement approuvé par le Ministre.
Article 7 : 1) La Cellule adresse copie de ses rapports de mission et d'activités à
l'Observatoire National de Lutte Contre la Corruption.
2) Par ailleurs, elle est tenue d'assister et d'appuyer l'Observatoire dans le cadre de ses
missions dans les services et organismes relevant du Ministère de l'Enseignement
Supérieur.
Article 8:1) Les membres de la Cellule bénéficient de facilités de travail nécessaires à
l'accomplissement de leur mission.
2) Les frais de fonctionnement de la Cellule sont inscrits au budget du
Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 9: Le présent Arrêté sera enregistré puis communiqué partout ou besoin sera.

Yaoundé, le 02 mars 2005

173
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
Cabinet du Ministre The minister’s office
*********** ************

Décision № 18110685/MINESUP/CAB du 27 septembre 2011 fixant les modalités de


gestion du compte créditeur des fonds du projet Zone Franche Universitaire

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu la Loi n°2010/015 du 21 décembre 2010 portant loi des finances de la République
du Cameroun pour l'exercice 2011 ;
Vu la Loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le Décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux universités d'État ;
Vu le décret n°77/41 du 03 février 1977 fixant les attributions et l'organisation des
Contrôles Financiers;
Vu le décret n°2004/275 du 24 septembre 2004 portant code des Marchés Publics ;
Vu le décret n°2003/651/PM du 16 avril 2003 fixant les modalités d'application du
code des Marchés Publics;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2007/268 du 07 septembre 2007;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 200 portant formation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 2007/223 du 30 juin 2009 portant réaménagement du
Gouvernement;
Vu le Circulaire n°003/CAB/PM du 18 avril 2008 relative au respect des règles
régissant la passation, l'exécution et au contrôle de l'exécution des marchés publics ;
Vu la Circulaire n°11/0001/MINFI du 14 janvier 2011 portant instructions relatives à
l'exécution et au contrôle de l'exécution du budget de l'État et des organismes
subventionnés pour l'exercice 2011 ;
Vu l'Instruction du Directeur Général du Trésor n° 0004/MINFI/SG/ DGTCFM/DT/DER
portant création du compte 4504006 « Dépôt MINE-SUP-Zone Franche Universitaire » ;
Vu la Décision n° 09/093/MINFI/SG/DGB/DPC du 03 février 2010 autorisant le
mandatement de la somme de FCFA 2000000000 au profit de l'École Nationale
Polytechnique, pour le compte de l'entreprise SELA Educational Initiatives Ltd ;
Vu la Convention signée le 11 août 2011 entre le Ministère de l'Enseignement
Supérieur et l'Entreprise SELA Educational Initiatives Ltd, pour la fourniture

174
d'équipements Learmate mecatronics à l'École Nationale Supérieure Polytechnique, en
vue de la mise en œuvre de la Zone Franche Universitaire;
Vu la Décision n° 08110600/MINESUP/CAB du 13 septembre 2011 autorisant le
virement des fonds du projet Zone Franche Universitaire au profit de la Caisse Autonome
d'Amortissement;
Considérant les nécessités de service,
DÉCIDE :
er
Article 1 : La présente décision fixe les modalités de gestion du compte n° 1000 400
200 080 217 559 65 81 intitulé CAA-CAA-projet Zone Franche Universitaire.
Article 2 :
a) Le Ministre de l'Enseignement Supérieur est l'ordonnateur des dépenses.
b) Le Directeur de l'École Nationale Supérieure Polytechnique, Coordonnateur du
projet, est chargé de produire le compte d'emploi qu'il transmet à la Direction
Générale du Budget (DPG).
c) Le Contrôleur Financier assure la liquidation des dépenses.
d) Le Directeur Général de la Caisse Autonome d'Amortissement est chargé des
opérations de paiement.
Article 3 : La présente décision sera enregistrée et communiquée partout où besoin
sera.

Ampliations:
- MINFI
- CAB/MINESUP
- SG/CJ
- CF/MINESUP
- DG/CAA
- Rec/UY1
- Chronos/archives

175
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIRECTION DES AFFAIRES DEPARTMENT OF GENERAL AFFAIRS
GENERALES ************
************ PERSONNEL SERVICE
SEVICE DU PERSONNEL ************
************

Décision № 18070026/MINESUP/SG/DAG/CJ du 06 février 2007 portant création des


Unités d'exécution du budget auprès des gestionnaires accrédités du Ministère de
l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu l'Ordonnance n°62/OF/04 du 7 février 1962 portant régime financier du Cameroun
modifiée par la loi n°2002/001 du 19 avril 2002 ;
Vu la loi n°2006/013 du 29 décembre 2006 portant Loi des finances de la République du
Cameroun pour l'exercice 2007 ;
Vu le Décret n°77/41 du 03 février 1977 fixant les attributions et l'organisation des
Contrôles Financiers ;
Vu le Décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du Gouvernement;
Vu le Décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le Décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le Circulaire n°07/0028/CF/MINFI du 03 janvier 2007 portant instructions relatives à
l'exécution et au contrôle de l'exécution du budget de l'État et des organismes
subventionnés pour l'exercice 2007 ;
Considérant les nécessités de service.
DÉCIDE:
Article 1 : Il est créé, auprès de chaque gestionnaire accrédité du Ministère de
l'Enseignement Supérieur une Unité d'exécution du budget tenue par un agent financier.
Article 2: Sous l'autorité du gestionnaire de crédits, l'agent financier est chargé des
engagements comptables, du suivi des dossiers jusqu'à la liquidation et de toute autre
mission à lui confiée par le gestionnaire dans le cadre de ses attributions.
Article 3: a- Les fonctions d'agent financier peuvent être cumulées avec celles de
billeteur.

176
b- Elles, sont gratuites. Toutefois, des gratifications spéciales peuvent leur être
octroyées par la Direction des Affaires Générales, en cas de rendement satisfaisant.
Article 4. La présente Décision sera enregistrée et communiquée partout où besoin
sera.

Yaoundé, le 07 février 2007

Ampliations:
- MINESUP/CAB
- MINEFI /CAB
- SG/CJ
- CF/MINESUP
- Dag/SDBMM -SDACL
- Intéressés
- Chrono/Archives

177
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIRECTION DES AFFAIRES DEPARTMENT OF GENERAL AFFAIRS
GENERALES ************
************ PERSONNEL SERVICE
SEVICE DU PERSONNEL ************
************

Décision № 18100180/MINESUP/SG/DAG/ag du 23 mars 2010 portant création du


Comité interne de gestion de la chaîne de planification-programmation-
budgétisation-suivi/évaluation, en matière d'investissement public dans le sous-
secteur Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant Régime Financier de l'État ;
Vu la Loi n°2009/018 du 15 décembre 2009 portant Loi des finances de la
République du Cameroun pour l'exercice 2010 ;
Vu le Décret n°77/ 41 du 03 février 1977 fixant les attributions et organisant les
Contrôles Financiers;
Vu le Décret n°2007/268 du 07 septembre 2007 modifiant et complétant certaines
dispositions du Décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le Décret n°2004/322 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le Décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu la Circulaire n°10/001/CF/MINFI du 08 janvier 2010 portant instructions relatives
à l'exécution et au contrôle de l'exécution du budget de l'État et des Organismes
subventionnés pour l'exercice 2010 ;
Vu la Circulaire n°050/MINEPAT du 24 septembre 2009 relative à la réactivation des
comités internes de gestion de la chaîne de planification programmation - budgétisation -
suivi/évaluation, en matière d'investissement public (PPBS) en matière d'investissement
public ; Considérant les nécessités de service ;
DÉCIDE:
er
Article 1 .- Il est créé, au sein du Ministère de l'Enseignement Supérieur un Comité
interne de gestion de la chaîne de planification-programmation-budgétisation-
suivi/évaluation, en matière d'investissement public (PPBS) en matière d'investissement
public ;
Article 2.- Le comité a pour mission principale de garantir le pilotage efficace de la mise
en oeuvre de la nouvelle stratégie pour la croissance et l'emploi (DSCE) dans le cadre de
l'investissement public, en assurant la disponibilité dans les délais prescrits, des
documents suivants :

178
1) le document de la stratégie ministérielle (note de revue de politique sectorielle)
2) le plan d'actions prioritaires chiffrées (PAP) ;
3) le programme d'investissement prioritaire (PIP) triennal assorti de la liste des projets
et du CDMT qui en résulte;
4) le projet de budget d'investissement public;
5) le rapport trimestriel de suivi de l'exécution du budget;
6) le rapport semestriel de suivi de la mise en œuvre de la stratégie du MINESUP
arrimée au DSCE ;
7) le rapport annuel de l'évaluation de cette mise en œuvre.
Article 3 : Le Comité interne de gestion de la chaîne PPBS, constitué de trois cellules,
est présidé par une commission d'orientation stratégique et coordonné par le Conseiller
Technique n° Il du MINESUP.
• La Commission d'orientation stratégique
Sur instructions de Monsieur le Ministre de l'Enseignement Supérieur, elle définit
les grandes orientations stratégiques du sous-secteur de l'Enseignement Supérieur, en
cohérence avec les documents de référence que sont: la vision à long terme, la nouvelle
stratégie pour la croissance et l'emploi et le CDMT central.
Elle est composée ainsi qu'il suit:
Président: le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Membres:
- L'Inspecteur Général des Services.
- L'Inspecteur Général des Affaires Académiques ;
- Le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur;
- Le Directeur de l'Assistance et des. Œuvres Universitaires;
- Le Directeur des Affaires Générales;
- Le Chef de la Division de la Prospective, de la Recherche et de la Coopération;
- Le Chef de la Division de la Promotion du Dialogue et de la Solidarité Universitaire;
- Le Chef de la Cellule Juridique;
- Le Chef de la Cellule du Suivi;
- Le représentant du Ministre des Finances;
- Le représentant du Ministre de l'Économie du Plan et de l'Aménagement du
Territoire.
• La Coordination.
Coordonnateur: le Conseiller Technique n° 2 du MINESUP.
• La Cellule de la Prospective et de la Planification (CPP)
- Elle s'approprie spontanément des cadres de références tels que la vision de
développement à long terme, la Stratégie Nationale de Développement en
vigueur et le CDMT central élaboré au niveau du Ministère en charge de la
planification;
Elle est composée de :
Chef de Cellule: le Directeur des Affaires Générales du MINESUP.
Membres:
- le Coordonnateur du PROACTP ;
- le Conseiller Technique n° 2 ;
- l'Inspecteur des Services n °3 ;
- le Chef de Service du Budget;
- le Chef de Service du Matériel et de la Maintenance ;
- le représentant du MINEPAT/Division de la révision et
179
- de la Préparation des projets;
- le représentant du MINEPAT /DPI.
Rapporteurs:
- le Sous-Directeur du Budget du Matériel et de la Maintenance ;
- le Chef de Service du Suivi des Projets;
- le Responsable Financier du PROACTP ;
- le Chef de Bureau de la Programmation.
• La Cellule de Suivi -évaluation (CSE) :
Elle élabore, en liaison avec les services compétents du MINEPAT et du MINFI,
le rapport trimestriel du suivi de l'exécution physico-financière du budget, et diligente la
production du rapport semestriel du suivi de la mise en œuvre de la stratégie ministérielle
telle que dérivée de la stratégie globale pour la croissance et l'emploi, ainsi celle que
celle du rapport annuel de l'évaluation de cette mise en œuvre.
Elle est composée :
Chef de Cellule: l'Inspecteur des Services n° 2.
Chef de Cellule Adjoint: le Sous-Directeur du Budget, du Matériel et de la Maintenance.
Membres :
- le Chef de Service du Budget;
- le Chef Cellule de la Statistique
Rapporteurs :
- le Chef de la Cellule du Suivi ;
- le Chef de Service du Suivi des Projets;
- le Chef de Bureau de la Programmation.
Article 4 : Le Comité Interne PPES se réunit à la fin de chaque trimestre afin de
préparer tous les rapports trimestriels sus -évoqués, pour leur transmission aux MINFI et
au MINEPAT selon les cas.
Article 5: Les fonctions de responsable et de membre des différentes composantes du
Comité Interne de la Gestion de la Chaîne PPBS sont gratuites, Toutefois, les coûts des
activités essentielles ainsi que les frais de fonctionnement desdites composantes sont
pris en charge par le budget d'investissement du MINESUP et gérés par ses services
compétents.
Article 6: Le Secrétaire Général et le Directeur des Affaires Générales du MINESUP
sont chacun en ce qui le concerne, chargés de l'exécution de la présente décision qui
sera enregistrée et communiquée partout ou besoin sera.
Yaoundé le, 23 mars 2010

180
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ECONOMIE, DE LA MINISTRY OF ECONOMY, PLANNING
PLANIFICATION ET DE L'AMÉNAGE- AND REGIONAL
MENT DU TERRITOIRE DEVELOPMENT
************ ************

Circulaire № 050/MINEPAT du 24 septembre 2009 relative à la réactivation des


Comités internes de gestion de la chaîne Planification - Programmation -
Budgétisation - Suivi/évaluation (PPBS) en matière d'Investissement Public

LE MINISTRE
À
MESSIEURS LES VICES-PREMIERS MINISTRES,
MESSIEURS LES MINISTRES D'ÉTAT,
MESDAMES ET MESSIEURS LES MINISTRES YAOUNDÉ

Dans le cadre de ses missions de consolidation et de mise en cohérence des politiques


sectorielles, le Ministère en charge de la Planification (sous ses dénominations
successives: MINPLAPDAT, MINEPAT) a déjà adressé un certain nombre de
correspondances, portant sur le format technique des documents attendus des
départements ministériels et autres institutions étatiques, parmi lesquelles:
la circulaire n° 00003/MINPLAPDAT du 8 avril 2007 relative au processus
d'élaboration, de validation et d'adoption des stratégies sectorielles et ministérielles de
développement, résumant la méthodologie d'élaboration des stratégies sectorielles qui
devraient toutes se présenter sous une forme normalisée, mettant notamment l'accent
sur la délimitation du secteur, le diagnostic, les choix stratégiques, le plan d'actions
prioritaires, le dispositif de mise en œuvre et de suivi-évaluation, et l'élaboration des
CDMT ;
La correspondance n°1107/MINEPAT/SG/DGEPIP/DPIP/SDPBIP du 04 mai 2009
relative à la préparation du BIP 2010, indiquant les modalités de présentation des projets
d'investissement, notamment les éléments nécessaires pour une bonne visibilité de ces
projets au cours des pré-conférences et des conférences budgétaires; ces éléments
permettent de décrire le projet, de maîtriser le volume, les mécanismes et les sources de
son financement ainsi que d'appréhender son état de maturation qui sont des paramètres
essentiels pour évaluer sa pertinence contextuelle et son degré de priorité, davantage à
l'étape d'arbitrage face au rationnement imposé par des ressources budgétaires limitées.
Les documents présentés par les Ministères à la suite de ces indications ne donnent pas
encore entièrement satisfaction. Notamment:
Bien que depuis l'exercice budgétaire 1999/2000, les circulaires présidentielles
relatives à la préparation du budget de l'État fassent obligation à tous les départements
ministériels de présenter à l'appui de leur projet de Budget d'Investissement Public un
document de politique et de stratégie sectorielle, certains n'ont pas encore engagé
l'élaboration de la stratégie de développement de leur domaine de compétence, ou
l'ayant lancée ne parviennent pas à la conduire à son terme;
- certains autres ministères l'ont réalisée selon leur méthodologie propre, sans
respecter à des degrés variables, celle recommandée, objet du document dénommé
«Guide Méthodologique de Planification Stratégique au Cameroun» ;
181
- l'élaboration / actualisation de deux stratégies d'envergure sectorielle se soustrait
récurremment au pilotage qui incombe en pareil cas au MINEPAT ;
- peu de ministères parviennent à l'étape d'achèvement qui consiste à déterminer le
plan d'actions prioritaires et à déduire le Cadre des Dépenses à Moyen Terme
(CDMT) correspondant, ou alors l'abordent sans tenir compte des contraintes
budgétaires de l'État, qui sont traduites dans le CDMT central produit
périodiquement par mon département ministériel;
- dans la plupart des cas, le budget est presque une génération spontanée sur de
simples idées de projets ou des besoins à caractère individuel: terrain par
excellence de la pratique du saupoudrage;
- dans une telle approche globalement non rationalisée, il devient difficile
d'appréhender l'impact de la mise en œuvre du budget.
Ainsi urge-t-il, davantage à cette période de préparation du budget de l'exercice 2010 -
année de lancement de la mise en œuvre de la toute nouvelle Stratégie pour la
Croissance et l'Emploi (SCE) - de renforcer la collaboration entre nos départements
respectifs par l'intensification des échanges au-delà de la simple voie épistolaire. Tel est
le fondement de la présente démarche de réactivation des Comités internes PPBS dont
la mise en place au niveau de chaque département ministériel et autres institutions
étatiques est recommandée depuis bientôt quatre ans.
(i) S'agissant de l'organisation d'un Comité interne PPBS
Il est constitué par décision du Chef de département ministériel ou de toute autre
institution étatique concernée et comprend des membres et trois (03) cellules
opérationnelles. Au niveau d'un département ministériel,
- le Secrétaire Général est le Président du Comité;
- les membres sont essentiellement des responsables du Ministère de rang de
Directeur d'administration centrale au moins;
- les ministères en charge de la planification, de l'économie et du budget sont
représentés au sein du Comité;
- la représentation du Ministère en charge de la planification est assurée aux étapes
successives respectivement par la Division de la Prospective et de la Planification
ou la Direction de l'Aménagement du Territoire, la Division de la Préparation des
Programmes et Projets, et la Direction de la Programmation des Investissements
Publics;
- les trois cellules opérationnelles sont: la cellule de la prospective et de la
planification, la cellule de la programmation et de la budgétisation, la cellule de
suivi - évaluation ;
- chaque cellule est animée par deux à trois personnes: le responsable de la cellule
et son (ou ses) assistantes) ;
- la cellule de la prospective et de la planification est placée sous l'autorité du Chef
de Division chargé des Études et/ou de, la Planification;
- la cellule de la programmation et de la budgétisation se déploie à l'étape de la
Programmation sous l'autorité du même Chef de Division des Études et/ou de la
Planification, et à celle de la budgétisation sous la supervision du Directeur des
Affaires Générales;
- la cellule de suivi-évaluation est la cellule de suivi du ministère.
(ii) S'agissant de l'activité du Comité interne PPBS
- le Comité se réunit ordinairement à la fin de chaque trimestre;
- il adresse aux ministères en charge de la planification, de l'économie et des finances
des documents techniques élaborés au sein des Cellules Opérationnelles, selon le
canevas et le calendrier arrêtés;

182
- ces documents techniques sont: les documents de la stratégie ministérielle ou la
note de revue de politique sectorielle, le plan d'actions prioritaires (PAP) et le CDMT
de base correspondant; le programme d'investissement prioritaire (PIP) triennal
assorti de la liste des projets et le CDMT ministériel qui en résulte; le projet de
budget d'Investissement public (BIP); le rapport trimestriel de suivi de l'exécution du
budget, le rapport semestriel de suivi de la mise en œuvre de la stratégie
ministérielle telle que dérivée de la stratégie globale pour la croissance et l'emploi, et
le rapport annuel de l'évaluation de cette mise, en œuvre.
(iii) S'agissant de l'activité de la Cellule de la Prospective et de la Planification
(CPP)
- elle s'approprie spontanément les cadres de référence tels que la vision de
développement à long terme, la Stratégie Nationale de Développement en vigueur
(notamment l'actuelle Stratégie pour la Croissance et l'Emploi), et le CDMT central,
élaborés au niveau du ministère en charge de la planification;
- elle doit s'assurer que les préoccupations du domaine de compétence y ont été
prises en compte, s'imprégner des méthodes et de la terminologie y développées et
faciliter leur implantation au sein du ministère pour une expression technique plus
homogène
- elle assure, en liaison avec l'actuelle Division de la Prospective et de la Planification
du MINEPAT, la diligence des travaux d'élaboration/actualisation de la stratégie
ministérielle qui s'achèvent par la production du plan d'actions prioritaires et du
CDMT de base correspondant;
- elle œuvre à rendre disponible la note de revue de politique sectorielle assortie du
PAP séquentiel et du CDMT de base correspondant au plus tard le 30 avril de
chaque année.
(iv) S'agissant de l'activité de la cellule de la programmation et de la
Budgétisation (CPB)
- elle doit, en liaison avec l'actuelle Division de la Prévision et de la Préparation des
Projets du MINEPAT, se préoccuper de la maturation des projets figurant dans le
CDMT de base et prioriser ceux déjà mûrs en tenant compte du contexte, de leur
impact économique et social, leurs coûts et modalités de financement de manière à
en tirer, au plus tard le 31 juillet de chaque année, un programme d'investissement
prioritaire et le CDMT ministériel actualisé correspondant, globalement compatible
avec le CDMT central;
- elle assure, en liaison avec l'actuelle Direction de la Programmation des
Investissements Publics et les services concernés du MINFI, de faire inscrire,
prioritairement dans le budget, les projets préalablement programmés, en
mentionnant tous les éléments techniques y relatifs.
(v) S'agissant de l'activité de la cellule de suivi-évaluation (CSE)
Elle élabore, en liaison avec les services compétents du MINEPAT et du MINFI, le
rapport trimestriel de suivi de l'exécution physico-financière du budget, et diligente la
production du rapport semestriel de suivi de la mise en œuvre de la stratégie ministérielle
telle que dérivée de la stratégie globale pour la croissance et l'emploi, ainsi que celle du
rapport annuel de l'évaluation de cette mise en œuvre.
(vi) S'agissant de la coordination et de la prise en charge du coût
des activités des Comités internes PPBS
La coordination du suivi des activités des Comités PPBS s'avère indispensable pour
garantir une visibilité / lisibilité en temps réel de l'ensemble de l'action gouvernementale.

183
Elle induit la nécessité d'avoir un certain degré de fédération des moyens pour
prévenir un fonctionnement à vitesse variable selon les cas. C'est la raison pour laquelle
il s'avère commode que la prise en charge du coût des activités essentielles de ces
Comités soit assurée par le budget du MINEPAT.
Telle est l'économie de la présente circulaire que j'ai l'honneur de vous faire tenir et
dont l'application des dispositions permettra au gouvernement de garantir un pilotage
efficace de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie (SCE) dont il vient de se doter. Il
est attendu que les dispositifs recommandés prennent corps le plus rapidement possible
et en tout cas au plus tard avant le début de l'exercice 2010.
Je vous saurais gré de bien vouloir me faire connaître, en retour, les mesures que
vous aurez prises en ce sens.

184
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
Cabinet du Ministre The minister’s office
************ ************

Décision № 00/0075/MINESUP/CAB/SG/CJ du 18 février 2000 Portant création du


Comité interne de gestion de la chaine de planification-programmation-
budgétisation-suivi/ évaluation, en matière d'investissement public dans le sous-
secteur Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant Régime Financier de l'État ;
Vu la Loi n°2009/018 du 15 décembre 2009 portant Loi des finances de la
République du Cameroun pour l'exercice 2010 ;
Vu le Décret n°77/41 du 03 février 1977 fixant les attributions et organisant les
Contrôles Financiers;
Vu le Décret n°2007/268 du 07 septembre 2007 modifiant et complétant certaines
dispositions du Décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le Décret n°2004/322 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le Décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu la Circulaire n°10/001/CF/MINFI du 08 janvier 2010 portant instructions relatives
à l'exécution et au contrôle de l'exécution du budget de l'État et des Organismes
subventionnés pour l'exercice 2010 ;
Vu la Circulaire n° 050/MINEPAT du 24 septembre 2009 relative à la réaction des
comités internes gestion de la chaine de planification-programmation-budgétisation-
suivi/évaluation (PPBS), en matière d'investissement public,
Considérant les nécessités de service,
DÉCIDE :
Article 1er : Il est créé, au sein du Ministère de l'Enseignement Supérieur, un comité
interne gestion de la chaine de planification-programmation-budgétisation-suivi/
évaluation (PPBS), en matière d'investissement public.
Article 2 : Le comité a pour mission principale de garantir le pilotage efficace de la mise
en œuvre de la nouvelle stratégie pour la croissance et l'emploi (DSCE) dans le cadre de
l'investissement public, en assurant la disponibilité dans les délais prescrits, des
documents suivants :
1) le document de stratégie ministérielle (note de revue de politique sectorielle) ;
2) le plan d'actions prioritaires chiffrées (PAP) ;
3) le programme d'investissement prioritaire (PIP) triennal assorti de la liste des
projets et du CDMT qui en résulte;
4) le projet de budget d'investissement public

185
5) le rapport trimestriel de suivi de l'exécution du budget;
6) le rapport semestriel de suivi de la mise en œuvre de la stratégie du MINESUP
arrimée au DSCE ;
7) le rapport annuel de l'évaluation de cette mise en œuvre.
Article 3 : Le Comité interne de gestion de la chaîne PPBS, constitué de trois cellules,
est présidé par une commission d'orientation stratégique et coordonné par le Conseiller
Technique n° Il du MINESUP.
• la Commission d'orientation stratégique
Sur instructions de Monsieur le Ministre de l'Enseignement Supérieur, elle définit les
grandes orientations stratégiques du sous-secteur de l'Enseignement Supérieur, en
cohérence avec les documents de référence que sont: la vision à long terme, la nouvelle
stratégie pour la croissance et l'emploi et le CDMT central.
Elle est composée ainsi qu'il suit :
Président: le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Membres:
- l'Inspecteur Général des Services.
- l'Inspecteur Général des Affaires Académiques ;
- le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur;
- le Directeur des Affaires Générales;
- le Chef de la Division de la Prospective, de la Recherche et de la Coopération;
- le Chef de la Division de la Promotion du Dialogue et de la Solidarité
Universitaire;
- le Chef de la Cellule Juridique ;
- le Chef de la Cellule du Suivi;
- le représentant du Ministre des Financés;
- le représentant du Ministre de l'Économie du Plan et de l'Aménagement du
Territoire.
• la Coordination.
Coordonnateur: le Conseiller Technique n° 2 du MINESUP.
• La Cellule de la Prospective et de la Planification (CPP)
Elle s'approprie spontanément des cadres de références tels que la vision de
développement à long terme, la Stratégie Nationale de Développement en vigueur et le
CDMT central élaboré au niveau du Ministère en charge de la planification;
Elle est composée de :
Chef de Cellule: le Directeur des Affaires Générales du MINESUP.
Membres:
- le Coordonnateur du PROACTP ;
- le Conseiller Technique n° 2 ;
- l'Inspecteur des Services n °3 ;
- le Chef de Service du Budget ;
- le Chef de Service du Matériel et de la Maintenance ;
- le représentant du MINEPAT/Division de la révision et
- de la Préparation des projets;
- le représentant du MINEPAT /DPI.
Rapporteurs:
- le Sous-Directeur du Budget du Matériel et de la Maintenance ;
- le Chef de Service du Suivi des Projets;

186
- le Responsable Financier du PROACTP ;
- le Chef de Bureau de la Programmation.

• La Cellule de Suivi -évaluation (CSE) :


Elle élabore, en liaison avec les services compétents du MINEPAT et du MINFI, le
rapport trimestriel du suivi de l'exécution physico -financière du budget, et diligente la
production du rapport semestriel du suivi de la mise en œuvre de la stratégie ministérielle
telle que dérivée de la stratégie globale pour la croissance et l'emploi, ainsi celle que
celle du rapport annuel de l'évaluation de cette mise en œuvre.
Elle est composée :
Chef de Cellule: l'Inspecteur des Services n° 2.
Chef de Cellule Adjoint: le Sous- Directeur du Budget, du Matériel et de la
Maintenance.
Membres :
- le Chef de Service du Budget;
- le Chef Cellule de la Statistique
Rapporteurs :
- le Chef de la Cellule du Suivi
- le Chef de Service du Suivi des Projets;
- le Chef de Bureau de la Programmation.
Article 4 : Le Comité Interne PPES se réunit à la fin de chaque trimestre afin de
préparer tous les rapports trimestriels sus-évoqués, pour leur transmission aux MINFI et
au MINEPAT selon les cas.
Article 5 : Les fonctions de responsable et de membre des différentes composantes du
Comité Interne de la Gestion de la Chaîne PPBS sont gratuites, Toutefois, les coûts des
activités essentielles ainsi que les frais de fonctionnement desdites composantes sont
pris en charge par le budget d'Investissement du MINESUP et gérés par ses services
compétents.
Article 6 : Le Secrétaire Général et le Directeur des Affaires Générales du MINESUP
sont chacun en ce qui le concerne, chargés de l'exécution de la présente décision qui
sera enregistrée et communiquée partout ou besoin sera.
Yaoundé, le 17 février 2000

187
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Lettre circulaire N°006/CAB/PM du 27 MAI 2010 relative à la détermination du


montant des indemnités des membres des comités et secrétariat techniques

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


A MESDAMES ET MESSIEURS :
• LES VICES-PREMIERS MINISTRES ;
• LES MINISTRES D'ÉTAT ;
• LES MINISTRES ;
• LES MINISTRES DÉLÉGUÉS

Il m'a été donné de constater l'existence d'une grande disparité au niveau des indemnités
servies par session aux membres des différents comités et secrétariat techniques. Pour
mettre un terme à cette situation et harmoniser les montants des perdiems auxquels les
membres desdits comités peuvent prétendre, J'ai l'honneur de vous demander de bien
vouloir dorénavant vous conformer à la grille indemnitaire par session ci-après :
- Président du comité : 200 000 FCFA
- Vice-président : 175 000 FCFA
- Membres statutaires : 150 000 FCFA
- Expert invité par le président du comité 150 000 FCFA
- Coordonnateur du secrétariat technique du comité : 125 000 FCFA
- Membres du secrétariat technique : 100 000 FCFA
- Personnel d'appui au secrétariat technique : 50 000 FCFA
J'attache du prix au respect et à la stricte application des présentes prescriptions
Yaoundé, le 27 mai 2010
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement,
Philemon YANG

188
Instruction ministérielle №99/0003/CAB/MINESUP du 05 octobre 1999 relative au
renforcement des pouvoirs de gestion financière des Chefs d'Établissement au
sein des Institutions Universitaires Publiques

LE MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


A MESDAMES ET MESSIEURS
- LE VICE-CHANCELLOR ET LES RECTEURS DES UNIVERSITES D'ETAT
- LES CHEFS D'ETABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES

Le décret n°93/032 du 19 janvier 1993 fixant le régime financier applicable aux


Universités institue le Recteur ou le «Vice-Chancellor», selon le cas/comme
l'Ordonnateur du budget de l'Université. Cette Autorité universitaire est, à ce titre,
chargée de l'exécution sous sa responsabilité du budget, qui comporte un chapitre
distinct consacré au budget de chaque établissement. L'ordonnateur peut, par décision,
déléguer sa signature à une personne de son choix.
Les décrets n° 93/028, 029, 030, 034, 036 et 037 du 19 janvier 1993 portant
organisation administrative et académique des différentes Universités désignent le Doyen
comme l'Ordonnateur délégué du budget de l'Établissement qu'il dirige. Il résulte,
parallèlement, des décrets portant dispositions communes aux Universités et des textes
organiques et particuliers régissant les différents établissements universitaires :
- d'une part : que la gestion et le fonctionnement interne des Universités obéissent
aux principes d'autonomie et de déconcentration ;
- d'autre part : que les Institutions universitaires œuvrent à la génération des
recettes nécessaires à leur fonctionnement courant et aux investissements
requis pour leur développement, par la réalisation des activités productrices
particulières à chaque institution et par la gestion autonome de ces activités.
Dans le but de donner suite aux Recommandations de la Première Conférence des
Chefs d'Établissement des Universités d'Etat du Cameroun, tenue du 23 au 25 juillet
1998 à Buéa, et à la lumière de la diversité des pratiques développées depuis lors, en
cette matière, les orientations fondamentales ci-après ont été retenues par la Tutelle, et
sont prescrites en ce qui concerne la gestion financière des établissements
universitaires:
1) Une délégation spéciale de signature sera, par décision, accordée par le Recteur
ou le «Vice-Chancellor» à chaque Chef d'Établissement, et en particulier pour agir, sous
son autorité propre et sous sa responsabilité personnelle, dans les domaines ci-après :
- paiement des heures complémentaires, des vacations, des frais relatifs à la
recherche ;
- maintenance courante des infrastructures et équipements ;
- organisation des examens ;
- passation au nom de l'Université, à hauteur des plafonds déterminés par
l'Ordonnateur, d'actes, contrats, conventions et marchés, concernant exclusivement
l'établissement.
2) Une autorisation spéciale de dépenses sera accordée à chaque Chef
d'établissement, et éventuellement aux Chefs de départements pour l'utilisation des
quotas des recettes recouvrées, sur la base du budget approuvé, ainsi qu'il suit :
- de 25 à 50% du montant des droits universitaires acquittés par les étudiants inscrits
189
pour le compte de l'établissement ;
- de 50 à 70% des recettes nettes (après réduction de toutes les charges) générées
par les activités propres de l'établissement.
L'autorisation de dépense fixe les tranches de déblocage à respecter par le Chef
d'établissement.
3) Une habilitation spéciale d'ouverture de comptes bancaires au nom de
l'Établissement sera accordée, en cas de nécessité, pour le déblocage en deux ou trois
tranches du montant du budget approuvé, pour enregistrer des recettes ou réaliser des
dépenses relatives à des domaines déterminés.
Des contrôles réguliers seront initiés pat l'Ordonnateur afin de garantir le respect
scrupuleux des principes généraux de gestion des finances publiques, ainsi que des
mesures de discipline budgétaire prescrites par lui, notamment : la double signature des
documents financiers et comptables, le paiement après service fait, les autorisations
préalables pour les emprunts, le rythme de consommation des recettes, l'ordre des
priorités établies pour l'utilisation des ressources.
Un rapport trimestriel, voire mensuel, de la gestion financière de l'Établissement sera
adressé à l'Ordonnateur et au Vice-Recteur chargé de l'Inspection. Un rapport semestriel
sera adressé par voie hiérarchique au Ministre de l'Enseignement Supérieur.
J'attache du prix à la mise en œuvre diligente des prescriptions ci-dessus visant au
renforcement de l'efficacité et de l'efficience des établissements universitaires, pour une
meilleure exécution de leurs missions fondamentales.

190
B. COMMUNAUTES UNIVERSITAIRES
ETUDIANTS
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret № 93/033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines dispositions du décret n°


79/186 du 17 mai 1979 fixant les taux de paiement des droits universitaires

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n° 92/264 du 29 décembre 1992 portant organisation du Ministère de
l'enseignement supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création des universités ;
Vu le décret n° 93/032 du 19 janvier 1993 portant régime financier des universités,
DÉCRÈTE :
Articler 1er.- L'inscription dans un Établissement relevant d'une institution universitaire
est soumise au paiement des droits universitaires.
Article 2 (nouveau).- Sous réserve de réciprocité et des conventions en vigueur, les
étudiants de nationalité étrangère s'acquittent des droits dont les taux sont fixés ainsi qu'il
suit:
a) dans les facultés des lettres, des sciences humaines, juridiques, politiques,
économique et de gestion : 300.000 (trois cent mille) francs CFA ;
b) dans les facultés des Sciences et des institutions universitaires de technologies :
600.000 (six cent mille) francs CFA ;
c) dans les facultés e médecine et de pharmacie, dans les écoles et établissements
de formation professionnelle : 1.000.000 (un million) de francs CFA.
Article 4.- Les taux forfaitaires visés aux articles 2 et 3 ci-dessus donnent droit :
a) à l'inscription ;
b) aux activités sportives et cultures ;
c) à l'assurance-étudiant ;
d) à la bibliothèque ;
e) aux enseignements dirigés et pratiques ;
f) aux stages de formation ;
g) à la présentation aux examens.
Article 5.- (1) Les droits universitaires sont payables auprès de l'agent comptable de
l'université concernés
(2) Ces droits sont définitivement acquis par l'Université, même en cas de non
assiduité aux cours de non-participation aux examens par l'étudiant.
(3) Toutefois, ces droits peuvent être remboursés si le désistement de
l'étudiant intervient dans les 02 (deux) semaines qui suivent tout versement
accompagnant l'inscription au début de l'année académique.
Article 6.- (1) Les droits universitaire sort valables pour une année académique ; Ils sont
payables soit en une seule fois, soit en deux tranches, à la diligence des étudiants.
(2) En cas de non-paiement des droits universitaires, conformément aux
modalités prévues au présent décret, l'étudiant perd sa qualité d'étudiant.

195
Article 7.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera
enregistré puis publié au Journal officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 19 janvier 1993

196
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret n° 2012/PM du 10 septembre 2012 fixant les modalités d'organisation et de


fonctionnement de la Fédération Nationale du Sport Universitaire

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2011/018 du 15 juillet 2011 relative à l'organisation et à la promotion des
activités physiques et sportives ;
Vu la loi n°0005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret 2005/098 ou 06 avril 2005 portant organisation du Ministère des Sports et
de l'Éducation Physique;
Vu le décretn°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2011/409 du 09 décembre 2011 portant nomination d'un Premier
Ministre, Chef du Gouvernement,
DÉCRÈTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Le présent décret fixe les modalités d'organisation et de fonctionnement
de la Fédération Nationale du Sport Universitaire, en abrégé « FENASU » et ci-après
désignée « la FENASU »,
(2) Il est pris en application des dispositions de l'article 39 alinéa 2 de la loi
n° 2011/018 du 15 juillet 2011 relative à l'organisation et à la promotion des activités
physiques et sportives.
Article 2.- Le siège de la FENASU est fixé à Yaoundé.
Article 3.- La FENASU est chargée, dans le cadre de l'exécution d'une mission de
service public, d'organiser, d'animer et de développer des programmes sportifs en milieu
universitaire. À ce titre, elle a pour missions:
- d'organiser, développer et animer la pratique du sport d'élite en milieu
universitaire;
- d'organiser annuellement les finales des jeux universitaires;
- de consolider la vie associative des étudiants membres des associations
sportives des institutions d'enseignement supérieur;
- d'assurer la formation et le perfectionnement des cadres sportifs, techniques et
administratifs du sport universitaire;
- de développer et redynamiser les activités physiques et sportives dans les
institutions universitaires ;
- de vulgariser en partenariat avec les fédérations sportives civiles, la pratique de
chaque discipline sportive reconnue au Cameroun, dans les Universités d'État et
les institutions publiques, privées et internationales de l'enseignement supérieur
affiliées à la FENASU ;
- de faciliter le brassage entre étudiants;
- de susciter et renforcer la solidarité interuniversitaire ;
197
- de réhabiliter et pérenniser les infrastructures sportives existantes ;
- de préparer la participation des institutions nationales d'enseignement supérieur
aux rencontres internationales du sport universitaire;
- de lutter contre le dopage en sport.
Article 4.- La FENASU est placée sous la tutelle technique du Ministère chargé des
sports et la tutelle administrative du Ministère chargé de l'enseignement supérieur.
Article 5.- (1) Les pouvoirs et les compétences de la FENASU s'étendent sur les
institutions publiques et privées d'enseignement supérieur y affiliées, les associations
sportives et les licenciés.
(2) Les associations sportives et les licenciés mentionnés à l'alinéa (I) ci-
dessus peuvent s'affilier à une fédération civile sportive de leur choix.
(3) La FENASU adhère aux principes fondamentaux et aux règlements de la
Fédération Africaine du Sport Universitaire (FASU), de la Fédération Internationale du
Sport Universitaire (FISU), du Comité National Olympique et Sportif Camerounais
(CNOSC) du Comité International Olympique (CIO), du Comité National Paralympique
(CNP) et du Comité International Paralympique (CIP).
Article 6.- La FENASU est composée:
- d'associations sportives des institutions publiques, privées ou à caractère
internationales d'enseignement supérieur reconnues par l'État;
- des membres honoraires;
- des membres associés.
Article 7.- (1) Le titre de membre honoraire peut être décerné par le Conseil Fédéral de
la FENASU à toute personne ayant rendu d'éminents-services au sport universitaire.
(2) Le statut de membre associé peut être conféré par le Conseil Fédéral de
la FENASU à toute organisation partenaire
Article 8.-La qualité de membre de la FENASU se perd:
- par démission;
- par exclusion définitive prononcée par l'Conseil Fédéral;
- par privation des droits civiques;
- par décès;
- par dissolution.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 9.- La FENASU est administrée par deux (02) organes:
- le Conseil Fédéral;
- le Bureau Exécutif National.
SECTION I : DU CONSEIL FÉDÉRAL
Article 11.- (1) Le Conseil Fédéral est l'organe de supervision et de délibération de la
FENASU. À ce titre, il :
- définit les stratégies d'opérationnalisation des orientations fixées par le
Gouvernement;
- définit, oriente et contrôle les actions du bureau exécutif national;
- évalue le fonctionnement du bureau exécutif;
- fixe les règles d'organisation des activités et des compétitions de la FENASU
198
suivant les normes arrêtées par les Ministères concernés.
- adopte le budget, l'organigramme, le règlement intérieur, la grille des
rémunérations et des avantages à accorder aux personnels, sur proposition du
bureau exécutif national;
- contrôle le fonctionnement des organes de la fédération à tous les niveaux;
- adopte le calendrier des compétitions nationales;
- valide les résultats des compétitions;
- sanctionne les fautes commises par les membres de la fédération dans l'exercice
ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions;
- contrôle de l'exécution du budget par le bureau exécutif.
(2) Le Conseil Fédéral est composé ainsi qu'il suit:
Président: le Ministre chargé de l'enseignement supérieur
Vice-président : le Ministre chargé des sports
Membres:
- le Ministre chargé de l'enseignement secondaire;
- le Ministre chargé de l'éducation de base;
- le Ministre chargé de la santé publique;
- le Ministre chargé de la jeunesse;
- le Ministre chargé des affaires sociales;
- le Ministre chargé des finances;
- les Recteurs des Universités d'État;
- les chefs des institutions publiques et privées d'enseignement supérieur affiliées
à la FENASU;
- deux (02) délégués des étudiants représentant les institutions publiques et
privées de l'enseignement supérieur, désignés par leurs pairs.
Article 12.- (1) Le Conseil Fédéral se réunit en session ordinaire au moins deux (2) fois
par an sur convocation de son président, dont une (01) fois pour le vote du budget et une
(01) fois pour arrêter les états financiers annuels et examiner la marche de la Fédération.
(2) Il examine toute question inscrite à l'ordre du jour soit par le Président,
soit à la demande de deux tiers (2/3) de ses membres.
(3) Le Conseil Fédéral se réunit en session extraordinaire à l'initiative du
Président ou d'un tiers (1/3) des membres.
(4) Le président du Conseil Fédéral est défaillant lorsqu'il ne convoque pas
au moins deux (2) sessions du Conseil par an. Dans ce cas, le tiers (1/3) au moins de
ses membres ou le Vice-président peut prendre l'initiative de convoquer le Conseil
Fédéral en proposant un ordre du jour déterminé.
Article 13.- (1) Le président du Conseil Fédéral peut inviter toute personne, en raison de
ses compétences sur une question inscrite à l'ordre du jour de la session, à prendre part
aux travaux du conseil avec voix consultative.
(2) Le secrétariat du Conseil Fédéral est assuré par le Président du Bureau
Exécutif National.
Article 14.- Les convocations assorties des documents de travail, le cas échéant, sont
adressées aux membres quinze (15) jours au moins avant la date prévue pour la réunion,
par télex, télégramme, télécopie, ou par tout autre moyen laissant trace écrite. Elles
indiquent la date, l'ordre du jour et le lieu de la réunion.
199
Article 15.- (1) Tout membre du Conseil Fédéral empêché peut se faire représentera une
session par un autre membre. Toutefois, aucun membre du Conseil ne peut, au cours
d'une même session, représenter plus d'un membre.
Tout membre présent ou représenté à une séance du Conseil est considéré comme
ayant été dûment convoqué.
En cas d'empêchement du Président, le Conseil élit en son sein un président de séance
à la majorité simple des membres présents ou représentés.
Article 16.-(1) Le Conseil Fédéral ne peut délibérer sur toute question inscrite à son
ordre du jour que si les deux tiers (2/3) au moins de ses membres sont présents ou
représentés. Si le quorum n'est pas atteint lors de la première convocation, il est/pour la
convocation suivante, ramené à la moitié des membres présents.
(2) (Chaque membre dispose d'une voix.
(3) Les résolutions du Conseil Fédéral sont prises à la majorité simple des
voix des membres présents ou représentés. En cas d'égalité de voix, celle du président
est prépondérante.
(4) Les délibérations du Conseil Fédéral font l'objet d'un procès-verbal co-
signé par le président et le secrétaire de séance et consigné dans un registre spécial,
tenu au siège de la Fédération. Le procès-verbal mentionne les noms des membres
présents ou représentés ainsi que ceux des personnes invitées à titre consultatif. Il est lu
et approuvé par le Conseil Fédéral lors de la session suivante.
Article 17.- (1) La qualité de membre du Conseil Fédéral Se perd en cas de décès, de
démission ou de révocation pour faute grave ou agissements incompatibles avec la
fonction de membre du Conseil Fédéral. Elle prend également fin à la suite de la perte de
la qualité qui avait motivé la désignation.
(2) En cas de décès ou dans toutes les hypothèses où un membre du
Conseil Fédéral n'est plus en mesure d'exercer son mandat, il est procédé à son
remplacement, selon les mêmes modalités et formes que celles qui ont présidé à sa
nomination.
SECTION II : DU BUREAU EXÉCUTIF NATIONAL
Article 18.- Le Bureau Exécutif National est l'organe administratif de la FENASU. À ce
titre il:
- assure le suivi et la mise en œuvre des résolutions adoptées par le Conseil
Fédéral;
- prépare les travaux du Conseil Fédéral;
- élabore le projet d'ordre du jour du Conseil Fédéral;
- prépare le projet de budget à soumettre au Conseil Fédéral;
- assure les gestions administrative, financière et matérielle de la FENASU ;
- élabore les projets de toute modification des textes organiques ou réglementaires
à soumettre au Conseil Fédéral;
- assume toute autre attribution non dévolue au Conseil Fédéral.
Article 19.- (1) Le Bureau Exécutif National est composé ainsi qu'il suit: Président: le
Président en exercice de la Conférence des Recteurs;
- un (01) Vice-président désigné par le Ministre chargé des sports et de l'éducation
physique;
- un (01) Secrétaire Général désigné par le Ministre chargé de l'enseignement
supérieur;

200
- un (01) Secrétaire Général Adjoint désigné par le Ministre chargé de
l'enseignement supérieur ;
- un Coordonnateur Technique National désigné par le Ministre chargé de
l'enseignement supérieur;
- un (01) Chef de Département Financier désigné par le Ministre chargé de
l'enseignement supérieur;
- deux (02) Commissaires aux Comptes désignés par les Ministres chargés des
sports et de l'enseignement supérieur.
- La composition du Bureau Exécutif National est constatée par une décision du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
- Les modalités de fonctionnement du Bureau Exécutif National sont précisées par
le règlement intérieur.
Article 20.- (1) Des commissions techniques et spécialisées peuvent être créées en tant
que de besoin pour chaque Bureau Exécutif de ligue, à l'initiative du Président du Bureau
Exécutif. (2) Les commissions visées à l'alinéa 1 ci-dessus sont approuvées par une
délibération du Conseil Fédéral de la ligue concernée.
CHAPITRE III : DES DISPOSITIONS FINANCIÈRES
SECTION I : DES RESSOURCES
Article 21.- Les ressources de la FENASU sont constituées;
- des contributions et appuis du Ministère chargé des sports et du Ministère chargé
de l'enseignement supérieur;
- des contributions et dotations publiques diverses;
- des cotisations et contributions des associations affiliées à la FENASU;
- des frais de licence, affiliation et engagement aux compétitions sportives;
- des subventions de l'État ;
- des contributions et appuis des administrations et organismes publics et
parapublics et des collectivités territoriales décentralisées;
- des amendes, droits d'appel et autres pénalités et ressources prévues par les
règlements spéciaux;
- des recettes réalisées à l'occasion des manifestations sportives organisées par la
FENASU ;
- des droits de retransmission des rencontres sportives;
- des biens et ressources propres appartenant à la FENASU ;
- des produits du sponsoring.
Article 22.- 1) Les ressources de la FENASU constituent des deniers publics. Elles sont
gérées selon les règles de la comptabilité publique et soumises au contrôle des organes
compétents de l'État.
(2) Les fonds de la FENASU sont déposés dans un compte du Trésor
Public.
(3) Les modalités de gestion du compte visé à l'alinéa 2 ci-dessus sont
fixées par le règlement intérieur.
Sans préjudice des dispositions des alinéas 1, 2 et 3 ci-dessus, les fonds provenant de la
coopération sont gérés suivant les règles prévues par les accords et conventions y
relatifs.

201
Article 23.- (1) Les biens du domaine public et du domaine national, ainsi que les biens
du domaine privé de l'État transférés en jouissance à la FENASU conformément à la
législation domaniale, conservent leur statut d'origine.
(2) Les biens du domaine privé de l'État transférés en propriété sont
intégrés de façon définitive dans le patrimoine de la FENASU.
SECTION II : DU BUDGET ET DES COMPTES
Article 24.- Le Président du Conseil Fédéral est l'ordonnateur principal des dépenses
effectuées sur les ressources de la Fédération. Sur sa proposition, des ordonnateurs
secondaires peuvent être institués par le Conseil Fédéral.
Article 25.- Le projet de budget annuel de la FENASU est adopté par le Conseil Fédéral
et transmis au Ministre chargé des finances avant le début de l'exercice budgétaire.
Article 26.- (1) Le budget de la FENASU doit être équilibré en recettes et en dépenses. .
(2) Toutes les recettes de la FENASU et toutes ses dépenses sont
inscrites dans le budget adopté par le Conseil Fédéral.
Article 27.- (1) Le Président du Bureau Exécutif établit à la fin de chaque exercice
budgétaire, tous-les états relatifs à la situation des comptes de la Fédération. Il établit
également les inventaires ainsi que l'état des créances et des dettes.
Il présente au Conseil Fédéral et, selon le cas, au Ministre chargé des finances, des
situations périodiques et un rapport annuel d'activités.
Il leur présente également dans les six (06) mois suivant la clôture de l'exercice
budgétaire, les états financiers annuels, le rapport d'exécution du budget de l'exercice
écoulé et un rapport sur l'état du patrimoine de la FENASU.
Article 28.- La vérification des comptes de la FENASU est assurée par les commissaires
aux comptes.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 29.- Des textes particuliers du Ministre chargé de l'enseignement supérieur
précisent, en tant que de besoin, les modalités d'application du présent décret.
Article 30.- Le présent décret, qui abroge toute disposition antérieure contraire, sera
enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal Officiel en
français et en anglais.

Yaoundé, le 10 septembre 2012

202
Arrêté n°08/0249/MINESUP du 11 sept 2008 portant statut commun des étudiants
des Institutions Universitaires Publiques du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


Vu la Constitution;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°92/74 du 13 avril 1992 portant transformation des Centres
Universitaires de Buéa et de Ngaoundéré en Universités;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités modifié et complété par le décret n? 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n? 2007/268 du 07 septembre 2007 ;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur,
ARRETE
CHAPITRE I : DE L'OBJET ET DES DEFINITIONS
SECTION I : DE L'OBJET
Article 1er : Le présent arrêté porte statut commun des étudiants des institutions
universitaires publiques du Cameroun.
Article 2 : Le présent statut commun, applicable dans le cadre des franchises
universitaires de l'éthique et de la déontologie universitaires, a pour objet d>énoncer les
principes généraux qui régissent les droits et les obligations des étudiants ou élèves des
Institutions Universitaires publiques du Cameroun.
SECTION II : DES DÉFINITIONS
Article 3 : (1) Aux termes du présent arrêté, conformément à la loi n°005 du 16 avril
2001 portant orientation de l’Enseignement Supérieur, les définitions ci-après sont
retenues: L'Institutions Universitaires publiques désigne :
- les Universités, d'État, Établissements publics à caractère scientifique, technique:
professionnel et culturel, dérogeant à la législation sur le statut général des
établissements publics administratifs ; elles sont des lieux clos et apolitiques;
- les établissements publics d'Enseignement Supérieur au statut particulier
d'étudiant. Est considéré comme étudiant d'une Institution Universitaire publique
le Candidat qui a réuni les quatre conditions ci-après :
a) l'accomplissement de la préinscription conformément el la réglementation en
vigueur;
b) l'acquittement des droits universitaires requis conformément à la réglementation
en vigueur;
c) l'inscription de l'intéressé au niveau de l'établissement retenu conformément aux
procédures établies :
d) la détention d'une carte d'étudiant en cours de validité, délivrée par l'autorité
compétente
(2) Cette définition s'applique aussi aux élèves des Grandes Écoles des
Institutions Universitaires publiques.

203
CHAPITRE II : DES CONDITIONS GÉNÉRALES D'ACCÈS À LA FORMATION DANS
LES INSTITUTIONS UNIVERSITAIRES PUBLIQUES.
SECTION UNIQUE : DE L'ACCÈS À LA FORMATION
Article 4. (1) L'accès à la formation dans les Institutions Universitaires publiques est
libre, sous réserve des capacités d'accueil et d'encadrement offertes par celles-ci, ainsi
que des conditions de diplômes et autres exigences liées à la nature particulière de
l'Établissement sollicité et du cycle de formation concerné,
(2) Les étudiants des Institutions Universitaires publiques sont astreints au
paiement des frais de participation à leur formation,
(3) La nature, le montant et les modalités de paiement des frais visés à
l'alinéa 2 du présent article sont fixés par des textes particuliers,
Article 5.- Les Institutions Universitaires publiques prennent des dispositions ou des
initiatives appropriées facilitant j'accès à l'Enseignement Supérieur notamment aux
personnes vulnérables, et I'encadrement de celles-ci.
Article 6.- Des personnes de nationalité étrangère, remplissant les conditions prévues
par le présent arrêté, peuvent également être admises dans les Institutions Universitaires
publiques du Cameroun conformément aux usages internationaux et/ou aux conditions et
accords signés entre le" Cameroun et les pays d'origine des postulants,
Article 7.- Sans préjudice des poursuites pénales et civiles qu'elle encourt, toute
personne inscrite comme étudiant à la suite d'une manœuvre frauduleuse établie est, dès
découverte de celle-ci, rayée des effectifs de l'institution Universitaire par décision
motivée du Ministre chargé de l'enseignement supérieur
Article 8.- La nature, l'organisation des formations ainsi que le régime des études et des
évaluations dans les Établissements des Institutions Universitaires publiques sont définis
par des textes particuliers
Article 9.- (1) La mobilité des étudiants au sein d'une même Institution Universitaire
publique ou d'une Institution Universitaire publique à une autre, se fait par l'intermédiaire
des passerelles et des transferts pour une meilleure valorisation des formations,
(2) ces passerelles et transfères sont gérés dans l'intérêt de la formation
des étudiants et sur la demande de ces derniers, suivant: les conditions et les
modalités prévues par la réglementation propre à ("Institutions Universitaires
concernées,
(3) ces modalités sont définies sur la base de la validation de la formation.
CHAPITRE III DES DROITS ET OBLIGATIONS DE L'ETUDIANT
SECTION I : DES DROITS DE L'ÉTUDIANT
Article 10.- (1) L'étudiant jouit des droits reconnus dans le cadre des franchises
universitaires, de l'éthique et de la déontologie universitaires ainsi que des textes
spécifiques régissant chaque institution Universitaire publique,
Il peut notamment adhérer à une association d'étudiants agréée par le Chef de
l'Institution Universitaire, en vue d'assurer la représentation et la défense de ses intérêts
d'étudiant. En outre, il a le droit de participer à la désignation des représentants des
étudiants auprès des instances institutionnelles de dialogue et de concertation.
Les associations constituées par les étudiants au sein des Établissements exercent leurs
activités sur les campus conformément aux règlements en vigueur, Ces associations
peuvent fédérer au sein de l'Université concernée.
Article 11 : (1) L’étudiant a droit à existence d’un dossier description tenu par
l’Administration Universitaire et contenant toutes les pièces relatives à sa situation

204
académique et au déroulement de sa formation, Ces pièces doivent être codifiées,
saisies et archivées sans discontinuité,
(2) Ne peul figurer dans ce dossier aucune mention, ni document
concernant ses opinions ou convictions politiques, philosophiques ou religieuses.
(3) L'étudiant jouit du droit d'accès :1 son dossier académique
personnel; il peut notamment exiger de l'Administration Universitaire, la clarification, la
rectification, la mise à jour, le complément ou le retrait des informations qui sont
inexactes, incomplètes, équivoques^ périmées ou dont la collecte, l'utilisation, la
communication ou la conservation est interdite par les lois et règlements en vigueur.
(4) Lorsque l'étudiant intéressé en fait la demande, l'Administration
Universitaire compétente duit procéder, dans un délai raisonnable, et sans frais à la
charge du concerné, à la modification demandée, En cas de contestation, la charge de la
preuve incombe à l'administration Universitaire auprès de laquelle est exercé le droit
d'accès sauf lorsqu'il est établi que les informations ou documents contestés ont été
communiqués par l'étudiant lui-même ou avec son accord
Article 12.- Le droit à j'intégrité physique et morale de l'étudiant est garanti au sein des
campus. À ce titre, sont proscrits notamment :
- les sévices corporels ou toute autre forme de violence ou d'humiliation;
- la distribution, la vente ou la consommation des boissons alcooliques, des
drogues et de toutes autres substances nocives à la santé ; il en est de même
des documents contraires à la moralité publique, à la conscience nationale et à
l'éthique universitaire;
- le harcèlement sous toutes ses formes.
Article 13.- L'étudiant a le droit de refuser d'exécuter un ordre manifestement contraire à
l'éthique et à la déontologie universitaires.
Article 14.- Les étudiants ont le droit d'élaborer leur projet de formation pédagogique et
leur projet de formation professionnelle en tenant compte de la capacité, d'accueil et
d'encadrement de l'Établissement ainsi que du cycle d'étude.
Article 15.- (1) En cas d'accident, de maladie ou de décès imputable aux études,
l'Administration participe aux frais occasionnés par les soins médicaux, pharmaceutiques,
d'hospitalisation, de rééducation fonctionnelle, d'appareillage ou d'obsèques, selon des
modalités fixées par des textes particuliers.
(2) L'Administration est tenue d'assurer la protection de j'étudiant contre les accidents et
les maladies liées à ses études. Un texte particulier fixe les modalités d'application du
présent alinéa.
Article 16.- (1) En vue d'accroître ses capacités et ses possibilités d'insertion socio-
professionnelle, ainsi que son concours à la quête de l'excellence, à l'enracinement de la
culture démocratique, de la culture de la paix, de l'esprit de convivialité et de tolérance,
l'État assure à l'étudiant une formation académique et professionnelle de qualité.
(2) A cet effet, l'État garantit à l'étudiant le droit d'accès aux
enseignements et aux autres activités concourant à sa formation totale dans le cadre de
la réglementation en vigueur.
Article 17.- (1) L'étudiant a le droit d'être évalué objectivement et sans discrimination.
(2) L'étudiant a le droit de remettre en cause une évaluation défavorable,
dans les conditions prévues par le règlement pédagogique.
(3) L'autorité compétente est tenue de délivrer dans un délai raisonnable, à
l'étudiant qui remplit toutes les conditions requises, les relevés de notes conformes, le
diplôme de fin de formation et tout document accompagnant les acquis validés.

205
Article 18.- L'étudiant a droit aux congés périodiques conformément au calendrier
universitaire établi par les autorités compétentes.
Article 19.- (1) L'étudiant a droit au bénéfice des mesures relevant de l'assistance
universitaire suivant les modalités définies par les textes en vigueur,
(2) Cette assistance peut être psychologique, matérielle, financière ou
logistique,
(3) Elle porte notamment sur :
- l'écoute et l'accompagnement de l'étudiant en difficulté;
- l'aide à l'excellence;
- l'aide aux étudiants handicapés;
- l'aide aux étudiants nécessiteux;
- l'aide aux étudiantes des filières scientifiques, techniques, technologiques ou
professionnelles;
- l'appui financier aux étudiants inscrits dans certaines filières, disciplines ou
certains cycles de formation ;
- plus globalement, l'appui à la promotion de la Qualité, du Genre, de l'esprit
mutualiste, associatif et de solidarité, de la justice sociale et de l'égalité des
chances pour tous,
Article 20.- Les étudiants ont le droit de jouir des œuvres sociales de l'Institution
Universitaire publique, Les conditions de jouissance de ce droit sont fixées par la
réglementation en vigueur.
Article 21.- (1) Les étudiants participent, par l'intermédiaire de leurs représentants élus.et
siégeant dans, les organes consultatifs réglementaires, à l'élaboration et à la mise en
œuvre des principes de fonctionnement de l'Institution Universitaire,
(2) Les étudiants ont le droit d'être informés sur la gouvernance
académique, administrative, financière et sociale de leur Institution Universitaire.
Article 22.- (1) Les étudiants participent à la définition et à la mise en œuvre de l'action
sociale, culturelle, sportive et des loisirs dont ils bénéficient ou qu'ils organisent.
(2) Les modalités d'exercice du droit à la participation visé à l'alinéa (1) du
présent article sont fixées par des textes particuliers.
SECTION II : DES OBLIGATIONS DE L'ÉTUDIANT
Article 23.- (1) Les obligations de l'étudiant consistent en l'observance stricte des textes
régissant ses études et son comportement au sein des institutions universitaires, des
établissements et des campus respectifs
(2) L'étudiant est tenu notamment de s'acquitter des frais de participation à
sa formation et des formalités d'inscription en Vigueur.
(3) L'étudiant est astreint aux obligations de discipline, d'assiduité aux
enseignements, et de pudeur. À cet effet, il est tenu de se consacrer à ses études, de
prendre part aux évaluations prévues par les textes régissant sa formation.
(4) l'étudiant est astreint également à l'obligation de s'acquitter des frais de
participation régulièrement institués au titre de la vie associative.
Article 24.- L'étudiant a le devoir de satisfaire aux demandes d'information émanant de
l'Administration Universitaire compétente, À ce titre, il est tenu d'obéir aux instructions
individuelles ou générales données par l'Administration Universitaire dans le cadre du
service et conformément aux lois et règlements en vigueur,

206
Article 25.- Tout détournement des fonds appartenant à j'Administration Universitaire ou
à une association d'étudiants régulièrement constituée, toute soustraction ou confiscation
de pièces ou de documents appartenant à l'Administration Universitaire ou à une
association d'étudiants régulièrement constituée, sont formellement interdits. Il en est de
même de leur reproduction à des fins commerciales, de leur divulgation ou de leur
utilisation à des fins contraires à l'éthique et à la déontologie universitaires.
CHAPITRE IV : DU RÉGIME DISCIPLINAIRE ET DES RÉCOMPENSES
SECTION I : DU RÉGIME DISCIPLINAIRE
Article 26.- Tout manquement par un étudiant à la discipline, aux textes régissant la
formation ou le régime des études et des évaluations, tout comportement contraire à
l'éthique et à la déontologie universitaires, constituent une infraction disciplinaire punie
conformément aux textes en vigueur.
Article 27.- Il est créé dans chaque Établissement des Institutions Universitaires
publiques un Conseil de discipline. L'organisation, la composition et le fonctionnement du
Conseil de discipline sont fixés par les textes en vigueur dans les Universités et les
Établissements.
Article 28.- (1 ) Suivant la gravité de la faute commise, l'étudiant peut être traduit en
Conseil de discipline et peut être l'objet des sanctions suivantes:
a) l'avertissement;
b) le blâme qui peut être assorti d'une suspension partielle ou totale de toute forme
d'aide ou d'assistance universitaires;
c) l'interdiction de se présenter aux examens sanctionnant l'année académique en
cours avec suppression de toute aide universitaire;
d) l'exclusion temporaire d'une à deux années académiques;
e) l'exclusion définitive des' Établissements des Institutions universitaire
f) nationales.
(2) Les sanctions a, b, et c sont prononcées par le Chef de l'Institution
Universitaire compétent. Les sanctions d et e sont prononcées par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur, sur proposition du Chef de l'Institution Universitaire
d'appartenance de l'étudiant concerné.
Article 29.- En cas de participation d'un étudiant à des activités susceptibles de
compromettre le déroulement normal des activités de l'Institution Universitaire, les
sanctions citées ci-dessus sont prononcées par le Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur sur proposition motivée du Chef de l'Institution Universitaire, après avis du
Conseil de discipline, et sans préjudice des poursuites judiciaires prévues par la
réglementation en vigueur.
Article 30.- (1) En dehors de toute action disciplinaire réglementaire, P autorité
académique dans chaque Institution Universitaire publique dispose du pouvoir
d'admonestation à rencontre de tout étudiant. Cette admonestation emporte l'incapacité
d'être élu délégué des étudiants pendant une année académique,
(2) Le pouvoir d'admonestation est reconnu également aux Chefs
d'Établissements en ce qui concerne les étudiants relevant de leur autorité.
(3) En Cas d'admonestation, l'autorité académique ou les Chefs
d'Établissements compétents peuvent proposât au| Chef de l'Institution Universitaire
publique concernée, la suppression de toute forme d'aide accordée à l'étudiant pour une
durée n'excédant pas trois mois.
Article 31.- (1) Le Chef de l'Institution Universitaire publique peut déléguer aux Chefs
d'Établissements une partie du pouvoir disciplinaire relevant de sa compétence.

207
(2) Cette délégation ne peut porter que sur l'application des sanctions a et b prévues à
l'article 28 ci-dessus.
Article 32.- (1) L'exercice de l'action disciplinaire revient, en cas de fraude aux examens,
aux Chefs d'Établissements qui saisissent à cet effet le jury d'examen siégeant en
Conseil de discipline.
(2) Tout étudiant surpris en flagrant délit de fraude ou faisant preuve d'un
comportement de nature à compromettre le déroulement normal des examens, est
immédiatement exclu de la salle d'examen, puis un rapport circonstancié signé par deux
surveillants au moins est soumis sans délai au Chef de l'Établissement pour la suite
diligente de la procédure.
(3) Le jury d'examen siégeant en Conseil de discipline se réunit sarts
délai et propose la sanction appropriée. Celle-ci doit être prononcée par l'autorité
compétente dans un délai raisonnable.
SECTION 2 : DES RÉCOMPENSES
Article 33.- L'étudiant qui, au cours de sa formation, se distingue particulièrement par
ses performances académiques, son dévouement à la cause publique ou sa contribution
exceptionnelle au rayonnement de l'Institution Universitaire, peut recevoir l'une des
récompenses suivantes:

- la lettre de félicitation ;
- la lettre d'encouragement;
- le témoignage officiel de satisfaction par la délivrance de certificat, brevet ou
diplôme d'excellence, de bonne conduite, de bravoure, etc.
(2) L'attribution des récompenses indiquées dans l'alinéa (1) du présent
article peut en outre comporter le bénéfice d'une prime spéciale ou d'une' allocation'
d'étude, de recherche ou de stage professionnel.
Article 34 (1) Les lettres de félicitation ou d'encouragement, ainsi que [es primes et
Allocations éventuelles sont adressées ou accordées à l'étudiant par le Chef de l'Institut
Universitaire publique ou le Chef d'Établissement, sur proposition du Chef de
Département ou de Laboratoire compétent.
Les diplômes, brevets, certificats, ainsi que les primes et allocations éventuelles sont
accordés par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition motivée du
Chef de l'Institution Universitaire publique concernée.
Les mêmes distinctions honorifiques peuvent, le cas échéant, être accordées aux
étudiants il titre posthume.
CHAPITRE V : DISPOSITIONS FINALES
Article 35.- (1) Les dispositions du présent arrêté sont complétées en tant que de besoin
par le règlement intérieur ou la charte de chaque Institution Universitaire publique ou
Établissement.
(2) Le présent arrêté entre en vigueur à compter de la date de sa
signature. Il abroge toutes dispositions antérieures contraires.

208
Article 36.- Le Vice-Chancellor et les Recteurs des Universités d'État, le Secrétaire
Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur, le Chef de Division de la Promotion
du Dialogue et de la Solidarité Universitaires, le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au
Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé le 11 septembre 2008

209
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************ GENERAL SECRETARIAT
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL ************
************ DEPARTMENT OF HIGHER ED-
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE UCATION DEVELOPEMENT
L'ENSEIGNEMENT ************
************ DIVISION FOR THE PROMOTION OF
DIVISION DE LA PROMOTION DU DIALOGUE AND SOLIDARITY IN
DIALOGUE ET DE LA SOLIDARITÉ UNIVERSITY
UNIVERSITAIRES ************
************ STAFF AND STUDENTS WELFARE
CELLULE DE SUIVI DE LA CONDITION MONITORING UNIT
DES PERSONNELS ET DES
ETUDIANTS

Décision № 1814/020/N/MINESUP/SG/DPDSU/CSCPE/DAJ du 18 février 2014


portant création, organisation et fonctionnement du Comité permanent de Suivi
de la Condition des Personnels et des Étudiants (CSCPE)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
gouvernement;
Vu le Décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du gouvernement;
Vu le Décret n°2011/119 du 18 mai 2011 fixant les dispositions communes
applicables aux personnels d'appui des Institutions Universitaires Publiques du
Cameroun;
Vu le Décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°2013/159 du 15 mai 2013 portant régime particulier du contrôle des
Finances Publiques;
Vu la Circulaire n°006/CAB/PM du 27 mai 2010 relative à la détermination du
montant des indemnités des membres des Comités et Secrétariats Techniques;
Vu la Circulaire n°0006/C/MINFI du 06 janvier 2014 portant instructions relatives à
l'exécution, au suivi et au contrôle de l'exécution du budget de l'État et des autres
organismes subventionnés pour l'exercice 2014;
Considérant les nécessités de service;
DÉCIDE:
Article 1er : Il est créé, au sein du Ministère de l'Enseignement Supérieur, un comité
permanent de suivi des conditions de vie et de travail des personnels et des Étudiants ci-
après dénommé « le Comité ».

210
Article 2 : Le Comité est chargé de :
- suivre les conditions de vie et de travail des Enseignants, des Personnels d'Appui
et des Étudiants ;
- élaborer des stratégies d'amélioration de leurs conditions ;
- suivre et évaluer les mesures prises en faveur des différentes composantes de la
communauté universitaire;
- proposer au Ministre de l'Enseignement Supérieur, toutes les mesures
susceptibles de contribuer à la bonne gouvernance,
- Toute autre mission à lui confiée par le Ministre de l'Enseignement Supérieur;
Article 3 : Le Comité est composé ainsi qu'il suit:
Superviseur général: Le Ministre de l'Enseignement Supérieur;
Président : Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
Vice-président : L'Inspecteur Général des Services ;
Coordonnateur Technique: Le Chef de Division de ta Promotion du Dialogue et de la
Solidarité Universitaires ;
Membres:
- Le Directeur de l'Assistance et des œuvres Universitaires;
- Le Directeur des Affaires Générales;
- Le Chef de Division des Affaires juridiques;
- Le Chef de la Cellule du Suivi et du Dialogue;
- Le Chef de la Cellule de Promotion de la Solidarité Universitaire;
- Le Chargé d'Études Assistant n°1 de la Cellule du Suivi de la Condition des
Personnels et des Étudiants ;
- Le Chargé d'Études Assistant n°2 de la Cellule du Suivi de la Condition des
Personnels et des Étudiants ;
- Le Chargé d'Études Assistant n°1 de la Cellule du Suivi et du Dialogue ;
- Le Chargé d'Études Assistant n°2 de la Cellule du Suivi et du Dialogue;
- Le Chargé d'Études Assistant n°1 de la Cellule de la Promotion de la Solidarité
Universitaire;
- Le Chargé d'Études Assistant n°2 de la Cellule de la Promotion de la Solidarité
Universitaire;
Rapporteur: Le Chef de la Cellule du Suivi de la Condition des Personnels et des
Étudiants.
Article 4 : Le Président du Comité peut faire appel, en tant que de besoin, à toute autre
personne en raisonne ses compétences ou de son expertise en fonction des points
inscrits à l'ordre du jour.
Article 5 : (1) Le Comité se réunit trois fois par an. Il peut également se réunir sur
convocation extraordinaire de son président.
(2) La présidence des sessions du Comité est assurée par un président
ou par tout autre responsable par lui désigné.
(3) Dès la fin de chaque session, le Comité est tenu de transmettre au
Ministre de l'Enseignement Supérieur, le rapport de ses travaux.
Article 6 : (1) Les fonctions de membre du Comité sont gratuites.

211
(2) Toutefois, ils peuvent prétendre à des indemnités de session dont les
modalités sont fixées par la réglementation en vigueur.
(3) Les frais de mission des membres et invités relevant des universités
d'État sont pris en charge par les budgets de leurs différentes institutions.
Article 7: Les dépenses de fonctionnement du Comité sont supportées par le budget du
Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 8 : Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur et le Chef de
Division de la Promotion du Dialogue et de la Solidarité Universitaires sont chacun en ce
qui le concerne, chargés de l'exécution de la présente décision qui sera enregistrée et
communiquée partout où besoin sera.

212
Circulaire n° 00 / 0007/MINESUP/CAB DU 30 octobre 2000 relative aux modalités
d'inscription des étudiants, d'acquittement des droits universitaires et de
contrôle des effectifs au sein des Institutions Universitaires Publiques.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


A MESDAMES ET MESSIEURS
- LES CHEFS DES INSTITUTIONS UNIVERSITAIRES PUBLIQUES
- LES CHEFS DES ETABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES

La présente circulaire vise à garantir une application harmonisée des dispositions


pertinentes des décrets présidentiels n° 93/027 à 37 des 19 et 23 janvier 1993 et des
arrêtés présidentiels n° 08 à 011/CAB/PR du 18 janvier 1993 relatifs à la Réforme
universitaire au Cameroun, en ce qui concerne l'inscription, l'acquittement des droits
universitaires, et le contrôle des effectifs au sein de nos Universités d'État.
I. MODALITES D'INSCRIPTION DES ETUDIANTS
Pour être régulière et parfaite, l'inscription des candidats dans l'un des Établissements de
formation relevant de l'Enseignement Supérieur doit se dérouler conformément aux
dispositions réglementaires en vigueur et aux formalités et indications pratiques
instituées par les Autorités universitaires, respectivement pour les nouveaux et les
anciens étudiants. Les Chefs d'Établissements doivent conduire les opérations
d'inscription sous la direction et le contrôle des Chefs d'Institutions universitaires.
A. RAPPEL DES PRESCRIPTIONS GENERALES
1) L'accès dans les Institutions Universitaires Publiques est libre, sous réserve des
capacités d'accueil et d'encadrement offertes par celles-ci, et des conditions de
diplômes et autres exigences liées à la nature particulière de l'Établissement
considéré.
2) Est considéré comme étudiant d'une Institution Universitaire Publique le candidat qui
a réuni les deux conditions ci-après: (a) l'acquittement des droits universitaires
requis (de la première tranche au moins), et (b) l'enregistrement de l'intéressé au
niveau de l'Établissement retenu, conformément aux procédures établies.
3) L'acquittement des droits universitaires donne droit à l'inscription, aux activités
sportives et culturelles, à l'assurance-étudiant, à la bibliothèque, aux enseignements
dirigés et pratiques, aux stages de formation, à la présentation aux examens.
4) L'acquisition de la qualité d'étudiant donne lieu à l'attribution d'un numéro matricule
pour tout nouvel étudiant, à l'établissement et à la délivrance gratuite de la carte
d'étudiant.
5) La qualité d'étudiant ouvre droit au bénéfice de tous les avantages qui y sont
attachés; en contrepartie, elle impose à son titulaire les devoirs et obligations
correspondants, y compris l'obligation de se soumettre aux visites médicales
systématiques.
6) La visite médicale est obligatoire, chaque année, pour tout étudiant. Elle est
effectuée à la charge de celui-ci, conformément aux taux harmonisés par les
instances compétentes pour l'ensemble des Universités d'État. Elle est sanctionnée
par la délivrance d'un certificat médical habilitant l'étudiant à participer aux activités
de la vie universitaire, et s'accompagne de l'établissement d'une fiche d'informations
sociales pour tout nouvel étudiant.

213
B. INSCRIPTION DES NOUVEAUX ETUDIANTS
L'inscription des nouveaux étudiants doit être réalisée par l'Établissement de formation
sollicité conformément aux modalités arrêtées par le Chef de l'Institution universitaire.
1- Au niveau des Grandes Écoles, de la Faculté de Médecine et des Sciences
Biomédicales (Yaoundé 1), de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles
(Dschang) ou des Instituts Universitaires de Technologie
L'acte officiel de proclamation des résultats d'admission aux concours organisés
en vue de l'accès dans ces institutions de formation (ou la décision du jury de la sélection
pour les candidats étrangers résidant hors du Cameroun, ou les nationaux postulant au
titre de la formation continue) ouvre droit pour le candidat concerné, à la première
inscription dans le cycle et dans la filière de formation pour laquelle il a été retenu. Les
formalités d'inscription comportent trois (3) étapes:
a) l'autorisation d'inscription est délivrée au candidat retenu au nom de l'Université par
les Responsables compétents de l'Établissement considéré- elle comporte les
informations suivantes: nom et prénoms, date et lieu de naissance, nationalité, sexe,
diplôme (date et le lieu d'obtention), filière et niveau d'études ;
b) l'acquittement des droits universitaires requis est effectué par le candidat à
l'inscription auprès des services financiers correspondants de l'Université ou de
l'établissement bancaire désigné à cet effet; le candidat reçoit une quittance de
paiement ou un reçu indiquant le montant du versement effectué; un listing des
candidats s'étant acquitté des droits universitaires, précisant les montants versés,
est retiré ou requis auprès du service ou de la banque concernée par le
Département chargé des affaires académiques de l'Université ;
c) l'enregistrement de l'étudiant est réalisé au niveau de l'Établissement, sous la
responsabilité du Chef de cet Établissement, par les Responsables chargés de la
scolarité, au vu de la quittance de paiement délivrée par les services financiers ou
les établissements bancaires assignataires (quittance dont les références sont
relevées à cette occasion). Un numéro matricule est attribué au nouvel étudiant par
ces derniers. Les Responsables de la scolarité évoqués ci-dessus sont chargés
d'assurer la tenue et la sécurité de leurs registres d'inscription, et de conserver le
dossier académique de chaque étudiant.
2. Au niveau des Établissements facultaires
L'inscription de nouveaux étudiants dans les Facultés relevant des Universités d'État est
libre sous réserve des capacités d'accueil et d'encadrement offertes, des conditions de
diplôme et autres exigences liées à la nature particulière de l'Établissement considéré.
Un système d'orientation souple vers l'une ou l'autre Faculté a été établi au niveau de
chaque Institution universitaire, consistant en une rencontre entre le nouvel étudiant et
une équipe des Conseillers d'Orientation. Chaque Établissement facultaire doit assurer
l'accueil et l'information des personnes intéressées sur les filières de formation qu'il offre,
sur les exigences académiques correspondantes, et sur ses capacités réelles d'accueil et
d'encadrement (telles que déterminées par les évaluations maximales opérées de
concert avec les Chefs de Département).
De façon pratique, l'inscription se réalise également en trois (3) étapes:
1) La pré-inscription: elle concerne les candidats à une première inscription dans une
Faculté, en première année du Premier cycle (DEUG) ; elle commence par le dépôt
par l'étudiant d'un dossier constitué selon les normes indiquées par l'Université.
L'examen par les instances compétentes de l'Établissement du dossier ainsi déposé
aboutit soit à une autorisation d'inscription, soit à une demande de complément
d'informations, soit à la proposition d'une orientation différente.
2) L'acquittement des droits universitaires: c'est l'opération qui consiste, pour le
214
candidat dont le dossier de pré-inscription a été formellement accepté, à procéder
au versement intégral ou partiel des droits universitaires réglementaires, sur la base
du document valant autorisation d'inscription délivré par les Responsables
compétents de l'Établissement. Dans tous les cas, tout candidat autorisé à s'inscrire
doit accomplir les formalités prescrites dans les délais impartis. « doit conserver son
reçu de paiement et le présenter à toute réquisition.
3) 3°) L'enregistrement de l'étudiant: il est effectué par les Services chargés de la
Scolarité et des Statistiques au sein de l'Établissement concerné, selon les mêmes
modalités et formalités que celles indiquées pour l'inscription dans les Grandes
Écoles, au vu de la quittance de paiement des droits universitaires réglementaires.
4) Tout changement autorisé de filière d'études ou d'Établissement de la même
Université par un étudiant inscrit, notamment à la suite des rencontres avec les
Conseillers d'Orientation, doit être considéré comme un transfert, et ne doit pas
donner lieu à l'exigence d'un nouveau paiement des droits universitaires au titre de
la même année académique au profit de l'Université considérée.
5) Les frais de visites médicales sont fixés à 5.000FCFA pour tout nouvel étudiant.
C. INSCRIPTION DES ANCIENS ETUDIANTS
Elle doit être réalisée dans les délais impartis et conformément aux modalités prescrites.
À ce sujet:
- une Commission de synthèse présidée par le Chef de Département et
comprenant les Enseignants du dudit Département (prioritairement ceux de rang
magistral) arrête la liste des étudiants autorisés à s'inscrire à tel niveau ou à tel
cycle sollicité, sur la base des résultats officiels et définitifs des niveaux
antérieurs; elle se réunit en deux sessions: après la publication des résultats des
examens de juillet et après la session de rattrapage;
- une fiche académique doit être remplie par l'étudiant, portant mention des Unités
de Valeur et modules auxquels il s'inscrit au cours de l'année académique;
- les taux et modalités d'acquittement des droits universitaires sont les mêmes
pour les anciens et pour les nouveaux étudiants;
- les frais de visites médicales sont fixés à 3.000 (trois mille) FCFA pour tout
candidat à la réinscription.
Il. MODALITES D'ACQUITTEMENT DES DROITS UNIVERSITAIRES:
Un rappel des dispositions réglementaires applicables s'impose avant l'Indication des
nouveaux aménagements pratiques.
A- RAPPEL DES PREINSCRIPTIONS RREGLEMENTAIRES
Tous les étudiants des Institutions Universitaires Publiques sont astreints au paiement
des frais de participation à leur formation. La nature, le montant et les modalités de
paiement de ces frais sont fixés par des textes particuliers.
A ce sujet, le décret présidentiel n° 93/033 du 19 janvier 1993 a fixé les taux forfaitaires
des droits universitaires dont doit s'-acquitter tout étudiant camerounais à cinquante
mille(50 000) francs, payables en deux (2) tranches au maximum. L'institution de tous
autres frais de participation des étudiants à leur formation ne peut intervenir que par
délibération du Conseil d'Administration de l'Université initiatrice, approuvée par l'Autorité
compétente. Les étudiants étrangers sont soumis à des taux différenciés, à moins qu'ils
ne bénéficient de l'application d'un traitement spécifique dans le cadre de traités,
conventions ou accords internationaux.

215
B- LES NOUVEAUX AMENAGEMENTS PRATIQUES
Il revient au Chef de chaque Institution Universitaire de déterminer les modalités
pratiques de perception des droits universitaires, en sa qualité d'ordonnateur du budget
de l'Université. Toutefois, le paiement de la totalité des droits universitaires doit être
effectué par tout étudiant, de préférence au plus tard le 25 décembre: Il doit être organisé
de façon à garantir:
- une maîtrise rapide des effectifs des étudiants au niveau des Institutions et
Établissements universitaires;
- la sécurisation des ressources financières correspondantes;
- une gestion efficiente et optimale des infrastructures et des ressources humaines
et matérielles disponibles;
- une programmation rationnelle des activités académiques, socio-culturelles et
sportives.
Les droits universitaires sont valables pour une année académique, et payables soit en
une seule fois, soit en deux tranches. Leur paiement intégral par chaque étudiant dès la
première échéance fixée par les Autorités universitaires doit néanmoins être
systématiquement encouragé. Dans tous les cas, sauf autorisation spéciale accordée au
cas par cas par l'Autorité universitaire compétente, seul le règlement intégral des droits
universitaires requis garantit le droit de participation aux évaluations académiques de fin
des premier et second semestres et/ou de la session de rattrapage.
III- MODALITES DE CONTROLE DES EFFECTIFS DES ETUDIANTS
La maîtrise des effectifs des étudiants des Universités d'État (quant à leur niveau, leur
structure et leur évolution) constitue un paramètre déterminant pour une planification
stratégique adéquate, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de
l'Enseignement supérieur définie par le Président de la République. Ces données de
référence doivent être communiquées à la Tutelle au plus tard respectivement le 31
décembre pour les états récapitulatifs provisoires, et le 15 février de l'année académique
en cours pour les états définitifs. Des mécanismes de contrôles internes et externes
devront être mis en place à cet effet.
A) S'AGISSANT DES CONTROLES INTERNES
Les procédures et formalités d'inscription rappelées ci-dessus ont été instituées afin de
garantir l'octroi de la qualité et du statut d'étudiant aux seuls candidats s'étant
régulièrement acquittés de leurs droits universitaires. Il revient au Chef de l'Institution
Universitaire considérée de garantir la délivrance d'une carte d'étudiant, dans les
meilleurs délais possibles, et d'établir, selon un calendrier convenu, un système de
rapprochement des chiffres concernant les étudiants inscrits, entre chaque Chef
d'Établissement, les Services centraux de l'Université et les Services et Établissements
Financiers. Un document de synthèse y relatif sera transmis au Ministre de
l'Enseignement Supérieur, à titre de compte rendu. Des missions de vérification pourront
être initiées à ce sujet par les Responsables compétents de chaque Université.
Les listes des étudiants autorisés à prendre part aux examens devront être établies au
moins 02 semaines avant le début de ces évaluations; elles seront collectées par les
Responsables compétents de l'Université, afin de permettre les vérifications de
concordances nécessaires avec les états récapitulatifs déjà transmis à la Tutelle.
B) S'AGISSANT DES CONTROLES EXTERNES
En exécution de leurs missions statutaires, les Responsables compétents du Ministère
de l'Enseignement Supérieur effectueront, en tant que de besoin, toutes missions
d'information ou de vérification jugées utiles, sur la situation des effectifs et notamment

216
une première mission avant le 15 mars, et une deuxième au plus tard le 30 mai de
l'année académique en cours. Ces opérations pourront être conduites directement au
niveau des Établissements universitaires, ou de concert avec les Services centraux de
l'Institution Universitaire. À cette occasion, les Services et Responsables sollicités sont
tenus de mettre à la disposition des membres-des missions de vérification, tous
documents et informations exigés.
En tout état de cause, la délivrance du Diplôme de fin de formation et/ou des Attestations
de scolarité à un étudiant devra être subordonnée à la vérification de la régularité
administrative et financière de son inscription, et à l'existence d'un dossier académique
conforme. Cette double exigence sera également de rigueur en ce qui concerne
l'inscription des étudiants méritants sur les listes de classement établies en fin d'année au
niveau des Établissements. Celles-ci doivent être affichées au niveau de l'Établissement
el transmises par les autorités universitaires au Ministère de l'Enseignement-Supérieur,
aux fins d'une attribution éventuelle aux étudiants concernés de primes d'excellence, de
récompenses diverses ou de toutes autres formes d'aides spéciales
J'attache du prix à la stricte et saine application des directives contenues dans la
présente circulaire :
Yaoundé, 30 octobre 2000

217
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************
Arrêté N°14/0798/MINESUP Du 02 octobre 2014 portant création organisation et
fonctionnement de la commission consultative des prestations consultatives
d'assistance au bénéfice des étudiants camerounais poursuivant leurs études
dans les institutions d'enseignement supérieur nationales ou étrangères
reconnues

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la constitution ;
Vu la Loi n°005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu la Loi n°2007/0.06 du 26 décembre 2007 portant Régime Financier de l'État;
Vu le décret n°77/41 du 03 Février 1977 fixant les attributions et organisation des
Contrôles Financiers;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2012/433 du 01 octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2013/159 du 15 mai 2013 portant régime particulier du contrôle
administratif des Finances Publiques;
Vu la Lettre Circulaire n°006/CAB/PM du 27 Mai 2010 relative à la détermination
du montant des indemnités des membres des comités et secrétariats techniques.
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er: Il est créé auprès du Ministère de l'Enseignement Supérieur, des
Commissions Consultatives Interministérielles de Prestations d'Assistance au bénéfice
des étudiants Camerounais poursuivant leurs études dans les Institutions
d'Enseignement Supérieur Nationales et Étrangères reconnues, Ci-après dénommées
«les Commissions».
Article 2 : Les Commissions visées à l'article 1er ci-dessus sont les suivantes:
a) la Commission des bourses de la coopération et/ou des organismes
donateurs;
b) la Commission des aides;
c) la Commission de « Work Study Programme» et Stages Pratiqués de Vacances.

CHAPITRE II: COMPOSITION, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES


COMMISSIONS
Article 3: La Commission des bourses de la coopération et/ou des organismes donateurs
Se compose ainsi qu'il suit:

218
Président: le Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Vice-président: le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Membres:
- un représentant de la Présidence de la République du Cameroun;
- un représentant des Services du Premier Ministre;
- un Représentant du pays ou organisme' donateur;
- un représentant du Ministère en charge des relations extérieures;
- un représentant du Ministère en charge de la fonction publique;
- le Directeur de l'Assistance et des Œuvres Universitaires;
- le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur;
- le Directeur de la Coordination des Activités Académiques;
- le Chef de la Division des Affaires Juridiques;
- le Chef de Division de la Recherche et de la Coopération Universitaire;
- le Contrôleur Financier auprès du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
- le Sous-Directeur de l'Assistance aux Étudiants.
- le Chef Service des Bourses et, des Allocations.
Coordonnateur du Secrétariat Technique:
- le Directeur de l'Assistance et des Œuvres Universitaires.
Coordonnateur Adjoint du Secrétariat Technique:
- le Sous-Directeur de l'Assistance aux Étudiants.
Membres du Secrétariat Technique:
- le Chef Service de Suivi des Œuvres Universitaires;
- le Chef de Bureau de Suivi des Œuvres Universitaires;
- le Chef de Bureau des Stages Pratiques;
- le Chef de Bureau des Bourses et des Allocations;
- le Chef de Bureau du Suivi des Étudiants à l'Étranger.
Appui au Secrétariat Technique:
- les personnels de la Direction de l'Assistance et des Œuvres Universitaires
impliqués dans les programmes d'assistance.
Article 4 : La Commission des aides est composée ainsi qu'il suit:
Président : le Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Vice-Président: le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Membres:
- un représentant des Services du Premier Ministre ;
- un représentant du Ministère de la Fonction Publique;
- un représentant du Ministère des Affaires Sociales;
- le Directeur de l'Assistance et des Œuvres Universitaires;
- le Chef de la Division des Affaires Juridiques ;
- le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur;
- le Chef de Division de la Recherche et de la Coopération Universitaire;
219
- le Directeur de la Coordination des Activités Académiques;
- le Contrôleur Financier auprès du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
- le Sous-directeur de l'Assistance aux Étudiants;
- le Chef Service de Suivi des Œuvres Universitaires.
Coordonnateur du Secrétariat Technique:
- le Directeur de l'Assistance et des Œuvres Universitaires.
Coordonnateur Adjoint du Secrétariat Technique:
- le Sous-Directeur de l'Assistance aux étudiants.
Membres du Secrétariat Technique:
- le Chef Service des Bourses et des Allocations;
- le Chef de Bureau de Suivi des Œuvres Universitaires;
- le Chef de Bureau des Stages Pratiques;
- le Chef de Bureau des Bourses et des Allocations;
- le Chef de Bureau du Suivi des. Étudiants à l'Étranger.
Appui au Secrétariat Technique:
- les personnels de la Direction de l'Assistance et des Œuvres Universitaires
impliqués dans les programmes d'assistance.
Article 5: La Commission de « Work Study Programme» et de Stages Pratiques de
Vacances est composée ainsi qu'il suit:
Président: le Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Vice-Président: le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Membres:
- le Directeur de l'Assistance et des Œuvres Universitaires;
- le Contrôleur Financier auprès du Ministère de l’'Enseignement Supérieur;
- le Sous-directeur de l'Assistance aux Étudiants
- le Chef Service de Suivi des Œuvres Universitaires. Coordonnateur du
Secrétariat Technique :
- le Directeur de l'Assistance et des Œuvres Universitaires. Coordonnateur Adjoint
du Secrétariat Technique:
- le Sous-directeur de l'Assistance aux Étudiants.
Membres du Secrétariat Technique:
- le Chef Service des Bourses et des Allocations:
- le Chef de Bureau de Suivi des Œuvres Universitaires;
- le Chef de Bureau des Stages Pratiques;
- le Chef de Bureau des Bourses et des Allocations;
- le Chef de Bureau du Suivi des Étudiants à l'Étranger.
Appui au Secrétariat Technique;
- les personnels de la Direction de l'Assistance et des Œuvres Universitaires
impliqués dans les programmes d'assistance.

220
Article 6: Les Commissions sont chargées de la réception, de l’exploitation, de la
présélection ou de la sélection des dossiers de candidatures.
Article 7: Les Commissions se réunissent pour les quatre programmes ci-dessus, en tant
que de besoin, sur convocation du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 8: Le président peut faire appel à toute autre personne à titre consultatif pour
prendre part aux délibérations des commissions en raison de ses compétences sur les
questions inscrites à l'ordre du jour.
Article 9: Le quorum nécessaire à la validité des délibérations des différentes
Commissions est de 2/4 des membres.
Article 10: Les délibérations des différentes Commissions sont soumises au Ministre de
l'Enseignement Supérieur pour sanction.
Article 11 : Les frais de fonctionnement des Commissions sont supportés par le budget
du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
ARTICLE III : DISPOSITIONS FINALES
Article 12 : les fonctions de président, de membre des commissions ou du secrétariat
techniques sont gratuites. Toutefois, les intéressés peuvent prétendre à une indemnité de
session conformément aux taux fixés par la réglementation en vigueur.
Article 13 : le présent arrêté abroge toutes les dispositions antérieures contraires.
Article 14 : le secrétaire général et le directeur de l'assistance et des œuvres
universitaires du ministère de l'Enseignement supérieur sont chargés, chacun en ce qui
le concerne, de l'application du présent arrêté qui sera enregistré et publié partout où
besoin sera.
Yaoundé, le 02 octobre 2014

221
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************
Arrêté n°14/0797/MINESUP du 02 octobre 2014 fixant les dispositions communes
relatives aux programmes d'assistance en faveur des étudiants camerounais des
institutions d'enseignement supérieur nationales et étrangères reconnues

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la Loi n°005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu la Loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant Régime Financier de l'État;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2012/433 du 01 octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2013/159 du 15 mai 2013 fixant le régime particulier du contrôle
administratif de Finances Publiques;
Vu l'arrêté n°021/MINESUP/DAO du 13 septembre 1995 déterminant le régime
d'assistance accordé aux étudiants camerounais dans les Institutions Universitaires
Nationales;
Vu l'arrêté n°022/MINESUP/DAO du 13 septembre 1995 déterminant le régime
d'assistance de l'État aux étudiants camerounais des grandes écoles et facultés à
l'étranger;
Vu l'arrêté n°00/0052/MINESUP/DAO du 24 octobre 2000 déterminant les conditions
d'attribution et fixant les taux des compléments de bourses alloués aux étudiants
camerounais bénéficiaires des bourses des pays amis ou organismes internationaux;
Vu la décision n°00/0340/MINESUP/DAO du 29 juin 2000 définissant les conditions
d'attribution d'aides universitaires ponctuelles aux étudiants des Institutions Universitaires
Nationales pour l'année universitaire 1999/2000,
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er: Le présent arrêté fixe les dispositions communes relatives aux programmes
d'assistance en faveur des étudiants des institutions camerounaises d'enseignement
supérieur nationales et étrangères reconnues.
Article 2 : Au sens du présent arrêté, sont considérés comme programmes d'assistance
aux étudiants
- les bourses offertes par les pays amis et les organismes internationaux,
autrement appelées bourses de la coopération;
- les compléments de bourses octroyées par le Gouvernement aux étudiants
camerounais, boursiers des pays amis;
- les aides ponctuelles octroyées aux étudiants dans le cadre de leurs études;
222
- les stages pratiques de vacances;
- Ie« Work Study Programme »
Article 3: les bourses de la coopération sont des allocations financières ou des
exemptions de frais de scolarité offertes par les pays amis ou les organismes donateurs
aux étudiants camerounais en formation dans les institutions universitaires étrangères ou
nationales.
Article 4: Les compléments de bourses représentent une allocation financière mensuelle
que le Gouvernement du Cameroun octroie aux étudiants camerounais, en complément
de la bourse principale accordée à ces derniers par les pays amis.
Article 5: (1) Les aides sont des formes d'assistance financière représentant une
allocation ponctuelle, que le Gouvernement du Cameroun accorde à certaines catégories
d'étudiants. Elles sont individuelles.
(2) Les aides visées à l'alinéa 1 ci-dessus peuvent être allouées aux:
- Jeunes filles des filières scientifiques et d'ingénierie;
- Cas sociaux (étudiants handicapés, albinos, drépanocytaires);
- Étudiants excellents;
- Doctorants non-salariés;
- Cas exceptionnels définis et motivés par le Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 6 : Les Stages Pratiques de Vacances sont une forme d'assistance participative
mise en place par le Ministère de l'Enseignement Supérieur qui consiste pour un étudiant
régulièrement inscrit dans une institution d'enseignement supérieur nationale reconnue à
exercer une activité temporaire rémunérée pendant la période des vacances
académiques.
Article 7 : Le « Work Study Programme» est une forme d'assistance participative mise
en place par le Ministère de l'Enseignement Supérieur qui consiste pour, un étudiant
régulièrement inscrit dans une institution d'enseignement supérieur nationale reconnue, à
poursuivre ses études tout en exerçant un emploi temporaire rémunéré en alternance
avec sa formation académique.
CHAPITRE II : LES TAUX DÉVOLUS AUX PROGRAMMES D'ASSISTANCE
Article 8 : Les taux des bourses de la coopération sont fonction des offres attribuées par
les pays amis ou les organismes donateurs.
Article 9: Les taux des compléments de bourses octroyées par le Gouvernement
camerounais par mois sont fixés par zones, ainsi qu'il suit:
- AMÉRIQUE ET CANADA : 150 000 FCFA
- EUROPE: 150 000 FCFA
- ASIE: 80 000 FCFA
- AFRIQUE: 70.000 FCFA
Article 10: Le taux des Stages Pratiques de Vacances par mois est de 50 000 FCFA.
Article 11 : Le taux du «Work Study Programme» est de 800 FCFA par heure dans les
Universités d'État et 900 FCFA par heure dans les services centraux du Ministère de
l'Enseignement Supérieur avec un maximum de 03 heures par jour, 09 heures par
semaine et 36 heures par mois.
Article 12 : (1) Les taux des aides individuelles par an sont fonction de la zone d'étude et
se présentent ainsi qu'il suit:

223
- AMÉRIQUE ET CANADA : 750 000 FCFA
- EUROPE ET RUSSIE : 500 000'FCFA
- ASIE: 500 000 FCFA
- AFRIQUE: 350 000 FCFA
- TERRITOIRE NATIONAL: 200 000 FCFA
(2) Toutes les catégories des aides individuelles lorsqu'elles appartiennent à une même
zone obéissent aux taux applicables à la zone concernée.
CHAPITRE III : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 13 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur peut en tant que de besoin :
- créer de nouveaux programmes d'assistance aux étudiants;
- supprimer à titre temporaire ou définitive un ou des programmes d'assistance
existants;
- substituer les programmes d'assistance existants;
- réexaminer les différents taux d'allocations énoncés dans le présent arrêté en
fonction des disponibilités financières.
Article 14: Le Cameroun peut développer des bourses en faveurs des étudiants
étrangers, en application des accords de coopération avec les organismes
internationaux, le régime desdites bourses peut faire l'objet d'un arrêté du ministre de
l'Enseignement supérieur
Article 15 : Un étudiant peut bénéficier de plus d'un programme d'assistance
universitaire au cours de la même année.
Article 16 : un texte particulier du ministre de l'Enseignement supérieur détermine les
conditions d'éligibilité à tous les programmes d'assistance énumérés ci-dessus.
Article 17 : le présent arrêté abroge toutes les dispositions antérieures contraires.
Article 18 : le secrétaire général et le directeur de l'assistance et des œuvres
universitaires du ministère de l'Enseignement supérieur sont chargés chacun en ce qui le
concerne, de l'application du présent arrêté qui sera enregistré et publié partout ou
besoin sera.

Yaoundé le 02 octobre 2014

224
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
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Direction de l’assistance et de
l’Orientation
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Lettre circulaire n° 99/004/MINESUP/DAO du 11 juin 1999 relative aux missions et


attributions des services culturels auprès des missions diplomatiques et
consulaires à l'étranger

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


À
MESDAMES ET MESSIEURS
- LES CONSEILLERS CULTURELS;
- LES ATTACHÉS CULTURELS;

La présente .lettre circulaire redéfinit et actualise les missions et attributions des


responsables des services culturels auprès des missions diplomatiques et consulaires du
Cameroun à l'étranger, en ce qui concerne les matières relevant de la compétence du
Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Depuis la rentrée académique 1992/1993, l'État du Cameroun a décidé la
suspension de nouvelles attributions de bourses d'études à l'étranger, ainsi que
l'allégement progressif des effectifs des étudiants camerounais à l'étranger, à la charge
exclusive de l'État. Il a également procédé, depuis ors, à la définition d'une nouvelle
politique en matière d'assistance de l'État aux étudiants.
À la suite de ces dernières options gouvernementales, et à la lumière du nouvel
environnement économique, international, il est apparu nécessaire de redéfinir et de
préciser les nouveaux rôles qui ont dévolus à nos services culturels à l'étranger, face aux
importants défis qui interpellent notre pays, tant au niveau national qu'au pian
international.
D'une manière générale, les responsables de nos services culturels à l'étranger
s'agissant des matières relevant du Ministère de l'Enseignement Supérieur ont
essentiellement un double rôle à savoir :
1) Œuvrer en faveur de l'encadrement des étudiants camerounais inscrits dans les
institutions de formation de leur zone de compétence;
2) Œuvrer en faveur de la redynamisation de la coopération universitaire et culturelle,
entre les universités du Cameroun et celles de leur zone de compétence,
3) Ces deux axes principaux d'actions ne sauraient exclure d'autres missions
spécifiques, que peuvent leur confier le gouvernement et/ou le chef de la mission
diplomatique, dès lors que le chef de service culturel est placé, dans le cadre de ses
activités, sous l'autorité directe et immédiate du chef de la mission diplomatique.

225
I- L'ENCADREMENT DES ÉTUDIANTS CAMEROUNAIS INSCRITS DANS LES
INSTITUTIONS DE FORMATION À L'ÉTRANGER
Il s'agit d'un encadrement, administratif, académique, social et culturel, qui consiste à
suivre les étudiants de manière individuelle ou collective. Pour cela, le chef de service
culturel doit, autant que faire se peut, inciter les étudiants camerounais de sa zone de
compétence à se faire enregistrer auprès des autorités consulaires de nos ambassades.
Le chef de service culturel doit élaborer un ensemble de documents d'informations
destinés aux étudiants, aux institutions universitaires et de recherche du Cameroun et de
son pays d'accueil, au marché de l'emploi et au milieu socioprofessionnelle au
Cameroun.
Ces documents sont les suivants :
a) un fichier annuel des étudiants camerounais de sa zone de compétence par
filière, et par niveau ;
b) un fichier annuel des mémoires, thèses et publications scientifiques des étudiants
camerounais ou portant sur les sujets intéressant le Cameroun ;
c) des documents d'information annuels sur les systèmes universitaires de son pays
d'accueil et ceux du Cameroun ;
d) des documents d'information annuelle sur les organismes internationaux
d'Enseignement supérieur et de recherche de sa zone de compétence ;
e) des demandes d'aide et d'assistance déposées par les étudiants camerounais de
sa zone de compétence
f) Le chef du service culturel est aussi chargé :
g) de faciliter l'intégration des nouveaux étudiants camerounais et favoriser le retour
définitif au Cameroun des étudiants ayant achevé leurs études ;
h) de faire des rapports circonstanciés sur des situations ponctuelles ;
i) d'assurer l'information permanente et l'orientation académique, en conseillant et
en suivant les étudiants en matière de formation académique et professionnelle ;
j) d'assurer la coordination des activités des associations estudiantines
à caractère culturel ;
k) d'assurer la gestion de l'assistance de toute nature accordée aux étudiants
camerounais dans sa zone de compétence, conformément aux textes en vigueur
;
l) d'assurer la gestion et le suivi du compte spécial ouvert au profit des boursiers et
autres stagiaires.
Il - REDYNAMISATION DE LA COOPÉRATION ENTRE LES UNIVERSITÉS
CAMEROUNAISES ET CELLES DE SA ZONE DE COMPÉTENCE
Pour réaliser cette mission, le chef de service culturel doit s'engager dans un rôle de
Marketing portant sur la connaissance du système d'enseignement supérieur, ainsi que
sur l'état de la recherche au Cameroun. Il est chargé de concevoir, confectionner et/ou
collecter :
a) des documents d'information destinés aux universités de sa zone de résidence et
sur les universités camerounaises, et vice versa;
b) b)- des documents d'informations sur les différents thèmes porteurs et dignes
d'intérêt de recherche en cours au Cameroun.
c) Par ailleurs, il est chargé :
d) de susciter des relations de partenariat entre les structures de recherche, les
universités de sa zone de compétence et celles du Cameroun ;
e) d'identifier les sources de financement susceptibles d'être sollicitées par les
structures de recherche et notre système universitaire dans le cadre de la
coopération bilatérale et internationale ;

226
f) de proposer la signature, la réorganisation ou de la réadaptation des accords et
conventions culturels entre le Cameroun et les pays de sa zone de compétence ;
g) de s'occuper du suivi des missions de formation, de recherche,
d'échange d'enseignants, de chercheurs et d'étudiants ;
h) de produire des documents d'information sur les organismes internationaux
d'enseignements supérieur et de recherche de sa zone de compétence ;
i) de suivre et d'identifier toutes les possibilités de coopération culturelle
scientifique et technique pouvant intéresser le Cameroun
III - LES MÉTHODES ET PROCÉDURES DE TRAVAIL.
Pour mener à bien les missions ci-dessus évoquées, et celles qui pourraient lui être
confiées, le chef de service culturel doit produite à la fin de chaque semestre un rapport
présentant le bilan des activités du service culturel en relation avec chacune de ces
missions.
Ces rapports doivent être soumis à l'appréciation préalable du chef de la mission
diplomatique, qui après approbation, adresse l'original au Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur et transmet des copies aux autres départements ministériels
concernés, sous le couvert du Ministre d'État chargé des Relations Extérieures.
Les missions ci-dessus présentées ne peuvent être réalisées sans, la coopération
active des départements ministériels techniquement compétents. À cet effet, le
responsable du service culturel a obligation d'approcher de manière administrative les
services techniques de ces structures, pour une planification réaliste de ses activités
annuelles. Il doit aussi garder un contact permanent avec eux, afin d'être informé des
derniers développements de la politique sectorielle du Gouvernement.
La présente lettre circulaire sera ventilée aux différents départements ministériels
associés au fonctionnement des Services culturels dans nos missions diplomatiques et
consulaires à l'étranger.
J'attache du prix à l'exécution des présentes prescriptions et invite le responsable
nommé des services culturels à rendre compte, au jour le jour, toutes les difficultés qu'il
pourrait rencontrer dans l'application de la présente lettre circulaire.

227
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
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Direction de l’assistance et de Department of student Assistance
l’Orientation and Guidance
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Arrêté № 006/MINDUH/MINCOMMERCE/MINDAF/MINESUP du 30 juin 2005 portant


réglementation des Loyers des Logements d'Étudiants des Universités d'État du
Cameroun

LE MINISTRE D'ÉTAT, MINISTRE DU DÉVELOPPEMENT URBAIN ET


DE L'HABITAT,
LE MINISTRE DU COMMERCE,
LE MINISTRE DES DOMAINES ET DES AFFAIRES FONCIÈRES,
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,
Vu la Constitution ;
Vu l'ordonnance n°72/118 du 17 octobre 1972 portant régime général des prix,
modifié par les lois n° 79/11 du 30 juin 1979 et 89/011 du 28 juillet 1989;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu la décision n°05/0293/MINESUP/CAB/SG/IGS du 06 juin 2005 portant création et
organisation de la Commission Mixte de Concertations Pouvoirs Publics/Propriétaire des
logements d'Étudiants dans les zones de résidence universitaires.
ARRÊTE:
Article 1er.- Le présent arrêté réglemente les loyers des logements d'étudiants en
location privée.

CHAPITRE I : DÉFINITION
Article 2.- Est considérée comme étudiant, dans le cadre des présentes dispositions,
toute personne inscrite, soit dans l'une des Facultés, soit dans l'une des Grandes École
rattachées à une Université d'État et bénéficiaire des œuvres universitaires.
Article 3 : (1) Est considéré comme logement d'étudiant, une chambre ou un studio loué
ou susceptible de l'être par un étudiant, situé dans les zones périphériques des campus
universitaires, ou affecté à cet usage.
(2) Par studio, il faut entendre une composition d'une chambre augmentée d'une zone
de service aménagée et délimitée (chambre et séjour minimum).
Les chambres d’étudiants sont soit individuelles (un lit), soit collectives (deux lits).
CHAPITRE II : DES MODALITÉS DE CLASSEMENT DES LOGEMENTS
Article 4.- (1) Une zone de régulation autour de l'Université est déclarée « zone de
résidence universitaire ». Les activités exercées ou envisagées dans cette zone doivent

228
être conformes aux lois et règlements en vigueur et compatibles avec les exigences des
activités de la vie universitaire.
(2) Des zones de résidence universitaires peuvent également être créées en tout autre
lieu par les autorités compétentes.
(3) Toute désaffectation des locaux précédemment affectés à l'usage des étudiants au
sein d'une zone universitaire doit faire l'objet d'une autorisation du Ministre chargé
de l'Habitat, sur proposition écrite de la Brigade créée à l'article 13 ci-dessous.
(4) L'affectation des locaux à une activité nouvelle doit faire l'objet d'une autorisation
expresse de la municipalité.
Article 5.- (1) Les logements situés dans les zones de résidence universitaire doivent
être exclusivement réservés aux étudiants, sous réserve de l'antériorité de
l'établissement des particuliers dans ces zones.
(2) La preuve de la qualité d'étudiant doit être rapportée par le locataire au moment de
la signature du contrat.
(3) La perte de la qualité d'étudiant emporte la perte du droit au renouvellement du
contrat de location en zone de résidence universitaire.
Article 6.- Dans le classement des logements d'étudiants sont pris en compte les
paramètres ci-après :
- l'accessibilité ;
- l'habitabilité ;
- la salubrité ;
- la sécurité ;
- le confort.
Article 7.- (1) Au début de chaque année académique, un arrêté interministériel fixe le
classement des logements d'étudiants pour chaque institution universitaire publique, sur
proposition de la Brigade Spéciale visée à l'article 13 ci-dessous et après expertise par
les services du Ministère en charge de l'Habitat, en présence des membres de ladite
Brigade.
(2) Des antennes locales de la Brigade Spéciale sont créées dans les régions abritant
une ou des institutions universitaires d'État.
(3) Un arrêté du Préfet territorialement compétent constate la composition de ces
antennes locales, selon la même représentation que la Brigade Spéciale, sur
proposition des Administrations concernées.
CHAPITRE III : DES MODALITÉS DE PAIEMENT DES LOYERS
Article 8.- Toute location fait l'objet d'un contrat type dont le spécimen est fourni par le
Ministre chargé de l'habitat, signé par les parties contractantes en trois (03) exemplaires,
pour une durée de douze (12) mois renouvelable.
(2) Un exemplaire dudit contrat est déposé par l'étudiant au Service des Œuvres
Universitaires de l'institution dont il relève.
Un constat d'état des lieux dûment signé par les parties est joint au contrat.
Article 9.- (1) Les loyers sont payés au début de chaque mois et tout mois commencé
est dû en totalité.
(2) En cas de non-paiement à son échéance par le locataire deux mois consécutifs de
loyers, le propriétaire saisit les Autorités de l'Université.
Article 10.- (1) Une caution remboursable au moment de la libération du logement est
fixent est fixée à deux mois de loyer. Celle-ci est libérée à la signature du contrat.

229
(2) La caution ne se substitue pas au loyer.
(3) Tout étudiant locataire coupable des détériorations manifestes du local loué est
tenu, après constat et évaluation par la Brigade Spéciale de éparer ladite
détérioration, ou à défaut, perd totalement ou partiellement sa caution.
Article 11.- (1) Les permutations et cessions de logements entre étudiants sont
soumises à une autorisation écrite du bailleur.
(2) Elles doivent faire l'objet d'un nouveau contrat.
Article 12.- Les frais d'eau et d'électricité sont à la charge de l'étudiant.
(2) Ils seront calcules à partir des quittances AES-SONEL, SNEC et suivant les règles de
répartition convenues d'un commun accord entre les locataires de l'immeuble.
CHAPITRE IV : DE LA BRIGADE SPÉCIALE DES LOYERS DES LOGEMENTS
D'ÉTUDIANTS
Article 13.- (1) Il est créé une Brigade Spéciale chargée de l'application des dispositions
du présent arrêté.
(2) la Brigade Spéciale est composée, ainsi qu'il suit :
Président : Un responsable désigné par le Ministre chargé de l'Habitat
Vice-Président : Un responsable désigné par le Ministre chargé des Domaines
Membres :
- un (01) Représentant du Ministère en charge de l'Habitat ;
- deux (02) Représentants du Ministère en charge de l'Enseignement Supérieur;
- un (01) Représentant du Ministère en charge des Prix ;
- un (01) Représentant du Ministère en charge des Finances ;
- un (01) Représentant du Ministère du Ministère en charge de l'Administration
Territoriale ;
- un (01 ) Représentant du Ministère en charge des Domaines ;
- un (01) Représentant de la Délégation Générale à la Sûreté Nationale ;
- un (01) Représentant de l'Autorité Administrative territorialement compétente ;
- un (01) Représentant de la Communauté Urbaine ou de la Commune concernée;
- deux (02) Représentants de l'Université concernée ;
- deux (02) Représentants des bailleurs.
(2) Chaque membre titulaire est secondé par un membre suppléant.
(3) La composition de la Brigade Spéciale est constatée par un arrêté du Ministre
chargé de l'Habitat
(4) La Brigade se réunit sur convocation de son Président au moins deux (02) fois
avant le début de chaque année académique, et en tant que de besoin.
(5) Le secrétariat est assuré conjointement par l'Université concernée et le Ministère
en charge de l'Habitat.
(6) Les rapports, propositions et autres documents produits par la Brigade Spéciale
sont adressées au Ministre chargé de l'Habitat, avec copies aux autres Ministres
représentés dans la Brigade.
Article 14.- Les dépenses relatives au fonctionnement de la Brigade Spéciale sont
supportées par les budgets des Universités d'État respectives.
CHAPITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 15.- La réalisation des travaux d'amélioration des logements d'étudiants est
subordonnée à l'autorisation préalable de la Brigade Spéciale, qui fixe, en concertation
230
avec les propriétaires-bailleurs concernés, les dates de démarrage et d'achèvement
desdits travaux ainsi que les modalités de relogement des étudiants.
Article 16.- Tout étudiant locataire qui ne se conforme pas aux dispositions du présent
arrêté s'expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur régissant l'Université
concernée.
Article 17.- (1) Tout bailleur qui exige un loyer supérieur à celui fixé dans le contrat
s'expose, après rappel à l'ordre de la Brigade Spéciale demeuré sans effet, aux sanctions
prévues par les textes en vigueur.
(2) Tout refus de louer en logement à un étudiant et toutes pratiques discriminatoires sont
passibles des sanctions prévues par les textes en vigueur.
Article 18.- Tout bailleur ou tout locataire étudiant reconnu coupable de voies de fait ou
autres comportements constitutifs d'infractions pénales s'expose aux sanctions prévues
par la législation et la réglementation en vigueur.
Article 19.- Sont abrogées toutes les dispositions antérieures au présent arrêté,
notamment celle des arrêtés n° 003/Z.1.2.3/MINUH du 06 janvier 1989,
n°0356/Z.1.2.3/MINUH du 31 mai 1989 et n° 44237/Z. 1.2.37 MINUH du 4 juin 1990
portant également réglementation des loyers des chambres d'étudiants de l'Université de
Yaoundé.
Article 20.- Le présent arrêté sera enregistré, publié, puis inséré au Journal Officiel en
français et en anglais.
Yaoundé, le 30 juin 2005

231
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Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
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Arrêté № 00000732/MINCOMMERCE du 12 décembre 2006 portant homologation
par catégorie des loyers maxima mensuels des logements d'étudiant des
universités d'État du Cameroun dans les zones de résidence universitaire

LE MINISTRE DU COMMERCE,
Vu la constitution ;
Vu l'ordonnance n°72/18 du 12 Octobre 1972 portant régime général des prix et
des textes modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°90/1476 du 09 novembre 1990 fixant les modalités d'homologation
des prix ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
gouvernement
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du gouvernement
;
Vu le décret n°2005/089 du 29 mars 2005 portant organisation du ministère du
commerce ;
Vu le décret n°2006/308 du 22 septembre 2006 portant réaménagement du
gouvernement ;
Vu l'arrêté n°100/MINDIC/DPPM du 12 décembre 1988 fixant les éléments
constitutifs du prix de revient et des marges bénéficiaires applicables aux produits
importés, aux produits de fabrication locale et aux prestations de services ;
Vu l'arrêté n°0006/MINDUH/MINCOMMERCE/MINDAF/MINESUP du 30 juin 2005
portant réglementation des loyers des logements d'étudiants des universités d'État du
Cameroun ;
Vu l'arrêté 00035/MINCOMMERCE/CAB du 08 novembre 2005 portant fixation de
la liste des produits et services dont les prix et tarifs sont soumis à ma procédure
d'homologation préalable ;
Vu la décision n°05/0293/MINESUP/CAB/SG/IGS du 06 juin 2005 portant création
et organisation de la commission mixe de concertation pouvoirs publics/propriétaires des
logements d'Étudiants dans la zone de résidence universitaire ;
Vu le procès-verbal de la réunion de la commission mixte de concertation pouvoirs
publics/propriétaires des logements d'étudiants dans les zones de résidence universitaire
;
Sur proposition de la brigade spéciale des loyers des logements d'étudiants des
universités d'État du Cameroun,
ARRÊTE :
Article 1er : le présent arrêté fixe les prix maxima des loyers des logements d'étudiants
dans les zones de résidence universitaire pour les six(06) universités de l'État du
Cameroun.
Article 2 (1) les prix mensuels des loyers des logements d'étudiants arrêtés dans le
cadre des travaux de la commission mixe de concertation pouvoirs publics/propriétaire de

232
logement d'étudiants dans les zones de résidence universitaire susvisés sont classés par
catégories et par zones en logement de « très haut standing », de « haut standing » de
«moyen standing », de « standing ordinaire », et « non classés » suivant le tableau joint
en annexe.
(2) le classement des logements d'étudiants par catégorie et par institution universitaire
publique est fixé par un arrêté interministériel tel que proposé par ma brigade spéciale
des loyers de logements d'étudiants des universités d'État du Cameroun, ou de l'antenne
locale de celle-ci, conformément à la réglementation en vigueur.
Article 3 : les prix des loyers font l'objet d'une publicité conformément à la législation et la
réglementation en vigueur.
Article 4 : sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires au présent arrêté.
Article 5 : le directeur de la protection des consommateurs et le président de la brigade
spéciale des loyers de logements d'étudiants des universités d'État du Cameroun sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté qui sera
communiqué et publié partout où besoin sera.
Yaoundé le 12 décembre 2006
Le Ministre du Commerce
Luc Magloire MBARGA ATANGANA

233
Annexe de l'arrêté n° 00732/MINCOMMERCE/CAB DU 12 DEC 2008 portant
homologation des prix maxima, par catégorie des loyers mensuels des logements
d'étudiants des universités d'état du Cameroun dans les zones de résidence
universitaires

PRIX EN FRANCS CFA


CATÉGORIE Zone de Zone de Zone de Zone de Zone de Zone de
Yaoundé I Yaoundé II Douala Buea Ngaoundéré Dschang
Très haut 25 000 16 000
A 23 000 23 000 23 000 17 000
standing / 30 000 / 25 000
Haut 22 000 13 000
B 20 000 20 000 20 000 14 000
standing / 24 000 /15 000
Standing 15 000 9 000
C 13 500 17 000 15 000, 10 000
moyen / 19 000 /12 000
Standing 10 000 5 000
D 8 000 11 000 10 000 8 000
ordinaire / 12 000 / 8 000
5 000 1 000
E Non classés 4 500 5 000 5 000 4 000
/ 7 000 / 4 000

234
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
Direction de l’assistance et de Department of student Assistance
l’Orientation
and guidance
************
***********

Arrêté № 99/0054/MINESUP/DAO du 11 novembre 1999 instituant et organisant le


Festival Universitaire des Arts et de la Culture

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n° 97/205 du 7 Décembre 1997 portant organisation du gouvernement
Vu le décret n° 97/207 du 7 Décembre 1997 portant formation du gouvernement ;
Vu le décret n° 98/231 du 28 Septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 92/026 du 19 Janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu la dotation budgétaire ;
ARRÊTE :
TITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er : Il est institué un Festival Universitaire des Arts et de la Culture dénommé
«University Festival of Arts and Culture» (UNIFAC)
Article 2 : 1) Le Festival universitaire des arts et de la culture est une manifestation
d'étudiants artistes et hommes de culture à travers des rencontres horizontales, des
réactions collectives, en vue de stimuler l'émulation des talents et de pérenniser l'identité
culturelle du Cameroun, facteur d'intégration nationale.
2) Il poursuit les objectifs suivants :
- Susciter et dynamiser la créativité des étudiants dans les activités culturelles,
artistiques et littéraires ;
- Faciliter les rencontres entre jeunes artistes et hommes de culture en vue d'un
enrichissement mutuel ;
- Favoriser et renforcer la connaissance mutuelle des étudiants artistes à travers
leurs œuvres et cultures respectives ;
- Susciter, soutenir et encourager l'éclosion des jeunes talents ;
- Assurer la transmission du patrimoine culturel à la jeunesse ;
- Créer une tradition culturelle susceptible de contribuer à la promotion de
certaines activités économiques (tourisme, hôtellerie, art, etc.) ;
- Maintenir et promouvoir le pluralisme Culturel.
TITRE II : DE L'ORGANISATION
Article 3 :1) Le Festival est annuel et rotatif. Il est destiné en priorité aux étudiants des
institutions universitaires d'État.

235
2) Il peut être ouvert à d'autres établissements d'enseignement supérieur privés ou
publics non rattachés à une Université.
Article 4 : Les Acteurs du Festival sont des étudiants régulièrement inscrits dans les
établissements d'enseignement supérieur.
Article 5 : Le Festival s'articule autour de 3 axes : les concours, le colloque et
l'animation culturelle.
SECTION 1 : DES CONCOURS
Article 6:1) Les concours concernent les disciplines artistiques et littéraires retenues
pour être primées.
2) Chaque discipline fait l'objet d'un règlement spécial.
Article 7 : 1) La sélection des œuvres se fait au sein des Universités, en conformité
avec la réglementation du Festival.
2) Chaque Université s'assure de l'effectivité des inscriptions des étudiants sélectionnés
pour le Festival, de l'authenticité et de l'originalité des œuvres retenues.
Article 8 : Toutes les compétitions se font en Français ou en Anglais, voire pour
certaines disciplines, en langues nationales.
Article 9 : Les enseignants étudiants ne peuvent en aucun cas prendre part au
concours, même indirectement ou sous un pseudonyme.
Article 10 : Les prix sont destinés aux artistes. Toutefois, il est établi, à la fin du
Festival, un palmarès honorifique des Universités.
Article 11 : Les Jurés sont composés d'experts. Ils sont désignés par décision du
Ministre de l'Enseignement Supérieur.
SECTION 2 : DU COLLOQUE
Article 12:1) Chaque édition du Festival comporte un thème général du
coloqueetdessous-thèmeschoisisparleMinistredel'EnseignementSupérieur.
2) Ils sont choisis de sorte que chaque Université, à travers son représentant, puisse
traiter un sous-thème.
3) Un ou plusieurs enseignants peuvent modérer les travaux.
Article 13 : Le comité scientifique du colloque est désigné par décision du Ministère de
l'Enseignement.
Article 14 : Les actes du colloque font l'objet d'une publication.
SECTION 3 : DE L'ANIMATION CULTURELLE HORS CONCOURS
Article 15 : L'Animation culturelle hors concours a pour objectif de permettre
l'expression et l'éclosion de tout le génie créateur des Universités. Elle se déploie sur
deux registres : les activités d'honneur et d'animation populaire.
Article 16 : Les activités d'honneur sont menées par les artistes confirmés, étudiants ou
non, invités pour rehausser l'éclat du festival. Elles font l'objet d'une programmation
spéciale.
Article 17 : L'Animation culturelle populaire accueille, toutes les autres manifestations :
expositions de livres, de peintures, de photos, d'artisanat, des ateliers d'artistes à
l'œuvre, etc., dans un village artistique.
TITRE III : DES DISPOSITIONS FINALES
Article 19 : La désignation des membres du comité d'organisation de chaque édition du
Festival fait l'objet d'un texte particulier du Ministre de l'Enseignement Supérieur.

236
Article 20 : Les frais de transport, d'entretien des artistes et des encadreurs jusqu'au
lieu du festival incombent aux Universités. L'Université hôte assure l'hébergement et la
restauration de tous les invités officiels.
Article 21 : Toute logistique liée aux manifestations du festival est assurée par
l'Université organisatrice.
Article 22 : Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur, le
Directeur de l'Assistance et de l'Orientation, le Recteur de l'Université hôte et les
Recteurs des Universités d'État sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'application du présent arrêté qui sera enregistré et publié partout où besoin sera en
Français ou en Anglais.
Yaoundé, le 11 novembre 1999

237
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************
Décision № 03/0004/MINESUP/CAB/SG du 10 janvier 2003 portant création du
Comité Tripartite de Suivi des Rencontres avec les Étudiants des Universités
d'État (CTS-Étudiants).

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2002/216 du 24 août 2002 portant réorganisation du Gouvernement;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2002/217 du 24 août 2002 portant réaménagement du Gouvernement;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°92/74 du 13 avril 1992 transformant les Centres Universitaires de
Ngaoundéré et de Buéa en Universités;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu la décision n°/02/0372/MINESUP/CAB/DAO du 10 juin 2002 portant création et
organisation du Comité de supervision générale du 2èmeForum des Étudiants des
Universités d'État (FETUNEC 2002) à Buéa ;
Vu la Déclaration finale du 1 er août 2002 du FETUNEC 2002 ;
Considérant les Recommandations adoptées à l'issue du 2ème Forum des Étudiants
des Universités d'État du Cameroun organisé à Buéa du 29 juillet au 02 août 2002 ;
DECIDE:
Article 1er - Il est créé, à compter de la date de signature de la présente décision, un
Comité Tripartite de Suivi des Rencontres avec les Étudiants des Universités d'État, en
abrégé «CTS- Étudiants».
Article 2.- Le CTS-Étudiants a pour missions:
1) de veiller à la prise des mesures et initiatives devant concourir à la traduction en
actes des différentes recommandations et résolutions formulées lors du Forum des
Étudiants des Universités d'État (FETUNEC), des visites du Ministre de
l'Enseignement Supérieur dans les Universités, ainsi que des Rencontres relatives à
la condition et à la formation des étudiants;
2) de procéder à l'évaluation, entre deux (02) sessions du Forum des Étudiants, des
progrès accomplis et des évolutions enregistrées concernant les différents domaines
ayant fait l'objet des recommandations et des résolutions des étudiants;
3) de formuler toutes suggestions utiles susceptibles de concourir à un meilleur
fonctionnement des Institutions universitaires publiques, à l'amélioration de la
condition des étudiants, et au renforcement continu de la pertinence et de la qualité
du système national de formation des étudiants dans tous les domaines;
4) de contribuer à la préparation des prochaines sessions du Forum des Étudiants des
Universités d'État par des propositions pertinentes à l'endroit du Ministre de
238
l'Enseignement Supérieur et des Autorités universitaires.
5) de concourir au maintien d'un climat de travail, de confiance mutuelle et de dialogue
constructif entre les Étudiants et les Responsables des Institutions et Établissements
universitaires, en liaison avec le Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 3.- Le CTS-Étudiants est composé ainsi qu'il suit:
1- Comité de supervision générale:
Président: M. le Ministre de l'Enseignement Supérieur;
Vice-Présidents: - M. le Secrétaire Général/MINESUP ;
M. l'Inspecteur Général Académique/MINESUP.
2- Organisation du Bureau du CTS-Étudiants :
Président: M. l'Inspecteur Général des Services/MINESUP ;
Vice-Présidents:
- le Président de la Commission Scientifique du Forum des Étudiants;
- le Directeur de l'Assistance et de l'Orientation/MINESUP;
- 01 Responsable des Universités élu parmi les membres du CTS-Étudiants en
début de séance;
-
01 Représentant des Étudiants élu parmi les membres du CTS-Étudiants, en
début de séance;
Membres:
- Représentants du Ministère de l'Enseignement Supérieur:
- le Président du Conseil d'administration de la MUSEC ;
- le Sous-directeur de l'Assistance aux Étudiants/DAO/MINESUP ;
- le Sous-directeur de l'Orientation Académique et Professionnelle/ DAO/
MINESUP;
- le Sous-directeur des Programmes d'Enseignement et des Examens/ DDES/
MINESUP
- le Chef de la Cellule de la Prospective/DPRC/MINESUP ;
- le Chef de la Cellule de Suivi /SG/MINESUP ;
- le Chef de Service de la Condition de l'Étudiant/DAO/MINESUP ;
b- Représentants des Étudiants :
- six (06) membres des Bureaux Étudiants des six (06) Ateliers du Forum (à raison
d'un (01) membre par Atelier et selon une proposition de 50 d'Étudiantes) ;
- le Vice-président Étudiant du Conseil d'administration de la MUSEC ;
- six (06) Représentants des Sections MUSEC ;
- six (06) Délégués généraux Étudiants, élus parmi les Délégués Étudiants au sein
de chaque Université;
- six (06) Étudiants invités par le MINESUP (dont 500/0 d'Étudiantes) ;
c- Responsables des Universités: 12
- six (06) Responsables chargés des Affaires Académiques des Universités d'État,
désignés par les Recteurs des Universités d'État;
- six (06) Responsables chargés des Activités associatives et culturelles des
Étudiants, désignés par les Recteurs des Universités d'État;
239
Rapporteurs:
- le Sous-directeur des Programmes d'Enseignement et des Examens/ DDES/
MINESUP ;
- le Sous-directeur de l'Assistance aux Étudiants/DAO/MINESUP ;
- deux (02) Étudiants désignés en début de séance parmi les membres du CTS-
Étudiants.
Article 4.- Le Président du Comité peut faire appel à toute personne en raison de ses
compétences et de son expertise en fonction des points inscrits à l'ordre du jour.
Article 5.- (1) Le Comité se réunit au Ministère de l'Enseignement Supérieur en tant que
de besoin, sur convocation du Ministre ou en exécution de ses instructions.
(2) La présidence des sessions du CTS-Étudiants est assurée par son Président ou sur
instruction de Monsieur le Ministre par un Responsable désigné par lui.
Article 6.- (1) Les fonctions de Membre ou de Responsable au sein du Comité sont
gratuites.
(2) Toutefois, les frais de déplacement et de mission des Membres relevant des
Universités d'Etat engendrés par les sessions ou les activités du Comité sont pris en
charge par les budgets de leurs Institutions respectives.
Article 7.- Les dépenses afférentes aux sessions et au fonctionnement du CTS-Étudiants
sont supportées par le budget du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 8.- Le Président du Comité rend compte au Ministre de l'évolution des activités et
des documents éventuellement réalisés, ainsi que des consensus et recommandations
dégagés à l'issue des travaux des différentes sessions du Comité.
Article 9.- Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur et les
Recteurs des Universités d'État sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'application des présentes dispositions.
Article 10.- La présente décision sera enregistrée et communiquée partout ou besoin
sera.
Ampliations :
- SG/PR (ATCR)
- SG/PM (ATCR)
- SG/MINESUP
- Recteurs/Univ. Etat
- Ttes Structures/MINESUP
- SCL/Chrono
- Archives/Doc.
- Intéressés

240
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
CELLULE JURIDIQUE LEGAL AFFAIRS UNIT
************ ************

Décision n°00045/MINESUP/SG/IA1/CJ du 8 Juin 2010 fixant les critères


d’attribution de la prime d’excellence aux meilleurs étudiants des Institutions
Universitaires
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT
VU la Constitution ;
VU la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur;
VU la loi n°2009/018 du 15.décembre 2009 portant loi de finances de la
République du Cameroun pour l'exercice 2010
VU le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
VU le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités modifié et complété par le décret n°2005/342 du 10 septembre 2005;
VU le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées d'Enseignement Supérieur ;
VU le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant Organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n°2007 du 07 septembre 2007 ;
VU le décret n°2004/322 du 08 Décembre 2004 portant formation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2009/223 du 30 juin 2009 ;
VU la Circulaire n°00010/001/MINFI du 15 janvier 2010 relative à l'exécution et au
contrôle de l'exécution du Budget de l'État au titre de l'exercice 2010;
Considérant le Message du Président de la République à la Nation du 31
Décembre 2009.
DECIDE:
Article 1 : La présente décision fixe les critères d'attribution de la prime d'excellence
accordée par le Président de la République aux meilleurs étudiants des institutions
universitaires.
Article 2 : (1) La prime d'excellence est attribuée aux étudiants régulièrement inscrits
dans un établissement d'enseignement supérieur relevant d'une Université d'État s'étant
acquittés du paiement des droits universitaires pour l'année académique 2009/2010 et
remplissant les conditions ci-après :
- être inscrit en année de thèse de Doctorat/PHD ;
- être inscrit en Master, en DEA, en Maîtrise, en 4ème ou 5ème année d’une
Grande École relevant d’une Université d’État.

241
(2) Les étudiants justifiant de la qualité d'Assistant doctorant, d'ATER, de salarié dans
une administration, une entreprise ou un organisme public, parapublic ou privé, ou
d'auditeur dans une structure de formation/emploi, ne peuvent bénéficier de la prime
d'excellence.
Article 3 : La prime d'excellence est également accordée aux étudiants inscrits en 2e et
3e année des Facultés, Grandes Écoles et IUT des Universités d'État, suivant les
conditions ci- après:
- justifier d'un cursus académique régulier et n'avoir pas redoublé de niveau;
- justifier d'une bonne moyenne arithmétique des notes obtenues lors du passage
du 1er au 2ème niveau, ou du 2e au 3ème niveau ;
- n'avoir pas fait l'objet de sanction privative de l'assistance universitaire,
conformément aux dispositions de l'article 61, alinéa 2 du décret 93/027 du 19
janvier 1993 portant dispositions communes modifié et complété par le décret n°
2005/342 du 10 septembre 2005.
Article 4: Les étudiants des Institutions Privées d'Enseignement Supérieur peuvent
prétendre au bénéfice de la prime d'excellence dans les conditions ci-après :
(1) avoir été déclaré admis aux examens nationaux de : BTS, HND, DSEP, HPD avec
une bonne mention et être inscrit au niveau 3 de Licence professionnelle, Master ou
cycle de Doctorat
(2) être inscrit au niveau 3 de Licence, Master ou cycle de Doctorat pour-les étudiants
des Institutions Privées d'Enseignement Supérieur ne délivrant pas les diplômes indiqués
ci- dessus.
Article 5: Les étudiants handicapés bénéficient de clauses dérogatoires aux présentes
dispositions conformément aux textes spéciaux qui leur sont applicables.
Article 6 : Les Chefs des Institutions Universitaires publiques et privées, le Directeur du
Développement de l'Enseignement Supérieur, le Directeur de la Promotion du Dialogue
et de la Solidarité Universitaire et le Directeur des Affaires Générales du Ministère de
l'Enseignement Supérieur sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l'exécution de
présente décision qui sera enregistrée et publiée partout où besoin sera.
Ampliations :
- MINETA/SG
- PR(ATCR) ;
- SG/PM(ATCR) ;
- MINFI;
- Chefs des Institutions universitaires publiques;
- Promoteurs des IPES ;
- CJ/CS/MINESUP ;
- Affichage;
- Chrono-Archives.

242
ENSEIGNANTS
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret № 76-472 du 18 octobre 1976 portant certaines dispositions applicables


aux personnels du cadre de l'enseignement supérieur

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution de la République unie du Cameroun en date du 2 juin1972,
modifiée et complétée par la loi n° 75-1 du 9 mai 1975 ;
Vu le décret n° 62-DF-289 du 26 juillet 1962 et sous les textes modificatifs
subséquents ;
Vu le décret n° 75-439 du 26 juin 1975 déterminant le régime de rémunération des
personnels civils et militaires de la République Unie du Cameroun ;
Vu les recommandations du conseil de l'enseignement supérieur et de la recherche
scientifique et technique du mois de décembre 1974 ;
DÉCRÈTE:
CHAPITRE PREMIER : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article premier.-1) Pour compter du 1er octobre 1976, le corps enseignant des
établissements d'enseignement supérieur relevant du ministère de l'Éducation nationale
est composé, par ordre hiérarchique et de préséance :
- des professeurs ;
- des maîtres de conférences ;
- des chargés de cours.
2) Les chargés d'enseignement et professeurs-adjoints en service à cette date sont
reversés dans les grades respectifs de chargés de cours et de maîtres de conférences ;
ils conservent l'ancienneté acquise dans leurs grades respectifs.
Article 2.-1) Aucun candidat à un poste d'enseignant dans un établissement supérieur
relevant du ministère de l'Éducation nationale ne peut être recruté dans un grade
supérieur à celui de maître de conférences.
2) Toutefois, les candidats ayant occupé des fonctions académiques statutaires dans une
université étrangère reconnue par l'État peuvent être recrutés dans les grades
équivalents à ceux prévus dans cette université.
Article 3.- Les assistants recrutés pour compter du 1er juillet 1976, ainsi que les
assistants qui, à cette même date, se trouvent en service en qualité de délégués, ou de
stagiaires, constituent des personnels contractuels.
Ils sont recrutés par contrat d'une durée de deux ans renouvelable. Les modalités de
renouvellement dudit contrat sont fixées par arrêté du ministre de l'Éducation nationale.
Toutefois, les dispositions du présent décret concernant les assistants leur sont
applicables.
Article 4.- Tout membre du corps enseignant de l'enseignement supérieur appartenant à-
un grade donné ne peut prétendre à une promotion que dans un grade immédiatement
supérieur. .
CHAPITRE II : DES CONDITIONS DE SERVICE
Article 5.- La nomination dans un emploi du cadre de l'enseignement supérieur emporte
obligation pour l'enseignant, suivant sa discipline de spécialisation, de consacrer aux
activités d'enseignement, d'encadrement pédagogique et de promotion scientifique dans

245
les établissements d'enseignement supérieur relevant du ministère de l'Éducation
nationale conformément aux dispositions du présent décret.
Article 6.- Aux fins du présent décret, les activités de promotion scientifique visent d'une
part les travaux personnels de recherche de l'enseignant (y compris, éventuellement, la
participation à des travaux de caractère collectif), et d'autre part l'animation,
l'encadrement ou la di- rection des travaux de recherche individuels ou collectifs des
étudiants de tous niveaux.
Article 7.- 1) Dans le cadre de l'application de l'article 5 ci-dessus, les personnels
enseignants visés à l'article 1er du présent décret sont tenus de fournir un service annuel
d'enseignement fixé ainsi qu'il suit :
- professeur : 150 heures ;
- maître de conférences : 175 heures ;
- chargé de cours : 200 heures ; -Assistants : 250 heures.
(2) Les prestations pédagogiques rentrant dans le décompte du service dû sont fournies
dans un ou plusieurs établissements d'enseigne- ment supérieur relevant du
ministère de l'Éducation nationale.
(3) Les dispositions des alinéas 1 et 2 du présent article sont applicables aux membres
du corps enseignant nommés à une fonction administrative, soit dans
l'administration universitaire, soit dans un établissement de l'enseignement
supérieur.
(4) Les enseignants du cadre de l'enseignement supérieur nommés à une fonction
administrative entraînant leur affectation hors de l'administration universitaire ou des
établissements d'enseignement supérieur sont, suivant les modalités prévues à
l'article 5 du présent article, tenus d'assurer, en tant que service dû, des prestations
pédagogiques dans les conditions ci- après :
- professeur : 2 heures par semaine ;
- maître de conférences : 3 heures par semaine ;
- chargé de cours : 4 heures par semaine.
5) Chaque année, le ministre de l'Éducation nationale dresse, en liaison avec le
chancelier de l'université et en fonction des besoins de service, la liste des enseignants
appelés à assurer les prestations visées à l'article 4 du présent décret, après avis de
l'organisme de détachement ou d'affectation.
Article 8.-1) Lorsque, par suite de l'accession à une fonction élective ou
Gouvernementale, un enseignant du cadre de l'enseignement supé- rieur se trouve placé
en dehors des établissements d'enseignement supérieur ou de l'administration des
institutions universitaires, il est sous- trait à l'obligation de service fixée à l'article 7 du
présent décret.
(2) Toutefois, l'enseignant se trouvant dans une telle position peut, en cas de besoin et
si possible, assurer des activités pédagogiques pour le compte des établissements
d'enseignement supérieur. Les prestations ainsi fournies sont alors rémunérées comme
des vacations conformément au présent décret.
CHAPITRE III : DES CONDITIONS DE RÉMUNÉRATION
Article 9.- La rémunération des enseignants du corps de l'enseignement supérieur se
compose des éléments ci-après :
- la solde de base indiciaire de l'enseignant ;
- la prime de l'enseignement supérieur ;
- la prime de technicité.
246
Article 10.- La prime de l'enseignement supérieur instituée par le présent décret est
payable mensuellement conformément aux taux ci-après :
- professeur 100.000 francs par mois
- maître de conférences: 90.000 francs par mois ;
- chargé de cours : 80.000 francs par mois ; '
- assistants : 70.000 francs par mois.
Article11.-Il est servi aux personnels du cadre de l'enseignement supérieur une prime de
technicité payable mensuellement suivant le taux ci-après :
- professeur : 50.000 francs par mois ;
- maître de conférences : 40.000 francs par mois ;
- chargé de cours : 40.000 francs par mois ;
- assistants : 30.000 francs par mois.
Article 12.- La rémunération définie à l'article 9 du présent décret a un caractère
statutaire; l'enseignant ne peut en perdre le bénéfice qu'en cas d'accession à une
fonction élective, Gouvernementale, ou de nomination à une fonction administrative
comportant une rémunération de fonction égale ou supérieure à celle qu'il percevait dans
son cadre.
Article 13.- Si par suite d'une inaptitude professionnelle ou d'une sanction disciplinaire un
enseignant se trouve placé hors des établissements d'enseignement supérieur relevant
du ministère de l'Éducation nationale, l'acte de détachement ou d'affectation auprès d'un
organisme supprime le bénéfice des primes instituées par le présent décret à l'exception
de la prime de technicité
Article 14.- En vue d'encourager la recherche scientifique, il est servi aux membres du
corps enseignant concerné, au vu des rapports de recherche établis par les chefs
d'établissement, une prime de recherche payable annuellement aux taux ci- après :
- professeur : 200.000 francs ;
- maitre de conférences : 200.000 francs ;
- chargé de cours : 150.000 francs ;
- assistants : 100.000 francs.
Article 15.- Dans la limite des crédits disponibles, et en vue de stimuler la recherche
universitaire, l'université peut apporter, suivant des modalités appropriées, son appui aux
publications individuelles ou collectives des enseignants concernés par le présent décret.
Article 16.- Les dispositions du pré- sent décret ne font pas obstacle à l'existence ou à la
création, au profit des enseignants du cadre de l'enseignement supérieur, de primes ou
indemnités liées à des prestations techniques fournies à titre accessoire dans les
organismes ou établissements publics ou semi-publics (sociétés d'études, services de
gestion, etc.)
Article 17.- 1) Les enseignements complémentaires et vacations des personnels du
cadre de l'enseignement supérieur sont rémunérés suivant les taux horaires ci-après :
- professeur : 6.000 francs ;
- maitre de conférences : 5.000 francs ;
- chargé de cours : 4.000 francs ;
- assistants : 3.000 francs.
2) Les taux fixés à l'alinéa 1er du présent article subissent un abattement de 50% :

247
- pour les enseignements universitaires dispensés dans les établissements ou
cycles de formation promotionnels dont l'accès n'est pas nécessairement
subordonné à la justification de diplômes sanctionnant la fin des études
secondaires;
- pour le volume d'enseignements situé au-delà du nombre d'heures
complémentaires correspondant au nombre d'heures dues par l'enseignant.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DI- VERSES
Article 18.-1) Les personnels du cadre de l'enseignement supérieur qui, à la date
d'entrée en vigueur du présent décret perçoivent, à un titre ou à un autre, une ou
plusieurs indemnités compensatrices de traite- ment dont le montant se trouve être
supérieur au montant cumulé des primes fixées par les articles 10 et 11 ci-dessus,
conservent à titre personnel le bénéfice desdites indemnités, non cumulables avec les
primes sus- visées.
(2) Les personnels du cadre de l'enseignement supérieur qui, à la date d'entrée en
vigueur du présent décret perçoivent, à un titre ou à un autre, une ou plusieurs
indemnités compensatrices de traitement dont le montant se trouve être supérieur ou
égal au montant cumulé des primes fixées par les articles 10 et 11 ci-dessus, bénéficient
desdites primes, non cumulables avec les indemnités compensatrices susvisées.
Article 19.- Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires au présent décret,
notamment :
- le décret n°71-DF-534 du 25 octobre 1971 portant création d'une prime de
technicité au profit du personnel enseignant de l'université ;
- le décret n°71-DF-567 du 15 novembre 1971 ;
- le décret n°74-728 du 16 août 1974 portant création d'une indemnité de
prestations sanitaires au profit du personnel enseignant camerounais du Centre
universitaire des sciences de la santé (CUSS) de l'université de Yaoundé ;
- l'arrêté n° 180-CAB-PR du 27 octobre 1970 ;
- l'arrêté n° 225-CAB-PR du 18 novembre 1972.
Article 20.- Le ministre de l'Éducation nationale, le ministre des Finances, le chancelier
de l'université sont chargés, chacun en ce qui concerne, de l'exécution du présent décret
qui prend effet pour compter du 1er octobre 1976 et qui sera enregistré et publié au
Journal officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 18 octobre 1976
Le Président de la République,
AHMADOU AHIDJO

248
Décret № 93/035 du 19 janvier 1993 Portant Statut Spécial des Personnels de
l'Enseignement Supérieur

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu le décret n° 74/138 du 18 février 1974 portant Statut Général de la Fonction Publique;
Vu le décret n° 88/148 du 07 octobre 1998 portant organisation des Centres
Universitaires et fixant les dispositions communes applicables à toutes Institutions
Universitaires ;
Vu le décret n° 79/299 du 21 août 1979 fixant les conditions d'accès et le régime des
études des Institutions Universitaires ;
DECRETE:
CHAPITRE I - DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er :1°) Le présent Statut Spécial régit les personnels du Corps de
l'Enseignement supérieur.
2°) En cas de silence du présent décret, il est appliqué aux personnels
visés ci-dessus les dispositions du Statut Général de la Fonction Publique et ses textes
d'application.
Article 2 :1°) Le Corps de l'enseignement Supérieur comporte un cadre unique,
comprenant par ordre hiérarchique, les grades suivants :
a) Professeur ;
b) Maître de Conférences ;
c) Chargé de Cours.
2°) Les règles de préséance des grades ci-dessus sont fixées par arrêté
du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 3 : 1°) Les Personnels visés à l'article 2 ci-dessus sont proposés à l'intégration au
Corps de l'Enseignement Supérieur, conformément aux dispositions du Statut Général de
la Fonction Publique et à celles du présent Statut Spécial.
Article 4 : 1°) Conformément aux conventions en vigueur, et en tant que de besoin, il
peut être fait appel, pour assurer les fonctions dévolues aux personnels du Corps de
l'Enseignement Supérieur, à des personnels de nationalité étrangère, en raison de leurs
compétences. 2°) Ces Enseignants délégués sont régis par les dispositions du présent
statut, en ce qui concerne les conditions de recrutement et de service.
Article 5 :1°) Le Corps de l'enseignement Supérieur comprend en outre des
Enseignants Contractuels et des Enseignants Associés.
2°) Les Enseignants Contractuels sont des personnels remplissant les
conditions académiques prévues par le présent statut pour être nommés aux grades de
Professeur, de Maître de Conférences ou de Chargé de Cours, mais ne remplissant pas
toutes les conditions d'accès à la Fonction Publique.
3°) Les Assistants constituent des Enseignants contractuels. Ils sont
recrutés par contrat d'une durée de deux années renouvelables deux fois.
4°) Les Enseignants Associés sont des personnels qui apportent une
contribution aux prestations pédagogiques des Institutions universitaires.
Ils peuvent être chargés de tout ou partie d’un cours, des travaux dirigés ou des travaux
pratiques dans le cadre de leur spécialité.
249
Ils reçoivent en raison de leurs qualifications, des grades ci-après :
- Professeur associé ;
- Maître de Conférences Associé ;
- Chargé de Cours Associé.
Article 6 :1°) Il est institué une dignité de Professeur Emérite. Cette dignité peut être
décernée par décret du Président de la République, sur proposition, d'une commission
Spéciale, aux Professeurs arrivés en fin de carrière et dont la qualité des travaux et des
enseignements ainsi que le comportement ont contribué au rayonnement scientifique de
l'Institution Universitaire.
2°) La composition et le fonctionnement de ladite commission ainsi que
les conditions d'attribution de la dignité de Professeur Emérite sont fixés par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
3°) Le Professeur Emérite continue à jouir des honneurs attachés à son
grade.

Article 7 : Les personnels du Corps de l'Enseignement Supérieur, quelle que soit leur
discipline de spécialisation, assurent essentiellement une mission :
- d'enseignement ;
- de recherche ;
- de promotion scientifique ;
- d'appui au développement.
Article 8 : 1°) Les activités d'enseignement visent les prestations pédagogiques imparties
à l'enseignement.
2°) Les activités de recherche et de promotion scientifique visent d'une part, les travaux
personnels ou collectifs de l'enseignement et, d'autre part, l'animation, l'encadrement et
la direction des travaux de recherche individuels ou collectifs des étudiants. 3°) Les
activités d'appui au développement portent sur les missions particulières qui leur sont
confiées par les services et organismes publics ou privés.
Ces activités peuvent être rémunérés dans les conditions fixées d'accord parties.
Article 9 : Le Professeur et Maître de Conférences sont des enseignants de rang
magistral. 1°) Le Professeur assume des responsabilités du plus haut niveau dans le
cadre de sa discipline.
Il assure, notamment, dans tous les cycles de l'Enseignement Supérieur :
- l'animation et la coordination d'une ou de plusieurs unités d'enseignement
et de recherche ;
- l'encadrement des Chargés de Cours et des Assistants ;
- les enseignements dans une ou plusieurs spécialités ;
- la présidence des jurys d'examens ou la participation à ces jurys ;
- l'encadrement, l'orientation des étudiants et la direction de leurs travaux ;
- l'accomplissement des travaux individuels et/ou collectifs de recherche;
- l'organisation, la direction et l'animation des sessions de recyclage et de
perfectionnement.
Il participe éventuellement aux conseils, unités et commissions des diverses Institutions
Universitaires, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. 2°) Le Maître

250
de Conférences est un enseignant confirmé. Il assiste le Professeur dans l'exercice de sa
mission.
A défaut de Professeur, il peut lui être confié tout ou partie des prérogatives évolues à ce
dernier.

Article 10 : Le Chargé de Cours exerce ses fonctions sous la responsabilité des


Professeurs et des Maîtres de Conférences.
Il organise et dispense les enseignements dirigés, des exercices et des enseignants
pratiques.
Il peut participer aux jurys d'examens.
Il participe à l'encadrement des Assistants et des étudiants.
Il accomplit des travaux individuels et/ou collectifs de recherche.
Il peut être chargé, dans le cadre de sa spécialité, d'un ou de plusieurs cours.

Article 11 :L'Assistant exerce ses fonctions pédagogiques et de recherche sous la


responsabilité des Professeurs, des Maîtres de Conférences et des Chargés de Cours.
Il est chargé des travaux dirigés ou des exercices et travaux pratiques aux jurys
d'examens.
CHAPITRE II : DU RECRUTEMENT ET DE L'AVANCEMENT
SECTION I - RECRUTEMENT
Article 12 :1°) Nul ne peut être nommé dans l'un des grades de Corps de l'Enseignement
Supérieur s'il ne justifie, outre des conditions requises par le Statut Général de la
Fonction Publique, d'au moins un titre de Docteur de troisième cycle ou de tout autre
diplôme reconnu équivalent. 2°) Les candidats à un poste d'enseignement dans l'un des
Etablissements d'une Institution Universitaire doivent également remplir les autres
conditions fixées par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, sur
proposition conforme de la Commission de Coordination Universitaire chargé
d'harmoniser les mesures statutaires, notamment les critères de recrutement,
d'avancement et de promotion des personnels enseignants.
Article 13 : Aucun candidat à un poste d'Enseignant dans un Etablissement
d'Enseignement Supérieur ne peut être recruté dans le cadre supérieur à celui de Chargé
de Cours.
Toutefois les candidats ayant exercé des fonctions académiques statutaires dans
une Institution Universitaire étrangère reconnue par leur Etat, peuvent être recrutés dans
les grades équivalents à ceux prévus dans l'Institution Universitaire sollicitée, s'ils
remplissent les conditions de qualification pour un recrutement audit grade.
Article 14 :1°) Les Assistants sont, compte tenu des besoins et des spécialités, recrutés :
- parmi les candidats ayant reçus une bonne mention à l'examen de fin de
première année du cycle de Doctorat ;
- parmi les candidats titulaires d'un doctorat de troisième cycle ;
- parmi les candidats titulaires d'un diplôme d'Ingénieur de Conception ;
- parmi les candidats titulaires d'un doctorat en Médecine ;
- parmi les candidats titulaires d'un diplôme de spécialisation en Médecine, n'ayant
pas d'expérience pédagogique ;
- parmi les candidats d'un Diplôme étranger reconnu équivalent aux titres
susmentionnés.

251
2°) Les candidats doivent être âgés de 30 (trente) ans au plus au premier
janvier de l'année de recrutement.

Article 15 : Il est institué par le présent statut, au sein du Conseil d'Administration de


chaque Institution Universitaire, une Commission Consultative de recrutement des
Assistants comprenant :
- la plus haute autorité académique de l'Institution Universitaire, Président ;
- les Chefs d'Etablissements, Membre ;
- les Chefs de Départements des disciplines concernés, Membre ;
- quatre (4) enseignants ayant au moins le grade de Maître de Conférence dont
deux (2) appartenant à d'autres Institutions Universitaires, désignés pour trois (3)
ans par le Conseil d'Administration de l'Institution Universitaire concernée
Membre ;
- le Directeur chargé de l'Enseignement Supérieur ou son représentant, .......
Membre.
- Le Directeur chargé de la Recherche Scientifique ou son représentant,
Article 16 : Les dossiers de recrutement des Assistants sont instruits préalablement par :
1°) Le chef de l'unité d'enseignement et de recherche de la spécialité du
candidat ;
2°) Le Conseil du département de la discipline concernée ; le Conseil de
l'Établissement concerné.
3°) Dans le cadre d'une discipline non structuré dans l'Institution
Universitaire, il peut être requis des avis des instances compétentes d'une autre
Institution Universitaire. 4°) Il est établi à chaque niveau un rapport confidentiel avec avis
motivé sur la candidature. 5°) L'ensemble du dossier est présenté au Chef de l'Institution
Universitaire pour décision, après avis de la commission Consultative prévue à l'article 15
ci-dessus.
Article 17 :1°) Il est institué par le présent décret au sein du Ministère chargé de
l'Enseignement Supérieur, un Comité Consultatif des Institutions Universitaires doté d'un
Secrétariat Permanent. Le Comité Consultatif est chargé :
- de l'examen des dossiers de recrutement des enseignants titulaires,
associés ou contractuels, à l'exception des Assistants ;
- de l'établissement des listes d'aptitude en vue de leur promotion aux
grades de Chargé de Cours, de Maître de Conférence et de
Professeur.
2°) Sa composition et les modalités de son fonctionnement sont fixées
par arrêté présidentiel.
Article 18 : La Commission Consultative de recrutement des Assistants et le Comité
Consultatif des Institutions Universitaires tiennent au moins deux sessions par an.
Article 19 : La nomination au grade de Professeur, de Maître de Conférences et de
Chargé de Cours interviennent sur la proposition du Ministre Chargé de l'Enseignement
Supérieur, après avis du Comité Consultatif prévu par l'article 17 ci-dessus.
Elle a lieu, pour les personnels titulaires, par décret du Président de la République, et
pour les personnels associés ou contractuels, par arrêté du Ministre en Charge de
l'Enseignement Supérieur.

252
SECTION II - AVANCEMENT
Article 20 : Tout personnel du Corps de l'Enseignement Supérieur appartenant à un
grade donné ne peut prétendre à une promotion que dans le grade immédiatement
supérieur.
Article 21 : Le grade de Chargé de Cours comporte la délégation et le stage. La durée
de la délégation ou du stage est d'un an, renouvelable une fois.
Article 22 : L'avancement d'échelon à l'intérieur de chaque grade a lieu tous les deux (2)
ans, sauf sanction disciplinaire. Il est constaté par décision du Chef de l'Institution
Universitaire concernée.
Article 23 : dans la limite des postes disponibles, la promotion de grade a lieu au choix,
sur la liste d'aptitude établie chaque année par le Comité Consultatif prévu à l'article 17
ci-dessus, conformément aux critères fixés par arrêté du Ministre chargé de
l'enseignement Supérieur, sur proposition de la Commission de Coordination
Universitaire.
Article 24 : Les Assistants qui, au bout de (6) ans, ne sont pas recrutés dans l'un des
grades du Corps de l'Enseignement Supérieur sont soit licenciés, soit reversés à
l'administration centrale de l'Institution Universitaire concernée, soit remis à la disposition
de leur administration d'origine lorsqu'ils en ont une.
CHAPITRE III - DES POSITIONS
Article 25 : Les personnels enseignants des Institutions Universitaires relevant du
Ministère Chargé de l'Enseignement Supérieur peuvent, selon le cas, être placés dans
l'une des positions ci-après :
- activité ;
- détachement ;
- disponibilité.
Article 26 : La position d'activité est celle de l'enseignant régulièrement nommé dans l'un
des grades prévus à l'article 2 ci-dessus et exerçant ses fonctions dans une Institution
Universitaire.
Article 27 : L'enseignant régulièrement mis en congé ou en stage est considéré comme
en activité.
Article 28 : Sans préjudice des dispositions plus favorable concernant la rémunération
des agents publics admis en stage, l'enseignant en stage dans le cadre de ses activités
de recherche ou d'enseignement bénéficie, en plus de sa rémunération, d'une allocation
sous forme de bourse ou d'aide attribuée par son Institution Universitaire ou par le
Ministère Chargé de l'Enseignement Supérieur, ou par toute autre Institution, suivant les
modalités fixées par arrêté conjoint du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur et du
Ministre chargé de la Fonction Publique.
Article 29 : L'enseignant en détachement continue à être régi par les dispositions du
présent Statut, en ce qui concerne notamment son avancement et les sanctions
disciplinaires.
Article 30 : Les enseignants titulaires peuvent prétendre à une mise en disponibilité pour
une durée n'excédant pas trois (3) ans, éventuellement renouvelable une fois.
Article 31 : 1°) Tous les sept (7) ans, les Professeurs et Maîtres de Conférences peuvent
bénéficier, sur leur demande, d'une année académique complète de congé, dit congé
sabbatique, aux fins de compléter leurs travaux de recherche et de renouveler leurs
enseignements.

253
2°) les modalités d'application du paragraphe premier ci-dessus sont fixées
par arrêté présidentiel.
CHAPITRE IV - DES CONDITIONS DE SERVICES
Article 32 :1°) Dans le cadre de l'application de l'article (4) ci-dessus, les personnels du
Corps de l'Enseignement Supérieur visés à l'article 2 du présent statut sont tenus de
fournir, pendant toute la durée de l'année universitaire, un service annuel d'enseignement
fixé ainsi qu'il suit :
- Professeurs, 120 heures de cours ;
- Maîtres de Conférences, ............................................. 150 heures de cours ;
- Chargés de Cours, ........................................................ 200 heurs de travaux dirigés
ou d'exercices, travaux pratiques ou éventuellement de cours ;
- Assistants, 250 heures de travaux dirigés, d'exercices ou de travaux pratiques.
2°) Les prestations pédagogiques rentrant dans le décompte du service
dû peuvent être fournies dans un ou plusieurs établissements de l'Enseignement
Supérieur relevant du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 33 : Tout enseignant du Corps de l'Enseignement Supérieur est soumis à
l'obligation d'assiduité, de ponctualité et de présence au sein de son Etablissement, pour
assurer les tâches d'enseignement, de recherche et d'encadrement des Etudiants.
Article 34 : Sauf dispositions contraires expresses, les personnels du Corps de
l'Enseignement Supérieur nommés à une fonction administrative au sein du Ministère
chargé de l'Enseignement Supérieur ou au sein d'une Institution Universitaire, bénéficient
d' abattement de 50% (cinquante pour cent) sur leur service dû.
Article 35 : 1°) Lorsque, par suite de l'accession à une fonction élective ou
gouvernementale, un Enseignement du cadre de l'Enseignement Supérieur se trouve
placé en dehors des Etablissements d'Enseignement Supérieur ou de l'Administration
des Institutions Universitaires, il est soustrait à l'obligation de service fixée aux articles 32
et 33 ci-dessus.
2°) Les enseignants du corps de l'Enseignement Supérieur nommés à
une fonction administrative entraînant leur affectation hors de l'Administration
Universitaire ou des Etablissements d'Enseignement Supérieur sont tenus d'assurer, en
tant que service dû, des prestations pédagogiques dans les conditions ci-après :
- Professeur, ................................. 1 heure par semaine ;
- Maîtres de Conférences, ............ 2 heures par semaine ;
- Chargés de Cours, ...................... 3 heures par semaine .
3°) Ils gardent le bénéfice des avantages de rémunération attachés au
Corps de l'enseignement Supérieur, selon leurs grades respectifs.
CHAPITRE V - DE LA REMUNERATION
Article 36 :1°) La rémunération statutaire des personnels du Corps de l'Enseignement
Supérieur se compose des éléments ci-après :
- la solde de base indiciaire ;
- la prime de l'Enseignement Supérieur ;
- la prime de technicité.
2°) L'échelonnement indiciaire des différents grades est fixé par un texte
particulier.
Article 37 : Les taux et les modalités de paiement de la prime de l'Enseignement
Supérieur et la prime de technicité sont fixés par un texte particulier.

254
Article 38 :
1°) La rémunération des personnels contractuels se compose des
éléments ci-après :
- le salaire de base ;
- la prime de l'Enseignement Supérieur ;
- la prime de technicité.
2°) Le montant et les taux des éléments ci-dessus sont identiques à ceux
des personnels titulaires de même rang.
Article 39 : Les personnels associés sont rémunérés aux taux honoraires appliqués aux
heurs complémentaires des personnels titulaires aux grades desquels ils sont assimilés.
Article 40 : La rémunération définie aux articles 36 et 38 ci-dessus ayant un caractère
statutaire, l'enseignant ne peut en perdre le bénéfice qu'en cas d'accession à une
fonction élective ou de nomination à une fonction gouvernementale comportant une
rémunération égale ou supérieure à celle qu'il percevait dans son cadre, et uniquement
pendant la durée de ces fonctions.
Article 41 : Si, par suite d'une inaptitude professionnelle ou d'une sanction disciplinaire,
un enseignant se trouve placé hors d'un établissement d'une Institution Universitaire,
l'acte de détachement ou d'affectation emporte suppression des primes instituées par le
présent statut.
Article 42 : En vue d'encourager la recherche scientifique, il est servi aux personnels de
l'Enseignement Supérieur, au vu des rapports de recherche établis par les Chefs
d'Etablissements, une prime de recherche payable annuellement et dont les taux sont
fixés par un texte particulier.
Article 43 : Les dispositions du présent Statut ne font pas obstacle à l'existence ou à la
création au profit des personnels de l'Enseignement Supérieur, des primes, des
indemnités liées à des prestations techniques fournies à titre accessoire, dans les
organismes ou établissements publics, para-publics ou privés.
Article 44 :1°) Les enseignements et les vacations des personnels de l'enseignement
Supérieur sont rémunérés suivant les taux horaires fixés par un texte particulier.
2°)Sauf dérogation spéciale accordée par le Chef de l'Institution
Universitaire concernée, un enseignant ne peut dispenser, en enseignement
complémentaire, un volume d'heures annuel supérieur à son service dû.
3°) Les taux évoqués ci-dessus subissent un abattement de 50% :
a) pour les enseignements universitaires dispensés dans les Etablissements ou cycles
de formation professionnelle dont l'accès n'est pas nécessairement subordonné à la
justification de diplômes sanctionnant la fin des études secondaires ;
b) pour le volume d'heures d'enseignements complémentaires situé au-delà du nombre
d'heures par enseignant.
Article 45 :1°) Les Etablissements des Institutions Universitaires peuvent faire appel à
des personnels extérieurs pour assurer des vacations ou des monitorats.
2°) Ces personnels d'appoint doivent remplir les mêmes conditions
académiques que les enseignants titulaires et contractuels.
3°) Ils sont mis en service par le Chef de l'Etablissement après accord de la
plus haute autorité académique de l'Institution Universitaire considérée.
Article 46 :
1°) Les Chefs des Etablissements des Institutions Universitaires peuvent également faire
appel à des étudiants des cycles de Maîtrise ou de Doctorat pour assurer des monitorats,
255
à raison de six (6) heures par semaine pendant toute la durée de l'année universitaire.
2°) Ces monitorats consistent en des séances d'exercice, de travaux dirigés, de
préparation ou d'exécution des travaux pratiques.
3°) Ces enseignements sont rémunérés à un taux mensuel forfaitaire fixé par la
conférence des Chefs des Institutions Universitaires.
CHAPITRE VI - DES FRANCHISES UNIVERSITAIRES
Article 47 : Sans préjudice des droits et obligations des personnels régis soit par le
Statut Général de la Fonction Publique, soit par le Code du travail et leurs textes
d'application, le Gouvernement garantit aux personnels régis par le présent Statut dans
l'exercice de leurs fonctions, le bénéfice des franchises et libertés universitaires
traditionnelles, dans le respect des lois et règlements, de l'ordre public et des bonnes
mœurs.
Article 48 : La police générale des Institutions Universitaires et des Etablissements qui le
composent consiste, pour les personnels enseignants de ces Etablissements, à assurer
le déroulement normal de leurs activités d'enseignement, de recherche et d'appui au
développement dans la liberté, l'ordre et la dignité universitaire et dans le respect des lois
et des règlements.
Article 49 :1°) Hormis les cas de flagrant délit ou d'interventions demandées par les
autorités des Institutions Universitaires chargées de la police générale, aucun membre
des forces de l'ordre, officier de police judiciaire ou auxiliaire de justice, ne peut pénétrer
dans l'un des Etablissements des Institutions Universitaires pour constater un délit ou
pour l'exécution d'un mandat de justice concernant un enseignant, s'il ne présente au
Chef de l'Institution Universitaire une autorisation spéciale écrite du Procureur Général
territorialement compétent.
2°) Les convocations, les citations, les assignations et les notifications
diverses adressées par les autorités de police ou de justice aux Institutions Universitaires
et destinées à un enseignant sont soumises au Chef de l'Institution Universitaire ou au
Chef de l'Etablissement concerné, qui les faits parvenir au destinataire puis en fait
accuser réception par ce dernier.
Article 50 : Les enseignants étrangers sont soumis aux règles de franchises et libertés
Universitaires définies par le présent décret.
CHAPITRE VII - DE LA DISCIPLINE DES ENSEIGNANTS
Article 51 : Sans préjudice des textes particuliers définissant les obligations des
différentes catégories d'agents publics, les comportements et fautes professionnelles
passibles de sanctions disciplinaires au sein du présent décret sont ceux relatifs :
1) aux manquements aux règles de police générale prévues à l'article 48 ci-dessus ;
2) aux manquements aux obligations professionnelles, et notamment ceux concernant
l'assiduité aux enseignements, la présence effective dans son lieu de service et la
participation effective aux activités de recherche, l'encadrement des chercheurs de
son unité, les évaluations diverses, l'encadrement des étudiants, la préparation et la
surveillance des examens, la correction des copies, la participation aux jurys
d'examens, la correction des copies, la participation aux jurys d'examens, le secret
d'anonymat des sujets et des délibérations de jurys ;
3) à la participation à la fraude aux examens ou à la complicité ou tentative de
complicité à la fraude aux examens ;
4) aux infractions de droit commun ;
5) à la participation aux activités subversives ;

256
6) à la participation à toute activité incompatible avec la dignité et à la déontologie
universitaires.
Article 52 : a) Sans préjudice de l'application, le cas échéant, de la loi pénale, les
comportements et les fautes professionnelles cités à l'article 51 ci-dessus peuvent
entraîner les sanctions disciplinaires suivantes, classées par ordre de gravité croissante :
a. l'avertissement écrit ;
b. le blâme avec inscription au dossier ;
c. la réprimande qui emporte incapacité d'être membre du conseil d'administration d'une
Institution Universitaire pendant une année ;
d. le retard d'un an à l'avancement d'un échelon, qui emporte interdiction d'être proposé
à l'inscription sur la liste d'aptitude au grade supérieur pendant cette durée ;
e. l'abaissement d'échelon qui emporte interdiction d'être proposé à l'inscription sur la
liste d'aptitude au grade supérieur pendant un an ;
f. la radiation de l'inscription sur la liste d'aptitude au grade supérieur. L'intéressé ne
peut être inscrit que dans les conditions et suivant les modalités fixées par l'article 17
ci-dessus, après une période de deux (2) ans révolus ;
g. la censure qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'administration d'une
Institution Universitaire pendant deux (2) ans ;
h. la suspension temporaire des fonctions ;
i. le déplacement d'office pour un emploi en dehors des Institutions Universitaires sans
interdiction d'enseigner ;
j. l'interdiction d'enseigner pendant une durée fixée par l'acte de sanction ;
k. la rétrogradation qui emporte attribution de l'échelon de rémunération le plus proche de
celui acquis par l'enseignant dans son ancien grade ;
l. la révocation sans suspension des droits à pension ;
m. la révocation avec suspension des droits à pension ;
n. la révocation avec déchéance des droits à pension ;
b) les sanctions prévues aux alinéas 7, 8, 9, 10 et 11 emportent pendant une durée de
deux (2) ans interdiction d'inscription sur la liste d'aptitude au grade supérieur.
Article 53 :1°) Les sanctions 1, 2, 3 ,4 et 5 prévus à l'article 52 ci-dessus sont décidées
par le Chef de l'Institution Universitaire, après avis du Conseil de Discipline.
2°) Les sanctions 6, 7 ,8 et 9 prévues à l'article 52 ci-dessus sont prononcées par arrêté
du Ministre chargé de l'Enseignement supérieur, sur proposition du Chef de l'Institution
Universitaire concernée après avis du Conseil de Discipline.
3°) Les sanctions 10, 11, 12, 13 et 14 prévues à l'article 52 ci-dessus sont prononcées
par décret du président de la république, sur proposition du Ministre en charge de
l'Enseignement Supérieur, après avis du Conseil de Discipline et du Chef de l'Institution
Universitaire concernée.
4°) Le chef des Institutions Universitaires et la plus haute autorité académique de
l'Institution Universitaire disposent en outre, du droit général d'admonestation publique ou
privée, avec ou sans inscription au dossier, à l'égard du personnel enseignant pour fait
jugé incompatible avec la dignité et la déontologie universitaires.
Article 54 :1°) Il est créé au sein de chaque Institution Universitaire un Conseil de
Discipline composé ainsi qu'il suit :
- le Chef de l'Institution Universitaire, ............................................................. Président ;
- la plus haute autorité académique, .....................................................Vice Président ;
257
- le chef de l'Etablissement auquel appartient l'enseignant mis en cause, Membre ;
- deux (2) enseignants désignés par le chef de l'Institution Universitaire concernée, ces
enseignants doivent être au moins du même grade que l'enseignant mis en cause
........................................................................................................... Membre ;
- le Représentant au Conseil d'Administration du grade de l'enseignant mis en cause,
............................................................................................................. Membre ;
- le Directeur chargé de l'Enseignement Supérieur ou son représentant, Membre ;
- Le représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique, Membre.
2°) Le Secrétaire Général de l'Institution Universitaire concernée est
rapporteur du Conseil de Discipline et en assure le secrétariat ainsi que la conservation
des minutes. Il participe aux travaux du Conseil avec voix consultative.
Article 55 :1°) Le Conseil de discipline est saisie par le Chef de l'Institution Universitaire
des affaires sur lesquelles il doit statuer.
2°) La décision traduisant l'enseignant au Conseil de Discipline lui est
notifiée ainsi qu'à chacun des membres du Conseil.
Elle doit mentionner la nature exacte des faits qui sont reprochés au mis en cause
et les sanctions qu'il encourt.
Article 56 :1°) La procédure disciplinaire est confidentielle et contradictoire.
2°) L'Enseignant mis en cause a la possibilité de se défendre lui-même ou
de se faire assister par un défenseur de son choix.
Article 57 :1°) Le rapporteur instruit les affaires par tous les moyens propres à la
manifestation de la vérité.
Il entend le mis en cause sur procès verbal.
Il peut convoquer tout témoin en vue de son audition et avoir accès à tout document ou
dossier lui permettant de mener à bien sa mission.
2°) A la fin de l'instruction, il rédige un rapport circonstancié qu'il remet au
Président du Conseil de Discipline.
3°) Le Président du Conseil de Discipline provoque la tenue du Conseil par
une convocation adressée aux membres dudit Conseil, précisant le jour, l'heure et le lieu
de la séance.
Article 58 :1°) La convocation à se présenter devant le Conseil de Discipline, signée par
le Président dudit Conseil, est notifiée au mis en cause par le rapporteur par toutes voies
laissant traces écrites dix (10) jours au moins avant la séance.
2°) Le mis en cause est informé par les mêmes voies que les pièces du
dossier sont tenues à sa disposition auprès du rapporteur, pour consultation sur place et
à titre confidentiel, soit par lui-même soit par son défenseur.
Une attestation de communication du dossier est signée, après cette consultation,
par le mis en cause.
3°) En cas de refus de consultation du dossier ou de signature de l'attestation
de communication du dossier, il est passé outre à l'accomplissement de cette formalité.
Et le Conseil peut valablement statuer.
Article 59 :1°) La convocation du mis en cause doit également comporter l'indication du
jour, de l'heure et du lieu de séance.
Il lui est rappelé qu'il a le droit de se défendre, soit de vive voix, soit par
mémoire écrit et qu'il peut se faire assister par un de ses pairs ou par tout autre
défenseur de son choix. 2°) Toutefois, le Conseil de Discipline peut statuer par défaut, si

258
l'enseignant mis en cause refuse de déférer à deux convocations dudit Conseil à lui
notifiées par le rapporteur.
Article 60 :1°) Les avis du Conseil de Discipline sont rendus dans les formes suivantes :
a) le mis en cause est introduit, s'il est présent, dans la salle de séance où se
trouvent réunis les membres du Conseil et le rapporteur.
- le rapporteur donne lecture de son rapport ;
- le mis en cause est entendu sur toutes les questions qui sont posées et sur toutes les
autres justifications fournies ;
- après audition, la parole est passée à son défenseur ;
- le mis en cause et son défenseur sont invités à se retirer après leurs déclarations ;
- le représentant du Ministre Chargé de la Fonction Publique, membre du Conseil de
Discipline est entendu ;
- l'Affaire est mise en délibération et le Conseil de Discipline statue au bulletin secret.
b) Si le mis en cause est absent et qu'il a adressé un mémoire écrit, il en est
donné lecture avant l'intervention du Représentant du Ministre chargé de la
Fonction Publique et l'affaire est mise en délibération.
c) Lorsque le mis en cause, dûment convoqué, ne se présente pas, il est passé
outre.
- le rapporteur donne lecture de son rapport ;
- la représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique est entendu ;
- l'affaire est mise en délibéré.
2°) Le Conseil de Discipline peut, en cas de besoin, ordonner un supplément
d'informations.
Article 61 : La présence des deux tiers (2/3) des membres du Conseil de Discipline est
nécessaire à la validité de l'avis émis.
Les avis sont rendus à la majorité simple des membres présents.
En cas de partage de voix, l'opinion favorable au mis en cause l'emporte.
Article 62 :1°) En cas d'urgence, qu'il s'agisse d'un manquement grave aux obligations
professionnelles, d'une infraction de droit commun ou de la participation à des activités
subversives, le mis en cause peut être immédiatement suspendu de ses fonctions par le
chef de l'Institution Universitaire, en attendant la mise en mouvement de la procédure
disciplinaire.
2°) La décision prononçant la suspension doit en préciser la durée et indiquer
si l'intéressé conserve le bénéfice de la totalité de son traitement, et dans le cas
contraire, déterminer le montant de la retenue, qui ne peut être ni supérieure à la moitié
du traitement, ni porté sur les prestations familiales.
3°) La durée de la mesure de suspension ne peut excéder trois (3) mois. 4°) A
l'issue de cette période, l'enseignant est réintégré d'office dans ses fonctions par le Chef
de l'Institution Universitaire si les sanctions prévues à l'article 52 (a), alinéa 9 et 10 n'ont
pas été prononcées pendant la période de suspension. Cette réintégration ne fait
obstacle ni à la mise en mouvement, ni à la poursuite de la procédure disciplinaire.
CHAPITRE VIII - DISPOSITIONS PARTICULIERES
Article 63 :1°) Par dérogation aux dispositions du Statut Général de la Fonction Publique
et du régime des pensions civiles, la limite d'âge d'admission à la retraite des personnels
du Corps de l'Enseignement Supérieur est fixée ainsi qu'il suit :
- Professeurs et Maîtres de Conférences, ....................... 65 ans ;
259
- Chargés de Cours, ........................................................... 58 ans.
2°) Les conditions d'admission à la retraite par anticipation de ces personnels
sont les mêmes que celles prévues par le Statut Général de la Fonction Publique et le
régime des pensions civiles.
3°) La limite d'âge prévue ci-dessus ne peut-être reculée.
CHAPITRE IX - DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 64 : Les Conseils d'Administration des Institutions Universitaires sont délégués
pour exercer les prérogatives dévolues au comité Consultatif des Institutions
Universitaires prévu à l'article 17 ci-dessus jusqu'à la mise en place de ce dernier, qui
devra nécessairement intervenir dans les six (6) mois qui suivent la date de signature du
présent décret.
Article 65 : Les Assistants en poste à la date de signature du présent décret, disposent
d'un délai supplémentaire de trois (3) mois non renouvelables, à l'expiration de la période
de service prévue à l'article 5 (3) ci-dessus, pour obtenir leur changement de grade.

Article 66 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent


Statut notamment celles :
- décret n° 62/DF/289 du 26 juillet 1962 et ses modificatifs ;
- du décret n° 67/DF/556 du 28 décembre 1967 ;
- du décret n° 69/DF/8 du 8 janvier 1969 ;
- du décret n° 71/DF/471 du 10 septembre 1971 ;
- du décret n° 76/472 du 10 octobre 1976 et ses modificatifs ;
- du décret n° 88/1487 du 7 octobre 1988 en ses articles 14 (2-6) et 34 à 46.
Article 67 : Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, le Ministre chargé de la
Fonction Publique et le Ministre chargé des Finances sont responsables chacun en ce
qui le concerne, de l'application du présent décret, qui sera enregistré puis publié au
Journal Officiel en français et en anglais./-

Yaoundé, le 19 janvier 1993

260
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Décret № 2000/048 du 15 mars 2000 modifiant et complétant certaines


dispositions du décret n° 93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des
personnels de l'Enseignement Supérieur.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/032 du 19 janvier 1993 fixant le régime financier applicable aux
universités;
Vu le décret n°94/199 du 7 octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction
Publique de l'État ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998;
Vu Le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
DÉCRÈTE :
Article 1er.- Les dispositions des articles 5 (3), 32 et 64 du décret n° 93/035 du 19
janvier 1993 portant Statut Spécial des personnels de l'Enseignement Supérieur sont
modifiées et complétées ainsi qu'il suit:
« Article 5 (3) nouveau.- Les Assistants constituent des enseignants contractuels. Ils
sont recrutés par contrat d'une durée de deux années, renouvelable deux fois. Toutefois
ceux qui, au moment du recrutement, n'étaient pas titulaires d'un doctorat, pourraient,
s'ils l'ont obtenu au terme des six (6) ans, bénéficier d'une période supplémentaire de
deux (2) ans, pour pouvoir produire leurs publications.
Article 32 nouveau - 1) Dans le cadre de l'application de l'article 4 ci-dessus, les
Personnels du Corps de l'Enseignement Supérieur visés à l'article 2 du présent Statut
sont tenus de fournir, pendant toute la durée de l'année universitaire, un service annuel
d'enseignement fixé ainsi qu'il suit:
Professeurs 150 heures ce cours;
- Maîtres de Conférences-------------------175 heures de cours
- Chargés de Cours-------------------------200 heures de travaux dirigés ou
d'exercices, travaux pratiques ou éventuellement de cours.
- Assistants--------------------------------200 heures de travaux dirigés, d'exercices ou
de travaux pratiques.
2) Les prestations pédagogiques rentrant dans le décompte
du service dû peuvent être fournies dans un ou plusieurs Établissements de
l'Enseignement Supérieur relevant du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur.
3) Les prestations fournies au titre de l'encadrement des
étudiants inscrits en thèse ou en*mémoire peuvent être comptabilisées pour le compte
des heures complémentaires et rémunérées comme telles.

261
Article 64 nouveau.-1) Par dérogation aux dispositions du Statut Général de la Fonction
Publique et du régime des pensions civiles, la limite d'âge d'admission à la retraite des
personnels du Corps de l'Enseignement Supérieur est fixée ainsi qu'il suit:
Professeurs et Maîtres de Conférences----------------65 ans
Chargés de Cours------------------------------------------60 ans.
(2) Au moment de la signature du présent décret, les Chargés
de Cours âgés de 58 à 60 ans, dont les dossiers de changement de grade sont pendants
peuvent bénéficier des dispositions de l'alinéa (1) du présent article.
(3) Les conditions d'admission à la retraite par anticipation de
ces personnels sont les mêmes que celles prévues par le Statut Général de la Fonction
Publique et le régime des pensions civiles.
(4) La limite d'âge prévue ci-dessus ne peut être reculée.
Article 2.- Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires aux présentes.
Article 3.- Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, le Ministre chargé de la
Fonction Publique et de la Réforme Administrative et le Ministre chargé de l'Économie et
des Finances sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l'application du
présent décret, qui sera enregistré puis publié selon la procédure d'urgence et inséré au
Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 15 mars 2000

262
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE
Décret № 2002/041 du 4 février 2002 fixant les montants et les modalités de
paiement des primes allouées à certains personnels du corps de l'enseignement
supérieur
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n° 93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'enseignement supérieur, modifié et complété par le décret n° 2000/048 du 15 mars
2000;
Vu le décret n° 94/199 du 7 octobre 1994 portant statut général de la fonction publique
de l'État, modifié et complété par le décret n° 2000/287 du 12 octobre 2000,
DÉCRÈTE :
er
Article 1 .- (1) La prime de l'enseignement supérieur en faveur des personnels du
corps de l'enseignement supérieur est payable mensuellement suivant les taux ci-après :
- ..................................... Professeur 140.000 Fcfa
- ....................................................... Maitre de conférences 130.000 Fcfa
- ....................................................... Chargé de cours 110.000 Fcfa
- ....................................................... Assistant 90.000 Fcfa
(2) Elle n'est servie qu'aux enseignants ayant effectivement assuré cette prestation.
Article 2.- La prime de technicité du Corps de l'enseignement supérieur est payable
mensuellement suivant les taux ci-après :
- .................................................... Professeur 50.000 Fcfa
- ....................................................... Maitre de conférences 40:000 Fcfa
- ....................................................... Chargé de cours 40.000 Fcfa
- .................................................. Assistant 30.000 Fcfa
Article 3.- (1) La prime de recherche instituée en faveur des personnels du Corps de
l'enseignement supérieur en vue d'encourager la recherche scientifique est payable
semestriellement suivant les taux ci-après :
- .................................................... Professeur 200.000 Fcfa
- ....................................................... Maitre de conférences 200.000 Fcfa
- ....................................................... Chargé de cours 150.000 Fcfa
- .................................................... Assistant 100.000 Fcfa
(2) Elle n'est payable que sur la base d'un rapport du Chef du Département ou du Chef
de l'établissement compétent sur l'évolution des recherches de l'enseignant concerné.
Article 4.- Le présent décret qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires,
sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au journal officiel en
français et en anglais.

Yaoundé, le 4 février 2002

263
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Décret № 2000/049 du 15 mars 2000 fixant l'échelonnement indiciaire du Corps de


l'Enseignement Supérieur
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu le décret n°94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction
Publique de l'État ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
DÉCRÈTE:
Article 1er.- L'échelonnement indiciaire du corps de l'Enseignement Supérieur est fixé
ainsi qu'il suit:
PREMIER GRADE: Chargé de Cours:
Délégué................................ .............................................. 605
Stagiaire...................................... ....................................... 665
Deuxième classe:
1er échelon.................................. ...................................... 715
2e échelon................................... ....................................... 785
3e échelon................................... ....................................... 870
4e échelon...................................... .................................... 940
5e échelon.......................................................................... 1005
6e échelon..................................... ..................................... 1 050
Première classe:
1er échelon...................................... .................................. 1115
2e échelon............................... ..... ..................................... 1 140
3e échelon...................................... .................................... 1 200
Classe exceptionnelle........................ ................................ 1 240
DEUXIÈME GRADE: Maître de Conférences:
Stagiaire......................................... .................................... .715
Deuxième classe:
1er échelon...................................... .................................. 785
2e échelon.......................................................................... .870
3e échelon..................... ................. ................................... 940
4e échelon....................................... ................................... .1005
5e échelon...................................... .................................... 1050
6e échelon........................................ .................................. 1115

264
Première classe:
1er échelon.................................... .................................... 1140
2e échelon..................................... ..................................... 1 200
3e échelon...................................... .................................... 1 240
Classe exceptionnelle....................... ................................. 1300
TROISIÈME GRADE: Professeur
Deuxième classe:
1er échelon...................................... .................................. 940
2e échelon....................................... ................................... 1005
3e échelon........................ ............ ................................... 1050
4e échelon........................................ .................................. 1115
5e échelon.......................................................................... 1140
Première classe:
1er échelon...................................... .................................. 1200
2e échelon..................................... ..................................... 1 240
3e échelon...................................... .................................... 1 300
Classe exceptionnelle........................ ................................ 1 350
Classe exceptionnelle........................ ................................ 1 400
Article 2.- Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles du
décret n° 69/DF/8 du 8 janvier 1969.
Article 3.- Les reconstitutions de carrière découlant de l'application du présent décret
sont sans effets financiers rétroactifs.
Article 4.- Le Ministre de l'Enseignement Supérieur, le Ministre chargé de la Fonction
Publique et le Ministre chargé des Finances sont, chacun en ce qui le concerne, chargés
de l'application du présent décret, qui sera enregistré, publié selon la procédure
d'urgence puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

265
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
Cabinet du Ministre The minister’s office
************ ************

Circulaire n° 00/0005/MINESUP/CAB du 30 juin 2000 relative aux modalités de


rémunération des prestations des Enseignants au titre de l'encadrement des
mémoires et thèses dans les Universités d'État

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


À
MADAME LE «VICE-CHANCELLOR»
ET MESSIEURS LES RECTEURS DES UNIVERSITÉS D'ÉTAT

Le décret présidentiel n° 2000/48 du 15 mars 2000 a modifié et complété celui


n°93/035 du 19 janvier 1993, en ce qui concerne notamment le service annuel
d'enseignement dû par les Enseignants des différents grades, la comptabilisation et la
rémunération des prestations fournies au titre de l'encadrement des étudiants inscrits en
thèses ou en mémoires.
Élaborée à la lumière des recommandations formulées par la Conférence des Chefs
des Institutions Universitaires réunie à l'Université de Yaoundé ll/SOA les 22 et 23 mars
2000, et des consultations directes organisées avec les Enseignants de tous niveaux, la
présente circulaire vise à garantir une application saine et harmonisée des dispositions
réglementaires en question au profit des Enseignants des différentes Universités
nationales.
I. ENCADREMENT DES ÉTUDIANTS INSCRITS EN THÈSES OU PRÉPARANT DES
MÉMOIRES DANS LES DIFFÉRENTS ÉTABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES
1. Les prestations fournies au titre de l'encadrement des thèses et des mémoires
rentrent dans le décompte du service dû.
2. Au-delà du volume horaire constituant le service dû, les prestations indiquées à
l'alinéa 1er ci-dessus sont comptabilisées au titre des heures complémentaires et
rémunérées comme telles.
3. Les quotas horaires ci-après sont retenus pour le calcul et la comptabilisation des
prestations fournies au titre de la direction des travaux de recherche pour les thèses et
les mémoires :
a) Mémoire de Maîtrise, des Grandes Écoles : ....... .... ....... 15heures

266
b) Mémoire de Diplôme d'Études Approfondies, de Diplôme d'Études Supérieures
Spécialisées, de Master's Degree avec Thèse ou Équivalent : 25 heures
c) Mémoire de Certificat d'Études. Spéciales en Médecine ou Équivalent: 40
heures
d) Thèse de Doctorat de 3e cycle, ou Équivalent: .................... 100 heures
e) Thèse d'État, Thèse de Doctorat ou Ph. D. : ....................... 150 heures
4. En cas de co-direction d'une thèse, chacun des co-Directeurs bénéficiera d'un quota
horaire forfaitaire de 75 heures.
5. En cas d'intervention d'un Directeur et d'un Superviseur de Thèse ou de Mémoire, le
Superviseur bénéficiera d'un quota horaire correspondant à la moitié de celui du
Directeur.
6. En cas d'intervention des Enseignants dans le cadre des stages des étudiants au
sein des entreprises, les modalités de rémunération peuvent librement être négociées et
déterminées entre les Responsables des Établissements de formation concernés et ceux
des Entreprises sollicitées.
II. RÉMUNÉRATION DES PRESTATIONS AU TITRE DE LA PARTICIPATION AUX
JURYS DE SOUTENANCE DES MÉMOIRES ET DES THÈSES
1. Les taux minima applicables pour la rémunération au titre de la participation aux jurys
de soutenance des thèses et mémoires sont les suivants:
a) Soutenance de Mémoire de Maîtrise ou des Grandes Écoles
 Président: 35.000 F CFA
 Rapporteur : 35.000 F CFA
 Membre: 20.000 F CFA
b) Soutenance de Mémoire DEA/DESS, Master's Degree avec Thèse ou des Grandes
Écoles
 Président : 50.000 F CFA
 Rapporteur: 50.000 F CFA
 Membre: 30.000 F CFA
c) Soutenance de Mémoire de Diplôme ou de Certificat d'Études Post-Doctorales
 Président: 60.000 F CFA
 Rapporteur: 60.000 F CFA
 Membre: 40.000 F CFA
d) Soutenance de Thèse de Doctorat ou PH.D.
 Président: 100.000 F CFA
 Rapporteur: 100.000 F CFA
 Membre: 75.000-F CFA.
2. Des taux supérieurs peuvent être alloués par décision du Chef de l'institution
Universitaire compétente. Ils devront alors être déterminés en fonction des possibilités

267
budgétaires, de façon à ne pas donner lieu à la constitution d'arriérés de paiement au
profit des enseignants, au-delà de l'exercice budgétaire considéré.
3. Les dépenses correspondantes doivent être mandatées, liquidées et réglées au titre
de chaque exercice en cours sur le budget de l'Université considérée, dans la limite des
disponibilités budgétaires.
Toutes les dispositions nécessaires devront être prises pour la mise en œuvre diligente
et sereine des mesures décidées par le Chef de l'État et explicitée ci-dessus, dans
l'optique d'une amélioration globale et continue de la condition des Personnels du Corps
de l'Enseignement Supérieur.
J'attache du prix à une application saine et conforme, au niveau de chaque Université
d'État, des prescriptions contenues dans la présente circulaire.

268
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Décret № 2005/390 du 25 octobre 2005 portant création de postes d'Attachés


d'Enseignement et de Recherche

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement Supérieur;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut Spécial des Personnels de
l'Enseignement Supérieur,
Vu le décret n°2002/041 du 4 février 2002 fixant les montants et les modalités de
paiement des primes allouées à certains personnels du corps de l'Enseignement
Supérieur;
Vu le décret n°2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2005/145 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur,
DÉCRÈTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- Le présent décret porte création de postes d'Attachés d'Enseignement et de
Recherche (ATER) dans les Institutions Universitaires Publiques.
Article 2.- (1) Les Attachés d'Enseignement et de Recherche constituent des personnels
d'appui pédagogique. À ce titre, ils apportent une contribution aux prestations
pédagogiques et de recherche dans les Institutions Universitaires Publiques.
(2) Ils sont des Enseignants contractuels, recrutés par contrat d'une durée
de deux (02) ans renouvelable une fois.
Article 3.- (1) Les Attachés d'Enseignement et de Recherche exercent leurs activités
pédagogiques et de recherche sous la responsabilité des Professeurs, des Maîtres de
Conférences et des Chargés de Cours.
(2) Ils peuvent être chargés des séances d'exercice des travaux dirigés, de
préparation ou d'exécution des travaux pratiques dans le cadre de leur spécialité, ou de
toute tâche pédagogique et de recherche jugée compatible avec leur niveau de
formation.
CHAPITRE II : DU RECRUTEMENT
Article 4.- (1) Les attachés d'enseignement et de recherche sont compte tenu des
besoins et des spécialités, recrutés parmi :
- les candidats ayant obtenu une bonne mention en DEA ou en Master's avec
thèse, inscrits en thèse de Doctorat ;
269
- les candidats titulaires d'un diplôme d'ingénieur de conception obtenu avec une
bonne mention, inscrits en thèse de doctorat ;
- les candidats titulaires d'un Doctorat en Médecine obtenu avec une bonne
mention, inscrits en thèse de spécialisation ;
- les candidats titulaires d'un diplôme étranger reconnu équivalent aux titres
susmentionnés, inscrits en thèse de Doctorat.
- Les candidats doivent avoir obtenu leur diplôme dans les deux (02) ans qui
précèdent leur recrutement
- Les candidats doivent être âgés de trente (30) ans au plus au 1 er janvier de
l'année de recrutement.
Article 5.- (1) Les dossiers de recrutement des Attachés d'Enseignement et Recherche
sont instruits préalablement par :
- l'Unité d'Enseignement et de Recherche de la spécialité du candidat ;
- le Conseil du Département concerné ;
- le Conseil de l'Établissement concerné ;
Dans le cadre d'une discipline non structurée dans l'institution Universitaire, il peut
être requis des avis des instances compétentes d'une autre institution universitaire.
Il est établi à chaque niveau, un rapport confidentiel avec avis motivé sur la
candidature.
L'ensemble du dossier est présenté au Chef de l'institution Universitaire pour
décision, après avis de la Commission Consultative de recrutement des Assistants.
L'Attaché d'Enseignement et de recherche est mis en service après approbation du
Ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
CHAPITRE III : DES MISSIONS ET OBLIGATIONS SPÉCIALES
Article 6.- (1) Les Attachés d'Enseignement et de Recherche sont tenus
- de fournir pendant toute la durée de l'année universitaire, un service
hebdomadaire d'enseignement de six (06) heures.
(2) Ils ne peuvent effectuer des heures complémentaires.
(3) Les prestations pédagogiques rentrant dans le compte du service dû
peuvent être fournies dans un ou plusieurs établissements publics de
l'enseignement supérieur relevant du ministère chargé de l'enseignement supérieur.
Article 7.- (1) Tout Attaché d'Enseignement et de Recherche est soumis à l'obligation
d'assiduité, de ponctualité, de présence au sein de son Établissement et plus
généralement de respect de l'éthique universitaire pour assurer les tâches
d'enseignement, de recherche et d'encadrement des étudiants.
(2) Les Attachés d'Enseignement et de Recherche sont soumis au respect
des règles relatives à la discipline des enseignants des Institutions universitaires
publiques.

270
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 8.- Les Attachés d'Enseignement et de Recherche bénéficient d'une allocation
mensuelle forfaitaire de cent mille (100.000) francs et d'une prime de technicité dont le
montant correspond à 50% de celui servi aux Assistants.
Article 9.- Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires au présent
décret, notamment celles de l'article 46 du décret n° 93/035 du 19 janvier 1993 portant
Statut Spécial ces Personnels de l'Enseignement Supérieur.
Article 10.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 25 octobre 2005

271
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************ The minister's office
Cabinet du Ministre ************
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Circulaire n° 00/0004/MINESUP/CAB du 30 juin 2000 relative aux modalités


d'application de l'échelonnement indiciaire et à la durée des contrats de service
des Personnels Assistants des Universités d'État

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


À MADAME LE «VICE-CHANCELLOR»
ET MESSIEURS LES RECTEURS DES UNIVERSITÉS D'ÉTAT

L'arrêté président n°0145-bis/CAB/PR du 15 mars 2000 a fixé un nouvel


échelonnement indiciaire et précise les conditions de rémunération, ainsi que la durée
maximale de service pour les Personnels Assistants des Universités nationales.
Élaborée à la lumière des recommandations formulées par la Conférence des chefs
des Institutions universitaire réunie à l'Université de Yaoundé ll/Soa les 22 et 23
mars 200, et des consultations directes organisées avec les Enseignants des
différents niveaux, la présente circulaire vise à garantir une application saine et
harmonisée des dispositions réglementaires en question, au profit des
Enseignants des différentes Universités nationales.
I. CLASSEMENT INDICIAIRE DES ASSISTANTS D'UNIVERSITÉS
1) L'échelonnement indiciaire pour les Personnels Assistants des Université a été limité
à l'indice 605 pour ceux non titulaires d'une thèse de Doctorat, et à l'indice 715 pour
ceux titulaire d'une thèse de Doctorat.
2) Il en résulte qu'aucun classement ou avancement nouveau d'un Assistant ne doit
être opéré, à compter du 15 mars 2000, à un niveau supérieur aux plafonds
indiciaires retenus ci-dessus, selon le cas.
3) 3. Les Assistants en service bénéficiant d'une rémunération supérieure à
l'indice à 605 ou 715 la conservent à titre individuel, en vertu du principe général du
maintien des avantages acquis.
4) 4. La situation des Assistants actuellement en service, réunissant des qualifications
académiques et professionnelles supérieures à celles requises pour les Assistants,
doit être examinée dans l'optique d'un reclassement ou de la promotion des
intéressés au grade de Chargé de cours. Le dossier soumis par l'Assistant concerné
sera instruit dans le strict respect des normes et conditions exigées au niveau du
Comité Consultatif des Institutions Universitaires (CCIU), organe institué par le
décret n° 93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut Spécial des personnels de
l'enseignement supérieur.
II. DURÉE DES CONTRATS DE SERVICE DES ASSISTANTS D'UNIVERSITÉS
1) L'arrêté n° 145-bis/CAB/PR du 15 mars 2000 limite dans le temps le bénéfice du
272
statut d'Assistant dans les Universités nationales. Celui-ci exerce sur la base d'un
contrat d'une durée de deux (2) ans le liant à l'université considérée. La résiliation de
son contrat avec celle-ci intervient désormais d'office, à l'issue d'une période
maximale de six (6) années, correspondant à deux (2) renouvellements de son
contrat initial de deux (2) ans.
2) Un délai de grâce de deux (2) ans au maximum peut exceptionnellement être
accordé par le Chef de l'Institution Universitaire concernée à un Assistant, sur la
demande de celui-ci, pour l'achèvement de ses travaux de recherche.
3) La décision de prorogation constitue un engagement pris par le Chef de l'Institution
Universitaire concernée d'apporter au bénéficiaire un concours multiforme, dans la
limite de ses possibilités, pour l'achèvement et/ou la publication de ses travaux de
recherche, en vue de son recrutement ou de sa promotion de grade de Chargé de
cours.
4) En aucun cas, la décision de prorogation n'ouvre droit à un avancement d'échelon à
un indice supérieur au nouveau plafond indiciaire institué.
5) Le contrat de travail liant un université à un assistant doit être considéré comme
résilié lorsque celui-ci n'a pu réunir les conditions requises pour son recrutement au
grade de Chargé de cours à l'expiration de sa sixième année d'activité ou de la
période supplémentaire de deux (2) ans qui lui aura été exceptionnellement
accordée à cette fin. Ce contrat cesse dès lors, de produire ses effets Juridiques et
financiers de plein droit.
III. APUREMENT DES DOSSIERS PENDANT DES ASSISTANTS D'UNIVERSITÉS
1) Tout Assistant actuellement en service et ayant atteint ou dépassé la durée
maximale de six (6) année dans cette position, peut prétendre pour compter du 15
mars 2000, au bénéfice de la prorogation exceptionnelle de deux (2) années, prévue
par l'arrêté président n° 145-bis rappelé ci-dessus.
2) Le bénéfice de cette mesure prononcée par une décision du Chef de l'Institution
universitaire considérée, en cas d'examen favorable d'une demande introduite en ce
sens par l'Assistant désireux de l'obtenir.
3) Notification doit être faite à chaque enseignant concerné de la décision prise. De
même, le constat doit être opéré par le Chef de l'Institution Universitaire, dans le
respect des clauses conventionnelles et/ou des dispositions et formes légales, de
l'expiration du contrat de travail en question ; la décision constatant cette expiration
du contrat emporte la cessation immédiate de tout engagement de l'Université à
l'égard dudit enseignant, à la date indiquée.
J'attache du prix à une application saine et conforme, au niveau de chaque université
d'État, de prescriptions contenues dans la présente circulaire.
Yaoundé, le 30 juin 2000

273
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************ The minister's office
Cabinet du Ministre ************
************

Circulaire n° 00/0006/MINESUP/CAB du 30 juin 2000 relative aux modalités


d'application de l'échelonnement indiciaire du Statut Spécial des Personnels du
Corps de l'Enseignement Supérieur.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


À MADAME LE «VICE-CHANCELLOR»
ET MESSIEURS LES RECTEURS DES UNIVERSITÉS D'ÉTAT

Le décret présidentiel n° 00/048/CAB/PR du 15 mars 2000 a fixé un nouvel


échelonnement indiciaire pour les Personnels Enseignants relevant du Statut Spécial des
Corps de l'Enseignement Supérieur.
Élaborée à la lumière des recommandations formulées par la Conférence des
Chefs des Institutions Universitaires réunie à l'Université de Yaoundé ll/SOA les 22
et 23 mars 2000, et des consultations directes organisées avec les Enseignants de
tous niveaux, la présente circulaire vise à garantir une application saine et
harmonisée des dispositions réglementaires en question au profit des Enseignants
des différentes Universités nationales,

I. DISPOSITIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES PLAFONDS INDI-


CIAIRES ET LES MODALITÉS D'AVANCEMENT DES ENSEIGNANTS :
1) Pour les Personnels titulaires du Corps de l'Enseignement Supérieur,
le nouvel indice terminal pour chacun des grades est désormais fixé ainsi
qu'il suit :
- Chargé de Cours :-------------------------------indice 1240 (au lieu de 1050)
- Maître de Conférences :-----------------------indice 1300 (au lieu de 1115)
- Professeur----------------------------------------indice 1400 (au lieu de 1140).
2) Il en découle que c'est l'indice de rémunération de chaque Enseignant
à la date du 15 mars 2000 qui déterminera sa position nouvelle au sein de son grade, ce
sans préjudice du rattrapage indiciaire des Enseignants ayant connu à cette date un
retard injustifié à l'avancement.
Ceci vaut tant en ce qui concerne son classement à la première classe, à la deuxième
classe, ou à la classe exceptionnelle que pour la détermination de l'échelon qui lui est
applicable.
3) S'agissant de l'avancement d'échelon à l'intérieur de chaque grade, il a lieu tous les
deux ans, sauf sanction disciplinaire, conformément aux dispositions du Statut général de
274
la Fonction Publique, il est constaté par décision du Chef de l’'institution Universitaire
concernée.
II. APUREMENT DES SITUATIONS PENDANTES CONCERNANT LES CHARGÉS DE
COURS, MAITRES DE CONFÉRENCES ET PROFESSEURS :
A) Pour les Chargés de Cours initialement atteints par la limite d'âge antérieure
de 58 ans ou par le plafonnement indiciaire avant le 15 mars 2000:
La date de prise d'effet du reclassement du Chargé de Cours concerné sera celle du
dernier avancement à l'échelon, que celui-ci corresponde ou non à l'indice terminal du
grade dans la grille indiciaire antérieure, à savoir l'indice 1050.
Le Chargé de Cours ainsi reclassé peut postuler à une promotion au grade de Maître de
Conférences dans les conditions générales requises. En cas d'aboutissement favorable
de son dossier, il pourra prétendre à un classement tenant compte de son échelon
antérieur.
Les Chargés de Cours âgés de 58 à 60 ans qui ont introduit, à quelque niveau, des
dossiers de changement de grade restent en activité. Leurs dossiers doivent sans délai
être transmis pour examen aux différentes instances du CCIU.
B) Pour les Maîtres de Conférences ou les Professeurs initialement atteints par le
plafonnement indiciaire avant le 15 mars 2000:
La date de prise d'effet du reclassement de l'Enseignant concerné, résultant des
nouvelles dispositions, sera celle du dernier avancement d'échelon à l'indice terminal du
grade, dans la grille indiciaire antérieure, à savoir l'indice 1115 pour les Maîtres de
Conférences, et l'indice 1140 pour les Professeurs.
L'intéressé pourra normalement bénéficier de ses avancements d'échelon jusqu'à l'indice
terminal de son grade, à savoir l'indice 1300 pour les Maîtres de Conférences, et l'indice
1400 pour les Professeurs.
III. MODALITÉS DE RECONSTITUTION DES CARRIÈRES RÉSULTANT DES
DISPOSITIONS DU DÉCRET DU 15 MARS 2000 :
Seront sollicitées à cette fin, les Autorités et les Instances compétentes des Institutions
Universitaires. Une détermination précise du grade et de l'échelon de chaque Enseignant
concerné à la date du 15 mars 2000, s'impose aux Autorités universitaires pour faciliter la
reconstitution de sa carrière.
De l'accomplissement satisfaisant et diligent des opérations et formalités préalables
évoquées ci-dessus (décisions d'avancement ou de bonification d'échelons, ou de
sanctions disciplinaires, notamment) dépendront la préparation et l'aboutissement, dans
les meilleurs délais possibles, des actes de reconstitution de carrière des Enseignants
concernés. Ces actes prennent la forme, soit des décrets du Président de la République
pour la nomination aux dits grades en ce qui concerne les Personnels titulaires, soit des
arrêtés du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur pour la promotion des
Personnels associés ou contractuels.
IV. POSSIBILITÉS D'ATTRIBUTION DE BONIFICATIONS D'ÉCHELONS
Des bonifications d'échelons peuvent être accordées aux Enseignants des différents
grades par les Recteurs d'Universités, à titre exceptionnel, selon des modalités
compatibles avec les textes en vigueur.
Dans tous les cas, la prise de telles décisions devra être sous-tendue par une
combinaison judicieuse du principe, de légalité ou de respect des dispositions
réglementaires en vigueur, et des exigences fondamentales d'équité, de promotion de
l'excellence et de valorisation de la performance.

275
Toutes les dispositions nécessaires devront être prises pour la mise en œuvre diligente et
sereine des mesures décidées par le Chef de l'État et explicitées ci-dessus, dans
l'optique d'une amélioration globale et continue des conclusions de carrière des
Personnels enseignants de notre Enseignement Supérieur.
J'attache du prix à une application saine et conforme, au niveau de chaque Université
d'État, des prescriptions contenues dans la présente circulaire.

276
République du Cameroun Republic of Cameroon
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
Ministère de l'Enseignement Ministry of Higher Education
Supérieur

Circulaire N° 017/0010 U /MINESUP/SG/DAJ du 05 SEPT 2017 relative à


l’obligation du service fait par les enseignants des Universités d’État

- Mesdames et Messieurs
- les Vice-Chancellors,
- les Recteurs,
- les Chefs d’établissements,
- les Enseignants des Universités d’État.
Il m’a été donné de constater qu’en dépit des actes significatifs pris par le
gouvernement sous l’impulsion du Chef de l’Etat, notamment le décret n°93/035 du 19
janvier 1993 portant Statut Spécial des Personnels de l’Enseignement Supérieur modifié
et complété par le décret n°2000/048 du 15 mars 2000 et le décret n°2009/121 du 08
avril 2009 portant création, organisation et fonctionnement d’un compte d’affectation
spéciale pour la modernisation de la recherche dans les Universités d’Etat, de nombreux
enseignants font preuve d’incivisme et de manquements graves à leurs obligations
professionnelles, en particulier à l’obligation de présence effective et de servir dont la
rémunération constitue la juste contrepartie.
Cette situation m’amène à vous rappeler certaines de vos obligations
professionnelles et les mesures à prendre en cas de leur violation.

RAPPEL DU CADRE REGLEMENTAIRE


Le décret n°94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction
Publique de l’Etat modifié et complété par le décret n° 2000/287 du 12 octobre 2000
applicable aux enseignants, sous réserve des dispositions particulières du décret
n°93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut Spécial des Personnels de l’Enseignement
Supérieur, modifié et complété par le décret n°2000/048 du 15 mars 2000, dispose en
son article 35 que le fonctionnaire est astreint à l’obligation de servir et de se consacrer
au service. L’article 36 précise qu’il est tenu «d'assurer personnellement le service public
à lui confié et de s'y consacrer en toutes circonstances avec diligence, probité, respect de
la chose publique et sens de responsabilité ».
Le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 susvisé va plus loin en disposant en son
article 51 que «sans préjudice des textes particuliers définissant les obligations des
différentes catégories d’agents publics, les comportements et fautes professionnelles
passibles de sanctions disciplinaires au sens du présent décret sont relatifs aux
manquements aux obligations professionnelles, et notamment ceux concernant
l'assiduité aux enseignements, la présence effective dans son lieu de service et la
participation effective aux activités de recherche, d’encadrement des chercheurs de son
unité, les évaluations diverses, l’encadrement des étudiants, la préparation et la

277
surveillance des examens, le secret d’anonymat des sujets et des délibérations de jurys.
.. ».
Profitant généralement de l’autorisation donnée par les Chefs des Institutions
Universitaires ou les Chefs d’établissements aux enseignants pour effectuer des stages
et des missions de recherche aussi bien à F intérieur du territoire national qu’à l’étranger,
de nombreux enseignants abandonnent leurs postes de travail pour se consacrer à des
activités privées rémunérées au détriment de leur mission de formation, de recherche et
d’appui au développement.
Cette situation est d'autant plus intolérable et inacceptable qu’ils continuent de
bénéficier durant cette période d’absence irrégulière, de la totalité de leur rémunération
salariale statutaire et des allocations spéciales, en l’absence de service fait. De ce fait, F
État leur sert de coussin de sûreté en assurant leur salaire, pendant qu’ils s’adonnent à
d’autres activités lucratives.
A titre de rappel, est considérée comme abandon de poste, « toute absence
irrégulière d’une durée d'au moins trente (30) jours consécutifs et sanctionnée comme tel
conformément aux dispositions de l’article 121 (2) b) du Statut Général de la Fonction
Publique ».
LES MESURES DISCIPLINAIRES EN CAS DE MANQUEMENT A L’OBLIGATION
D’ASSIDUITE ET DE PRESENCE EFFECTIVE.
Pour mettre fin à ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur, les mesures
suivantes doivent être respectées :
l’autorité hiérarchique de l’enseignant mis en cause, le Chef de Département ou le
Chef d’Etablissement selon le cas, procède à la constatation d’absence irrégulière en y
indiquant la période d’absence. Il lui adresse sans délai une demande d’explications et en
informe le Chef de l’institution universitaire concernée.
le Vice-Chancellor ou le Recteur selon le cas saisit à son tour sans délai, le Ministre
de l’Enseignement Supérieur.
Passés trente (30) jours consécutifs, une procédure disciplinaire pour abandon de
poste est déclenchée par le Chef d’institution universitaire, conformément à la
réglementation en vigueur.
En attendant l’aboutissement de cette procédure, le Chef de l’institution prend les
mesures conservatoires visant notamment la suspension de salaires et éventuellement
les primes et allocations spéciales dues pour la période d’absence.
Sans préjudice des dispositions de l’article 121 (2) b) du Statut Général de la
Fonction Publique, les sanctions sont celles prévues par le décret portant Statut Spécial
des Personnels de l’Enseignement Supérieur.
J’attache le plus grand prix au respect scrupuleux de la présente circulaire.
Profitant généralement de l’autorisation donnée par les Chefs des Institutions
Universitaires ou les Chefs d'établissements aux enseignants pour effectuer des stages
et des missions de recherche aussi bien à l'intérieur du territoire national qu’à l’étranger,
de nombreux enseignants abandonnent leurs postes de travail pour se consacrer à des
activités privées rémunérées au détriment de leur mission de formation, de recherche et
d’appui au développement.
Cette situation est d'autant plus intolérable et inacceptable qu’ils continuent de
bénéficier durant cette période d’absence irrégulière, de la totalité de leur rémunération
salariale statutaire et des allocations spéciales, en l’absence de service luit. De ce fait,
l’État leur sert de coussin de sûreté en assurant leur salaire, pendant qu’ils s’adonnent à
d’autres activités lucratives.

278
A titre de rappel, est considérée comme abandon de poste, « toute absence
irrégulière d'une durée d'au moins trente (30) jours consécutifs et sanctionnée comme tel
conformément aux dispositions de l’article 121 (2) b) du Statut Général de la Fonction
Publique ».
J’attache le plus grand prix au respect scrupuleux de la présente circulaire.

LE MINISTRE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Jacques FAME NDONGO

Ampliations :
IGA/IGS ;
DDES/DAJ/CELSUI

279
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU CAMEROUN
SUPÉRIEUR REPUBLIC OF CAMEROON
************ ************
MINISTERE DE LA FONCTION MINISTRY OF PUBLIC SERVICE AND
PUBLIQUE ET DE LA REFORME ADMINISTRATIV REFORM
ADMINISTRATIVE
************
************

Lettre circulaire № 21/22/023/LC/MINFOPRA/SG/DDC DU 31 mars 2009 portant


traitement des dossiers de carrière après le déploiement de SIGIPES

LE MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME ADMINISTRATIVE


A
MESSIEURS LES VICE-PREMIERS MINISTRES ;
MESSIEURS LES MINISTRES D'ÉTAT ;
MESDAMES ET MESSIEURS LES MINISTRES
MESSIEURS LES MINISTRES DÉLÉGUÉS
MESDAMES ET MESSIEURS LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT

Objet : Traitement des dossiers de carrières après le déploiement


du Système Informatique de Gestion Intégrée des Personnels
de l'État et de Solde (SIGIPES).

Le Système Informatique de Gestion Intégrée des Personnels de l'État et de la


Solde (SIGIPES) vient d'être étendu à vingt et une (21) nouvelles administrations, portant
ainsi le nombre de sites à vingt-cinq (25).
Comme vous le savez, la déconcentration de la gestion des personnels de l'État et de la
solde a pour finalité :
- de conférer aux différents départements ministériels une autonomie suffisante en
matière de gestion de leur personnel et des salaires, en vue de maîtriser la masse
salariale et garantir un contrôle efficient des effectifs;
- d'accroître le degré de responsabilité et d'imputabilité des agents publics dans
l'exercice des fonctions qui leur sont confiées ;
- de contribuer à l'amélioration de la qualité des services à l'usager et à la réduction
des lenteurs et des coûts des services administratifs;
- de rapprocher l'administration des citoyens-usagers.
À la suite de cette extension, je constate que certains chefs de départements
ministériels signent déjà les actes de gestion de carrières des personnels placés sous
leur autorité, alors que les dossiers similaires demeurent sanctionnés à mon niveau.
Cette situation crée des doubles emplois et des pertes de temps préjudiciables aux
usagers du service public et à l'image de l'Administration.
Pour y remédier, et permettre incidemment aux services compétents d'entreprendre
les diligences nécessaires à l'apurement des instances, et en attendant l'aboutissement
du projet de texte portant régime de la déconcentration de la gestion des-persormels.de
l'État et de la solde,
J'ai l'honneur de vous communiquer ci-après, la liste des actes usuels de gestion
des ressources humaines placées sous votre autorité, que vous êtes habilités à instruire,
à titre transitoire, dans le cadre de l'exploitation du SIGIPES. Il s'agit des :
1) Actes de promotion:
- avancements d'échelon des fonctionnaires et des Agents de l'État relevant du Code
du Travail;
- avancements de classe;
- bonification d'échelon des fonctionnaires et des Agents de l'État relevant du Code du
Travail.
2) Actes de congés:
- congés administratifs des fonctionnaires et des Agents de l'État relevant du Code
du Travail;
- notification des congés des fonctionnaires;
- congés de maternité;
- congés de maladie n'excédant pas quatre-vingt-dix (90) jours;
- autorisations spéciales d'absence ;
- permissions d'absence.
3) Actes de position:
- mise en détachement, à l'exception de celui concernant les fonctionnaires
appartenant, au corps de l'Administration Générale;
- fin de détachement, à l'exception de celui concernant les fonctionnaires de
l'Administration Générale;
- mise en disponibilité, à l'exception de celui concernant les fonctionnaires de
l'Administration Générale;
- fin de mis en disponibilité, à l'exception de celui concernant les fonctionnaires de
l'Administration Générale;
- prolongation de disponibilité, à l'exception de celui concernant les fonctionnaires
de l'Administration Générale ;
- suspension des effets du contrat de travail.
4) Actes de pension :
- retraite normale d'un fonctionnaire;
- pension de vieillesse des Agents de l'État relevant du Code du Travail;
- pension d'invalidité des fonctionnaires et des Agents de l'État relevant du Code
du Travail;
- pension de réversion;
- pension de survivants des Agents de l'État relevant du Code du Travail.
5) Autres actes de liquidation des droits:
- capital-décès;
- capital-décès avec remboursement des retenues ;
- indemnité de décès;
- allocation de vieillesse;
- allocation de survivants.

281
6) Actes de discipline:
• S'agissant des fonctionnaires:
- avertissement écrit:
- blâme avec inscription au dossier;
- retard à l'avancement pour une durée d'un an.
• S'agissant des Agents de l'État relevant du Code du Travail:
- Avertissement ;
- Blâme;
- Mise à pied de 1 à 8 jours.
Par ailleurs, après le déploiement du SIGIPES dans vos administrations et les
formations théorique et pratique des responsables en charge de la gestion des carrières,
je vous prie de bien vouloir d'ores et déjà, susciter le traitement effectif à votre niveau,
des dossiers de gestion de carrière des personnels relevant de votre département
ministériel.
En outre, je vous serais obligé des mesures que vous voudriez bien prendre à l'effet
de mener des actions ci-après:
- la mise à jour du fichier de l'ensemble du personnel de votre indemnisation ;
- la signature des bulletins de notes :
- l'élaboration des relevés de notés;
- l'élaboration et la signature des actes de carrières susmentionnés, sous réserve
du respect des formalités de visas;
- et, leur notification aux intéressés.
Enfin, pour faciliter le contrôle et l'harmonisation des règles de traitement des dossiers
de gestion de carrières, une copie des actes édités devrait être transmise à mes
services, ainsi qu'au ministre en charge des finances, dans soixante-douze (72) heures
suivants leur signature.
Je vous serais obligé de bien vouloir assurer une large diffusion des propositions de la
présente circulaire auprès de vos collaborateurs.

Le Ministre de la Fonction Publique et de


la Réforme Administrative
Emmanuel MBONDE

282
Note de Service № 00546/MINESUP/SG/DAJ du 28 novembre 2014 fixant les
modalités de généralisation des contrats de collaboration à durée déterminée en
faveur des enseignants de rang magistral retraités de l'Enseignement Supérieur.
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
A
MADAME ET MESSIEURS LES CHEFS DES INSTITUTIONS UNIVERSITAIRES
D'ÉTAT,

Pour remédier au déficit actuel en personnel enseignant dans les Universités d'État,
notamment, les enseignants de rang magistral,
J'ai l'honneur de porter à votre attention que, par lettre n°B2/b-10/SG/PM du 20 juin
2014, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, prescrit la généralisation de la
pratique du contrat de collaboration à durée déterminée, déjà en cours au sein de
certaines Universités d'État, en faveur des enseignants de rang magistral qui le
sollicitent.
Cependant, cette option est limitée uniquement aux enseignants de rang magistral,
retraités, dont l'apport est avéré pour l'Institution à laquelle ils sont rattachés.
Le contrat de collaboration envisagé relève du régime du Code du Travail. Il est signé
par le Chef de l'Institution Universitaire sollicitée et l'enseignant bénéficiaire.
En conséquence, la pension de retraite de l'enseignant bénéficiaire sera suspendue
du fichier solde et pension du personnel de l'État pendant la durée du contrat, en vertu du
principe, du non cumul de la pension avec toute autre rémunération, consacré par la
réglementation en vigueur.
La durée du contrat de collaboration est de deux (02) ans, renouvelable une fois, sans
jamais dépasser quatre (04) ans, avec maintien du droit à la solde indiciaire.
Une copie du contrat est transmise au Ministre de l'Enseignement Supérieur à titre de
compte rendu, ensuite, au Ministre des Finances et au Ministre de la Fonction Publique
et de la Réforme Administrative, pour compétence.
À cet effet, je vous exhorte, Madame et Messieurs les Chefs des Institutions
Universitaires d'État, à bien vouloir prendre toutes les dispositions nécessaires, pour une
saine et judicieuse application de la présente Note de Service, qui entrera en vigueur
pour compter de l'exercice budgétaire 2015, et d'en assurer une large diffusion au sein de
la communauté universitaire.

J'attache du prix à la stricte application de la présente Note de Service qui sera


publiée partout où besoin sera.
Yaoundé, le 28 novembre 2014
P.J :
Copie de la lettre n°B2/b-10/SG/PM du 20 juin 2014
Copie :
- SG/PM (ATCR) ; -MINESUP
- MINFI
- MINFOPRA
- Vice-Chancellors et Recteurs ;
- Chrono/arch.

283
Décret n° 2000/7693/PM du 13 septembre 2000 fixant le régime des déplacements
des agents publics civils et les modalités de prise en charge des frais y afférents

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 92/007 du 14 août 1992 portant Code du travail ;
Vu le décret n°92/089 du 9 mai 1992 précisant les attributions du Premier ministre,
modifié et complété par le décret n° 95/145 du 4 août 1995 ;
Vu le décret n°94/199 du 7 octobre 1994 portant statut général de la fonction publique
de l'État, notamment en son article 129 (2) ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n°97/206 du 7 décembre 1997 portant nomination d'un Premier ministre,
DÉCRÈTE:
CHAPITRE PREMIER : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article premier.- (1) Le présent décret fixe le régime des déplacements des agents
publics civils ainsi que les modalités de prise en charge sur le budget de l'État des frais y
afférents.
(2) Les déplacements des membres du Gouvernement et assimilés,
des personnels militaires des forces armées ainsi que ceux effectués à l'occasion des
évacuations sanitaires sont régis par des textes particuliers.
Article 2.-(1 ) Pour l'application du présent décret, les agents publics sont classés par
groupe, compte tenu de leur fonction, de leur indice, de leur grade et de leur catégorie,
suivant les tableaux des annexes I, II, III, IV, V et VI du présent décret.
(2) Il est tenu compte de l'indice de grade ou de la catégorie de l'agent
public s'il lui ouvre droit à un groupe supérieur.
(3) Lorsque les conjoints, tous deux salariés de l'État et classés dans des
groupes différents voyagent ensemble, ils bénéficient du classement de celui qui
appartient au groupe le plus élevé.
(4) La famille de l'agent public, limitée au conjoint et aux enfants à charge au
sens de la législation sur les prestations familiales, autorisée à voyager aux frais de
l'Administration, bénéficie du même classement que l'agent public.
(5) Les enfants voyageant en avion avec leurs parents ne peuvent bénéficier
du passage en première classe que s'ils ont moins de deux (2) ans ; les enfants se
déplaçant en avion, non accompagnés de leurs parents voyagent en classe économique.
Article 3.- (1) Le déplacement officiel de tout agent public ne peut être effectué qu'en
vertu d'une de- mande ou d'une décision de l'autorité compétente. Il donne lieu à
l'établissement d'un ordre de mission pour les déplacements temporaires ou d'un titre de
permission, de congé ou d'un acte d'affectation pour les déplacements définitifs.
(2) La feuille de déplacement est établie par l'Administration dont relève
l'agent public concerné, sur un formulaire délivré par le ministère chargé des Finances.
(3) Les feuilles de déplacement et les réquisitions de transport sont
détachées d'un registre à souches. Les souches des registres épuisés sont conservées
pendant dix (10) ans par les autorités qui en ont fait usage.
(4) Les feuilles de déplacement sont visées par les autorités compétentes
au départ et à l'arrivée, dans les différents centres administratifs où le bénéficiaire doit

284
séjourner. Elles doivent être visées par la po- lice des frontières, à la sortie et à l'entrée
du territoire national, pour les déplacements à l'étranger.
(5) Les bénéficiaires des feuilles de déplacement doivent s'assurer que
toutes les indications réglementaires nécessaires à la constatation du droit à l'indemnité
journalière ont été apposées par chaque autorité compétente, notamment l'indication de
l'attribution éventuelle du logement et de la nourriture par l'Administration, les heures de
départ et d'arrivée. Ils ne peuvent, à défaut de ces indications, être admis à formuler des
réclamations en cas de contestation au moment du règlement de leur situation.
(6) L'agent public qui perd sa feuille de déplacement en fait la déclaration à
l'autorité compétente qui en délivre une nouvelle portant la mention duplicata et sur
laquelle sont retranscrites les indications réglementaires depuis le départ d'après une
déclaration signée du bénéficiaire et sous sa responsabilité.
Article 4.-(1) L'Administration pourvoit au transport de l'agent public et éventuellement
de sa famille et de ses bagages soit par ses propres moyens, soit par voie de réquisition
de transport ou de location de véhicule.
(2) Pour le transport par train, les classes auxquelles les agents publics
peuvent prétendre sont indiquées en annexe II.
(3) Le transport aérien est réservé à l'intérieur du territoire national, aux
agents publics classés aux groupes I et II.
(4) Les déplacements par avion sont effectués en classe économique pour
les agents publics.
(5) Toutefois, bénéficient du passage en première classe : les chefs de
missions diplomatiques et consulaires, les conseillers techniques, chargés de mission,
directeurs et attachés à la Présidence de la République et dans les services du Premier
ministre, le président de la Cour suprême et le procureur général près ladite Cour, les
secrétaires généraux des ministères et assimilés.
Cette dérogation peut être étendue par décision du président de la République ou du
Premier ministre, selon le cas, à tout agent public en mission spéciale.
Article 5.-Lorsque le transport n'est pas assuré par l'Administration, l'agent public a droit
au remboursement par l'État des frais de passage dans la classe correspondant au
groupe auquel il appartient. Ce remboursement se fait suivant les tarifs de transport en
vigueur et l'itinéraire le plus direct.
Article 6.-(1) En cas de déplace- ment temporaire ou définitif, il est alloué à l'agent
public une indemnité journalière de déplacement conformément aux articles 12, 26 et 33
du présent décret.
(2) Lorsque l'agent public bénéficie au cours de son déplacement, de la
gratuité du logement et de la nourriture fournie par l'Administration, aucune indemnité ne
lui est versée.
(3) Toutefois en cas de fourni- ture de l'une de ces prestations, l'indemnité
prévue est réduite de moitié.
Article 7.- (1) Les personnels civils de l'État en déplacement temporaire ou définitif qui
perdent des effets dans toutes circonstances dérivant d'un événement de force majeure
dûment constaté, ont droit à une indemnité pour perte d'effets.
(2) L'indemnité pour perte d'effets est allouée par décision du ministre
chargé des Finances au vu d'un dossier composé des pièces suivantes :
- une demande timbrée ;
- un procès-verbal de perte dressé par une autorité compétente ;,

285
- une attestation du chef hiérarchique certifiant que la perte est liée/au service ;
- une liste détaillée des effets perdus appuyée autant que possible des factures
correspondantes.
(3) Le montant de l'indemnité est déterminé par la valeur des effets ou
objets perdus, dans la limite des maxima fixés dans l'annexe III du présent décret.
(4) Les bijoux, les billets de banque et autres valeurs fiduciaires ne sont pas
remboursés.
(5) Il n'est alloué aucune indemnité lorsque la perte résulte d'un risque
couvert par une police d'assurance ou d’une faute personnelle de l'agent public
concerné.
Article 8.- Les crédits budgétaires alloués au règlement des frais de déplacements
temporaires ou définitifs sont fixés dans le budget de l'État par département ministériel.
CHAPITRE II : DES DEPLACEMENTS DEFINITIFS DES AGENTS PUBLICS
SECTION I : DES DEPLACEMENTS DEFINITIFS DES AGENTS PUBLICS A
L'INTERIEUR DU TERRITOIRE NATIONAL
Article 9.-(1) Le déplacement est dit définitif lorsqu'il occasionne le changement du lieu
de résidence professionnelle de l'agent public et de sa famille à la suite d'une affectation,
d'un départ à la retraite ou du décès de celui-ci.
(2) Est assimilé au déplacement définitif, le déplacement pour congé annuel
de l'agent public accompagné ou non de sa famille.
Article 10.- En cas de déplacement définitif, l'agent public a droit aux frais de transport
ainsi qu'à ceux de sa famille et des bagages dans la limite des poids indiqués à l'annexe
IV paragraphe 2 du présent décret.
Article 11.- L'Administration prend en charge dans la limite de cent (100) FCFA le
kilogramme de bagage, le remboursement des frais de déménagement occasionnés par
le déplacement définitif, preuves à l'appui. Ces frais comprennent :
- les frais d'aménagement des bagages ;
- les frais d'emballage ;
- les frais de camionnage ;
- les frais éventuels de stationne- ment et d'emmagasinage d'une durée maximum
de quatre (4) jours.
Article 12.- (1) En cas d'affectation, il est alloué à l'agent public une indemnité
journalière suivant les taux fixés à l'annexe V du pré- sent décret.
(2) Si la famille accompagne ou suit l'agent public dans son déplacement,
cette indemnité est réduite de moitié pour le conjoint et de trois-quarts pour chaque
enfant à charge.
(3) L'indemnité journalière pour frais de déplacement définitif est payée
pendant une semaine au maximum.
Article 13.-(1) Les frais de déplace- ment en cas d'affectation ne peuvent être pris en
charge sur le budget de l'État qu'une fois tous les trois (3) ans pour un même agent
public, sauf nécessités de service.
(2) L'agent public muté avant l'expiration d'une durée de trois (3) ans de son
poste d'affectation et sur sa demande non motivée par des raisons de santé dûment
reconnues par un conseil de santé, prend lui-même en charge les frais occasionnés par
son déplacement.

286
Article 14.- (1) Le budget de l'État supporte la charge des frais de transport des agents
publics à l'occasion de leur congé annuel, conformément aux dispositions législatives,
contractuelles et/ou réglementaires, au regard des moyens que la conjoncture budgétaire
autorise.
(2) Lorsque la prise en charge des frais de transport à l'occasion des congés
annuels doit être assurée par l'État, elle s'applique aux seuls personnels concernés et à
leur famille, en aller et retour entre le lieu de service et la localité d'origine.
(3) Les dispositions des articles 11 et 12 ci-dessus ne sont pas applicables
aux fonctionnaires et agents civils de l'État en déplacement pour congés annuels et aux
agents publics admis à faire valoir leurs droits à la retraite.
SECTION II : DES DÉPLACEMENTS DÉFINITIFS DES AGENTS PUBLICS DES
MISSIONS DIPLOMATIQUES ET CONSULAIRES
Article 15. (1) La décision d'affectation ou de congé d'un agent public dans une mission
diplomatique ou consulaire donne droit, pour cet agent, lorsqu'elle occasionne un
changement de lieu de résidence, à l'établissement d'une feuille de déplacement et d'un
bon de prise en charge de transport.
(2) Les deux (2) documents susvisés sont établis par le ministre chargé des
Finances ou par le ministre utilisateur de l'agent public concerné
Article 16.- (1) La prise en charge visée à l'article 15 ci-dessus couvre le transport de
l'agent public, de son conjoint, de ses enfants à charge au sens de la législation sur les
prestations familiales, et d'un domestique pour les chefs de missions diplomatiques ou
consulaires.
(2) La prise en charge des frais de transport de bagages sur le budget de
l'État n'intervient qu'en cas d'affectation administrative lorsqu'elle occasionne un
changement du lieu de résidence.
Article 17.-(1) Le transport des agents publics autres que ceux classés au groupe I de
l'annexe I du présent décret n'est pris en charge par l'État, en cas d'affectation
administrative, qu'une fois tous les trois (3) ans, pour un même agent, sauf nécessités de
service.
(2) Les frais de transport des agents publics des missions diplomatiques et
consulaires à l'occasion des congés annuels sont pris en charge par l'État selon les
dispositions de l'article 14(1) ci-dessus.
Article 18.- Les classes de transport auxquelles les agents publics des postes
diplomatiques et consulaires peuvent prétendre sont indiquées en annexe II du présent
décret.
Article 19.- En cas de déplacement définitif, les frais de transport des bagages, y
compris ceux du véhicule, calculés dans la limite des poids et prix indiqués en annexe IV
du présent décret, sont payés directement aux bénéficiaires.
CHAPITRE III : DES DÉPLACEMENTS DÉFINITIFS DES PERSONNELS CIVILS
DE L'ÉTAT EN STAGE À L'ÉTRANGER
Article 20.- Les agents publics autorisés par le Gouvernement à poursuivre leurs
études ou à effectuer des stages à l'étranger, ont droit à la prise en charge par l'État d'un
titre de transport en aller et retour.
Article 21.- A leur retour au Cameroun, les stagiaires visés à l'article
20 ci-dessus, bénéficient de la prise en charge sur le budget de l'État des frais de
transport par fret maritime, de leurs bagages dans la li- mite du poids autorisé dans
l'annexe VI du présent décret.

287
Article 22.- Les dispositions des articles 20 et 21 ci-dessus ne sont pas applicables aux
agents publics bénéficiant de bourses ou admis à des stages lorsque le transport de
leurs effets est pris en charge par des bailleurs de fonds.
CHAPITRE IV : DES DÉPLACEMENTS TEMPORAIRES
SECTION I : DES DÉPLACEMENTS TEMPORAIRES À L'INTÉRIEUR DU
TERRITOIRE NATIONAL
Article 23.- Le déplacement est dit temporaire, lorsque l'agent public, à l'occasion d'une
mission ou d'une tournée, séjourne momentanément hors du lieu de sa résidence
professionnelle pour raison de service.
Article 24.- (1) Les missions des agents publics à l'intérieur du territoire national sont
décidées par les chefs des départements ministériels compétents.
(2) L'ordre de mission est établi au nom de l'agent public concerné. Il porte
indication de l'objet, de la durée et de l'itinéraire de la mission.
(3) L'ordre de mission donne droit à l'établissement d'une feuille de
déplacement et d'une réquisition de transport au nom de l'agent public désigné.
Article 25.- En cas de déplacement temporaire à l'intérieur du territoire national, l'agent
public ne peut pré- tendre qu'à son transport personnel.
Article 26.- En cas de déplacement temporaire, il est alloué à l'agent public, suivant le
cas, soit une indemnité journalière pour frais de mission ou de tournée, soit une
indemnité forfaitaire de tournée conformément aux taux fixés à l'annexe V du présent
décret.
Article 27.- (1) L'indemnité journalière pour frais de mission est al- louée à l'agent public
pour les déplacements ponctuels à l'intérieur du territoire national entraînant le
changement temporaire de lieu de résidence professionnelle de l'agent public dont la
durée excède douze (12) heures.
(2) L'indemnité journalière pour frais de tournée est attribuée à l'agent public
pour les déplacements ponctuels nécessités pour l'exécution de ses attributions normales
à l'intérieur de leur circonscription de compétence.
Article 28.-(1) L'indemnité forfaitaire mensuelle de tournée est al- louée pour les
déplacements à l'intérieur du territoire national, aux agents publics qui, dans le cadre de
leurs attributions normales, sont amenés à se déplacer fréquemment à l'intérieur de leur
circonscription territoriale de compétence.
(2) L'indemnité forfaitaire mensuelle de tournée est accordée sur décision
du ministre utilisateur des agents concernés. Elle leur est accordée uniquement pour la
période pendant laquelle ils exercent les fonctions y donnant droit, dans la limite des
crédits ouverts à cet effet dans les budgets des ministères concernés.
(3) L'indemnité forfaitaire mensuelle de tournée est versée trimestriellement
suivant la procédure du bon d'engagement ou de commande, à l'appui d'un état nominatif
récapitulant les tournées effectuées.
(4) Elle est exclusive de l'indemnité journalière pour frais de tournée à
l'intérieur de la circonscription territoriale de compétence des bénéficiaires.
Article 29.- (1) En cas d'hospitalisation au cours d'une mission, l'agent public perd son
droit à l'indemnité pour frais de mission ou de tournée à partir du neuvième jour de son
admission à l'hôpital.
(2) Sous réserve des dispositions de l'alinéa précédent, la prise en charge
de l'agent public hospitalisé au cours d'un déplacement temporaire ou définitif est régie
par un texte particulier.

288
(3) Le temps d'hospitalisation n'est pas pris en compte dans la
détermination de la durée totale des déplacements temporaires.
SECTION II : DES DEPLACEMENTS TEMPORAIRES A L'ETRANGER
Article 30.- Tout déplacement pour une mission officielle à l'étranger doit être autorisé
par la présidence de la République ou par les services du Premier ministre, selon le cas.
Article 31.- L'ordre de mission à l'étranger donne droit à l'établisse- ment d'une feuille
de déplacement et d'un bon de prise en charge de transport.
Article 32.- La prise en charge sur le budget de l'État des frais de transport de matériel
à l'occasion d'une mission à l'étranger doit être expressément autorisée par le ministre
initiateur de ladite mission.
Article 33.-Les agents publics en mission à l'étranger, classés selon les groupes
figurant en annexe I du présent décret, perçoivent une indemnité journalière pour frais de
mission telle qu'indiquée en annexe V du présent décret.
CHAPITRE V : DES DISPOSITIONS FINALES
Article 34.- Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent
décret, notamment celles du décret n° 91/134 du 22 février 1991 réglementant la prise en
charge sur le budget de l'État des frais de déplacement des fonctionnaires et agents civils
de l'État, modifié et complété par le décret n° 91/361 du 31 juillet 1991, ensemble ses
annexes.
Article 35.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 13 septembre 2000
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
(É) PETER MAFANY MUSONGE

289
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret n° 2009/121 du 08 avril 2009 portant création, organisation et


fonctionnement d'un compte d'affectation spéciale pour la modernisation de la
recherche dans les universités d'État.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement
Supérieur ;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'enseignement supérieur ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2007/268 du 07 septembre 2007;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du ministère de
l'Enseignement supérieur ;
Vu le décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux Universités ;
Vu le décret n°2008/280 du 09 août 2008 portant création de l'Université de Maroua,
DÉCRÈTE:
CHAPITRE PREMIER : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article premier.- Il est créé auprès du Ministère en charge de l'Enseignement supérieur,
un compte d'affectation spéciale pour la modernisation de la recherche dans les
Universités d'État, dont l'organisation et le fonctionnement sont fixés par les dispositions
du présent décret.
Article 2.- Le Ministère en charge des Finances délègue, par arrêté, ses pouvoirs
d'ordonnateurs de comptes hors budget au ministère chargé de l'Enseignement
supérieur, en vue de la gestion du compte d'affectation spéciale par le présent décret.
CHAPITRE II : DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS DU COMPTED'AFFECTATION
SPÉCIALE
Article 3.-Les ressources du compte d'affectation spéciale visé à l'article 1er ci-dessus,
arrêtées annuellement la loi de finances, proviennent des contributions diverses de l'État,
des fonds issus de la coopération, de toute autre ressource autorisé par la loi de finances
au profit des Universités d'État, des dons et legs.
Article 4.- Les ressources du compte d'affectation spéciale prévues à l'article 3 ci-dessus
sont destinées au financement :
- de la modernisation de la recherche universitaire ;
- de l'encadrement et du renforcement des capacités des enseignants chercheurs;
- des prestations spécifiques des enseignants chercheurs.

290
CHAPITRE III : DU FONCTIONNEMENT ET DE LA GESTION DUCOMPTE
D'AFFECTATION SPÉCIALE
Article 5.-(1) Le soutien à la modernisation de la recherche universitaire est versé sous
la forme d'une allocation financière trimestrielle aux enseignants chercheurs des
Universités d'État.
(2) Il est accordé par décision du ministère chargé de l'Enseignement
supérieur dans la limite des fonds disponibles.
Article 6.- La décision visée à l'article 5 ci-dessus fixe également les modalités de
versement de l'allocation.
Article 7.- (1) Le ministre chargé de l'Enseignement Supérieur établit un compte
administratif par exercice qui retrace toutes les opérations de recettes et de dépenses
engagées.
(2) Le compte est transmis au ministre chargé des Finances est à l'organe de
l'État compétent en matière d'apurement des comptes.
Article 8.-(1 ) Le recouvrement des recettes et le paiement des dépenses du compte
sont assurés par un agent comptable qui, à ce titre :
- a seul qualité pour opérer tout maniement de fonds et/ou de valeurs et est
responsable de leur conservation ;
- à seul qualité pour signer les chèques ;
- est responsables de la sincérité des écritures.
(2) L'agent comptable est personnellement responsable de ses opérations
financières et comptables.
(3) Il est tenu d'établir un compte de gestion par exercice qui retrace toutes
les opérations de recettes et de dépenses effectuées.
(4) Le compte de gestion est soumis au ministre chargé des Finances et à
l'organe de l'État compétent en matière d'apurement des comptes.
Article 9.- (1) L'agent comptable est nommé par arrêté du ministre chargé des
Finances, parmi les comptables trésor.
(2) Il est comptable public et à ce titre, il est :
- astreint à la constitution d'un cautionnement conformément aux textes en vigueur;
- soumis notamment aux règles de discipline, de tenue de comptes et de comptabilité
applicables aux comptables publics.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 10.- Le compte d'affectation spéciale, crée par le présent décret est ouvert à la
Banque des États de l'Afrique Centrale (BEAC).
Article 11.- Le présent décret sera enregistré et publié suivant la procédure d'urgence
puis inséré au Journal officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 08 avril 2009

291
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE
Arrêté N°0310 DU 09 Mai 2016 fixant le régime du congé sabbatique de certains
personnels du Corps de l'Enseignement Supérieur
Le président de la République, arrête :

Article 1er - Le présent arrêté fixe le régime du congé sabbatique de certains personnels
du Corps de l'Enseignement Supérieur.
Article 2.- Le congé sabbatique est une période pendant laquelle l'enseignant suspend
momentanément les activités académiques au sein de son Université, aux fins de
renouveler ses enseignements et/ou compléter ses travaux de recherche.
Article 3.- (1) Le droit au congé sabbatique est ouvert aux Professeurs et Maîtres de
Conférences justifiant, à la date du départ en congé, d'une ancienneté d'au moins sept
(07) ans d'activités académiques ininterrompues à l'Université.
(2) L'ancienneté des Professeurs et Maîtres de Conférences qui sollicitent un
congé sabbatique, se compte à partir de la date de prise d'effet de leur promotion au rang
magistral.
(3) Le congé sabbatique peut être sollicité tous les sept (07) ans, par les
enseignants éligibles et justifiant d'activités académiques effectives.
Article 4.- (1) Le congé sabbatique ne peut excéder un (01) an.
(2) Il peut être octroyé pour une période inférieure à un (01) an, mais
supérieure au congé administratif.
Article 5.- (1) Les bénéficiaires du congé sabbatique conservent la rémunération
correspondant à leur grade. Ils ne peuvent la cumuler avec une autre rémunération
publique ou privée.
(2) Le Professeur ou le Maître de Conférences jouissant d'un congé
sabbatique reste en position d'activité et bénéficie des dispositions prévues par la
réglementation en vigueur.
Article 6.- (1) Le congé sabbatique est attribué sur la base d'un dossier adressé par la
voie hiérarchique, au ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Ce dossier comprend notamment :
 une demande motivée indiquant, entre autres, les bénéfices que l'Université
tirera des activités projetées pendant le congé sabbatique ;
 un descriptif du projet de recherche ou de renouvellement d'enseignement ;
 une copie de l'acte de promotion au rang magistral ;
 une attestation d'activités académiques ininterrompues délivrée par le chef de
département de l'enseignant ;
 une lettre justifiant l'accord de l'institution d'accueil ;
 un certificat médical délivré par un médecin public.
(2) Ledit dossier doit être soumis au chef de l'institution universitaire, trois (03)
mois au moins avant la date présumée du départ en congé.
(3) Les avis favorables du chef de département, du chef de l'établissement et,
le cas échéant, du chef de l'Institution universitaire sont requis.
(4) Les avis émis par les autorités visées à l'alinéa 3 ci-dessus doivent tenir
compte notamment de la possibilité de remplacement de l'enseignant qui demande le
congé sabbatique, par un autre enseignant pendant la durée dudit congé.

292
Article 7.- A l'issue du congé sabbatique, le bénéficiaire adresse au chef de l'institution
universitaire, dans un délai d'un (01) mois, un rapport sur ses activités pendant cette
période.
Article 8.- Le chef de l'institution publique d'enseignement supérieur établit annuellement
un calendrier des départs en congé sabbatique dont copie est transmise au ministre
chargé de l'enseignement supérieur.
Article 9.- Les chefs d'institutions universitaires, les chefs d'établissements peuvent
bénéficier, à l'issue de leur mandat et sur leur demande, d'un congé sabbatique.
Article 10.- Le congé sabbatique est octroyé par arrêté du ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
Article 11.- Le présent arrêté sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis
inséré au journal officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 09 mai 2016


Le président de la République, (é)
Paul BIYA

293
Arrêté n° 06/0108/MINESUP/CAB du 6 septembre 2006 fixant les modalités de
déroulement des obsèques des enseignants des Universités d'État du Cameroun.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la Loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n° 2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'Enseignement Supérieur;
ARRÊTE :
er
Article 1 (nouveau): Le présent arrêté a pour objet de fixer les modalités de
déroulement des obsèques des enseignants des Universités d'État du Cameroun.
TITRE I : DE L'HOMMAGE ACADÉMIQUE
Article 2 : En cas de décès d'un enseignant, il est organisé un hommage académique
retraçant le parcours académique, professionnel et social de l'enseignant.
Article 3: cet hommage a lieu dans la salle des cérémonies de l'Université dont relève
l'enseignant décédé.
Article 4: L'hommage doit regrouper entre autres:
- les enseignants de l'Université concernée;
- trois (03) représentants de chacune des autres Universités d'État
Article 5 : La cérémonie d'hommage comporte entre autres:
- une procession funèbre de la Communauté universitaire se terminant
- par une entrée solennelle dans la salle des cérémonies ;
- l'éloge funèbre prononcé par un Représentant de l'Université concernée;
- le mot du Ministre de l'Enseignement Supérieur, Chanceler des Ordres
Académiques ou de son représentant.
TITRE II - DISPOSITIONS FINANCIÈRES
Article 6: (1) Un forfait de trois millions (3.000.000) de francs CFA doit être dégagé par
les six Universités d'État, soit cinq cent mille (500.000) francs CFA par chacune, pour
couvrir lés, dépenses funéraires.
(2) Ce forfait est destiné à couvrir notamment:
- les frais de morgue ;
- l'achat du cercueil ;
- le transport du corps jusqu'au lieu d'inhumation;
- la collation.
Article 7: Il est en outre alloué au conjoint ou le cas échéant, à rayant-droit, un appui
financier supplémentaire par le Ministre de l'Enseignement Supérieur, en fonction du
294
grade de l'enseignant décédé conformément au tableau ci-dessous: Professeur :
1.500.000 (un million cinq cents mille) FCFA Maître de Conférences : 1.400.000 (un
million quant cents mille) FCFA Chargé de Cours : 1.300.000 (un million trois cents mille)
FCFA Assistant : 1.000.000 (un million) FCFA
TITRE III - DISPOSITIONS FINALES
Article 8: Le présent arrêté prend effet à compter de la date de sa signature.
Article 9: Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur, les Chefs
des Institutions Universitaires d'État et le Directeur du Développement de l'Enseignement
Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté
qui sera enregistré, puis publié selon la procédure d'urgence et inséré au Journal Officiel
en français et en anglais.
Yaoundé, le 21 septembre 2006

295
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIRECTION DES AFFAIRES DIVISION OF LEGAL AFFAIRS
JURIDIQUES
************
************

Circulaire ministérielle N°19/0004//MINESUP/SG/CJ du 16 avril 2009 relative aux


modalités d'application du Décret n°2009/121 du 8 avril 2009 portant création,
organisation et fonctionnement d'un compte d'affectation spéciale pour la
modernisation de la recherche dans les Universités d'État

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


A
- MESSIEURS LES CHEFS DES INSTITUTIONS UNIVERSITAIRES
PUBLIQUES,
- MESDAMES ET MESSIEURS LES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS
DES UNIVERSITÉS D'ÉTAT,
- MONSIEUR L'AGENT COMPTABLE DU COMPTE D'AFFECTATION
SPÉCIALE
La présente circulaire définit les modalités d'application du décret n° 2009/121 du 8 avril
2009 portant création, organisation et fonctionnement d'un compte d'affectation spéciale
pour la modernisation de la recherche dans les Universités d'État.
Elle précise le contexte de création de ce compte, les critères d'attribution et les
modalités de versement de l'allocation financière.
I/ DU CONTEXTE DE CRÉATION D'UN COMPTE D'AFFECTATION SPÉCIALE
Le compte d'affectation spéciale est un fonds de garantie et de soutien destiné à la
modernisation de la recherche dans les Universités d'État du Cameroun par
l'encadrement des enseignants-chercheurs, le renforcement de leurs capacités et de
leurs prestations spécifiques.
À ce titre, il a pour objectifs:
- l'amélioration des capacités institutionnelles des Universités d'État dans le
domaine de la recherche;
- la rétribution des prestations des enseignants-chercheurs;
- l'appui à la production scientifique de qualité en vue du développement national,
conformément aux dispositions de la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant
Orientation de l'Enseignement Supérieur.

296
Il/ DES CRITÈRES D'ATTRIBUTION DE L'ALLOCATION
Le soutien à la modernisation de la recherche universitaire, objet du compte
d'affectation spéciale, est consenti trimestriellement aux enseignants-chercheurs en
position d'activité dans les Universités d'État.
L'allocation financière est accordée par décision du Ministre de l'Enseignement
Supérieur, ordonnateur délégué dudit compte. Elle est établie sur la base des lites des
enseignants-chercheurs trimestriellement transmises au Ministre de l'Enseignement
Supérieur par les Recteurs ou le Vice-Chancellor, selon les cas.
Sans être cumulatifs, les critères d'éligibilité sont les suivants :
- être enseignants-chercheur dans une Université d'État Professeur, Maître de
conférences, Chargé de cours, Assistant) ;
- être effectivement en service dans l'Université de recrutement, d'affectation ou de
nomination ;
- participer aux activités de l'institution universitaire ;
- assurer les enseignements en présentiel ;
- assurer les enseignements à distance ;
- assurer les enseignements par télé-enseignement ;
- encadrer les jeunes enseignants-chercheurs et les étudiants ;
- participer aux jurys de soutenance de mémoires et thèses ;
- participer aux évaluations ;
- participer aux instances académiques ;
- participer à l'organisation de colloques, ateliers ou de toute autre rencontre à
caractère scientifique ;
- favoriser les accords de partenariat avec les institutions universitaires, le centres
de recherche ou d'enseignement supérieur et les milieux socioprofessionnels
dans le cadre de la professionnalisation de la formation;
- participer aux activités des groupes ou équipes de recherche ;
- participer aux activités d'appui au développement ;
- contribuer au rayonnement de l'institution universitaire.
III/ DE MODALITÉS DE VERSEMENT DE L'ALLOCATION
L'allocation financière de soutien à la modernisation de la recherche universitaire est
accordée à titre individuel, selon le grade, par établissement et par université.
Les taux trimestriellement accordés aux bénéficiaires peuvent être ajustés en fonction
des fonds annuellement budgétisés
IV/- DE LA CLEF DE RÉPARTITION DE L'ALLOCATION
La clef de répartition trimestrielle de l'allocation tient compte du grade de l'enseignant-
chercheur. Pour l’exercice 2009, elle est fixée ainsi qu'il suit:
- Professeur : -------- ------- — ---------- 591. 000 Fcfa
- Maître de Conférences: ----------- —531.000 Fcfa
- Chargé de Cours : ---------------------- 441. 000 Fcfa
-Assistant: ------------------------------- 300.000 Fcfa
La liste des enseignants-chercheurs, assortie des montants des allocations
individuelles, est arrêtée par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur,
ordonnateur délégué du compte d'affectation spéciale.

297
Les opérations de paiement desdites allocations sont effectuées par virement bancaire,
au profit des enseignants-chercheurs bénéficiaires, à la diligence de l'Agent Comptable
du compte d'affectation spéciale pour la modernisation de la recherche dans les
Universités d'État
J'attache du prix à la stricte application de la présente circulaire.

Ampliations:
- MINETAT
- SG/PR (ATCR)
- S.G./PM (ATCR)
- MINFI (ATI)
- Archives-chrono

298
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
Circulaire ministérielle N°11/0002/MINESUP/SG/DPDSU/CJ du 26 avril 2011 portant
rectificatif de la Circulaire n° 11/0001/MINE-SUP/SG/DPDSU/CJ du 21 avril 2011
relative aux modalités d'application du décret n° 2009/121 du 08 avril 2009 portant
création, organisation et fonctionnement d'un compte d'affectation spéciale pour la
modernisation de la recherche dans les Universités d'État

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


A
- MESSIEURS LES CHEFS DES INSTITUTIONS UNIVERSI-
TAIRES PUBLIQUES;
- MESDAMES ET MESSIEURS LES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS DES
UNIVERSITÉS D'ÉTAT;
- MONSIEUR L'AGENT COMPTABLE DU COMPTE D'AFFECTATION SPÉCIALE.

Les dispositions de la Circulaire n° 11/0001/MINESUP/SG/DPDSU/CJ du 21avril


2011relative aux modalités d'application du décret n° 2009/121 du 08 avril 2009 portant
création, organisation et fonctionnement d'un compte d'affectation spéciale pour la
modernisation de la recherche dans les Universités d'État sont rectifiées au niveau des
critères d'attribution (1 )de l'allocation ainsi qu'il suit:
Au lieu de :
En dehors des critères d'éligibilité d'ordre général contenus dans la circulaire
n°11/0001/MINESUP/SG/DPDSU/CJ du 21 avril 2011, les aménagements pratiques
suivants sont exigés:
- pour les enseignants nouvellement recrutés, la prise en compte dans le cadre du
compte d'affectation spéciale intervient le trimestre suivant la date de
signature de leur contrat.
Lire:
- pour les enseignants nouvellement recrutés, la prise en compte dans le cadre du
comte d'affectation spéciale intervient au premier trimestre de l'exercice
budgétaire suivant la date de signature de leur contrat.
Le reste sans changement.

Ampliation :
- MINETAT
- SG-PR (ATCR)
- SG/PM (ATCR)
- MINFI (ATI)
- Archives

299
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIVISION DE LA PROMOTION DU DIVISION FOR THE PROMOTION OF
DIALOGUE ET DE LA SOLIDARITÉ DIALOGUE AND SOLIDARITY IN
UNIVERSITAIRES UNIVERSITY
************ ************

Circulaire ministérielle n° 14/00002/MINESUP/SG/DPDSU/DAJ du08 mai 2014


Relative aux modalités d'application du décret n° 2009/121 du 08 avril 2009 portant
création, organisation et fonctionnement d'un compte d'affectation spéciale pour la
modernisation de la recherche dans les Universités d'État.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


A
- MESSIEURS LES CHEFS DES INSTITUTIONS UNIVERSI-
TAIRES PUBLIQUES;
- MESDAMES ET MESSIEURS LES ENSEIGNANTS-CHER-
CHEURS DES UNIVERSITÉS D'ÉTAT;
- MONSIEUR L'AGENT COMPTABLE DU COMPTE D'AFFECTATION SPÉCIALE.
La présente circulaire précise et complète celle n° 09/0001/MINESUP/ SG/CJ du 16
avril 2009 en ce qui concerne particulièrement:
- d'une part, les critères d'attribution de l'allocation (1) ;
- d'autre part, la clef de répartition de la dotation 2014 de cette allocation (II).
Elle est élaborée à la lumière des recommandations formulées par le comité ad hoc
chargé d'actualiser le programme pluriannuel d'amélioration des conditions de vie et de
travail des enseignants du supérieur au cours des assises du 29 avril 2014 à Yaoundé.
I) Des critères d'attribution de l'allocation
En dehors des critères d'éligibilité d'ordre général contenus dans la circulaire
n°09/0001/MINESUP/SG/CJ du 16 avril 2009, les aménagements pratiques suivants sont
exigés:
Les enseignants chercheurs bénéficiaires de l'allocation et dont les paiements se font
régulièrement par billetage doivent faire tenir leurs relevés d'identité bancaire (R.I.B)
auprès des services de l'Agent comptable du compte d'affectation spéciale au Ministère
de l'Enseignement Supérieur, porte 1043 et 1045 ;
Pour les enseignants nouvellement recrutés, la prise en compte dans le cadre du compte
d'affectation spéciale intervient à compter de la date de signature de leur contrat au cours
de l'exercice budgétaire. Les enseignants concernés doivent faire acheminer par voie
hiérarchique leur dossier comportant les pièces suivantes auprès des services de l'Agent
comptable susvisé:
 le contrat dûment signé;

300
 la photocopie de la carte nationale d'identité;
 le relevé d'identité bancaire (RIB) ;
 le bulletin de solde le plus récent.
 pour les enseignants ayant changé de grade au cours de l'année académique, la
date de prise d'effet dans le cadre de prise de compte d'affectation spéciales est
le trimestre suivant la signature de l'arrêté ministériel portant inscription des
intéressés sur la liste d'aptitude au nouveau grade.
I) De la répartition trimestrielle de l'allocation
La clef de la répartition trimestrielle de l'allocation tient compte du grade de l'enseignant-
chercheur au 31 décembre 2013. Pour l'exercice 2014, elle est fixée ainsi qu'il suit :
- ..................................................... Professeur: . 1.060.000
- ................................................................. Maître de conférences : 865.000
- ................................................................Chargé de Cours : 680.000
- ............................................... Assistant: 385.000
La liste des enseignants-chercheurs bénéficiaires, assortie des montants des
allocations individuelles ainsi que du monde de paiement, est arrêtée par décision du
Ministre de l'Enseignement Supérieur, ordonnateur délégué du compte d'affectation
spéciale.
Les chefs des institutions universitaires sont tenus de transmettre au Ministre de
l'Enseignement Supérieur les listes à jour des enseignants pour l'actualisation du fichier
du compte d'affectation spéciale.
J'attache du prix à la stricte application de la présente circulaire.

Ampliation :
- SG/PR(ATCR)
- SG/PM (ATCR)
- MINFI
- Archives/Chrono

301
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTÈRE DE LA FONCTION PUB- MINISTRY OF PUBLIC SERVICE AND
LIQUE ET DE LA REFORME ADMIN- ADMINISTRATIV REFORM
ISTRATIVE ************
************

Lettre circulaire N°22/032/LC/MINFOPRA portant automatisation des avancements


et amélioration Du système de liquidation des droits des agents publics
A
- MESSIEURS LES VICE-PREMIERS MINISTRES,
- MESSIEURS LES MINISTRES D'ÉTAT,
- MESDAMES ET MESSIEURS LES MINISTRES.
Objet: Automatisation des avancements et amélioration Du système de
liquidation des droits des agents publics

Suite à ma lettre circulaire n°D1/22/023/LC/MINFOPRA/SG/DDC du 31 mars 2009


relative au traitement des dossiers de carrière après le déploiement de l'application
informatique SIGIPES (Système informatique de gestion intégrée des personnels de
l'État et de la solde) dans vingt et une (21) nouvelles administrations,
J'ai l'honneur de vous préciser ci-après les modalités pratiques de mise en œuvre de
certains aspects de ce document, relatifs aux avancements d'échelon et de classe, ainsi
qu'à la liquidation des droits des agents publics.
En effet, sur instructions de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
contenues notamment dans le cadrage budgétaire pour l'exercice 2009, une nouvelle
phase du projet de modernisation de la gestion des carrières, sera lancée au courant de
cette année 2009. Elle consiste en l'automatisation des avancements et en l'amélioration
du système de liquidation des droits, et vise spécifiquement à limiter au strict minimum
les interventions des agents publics dans le traitement de leurs actes de carrière.
Ainsi, contrairement à la pratique en cours jusqu'à présent, où l'initiative est laissée aux
agents publics, le traitement des dossiers d'avancement d'échelon et de classe, et de
mise à la retraite, se fera désormais ainsi qu'il suit:
- pour les dossiers d'avancement d'échelon et de classe, leur traitement sera initié
à échéance par les services de gestion des personnels, après identification des
personnels éligibles.
- pour la procédure de mise à la retraite, elle sera déclenchée une année avant la
date de départ, par la notification aux agents concernés de leur admission à faire
valoir leur droit à la retraite.
Cette nouvelle procédure repose sur les modalités et outils ci-après :
Une information parfaite sur la carrière et l'état civil des agents publics, ce qui
suppose :
- la création et la mise à jour permanente du fichier des personnels. À cet égard, le
dossier de chaque agent public devra comporter toutes les informations sur sa
carrière et son état civil, afin de permettre aux services de disposer de toutes les
informations utiles pour l'initiation du traitement des actes de gestion des carrières ;

302
- l'évaluation de tous les agents publics dans le mois suivant la fin de l'exercice
budgétaire et la ventilation systématique et à bonne date, de bulletins de notes,
conformément à la réglementation en vigueur.
2- La mise à jour de la base de données du SIGIPES :
Il s'agit de faire en sorte que la base de données informatiques soit conforme aux
informations contenues dans le fichier physique. Les résultats de l'opération
d'assainissement des fichiers solde et personnels-devront être mis à contribution.
3- L'identification des personnels éligibles aux avancements de
Classe et d'échelon, et ceux admis à faire valoir leur droit à la retraite:
Des outils sont prévus dans le SIGIPES à cet effet. Il s'agit notamment:
- du menu « prévision des avancements », qui permet d'identifier tous les agents
publics éligibles aux avancements au courant de l'année;
- du menu « prévision des retraites », qui permet d'identifier tous les agents publics
appelés à faire valoir leur droit à la retraite une année à l'avance; de les informer sur
les pièces à produire et du complément à apporter diligemment à leur dossier
classé au fichier.
- de la mise à jour des organigrammes qui soutiendront l'enregistrement des
informations relatives à la localité et à la structure où travaille l'agent public.
Il importe de préciser que la procédure et les indications décrites-dans la présente lettre-
circulaire ne concernent que les personnels relevant du Statut Général de la Fonction
Publique de l'État et les agents contractuels relevant du Code du Travail, qui
ressortissent de la compétence du Ministre chargé-de la Fonction Publique.
Les administrations où le SIGIPES n'est pas encore opérationnel et celles où toutes les
procédures ne sont pas encore mises en œuvre prépareront et transmettront leurs
dossiers au Ministère en charge de la Fonction Publique jusqu'à nouvel avis.
Mes services se tiendront à votre disposition pour assurer tout l'encadrement et l'appui
nécessaires au bon déroulement de ce processus.
L'atteinte des résultats en matière d'automatisation des avancements et d'amélioration
de la liquidation des droits étant étroitement liée à l'exercice effectif de leur compétence
par les services chargés de la gestion des carrières,
Je vous serais obligé des dispositions qu'il vous plaira de prendre afin qu'un suivi strict
du respect de réglementation en matière de gestion des carrières, et des indications
contenues dans la présente lettre-circulaire soit assuré par lesdits services.

LE MINISTRE DE LA FONCTION
PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME
ADMINISTRATIVE

303
Arrêté N° 2000/050/CAB/PR du 15 mars 2000 fixant les modalités de
rémunération du personnel assistant des Universités
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction
Publique;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
ARRÊTE :
Article 1er: (1) Les modalités de rémunération du personnel Assistant des Universités
sont fixées ainsi qu'il suit :
a) Assistants non titulaires d'une thèse de doctorat :
Assistant 1er échelon ............................................ 465
Assistant 2è échelon ........................................... 530
Assistant 3è échelon ........................................... 605
b) Assistants titulaires d'une thèse de doctorat :
Assistant 1er échelon ........................................... 605
Assistant 2è échelon ............................................. 665
Assistant 3è échelon ............................................ 715
(2) Au terme des six (6) années de probation, les Contrats des personnels Assistants ne
remplissant pas les conditions de recrutement au grade de Chargés de Cours, sont
résiliés d'office. Toutefois les Assistants non titulaires d'une thèse de doctorat au moment
de leur recrutement peuvent, sur décision des Recteurs, bénéficier d'une période
supplémentaire de deux (02) ans, pour produire leurs publications.
(3) Sans préjudice des dispositions de l'alinéa 1er ci-dessus, les Assistants qui, à la date
de publication du présent Arrêté, bénéficiaient d'une rémunération supérieure à celle de
l'indice 605 ou 715, selon le cas, seront reclassés à l'indice 605 ou 715, avec une
indemnité compensatrice résultant de la différence entre leur ancienne solde indiciaire et
la solde correspondant à l'Indice 605 ou à l'indice 715.
Article 2 : Les reconstitutions de carrière découlant de l'application du présent décret
sont sans effets financiers rétroactifs.
Article 3 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles
du décret n° 69/DF/8 du 8 janvier 1969.
Article 4 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur, le Ministre chargé de la Fonction
Publique et le Ministre chargé des Finances sont, chacun en ce qui le concerne, chargés
de l'application du présent arrêté qui sera enregistré et publié suivant la procédure
d'urgence, puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

304
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER ED-
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR UCATION DEVELOPEMENT
************ ************

Circulaire ministérielle n° 02/0001/MINESUP/DDES du 23 janvier 2002 relative aux


principes et procédures applicables en matière de recrutement et de promotion des
Personnels enseignants des Institutions Universitaires Publiques

La présente circulaire vise à rappeler les principes directeurs et préciser les étapes de
procédure ainsi que les modalités de fonctionnement des instances compétentes en
matière de recrutement et de promotion des Personnels enseignants des Institutions
Universitaires Publiques, aux fins d'une application saine, rigoureuse et équitable des
nouvelles dispositions y relatives, telles que consignées dans l'arrêté ministériel n°
01/0090/ MINESUP/DDES du 29 octobre 2001.
Elle procède de la double exigence de consolidation des acquis résultant de
l'application de l'arrêté ministériel n° 004/MINESUP/CAB du 19 janvier 1998 et
d'amélioration continue du fonctionnement interne du système national de recrutement et
de promotion des Personnels enseignants au sein des Institutions Universitaires
Publiques pour un enseignement supérieur de qualité.
I. RAPPEL DES PRINCIPES DIRECTEURS
Ils sont constitués principalement de la primauté du droit, de la promotion du mérite et
de l'excellence, du rôle essentiel de l'expertise des dossiers et de la maîtrise des délais
de traitement des dossiers.
A) La primauté du Droit
L'ensemble du processus relatif au recrutement ou au changement de grade d'un
enseignant doit être conduit dans un souci permanent de respect de la lettre et de l'esprit
de la réglementation en vigueur. Il en découle que l'examen des dossiers doit revêtir un
caractère impersonnel et réserver aux différents candidats un traitement égal et
équitable; ceci revient à garantir, dans les différentes disciplines et dans le temps, une
application rigoureuse et non discriminatoire des mêmes règles et des mêmes normes à
tous les candidats. Ces textes et normes de référence doivent être déterminés et connus
à l'avance, et pouvoir faire l'objet d'un contrôle de conformité ou de pertinence par les
autorités et instances compétentes.
B) La promotion du mérite et de l'excellence
Les interventions et délibérations au sein des diverses instances réglementaires se
doivent de privilégier les candidats dont les éléments de dossier ou les profils répondent
aux critères de productivité et d'excellence académique, sans préjudice des exigences
morales et de respect de l'éthique universitaire.
C) Le rôle essentiel de l'expertise des dossiers
L'évaluation des prestations scientifiques du candidat au recrutement ou à la promotion
est une étape majeure et ne saurait se limiter à une simple comptabilisation des articles
305
ou des travaux publiés. Il s'agit d'en faire une évaluation académique qualitative
permettant d'apprécier la valeur scientifique de la production, rapport du candidat à la
science, la maturité humaine et/ou professionnelle du candidat, son aptitude à maîtriser
les instruments et méthodes de recherche, et, en ce qui concerne les grades les plus
élevés de la hiérarchie du corps, sa capacité à encadrer et à diriger des travaux de
recherche. Cette évaluation académique doit être assurée par trois rapporteurs
compétents. Les trois rapporteurs émettent leurs avis et, pour être validé, chaque dossier
de candidature doit justifier d'au moins deux avis favorables sur les trois.
Le respect des dé/ais d'examen et de transmission des dossiers
L'application des principes ci-dessus édictés ne produira tous les effets escomptés en
faveur des candidats soumissionnaires et des établissements employeurs de ces
candidats, que si les dossiers de candidature sont traités et transmis dans le respect des
délais impartis. Ainsi que cela a été constaté dans le passé, tout retard ne peut être que
source de frustration et de démobilisation préjudiciables au rendement académique de
nos établissements.
Il) ÉTAPES DE LA PROCÉDURE ET INSTANCES COMPÉTENTES
Les procédures de travail et les rôles respectifs des différents intervenants sont explicités
ainsi qu'il suit:
A) Les étapes opérationnelles de la procédure
Le dossier de candidature au recrutement ou au changement de grade d'un enseignant
suit les principales étapes suivantes :
 le dépôt du dossier relié en six (6) exemplaires auprès du Chef de
l'Établissement universitaire concerné contre remise d'un récépissé de dépôt
dûment daté;
 l'examen du dossier par les instances compétentes de l'Université;
 l'entretien avec le candidat (pour le recrutement) ou la transmission du dossier au
Secrétaire Permanent du CCIU ;
 l'expertise scientifique du dossier par les diligences du Secrétaire Permanent du
Comité Consultatif des Institutions Universitaires (CCIU);
 l'examen du dossier de candidature par le CCIU et la transmission au Secrétaire
Permanent du CCIU du procès-verbal de chaque Commission signé de 3
membres dont le Président et le Rapporteur ;
 l'établissement des listes d'aptitude;
 la décision du Conseil d'Université pour la promotion ou le recrutement du
candidat;
 l'approbation conforme des décisions du Conseil d'Université par le Conseil
d'Administration;
 la formalisation, la promulgation et la diffusion des actes administratifs de
recrutement ou de promotion par les instances hiérarchiques compétentes.
B) Les instances compétentes et leurs attributions
Le rôle dévolu aux Universités est fondamental en matière de recrutement et de
promotion des enseignants. En effet, nul ne saurait se dérober au principe universel
selon lequel les recrutements et les promotions au sein des Universités, institutions
scientifiques par excellence, se font par les membres des Universités eux-mêmes, c'est-
à-dire par des pairs. Telle est la portée des dispositions de l'article 27 du décret n° 93/027
du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux Universités, qui font du Conseil
d'Université, organe composé essentiellement d'enseignants, l'instance compétente en
306
matière de recrutement et d'avancement des enseignants et dont les décisions sont
adoptées sous forme de délibérations conformes par le Conseil d'Administration de
l'Université.
Le rôle central et incontournable de l'Université étant rappelé, les responsabilités dans
le processus de recrutement ou de promotion des enseignants sont prescrites et
partagées de la manière suivante au niveau des diverses instances compétentes:
1) Pour la promotion, le Département académique émet un avis pédagogique et
d'opportunité sanctionné par un rapport pédagogique sur l'évaluation des prestations
pédagogiques du candidat. Pour un recrutement, le Département examine le dossier du
candidat et dresse un rapport approprié.
2) Le Chef d'Établissement, après consultation du Chef du Département concerné,
émet pour le compte de l'Établissement un avis administratif sanctionné par un rapport
administratif sur la manière de servir du candidat.
3) Le Conseil d'établissement émet un avis sur la recevabilité de la candidature sur la
base des textes, des postes ouverts ou des besoins et des pièces ou éléments versés
aux dossiers. Il indique également la Commission, la Section, la Sous-section
scientifiques compétentes du CCIU pour l'évaluation desdits dossiers. Le Chef
d'Établissement dispose d'un délai de 10 jours pour transmettre ledit dossier au Chef de
l'Institution Universitaire pour acheminement au CCIU.
4) Le Chef de l'Institution Universitaire concerné saisit le Président du CCIU au plus tard
10 jours après la réception du dossier au Rectorat, avec indication formelle de son avis.
5) Le Secrétaire Permanent du CCIU sollicite les avis scientifiques.
6) Pour les recrutements au grade de Chargé de Cours, ainsi que pour le recrutement
ou la promotion au grade de Maître de Conférences, le Secrétaire Permanent transmet le
dossier complet du candidat concerné à la Commission Scientifique d'Évaluation (CSE).
Celle-ci devra avoir auditionné le candidat et adressé le rapport au Secrétaire Permanent
au plus tard 10 jours avant la tenue du CCIU. Toutefois, le candidat à la promotion au
grade de Maître de Conférences et titulaire d'une Agrégation de l'Enseignement
Supérieur est dispensé des dispositions de ce paragraphe.
7) Pour les recrutements et les promotions au grade de Professeur, le Secrétaire
Permanent transmet le dossier complet du candidat concerné à la Commission
Scientifique d'Évaluation. Celle-ci devra avoir auditionné le candidat et adressé le rapport
au Secrétaire Permanent au plus tard 10 jours avant la tenue du CCIU.
8) Le Secrétaire Permanent du CCIU transmet le dossier à la Commission scientifique
compétente du CCIU.
9) La Commission, la Section, la Sous-Section scientifiques procèdent à l'expertise et
dressent les rapports scientifiques circonstanciés. En cas de besoin, il peut être fait appel
à un Expert extérieur, notamment lors qu’il n'en existe pas au sein d'une Commission,
Section ou Sous-Section scientifique pour évaluer les travaux d'un candidat.
10) Sur convocation de son Président, le CCIU siège en session et dresse la liste des
candidats par ordre de mérite, et procède à l'inscription des plus méritants sur les listes
d'aptitude. Le classement des candidats sur les listes d'aptitude et par discipline a une
portée nationale et s'impose à toutes les Universités.
11) Vingt jours au plus après la session du CCIU, le Président du CCIU transmet aux
Recteurs des Universités concernées, les dossiers des candidats retenus, ainsi que l'acte
portant inscription sur les listes d'aptitude.
12) Trente jours au plus après la transmission des dossiers et des listes d'aptitude par
le Président du CCIU, le Conseil d'Université siège et prend les décisions en vue du

307
recrutement ou de la promotion des enseignants sur la base et dans le strict respect des
avis émis et des listes d'aptitude dressées par le CCIU.
13) Tout candidat inscrit sur la liste d'aptitude et désireux d'être nommé à un poste
ouvert dans une Université autre que celle à laquelle il appartient, doit avoir signifié sa
demande au Président du CCIU avant la tenue du Conseil d'Université de l'Institution
sollicitée.
14) Le Conseil d'Université, notamment en ce qui concerne les cas de retard dûment
établis et imputables à l'Administration, peut émettre des avis à l'attention du Conseil
d'Administration sur la reconstitution de carrière en faveur des candidats pénalisés.
15) Le Conseil d'Administration, instance suprême de l'Université, adopte les décisions
prises par le Conseil d'Université, instance compétente en matière de recrutement et de
promotion.
16) Les services compétents de l'Université (Rectorat) invitent les candidats recrutés ou
promus à remplir les formalités d'usage en vue de la prise par les autorités ou les
instances compétentes, des actes formalisant leurs promotion ou recrutement (Arrêté ou
Décret selon le cas), au plus tard trente (30) jours après la tenue du Conseil
d'Administration.
17) Le Chef de l'Institution Universitaire diligente les dossiers retenus auprès du
Ministre de l'Enseignement Supérieur en vue de la prise des actes formels appropriés. Il
retourne les dossiers des candidats non retenus auprès des établissements.
18) Le Secrétaire Permanent diligente l'établissement et l'aboutissement des projets
des actes administratifs correspondant aux différents dossiers.
19) Les dossiers des candidats non retenus sont retournés aux Recteurs des
Universités par le Secrétaire Permanent du CCIU, au plus tard trente (30) jours après la
fin de la session. Ces dossiers sont accompagnés chacun de la copie d'une lettre
notifiant à chaque candidat la décision prise le concernant et les motifs de celle-ci ainsi
que, le cas échéant, l'indication des dispositions à prendre à son niveau.
III) DISPOSITIONS DIVERSES
- Le recrutement des Assistants reste régi par les procédures internes aux Universités.
Il se fait sur la base des critères prévus par l'arrêté n° 01/0090/MINESUP/DDES du 29
octobre 2001.
- Les Universités sont tenues d'instruire les dossiers de candidature des Enseignants
dans le strict respect de l'échéancier annuel prescrit par l'arrêté ministériel susvisé.
- Les Chefs de Département et les Chefs d'Établissement sont tenus de produire, selon
le cas, le rapport pédagogique et le rapport administratif exigés concernant chaque
candidat. Le cas échéant il devra être procédé à la substitution d'office par les
responsables de rang supérieur aux défaillants dûment constatés par le Recteur, pour
suite de la procédure.
- Un contrôle systématique devra être organisé par les Chefs d'Institutions
Universitaires sur l'enregistrement des dossiers de candidature déposés au niveau des
Établissements et sur les délais de leur examen et de leur transmission aux Autorités et
instances supérieures au regard des délais prescrits.
IV) DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
La présente circulaire s'applique à compter de la date de sa signature pour tous les cas
de recrutement ou de promotion des Enseignants au sein des Institutions Universitaires.
Toutefois, à titre transitoire, les dossiers en instance auprès du Secrétariat Permanent
du CCIU, à la date de signature de l'arrêté n° 01/0090/ MINESUP/DDES du 29 octobre
2001, seront examinés à la 9e session du CCIU, soit sur la base des dispositions
308
antérieures favorables aux candidats, soit sur celles de la présente circulaire lorsqu'elles
sont plus favorables aux candidats.
Les Chefs des Institutions Universitaires et le Secrétaire Permanent du CCIU sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution des prescriptions contenues dans
la présente circulaire.

309
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE.

Circulaire n° 005/CAB/PM du 07 juin 2011 Relative à la mobilité du personnel


enseignant au sein de l'Administration
LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,
A
MESSIEURS LES VICE- PREMIERS MINISTRES ; MESSIEURS LES MINISTRES
D'ÉTAT ; MES ET MESSIEURS LES MINISTRES ; MADAME ET MESSIEURS
LES MINISTRES DÉLÉGUÉS; MESDAMES ET MESSIEURS LES SECRÉTAIRES
D'ÉTAT,

Mon attention a été appelée ces dernières années sur la trop grande mobilité des
personnels enseignants au sein de l'Administration. Cette situation créé des départs
massifs et répétés des personnels enseignants, des établissements scolaires pour les
ministères n'ayant aucun rapport avec l'enseignement.
Il importe de relever pour le déplorer que malgré tous les efforts consentis par le
Gouvernement, entre autres, les importantes mesures de renforcement des effectifs des
personnels enseignants et la signature d'un statut particulier accordant à ceux-ci des
avantages spéciaux visant à les stabiliser dans leur secteur et à améliorer leurs
conditions, de travail, le déficit en personnels enseignants persiste. L'évasion des
intéressés vers les administrations techniques se poursuit en s'accentuant et aggravant
ainsi le déficit dudit personnel, dont souffre déjà notre système éducatif.
Pour mettre un terme à ce phénomène, et afin de préserver notre système éducatif qui
fait partie des priorités de la politique du Chef de l'État, je vous demande de veiller
désormais au respect scrupuleux des mesures ci-après :
- ne soumettre à la procédure du visa préalable de mes services ou à ma signature que
les projets de texte de nomination assortis d'un accord écrit de libération du ministre de
tutelle lorsque des personnels enseignants sont proposés pour être nommés dans les
administrations autres que les ministères éducatifs. Cet accord ne peut être donné qu'en
faveur des enseignants qui justifient d'une ancienneté de dix (10) année, au moins, de
service effectif dans leur ministère d'origine. Des copies de cet accord de libération
devront être transmises à mes Services ainsi qu'au Ministre chargé de la fonction
publique ;
- lesdits personnels doivent justifier de la même ancienneté de service pour ce qui est
de leurs affectations, mises à disposition éventuelles dans une autre administration ou de
leur détachement, par la procédure ordinaire, auprès des entreprises publiques et
parapubliques,
Il reste entendu que la mobilité des personnels enseignants reste de mise entre les
ministères éducatifs et n'est pas subordonnée à la condition d'ancienneté sus évoquée;
sous réserve toutefois de l'obtention d'un accord préalable de libération du ministère
éducatif d'origine ou utilisateur de l'enseignante(e) concernée (é).
Je demande à chaque Chef de Département ministériel de veiller à la stricte application
des mesures qui précèdent, au respect desquelles j'attache le plus grand prix.
Yaoundé, le 07 juin 2011
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Philemon YANG

310
PERSONNEL D’APPUI
Décret n°2011/119 du 18 mai 2011 Portant dispositions communes applicables aux
personnels d’appui des institutions universitaires du Cameroun

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu la Constitution ;
Vu la Loi n°92/007 du 14 août 1992 portant Code du Travail
Vu la loi n°005/2001 du 16 avril 2001 portant orientation de l’Enseignement
Supérieur ;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’État ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Universités, modifié et complété par le décret n°2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux Universités d’État;
Vu le décret n°2011/119 du 10 mai 2011 fixant les dispositions communes
applicables aux personnels d’appui des Institutions Universitaires Publiques du
Cameroun.
DECRÈTE :
TITRE I- DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er : Le présent décret fixe les dispositions communes applicables aux
personnels d'appui des Institutions universitaires publiques du Cameroun.
Article 2 :(1) Au sens du présent décret, l'expression personnel d'appui désigne les
personnels recrutés par les institutions universitaires publiques et qui occupent dans ces
institutions un poste de travail technique, administratif ou financier.
(2) sont exclus du champ d'application du présent décret
- Les personnels de l'État régis par le statut du corps enseignant des
institutions universitaires ;
- Les personnels de l'État régis par le statut du corps des personnels d'appui
pédagogique de l'enseignement supérieur;
- Les enseignants associés relevant des autres institutions, des instituts de
Recherche, de la Coopération ou des milieux socioprofessionnels ;
- Les personnels détachés ou mis à disposition;
- les contractuels d'administration mis à la disposition des institutions universitaires
par les autres administrations.
Article 3 : Est considéré comme contrat de travail au sens du présent décret, tout accord
de préférence, contrat, décision ou tout autre acte administratif en tenant lieu, conclu
entre une institution universitaire publique et une personne qui s'engage à mettre son
activité professionnelle au service de l'institution moyennant rémunération.
Article 4 : (1) les personnels d'appui des institutions universitaires publiques du
Cameroun ne s'occupent des tâches manuelles, administratives, techniques et
financières.
(2) L'acte portant offre d'emploi doit préciser le profil requis pour l'accès au
poste de travail à pourvoir.

313
Article 5 : Le poste de travail à pouvoir doit être prévu par le cadre organique de
l'institution universitaire publique, et correspondre à une provision budgétaire prévue à
cet effet.
Article 6 : (1) les personnels d'appui des institutions universitaires publiques sont classés
dans 12 catégories comprenant chacun 12 échelons.
(2) Chaque catégorie regroupe l'ensemble des emplois réservés aux
personnels d'appui recrutés au même niveau d'études ou de qualification professionnelle,
et soumis aux mêmes conditions de carrière.
(3) une annexe au présent décret détermine la classification professionnelle
des emplois réservés aux personnels d'appui des institutions universitaires publiques.
Ces emplois sont relatifs :
 aux tâches de conception, de direction, d'évaluation et de contrôle pour les
catégories X, XI, et XII ;
 aux tâches de préparation, d'élaboration et d'application pour les catégories
VII, VIII et IX ;
 aux tâches d'exécution spécialisée pour les catégories IV, V et VI ;
 aux tâches d'exécution courante pour les catégories I, II et III.
TITRE II : DE LA FORMATION ET DE L'EXECUTION DU CONTRAT DU TRAVAIL
CHAPITRE I : DU RECRUTEMENT
SECTION I : DES CONDITIONS GÉNÉRALES :
Article 7 : Nul ne peut être recruté à un emploi de personnel d'appui dans une institution
universitaire publique :
1) - s'il ne possède la nationalité camerounaise ;
Toutefois, le ministre chargé des problèmes de l'emploi et de la main d'œuvre peut
autoriser le recrutement des ressortissants étrangers, en cas de manque de candidature
camerounaise à l'offre d'emploi.
2) s'il n'est âgé de 17 ans au moins;
3) s'il n'est de bonne moralité ou s'il déjà fait l'objet d'une condamnation à une peine
privative de liberté supérieure à 6 mois pour crime, délit de probité (vol, faux, trafic
d'influence, escroquerie, corruption, détournement des deniers publics, abus de
confiance) ou à toute autre peine assortie de l'une des déchéances prévues aux
alinéas 1 et 6 de l'article 30 du code pénal, à moins d'en avoir été amnistié ou
réhabilité ;
4) s'il a fait l'objet d'une mesure administrative d'assignation à résidence surveillée ou
d'internement pendant une durée ininterrompue au moins égale à 6 mois, prise
conformément à la législation en vigueur ;
5) durant les cinq (5) années qui suivent son licenciement d'un précédent emploi dans
une institution universitaire publique, lorsque ce licenciement est intervenu pour faute
lourde ;
6) s'il ne remplit les conditions d'aptitude exigée pour l'emploi considéré.
SECTION II : DES MODALITES DE RECRUTEMENT
Article 8 : (1) Le recrutement des personnels d'appui des institutions universitaires
publiques obéit aux modalités de recrutement en vigueur dans les établissements publics
administratifs.
(2) Ce recrutement est constaté par :
 un contrat de travail pour les catégories VII à XII

314
 une décision pour les catégories I à VI
(3) Les contrats et décisions sont signés par le chef l'institution
universitaire publique et précisant (nom, prénoms date et lieu de naissance, sexe,
nationalité) le lieu de recrutement, le lieu d'emploi, la catégorie professionnelle et
l'échelon attribué, le salaire correspondant.
Article 9 : (l) Le contrat établi doit être visé par le ministère en charge de l'emploi, et
prévoir une période d'essai conforme à la législation en vigueur.
(2) L'engagement à l'essai doit être stipulé par écrit.
Article 10 : Le fait pour un personnel d'appui d'une institution universitaire publique qui a
reçu notification de son acte d'engagement ou accepté et signé ledit acte, de ne pas
rejoindre son poste dans les délais requis, constitue après mise en demeure de
l'intéressé restée sans suite, une rupture de contrat.
Article 11 :(1) Au moment du recrutement, le classement du personnel d'appui de
l'institution universitaire publique dans une catégorie tient compte du diplôme dont il est
titulaire, ou de sa qualification professionnelle.
(2) Les personnels d'appui des institutions universitaires publiques, qui au
cours de leur carrière, obtiennent dans leur branche d'activité un Diplôme de formation
après un cycle d'études égal au moins à deux années scolaires bénéficient également
d'une bonification d'un échelon.
Article 12 : Les mois d'essais sont considérés comme ayant été passés au premier
échelon de la catégorie lors du calcul de l'ancienneté.
Article 13 : Le personnel d'appui qui après son recrutement, présente un titre ou un
diplôme supérieur à celui ayant justifié son classement dans une catégorie au moment de
son recrutement, ne peut s'en prévaloir pour prétendre à un reclassement, sauf en cas
d'ouverture d'un nouveau poste de travail impliquant un nouveau contrat.
Article 14 : Sans préjudice des poursuites pénales et civiles qu'elle encourt, toute
personne recrutée comme personnel d'appui à la suite des manœuvres frauduleuses
établies est, dès découverte de celles-ci, licenciée sans préavis.
CHAPITRE II :DE L'EVALUATION ET DE L'AVANCEMENT
SECTION I : DE L'EVALUATION
Article 15 : Le personnel d'appui de l'institution universitaire publique fait l'objet, dès la
fin de l'exercice budgétaire et au plus tard le 3l mars de chaque année d'une évaluation
selon les modalités prévues par la réglementation en vigueur.
SECTION II : DE L'AVANCEMENT
Article 16 : L'avancement d'échelon des personnels d'appui des institutions
universitaires publiques a lieu tous les deux ans. Il tient compte de la bonne manière de
servir annuellement constatée par un bulletin de note.
Article 17 : (1) Le passage d'une catégorie à une catégorie supérieure d'un personnel
d'appui d'une institution, universitaire publique ne peut résulter que du changement de
qualification professionnelle dans la même branche d'activité, justifié par la présentation
de nouveaux titres ou diplômes officiellement reconnus.
(2) Dans la catégorie supérieure, le personnel d'appui est classé à un échelon
comportant un salaire égal, ou à défaut, immédiatement supérieur à celui qu'il percevait
avant son reclassement.
(3) Le reclassement du personnel d'appui d'une catégorie à une catégorie supérieure
dans les conditions prévues à l'alinéa 1er ci-dessus ne peut être prononcé que s'il existe
une dotation budgétaire correspondante.

315
Ce reclassement prend effet du point de vue de l'ancienneté pour compter de la date
d'obtention des nouveaux titres ou diplômes et, s'il existe des crédits au budget en cours
d'exécution, il prend également effet au plan financier pour compter de la même date.
Dans le cas contraire, l'effet financier court pour compter du 1er janvier de l'exercice
suivant.
Article 18 :(1) A titre exceptionnel et sous réserve de la dotation budgétaire
correspondante, les personnels d'appui des institutions universitaires publique dont la
manière de servir a régulièrement donné satisfaction peuvent sur proposition de la
commission paritaire d'avancement compétente, bénéficier d'un reclassement à la
catégorie immédiatement supérieure, à condition :
 qu'ils aient épuisé tous les échelons de leur catégorie ;
 qu'ils justifient d'au moins dix années d'expérience dans cette catégorie ;
 qu'ils aient obtenu sur les trois dernières années de service, une moyenne de
notes professionnelles au moins égale à 15 sur 20.
(2) Un personnel d'appui ne peut bénéficier plus d'une fois au cours de sa carrière, du
reclassement de catégorie prévu à l'alinéa 1 ci-dessus.
CHAPITRE III : DES DROITS ET DES OBLIGATIONS DES PERSONNELS D'APPUI
SECTION I : DES DROITS ET LIBERTES
PARAGRAPHE I : DES LIBERTES PROFESSIONNELLES
Article 19 : (1) Les personnels d'appui des institutions universitaires publiques jouissent
des liber- tés d'expression et d'information reconnues aux membres de la communauté
universitaire selon les modalités prévues par la législation en vigueur.
(2) Ils jouissent par ailleurs de la liberté de s'affilier à un syndicat de
leur choix dans les conditions prévues par le Code du Travail.
PARAGRAPHE II : DU DROIT A LA REPRESENTATION
Art. 20 : Les personnels d'appui des institutions universitaires publiques jouissent du droit
de représentation dans les instances universitaires de dialogue, de concertation et de
décision les concernant.
PARAGRAPHE III : DU DROIT AU SALAIRE ET AUX ACCESSOIRES DE SALAIRE
Article 21 : (1) Les personnels d'appui des institutions universitaires publiques ont droit
après service fait, à un traitement comprenant un salaire de base et des accessoires de
salaire.
(2) Le salaire de base des personnels d'appui des institutions
universitaires publiques et ses accessoires sont calculés au mois, et alignés sur les
barèmes en vigueur dans la Fonction publique et ses accessoires sont calculés au mois,
et alignés sur les barèmes en vigueur dans la Fonction Publique de l'État.
Article 22 : (1) Il est institué les primes et indemnités suivantes au bénéfice des
personnels d'appui des institutions universitaires publiques :
 la prime de technicité ;
 la prime d'appui à l'enseignement et à la recherche ;
 l'indemnité de transport ;
 l'indemnité de non-logement.
(2) Un texte particulier fixe les montants et les modalités de paiement
desdites primes et indemnités sur les budgets des institutions universitaires publiques.

316
Article 23 : D'autres avantages peuvent en tant que de besoin, être accordée aux
personnels d'appui des institutions universitaires publiques par les conseils
d'administration, en fonction des moyens disponibles.
PARAGRAPHE IV : DU DROIT A LA PROTECTION
Article 24 : (1) Les personnels d'appui ont droit, de la part des institutions universitaires
publiques, à la protection que l'État assure à ses personnels dans l'exercice de leurs
fonctions.
(2) Les institutions universitaires publiques assurent également aux
personnels d'appui, à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions, réparation des
préjudices subis ; elles se substituent de plein droit à eux pour la réparation des
dommages causés à leur tour aux tiers.
(3) Toutefois, les institutions universitaires publiques disposent d'une
action récursoire à rencontre des personnels d'appui mis en cause, qui peuvent faire
l'objet d'ordres de recettes en vue de retenue sur leurs soldes.
PARAGRAPHE V : DU DROIT À LA FORMATION CONTINUE
Article 25. -L'institution universitaire publique assure au personnel d'appui en activité,
une formation continue en fonction des disponibilités budgétaires.
Article 26 (1) : Tout personnel d'appui de l'institution universitaire publique qui, sans
autorisation préalable du chef de l'institution universitaire publique abandonne son poste
de travail pour effectuer un séminaire, un stage de formation ou de perfectionnement,
est considéré comme en position d'absence irrégulière ou d'abandon de poste. Il encourt
de ce fait des sanctions disciplinaires conséquentes.
(2) Il ne peut par ailleurs se prévaloir de cette formation, pour prétendre à
un avancement ou à un reclassement.
PARAGRAPHE VI : DU DROIT A LA SANTE
Article. 27 : (1) En cas d'accident ou de maladie d'origine professionnelle d'un personnel
d'appui, l'institution universitaire publique prendre en charge ou à défaut, rembourse la
totalité des frais des actes médicaux, pharmaceutiques, d'évacuation, d'hospitalisation,
de rééducation fonctionnelle et d'appareillage.
(2) L’institution universitaire publique assure en outre la fourniture,
l'entretien et le renouvellement des appareils de prothèse et d'orthopédie nécessités par
l'infirmité résultant de l'accident et ou de la maladie d'origine professionnelle.
(3) En cas de maladie ou d'accident non imputable au service d'un
personnel d'appui, l'institution universitaire publique participe à concurrence de 60% aux
frais des soins médicaux, pharmaceutiques, d'hospitalisation, de rééducation
fonctionnelle et d'appareillage pour l'agent, son conjoint et ses enfants mineurs légitimes,
reconnus ou adoptifs.
PARAGRAPHE VII : DU DROIT AUX CONGES
Article 28 : Le personnel d'appui de l'institution universitaire publique bénéficie des
congés administratifs, de maladie et de maternité, et des permissions exceptionnelles
d'absence dans les conditions prévues par la législation et la réglementation en vigueur.
SECTION II : DES OBLIGATIONS
PARAGRAPHE I : DE L'OBLIGATION DE SERVIR ET DE SE CONSACRER AU
SERVICE.
Article 29 : (1) Le personnel d'appui de l'institution universitaire publique est tenu
d'exercer personnellement avec diligence, probité et sens de responsabilité les tâches à
lui confiées, sans discrimination aucune.

317
(2) Il est également tenu de satisfaire aux demandes d'informations du
public, dans le respect des règles relatives aux obligations de réservées et de discrétion
professionnelles.
PARAGRAPHE II : DE L'OBLIGATION DE DÉSINTÉRESSEMENT.
Article 30 : (1) Il est interdit à tout personnel d'appui de l'institution universitaire publique
d'avoir sous quelque dénomination que ce soit, par lui-même ou par une personne
interposée, des intérêts soit dans un secteur soumis à son contrôle direct, soit dans une
entreprise traitant avec l'Institution universitaire publique.
Il est interdit aux personnels d'appui des institutions universitaires publiques de
demander ou de recevoir, avant, pendant ou après service et sous quelque forme que ce
soit, une rémunération quelconque en espèce ou en nature, offerte par les usagers ou
pour un travail rendu dans le cadre du service.
PARAGRAPHE III : DE L'OBLIGATION D'OBEISSANCE
Article 31 : (1) Tout personnel d'appui de l'institution universitaire publique est tenu
d'obéir aux instructions individuelles ou générales données par son supérieur
hiérarchique dans le cadre du service, conformément aux lois et règlements en vigueur.
Toutefois, il a le devoir de refuser d'exécuter un ordre manifestement illégal et de nature
à compromettre gravement l'intérêt public, sauf réquisition de l'autorité compétente
établie dans les formes et procédures légales. Dans ce cas, sa responsabilité se trouve
dégagée.
PARAGRAPHE IV : DE L'OBLIGATION DE RESERVE
Article 32 : (1) Les personnels d'appui des institutions universitaires publiques sont tenus
à l'obligation de réserve dans l'exercice de leurs fonctions.
- l'obligation de réserve consiste pour le personnel d'appui des institutions universitaires
publiques, leurs convictions politiques, philosophiques ou religieuses.
PARAGRAPHE V : DE L'OBLIGATION DE DISCRETION PROFESSIONNELLE
Article 33 : (1) Les personnels d'appui des institutions universitaires publiques doivent
faire preuve de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les faits,
informations ou documents dont ils ont connaissance dans l'exercice ou à l'occasion de
l'exercice de leurs fonctions.
(2) Tout détournement, toute soustraction de pièce ou de document de
service sont formellement interdis. Il en est de même de leur communication ou de leur
reproduction à moins qu’elle ne soit exécutée sur instruction de la hiérarchie.
SECTION I : DE L'ACTIVITE
Article 34 : (1) L'activité est la position du personnel d'appui de l'institution universitaire
publique qui exerce effectivement ses fonctions au poste de travail auquel il a été affecté.
(2) Est également considéré comme étant en position d'activité, le
personnel d'appui :
a) ayant bénéficié d'une permission exceptionnelle d'absence ;
b) mis en congé administratif ;
c) soumis à un stage de formation ou de perfectionnement par l'institution universitaire
publique ;
d) bénéficiaire d'une décharge de service pour exercice d'un mandat syndical.
SECTION II : DE LA SUSPENSION DU CONTRAT DU TRAVAIL
Article 35 : (1) Le contrat de travail personnel d'appui de l'institution universitaire
publique est suspendu dans les cas suivants, prévus par le code du travail :

318
 Pendant la durée de l'absence du personnel d'appui dans le cadre de maladie
dûment constatée par un médecin agrée par l'administration ou par l'institution
universitaire publique. La durée de l'absence est limitée à six (06) mois, ce délais
peut être prorogé jusqu'au remplacement effectif de l'agent d'appui ;
 Pendant la période d'indisponibilité résultant d'un accident de travail ou d'une
maladie professionnelle ;
 pendant la période de mise à pied ;
 pendant la durée du congé de Maternité ;
 d'accord parties pendant l'exercice des fonctions politiques ou
administratives résultant d'une élection ou d'une nomination ;
 Pendant la période de garde à vue ou de détention préventive de l'agent d'appui ;
 pendant l'absence de l'agent d'appui appelé à suivre son conjoint ayant changé
de résidence habituelle et en cas d'impossibilité de mutation. Cette durée est
limitée à 2 ans, éventuellement renouvelable d'accord parties ;
 pour convenances personnelles, à la demande expresse du personnel d'appui
concerné.
(2) Les effets de la suspension sont régis selon les modalités prévues par
le code du travail.
CHAPITRE IV : DU REGIME DISCIPLINAIRE
SECTION I : DES SANCTIONS DISCIPLINAIRES
Article 36 : Tout manquement à ses obligations professionnelles ou tout acte partisan,
isolé ou concerté de nature à empêcher le fonctionnement normal et régulier de
l'institution universitaire publique ou de l'un de ses établissements, entraîne pour le
personnel d'appui l'une des sanctions disciplinaires suivantes selon la gravité de la faute :
a) l'avertissement ;
b) le blâme ;
c) la mise à pied d'un (01) à huit (08) jours ;
d) le retard à l'avancement pour une durée d'un (01) à deux (02) ans ;
e) l'abaissement d'échelon ;
f) le licenciement.
Article 37 : (1) Avant toute sanction, sauf en cas d'une condamnation judiciaire devenue
définitive, le personnel d'appui de l'institution universitaire publique doit être admis à se
justifier. À cette fin, dès la faute est constatée, une demande d'explications écrite lui est
adressée.
(2) Les sanctions sont toujours motivées et notifiées par écrit. Elles sont
prises sous forme de décision pour les sanctions c, d, e et f. En outre la mise à pied est
soumise aux formalités prescrites par l'article 35 du code de travail.
(3) L'acte de sanction est obligatoirement versé au dossier personnel de
l'agent concerné.
(4) Une même faute disciplinaire ne peut être sanctionnée plus d'une
fois. Toutefois, la sanction disciplinaire est indépendante de la sanction judiciaire.
Article 38 : (1) Le retard à l'avancement prend effet pour compter de la date à laquelle le
personnel d'appui qui en est frappé, réunit toutes les conditions requises pour être
avancé.

319
(2) L'abaissement d'échelon ne peut être prononcé qu'à l'intérieur d'une
même catégorie, et ne peut avoir pour conséquence de faire sortir le personnel d'appui
de la catégorie où il se trouve.
(3) En cas de licenciement pour faute lourde, le personnel d'appui perd
ses droits au préavis et à l'indemnité de licenciement sous réserve de l'appréciation de la
juridiction compétente en ce qui concerne la gravité de la faute.
(4) En cas d'absence injustifiée, quelle qu'en soit la durée et sans
préjudice de l'application des sanctions disciplinaires énoncées ci-dessus, le personnel
d'appui ne peut prétendre à aucun salaire.
Le personnel d'appui ne peut prétendre à aucun salaire.
Article 39 : (1) le personnel d'appui de l'institution universitaire publique, frappé d'une
sanction disciplinaire peut être, sur requête, réhabilité par l'autorité compétente lorsqu'il
n'a pas fait l'objet d'une autre sanction avant l'expiration d'une période de :
 deux (02) ans pour l'avertissement écrit ;
 trois (03) ans pour le blâme ;
 cinq (05) ans pour le retard à l'avancement et à l'abaissement d'échelon.
(2) la réhabilitation a pour effet de lever l'hypothèque que faisait peser la
sanction sur la carrière du personnel d'appui de l'institution universitaire publique .cette
sanction est effacée automatiquement de son dossier personnel.
(3) La réhabilitation ne donne lieu ni à la reconstitution de carrière ni au
rappel de la rémunération.
SECTION II : DES AUTORITES COMPETENTES
Article 40 : Le pouvoir disciplinaire est exercé de la manière suivante :
- Les sanctions a, b et c sont prononcées par les chefs d'établissement
compétents.
- Les sanctions d, e et f sont prononcées par les chefs des institutions
universitaires publiques, après avis du conseil de discipline compétent.
SECTION III : DU CONSEIL DE DISCIPLINE
Article 41 : (1) Il est institué au sein de chaque institution universitaire publique, un
conseil de discipline des personnels d'appui composé ainsi qu'il suit :
 Président : le directeur des Affaires administratives de l'institution universitaire
publique.
- Membres : un représentant du ministère en charge de l'enseignement supérieur ;
- un représentant du ministère en charge du travail ;
- un représentant du chef de la structure ou de l'établissement dont relève le
personnel mis en cause ;
- un délégué du personnel.
(2) Un rapporteur et un secrétaire de séance assistent au conseil de
discipline sans voix délibérative.
(3) Le rapporteur instruit le dossier du personnel d'appui mis en cause.
(4) La décision du chef de l'institution universitaire publique portant
traduction du personnel d'appui devant le conseil de discipline, en désigne nommément
les membres, le rapporteur et le secrétaire de séance.
Article 42 - (1) Le conseil de discipline donne son avis préalable sur toute proposition de
sanction de retard à l'avancement, d'abaissement d'échelon et de licenciement.

320
(2) Les avis sont pris à la majorité simple des membres présents, et en
cas d'égalité, la voix du président est prépondérante.
(3) Les avis du conseil ne lient pas le chef de l'institution universitaire
publique.
(4) Le fonctionnement du conseil de discipline du personnel d'appui est
fixé par un arrêté du ministre de l'Enseignement supérieur.
CHAPITRE II : DES RECOMPENSES
Article 43 : Le personnel d'appui de l'institution universitaire publique qui, dans l'exercice
de ses fonctions, se distingue particulièrement par son dévouement à la cause de
l'institution universitaire publique, ou par sa contribution exceptionnelle à
l'accroissement du rendement et de l'efficacité du service, peut recevoir l'une des
récompenses suivantes :
la lettre d'encouragement ;
la lettre de félicitation ;
le témoignage officiel de satisfaction.
Article 44 : (1) La lettre d'encouragement et la lettre de félicitation sont adressées au
personnel à d'appui méritant par le chef de l'institution universitaire publique sur
proposition des chefs des structures dont il relève.
(2) Le témoignage officiel de satisfaction est adressé au personnel d'appui
méritant par le ministre de l'enseignement supérieur, sur proposition : des chefs des
institutions universitaires publiques, assortie d'un rapport circonstancié.
Article 45 : le témoignage officiel de satisfaction donne droit à l'avancement d'un
échelon.
Article 46 : L'acte accordant une récompense est notifié au bénéficiaire et versé dans
son dossier personnel.
Article 47 : Les personnels d'appui des institutions universitaires publiques peuvent
également prétendre aux médailles, d'honneur du travail et aux ordres nationaux, selon
les conditions et les modalités prévues par la réglementation en vigueur.
TITRE IV : DE LA FIN DU CONTRAT DE TRAVAIL
Article 48 : Le contrat de travail du personnel d'appui des institutions universitaires
publiques prend fin par:
 démission ;
 licenciement ;
 admission à la retraite ;
 décès.
Article 49 : La démission et le licenciement sauf en cas de faute lourde laissée à
l'appréciation de la juridiction compétente en ce qui concerne sa gravité, sont
subordonnés à un préavis donné par la partie qui prend l'initiative de la rupture.
Article 50 : Les conditions et la durée de préavis, les obligations des partis pendant son
exécution ou du fait de son inexécution sont régies par le Code du travail.
Article 51 : (1) La démission ne dégage pas le personnel d'appui de la responsabilité
découlant des fautes commises dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses
fonctions.
(2) Le personnel d'appui reste lié par l'obligation de réserve et de discrétion
professionnelle pour les faits, documents et informations dont il a eu connaissance à

321
l'occasion de l'exercice de ses fonctions sous peine de poursuites pénales prévues par la
loi.
Article 52 : (1) En cas de licenciement, l'institution universitaire publique est tenue de
faire suivre sa notification par une décision indiquant le montant des salaires et
indemnités revenant au personnel d'appui, au moment de la cessation de service.
(2)Le personnel d'appui a droit à une indemnité de licenciement distincte du
préavis attribué dans les conditions fixées par le Code du travail.
Article 53 : (1) En cas de décès d'un personnel d'appui de l'institution universitaire
publique, les droits antérieurement acquis par lui sont liquidés selon les conditions et
modalités prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
(2) La participation de l'institution universitaire publique à l'organisation des
obsèques est régie par les mêmes dispositions.
Article 54 : (1) La limite d'âge pour l'admission à la retraite des personnels d'appui des
institutions universitaires publiques est fixée à 60 ans.
(2) Les conditions et modalités, de départ à la retraite et de liquidation des
droits y afférents sont régies par les dispositions légales en vigueur.
Article 55 : L'admission à la retraite des personnels d'appui des institutions universitaires
publiques est prononcée par décision des chefs desdites institutions.
TITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 56 : Les frais occasionnés par les déplacements temporaires ou définitifs du
personnel d'appui pour raison de service, sont pris en charge par l'institution universitaire
publique.
Article 57 : Les situations non prévues par le présent décret sont traitées conformément
aux lois et règlements en vigueur.
Article 58 : Le présent décret est applicable de plein droit aux contrats en cours
d'exécution.
Article 59 : Le présent décret, qui prend effet à compter de la date de sa signature, sera
enregistré, publié suivant la procédure d'urgence puis inséré au Journal officiel en
français et en anglais.
Yaoundé, le 18 mai 2011

322
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret n° 2012/031 du 13 janvier 2012 fixant les montants et les modalités de


paiement des indemnités et primes allouées aux personnels d'appui des
Institutions Universitaires Publiques.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution;
Vu la loi n° 92/007 du 14 août 1992 portant Code du Travail; Vu la loi n° 005/2001 du
16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu la loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux Universités d'État;
Vu le décret n° 2011/119 du 10 mai 2011 fixant les dispositions communes
applicables aux personnels d'appui des Institutions Universitaires Publiques du
Cameroun,
DÉCRÈTE:
er
Article 1 : Le présent décret fixe les montants et les modalités de paiement des
indemnités et primes allouées aux personnels d'appui des Institutions Universitaires
Publiques.
Article 2 : Les montants mensuels des indemnités et primes accordées aux personnels
d'appui des Institutions Universitaires Publiques sont fixes ainsi qu'il suit:
A. Indemnité de transport
Dix mille (10.000) Fcfa.
L'indemnité de transport est accordée à tous les personnels d'appui des Institutions
Universitaires Publiques sans distinction de catégorie.
B. Indemnité de non logement
Elle est de 20% du salaire de base
C. Prime de technicité:
- des catégories X à XII ......... 25.150 Fcfa
- des catégories VII à IX ......... 20.150 Fcfa
- des catégories IV à VI .......... 5.150 Fcfa
- des catégories I à III .............. 5.150 Fcfa
D. Prime d'appui à l'enseignement et à la recherche:
- des catégories X à XII .......... 40.000 Fcfa
- des catégories VII à IX ......... 35 .000 Fcfa
- des catégories IV à VI ... .... ..25.000 Fcfa

323
- des catégories I à III ............. 2*0.000 Fcfa
Article 3: Les indemnités et primes susvisées sont payables mensuellement et
constituent des éléments du salaire.
Article 4 : Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence puis
inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 13 janvier 2012

324
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU CAMEROUN
SUPÉRIEUR Paix - Travail - Patrie
************ ************

Arrêté N°0016/MINESUP/CAB du 30 juin 1997 relatif aux modalités d'application


du décret n° 7/252 du 25 juin 1976 en faveur du personnel linguistique en service
au Ministère de l'enseignement supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution du 2 juin 1972 et les textes modificatifs subséquents ;
Vu le décret n° 92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement
Vu le décret n° 94/141 du 21 juillet 1994 portant réaménagement du Gouvernement;
Vu le décret n°92/264 du décembre 1992 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°94/199 du 7 octobre 1994 portant statut général de la Fonction
Publique de l'État;
Vu le décret n°75/770 du 18 décembre 1975 portant statut particulier du corps des
fonctionnaires des services de la traduction et d'interprétation;
Vu le décret n°76/252 du 25 juin 1976 accordant une prime pour travaux spéciaux à
certains fonctionnaires des services de traduction et d'interprétation;
Vu l'arrêté n°16/CAB/PR du 31 janvier 1976 fixant la liste des Écoles étrangères
formant les traducteurs et interprètes ;
Vu l'arrêté n°551/CAB/PR du 7 août 1985 portant création et organisation de l'École
Supérieure des Traducteurs et Interprètes du Centre Universitaire de Buéa et le décret
n°93/027 du 19 janvier 1993 organisant l'Université de Buéa ;
ARRÊTE:
Article 1er.- Le présent Arrêté définit les modalités d'application du Décret n° 76/252 du
25 juin 1976 en faveur des personnels linguistiques en service au Ministère de
l'Enseignement Supérieur.
Article 2.- Peut prétendre à la prime pour travaux spéciaux dans les conditions fixées par
cet Arrêté, tout Traducteur ou Interprète exerçant pour le compte du Ministère de
l'Enseignement Supérieur et titulaire d'un diplôme délivré soit par l'École Supérieure des
Traducteurs et Interprètes de Buéa, soit par l'une des Écoles étrangères reconnues par
l'Arrêté n° 16/CAB-/PR du 31 janvier 1976.
Article 3.-1) La prime pour travaux spéciaux e.st accordée trimestriellement en fonction
du rendement et de la qualité du travail sur la base d'une cote numérique.
2) Les éléments ci-après, qui concourent au rendement et à la qualité
définitive du travail entrent en ligne de compte dans l'attribution de la cote numérique :
3) Connaissances professionnelles (Maîtrise des techniques de traduction
ou 'interprétation, esprit de recherche, intelligence, efficacité, sens d'organisation) :
quatre (4) points;
- Personnalité (respect du secret professionnel, sens des rapports humains,
respect de la hiérarchie) : trois (3) points;
- Conscience professionnelle (ponctualité, assiduité, dévouement, application au
travail) : trois (3) points.

325
4) La cote numérique varie entre 2 et 10 pour chaque agent. Elle s'obtient en
faisant la somme des points marqués par rapport à chacun des éléments d'évaluation
énumérés à l'alinéa 2 ci-dessus.
5) La cote numérique est attribuée en fin de trimestre par le Secrétaire
Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur :
- sur proposition du Chef de service de la Traduction en ce qui concerne les
Traducteurs et Interprètes du service de Traduction ;
- sur proposition de l'Inspecteur Général, du Conseiller Technique ou du Directeur
intéressé en ce qui concerne tout autre Traducteur ou Interprète en service au
Ministère de l'Enseignement Supérieur.
6) La valeur d'un point de la cote numérique est égale à 4.000 Fcfa par
mois.
Article 4.-1) La prime pour travaux spéciaux est accordée sur décision du Ministre de
l'Enseignement Supérieur ;
2) Elle est mandatée par Bon d'Engagement avec demande de procédure
simplifiée
3) Elle n'est pas soumise à l'imposition.
Article 5.- Le présent arrêté qui prend effet pour compter de la date de signature sera
enregistré en Français et en anglais, puis communiqué partout où besoin sera.

326
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU CAMEROUN
SUPERIEUR Paix- Travail -Patrie

Arrêté N°13/0645 /MINESUP du 30 DEC 2013 fixant les règles de fonctionnement du


Conseil de Discipline des Personnels d'Appui des Institutions Universitaires
Publiques du Cameroun et précisant les règles de la procédure disciplinaire.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la-loi n° 92/007 du 4 août 1992 portant Code du travail ;
Vu la loi n° 001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'universités et les textes
subséquents ;
Vu le décret n°93/027du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités;
Vu le décret n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État ;
Vu le décret n°2011/119 du 18 mai 2011 fixant les dispositions communes applicables
aux personnels d'appui des Institutions Universitaires Publiques du Cameroun ;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le décret 2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur,
ARRETE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er.- Le présent arrêté fixe les règles de fonctionnement du Conseil de
Discipline des Personnels d'Appui des Institutions Universitaires Publiques du Cameroun
et précise les règles de la procédure disciplinaire
ARTICLE 2- (1) Conformément aux dispositions de l'article 41 du décret n° 2011/119 du
18 mai 2011 susvisé, il est institué au sein de chaque Institution Universitaire Publique un
Conseil de Discipline des Personnels d'Appui.
(2) Le Conseil de Discipline des Personnels d'Appui siège au sein de
l'Institution Universitaire Publique concernée.
ARTICLE 3.- Le Conseil de Discipline des Personnels d'Appui des Institutions
Universitaires Publiques du Cameroun donne son avis préalable sur toute proposition de
sanction de retard à l'avancement, d'abaissement d'échelon et de licenciement.
ARTICLE 4.- (1) Les avis émis par le Conseil de Discipline ne lient pas le Chef de
l'Institution Universitaire Publique.
(2) Toutefois, le Chef de l'Institution Universitaire Publique prend une
décision s'il juge nécessaire de rendre exécutoire un avis du Conseil de Discipline.

327
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT DU CONSEIL DE
DISCIPLINE DES PERSONNELS D'APPUI
ARTICLE 5.- (1) Le Conseil de Discipline institué au sein de chaque Institution
Universitaire Publique est composé ainsi qu'il suit :
Président : le Directeur des Affaires Administratives de l'Institution Universitaire Publique
concernée.
Membres :
- Un (01) représentant du Ministère en charge de l'enseignement supérieur ;
- un (01) représentant du Ministère en charge du travail ;
- un (01) représentant du Chef de la structure ou de l'établissement dont relève le
personnel mis en cause ;
- un (01) délégué du personnel.
(2) La décision du Chef de l'Institution Universitaire Publique portant
traduction du Personnel d'Appui mis en cause devant le Conseil de Discipline désigne un
Rapporteur ainsi qu'un Secrétaire de séance n'ayant pas, tous deux, voix| délibérative.
ARTICLE 6.- Le Rapporteur, désigné parmi les hauts responsables de la structure
chargée des questions disciplinaire, instruit le dossier du Personnel d'Appui mis en cause
et en rend compte au Conseil. A ce titre, il accomplit tous les actes de V procédure
nécessaires.
ARTICLE 7.- Le délégué du personnel désigné membre du Conseil doit appartenir à la
même catégorie que celle du mis en cause. En cas d'absence d'un délégué de la même
catégorie que celle du mis en cause, celui appartenant à la catégorie immédiatement
supérieure est désigné à cet effet.
ARTICLE 8.- Le Secrétaire, désigné parmi les responsables de la structure chargée des
ressources humaines, est notamment chargé de :
- la préparation et la transmission des convocations individuelles au mis en cause
et aux membres du Conseil ;
- la préparation matérielle des séances du Conseil.
ARTICLE 9.- La tenue des séances du Conseil n'est valable que si les deux tiers (2/3) au
moins des membres sont présents.
ARTICLE 10.- (1) Le Conseil se réunit en tant que de besoin, sur convocation de son
Président.
(2) La convocation indique l'objet, le jour, l'heure et le lieu de la séance.
(3) La convocation accompagnée des décisions de traduction des mis en
cause devant le Conseil doit être adressées à tous les membres appelés à siéger quinze
(15) jours au moins avant la date fixée pour l'ouverture de la séance. En cas d'urgence,
ce délai est ramené à sept (7) jours.
ARTICLE 11.- Le Président du Conseil peut convoquer aux réunions, à titre consultatif,
toute personne dont la présence paraît opportune pour la manifestation de la vérité.
ARTICLE 12.- (1) L'avis du Conseil est acquis à l'issue d'un vote au scrutin secret. En
réponse à la question du Président sur la sanction à infliger au mis eu cause, chaque
membre se prononce en son âme et conscience sur la proposition de sanction à infliger.
(2) Le Conseil se prononce à la majorité simple des membres présents.
En cas d'égalité des voix, celle du Président est prépondérante.
ARTICLE 13.- Les séances du Conseil ne sont pas publiques. Les avis qu'il émet doivent
être motivés.

328
ARTICLE 14.- (1) Chaque séance du Conseil donne .lieu à la rédaction d'un procès-
verbal signé par le Président, tous les membres présents et le Rapporteur. Ledit procès-
verbal est transmis au Chef de l'Institution Universitaire Publique concernée.
(2) Après décision du Chef de l'Institution Universitaire Publique,
l'ensemble du dossier est transmis à la structure en charge des ressources humaines
pour exécution de la ladite décision et conservation du dossier.
CHAPITRE III : DE LA POCEDURE DISCIPLINAIRE
ARTICLE 15.- (1) La procédure devant le Conseil est garante des droits de la défense.
Elle est à ce titre contradictoire.
(2) En cas de refus- dûment constaté du mis en cause de prendre
communication de son dossier, de répondre aux convocations qui lui sont adressées ou
de comparaître par lui-même devant le Conseil, celui-ci passe outre et statue par le
défaut.
ARTICLE 16.- (1) Sur son initiative, ou à la demande d'une des autorités investies du
pouvoir disciplinaire, le Chef de l'institution Universitaire Publique saisit le Conseil par
une décision, avec copie au Ministre de l'Enseignement Supérieur.
(2) Ladite décision porte traduction du mis en cause devant le
Conseil et indique clairement les faits qui lui sont reprochés, les circonstances dans
lesquelles ces faits ont été commis, ainsi que les sanctions envisagées à son encontre.
ARTICLE 17.- (1) Le Président du Conseil transmet au Rapporteur, contre décharge, le
dossier disciplinaire ainsi que la décision de traduction du mis en cause devant le
Conseil.
(2) Le dossier disciplinaire doit notamment comprendre :
- tous les documents relatifs aux faits reprochés au mis en cause, notamment o
ses explications écrites sur ces faits ;
- toutes les décisions de sanctions antérieures et autres mesures conservatoires,
ainsi que les avis et recommandations des différents Conseils de Discipline ;
- toutes pièces relatives à son évaluation.
(3) Dès réception du dossier disciplinaire, le Rapporteur invite, par tout
moyen laissant trace écrite, le mis en cause à en prendre connaissance.
(4) La communication du dossier disciplinaire doit être intégrale, en ce
sens que toute pièce contenant un grief disciplinaire distinct doit être connu du Personnel
d'Appui mis en cause afin qu'il puisse valablement se défendre.
(5) Le mis en cause lit sur place le dossier disciplinaire le concernant. Il
peut prendre des notes, mais ne peut en aucun cas faire des photocopies des
(6) Le mis en cause doit reconnaître, par une attestation de décharge
signée par ses soins au moment de la connaissance de son dossier disciplinaire, qu'il a
eu communication dudit dossier.
ARTICLE 18.- (1) Le Rapporteur entend le mis en cause. Les déclarations de ce dernier
sont consignées dans un procès-verbal signé par le Rapporteur et par le déclarant.
(2) Le Rapporteur procède aux investigations, enquêtes et recherches
utiles à la manifestation de la vérité.
(3) Il a accès à tout document nécessaire à l'instruction de l'affaire et
entend toute personne susceptible de lui apporter des éclaircissements.
(4) Les déclarations des parents, alliés et amis du mis en cause ne sont
recueillies qu'à titre de simples renseignements.

329
ARTICLE 19.- Indépendamment des déclarations faites devant le Rapporteur et
recueillies sur procès-verbal, le mis en cause peut, s'il le juge utile, verser à son dossier
un mémoire écrit ou tout document nécessaire à sa défense.
ARTICLE 20.- Le Rapporteur doit faire preuve d'une impartialité absolue. Il doit
rechercher avec le même soin, ce qui peut être favorable au mis en cause et ce qui peut
confirmer les accusations dont il fait l'objet. Pour ce faire, il doit adopter une attitude
bienveillante tant à l'égard de l'accusé que des témoins, afin de ne pas empêcher, -par
quelques manœuvres ou attitudes que ce soit,, la manifestation de la vérité.
ARTICLE 2l : (1) Après l'enquête, le Rapporteur produit un rapport dont les conclusions
résument les griefs retenus ainsi que ceux rejetés. Les pièces probantes des points de
vue soumis par le Rapporteur sont nécessairement annexées au rapport.
(2) Le contenu dudit rapport n'est porté à la connaissance du mis en tenue
du Conseil.
ARTICLE 22.- Le Rapporteur transmet, contre décharge, son rapport ainsi que
l'ensemble du dossier disciplinaire au Président du Conseil dès la fin de l'instruction.
ARTICLE 23.- Tout manquement à leurs obligations commis par les membres du Conseil
constitue une faute passible de sanction disciplinaire. Il en est ainsi notamment des cas
suivants :
- connivence avec le personnel d’Appui incriminé
- non-respect du secret des délibérations
ARTICLE 24.- Dès réception du dossier de l'instruction, le Président du Conseil adresse
des convocations individuelles aux membres dans les conditions prévues à l'article 10 ci-
dessus, au mis en cause ainsi qu'à toute personne susceptible de fournir des
renseignements utiles au Conseil.
ARTICLE 25.- Le Conseil ne doit donner son avis que sur les faits soumis a son examen.
ARTICLE 26.- (1) Le mis en cause assure lui-même sa défense. Il peut se faire assister à
ses frais par un avocat ou tout autre mandataire de son choix. Il peut désigner des
témoins pour sa cause.
(2) Les témoins, à charge ou à décharge, ne sont pas tenus de h répondre
à l'invitation du Rapporteur ou du président du Conseil, sauf s'ils sont 11 Personnel
d'Appuis.
ARTICLE 27.- (1) La séance est ouverte par le Président après avoir introduit le mis en
cause dans la salle du Conseil, et donné lecture de la décision de traduction de 1 celui-ci
devant le Conseil.
(2) La parole est donnée au Rapporteur qui procède à la lecture de son
rapport.
(3) Le Président demande au mis en cause de faire ses observations.
(4) Les personnes éventuellement convoquées sont, les unes après les
autres, introduites dans la salle du conseil pour leurs dépositions. Les membres du
Conseil, le Rapporteur ainsi que le mis en cause ou son défenseur peuvent, avec
l'autorisation du Président, poser aux témoins les questions qu'ils jugent nécessaires.
(5) Après la plaidoirie, le Président demande au mis en cause et à son
défenseur le cas échéant, de se retirer afin de permettre au Conseil de délibérer.
ARTICLE 28.- (1) Le Président rappelle aux membres les faits reprochés au mis en
cause tels que présentés dans la décision l'ayant traduit devant le Conseil.

330
(2) Le Président met ensuite successivement aux voix, dans les
conditions prévues à l'article ci-dessus, la sanction disciplinaire que le mis en cause est
susceptible d'encourir.
(3) L'avis du Conseil n'est pas communiqué au mis en cause.
ARTICLE 29.- Le procès-verbal de la séance assorti de l'avis du Conseil de Discipline
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
ARTICLE 30.- (1) Les fonctions de Président, de Membres, de Rapporteur ou de
Secrétaire de séance du Conseil sont gratuites.
Toutefois, ceux-ci bénéficient d'une indemnité de séance ainsi qu'au remboursement des
frais de transport et de déplacement occasionnés par la tenue des réunions.
Le montant de l'indemnité de séance prévue à l'alinéa (2) ci dessus est fixé par décision
du Chef de l'Institution Universitaire Publique concernée, conformément à la
réglementation en vigueur.
Les frais de fonctionnement du Conseil sont pris en charge par le budget de l'Institution
Universitaire Publique concernée.
ARTICLE 31.- (1) Les situations définitivement réglées sous l'empire d'une
réglementation antérieure ne peuvent être remises en cause par les dispositions du
présent arrêté.
(2) Les instances en cours sont régies par les dispositions du présent
arrêté.
ARTICLE 32.- Le présent arrêté sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais./-

331
Arrêté n° 13/0644/MINESUP du 30 décembre 2013 portant organisation et
fonctionnement de la commission Paritaire d'Avancement des Personnels d'Appui
instituée au sein de chaque Institution Universitaire Publique du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 92/007 du 4 août 1992 portant Code du travail ; Vu la loi n° 001/005 du
16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux Universités ;
Vu le décret n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État ;
Vu le décret n°2011/119 du 18 mai 2011 fixant les dispositions communes
applicables aux personnels d'appui des Institutions universitaires Publiques du
Cameroun;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur,
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Le présent arrêté porte organisation et fonctionnement de la
Commission Paritaire d'Avancement des Personnels d'Appui instituée au sein de chaque
Institution Universitaire Publique du Cameroun ci-après désigné « la commission »
Article 2.- La commission Paritaire d'Avancement émet un avis sur tout dossier
d'avancement et de reclassement des Personnels d'Appui des Institutions universitaires
publiques.
Article 3.- Ne peuvent être proposés à un avancement d'échelon que les Personnels
d'Appui ayant obtenu sur deux années consécutives de service, des appréciations
favorables et une moyenne de notes chiffrée au moins égale à 12/20.
Article 4.- Conformément aux dispositions de l'article 18 du décret n° 2011/119 du 18
mai 2011 susvisé, et outre les conditions énumérées à l'article 17 dudit décret, la
Commission peut proposer, à titre exceptionnel et sous réserve de la dotation budgétaire
correspondante, le reclassement à la catégorie immédiatement supérieure de tout
personnel d'appui dont la manière de servir a régulièrement donné satisfaction, à
condition notamment que celui-ci ait épuisé tous les échelons de sa catégorie et qu'il
justifie de dix années d'expérience dans sa catégorie..
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION DE LA COMMISSION PARITAIRE
D'AVANCEMENT
Article 5.- (1) pour chaque groupe de Personnel d'Appui formant un collège électorat, la
Commission Paritaire d'Avancement est composée ainsi qu'il suit :

332
a. Pour l'avancement des personnels d'Appui de la première à la
sixième catégorie
Président : Un responsable désigné par le Chef de l'Institution Universitaire
Publique concernée
Membres :
- un (01) représentant du Ministère chargé de l'enseignement supérieur ;
- un (01) représentant du Ministère chargé de la fonction publique ;
- un (01) représentant du Ministère chargé du travail;
- deux (02) représentants de l'Administration de l'Institution universitaire
concernée;
- cinq (05) délégués du personnel relevant de la première à la sixième catégorie
b. Pour l'avancement des personnels d'Appui de la septième à la
douzième catégorie
Président : Un responsable désigné par le Chef de l'Institution Universitaire Publique
concernée Membres :
- un (01) représentant du Ministère chargé de l'enseignement supérieur ;
- un (01) représentant du Ministère chargé de la fonction publique ;
- un (01) représentant du Ministère chargé du travail;
- deux (02) représentants de l'Administration de l'Institution universitaire
concernée;
- cinq (05) délégués du personnel relevant de la première à la sixième catégorie
(2) Les représentants des administrations sont désignés par les chefs de
structures qu'ils représentent.
(3) Les délégués du personnel sont choisi parmi ceux élus et exerçant leur
mandat dans les conditions fixées par le code du travail et ses textes d'application.
(4) La composition de la commission est constatée par décision du chef de
l'Institution universitaire publique concernée.
(5) Les délégués du personnel dont les dossiers sont étudiés par la
commission ne peuvent pas prendre part à ces délibérations. À cet effet, ils sont
momentanément exclus de la salle, sans que cette exclusion implique leur
remplacement.
Article 6.- Le secrétariat des sessions de la commission paritaire d'avancement est
assuré par l'un des responsable de la structure chargée de la gestion du personnel dans
l'Institution universitaire publique concernée.
CHAPITRE III : DU FONCTIONNEMENT DE LA COMMISSION PARITAIRE
D'AVANCEMENT
Article 7.- (1) La commission paritaire d'avancement arrête et soumet pour décision, les
propositions d'avancement d'échelon et/ou de catégorie au chef de l'institution
universitaire concernée.
(2) Elle statue sur la base des bulletins de notes et du temps de services
effectifs accomplis par l'agent dans l'échelon concerné.
Article 8. (1) La commission paritaire d'avancement des personnels d'appui institué au
sein de chaque institution universitaire publique est constituée par décision du chef de
l'institution universitaire concernée.

333
(2) Elle se réunit sur convocation de son Président et ne peut valablement
délibérer qu'en présence de 2/3 au moins de ses membres.
Ses sessions ne sont pas publiques et ses membres sont tenus au secret des
délibérations.
(3) La commission adopte des résolutions à la majorité simple des membres
présents. En cas d'égalité des voix, celle du président est prépondérante.
(4) Le procès-verbal de ses travaux est dressé, assorti d'un avis motivé sur
les propositions d'avancement arrêtées et est igné par chacun des membres de la
commission.
Article 11.- (1) Les fonctions de Président de Membres et du Secrétariat de la
Commission Paritaire d'Avancement des Personnels d'Appui est institué au sein de
chaque Institution Universitaire Publique sont gratuites.
(2) Toutefois, ceux-ci bénéficient d'une indemnité de session ainsi qu'au
remboursement des frais de transport et de déplacement occasionnés par la tenue des
réunions.
(3) Le montant de l'indemnité de session prévue à l'alinéa (2) ci-dessus est
fixé par décision du Chef de l'Institution universitaire publique concernée, conformément
à la réglementation en vigueur.
Article 12.- Les frais de fonctionnement de la Commission sont supportés par le budget
de l'Institution Universitaire concernée.
Article 13,- Le présent arrêté sera enregistré et publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal officiel en français et en anglais,

334
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
Décision N° 02/0568/MINESUP/CAB/SG/DAG/CJ du 3 septembre 2002 portant
création d'un Comité de Coordination et de Suivi (CCS) des Rencontres entre le
Ministère de l'Enseignement Supérieur et les Délégués des Personnels d'Appui des
Institutions Universitaires Publiques,

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


Vu la Constitution;
Vu la loi n°92/007 du 14 août 1992 portant Code du travail ;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n°2002/216 du 24 août 2002 portant réorganisation du Gouvernement;
Vu le décret na 98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur :
Vu le décret n°2002/217 du 21 août 2002 portant réaménagement du Gouvernement;
Vu l'Instruction Ministérielle n°99/003/MINESUP/CAB/IGS du 05 octobre 1999 portant
renforcement des pouvoirs de gestion financière des Chefs d'Établissement;
Vu les dispositions pertinentes des décrets portant Réforme Universitaire du 19
janvier 1993 ;
Vu les Recommandations consignées dans le Rapport Général de la Rencontre entre
le Ministre de l'Enseignement Supérieur et les Délégués des Personnels d'Appui des
Universités d'Etat en date du 19 juillet 2002 :
DECIDE:
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GENERALES
er
Article 1 (1) Il est créé, à compter de la date de signature de la présente décision, une
structure de coordination et de suivi des Rencontres entre le Ministère de l'Enseignement
Supérieur et les Délégués des Personnels d'Appui des Institutions universitaires
Publiques, dénommée» Comité de Coordination et de Suivi MINESUP/Délégués des
Personnels d'Appui», et ci-après désignée le «CCS».
(2) Les activités-du CCS se déroulent dans le strict respect des lois et
règlements Cil vigueur et, des principes directeurs de l'Enseignement Supérieur au
Cameroun.
CHAPITRE 2 : MISSION ET OBJETIFS
Article 2- (1) Le ces est une instance consultative qui reçoit pour mission générale de
concourir et de veiller il la prise en compte et ri la traduction en actes par les
Responsables de l'Enseignement Supérieur et des Institutions universitaires publiques,
dans les meilleurs délais possibles, des différentes résolutions et recommandations

335
issues des Rencontres entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les Délégués
des Personnels d'Appui des Universités d'État.
(2) Dans le cadre de l'accomplissement de celle mission générale, le CCS
vise à atteindre les objectifs essentiels ci-après:
a) jouer le rôle de structure de relais et de courroie de transmission entre le Ministère de
l'Enseignement Supérieur et les Délégués des Personnels d'Appui des différentes
Universités d'État, pour une bonne circulation de l'information et pour une exploitation
optimale des propositions concrètes et des suggestions diverses des Personnels d'Appui
sur les différents aspects les concernant dans le fonctionnement des Institutions Universi-
taires publiques;
b) améliorer le niveau des informations pertinentes des Personnels d'Appui de chacune
des Universités d'État sur certains aspects de la gestion des Universités et les
perspectives concernant leurs doléances et attentes communs ou spécifiques ;
c) susciter et faciliter la communication et la mise à jour, au niveau du Ministère de
l'Enseignement Supérieur, des informations concernant les problèmes majeurs,
l'évolution des situations professionnelles et des préoccupations communes des
Personnels d'Appui des Universités d'État;
d) organiser, le cas échéant, le suivi conjoint des dossiers ou des situations concernant
un groupe ou l'ensemble des Personnels d'appui des Universités d'État auprès des
Responsables des Administrations et Organismes publics compétents;
e) formuler toutes suggestions utiles susceptibles de concourir à un meilleur
fonctionnement des Institutions universitaires publiques.
CHAPITRE 3 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Article 3.- (1) Le CCS MINESUP/Délégués des Personnels d'appui est composé ainsi
qu'il suit:
a- Président: M. le Directeur des Affaires Générales du Ministère de l'Enseignement
Supérieur
b-Vice-présidents:
- Mme le Chef de la Cellule Juridique du Ministère de l'Enseignement Supérieur ;
- M. le Coordonnâtes National des Délégués des personnels d'appui,
c- Membres Permanents:
 Représentants du Ministère de l'Enseignement Supérieur:
- le Chef de la Cellule de Suivi /MINESUP
- le Chef du Service du Personnel/DAG du Ministère de l'Enseignement Supérieur
- le Chef du Bureau du Suivi des Personnels des Institutions Universitaires
Publiques (DAG/MINESUP);
 Représentants des Universités d'État:
- 06 Coordonnateurs des Délégués des Personnels d'Appui des Universités d'État,
en raison d'un Coordonnateur par Institution universitaire désigné par ses pairs;
- 06 Chefs de Services des Personnels Administratifs il raison d'un (01) Chef de
Service par Institution universitaire.
(2) Le Coordonnateur National des Délégués des Personnels d'Appui des
Universités d'État est désigné par les Coordonnateurs d'Universités.
Article 4.- : La qualité de membre du CCS cesse de plein droit en cas de perte par son
titulaire du statut de Délégué des Personnels d'appui ou des fonctions ayant déterminé la
désignation de la personne concernée.

336
Article 5. -(1) Le CCS se réunit en tant que de besoin en session ordinaire sur
convocation de son Président, et au moins cieux (02) mois par ans.
(2) La présidence des sessions du ces est assurée par son Président ou ù la
demande du Ministre de l'Enseignement Supérieur par un Responsable désigné par lui.
(3) A l'initiative du Ministre de l'Enseignement Supérieur, le CCS peut se
réunir en session extraordinaire.
Article 6.- Le Président du CCS peut inviter aux réunions toute personne dont la
participation est jugée utile en fonction des points inscrits à l'ordre du jour.
Article 7.- (1) Le secrétariat des sessions du CCS est assuré par une Équipe des
Rapporteurs désignée par consensus et constituée des Représentants des
Coordonnateurs des Délégués des Personnels d'appui, des Responsables du Ministère
de l’Enseignement Supérieur et des Responsables des Universités d'État.
(2) Le rapport final des travaux adopté par les membres du CCS et signé
par l'Équipe des Rapporteurs et le Président, est communiqué au Ministre de
l'Enseignement Supérieur, au Chef de chaque Institution universitaire et au
Coordonnateur National des Délégués des personnels d'appui des Universités d'État.
(3) Le suivi des questions relatives au ces est assuré par la Direction des
Affaires Générales du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 8.- (1) Les fonctions de membre du CCS sont gratuites.
(2) Toutefois, les frais de déplacement et de mission des membres relevant
des Universités d'État engendrés pour les sessions et activités du ces sont pris en charge
par les budgets de leurs Institutions respectives.
Article 9,- Les dépenses afférentes aux sessions et au fonctionnement du ces sont
supportées par le budget du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE 4 : DISPOSITIONS DIVERSES
Article 10.- Les noms des Responsables des Services des Personnels Administratifs,
ainsi que ceux des Coordonnateurs des Délégués des Personnels d'Appui des
Institutions universitaires Publiques désignés par leurs pairs au sein du CCS, sont
communiqués au Ministre de l'Enseignement Supérieur par le Chef de l'Institution
universitaire concernée, avant le 31 juillet de chaque année,
Article 11.- La présente décision sera enregistrée, puis publiée et communiquée partout
où besoin sera.

337
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIVISION DE LA PROMOTION DU DIVISION FOR THE PROMOTION OF
DIALOGUE ET DE LA SOLIDARITÉ DIALOGUE AND SOLIDARITY IN
UNIVERSITAIRES UNIVERSITY
************ ************

Décision № 18/40401 MINESUP/CAB/G/DPDSD/DAJ du 17 juin 2014 portant


création du Comité de Coordination et de Suivi(CCS) des Rencontres entre le
Ministère de l'Enseignement Supérieur et les Délégués des Personnels d'Appui des
Institutions Universitaires Publiques

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n° 92/007 du 14 août 1992 portant-Code-du travail :
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités;
Vu le décret n° 2011/119 du 18 mai 2011 fixant les dispositions communes applicables
aux personnels d'appui des Institutions Universitaires Publiques du Cameroun;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n° 2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n° 2012/433 du 01 er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Considérant les Recommandations consignées dans le Rapport Général de la
Rencontre entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les Délégués des
Personnels d'Appui des Institutions Universitaires Publiques en date du 19 juillet 2002 ;
Considérant les résolutions et recommandations de la session du Comité de
Coordination et de Suivi(CCS) des rencontres entre le Ministère de l'Enseignement
Supérieur et les Délégués des Personnels d'Appui des Institutions Universitaires
Publiques du Cameroun en date du 21 novembre 2013.
DÉCIDE :
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er: La présente décision modifie et complète certaines dispositions de la décision
n° 02/0568/MINESUP/CAB/SG/DAG/CJ DU 13 Septembre 2002 portant création d'un
Comité de Coordination et de Suivi(C-CS) des Rencontres entre le Ministère de
l'Enseignement Supérieur et les Délégués des Personnels d'Appui des Institutions
Universitaires Publiques.
338
Article 2 : (1) Il est créé, auprès du Ministère de l'Enseignement Supérieur, une
structure de Coordination et de Suivi (CCS) des Rencontres entre le Ministère de
l'Enseignement Supérieur et les Délégués des Personnels d'Appui des Institutions
Universitaires Publiques, dénommée« Comité de Coordination et de Suivi (CCS)
MINESUP/Délégués des Personnels d'Appui, et ci -après désignée le CCS.
(2)Les activités du CCS se déroulent dans le strict respect des lois et
règlements en vigueur et des principes directeurs de l'Enseignement Supérieur au
Cameroun.
CHAPITRE 2 : MISSION ET OBJECTIFS
Article 3: (1) Le CCS est une instance consultative qui reçoit pour mission générale de
concourir et de veiller à la prise en compte et à la traduction en actes, par les
Responsables de l'Enseignement Supérieur et des Institutions Universitaires Publiques,
dans les meilleurs délais possibles, les différentes résolutions et recommandations
issues des rencontres entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les Délégués
des Personnels d'Appui des institutions Universitaires Publiques.
(2)Dans le cadre de l'accomplissement de cette mission générale, le CCS
vise à atteindre les objectifs essentiels ci-après:
a) Jouer le rôle de structure de relais et de courroie de transmission-entre le Ministère
de l'Enseignement Supérieur et les Délégués des personnels d'Appui des différentes
Institutions Universitaires Publiques;
b) Assurer une exploitation optimale des propositions concrètes et des suggestions
diverses des personnels d'appui sur les différents aspects les concernant dans le
fonctionnement des Institutions Universitaires;
c) Améliorer le niveau d'information des Personnels d'Appui de chacune des Universités
d'État sur certains aspects de la gestion des Universités et les perspectives concernant
leurs doléances et attentes communes ou spécifiques;
d) Susciter et faciliter la communication et la mise à jour, au niveau du Ministère de
l'Enseignement Supérieur, des informations concernant les problèmes majeurs,
l'évolution des situations professionnelles et les préoccupations communes des
Personnels d'Appui des Institutions Universitaires Publiques;
e) Organiser le cas échéant, le suivi conjoint des dossiers ou des situations concernant
un groupe ou l'ensemble des Personnels d'Appui des Institutions Universitaires Publiques
auprès des Responsables des Administrations et des organismes publics compétents;
f) Formuler toutes les suggestions utiles susceptibles de concourir à un meilleur
fonctionnement des Institutions Universitaires Publiques.
CHAPITRE 3 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Article (4): (1) le CCS-MINESUP/Délégués des Personnels d'Appui est composé ainsi
qu'il suit:
- Président: M. le Chef de la Division de la Promotion du Dialogue et de la Solidarité
Universitaires;
- Vice-Présidents:
- le Directeur des Affaires Générales;
- le Chef de la Division des Affaires Juridiques;
- le Président du Syndicat National des Personnels d'Appui des Universités d'État
du Cameroun (SYNAPAUC). -Membres Permanents:
- Représentants du Ministère de l'Enseignement Supérieur:
- le Chef de la Cellule de Suivi et du Dialogue Social;
339
- le Chef de la Cellule de Suivi de la Condition des Personnels et des Étudiants;
- le Sous -Directeur du Personnel, de la Solde et des Pensions;
- le Chef de la Cellule de Suivi j MINESUP ;
- le Chef du Service du Personnel/DAG du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
- le Chef du Bureau du Suivi des Personnels des Institutions Universitaires
Publiques
- (DAG/MINESUP);
- Représentants des Institutions Universitaires Publiques:
- les Délégués des Personnels d'Appui des Universités d'État, à raison d'un(01)
par l'Institution Universitaire désigné par ses pairs;
- les Personnels d'Appui syndiqués, à raison d'un (10) par Institution Universitaire;
- les Chef de la Division des Affaires Administratives et des Personnels
Administratifs,
- à raison d'un par université;
- les Chefs de Service des Personnels Administratifs, à raison d'un (01) par
Université;
Article 5: la qualité de membre du CCS cesse de plein droit en cas de perte de son
statut de Délégué des Personnels d'Appui ou des fonctions ayant déterminé la
désignation de la personne concernée.
Article 6 :(1) Le CCS se réunit en tant que de besoin en session ordinaire sur
convocation de son Président, au moins deux(02) fois par an.
(2)La Présidence des sessions du CCS est assurée par son Président ou à
la demande du Ministre de l'Enseignement Supérieur, par un responsable désigné par lui.
(3)A l'initiative du Ministre de l'Enseignement Supérieur, le CCS peut se
réunir en session extraordinaire.
Article 7 : Le Président du CCS peut inviter aux réunions toute personne dont la
participation est jugée utile en fonction des points inscrits à l'ordre du jour.
Article 8 :(1) Le Secrétariat des sessions du CCS est assuré par une équipe des
Rapporteurs désignée par consensus et constituée des Représentants des Délégués des
Personnels d'Appui, des Délégués syndiqués, des Responsables du Ministère de
l'Enseignement Supérieur et des Responsables des Institutions Universitaires Publiques.
(2) Le rapport final des travaux, adopté par les membres du CCS et signé
par le Président et l'équipe des Rapporteurs, est communiqué au Ministre de
l'Enseignement Supérieur, au Chef de chaque Institution Universitaire et aux Délégués
des Personnels d'Appui des Institutions Universitaires Publiques.
(3) Le suivi des questions relatives au CCS est assuré par la Division de la
Promotion du Dialogue et de la Solidarité Universitaires du Ministère de l'Enseignement
Supérieur.
Article 9- :(1) Les fonctions de membre du CCS sont gratuites.
(2)Toutefois, les frais de déplacement et de mission des membres, relevant
des Institutions Universitaires Publiques engendrés par les sessions et les activités du
CCS sont pris en charge par les budgets de leurs Institutions Universitaires respectives.
Article 10: Les dépenses afférentes aux sessions et au fonctionnement du CCS, sont
supportées par le budget du Ministère de l'Enseignement Supérieur.

340
CHAPITRE 4 : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 11-: Les noms des Responsables des Services des Personnels Administratifs,
ainsi que ceux des Délégués des Personnels d'Appui des Institutions Universitaires
Publiques désignés par leurs pairs au sein du CCS, sont communiqués au Ministre de
l'Enseignement Supérieur, par le-Chef de l'Institution universitaire concernée, avant le 31
juillet de chaque année;
Article 12 : (1) En vue de garantir l'accomplissement optimal des missions et l'atteinte
des objectifs visés à l'article 3 de la présente décision, les Vice-Chancellor et les
Recteurs organisent et assurent chacun dans son Institution Universitaire, le
fonctionnement d'une structure analogue du CCS- Personnels d'Appui.
(2) Les Vice-Chancellor et les Recteurs font tenir au Ministre de
l'Enseignement Supérieur, chacun en ce qui le concerne, un compte rendu des sessions
des assises organisées conformément à l'alinéa(l) du présent article.
Article 13 : La présente décision abroge toutes les dispositions antérieures contraires
notamment celles de la décision n° 02/0568/MINESUP/ CAB/SG/DAG/CJ DU 13
Septembre 2002 portant création d'un Comité de Coordination et du Suivi(CCS) des
Rencontres entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les Délégués des
Personnels d'Appui des Institutions Universitaires Publiques du Cameroun.
Article 14: La présente décision sera enregistrée, puis publiée et communiquée partout
ou besoin sera.

341
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIRECTION DES AFFAIRES DEPARTMENT OF GENERAL
GENERALES AFFAIRS
************ ************
SEVICE DU PERSONNEL PERSONNEL SERVICE
************ ************

Circulaire № 05/0004 MINESUP/SG/DAG/SPL du 30 juin 2005 relative à l'utilisation


de personnes non officiellement recrutées ou affectées au Ministère de
l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


À MESDAMES ET MESSIEURS:
- LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
- LES INSPECTEURS GÉNÉRAUX
- LES CONSEILLERS TECHNIQUES
-LES INSPECTEURS
- LES DIRECTEURS ET CHEF DE DIVISION
- LES CHEFS DE CELLULE

Mon attention a été attirée par la présence persistante, au sein de, certaines structures
du Ministère de l'Enseignement Supérieur, de personnes sans statut officiel, c'est-à-dire
ne rentrant dans aucune des catégories des personnels reconnus par le Service du
Personnel du Ministère, au titre soit d'agents directement recrutés par décision
ministérielle, soit d'agents recrutés par d'autres administrations ou structures publiques et
affectés ou mis à la disposition de notre département ministériel.
Ces pratiques, dont certains Responsables se sont rendus ou se rendent coupables à
ce jour, en qualité d'auteurs, de complices actifs ou passifs, sont manifestement
contraires aux dispositions réglementaires en vigueur en matière de recrutement des
personnels ou de fonctionnement des services publics. Elles contreviennent, par ailleurs
et de façon manifeste, aux prescriptions dans ce domaine, particulièrement en ce qui
concerne le respect des normes et exigences de sécurité des personnes et des biens
publics d'une part, de confidentialité des informations et documents administratifs d'autre
part, au sein de notre Ministère. Ces pratiques doivent être systématiquement bannies
À cet égard, il doit demeurer constant qu'en aucun cas, ces personnes ne
sautaient se prévaloir de leur situation de fait pour revendiquer quelque prétendu
droit acquis vis-à-vis de l'Administration, ni être insérés à quelque niveau que ce
soit sur les listes; états de paiement ou fichiers des agents officiellement en
service au Ministère de l'Enseignement Supérieur. Le cas échéant, ces personnes
doivent être expurgés sans délai supplémentaire ni autre formalité.

342
En conséquence, je vous demande de procéder à une vérification systématique de la
situation administrative de chacun des personnels exerçant au sein de vos structures
respectives, dans les différents poste de travail existants, compris pour l'exécution des
tâches de nettoyage, de manutention, d'agents de liaison ou de bureau, etc. Un apport
circonstancié de chaque responsable de structure devra être établi et transmis sans délai
au Secrétaire Général pour mon information. Une mise à jour des effectifs et une
présentation synthétique de la situation globale des personnels en service dans les
différentes structures internes de notre département ministériel devront m'être parvenues
avant le 15 juillet 2005, délai de rigueur.
J'attache le plus grand prix à la stricte exécution des présentes prescriptions.

Ampliations :
- SG/MINESUP
- IGS/IGA/MINESUP
- CT/INSPECTEURS/MINESUP
- Toutes les Directions et Cellule/MINESUP -CIRD/UYI
- SCL/SG
- Chrono/Archives

343
République du Cameroun Republic of Cameroon
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
Ministère de l'Enseignement Supérieur Ministry of Higher Education
Secrétariat General Secretariat General
Direction des Affaires Générales Department of General Affairs
Sous-Direction des personnels, de la
solde et des pensions

NOTE DE SERVICE N° 17/00295 MINESUP/SG/DAG/SDPSP/SGS du 26 SEPT 2017


Rappelant les procédures en matière de mise en stage.

Il est porté à la connaissance des personnels du MINESUP désireux de solliciter une


mise en stage, qu’à compter de la date de signature de la présente note de service, et ce
conformément à la réglementation en vigueur que:
1) La formation des agents publics est tributaire des besoins de services et doit cadrer
avec leurs activités au quotidien afin d’en mesurer l’impact;
2) L’adéquation entre la formation initiale, le poste occupé et la formation sollicitée, ainsi
qu’une péréquation judicieuse en ce qui concerne le choix du bénéficiaire doivent
être respectés;
3) Toute demande de mise en stage doit parvenir au MINFOPRA avant le début effectif
de la formation ;
4) Toute demande de mise en stage doit avoir une autorisation dûment signée par le
MINESUP;
5) La Lettre-Circulaire N°D/22/08/MFPRA/SG/DDRHE du 16 septembre 2005 énumère
la composition des dossiers de candidatures à une mise en stage à savoir:
- Une demande timbrée adressée au Ministre de la Fonction Publique et de la
Reforme Administrative ;
- 2 fiches de renseignements avec photo 4x4 dûment signées par une autorité
compétente ;
- Une copie de l’acte d’intégration ou du contrat de travail ;
- Une copie du dernier acte d’avancement ;
- Un bulletin de solde récent ;
- Une attestation d’inscription à l’école ;
- La lettre de financement en ce qui concerne les bourses étrangères ;
- Un état des décomptes des incidences financières relatives au stage de
formation (Bourse nationale) ;
- Un avis motivé du Ministre utilisateur.

NB : Pour plus d’informations, bien vouloir vous rapprocher des services de la


DAG/SDPSP/SGPFS du MINESUP.

344
Ampliations :
CAB/MINESUP ;
IGS/IGA ;
CT1/CT2
DIRECTIONS et DIVISIONS ;
Affichage;
CHRONO/ARCHIVES.

LE MINISTRE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Jacques FAME NDONGO

345
C. INSTITUTS ET UNIVERSITES PRIVES
D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Décret № 2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes


applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


- Vu la Constitution;
- Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur ;
- Vu le décret n°92/089 du 4 mai 1992 précisant les attributions du Premier
Ministre, modifié et complété par le décret n°95/145 du 4 août 1995 ;
- Vu le décret n°971205 du 7 décembre 1997 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n°98/067 du 28 avril 1993;
- Vu le décret n°97/206 du 7 décembre 1997 portant nomination d'un Premier
Ministre;
- Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère
de l'Enseignement Supérieur,
DÉCRÈTE :
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er- Le présent décret fixe les règles communes applicables aux institutions
privées d'enseignement supérieur sous réserve de celles fixées par les conventions
internationales.
Article 2 - Les institutions privées d'enseignement supérieur ci-après désignées les
«Institutions» comprennent:
- les établissements privés d'enseignement supérieur
- les universités privées.
Article 3.- Au sens du présent décret et de ses textes d'application les définitions ci-
après sont admises:
1) établissements privés d'enseignement supérieur : structures assurant des formations
post-secondaires conformément à la réglementation en vigueur;
2) universités privées : structures assurant les formations supérieures conformément à
la réglementation en. vigueur et comportant au moins deux établissements
3) Campus:
a) ensemble d'immeubles appartenant à une institution et abritant des bâtiments et des
infrastructures servant à l'exercice des activités de formation ou de toutes autres activités
relevant des missions de l'enseignement supérieur, ou servant de résidence aux
membres de la communauté universitaire;
b) immeubles annexes acquis ou loués en dehors du site principal par l'Institution,
suivant des contrats ou conventions déterminés, et affectés aux activités de formation ou
à la résidence des membres de la communauté;
4) promoteur: toute personne physique ou morale qui, sur sa demande, dans le cadre du
droit camerounais, est autorisée par l'État à créer une Institution et à la faire fonctionner.
Article 4 :- (1) Les Institutions sont des structures à caractère scientifique, technique,
professionnel et culturel.

349
(2) Elles sont apolitiques et à but non lucratif.
(3) Elles peuvent dispenser leurs enseignements dans un campus et/ou à
distance conformément à la réglementation en vigueur,
(4) Les Institutions sont placées sous la tutelle du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur qui en assure notamment le suivi, le contrôle et l'évaluation,
Article 5.- (1) Les Institutions sont créées à l'initiative des personnes physiques ou
morales privées conformément aux dispositions du présent décret et de ses textes
d'application.
(2) Toutefois, les Institutions peuvent être créées à l'initiative des
organisations publiques internationales, ou dans le cadre d'accords particuliers, dans les
conditions fixées par des conventions spécifiques.
(3) Les universités étrangères qui souhaitent avoir des campus au Ca-
meroun ou des activités de formation à distance à partir du Cameroun en dehors des
conventions ou accords particuliers, doivent se conformer aux dispositions du présent
décret et de 5,:5 textes d'application.
(4) Les structures et organismes de formation visés à l'alinéa 3ci-dessus
sont considérés comme des Institutions.
Article 6.- Outre les conditions particulières définies dans le présent décret, nul ne peut
occuper un emploi, exercer les fonctions d'enseignant, occuper un poste de
responsabilité, être membre ou siéger au conseil d'établissement ou au conseil
d'administration d'une Institution, s'il ne jouit de ses droits civiques, ou s'il a subi une
condamnation pour crime ou pour délit contraire à l'éthique universitaire, à la probité et
aux bonnes mœurs.
Article 7.- Les droits et obligations de l'étudiant ou de l'élève des Institutions sont fixés
par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Article 8.- Toute présence de salles de jeux, de salles de cinéma et de toutes autres
nuisances, ainsi que la vente et la consommation des boissons alcoolisées, des drogues
et de toutes autres substances nocives à la santé, sont interdites dans l'enceinte et le
voisinage immédiat d'une Institution.
Article 9.- Le campus d'une Institution est inviolable. Les forces de l'ordre ne peuvent
intervenir sur IU1 campus que sur réquisition formelle de l'autorité universitaire
compétente ou de l'autorité de tutelle en cas de troubles graves à l'ordre public.
Article 10.- Il peut être procédé à la fermeture ou au scellé d'une institution suivant les
formes et procédures prévues par la réglementation en vigueur, après consultation de
l'autorité de tutelle.
CHAPITRE II : DES MISSIONS ET DES OBJECTIFS DES INSTITUTIONS
Article 11.- (1) Les Institutions concourent à la mission fondamentale de l'enseignement
supérieur, à savoir: la production, l'organisation et la diffusion des connaissances
scientifiques, culturelles, professionnelles et des valeurs éthiques pour le développement
de la Nation et le progrès de l'humanité.
Article 12.- Les Institutions poursuivent les objectifs découlant de la mission
fondamentale mentionnée à l'alinéa 1 ci-dessus, tels que définis par l'article 6 de la loi n°
005 du 16 avril 2001 susvisée.
Article 13.- L'organisation et le fonctionnement des Institutions obéissent aux principes
directeurs suivants:
- l'égal accès pour tous les camerounais;
- l'autonomie;
350
- la participation des enseignants, des étudiants et du personnel non enseignant à
la vie de l'Institution et à la gestion des activités qu'elle développe;
- la coopération avec les Institutions publiques d'enseignement supérieur et de
recherche scientifique et technique;
- l'ouverture à l'environnement national, régional et à la coopération internationale.
Article 14.- (1) Les Institutions peut développer en leur sein des centres d'études
scientifiques et techniques et technologiques, des centres de recherche ou de formation
spécialisée et de perfectionnement sous réserve du respect des lois et règlements en
vigueur.
(2) Les centres visés à l'alinéa 1 ci-dessus peuvent être chargés
notamment:
- du développement de la formation à distance;
- du perfectionnement des cadres;
- de la liaison entre les laboratoires universitaires et les milieux
socioprofessionnels.
Article15.- Les Institutions peuvent également développer en leur sein, sous réserve du
respect des lois et règlements en vigueur, des fondations universitaires chargées
notamment de promouvoir la qualité de l'enseignement, de la recherche et du cadre de
vie dans l'Institution.
Article16.- (1) Une Commission nationale de l'enseignement supérieur privé assiste le
Ministre chargé de l'enseignement supérieur dans la mise en place, le développement, le
suivi, le contrôle et l'évaluation de l'enseignement supérieur privé et des Institutions y
afférentes.
(2) Les attributions, l'organisation et le fonctionnement de la Commission
visée à l'alinéa 1 ci-dessus sont fixés par arrêté.
CHAPITRE III : DE LA CRÉATION, DE L'OUVERTURE ET DE L'EXTENSION DES
INSTITUTIONS
Article 17.- Les Institutions sont créées conformément aux orientations générales de la
Nation en matière de développement de l'enseignement supérieur et aux modalités fixées
par le présent décret.
Article 18.- Les institutions fonctionnent sous les régimes de l'autorisation, de l'agrément
et de l'homologation tels que définis par la loi n° 005 du 16 avril 2001 susvisée.
SECTION I : DE LA CRÉATION DES INSTITUTIONS
Article 19 : La création d'une Institution est subordonnée à l'obtention de l'accord
préalable du Ministre chargé de l'enseignement supérieur, après avis de la Commission
visée à l'article 16 du présent décret.
Article 20.- Les conditions; les modalités et les procédures d'.octroi de l'accord prévu 2
l'article 19 ci-dessus, sont fixées par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement
supérieur.
Article 21.- L'accord de création d'une Institution est personnel et incessible. Il ne peut
être transmis qu'après accord du Ministre de l'Enseignement Supérieur après avis de la
Commission nationale de l'enseignement supérieur privé
Article 22. (1) L'accord de création d'une Institution est valable pour une durée de trois
(03) ans renouvelable à compter de la date de sa signature.

351
(2) Il est frappé de caducité si, à l'expiration du délai prévu à l'alinéa premier
ci-dessus, l'institution concernée n'a pas obtenu l'autorisation d'ouverture
SECTION II : DU RÉGIME DE L'AUTORISATION DES INSTITUTIONS
Article 23 : (1) L'autorisation L'ouverture d'une Institution est accordée par arrêté du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur après avis de la Commission visée à l'article
16 ci-dessus. .
(2) Elle est incessible et intransmissible.
(3) Elle est acquise par filière et par cycle de formation.
(4) Elle est caduque au bout de deux (2) ans à compter de la date de sa
signature en cas de non fonctionnement.
Article 24.- Les conditions, les modalités et les procédures d'octroi et de retrait de
l'autorisation d'ouverture d'une Institution sont fixées par arrêté du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
Article 25.- Les Institutions autorisées, préparent les candidats aux examens en vue de
l'obtention de diplômes nationaux dans le cadre des conventions signées avec des
Institutions publiques d'enseignement supérieur ou des Institutions homologuées.
SECTION III : DU RÉGIME DE L'AGRÉMENT DES INSTITUTIONS
Article 26.- Les Institutions autorisées peuvent obtenir de l'autorité de tutelle le régime
de l'agrément.
Article 27.-(1) L'agrément est la reconnaissance du fonctionnement effectif et régulier
de: l'Institution considérée.
(2) Il donne droit à l'ouverture des filières de formation conformément à la
réglementation en vigueur.
(3) Les Institutions agréées préparent et présentent des candidats aux
examens en vue de l'obtention de diplômes nationaux conformément à la réglementation
en vigueur, et/ou dans le cadre des conventions signées avec des Institutions publiques
d'enseignement supérieur ou des Institutions homologuées
SECTION IV : DE L'EXTENSION DES INSTITUTIONS
Article28.- Au sens du présent décret, on entend par extension d'une institution,
l'ouverture d'un nouvel établissement, d'une nouvelle filière où d'un nouveau cycle de
formation.
Article29.- (1) L'extension d'une Institution est subordonnée à l'obtention d'un accord
donné par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur, après avis de la Commission
nationale de renseignement supérieur privé.
(2) Seules les Institutions agréées ou homologuées peuvent bénéficier d'un
accord d'extension.
(3) L'extension d'une Institution obéit aux conditions, modalités et
procédures de création et d'ouverture, telles que fixées dans le présent décret et ses
textes d'application.
SECTION V : DU PROMOTEUR
Article30.- (1) Par dérogation aux dispositions de l’article 3 (4) du présent il décret, une
personne physique ou morale de nationalité étrangère peut, dans le cadre des accords
culturels bilatéraux ou multilatéraux ou de conventions spéciales, être autorisée à créer
une Institution préparant à des diplômes étrangers.
(2) Les modalités d'application des dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus sont
fixées par Arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.

352
Article 31.- Le promoteur d'une institution en assume la responsabilité civile,
administrative et financière. À ce titre, il prend toutes les dispositions et mesures pour
garantir le fonctionnement effectif et régulier de l'institution, et notamment le déroulement
des activités académiques dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
Article 32.- Ne peut être autorisé à créer et à faire fonctionner une Institution:
- toute personne physique ne jouissant pas de ses droits civiques ou ayant subi
une condamnation pour crime ou pour délit contraire à l'éthique universitaire, à la
probité et aux bonnes mœurs, ou toute personne frappée de déchéance telles
que prévues par l'article 30 du code pénal ;
- toute personne morale de droit privé national ou étranger, ou de droit public
étranger, ne remplissant plus les conditions fixées par le présent décret et ses
textes d'application;
- toute personne morale dont un ou plusieurs des membres ne jouissent pas de
leurs droits civiques ou ont subi une condamnation politique crime ou pour délit
contraire à l'éthique universitaire, à la probité et aux bonnes mœurs, ou sont
frappés de déchéances telles que prévues par l'article 30 du Code pénal.
SECTION VI : DU PERSONNEL ENSEIGNANT DES INSTITUTIONS
Article 33.- (1) Les personnels enseignants des Institutions doivent avoir les mêmes
qualifications académiques minimales que celles exigées des enseignants des
Institutions universitaires publiques pour les mêmes filières et niveaux de formation.
(2) Ils doivent enseigner principalement leurs spécialités.
(3) Ils bénéficient des franchises universitaires conformément à la
réglementation en vigueur.
(4) Une autorisation d'enseigner doit être accordée à chaque enseignant
d'une Institution par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur, selon les modalités
fixées par des textes particuliers.
Article 34.- Tout enseignant d'une Institution doit être lié à ladite Institution par un contrat
de travail ou un contrat de service conformément à la réglementation en vigueur.
Article 35.- (1) Les grades des personnels enseignants des Institutions sont les mêmes
que ceux des Institutions universitaires publiques.
(2) Les conditions de changement de grade des enseignants permanents
des Institutions sont fixées par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
CHAPITRE IV : DES CONDITIONS D'ADMISSION DES ENSEIGNEMENTS ET DE LA
DÉLIVRANCE DES DIPLÔMES
Article36 - (1) Pour la formation initiale l'admission dans les Institutions est réservée aux
titulaires du baccalauréat de l'enseignement secondaire, du general certificate of
éducation advanced level, d'un diplôme ou titre jugé équivalent.
(2) Chaque, Institution peut déterminer d'autres conditions d'accès qui lui
soient propres, après approbation de l'autorité de tutelle.
Article 37- (1) L'année académique est répartie en deux semestres. Un semestre
comprend entre quatorze (14) et seize (16) semaines d'enseignement. Chaque semestre
est sanctionné par une évaluation.
(2) L'autorité de tutelle fixe les dates de début, d'interruption et de fin
d'année académique.
Article38.- Les programme s d'enseignement sont arrêtés par:

353
- le Ministre chargé de l'enseignement supérieur pour les formations conduisant
aux diplômes nationaux ; ces programmes s'imposent à toutes les Institutions
autorisées à préparer les candidats auxdits diplômes:
- le Conseil d'administration ou le Conseil de direction de chaque Institution
homologuée ; ils doivent être approuvés par le Ministre chargé de l'enseignement
supérieur ;
- le Conseil d'administration ou le Conseil de direction de chaque Institution pour
les .formations conduisant aux diplômes et certificats d'établissement. Ils doivent
être approuvés par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Article 39.- Les Institutions associent les milieux socioprofessionnels dans l'élaboration
et la mise en œuvre de leurs programmes de formation, ainsi que dans l'évaluation et la
validation des résultats de cette formation.
Article 40.- (1) Les Institutions homologuées peuvent délivrer des diplômes et des titres
nationaux conformément à la réglementation en vigueur.
(2) Dans le cadre de la formation continue, les Institutions agréées ou
homologuées peuvent délivrer des certificats et des titres d'établissement sur la base
d'une habilitation préalablement octroyée par l'autorité de tutelle.
(3) Les Institutions agréées ou homologuées peuvent être habilitées par
l'autorité de tutelle à préparer aux examens et concours internationaux ou étrangers dans
les conditions fixées par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur. Elles doivent en
tout cas avoir préalablement donné satisfaction dans le cadre de la préparation aux
diplômes nationaux.
CHAPITRE V : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
SECTION I : DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 41.- (1) Chaque Institution définit son organisation administrative en fonction de
son statut, de ses orientations et de ses moyens.
(2) Toutefois, chaque Institution comprend au moins les organes et autorités
suivants: Pour les établissements privés:
- un Conseil d'établissement;
- un Chef d'établissement;
- un Responsable des affaires académiques;
- un Agent comptable. Pour les universités privées:
- un Conseil d'administration de l'université;
- un Chef d'Institution universitaire;
- un Responsable des affaires académiques;
- un Agent comptable.
Article 42.- (1) L'autorité académique d'une Institution est, selon le cas, le Chef
d'établissement ou le Chef de l'Institution.
(2) La composition et le fonctionnement des organes, ainsi que les
attributions des organes et autorités prévus à l'article 42 ci-dessus, sont fixés par arrêté
du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.

354
Article 43.- (1 ) Le .Chef d'établissement et le responsable des affaires académiques de
l'établissement privé sont désignés par le Conseil d'établissement après accord du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
(2) Le Chef d'institution universitaire et le responsable des affaires
académiques de l'université sont désignés par le conseil d'administration de l'université,
après accord du Ministre chargé de l'Enseignement supérieur
(3) L'Agent comptable est nommé par le promoteur après agrément du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur,
Article 44.- Les personnels des Institutions sont régis par le Code du travail, sauf clauses
conventionnelles plus favorables.
SECTION II : DU FONCTIONNEMENT DES INSTITUTIONS
Article 45.- Toute Institution porte une dénomination approuvée par le Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
Article 46.- Chaque Institution doit souscrire une assurance pour l'ensemble de ses
enseignants, ses élèves ou étudiants, et son personnel d'appui contre les risques
d'accidents dont ils pourraient être victimes à l'intérieur de ladite Institution ou pendant le
temps où ils sont sous la surveillance de ses préposés.
Article 47.- Toute Institution doit disposer d'infrastructures et d'équipements didactiques
appropriés selon les normes fixées par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Article 48.- (1) Toute fonction de responsabilité dans une Institution est incompatible
avec le statut d'enseignant permanent dans une Institution publique d'enseignement
supérieur.
(2) Dans le cadre des conventions et accords de collaboration entre les
Institutions publiques d'enseignement supérieur et les Institutions, les enseignants
permanents des Institutions publiques peuvent assurer des prestations académiques
dans les Institutions à travers des contrats de service, et vice-versa.
CHAPITRE VI : DU SUIVI, DU CONTRÔLE ET DEL'ÉVALUATION DES
INSTITUTIONS
Article 49.- L'autorité de tutelle exerce de manière permanente un suivi et un contrôle
académiques, administratifs et financiers sur les Institutions.
Article 50.- Les Institutions font l'objet d'évaluations périodiques par la Commission
nationale de l'enseignement supérieur privé.
Article 51.- Les modalités et les procédures de SUIVI, du contrôle et d'évaluations des
Institutions sont fixées par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
CHAPITRE VII : DU RÉGIME FINANCIER DES INSTITUTIONS
Article 52.- Chaque Institution détermine le niveau des ressources nécessaires à
l'accomplissement de ses missions, les voies et moyens de leur financement, dans le
strict respect des lois et règlements en vigueur.
Article 53.- La comptabilité des Institutions est tenue de manière permanente à la
disposition de l'autorité de tutelle.
Article 54.- Le budget de chaque Institution prévoit et autorise les ressources et les
dépenses de celle-ci, et en détermine la nature et le montant.
Article 55 Toutes les recettes et toutes les dépenses afférentes au budget de l'Institution
doivent être constatées, liquidées et ordonnancées par l'ordonnateur du budget de
l'institution ou son délégué, au plus tard à une période déterminée par chaque Institution
dans le respect des lois et règlements en vigueur, et connue de l'autorité de tutelle.

355
Article 56.- Sous réserve des lois et règlements en Vigueur, les ressources financières
des Institutions proviennent:
- des droits universitaires payés par les étudiants et/ou les élèves ;
- des activités de production des biens et des prestations de service ;
- des subventions accordées à l'Institution par le promoteur ;
- des dons et legs ;
- des contributions et concours divers provenant notamment de la coopération
bilatérale, multilatérale ou internationale ;
- éventuellement, des emprunts.
(2) Elle est prononcée par la Juridiction compétente, sur requête de l'autorité de tutelle,
sans préjudice, le cas échéant, des poursuites judiciaires,
Article 57-(1) une mesure de suspension d'un responsable d'une Institution d'une durée
pouvant aller de un à six mois, peut être prononcée par l'autorité de tutelle en cas de
manquement grave à l'éthique universitaire, ou en cas d'urgence manifeste.
(2) Des dispositions doivent être prises par l'autorité de tutelle, pour garantir
le fonctionnement normal et régulier de l'Institution durant la période de suspension du
responsable concerné. Le cas échéant .en liaison étroite avec le promoteur.
SECTION II : DES SANCTIONS ADMINISTRATIVES
Article 66.- (1) La fermeture provisoire d'une l'institution peut être décidée dans l'un des
cas suivants:
a) troubles graves à l'intérieur du campus ou perturbations de l'ordre public par des
membres de l'Institution;
b) manquement aux conditions et obligations fixées par le présent décret et ses
textes d'application;
c) manquement à l'application de la réglementation en matière pédagogique ou
didactique;
d) menaces graves sur la sécurité des personnes et des biens.
(2) Elle ne peut excéder trente (30) jours à compter de la date de sa
notification. Toutefois, en cas de nécessité, ce délai peut être prorogé.
Article 67.- La fermeture définitive d'une Institution peut être décidé dans des cas
suivants:
a) volonté manifeste du promoteur d'arrêter les activités de l'Institution;
b) récidive dans les manquements à l'application de la réglementation en matière
pédagogique ou didactique;
c) récidive dans les manquements aux conditions et obligations fixées par le présent
décret et ses textes d'application;
d) utilisation des locaux de l'Institution à des fins autres que celles prévues, et sans
autorisation préalable des autorités compétentes;
e) procédures ou manœuvres de nature discriminatoire à caractère racial, ethnique,
confessionnel, idéologique ou linguistique;
f) fermeture provisoire répétée au cours d'une même année académique.
Article 68.- (1) La fermeture provisoire ou définitive ainsi que la suspension et
l'interdiction d'exercer des responsables d'une Institution sont prononcées par décision

356
de l'autorité de tutelle, sans préjudice des poursuites judiciaires qui peuvent être
encourues par les responsables concernés.
(2) Sauf cas de force majeure ou de nécessité absolue, aucune Institution
ne peut faire l'objet de mesure de fermeture définitive pendant l'année académique
(3) La fermeture définitive d'une Institution emporte de plein droit le retrait de
l'autorisation d'ouverture, de l'agrément ou de l'homologation prévue par le présent
décret.
(4) En cas de fermeture définitive d'une Institution au cours d'une année
académique, l'autorité de tutelle prend toutes les dispositions nécessaires devant assurer
aux étudiants ou élèves l'achèvement normal de ladite année.
(5) Les sanctions de fermeture provisoire ou définitive sont prises après
mise en demeure du promoteur de l'Institution concernée qui peut se justifier ou
s'expliquer dans les délais qui lui sont impartis.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 69.- (1) Les institutions privées d'enseignement supérieur existantes doivent,
dans un délai de six (6) mois à compter de la date de sa signature, se conformer aux
dispositions du présent décret.
(2) A l'issue du délai prévu à l'alinéa (1) ci-dessus, les équipes d'inspection
de l'autorité de tutelle procéderont aux vérifications conformément aux dispositions
prévues au chapitre VI du présent décret.
Article 70.- Les modalités d'application du présent décret seront fixées, en tant que de
besoin, par des textes particuliers.
Article 71.- Le Ministre chargé de l'enseignement supérieur est chargé de L'application
du présent décret qui sera enregistré et publié selon la procédure d'urgence, puis inséré
au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 19 septembre 2001


Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement
Peter MAFANI MUSONGE

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Arrêté № 03/0093/ MINESUP du 05 novembre 2003 Fixant les modalités de création
et d'ouverture au Cameroun des institutions privées d'enseignement supérieur
préparant à des diplômes étrangers
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,
- Vu la Constitution;
- Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
- Vu le décret n° 98/23 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
- Vu le décret n° 2002/216 du 24 août 2002 portant organisation du
Gouvernement;
- Vu le décret n°2002/217 du 24 août 2002 portant réaménagement du
Gouvernement;
- Vu le décret n°93/633/PM du 17 septembre 1993 instituant une commission
nationale d'évaluation des formations dispensées à l'étranger, modifié et
complété par le décret 99/901/PM du 30 décembre 1999, et ses textes
d'application
- Vu le décret n°20011832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur:
- Vu l'arrêté n°073/CAB/PM du 06 décembre 2001 fixant l'organisation et le
fonctionnement de la Commission nationale de; l'enseignement supérieur
- Vu l'arrêté n°01/0096/MINESUP du 07 décembre 2001 fixant les conditions de
création et de fonctionnement des institutions privées d'enseignement supérieur;
- Vu l'arrêté n°02/0035/MINESUP du 16 avril 2002 fixant les conditions et les
modalités d'obtention des autorisations d'enseigner, des accords et agréments
aux postes de responsabilité dans les institutions privées d'enseignement
supérieur,
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1erLe présent arrêté fixe les modalités de création et d'ouverture d'une institution
privée d'enseignement supérieur préparant à des diplômes étrangers, ci-après désignée
l'« Institution ».
Article 2.- Au sens du présent arrête, un diplôme étranger est un, diplôme délivré par
une institution d'enseignement supérieur d'un pays étranger et soumise à la législation de
son pays d'origine.
Article 3. - (1) Les Institutions privées d'enseignement supérieur préparant des
diplômes étrangers sont créées conformément aux dispositions législatives et
réglementaires en vigueur et aux orientations générales de la Nation en matière de
développement de l'enseignement supérieur.
(2) Ces Institutions sont créées à l'initiative des personnes physiques ou
morales privées conformément aux dispositions du décret h° 2001/832/PM du 19
septembre 2001 fixant les règles communes applicables aux institutions privées
d'enseignement supérieur et de ses textes d'application.

358
(3) Toutefois, elles peuvent être créées à l'initiative des organisations
publiques internationales, ou dans le cadre d'accords particuliers, dans les conditions
fixées par des conventions spécifiques.
(4) Elles peuvent également être créées à l'initiative d'une personne
physique ou morale de nationalité étrangère, dans le cadre des accords culturels
bilatéraux ou multilatéraux ou de conventions spéciales.
(5) Les universités étrangères qui souhaitent avoir des campus au
Cameroun ou des activités de formation à distance à partir du Cameroun, en dehors :
des conventions ou accords particuliers, doivent se conformer aux dispositions du décret
n° 2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes applicables aux
institutions privées d'enseignement supérieur et de ses textes d'application.
CHAPITRE II : DES DIPLÔMES ÉTRANGERS
Article 4.- (1) Les diplômes étrangers définis à l'article 2 ci-dessus sont les diplômes,
titres et grades reconnus par les autorités compétentes du pays étranger concerné et
délivrés par les institutions d'enseignement supérieur accréditées à cet effet par lesdites
autorités.
(2) Ces institutions doivent, en outre, être reconnues par le Cameroun,
conformément à la réglementation en vigueur.
Article 5.- (1) Les diplômes étrangers visés à l'article 4 ci-dessus ne bénéficient pas de
la reconnaissance de plein droit du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
(2) Ils peuvent faire l'objet d'une équivalence, conformément à la
réglementation en vigueur.
CHAPITRE III : DE LA CRÉATION
Article 6.- La création d'une Institution est subordonnée à l'obtention de l'accord
préalable du Ministre chargé de l'enseignement supérieur, après avis de la Commission
nationale de l'enseignement supérieur privé.
Article 7.- (1) L'accord visé ù l'article 6 ci-dessus, est octroyé par arrêté du Ministre
chargé de l'enseignement supérieur.
(2) Ledit arrêté précise, entre autres, la dénomination, localisation, les
filières de formation et les diplômes étrangers à préparer, ainsi que le nom du promoteur
de l'Institution concernée.
Article 8.- (1) L'accord de création d'une Institution est valable pour une durée de trois
(3) ans renouvelable une fois à compter de la date de sa signature.
(2) Il est frappé de caducité si, à l'expiration des délais prévus à l'alinéa (1)
ci-dessus, l'Institution concernée n'a pas obtenu l'autorisation d'ouverture.
Article. 9.-(1) L'accord de création d'une Institution est personnel et incessible.
(2) Il ne donne pas droit à son ouverture.
Article 10.- (1) Le dossier de création comprend les pièces suivantes:
a) pour les personnes physiques et morales:
- une demande timbrée du promoteur ou de son représentant, précisant les
motivations des formations envisagées, selon le formulaire fourni par le Ministère
chargé de l'enseignement supérieur ;
- un extrait du bulletin n°3 du casier judiciaire du promoteur ou de son
représentant, datant de moins de trois (3) mois, et pour les étrangers, ce qui en
tient lieu ;

359
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance du promoteur ou de son
représentant;
- une photocopie certifiée conforme de la carte nationale d'identité ou du passeport
du promoteur ou de son représentant;
- le cas échéant, une copie certifiée conforme du permis de séjour en cours de
validité du promoteur ou de son représentant;
- un curriculum vitae détaillé du promoteur ou de son représentant;
- un certificat de propriété, un acte administratif octroyant la concession provisoire
ou définitive sur une dépendance du domaine national ou un certificat
d'Inscription de bail dans le livre foncier du département de situation, du terrain
sur lequel sera Implantée l'Institution concernée ;
- un dossier relatif aux études techniques approuvées par les services compétents,
concernant les fondations, les bâtiments ou locaux administratifs et techniques à
construire, ou lorsque les bâtiments et locaux existent déjà, le dossier d'expertise
technique dressé par un ingénieur de génie civil inscrit au tableau de l'Ordre
National des ingénieurs de génie civil;
- un document détaillé indiquant les cycles et les filières de formation, les
programmes d'enseignement et les diplômes envisagés;
- l'indication des effectifs envisagés par cycle et par filière pour une période de
référence;
- les indications sur le personnel enseignant à recruter;
- les documents officiels sur te statut et la valeur du diplôme dans le pays
concerné;
- éventuellement l'accord culturel ou bilatéral concerné;
- éventuellement la convention spéciale concernée ;
b) pour les personnes morales, outre les pièces mentionnées ci-dessus:
- le statut de l'organisme, de la société ou de l'association et l'acte désignant le
représentant du promoteur de l'institution;
- une copie certifiée conforme du récépissé : de déclaration de l'association
- selon le cas, une copie certifiée conforme: de l'attestation de non faillite;
- selon le cas, une copie certifiée conforme du registre de commerce et du crédit
mobilier.
(2) Pour chaque diplôme étranger concerné, le promoteur doit fournir, l'acte,
par lequel une autorité ayant compétence pour délivrer ledit diplôme dans son pays
d'origine l'accrédite pour préparer au Cameroun les candidats aux examens conduisant
et l'obtention de ce diplôme.
(3) L'accréditation visée à l'alinéa (2) ci-dessus doit préciser les modalités
de présentation des candidats de l'Institution aux examens conduisant audit diplôme,
dans les mêmes conditions que les candidats du pays d'origine du diplôme concerné.
Article 11.- (1) Le dossier complet susvisé est déposé au secrétariat de la Commission
nationale de l'enseignement supérieur privé contre bordereau de réception.

360
(2) La Commission nationale de l'enseignement supérieur privé examine le
dossier, émet son avis et le transmet sans délai au Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, et en tout cas, au plus tard trois (3) mois à compter de la date de sa saisine.
Article 12.- (1) Dans tous les cas, la réponse motivée à toute demande d'accord: de
création d'une Institution doit intervenir au plus tard quatre (4) mois après le dépôt du
dossier y afférent
(2) Les dossiers qui n'ont pas obtenu une suite favorable doivent être
retournés aux promoteurs concernés accompagnés du motif de rejet dans les délais
visés à l'alinéa 1 ci-dessus.
CHAPITRE IV : DE L’OUVERTURE
Article13.-L'ouvertured'une institution est subordonnée à l'obtention d'une autorisation
délivrée par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur, après avis de la Commission
nationale de l'enseignement supérieur privé.
Article 14.- (1) L'autorisation d'ouverture d'une Institution est incessible et
intransmissible.
(2) Nonobstant les dispositions de l'alinéa 1 ci-dessus, une, personne:
autre que le promoteur, une fondation, une association ou toute autre personnalité peut
être agréée par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur pour pérenniser le
fonctionnement de l'Institution autorisée, en cas d'empêchement définitif du promoteur.
Article 15.- (1) L'autorisation d'ouverture est caduque deux (2) ans après la date de sa
signature, en cas de non fonctionnement effectif de l'Institution concernée
(2) L'arrêté portant autorisation d'ouverture d'une Institution précise, entre
autres, le lieu d'implantation de l'Institution, les dirigeants, les filières et les cycles de
formation pour lesquels elle est autorisée, les diplômes étrangers auxquels elle prépare,
ainsi que la ou les autorités ayant accrédité le promoteur pour la préparation de chacun
des diplômes concernés.
(3) L'ouverture d'une nouvelle filière est subordonnée l'obtention de
l'autorisation préalable du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur,
Article 16.- (I) Le dossier de demande de l'autorisation d'ouverture d'une Institution
comprend les pièces suivantes:
- une demande timbrée selon le formulaire fourni par le Ministère chargé de
l'enseignement supérieur ;
- une copie certifiée conforme de l'accord de création;
- une copie certifiée conforme du permis de bâtir, le cas échéant;
- un dossier d'expertise technique des locaux dressé par un ingénieur-conseil;
- le cas échéant un contrat de bail enregistré d'une durée de deux (2) ans au
moins:
- les dossiers de demande d'accord et d'agrément aux postes de responsabilité
dans les institutions privées d'enseignement supérieur conformément à la
réglementation en vigueur;
- la liste nominative des responsables et personnels administratifs accompagnée
des pièces justificatives des qualifications académiques et professionnelles des
intéressés;

361
- la liste nominative des enseignants permanents et vacataires accompagnée des
pièces justificatives des qualifications académiques et professionnelles des
intéressés ainsi que leur engagement individuel
- le plan de développement de l'institution concernée ;
- la liste des équipements et matériels didactiques ;
- des rapports techniques portant sur l'appréciation des équipements didactiques
dressés par les différents services techniques compétents ;
- une attestation de compte bancaire de l'institution distincte du (des) compte(s)
bancaire(s) personnel(s) du promoteur et créditeur d'une somme au moins égale
à six (6) mois de salaires de l'ensemble du personnel de l'institution, assortie du
relevé de compte y relatif ;
- un compte prévisionnel de l'institution ;
- un règlement intérieur.
(2) Pour chaque diplôme étranger concerné, le promoteur doit fournir l'acte
en cours de validité par lequel une autorité ayant compétence pour délivrer ledit, diplôme
dans son pays d'origine l'accrédite pour préparer au
Cameroun les candidats aux examens conduisant à l'obtention de ce diplôme,
(3) L'accréditation visée à l'alinéa (2) ci-dessus doit préciser les modalités de
présentation des candidats de l'institution aux examens conduisant audit diplôme, clans
les mêmes conditions que les candidats du pays d'origine du diplôme concerné
Article 17- (1) Le dossier complet ainsi constitué est déposé au secrétariat de la
Commission nationale de l'enseignement supérieur privé contre bordereau de réception,
au plus tard le 28 février de l'année prévue pour l'ouverture,
(2) La Commission nationale de l'enseignement supérieur privé examine le
dossier, émet son avis et le transmet sans délai au Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, et en tout cas, au plus tard trois (3) mois à compter de la date de sa saisine.
Article 18.-(1) La réponse motivée à toute demande d'ouverture doit intervenir au plus
tard le 1er juillet de l'année prévue pour l'ouverture.
(2) Les dossiers qui n'ont pas obtenu une suite favorable doivent être
retournés aux promoteurs concernés accompagnés du motif de rejet dans les délais
visés à l'alinéa 1er ci-dessus.
Article 19.-(1) En cas de non-respect de la réglementation en vigueur, une lettre de
rappelé l'ordre peul être adressée par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur au
promoteur.
(2) En cas de manquement persistant ou grave à la réglementation en
vigueur l'éthique ou à la déontologie universitaire, l'autorisation d'ouverture peut faire
l'objet d'un retrait par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur après avis de la
Commission nationale de l'enseignement supérieur privé.
Article 20- La suppression ou la suspension par le promoteur d'une filière ou d'un cycle
de formation autorisé ne peut intervenir sans l'accord préalable du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
CHAPITRE V : DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 21.- (1) En plus des diplômes étrangers, toute Institution peut, à sa demande, et
conformément il la réglementation en vigueur, être autorisée à préparer des candidats
aux examens conduisant à la: délivrance des diplômes nationaux.

362
(2) L'institution ainsi autorisée est soumise, pour les formations
correspondantes, aux régimes de fonctionnement prévus par la réglementation en
vigueur
Article 22.- Les modalités de fonctionnement des Institutions privées d'enseignement
supérieur préparant à des diplômes étrangers sont les mêmes que celles prévues par la
réglementation en vigueur pour les Institutions privées d'enseignement supérieur
préparant aux diplômes nationaux,
Article 23 - Les Institutions privées d'enseignement supérieur autorisées, bénéficiant
d'une autorisation de préparer aux diplômes étrangers au sens du présent arrêté,
délivrée par le Ministre de l'Éducation Nationale ou le Ministre de l'Enseignement
Supérieur, ayant effectivement et régulièrement fonctionné sur cette base au cours de
l'année académique 2002/2003 disposent d'un délai maximum de douze (12) mois, à
compter de la date de signature du présent arrêté, pour se conformer à ses dispositions.
Article 24.- Les institutions privées d'enseignement supérieur existantes, préparant aux
diplômes étrangers au sens du présent arrêté, ne pouvant bénéficier des dispositions de
l'article 23 ci-dessus, pourront solliciter simultanément, dans un délai maximum de six (6)
mois à compter de la date de signature du présent arrêté, l'accord de création et
l'autorisation d'ouverture conformément à la réglementation en vigueur
Article 25 Le présent arrêté sera enregistré et publié selon la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 05 décembre 2003

363
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Arrêté № 14/0420/MINESUP du 09 juillet 2014 fixant les conditions de création et de


fonctionnement des Institutions Privées d'Enseignement Supérieur.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2001/832 du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées d'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu l'arrêté n° 073/CAB/PM du 06 décembre 2001 fixant l'organisation et le
fonctionnement de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé;
Vu les rapports des travaux de la sous-commission des Évaluations et de l'Éthique
des 17ème et 18èmë sessions de la Commission Nationale de l'Enseignement
Supérieur Privé des 23 août 2012 et 07 novembre 2013,
ARRÊTE:
CHAPITRE I: DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.Le présent arrêté fixe les conditions de création et de fonctionnement des
institutions Privées d'Enseignement Supérieur (IPES).
Article 2.-. L'accord de création, les autorisations d'ouverture et d'extension ainsi que
l'agrément et l'homologation des Institutions Privées d'Enseignement Supérieur sont
octroyés par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur, après avis favorable
de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé (CNESP).
Article 3.- Il peut être procédé à la fermeture ou au scellé d'une institution suivant les
formes et procédures prévues par la réglementation en vigueur après consultation de
l'autorité de tutelle.
CHAPITRE II : DE LA CRÉATION
Article 4 - La création d'une Institution Privée d'Enseignement Supérieur est
subordonné à l'obtention de l'accord préalable du Ministre chargé de l'enseignement,
supérieur, après avis favorable de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur
Privé.
Article 5.- 1) L'accord visé à l'article 4 ci-dessus, est octroyé par arrêté du Ministre
charge de l'enseignement supérieur.
2) Ledit arrêté précise entre autres, la dénomination, la localisation et le nom
du promoteur de l'Institution Privée d'Enseignement Supérieur concernée.
Article 6.- 1) L'accord de création d'une Institution Privée d'Enseignement Supérieur est
valable pour une durée de trois (03) ans renouvelable une (01) fois à compter de la date
de sa signature.
2) Il est frappé de caducité si, à l'expiration des délais prévus à l'alinéa (1) ci-
dessus, l'institution concernée n'a pas obtenu l'autorisation d'ouverture. .

364
Article 7.- 1) L'accord de création d'une Institution Privée d'Enseignement supérieur est
personnel et incessible.
2) Toutefois, ledit accord peut être cédé ou transmis sur autorisation du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur, après avis de la Commission Nationale de
l'Enseignement Supérieur privé.
Article 8.- Le dossier de demande d'accord de création d'une Institution Privée
d'Enseignement Supérieur comprend les pièces suivantes:
a) Pour les personnes physiques et morales
- une demande timbrée précisant les motivations des formations envisagées, selon
le formulaire fourni par le Ministère chargé de l'enseignement supérieur;
- un extrait du bulletin n°3 du casier judiciaire du promoteur ou de son représentant
datant de moins de trois (03) mois;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance du promoteur ou de son
représentant;
- une photocopie certifiée conforme de la carte nationale d'identité (CNI) pour les
nationaux et du permis de séjour en cours de validité pour le promoteur étranger
ou son représentant;
- un curriculum vitae détaillé du promoteur ou de son représentant;
- un certificat de propriété ou de concession définitive d'un terrain d'une superficie
d'au moins 3000m2
- un dossier relatif aux études techniques approuvées par les services compétents,
concernant les fondations, les bâtiments ou locaux administratifs et techniques à
construire, ou lorsque les bâtiments et locaux existent déjà, le dossier d'expertise
technique dressé par un ingénieur conseil;
- une fiche détaillée des cycles de formation, des programmes d'enseignement et
des diplômes envisagés;
- les effectifs envisagés par cycle et par filière ;
- les indications sur le personnel enseignant à recruter;
- les frais de dossier selon le montant fixé par le Ministre chargé de l'enseignement
supérieur.
b) Pour les personnes morales:
Outre les pièces ci-dessus mentionnées, produire:
- le statut de l'organisme, de la société ou de l'association et l'acte désignant le
représentant du promoteur de l'institution;
- une copie certifiée conforme du récépissé de déclaration de l'association;
- selon le cas, une copie certifiée conforme du registre de commerce.
Article 9.- 1) Le dossier susvisé est déposé au service du courrier du Ministère chargé
de l'enseignement supérieur contre récépissé de dépôt.
2) La Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé examine le
dossier, émet son avis et le transmet au Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
3) La Commission se réunit deux (02) fois par an, au mois de mai pour la
première session et au mois de novembre pour la seconde, les dates limites de

365
recevabilité des dossiers pour lesdites sessions sont fixées respectivement au 31 mars
pour la première et au 30 septembre pour la seconde.
Article 10.- L'ouverture d'une Institution Privée d'Enseignement Supérieur est
subordonnée à l'obtention d'une autorisation délivrée par le Ministre chargé de
l'enseignement supérieur, après avis favorable de la Commission Nationale de
l'Enseignement Supérieur Privé.
Article 11.-1) L'autorisation d'ouverture d'une Institution Privée d'Enseignement
Supérieur est incessible et intransmissible.
3) Nonobstant les dispositions de l'alinéa 1er ci-dessus, une personne
autre que le promoteur, une fondation ou une association peut être agréée par le Ministre
chargé de l'enseignement supérieur pour pérenniser le fonctionnement de l'institution
autorisée, en cas d'empêchement définitif du promoteur.
Article 12- 1) L'autorisation d'ouverture est caduque deux (02) ans après la date de sa
signature, en cas de non fonctionnement effectif de l'institution concernée.
2) L'autorisation d'ouverture accordée à une institution privée lui donne le
droit de fonctionner sous le régime de l'autorisation pendant une durée de deux (02) ans
renouvelable une fois.
3) L'arrêté portant autorisation d'ouverture d'une Institution Privée
d'Enseignement Supérieur précise le lieu d'implantation de l'institution, les dirigeants, les
filières et les cycles de formation pour lesquels elle est autorisée, l'institution universitaire
publique ou l'institution privée homologuée assurant au plan technique la tutelle
académique.
4) En l'absence d'une institution universitaire publique ou d'une institution
privée homologuée disposant de la technicité visée à l'alinéa 3 ci-dessus, la tutelle
académique peut être assurée exceptionnellement par une Institution privée agréée ou
une institution étrangère ou internationale reconnue dans le pays d'enregistrement
d'origine.
Article 13.- Le dossier de demande d'autorisation d'ouverture d'une Institution Privée
d'Enseignement Supérieur comprend les pièces suivantes :
- Une demande timbrée selon le formulaire fourni par le Ministre chargé de :
- l'enseignement supérieur;
- une copie certifiée conforme de l'accord de création;
- une copie certifiée conforme du titre foncier, du permis de bâtir, et un dossier
- d'expertise technique des locaux dressé par un ingénieur-conseil commis par le
Ministre chargé de l'enseignement supérieur;
- le curriculum vitae (Cv), les copies certifiées conformes des diplômes
académiques et/ou professionnels et un extrait du bulletin n° 3 du casier
Judiciaire datant de moins de trois (03) mois du chef de l'institution dont
l'autorisation d'ouverture est sollicité, du responsable des affaires académiques
et de l'agent comptable concernés; la liste nominative des responsables et
personnels administratifs accompagnée des pièces justificatives des
qualifications académiques et professionnelles des Intéressés;
- la liste nominative des enseignants permanents et vacataires, accompagnés des
pièces Justificatives des qualifications académiques et professionnelles des
intéressés ainsi que leur engagement individuel, selon le formulaire fourni par le
Ministre chargé de l'enseignement supérieur;
366
- un dossier pour chaque filière et les ressources humaines y relatives;
- les programmes validés pour ce qui est des nouvelles filières;
- le plan de développement de l'institution concernée;
- la liste des équipements et matériels didactiques pour chaque filière sollicitée;
- les rapports sur l'appréciation des infrastructures et des équipements didactiques
par filière, dressés par les différents services techniques compétents du Ministère
chargé de l'enseignement supérieur;
- une attestation de compte bancaire de l'institution distincte du/ou des comptes
bancaires personnel (s) du promoteur, créditeur d'une somme au moins égale à
six (06) mois de salaire de l'ensemble du personnel de l'institution, assortie du
relevé de compte y relatif;
- un compte prévisionnel de l'institution;
- le règlement intérieur de l'institution;
- les conventions de partenariat de l'institution à ouvrir, avec indication de
l'établissement assurant au plan technique la tutelle académique, signées en
présence d'un représentant du Ministère chargée de l'enseignement supérieur et
d'experts techniques compétents dans les filières concernées par l'institution,
lorsqu'il s'agit surtout des Licences et Masters Professionnels;
- les frais de dossier, selon le montant fixé par le Ministre chargé de
l'enseignement supérieur:
Article 14.- Le dossier susvisé est déposé au service du courrier du Ministère chargé de
enseignement supérieur contre récépissé de dépôt au plus tard le 31 mars pour la
session de mai et le 30 septembre pour la session de novembre.
Article 15.- Les dossiers qui n'ont pas obtenu une suite favorable sont retournés aux
promoteurs accompagnés des motifs de rejet.
Article 16-L'autorisation d'ouverture peut faire l'objet d'un retrait par l'autorité de tutelle
après avis de la Commission Nationale de l'Enseignement, Supérieur Privé en, cas de
non-respect de la réglementation en vigueur.
Article 17.- La suppression ou la suspension d'une filière ou d'un cycle de formation
autorisés ne peut, Intervenir sans autorisation préalable du Ministre chargé de
renseignement supérieur.
CHAPITRE IV : DE L'AGRÉMENT
Article 18.- L'agrément est la reconnaissance du fonctionnement effectif et régulier d'un
institut
Article 19.-1) L'agrément est accordé par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, après avis favorable de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur
Privé. .
2) L'arrêté portant agrément d'une Institution Privé d'Enseignement
Supérieur précise les filières, les cycles de formation et les diplômes pour lesquels elle
est agréée, l'institution assurait ay plan technique la tutelle académique,
3) La tutelle académique est assurée dans les mêmes conditions que
celles définies à l'article 13 ci-dessus.
Article 20.- Le dossier de demande d'agrément comprend les pièces suivantes :

367
- une demande timbrée précisant les filières, les cycles de formation et les
diplômes pour lesquels l'agrément est sollicité;
- une copie certifiée conforme de l'autorisation d'ouverture;
- une liste nominative des personnels enseignants et administratifs avec les
justificatifs de leurs qualifications. Celle-ci doit comporter au moins 30%
enseignants permanents:
- un extrait du bulletin n° 3 du casier judiciaire du promoteur;
- les rapports d'activités annuels de l'institution;
- une liste des équipements didactiques pour les filières et cycles de formation;
- les conventions de partenariat indiquant entre autres l'institution assurant la
tutelle académique;
- les conventions de stage passées entre l'institution et les entreprises, si
nécessaire;
- les rapports financiers annuels validés par un expert-comptable agréé à la
Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale;
- les statistiques sur les examens nationaux dûment validés par le Ministère de
l'enseignement supérieur et, le cas échéant, les statistiques sur les examens de
Licence et/ou Master Professionnels, validées par l'Université de tutelle;
- les frais de dossier, selon le montant fixé par le Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
Article 21.-1) Le dossier susvisé est déposé au service du courrier du Ministère chargé
de l'enseignement supérieur contre récépissé de dépôt au plus tard le 31 mars pour la
session de mai et (e 30 septembre pour la session de novembre.
2) L'agrément ne peut être sollicité que si l'institution a effectivement
fonctionné au moins pendant deux (02.) années entières sous le régime de l'autorisation.
3) La Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé examine le
dossier, émet son avis et le transmet au Ministre chargé de l'enseignement supérieur
Article 22.- Les dossiers qui n'ont pas obtenu une suite favorable sont retournés aux
promoteurs concernés accompagnés des motifs de rejet.
Article 23.-1) L'agrément peut faire l'objet d'un retrait par l'autorité de tutelle après avis
de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé, en cas de non-respect
de la réglementation en vigueur.
2) L'arrêté par lequel l'autorité de tutelle prononce le retrait de l'agrément
précise si l'institution est autorisée à continuer de fonctionner sous le régime de
l'autorisation
Article 24.- La suppression ou la suspension d'une filière ou d'un cycle de formation ne
peut intervenir sans l'autorisation préalable du Ministre chargé de l'enseignement
supérieur.
CHAPITRE V: DE L'HOMOLOGATION
Article 25.- Les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur agréées peuvent obtenir
de l'autorité de tutelle le régime de l'homologation.
Article 26.- L'homologation autorise l'Institution Privée d'Enseignement Supérieur à
délivrer des diplômes et titres nationaux conformément à la réglementation en vigueur.

368
Article 27.-1) L'homologation est accordée par arrêté du Ministre charge de
l'enseignement supérieur, après avis de la Commission Nationale de l'enseignement
Supérieur Privé.
2) Elle est acquise par filière et cycle de formation.
3) L'arrêté portant homologation d'une Institution Privée d'Enseignement
Supérieur précise les filières, les cycles de formation, les diplômes et les titres nationaux
pour lesquels elle est homologuée.
Article 28.- Le dossier de demande d'homologation comprend les pièces suivantes:
- une demande timbrée;
- une copie de l'autorisation d'ouverture;
- une copie des arrêtés portant agrément de filières et spécialités;
- un descriptif des structures d'accueil;
- une liste nominative des personnels enseignants et administratifs intervenant
dans
- les filières à homologuer, accompagnée des pièces justificatives des
qualifications académiques et professionnelles des intéresses;
- une liste des enseignants permanents,
avec un plan de carrière et des mécanismes
- de promotion identique à ceux des universités d'État;-
- éventuellement les conventions de partenariat;
- les noms et qualifications des partenaires extérieurs;
- les programmes d'enseignement validés par le Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, les filières à homologuer, le régime des évaluations des aptitudes ou
des connaissances;
- les rapports d'activités annuels de l'institution;
- les rapports financiers annuels validés par un expert-comptable agréé à la
Communauté Économique Monétaire d'Afrique Centrale;
- les frais de dossier, selon le montant fixé par le Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
Article 29.-1) Le dossier susvisé est déposé au service du courrier du Ministère de
enseignement Supérieur contre un récépissé de dépôt au plus tard le 31 mars pour la
session de mai et le 30 septembre pour la session de novembre.
2) La demande d'octroi de l'homologation ne peut être introduite par une
institution privée agréée qu'après cinq (05) années au moins de fonctionnement effectif
sous le régime de l'agrément.
3) Toute Institution candidate à l'homologation doit disposer de bâtiments
propres conformes aux normes en vigueur, et des enseignants permanents en nombre et
en qualité suffisants.
4) La Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé examine
le dossier, émet son avis et le transmet au Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Article 30.- Les dossiers qui n'ont pas obtenu une suite favorable sont retournés aux
promoteurs accompagnés des motifs de rejet.

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Article 31.-1) L'homologation peut faire l'objet d'un retrait par l'autorité de tutelle après
avis de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé, en cas de non-
respect de la réglementation en vigueur.
2) L'arrêté par lequel l'autorité de tutelle prononce le retrait de l'homologation
précise si l'institution est autorisée à continuer de fonctionner et en détermine le régime.
Article 32.- La suppression ou la suspension d'une filière ou d'un cycle de formation
homologués ne peut intervenir sans l'autorisation préalable du Ministre chargé de
Enseignement Supérieur.
CHAPITRE VI : DE L'EXTENSION
Article 33.- L'extension d'une institution privée d'enseignement supérieur est
subordonnée à l'obtention d'un accord délivré par le Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, après avis favorable de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur
Privé.
Article 34.- Seules les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur agréées ou
homologuées peuvent bénéficier d'un accord d'extension.
Article 35.-1) L'extension d'une institution Privée d'Enseignement Supérieur par
l'ouverture d'un nouvel établissement obéit aux conditions, modalités et procédures de
création et d'ouverture des institutions Privées d'Enseignement Supérieur, telles que
définies par le présent arrêté.
2) L'extension d'une Institution Privée d'Enseignement Supérieur par
l'ouverture d'une nouvelle filière ou d'un nouveau cycle de formation est autorisée par
arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur, après avis favorable de la
Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé.
Article 36.- Le dossier de demande de l'accord d'extension d'une Institution Privée
d'Enseignement Supérieur par l'ouverture d'une nouvelle filière ou d'un nouveau cycle de
formation, comprend les pièces suivantes:
- une demande timbrée selon le formulaire fourni par le Ministre chargé de
l'enseignement supérieur;
- une copie certifiée, conforme de l'agrément ou de l'homologation;
- le descriptif des structures d'accueil relatives aux filières et cycles de formation
concernés;
- une liste d'équipements didactiques relatifs aux filières et cycles de formation
concernés;
- une liste nominative des personnels enseignants (au moins 30 de permanents) et
administratifs intervenant dans les filières et cycles concernés, accompagnée des
pièces justificatives des qualifications académiques et professionnelles des
intéressés, ainsi que leur engagement individuel selon le formulaire fourni par le
Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur;
- les conventions de partenariat de l'institution agréée avec l'institution assurant au
plan technique la tutelle académique, relatives aux filières et cycles de formation
concernés;
- les conventions de stage passées avec les entreprises le cas échéant;
- les frais de dossier selon le montant-fixe par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.

370
Article 37 - 1) Le dossier susvisé est déposé au service du courrier du Ministère chargé
de l'enseignement supérieur contre récépissé de dépôt.
2) La Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur examine le
dossier, émet son avis et le transmet au Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Article 38.- Les dossiers qui n'ont pas obtenu une suite favorable sont retournés aux
promoteurs accompagnés des motifs de rejet.
Article 39.- 1) L'arrêté portant autorisation d'ouverture d'une nouvelle filière ou d'un
nouveau cycle de formation précise la filière, le cycle .ainsi que les filières dudit cycle de
formation pour lesquels elle est autorisée, l'Institution assurant au plan technique la
tutelle académique.
2) La tutelle académique est assurée dans les mêmes conditions que
celles définies à l'article 13ci-dessus.
Article 40.- L'accord d'extension peut faire l'objet d'un retrait par l'autorité de tutelle après
avis de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé, en cas de non-
respect de la réglementation en vigueur.
CHAPITRE VII : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 41.- Les montants des frais à payer pour chaque catégorie de demande feront
l'objet d'un texte particulier du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Article 42.-1) Les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur bénéficiant déjà d'une
autorisation de fonctionnement, d'ouverture ou d'extension délivrée par le Ministre chargé
de l'éducation nationale ou le Ministre chargé de l'enseignement supérieur avant la
promulgation de la loi n° 005du 16 avril 2001portant orientation de l'Enseignement
Supérieur, et ayant effectivement et régulièrement fonctionné au cours de l'année
académique 2000/2001, obtiennent de plein droit l'autorisation d'ouverture.
2) Elles pourront solliciter l'agrément par filière et cycle de formation en
soumettant leurs demandes conformément aux dispositions du présent arrêté, sans
exigence de délais.
Article 43.- Les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur existantes ne pouvant
pas bénéficier des dispositions de l'article 43 ci-dessus pourront solliciter simultanément,
dans un délai maximum de six (06) mois à compter de la date de signature du présent
arrêté, l'accord de création et l'autorisation d'ouverture en se conformant à la
réglementation en vigueur.
Article 44.- Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent
arrêté.
Article 45 - Le présent arrêté sera enregistré/publié selon la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

371
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE
Arrêté N°17/00260/MINESUP/SG/DAJ/DDES DU 28 avril 2017 portant régime et
organisation de la tutelle académique des Universités d'Etat ou Etablissements
homologués sur les Institutions privées d'enseignement supérieur au Cameroun.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la Loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant Organisation du
Gouvernement;
Vu le Décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;
Vu le Décret n°2015/434 du 02 octobre 2015 portant réaménagement du
Gouvernement;
Vu le Décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret no93/0271du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités, modifié et complété par le décret n°2005/342 du 10 Septembre 2005;
Vu l'Arrêté n°73/CAB/PM du 06 décembre 2001 fixant l'organisation et le
fonctionnement de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé ;
Vu l'Arrêté n° 14/0420/MINESUP du 09 juillet 2014, fixant les conditions de création
et de fonctionnement des Institutions Privées de l'Enseignement Supérieur ;
Vu l'Arrêté n°093/MINESUP du 05 décembre 2003 fixant les conditions de création
et d'ouverture des Institutions Privées d'Enseignement Supérieur préparant aux
diplômes étrangers ;
Considérant les rapports des travaux de la 20 ème session de la Commission Nationale de
l'Enseignement Supérieur Privé du 10 décembre 2015.
ARRETE
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er : Le présent arrêté porte régime et organisation de la tutelle académique des
universités d'Etat ou établissements homologués sur les Institutions privées
d'enseignement supérieur (IPES) au Cameroun.
Article 2 : La tutelle académique est une prérogative que le Ministre de l'Enseignement
Supérieur délègue à une université ou à un établissement homologué pour encadrer une
Institution privée d'enseignement supérieur dans l'accomplissement de ses missions.
Article 3 : La tutelle académique vise à garantir et à renforcer la qualité :
- de la formation académique et professionnelle à travers la confection et
l'élaboration des programmes ;
- du recrutement des étudiants ;
- du suivi des enseignements et des évaluations ;
- de la diplômation ;
- de la recherche scientifique, technique et professionnelle ;
- des activités de développement à travers l'ouverture à l'environnement
socioprofessionnel, la coopération régionale et internationale.

372
Article 4 : (1) La tutelle académique fait l'objet d'un contrat ou Convention liant les parties
sur la base d'un cahier de charges opposable aux parties ;
(2) ledit contrat est matérialisé par un accord-cadre et une (des) convention(s)
spécifique(s) ;
(3) l'accord-cadre définit les termes généraux et précise les relations de
partenariat pouvant servir décadré ou de modèle à un (des) accord(s) ultérieurs) ;
(4) la convention spécifique précise les modalités et les domaines de
collaboration entre les parties.
Article 5 : Les parties prenantes dans le cadre de la tutelle académique peuvent être :
les Institutions privées d'enseignement supérieur, les universités ou établissement
homologués, étrangers et nationaux.
Article 6 : Les contrats ou Conventions visées ci-dessus se présentent par domaine de
formation, conformément aux articles 4 et 8 du présent arrêté.
CHAPITRE II : DES MODALITÉS D'EXERCICE DE LA TUTELLE ACADÉMIQUE
Article 7 : Les modalités d'exercice de la tutelle académique d'une université ou d'un
établissement homologué sur une IPES doivent être consignées dans un cahier de
charges dûment signé, contenant les obligations des parties à la convention, sous la
supervision du Ministère en charge de l'Enseignement Supérieur.
Article 8 : (1) La tutelle académique ne peut être assurée que dans les domaines où
l'institution tutélaire dispose d'une expertise avérée ;
(2) la tutelle est assurée de préférence par une institution se situant dans la
même région géographique que l'IPES ;
(3) les étudiants inscrits dans les filières couvertes par la convention sont
d'office inscrits dans l'Université tutélaire au montant des droits universitaires en vigueur ;
(4) la tutelle académique est assurée sur le plan technique par
l'établissement compétent.
Article 9 : L'IPES doit disposer des infrastructures et équipements spécifiques aux
filières objet de la convention ; des salles de cours proportionnellement aux filières et
effectifs envisagés ; des laboratoires et ateliers spécialisés et bien équipés.
Article 10 : L'IPES doit disposer d'un personnel enseignant qualifié et en quantité
suffisante, avec au moins 30% d'enseignants permanents.
Article 11 : L'IPES doit disposer de ressources financières nécessaires pouvant lui
permettre de soutenir le coût de la formation sur au moins une année d'études.
Article 12 : Le cahier de charges visé à l'article 7 ci-dessus définit les missions des
parties contractantes. Il est annexé au contrat ou à la convention de tutelle.
CHAPITRE III : DES OBLIGATIONS DES PARTIES
SECTION I : DES OBLIGATIONS DE L'INSTITUTION TUTÉLAIRE
Article 13 : L'institution tutélaire est tenue d'attribuer des matricules aux étudiants inscrits
dans les programmes de formation sous-tutelle.
Article 14 : Outre les attributions disposées aux articles 2 et 3 du présent arrêté,
l'institution tutélaire, par le biais de l'établissement compétent, assure le suivi, le contrôle,
et l'évaluation des activités académiques de l'IPES à travers :
- les missions d'évaluation des programmes académiques ;
- les missions de suivi du fonctionnement académique de l'IPES ;
- les missions de renforcement des capacités académiques de l'IPES.

373
Article 15 : (1) L'institution tutélaire doit mettre à la disposition de l'IPES des enseignants
qualifiés dans les filières sollicitées pour y dispenser des enseignements ;
(2) l'un des enseignants visés à l'alinéa 1 ci-dessus est désigné pour
superviser la formation dans l'IPES.
Article 16 : L'institution tutélaire est tenue de délivrer les attestions de réussite et
diplômes aux étudiants ayant suivi la formation objet de la tutelle.
Article 17 : L'institution tutélaire est tenue de produire, à l'intention du Ministère de
l'Enseignement Supérieur, un rapport annuel sur l'évaluation de l'exécution de la
convention.
Section II : Des obligations de l'Institution privée d'enseignement supérieur sous
tutelle
Article 18 : (1) L'IPES sous tutelle est tenue d'appliquer les programmes d'enseignement
des filières et spécialités concernées par la convention ;
(2) ces programmes d'enseignement doivent subir les mêmes procédures de
validation que celles des Universités d'Etat, à travers le conseil d'Etablissement.
Article 19 : Les missions d'évaluation, de suivi et de renforcement des capacités sont à
la charge de l'IPES au taux en vigueur dans les Universités d'État.
Article 20 : L'IPES est tenue d'appliquer le calendrier académique arrêté de commun
accord avec l'institution tutélaire, et conformément au calendrier académique fixé par le
Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 21 : Le Ministère de l'Enseignement Supérieur doit être associé au processus de
signature des conventions et veiller à la bonne exécution du cahier de charges entre les
parties.
CHAPITRE IV : DE LA VALIDATION DE LA CONVENTION
Article 22 : (1) Les projets de contrats, conventions et cahiers de charges sont transmis
au Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur pour avis quatorze (14) jours au moins
avant la date de leur signature ;
(2) après transmission desdits documents, la date de réception du courrier du
MINESUP faisant foi, le silence gardé par l'administration dans ce délai vaut-''
approbation.
Article 23 : Les conventions soumises au visa du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur sont transmises au Ministère en six (06) exemplaires accompagnées des
pièces ci-après :
- la liste des enseignants qualifiés (de la tutelle et de l'IPES) des filières sollicitées
dans la convention ;
- les programmes d'enseignement validés par l'institution tutélaire ;
- la copie du rapport de la mission d'expertise effectuée par l'institution tutélaire ;
- la liste de présence des personnes ayant participé à la négociation de la
convention.
Article 24 : Les filières objet de la convention doivent être conformes à celles agréées à
l'ouverture ou à l'extension de l'IPES.
CHAPITRE V : DE LA DURÉE DE LA TUTELLE ACADÉMIQUE
Article 25 : La durée d'une convention de tutelle académique est de maximum cinq (05)
ans.
Article 26 : La convention peut être renouvelée, selon les modalités arrêtées de commun
accord par les parties.

374
Article 27 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur se réserve le droit de procéder à la
suspension ou à l'annulation, selon le cas, de toute tutelle académique non conforme aux
dispositions du présent arrêté.
CHAPITRE VI : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 28 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent
arrêté.
Article 29 : Le présent arrêté sera enregistré et publié selon la procédure d'urgence, puis
inséré au journal officiel en français et en anglais-/-
Yaoundé, le 28 avril 2017

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
Jacques Fame Ndongo

375
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************ DEPARTMENT OF HIGHER
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE EDUCATION DEVELOPEMENT
L'ENSEIGNEMENT
************
************

Circulaire № 08/0007/CAB/MINESUP du 04 août 2008 relative à l'exercice de


l'activité de promotion des Institutions Privées d'enseignement supérieur (IPES)
par les enseignants des Universités d'État

À MONSIEUR LE VICE CHANCELLOR,


A MESDAMES, MESSIEURS
- LES RECTEURS DES UNIVERSITÉS D'ÉTAT,
- LES PROMOTEURS DES IPES,
- LE S ENSEIGNANTS DES UNIVERSITÉS D'ÉTAT

Il m'a été donné de constater qu'à la suite de la promulgation de la loi n° 005 du 16 avril
2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur qui consacre l'activité de promotion
de Institutions privées d'enseignement supérieur (IPES) et de la signature du décret
d'application n° 2001/832/ PM du 09 septembre 2001 portant dispositions communes aux
institutions privées d'enseignement supérieur, plusieurs enseignants des Universités
d'État se sont engagés dans la promotion de ces IPES. Si cette initiative est louable de
leur part, il reste cependant que l'exercice de cette activité tend à porter préjudice au
fonctionnement normal des Institutions universitaires publiques.
À cet effet, la présente Circulaire a pour objectif de rappeler le cadre législatif et
réglementaire et de préciser la nature des rapports entre l'université et les enseignants
promoteurs d'IPES.
I- RAPPEL DU CADRE LÉGISLATIF ET RÉGLEMENTAIRE
Le décret n° 94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction publique
de l'État dispose en son article 35 que le fonctionnaire est astreint à l'obligation de servir
et de se consacrer au service. L'article 36 au précise qu'il est tenu «d'assurer
personnellement le service public à lui confié et de s'y consacrer en toutes circonstances
avec diligence/ probité, respect de la chose publique et sens de responsabilité ». Tout en
soumettant ainsi le fonctionnaire à l'exercice de la fonction qui lui a été confiée, l'article
37 au du même texte lui offre la possibilité d'exercer des actes privés non liés à son
statut, lui permettant d'exercer une activité lucrative, à condition que celle-ci ne nuise pas
à son indépendance et à la mission d'intérêt général lié à son statut, li reste entendu
qu'en autorisant au fonctionnaire l'exercice d'activités lucratives, le Statut général de la
Fonction publique autorise implicitement l'exercice d'activités non lucratives qui ne
portent pas généralement atteinte à la mission d'intérêt général.
Le décret n° 93/035 portant statut spécial du personnel de l'enseignement supérieur
quant à lui, soumet cette catégorie de personnel à un ensemble d'obligations
professionnelles au manquement desquelles il s'expose à des sanctions disciplinaires.
376
L'article 51 dispose en effet que «sans préjudice des textes particuliers définissant les
obligations des différentes catégories d'agents publics, les comportements et fautes
professionnelles passibles de sanctions disciplinaires au sens du présent décret sont
relatifs aux manquements aux -obligations professionnelles, et notamment ceux
concernant l'assiduité aux enseignements, la présence effective dans son lieu de service
et la participation effective aux activités de recherche, d'encadrement des chercheurs de
son unité, les évaluations diverses, l'encadrement des étudiants, la préparation et la
surveillance des examens, le secret d'anonymat des sujets et des délibérations de
jurys...»,
Or il apparaît que, face à l'autorisation d'exercice d'activité comme celle de promotion
d'une IPES, certains enseignants consacrent l'essentiel de leur temps au sein de
l'institution qu'ils ont promue, alors qu'ils sont censés n'en être que le promoteur. En
réalité, ils y exercent les fonctions d'autorité académique en plus d'y être enseignants
permanents. Généralement, ils se réfugient derrière les fonctions de promoteur, alors que
dans les faits ils assument les fonctions de direction et de gestion au sein de ces IPES.
Il s'agit d'une situation d'autant plus inacceptable et injuste pour les autres enseignants
que ces promoteurs enseignants, qui consacrent l'essentiel de leur temps à leur IPES,
continuent à bénéficier de la totalité de leur rémunération salariale statutaire, sans pour
autant remplir la plupart de leurs obligations professionnelles qui en sont la contrepartie.
Dans cet état de chose, l'État leur sert de coussin de sûreté en assurant leur salaire, qui
est un revenu sûr, tout en leur permettant de mieux s'adonner à la promotion de leur
institution. Leur excès d'activité dans leurs IPES est d'autant plus préjudiciable à
l'université qu'en plus, la plupart de ces promoteurs détournent les étudiants de
l'université vers leur institution où la formation est par ailleurs assurée par un certain
nombre de leurs collègues qui y exercent comme vacataires. Les universités d'État se
retrouvent ainsi en situation de concurrence déloyale par leurs propres enseignants dont
elles assurent la rémunération sans contrepartie conséquente.
Il- LA NATURE DES RAPPORTS ENTRE LES ENSEIGNANTS D'UNIVERSITÉS
PROMOTEURS D'IPES ET LES UNIVERSITÉS D'ÉTAT
Face au phénomène décrit plus haut qui ne cesse de prendre de l'ampleur, les mesures
suivantes sont prescrites :
1- Pour l'exercice des activités de promotion des IPES par les enseignants des
Universités d'État, déclaration doit être faite au Vice Chancellor ou au Recteur qui prend,
s'il y a lieu, des mesures propres à sauvegarder l'intérêt du service et tout
particulièrement, à s'assurer que de manière permanente, ces enseignants assurent les
activités de formation et de recherche, l'encadrement des étudiants et chercheurs, les
évaluations diverses et toutes les autres activités pédagogiques et académiques. .
Le défaut de déclaration de l'exercice d'activité de promotion des IPES auprès de
l'autorité universitaire constitue une faute professionnelle.
2- La promotion d'une IPES par un enseignant d'une Université d'État ne doit pas être
de nature à favoriser l'exode des étudiants dont il assure la formation ou l'encadrement
vers leur institution de promotion au détriment de l'Université. À cet effet l'organisation
des cours ou toute activité pédagogique au profit des étudiants des Universités au sein
des IPES est proscrite. De même, les enseignants des Universités d'État sont soumis à
l'obligation de désintéressement qui interdit à tout agent public d'avoir dans un secteur
soumis à son contrôle direct ou en relation avec lui, par lui-même ou par personne
interposée ou sous quelque dénomination que ce soit, des intérêts de nature à
compromettre ou à restreindre la mission générale de service public de formation
dévolue à l'université.

377
3- L'enseignant en service à l'université n'est pas dispensé de l'obligation d'obéissance.
À cet effet, il reste entièrement responsable de l'exécution des tâches qui lui sont
confiées par la hiérarchie, Il reste tenu d'obéir aux Instructions individuelles ou générales
données par l'autorité hiérarchique dans le cadre du service conformément aux lois et
règlements en vigueur à l'université. Il n'est dégagé d'aucune des responsabilités qui lui
incombent du fait de l'exercice d'activité d'IPES. J'attache du prix aune application saine
et conforme au niveau de chaque institution, des prescriptions contenues dans la
présente circulaire.

378
Circulaire № 13/0003/MINESUP /CAB/DAUQ/DAJ du 22 octobre 2013 relative aux
modalités d'exercice et aux conditions de la tutelle académique des instituts privés
d'enseignement supérieur (IPES) par les universités d'État

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


A
MESDAMES ET MESSIEURS LES CHEFS DES INSTITUTIONS
UNIVERSITAIRES PUBLIQUES ET PROMOTEURS DES IPES
D'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR DU CAMEROUN

La présente circulaire définit, précise et fixe les modalités et les conditions d'exercice de
la tutelle académique des Universités d'État sur les Instituts Privés d'Enseignement
Supérieur dont les conditions de création et de fonctionnement sont fixées par l'arrêté n°
01/0096 du 07 décembre 2001.
I- De l'objet de la tutelle académique
La tutelle académique est l'ensemble des moyens de contrôle pédagogique dont
dispose une Université d'État sur un IPES en vue de garantir la qualité des
enseignements et la formation dispensée, ainsi que celle des diplômes professionnels
délivrés d'un niveau supérieur ou égal à la Licence (L) dans le système LMD, sous la
supervision du Ministre de l'Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres
Académiques.
Elle fait l'objet d'un contrat de tutelle dûment signé et d'un cahier de charges opposable
aux deux parties.
Elle peut concerner une ou plusieurs filières de formation autorisées par le Ministre de
l'enseignement Supérieur.
L'Université d'État doit s'assurer si les autorisations de création et de fonctionnement de
l'IPES, notamment celles de former des étudiants dans les filières sollicitées sont
conformes à la réglementation en vigueur.
- La tutelle académique vise à garantir et à renforcer au sein: de l'IPES la qualité:
- de la formation académique et professionnelle ;
- des diplômes, certificats, titres et grades académiques;
- de la recherche scientifique; technique et professionnelle;
- de l'appui aux activités de développement;
- de l'ouverture à l'environnement national
- de la coopération régionale et internationale.
Il- Du domaine de la tutelle académique
Sous réserve du respect des missions spécifiques assignées à chacune des IPES par
leur textes particuliers et dûment contenus dans le cahier de charges, la tutelle
académique des Universités s'exerce dans le domaine des activités académiques et
notamment:
- la confection et l'approbation des programmes d'enseignement;
- les enseignants;
- les échanges d'étudiants et d'enseignants;
379
- le suivi et l'évaluation des étudiants;
- les infrastructures de formation;
- les autres ressourcés humaines et la capacité financière de l'IPES ;
- la discipline et l'éthique;
- les diplômes délivrés.
De la confection et de l'approbation des programmes d'enseignement
Ils doivent être conformes à ceux dispensés dans l'institution de tutelle et aux
compétences requises par le monde professionnel.
Une Université d'État ne peut pas assurer la tutelle d'un IPES dans une filière ou une
spécialité non-fonctionnelle dans ses programmes d'enseignement.
Des enseignants
L'Institution de tutelle académique doit disposer d'un personnel enseignant dont 70 de
permanents, qualifié, suffisant et disponible notamment des enseignants ayant rang
magistral dans les filières sollicitées. Il est important de respecter le ratio d'encadrement
défini entre les enseignants disponibles et les étudiants inscrits concomitamment à
l'institution de tutelle et à l'IPES. Au moins 70 d'enseignants des IPES doivent être
permanents dans ces Instituts.
Des échanges des étudiants et des enseignants
Le contrat de tutelle doit faire ressortir les modalités mutuelles d'échanges des étudiants
inscrits dans les filières concernées. Il en est de même pour les enseignants de rang
magistral et les enseignants technologues de ces institutions. Les travaux de recherche
sont soumis au régime de codirection impliquant les enseignants de l'Institution de tutelle
et l'IPES.
Du suivi et de l'évaluation des étudiants
L'Institution de tutelle doit s'engager à suivre les étudiants de l'IPES tout le long de leur
formation. À ce titre, toute évaluation académique et professionnelle des étudiants de
l'IPES fait l'objet d'une supervision de l'Institution de tutelle et de l'entreprise retenue pour
la formation en alternance, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur.
Les procès-verbaux des examens finaux dans filières de tutelle font l'objet d'un rapport
spécifique adressé au Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Des infrastructures d'accueil et de formation
L'IPES sollicitant une tutelle académique doit disposer des infrastructures viables et
propices à une formation de qualité notamment des salles de classe aux normes
académiques, des laboratoires viables, complets et adéquats ainsi que des ateliers
équipes en nombre suffisant, et de bibliothèques, restaurants, installations sportives et
culturelles équipées, des sanitaires et une infirmerie. Des ressources humaines et
financières
L'institution de tutelle doit s'assurer que l'IPES dispose des ressources humaines
propres, permanentes, qualifiées et suffisantes (autre que les enseignants) notamment le
personnel administratif, technique et spécialisé dans l'encadrement pédagogique des
étudiants. L'IPES doit aussi apporter la preuve de sa capacité financière à assurer la
formation dans les filières concernées.
De la discipline et de l'éthique
La discipline et l'éthique consacrées par la réglementation et les usages en vigueur
dans le système de l'Enseignement Supérieur s'appliquent aussi bien aux étudiants
qu'aux enseignants dans le cadre de l'exécution de leurs activités académiques.
380
Des diplômes
L'Institution de tutelle académique est le garant de la crédibilité et de la sécurité des
diplômes nationaux de l'IPES concerné. À ce titre, les jurys de délibération pour
l'obtention des diplômes professionnels présidés par les enseignants de rang magistral,
doivent faire l'objet d'un rapport circonstancié adressé au Ministre de l'Enseignement
Supérieur.
Tout diplôme délivré par un IPES doit être revêtu de la co-signature de son promoteur et
du chef de l'Institution de tutelle académique.
Ill - Les modalités d'exercice de la tutelle académique
Les modalités d'exercice de tutelle académique d'une Université d'État doivent être
consignées dans un contrat dûment signé contenant les charges de l'une et l'autre partie.
À cet effet, l'Université de tutelle doit, sous la supervision du Ministre de l'Enseignement
Supérieur, assurer le contrôle des activités académiques des Institutions Privées
d'Enseignement Supérieur à travers :
- les missions d'information;
- les missions d'inspection et d'évaluation des programmes académiques;
- les commissions académiques et ou scientifiques consultatives prévues par la
réglementation en vigueur ;
- les comités techniques mis en place à cet effet.
IV - Des conditions d'exercice de la tutelle académique
L'Université de tutelle doit disposer des enseignements, au sein des
départements facultaires, dans les filières ou les spécialistes sollicités par l'IPES. En
outre, elle doit s'assurer que cet IPES exerce ses activités conformément à la
réglementation en vigueur et dans le cadre de l'éthique et de la déontologie
universitaires.
L'exercice de la tutelle académique impose l'implication directe de l'Université d'État
dans les négociations et la signature des accords de partenariat entre cet IPES et toute
autre institution universitaire étrangère dans le respect des normes universitaires en
vigueur. À ce titre, les Universités d'État doivent veiller à la stricte application des règles
régissant la nature et l'effectivité des accords existants.
Le nombre de tutelles académiques exercées par une Université d'État doit être lié à la
disponibilité de ses ressources humaines, matérielles et infrastructurelles de même qu'il
doit tenir compte du ratio d'encadrement des étudiants.
V - Des dispositions diverses
a) Le nombre de tutelles exercées par une Université d'État et la qualité de celles-ci
feront désormais l'objet d'une évaluation stricte des services techniques du Ministère de
l'Enseignement Supérieur. Un rapport négatif pourrait entraîner le retrait de l'autorisation
d'assurer les tutelles académiques ;
b) Tout contrat de tutelle académique est soumis au visa préalable du Ministre
l'Enseignement Supérieur ;
c) L'exercice de la tutelle académique sur un IPES fait l'objet d'un appui semestriel
circonstancié adressé à Monsieur le Ministre de l'Enseignement Supérieur;
d) Le Ministre de l'Enseignement Supérieur se réserve le droit de procéder à une
suspension ou à l’annulation, selon le cas, de toute tutelle académique non conforme aux
dispositions de la pérsente circulaire.

381
J’atatche du prix à la saine et stricte application des dispositions contenues dans la
pérsente circulaire et visant à promouvoir une démarche qualité dans l’enseignement
supérieur.
Yaoundé, le 22 octobre 2013

Ampliations:
- CAB/MINESUP ;
- SG/MINESUP ;
- Chefs des Institutions Universitaires;
- Promoteurs des IPES ;
- IGA, IGS ;
- Toutes les Directions;
- Chrono-Archives.

382
Arrêté №005/MINESUP/F120 du 28 janvier 1993 Fixant les Domaines de Formation
et les Conditions d'Admission à l'Institut Universitaire de Technologie FOTSO
Victor de Bandjoun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°92/248 du 27 novembre 1992 nommant les membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n°92/264 du 29 décembre 1992 organisant le ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Universités ;
Vu le décret n°93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Dschang ;
Vu l'Arrêté n° 008/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant création d'Instituts
Universitaires de Technologie au sein des Universités ;
Vu le décret n°93/031 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Instituts Universitaires de Technologie ;
Vu l'arrêté n°011/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant organisation de l'IUT FOTSO
Victor de l'Université de Dschang.
ARRETE:
TITRE I : DES DOMAINES DE FORMATION
Article 1 :
Les domaines de formation initiale ou permanente couverts par l'INSTITUT
UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE FOTSO Victor de BANDJOUN sont les suivants :
- Gestion Comptable et Financière ;
- Technique de Commercialisation ;
- Organisation et Gestion Administrative ;
- Informatique ;
- Électrotechnique ;
- Électronique ;
- Génie Mécanique ;
- Génie Civil.
Des options peuvent être crées dans chacun de ces domaines en fonction des besoins
et des moyens disponibles.
TITRE II : DES CONDITIONS D'ADMISSION
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
Article 2 : L'admission à l'IUT FOTSO Victor de Bandjoun est ouverte aux Camerounais
des deux sexes, par voie de concours, sur épreuve ou sur étude de dossier, organisé en
une seule session annuelle.

383
Article 3 : L'Institut Universitaire de Technologie FOTSO Victor de Bandjoun peut
également accueillir dans le cadre des conventions particulières et dans la limite des
places disponibles des jeunes gens originaires d'autres pays remplissant les conditions
de titres exigés.
Les intéressés sont soumis aux mêmes conditions d'admission que les nationaux.
Toutefois, un recrutement complémentaire sur étude de dossier en première année de
l'IUT FOTSO Victor de Bandjoun peut être offert aux candidats étrangers résidant hors du
Cameroun et ayant obtenu le diplôme ouvrant droit au concours avec une moyenne
générale supérieure ou égale à douze sur vingt (60 % de notes). Ce recrutement est
prononcé par un jury de sélection nommé par le Recteur de l'Université de Dschang.
CHAPITRE II : DU CONCOURS D'ENTREE EN PREMIERE ANNEEDE L'IUT DE
DSCHANG
SECTION I : DES CONDITIONS DE RECEVABILITE DES DOSSIERS DE
CANDIDATURE
Article 4 : Les diplômes requis pour l'admission en 1ère année de l'Institut Universitaire
de Technologie FOTSO Victor de Bandjoun sont définis en fonction du domaine choisi
conformément au tableau ci-dessous.

DOMAINES TITRES REQUIS


Gestion Comptable et Financière Baccalauréat séries A, B, C, D, G2, G3.
Technique de Commercialisation Baccalauréat séries A, B, C, D, G2, G3.
Organisation et Gestion Administrative Baccalauréat A, B, C, D, G1, G2, G3.
Informatique Baccalauréat séries B, C, D, E.
Génie Électrotechnique Baccalauréat séries F2, G3.
Électronique BACC. Séries F2, F3, F5, C, E.
Génie Mécanique Baccalauréat séries F1, C, E, B, T
Mécanique Automobile Chaudronnerie
Génie Civil Baccalauréat séries F4, C,

Le G.CE. «A» Level. Et tout autre diplôme national ou étranger de même spécialité
reconnu équivalent à l'un des diplômes ci-dessus par le Ministre chargé de
l'enseignement Supérieur, ouvre droit au concours d'entrée dans le domaine
correspondant.
Article 5 : Chaque candidat doit déposer au service de la scolarité de l'Institut
Universitaire de Technologie un dossier complet comprenant :
- une fiche d'inscription fournie par l'Institut Universitaire de Technologie ;
- une copie d'acte de naissance ;
- une copie certifiée conforme de l'un des diplômes ouvrant droit au concours ;
- deux photos d'identité (4x4) ;
- un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois ;
- un certificat médical délivré par un médecin fonctionnaire datant de moins de
trois mois ;

384
- un mandat dont le montant est fixé par le Conseil d'Administration de l'Université
de Dschang à titre de droit d'inscription libellé au nom de l'Agent Comptable de
l'Université de Dschang.
SECTION II - DE L'ORGANISATION DU CONCOURS
Article 6 : Le nombre de places mises au concours chaque année est fixé par spécialité
par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Recteur de
l'Université Dschang.
Article 7 : Les dates et centres de concours font l'objet d'un avis d'ouverture du Ministère
Chargé de l'Enseignement Supérieur, sur proposition du Recteur de l'Université de
Dschang.
Article 8 : (voir) tableau de la page suivante.
SECTION III - DU JURY ET DE L'ADMISSION
Article 9 : La composition et les conditions de fonctionnement du Jury sont déterminées
par décision du Recteur de l'Université de Dschang, sur proposition du Directeur de l'IUT
FOTSO Victor de BANDJOUN.
Article 10 : Chaque épreuve de l'examen écrit est notée de zéro à vingt.
Article 11 : A l'issue des épreuves écrites, le jury dresse et publie par ordre alphabétique
les listes des candidats admissibles à l'épreuve d'entretien estimés à cent quarante pour
cent des places mises au concours.
Article 12: L'entretien se déroule devant un jury d'appréciation comprenant trois
membres du Corps de l'Enseignement Supérieur. Chaque membre du Jury détient le tiers
de la note de l'entretien.
Article 13 : La note de dossier est déterminée à partir des critères suivants :
- résultats scolaires ;
- taux de redoublement ;
- âge.
Article 14 : Au vu du classement par ordre de mérite établi par spécialité et par type de
formation, le jury dresse la liste des candidats proposés aux admissions au concours et
éventuellement une liste complémentaire d'attente. Les résultats définitifs sont arrêtés. Et
publiés par communiqué du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 15 : En tout état de cause, il ne peut y avoir report d'admissibilité ni d'admission
d'une année à l'autre.
TITRE I - DISPISITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 16 : Les candidats admis en formation s'acquittent de droits universitaires dont le
montant est fixé par des textes particuliers.
Article 17 : Les étudiants étrangers s'acquittent des droits universitaires dont le montant
est fixé par des textes particuliers.
Article 18 : Le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'enseignement Supérieur
et le Recteur de l'Université de Dschang, sont chargés chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du présent Arrêté qui sera enregistré et publié au Journal Officiel en français
et en anglais, et partout où besoin sera./-
Yaoundé, le 28 janvier 1993,
Le Ministre de Renseignement Supérieur,
Pr Titus EDZOA

385
Arrêté № 073/CAB/PM du 06 décembre 2001 fixant l'organisation et les modalités
de fonctionnement de la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°92/089 du 4 mai 1992 précisant les attributions du Premier Ministre,
modifié et complété par le décret n° 95/145 du 4 août 1995 ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n°97/206 du 7 décembre 1997 portant nomination d'un Premier Ministre ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur,
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
ARTICLE 1er : Le présent arrêté fixe l'organisation et les modalités de fonctionnement de
la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé ci-après désignée la
«Commission».
ARTICLE 2.- La Commission est un organe consultatif qui a pour mission d'assister le
Ministre chargé de l'enseignement supérieur dans la mise en place, le développement, le
suivi, le contrôle et réévaluation de l'enseignement supérieur privé et des institutions y
afférentes. À ce titre, elle émet des avis et formule des recommandations sur :
- les demandes d'extension des institutions privées d'enseignement supérieur ;
- les demandes d'octroi d'agrément ou d'homologation des institutions privées
d'enseignement supérieur ;
- les dossiers de retrait de l'autorisation d'ouverture ou d'extension et, les dossiers
de retrait de l'agrément ou de l'homologation des institutions privées
d'enseignement supérieur ;
- la promotion de l'éthique et de la bonne gouvernance ;
- les questions relatives au fonctionnement général des institutions privées
d'enseignement supérieur ;
- tout autre problème relatif à l'enseignement supérieur privé soumis à son
appréciation par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION
ARTICLE 3- (1) La Commission est présidée par une personnalité nommée par arrêté du
Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à la diligence du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
(2) La Commission est composée ainsi qu'il suit :
- un (1) représentant de la Présidence de la République ;
- un (1) représentant des Services du Premier Ministre ;
- deux (2) représentants du Ministère chargé de l'enseignement supérieur ;
386
- un (1) représentant du Ministère chargé de la recherche scientifique et technique;
- un (1) représentant du Ministère chargé de l'éducation nationale ;
- un (1) représentant du Ministère chargé de l'économie et des finances ;
- un (1) représentant du Ministère chargé de l'administration territoriale ;
- un (1) représentant du Ministère chargé de la formation professionnelle;
- un (1) représentant du Ministère chargé de l'urbanisme et de l'habitat ;
- le Président de la Conférence des Chefs des institutions universitaires publiques;
- deux (2) autres Chefs d'institutions universitaires publiques désignés par leurs
pairs ;
- le Secrétaire permanent du Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche
- Scientifique et Technique ;
- un (1) représentant de la Chambre de Commerce, d'Industrie et des Mines ;
- un (1) représentant de la Chambre d'Agriculture, des Forêts et de l'Élevage ;
- un (1) représentant de chaque université privée agréée ;
- deux (2) représentants des Chefs des institutions privées d'enseignement
supérieur homologuées désignés par leurs pairs ;
- trois (3) représentants des établissements privés d'enseignement supérieur
agréés désignés par leurs pairs, en tenant compte autant que possible, de la
parité entre l'enseignement privé laïc et l'enseignement privé confessionnel ;
- trois (3) représentants d'opérateurs privés désignés par leurs pairs ;
(3) Lorsqu'un membre perd la qualité au titre de laquelle il siège au sein
de la Commission, il cesse d'en être membre.
(4) Le Président de la Commission peut inviter aux travaux de la
Commission toute personne physique ou morale, ou toute autre Administration publique,
en raison de ses compétences sur les questions inscrites à l'ordre du jour des travaux de
la Commission, après consultation du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
(5) Les membres de la Commission sont désignés par les Administra-
tions et organismes auxquels ils appartiennent.
ARTICLE 4.- La composition de la Commission est constatée par arrêté du Ministre
chargé de l'enseignement supérieur.
ARTICLE 5.- (1) La Commission comprend deux sous-commissions techniques:
- la sous-commission des autorisations et des accréditations ;
- la sous-commission des évaluations et de l'éthique.
(2) D'autres sous-commissions techniques peuvent être créées, en tant
que de besoin, par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
ARTICLE 6.- Les sous-commissions techniques émettent des avis préparatoires et
préalables aux discussions de la Commission.
ARTICLE 7.- (1) Les sous-commissions techniques sont composées chacune de dix (10)
membres au maximum dont un président et un rapporteur.

387
(2) Le président, le rapporteur et les membres des sous-commissions
techniques sont nommés par décision du Ministre chargé de l'enseignement supérieur
parmi les membres de la Commission pour une période d'un an renouvelable.
(3) Le Président de la Commission peut inviter aux travaux des sous-
commissions techniques, toute personne physique ou morale en raison de ses
compétences sur les questions inscrites à l'ordre du jour, après consultation du Ministre
chargé de l'enseignement supérieur.
ARTICLE 8.- Le secrétariat de la Commission est assuré par la Direction chargée de
l'enseignement supérieur privé au Ministère de l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE III : DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 9.- (1) La Commission et les sous-commissions techniques se réunissent en
session ordinaire deux (2) fois par an, sur convocation du Président de la commission qui
fixe la date, le lieu et l'ordre du Jour des réunions, après consultation du Ministre chargé
de l'enseignement supérieur.
(2) Les convocations accompagnées de l'ordre du jour des travaux sont
adressées aux membres au plus tard quinze (15) jours avant la date de la réunion.
(3) La Commission se réunit en tant que de besoin en session
extraordinaire sur décision du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
ARTICLE 10.- La Commission peut, sur son initiative, entendre un responsable, un
enseignant ou un étudiant d'une institution privée d'enseignement supérieur.
ARTICLE 11.- (1) Chaque sous-commission technique dresse un procès-verbal de ses
travaux signé par tous ses membres.
(2) À la fin des travaux des sous-commissions techniques, le secrétariat
de la Commission établit un rapport général sur lesdits travaux.
(3) Ledit rapport général est adressé sans délai au Président de la
Commission, et au moins cinq (05) jours avant la session de la Commission.
ARTICLE 12.- (1) La Commission peut, en cas de besoin, recommander la saisine d'une
expertise interne ou externe sur tout dossier.
(2) Le rapport de ladite expertise est déposé au secrétariat de la Commission et présenté
lors des réunions de la Commission.
ARTICLE 13.- (1) La Commission ainsi que les sous-commissions techniques ne peuvent
valablement siéger que si les 3/5 de leurs membres pont présents.
(2) Les délibérations de la Commission ainsi que les avis des sous
commissions techniques sont pris par consensus.
(3) Les avis de la Commission sur les dossiers complets qui lui sont
soumis doivent être communiqués sans délai au Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, et en tout cas, au plus tard trois mois à compter de date de saisine de la
Commission.
ARTICLE 14.- (1) Les débats de la Commission et des sous-commissions techniques ne
sont pas publics.
2) Les participants à ces instances sont tenus à l'obligation de réserve.
ARTICLE 15.- Les frais de fonctionnement de la Commission sont imputables au budget
du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
ARTICLE 16.-(1) Les fonctions de Président et de membre de la Commission sont
gratuites.

388
(2) Toutefois, le Président, les membres de la Commission, ainsi que
ceux du secrétariat visé à l'article 8 ci-dessus, bénéficient des indemnités respectives de
session dont les montants sont fixés par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
CHAPITRE IV : DISPOSITION FINALE
ARTICLE 17.- Le Ministre chargé de l'enseignement supérieur est chargé de
l'application du présent arrêté qui sera enregistré et publié selon la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé le 06 décembre 2001
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Peter MAFANY MUSONGE

389
Arrêté № 01/0096/MINESUP du 07 Décembre 2001 fixant les conditions de création
et de fonctionnement des institutions privées d'enseignement supérieur

LES MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR.


Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement
Supérieur;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret h° 98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n°97/207 du 7 décembre 1997 portant formation du Gouvernement et
ses textes modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur ;
Vu l'arrêté 073/CAB/PM du 06 décembre 2001 fixant l'organisation et le
fonctionnement de la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé,
ARRETE :
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : Le présent arrêté fixe les conditions de création e de fonctionnement des
institutions privées d'enseignement supérieur
Article 2 : L'accord de création, les autorisations d'ouverture et d'extension ainsi que
l'agrément et l'homologation des institutions privées d'enseignement supérieur, après
avis de la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé.
CHAPITRE II : DE LA CREATION
Article 3 : La création d'une institution privée d'enseignement supérieur est subordonnée
à l'obtention de l'accord préalable du Ministre chargé de l'enseignement supérieur, après
avis de la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé.
Article 4: 1 / L'accord visé à l'enseignement supérieur.
2/ Ledit arrêté précise et autres, la dénomination, la localisation et le nom du
promoteur de l'Institution privée d'enseignement supérieur concernée.
Article 5 : 1 / L'accord de création d'une institution privée d'enseignement supérieur est
valable pour une durée de trois (3) ans renouvelable à compter de la date de sa
signature.
2/ II est frappé de caducité si, à l'expiration des délais prévus à l'alinéa (1) ci-
dessus, l'institution concernée n'a pas obtenu l'autorisation d'ouverture.
Article 6 : L'accord de création d'une institution privée d'enseignement supérieur est
personnel et incessible. Toutefois, il ne peut être transmis que sur autorisation du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur privée.
Article 7 : Le dossier de demande de l'accord de création d'une institution privée
d'enseignement supérieur comprend les pièces suivantes :
a) Pour les personnes physiques et morales :
- Une demande timbrée du promoteur ou de son représentant, précisant les
motivations des formations envisagées, selon le formulaire fourni par le Ministère
chargé de l'enseignement supérieur :

390
- Un extrait du bulletin n°3 du caissier judiciaire du promoteur ou de son
représentant, datant de moins de trois (3) mois ;
- Une copie certifiée conforme de l'acte de naissance du promoteur ou de son
représentant ;
- Une photocopie certifiée conforme de la carte nationale d'identité ou du
passeport du promoteur ou de son représentant ;
- Éventuellement, une photocopie certifiée conforme du permis du séjour en cours
de validité du promoteur ou de son représentant ;
- Un curriculum vitae détaillé du promoteur ou de son représentant ;
- Éventuellement, un certificat de propriété ou de concession définitive du terrain
sur lequel sera implantée l'institution concernée, ou tout titre en tenant lieu ;
- Un dossier relatif aux études techniques
- approuvées par les services compétents, concernant les fondations, les
bâtiments ou locaux administratifs et techniques à construire, ou, lorsque les
bâtiments et locaux existent déjà, le dossier d'expertise technique dressé par un
ingénieur conseil ;
- Une fiche détaillée des cycles de formation, des programmes d'enseignement et
des diplômes envisagés ;
- Les effectifs envisagés par cycle et par filière ;
- Les indications sur le personnel enseignement à recruter.
b) Pour les personnes morales, outre les pièces mentionnées ci-dessus :
- Le statut de l'organisme, de société ou de l'association et l'acte désignant le
représentant du promoteur de l'institution ;
- Une copie certifiée conforme du récépissé de déclaration de l'association ;
- Selon le cas, une copie certifiée et conforme de l'attestation de non faillite :
- Selon le cas, une copie certifiée conforme du registre de commerce.
Article 8 : 1/ Le dossier complet susvisé est déposé au secrétariat de la Commission
nationale de l'enseignement supérieur privé contre bordereau de réception.
2/ La Commission nationale de l'enseignement supérieur privé examine le
dossier, émet son avis et le transmet sans délai au Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, et en tout cas, au plus tard trois (3) mois à compter de la date de sa saisine.
Article 9: 1/ Dans tous les cas, la réponse motivée à toute demande d'accord de création
d'une institution privée d'enseignement supérieur doit intervenir au plus tard quatre (4)
mois après le dépôt du dossier y afférent.
2/ Les dossiers qui n'ont pas obtenu une suite favorable doivent être retournés
aux promoteurs concernés accompagnés du motif de rejet dans les délais visés à l'alinéa
1er ci-dessus.
CHAPITRE III : DE L'OUVERTURE
Article 10 : L'ouverture d'une institution privé d'enseignement supérieur est subordonné
à l'obtention d'une autorisation délivré par le Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, après avis de la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé.

391
Article 11:1 / L'autorisation d'ouverture d'une institution privée d'enseignement supérieur
est incessible et intransmissible.
2/ Nonobstant les dispositions de l'alinéa 1er ci-dessus, une personne autre
que le promoteur, une fondation, une association ou toute autre personnalité peut être
agrée par le Ministre chargé, de l'enseignement supérieur pour pérenniser le
fonctionnement de l'institution autorisée, en cas d'empêchement définitif du promoteur.
Article 12: 1 / L'autorisation d'ouverture est caduque deux (2) ans après la date de sa
signature, en cas de non fonctionnement effectif de l'institution concernée.
2/ L'autorisation d'ouverture accordée à une institution privée lui donne le droit
de fonctionner sous le régime de l'autorisation pendant une durée de deux (2) ans
renouvelable une fois.
3/ L'arrêté portant autorisation d'ouverture d'une institution privée
d'enseignement supérieur précise, entre autres, le lieu d'implantation de l'institution, les
dirigeants, les filières et les cycles de formation pour lesquels elle est autorisée,
l'institution universitaire publique ou l'institution privée homologuée assurant au plan
technique la tutelle académique.
4/ En l'absence d'une institution universitaire publique ou d'une institution
privé homologuée disposant de la technicité visée à l'alinéa 3 ci-dessus, la tutelle
académique peut être assurée exceptionnellement par une institution privée agréée, ou
une institution étrangère ou internationale reconnue dans le pays d'enregistrement.
Article 13 : Le dossier de demande de l'autorisation d'ouverture d'une institution privée
d'enseignement supérieur comprend les pièces suivantes :
- une demande timbrée selon le formulaire fourni par le Ministère chargé de
l'enseignement supérieur ;
- une copie certifiée conforme de l'accord de création ;
- une copie certifiée conforme du permis de bâtir, le cas échéant,
- un dossier d'expertise technique des locaux, dressé par un ingénieur conseil ;
- un contrat de bail enregistré d'une durée de deux (2) ans ;
- les dossiers personnels du Chef d'établissement ou du Chef de l'institution
universitaire, du Responsable des affaires académiques et de l'Agent Comptable
soumis à l'agrément du Ministre chargé de l'enseignement supérieur à savoir, le
curriculum vitae, les copies certifiées conformes des diplômes académiques
et/ou professionnels, un extrait de bulletin n° 3 du casier judiciaire datant de
moins de trois (3) mois.
- la liste nominative des responsables et personnels administratifs accompagnée
des pièces justificatives des qualifications académiques et professionnelles des
intéressés ;
- la liste nominative des enseignants permanents et vacataires accompagnée des
pièces justificatives des qualifications académiques et professionnelles des
intéressés ainsi que leur engagement individuel selon le formulaire fourni par le
Ministère chargé de l'enseignement supérieur ;
- le plan de développement de l'institution concernée ;
- la liste des équipements et matériels didactique ;

392
- des rapports techniques portant sur l'appréciation des équipements didactiques
dressés par les différents services technique compétents ;
- une attestation de compte bancaire de l'institution, distincte du (des) compte (s)
bancaire (s) personnel (s) du promoteur et créditeur d'une somme au moins
égale à sis (6) mois de salaires de l'ensemble du personnel de l'institution,
assortie du relevé de compte y relatif,
- un compte prévisionnel de l'institution ;
- le règlement intérieur de l'institution ;
- les conventions de partenariat de l'institution avec indication de l'institution
assurant au plan technique la tutelle académique.
Article 14 : 1/ Le dossier ainsi constitué est déposé au secrétariat de la Commission
nationale de l'enseignement supérieur privé contre bordereau de réception, au plus tard
le 28 février de l'année prévue pour l'ouverture.
2/ La Commission nationale de l'enseignement supérieur privé examine le
dossier, émet son avis et le transmet sans délai a Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, et en tout cas, au plus tard trois (3) mois à compter de la date de sa saisine.
Article 15 : 1/ La réponse motivée à toute demande d'ouverture doit Intervenir au plus
tard le 1er juillet de l'année prévu pour l'ouverture.
2/ Les dossiers qui n'ont pas obtenu une suite favorable doivent être
retournés aux promoteurs concernés accompagnés de ladite réponse.-
Article 16 : L'autorisation d'ouverture peut faire l'objet d'un retrait par l'autorité de tutelle
après avis de la Commission nationale de renseignement supérieur privé :
- en cas de non-respect de la réglementation en vigueur ;
- si l'institution n'a pas obtenu l'agrément au bout de quatre (4) années de
fonctionnement sous le régime de l'autorisation.
Article 17 : La suppression ou la suspension d'une filière ou d'un cycle de formation
autorisés ne peut intervenir sans autorisation préalable du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
CHAPITRE IV- DE L'AGREMENT
Article 18 : 1/ L'agrément est accordé par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, après avis de la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé.
2/ L'arrêté portant agrément d'une institution privé d'enseignement supérieur
précise, entre autres, les filières, les cycles de formation et les diplômes pour lesquels
elle est agréée, l'institution assurant au plan technique la tutelle académique.
3/ La tutelle académique est assurée dans les mêmes conditions que celles
définies à l'article 12 ci-dessus.
Article 19 : Le dossier de demande d'agrément comprend les pièces suivantes :
- une demande timbrée précisant les filières, les cycles de formation et les
diplômes pour lesquels l'agrément est sollicité les cycles de formulaire fourni par
le Ministère chargé de l'enseignement supérieur ;
- une copie certifiée conforme de l'autorisation d'ouverture ;
- une liste nominative des personnels enseignements et administratifs intervenant
dans les filières et cycles de formation à agréer, accompagnée des pièces
justificatives des qualifications académiques et professionnelles des intéressés ;
393
- un extrait du bulletin n°3 du casier judiciaire du promoteur ou de son représentant
datant de moins de trois (3) mois ;
- les rapports d'activités annuelles de l'institution concernée
- une liste des équipements didactiques ;
- les conventions de partenariat indiquant entre autres l'institution assurant au plan
techniquement didactiques ;
- les conventions de stage passées entre l'institution et les entreprises, si
nécessaire ;
- les rapports financiers annuels validés par un expert-comptable agréé à la
Communauté Économique et Monétaires de l'Afrique Centrale.
Article 20 : 1/ Le dossier ainsi constitué est déposé au secrétariat de la Commission
nationale de l'enseignement supérieur privé contre bordereau de réception au plus tard le
30 mars de l'année visée pour l'agrément.
2/ L'agrément ne peut être sollicité que si l'institution a effectivement
fonctionné au moins pendant une année entière sous le régime de l'autorisation.
3/ La Commission nationale de l'enseignement supérieur privé examine le
dossier, émet son avis et le transmet sans délai au Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, et en tout cas, au plus tard trois (3) mois à compter de la date de sa saisine.
Article 21 : 1/ La réponse motivée à toute demande d'agrément doit intervenir au plus
tard le 31 juillet de l'année visée pour l'agrément.
2/ Les dossier qui n'ont pas obtenu une suite favorable doivent être
retournés aux promoteurs concernés accompagnés de ladite réponse.
Article 22 : 1/ L'agrément peut faire l'objet d'un retrait par l'autorité de tutelle après avis
de la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé en cas de non-respect de
la réglementation en vigueur.
2/ L'arrêté par lequel l'autorité de tutelle prononce le retrait de l'agrément
précise si l'institution est autorisée Continuer de fonctionner.
Article 23 : La suppression ou la suspension d'une filière ou d'un cycle de formation
agréés ne peut intervenir sans l'autorisation préalable du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
CHAPITRE V : DE L'HOMOLOGATION
Article 24 : Les institutions privées d'enseignement supérieur agréées peuvent obtenir
de l'autorité de tutelle le régime de l'homologation.
Article 25 : L'homologation autorise l'institution privée d'enseignement supérieur à
délivrer des diplômes et titres nationaux conformément à la réglementation en vigueur.
Article 26 : 1/ L'homologation est accordée par arrêté du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur, après avis de la Commission nationale de l'enseignement
supérieur privé.
2/ Elle est acquise par filière et par cycle de formation.
3/ L'arrêté portant homologation d'une institution privée d'enseignement
supérieur précise, entre autres, les filières, les cycles de formation, les diplômes et les
titres nationaux pour lesquels elle est homologuée.
Article 27 : Le dossier de demande d'homologation comprend les pièces suivantes :

394
- une demande timbrée du promoteur précisant les filières et cycles de formation à
homologuer ainsi que les diplômes et titres envisagés,
- Selon le formulaire fourni par le Ministères chargé de l'enseignement supérieur ;
- une copie certifiée conforme de l'autorisation d'ouverture ;
- une copie certifiée conforme de l'agrément ;
- le descriptif des structures d'accueil ;
- une liste nominative des personnels enseignements et administratifs Intervenant
dans les filières et cycles de formation à homologuer,
- Accompagnée des pièces justificatives des qualifications académiques et
professionnelles des intéressés ;
- éventuellement, les conventions de partenariat ;
- les noms et qualifications des partenaires extérieurs ;
- le programme d'enseignement des filières à homologuer ;
- le régime des évaluations des aptitudes ou des connaissances ;
- les rapports d'activités annuels de l'institution ;
- les rapports financiers annuels validés par un expert-comptable agrée à la
Communauté Économique e Monétaire de l'Afrique Centrale.
Article 28 : 1/ Le dossier ainsi constitué est déposé au secrétariat de la Commission
nationale de l'enseignement supérieur privé contre bordereau de réception au plus tard le
30 mars de l'année visée pour l'homologation.
2/ La demande d'octroi de l'homologation ne peut être introduite par une
institution privée agréée qu'après cinq (5) années de fonctionnement effectif sous le
régime de l'agrément.
3/ Toute institution candidate à l'homologation doit disposer de bâtiments
propres conformes aux normes en vigueur, et des enseignements permanents en
nombre et en qualité suffisants.
4/ La Commission nationale de l'enseignement supérieur privé examine le
dossier, émet son avis et le transmet sans délai au Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, et en tout cas, au plus tard trois(3) mois à compter de la date de sa saisine.
Article 29 :1/ La réponse motivée à toute demande d'homologation doit intervenir au
plus tard le 31 juillet de l'année visée pour l'homologation.
2/ Les dossiers qui n'ont pas obtenu une suite favorable doivent être
retournés aux promoteurs concernés accompagnés de ladite réponse.
Article 30 : 1/ L'homologation peut faire l'objet d'un retrait par l'autorité de tutelle après
avis de la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé, en cas de mon
respect de la réglementation en vigueur.
2/ L'arrêté par lequel l'autorité de tutelle prononce le retrait de l'homologation
précise si l'institution est autorisée à continuer de fonctionner et en détermine le régime.
Article 31 : La suppression ou la suspension d'une filière ou d'un cycle de formation
homologués ne peut intervenir sans l'autorisation préalable du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.

395
CHAPITRE V I: DE L'EXTENSION
Article 32 : L'extension les institutions privées d'enseignement supérieur est
subordonnée à l'obtention d'un accord délivré par le Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, après avis de la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé.
Article 33 : Seules les institutions privées d'enseignement supérieur agréées ou
homologuées peuvent bénéficier d'un accord d'extension.
Article 34: 1/ L'extension d'une institution privée d'enseignement supérieur par
l'ouverture d'un nouvel établissement obéit aux conditions, modalités et procédures de
création et d'ouverture, des institutions privées d'enseignement supérieur, telles que
définies par le présent arrêté.
2/ L'extension d'une institution privée d'enseignement supérieur par
l'ouverture d'une nouvelle filière ou d'un nouveau cycle de formation est autorisée par
arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur, après avis de la Commission
nationale de l'enseignement supérieur privé.
Article 35 : Le dossier de demande de l'accord d'extension d'une institution privée
d'enseignement supérieur, privé par l'ouverture d'une nouvelle filière ou d'un nouveau
cycle de formation, comprend les pièces suivantes :
- une demande timbrée selon le formulaire fourni par le Ministère chargé de
l'enseignement supérieur ;
- une copie certifiée conforme de l'agrément ou de l'homologation ;
- le descriptif des structures d'accueil relatives aux filières et cycles de formations
concernées ;
- une liste nominative des personnels enseignants et administratifs intervenant
dans les filières et cycles concernés, accompagnée des pièces Justificatives des
qualifications académiques et professionnelles des intéressées, ainsi que leur
engagement individuel selon le formulaire fourni par le Ministère chargé de
l'enseignement supérieur ;
- les conventions de partenariat de l'institution agréée avec l'institution assurant au
plan technique la tutelle académique, relatives aux filières et cycles de formation
concernés ;
- les conventions de stage passées avec les entreprises le cas échéant.
Article 36 :1/ La dossier ainsi constitué est déposé au secrétariat de la Commission
national de l'enseignement supérieur privé, contre bordereau de réception
2/ La Commission nationale de l'enseignement supérieur privé examine le
dossier, émet son avis et le transmet sans délai au Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, et en tout cas, au plus tard trois (3) mois à compter de la date de sa saisine.
Article 37 : 1/ La réponse motivée à toute demande d'extension visée à l'article 34 alinéa
2 ci-dessus doit intervenir au plus tard quatre (4) mois après le dépôt du dossier.
2/ Les dossiers qui n'ont pas obtenu une suite favorable doivent être retournés
aux promoteurs concernés accompagnés de ladite réponse.
Article 38 : 1/ L'arrêté portant autorisation d'ouverture d'une nouvelle filière ou d'un
nouveau cycle de formation précise entre autres, la filière, le cycle ainsi que les filières
dudit cycle de formation pour lesquels elle est autorisée, l'institution assurant au plan
technique la tutelle académique.
2/ La tutelle académique est assurée dans les mêmes conditions que
celles définies à l'article 12 ci-dessus.
396
Article 39 : L'accord d'extension peut faire l'objet d'un retrait par l'autorité de tutelle
après avis de la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé, en cas de non-
respect de la réglementation en vigueur.
CHAPITRE VII- DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 40 : 1/ Les institutions privées d'enseignement supérieur existantes bénéficiant
d'une autorisation de fonctionnement, d'ouverture ou d'extension, délivrée par le Ministre
de l'Éducation Nationale ou le Ministre de l'Enseignement Supérieur, avant la
promulgation de la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement
Supérieur, ayant effectivement et régulièrement fonctionné au cours de l'année
académique 2000/2001, obtiennent de plein droit l'autorisation d'ouverture.
2/ Elles pourront solliciter l'agrément par filières et cycles de formation en
soumettant leurs demandes conformément aux dispositions du présent arrêté, sans
exigence de délais.
Article 41 : Les institutions privées d'enseignement supérieur existantes, ne pouvant
pas bénéficier des dispositions de l'article 40 ci-dessus, pourront solliciter simultanément,
dans un délai maximum de six (6) mois à compter de la date signature du présent arrêté,
l'accord de création et l'autorisation d'ouverture en se conformant à la réglementation en
vigueur.
Article 42 : Le présent arrêté sera enregistré et publié selon la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais./-
Yaoundé, le décembre 2001
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur
(é) Jean-Marie ATANGANA MEBARA

397
Arrêté № 02/0024/MINESUP du 27 mars 2002 fixant la composition, le
fonctionnement et les attributions des organes administratifs et des autorités
académiques des institutions privées d'enseignement supérieur.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n° 97/207 du 7 décembre 1997 portant formation du Gouvernement et
ses textes modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 2001 fixant les règles communes applicables
aux institutions privées d'enseignement supérieur ;
Vu l'arrêté 01/006/MINESUP du 7 décembre 2001 fixant les conditions de création et
de fonctionnement des institutions privées d'enseignement supérieur,
ARRETE:
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : Le présent arrêté fixe la composition, le fonctionnement et les attributions
des organes administratifs et des autorités académiques des institutions privées
d'enseignement supérieur.
Article 2 : Les institutions privées d'enseignement supérieur, ci-après désignées les
«Institutions» comprennent :
- les établissements privés d'enseignement supérieur ;
- les universités privées.
Article 3 : Au sens du présent arrêté, les définitions ci-après sont admises :
1/établissement privé d'enseignement supérieur : structure assurant des formations
post -secondaires conformément à la réglementation en vigueur et n'étant intégrée dans
aucune université. ;
2/établissement: structure assurant des formations post-secondaires conformément à la
réglementation en vigueur et n'étant intégrée dans une université;
3/université privée : structure assurant des formations post-secondaires conformément
à la réglementation en vigueur et comprenant au moins deux établissements ;
4/promoteur : toute personne physique ou morale qui, sur sa demande, dans le cadre du
droit camerounais, est autorisée par l'État à créer une institution privée d'enseignement
supérieur et à la faire fonctionner.
Article 4 : 1/-Chaque Institution définit son organisation administrative en fonction de son
statut, de ses orientations et de ses moyens.
2/-Toutefois, chaque Institution définit son organisation administratives et
autorités académique suivants :
Pour les établissements privés d'enseignement supérieur :
- un Conseil d'établissement ;
- un Chef d'établissement ;
- un Responsable des affaires académiques ;
- un Agent comptable.

398
- Pour les universités privées
- Un Conseil d'administration
- Un Chef d'institution Universitaire ;
- Un Responsable des affaires académiques :
- Un Agent comptable.
Article 5 : 1/ Le Chef d'établissement et le responsable des affaires académiques de
l'établissement privé d'enseignement supérieur sont désignés sur proposition du
Promoteur, par résolution du Conseil d'établissement sur la base des accords
respectivement délivrés aux intéressés à cet effet par le Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
2/ Le Chef d'institution universitaire et le Responsable des affaires
académiques de l'université sont désignés sur proposition du Promoteur, par résolution
du Conseil d'administration de l'université, sur la base des accords respectivement
délivrés aux intéressés à cet effet par le Ministre de l'enseignement supérieur.
3/ L'Agent comptable est nommé par décision du Promoteur, sur la base
de l'agrément délivré par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
CHAPITRE II : DES ORGANES ADMINISTRATIFS DES INSTITUTIONS PRIVEES
D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Article 6 : 1/ Le Conseil d'établissement et le Conseil d'administration; visés à l'article 4
(2) ci-dessus, sont selon le cas, les organes suprêmes des Institutions.
2/ Ils sont présidés par le Promoteur ou par une personnalité désignée par
ce denier à cet effet.
Article 7 : Outre son Président, le Chef d'établissement et le Responsable des affaires
académiques, le Conseil d'établissement comprend dix (10) membres au moins et quinze
(15) membres au plus ainsi répartis :
- 30 pour 100 représentant des enseignants de l'établissement élus par leurs pairs
en tenant compte autant que possible des différentes catégories du corps
enseignant, des grandes disciplines enseignées et du genre ;
- 20 pour 100 représentant les milieux économiques et socioprofessionnels se
rapportant aux enseignements et à la formation dispensée par l'établissement
concerné, désignés à la diligence du Promoteur au sein desdits milieux ;
- 10 pour 100 représentant les étudiants l'établissement élus par leurs pairs, en
veillant autant que possible à la représentativité des étudiants handicapés ;
- 10 pour 100 représentant les personnels administratifs, techniques et d'appui de
l'établissement élus parleur pair.
Article 8 : Outre son Président, le Chef d'institution universitaire, le Responsable des
affaires académiques et les Chefs d'établissement de l'université privée, le Conseil
d'administration comprend quinze (15) membres au moins et vingt (20) membres au plus
ainsi répartis :
- 30 pour 100 représentant les enseignements de l'université élus par leurs pairs,
en tenant compte autant que possible des différents établissements de ladite
université, des catégories du corps enseignant et du genre ;
- 30 pour 100 désignées par le Promoteur ;

399
- 20 pour 100 représentant les milieux économiques et socioprofessionnels se
rapportant aux enseignements et à la formation dispensée par l'université,
désignés en leur sein à la diligence du Promoteur ;
- 10 pour 100 représentant les étudiants de l'université élus par leurs pairs, en
veillant autant que possible à la représentativité des étudiants handicapés ;
- 10 pour 100 représentant les personnels administratifs, techniques et d'appui de
l'université élus par leurs pairs.
Article 9: 1/ Les modalités particulières de désignation et d'élection des représentants
visés aux articles 6 et 7 ci-dessus, sont fixées par des textes propres à chaque
Institution.
2/ La composition du Conseil d'établissement et du Conseil d'administration
est constatée par décision du Promoteur. Le Ministre chargé de l'enseignement supérieur
en est ampliataire.
Article 10 : 1/ Le Conseil d'établissement et le Conseil d'Administration se réunissent, sur
convocation de leurs Présidents respectifs, une fois par semestre en session ordinaire.
Ils sont convoqués en session extraordinaire à l'initiative de leurs Présidents respectifs ou
des deux tiers (2/3) au moins de leurs membres, en cas de nécessité.
2/ Le Conseil d'établissement et le Conseil d'administration délibèrent
valablement sur les deux tiers (2/3) au moins de leurs membres sont présents. Leurs
décisions sont prises à la majorité simple des membres présents. En cas d'égalité des
voix, celle du Président est prépondérante.
Article 11 : Le Conseil d'établissement et le Conseil d'administration veillent à la bonne
marche de l'Institution.
À ce titre et selon le cas ils :
- Arrêtent le plan de développement de l'Institution et en contrôlent la mise en
œuvre ;
- Délibèrent et arrêtent le budget de l'Institution dans la limite des ressources
disponibles et en contrôlent l'exécution ;
- Émettent des avis sur la création des établissements, les orientations et les choix
de la coopération universitaire, approuvent les accords et les conventions
passés;
- Arrêtent, s'il y a lieu, les programmes d'enseignement pour les formations
conduisant aux diplômes et certificats d'établissement, conformément à la
réglementation en vigueur ;
- Prennent toutes mesures visant à améliorer la gestion et la qualité de la
formation de l'Institution concernée ;
- Établissent leur règlement intérieur et celui de l'Institution ;
- Coordonnent l'organisation générale des activités et des programmes
d'enseignement ;
- Désignent le Chef de l'Institution et le Responsable des affaires académiques sur
la base des accords délivrés par le Ministre de l'enseignement supérieur et sur
proposition du promoteur ;
- Donnent leur avis sur le recrutement et la Promotion des enseignants ;

400
- Déterminent les modalités de sélection des étudiants ou des élèves dans les
diverses filières et cycles de formation ;
- Prennent toutes mesures visant à améliorer l'orientation et l'information des
étudiants ou des élèves et à encourager l'organisation des activités culturelles et
sportives ;
- Définissent les mesures propres à favoriser l'insertion professionnelle des
diplômés et à améliorer les services médicaux et sociaux, la recherche, les
bibliothèques et centres de documentation ;
- Exercent le pouvoir disciplinaire conformément au règlement intérieur et à la
réglementation en vigueur,
- Approuvent les dons et legs ;
- Examinent toutes les questions qui leur sont soumises par son Président, le
Promoteur ou le Chef de l'Institution.
Article 12 : Lorsque le Conseil d'établissement ou le Conseil administration n'a pas pu se
réunir dans les formes prescrites par la réglementation en vigueur, le Promoteur peut, à
titre exceptionnel, prendre toutes mesures visant à rétablir les conditions d'un
fonctionnement normal desdits organes.
CHAPITRE III : DES AUTORITES ACADEMIQUES DES INSTITUTIONS PRIVEES
D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Article 13 : L'autorité académique d'une institution est, selon le cas, le Chef
d'établissement ou le Chef d'institution universitaire.
Article 14 : Le Chef d'établissement ou le Chef d'institution universitaire, selon le cas,
dirige l'établissement privé d'enseignement supérieur ou l'université privée sur les plans
administratif, financier et académique. À ce titre :
1/-Sur le plan administratif et financier, il :
- Veille à l'exécution des résolutions du Conseil d'administration ou du Conseil
d'établissement dont il assure le secrétariat ;
- Est responsable des relations extérieures de l'Institution et reçoit les
correspondances adressées à celle-ci ;
- Prépare le budget de l'Institution dont il est l'ordonnateur ;
- Exerce le pouvoir disciplinaire ou sein de l'Institution conformément à la
réglementation en vigueur et au règlement intérieur ;
- Veille à la bonne administration de l'Institution ;
- Peut, en cas d'urgence, prendre les mesures propres au rétablissement d'ordre
et en référer sans délai au Promoteur ;
- Dispose du droit général d'avertissement privé et public à l'égard des personnels,
conformément à la réglementation en vigueur ;
- Veille à l'épanouissement socioculturel de la communauté universitaire.
2/-Sur le plan académique, il :
- Veille à la bonne exécution des programmes d'enseignement, du régime des
études et des examens et peut donner des instructions à cet effet;

401
- Suit l'élaboration des programmes d'enseignement et de recherche de
l'Institution;
- Consacre l'organisation et le fonctionnement des unités d'enseignements et des
équipes de recherche ;
- Gère la carrière des enseignants et prend les mesures de nature à contribuer à
leur promotion et à leur épanouissement scientifique et professionnel ;
- Organise et gère le développement de la coopération universitaire.
Article 15 : Le Responsable des affaires académiques assiste l'autorité académique de
l'Institution dans l'exécution de ses tâches et plus particulièrement en ce qui concerne la
gestion des inscriptions, des enseignements et des examens, la tenue et la sécurisation
des dossiers des étudiants.
Article 16 : L'Agent comptable est chargé de la tenue de la comptabilité de l'Institution,
conformément à la réglementation en vigueur.
CHAPITRE IV- DES DISPOSITIONS, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 17 : Les Institutions existantes ayant bénéficié de l'accord de création et de
l'autorisation d'ouverture sur la base de l'article 40 de l'arrêté n°01/0096/MINESUP du 17
décembre 2001 susvisé, disposent d'un délai maximum de douze (12) mois, à compter
de la date de signature de leur arrêté d'autorisation d'ouverture, pour se conformer aux
dispositions, du présent arrêté.
Article 18 : Sont abrogées, toutes dispositions antérieures contraires au présent arrêté.
Article 19 : Le présent arrêté sera enregistré et publié selon la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal et Officiel en français et anglais./-
Yaoundé, le 27 mars 2002

402
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX -TRAVAIL - PATRIE

ARRETE N°15-0736 /MINESUP DU 19 OCT 2015 déterminant les modalités de la


participation financière des Instituts Privés d’Enseignement Supérieur à l’étude et
au traitement de leurs demandes d’accréditation devant la Commission Nationale
de l’Enseignement Supérieur Privée.

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat ;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n° 2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de F
Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°2013/156 du 15 mai 2013 fixant le régime particulier du contrôle
administratif des finances publiques ;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les régies communes
applicables aux Institutions Privées d’Enseignement Supérieur ;
Vu l’arrêté n°073/CAB/PM du 06 décembre 2001 fixant l’organisation et les modalités de
fonctionnement de la Commission Nationale de F Enseignement Supérieur Privé ;
Considérant la résolution de la session extraordinaire de la 17 ème Commission Nationale
de l’Enseignement Supérieur Privé du 25 juillet 2013,
ARRETE:
ARTICLE 1er.- Le présent arrêté a pour objet la détermination des modalités de
participation financière des Instituts Privés d’Enseignement Supérieur (IPES) à l’étude et
au traitement de leurs demandes d’accréditation devant la Commission Nationale de
l’Enseignement Supérieur Privé.
ARTICLE 2 : (1) La participation financière des IPES vise à couvrir les charges de travail
exceptionnel des services techniques du Ministère de l’Enseignement Supérieur
provoquées par les opérations d’étude, de suivi, de contrôle et d’évaluation des
demandes d’accréditation introduites par les Institutions Privées d’Enseignement
Supérieur.
(2) Les opérations d’étude, de suivi, de contrôle et d’évaluation concernent
les pré-enquêtes, enquêtes, constats, instructions, inspections et expertises techniques
diverses des infrastructures, des équipements pédagogiques, des programmes
académiques et de gestion des requêtes nécessitant des descentes sur le terrain, ou le
traitement en dehors des heures normales de service dans l’optique de renseigner et
d’éclairer le travail de la Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur Privé.

403
ARTICLE 3 : (1) Les taux de la participation financière sont fixés par une décision du
Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur qui en est l’ordonnateur.
(2) Ils varient suivant la nature de l’accréditation sollicitée et la phase de la
procédure. Il s’agit notamment, des demandes d’accord de création, d’autorisation
d’ouverture d’IPES, de nouveau cycles ou de filières, d’agrément d’IPES ou de filières,
d’homologation, d’extension, d’agrément aux postes de responsabilité, d’agrément des
personnels enseignants permanents et des demandes d’évaluation des personnels
enseignants permanents conformément à la règlementation en vigueur.
ARTICLE 4.- (1) Les participations financières ci-dessus visées sont des deniers publics.
Elles sont déposées dans un Compte Trésor créé à cet effet conformément à la
règlementation en vigueur, contre délivrance d’un reçu qui entre dans la composition du
dossier des pièces administratives.
(2) Les modalités de gestion de ces fonds sont celles prévues par la
règlementation en vigueur.
ARTICLE 5.- Le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et le
président de la Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur Privé sont, chacun
en ce qui le concerne, chargé de l’application du présent arrêté qui sera enregistré et
publié partout où besoin sera./-

LE MINISTRE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Jacques FAME NDONGO

404
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRLE

ARRETE N°18/00285 /MINESUP/SG/DAJ/DDES DU 26 AVRIL 2018 portant régime


des sanctions applicables aux Institutions Privées d’Enseignement Supérieur au
Cameroun.
LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Vu la Constitution ;
Vu la Loi n°005 du 16 avril 2001, portant orientation de l’Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001, fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées d’Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°2011/408du 09 décembre 2011, portant Organisation du Gouvernement ;
Vu le Décret n°2011/410 du 09 décembre 2011, portant Formation du Gouvernement ;
Vu le Décret n°2015/434du 02 octobre 2011, portant réaménagement du Gouvernement ;
Vu le Décret n°2012/433 du 1er octobre 2012, portant Organisation du Ministère de
l’Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993, portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n°2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu l’Arrêté n°73/CAB/PM du 06 décembre 2001, fixant l’organisation et le fonctionnement
de la Commission nationale de l’enseignement privé ;
Vu L’Arrêté n°14/0420/MINESUP du 09 juillet 2014, fixant les conditions de création et de
fonctionnement des Institutions Privées d’Enseignement Supérieur ;
Vu l’Arrêté n° 03/ 093/MINESUP du 05 décembre 2003, fixant les conditions de création
et d’ouverture des Institutions Privées d’Enseignement Supérieur préparant aux
diplômes étrangers ;
Vu l’Arrêté n° 17/ 00260/MINESUP/SG/DAJ/DDES du 28 avril 2017, portant régime et
organisation de la tutelle académique des Universités d’Etat ou Etablissements
homologués sur les institutions privées d’enseignement Supérieur au Cameroun ;
Considérant la résolution des travaux de la 21eme session de la Commission Nationale de
l’Enseignement Supérieur Privé;
ARRETE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er.- Le présent arrêté porte régime des sanctions applicables aux Institutions
Privées d’Enseignement Supérieur (IPES) au Cameroun ;
ARTICLE 2.- Au sens du présent arrêté, le régime des sanctions applicables aux
Institutions Privées d’Enseignement Supérieur est celui prévu par le Décret
n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 (Chap. VIII), fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées d’Enseignement Supérieur.
ARTICLE 3.- Les Institutions privées d’enseignement supérieur (IPES) mises en cause
sont sanctionnées conformément aux dispositions du présent arrêté.
CHAPITRE II : DES MANQUEMENTS ET LES SANCTIONS
Section 1 : Des manquements
ARTICLE 4.- (1) Sont consécutifs de manquements, toutes violations des principes
éthiques et déontologiques, de la législation et de la règlementation en vigueur sur les
Institutions Privées d’Enseignement Supérieur, notamment:

405
- L’ouverture d’un cycle, d’une filière ou d’une spécialité non autorisée par la
tutelle;
- La fermeture d’un cycle, d’une filière ou d’une spécialité sans autorisation
préalable de la tutelle ;
- La délivrance des diplômes et parchemins sans autorisation de la tutelle ;
- L’usage d’une fausse dénomination ;
- L’ouverture d’un campus annexe sans autorisation de la tutelle ;
- L’usage de faux agréments ou la falsification de documents d’autorisation ;
- La publicité mensongère ;
- Le refus d’accueillir les missions de contrôle dûment mandatées par la tutelle ;
- Les agissements des responsables ou des étudiants de nature à troubler l’ordre
public ;
- Les menaces graves sur la sécurité des personnes et des biens ;
- Les actions ou activités mettant en péril les institutions, l’unité nationale, l’intégrité
territoriale et la forme républicaine de l’Etat ;
- La mauvaise gestion administrative et financière.
D’autres cas peuvent être observés par la Commission nationale de l’enseignement
supérieur privé (CNESP).
Section 2 : Des sanctions
ARTICLE 5.- Le régime des sanctions applicables aux Institutions Privées
d’Enseignement Supérieur se présente sous deux formes à savoir : les mesures
conservatoires et les sanctions administratives.
ARTICLE 6.- Des mesures conservatoires :
Une IPES peut être placée sous administration séquestre ou faire l’objet d’une
mesure de suspension d’un ou de plusieurs de ses dirigeants
Cette mesure peut intervenir dans les cas suivants :
a-Troubles graves à l’ordre public ;
b-Carences administratives, financières ou pédagogiques dûment constatées par
l’autorité de tutelle ;
L’administration séquestre est prononcée par la juridiction compétente sur requête
de l’autorité de tutelle, sans préjudice, le cas échéant, des poursuites judiciaires.
Des dispositions doivent être prises par l’autorité de tutelle (MINESUP), pour
garantir le fonctionnement normal et régulier de l’institution durant la période de
suspension du responsable concerné, le cas échéant en liaison étroite avec le
Promoteur.
ARTICLE 7.- Des sanctions administratives:
La fermeture provisoire d’une Institution peut être décidée dans tous les cas de non-
respect de la réglementation en vigueur, notamment en cas de :
a- Troubles graves à l’intérieur du campus ou perturbations de l’ordre public par des
membres de l’institution ;
b- Manquement aux conditions et obligations fixées par le décret n°2001/832/PM du 19
septembre 2001, fixant les règles communes applicables aux Institutions Privées
406
d’Enseignement Supérieur et ses textes d’application ;
c- Manquement à l’application de la règlementation en matière pédagogique ou
didactique ;
(2) Elle ne peut excéder trente (30) jours à compter de la date de sa
notification. Toutefois, en cas de nécessité, ce délai peut être prorogé.
La fermeture définitive d’une institution peut être décidée dans l’un des cas suivants :
a- Volonté manifeste du Promoteur d’arrêter les activités de l’institution ;
b- Récidive dans les manquements à l’application de la règlementation en matière
pédagogique ou didactique ;
c- Récidive dans les manquements aux conditions et obligations fixées par le décret
n°2001/832/PM du 19 septembre 2001, fixant les règles communes applicables aux
Institutions Privées d’Enseignement Supérieur et ses textes d’application ;
d- Utilisation des locaux de l’institution à des fins autres que celles prévues, et sans
autorisation préalable des autorités compétentes ;
e- Procédure ou manœuvres de nature discriminatoire à caractère racial, ethnique,
confessionnel, idéologique ou linguistique ;
f- Fermeture provisoire répétée au cours d’une même année académique.
ARTICLE 8.- (1) La fermeture provisoire ou définitive ainsi que la suspension et
l’interdiction d’exercer des responsables d’une Institution sont prononcées par décision
de l’autorité de tutelle, sans préjudice des poursuites qui peuvent être encourues par les
responsables concernés ;
Sauf cas de force majeure (ou de nécessité absolue) aucune Institution ne peut faire
l’objet de mesure de fermeture définitive pendant l’année académique ;
La fermeture définitive d’une Institution emporte de plein droit le retrait de
l’Autorisation d’ouverture, de l’Agrément ou de l’Homologation prévue par le présent
arrêté ;
En cas de fermeture définitive d’une Institution au cours de l’année académique,
l’autorité de tutelle prend toutes les dispositions nécessaires devant assurer aux
étudiants l’achèvement normal de ladite année ;
ARTICLE 9.- Les sanctions de fermeture provisoire ou définitive sont prises après la mise
en demeure du Promoteur de l’institution concernée qui peut se justifier ou s’exprimer
dans les délais qui lui sont impartis.
CHAPITRE III : DES SANCTIONS APPLICABLES AUX MANQUEMENTS GRAVES
OBSERVES PAR LA COMMISSION NATIONALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
PRIVE:
ARTICLE 10.- Les manquements relevés à l’article 4 constituent une violation grave de la
règlementation en vigueur, ainsi qu’une entrave à l’éthique et à la déontologie
universitaire. Par ailleurs, les autres cas non identifiés à l’article suscité, observés par la
commission nationale de l’enseignement supérieur privé, s’exposent aux sanctions ci-
dessous, énoncées à l’article 9.
ARTICLE 11.- Les sanctions applicables aux manquements non mentionnés à l’article 4,
mais observés par la Commission nationale de l’enseignement supérieur sont :
- L’Avertissement après audition du promoteur de l’IPES devant la Sous-
commission de l’Ethique et des Evaluations, éventuellement à la Commission
nationale de l’Enseignement Supérieur Privé (CNESP) ;
- Le Blâme après audition du promoteur de l’IPES devant la Sous-commission de

407
l’Ethique et des Evaluations, éventuellement à la Commission nationale de
l’Enseignement Supérieur Privé (CNESP);
- Mise en demeure pour une durée d’un an et procédure de fermeture définitive de
l’institut en cas de non reprise des activités ;
- L’Interdiction de solliciter une autorisation ou un agrément au MTNRSUP pendant
une durée de deux (02) ans ;
- L’Interdiction de solliciter une autorisation ou un agrément au MINESUP pendant
une durée de trois (03) ans et fermeture définitive de l’institution en cas de
récidive ;
- L’Interdiction de solliciter une autorisation ou un agrément au MINESUP pendant
une durée de cinq (05) ans et fermeture définitive de l’institution en cas de
récidive ;
ARTICLE 12.- (1) La Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur Privé (CNESP)
procède à la constatation des manquements et en informe le Ministre chargé de
l’Enseignement Supérieur en lui proposant la sanction à appliquer.
En fonction de la gravité du manquement, une mise en demeure est adressée aux
dirigeants de l’institution assortie d’un délai raisonnable pour se conformer à la
réglementation.
ARTICLE 13.- Le Promoteur de l’IPES mise en cause fait l’objet d’une convocation à
l’effet de s’expliquer devant la Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur Privé
(CNESP).
ARTICLE 14.- Sauf cas d’urgence, la sanction est prise par l’autorité compétente soit à
l’expiration du délai à l’article ci-dessus, soit en cas de refus de se conformer à la
réglementation en vigueur.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 15.-Toute institution Privée d’Enseignement Supérieur (IPES) ayant fait l’objet
d’une sanction ne peut reprendre ses activités qu’après la levée de la sanction ou au
terme de la durée de suspension.
ARTICLE 16.- Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires au présent
arrêté.
ARTICLE 17.- Le présent arrêté sera enregistré et publié selon la procédure d’urgence,
puis inséré au journal en français et en anglais. /-

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR,

Jacques FAME NDONGO

408
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland
***** *****
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF FINANCE
SUPERIEUR

Décision conjointe N°2705 /MINFI/MINESUP du 17 NOV 2015 fixant les taux de


participation financière des Instituts Privés d’Enseignement Supérieur (IPES) à
l’étude et au traitement de leurs demandes d’accréditation devant la Commission
Nationale de l’Enseignement Supérieur Privé (CNESUP).

LE MINISTRE DES FINANCES ET


LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat ;
Vu le décret n°2013/156 du 15 mai 2013 fixant le régime particulier du contrôle
administratif des finances publiques ;
Vu le décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l’Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du gouvernement;
Vu le décret n° 2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du gouvernement;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées d’Enseignement Supérieur;
Vu l’arrêté n°073/CAB/PM du 06 décembre 2001 fixant l’organisation et les modalités de
fonctionnement de la Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur Privé;
Vu l’arrêté n°15-0736/MINESUP du 19 octobre 2015 déterminant les modalités relatives
à la participation financière des Instituts Privés d’Enseignement Supérieur(IPES) à
l’étude et au traitement de leurs demandes d’accréditation devant la Commission
Nationale de l’Enseignement Supérieur Privée (CNESUP) ;
Considérant la résolution de la session extraordinaire de la 17ème Commission Nationale
de l’Enseignement Supérieur Privé du 25 juillet 2013,
DECIDENT:
Article 1er.- La présente décision fixe les taux de participation financière des Institutions
Privées d’Enseignement Supérieur(IPES) à l’étude et au traitement de leurs demandes
d’accréditation devant la Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur Privé
(CNESUP).
Article 2.- Les taux de participation financière susvisée se présentent suivant les grilles
ci-après :
Pour la demande d’accord de création d’un IPES : ------------------------------ 500.000 FCFA.
Pour la demande d’autorisation d’ouverture d’un IPES, le montant de la contribution
est fonction de la filière concernée ainsi qu’il suit :
a- Filière Commerciale et de Gestion : — -------------------------------------- 250.000 FCFA

409
b-Filière Communication : --------------------- - ---------------------------------- 250.000 FCFA
c-Filière Touristique et Sociale : — ----------------- — ------------------------- 250.000 FCFA
d-filière des Sciences de l’Environnement -------------------------------- ----300.000 FCFA
e-Filière Industrielle et Technologique : ---------------------------------------- 400.000 FCFA
f-Filière agricole --------------------- ------------------------------------------------ 400.000 FCFA
g-Filière des Sciences de la Santé : --------------------------------------------- 500.000 FCFA
Pour la Demande d’Agrément d’un IPES
Pour la demande d’agrément d’un IPES, les montants des contributions se
présentent ainsi qu’il suit :
a- Demande d’agrément:- ----------------------------- -------------- - 500 000 FCFA par
filière
b- Demande d’agrément de personnel au poste de responsabilité : ——10 000 FCFA
par dossier ;
c- Demande d’agrément des personnels enseignants permanents : 10.000 FCFA
par dossier ;
Pour la Demande d’Homologation d’un IPES: --------------------------- 1.000.000
FCFA par filière.
Pour la Demande d’Extension d’un IPES :
L’extension d’un IPES consiste soit en la création, soit à l’ouverture d’une nouvelle
filière, soit enfin d’un nouveau cycle de formation.
Pour la demande de création ou l’ouverture de toute nouvelle filière:--------- 250,000
FCFA
b-Pour la demande de création ou d’ouverture de nouveaux cycles de la Licence
Professionnelle, Master, Doctorat, les montants se présentent ainsi qu’il suit :
* Licence Professionnelle : -------------------------------------------- 500.000 FCFA/ filière
* Master Professionnelle : --------------- - --------------------------- 600.000 FCFA/ filière
Article 3.- (1) Les contributions ci-dessus visées sont directement déposées par l’institut
demandeur dans un Compte Trésor créé à cet effet conformément à la règlementation en
vigueur, contre délivrance d’un reçu qui entre dans le dossier des pièces administratives.
Les modalités de gestion de ces fonds sont celles prévues par la règlementation en
vigueur.
Article 4 : Le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et le
Président de la Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur Privé sont, chacun
en ce qui le concerne, chargés de l’application de la présente décision qui sera
enregistrée et publiée partout où besoin sera. /-

LE MINISTRE DES FINANCES LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT


SUPERIEUR
Alamine OUSMANE MEY Jacques FAME NDONGO

410
D. EXAMENS, DIPLOMES, TITRES ET GRADES
Directive n°01/06-UEAC-019-CM-14 portant application du système LMD (Licence,
Master, Doctorat) dans les université et établissements d'enseignement supérieur
de l'espace CEMAC

Le conseil des ministres,


Vu le traité instituant la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale
(CEMAC) du 16 mars 1994 et son additif en date du 05 juillet 1996;
Vu la convention régissant l'Union économique de l'Afrique centrale (UEAC) ;
Vu le règlement n°10/05-UEAC-019-CM-13 du 07 février 2005 portant création de la
Conférence des Recteurs des universités et responsables des organismes de recherche
d'Afrique Centrale (CRUROR/AC) ;
Vu la déclaration de Libreville du 11 février 2005 sur la construction de l'espace
CEMAC de l'Enseignement Supérieur, déjà recherche et de la formation professionnelle,
Considérant la recommandation relative à la mise en place du système du système
LMD dans l'espace CEMAC, adoptée par la CRUROR/AC en sa deuxième session
ordinaire tenue du 13 au 15 février 2006 à Malabo ;
Sur proposition du Secrétaire Exécutif ; Après avis du comité inter-états ; En sa
séance du 10 mars 2006 ;
Adopte :
La Directive dont la tenue suit :
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
CHAPITRE I : DÉFINITIONS
er
Article 1 : Aux fins de la présente Directive, il faut entendre par :
1. Système LMD : Le système « Licence, Master, Doctorat » ;
2. Parcours type de formation : Un exemple cohérent d'unités d'enseignement prises
dans un ou plusieurs champs disciplinaires et articulées entre elles selon une logique de
progression adaptée ;
3. Unité d'enseignement ou Module d'Enseignement : Un ensemble constitué de un
ou plusieurs éléments d'une discipline comprenant de façon intégrée, des cours
théoriques et/ou travaux dirigées et, en tant que de besoin, des travaux pratiques ou des
activités pratiques sur le terrain.
CHAPITRE II : OBJET
Article 2 : La présente directive a pour objet d'appliquer le système ID dans les universités
et établissements d'enseignement supérieur de l’espace CEMAC.
Article 3 : L'application du système LMD dans les universités et établissant
d'enseignement supérieur de l'espace CEMAC a pour objectifs :
1) de permettre l'amélioration et la modération du système pédagogique ;
2) d'organiser des parcours de formation souples et performants favorisant l'orientation
progressive de l'étudiant ;
3) de développer la professionnalisation des études supérieures et les lisibilités
d'insertion de l'étudiant dans le tissu socio-économique ;
4) de répondre aux besoins de formation continue diplomante en perdant la validation
des acquis professionnels ;
5) de renforcer les capacités méthodologiques, linguistiques et communicationnelle de
l'étudiant ;

413
6) de favoriser la mise en place d'un système de contrôle continu des connaissances ;
7) d'encourager la mobilité nationale et internationale des étudiants ;
Article 4 : Le système LMD se caractérise par :
1) une architecture des études fondée principalement sur trois grades universitaires, à
savoir : la licence, le master et le doctorat ;
2) un découpage des périodes de formation en semestres ;
3) une organisation des formations en parcours-types et en unités d'enseignement;
4) la mise en œuvre d'un système de crédits 1 capitalisables et transférables.
TITRE II : L'ORGANISATION PÉDAGOGIQUE
Article 5 : Les études universitaires sont structurées en semestres. Il faut six (06)
semestres au moins pour l'obtention de la licence et dix (10) semestres (dont quatre (4)
après la licence) pour l'obtention du master.
La préparation du doctorat dure, en moyenne, six (6) semestres après obtention du master.
Article 6 : Les formations, sont organisées dans le cadre des parcours types de
formation.
Chaque parcours type de formation se compose d'unités d'enseignement obligatoires,
d'unités d'enseignements librement choisies par l'étudiant sur une liste fixée par
l'université ou l'établissement d'enseignement supérieur et, le cas échéant, d'unités
d'enseignement optionnelles.
Article 7 : Chaque unité d'enseignement a une valeur définie en nombre de crédits; Le
nombre de crédits par unité d'enseignement est fixé sur la base de la charge totale de
travail requise de la part de l'étudiant. Il doit être ainsi tenu compte de l'ensemble de
l'activité exigée de l'étudiant et, notamment, du volume et de la nature des
enseignements dispensés, du travail personnel requis, des stages, mémoires, projets et
autres activités individuelles ou collectives.
Le nombre de crédits affectés à chaque unité d'enseignement est fixé sur la base de
trente (30) crédits pour l'ensemble des unités d'enseignement d'un semestre. Il est, lè cas
échéant, réparti entre les différents éléments constitutifs de l'unité d'enseignement.
Article 8 : L'évaluation des aptitudes et des connaissances est effectuée soit par un
contrôle continu et régulier, soit par un examen final, soit par ces deux modes de
contrôles combinés. Pour la mise en œuvre de la présente directive, le mode du contrôle
continu et régulier fait l'objet, autant que possible, d'une application prioritaire.
Les contrôles doivent intervenir, notamment pour la phase initiale des parcours, à des
moments pertinents de manière à permettre à l'étudiant de se situer utilement dans sa
progression.
Pout chaque unité d'enseignement, deux sessions de contrôle de connaissances et
aptitudes sont organisées. Sous réserve des dispositions particulières, l'intervalle entre
les deux sessions est d'au moins deux (2) mois.
Article 9 : Au sein des parcours types de formation, les unités d'enseignement sont
définitivement acquises et capitalisées dès lors que l'étudiant y a obtenu la moyenne.
L'acquisition de l'unité d'enseignement emporte l'acquisition du nombre de crédits
correspondants.
Sont également capitalisables les éléments constitutifs des unités d'enseignement dont
la valeur est également fixée.

414
Article 10 : Un diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement
constitutive de parcours, soit par application des modalités de compensation entre unités
d'enseignements. Un diplôme obtenu par l'une ou l'autre voie confère la totalité des
crédits prévus pour le diplôme.
Article 11 : La compensation est organisée sur le semestre de la manière suivante : les
unités d'enseignement sont affectées d'un coefficient qui peut varier d'un rapport de 1 à 3
dans une échelle identique à celle de la valeur des crédits. Lorsqu'une unité
d’enseignement comporte plusieurs éléments constitutifs, ceux-ci sont également
affectés d'un coefficient qui peut varier dans un rapport de 1 à 3. La compensation entre
éléments constitutifs d'une unité d'enseignement, d'une part, et entre les unités
d'enseignement d'autre part, s'effectue par application des coefficients respectifs aux
moyennes générales obtenues.
Article 12 : Chaque université ou établissement d'enseignement supérieur définit un
rythme de progression dans le cursus. La poursuite des études dans un nouveau
semestre sans validation du semestre précédent doit être admise. Toutefois, un étudiant
ne peut avoir plus d'un semestre de retard dans son rythme de progression dans le
parcours.
TITRE III : L'ORGANISATION DE L'OFFRE DE FORMATION
Article 13 : L'organisation de l'offre de formation et des parcours qui la constituent est
fixée dans les universités et établissements d'enseignement supérieur, par des textes
particuliers pris conformément aux dispositions de l'article déterminant les principes
fondamentaux de l'enseignement supérieur.
Article 14 : En vue de la mise en œuvre des dispositions de l'article ci-dessus, les
universités et les établissements d'enseignement supérieur soumettent aux Ministres de
l'enseignement supérieur un dossier qui décrit l'ensemble des caractéristiques
pédagogiques de l'offre de formation proposée et notamment, des parcours qui la
constituent et des diplômes qui sanctionnent ces parcours au niveau terminal et au
niveau intermédiaire.
Ce dossier doit préciser, en particulier, les objectifs de la formation, l'organisation des
parcours, l'articulation des unités d'enseignement entre elles, leurs contenus, leurs
modalités pédagogiques et les modalités de validation des parcours.
Article 15 : Les parcours de formation conduisant à la délivrance de diplôme peuvent
être proposés conjointement par deux ou plusieurs universités ou établissement
d'enseignement supérieur. Dans ce cas, une convention doit préciser les modalités de
cette coopération pédagogique.
TITRE IV : DISPOSITIONS FINALES
Article 16 : Les dispositions de la présente Directive, entrent en vigueur à compter de
l'année universitaire 2007/2008.
Afin d'assurer à cette date la mise en place de leurs offres de formation, les universités et
établissements d'enseignement supérieur sont tenus, à compter de la date de publication
de la présente Directive, d'accomplir les diligences nécessaires en vue de l'application
des dispositions des articles 13, 14 et 15 ci-dessus.
Article 17 : Les Ministres de l'enseignement supérieur des États membres sont chargés
de l'exécution de la présente Directive qui est enregistrée et publiée au Bulletin Officiel de
la Communauté et aux Journaux Officiels desdits États selon la procédure d'urgence.
Bata, le 11 mars 2006
Le Président
Marcelino OWONO EDU

415
Directive n°02/06-UEAC-019-CM-14 portant organisation des études universitaire
dans l'espace CEMAC dans le cadre du système LMD

Le conseil des ministres,


Vu le traité instituant la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale
(CEMAC) du 16 mars 1994 et son additif en date du 05 juillet 1996;
Vu la convention régissant l’union économique de l'Afrique centrale(UEAC);
Vu le règlement n°10/05-UEAC-019-CM-13 du 07 février 2005 portant création de la
Conférence des Recteurs des universités et responsable des organismes de recherche
d'Afrique centrale (CRUROR/AC) ;
Vu la déclaration de Libreville du 11 février 2005 sur la construction de l'espace
CEMAC de l'Enseignement Supérieur, de la recherche et de la formation professionnelle;
Vu la Directive n°01/06-UEAC-01,9-CM-14 du 11 mars 2006 portant application du
système LMD (Licence, Master, Doctorat) dans les universités et établissements
d'enseignement supérieur de l'espace CEMAC
Considérant la recommandation relative à la mise en place du système du système
LMD dans l'espace CEMAC, adoptée par la CRUROR/AC en sa deuxième session
ordinaire tenue du 13 au 15 février 2006 à Malabo ;
Sur proposition du Secrétaire Exécutif ;
Après avis du comité inter-Etats ;
En sa séance du 10 mars 2006 ;
Adopte :
La Directive dont la tenue suit :
TITRE I : OBJET
Article 1er: La présente Directive a pour objet :
1) les études universitaires conduisant au diplôme de licence et conférant le grade de
licence ;
2) les études universitaires conduisant au diplôme de licence et conférant le grade de
master ;
3) les études doctorales dans les universités conduisant au diplôme de doctorat et
conférant le grade de docteur.
TITRE II : ORGANISATION DES ÉTUDES
CHAPITRE I : ORGANISATION DES ÉTUDES RELATIVES AU GRADE DE LICENCE
SECTION I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 2 : Le diplôme de licence sanctionne des parcours types de formation initiale ou
continue destinés à développer chez l'étudiant les qualités intellectuelles et les méthodes
fondamentales de travail.
Article 3: Les parcours types de formation conduisant à l'obtention du diplôme de licence
peuvent être mono-disciplinaires, bi-disciplinaires ou pluridisciplinaires.
La formation dispensée dans ce cadre peut être soit à vocation générale fondamentale
ou appliquée, soit à vocation professionnelle.
SECTION II : LICENCE
Article 4: Le diplôme de licence à vocation générale sanctionne des parcours de
formation ayant pour finalité de permettre à l'étudiant :

416
- d'acquérir, d'approfondir et de diversifier ses connaissances dans les disciplines
fondamentales ou appliquées ;
- d'acquérir des méthodes fondamentales de travail ;
- d'acquérir, éventuellement, des savoir-faire initiaux, à approfondir dans le cadre de
formations ultérieures ;
- de se sensibiliser à la recherche.
Article 5: Les études conduisant au diplôme de licence sont organisées sur six (6)
semestres au moins correspondant à cent quatre-vingt (180) crédits au moins.
Article 6: Pour être inscrits dans les formations universitaires conduisant au diplôme de
licence fondamentale, les étudiants doivent justifier :
- soit du baccalauréat ; soit du General Certificate Advanced Level (GCE/ AL);
- soit de l'admission au concours spécial d'accès à l'université ;
- soit d'un diplôme admis en dispense ou en équivalence au baccalauréat.
Article 7 : Les modalités d'organisation des enseignements et de contrôle des
connaissances sont définies, pour chaque parcours conduisant au diplôme de licence,
par des textes particuliers et conformément aux principes de base du système LMD.
Article 8 : Les université et établissements d'enseignement supérieur préparant au
diplôme de licence peuvent être autorisés, en cas de besoin, à délivrer dans le domaine
de formation concernée, à la demande des intéressés, le Diplôme d'Études Universitaires
Générales (DEUG), le Diplôme Universitaire d'Études Scientifiques (DUES) ou le
Diplôme universitaire de Technologie (DUT) aux étudiants ayant obtenu les premiers cent
vingt (120) crédits correspondant aux quatre premiers semestres validés.
SECTION III : LA LICENCE PROFESSIONNELLE
Article 9 : Le diplôme de licence professionnelle sanctionne des parcours types de
formation ayant pour finaliste de permettre l'insertion professionnelle des étudiants.
Il conduit en l'acquisition de connaissances et de compétences en relation avec une
activité professionnelle donnée.
Article 10 : La formation dispensée dans le cadre de la licence professionnelle doit être
conçue et organisée dans un cadre de partenariat étroit avec le monde professionnel.
Elle requiert une mise en contact réelle de l'étudiant avec le monde du travail, de
manière à lui permettre d'approfondir sa formation et son projet professionnel et à faciliter
son insertion dans la vie professionnelle. À cette fin, elle comporte nécessairement un
stage.
Les enseignements doivent par ailleurs être assurés, au moins pour 25% de leur
volume global, par des professionnels exerçant leur activité professionnelle principale
dans un secteur correspondant à la licence professionnelle.
Article 11 : Les études conduisant au diplôme de licence professionnelle sont
organisées en deux (2) semestres comptant pour soixante (60) crédits au total.
Les deux (2) semestres considérés à l'alinéa 1 ci-dessus correspondent, en terme de
niveau d'études, aux cinquième et sixième semestres prévus dans le cadre de la licence.
Article 12 : Pour être accueilli dans la formation conduisant à la licence professionnelle,
l'étudiant doit justifier :
- soit d'un diplôme sanctionnant deux (2) années ou quatre (4) semestres
d'enseignement supérieur validés dans un domaine de formation compatible avec
celui de la licence professionnelle.

417
- soit de la validation, par le responsable de la formation, des études, expériences
professionnelles ou acquis professionnels.
Article 13 : Les modalités d'organisation des enseignements et de contrôle des
connaissances sont définies, pour chaque parcours conduisant au diplôme de licence
professionnelle, par des textes particuliers conformément aux principes de base du
système LMD.
CHAPITRE II : ORGANISATION DES ÉTUDES RELATIVES AU GRADE DE
MASTER
Article 14 : Le diplôme de master sanctionne des parcours types de formation initiale
ou continue conduisant à un approfondissement des connaissances et à une valorisation
du savoir.
Les parcours types de formation conduisant au diplôme de master peuvent être soit à
finalité de recherche, soit à finalité professionnelle. La voie à finalité professionnelle
débouche sur l'obtention d'un master professionnel. La voie à finalité de recherche
débouche sur l'obtention d'un master recherche et permet de préparer lé diplôme de
doctorat.
Article 15 : Le diplôme de master sanctionne des parcours types de formation s'étalant
sur quatre (4) semestres au-delà de la licence et correspondant à cent vingt (120) crédits.
Article 16 : Pour être inscrits dans les parcours types de formation conduisant aux
diplômes de master, les étudiants doivent justifier :
- soit d'un diplôme conférant le grade de licence dans un domaine compatible avec le
diplôme de master ;
- soit d'une validation des études, expériences professionnelles ou acquis
professionnels.
Article 17 : La formation dispensée dans le cadre du master comprend des
enseignements théoriques, méthodologiques et appliqués. Elle peut également, lorsque
sa spécificité l'exige, comporter un ou plusieurs stages. Elle comprend, dans tous les cas,
une initiation à la recherche et, notamment, la rédaction d'un mémoire ou d'autres travaux
d'études personnels.
L'organisation de la formation ainsi que les modalités de contrôle des connaissances
sont fixées par des textes particuliers conformément aux principes de base du système
LMD.
Article 18 : Les universités et établissements d'enseignement supérieur doivent
organiser leurs offres de formation en parcours types de formation de façon à déboucher,
après validation des deux (2) premier semestres et l'obtention des soixante (60) crédits
correspondants, sur un master professionnel ou un master recherche.
L'accès de l'étudiant titulaire de la licence dans le même domaine que le master est de
droit pour les deux (2) premiers semestres correspondant aux soixante (60) premiers
crédits.
L'admission ultérieure dans un parcours type de formation débouchant sur le master
recherche ou sur le master professionnel est prononcée par l'autorité académique
compétente (le Chef d'établissement ou le chef de l'institution), sur proposition du
responsable de la, formation, compte tenu du dossier de l'étudiant et des capacités
d'accueil.
Article 19 : Les universités et établissements d'enseignements supérieurs préparant au
diplôme de master sont autorisés à délivrer dans le domaine de formation concernée, à la
demande des intéressés, le diplôme de maîtrise aux étudiants ayant validé après la

418
licence les deux (2) premiers semestres du parcours et obtenu les soixante (60) premiers
crédits correspondants.
CHAPITRE III : ORGANISATION DES ÉTUDES RELATIVES AU DOCTORAT
Article 20 : Les études doctorales sont une formation à et par la recherche qui
conduisent, après l'obtention préalable d'un master recherche ou d'un diplôme d'études
approfondies (DEA), au diplôme de doctorat délivré à la suite de la soutenance d'une
thèse.
Article 21 : Sont autorisés à s'inscrire à la préparation du doctorat les candidats
titulaires d'un master recherche ou d'un diplôme d'études approfondies ou de tout autre
titre reconnu équivalent et correspondant à la filière et à l'option envisagées.
L'autorisation d'inscription est prononcée par l'autorité académique compétente sur
proposition du directeur de thèse et après avis du responsable de la formation doctorale.
Au moment de son inscription, le candidat dépose son sujet de recherche, agréé au
préalable par le Directeur de thèse et le responsable de la formation doctorale, auprès du
chef d'établissement.
Article 22 : La préparation de la thèse de doctorat s'effectue, au sein des universités,
dans le cadre d'une formation doctorale comprenant :
- un responsable de formation désigné par le recteur, sur proposition du chef
d'établissement, parmi les professeurs titulaires et les maîtres de conférences;
- une ou plusieurs équipes de recherche agréées par le chef d'établissement
- une équipe d'enseignement associant les enseignants-chercheurs de
l'établissement, les membres des équipes de recherche et, le cas échéant, des
partenaires extérieurs.
Toutefois une partie de cette préparation peut être assurée dans un centre de recherche
extérieur à l'université ou dans une université étrangère.
Article 23 : La durée de préparation de la thèse de doctorat est de trois (3) années. Une
prorogation de deux (2) années au plus peut être accordée l’autorité académique
compétente sur demande motivée du candidat et après avis du directeur de thèse et du
responsable de la formation doctorale.
Article 24 : Les candidats au doctorat effectuent leurs travaux sous le contrôle et la
responsabilité d'un directeur de thèse, Ces travaux peuvent être individuels ou collectifs.
Les fonctions de directeur de thèse sont exercées par les professeurs titulaires et les
maîtres de conférences.
Article 25 : Le grade de docteur est conféré au candidat par l'université, après
soutenance de la thèse devant un jury.
L'autorisation de soutenir la thèse est accordée par le recteur, sur proposition du chef
d'établissement et après avis du responsable de la formation doctorale saisi par le
directeur de thèse.
La thèse est au préalable soumise à deux rapporteurs choisis par le recteur, sur
proposition de l'autorité académique compétente et après avis du responsable de la
formation doctorale. L'un des deux rapporteurs est obligatoirement extérieur au corps
enseignant de l'établissement, il peut être fait appel à des rapporteurs étrangers.
Les rapporteurs font connaître leur avis par des rapports écrits sur la base desquels le
recteur autorise la soutenance. Ces rapports sont communiqués au jury et au candidat.
Article 26 : Le jury de soutenance de la thèse est désigné par le recteur, sur proposition
de l'autorité académique compétente et après avis du responsable de la formation
doctorale saisi par le directeur de thèse.

419
Il comprend trois (3) à cinq (5) membres choisis en fonction de leurs Impotences
scientifiques et parmi lesquels le directeur de thèse, la moitié du jury au moins doit être
composé d'enseignants au sens de l’article 24, alinéa 2 de la présente Directive.
Les membres du jury désignant désignent parmi eux un président et en cas de besoin un
rapporteur qui fait en même temps office du rapporteur de Ia soutenance. Le président
doit être un enseignant de rang magistral. Le directeur de thèse du candidat ne peut être
choisi comme président.
Article 27 : La soutenance est publique, sauf dérogation, accordée à titre tout à fait
exceptionnel par le recteur si le sujet de la thèse présente un caractère confidentiel
avéré.
Avant la soutenance, une diffusion du titre et du résumé de la thèse a lieu de l'Intérieur
de rétablissement.
Article 28 : A l’ occasion de la soutenance, le jury apprécie la valeur scientifique des
travaux du candidat, ses qualités générales d'exposition ainsi que la pertinence de ses
réponses aux questions posées. L'admission au l'ajournement est prononcé après
délibération du jury. L'admission donne lieu à l'attribution de l'une des mentions
suivantes : Honorable, très honorable, très honorable avec félicitations ou autres. En
outre, le jury peut autoriser la publication de la thèse. Le président établit un rapport de
soutenance contresigné par l'ensemble des membres du jury. Ce rapport de soutenance
est communiqué au candidat.
Article 29 : Sur le diplôme de doctorat délivré, figurent l'indication de l'établissement de
soutenance. Une indication de discipline et de la spécialité, le titre de la thèse, les noms,
prénoms et grade des membres du Jury ainsi que la mention obtenue par le titulaire.
Article 30 : Les Ministres de l'enseignement supérieur des États membres sont chargés
de l'exécution de la présente Directive.
Article 31 : La présente Directive qui prend effet à compter de la date de signature, est
enregistrée et publiée au Bulletin Officiel de la Communauté et aux Journaux Officiels
desdits États selon la procédure d'urgence.
Bata, le 11 mars 2006
Le Président
Marcelino OWONO EDU

420
Décret N° 93/633/PM/ du 17 septembre 1993 Instituant une Commission Nationale
d'Évaluation des Formations dispensées à l'étranger

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n° 92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement,
ensemble son modificatif n° 93/132 du 10 mai 1993 ;
Vu le décret n° 79/219 du 22 juin 1979 créant une indemnité de session en faveur des
membres de la Commission nationale et des sous-commissions techniques des
équivalences des diplômes, titres scolaires et grades universitaires ;
Vu le décret n°92/089 du 04 mai 1992 précisant les attributions du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°92/244 du 25 novembre 1992 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement,
DECRETE :
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : Il est institué auprès du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, une
Commission nationale d'évaluation des formations scolaires, universitaires,
académiques, et professionnelles dispensées à l'étranger, ci-après désignée "la
Commission nationale.
Article 2 : La Commission Nationale est chargée :
- de proposer les équivalences à établir entre les diplômes, titres scolaires et grades
universitaires étrangers avec les diplômes, titres scolaires et grades universitaires
nationaux ;
- d'étudier et de proposer la reconnaissance des écoles étrangères ou internationales de
formation dont les diplômes sont susceptibles de permettre l'intégration dans la fonction
publique d'après les modalités définies par des textes régissant le recrutement, le
reclassement ou l'avancement dans les divers corps de fonctionnaire;
- de recommander la reconnaissance des cycles de formation, des niveaux d'études ainsi
que la validation des cursus d'études.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
SECTION I DE L'ORGANISATION
Article 3 : (1) La Commission nationale est constituée de trois (3) sous-commissions
techniques ci-après :
- la sous-commission des titres sanctionnant les études de formation générale (études
scientifiques, études littéraires relatives aux sciences sociales et sciences humaines,
études juridiques, économiques, politiques, de gestion ou de management) ;
- la sous-commission des titres sanctionnant les formations administrative, technique et
professionnelle ;
- la sous-commission de reconnaissance des écoles étrangères ou internationales de
formation.
(2) les sous-commissions techniques émettent des avis techniques,
préparatoires et préalables aux délibérations de la Commission nationale.
Article 4 : (1) Présidée par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, assisté du
Ministre chargé de la fonction publique en qualité de Vice-Président, la Commission
nationale comprend les membres ci-après :
- un représentant des services du Premier Ministre ;
421
- deux représentants du Ministre chargé de la fonction publique ;
- un représentant du Ministre chargé du plan ;
- un représentant du Ministre chargé des questions du travail et de la formation
professionnelle ;
- deux (2) représentants du Ministre chargé de l'éducation nationale ;
- un représentant du Ministre chargé des relations extérieures ;
- le Directeur de la formation et des programmes de l'enseignement supérieur du
Ministère de l'enseignement supérieur ;
- les présidents des sous-commissions techniques.
(2) Le Président et le Vice-Président peuvent se faire représenter.
SECTION II : DU FONCTIONNEMENT
Article 5 : (1) Lorsque la Commission nationale examine les titres, diplômes, formations,
qualifications, niveaux d'études ou la reconnaissance d'une école, concernant une
profession organisée en Ordre ou en Chambre par des textes particuliers, elle s'adjoint
avec voix délibérative, un représentant de cette profession désigné par les organes
compétents dudit Ordre ou de ladite Chambre.
(2) Elle peut également, à l'initiative de son Président, faire appel en tant que
de besoin, avec voix consultative, à des personnes qualifiées représentant des services
ou de secteurs d'activités concernés par les diplômes, titres, qualifications, formations,
niveaux d'études ou par la reconnaissance d'une école dont l'examen est inscrit à l'ordre
du jour de ses travaux.
Article 6 : (1) Les sous-commissions techniques visées à l'article 3 sont composées,
chacune, de cinq (5) membres dont un président, choisi parmi les enseignants de rang
magistral des institutions universitaires.
(2) Les membres de la première sous-commission technique ainsi que ceux
de la deuxième sous-commission prévues à l'article 3 alinéa (1) ci-dessus, sont désignés
par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
(3) Les membres de la troisième sous-commission technique visée à l'article 3
alinéa (1) ci-dessus sont désignés par arrêté conjoint du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur et du Ministre chargé de la fonction publique.
Article 7 : (1) La Commission nationale ainsi que les sous-commissions techniques se
réunissent une fois par trimestre en session ordinaire et, en tant que de besoin, en
session extraordinaire, sur convocation du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
(2) Les convocations accompagnées des documents et de l'ordre du jour des
travaux sont adressées aux membres au plus tard quinze (15) jours avant la date de la
réunion, sauf cas d'urgence.
Article 8 : (1) La Commission nationale ainsi que les sous-commissions techniques ne
peuvent valablement siéger que si les 3/5 de leurs membres sont présents ou
représentés. (2) Les délibérations de la Commission nationale et les avis des sous-
commissions techniques sont pris à la majorité simple des membres présents ou
représentés, y compris le Président.
Article 9 : Le secrétariat de la Commission nationale et des sous-commissions
techniques est assuré par la division chargée des équivalences au Ministère chargé de
l'enseignement supérieur.
CHAPITRE III : DE LA PROCEDURE D'EVALUATION DES FORMATIONS
DISPENSEES A L'ETRANGER.
Article 10 : Les équivalences entre diplômes, titres scolaires et grades universitaires
étrangers et nationaux sont constatés par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement

422
Supérieur, sur proposition de la Commission nationale, sous réserve des dispositions de
l'article 15 du présent décret.
Article 11 : (1) L'arrêté d'équivalence est subordonné :
- à la reconnaissance par le pays d'origine de l'institution ayant délivré le diplôme faisant
l'objet d'équivalence ;
- à la reconnaissance dudit diplôme dans le pays d'origine.
(2) Sont exclus du champ d'application des dispositions de l'alinéa (1), les
documents sanctionnant les stages ou autres activités similaires.
Article 12 : (1) La reconnaissance d'une école ou institution étrangère ou internationale
de formation dont les diplômes reconnus permettent une intégration, un reclassement ou
un avancement dans la Fonction Publique est constatée par arrêté conjoint du Ministre
chargé de l'enseignement supérieur et du Ministre chargé de la fonction publique, sur
proposition de la Commission nationale.
(2) Elle donne lieu à l'établissement d'une liste régulièrement mise à jour et
est subordonnée à la reconnaissance de ladite école ou institution dans le pays d'origine.
Article 13 : (1) La reconnaissance des cycles de formation, des niveaux d'études ainsi
que la validation des cursus d'études est constatée par arrêté du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur, sur proposition de la Commission nationale.
(2) Elle concerne :
- les formations intermédiaires académiques ou professionnelles ;
- les attestations de niveaux d'études non sanctionnées par un diplôme ;
- les attestations sanctionnant un stage dans le cadre de la formation permanente.
(3) Les formations et attestations visées à l'alinéa (2) doivent être
reconnues dans le pays d'origine ; les attestations doivent être délivrées par des
établissements de formation agréés dans le pays d'origine.
Article 14 : La reconnaissance d'un diplôme est, après authentification par les services
compétents, constatée par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur sur la base
des conventions, accords bilatéraux ou multilatéraux en vigueur.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS PARTICULIERES ET DIVERSES
Article 15 : Les diplômes obtenus à l'étranger par les personnels enseignants ou
chercheurs des institutions universitaires ou des organismes de recherche sont validés
suivants les règles propres à ces institutions ou organismes.
Article 16 : Les présidents, les membres et les personnes invitées à participer aux
travaux de la Commission nationale et des sous-commissions techniques perçoivent une
indemnité de session dont le taux et les modalités d'attribution sont fixés par le décret n°
79/219 du 22 juin 1979 susvisé et ses modifications éventuels.
Article 17 : Les dépenses relatives au fonctionnement de la Commission nationale ainsi
que des sous-commissions techniques sont inscrites annuellement sur une ligne spéciale
du budget du Ministère chargé de l'enseignement supérieur.
Article 18 : Un arrêté conjoint du Ministre chargé de l'enseignement supérieur et du
Ministre chargé de la fonction publique fixe, en tant que de besoin, les modalités
d'application du présent décret.
CHAPITRE V : DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 19 : Les procédures d'équivalence ou de reconnaissance des diplômes, titres ou
grades universitaires étrangers en cours, sont instruites conformément aux dispositions
du présent décret.

423
Article 20 : Sont abrogés toutes les dispositions antérieures contraires, notamment celles
du décret n° 77/476 du 24 novembre 1977 fixant la procédure d'établissement des
équivalences des diplômes, titres scolaires et grades universitaires étrangers avec les
diplômes, titres scolaires et grades universitaires camerounais.
Article 21 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur et le Ministre de la Fonction
Publique et de la Réforme Administrative sont, chacun en ce qui le concerne, chargés de
l'application du présent décret qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en anglais et en français./-
Yaoundé, le 17 septembre 1993
LE PREMIER MINISTRE,
Simon ACHIDI ACHU

424
Décret N° 99/901 PM du 30 décembre 1999 Modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n° 93/633/PM du 17 septembre 1993 instituant une
commission d'évaluation des formations dispensées à l'étranger

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,

Vu la Constitution ;
Vu le décret N°79/219 du 22 juin 1979 créant indemnité de session en faveur des
membres de la commission nationale et des sous-commissions techniques des
équivalences des diplômes, titres scolaires et grades universitaires ;
Vu le décret N°92/089 du 04 mai 1992 précisant les attributions du Premier Ministre,
modifié et complété par le décret N°95/145 du 04 août 1995 ;
Vu le décret N°97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret N°98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret N°97/206 du 07 décembre 1997 portant nomination d'un Premier Ministre ;
Vu le décret N°93/633/PM du 17 septembre 1993 instituant une commission
d'évaluation des formations dispensées à l'étranger ;
DECRETE :
Article 1er : Les dispositions des articles 4 et 12 du décret n°93/633/PM du 17
septembre 1993 susvisé sont modifiées et complétées ainsi qu'il suit :
Article 4 (nouveau) : (1) Présidée par le Ministre chargé de l'enseignement supérieur
assisté du Ministre chargé de la fonction publique en qualité de Vice-Président, la
Commission Nationale comprend les membres ci-après :
- deux (2) représentants des Services du Premier Ministre, dont un cadre de la
Direction chargée du suivi de la carrière des personnels de l'État ;
- deux (2) représentants du Ministre chargé de la fonction publique ;
- un (1) représentant du Ministre chargé des investissements publics ;
- un (1) représentant du Ministre chargé des questions du travail et de la formation
professionnelle ;
- deux (2) représentants du Ministre chargé de l'Éducation Nationale ;
- un (1) représentant du Ministre chargé des relations extérieures ;
- un (1) représentant du Ministère chargé des finances ;
- le Directeur chargé de la formation et des programmes de l'enseignement supérieur
au Ministère de l'Enseignement Supérieur.
(2) Le Président et le Vice-Président peuvent se faire représenter.
Article 12 (nouveau) : (1) La reconnaissance d'une école ou institution étrangère ou
internationale de formation dont les diplômes reconnus permettent une intégration, un
reclassement ou un avancement dans la Fonction Publique est constatée par arrêté du
Premier Ministre, sur proposition du Ministre de l'Enseignement Supérieur, après avis de
la Commission Nationale.
(2) Elle donne lieu à l'établissement d'une liste régulièrement mise à jour et est
subordonnée à la reconnaissance de ladite école ou institution dans le pays d'origine.
Article 2 : Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 30 décembre 1999
Le Premier Ministre,
Peter MAFANY MUSONGE
425
Arrêté N°253 du 30 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du Comité
Consultatif des Institutions Universitaires (C.C.I.U)

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°74/138 du 18 février 1974 portant Statut Général de la Fonction
Publique, et ses divers modificatifs ;
Vu le décret n°92/264 du 29 décembre 1992 organisant le Ministère de
l’Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l’Université ;
Vu les décrets n°93/028, 93/030, 93/034, 93/036, 93/036, 93/037, des 19 et 29 janvier
1993 portant organisation administrative et académique des universités de Ngaoundéré,
Dschang, Douala, Buea, Yaoundé I et Yaoundé II ;
ARRETE :
Article 1er : Le comité consultatif des institutions universitaires (C.C.I.U) est un organe de
consultation et de coordination des activités académiques des institutions Universitaires.
Il est placé sous la tutelle du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur.
Article 2 : Le Comité Consultatif des Institutions Universitaires est appelé à donner son
avis sur toutes les questions concernant :
- le recrutement et la promotion des personnels du corps de l’Enseignement Supérieur,
conformément aux dispositions statutaires en vigueur. À cet effet, il procède sur la base
des postes préalablement ouverts à l’inscription des candidats pourvus des titres
réglementaires sur les listes d’aptitude aux fonctions de Chargé de Cours, de Maître de
Conférences, de Professeur dans les Institutions Universitaires ainsi que des personnels
Enseignants Contractuels.
Article 3 : Le Comité Consultatif des Institutions Universitaires peut être consulté par le
Ministre de l’Enseignement Supérieur sur toute autre question concernant la vie des
Institutions Universitaires.
CHAPITRE II : STRUCTURE ET ORGANISATION DU COMITE CONSULTATIFDES
INSTITUTIONS UNIVERSITAIRES
Article 4 : Le Comité Consultatif des Institutions Universitaires est divisé en plusieurs
commissions correspondant aux disciplines ou groupes de disciplines académiques ou
professionnelles, en sections qui peuvent, elles-mêmes, comprendre des sous-sections
correspondant aux différentes spécialités.
Article 5 : Le Comité Consultatif des Institutions Universitaires est présidé par le Ministre
chargé de l’Enseignement Supérieur.
Article 6 : Chaque Commission ou Section comprend en qualité de membres : des
Professeurs, des Maîtres de Conférences et des Chargés de Cours, nommés par Arrêté
du Ministre de l’Enseignement Supérieur sur proposition de la Conférence des Chefs des
Institutions Universitaires en raison de leur compétence et de leur autorité scientifique.
Article 7 : Le mandat des membres du Comité Consultatif des Institutions Universitaires
est de trois ans renouvelable une fois.
Article 8 : Les fonctions de membre du Comité Consultatif des Institutions Universitaires
sont gratuites. Toutefois, le Ministère chargé de l’Enseignement Supérieur, avec
426
éventuellement l’appui financier des Universités peut prendre en charge les frais de
gestion du Comité Consultatif des Institutions Universitaires.
Article 9 : Lorsqu’un enseignant, membre du Comité Consultatif des Institutions
Universitaires est promu à un grade supérieur en cours de mandat, il continue à exercer
ce mandat jusqu’à son expiration dans la Commission ou Section à laquelle il appartenait
avant sa promotion.
Article 10 : Avant de délibérer, le Comité consultatif des Institutions Universitaires peut
entendre sur invitation du Ministre Chargé de l’Enseignement Supérieur toute personne
dont la compétence apparaît nécessaire aux débats, choisie notamment parmi les
personnels enseignants de catégorie correspondante des Institutions Universitaires,
éventuellement les chercheurs du Ministère chargé de la Recherche Scientifique et
Technique.
Article 11 : La Présidence d’une Commission ou Section du Comité Consultatif des
Institutions Universitaires est assurée par un Professeur ou à défaut par un Maître de
Conférences.
Les membres de la Commission ou de la Section élisent un Président et deux
rapporteurs. L’un des rapporteurs est élu parmi les professeurs et Maîtres de
Conférences, l’autre parmi les Chargés de Cours.
En cas d’empêchement du président, celui-ci est suppléé par l’enseignant de la
Commission le plus ancien dans le grade le plus élevé.
Article 12 : Le Ministre de l’Enseignement Supérieur convoque, chaque fois qu’il estime
nécessaire, les formations auxquelles incombe l’examen des affaires en cours.
Les membres de la Commission ou de la Section assistent aux séances et participent
aux délibérations, lorsque sont évoquées les questions concernant les personnels qui
appartiennent ou qui doivent accéder à un rang au plus égal à celui correspondant à la
catégorie qu’ils représentent.
CHAPITRE III : FONCTIONNEMENT DU COMITE CONSULTATIFDES INSTITUTIONS
UNIVERSITAIRES
Article 13 : Le Secrétariat permanent du Comité Consultatif, placé sous la responsabilité
de la Direction de la Formation et de l’Orientation de l’Enseignement Supérieur, collecte
toutes les informations et renseignements nécessaires à l’étude des dossiers, et prépare
pour les différentes Commissions et Sections les affaires à étudier.
Il suit la carrière de tout le personnel du Corps de l’Enseignement Supérieur. Il établit les
procès-verbaux des réunions.
Article 14 : Le Comité Consultatif des Institutions Universitaires se réunit au moins deux
fois par an, en mai et en novembre sur convocation du Ministre de l’Enseignement
Supérieur.
Il statue tant en ce qui concerne le recrutement des enseignants que de leur promotion,
sur la base de critères clairs, précis et réalistes arrêtés par un acte du Ministre Chargé de
l’Enseignement Supérieur et sur proposition des membres du Comité Consultatif des
Institutions Universitaires.
Article 15 : Le dossier soumis à l’étude comprend :
- un curriculum vitae ;
- les titres et diplômes, les travaux avec les tirés à part ;
- les rapports administratifs et pédagogiques, les rapports des recherches.
Article 16 : Le dossier complet doit parvenir au Secrétariat permanent au plus tard le
31décembre pour la session de mai et le 30 juin pour la session de novembre.

427
CHAPITRE IV : COMPOSITION DU COMITE CONSULTATIF DESINSTITUTIONS
UNIVERSITAIRES
Article 17 : Le Comité Consultatif des Institutions Universitaires est composé de sept
commissions notamment :
- la Commission « Droit, Sciences Économiques et Sciences Politiques » ;
- la Commission « Lettres et Sciences Humaines » ;
- la Commission « Mathématiques » ;
- la Commission « Sciences Physiques » ;
- la Commission « Sciences de la terre et de la vie » ;
- la Commission « Sciences de l’Ingénieur » ;
- la Commission « Sciences pharmaceutiques et Médicales ».
Article 18 : La Commission I intitulée « Droit, Sciences Économique et Sciences
Politiques »comprend deux sections et six sous-sections définies ainsi qu’il suit :
Section I :
1. Droit Privé et Sciences Criminelles
2. Droit Public
3. Sciences Politiques
4. Études Internationales.
Section II :
1. Sciences Économiques
2. Sciences et Techniques de Gestion.
Article 19 : La Commission II intitulée « Lettres et Sciences Humaines » comporte trois
sections et seize sous-sections définies ainsi qu’il suit :
Section I :
1. Sociologie et Anthropologie
2. Sciences de l’Éducation
3. Psychologie
4. Art et Esthétique
Section II :
1. Littérature négro-africaine
2. Langues Nationales
3. Philosophie et Littérature antiques
4. Langues et Littérature françaises
5. Linguistique et Phonétique
6. Langue et Littérature anglaises et nord-américaines
7. Langue et Littérature germaniques
8. Langues et Littérature espagnoles et lusophones
9. Langues et Littérature diverses
10. Langues et techniques de la Communication et de l’Information.
Section III :
1. Sciences Historiques et Archéologie
2. Géographie

428
Article 20 : La Commission III, intitulée « mathématiques » comporte une section et trois
sous-sections définies comme suit :
Section I :
1. Mathématiques
2. Mathématiques appliquées
3. Mécanique.
D’autres sections pourraient éventuellement s’ajouter en tant que de besoin.
Article 21 : La Commission IV intitulée « Sciences Physiques » comporte deux sections
et six sous-sections définies comme suit :
Section I :
1. Physique nucléaire et corpusculaire et théories physiques
2. Physique atomique et moléculaire et physique du solide
3. Astronomie, physique spatiale, Géophysique.
Section 2 :
1. Chimie générale
2. Chimie minérale, organique et analytique.
Article 22 : La Commission V intitulée « Sciences de la terre et de la vie » comporte une
section et quatre sous-sections :
Section 1:
1. Sciences de la terre
2. Biochimie
3. Biologie
4. Physiologie.
Article 23 : La Commission VI intitulée « Sciences de l’Ingénieur » comporte quatre
sections et treize sous-sections définies ainsi qu’il suit :
Section 1 :
1. Thermodynamique et énergétique
2. Électronique, Électrotechnique et Automatique
3. Génie Civil
4. Génie Mécanique
Section 2 :
1. Chimie appliquée et Génie chimique
2. Biologie et Biochimie appliquées.
Section 3 :
1. Génie rural
2. Phytotechnie
3. Zootechnie
4. Pédologie
5. Économie et Éducation rurale.
Section 4 :
1. Sylviculture et Sciences halieutiques
2. Technologie et Génie forestier.

429
Article 24 : La Commission VII intitulée « Sciences Pharmaceutiques et Médicales
»comprend deux sections et dix sous-sections définies ainsi qu’il suit :
Section 1 :
1. Chimie pharmaceutique
2. Pharmacognosie et pharmacotechnie
3. Microbiologie, Immunologie, Hématologie, Hygiène et Hydrologie
4. Toxicologie, Physiologie, Pharmacodynamiques, Biophysique et Biochimie
Pharmaceutique.
Section 2 :
1. Anatomie, Histologie, Embryologie, Cytologénétique
2. Biophysique, Biochimie, Mathématiques, Statistiques, Informatique médicale
3. Physiologie, pharmacologie
4. Microbiologie
5. Disciplines mixtes (Anatomie-pathologie, hématologie et maladies du sang,
cancérologie)
6. Sciences cliniques.
Article 25 : Sont abrogés toutes les dispositions contraires au présent arrêté.
Article 26 : Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, le Ministre de la Fonction Publique
et le Ministre des Finances sont chargés chacun, en ce qui le concerne, de l’application
du présent arrêté qui sera enregistré, puis publié au Journal Officiel en Français et en
Anglais.

Fait à Yaoundé, le 31 octobre 1994

430
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
*********** **********
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPERIEUR EDUCATION
*********** ***********
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER EDUCA-
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR TION DEVELOPMENT
*********** ***********

Arrêté N° 99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 Portant Dispositions


Générales Applicables à l'Organisation des Enseignements Et des Évaluations
dans les Universités d'État du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement
modifié et complété par le décret n°98/067 du 28 avril 1998;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du gouvernement ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant Organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités ;
ARRETE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 : Le présent Arrêté porte Dispositions Générales Applicables à l'organisation
des enseignements et des évaluations dans les Établissements des Universités d'État du
Cameroun. Il fixe les principes de leur élaboration et de leur mise en œuvre.
Article 2 : 1°) L'année académique est répartie en deux semestres. Un semestre
comprend entre quatorze (14) et seize (16) semaines d'enseignement.
2°) L'évaluation des connaissances est consécutive aux enseignements dispensés.
Article 3 : 1°) Les études dans les Établissements des Universités d'État sont organisées
en filières et en cycles. Chaque Établissements peut comporter un, deux ou trois cycles.
Le cycle est organisé en niveaux d'études. Les études dans un niveau durent 2
semestres. Le premier cycle a une durée de deux à trois ans ou de 4 à 6 semestres
après le Baccalauréat (BAC) ou le General Certificate of Éducation, Advanced Level
(G.C.E./AL). Le deuxième cycle a une durée de deux à trois ans ou de 4 à 6 semestres
après le premier cycle. Le cycle doctoral a une durée de trois à cinq ans ou de 6 à 10
semestres après le deuxième cycle.
2°) Toutefois, les durées de formation prévues à l'alinéa (1) ci-dessus peuvent être
modifiées suivant les exigences de certaines formations, conformément à la
réglementation en vigueur et aux usages universitaires.
3°) Conformément à l'article 13 du décret n° 93/027 du 19 janvier 1993, la nature des
cycles et le régime des études et des examens sont définis par des textes particuliers
propres à chaque Université.

431
4°) Chaque Université peut en outre organiser des formations spéciales dont la nature et
la durée sont déterminées par des textes particuliers.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS
Article 4: Les enseignements dispensés dans les Établissements des Universités d'État
sont organisés au sein des cycles en unités de valeur, en modules ou en crédits.
Article 5 : 1°) L'unité de valeur est un ensemble d'enseignements cohérents relatifs à
une matière donnée.
2°) Le volume horaire des enseignements d'une unité de valeur est de 45 à 60
heures dispensées au cours d'un semestre.
3°) Toutefois, le volume horaire visé à l'alinéa (2) ci-dessus peut être modifié
suivant les exigences de certaines matières ou formations, conformément à la
réglementation en vigueur.
4°) L'unité de valeur peut être affectée d'un coefficient de pondération.
5°) Les enseignements constitutifs d'une unité de valeur peuvent être
dispensés par un ou plusieurs enseignants.
Article 6 : 1°) Un module est un regroupement d'unités de valeur selon leur affinité et/ou
leur importance dans une filière, au regard des objectifs de formation de ladite filière.
2°) Un module comprend deux (2) unités de valeur au moins et cinq (5) unités
de valeur au plus.
3°) Le nombre de modules par niveau est fixé à trois (3) au moins et cinq (5)
au plus.
4°) Toutefois, la durée minimale de formation par niveau dans chaque filière
est de 480 heures.
Article 7 : Le module et ses unités de valeur constitutives sont identifiés dans chaque
Établissement par un code et un intitulé.
Article 8 : Suivant les objectifs et les spécificités de chaque filière de formation, l'unité de
valeur peut être enseignée selon les modalités suivantes :
- cours magistral (CM)
- travaux dirigés (TD)
- travaux pratiques (TP)
- stages (ST)
- séminaires dans les cycles de recherche (SE).
La répartition du quota horaire entre ces modalités au sein de chaque unité valeur est
fixée par Établissement.
Article 9 : 1°) Le crédit est un poids-unifié affecté à un enseignement dont la charge
hebdomadaire est de 1 heure de cours magistral ou 1h30 de travaux dirigés ou 3 heures
de travaux pratiques pendant un semestre, ou toute combinaison de ces trois modalités.
2°) Suivant son importance dans le programme, un enseignement peut être
affecté de 1, 2, 3 ou 4 crédits.
CHAPITRE III – DE L'ORGANISATION DES EVALUATIONS
Article 10 : 1°) L'évaluation dans une unité de valeur se fait à travers le contrôle continu
régulier des connaissances et un examen final. Il en est de même des enseignements
structurés en crédits.
2°) L'examen final a lieu au plus tard à la fin du semestre au cours duquel les
enseignements ont été dispensés.

432
3°) La pondération entre le contrôle continu et l'examen final est fixée par
Établissement.
Article 11 : Ne peuvent faire l'objet d'une évaluation que les unités de valeur dont les
enseignements programmés ont été couverts à 80% au moins. Il en est de même des
enseignements structurés en crédits.
Article 12 : 1°) Il est organisé une session de rattrapage dont les modalités d'évaluation
obéissent aux mêmes principes que les sessions normales.
2°) L'examen de rattrapage a lieu avant le début de la rentrée académique
suivante.
Article 13 : 1°) Seuls sont autorisés à prendre part à la session de rattrapage les
étudiants remplissant les conditions suivantes :
a) être régulièrement inscrit pour l'année académique en cours ;
b) avoir suivi les enseignements et subi le contrôle continu des connaissances dans
l'unité de valeur concernée ;
c) avoir pris part à la session normale d'examen.
2°) Toutefois, en cas d'empêchement dûment constaté, le Chef de l'Institution
Universitaire, après avis du Chef de Département concerné, peut autoriser l'étudiant qui
n'a pas pu prendre part à la session normale à se présenter à la session de rattrapage.
Article 14 : 1°) Pour valider un module, l'étudiant doit obtenir la moyenne requise, suivant
les textes en vigueur. Il en est de même des enseignements structurés en crédits.
2°) Tant à la session normale qu'à la session de rattrapage, la validation d'un
module peut se faire par mode de compensation entre les unités de valeur constitutives
dudit module exclusivement.
3°) Pour bénéficier de la clause de compensation au sein d'un module,
l'étudiant doit avoir obtenu dans chaque unité de valeur du module la note minimale
requise suivant les textes en vigueur.
4°) Il n'y a pas de compensation entre les modules.
5°) Les modalités d'inscription des candidats à la session de rattrapage sont
fixées par Établissement.
Article 15 : 1°) Le Chef de l'Établissement désigne les membres du jury d'examen
conformément à la réglementation en vigueur.
2°) Le jury d'examen, après délibération, dresse un procès-verbal dûment
signé par tous ses membres et proclame les résultats des unités de valeur et des
modules pour la session concernée.
Article 16 : 1°) Les décisions du jury régulièrement constitué sont souveraines.
2°) Toutefois, l'étudiant a droit à la correction de toute erreur constatée dans
la transcription ou le traitement de ses notes.
3°) Toute admission prononcée sur la base d'une erreur doit être rapportée
dans les conditions réglementaires.
4°) Les modalités d'accès des étudiants aux copies corrigées sont fixées par
l'Établissement.
Article 17 : Le passage d'un niveau de formation à un autre est autorisé conformément
aux textes régissant l'Établissement ou l'Institution Universitaire.
Article 18 : Lorsque le niveau de formation est sanctionné par un diplôme, l'étudiant doit
valider les constitutifs du programme de ce diplôme pour être déclaré admis audit
diplôme. Il en est de même des enseignements structurés en crédits.

433
Article 19 : Le passage d'un cycle d'étude à un autre est subordonné à l'obtention des
diplômes requis et autres conditions fixées par les textes en vigueur.

CHAPITRE IV : DE LA DELIVRANCE DES DIPLOMES


Article 20 : Le diplôme est un acte confirmant le succès de l'étudiant aux évaluations
sanctionnant la fin d'une formation. Son obtention confère un titre ou un grade.
Article 21 : 1°) L'intitulé d'un diplôme peut varier d'un Établissement, d'un niveau ou d'un
cycle à un autre, selon les textes en vigueur et les usages universitaires.
2°) L'intitulé d'un diplôme, d'un certificat, d'une attestation ou de tout autre titre
ou grade doit spécifier la filière de la formation et le niveau d'étude.
3°) Les certificats, attestations ou tout autre acte conférant un titre ou un
grade sont soumis aux mêmes règles que les diplômes.
Article 22 : Tout diplôme décerné par erreur est invalidé par l'autorité compétente
conformément aux textes en vigueur.
Article 23 : 1°) La signature et la délivrance des diplômes sont fixées par la
réglementation en vigueur.
2°) Des textes particuliers déterminent les domaines dans lesquels chaque
Institution Universitaires délivre ses titres et diplômes;
3°) Les certificats de réussite sont établis dès proclamation des résultats par
le Département conformément aux procès-verbaux d'examen dûment signés par les
membres du jury. Ils sont signés par le Chef de Département et contresignés par le Chef
d'Établissement.
Article 24 : Les Universités d'État dûment habilitées délivrent les diplômes ou titres ci-
après indiqués :
Diplômes du premier cycle :
- Diplômes d'Études Universitaires Générales (DEUG) : BAC ou GCE A/L + 2 ans ou 4
semestres ;
- Associate Degree : BAC ou GCE A/L + 2 ans ou 4 semestres ;
- Diplôme de Technicien Supérieur (DTS) : BAC ou GCE A/L + 2 ans ou 4 semestres -
Diplôme d'Études Universitaires Professionnelles (DEUP) : BAC ou GCE A/L + 2 ans
ou 4 semestres ;
- Diplôme Universitaire de Technologie (D.U.T) : BAC ou GCE A/L + 2 ans ou 4
semestres ;
- Associate Professional Degree : BAC ou GCE A/L + 2 ans ou 4 semestres ;
- Higher National Diploma (HND) : BAC ou GCE A/L + 2 ans ou 4 semestres ;
- Brevet de Technicien Supérieur (BTS) : BAC ou GCE A/L + 2 ans ou 4 semestres;
- Diplôme d'Études Professionnelles Approfondies (DEPA) : BAC ou GCE A/L + 3 ans
ou 6 semestres ;
- Diplôme de Professeur de l'Enseignement Technique Ier Grade (DIPET I) : BAC ou
GCE A/L + 3 ans ou 6 semestres ;
- Diplôme Professeur de l'Enseignement Secondaire Ier Grade (DIPES I) : BAC ou
GCE A/L + 3 ans ou 6 semestres ;
Diplômes du Second Cycle :
- Licence : BAC ou GCE A/L + 3 ans ou 6 semestres ;
- Bachelor of Science : BAC ou GCE A/L + 3 ans ou 6 semestres ;
- Bachelor of Arts : BAC ou GCE A/L + 3 ans ou 6 semestres ;
- Maîtrise : BAC ou GCE A/L + 4 ans ou 8 semestres ;
- Master's (sans thèse) : BAC ou GCE A/L + 4 ans ou 8 semestres ;
434
- Postgraduate Diploma : BAC ou GCE A/L + 4 ans ou 8 semestres ;
- Maîtrise Professionnelle : BAC ou GCE A/L + 4 ans ou 8 semestres ;
- Diplôme d'Études Supérieures en Gestion (DESG) : BAC ou GCE A/L + 4 ans ou 8
semestres ;
- Diplôme de Professeur de l'Enseignement Secondaire Technique IIe Grade (DIPET II)
: BAC ou GCE A/L + 5 ans ou 10 semestres ;
- Diplôme de Professeur de l'Enseignement Secondaire Général IIe Grade (DIPET II) :
BAC ou GCE A/L + 5 ans ou 10 semestres ;
- Diplôme de Professeur de l'Enseignement Normal (DIPEN) : BAC ou GCE A/L + 5 ans
ou 10 semestres ;
- Diplôme des Conseiller d'Orientation (DIPCO) : BAC ou GCE A/L + 5 ans ou 10
semestres ;
- Diplôme d'Études Supérieures Spécialisées (DESS) : BAC ou GCE A/L + 5 ans ou 10
semestres ;
- Diplôme d'Ingénieur : BAC ou GCE A/L + 5 ans ou 10 semestres ;
- Diplôme de Docteur en Médecine : BAC ou GCE A/L + 7 ans ou 14 semestres.
Diplômes du Cycle doctoral :
- Diplôme d'Études Approfondies (DEA) : BAC ou GCE A/L + 5 ans ou 10 semestres;
- Master's (avec thèse) : BAC ou GCE A/L + 5 ans ou 10 semestres ;
- Certificat d'Études Spécialisées : BAC ou GCE A/L + 7 – 10 ans ou 14 – 20
semestres;
- Doctorat : BAC ou GCE A/L + 8 ans ou 16 semestres ;
- Ph. D. : BAC ou GCE A/L + 8 ans ou 16 semestres ;
Article 25 : Des passerelles entre filières de formation sont organisées par
Établissement.
Article 26 : Les diplômes délivrés par les Universités d'État peuvent être assortis de l'une
des mentions conformes aux usages universitaires.
CHAPITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES ET TRANSITOIRES
Article 27 : Les programmes d'enseignement dans les différentes filières de formation
sont arrêtés par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 28 : Les modalités d'habilitation des Établissements des Universités d'État à
ouvrir des cycles dans une filière de formation sont fixées par des textes particuliers.
Article 29 : Le présent arrêté abroge toutes dispositions antérieures contraires.
Article 30 : Les Chefs des Institutions Universitaires d'État sont chargés de l'exécution du
présent arrêté qui sera enregistré et publié au Journal Officiel, en Français et en Anglais.
Yaoundé, le 16 novembre 1999

435
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX- TRAVAIL - PATRIE

Arrêté № 06/0105/MINESUP du 18 septembre 2006 Portant création et


organisation de la filière Expertise Comptable dans les Établissements
d'Enseignement Supérieur du Cameroun.

LE MINISTRE DE l’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,

Vu la Constitution;
Vu la loi n° 005 du 16 Avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création des Universités;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n° 2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n° 2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n° 2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu l'arrêté n° 99/0055/ MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État, modifié par l'arrêté n° 0036/ MINESUP/DDES du 26 juin 2000 ;
Vu le rapport final du forum sur l'élaboration des programmes de formation à
l'Expertise Comptable au Cameroun, tenu à Yaoundé, du 19 au 22 avril 2004,
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- Le présent arrêté porte création et organisation de la filière Expertise
Comptable dans les Établissements d'Enseignement Supérieur du Cameroun.
Article 2.- La formation dispensée dans le cycle d'Expertise Comptable vise à faire
acquérir à l'étudiant une formation générale et professionnelle, couvrant les principaux
domaines des Sciences Économiques, du Droit, de la Comptabilité, des Finances, des
Sciences de Gestion et des disciplines connexes. Le diplôme obtenu à l'issue de la
formation atteste que ' le diplômé est apte à tenir les emplois du niveau de compétence
requis par la profession.
Article 3.- La formation se fait en collaboration avec l'Ordre National des Experts
Comptables du Cameroun (ONECCA), dans le cadre d'un accord-cadre de collaboration
et de partenariat, passé entre, d'une part l'ONECCA, et d'autre part, chacun des
Établissements de l'Enseignement Supérieur agréés.
Article 4.- Seuls les Établissements d'Enseignement Supérieur dûment agréés par le
Ministre de l'Enseignement Supérieur peuvent organiser des formations conduisant à
l'Expertise Comptable.
Article 5.- Le suivi de la filière Expertise Comptable est assuré par une Commission
Paritaire mise en place par le Ministre de l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE II : FORMATION
SECTION 1 : RÉGIME DES ÉTUDES
Article 6.- La formation en vue de l'Expertise Comptable est une formation universitaire
professionnelle.
436
Article 7.- Les études en vue de l'Expertise Comptable sont organisées en trois (3)
cycles:
1) Le premier cycle d'une durée de trois (3) ans ou six semestres couvre les niveaux 1,
Il et III des études universitaires ;
2) Le deuxième cycle d'une durée de deux (2) ans ou quatre semestres, couvre les
niveaux IV et V des études universitaires;
3) Le cycle de Doctorat couvre une durée de trois (3) ans ou six semestres.
Article 8.- La formation en vue de l'Expertise Comptable comporte les modules ci-après
subdivisés en unités de valeur:
1) Niveau I et II :
- Module 1: Droit, code DR 200 ;
- Module 2: Management code MA200 ;
- Module 3: Comptabilité de gestion, code CG 200 ;
- Module 4: Méthodes quantitatives appliquées, code MQ200;
- Module 5; Comptabilité financière, code CF200 ;
- Module 6 Analyse financière, code AF200.
2) Niveau III :
- Module 1 : Droit, code DR 300
- Module 2: Marketing, code MA 300
- Module 3: Contrôle de gestion, code CG 300
- Module 4: Méthodes quantitatives appliquées, code MQ 300
- Module 5: Comptabilité et audit, code CA300
- Module 6: Gestion financière, code GF 300
- Module 7: Rapport et stage, code RS 300
3) Niveau IV :
- Master 1 :
- Module 1 : Comptabilité-Finance, code CF 400 pour Master 1 et CF 500 pour Master 2;
- Module 2: Environnement des affaires, code EA 400 pour Master 1 et EA 500 pour
master 2 ;
- Master 2 :
- Module 3 : Système d'information, code SI 400 pour Master 1 et SI 500 pour Master 2.
4) Cycle de Doctorat :
- un stage obligatoire, réglementé par l'ONECCA et effectué dans un cabinet d'Expertise
Comptable, membre de l'ONECCA,
- des séminaires de recherche, organisés par les universités agréées pour la formation à
l'Expertise Comptable et l'ONECCA où les étudiants suivent des enseignements dans
deux modules:
o Module 1: Pratique professionnelle, code PP600, PP700, PP800, pour les trois
années respectives ;
o Module 2: Pratique de la recherche comptable, code PR 600, PR700, PR800,
pour les trois années respectives;
Article 9.- La formation se déroule en français et en anglais.

437
Article 10.- La formation à l'Expertise Comptable comporte, en outre, des stages en
entreprise, l'organisation de séminaires de colloques et d'ateliers, de sorties scientifiques,
de manifestations culturelles et professionnelles en vue du renforcement des
enseignements théoriques et pratiques, ainsi que des capacités de recherche des
étudiants.
Article 11.- Le passage au niveau II du premier cycle est subordonné à la validation de la
totalité des modules. Toutefois, l'étudiant ayant validé 70% des unités de valeur du
niveau I est autorisé à suivre les enseignements du niveau II,
Article 12.- L'inscription au niveau III est subordonnée à l'obtention du diplôme de fin de
niveau II.
Article 13.-1) L'inscription au niveau IV est ouverte aux titulaires du diplôme de fin de
niveau III.
2) L'inscription en Master de Direction Comptable est ouverte aux étudiants de Niveau
IV ayant validé la totalité des modules de formation. Le niveau IV de la formation ne
donne pas droit à un diplôme.
Article 14.- L'inscription en cycle de Doctorat est ouverte aux étudiants titulaires du
diplôme de niveau V.
Article 15.- Les programmes de formation à l'Expertise Comptable sont annexés au
présent Arrêté.
SECTION II : ÉVALUATION
Article 16.- L'évaluation des connaissances acquises par les étudiants à l'intérieur d'un
cycle se fait sous la forme d'évaluations continues organisées par les Établissements
agréés.
Article 17.- 1) Pour valider le module, le candidat doit obtenir une moyenne au moins
égale à 10 sur 20, sans note inférieure à 7sur 20 à l'une des unités de valeur composant
le module.
2) Les notes sont compensables à l'intérieur des modules et ne peuvent être reportées
que pour les deux sessions d'examen de l'année académique. Chaque module est
affecté d'une pondération correspondant au crédit.
Article 18 - La validation d'une unité de valeur OU d'un module est assortie de l'une des
mentions ci- après:
- validée par compensation (VPC) pour une unité de valeur acquise par compensation à
l'intérieur d'un module
- passable (P) pour les moyennes au moins égales à 10 sur 20 mais inférieures à 12 sur
20;
- assez bien (AB) pour les moyennes au moins égales à 12 sur 20 mais inférieures à 14
sur 20:
- bien (B) pour les moyennes au moins égales à 14 sur 20 mais inférieures à 16 sur 20;
- très bien (TB) pour les moyennes au moins égales à 16 sur 20.
Article 19 : les examens de la filière expertise comptable sont nationaux.
Ils sont organisés par le ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 20 : Ils conduisent aux diplômes ci-après :
- Diplôme de Comptable (Accounting Diploma);
- Bachelor de Chef Comptable (Bachelor of Science in Accounting
- Master de Direction Comptable (Master of Science in Accounting)
- Doctorat d'Expertise Comptable (Ph. D. Chartered Accountant);
438
2) Les attestations de réussite ainsi que les diplômes portent l'une des mentions
suivantes :
- Passable (P) pour les moyennes au moins égales à 10 sur 20 mais inférieures à
12 sur 20;
- Assez Bien (AB) pour les moyennes au moins égales à 12 sur20 mais inférieures
à 14 sur 20;
- Bien (B) pour les moyennes au moins égales à 14 sur 20 mais inférieures à 16
sur 20;
- Très Bien (TB) pour les moyennes au moins égales à 16 sur 20.
Article 21.- Le Diplôme de Comptable sanctionne les niveaux I et II.
Article 22.- L'examen national du diplôme est basé sur le programme de 2e année.
Article 23.-1) Peuvent se présenter aux épreuves de Diplôme de Comptable, les
étudiants ayant suivi avec succès les deux années déformation du premier cycle dans les
Établissements d'Enseignement Supérieur agréés.
2) Peuvent également se présenter aux épreuves du Diplôme de Comptable visé à
l’alinéa
(1), les titulaires du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en comptabilité et gestion, du
DEUP en comptabilité-finance, du Diplôme universitaire de technologie (DUT) en
comptabilité-finance, du Diploma in Accounting, du Higher National Diploma in
Accountancy (HND) ou de tout autre diplôme jugé équivalent par la Commission
Paritaire, sous réserve de la conformité de 80 de leurs enseignements au programme du
Diplôme de Comptable (Accounting Diploma).
Article 24.- 3) Le Diplôme de Bachelor de Chef Comptable sanctionne le niveau III.
Article 25.- Peuvent se présenter au diplôme de Bachelor de Chef Comptable (Bachelor
of Science in Accounting):
Les titulaires du Diplôme de Comptable (Accounting diploma) ayant suivi les
enseignements de la troisième année du premier cycle dans une Université agréée, pour
la formation à l'Expertise Comptable. Et sous réserve de la conformité de leurs
enseignements au programme du Bachelor Chef Comptable (Bachelor of Science in
Accounting), les titulaires des diplômes suivants:
 Maîtrise en gestion, option comptabilité-finance,
 Diplômes des grandes écoles, obtenus après au moins quatre (4) années de
formation,
 DESS finance-comptabilité, contrôle de gestion ;
 Maîtrise en sciences et techniques comptables et financières (MSTCF),
 MBA major in Accounting, obtenu en formation initiale dans une université agréée
par l'Etat pour la formation à l'Expertise Comptable,
 MSC accounting, obtenu dans une université accréditée, après au moins quatre
(4) années de formation;
 Post Graduate Diploma in Accounting (PGD), obtenu après une durée de
formation d'au moins quatre (4) ans.
Tout autre diplôme jugé équivalent par la commission paritaire.
Article 26.- Le stage, pour l'obtention du Diplôme de Bachelor de Chef Comptable, peut
être Indifféremment mené soit en cabinet d'Expertise Comptable, soit en entreprise.

439
Article 27.- Les épreuves sont notées sur La moyenne exigée pour l'obtention du
diplôme est de 10/20. Les notes supérieures sont compensables à l'intérieur des
modules. Les notes inférieures à 07/20 sont éliminatoires.
Article 28.- Le Master de Direction Comptable sanctionne le niveau V.
Article 29,- Sont autorisés à se présenter aux épreuves de Master de direction
Comptable (Master of Science in Accounting) :
- les étudiants régulièrement inscrits en deuxième année de Master de Direction
Comptable dans les établissements agréés,
- les titulaires d'un Doctorat en Science Comptable ou d'un Ph. D in Accounting.
Article 30.- Les épreuves sont notées sur 20. La moyenne exigée pour la validation du
module ou l'obtention du diplôme est de 10 sur 20, Les notes> à 7/20 sont compensables
à l'intérieur des modules. Les notes < de 7 sur 20 sont éliminatoires.
Article 31.- Le Doctorat d'Expertise comptable sanctionne le cycle de doctoral.
Article 32.- Sont autorisés à se présenter aux épreuves du Doctorat en Expertise
Comptable les étudiants ayant produit au moment de l'inscription à l'examen final:
- une attestation de stage, délivrée par l'Ordre National des Experts Comptables
du Cameroun (ONECCA) ;
- une attestation de l'Établissement d'Enseignement Supérieur agréé, pour la
formation à l'Expertise Comptable indiquant qu'ils ont régulièrement suivi les
enseignements et les séminaires de recherche.
Article 33.-1) L'examen final comprend:
- l'épreuve de déontologie
- l'épreuve écrite de révision et d'audit
- la soutenance de la thèse d'exercice professionnel.
2) Les épreuves et la soutenance de la thèse d'exercice visée à l'alinéa 1ci-
dessus sont notées sur 20. La moyenne exigée est de 10 sur 20.
3) Les notes obtenues à l'examen final ne se compensent pas entre elles.
Article 34.- Le jury des examens de la filière Expertise Comptable est national. Il est
chargé de la conception, de la validation, de la correction des épreuves et de la
publication des résultats. Sa composition est celle de la Commission Paritaire.
Article 35.- L'évaluation aux examens nationaux de la filière Expertise Comptable se fait
en français et en anglais.
Article 36.-1) L'étudiant qui ne valide pas un module à la première session de l'examen
doit reprendre toutes les unités de valeur non validées à la deuxième session. En cas
d'échec à cette session, l'étudiant doit s'inscrire pour l'année suivante à toutes les unités
de valeur non validées des modules correspondants.
2) Nul ne peut se présenter à la deuxième session d'examen, s'il n'a pris part
à la première session d'examen.
3) Toutefois, en cas d'empêchement dûment constaté, et après avis de la
Commission Paritaire, l'étudiant qui n'a pas pu prendre part à la première session peut se
présenter à la deuxième session.
CHAPITRE III : COMMISSION PARITAIRE ET FINANCEMENT DE LA FORMATION
SECTION I : COMMISSION PARITAIRE
Article 37.- 1) La Commission Paritaire est créée par décision du Ministre de
l'Enseignement Supérieur.

440
2) Elle comprend des Sous-commissions Techniques.
3) Elle comprend dix (10) membres dont cinq (5) provenant du MINESUP
et cinq (5) de l'ONECCA).
Article 38.-1) La Commission Paritaire est chargée de veiller au suivi de la formation et
des évaluations dans le strict respect des normes de la profession et de la réglementation
en vigueur.
2) Elle traite de toutes les questions se rapportant à la filière et dresse chaque
année un rapport à l'attention du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 39- Elle est présidée par un Professeur de rang magistral en Sciences de
Gestion, secondé par le Président de l'ONECCA, Vice-président.
Article 40.- La Commission Paritaire se tient obligatoirement trois (3) fois l'an dans
l'Établissement d'Enseignement Supérieur agréé, à l'issue de chaque session d'examen.
Elle peut aussi se réunir en cas de besoin sur convocation de son Président après avis
de l'ONECCA et des Établissements d'Enseignement Supérieur agréés.
Article 41.- Les fonctions de membres de la Commission Paritaire et des Sous-
commissions techniques sont gratuites. Toutefois, les Établissements d'Enseignement
Supérieur agréés pour la formation à l'Expertise Comptable et l'ONECCA, peuvent
allouer à leurs membres respectifs ainsi qu'aux membres de la commission des
gratifications spéciales pour les missions effectuées.
SECTION II : FINANCEMENT
Article 42.- Le financement de la formation en Expertise Comptable est fixé par un texte
particulier du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 43.- Le calendrier du déroulement des examens nationaux de la filière Expertise
Comptable est fixé chaque année par arrêté du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 44.- La détermination du centre de déroulement des examens nationaux de la
filière Expertise Comptable se fait par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 45.- Les examens d'Expertise Comptable sont des examens d'État, ils sont par
conséquent soumis à la police des examens conduisant aux diplômes nationaux.
Article 46.-1) Le présent arrêté entre en vigueur à compter de l'année académique
2006/2007.
2) A titre de régularisation, il valide les enseignements et examens assurés par les
Universités camerounaises, ayant introduit la filière Expertise Comptable dans leur cycle
de formation, sous la réserve de leur conformité à ceux définis par les programmes du
forum de Yaoundé.
Article 47.- Les Recteurs des Universités d'État, le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur et les Chefs des Établissements d'Enseignement Supérieur
agréés sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'exécution du présent arrêté qui
sera enregistré, publié selon la procédure d'urgence, puis inséré au Journal Officiel en
français et en anglais.

441
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
*********** **********
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPERIEUR EDUCATION
*********** ***********
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIRECTION DES ACCRÉDITATIONS DEPARTMENT OF UNIVERSITY
UNIVERSITAIRES ET DE LA ACCREDITATIONS AND
QUALITÉ QUALITY
************ ***********

Décision № 1813/0456/MINESUP/SG/DAUQ/DAJ/SDEAC du 03 juillet 2013


modifiant la décision n° 05/0221/MINESUP/DDES/ PEEX du 10 mai 2005 portant
création, organisation et fonctionnement de la Commission de Sélection des
Candidats au Retour sur Titre dans les Écoles Normales Supérieures (ENS) et les
Écoles Normales Supérieures d'Enseignement Technique (ENSET)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


Vu la Constitution ;
Vu la Loi n°2001/005 du 16 avril 2001, portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu la Loi n° 2012/014 du 21 décembre 2012 portant Loi des Finances de la République
du Cameroun pour l'exercice 2013 ;
Vu le Décret n°77/41 du 03 février 1977 fixant les attributions et l'organisation des
contrôles Financières;
Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le Décret n°2008/280 du 09 août 2008 portant création de l'Université de Maroua;
Vu le Décret n°2010/371 du 14 décembre 2010 portant création d'une Université d'État
à Bamenda;
Vu le Décret n°2005/342 du 10 septembre 2005 modifiant et complètent certaines
dispositions du Décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes
aux Universités;
Vu le Décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;
Vu le Décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement;
Vu le Décret n°2012/433 du 01 octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu la Lettre Circulaire n°006/CAB/PM du 27 mai 2010 relative à la détermination du
montant des indemnités des membres des Comités et Secrétariat Technique ;
Vu la Circulaire n° 13/001 /C/MINFI du 08 janvier 2013 portant instructions relatives à
l'exécution du Budget de l'État, des établissements publics, administratifs, des
collectivités territoriales décentralisées et des autres organismes subventionnés
pour l'exercice 2013;
Vu les nécessités de service,
DÉCIDE :
442
Article 1er: Il est créé auprès du Ministère de l'Enseignement Supérieur une Commission
de sélection des candidats au retour sur titre dans les Écoles Normales Supérieures
(ENS) des Universités de Bamenda, de Maroua et de Yaoundé I, et dans les Écoles
Normales Supérieures d'Enseignement Technique (ENSET) des Universités de Bamenda
et de Douala, ci-après désignée « la Commission ».
Article 2: La Commission visée à l'article 1 ci-dessus est chargée:
- d'examiner les dossiers à la sélection pour le retour sur titre en première année du
second cycle des ENS et ENSET ;
- de proposer au Ministre de l'Enseignement Supérieur toute mesure susceptible de
contribuer à l'amélioration de la gestion des dossiers relatifs au retour sur titre dans
les ENS et ENSET ;
- de l'exécution de toute tâche prescrite par le Ministre de l'Enseignement Supérieur en
liaison avec le retour sur titre dans les ENS et ENSET;
Article 3 : (1) La Commission est composée ainsi qu'il suit :
Superviseur : le Ministre de l'Enseignement supérieur ;
Superviseur adjoint : le Secrétaire général du Ministère de l'Enseignement supérieur ;
Président : le Directeur des Accréditations Universitaires et de la qualité
Vice-président : le Président de l'un ou l'autre jury du concours d'entrée au second cycle
dans les ENS ou ENSET susmentionnées, selon le cas ;
Rapporteur : le Sous-Directeur des Évaluations Académiques et des Certifications ;
Membres :
- l'Inspecteur Général Académique du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
- les Directeurs des ENS et ENSET concernées;
- un représentant du Recteur de chaque Université concernée;
- deux (02) représentants du Ministère des Enseignements Secondaires ;
- un représentant du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative;
- le Chef de Service des Évaluations du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
- le Chef de Service de la Logistique du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
(2) Le Secrétariat de la Commission est assuré par la Sous-Direction des Évaluations
Académiques et des Certifications du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
(3) Le Président de la Commission peut, à titre consultatif, inviter aux travaux toute
personne en raison de son expertise dans un domaine inscrit à l'ordre du jour.
Article 4: (1) La Commission se réunit en tant que de besoin sur convocation de son
président.
(2) Les documents de délibération de la Commission sont présentés au Ministre de
l'Enseignement Supérieur conformément à la réglementation en vigueur.
(3) À la fin de ses délibérations, la Commission dresse une liste des candidats
sélectionnés, en vue de sa publication par le Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 5: (1) Les fonctions de Président, de rapporteur et de membre de la Commission
sont gratuites. Toutefois, les intéressés peuvent bénéficier des indemnités de session
conformément à la réglementation en vigueur.

443
(2) Les dépenses de fonctionnement du Comité sont supportées par le Budget du
Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 14: Le Vice-Chancellor de l'Université de Bamenda, les Recteurs de
l'Université de Yaoundé 1, de Douala, de Maroua, le Directeur des Accréditations
Universitaires et de la Qualité, les Directeurs des ENS de Yaoundé 1, de Maroua, de
Bamenda et les Directeurs des ENSET de Douala et de Bamenda sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l'exécution de la présente décision qui sera enregistrée et
communiqué où besoin sera.

Ampliations :
- CAB/MINESUP;
- CAB/SG;
- DAUQ;
- SDEAC;
- DAJ;
- Universités concernées;
- Chrono;
- Archives.

444
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
*********** **********
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEUR ***********
*********** The minister’s office
Cabinet du Ministre ************
************ GENERAL INSPECTORATE FOR
INSPECTION GENERALE DES ACADEMIC AFFAIRS
AFFAIRES ACADÉMIQUES ************
************
B.P : 1739-Tel. 222-46-60
L'Inspecteur Général des Affaires
Académiques

Circulaire № 06/008/MINESUP/CAB/ du 29 août 2006 Relative au protocole


d'évaluation des projets de programmes d'enseignements des Établissements
universitaires.
1. Cadre réglementaire et contexte
La Loi № 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur dispose,
en son Article 8, que « (L'État) arrête les programmes des enseignements dispensés
en vue de la préparation des diplômes nationaux».
Par ailleurs, le Ministre de l'Enseignement Supérieur a tenu, du 19 au 27 juillet 1999,
dans les locaux de l'ENS à Yaoundé les Assises des Programmes Universitaires. Ces
assises ont donné lieu d'une part à des matrices de programmes dans les différentes
filières: Sciences et Techniques, Lettres et Sciences Humaines, Sciences juridiques,
politiques et économiques et de gestion, Sciences biomédicales et Sciences
paramédicales, et, d'autre part, à d'importantes recommandations en matière
d'élaboration, d'évaluation et de contrôle des programmes des enseignements.
Enfin, les pouvoirs publics et les Universités d'Afrique Centrale sont mobilisés depuis
2004 autour d'un vaste programme défini par les Chefs d'État en vue de la construction
de l'Espace CEMAC de l'enseignement supérieur, de la recherche et de la formation
professionnelle dans le cadre du nouveau système Licence, Master, Doctorat (LMD). Ce
système doit être mis en œuvre dans la zone CEMAC pour compter de la rentrée
universitaire 2006-2007.
C'est donc sous ce triple horizon qu'il convient désormais de lire et d'évaluer les projets
de programmes des enseignements transmis au Ministère de l'Enseignement Supérieur
pour validation.
2. Méthodologie de travail d'évaluation
Les projets de programmes sont évalués par une commission mixte comportant: les
Représentants de la Tutelle, les Représentants des institutions universitaires de
l'Université, les Experts Scientifiques siégeant à titre personnel et non de
représentant institutionnel, les Représentants des -milieux socioprofessionnels
pour les Grandes Écoles et les Formations Professionnelles,
La Commission mixte d'évaluation et de validation se réunit :
- en sessions des sous-comités techniques avec les expertises scientifiques
- en session plénière avec tous les membres.

445
Les sous-comités techniques d'expertise scientifique formulent des avis, la Commission
d'évaluation et de validation élabore un Rapport général sur chaque projet examiné en
émettant un avis de validation motivé en s'appuyant sur les principes fondamentaux
suivants:
- la pertinence des programmes au regard des objectifs définis et des besoins
justifiés;
- la qualité des programmes reposant sur l'adéquation entre les objectifs de ces
programmes et les moyens disponibles pour atteindre ces objectifs (ressources
professorales, ressources matérielles et infrastructurelles ;
- l'opportunité des programmes au regard de la demande et de l'offre des
formations au plan national;
- le respect des nonnes nationales et internationales en matière d'admission, de
durée, de régime des études, des modes d'évaluation et de certification.
3. Critères d'évaluation des programmes
1) Identification académique du programme
2) Objectifs généraux et spécifiques
3) Motifs de création
4) Pertinence scientifique de la formation proposée
5) Pertinence sociale et opportunité de la formation proposée
6) Cohérence interne du programme et progression du cursus d'un niveau à l'autre
7) Adéquation entre les objectifs du programme et les activités
8) Disponibilité et capacité des ressources professorales, matérielles et
infrastructurelles
9) Coût de la formation et financement
10) Profils socioprofessionnels des cadres formés
11) L'assurance-Qualité et la conformité aux nonnes académiques, pédagogiques et
didactiques aux plans national et international
12) Structuration du programme et pourcentage des prestations par rapport au
calendrier annuel et hebdomadaire de l'Étudiant:
- Cours magistraux
- TD/TP
- Initiation à la Recherche en laboratoire
- Évaluations
- Temps libre pour activités de recherche ou de créativité
- Stages ou Séminaires.
13) Diplômes délivrés et débouchés.

446
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix-Travail- Patrie Peace-work-fatherland
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPERIEUR EDUCATION

ARRETE N°0013/ 0303 /MINESUP DU 11 JUIN 2013

portant création et organisation du cycle d’études de spécialisation dans les


formations médicales du Cameroun.

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Vu la Constitution ;
Vu la déclaration de Libreville sur la construction de l’espace CEMAC de l’Enseignement
Supérieur, de la recherche et de la formation professionnelle en date du 11 février
2005 ;
Vu la directive n° 01/06-UEAC-0I9-CM-14 du 11 mars 2006 portant application du
système LMD (Licence, Master, Doctorat) dans les Universités et Établissements
d’enseignement supérieur de l’espace CEMAC ;
Vu la directive n°02/06-UEAC-019-CM-I4 du 11 mars 2006 portant organisation des
études universitaires dans l’espace CEMAC dans le cadre du système LMD ;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l’Enseignement Supérieur ;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant Régime financier de l’Etat ;
Vu le décret n° 2012/433 du 1er Octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l’Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°2013/093 du 03 avril 2013 ponant organisation du Ministère de la Santé
Publique;
Vu le décret n°73/796 du 20 décembre 1973 du Centre Universitaire des Sciences de la
Santé :
Vu le décret n°87/064 du 19 janvier 1987 portant création organisation d'un cycle
d'études de spécialisation au CUSS ;
Vu le décret n°92/074 du 13 avril 1992 portant transformation des Centres Universitaires
de Buéa et de Ngaoundéré en Universités ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d’Universités ;
Vu le décret n°2010/971 du 14 décembre 2010 portant création d’une Université d’Etat à
Bamenda ;
Vu le décret n°93/027 du 19 Janvier 1993 portant dispositions communes aux Universités
modifié et complété par le décret n°2005/342 du 10 Septembre 2005;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement ;

447
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d’enseignement supérieur
Vu l’arrêté n°0055/PM du 02 juin 2013 portant création, organisation et fonctionnement
de la Commission Nationale de la Formation Médicale et Pharmaceutique du Cameroun,

ARRETE :

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Article 1er- Il est créé au sein des établissements offrant une formation médicale au
Cameroun, un cycle d’études de spécialisation, chargé de la formation de personnels
qualifiés en vue d’assurer des prestations sanitaires de haut niveau et de contribuer au
progrès des sciences de la santé par la recherche appliquée et fondamentale.
Article 2- La formation délivrée dans ce cycle vise à développer chez les apprenants des
incompétences approfondies dans les domaines concernés et concourt à la mise en
cohérence et à la visibilité internationale de l’offre de formation médicale spécialisée au
Cameroun.

Article 3- (1) Le cycle assure une formation qualifiante et la formation continue dans les
disciplines suivantes :

a) Section médecine
- Médecine et spécialités médicales ;

- Chirurgie et spécialités chirurgicales ;


- Sciences fondamentales et mixtes ;

- Santé publique et options.

b) Section pharmacie
- Sciences physico-chimiques ;
- Sciences pharmaceutiques ;

- Sciences biologiques.
c) Section odontostomatologie

- Spécialités cliniques
- Disciplines biologiques et fondamentales.

(2) Les études dans les disciplines visées à l’alinéa 1 ci-dessus sont
sanctionnées par des diplômes de troisième cycle, notamment le diplôme d’études
spéciales (DES), le certificat d’études spécialisées (CES) et le Doctor of Philosophy
(Ph.D). Le diplôme concerné fait mention du domaine et de l’option.

448
(3) Il peut également être délivré des diplômes d’université dans le cadre de
la formation post universitaire.

Article 4.- Le cycle de spécialisation trois (3) à cinq (5) ans et comporte un tronc
commun d’une durée de ____dans chacune des spécialités.
Article 5.- De la spécialisation en médecine et spécialités médicales.
La spécialisation en médecine et spécialités médicales prépare aux spécialités ci-après :

- Médecine interne;

- Pédiatrie;

- Psychiatrie;
- Cardiologie;
- Néphrologie;
- Neurologie ;

- Oncologie ;

- Endocrinologie;
- Radiologie et imagerie médicale

- Hépato gastro-entérologie;

- Pneumologie;
- Rhumatologie ;

- Dermatologie —vénérologie ;
- Maladies infectieuses ;

- Hématologie clinique ;
- Rééducation fonctionnelle ;

- Médecine du travail ;
- Médecine légale ;

- Radiothérapie ;
- Gériatrie.

Article 6.- De la spécialisation en chirurgie et Spécialités

La spécialisation en Chirurgie et Spécialités prépare aux spécialités ci-après :

- Chirurgie générale;

- Chirurgie viscérale ;

- Traumatologie et orthopédie;

449
- Urologie - Andrologie ;

- Chirurgie pédiatrique ;

- Chirurgie thoracique ;

- Chirurgie cardiaque;

- Neurochirurgie;

- Chirurgie plastique et reconstructive ;

- Stomatologie et chirurgie maxillo-faciale ;

- Cancérologie ou Oncologie chirurgicale ;

- Gynécologie-obstétrique;

- Oto-rhino-laryngologie et chirurgie maxillo-faciale ;

- Ophtalmologie ;

- Anesthésiologie et réanimation.

Article 7.- De la spécialisation en Sciences Fondamentales et Mixtes.

La spécialisation en Sciences Fondamentales et Mixtes prépare aux spécialités ci-après ;

- Biologie clinique;

- Anatomie pathologique ;

- Parasitologie et mycologie;

- Hématologie ;

- Immunologie / Allergologie ;

- Bactériologie et virologie ;

- Physiologie et explorations fonctionnelles ;

- Biochimie ;

- Pharmacologie ;

- Anatomie et organogenèse ;

- Biophysique, Médecine nucléaire ;

- Histologie, Embryologie, Cytogénétique ;

- Mathématiques, Statistiques, Informatique médicale ;

- Toxicologie.

Article 8.- De la spécialisation en Santé Publique.


La spécialisation en Santé Publique prépare aux spécialités ci-après :
450
- Épidémiologie;
- Biostatistique;

- Gestion des systèmes de santé;

- Communication pour la santé et sciences du comportement;


- Ecologie humaine;
- Promotion de la santé;

- Médecine légale;

- Médecine du travail;

- Santé publique dentaire ;


- Médecine préventive ;
- Informatique médicale ;

- Démographie médicale ;

- Économie de la santé.

Article 9- De la spécialisation en Sciences Pharmaceutiques.

La spécialisation en Sciences Pharmaceutiques prépare aux spécialités ci-après :

- Pharmacologie, pharmacie clinique et thérapeutique ;

- Pharmacognosie et biomolécules végétales actives;

- Chimie organique et thérapeutique;

- Toxicologie;

- Pharmacie galénique et industrielle (Biopharmacie)

Article 10- De la spécialisation en odontostomatologie et Chirurgie Dentaire.

La spécialisation en odontostomatologie et Chirurgie Dentaire prépare aux spécialités ci-


après ;

- Odontologie conservatoire (ou dentisterie opératoire) ;

- Orthopédie Dentofaciale (orthodontie) ;

- Parodontologie ;

- Chirurgie buccale : odontologie chirurgicale ;

- Pédodontie (ou Odontostomatologie Pédiatrique) ;

- Prothèses.

Article 11- D’autres spécialités et sous-spécialités peuvent être ouvertes en tant que de
besoin, par arrêté conjoint du Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et du
451
Ministre en charge de la Santé Publique.
CHAPITRE II - CONDITIONS D’ADMISSION ET ORGANISATION DES ÉTUDES

Article 12.- L’admission au cycle d’études de spécialisation se fait par voie de concours
nationaux à travers deux filières
- Le résidanat
- l’internat
SECTION I – DU RESIDANAT
Article 1.3.- (1) L’admission à la filière de résidanat se fait par voie de concours national,

(2) Le concours visé à l’alinéa 1 ci-dessus est ouvert aux candidats


remplissant les conditions suivantes ;

- être de nationalité camerounaise ;


- être âgé de 35 ans au plus, au 1er janvier de l’année de concours ;

- être titulaire soit du diplôme de Docteur en Médecine, soit du diplôme de


Pharmacien ou du diplôme de Chirurgien-Dentiste délivré par une faculté nationale
agréée, soit d’un diplôme étranger admis en équivalence ;

- Justifier d’une autorisation du Ministère de tutelle pour les Fonctionnaires.

(3) Peuvent également se présenter au concours et être admis hors quotas,


les candidats étrangers, notamment ceux ressortissant des États ayant passé un accord
de coopération avec la République du Cameroun, dans la limite des places disponibles et
dans les conditions fixées par les textes en vigueur.

Article 14- Le régime de spécialisation par voie de résidanat emporte obligation pour
l’étudiant d’être résident dans une institution agréée par les Autorités des facultés de
Médecine, de Pharmacie et de Chirurgie dentaire pendant toute la durée de la formation.
Article 15- (1) Les résidents Camerounais fonctionnaires sont régis par des textes en
vigueur, notamment en matière de rémunération, d’avancements et de congés.
Les frais de formation des résidents nationaux non fonctionnaires sont pris en
charge par ces derniers ou par les organismes qui les ont présentés.

Les résidents étrangers sont pris en charge par les Etats ou les organismes
qui les ont présentés.

Tous les résidents visés aux alinéas 1 à 3 ci-dessus, ainsi que les
enseignants encadreurs, bénéficient d'une pr im e mensuelle de prestations, imputée au
budget du Ministère de la Santé Publique, qui loin est attribuée dans les conditions
prévues par les textes en vigueur.

Article 16.- Les résidents ont droit, pour eux-mêmes ainsi que pour leur(s) conjoint(s) et
leurs enfants légitimes, aux soins médicaux gratuits. Le régime applicable aux résidents
est celui en vigueur en République du Cameroun pour les maladies dites de longue

452
durée, en ce qui concerne les travailleurs du secteur public.

Article 17.- Les résidents sont soumis au régime disciplinaire en vigueur dans les
Universités du Cameroun et au règlement intérieur des formations sanitaires, sans
préjudice pour les fonctionnaires, des dispositions pertinentes du statut général de la
Fonction Publique de l’Etat.
SECTION II - DE L’INTERNAT

Article 18- L’admission, à la filière d’internat se fait par voie de concours national.

Article 19- (1) Le concours d’internat est ouvert aux candidats suivant les conditions ci-
après:

- Être de nationalité camerounaise ;


- Avoir validé le Certificat National de Synthèse Clinique et Thérapeutique (CNSCT)
à la fin des douze (12) semestres du programme des études médicales, du
programme des études de pharmacie ou de chirurgie dentaire

- Avoir une ancienneté maximale de deux (2);

- Être âgé (e) de 28 ans au plus à l’année du concours

Peuvent également se présenter au concours d’internat et être admis hors


quotas, les candidats étrangers, notamment ceux ressortissants des Etats ayant passé
un accord de coopération avec la République du Cameroun, dans la limite des places et
dans les conditions fixées par les textes en vigueur.

Article 20- (1) Les candidats admis au concours d’internat sont inscrits de plein droit en
spécialité.

(2) Au cours des .études de spécialité, l’interne soutient une thèse unique qui
lui confère les titres de Docteur en Médecine, en Pharmacie ou en Chirurgie dentaire
(Diplôme d’État).
Le titre d’Ancien Interne des Hôpitaux du Cameroun et de spécialiste est
conféré au Docteur en Médecine, en Pharmacie ou en Chirurgie dentaire ayant validé
toutes ses années d’internat.

Article 21- Des obligations des internes.

Les internes ont obligation d’assurer, sous la supervision et la responsabilité du Chef de


Service qui doit être obligatoirement un enseignant de rang magistral, les activités ci-
après, notamment :
a) Les activités hospitalières :

- Les consultations ;
- La prise en charge et le suivi des malades hospitalisés (observations médicales,
visites, contre-visites) ;

- Les urgences ;

453
- Les gardes et les astreintes.

b) Les activités d’enseignement

- L’encadrement des étudiants au lii du malade ;

- Les réunions scientifiques et autres travaux dirigés ;

- La participation à l’encadrement des étudiants.

c) Les activités de recherche :

- La participation aux travaux de recherche (observation clinique, bibliographie, publication...);

- Les communications pendant les congrès des Sociétés savantes.

d) Certaines spécialités médicales, pharmaceutiques et de chirurgie dentaire peuvent avoir


des obligations différentes en fonction de leur spécificité.

Les internes doivent résider dans l’hôpital d’application. Ils sont soumis au règlement
intérieur de celui-ci.

Article 22- Des normes d'accueil dans les hôpitaux.

Les hôpitaux d’accueil des internes doivent leur assurer :

- Une prime d’astreinte ;

- Un logement ;

- Des bonnes conditions de travail ;

- Un encadrement par des séniors ;

- Un accès aux ressources documentaires (bibliothèque, internet...) ;

- L’hôtellerie adéquate pendant leurs gardes ;

- La gratuité des soins.

SECTION III - DES DISPOSITIONS COMMUNES AUX FILIÈRES DE RÉSIDANAT ET


D’INTERNAT

Article 23- Les quotas des places ouvertes au concours d’admission au résidanat et à
l’internat, pour les diverses catégories de candidats et leur répartition par discipline, sont
fixés par décision du Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur après consultation
de la Commission Nationale de la Formation Médicale.

Article 24- Les programmes et les modalités d’organisation des concours sont fixés par
arrêté du Ministre de l’Enseignement Supérieur.

Article 25- La composition du dossier de candidature aux concours d’admission au


résidanat et à l’internat, fait l’objet de décisions du Ministre chargé de l’Enseignement
Supérieur.

454
Article 26- Le régime des études, les modalités des stages cliniques, de Biologie et de
Santé Publique pour le résidanat et F internat, sont déterminés par arrêté du Ministre de
l’Enseignement Supérieur.
CHAPITRE III : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES

Article 27- Les Chefs des Institutions Universitaires, les Chefs d’Etablissements et le
Directeur des Accréditations Universitaires et de la Qualité sont chargés chacun en ce qui
le concerne, de l’exécution du présent Arrêté qui sera enregistré» puis communiqué
partout où besoin sera. /-

LE MINISTRE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Jacques FAME NDONGO

455
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE
ARRETE N° 0 5 5 / PM DU 10 JUIN 2013
portant création, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale de la
Formation Médicale, Pharmaceutique et Odontostomatologique du Cameroun.

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l’enseignement Supérieur ;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant Régime Financier de l’Etat ;
Vu le décret n°73/796 du 20 décembre 1973 portant réorganisation du Centre
Universitaire des Sciences de la Santé ;
Vu le décret n° 87/064 du 19 janvier 1987 portant création et organisation d’un cycle
d'études de spécialisation au Centre Universitaire des Sciences de la /u Santé
(CUSS) ;
Vu le décret n°92/074 du 13 avril 1992 portant transformation des Centres Universitaires
de Buéa et de Ngaoundéré en Universités ;
Vu le décret n° 93/3026 du 19 janvier 1993 portant création d'universités ;
Vu le décret n°2010/971 du 14 décembre 2010 portant création d’une Université d’Etat à
Bamenda ;
Vu le décret n°2005/342 du 10 septembre 2005 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n° 93/027 du 19 janvier portant dispositions communes aux
Universités ;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°2013/093 du 03 avril 2013 portant organisation du Ministère de la Santé
Publique;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur ;
Vu l'arrêté n°99/55/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations dans
les universités d’Etat du Cameroun,
ARRETE:
CHAPITRE l : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
ARTICLE 1 e r ( 1 ) Le présent arrêté porte création, organisation et fonctionnement de
la Commission Nationale de la Formation Médicale, Pharmaceutique et
odontostomatologique du Cameroun, en abrégé « CNFMP », ci-après désignée, « la
Commission ».
(2) La Commission Nationale de la Formation Médicale, Pharmaceutique
et odontostomatologique du Cameroun, est un organe consultatif placé sous l’autorité du
Ministre de l’Enseignement Supérieur.
ARTICLE 2- (1) - La Commission a pour mission d'émettre des avis techniques sur la
qualité de la formation- des professionnels de la santé dans les établissements
universitaires publics et Institutions Privées d'enseignement supérieur agréées.

456
A ce titre, elle est chargée d'émettre un avis technique sur :
a) la préparation et l'organisation des examens nationaux de la formation médicale,
pharmaceutique et odontostomatologique suivants :
- l’Examen National de Certification de la Formation Médicale (ENCFM) ;
- l’Examen National de Certification de la Formation Médicale Spécialisée
(ENCFMS);
- l'Examen National d'Aptitude à la Formation Médicale ;
- l'Examen National d'entrée en 4ème année des Etudes Médicales et
Pharmaceutiques.
b) l'évaluation et l'accréditation des établissements, des programmes de formation et des
modalités de sélection à l’entrée ;
c) l'évaluation et la proposition des mesures d'amélioration de la filière médicale, et
autres filières de la santé publique ;
d) le développement du partenariat et de la collaboration avec des organismes similaires
au Cameroun et à l’étranger ;
Elle peut aussi émettre des avis sur tout autre problème soumis par les pouvoirs publics
ou les partenaires intéressés.
Les attributions visées à l’alinéa 1 ci-dessus sont exercées sans préjudice
des compétences reconnues à d'autres administrations par les lois et règlements en
vigueur.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION
ARTICLE 3- (1) - La Commission est composée ainsi qu'il suit :
Président : le Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur ;
Vice - Président : le Ministre chargé de la Santé Publique ;
Membres :
- un (1) représentant des Services du Premier Ministre ;
- deux (02) représentants du Ministère chargé de l’Enseignement Supérieur ;
- un (1) représentant du Ministère chargé de la Santé Publique ;
- un (1) représentant du Ministère chargé des Finances ;
- un (1) représentant du Ministère chargé de la Planification ;
- un (1) représentant du Ministère chargé de la fonction publique ;
- deux (2) représentants des chefs d’institutions Universitaires Publiques ;
- deux (2) représentants des établissements publics de formation médicale ;
- deux (2) représentants des établissements privés d’enseignement supérieur
agréés ;
- trois (03) représentants des Ordres professionnels de la Santé (médecine,
pharmacie, odontostomatologique) à raison d’un représentant par ordre.
Les membres de la Commission sont désignés par les administrations et
organismes auxquels ils appartiennent.
Le Président de la Commission peut inviter toute personne physique, à
prendre part aux travaux de la Commission, en raison de ses compétences, son
expérience ou expertise, sur les questions inscrites à l’ordre du jour.
Le statut de membre cesse avec la perte de la qualité au titre de laquelle le
membre siège au sein de la Commission.

457
La composition de la Commission est constatée par arrêté du Ministre de
l’Enseignement Supérieur.
ARTICLE 4- La Direction des Accréditations Universitaires et de la Qualité du Ministère
de l’Enseignement Supérieur assure le Secrétariat Technique de la Commission et facilite
l'exécution de ses missions.
CHAPITRE III : DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 5- La Commission a les pouvoirs les plus étendus dans l'accomplissement des
missions qui lui sont dévolues.
ARTICLE 6- (1) La Commission se réunit une fois par semestre, en session ordinaire, sur
convocation de son Président.
(2) Toutefois, elle peut se réunir également en session extraordinaire sur
convocation de son Président, lorsque les circonstances l'exigent.
ARTICLE 7-(1) La Commission formule des avis techniques, des recommandations ou
toutes autres mesures susceptibles de contribuer au bon fonctionnement de la filière
médicale, pharmaceutique ou odontostomatologique au Cameroun.
ARTICLE 8.-(1) La Direction des Accréditations Universitaires et de la Qualité du
Ministère de l'Enseignement Supérieur coordonne toutes les activités de la Commission,
notamment la préparation, l’organisation des examens, l'évaluation et l’accréditation des
établissements et des programmes, en relation avec les ordres professionnels intéressés.
(2) Elle est en outre chargée :
- d'élaborer le plan d’actions de la Commission ;
- de préparer les dossiers à soumettre à la Commission ;
- de rédiger les comptes rendus, rapports et procès-verbaux ;
- de conserver les archives.
ARTICLE 9- La Commission adresse au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, un
rapport général annuel sur l'exécution de ses missions et l'état de la formation médicale
sur l’étendue du territoire national.
ARTICLE 10- (1) Les frais de fonctionnement de la Commission sont supportés par le
budget du Ministère de l’Enseignement Supérieur.
(2) Le budget déjà Commission est préparé par la Direction des
Accréditations Universitaires et de ta Qualité du Ministère de renseignement Supérieur et
soumis à la validation de ladite Commission.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 11- Les fonctions de Président, de Vice-président et de membre de la
Commission sont gratuites. Toutefois, ceux-ci, ainsi que les personnes invitées à titre
consultatif, bénéficient de facilités de travail et d'indemnités de session, conformément à
la réglementation en vigueur.
ARTICLE 12- Le présent arrêté sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais./-

Yaoundé, le
LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU
GOUVERNEMENT,

Philemon YANG

458
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
*********** **********
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEUR ***********
*********** Department of higher education
development

Arrêté n°09/0220/MINESUP/CAB/DDES du 28 août 2008 fixant les conditions


d'accès au cycle MASTER des filières médicales et pharmaceutique des
universités d'État.
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Vu la constitution ;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°2005/344 du 10 septembre 2005 portant nomination des Recteurs dans
les Universités d'État ;
Vu le décret n°093/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Universités, modifié et complété par le décret n° 02005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le n°93/036 du 29 janvier 1993 portant organisation administrative et académique de
l'Université de Yaoundé I ;
Vu le décret n° 02005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux Universités;
Vu la déclaration de Libreville du 11 février 2005 sur la construction de l'Espace
CEMAC de l'Enseignement Supérieur de la Recherche et de la Formation
Professionnelle;
Vu la décision W/06/0324/MINESUP/CAB/SG/IGA du 16 mai 2006 portant création des
organes opérationnels pour la mise en place du système LMD dans l'Enseignement
Supérieur au Cameroun;
Vu les nécessités de service
DÉCIDE:
er
Article 1 : Des concours sur épreuves pour le recrutement en 1 er année de MASTER
des Études Médicales et en 1ère année de MASTER des Études Pharmaceutiques
peuvent être ouverts dans les Facultés de Médecine des Universités d'État du Cameroun
au titre de chaque année académique.
Article 2: Ces Concours sont ouverts en une seule session chacun, aux Camerounais
des deux sexes. Les étrangers peuvent être admis dans les mêmes conditions que les
camerounais dans la limite des places disponibles.
Article 3: Les candidats doivent être âgés de 28 ans au plus le 1erjanvier de l'année du
concours.
Article 4 : Les concours d'entrée en 1ère année de Master des Études Médicales ou en
1ère année de Master des Études Pharmaceutiques sont réservés respectivement aux
candidats camerounais titulaires d'une licence en Sciences Médicales ou d'une Licence
459
en Sciences Pharmaceutiques délivrées par une Université d'État du Cameroun ou par
un Institut d'Enseignement Supérieur privé reconnu par l'État.
Les candidats étrangers peuvent être admis à concourir s'ils sont titulaires de diplômes
jugés équivalents par le Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 5 : Les candidats doivent par ailleurs être titulaires des diplômes suivants:
5.1 Baccalauréat de l'enseignement secondaire général série Cou D, ou le Général
Certificate of Éducation pour les matières suivantes:
5.2.1-GCE-Advanced-level-ayec Biology; chemistry et
5.2.2 GCE Advanced Level avec Biology, Chemistry - sous réserve que les matières
aient été passées au cours de la même session, et que le GCE Ordinary Level ait
comporté Physics ou Mathematics.
5.3 Tout autre diplôme jugé équivalent permettant d'accéder dans l'enseignement
supérieur.
Article 6: Les Unités d'enseignement fondamentales constitutives de la licence en
Sciences Médicales ou de la licence en Sciences Pharmaceutiques devront avoir été
validées au moins au grade B de l'échelle de notation.
Article 7 : Tout candidat ne peut être admis à concourir que 2 fois.
Article 8 : Chaque candidat devra déposer dans les délais impartis au service de la
scolarité de l'établissement concerné, un dossier complet dont liste des pièces est fixée
par le texte ouvrant le concours.
Article 9: Le concours comporte:
- une épreuve de dossier académique coefficient (2) des épreuves écrites coefficient ;
(4)
- une épreuve orale coefficient (1).
Article 10:Le texte ouvrant le concours fixe les modalités de déroulement des épreuves
prévues à l'article 9.
Article 11: Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur, les
Recteurs des Universités d'État, les Doyens de Facultés de Médecine, des Universités
d'État et le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l'exécution de la présente décision qui sera enregistrée
et communiquée partout où besoin sera.

460
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
*********** **********
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPERIEUR EDUCATION
*********** ***********
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT DEPARTMENT OF HIGHER
DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EDUCATION DEVELOPMENT
************ ************

Circulaire ministérielle n° 00/001/MINESUP/SG/DDES/CJ du 21 février 2000 relative


aux modalités de présentation des dossiers de demandes de signature des
diplômes nationaux préparés par les universités d'État

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


A Mesdames et Messieurs:
the Vice-Chancellor of the University of Buea
les Recteurs des Universités d'État
les Chefs des Établissements Universitaires publics.

Dans un souci d'harmonisation des pratiques et d'amélioration de la qualité du service


public de l'Enseignement Supérieur à tous les niveaux, l'attention des Chefs des
Institutions Universitaires est attirée sur une double exigence relative aux modalités de
présentation des dossiers de demande designature des diplômes nationaux préparés par
les Universités d'État, et au nécessaire respect des délais impartis en vue d'un traitement
adéquat de ces dossiers au niveau de la Tutelle.
À cette fin :
1) Tout dossier de demande de signature de diplôme soumis à l'appréciation et à la
signature du Ministre de l'Enseignement Supérieur doit être constitué des pièces
justificatives ci-après:
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance de l'étudiant;
- une copie certifiée conforme du diplôme de base qui a permis à l'étudiant de
s'inscrire dans la classe préparant au diplôme concerné;
- un exemplaire du procès-verbal récapitulatif du jury d'attribution du diplôme proposé à
la signature du Ministre, revêtu des signatures des membres du jury
réglementairement constitué;
- pour les établissements soumis au régime des concours, en plus des pièces ci-dessus
énumérées, un exemplaire du communiqué du Ministre de l'Enseignement Supérieur
ayant prononcé l'admission du candidat au concours d'entrée à l'établissement
concerné.
2) Le spécimen du diplôme en question doit être conforme aux nonnes établies en la
matière, ou le cas échéant, avoir été préalablement approuvé par les Services
compétents du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
3) Dans le cas où l'Institution Universitaire prévoit une cérémonie solennelle de remise
de ces diplômes aux lauréats, le respect d'un délai minimum de 15 jours ouvrables

461
s'impose, à compter de la date du dépôt des dossiers au Ministère de l'Enseignement
Supérieur.
Le traitement diligent et serein par les Services centraux de ces dossiers sensibles,
ainsi que la crédibilité; des diplômes nationaux délivrés à l'issue de cette procédure, en
dépendent largement.
J'attache du prix à la stricte observance de ces prescriptions, dont une large diffusion
devra être assurée.
Yaoundé, le 21 février 2000

Ampliations:
- SG/PM (ATCR)
- MINESUP/CAB
- MINESUP/IGS/IGA
- MINESUP/SG/CJ
- Ttes Directions et Division
- SCL
- Chrono/Archives

462
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
****** *******
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEUR

ARRETE N°18/00035 /MINESUP/SG/DDES DU 28 JAN 2018 PORTANT


ORGANISATION DU SYSTEME LICENCE, MASTER, DOCTORAT/PhD (LMD) DANS
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AU CAMEROUN
LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
Vu la Constitution ;
Vu la directive n°01/06-UBAC-019-CM-14 du 11 mars 2006 portant application du
système LMD (Licence, Master, Doctorat) dans les Universités et Etablissements
d’enseignement supérieur dans l’espace CEMAC ;
Vu la directive n°02/06-UEAC-019-cm-14 du 11 mars 2006 portant organisation des
études universitaires dans l’espace CEMAC dans le cadre du système LMD ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de renseignement supérieur ;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d’universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux universités
modifié et complété par Se décret n°2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines dispositions du décret
n°79/186 du 17 mai 1979 fixant les taux de paiement des droits universitaires ;
Vu le décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
universités;
Vu le décret n°2011 /408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l’enseignement supérieur ;
Vu le décret n° 2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d’enseignement supérieur ;
Vu l’arrêté n°99/0055/MINESUP/DDLS du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations dans
les universités d’Etat du Cameroun ;
Vu l’arrêté n°99/05 9/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d’habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les universités;
Vu l’arrêté n°99/0081/MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 portant organisation du
cycle de Doctorat ou Doctor of Philosophy (PHD.) dans les universités d’Etat au
Cameroun ;
Vu l’arrêté n°00/0036/MINESUP/DDES du 26 juin 2000 portant modification de l’arrêté
n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions générales
applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations dans les
universités d’Etat du Cameroun;

463
Vu l’arrêté n°08/0249/MINESUP du 11 septembre 2008 portant statut commun des
étudiants des institutions universitaires publiques du Cameroun.
ARRETE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
er
Article 1 : Le présent arrêté porte organisation du système Licence, Master,
Doctorat/PhD (LMD) dans l’enseignement supérieur au Cameroun.
Article 2 : Le système LMD désigne une organisation académique en trois cycles
conduisant aux grades de Licence, Master et Doctorat/PhD.
Article 3 : Les objectifs poursuivis par le système LMD sont les suivants :
Objectifs généraux
- arrimer le système d’enseignement supérieur du Cameroun aux standards
internationaux;
- promouvoir la professionnalisation afin de résorber le chômage des diplômés ;
- assurer l’autonomie des apprenants dans les processus d’apprentissage ;
- faciliter la mobilité des étudiants, la transférabilité des crédits et la comparabilité
des cursus.
Objectifs spécifiques
- assurer pour toutes les parties concernées, une meilleure lisibilité des grades,
des diplômes, des formations et des paliers d’insertion professionnelle ;
- produire des diplômés polyvalents, dotés de savoirs et de compétences
susceptibles de garantir leur insertion sociale et professionnelle ;
- mettre en place un système de formation caractérisé par la flexibilité et la
comparabilité internationale ;
- reformer et diversifier les parcours de formation de manière à offrir à l’étudiant, à
tous les niveaux des opportunités d’adaptation au monde contemporain ;
- favoriser la mobilité de l’étudiant à l’échelle nationale, sous-régionale et
internationale ;
- faciliter l’équivalence des diplômes ;
- inciter à l’apprentissage des compétences transversales ;
- développer les méthodes innovantes d’enseignement ;
- promouvoir l’entrepreneuriat.
CHAPITRE II :
DE L’ARCHITECTURE DES FORMATIONS
Article 4 : L’architecture des formations est fondée sur trois cycles :
- le cycle de licence qui conduit au grade de Licence ;
- le cycle de master qui conduit au grade de Master ;
- le cycle de doctorat qui conduit au grade de Doctorat/PhD.
Article 5 : Les programmes de formation sont propres à chaque université qui les fait
valider par ses instances compétentes et approuver par le Ministre de l’enseignement
supérieur.

464
Article 6 : Les institutions universitaires préparant aux grades de Licence, de Master et
de Doctorat/PhD sont habilitées par le Ministre de renseignement supérieur.
SECTION I :
LE GRADE DE LICENCE
Article 7 : (1) Le grade de Licence est conféré au terme des formations de niveau
Baccalauréat ou General Certificate of Education (Advanced Level) plus trois années (six
semestres) d’études.
(2) Il sanctionne les parcours de formation initiale destinés à garantir
l’acquisition et la diversification des connaissances fondamentales aux plans théorique,
technique et professionnel.
(3) Ces parcours peuvent être mono-disciplinaires ou pluridisciplinaires.
(4) La formation dispensée dans le cadre du grade de licence conduit à la
délivrance du diplôme de licence ou de son équivalent.
(5) Trois types de licence peuvent être délivrés :
- Licence académique ;
- Licence professionnelle ;
- Licence technologique.
Article 8 : Les études conduisant au grade de licence se font en six (06) semestres au
moins et 8 semestres au plus, correspondant à cent quatre-vingt (180) crédits au moins.
Article 9 : (1) Le diplôme de Licence académique sanctionne des parcours de formation
ayant pour finalité de permettre à l’étudiant d’acquérir et de diversifier les connaissances
scientifiques de base dans son champ disciplinaire.
(2) Le diplôme de Licence professionnelle sanctionne des parcours de
formation ayant pour finalité de conférer aux étudiants des compétences pratiques
pouvant favoriser leur insertion professionnelle ou la création des emplois.
(3) La licence technologique, dont l’existence dépend des traditions de chaque
Université, est un diplôme sanctionnant des parcours de formation à caractère purement
technologique.
Article 10 : L’admission dans les formations conduisant au diplôme de Licence
académique est ouverte aux titulaires du Baccalauréat, du General Certificate of
Education (Advanced Level), obtenu en deux matières au moins, à l’exclusion de la
religion, ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ou à des professionnels
bénéficiant d’une validation des acquis de l’expérience (VAE) conformément à la
réglementation en vigueur.
Article 11 : (1) Les études conduisant à la Licence professionnelle et technologique sont
organisées en deux semestres au terme du niveau II du parcours académique. Elles
comptent pour soixante (60) crédits au total et correspondent aux cinquième et sixième
semestres.
(2) L’admission à la formation conduisant à la Licence professionnelle et
technologique est également ouverte au niveau III aux titulaires de diplômes techniques
et professionnels de niveau Baccalauréat ou du General Certificate of Education
(Advanced Level) plus deux ans.
(3) Les formations dispensées dans le cadre de la Licence professionnelle et
technologique comportent nécessairement un stage en milieu professionnel,
(4) Pour certaines formations spécifiques, les parcours de Licence
professionnelle et technologique peuvent commencer dès le niveau ï avec des unités

465
d’enseignement (UE) professionnelles ou avoir une durée de huit (08) semestres avec un
stage professionnel obligatoire de deux (02) semestres.
Article 12. (1) La formation dispensée dans le cadre de la Licence professionnelle doit
être conçue et organisée en partenariat avec les milieux socioprofessionnels et les corps
de métiers.
(2) Les enseignements doivent par ailleurs être assurés au moins pour 25%
de leur volume global par les professionnels exerçant leur activité principale dans le
secteur visé par la formation.
SECTION II
LE GRADE DE MASTER
Article 13 : (1) Le grade de Master est conféré au terme des formations de niveau
Baccalauréat ou General Certifícate of Education (Avanced Level) plus cinq ans (dix
semestres) d’études.
(2) Il conduit à la délivrance du diplôme de Master ou de tout autre diplôme
équivalent.
(3) Il sanctionne des parcours de formation destinés à approfondir les
connaissances dans un domaine particulier d’un champ disciplinaire, à acquérir des
méthodes efficaces de travail et à initier les étudiants à la recherche.
Article 14 : Le cycle de Master porte sur quatre (04) semestres au moins et six au plus,
et comporte cent vingt (120) crédits au moins.
Article 15 : (1) L’admission aux formations conduisant au diplôme de Master est ouverte
aux étudiants titulaires d’un diplôme de Licence dans un domaine compatible avec la
formation sollicitée ou de tout autre diplôme jugé équivalent.
(2) L’admission au cycle de Master peut être subordonnée à toute autre
condition académique fixée par le Conseil d’Université de l’institution universitaire.
(3) En fonction des traditions universitaires, l’admission au troisième
semestre du cycle de Master peut être prononcée par le Chef de l’établissement ou de
l’institution universitaire, sur proposition de l’Ecole doctorale, en fonction des conditions
fixées par la Commission Scientifique de l’Université.
Article 16 : Les parcours de formation conduisant au diplôme de Master peuvent être à
finalité recherche ou à finalité professionnelle et déboucher sur l’obtention soit d’un
Master recherche, soit d’un Master professionnel.
Article 17 : (1) La formation dispensée dans le cadre du Master comprend des
enseignements théoriques, professionnels, méthodologiques et un travail de recherche
(thèse ou mémoire). Elle peut comporter un stage d’immersion dans le monde du travail.
(2) Le poids de la composante recherche d’une part et de la composante
professionnelle d'autre part est déterminé par les textes spécifiques de chaque institution
universitaire.
(3) Le mémoire de Master est soutenu publiquement devant un jury
constitué selon la réglementation en vigueur.
Article 18 : Un relevé de notes ou tout autre diplôme intermédiaire reconnu par la
législation nationale peut être délivré à la fin de la première année du cycle aux étudiants
qui en font la demande.
SECTION III
LE GRADE DE DOCTORAT/PHD
Article 19 : (1) Le grade de Doctorat/PhD sanctionne des parcours de formation dédiés à

466
la recherche et à l’innovation scientifique. Il consacre la capacité du candidat à cerner et
à solutionner les problèmes relevant de sa discipline de compétence.
(2) Le diplôme de Doctorat/PhD est décerné au terme d’un programme
d’études comprenant des enseignements étalés sur les deux premiers semestres, un
examen de synthèse à la fin du second semestre et une soutenance de thèse.
(3) Les règles régissant l’examen de synthèse sont fixées par des textes
spécifiques de chaque Université.
(4) Le candidat devra avoir publié, avant sa soutenance, un article
scientifique extrait de sa thèse dans une revue reconnue dans sa discipline.
Article 20 : (1) Le cycle de Doctorat/PhD est ouvert aux étudiants titulaires d’un diplôme
de Master ou de tout autre diplôme jugé équivalent.
(2) L’admission au cycle de Doctorat est prononcée par le Chef de
l’institution universitaire après avis des instances universitaires compétentes selon les
traditions propres à chaque université.
Article 21 : (1) Le cycle de Doctorat /PhD comporte 180 crédits. Il s’étale sur six (06)
semestres (03 ans) au moins et dix au plus (5 ans) après le Master. Passé ce délai
l’inscription est d’office annulée, sauf si la thèse est déjà déposée.
(2) Selon la tradition universitaire, l’examen de synthèse peut être
simplement un prérequis pour l’accès au niveau 2 ou une partie de l’évaluation de fin de
Doctorat selon la répartition suivante : soixante (60) crédits pour l’examen de synthèse et
cent vingt (120) crédits pour la soutenance de la thèse.
Article 22 : La thèse de Doctorat/PhD est soutenue publiquement. Le jury de thèse est
désigné par le chef de l’institution universitaire sur proposition des instances
universitaires compétentes en fonction des traditions en vigueur dans l’institution ; ledit
jury comprend au moins un membre extérieur à l’institution universitaire.
Article 23 : Le second et le troisième cycle peuvent, selon les traditions universitaires,
être regroupés au sein d’une ou de plusieurs Ecoles doctorales.
CHAPITRE III
DU REGIME DES ETUDES
Article 24 : L’offre de formation dans le système LMD se décline en domaines, mentions,
parcours et spécialités.
Article 25 : (1) Le domaine de formation est un regroupement de disciplines dans un
ensemble suffisamment large et cohérent.
(2) La liste des domaines de formation est déterminée par des textes
particuliers de chaque Université.
Article 26 : (1) Les mentions correspondent aux disciplines qui structurent les
enseignements. Elles peuvent se décliner en spécialités.
Les mentions peuvent donner lieu à des diplômes monodisciplinaires ou
pluridisciplinaires.
Article 27 : (1) Les parcours de formation (spécialités) sont des ensembles cohérents
d’unités d’enseignement (UE) ou des cours organisant des progressions pédagogiques
spécifiques.
(2) Chaque étudiant est tenu de construire son parcours de formation en
fonction des offres de formation.
(3) Il peut exister des parcours de double diplomation (double major). Dans
ce cas, le candidat est astreint à effectuer deux semestres supplémentaires pour
compléter sa seconde spécialisation.
467
(4) Les Institutions d’enseignement supérieur créent des passerelles entre
les parcours de formation pour faciliter, le cas échéant, la mobilité des étudiants au sein
d’un même établissement ou entre différents établissements.
Article 28 : (1) La durée d’un programme se décline en semestres ;
(2) Un semestre comprend entre quatorze (14) et seize (16) semaines
consacrées aux enseignements et aux évaluations.
(3) Un semestre équivaut à trente (30) crédits au moins et trente et six (36)
crédits au plus.
Article 29 : (1) L’unité d’enseignement (UE) ou cours est la structure de base
d’enseignement et d’évaluation.
(2) Une unité d’enseignement est un ensemble de composantes appelées
Eléments Constitutifs (EC), marqués par des affinités d’ordre conceptuel, théorique ou
méthodologique.
(3) Chaque UE comprend au maximum 4 éléments constitutifs.
(4) Le nombre de crédits d’une UE est égal à la somme des crédits de ses
éléments constitutifs.
Article 30 : L’unité d’enseignement comprend plusieurs formes d’enseignement : Cours
magistraux (CM), Travaux Pratiques (TP), Travaux Dirigés (TD) ; Travail Personnel de
l’Etudiant (TPE), activités appliquées sous forme de stage en entreprise, de projet de
mémoire ou de projet de fin d’études.
Article 31 : Les enseignements de chaque parcours sont structurés en cours ou UE
obligatoires, optionnelles et éventuellement libres.
Article 32 : (1) Les UE ou cours obligatoires représentent l’ensemble des UE ou des
cours que les étudiants inscrits à un parcours de formation donné doivent
nécessairement suivre.
(2) Elles représentent au moins 75% de l’ensemble des UE ou cours et des
crédits d’un parcours de formation.
(3) Les UE ou cours obligatoires se déclinent en UE ou cours fondamentaux
liés à la discipline ou aux disciplines correspondant à l’intitulé de la mention et en IJE ou
cours complémentaires ou transversaux qui constituent une formation d’appui prise dans
d’autres domaines de formation.
(4) Les UE ou les cours fondamentaux représentent au moins les VA du
volume global horaire imparti aux UE ou cours obligatoires.
Article 33 : (1) Les UE ou cours optionnels permettent à l’étudiant soit d’entrevoir une
spécialisation soit de s’ouvrir à d’autres champs de connaissances que sa spécialité.
(2) Leur pourcentage dans l’ensemble du programme de formation est de
25%.
(3) Les UE ou cours optionnels seront remplacés à partir du 5 ème semestre
par les UE ou cours de spécialisation.
Article 34 : (1) Les UE ou cours libres sont des formations dont le choix est laissé à la
discrétion des étudiants.
(2) Leur nombre et leur décompte ne conditionnent pas nécessairement
l’obtention du diplôme. Mais les crédits capitalisés à ce titre peuvent constituer des bonus
selon les traditions des institutions universitaires.
Article 35 : (1) Le crédit est une valeur ou unité de compte qui quantifie la charge horaire
totale de travail requise de l’étudiant en termes d’enseignements pour que l’objectif de
formation d’un cours ou d’une UE soit atteint. Cette charge varie de dix (10) à quinze (15)
468
heures par crédit selon la nature de la formation.
Article 36: Le nombre de crédits par grade est fixé comme suit :
- Le grade de Licence : 180 crédits au moins ;
- Le grade de Master : 120 crédits au moins ;
- Le grade de Doctorat/PhD : 180 crédits ;
A ce décompte on peut ajouter, à titre indicatif, les crédits supplémentaires
obtenus au titre des UE libres.
Article 37 : Les crédits sont transférables après capitalisation. Les modalités de transfert
des crédits sont arrêtées par l’institution universitaire d’accueil en fonction de ses textes
spécifiques.
Article 38 : La codification des UE se fait selon les traditions de chaque institution
universitaire. A titre indicatif, elle s’effectue au niveau de la mention et se compose de
trois (3) lettres et trois (03) chiffres. Les lettres représentent la mention tandis que le
premier chiffre indique le niveau d’étude, le second le rang de l’UE et le troisième le
semestre.
Article 39 : (1) Sauf exception, le nombre total d’UE par niveau est de 12 en raison de 06
par semestre.
La répartition des UE par semestre se fait comme suit : 04 UE fondamentales ; 01 UE
complémentaire et 01 UE optionnelle.
(2) Le nombre de crédits affectés à chaque semestre est de trente (30), soit
six (06) crédits par UE fondamentale, trois (03) crédits par UE complémentaire et trois
(03) crédits par UE optionnelle.
CHAPITRE IV
DU REGIME D’EVALUATION ET DE PROGRESSION
Article 40 : (1) Selon la nature et les objectifs de LUE ou des cours, l’évaluation prend
deux formes : le contrôle continu et les examens semestriels.
(2) Le contrôle continu compte pour 30% des points en jeu et l’examen
semestriel pour 70% des points.
(3) Lorsque l’UE ou cours comprend des enseignements magistraux et des
travaux dirigés ou pratiques, la note finale de LUE est obtenue en prenant en compte la
note de contrôle continu pour 50% et la note de l’examen semestriel pour 50%,
Article 41 : (1) Le contrôle continu des étudiants des cycles de Licence et de Master, et
du premier niveau du cycle de Doctorat/PhD est organisé tout au long du semestre.
(2) Chaque UE ou cours fait l’objet d’une évaluation de fin de semestre s’il
est dispensé au moins à 70%).
(3) La nécessité d’organiser des contrôles continus pour les cycles de
Master et de Doctorat/PhD est laissée à l’appréciation de l’Ecole doctorale conformément
aux traditions universitaires.
Article 42 : (1) Les examens sont organisés à la fin de chaque semestre en session
normale.
(2) La session de rattrapage est organisée selon la réglementation en
vigueur dans chaque institution universitaire.
Article 43 : (1) La capitalisation des crédits d’une UE ou d’un cours intervient lorsque la
moyenne des éléments constitutifs de l’UE ou du cours est égale ou supérieure à 50/100.
(2) La capitalisation des crédits d’une UE est également possible pour des
469
notes obtenues entre 35 et 49 %. Dans ce cas, elle porte la mention capitalisée par
compensation (CPC).
(3) La compensation des crédits se fait au sein des UE de même type
(fondamentale, complémentaire, optionnelle et libre).
Article 44 : Les crédits capitalisés sont acquis définitivement.
Article 45 : En complément à la note chiffrée, la capitalisation d’une UE est assortie de
l’une des mentions ci-après :
Grade Note sur 4 Appréciation Moyenne/20 Moyenne/100
A+ 4.0 Excellent [18-20] [90-100]
A 3.7 Très bien [16-18[ [80-90[
B+ 3.3 Bien [14-16[ [70-80[
B 3 Assez Bien [13-14[ [65-70[
B- 2.7 Assez Bien [12-13 [ [60-65 [
C+ 2.3 Passable [11-12[ [55-60[
c 2.0 Passable [10-11 [ [50-55 [
c- 1.7 Insuffisant [09-10[ [45-50[
D 1.3 Faible [08-09[ [40-45 [
E 1.0 Très Faible [06-08[ [30-40[
F 0.0 Nul [00-06[ [00-30[
Article 46 : (1) L’ensemble de la formation est évaluée sous la base d’une Moyenne
Générale Pondérée (MGP) établie sur quatre (4) points.
(2) La moyenne générale pondérée sert de base de classement des
étudiants et non de passage d’un niveau à un autre.
Article 47 : Le classement des étudiants par ordre de mérite se fait soit par rapport à la
moyenne générale pondérée (MGP), soit par grade selon les classes l’honneur
conformément à l’échelle suivante : première classe, deuxième classe, troisième classe
supérieure, troisième classe inférieure, passable.
Article 48 : Selon les traditions universitaires, l’admission au niveau supérieur peut
s’effectuer de la manière suivante :
Capitalisation de 75% de crédits pour passer du niveau 1 au niveau 2 ;
capitalisation de 100% de crédits pour passer du niveau 2 au niveau 3.
Libre accès au niveau supérieur à condition de ne pas concourir pour plus de
72 crédits par an. Dans ce cas l’étudiant doit s’inscrire d’abord dans les cours non validés
au niveau inférieur.
Article 49 : Seuls les étudiants régulièrement inscrits au cours de l’année universitaire et
n’ayant pas capitalisé tous les crédits programmés sont autorisés à s’inscrire à l’examen
de rattrapage.
Article 50 : (1) Des relevés de notes sont délivrés aux étudiants à la fin de chaque
semestre.
(2) Une attestation de réussite comportant le grade, la mention, le nombre
de crédits capitalisés ainsi que la MGP est délivrée à chaque étudiant admis à la fin du
cycle.
Article 51 : (1) Les jurys de fin de semestre et de diplomation sont constitués par le Chef
d’établissement.

470
(2) Les jurys de Master sont constitués par une décision du Chef
d’établissement sur proposition du Chef de Département et de l’Ecole doctorale.
(3) Les jurys de Doctorat sont constitués par le Chef de l’institution
universitaire sur proposition du Chef de Département après avis du Chef d’Etablissement
et de l’Ecole doctorale.
CHAPITRE V
DE LA MOBILITE DES ETUDIANTS ET DU TRANSFERT DES CREDITS
Article 52 : (1) Tout étudiant régulièrement inscrit dans une institution d’enseignement
supérieur peut, s’il le désire, passer d’un cursus de formation à un autre au sein de la
même institution universitaire ou d’un établissement à un autre de deux institutions
universitaires différentes.
(2) La mobilité est automatique aux cycles de Licence et de Master entre les
établissements facultaires en fonction de la capacité d’accueil et des spécificités de
chaque institution.
(3) La mobilité est possible au cycle de Doctorat/PhD en cas de tutelle
universitaire ou d’accord de collaboration entre institutions universitaires.
(4) La mobilité est également admise entre les parcours académiques,
professionnels et technologiques selon les conditions fixées par le Ministre de
l’Enseignement supérieur, complétées par celles émises par les autorités et instances
académiques compétentes.
Article 53 : Il existe deux sortes de mobilité :
- une mobilité temporaire pour quelques Unités d’Enseignement ou pour un
semestre ;
- une mobilité définitive qui consiste en un transfert définitif dans une autre
institution universitaire.
Article 54 : L’initiative de la demande de mobilité revient à l’étudiant. La mobilité n’est
admise qu’après une décision explicite du chef de l’institution universitaire d’accueil.
Article 55 : (1) Le transfert de crédits se fait à la demande expresse de l’étudiant.
(2) Les délais de transfert de crédits sont fixés, selon les cas de mobilité,
ainsi qu’il suit :
- au sein d’un même établissement 30 jours au plus;
- entre deux établissements de la même Université ......... 45 jours au plus;
- d’une université à une autre université 60 jours au plus.
(3) Les délais susvisés courent à compter de la demande d’acceptation de la
mobilité adressée au Chef de l’institution universitaire d’accueil.
Article 56 : (1) L'étudiant qui bénéficie d’une mobilité définitive au cours d’une année
académique donnée voit ses droits universitaires repartis de manière égale entre
rétablissement d’origine et rétablissement d'accueil,
(2) Le paiement des droits universitaires en cas de mobilité temporaire est
régi par les textes spécifiques de l’Université d'accueil.
(3) Tout transfert de crédits entaché d’irrégularités ne confère aucun droit
acquis à l’étudiant.

471
CHAPITRE VI
DU SUPPLEMENT AU DIPLOME
Article 57 : Outre les diplômes sanctionnant les parcours de formation dans les mentions
suscitées, les institutions d’enseignement supérieur délivrent à l’étudiant un Supplément
au diplôme après validation du parcours de formation et obtention de tous les crédits
requis.
Article 58 : Le Supplément au diplôme est une attestation administrative annexée au
diplôme. Il permet la description du profil académique et socioprofessionnel du diplôme
en faisant ressortir de façon succincte la liste des connaissances et des compétences
acquises, et d'autres activités valorisantes en lien avec le parcours et les objectifs de la
formation.
CHAPITRE VII
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 59 : Des textes particuliers du Ministre de l'enseignement supérieur complètent
en tant que de besoin le présent arrêté,
Article 60 : (1) Sont abrogées toutes les dispositions réglementaires contraires au
présent arrêté.
Nonobstant le précédent alinéa, les étudiants formellement inscrits au cycle
de Doctoral/PhD à la date de signature du présent arrêté continuent et achèvent leur
formation sous l’empire de la réglementation antérieure.
Article 61 : Les Vice-Chancellors, les Recteurs des Universités, le Directeur du
développement de l’enseignement supérieur, le Directeur des accréditations
universitaires et de la qualité, le Directeur de la coordination des activités académiques et
les Chefs d’Etablissements sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent arrête qui sera enregistré et publié, puis inséré au journal officiel en français et en
anglais.
Yaoundé, le 29 JAN 2018
LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

472
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
*********** **********
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPERIEUR EDUCATION
*********** ***********
Cabinet du Ministre Minister’s cabinet
************ ************
INSPECTION GENERALE DES GENERAL INSPECTORATE FOR
AFFAIRES ACADÉMIQUES ACADEMIC AFFAIRS
************ ************
B.P : 1739-Tel. 222-46-60
L'Inspecteur Général des Affaires
Académiques

Circulaire ministérielle n° 07/0003 MINESUP/CAB/IGA/CE du 19 octobre 2007


portant dispositions relatives au cadrage général en vue du lancement du Système
Licence, Master, Doctorat (LMD) dans l'enseignement supérieur au Cameroun

En vertu de la Déclaration des Chefs d'État de la CEMAC, le 11 février 2005à Libreville


sur la construction de l'Espace CEMAC de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et
de la Formation professionnelle, et en application de la décision
n°06/0321/MINESUP/CAB/IGA/CJ du 16 mai 2006 portant création des organes
opérationnels pour la mise en place du LMD dans l'Enseignement Supérieur au
Cameroun, la présente, qui vient au terme des réunions de concertation organisées avec
les Recteurs et le Vice-Chancellor des Universités en date du20 septembre, et avec les
Représentants des Recteurs Vice-Chancellor des Universités et les Responsables du
Ministère de l’Enseignement Supérieur en date du 26 septembre 2007, a pour objet , à
l'attention des Universités et des Établissements universités habitués, les modalités de
mise en place progressive, méthodique, et maîtrisée du système Licence, Master,
Doctorat (LMD) dont le Chef de l'État a prescrit le démarrage effectif au Cameroun dans
son discours à la nation il l'occasion de la Fête de la Jeunesse le 11 février 2007,
Sont définis :
Le contexte et la justification du passage au système LMD ;
- les objectifs généraux et spécifiques:
- la nouvelle architecture universitaire;
- la nouvelle offre de formation;
- la structuration de la formation;
- les principes d'évaluation:
- le cadre d'habilitation;
- l'agenda de mise en œuvre du système LMD ;
- les mesures transitoires régissant les formations en cours dans les cycles de
Licence, de Maîtrise et de Doctorat (ancien régime),
I. Du contexte et de la justification du passage au système LMD au Cameroun
Après les indépendances africaines, les pays africains ont entrepris de mettre sur pied
des Universités nationales pour aider à la construction des États modernes, en formant et

473
en développant les ressources humaines nécessaires dans tous les secteurs de la vie et
de l'activité nationales,
Quarante ans après la naissance de ces Universités, le contexte mondial de
globalisation des échanges et de promotion d'une économie du savoir amène les États
africains, il l'instar de leurs homologues de l'Union Européenne et de l'Asie-Pacifique, à
repenser en profondeur le système de formation universitaire ainsi que les programmes
et méthodes d'enseignement.
C'est la volonté politique exprimée ainsi par les Chefs d'État d'Afrique Centrale en 2005,
et rappelée en 2007 par le Président de la République du Cameroun, qui conduit à la
mise en place du LMD, comme instrument d'opérationnalisation du triple Espace de
l'enseignement supérieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle dans la
Sous-région,
II. Des objectifs généraux du Système LMD au Cameroun
La finalité du Système LMD en tant que réforme de l'enseignement supérieur est tour à
tour:
- le développement par la contribution à la croissance de l'économie nationale et la
promotion de l'emploi des diplômes ;
- le développement social culturel et humain par la formation d'une nouvelle génération
de cadres dotés d'une solide formation citoyenne et aptes à répondre aux défis du
millénaire aux plans national et de la sous-région de l'Afrique Centrale,
- la promotion de la formation à la recherche et par la recherche comme facteur d'appui
au développement en partenariat avec les milieux économiques et sociaux,
III. Des objectifs spécifiques de la formation
Le système LMD vise il :
 assurer pour toutes les parties concernées (étudiants, parents, professionnels,
employeurs) une meilleure lisibilité des grades de formation et des paliers
d'insertion professionnelle;
 créer une nouvelle génération de diplômés polyvalents, dotés de savoir, de
savoir-faire et/ou de savoir-être) aptes à s'adapter à un contexte mondial
changeant;
 mettre en place un système de formation caractérisé par la flexibilité et la
comparabilité internationale;
 réformer les programmes d'enseignement et diversifier les parcours de formation
dans les créneaux porteurs;
 créer des parcours de formation souples et efficients, à caractère académique et
appliqué, offrant l'étudiant, à tous les niveaux, des possibilités d'insertion
professionnelle ;
 favoriser la mobilité de l'étudiant à l'échelle nationale, sous régionale et
internationale;
 faciliter l'équivalence des diplômes;
 inciter à l'apprentissage de compétences transversales, notamment la maîtrise
des langues vivantes des technologies de l'information et de la communication
(TICs) ;

474
 développer les méthodes innovantes d'enseignement faisant appel aux TICs, et à
l'enseignement à distance; et à l'enseignement en alternance.
IV. De la définition de la nouvelle architecture universitaire
Loin de toute idée d'uniformisation, le système LMD vise à rendre plus lisibles les
systèmes hétérogènes que connaît notre pays et à harmoniser les grades et cursus
(cycles) au contexte international.
L'architecture nouvelle est fondée sur trois grades:
 le grade de Licence
 le grade de Master
 le grade de Doctorat.
V. De la semestrialisation de la formation
La formation est organisée et découpée en semestres.
Un semestre comprend:
• de 14 à 16 semaines de formation
• de 4 à 5 unités d'enseignements crédits «CCTS/ECTS),
Chaque semestre se termine par une session d'examens comportant :
- une session principale;
- une session de rattrapage ouverte aux étudiants non admis à la session
principale, dans les conditions fixées par les textes réglementaires,
VI. Des partenariats académiques, économiques et sociaux
Les étudiants font partie prenante du processus LMD et de sa mise en œuvre. À ce
titre, les étudiants et les enseignants forment un partenariat académique exigeant la
participation des uns et des autres aux décisions et prestations académiques et incluant
de manière permanente et systématique les étudiants à tous les stades d'activités.
Par ailleurs, il doit être instauré une coopération permanente, conviviale et soutenue
entre les institutions d'enseignement supérieur et les partenaires sociaux, économiques
et financiers, pour la formation professionnelle (définition des parcours de formation et
des programmes, définition et évaluation des compétences professionnelles) et pour
développer le capital humain source d'innovation sociale, économique et de richesse
culturelle.
Il importe aussi de promouvoir la diversité linguistique par l'apprentissage des langues
vivantes étrangères afin que l'étudiant CEMAC soit doté d'une identité et d'une
citoyenneté propices à l'employabilité sous régionale, sans préjudice de la coopération et
du partenariat avec les autres régions d'Afrique, d'Europe et du reste du monde.
VI. Du renforcement de la gouvernance universitaire et de la gestion de la
scolarité
Le LMD est une nouvelle vision de l'enseignement supérieur qui induit une mobilisation
et un engagement de la Communauté universitaire autour de la nouvelle donne
universitaire.
Cela suppose, tour à tour:
- une université mieux pilotée, mieux gérée, mieux évaluée et donc plus rentable
grâce à la gouvernance partagée;
- une université forte et compétitive, génératrice d'une Afrique forte et compétitive
aux plans national, sous régional et international;

475
- une université soucieuse du renforcement de ses relations avec le milieu socio-
professionnel ;
- la promotion d'un enseignement - apprentissage centré sur l'Étudiant et sur les
compétences à acquérir conformément aux objectifs de développement et aux
besoins de l'emploi ;
- l'élaboration concertée et consensuelle d'une charte d'éthique et de déontologie
universitaire régissant la communauté universitaire;
- la modernisation de la gestion de la scolarité qui nécessite un changement des
méthodes, des pratiques et des outils informatiques de gestion. Il s'agit entre
autres, de réaliser les objectifs opérationnels suivants:
1. la définition des procédures de gestion appropriées et fiables garantissant la
crédibilité des diplômes (dans le cadre d'un Manuel de procédure de gestion de la
scolarité) :
2. la structuration des services de scolarité pour un meilleur suivi des parcours
individualisés des étudiants;
3. la formation d'un groupe de cadres spécialisés dans la gestion de la scolarité;
4. la mise en place d'un environnement numérique de travail pour rendre la gestion de
la scolarité fiable, robuste, garantissant la mobilité des étudiants à l'intérieur de
l'institution et au sein d'autres institutions ainsi que la production des statistiques
universitaires ;
5. le renforcement des capacités d'archivage et de classement des documents.
VIII. De l'offre de formation dans les Universités et Établissements Chaque
Université définit une politique générale de formation qu'elle décline en Domaines, en
Mentions, en Parcours, en Spécialités.
8.1. Des Domaines:
Les Domaines de formation constituent le cadre général des offres de formation.
Un Domaine de formation est un regroupement de disciplines dans un ensemble
suffisamment large et cohérent Ex : Lettres, ou Lettres et Sciences humaines ;
Droit ou Droit et Sciences économiques;
Sciences et techniques etc.
Il appartient aux Universités de déterminer les Domaines de formation qu'elles veulent
développer à travers leurs établissements et Écoles doctorales. Ces domaines sont
choisis en tenant compte des Secteurs d'activités stratégiques, des problématiques
émergentes, des créneaux porteurs de la carte des emplois et professions du pays.
La liste des domaines de formation de chaque Université sera définie en concertation
avec les partenaires économiques, industriels, sociaux et professionnels, avant d'être
soumise à l'approbation du Ministère de l'enseignement supérieur.
8.2. Des Mentions:
À l'intérieur d'un domaine de formation, les Licences et les Masters se déclinent en
Mentions, correspondant aux, disciplines fondamentales qui structurent les
enseignements. Les mentions peuvent donner lieu à des diplômes monodisciplinaires,
Ex : Sociologie, Philosophie; ou bidisciplinaires, Ex: Philosophie-Lettres ou pluri-
disciplinaires, Ex: Lettres et Sciences humaines.

476
La mention permet, d'une part, d'identifier le théorie majeure de la formation, et d'autre
part, de faire apparaître la finalité, soit recherche, soit professionnelle. Elle est lisible pour
les professionnels. Elle peut se décliner en spécialités. Ex : Mention Lettres: Spécialités:
- Littérature africaine, Littérature comparée,
- Lettres Modernes, Lettres classiques.
8.3. Des Parcours:
L'offre de formation est déclinée en Domaines et définie en Mentions. Elle est articulée
en Parcours types qui sont des ensembles cohérents d'unités d'enseignement (UE),
organisant des progressions pédagogiques adaptées pour les étudiants qui les
choisissent.
Les parcours-types sont présentés par l'Établissement par Domaine de formation, étant
entendu que les Domaines recouvrent plusieurs disciplines et définissent les champs
d'application des formations, notamment professionnelles. Ex : Licence Mention Lettres:
1. Parcours Lettres modernes
2. Parcours Lettres et Arts
3. Parcours Français langue étrangère
4. Parcours Métiers du livre
5. Parcours de type Majeure/Mineure :
- Majeure : Lettres
- Mineure : - Études cinématographiques
- Langues orientales
- Psychologie
- Sciences du langage
En définitive, la définition.de l'offre et l'articulation de la formation dans le système LMD
repose:
- soit sur la réactualisation des formations existantes avec le maintien de la
dénomination nationale des Diplômes existants ;
- soit sur la création de nouvelles formations innovantes dans plusieurs disciplines;
- soit sur des formations bi-disciplinaires ou pluridisciplinaires. Dans ce dernier
cas, on considère qu'un champ disciplinaire est majeur lorsqu'il totalise au moins
50 des crédits nécessaires à l'obtention des diplômes.
IX. Des principes pédagogiques relatifs aux Parcours, aux Unités
d'enseignements et aux Crédits
9.1. Principes pédagogiques des Parcours ou Spécialités
Le Parcours ou Spécialité étant le développement, la progression pédagogique d'un
cursus, sa durée se décline en semestres.
Les Instituions d'Enseignements Supérieur créent des passerelles entre les parcours
permettant aux Étudiants, le cas échéant, de restructurer leurs parcours de formation au
sein d'un même établissement ou dans d'autres établissements, en conservant lés crédits
capitalisés.
9.2. Principes pédagogiques relatifs aux Unités d'enseignement
L'Unité d'enseignement (DE) est la structure de base du système d'études

477
LMD. Elle constitue un groupe identifiable de matières ou éléments constitutifs
d'enseignements comportant entre eux une cohérence scientifique. Chaque Unité
d'Enseignement comprend au maximum quatre éléments constitutifs.
L'élément constitutif de l'Unité d'enseignement (ECUE) peut comprendre plusieurs
formes d'enseignement: Cours magistraux (CM), Travaux pratiques (TP), Travaux dirigés
(TD), Travail personnel, activité appliquée sous forme de stage, de projet, de mémoire,
ou de projet de fin d'études. Les UE de chaque parcours sont subdivisées en deux types:
les UE obligatoires: les UE optionnelles.
A. Les UE obligatoires
Elles représentent l’ensemble des UE que tous les étudiants inscrits à un parcours de
formation donne doivent suivre. Pour des besoins d'harmonisation et de mobilité, le
MINÉSUP établira une liste nationale d'UE obligatoires sur la base des listes établies par
les Universités.
Les UE obligatoires représentent au moins 75% de l'ensemble des UE et des crédits
d'un parcours.
Les UE obligatoires peuvent, à leur tour, se décliner en :
a. UE fondamentales : liées à la discipline ou aux disciplines correspondantes à
l'intitulé de la Mention. Les UE fondamentales représentent les du volume global de
l'horaire imparti aux UE obligatoires et les du nombre de crédits.
b. UE transversales ou complémentaires : elles constituent une formation
complémentaire prise dans différents domaines: Ex. Informatique(TIC), Langues
vivantes. Droits de l'homme. Animation culturelle, Sport, etc. Elles représentent y, du
volume horaire et de crédits des UE obligatoires.
B. Les UE optionnelles
Elles permettent à l'étudiant d'approfondir sa spécialisation ou de s'ouvrir à d'autres
champs de connaissances. Elles facilitent l'orientation progressive de l'Étudiant: en L3 et
en Master.
L'établissement propose au choix de l'étudiant une liste d'UE optionnelles.
Les UE optionnelles représentent 25 de l'ensemble des UE d'un parcours et 25 de crédits
du parcours.
9.3. Principes pédagogiques relatifs aux crédits
Le crédit est une valeur ou unité de compte qui permet de quantifier la charge totale de
travail requise à l'étudiant pour que l'objectif de formation d'une UE soit atteint.
Le nombre de crédits par UE est fonction de la charge totale de travail exigée de
l'étudiant: heures de cours. TD, TP, Stages, travail personnel, mémoire, rapport, projet.
Pour tous les domaines de formation, le crédit représente une nonne commune à tous
les établissements universitaires. Il facilite la mobilité de l'étudiant.
Le nombre de crédits affectés à chaque semestre est de trente (30) crédits pour
l'ensemble d'UE du semestre.
Un crédit correspond à un volume de travail compris entre 10 et 15 heures en
présentiel.
Les crédits ne s'obtiennent qu'après le travail achevé et complet, à l'issue d'une
évaluation appropriée, soit au cours d'un semestre, soit au cours d'un an, soit au cours
d'un cursus (cycle). Le nombre de crédits (CCTS/ ECTS) est fixé comme suit:
- Licence comporte 180 crédits ;

478
- Master : 120 crédits + 180 de Licence;
- Doctorat: 180 crédits + 180 de Licence et 120 de Master sans préjudice des
dispositions particulières.
Les crédits : 30 par semestre, 180 en Licence, 120 en Master sont transférables après
capitalisation.
Le système de transfert de crédits a pour but de garantir la reconnaissance des études
au sein de la CEMAC et de faciliter la mobilité des Étudiants.
Le sigle ECTS ou CCTS (European Credits Transfert System/Cemac Credits Transfert
System) est employé pour des raisons pratiques.
Les conditions d'attribution, d'évaluation, de capitalisation des crédits sont définies par
le Règlement pédagogique de l'institution universitaire.
X. Du cadrage général du régime d'évaluation et de progression
Sans préjudice des dispositions pratiques relatives au régime des études, des
évaluations et des examens de chaque établissement, le régime d'évaluation obéit aux
principes suivants:
- La garantie de la qualité et de la valeur nationale des diplômes délivrés ;
- L'adoption du contrôle continu comme faisant partie de la formation dans le sens
de l'évaluation formative inculquant à l'étudiant la culture de l'effort et le suivi
progressif des connaissances et savoir-faire:
- L'examen semestriel final:
- L'examen semestriel de rattrapage, dans les conditions fixées par l'institution
universitaire.
Le régime d'évaluation comporte donc les deux modalités suivantes :
 Un régime mixte organisant les contrôlés continus et les contrôles terminaux de fin
de semestre, avec éventuellement une session de rattrapage;
 Un régime fondé sur le seul contrôle continu pour certaines UE prévues par les
établissements.
Les conditions d'admission au niveau supérieur d'un cursus (Licence, Master, Doctorat)
sont fixées par des textes particuliers des établissements.
Les dispositions desdits textes seront harmonisées au plan national pour tenir compte
de la mobilité académique.
XI. De la validation et de la capitalisation des Unités d'Enseignement (UE)
La validation est une certification administrative attestant que l'étudiant a obtenu une UE
ou l'ensemble des UE d'un semestre ou d'une année universitaire.
Un parcours peut-être validé par capitalisation ou par compensation.
La validation d'une UE est faite dès lors .que l'Étudiant y a obtenu la moyenne requise
(10/20).
Les conditions de validation par compensation seront définies par le Règlement
pédagogique des institutions universitaires.
Une UE est définitivement capitalisable dès lors que l'étudiant a obtenu la moyenne à
tous les ensembles constitutifs de l'UE (ECUE), à condition que ces éléments constitutifs
soient dotés de crédits capitalisables.
La capitalisation de l'UE ou des ECUE aboutit à l'obtention de leurs crédits,
XII. De la Validation des Acquis de l'Expérience (VAE)

479
Dans le cadre des UE optionnelles, transversales ou libres et uniquement dans un
contexte professionnel, l'étudiant peut faire valider les aptitudes, les habilités ou les
compétences acquises au cours d'une expérience: Ex. maîtrise d'une langue vivante
étrangère, maîtrise des TICs (Informatique et Internet), les activités théâtrales, les
activités de sport de haut niveau, les activités pédagogiques (tutorat), la créativité
artistique (ans plastiques, musique, littérature) etc.
La Validation des Acquis d'une Expérience est soumise à deux conditions cumulatives:
- la production par le candidat d'un dossier muni d'éléments explicités sur les
compétences et aptitudes acquises au cours de cette expérience:
- l'examen du dossier soumis par un Jury compétent qui donne un avis motivé.
Au vu de l'avis du Jury, l'établissement peut accorder une dispense totale ou partielle
des éléments du parcours ou du diplôme, ou prescrire des éléments complémentaires
nécessaires à la validation du parcours ou à l'obtention du diplôme.
La VAE peut également permettre à un candidat d'accéder à un niveau de formation
pour lequel il ne dispose pas d'éléments requis, à l'exclusion de la délivrance d'un
diplôme.
XIII. De l'inscription administrative et pédagogique
L'étudiant est soumis à une double inscription: l'inscription administrative et l'inscription
pédagogique.
13.1. L'inscription administrative
Elle est annuelle pour tous les parcours et se fait selon les procédures en vigueur.
L'étudiant doit effecteur son inscription administrative dans les conditions et les délais
fixés par la réglementation de l'Institution universitaire.
Le nombre d'inscriptions autorisé est fixé par la réglementation en vigueur.
L'étudiant peut se faire réorienter dans le cadre des passerelles créées par les
établissements après accord de toutes les parties prenantes, sauf en cas de sanction
disciplinaire: suspension, exclusion temporaire, exclusion définitive.
13.2. L'inscription pédagogique
L'inscription pédagogique est semestrielle.
Dans la mesure où un semestre comporte 30 crédits (UE obligatoires et UE optionnelles
confondues), l'étudiant peut choisir des UE optionnelles qui lui permettent d'atteindre 30
crédits par semestre, dans les conditions fixées par la réglementation et en concordance
avec les emplois de temps concernés.
L'inscription pédagogique aux UE choisies doit se faire par l'étudiant dans le strict
respect des délais fixés par l'Institution Universitaire.
13.3. La fiche d'inscription administrative et pédagogique
Il importe, au moment du démarrage du système LMD, que la gestion des inscriptions
soit revue et améliorée.
Une réflexion sur l'optimisation du processus des inscriptions doit être menée au sein
des instances compétentes avec la participation de toutes les parties prenantes, y
compris les Enseignants et les Étudiants,
Lespointssuivantspourraientparticulièrementêtreretenusdanslaréflexion:
- le calendrier des inscriptions et des préinscriptions ;
- les inscriptions d'anciens Étudiants et les inscriptions de nouveaux Étudiants;
- les inscriptions par cursus: Licence, Master, Doctorat;

480
- le circuit et les procédures à suivre;
- les modes de paiement et les procédures de paiement ;
- l'inscription en ligne:
- les dossiers de préinscription, d'inscription administrative, d'inscription
pédagogique:
- la délivrance de la carte d'Étudiant, les avantages auxquels donne droit la carte
d'Étudiant: Ex. accès à certains locaux; le duplicata est-il délivré et dans quelles
conditions.
Les conditions d'inscription des étudiants étrangers; les conditions de remboursement
ou non des frais d'inscription; les conditions de réorientation des étudiants qui le désirent.
En tout état de cause, l'inscription devrait être informatisée à court terme et le dossier y
afférent standardisé pour faciliter sa circulation auprès des Institutions universitaires.
XIV. Du plan de développement des TICs
Sans préjuger des efforts qui sont déployés par les Institutions Universitaires dans ce
domaine, l'adhésion du Cameroun au Système LMD exige que chaque Institution dispose
d'un plan directeur des TICs appréhendées comme outil de gestion et comme dispositif
pédagogique et de recherche.
La mise en œuvre de ce plan directeur nécessite le développement de ressources
humaines conséquentes suivant les chaînes et les divers postes de travail, sans oublier
le choix d'un logiciel adéquat et compatible avec les Autres institutions universitaires
nationales en vue de la mobilité estudiantine.
XV. Du Supplément au Diplôme
Outre les diplômes sanctionnant des parcours de formation dans des Mentions
explicitées, les Institutions d'Enseignement Supérieur délivreront aux diplômés un
Supplément au Diplôme, après validation du parcours et de tous les crédits,
Le Supplément au diplôme est une attestation administrative dans le modèle national
sera adopté par les Universités et soumis à l'approbation du Ministre de l'enseignement
supérieur.
Le Supplément au diplôme est annexé au diplôme, Il permet l'identification du profit
académique et socio professionnel du diplômé en faisant ressortir de façon descriptive et
sans jugement de valeur ni commentaires: la liste des Connaissances Acquises et de
Savoirs accumulés, la liste des Savoir-Faire et autres activités valorisantes en lien avec
le parcours et les objectifs de formation.
XVI. De l'Habilitation à ouvrir les parcours et/ou les spécialités de formation
L'Habilitation est la procédure par laquelle l'État, à travers le Ministre de l'Enseignement
supérieur, Chancelier des Ordres académiques, reconnaît l'opportunité de la formation et
en garantit la qualité par son label.
La demande d'Habilitation explicite:
- les domaines de formation proposes par l'établissement ;
- les cursus: Licence, Master, Doctorat;
- les parcours et les intitulés des diplômes délivrés en fin de parcours ou au niveau
intermédiaire ;
- la liste des Enseignants intervenant dans les parcours ;
- les débouchés par parcours et par diplôme ;
- l'identification des partenaires socio-professionnels consultes.

481
Les propositions des Universités doivent être adoptées par le Conseil Je l'Université,
avant transmission au Ministre en charge de l'Enseignement supérieur.
L'Habilitation porte sur l'ouverture des parcours et spécialités de formation et donne
droit à l'organisation des activités d'enseignement sur la base des projets de programmes
des enseignements à transmettre pour approbation au Ministre en charge de
l'Enseignement supérieur dans le respect des règles de procédures en vigueur.
L'Habilitation est valable pour une durée de quatre ans renouvelable après évaluation.
XVII. Du cadrage général de la Licence
Conformément aux dispositions de la Directive régionale ponant organisation des
études universitaires et doctorales dans l'Espace CEMAC, dans le cadre du système
LMD, le cadrage général de la Licence obéit aux dispositions suivantes.
17.1. Dispositions générales
Les études universitaires conduisant au diplôme de Licence et conférant le grade de
Licence sont organisées ainsi qu'il suit:
Le diplôme de Licence sanctionne des parcours-types de formation initiale ou continue
destinés à développer chez l'étudiant les qualités intellectuelles et les méthodes
fondamentales de travail.
Les parcours types de formation conduisant à l'obtention du diplôme de licence, peuvent
être mono-disciplinaires, bi-disciplinaires ou pluridisciplinaires.
La formation dispensée en licence comprend les enseignements ci-après énumérés:
- enseignements théoriques ;
- enseignements pratiques et méthodologiques;
- enseignements professionnalisant et pré-professionnalisant,
- enseignements informatiques (TICs) ;
- enseignements de Langues vivantes étrangères.
La formation en licence comprend aussi un dispositif d'accueil et de soutien sous-forme
de tutorat destiné aux Étudiants. La formation dispensée dans le cadre de la Licence
peut être:
- soit à vocation fondamentale;
- soit à vocation professionnelle.
17.2. La Licence fondamentale
Le diplôme de licence fondamentale sanctionnée parcours de formation ayant pour
finalité de permettre à l'étudiant:
- d'acquérir, d'approfondir et de diversifier ses connaissances dans les disciplines
fondamentales;
- d'acquérir des méthodes fondamentales de travail;
- de se sensibiliser à la recherche,
Les études conduisant au diplôme de licence fondamentale sont organisées sur six (06)
semestres correspondant à cent quatre-vingts (180) crédits,
Pour être inscrits dans les formations universitaires conduisant au diplôme de licence
fondamentale, les étudiants doivent justifier:
- soit du baccalauréat 04 du GCE AL (2 matières) ;
- soit d'un diplôme admis en équivalence du baccalauréat.

482
Les modalités d'organisation des enseignements et de contrôle des connaissances sont
définies, pour chaque parcours conduisant au diplôme de licence fondamentale, par des
textes particuliers et conformément aux principes de base du système LMD.
Les Universités et Établissements d'Enseignement Supérieur préparant au diplôme de
licence sont autorisés à délivrer dans le domaine de formation concerné, à la demande
des intéressés, le Diplôme d'Études Universitaires Générales (DEUG) ou le Diplôme
Universitaire d'Études Scientifique (DEUS) aux étudiants ayant obtenu les premiers cent
vingt (120) crédits correspondant aux quatre premiers semestres validés.
17.3. La Licence professionnelle
Le diplôme de licence professionnelle sanctionne des parcours-types de formation
ayant pour finalité de permettre l'insertion professionnelle des étudiants.
Il conduit à l'acquisition de connaissances et de compétences en relation avec une
activité professionnelle donnée.
La formation dispensée dans le cadre de la licence professionnelle doit être conçue et
organisée dans un cadre de partenariat étroit avec le monde professionnel et les milieux
économiques industriels et sociaux.
Elle requiert une mise en contact réelle de l'étudiant avec le monde du travail, de
manière à lui permettre d'approfondir sa formation et son projet professionnel et à faciliter
son insertion dans la vie professionnelle. À cette fin, elle comporte nécessairement un
stage.
Les enseignements doivent par ailleurs être assurés, au moins pour 25% de leur
volume global, par des professionnels exerçant leur activité professionnelle principale
dans un secteur correspondant à la licence professionnelle.
Les études conduisant au diplôme de licence professionnelle sont organisées en deux
semestres comptant pour soixante (60) crédits au total. Ces deux semestres considérés
ci-dessus correspondent, en terme de niveau d'études, aux cinquième et sixième
semestres prévus dans le cadre de la licence fondamentale.
Pour être accueilli dans la formation conduisant à la licence professionnelle, l'étudiant
doit justifier:
- soit d'un diplôme sanctionnant deux (02) années ou quatre (04) semestres
d'enseignement supérieur validés dans un domaine de formation compatible avec
celui de la licence professionnelle;
- soit de la validation, par le responsable de la formation, des études expériences
professionnelles ou acquis professionnels (VAE).
Les modalités d'organisation des enseignements et de contrôle des connaissances sont
définies, pour chaque parcours conduisant au diplôme de licence professionnelle, par
des textes particuliers élabores par les établissements en concertation avec les
partenaires économiques et socioprofessionnels,
XVIII. Du cadrage général du Master
Conformément aux dispositions générales de la Directive sous régionale portant
organisation des études universitaires et doctorales dans l'Espace CEMAC dans le cadre
du LMD, les études universitaires conduisant au diplôme de Master et conférant le grade
de Master obéissent aux règles générales ainsi qu'il suit.
Le diplôme de Master sanctionne des parcours types de formation initiale ou continue
conduisant à un approfondissement des connaissances et à une valorisation du savoir.

483
Les parcours types de formation conduisant au diplôme de Master peuvent être soit à
finalité de recherche, soit à finalité professionnelle.
Le parcours à finalité professionnelle débouche sur l'obtention d'un Master
professionnel.
Le parcours à finalité recherche débouche sur l'obtention d'un Master recherche et
permet de préparer le diplôme de doctorat.
Le diplôme de Master sanctionne des parcours types de formation s'étalant sur quatre
(04) semestres au-delà de la licence et correspondant il cent vingt (120) crédits.
Pour être inscrits dans les parcours types de formation conduisant aux diplômes de
Master, les étudiants doivent justifier:
- soit d'un diplôme conférant le grade de licence dans un domaine compatible avec le
diplôme de Master ;
- soit d'une validation des études, expériences professionnelles ou acquis
professionnels (VAE).
La formation dispensée dans le cadre du Master comprend des enseignements
théoriques, méthodologiques et appliqués. Elle peut également, lorsque sa spécificité
l'exige, comporter un ou plusieurs stages. Elle comprend dans tous les cas, une initiation
à la recherche et, notamment, la rédaction d'un mémoire ou d'autres travaux d'études
personnels.
L'organisation de la formation ainsi que les modalités de contrôle des connaissances
sont fixées par des textes particuliers élaborés par les institutions universitaires en
concertation et partenariat.
Les Universités et établissements d'enseignement supérieur doivent organiser leurs
offres de formation en parcours-types de formation de façon à déboucher, après la
validation de deux (02) premiers semestres et l'obtention des soixante (60) crédits
correspondants, sur un Master professionnel ou un Master recherche.
L'admission ultérieure dans un parcours-type de formation débouchant sur le Master
recherche ou sur le Master professionnel est prononcée par le Chef d'établissement, sur
proposition du Responsable de la formation, compte tenu du dossier de l'étudiant et des
capacités d'accueil.
Les Universités et Établissements d'Enseignement Supérieur préparant au diplôme de
Master sont autorisés à délivrer dans le domaine de formation concerné, il la demande
des intéressés, le diplôme de Maîtrise aux étudiants ayant validé après la Licence les
deux (02) premiers semestres du parcours et obtenu les soixante (60) premiers crédits
correspondants.
XIX. De la mise en place des Écoles doctorales
En prescrivant la mise en place d'un triple Espace de l'Enseignement Supérieur, de la
Recherche et de la Formation professionnelle dans leur Déclaration commune du II
février 2005, à Libreville, les Chefs d'État d'Afrique Centrale ont voulu établir un lien
ombilical entre la formation et la recherche.
À travers les Écoles doctorales, les Universités camerounaises développent leur
compétitivité internationale, leur attractivité sous régionale, et même leur pertinence
sociale nationale dans leur mission statutaire d'appui au développement.
Le moment semble donc venu, dans le contexte de la mise en place du système LMD,
de disposer d'un cadre stratégique qui permette à nos Universités de devenir ce haut lieu

484
du magistère scientifique et de formation de cette nouvelle génération de Doctorants et
de Docteurs dont notre Afrique du IIIe millénaire a tant besoin.
Les Écoles doctorales mises en place dans la plupart des pays membres du système
LMD ou proposées par certaines universités d'État du Cameroun, sont à coup sûr les
leviers incontournables pour parachever la mise en œuvre du LMD au niveau doctoral.
Chaque Université d'État est donc invitée à engager une action urgente pour faire
parvenir au Ministère de Tutelle ses propositions relatives à la mise en place des Écoles
doctorales.
Ces propositions pourraient porter, entre autres:
- sur la dénomination des Écoles doctorales identifiées;
- sur les missions de ces Écoles doctorales:
- sur leur taille critique;
- sur les liens avec l'Université-mère et les universités partenaires;
- sur les instances dirigeantes des Écoles doctorales:
- sur les mesures transitoires en faveur des anciens Étudiants inscrits en doctorat :
- sur les cadres et mécanismes de partenariat et de coopération
XX. De l'agenda de mise en place du système LMD au Cameroun
Le passage au système LMD se fait de manière progressive en trois phases:
- la Phase de démarrage, avec L1 et M1 (2007-2008)
Cette phase concerne principalement les Facultés classiques des Universités d'État.
Les grandes Écoles en sont dispensées, sauf celles dont les cadrages et les projets de
programmes élaborés ont été approuvés par les instances statutaires compétentes des
Établissements et des Universités, et dont les projets auront été transmis à la Tutelle
avant la rentrée effective (début des cours).
- la Phase de consolidation, avec L2 et M2 : 2008 - 2009
C'est la suite du processus engagé en 2007 – 2008, dans les Facultés. Les grandes
Écoles concernées y sont incluses
- la Phase de généralisation, avec D, M2 et Dl: 2009 - 2010
C'est l'intégration de tous les cycles, Licence, Master et Doctorat, au système LMD,
avec à terme, la délivrance des premiers diplômes du cursus Licence et du cursus
Master.
Dans les phases de démarrage et de consolidation, la priorité est donnée à la Licence,
en prenant en compte les exigences de la formation en Master
XXI. De la sensibilisation et de l'information de la Communauté universitaire
Un effort particulier doit être fait dans chaque Institution universitaire pour la
sensibilisation et l'information des étudiants, des enseignants et du personnel d'appui au
système LMD. Cette directive doit être mise en œuvre de façon méthodique et
systématique suivant les règles et la déontologie de la communication institutionnelle. Il
sera ainsi utilisé toutes les formes et tous les supports de communication appropries:
plaquettes, prospectus, dépliants, affiches et sites Web.
XXII. Des mesures transitoires et spécifiques
À titre transitoire, les mesures suivantes seront appliquées aux étudiant; des cycles de
Licence et de Maîtrise de l'ancien système:

485
- les étudiants inscrits aux niveaux II et III poursuivent leur formation dans les conditions
prévues par les textes en vigueur, y compris les conditions de redoublement dans les
délais fixés par le règlement pédagogique par les établissements de formation:
- les étudiants du niveau 1 de l'ancien système n'ayant pas été admis au niveau II sont
reversés en Ll. Toutefois, les modules dûment validés, peuvent obtenir une
reconnaissance au titre de validation des acquis et bénéficier d'un quota de crédit dans le
parcours sollicité par l'étudiant, par une Commission ad hoc créée il cet effet au sein du
Département ; - les étudiants du cycle de Maîtrise, DEA ou DESS (ancien système: qui
n'auront pas à la date de signature de cette circulaire, obtenu leurs diplômes, bénéficient
d'un délai de grâce de deux semestres. Au terme de ce délai de grâce, les étudiants
n'ayant pas satisfait aux conditions de diplomation prévues par la réglementation seront
considérés comme forclos.
Les diplômes créés depuis la réforme de 1993 sont maintenus, y compris les diplômes
intermédiaires (DEUG, la Maîtrise, le DEA et le DESS) qui pourront être délivrés soit de
plein droit aux candidats de l'ancien système remplissant les conditions exigées, soit sur
leur demande aux candidats du système LMD, ayant validé leurs parcours et capitalisé
leurs crédits des niveaux correspondants aux diplômes intermédiaires sollicités, dans les
conditions prévues par le Règlement pédagogique de l'Institution universitaire.

Fait à Yaoundé, le 19 octobre 2007

486
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************ DEPARTMENT OF HIGHER ED-
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE UCATION DEVELOPEMENT
L'ENSEIGNEMENT ************
************

Arrêté №06/0083/MINESUP/DDES du 30 mars 2006 fixant les modalités


d'organisation de l'examen national du Diplôme Supérieur d'Études
Professionnelles ou Higher Professional Diploma (D.S.E.P./H.P.D.) en République
du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution:
Vu la Loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le Décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le Décret n°2005/142 du 25 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°92/074 du 13 avril 1992 portant transformation des Centres
Universitaires de Buéa et de Ngaoundéré en Universités;
Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le Décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées d'Enseignement Supérieur ;
Vu l'Arrêté n°05/0020/MINESUP du 12 janvier 2005 portant création, régime des
études, évaluations et programmes du Diplôme Supérieur d'Études Professionnelles ou
Higher Professional Diploma;
Vu l'Arrêté n°..../MINESUP/DDES du...portant création de la Commission Nationale
d'Organisation du Diplôme Supérieur d'Études Professionnelles ou Higher Professional
Diploma ;
Vu les recommandations des assises des programmes des diplômes professionnels
nationaux des 26 et 27 octobre 2004 ;
Vu les recommandations de la Commission de Coordination Universitaire en date du
28 octobre 2004,
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 : Le présent arrêté fixe les modalités d'organisation de l'examen national du
Diplôme Supérieur d'Études Professionnelles ou Higher Professional Diploma
(D.S,E.P./H.P,D,), en République du Cameroun.

487
Article 2: (1) Le D.S.E.P/H.P.D. est un diplôme national de l'Enseignement Supérieur
attestant d'une qualification professionnelle du niveau Baccalauréat ou General
Certificate of Éducation Advanced Level, ou diplôme reconnu équivalent, plus deux
années académiques ou quatre semestres.
(2)Le titre de Diplômé Supérieur Professionnel est attaché à la possession du
D.S.E.P./H,P.D
(3) Le D.S.E.P./H.P.D. porte mention de la spécialité professionnelle conforme à la
formation suivie par son titulaire. Il atteste que celui-ci est apte à tenir les emplois du
niveau de compétence requis dans les professions technologiques, industrielles, médico-
sanitaires, commerciales ou juridiques, dans les activités de service ou celles relevant de
la culture, et qu'il est capable de mobiliser ses connaissances et ses aptitudes pour
poursuivre, le cas échéant, des études supérieures dans sa filière de formation.
Article 3 : (1) Le D.S.E.P/H.P.D, est défini par un référentiel caractéristique des
professionnelles et générales requises pour son obtention compétences
(2) Le référentiel visé à l'alinéa (1) du présent article est défini pour chaque filière par un
texte particulier. II. énumère les capacités que les titulaires du diplôme doivent posséder,
précise les savoirs et les savoir-faire qui doivent être acquis, et indique les niveaux requis
pour l'obtention du diplôme.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION DE L'EXAMEN
Article 4 : Le D.S.E.P./H.P est délivré par le Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur, à la suite d'un examen national organise en une seule session annuelle par la
Commission créée à cet effet.
Article 5 : (1) Les centres de l'examen national du D.S.E.P./H.P.D. sont créés et
organisés par décision du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, sur proposition
de la Commission visée à l'article 4 ci- dessus.
(2) Les dates, phases et centres d'examen, ainsi que la nature, la combinaison et les
coefficients des épreuves sont fixés chaque année par des textes du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur, sur proposition de la Commission ci-dessus visée.
Article 6: 1) L'examen national en vue de l'obtention du D.S.E.P/H.P.D. comporte des
épreuves pratiques et des épreuves écrites suivant les exigences propres aux spécialités
considérées et en conformité avec les programmes de formation en vigueur.
(2) Chaque épreuve sanctionne l'acquisition des connaissances et d'un savoir-faire
dans un ou plusieurs domaines concourant à la formation académique et professionnelle
du candidat.
(3) L'examen national peut comporter plusieurs épreuves professionnelles dont l'une
présente un caractère de synthèse significatif de la spécialité.
CHAPITRE III: DES MODALITÉS DE CANDIDATURE
Article 7: (1) L'examen national du D.S.E.P./H.P.D. est ouvert aux candidat (e)s
camerounais (es) ou étranger (es) rem plissant les conditions ci-après:
a) avoir suivi 13 scolarité complète définie par l'arrêté ministériel portant création,
régime des études, évaluations et programmes du D.S.E.P./H.P.D;
b) avoir suivi une préparation au D.S.E.P./H.P.D. organisée par un établissement public
ou privé dûment habilité;
c) toute autre condition conforme à la réglementation en vigueur.
(2) Les candidats au D.S.E.P./H.P:D: peuvent avoir soit le statut de candidats réguliers
soit celui de candidats libres.

488
(3) Le statut de candidat régulier est réservé à tout candidat présenté à l'examen
national du D.S.E.P./H.P.D. pour la première fois, par un établissement habilité. Le statut
de candidat libre est réservé à tout candidat ayant échoué à une ou plusieurs sessions
du D.S.E.P./H.P.D.
Article 8 : Le dossier de candidature comprend les pièces suivantes:
A. Pour les candidats réguliers:
a) une fiche de renseignements (modèle fourni par la Commission Nationale
d'Organisation de l'Examen du D.S.E.P./H.P.D.) dûment remplie et signée par les
autorités compétentes;
b) des relevés de notes des 1 ères et 2e années ou niveaux correspondants, du cycle de
formation, de D.S.E.P. signés par les autorités compétents;
c) une photocopie certifiée conforme du diplôme de fin d'études secondaires
Baccalauréat General Certificate of Éducation Advanced Level, ou diplôme reconnu
équivalent Par l'autorité compétente, selon le cas;
d) une enveloppe de grand format, timbrée au tarif en vigueur et portant l'adresse
complète ci candidat;
e) une attestation de stage conforme;
f) un reçu des frais d'inscription à l'examen;
g) tout autre document jugé utile.
B. Pour les candidats libres:
En plus de toutes les pièces requises des candidats réguliers, tout candidat libre doit
fournir relevé de notes de la toute dernière session du D.S.E.P./H.P.D, à laquelle il s'est
présenté.
Article 9: (1) Les candidats réguliers déposent directement leur dossier dans leur
établissement formation, contre récépissé. L'établissement dépose les dossiers ainsi
collectés et vérifiés au Ministère de l'Enseignement Supérieur (Direction et Service
compétents en la matière), contre récépissé et dans les délais fixés par le Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur.
(2) Les candidats libres déposent directement leur dossier au Ministère de
l'Enseignement: Supérieur (Direction et service compétents en la matière), contre
récépissé et dans les délais fixés par Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
(3) Les délais de dépôt des dossiers dans les établissements habilités et au Ministère
de l'Enseignement Supérieur sont fixés chaque année par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur sur proposition du Président de la Commission visée aux
articles 4 et 5 du présent arrêté.
Article 10: Le montant et les modalités de versement des frais d'inscription visés 1
l'article 8 ci-dessus sont fixés chaque année par un texte du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur, conformément la réglementation en vigueur.
CHAPITRE IV: DE L'ADMISSION À L'EXAMEN
Article 11 : (1) Chaque épreuve de l'examen national est notée de 0 à 20.
(2) l'Épreuve Professionnelle de Synthèse (EPS) visée à l'article 6 ci-dessus est assortie
d'une note éliminatoire inférieure à 08/20. Les autres
Article 5 : (1) Les centres de l'examen national du D.S.E.P./H.P.D. sont créés et
organisés par décision du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, sur proposition
de la Commission visée à l'article 4 ci- dessus.
(2) Les dates, phases et centres d'examen, ainsi que la nature, la
combinaison et les coefficients des épreuves sont fixés chaque année par des textes du
489
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur/sur proposition de la Commission ci-dessus
visée.
Article 6: 1) L'examen national en vue de l'obtention du D.S.E.P/H.P.D. comporte des
épreuves pratiques et des épreuves écrites suivant les exigences propres aux spécialités
considérées et en conformité avec les programmes de formation en vigueur.
(2) Chaque épreuve sanctionne l'acquisition des connaissances et d'un savoir-faire
dans un ou plusieurs domaines concourant à la formation académique et professionnelle
du candidat.
(3) L'examen national peut comporter plusieurs épreuves professionnelles dont l'une
présente un caractère de synthèse significatif de la spécialité.
CHAPITRE III: DES MODALITÉS DE CANDIDATURE
Article 7: (1) L'examen national du D.S.E.P./H.P.D. est ouvert aux candidat(e)s
camerounais (es) ou étranger (es) rem plissant les conditions ci-après:
a) avoir suivi 13 scolarité complète définie par l'arrêté ministériel portant création,
régimedes études, évaluations et programmes du D.S.E.P./H.P.D;
b) avoir suivi une préparation au D.S.E.P./H.P.D. organisée par un établissement public
ou privé dûment habilité;
c) toute autre condition conforme à la réglementation en vigueur.
(2) Les candidats au D.S.E.P./H.P:D: peuvent avoir soit le statut de candidats réguliers
soit celui de candidats libres.
(3) Le statut de candidat régulier est réservé à tout candidat présenté à l'examen
national du D.S.E.P./H.P.D. pour la première fois, par un établissement habilité. Le statut
de candidat libre est réservé à tout candidat ayant échoué à une ou plusieurs sessions
du D.S.E.P./H.P.D.
Article 8 : Le dossier de candidature comprend les pièces suivantes:
A. Pour les candidats réguliers:
a)une fiche de renseignements (modèle fourni par la Commission Nationale
d'Organisation de l'Examen du D.S.E.P./H.P.D.) dûment remplie et signée par les
autorités compétentes;
b) des relevés de notes des 1 ères et 2e années ou niveaux correspondants, du cycle de
formation, de D-S.E.P. signés par les autorités compétents;
c) une photocopie certifiée conforme du diplôme de fin d'études secondaires
Baccalauréat General Certificate of Éducation Advanced Level, ou diplôme reconnu
équivalent Par l'autorité compétente, selon le cas;
d) une enveloppe de grand format, timbrée au tarif en vigueur et portant l'adresse
complète ci candidat;
e) une attestation de stage conforme;
f) un reçu des frais d'inscription à l'examen;
g) tout autre document jugé Utile.
B. Pour les candidats libres:
En plus de toutes les pièces requises des candidats réguliers, tout candidat libre doit
fournir relevé de notes de la toute dernière session du D.S.E.P./H.P.D, à laquelle il s'est
présenté.
Article 9: (1) Les candidats réguliers déposent directement leur dossier dans leur
établissement formation, contre récépissé. L'établissement dépose les dossiers ainsi
collectés et vérifiés au Ministère de l'Enseignement Supérieur (Direction et Service

490
compétents en la matière), contre récépissé et dans les délais fixés par le Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur.
(2) Les candidats libres déposent directement leur dossier au Ministère de
l'Enseignement: Supérieur (Direction et service compétents en la matière), contre
récépissé et dans les délais fixés par Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
(3) Les délais de dépôt des dossiers dans les établissements habilités et au Ministère
de l'Enseignement Supérieur sont fixés chaque année par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur sur proposition du Président de la Commission visée aux
articles 4 et 5 du présent arrêté.
Article 10: Le montant et les modalités de versement des frais d'inscription visés 1
l'article 8 ci-dessus sont fixés chaque année par un texte du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur, conformément la réglementation en vigueur.
CHAPITRE IV: DE L'ADMISSION À L'EXAMEN
Article 11 : (1) Chaque épreuve de l'examen national est notée de 0 à 20.
(2) l'Épreuve Professionnelle de Synthèse(EPS) visée à l'article 6 ci-dessus est sortie
d'une note éliminatoire inférieure à 08/20.Les autres épreuves sont assorties d'une note
éliminatoire égale à 00/20, Toutefois, dans certaines filières ou spécialités, cette note
éliminatoire peut être revue à hausse en fonction des exigences propres au domaine de
format ion ou au corps de métier considérés.
Article 12 : À l'issu des épreuves pratiques et écrites, les candidats-ayant obtenu une-
moyenne générale égale ou supérieure à 10/20 l'ensemble des épreuves de l'examen
affectées de leur coefficient, une note égale ou supérieure à 08/20 à l'Épreuve
Professionnelle de Synthèse et une note égale ou, supérieure au seuil éliminatoire flans
les autres épreuves, sont déclarés définitivement admis à l'examen national du
D.S.E.P/H.P.D, classés par spécialité et par ordre de mérite.
(2) Conformément à l'alinéa 1 du présent article, l'admission à l'examen national du
D.S.E.P/H.P.D. est prononcée par un jury régulièrement constitué.
(3) La composition et les modalités de fonctionnement du jury visé à l'alinéa (2) du
présent Article sont fixées par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, sur
proposition du Président de la Commission Nationale d'Organisation de l'Examen du
D.S:-E.P./H.P.D.
(4) Les décisions du jury régulièrement constitué sont souveraines. Toutefois le candidat
a droit à la correction de toute erreur dûment constatée dans la transcription ou le
traitement de ses notes.
(5) Toute admission prononcée sur la base d'une erreur doit être rapportée en tant que
de besoin dans les conditions réglementaires.
Article 13 : (1) L'admission définitive à l'examen national du D.S.E.P./ H.P.D. est
assortie des mentions suivantes, en fonction de la moyenne pondérée des notes
obtenues par le candidat:
Passable (P) pour une moyenne générale au moins égale à 10 sur 20
Assez Bien (AB) pour une moyenne générale au moins égale à 12 sur 20 mais
inférieure à 14 sur 20 ;
Bien (13) pour une moyenne générale au moins égale à 14/20 mais inférieure à 16 sur
20 ;
Très Bien (ТВ) pour une moyenne générale au moins égale à 16 sur 20.
(2) Les résultats définitifs sont publiés par communiqué du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur sur proposition du jury visé à l'article 12 du présent arrêté.

491
Article 14: Les candidats 11 ayant pas validé la totalité des composantes de leur
scolarité ou ceux ayant obtenu une note inférieure à 10/20 à l'ensemble des épreuves de
l'examen national sont ajournés.
Article 15 : Un candidat ajourné conserve pour la session suivante uniquement, le
bénéfice d'une note égale ou supérieure à 10/20 obtenue à une ou plusieurs épreuves de
l'examen national. Toutefois, le candidat concerné qui le désire, peut demander
l'annulation desdites notes, auquel cas, il repasse obligatoirement l'épreuve ou les
épreuves concerné(es), et ne peut plus, sous aucun prétexte, solliciter la prise en compte
des notes annulées à sa demande.
CHAPITRE V: DES SANCTIONS
Article 16: (1) Toute communication entre les candidats pendant le déroulement des
épreuves, toute fraude ou tentative de fraude mise à jour à l'examen national du
D.S.E.P./H.P.D., entraînent la disqualification du ou des candidats incriminé(s).
(2) Tout candidat surpris en flagrant délit de fraude est immédiatement expulsé de la
salle d'examen. Un rapport circonstancié est dressé et transmis sans délai à l'autorité
compétente.
(3) Tout signe distinctif porté par un candidat sur le cahier de composition entraîne
l'annulation de l'épreuve pour le candidat et l'attribution à ce dernier de la note 00/20.
(4) Tout comportement de nature à perturber la sérénité du déroulement de l'examen
national entraîne l'expulsion du ou des concernées) du lieu d'accueil de l'examen, et la
transmission sans délai à l'autorité compétente d'un rapport circonstancié.
(5) Tout candidat convaincu de fraude pendant ou après le déroulement d'une session
donnée est exclu d'office de l'examen national du D.S.E.P/ H.P.D. sur décision du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, pour la session en cours, et interdit de
prendre part à l'examen national, pour une durée pouvant aller d'une à trois sessions,
sans préjudice d'autres sanctions prévues par la réglementation en vigueur.
Article 17 : Les dispositions pertinentes du décret n° 931027 du 19 janvier 1993 portant
dispositions communes aux Universités, modifié par le décret n° 2005/342 du 10
septembre 2005, en particulier les articles 61 à 66, sont applicables en cas de silence du
présent arrêté.
Article 18: Sans préjudice des poursuites pénales et des sanctions disciplinaires
prévues par la réglementation en vigueur, toute personne appartenant au corps
enseignant et participant à l'examen national du D.S.E.P./H.P.D. en qualité de surveillant
de salle d'examen, de correcteur, de membre du secrétariat, ou de membre du jury, qui
se rend coupable de fraude ou de complicité de fraude audit examen, est passible
d'exclusion immédiate du secrétariat, de l'équipe de correction, de surveillance ou du jury
selon les cas.
Article 19 : (1) Toute personne n'appartenant pas au corps enseignant et qui se rend
coupable de fraude ou de complicité de fraude à «examen national du D.S.E.P/H.P.D. est
passible de poursuites pénales sans préjudice des sanctions administratives prévues par
la réglementation en vigueur.
(2) Tout établissement autorisé à présenter des candidats à l'examen national du
D.S.E.P/H.P.D., qui se rend coupable de fraude ou de complicité de fraude avant,

492
pendant et après il: déroulement d'une session de l'examen national, est passible des
sanctions prévues par la réglementation en vigueur.

CHAPITRE VI : DES DISPOSITIONS FINALES


Article 20 : Les Chefs des Institutions Universitaires, les Chefs des Établissements
publics ou privés habilités à organiser des formations de D.S.E.P./H.P.D., le Directeur du
Développement de l'Enseignement Supérieur et le Président de la Commission Nationale
d'Organisation de l'Examen du D.S.E.P./H.P.D. sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré puis publié selon la
procédure d'urgence, au Journal Officiel en français et en anglais.

493
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************

Décision n° 0608/MINESUP/DDES/ du 29 novembre 2006 Fixant les conditions


d'ouverture des formations conduisant à la licence professionnelle dans les
Institutions Privées d'Enseignement Supérieur
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
Vu la Constitution;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n°2006/308 du 22 septembre 2006 portant
réaménagement du Gouvernement; le décret n° 2005/142 du 29 avril 2005 portant
organisation du Ministère de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'Enseignement Supérieur ;
Vu l'arrêté n°073/CAB/PM du 6 décembre 2001 fixant l'organisation et les modalités
de fonctionnement de la Commission nationale de l'Enseignement Supérieur Privé;
Vu l'arrêté n°01/0096/MINESUP du 07 décembre 2001 fixant les conditions de
création et de fonctionnement des institutions Privées d'Enseignement Supérieur ;
Vu l'arrêté n°093/MINESUP du 5 décembre 2003 fixant les conditions de création et
d'ouverture des Institutions Privées d'Enseignement Supérieur préparant aux diplômes
étrangers;
Vu l'Arrêté n°06/0014/MINESUP/DDES du 02 février 2006 portant création, régime
des études et des évaluations de la licence professionnelle dans les Universités d'État et
les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur du Cameroun;
Vu les recommandations de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur
Privé en date du 05 octobre 2006.
DÉCIDE:
er
Article 1 : La présente décision fixe les conditions d'ouverture de la licence
professionnelle dans les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur (IPES).
Article 2 : La licence professionnelle est ouverte aux candidats titulaires d'un diplôme
national sanctionnant deux (02) années d'enseignement supérieur validées (DEUG, DUT,
BTS, HND, DSEP, DEUP) ou titre équivalent:
Article 3. Les études en vue de l'obtention de la licence professionnelle durent 2
semestres.
Article 4 : Le Diplôme de licence professionnelle préparé par les IPES est délivré soit
par: une Université d'État assurant la tutelle académique de l'IPES concernée;
- un e IPES homologuée;

494
- une Université étrangère dans le cadre des conventions concernant les diplômes
étrangers.
Article 5 : L'ouverture des formations destinées aux licences professionnelles est
subordonnée à l'autorisation préalable du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur,
après avis de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privée.
Article 6. Toute IPES sollicitant l'ouverture des licences professionnelles doit présenter
un dossier comprenant 4 volets:
1) un volet administratif constitué des pièces ci-après:
- une demande timbrée du promoteur ou de son représentant, précisant les
motivations des formations envisagées, selon le formulaire fourni par le Ministère
chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- un extrait du bulletin n°3 du casier judiciaire du promoteur ou de son
représentant, datant de moins de trois (3) mois;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance du promoteur ou de son
représentant;
- une photocopie certifiée conforme de la carte nationale d'identité ou du passeport
du promoteur ou de son représentant;
- éventuellement, une photocopie certifiée conforme du permis de séjour en cours
de validité du promoteur ou de son représentant;
- un curriculum vitae détaillé du promoteur ou de son représentant;
- les effectifs envisagés par filière.
2) un volet académique faisant ressortir:
- la liste nominative et les qualifications des enseignants, par matière, pressentis
pour dispenser les enseignements dans cette formation;
- les projets de programmes approuvés par l'institution qui en assure la tutelle
académique;
- les accords de partenariat avec les milieux socioprofessionnels assurant la
formation professionnelle;
- une convention spécifique relative à la licence professionnelle, signée avec
l'Université assistant au plan technique la tutelle académique.
3) un volet infrastructurel constitué de :
- une copie certifiée conforme du permis de bâtir le cas échéant;
- un dossier d'expertise technique des locaux dressé par un ingénieur-conseil;
- un contrat de bail enregistré d'une durée minimum de 2 ans;
- le descriptif des structures d'accueil relatives aux filières de formation
concernées;
- une liste d'équipements didactiques relatifs aux filières de formation concernées.
4) un volet financier comprenant:
- une attestation de compte bancaire de l'Institution distincte du (des) compte (s)
bancaire (s) personnels (s) du promoteur et créditeur d'une somme au moins

495
égale à six (6) mois de salaire de l'ensemble du personnel enseignant de
l'institution assortie du relevé de compte y relatif;
- un compte prévisionnel du fonctionnement de la formation de licence
professionnelle.
Article 7.- Le Président de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé
et le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l'exécution de la présente décision qui sera enregistrée et
communiquée partout où besoin sera.

496
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
****** *******
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEUR

Arrêté N°18/00224/MINESUP/DDES du 18 avril 2017 régime des études, des


évaluations et des programmes d’enseignement pour l’Obtention du Brevet de
Technicien Supérieur (BTS) en République du Cameroun.

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la Loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;
Vu le Décret n° 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l’Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d’universités ;
Vu le Décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n°2001/882/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d’enseignement supérieur ;
Vu l’Arrêté n°99/005/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations dans
les Universités d’Etat du Cameroun ;
Vu l’Arrêté n°00/0007/MINESUP/SG/DDES/CJ du 28 février 2000 portant création de la
Commission Nationale d’Organisation de l’examen du Brevet de Technicien
Supérieur (BTS);
Vu l’arrêté n°01/0014/MINESUP/DDES du 26 février 2001 organisant le régime des
études et des évaluations et fixant les programmes des enseignements des filières
de BTS en République du Cameroun ;

ARRÊTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Article 1er : Le présent arrêté porte régime des études, des évaluations et des
programmes d’enseignement du Brevet de Technicien Supérieur, ci-après désigné «BTS
» au Cameroun.
Article 2 : (1) Le BTS est un diplôme national de l’enseignement supérieur qui atteste
d’une qualification académique et technique du niveau Baccalauréat ou General
Certificate of Education Advanced Level plus deux années ou quatre semestres d’études.
(2) Il atteste que le diplômé est apte à tenir un emploi de technicien
supérieur dans les professions envisagées et qu’il est capable de mobiliser ses
connaissances et ses aptitudes pour se perfectionner ou poursuivre des études
universitaires dans sa filière de formation.
(3) Le BTS porte la mention du domaine, de la filière et de la spécialité

497
professionnelle conforme à la formation suivie par son titulaire ;
Article 3 : (1) Le BTS est défini par un référentiel caractéristique des compétences
professionnelles et transversales requises pour son obtention.
(2) Le référentiel visé à l’alinéa (1) du présent article est défini par domaine
et pour chaque filière par un arrêté du Ministre chargé de l’enseignement supérieur. Il
énumère les capacités que les titulaires du diplôme doivent avoir, précise les savoirs et
savoirs- faire qui doivent être acquis et indique le niveau d’exigence requis pour
l’obtention du diplôme.
Article 4 : Seuls les Etablissements publics ou privés d’enseignement supérieur dûment
autorisés par l e Ministre de F Enseignement Supérieur peuvent dispenser des
enseignements préparant au BTS.
CHAPITRE II : DU REGIME DES ETUDES
Article 5 : (1) Les études en vue de l’obtention du BTS durent deux (2) années
académiques ou quatre (4) semestres après le Baccalauréat de l’enseignement
secondaire, le General Certificate of Education Advanced Level ou tout diplôme ou titre
jugé équivalent conformément à l’article (2) ci-dessus.
(2) Toutefois, certaines formations peuvent nécessiter une année de
préparation ou de mise à niveau, sans modification de la base de correspondance
académique fixée à l’article (2) ci-dessus.
(3) Un texte particulier du Ministre de l’Enseignement Supérieur précise, en
tant que de besoin, les formations visées à l’alinéa (2) du présent article.
Article 6 : (1) L’année académique est subdivisée en deux (02) semestres. Un semestre
comprend entre quatorze (14) et seize (16) semaines consacrées aux enseignements et
aux évaluations.
(2) Chaque semestre se termine par une session d’examens comportant
une session principale et une session de rattrapage ouverte aux étudiants non admis à la
session principale, dans l e s conditions fixées par les textes réglementaires.
Article 7 : (1) Les enseignements dispensés dans les Institutions d’Enseignement
Supérieur sont organisés par secteurs, domaines, filières, spécialités et options.
(2) Un semestre équivaut à 30 crédits répartis dans sept (7) Unités
d’Enseignements (UE).
Une Unité d’Enseignement constitue un groupe identifiable de
composantes appelées Eléments Constitutifs (EC) comportant entre eux une cohérence
scientifique et portant sur des spécificités, scientifiques. Chaque Unité d’Enseignement a
une valeur définie en nombre de crédits modulables par la somme des crédits des
Eléments Constitutifs
l’Elément Constitutif d’une UE (ECUE) comprend plusieurs formes
d’enseignement : Cours magistraux (CM), Travaux Pratiques (TP), Travaux Dirigés (TD),
Travail Personnel de f Etudiant (TPE), activités appliquées sous forme de stage en
entreprise, de projet, de mémoire ou de projet de fin d’études.
Article 8 : (1) Le crédit est une valeur ou unité de compte qui permet de quantifier la
charge totale de travail requise à l’étudiant pour que l’objectif de formation d’une UE soit
atteint. Le nombre de crédits affecté à chaque semestre est de trente (30) pour
l’ensemble des UE du semestre. Le volume horaire d’un crédit est de quinze (15) heures
réparti hebdomadairement dans un semestre.
(2) Les crédits ne s’obtiennent qu’après le travail effectué, à l’issue d’une
évaluation appropriée, soit au cours d’un semestre, soit au cours d’une année, ou à la fin
du cursus (cycle).
498
Article 9 : (1) Les enseignements sont structurés en Unités d’Enseignement obligatoires
et unités d’enseignement optionnelles.
(2) Les UE obligatoires représentent l’ensemble des UE que les étudiants
inscrits dans un cycle de BTS doivent suivre. Elles constituent les (90%) des crédits de
l’ensemble des UE de la formation et (100 %) des crédits du programme officiel publié
par le Ministre chargé de l’enseignement supérieur et exigible à l’Examen national. Elles
sont réparties en trois groupes :
- les UE fondamentales liées à la discipline ou aux disciplines correspondantes à
l’intitulé de la filière, représentant les (30%) du volume horaire global et des
crédits impartis aux UE obligatoires.
- les UE professionnelles organisées autour des contenus techniques et
professionnels, représentant les (60%) du volume horaire global et des crédits
impartis aux UE obligatoires.
- les UE transversales liées à une formation complémentaire prise dans différents
domaines, représentant (10%) du volume horaire et des crédits des UE
obligatoires.
(3)- Les UE optionnelles organisées par chaque établissement selon sa
spécificité, permettent à l’étudiant d’approfondir sa spécialisation ou de s’ouvrir à d’autres
champs de connaissances.
Article 10 : Le cycle du Brevet de Technicien Supérieur se fait en quatre (04) semestres,
soit 28 Unités d’Enseignement, 120 crédits (1800 heures) répartis de la manière suivante
par semestre:
a) Unités d’enseignement fondamentales ; 2 UE, 9 crédits, 135 heures.
b) Unités d’enseignement professionnelles ; 4 UE, 18 crédits, 270 heures.
c) Unités d’enseignement transversales ; 1 UE, 3 crédits, 45 heures.
Article 11: L’enseignement du Français et de l’Anglais est obligatoire tout au long de la
formation conformément à l’option nationale du bilinguisme. De même, l’enseignement
de l’Education civique et Ethique est recommandé tout au long du cycle de formation.
Article 12: L’étudiant est inscrit dans une spécialité qu’il conserve durant toute sa
scolarité. Il suit les enseignements transversaux portant sur les aspects généraux et
classiques de la formation.
Article 13: Les enseignements pratiques occupent une place déterminante et constituent
un socle indispensable de la formation.
CHAPITRE III :
DU STAGE EN MILLIEU PROFESSIONNEL
Article 14 : Chaque spécialité comporte des stages pratiques en entreprise. Tout
candidat au BTS doit accomplir un stage en milieu professionnel dans une ou plusieurs
entreprises du secteur correspondant à sa formation.
Article 15 : Le stage en milieu professionnel vise à compléter la formation du candidat
par l’expérience des pratiques professionnelles correspondant aux compétences
requises. Il permet également d’acquérir des qualités de rationalité, des aptitudes, des
comportements professionnels et de développer le sens des responsabilités par
l’adaptation progressive aux exigences de l’emploi.
Article 16 : (1) Le stage en milieu professionnel est organisé tout au long de la formation
conduisant â l’obtention du BTS. Il constitue une part prépondérante et essentielle du
parcours de l’étudiant.

499
(2) Aucune disposition particulière ne peut exempter un candidat au BTS de
l’obligation d’effectuer le stage en milieu professionnel visé à l’alinéa (1) du présent
article.
Article 17: (1) la recherche des entreprises ou établissements d’accueil de l’étudiant
stagiaire et la négociation du contenu du stage sont effectuées conjointement par
l’étudiant et les responsables de son établissement de formation.
(2) L’établissement de formation de l’étudiant est responsable dans son
ensemble de l’organisation des périodes de stage, de leur suivi et de leur exploitation
pédagogique.
(3) A la fin du stage, le candidat doit produire un rapport de stage.
(4) L’établissement doit effectuer toutes les diligences pour trouver un stage
à l’étudiant lorsque ce dernier rapporte la preuve que ses tentatives de trouver un stage
sont restées infructueuses.
Article 18 : Le stage en milieu professionnel est une unité d’enseignement
professionnelle dont les composantes sont prises en compte dans les évaluations.
CHAPITRE IV :
DE L’OFFRE DE FORMATION
Article 19 : L’offre de formation en vue de l’obtention du BTS est structurée en Secteurs,
Domaines,
- Filières, Spécialités et Options :
- Un Secteur est constitué des Domaines ;
- Un Domaine est constitué des Filières ;
- Une Filière est constituée des Spécialités du même groupe d’activité
professionnelle.
- Une Spécialité correspond à un regroupement de matières formant à un profil
d’emplois requis par le marché du travail.
- Une Spécialité peut comporter des options.
Article 20 : Les différents secteurs sont les suivants :
- Secteur primaire ;
- Secteur secondaire :
- Secteur tertiaire ;
- Secteur quaternaire.
Article 21 : Ces secteurs sont constitués des domaines suivants :
- Le_secteur primaire comporte le domaine agropastoral et le domaine Eau et
Environnement.
- Le secteur secondaire comporte le domaine Industrie et Technologie.
- Le secteur tertiaire comporte le domaine Commerce, Gestion et Droit, le domaine
Tourisme, Hôtellerie et Sciences sociales et le domaine Santé.
- Le secteur quaternaire comporte le domaine Technologies de l’Information et de
la Communication
Article 22 : (1) Les filières suivantes sont ouvertes dans les domaines ci-après :

500
Secteur primaire Domaine agropastoral
Filière : Agriculture et Elevage:
Spécialités :
1. Production animale
2. Production végétale
3. Aquaculture
4. Entrepreneurial agropastoralConseiller agropastoral
5. Technique commerciale agricole
6. Agroéquipement
Domaine : Eau et Environnement
Filière : Métiers de l’eau
Spécialités :
1. Hydrologie de surface
2. Hydrogéologie
3. Hydraulique, traitement des eaux et assainissement
Filière : Sciences environnementales
Spécialités :
1. Gestion forestière
2. Gestion environnementale
3. Météorologie
Secteur secondaire Domaine : Industrie et Technologie Filière : Génie électrique
Spécialités :
1. Electrotechnique
2. Maintenance des systèmes électroniques
3. Energies renouvelables
4. Contrôle, Instrumentation et Régulation
5. Maintenance des équipements industriels
6. Maintenance des appareils biomédicaux
Filière : Chimie, Génie chimique et des procédés
Spécialités :
1. Chimie générale
2. Génie chimique et des procédés
Filière : Génie civil
Spécialités :
1. Bâtiment
2. Travaux publics
3. Géotechnique et Géologie appliquée
4. Géomètre topographe
5. Installation sanitaire
501
6. Urbanisme
7. Menuiserie et Ebénisterie
Filière : Génie mécanique et Productique
Spécialités
1. Construction et fabrication mécaniques
Options : - Fabrication mécanique
- Construction mécanique
2. Construction métallique
3. Chaudronnerie et soudure
4. Mécanique et électronique automobiles
Options : - Maintenance après-vente automobile
- Mécatronique
5. Maintenance des Systèmes industriels
Option : - Maintenance industrielle et productiveTechnologies de la Marine
marchande
Options : - Mécanique navale
- Electricité et électronique navales
- Navigation maritime
- Gestion et administration des ports
- Hygiène, Sécurité et Environnement
- Sécurité et sûreté des installations portuaires et des plateformes
pétrolières
Filière : Génie thermique
Spécialité: Génie thermique et Energie
Options : - Froid et Climatisation
- Maintenance des systèmes fluides
Filière : Génie biologique
Spécialités :
1. Analyses biologiques et biochimiques
2. Industries alimentaires
3. Diététique
4. Biotechnologie agricole
5. Phytothérapie et Aromathérapie
Filière : Génie géologique et pétrolier
Spécialités :
1. Mines et Géologie appliquées
2. Ingénierie pétrolière
Secteur tertiaire
Domaine : Commerce, Gestion, Droit
Filière : Commerce-Vente
Spécialités :

502
1. Commerce international
2. Marketing-Commerce-Vente
Filière : Gestion
Spécialités :
1. Gestion des Collectivités territoriales
Options : - Comptabilité et finances publiques
Fiscalité des collectivités territoriales
Administration des collectivités territoriales
2. Assurance
3. Gestion logistique et transport
4. Gestion de la qualité
5. Management événementiel
6. Micro finance
7. Gestion des ONG
8. Gestion des Projets
9. Gestion des Systèmes d’information
10. Assistant Manager
11. Ressources humaines
12. Banque et Finance
13. Exploitation du Transport aérien
14. Management du sport
15. Comptabilité et Gestion des entreprises
16. Statistiques
Filière : Carrières juridiques
Spécialités :
1. Assistanat judiciaire
2. Droit des affaires et de l’entreprise
3. Droit foncier et domanial
4. Métier de la bourse
5. Gestion fiscale
6. Douane et Transit
Domaine : Tourisme, Hôtellerie et Sciences sociales Filière Tourisme, Hôtellerie et
Restauration
Spécialités :
1. Hôtellerie
Options : - Gestion et Management hôteliers
Management et techniques d’hébergement
2. Restauration
Options : - Génie culinaire
Commercialisation et services de restauration
3. Tourisme et loisirs

503
Options : Management touristique
Filière : Arts et Métiers de la Culture
1. Design
Options : - Design Produit
Design Mode
Design Graphique
Design intérieur
2. Production céramique
3. Peinture
4. Sculpture
5. Caricature, Illustration, Bandes dessinées
6. Dessin animé
7. Musicologie
8. Production cinématographique
9. Industrie du Textile et de l’Habillement
Options : - Industrie du Textile
- Industrie de l’Habillement
- Arts gastronomiques
- Photographie et Audiovisuel
Filière : Economie sociale et familiale
Spécialités :
1. Esthétique, Coiffure et Cosmétique
Options : - Coiffure
- Esthétique-Cosmétique
2. Puériculture et Gérontologie
Filière : Information et Communication
Spécialités 1. Journalisme
2. Communication des organisations
Filière : Sciences de l’éducation
Spécialités :
1. Administration scolaire
2. Orientation scolaire et professionnelle
3. Andragogie
4. Education spécialisée
Option : Enseignement des déficients auditifs
Domaine : Santé Filière : Etudes médico-sanitaires
Spécialités :
1. Sage-femme
2. Sciences infirmières
3. Kinésithérapie

504
4. Odontostomalogie
5. Opticien-lunetier
Filière : Sciences et Techniques biomédicales
Spécialités :
1. Techniques de laboratoire et d’analyse médicale
2. Radiologie et imagerie
3. Techniques pharmaceutiques
Secteur quaternaire Domaine : Technologies de l’information et de la
communication
Filière : Génie Informatique
Spécialité :
1. Génie logiciel
2. Infographie et Web-design
3. Maintenance des Systèmes informatiques
4. Informatique industrielle et Automatisme
5. E-Commerce et Marketing numérique
Filière : Réseaux et Télécommunications
Spécialités : 1. Télécommunications
2. Réseaux et Sécurité
D’autres spécialités et options peuvent être créées, en tant que de besoin, par Arrêté
du Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur.
CHAPITRE V : DES EVALUATIONS
Article 23 : (1) Les Unités d’enseignement sont notées de 0 à 100.
Nul ne peut être admis à une Unité d’enseignement s’il n’a obtenu une
moyenne des notes au moins égale à 50 sur 100 pour l’ensemble des Eléments
constitutifs de l’UE.
L’Evaluation s’effectue par Unité d’enseignement. L’épreuve peut
comporter plusieurs sections correspondant aux éléments constitutifs de l’UE.
Article 24 : (1) A l’exception de l’UE relative au stage en milieu professionnel, chaque UE
est évaluée comme suit pour la validation du niveau :
Contrôle continu : 30% des points
Examen écrit : 70% des points
(2) La note de contrôle continu comprend les notes concernant :
La participation aux travaux dirigés et pratiques ;
Les devoirs surveillés ;
Les interrogations écrites ou orales ;
Les exposés ;
Les projets.
L’Unité d’enseignement du stage en milieu professionnel comporte au moins
deux Eléments constitutifs dont l’un est consacré à l’expérience en entreprise et l’autre
au rapport de fin de stage et sa soutenance.
Article 25 : (1) Les notes de Contrôle continu sont de la compétence de chaque
enseignant habilité qui dispense le cours correspondant. Il est exigé au moins une note

505
de contrôle continu par Unité d’enseignement.
(2) Les examens écrits visés à l’alinéa (1) de l’article (24) ci-dessus et
toutes les activités concourant à la validation de niveau sont organisés sous la
responsabilité de la Direction de chaque établissement habilité à assurer la formation de
BTS et sous la supervision de l’institution qui assure la tutelle académique de
l’Etablissement concerné conformément à la réglementation en vigueur.
(3) Le passage du niveau 1 au niveau 2 est conditionné par la validation
de toutes les UE.
Article 26 : (1) Un Examen national se déroulant en une seule session annuelle
sanctionne la fin des études suivies conformément aux dispositions du présent arrêté.
(2) Le Règlement général de l’Examen national pour l’obtention du Brevet
de Technicien Supérieur est fixé en tant que de besoin par le Ministre chargé de
l’Enseignement supérieur sur proposition de la Commission Nationale d’Organisation
des Examens Nationaux.
CHAPITRE VI : DES PROGRAMMES D’ENSEIGNEMENT
Article 27 : Les programmes des enseignements de la formation conduisant à l’obtention
du Brevet de Technicien Supérieur, présentés par secteurs, domaines, filières,
spécialités et éventuellement par options sont annexés au présent arrêté.
Article 28 : L’ouverture effective d’une formation de BTS dans un Etablissement public
ou privé habilité, pour une filière, une spécialité ou une option donnée, ne peut intervenir
qu’à la suite d’un texte particulier du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur
arrêtant les programmes des enseignements correspondants.
CHAPITRE VII : DISPOSITIONS FINALES
Article 29 : Le présent arrêté abroge toutes les dispositions antérieures contraires
notamment l’arrêté n°01/0014/MINESIJP/DDES du 26 février 2001 organisant le régime
des études et des évaluations et fixant les programmes des enseignements des filières
de BTS en République du Cameroun, ainsi que celles de l’arrêté n°05/0020/MINESUP du
12 janvier 2005 portant création, régime des études, évaluations et programmes du
Diplôme Supérieur d’Etudes Professionnelles (DSEP) ou Higher Professional Diplôma
(HPD) des Institutions d’Enseignement Supérieur du Cameroun.
Article 30 : Le présent arrêté entre en vigueur à compter de l’année académique
2017/2018.
Article 31 : Pendant la mise en place effective des nouvelles filières de BTS, les
enseignements conduisant au DSEP et au HPD restent valables pendant une période de
trois (03) ans.
Article 32 : Les Chefs des Institutions universitaires, les Chefs des Etablissements
habilités, le Président de la Commission Nationale d’Organisation des Examens
Nationaux, le Président de la Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur Privé
et le Directeur du Développement de l’Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera enregistré puis publié au
journal officiel en français et anglais./-

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
(e)Jacques FAME NDONGO

506
Arrêté № 000035/MINESUP/DFO du 20 mars 1995 Fixant les conditions
d'Organisations de l'Examen de Brevet de Technicien Supérieur (BTS)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution;
Vu le décret n° 92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement
et ses modifications subséquents ;
Vu le décret n°96/203 du 19 Septembre 1996 portant réaménagement du
Gouvernement ;
Vu le décret n°96/235 du 9 octobre 1996 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités ;
Vu les décrets n°93/009,010 et 011 du 19 janvier 1993 portant respectivement
organisation des IUT de Douala, Ngaoundéré et Bandjoun ;
Vu les recommandations de la réunion du 31 janvier 1997 ;
ARRETE:
CHAPITRE I DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : Le présent arrêté fixe les conditions d'organisation de l'examen du Brevet de
Technicien Supérieur (BTS) en République du Cameroun.
Article 2 :
I°) Le Brevet de Technicien Supérieur est un diplôme national de l'Enseignement
Supérieur qui atteste d'une qualification professionnelle ;
2°) Le titre de Technicien Supérieur est attaché à la possession du Brevet de Technicien
Supérieur ;
3°) Le diplôme de Brevet de Technicien Supérieur porte mention d'une spécialité
professionnelle.
II atteste que les titulaires sont aptes à tenir les emplois de techniciens supérieurs
dans les professions industrielles et commerciales, dans les activités de service, ou
celles relevant des arts appliqués, et capables de mobiliser leurs connaissances et leurs
aptitudes pour se perfectionner et s'adapter au cours de leur vie professionnelle.
Article 3 :
1 °) Le Brevet de Technicien Supérieur est défini par un référentiel caractéristique des
compétences professionnelles technologiques et générales requises pour son obtention.
2°) Ce référentiel énumère les capacités que le titulaires du diplôme doivent posséder, il
précise les savoirs et les savoir-faire qui doivent être acquis et indique les niveaux
d'exigences requis pour l'obtention du diplôme.
3°) Les spécialités de Brevet de Technicien Supérieur sont ouvertes par décision du
Ministre de l'enseignement Supérieur.
Article 4 : Le diplôme du Brevet de Technicien Supérieur est délivré à la suite d'un
examen public national organisé en une seule session annuelle.

507
Article 5 : l'examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) est ouvert aux candidats
camerounais ou étrangers des deux sexes remplissant les conditions ci-après :
a) Avoir suivi la scolarité complète définie par l'arrêté ministériel portant régime des
études du cycle de Brevet de Technicien Supérieur (BTS).
b) Avoir suivi une préparation au diplôme organisé par un établissement habilité
reconnu.
CHAPITRE II : DE LA CONSTITUTION DU DOSSIER
Article 6 : Chaque candidat doit déposer au service de la scolarité de l'établissement
public de son choix, contre récépissé, un dossier comprenant :
- une fiche de renseignement dûment remplie ;
- un relevé de notes de 1èreet 2e années du cycle de BTS dans un établissement
habilité ;
- une copie certifiée conforme du diplôme de fin d'études secondaires (BAC, GCE
A/L ou diplôme équivalent) ;
- une copie certifiée conforme de son acte de naissance datant de moins de trois
m ois ;
- une enveloppe de grand format timbrée à l'adresse du candidat ;
- une attestation de scolarité de l'année en cours ;
- une attestation de stage en entreprise effectué au cours de la formation ;
- une somme d'argent représentant les frais d'examen dont le montant est fixé
chaque année par communiqué du Ministre de l'enseignement Supérieur sur
proposition de la Commission Nationale d'organisation de l'examen du BTS.
CHAPITRE III : DE L'ORGANISATION DE L'EXAMEN DU BREVET DE TECHNICIEN
SUPERIEUR (BTS)
Article 7 : Les dates et centres de l'examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS)
sont fixés par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur, sur proposition de la
Commission Nationale d'Organisation de l'Examen du BTS.
Article 8 : 1°) l'examen en vue de la délivrance du BTS comporte au moins six
épreuves suivant les spécialités. Chaque épreuve sanctionne les capacités, savoirs et
savoir-faire à acquérir dans un ou plusieurs domaines concourant à la formation du
technicien supérieur, identifiés par le référentiel ou diplôme.
2°) L'examen comporte plusieurs épreuves professionnelles dont l'une d'elle
présente un caractère de synthèse significatif de la spécialité.
3°) Les sujets des épreuves sont choisis par la Commission Nationale du
BTS.
Article 9 :
1°) L'examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) comprend deux parties : des
épreuves écrites et pratiques ; des épreuves orales.

508
Pour chaque spécialité, l'examen comporte un certain nombre d'épreuves écrites,
pratiques et orales qui sont définies dans le texte portant ouverture de la spécialité.
2°) Tous les candidats doivent subir la totalité des épreuves écrites et pratiques.
CHAPITRE IV : DES JURYS ET DE L'ADMISSION
Article 10 :
1°) La composition et les modalités de fonctionnement des jurys sont fixées par
décision du Ministre Chargé de l'Enseignement Supérieur.
2°) Le jury est souverain.
Article 11 :
1 °) chaque épreuve de l'examen est notée de 0 à 20.
2°) L'épreuve de synthèse est assortie d'une note éliminatoire inférieure à 08/20, sauf
décision contraire du jury.
Article 12 : A l'issue des épreuves écrites et pratiques, le jury se réunit et dresse par
ordre alphabétique la liste des candidats admissibles aux épreuves orales.
Article 13 : l'examen oral se déroule devant des sous-jurys comprenant deux
enseignants et un représentant du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 14 : A l'issue des épreuves écrites, pratiques et orales, les candidats ayant
obtenu d'une part, une moyenne générale égale ou supérieure à 10/20 à l'ensemble des
épreuves de l'examen affectées de leurs coefficient et, d'autre part, une note égale ou
supérieure à 08/20 à l'épreuve professionnelle de synthèse sont déclarés admis à
l'examen de Brevet de Technicien Supérieur (BTS), classés par ordre de mérite et par
spécialité.
Article 15 : Les candidats n'ayant pas validé la totalité de leurs Unités de Valeur
pendant leur scolarité et ceux ayant obtenu une note inférieure à 10/20 à l'ensemble des
épreuves de l'examen sont ajournées.
Article 16 : les candidats éliminés à l'issue des épreuves écrites et pratiques ne peuvent
subir les épreuves orales ;
Article 17 : Un candidat ajourné peut, sur demande, conserver pour la session suivante,
le bénéfice d'une note égale ou supérieure à 10/20 obtenue à une ou plusieurs épreuves
de l'examen.
Article 18 : Les résultats définitifs sont publiés par communiqué du Ministre de
l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE V : DES SANCTIONS
Article 19 :
1°) Toute communication entre les candidats pendant le déroulement des épreuves, toute
fraude ou toute tentative de fraude mise à jour à l'examen national de Brevet de
Technicien Supérieur (BTS) entraînent l'élimination du ou des candidats incriminé (s).
2°) Tout candidat surpris en flagrant délit de fraude est immédiatement expulsé de la
salle d'examen.
3°) Tout signe distinctif porté par un candidat aux endroits non indiqués du cahier de
composition entraîne l'annulation de l'épreuve pour le candidat.
509
4°) Tout candidat convaincu de fraude pendant ou après le déroulement d'une session
donnée est exclu de l'examen national de Brevet de technicien Supérieur et interdit d'y
prendre part pour les trois (3) sessions suivantes.
Article 20 : Sans préjudice des poursuites pénales et des sanctions disciplinaires, toute
personne appartenant au corps enseignant et participant à l'examen national de Brevet
de Technicien Supérieur en qualité de surveillant de salle d'examen, de correcteur, de
membre de secrétariat, de l'équipe de correction, de surveillance ou de jury selon les cas.
Article 21 : Toute personne n'appartenant pas au corps enseignant et qui se rend
coupable de fraude ou de complicité de fraude à l'examen national de Brevet de
Technicien Supérieur (BTS) est passible de poursuites ' pénales.
CHAPITRE VI : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 22 : Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 23 : Les Recteurs des Universités concernées, les Chefs des Établissements
habilités et le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent Arrêté qui sera
enregistré puis publié au Journal Officiel en Français et en Anglais.
Yaoundé, le 20 Mars 1997
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Peter AGBOR TABI

510
Arrêté N° 006/0014/MINESUP/DDES du 02 février 2006 portant création, régime des
études et des évaluations de la Licence Professionnelles dans les Universités
d'Etat et les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

VU la Constitution ;
VU la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;
VU le Décret n° 2004/142 du 8 décembre 2004 portant organisation du Gouvernement
VU le Décret n° 2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
VU le Décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
VU le Décret n° 93/027 du 19 janvier 1996 portant dispositions communes aux
Universités, modifiées par le décret n°2005/342 du 10 septembre 2005 ;
VU le Décret n°2001/832/ PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées d'Enseignement Supérieur ;
VU l'Arrêté n°99/005/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Université d'Etat ;
ARRETE:
CHAPITRE I- DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : Le présent arrêt porte création, régime des études et des évaluations de la
Licence Professionnelle dans les Université d'Etat et les Institutions Privée
d'Enseignement Supérieur habilitées du Cameroun. Il fixe les principes de son
organisation et de sa mise en œuvre.
Article 2 : La Licence Professionnelle est un diplôme de l'Enseignement Supérieur
Sanctionnant des études dans les domaines du savoir, du savoir être et du savoir-faire,
de niveau Baccalauréat ou General Certificate of Education Advenced Level plus trois
(03) années académiques ou six semestres (06).
Article 3 : 1°/La Licence Professionnelle vise l'insertion professionnelle.
Elle porte la dénomination de la filière correspondant au secteur professionnel concerné.
2°/ Les Universités d'Etat et les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur
habilitées délivrent les Licences Professionnelles suivantes :
- la Licence Professionnelle de Management des Entreprises Touristiques et
Hôtelières ;
- la Licence Professionnelle de Guide Touristique National ;
- la Licence Professionnelle de Création et Management des Entreprises
Touristiques et Hôtelières.
3°/ D'autres Licences Professionnelles peuvent être délivrées par les
Universités d'Etat et les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur habilitées, par
arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 4 : La Licence Professionnelle porte mention de la filière, de la spécialité et/ou de
l'option professionnelle conforme à la formation suivie par son titulaire. Elle atteste que le
diplômé est apte à tenir les emplois du niveau de compétence requis dans le domaine
concerné.

511
Article 5 : 1°/ L'admission à la formation conduisant à la Licence Professionnelle se fait
par voie sélective.
2°/ Des textes particuliers du Ministre de l'enseignement supérieur définiront,
selon les cas, les critères et/ou les modalités de sélection
CHAPITRE II- REGIME DES ETUDES
Article 6 : 1°/ Les études en vue de l'obtention de la Licence Professionnelle durent deux
(02) semestres.
2°/ Toutefois, certaines filières peuvent nécessiter une (01) année de
préparation ou de mise à niveau, sans modification de la base de correspondance
académique fixée à l'article 2 ci-dessus.
3°/ Un texte particulier du Ministre chargé de l'enseignement supérieur
précise, en tant que de besoin, les formations visées à l'alinéa (2) du présent article.
Article 7 : 1°/ Les études en vue de l'obtention de la Licence Professionnelle sont
organisées en filières, spécialités et options.
2°/ Une filière est constituée par les spécialités du même domaine d'activité
professionnelle. Toutefois, une filière peut ne pas comporter de spécialité, selon les
exigences de la profession.
3°/ Une spécialité correspond à un groupement de matière formant à un profil
d'emploi requis par le marché du travail. 4°/ Une spécialité peut comporter des options.
Article 8: / La formation en vue de l'obtention de la Licence Professionnelle se fait en
alternance, soit 50% en milieu universitaire et 5% en milieu professionnel. Elle comporte :
- des enseignements transversaux portant sur les disciplines générales et
professionnelles.
- Des enseignements de spécialité portant sur les domaines et aptitudes propres à
la filière.
- La formation en milieu professionnel.
2°/ Les enseignement sont organisés en Unités de Valeur (UV), en modules et
sont dispensés sous forme de Cours Théoriques, de Travaux Dirigés (TD), de Travaux
Pratiques (TP), et sous forme de tutorat.
Article 9 : 1°/ Une unité de valeur comporte un ou plusieurs enseignements ; un module
comporte deux à quatre unités de valeur au moins et cinq unités de valeur au plus. 2°/ Le
nombre de modules est fixé à 2 au moins et à 4 au plus.
3°/ Le volume horaire d'une unité de valeur est de 30 heurs au moins et de 50
heurs au plus.
4°/Toutefois, le volume indiqué à l'alinéa (3) du présent article peut être porté
à plus de 50 heurs selon les exigences spécifiques de certaines professions.
Article 10 : La formation en milieu professionnel vise à compléter la formation en milieu
universitaire par l'expérience des pratiques des pratiques professionnelles correspondant
aux compétences requises et acquises. Elle permet également d'acquérir des qualités de
rationalité, des attitudes, des comportements et de développer le sens des
responsabilités par l'adaptation progressive aux exigences de l'emploi
Article 11 : La recherche des entreprises ou établissements d'accueil de l'étudiant et la
négociation du contenu de la formation sont effectuées conjointement par l'étudiant et les
responsables de son établissement.
Article 12 : La formation en milieu professionnel est sanctionnée par un rapport de stage
présenté devant un jury constitué à cet effet.

512
CHAPITRE III- DES PROGRAMMES
Article 13 : Les programmes des enseignements de la formation conduisant à l'obtention
de la Licence professionnelle, présentés par filière, par spécialité, par option le cas
échéant, font l'objet d'un texte particulier du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur.
Article 14 : L'ouverture effective d'une formation en Licence Professionnelle dans un
établissement public ou privé pour une filière, une spécialité ou une option donnée, ne
peut intervenir qu'à la suite d'un texte particulier du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur arrêtant les programmes des enseignements correspondants.
CHAPITRE IV- DES EVALUATIONS
Article 15 : 1°/ Les unités de valeur sont notées de 0 à 20.
2°/ Nul ne peut être admis à unité de valeur s'il n'a obtenu une moyenne des
notes au moins égales à 10 sur 20 pour l'ensemble des évaluations de l'U. V. 3°/ Toue
note inférieure à 08 sur 20 est éliminatoire.
4°/ La compensation entre les unités de valeur d'un même module est
subordonnée à l'obtention d'une note au moins égale à 08 sur 20 dans l'U. V. à
compenser.
Article 16 : 1°/ A l'exception des unités de valeur constitutives du module de formation en
milieu professionnel, chaque unité de valeur est évaluée comme suit. -contrôle continu :
30% des points ; -examen écrit : 20% des points ; -examen pratique : 50% des points.
2°/ La note de contrôle continu comprend les notes concernant : -la participation aux
travaux dirigés et pratiques ;
- les devoirs surveillés ;
- les interrogations écrites ou orales ;
- les exposés ;
- les projets.
3°/ Le module de formation en milieu professionnel comporte au moins deux unités de
valeur dont l'une est consacrée à l'expérience en entreprise et l'autre au rapport de fin de
séjour en milieu professionnel et à sa soutenance
Article 17 : 1°/ Les notes de contrôle continu sont de la compétence de chaque
enseignement habilité qui dispense le cours correspondant. Il est exigé au moins une
note de contrôle continu par unité de valeur.
2°/ Les évaluations visées à l'alinéa ci-dessus et toutes les activités concourant à la
validation de l'année sont organisées sous la responsabilité de l'Université concernée.
Article 18 : 1°/ L'admission au diplôme de Licence Professionnelle compte sur 100 points
répartis comme suit :
- les notes des évaluations des enseignements théoriques (10%) des points ;
- les notes des évaluations des enseignements pratiques (20%) des points ;
- les notes des évaluations des examens théoriques semestriels (20%) des points ;
- les notes de rapport de stage (10%) des points ;
- les notes des évaluations des enseignements professionnels (40°) des points.

513
2°/ Pour être déclaré admis, le candidat doit avoir une moyenne au moins
égales à 10 sur 20 dans l'ensemble des évaluations théoriques et dans l'ensemble des
évaluations pratiques.
Article 19 : 1°/ Seuls les établissements publics et les Institutions Privées
d'Enseignement Supérieur ayant reçu l'autorisation du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur peuvent organiser des formations préparant à la Licence Professionnelle. 2°/
Pour les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur (IPES) non encore homologuées
mais autorisées à préparer à la Licence Professionnelle, les évaluations sont supervisées
par l'Etablissement de l'Université d'Etat qui en assure la tutelle
CHAPITRE V- DISPOSITIONS FINALES
Article 20 : Le présent arrêté qui modifie et complète certaines dispositions de l'article 24
de l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999, abroge toutes dispositions
antérieures contraires.
Article 21 : le Vice-Chancellor, les Recteurs et des Universités d'Etat et le Directeur du
Développement de l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré puis publié au Journal
Officiel en français et en anglais./-

Yaoundé, le 02 février 2006


Le Ministre de l’Enseignement Supérieur
Jacques FAME NDONGO

514
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROUN
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland

Arrêté N° 16/0521/MINESUP/SG/DAUQ/DAJ/du 21 Juin 2016 fixant l'organisation


des formations conduisant à la délivrance du diplôme de Master Professionnel
dans l'enseignement supérieur au Cameroun
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
Vu la Constitution ;
Vu la directive n° 01/06-UEAC-019-CM-14 du 11 mars 2006 portant application du
système LMD (Licence, Master, Doctorat) dans les Universités et Établissements
d'enseignement supérieur de l'espace CEMAC ;
Vu la directive n°02/06-UEAC-019-CM-14 du 11 mars 2006 portant organisation des
études universitaires dans l'espace CEMAC dans le cadre du système LMD ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement
Supérieur ;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n° 2008/280 du 09 Août 2008 portant création de l'Université de
Maroua;
Vu le décret n°2010/371 du 14 décembre 2010 portant création de l'Université de
Bamenda
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux Universités ;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions communes aux
Universités modifié et complété par le décret N° 2005/342 du 10 septembre
2005;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées d'Enseignement Supérieur ;
Vu l'arrêté n° 99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations
dans les Universités d'Etat du Cameroun ;
Vu l'arrêté n°6/0014/MINESUP/DDES du 02 février 2006 portant création, régime
des études et des évaluations de la Licence Professionnelles dans les
Universités d'Etat et les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur du
Cameroun.
ARRETE :
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES
er
Article 1 : Le présent arrêté porte organisation et régime des études des formations
conduisant à la délivrance du master professionnel dans les Universités d'Etat et dans les
Institutions Privées d'Enseignement Supérieur homologuées du Cameroun
Article 2 :
(1) Le master professionnel est un diplôme de l'enseignement supérieur conférant à son
titulaire le grade universitaire de master.
515
(2) Il sanctionne les compétences dans les domaines du savoir, du savoir-faire et du
savoir-être de niveau Licence ou diplôme équivalent, plus quatre (04) semestres
d'enseignement de trente (30) crédits chacun. Les deux premiers semestres de master
correspondent à la première année de master (M1) et les deux derniers à la deuxième
année de master (M2).
(3) Il est organisé par domaine, mention et spécialité sous la forme de parcours de
formation initiale et/ou continue.
Article 3 : Le master professionnel assure l'acquisition des compétences techniques et
pratiques requises, et vise le développement de la professionnalisation des études
supérieures et les possibilités d'insertion rapide du diplômé dans le tissu socio-
économique.
Article 4 :
Les Universités d'Etat et les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur homologuées
délivrent des masters professionnels.
Les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur homologuées peuvent signer à cette
même fin des conventions avec d'autres institutions ou établissements d'enseignement
supérieur étrangers.
Le diplôme de master est accompagné d'une annexe descriptive appelée « supplément
au diplôme » qui porte la mention de l'établissement ou des établissements qui l'ont
délivré.
CHAPITRE II : DES CONDITIONS D'ACCES AU MASTER
Article 5 :
1) La formation en master est ouverte à toute personne sans distinction de nationalité
justifiant des conditions requises d'accès et se soumettant aux conditions d'inscriptions
administrative et pédagogique de l'Institution d'Enseignement Supérieure.
2) L'admission à la formation conduisant au master professionnel se fait par voie de
sélection.
Article 6 :
(1) Peut s'inscrire en première année de master, le candidat titulaire :
- d'un diplôme de licence dans le domaine compatible avec celui du master sollicité ;
- d'un diplôme admis en dispense ou en équivalence, en application de la
réglementation en vigueur ;
- d'une attestation de validation des acquis professionnels jugée équivalente à la licence
et délivrée par l'autorité compétente.
2) Peut s'inscrire en deuxième année de master, le candidat ayant capitalisé les 60
crédits alloués à la formation en master I.
3) Pour les candidats ayant entamé dans les années antérieures des études de master
et/ou justifiant de validation d'acquis professionnels, l'admission à un semestre donné est
accordée après évaluation des acquis pédagogiques et professionnels capitalisables par
la commission compétente de l'institution.
4) Un texte particulier du Chef de l'Institution d'Enseignement Supérieur, pris après avis
du Conseil d'Administration ou de l'instance en tenant lieu, précise les modalités de
sélection des candidats au master, des enseignants pouvant intervenir dans les
formations de master professionnel ainsi que les modalités de rémunération de ceux-ci.
CHAPITRE III : DES PROGRAMMES
Article 7 : L'ouverture effective d'une formation en master professionnel dans un
établissement public ou privé pour une filière, une spécialité ou une option donnée, ne
516
peut intervenir qu'à la suite d'un texte particulier du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur arrêtant les programmes des enseignements correspondants, et validant les
acteurs et actions impliqués.
Article 8 :
(1) Les programmes sont co-construits par les Universités, les milieux socio-
professionnels, et, le cas échéant, les collectivités territoriales décentralisées.
(2) Les programmes sont co-construits sur la base d'un référentiel qui formalise les
objectifs attendus en termes de connaissances, savoirs et compétences visés.
(3) Les programmes d'enseignement sont arrêtés par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
(4) Les programmes font l'objet d'une évaluation tous les 05 ans et peuvent donner lieu à
la révision ou à la suspension de la formation dans les mêmes conditions qu'à l'alinéa (1)
du présent article.
CHAPITRE IV : DU REGIME DES ETUDES
Article 9 :
Les études de master professionnel sont structurées en semestres.
La durée de la formation en vue de l'obtention du master professionnel est de quatre (04)
semestres après l'obtention de la licence.
Article 10 :
(1) Les formations sont organisées dans le cadre des parcours types de formation.
2) Chaque parcours type de formation comporte nécessairement des unités
d'enseignement professionnel. Il se compose d'unités d'enseignement obligatoires et
d'unités d'enseignement optionnelles fixées par l'Université ou l'établissement
d'enseignement supérieur.
3) Les UE sont dispensées sous forme de cours magistraux (CM), travaux dirigés (TD),
travaux pratiques (TP), stages et immersions professionnels (SIP).
4) La formation de master doit se faire en alternance entre l'Université et le milieu socio-
professionnel à raison de 60 % en milieu professionnel et 40 % en milieu universitaire.
5) Les enseignements doivent par ailleurs être assurés au moins pour 25% de leur
volume global par des professionnels exerçant leur activité principale dans le secteur
correspondant.
Article 11 : 1) Chaque Unité d'enseignement a une valeur définie en nombre de crédits.
2) Le nombre de crédits est fixé sur la base de la charge totale du travail
requise de la part de l'étudiant.
3) Il doit être tenu compte de l'ensemble de l'activité exigée de l'étudiant et,
notamment, du volume et de la nature des enseignements dispensés, du travail
personnel requis, des stages, mémoires, projets et autres activités individuelles ou
collectives.
4) Le nombre de crédits affectés à chaque UE est fixé sur la base de trente
(30) crédits pour l'ensemble des unités d'enseignement d'un semestre. Ce nombre est
réparti entre les différents éléments constitutifs de l'UE selon le parcours type de
formation.
5) La valeur du crédit est 10 heures.
Article 12 : (1) Le master est placé sous la responsabilité pédagogique d'un enseignant
de rang magistral de la spécialité assisté d'un conseil pédagogique.

517
(2) Le responsable pédagogique du master perçoit une indemnité fixée par le
chef de l'institution après avis du Conseil d'Administration ou de Direction.
Article 13 : Des modalités pédagogiques spéciales prenant en compte les besoins
particuliers des candidats engagés dans la vie professionnelle, des candidats handicapés
ou des candidats sportifs de haut niveau, sont fixées par décision du chef de l'Institution
d'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE V : DES EVALUATIONS
Ar t i cl e 14 : 1) L'évaluation des aptitudes et des connaissances du candidat est faite de
manière continue et régulière et porte sur des enseignements théoriques, des
enseignements pratiques, des stages et immersions en milieux socio-professionnels et
est clôturée par un examen terminal.
2) Les modalités de cette évaluation varient en fonction de chaque
parcours type de formation. Elles sont fixées par le conseil pédagogique de cette
formation.
3) L'évaluation du module de formation en milieu professionnel porte sur
trois (03) objets : le Projet, le Cahier de Stage et le Mémoire Professionnel.
4) Pour être déclaré admis, le candidat doit avoir capitalisé les 120 crédits
alloués à la formation en master I et II.
CHAPITRE VI : DISPOSITIONS FINALES
Article 15 : Des textes particuliers du ministre en charge de l'Enseignement Supérieur
peuvent en tant que de besoin compléter le présent arrêté.
Article 16 : Le présent arrêté abroge toutes dispositions antérieures contraires.
Article 17: Les Vice-Chancellors, les Recteurs des Universités d'Etat, les Responsables
des Institutions Privées d'Enseignement Supérieur homologuées, le Directeur des
Accréditations Universitaires et de la Qualité et le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent arrêté qui sera enregistré et publié, puis inséré au journal officiel en français et
en anglais.
Yaoundé, le 21 juin 2016
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur
Jacques FAME NDONGO

518
Arrêté № 02/MINESUP/DFO du 15 janvier 1998 Portant reconnaissance des
diplômes de l'Institut Catholique de Yaoundé.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n° 96/235 du 09 octobre 1996 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu l'Accord de Siège du 5 Juillet 1989 entre la République du Cameroun et le Saint-
Siège;
Vu le Protocole d'Accord du 17 août 1995 entre la République du Cameroun et le
Saint-Siège relatif à la Reconnaissance des diplômes de l'Enseignement Supérieur
décernés par l'Institut Catholique de Yaoundé ;
Vu les éléments des dossiers fournis par les autorités de l'Institut Catholique de
Yaoundé;
ARRETE :
Article 1er : En application des dispositions de l'article 1er titre 1er du Protocole d'Accord
entre le Saint-Siège et la République du Cameroun, les diplômes ci-après, décernés par
la Faculté des Sciences Sociales et de Gestion de l'Institut Catholique de Yaoundé dans
les disciplines dispensées par les établissements nationaux d'enseignement supérieur
sont officiellement reconnus en République du Cameroun. Il s'agit des :
1°) diplôme Universitaire de Technologie (DUT) et Diplôme d'Études Universitaires en
Sciences Sociales (DEUSS) de même niveau académique que le DUT, le Brevet de
Technicien Supérieur (BTS) des Instituts Universitaires de Technologie, et le Diplôme
d'Études Universitaires Générales des Facultés des Universités nationales.
2°) diplômes de Licence et de Maîtrise en Économie de Gestion et en Sciences
Sociales respectivement de même niveau académique que les Diplômes de Licence et
de Maîtrise délivrés par les Facultés des Universités nationales dans les mêmes
spécialités.
Article 2 :En application des dispositions de l'article 2 du protocole d'Accord susvisé, les
diplômes ci-après décernés par les Facultés de Philosophie et de Théologie de l'Institut
Catholique de Yaoundé sont officiellement reconnus en République du Cameroun. Il
s'agit des Diplômes d'Études Universitaires Générales en Philosophie, Licence
Universitaire en Théologie et de Maîtrise de Théologie respectivement de même niveau
académique que les Diplômes d'Études Universitaires Générales de Philosophie délivré
par les Facultés des Universités nationales, Licence et Maîtrise en Théologie délivrés par
les Institutions Internationales reconnues.
Article 3 : Les diplômes similaires délivrés par l'Institut Catholique de Yaoundé dans les
mêmes spécialités antérieurement à la signature du présent arrêté et suivant des
conditions analogues à celles actuellement appliquées, jouissent de la même
reconnaissance officielle en République du Cameroun.
Article 4 : Conformément aux dispositions du Protocole d'Accord du 17 août 1995 les
mêmes procédures définies par les articles 1 et 2 suscités seront appliquées en tant que
de besoin pour la reconnaissance des nouveaux diplômes délivrés par l'Institut
Catholique de Yaoundé, chaque fois que de nouveaux cycles y seront créés.

519
Article 5 : Conformément à l'alinéa 2 de l'article 11 du Protocole d'Accord du 17 août
1995, la reconnaissance dont il est question aux articles 1 à 4 du présent arrêté n'a pas
pour effet de dispenser les titulaires des diplômes de l'Institut Catholique de Yaoundé de
satisfaire aux dispositions découlant de la loi, ou aux conditions présentées par les
autorités compétentes pour l'exercice de l'activité professionnelle dont il s'agit en
République du Cameroun.
Article 6 : Le présent arrêté, qui entre en vigueur à compter de la date de sa signature
sera enregistré puis publié au Journal Officiel en français et en anglais.

Fait à Yaoundé, le 15 janvier 1998

520
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************

Arrêté № 00/0007/MINESUP/SG/DDES/CJ du 28 février 2000 portant création de la


commission nationale d'organisation de l'examen du brevet de technicien
supérieur (BTS)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu le Décret n°97/205 du 7 Décembre 1997 portant organisation du Gouvernement
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 Avril 1 9 98 ;
Vu le Décret n° 97/207 du 7 Décembre 1997 portant formation du Gouvernement;
Vu le Décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°93/026 du 19 Janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n° 93/027 du 19 Janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le Décret n°93/031 du 19 Janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Instituts Universitaires de Technologie;
Vu l'Arrêté n°008/CAB/PR du 19 Janvier 1993 portant création d'Instituts
Universitaires de Technologie au sein des Universités;
Vu l'Arrêté n°031/MINESUP/DFO du 03 Mai 1994 portant création de la Commission
Nationale d'Organisation de l'Examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ;
Vu l'Arrêté n°94/032/MINESUP/DFO du 03 Mai 1994 portant création des Centres
d'examen de Brevet de Technicien Supérieur (BTS), modifié et complété par l'Arrêté
n°98/0057/MINESUP/DDES du 24 Décembre 1998 ;
ARRÊTE:
CHAPITRE 1: DISPOSITIONS GÉNÉRALES
er
Article 1 .- Il est créé au sein du Ministère de l'Enseignement Supérieur, une
Commission Nationale d'Organisation de l'Examen du Brevet de Technicien Supérieur
(BTS), ci-après dénommée: «La Commission Nationale ».
Article 2 : La Commission Nationale est chargée :
- d'évaluer les profils de formation,
- de proposer et d'harmoniser les différentes formations des Brevets de Technicien
Supérieur arrêtés par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur,
- de proposer des ajustements, des profils et des programmes de formation,
- d'évaluer le système des examens,
- d'assurer l'harmonisation de l'Examen de BTS.

521
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 3 : (1) La Commission Nationale est présidée par le Directeur du Développement
de l'Enseignement Supérieur du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur. Elle
comprend en outre les membres ci-après:
- Les Directeurs des Instituts Universitaires de Technologie concernés,
- Un représentant du Chef de chacune des Institutions Universitaires concernées ;
- Cinq représentants de l'association des Établissements privés habilités à
dispenser des formations de BTS;
- Le Chef de la Cellule Juridique du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
(2) Le Président de la Commission Nationale
- assure la gestion des ressources financières ;
- prépare le budget prévisionnel de la session d'examen;
- prépare et propose à la signature du Ministre de l'Enseignement Supérieur le
calendrier organisant l'examen national du BTS.
- assure la police générale de l'examen sur l'ensemble du territoire national;
- signe les attestations de réussite et les relevés de notes.
(3) Le secrétariat de la Commission Nationale est assuré par la Sous-
Direction des Programmes d'Enseignement et des Examens du Ministère de
l'Enseignement Supérieur.
(4) Les fonctions de membre de la Commission Nationale sont gratuites.
Toutefois, les frais de session et, de fonctionnement sont pris en charge par la
Commission Nationale.
(5) Le Président de la Commission Nationale peut faire appel, en tant que de
besoin, à toute autre personne en raison de ses compétences.
Article 4.- La Commission Nationale est constituée des deux (2) sous-commissions
techniques ci-après:
- la sous-commission technique n° 1
- la sous-commission technique n° 2.
Article 5.- La sous-commission technique n° 1 est chargée :
- de l'élaboration des, profils et des programmes de formation des cycles de BTS;
- du suivi de la préparation des épreuves ;
- des propositions d'ajustement et d'évaluation du système des examens ;
- de la collecte et du traitement des sujets d'examen.
Cette sous-commission se réunit en tant que de besoin.
Article 6.- La sous-commission technique n° 2 est chargée du suivi de tous les
problèmes ayant trait à l'organisation matérielle de l'examen du BTS sur l'ensemble du
territoire national.
À cet effet, elle s'occupe :
- de l'approvisionnement en fournitures diverses ;
- de la collecte et du traitement des dossiers de candidatures ;
522
- de l'acheminement et de la sécurité des copies ;
- de la réception et du traitement informatique des copies ;
- du suivi des corrections des copies, de l'enregistrement des notes et des
vérifications.
Cette sous-commission se réunit en tant que de besoin.
Article 7.- La composition et les modalités de fonctionnement des deux sous-
commissions susvisées sont fixées par décision du Ministre chargé de l'enseignement
supérieur, sur proposition du président de la commission nationale.
CHAPITRE III : DES DISPOSITIONS FINANCIÈRES ET INFRASTRUCTURELLES
Article 8.- (1) Les ressources de la Commission Nationale proviennent : des frais
d'inscription des candidats à l'examen ; des subventions du Ministère chargé de
l'Enseignement Supérieur.
(2)Les établissements préparant à l'examen de BTS sont tenus de mettre à
la disposition de la Commission Nationale, sur sa demande, les infrastructures et les
équipements nécessaires au bon déroulement de l'examen.
Article 9.- Les sommes perçues au titre des frais d'inscription correspondant
notamment au nombre de dossiers de candidature sont remises contre décharge au
Président de la Commission Nationale qui les dépose dans un compte spécial.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 10.- A l'issue de chaque session d'examen, le Président de la Commission
Nationale établit un rapport d'activités qu'il présente au Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
Article 11.- Le présent arrêté abroge toutes les dispositions antérieures contraires.
Article 12.- Le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur, les chefs des
Institutions Universitaires et les Chefs d'Établissement habilités à dispenser les
formations de BTS sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent
arrêté qui sera enregistré et publié selon la procédure d'urgence au journal officiel en
français et en anglais.
Yaoundé, le 8 février 2000

523
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************

Arrêté № 00/0008/MINESUP/SG/DDES/CJ DU 28 février 2000 fixant les conditions


d'organisation de brevet de technicien supérieur (BTS)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le Décret n° 97/205 du 7 Décembre 1997 portant organisation du Gouvernement
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 Avril 1 9 98 ;
Vu le décret n°97/207 du 7 Décembre 1997 portant formation du Gouvernement ;
Vu le Décret n°98/231 du 28 Septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°93/026 du 19 Janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n°93/027 du 19 Janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le Décret n°93/031 du 19 Janvier 1993 portant dispositions communes
applicables aux Instituts Universitaires de Technologie ;
Vu l'Arrêté n°008/CAB/PR du 19 Janvier 1993 portant création d'Instituts
Universitaires de Technologie au sein des Universités;
Vu l'Arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 Novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun ;
Vu l'arrêté n°0007/MINESUP/SG/DDES/CJ du 28 février 2000 portant création de
Commission Nationale d'Organisation de l'Examen du Brevet de Technicien Supérieur,
VU l'Arrêté n°94/032/MINESUP/DFO du 03 Mai 1994 portant création des Centres
d'examen de Brevet de Technicien Supérieur (BTS), modifié et complété par l'Arrêté
n°98/0057/MINESUP/DDES du 24 Décembre 1998.
ARRÊTE:
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er : Le présent arrêté fixe les conditions d'organisation de l'examen du Brevet de
Technicien Supérieur (BTS) en République du Cameroun.
Article 2 :1) Le Brevet de Technicien Supérieur est un diplôme national de
l'Enseignement Supérieur, qui atteste d'une qualification professionnelle du niveau
Baccalauréat, GCE Advanced Level ou diplôme équivalent + 2 ans ou 4 semestres.
2) Le titre de Technicien Supérieur est attaché à la possession du Brevet de Technicien
Supérieur.
3) Le diplôme de Brevet de Technicien Supérieur porte mention de la spécialité
professionnelle concernée.

524
Il atteste que son titulaire est apte à tenir les emplois de technicien supérieur dans les
professions industrielles ou commerciales, dans les activités de service ou celles relevant
des arts appliqués et qu'il est capable de mobiliser ses connaissances et ses aptitudes
pour se perfectionner dans son domaine de compétence.
Article 3 :1) Le Brevet de Technicien Supérieur est défini par un référentiel
caractéristique des compétences professionnelles technologiques et générales requises
pour son obtention.
2) Ce référentiel énumère les capacités que le titulaire du diplôme doit
posséder. Il précise en outre les savoirs et savoir-faire qui doivent être acquis et indique
les niveaux d'exigence requis pour l'obtention du diplôme.
Article 4 : Les spécialités du Brevet de Technicien Supérieur sont ouvertes par décision
du Ministre Chargé de l'Enseignement Supérieur, sur proposition de la Commission
Nationale d'Organisation de l'examen du BTS.
Article 5 : Le diplôme de Brevet de Technicien Supérieur est délivré à la suite d'un
examen national organisé en une seule session annuelle par la Commission Nationale
d'Organisation du Brevet de Technicien Supérieur.
CHAPITRE II: DES MODALITÉS DE CANDIDATURE
Article 6 : L'examen national du Brevet de Technicien Supérieur est ouvert aux candidats
camerounais ou étrangers des deux sexes remplissant les conditions ci-après:
a) avoir suivi la scolarité complète définie par l'arrêté ministériel portant régime des
études du cycle de Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ;
b) avoir suivi une préparation au diplôme organisée par un établissement habilité par le
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 7: Le dossier de candidature comprend les pièces suivantes:
a) une fiche de renseignements dûment remplie;
b) deux relevés de notes des 1ère et 2èmeannées du cycle de BTS dans un
établissement habilité par le Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur;
c) une copie certifiée conforme du diplôme de fin d'études secondaires
(Baccalauréat, GCE/AL, ou diplôme équivalent) ;
d) une copie certifiée conforme de l'acte de naissance, datant de moins de trois
mois ;
e) une enveloppe de grand format, timbrée et portant l'adresse du candidat;
f) une attestation de scolarité de l'année en cours, pour les candidats réguliers;
g) une attestation de stage en entreprise effectué au cours de la formation;
h) un reçu des frais d'inscription à l'examen;
i) un ou des relevés de notes des sessions précédentes de BTS pour le candidat
libre.
Article 8: Les candidats réguliers déposent directement leur dossier dans leur
établissement de formation contre récépissé. L'établissement dépose lesdits dossiers au
Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur (Direction du Développement de
l'Enseignement Supérieur) contre récépissé.
Les candidats libres déposent directement leur dossier au Ministère de l'Enseignement
Supérieur (Direction du Développement de l'Enseignement Supérieur), contre récépissé.
Article 9 : Le montant des frais d'inscription visés à l'article 7 ci-dessus est fixé chaque
année par une décision du Ministre Chargé de l'Enseignement Supérieur, sur proposition
de la Commission Nationale d'Organisation de l'examen du BTS.

525
CHAPITRE III : DE L'ORGANISATION DE L'EXAMEN
Article 10: Les dates et centres d'examen du Brevet de Technicien Supérieur sont fixés
chaque année par une décision du Ministre Chargé de l'Enseignement Supérieur, sur
proposition de la Commission Nationale d'Organisation de l'Examen du BTS.
Article 11 : 1) L'examen en vue de l'obtention du Brevet de Technicien Supérieur
comporte au moins cinq épreuves suivant les spécialités. Chaque épreuve sanctionne
l'acquisition des connaissances et d'un savoir-faire dans un ou plusieurs domaines
concourant à la formation du technicien supérieur.
2) L'examen comporte plusieurs épreuves professionnelles dont l'une d'elles présente
un caractère de synthèse significatif de la spécialité.
Article 12 : (1) Pour chaque spécialité, l'examen comporte un certain nombre
d'épreuves pratiques et écrites qui sont définies dans le texte portant ouverture de la
spécialité.
(2) Pour être admis, tout candidat doit subir la totalité des épreuves pratiques et écrites.
CHAPITRE IV: DES JURYS ET DE L'ADMISSION
Article13: (1) La composition et les modalités de fonctionnement des jurys sont fixées
par décision du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, sur proposition du
Président de la Commission Nationale d'Organisation de l'Examen du Brevet de
Technicien Supérieur. (2) Les décisions du jury régulièrement constitué sont souveraines.
Toutefois, le candidat a droit à la correction de toute erreur constatée dans la
transcription ou le traitement de ses notes.
(3)Toute admission prononcée sur la base d'une erreur doit être rapportée dans les
conditions réglementaires.
Article 14: (1) Chaque épreuve de l'examen est notée de 0 à 20. (2) L'épreuve de
synthèse est assortie d'une note éliminatoire inférieure à 08/20.
Article 15: A l'issue des épreuves pratiques et écrites, les candidats ayant obtenu d'une
part, une moyenne générale égale ou supérieure à 10/20 à l'ensemble des épreuves de
l'examen affectées de leur coefficient, et, d'autre part une note égale ou supérieure à
08/20 à l'épreuve professionnelle de synthèse sont déclarés admis à l'examen de Brevet
de Technicien Supérieur (BTS), classés par spécialité et par ordre de mérite.
Article 16: Les candidats n'ayant pas validé la totalité des modules pendant leur scolarité
ou ceux ayant obtenu une note inférieure à 10/20 à l'ensemble des épreuves de l'examen
sont ajournés.
Article 17 : Un candidat ajourné peut, sur sa demande, conserver pour la session
suivante uniquement, le bénéfice d'une note égale ou supérieure à 10/20 obtenue à une
ou plusieurs épreuves de l'examen.
Article 18: Les résultats définitifs sont publiés par communiqué du Ministre Chargé de
l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE V: DES SANCTIONS
Article 19: (1) Toute communication entre les candidats pendant le déroulement des
épreuves, toute fraude ou tentative de fraude mise à jour à l'examen national de Brevet
de Technicien Supérieur entraînent la disqualification du ou des candidats incriminé(s).
(2) Tout candidat surpris en flagrant délit de fraude dûment constaté est immédiatement
expulsé de la salle d'examen.
(3) Tout signe distinctif porté par un candidat dans le cahier de composition entraîne
l'annulation de l'épreuve pour le candidat.

526
(4) Tout comportement de nature à perturber la sérénité du déroulement de l'examen
entraîne l'expulsion du ou des concerné(s) de la salle.
5) Tout candidat convaincu de fraude avant, pendant ou après le déroulement d'une
session donnée est exclu de l'Examen national de Brevet de Technicien Supérieur sur
décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur pour la session en cours, et interdit d'y
prendre part, pour une durée pouvant aller d'une à trois sessions, sans préjudice des
poursuites pénales.
Article 20: Les dispositions du décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions
communes aux Universités, en particulier les articles 61 à 66, sont applicables en cas de
silence du présent arrêté.
Article 21: Sans préjudice des poursuites pénales et des sanctions disciplinaires
prévues par la réglementation en vigueur, toute personne appartenant au corps
enseignant et participant à l'Examen national de Brevet de Technicien Supérieur en
qualité de surveillant de salle d'examen, de correcteur, de membre du secrétariat, ou de
membre du jury, qui se rend coupable de fraude ou de complicité de fraude aux dits
examens, est passible, à titre de sanction, d'exclusion immédiate du secrétariat, de
l'équipe de correction, de surveillance ou du jury selon les cas.
Article 22 : Toute personne n'appartenant pas au corps enseignant et qui se rend
coupable de fraude ou de complicité de fraude à l'Examen national de Brevet de
Technicien Supérieur est passible de poursuites pénales, sans préjudice des sanctions
administratives prévues par la réglementation en vigueur.
CHAPITRE VI : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 23: Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 24: Les Chefs des Institutions Universitaires, les Chefs des Établissements
habilites à dispenser des formations de BTS et le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur sont chargées chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent Arrêté qui sera enregistré puis publié selon la procédure d'urgence, au Journal
Officiel en Français et en Anglais.
Yaoundé, le 28 février 2000

527
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU CAMEROUN
SUPÉRIEUR REPUBLIC OF CAMEROON
************ ************
MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
************

Order № 02/0070/MINESUP/DDES of 24 juillet 2002 to lay down the conditions for


the organisation of the Higher National Diploma (HND) Examinations in the
Republic of Cameroon.
THE MINISTER OF HIGHER EDUCATION,

MINDFUL of the Constitution;


MINDFUL of Law n° 005 of 16 April 2001 on the Orientation of Higher Education:
MINDFUL of Decree n° 97/207 of 7 December 1997 appointing members of Government,
as and supplemented by Decree n° 2001/102 of 27 April 2001;
MINDFUL of Decree n° 93/231 of 28 September 1998 to organise the Ministry of Higher
Education:
MINDFUL of Decree n° 93/027 of 19 January 19, 1993 to create Universities;
MINDFUL of Decree n° 93/027 of 19 January 19, 1993 to lay down the general rules and
regulations applicable Universities;
MINDFUL of Decree n° 2001/ 832 of 9 September 2001 to lay down the general rules and
regulations applicable to Private Institutions of Higher Education:
MINDFUL of Order n° 01 0096/MINESUP of 7 December 2001 to lay down the conditions
for the creation and the functioning of Private Institutions of Higher Education:
MINDFUL of Decision n° 99/0055 no MINESUP/DDES of 16 November 1999 to lay down
the general provisions for the organisation of programmes or study and student
assessment in Cameroon State University
MINDFUL of Order n° 02 0007/MINESUP/DDES of 4 February 2002 to lay down the
modalities on the organisation and the functioning of the Forum on the Higher National
Diploma Programmes;
MINDFUL of Decision n° 2007/MINESUP/DDES of 4 February 2002 to create and
organize the Higher National diploma programmes committee;
MINDFUL of Order 02/6069/MINESUP/DDES of 24 JUIL 2002 to organize the structure,
curricula and the system of evaluation of the Higher National Diploma in the Republic of
Cameroon;
MINDFUL of the recommendations of the Forum on the- Higher National Diploma
Programmes held on 26, 27 and 28 February 2002
HEREBY ORDERS AS FOLLOWS:
CHAPTER I: GENERAL PROVISIONS
Article 1 : This Order lays down the conditions for the organisation of the Higher National
Diploma (HD) Examinations in the Republic of Cameroon.
Article 2 : (1) The Higher National Diploma (HND) is it University professional and
vocational qualification awarded to an individual upon successful completion of a course
of training and fulfillment of all the requirements pertaining there to, during at last
academic

528
(2) The HND bestows on its holder ail the academic and professional rights and privileges
pertaining there to It Certifies that its holder has qualified as a Senior Technician in the
Artistic Business, Indusial and Technical Fields or the Service Sector. The qualification
further certifies that the holder has the capacity to use the acquired knowledge and skills
In a specific Field of Specialization
Article 3: (1) The HND is a unique qualification characterised by the general, technical,
professional and vocational skills required for its award.
(2) These criteria include the capabilities and know-how of the holder of the Diploma in
specific skills and competencies.
(3) The Specialties and Options for which candidates may sit for the award of the HND
shall be declared open by the Minister of Higher Education, on the recommendation of
the National Committee for the Organisation of HND Examinations.
Article 4: The Minister of Higher Education shall create the National Committee for the
Organisation of HND Examinations and stipulate the modalities of its functioning in a
separate instrument.
Article 5 : The HND is earned through a national examination organised each academic
year in one session by the Ministry of Higher Education through the National Committee
for the Organisation of HND Examinations.
CHAPTER II: EXAMINATION REQUIREMENTS
Article 6 : HND Examinations shall be open to Cameroonians and foreigners of both
sexes who must:
a) have attained an educational level stipulated in the Ministerial Order to law DOWN the
Programmes of Study for the Hnd ;
b) have undergone adequate preparation for the examinations in an approved Or
accredited Public or Private Institution of Higher Learning duly authorised by the
Minister of Higher Education;
c) show proof of the or proficiency in English ;
d) have passed in all the courses in the Specialty or Upon for the HND offered by an
Institution authorised by the Minister of Higher Education to organise training leading
to the award of the HND
Article 7: The candidate's application file to sit for HND Examinations shall include the
following documents:
a) a completed application form provided by the Ministry of Higher Education;
b) two transcripts for the four semesters spent in an approved or accredited Institution of
Higher Education:
c) a certified true copy of the GCE Advanced Level, the Baccalaureate, or equivalent
qualifications as recognised by the Minister of Higher Education:
d) a certified true of the candidates birth certificate not more than 3months old on the
date of submission of the examination the:
e) a large self-addressed stamped envelope :
f) testimonial showing that the candidate has successfully undergone a satisfactory
internship or work shop experience in a business enterprise during the course of study
g) a receipt of full payment of the Examination fees
h) a passport size photographs ;
i) as the case maybe, a copy of the transcript of the most recent HND Examination
session attended by the external candidate
(2) External candidates shall deposit their files directly in the ministry of Higher Education
(Department of Higher Education Development) with in the deadline fixed by the Minister

529
of Higher Education. They must obtain; from the competent Services of the Ministry,
officer receipts for all documents submitted.
Article 8 : (1) The requirements stipulated in Articles 6, 7 and 8 above modified by the
Minister of Higher Education as and when necessary.
(2) The internal candidates referred to in Article 8 above are students who are still
undergoing training in; an approved or accredited Institution of Higher Learning 21 the
time they apply to sir for the HND Examinations,
The external candidates referred Article 7 and 8 above are candidates who failed at a
previous HND To examination session organised by the ministry of Higher Education of
Cameroon and who may not have registered in an accredited or approved Institution of
Higher Learning at the time of applying to re-write the HND Examination.
Holders of foreign diplomas or certificates who intend Examinations in Cameroon shall
apply to the Minister of Higher Education in time to obtain the necessary equivalences,
Article 9: The Examination fees referred to in Article 7 above shall be determined each
academic year by the Minister of Higher Education on the recommendation of the
national Committee for the Organisation of HND Examinations These fees shall not be
refundable.
CHAPTER III: ORGANISATION OF THE NATIONAL EXAMINATIONS
Article 10: (1) Internal candidates shall submit their application files to the Institution in
which they are being trained They should ensure to obtain a receipt to documents
submitted. The Institution shall then forward ail completed files to the Ministry of Higher
Education (Department of Higher Education Development) within the deadline fixed by
the Minister of Higher Education, The competent Services of the Ministry shall
acknowledge receipt of all files
Article 11: (1) HND Examinations shall be organized each academic year by the minister
of Higher Education in conformity with the rules and regulations in force.
2) The date s and Centres of each HND Examination session shall be fixed by the
Minister of Higher Education Of the recommendation of the National the Organisation of
HND Examinations.
(3) The ways means for the functioning of an Examination Centre: shall be stipulated ill a
separate instrument by the minister or Higher Education on the recommendation or the
National Committee for the Organisation of HND Examinations.
Article 12 : The HND Exanimations for each Specialty or Option shall consist of practical
and a written parts, in accordance with the regulations and procedures in force.
Article 13 : (1) The written examinations for the award of the HND shall consist of a
minimum of 4 and a maximum of 6 papers in the various Specialties and Options. These
papers shall reflect the knowledge and skill in one or more Fields of Study or Specialties
as required at the level of a Senior Technician.
(2) Each year, the Minister of Higher Education shall specify in a separate instrument the
Specialties and Options for which the examinations shall be organised as recommended
by the National Committee for the Organisation of HND Examinations.
CHAPTER IV: EXAMINATION JURY AND RESULTS
Article 14: (1) On the recommendation of the National Committee for the Organisation of
HND Exanimations. The Minister of Higher Education shall appoint members of the Jury
or Panel of Examiners for the Examination session
(2) The composition and the modalities for the functioning of the Jury or Panel of
Examiners shall be stipulated in a separate instrument by the Minister of Higher
Education, on the recommendation of the national Committee for the Organisation of
530
HND Exanimations,
(3) The decisions of an officially constituted Jury or Panel of Examiners shall be
sovereign. However candidates shall have the right to petition for correction of any errors
that might have occurred in the compilation and recording of results.
(4) To qualify for consideration on the list, of successful candidates in an HND
Exanimation session the candidate must have been tested in both the practical and the
written parts of each paper; in the Examination.
(5) Any errors discovered in results that have been officially published shall be corrected
in accordance with the rules and regulations in force.
Article 15: (1) All papers or tests offered in the HND Examinations shall be marked on a
scale over twenty shall be an eliminatory mark in any of the papers or tests.
(2) Any marks be low 08/20 in a core or major paper shall be considered an eliminator-
mark the: list of such core or major papers for each Specialist, shall he published by the
minister of Higher Education on the recommendation of the of Committee
Article 16:All the end or the practical and written examinations candidates who obtain a
general average mark of at least 10/20, and who do not have an eliminatory mark shall
be declared the in Specialty and Option.
Article 17: The results of successful candidates in each Specialty and Option shall be
published by order of merit by the Minister of Higher Education as recommended by the
jury retired in Article 14 above.
Article 18 : Candidates who do not pass in ail the courses on their Programme of Study,
or who score less than 10/20 in any of the practical and written papers or less than 08/20
in the core or major papers referred in Article 15 above shall be declared unsuccessful.
Article 19 : (1) The marks of an unsuccessful candidate in a given paper shall be
transferred automatically to the next HND examination session only, provided the
candidate scores at least 10/20 in that paper. This privilege shall be applicable in one
exanimation session only.
(2) However, candidates who desire to waive their right to this privilege may do by writing
formally to the Minister of Higher Education. In this case, such candidates shall in no
circumstances require the Minister of Higher Education to reconsider the mark(s) already
forfeited in this way.
CHAPTER V: ACADEMIC MISCONDUCT AND SANCTIONS
Article 20 : (1) Communication among or between candidates during the exanimations,
or cases of fraud or attempts to fraud discovered in the exanimation room or premises
during regularly scheduled END Examinations shall lead to the expulsion of the
candidate(s) from the examination room and premises.
(2) Candidates caught cheating shall be immediately expelled from the examination
room and premises. Appropriate disciplinary measures shall be taken by the competent
authorities as provide by the Law.
(3) Any distinctive signs likely to facilitate identification found on a candidate
examination script shall lead to the cancellation of the paper for that candidate. This
cancellation shall be sanctioned with a grade of zero over twenty.
(4) Any behaviour or attitude likely to disrupt the smooth running of regularly scheduled
HND Examinations shall lead to the expulsion of the candidate(s) involved from the
exanimation room and premises. This shall not exclude the application of other
disciplinary administrative or legal measures that the Law might provide in such
circumstances.
(5) Candidates round guilty or cheating before during and after an examination session
shall be disqualified from If/D Examinations for the current session by the minister of

531
Higher Education. Such candidates shall also be barred from future HND examinations a
period of one to three sessions, in addition to any legal action be taken against them.
Article 21: The provisions of Articles 61, 66 of Decree n° 93/027 of January 19 1993 to
lay clown the common provisions Universities shall be applicable the HND Examinations
where the present Order is silent on such offences.
Article 22: Any member of the reaching corps involved in the organisation of HND
Examinations either as invigilator, marker, member of the secretariat, or member of the
jury, who is found guilty of examination fraud fjj or mitigating such fraud, shall, be
suspended immediately from the Examination session. This shall not exclude any further
administrative, legal and disciplinary sanctions that could be taken against the defaulter in
accordance with the rules and regulations force.
Article 23: Anyone found guilty of examination fraud or found to be an accomplice of
fraud in the HND Examinations, and who is not part of the teaching corps, shall be liable
to prosecution, in addition to any administrative sanctions stipulated by the rules and
regulations in force.
CHAPTER VI: MISCELLANEOUS AND FINAL PROVISIONS
Article 24: The present Order which repeals all previous regulations repugnant to it goes
into effect as from the 2002/2003 academic year.
Article 25: The Heads of State Universities, Heads of other Approved or Accredited
Institutions of Higher Learning, and the Director of Higher Education Development, each
of them in his/her sphere, are responsible for the implementation of the present Order,
which shall be registered and published according to the procedure of urgency and
inserted in the Official Gazette in English and in French.

532
Order № 02/0071 /MINESUP/DDES of 24 July 2002 to create, organise and lay down
the modalities of the functioning of the National Committee for the Organisation of
the Higher National Diploma (HND) Examinations.
THE MINISTER OF HIGHER EDUCATION,
MINDFUL of the Constitution;
MINDFUL of Law n° 005 of 16 April 2001 on the Orientation of Higher Education;
MINDFUL of Decree n°97/205 of 7 December 1997 to organise the Government, as
amended and supplemented by Decree n° 98/067 of 28 April 1998;
MINDFUL of Decree n°97/207 of 7 December 1997 appointing members of
Government, as amended and supplemented by Decree h° 2001/102 of 27 April 2001;
MINDFUL of Decree n°98/231 of 28 September 1998 to organise the Ministry of
Higher Education;
MINDFUL of Decree n°93/027 of 19 January 19, 1993 to create Universities;
MINDFUL of Decree n°93/027 of 19 January 19, 1993 to lay down the general rules
and regulations applicable to Universities;
MINDFUL of Decree n°2001/832 of 19 September 2001 to lay down the general rules
and regulations applicable to Private Institutions of Higher Education;
MINDFUL of Order n°01/0096/MINESUP of 7 December 2001 to lay down the
conditions for the creation and the functioning of Private Institutions of Higher Education;
MINDFUL of Decision n°99/0055/MINESUP/DDES of 16 November 1999 to lay down
the general provisions for the organisation of programmes of study and students
assessment in Cameroon State Universities;
MINDFUL of Order n°02/0007/MINESUP/DDES of 4 February 2002 to lay down the
modalities of the organisation and the functioning of the Forum on the Higher National
Diploma Programmes ;
MINDFUL of Decision n°02/0070/MINESUP/DDES of 4 February 2002 to create and
organise the Higher National Diploma Programmes Committee;
MINDFUL of Order n°02/0069/MINESUP/DDES of 24 July 2002 to organise the
structure, curricula and the system of evaluation of the Higher National Diploma in the
Republic of Cameroon;
MINFUL of Order № 02/0070/MINESUP/DDES of 24 July 2002 to lay down the
conditions for the organization of the Higher National Diploma Examinations in the
Republic of Cameroon;
MINDFUL of the recommendations of the Forum on the Higher National Diploma
Programmes held on 26, 27 and 28 February 2002;
HEREBY ORDERS AS FOLLOWS:
CHAPTER I : GENERAL PROVISIONS
Article 1: This Order creates, organises and lays down the modalities of the functioning
of the National Committee for the Organisation of the Higher National Diploma (HND)
Examinations, hereafter referred to as "The HND Committee".
Article 2: The mission of the HND Committee shall be to assist the Minister of Higher
Education in the management of HND Programmes of Study and Examinations.
To this effect, the HND Committee shall:
- examine and harmonise the various Programmes of Study submitted for approval, or
those already approved by the Minister of Higher Education ;

533
- examine and submit for consideration by the Minister of Higher Education student
assessment procedures ;
- be responsible for the organisation of examinations for the award of the HND;
- discharge such other duties as assigned by the Minister of Higher Education in
connection with the HND Examination.
CHAPTER II: ORGANISATION, COMPOSITION AND FUNCTIONING
Article 3: (1) The HND Committee shall be organised and composed as follows :
- General Supervisor: The Minister of Higher Education.
- Chairperson: The Director of Higher Education Development.
- Deputy-Chairperson and Secretary: The Sub-Director of Programmes and
Examinations in the Ministry of Higher Education.
- Assistant-Secretary: The Sub-Director of Private Higher Education. Members :
- The Director or Dean of each School or Faculty of State Universities duly authorised to
train candidates for HND Examinations.
- A representative of the Legal Unit of the Ministry of Higher Education.
- Two academic representatives of the Association of Approved or Accredited Private
Institutions of Higher Learning duly authorised to train candidates for HND Examinations.
(2) The Secretariat of the HND Committee shall also comprise the following:
- The Chief of Service of Examinations.
- The Chief of Service of Programmes.
- The Chief of Service of Approval and Supervision.
- The Chief of Service of Studies and Regulations.
- Members of the Middle-Level Staff of the Sub-Department of Programmes and
Examinations.
Article 4: (1)The members of the HND Committee shall be appointed by the Minister of
Higher Education.
(2) The services of members of the HND Committee shall be free. However, all
expenditures arising from the functioning of the HND Committee shall be covered by the
resources allocated to the HND Committee.
Article 5: The Chairperson of the HND Committee shall :
- be responsible for the smooth organisation of HND Examinations throughout the
national territory ; to this effect, for each Examination session, he shall prepare all
documents pertaining thereto, for the signature of the Minister of Higher Education;
- convene and preside over the meetings of the HND Committee and submit
- comprehensive reports to the Minister of Higher Education ;
- sign students' results testimonials and attestations of success ;
- co-sign the Diplomas with the Minister of Higher Education ;
- be responsible and accountable for the management of the financial resources of the
HND Committee ;
- discharge any other duties in accordance with the provisions of Article 2 above.
Article 6: The Chairperson of the HND Committee may invite any persons to contribute to
the activities of the HND Committee on the basis of their qualifications and competence,
prior to the authorisation of the Minister of Higher Education.
534
Article 7: The HND Committee shall meet at least once a year, and as often as
necessary, on the invitation of the Chairperson, prior to the approval of the Minister of
Higher Education.
Article 8 : (1) The Results of a Higher National Diploma Examination session are
prepared by a Jury or Panel of Examiners appointed each academic year by the Minister
of Higher Education.
(2) The results of each HND Examination session prepared by the Juryor Panel of
Examiners are submitted to the Minister of Higher Education for approval and publication.
Article 9 : The composition and the functioning of the Jury or Panel of Examiners shall be
stipulated in a separate instrument by the Minister of Higher Education, on the
recommendation of the Chairperson of the HND Committee.
CHAPTER III : FINANCIAL PROVISIONS
Article 10: The financial resources of the HND Committee shall be made up of :
- examination fees paid by the candidates ;
- subventions from the Ministry of Higher Education.
Article 11: (1) The examination fees collected from candidates as well as the
subventions referred to in Article 10 above shall be deposited in a special bank account
by the Chairperson of the HND Committee.
(2) The Minister of Higher Education and the Chairperson of the HND Committee shall be
the signatories of this special account.
CHAPTER IV: MISCELLANEOUS AND FINAL PROVISIONS
Article 12: As and when necessary, the Minister of Higher Education may require a
Public or Private Institution of Higher Learning to put their facilities and equipment at the
disposal of the HND Committee for the organisation of an HND Examination.
Article 13: (1) At the end of each examination session, the Head each Examination
Centre shall submit a written report to the Chairperson of the HND Committee.
(2) Subsequently, the Chairperson of the HND Committee shall submit a written
comprehensive report to the Minister of Higher Education concerning all the examination
centres for the particular session.
Article 14: The present Order repeals all previous regulations repugnant to it.
Article 15: The Heads of State Universities, the Heads of Approved or Accredited Private
Institutions of Higher Learning, and the Director of Higher Education Development, each
of them in his/her sphere, are responsible for the implementation of the present Order,
which shall be registered and published according to the procedure of urgency, and
inserted in the Official Gazette in English and in French.

Yaounde, 24 July 2002

535
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER
L'ENSEIGNEMENT
EDUCATION DEVELOPEMENT
************
************

Arrêté №00/0068/MINESUP/DFO du 28 février 2006 fixant des conditions


d'organisation de l'examen de brevet de technicien supérieur (BTS)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


Vu la Constitution ;
Vu le Décret n°92/245 du 26 Novembre 1992 portant organisation du Gouvernement
et ses modificatifs subséquents
Vu le Décret n°96/203 du 19 Septembre 1996 portant réaménagement du
Gouvernement;
Vu le Décret n°96/235 du 9 Octobre 1996 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur.
Vu le Décret n°93/027 du 19 Janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu les Décrets n°93/009, 010 et 011 du 19 Janvier 1993 portant respectivement,
organisation des IUT de Douala, Ngaoundéré et Bandjoun;
Vu les recommandations de la réunion du 31 Janvier 1997;
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er : Le présent arrêté fixe les conditions de l'organisation de l'examen du Brevet
de Technicien Supérieur (BTS) en République du Cameroun.
Article 2: 1) Le Brevet de Technicien Supérieur est un diplôme national de
l'Enseignement Supérieur qui atteste d'une qualification professionnelle.
2) Le titre de Technicien Supérieur est attaché il la possession du Brevet de
Technicien Supérieur qui atteste d'une qualification professionnelle.
3) Le diplôme de Brevet de Technicien Supérieur porte mention d'une
spécialité professionnelle.
Il atteste que ses titulaires sont; aptes à tenir les emplois de techniciens supérieurs dans
les professions industrielles et commerciales, dans les activités de service, ou celles
relevant des arts appliqués, et capables de mobiliser leurs connaissances et leurs
aptitudes pour se perfectionner et s'adapter au cours de leur vie professionnelle.
Article 3 :1) Le Brevet de Technicien Supérieur est défini par un référentiel
caractéristique des compétences professionnelles technologiques et générales requises
pour son obtention,

536
Ce référentiel énumère- les capacités que les titulaires du diplôme doivent posséder, il
précise les savoir et les savoir-faire qui doivent être acquis et indique les niveaux
d'exigences requis pour l'obtention du diplôme.
Les spécialités Le Brevet de Technicien Supérieur sont ouvertes par décision du Ministre
de l'Enseignement Supérieur.
Article 4 : Le diplôme du Brevet de Technicien Supérieur est délivré il la suite d'un
examen public national organisé en une seule session annuelle.
Article 5 : L'examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) est ouvert aux candidats
camerounais ou étrangers des deux sexes remplissant les conditions ci-après:
Avoir suivi la scolarité complète définie par l'arrêté ministériel portant régime des éludes
au cycle de Brevet de technicien Supérieur (BTS).
Avoir suivi une préparation au diplôme organisé par un établissement habilité reconnu
CHAPITRE II : DE LA CONSTITUTION DU DOSSIER
Article 6 : Chaque candidat doit déposer au service de la scolarité de l'établissement
public de son choix, contre récépissé, un dossier comprenant :
a) une fiche de renseignement dûment remplie,
b) un relevé de notes de 1ère et 2e années du cycle de BTS dans un établissement
habilité,
c) une copie certifiée conforme du diplôme de fin d'études secondaires (BAC, GCE A/L
ou diplôme équivalent),
d) une copie certifiée conforme de son aide de connaissance datant de moins de trois
mois,
e) une enveloppe de grand format limitée à l'adresse du candidat
f) scolarité de l'année en cours,
g) une attestation de stage en entreprise effectué au cours de la formation,
h) une somme d'argent représentant les frais d'examen dont le montant est fixé chaque
année par communiqué du Ministre de l'Enseignement Supérieur sur proposition de la
Commission Nationale d'organisation de l'examen du BTS;
CHAPITRE III : DE L'ORGANISATION DE L'EXAMEN DU BREVET, DE TECHNICIEN
SUPÉRIEUR (BTS)
Article 7 : Les date et centre de l’examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) sont
fixés par une décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur, sur proposition de la
Commission Nationale d'Organisation de l'Examen du BTS.
Article 8:1) L'examen en vue de la délivrance du BTS comporte au moins épreuves
suivant les spécialités; chaque épreuve sanctionne les capacités, savoirs et savoir-faire à
acquérir dans un ou plusieurs domaines concourant à la formation du technicien
supérieur, identifiés par le référentiel ou diplôme.
2) L'examen comporte de plusieurs épreuves professionnelles dont l'une d'elles
présente un caractère de synthèse significatif de la spécialité sont choisis par la
Commission National
Article 9:1) L'examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) comprend deux parties:
- des épreuves écrites et pratiques,
- des épreuves orales
Pour chaque spécialité, l'examen comporte un certain nombre d'épreuves écrites,
pratiques et orales qui sont définies dans le texte portant ouverture de la spécialité.
2) Tous les candidats doivent subir la localité des épreuves écrites et
pratiques.

537
CHAPITRE IV : DES JURYS ET DE L'ADMISSION
Article 10 : 1) La composition et les modalités de fonctionnement des jurys sont fixées
par décision du Ministre Chargé de l'Enseignement Supérieur,
2) Le jury est souverain.
Article 11: 1) Chaque épreuve, de l'examen est notée de 0 à 20.
2) L'épreuve de synthèse est assortie d'une pole éliminatoire inférieure à
08/20, sauf décision contraire du jury.
Article 12: A l'issue des épreuves écrites et pratiques, le jury se réunit et dresse par
ordre alphabétique la liste des candidats admissibles aux épreuves orales.
Article 13 : L'examen oral se déroule devant des sous-jurys comprenant deux
enseignants et un représentant du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 14 : A l'issue des épreuves écrites, pratiques et orales, les candidats ayant
obtenu d'une part, une moyenne générale égale ou supérieure à 10/20 à l'ensemble des
épreuves de l'examen affectées de leur coefficient et, d'autre part, une note égale ou
supérieure à 08/20 à l'épreuve professionnelle de synthèse sont déclarés admis à
l'examen de Brevet de Technicien Supérieur (BTS), classés par ordre de mérite et par
spécialité.
Article 15: Les candidats n'ayant pas validé la totalité de leurs Unités de Valeur pendant
leur scolarité et ceux ayant obtenu une note inférieure à 10/20 à l'ensemble des épreuves
de l'examen sont ajournés.
Article 16 : Les candidats éliminés à l'issue des épreuves écrites et pratiques ne peuvent
subir les épreuves orales.
Article 17 : Un candidat ajourné peut, sur sa demande, conserver pour la session
suivante, le bénéfice d'une note égale ou supérieure à 10/20 obtenue à une ou plusieurs
épreuves de l'examen.
Article 18 : Les résultats définitifs sont publiés par communiqué du Ministre de
l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE V: DES SANCTIONS
Article 19 : 1) Toute communication entre les candidats pendant le déroulement des
épreuves, taule fraude ou toute tentative de fraude mise à jour à l'examen national de
Brevet de Technicien Supérieur (BTS) entraînent l'élimination du ou des candidats
incriminé (8)
(2) Tout candidat surpris en flagrant immédiatement expulsé de la salle
d'examen de fraude est mise à jour à l'examen national de Brevet de Technicien
Supérieur (BTS) entraînent l'élimination du ou des candidats incriminés
(3) Tout signe distinctif porté par un candidat aux endroits n° 11 indiqués du
cahier de composition entraîne l'annulation de l'épreuve pour le candidat.
(4) Tout candidat convaincu de fraude pendant ou après le déroulement
d'une session donnée est exclu de l'examen national de Brevet de Technicien Supérieur
et interdit d'y prendre part pour les trois (3) sessions suivantes.
Article 20 : Sans préjudice des poursuites pénales et des sanctions disciplinaires, toute
personne appartenant au corps enseignant et participant à l'examen national de Brevet
de Technicien Supérieur en qualité de surveillant de salle d'examen, de correcteur, de
membre de secrétariat, ou de membre de jury, et qui se rend coupable de fraude Oit de
complicité de fraude auxdits examens, est passible de sanction, d'exclusion immédiate
du secrétariat, de l'équipe de correction, de surveillance ou de jury selon les cas.

538
Article 21 : Toute personne n'appartenant pas au corps enseignant et qui se rend
coupable de fraude ou de complicité de fraude à l'examen national de Brevet de
Technicien Supérieur (BTS) est passible de poursuites pénales.
CHAPITRE VI : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 22 : Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 23 : Les Recteurs des Universités concernées, les Chefs des Établissements
habileté et le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur
sont chargés, chacun en ce le concerne, de l'exécution (lu présent Arrêté qui sera
enregistré puis publié au Journal Officiel eu Français et en Anglais./

539
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
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DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER ED-
L'ENSEIGNEMENT UCATION DEVELOPEMENT
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Arrêté № 99/0055/MINESUP/DDES 16 novembre 1999 portant dispositions


générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans
les universités d'État du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


VU la Constitution;
VU le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998 ;
VU le décret n°97/207 du 7 décembre 1997 portant formation du Gouvernement;
VU le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
VU le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
VU le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
ARRÊTE:
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 : Le présent arrêté porte dispositions générales applicables à l'organisation des
enseignements et des évaluations dans les Établissements des Universités d'État du
Cameroun. Il fixe les principes de leur élaboration et de leur mise en œuvre.
Article 2 : (1) L'année académique est répartie en deux semestres. Un semestre
comprend entre quatorze (14) et seize (16) semaines d'enseignement.
(2) L'évaluation des connaissances est consécutive aux enseignements
dispensés.
Article 3 : (1) Les études dans les Établissements des Universités d'État sont
organisées en filières et en cycles. Chaque Établissement peut comporter un, deux ou
trois cycles. Le cycle est organisé en niveaux d'études.
Les études dans un niveau durent 2 semestres.
Le premier cycle a une durée de deux à trois ans ou 4 à 6 semestres après le
Baccalauréat (BAC) ou le General Certificate of Education, Advanced Level (G.C.E./AL).
Le deuxième cycle a une durée de deux à trois ans ou 4 à 6 semestres après le premier
cycle.
Le cycle doctoral a une durée de trois à cinq ans ou 6 à 10 semestres après le
deuxième cycle.
(2) Toutefois, les durées de formation prévues à l'alinéa (1) ci-dessus

540
peuvent être modifiées suivant les exigences de certaines formations, conformément à la
réglementation en vigueur et aux usages universitaires.
(3) Conformément à l'article 13 du décret n° 93/027 du 19 janvier 1993, la
nature des cycles et le régime des études et des examens sont définis par des textes
particuliers propres à chaque Université.
(4) Chaque Université peut en outre organiser des formations spéciales
dont la nature et la durée sont déterminées par des textes particuliers.
Article 12 : (1) Il est organisé une session de rattrapage dont les modalités d'évaluation
obéissent aux mêmes principes que les sessions normales.
(2) L'examen de rattrapage a lieu avant le début de la rentrée académique
suivante.
Article 13: (1) Seuls sont autorisés à prendre part à la session de rattrapage les
étudiants remplissant les conditions suivantes:
a) être régulièrement inscrit pour l'année académique en cours;
b) avoir suivi les enseignements et subi le contrôle continu des connaissances dans
l'unité de valeur concernée ;
c) avoir pris part à la session normale d'examen.
(2) Toutefois, en cas d'empêchement dûment constaté, le Chef de l'Ins-
titution Universitaire, après avis du Chef d'Établissement et du Chef de Département
concernés, peut autoriser l'étudiant qui n'a pas pu prendre part à la session normale à se
présenter à la session de rattrapage.
Article 14 : (1) Pour valider un module, l'étudiant doit obtenir la moyenne requise,
suivant les textes en vigueur. Il en est de même des enseignements structurés en crédits.
(2) Tant à la session normale qu'à la session de rattrapage, la validation
d'un module peut se faire par mode de compensation entre les unités de valeur
constitutives dudit module exclusivement.
(3) Pour bénéficier de la clause de compensation au sein d'un module,
l'étudiant doit avoir obtenu dans chaque unité de valeur du module la note minimale
requise suivant les textes en vigueur.
(4) Il n'y a pas de compensation entre les modules.
(5) Les modalités d'inscription des candidats à la session de rattrapage
sont fixées par Établissement.
Article 15: (1) Le Chef de l'Établissement désigne les membres du jury d'examen
conformément à la réglementation en vigueur.
(2) Le jury d'examen, après délibération, dresse un procès-verbal dûment
signé par tous ses membres et proclame les résultats des unités de valeur et des
modules pour la session concernée.
Article 16:(1) Les décisions du jury régulièrement constitué sont souveraines.
(2) Toutefois, l'étudiant a droit à la correction de toute erreur constatée
dans la transcription ou le traitement de ses notes.
(3) Toute admission prononcée sur la base d'une erreur doit être rapportée
dans les conditions réglementaires.
(4) Les modalités d'accès des étudiants aux copies corrigées sont fixées
par l'Établissement.
Article 17 : Le passage d'un niveau de formation à un autre est autorisé conformément
aux textes régissant l'Établissement ou l'Institution Universitaire.

541
Article 18 : Lorsque le niveau de formation est sanctionné par un diplôme, l'étudiant doit
valider tous les modules constitutifs du programme de ce diplôme pour être déclaré
admis audit diplôme. Il en est de même des enseignements structurés en crédits.
Article 19 : Le passage d'un cycle d'étude à un autre est subordonné à l'obtention des
diplômes requis et aux autres conditions fixées par les textes en vigueur.
CHAPITRE IV : DE LA DÉLIVRANCE DES DIPLÔMES
Article 20 : Le diplôme est un acte confirmant le succès de l'étudiant aux évaluations
sanctionnant la fin d'une formation. Son obtention confère un titre ou un grade.
- Diplôme de Professeur de l'Enseignement Secondaire Général ne Grade (DIPES
II) :Bac ou GCE/AL + 5 ans ou 10 semestres
- Diplôme de Professeur de l'Enseignement Normal (DIPEN) : Bac ou GCE AIL + 5
ans ou 10 semestres
- Diplôme de Conseiller d'Orientation (DIPCQ)
: Bac ou GCE AIL + 5 ans ou 10 semestres
- Diplôme d'Études Supérieures Spécialisées
(DESS) : Bac ou GCE AJL + 5 ans ou 10 semestres
- Diplôme d'Ingénieur: Bac ou GCE AJL + 5
ans ou 10 semestres.
- Diplôme de Docteur en Médecine: Bac ou
GCE AJL + 7 ans ou 14 semestres
• Diplômes du cycle doctoral:
- Diplôme d'Études Approfondies (D.E.A.) : Bac ou GCE A/L+ 5 ans ou 10
semestres
- Master's (avec thèse) : Bac ou GCE AIL +5 ans ou 10 semestres
- Certificat d'Études Spécialisées: Bac ou GCE AJL + 7-10 ans ou 14-20
semestres.
- Doctorat: Bac ou GCE AIL + 8 ans ou 16 semestres
- Ph. D. : Bac ou GCE AIL + 8 ans ou 16 semestres
Article 25 : Des passerelles entre filières de formation sont organisées par
Établissement.
Article 26 : Les diplômes délivrés par les Universités d'État peuvent être assortis de
l'une des mentions conformes aux usages universitaires.
CHAPITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES ET TRANSITOIRES
Article 27 : Les programmes d'enseignement dans les différentes filières de formation
sont arrêtés par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 28 : Les modalités d'habilitation des Établissements des Universités d'État à
ouvrir des cycles dans une filière de formation sont fixées par des textes particuliers.
Article 29 : Le présent arrêté abroge toutes dispositions antérieures contraires.
Article 30 : Les Chefs des Institutions Universitaires d'État sont chargés de l'exécution
du présent arrêté qui sera enregistré et publié au Journal officiel, en français et en
anglais.

542
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER ED-
L'ENSEIGNEMENT UCATION DEVELOPEMENT
************ ************
Sous-direction des programmes d'ensei- Sub-department of academic
gnement et des examens programmes and examination
************ ************

Circulaire № 04/0003/MINESUP/DDES/PEEX du 13 avril 2004 relative à la


structuration des épreuves de la spécialité Comptabilité et Gestion et de l'épreuve
de Comptabilité des autres spécialités et options de l'Examen National de BTS

Il m'a été donné de constater que la spécialité Comptabilité et Gestion des Entreprises
(CG) enregistre de manière récurrente le taux d'échec le plus élevé à toutes les sessions
de l'Examen National de Brevet de Technicien Supérieur (BTS). En particulier, les
prestations des candidats dans les épreuves de Comptabilité sont préoccupantes.
À la suite de ce constat, une large concertation avec les experts de cette discipline a
été organisée. L'examen approfondi des observations et recommandations pertinentes
issues de cette concertation fait ressortir la nécessité de clarifier certains points pour une
meilleure application de l'Arrêté n° 01/0014/MINESUP/DDES du 28 février 2001
organisant le régime des études et des évaluations et fixant les programmes des
enseignements des filières de BTS. Dans cette optique, la présente circulaire fixe la
structuration des épreuves concernées de la manière Ci-après explicitée :
I - Épreuves spécifiques de la Spécialité Comptabilité et Gestion des Entreprises
1. Épreuve Professionnelle de Synthèse (EPS)
L'épreuve d'EPS est structurée en trois parties indépendantes; Ces parties sont:
1ère partie: Comptabilité Générale et Comptabilité des Sociétés (35 points) ;
2ème partie: Comptabilité Analytique et Gestion Prévisionnelle (35 points);
3ème partie: Analyse Financière (30 points).
- La 1ère partie doit comporter deux dossiers indépendants portant, l'un sur la
Comptabilité Générale, et l'autre sur la Comptabilité des Sociétés.
- La 2e partie doit comporter deux dossiers indépendants portant, l'un sur la
Comptabilité Analytique, et l'autre sur la*Gestion Prévisionnelle.
- La 3e partie doit comporter deux dossiers portant, l'un sur l'Analyse Statique et
l'autre sur l'Analyse Dynamique.
543
Dans chaque partie, les dossiers sont structurés ainsi qu'il suit:
a) 1ère partie:
Dossier 1 : Comptabilité Générale (1 heure; 15 points).
Compte tenu de la durée, les questions pourront porter sur:
- l'enregistrement des opérations courantes;
- les opérations spécifiques (les opérations en monnaie étrangère, le crédit-bail,
les subventions) ;
- les travaux de fin d'exercice;
- la réévaluation des bilans.
Il convient d'exclure la comptabilité spéciale,
Dossier 2 : Comptabilité des Sociétés (1 heure; 20 points).
Les questions doivent couvrir au moins trois volets de la vie des Sociétés à sélectionner
parmi les éléments ci-après :
- constitution;
- affectation du résultat;
- modification du capital;
- emprunts obligataires;
- fusion (exclure les aspects fiscaux) ;
- consolidation (s'arrêter à deux filiales sans participation croisée ou circulaire et
exclure les retraitements) ;
- évaluation des titres (exclure l'incidence fiscale) ;
- liquidation (exclure l'incidence fiscale).
b) 2ème partie:
Dossier 1 : Comptabilité Analytique de Gestion (1 heure; 15 points). Les questions
porteront sur l'un des aspects ci-après:
- le coût complet;
- les coûts partiels.
Il convient d'exclure la comptabilisation.
Dossier 2 : Gestion Prévisionnelle (1 heure; 20 points).
Les questions porteront sur l'un des aspects ci-après:
- les coûts préétablis;
- les budgets.
Sans prépondérance des outils mathématiques. Exclure dans l'analyse des écarts, les
déchets, les écarts de marge et la comptabilisation, c)
3ème partie:
Dossier 1 : Analyse Statique (1 heure; 15 points). Les questions porteront sur l'un des
volets ci-après :
- l'analyse du bilan (fonctionnel et financier) ;

544
- l'analyse du compte de résultat (par fonction, par variabilité, Capacité d'Autre
Financement Global (CAFG) et Excédent de Trèponère d'Exploitation (ETE).
Dossier 2 : Analyse Dynamique (1 heure; 15 points).
Les questions porteront sur l'un des aspects ci-après:
- le fonds de roulement normatif ;
- le plan de financement;
- le TAFIRE.
Les aspects concernant la probabilité dans le fonds de roulement normatif sont exclus.
2. Épreuve de Fiscalité
L'épreuve de Fiscalité est structurée en cinq parties indépendantes et obligatoires
couvrant tout le programme. Ces parties sont:
- l'impôt sur les activités;
- la TVA: Taxe
- l'impôt sur le capital ;
- l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) ;
- l'impôt sur les sociétés (15).
La décomposition des cinq parties constitutives suit le schéma ci-dessous :
a) 1ère partie: L'impôt sur les activités (50 mn ; 12 points)
Les questions couvriront obligatoirement les trois volets ci-après:
- la patente;
- la licence :
- l'impôt libératoire.
Pour la patente et la licence, les questions doivent comporter les calculs et la
présentation des documents réels. Les barèmes seront obligatoirement fournis.
Les questions relatives à l'impôt libératoire peuvent rester théoriques.
b) 2ème partie: La TVA (50 mn ; 12 points) %
Les questions porteront obligatoirement sur les quatre volets ci-après :
- champ d'application;
- calcul;
- déclaration (documents réels) ;
- régularisation en fin d'année.
c) 3ème partie: L'impôt sur le capital (25 mn ; 6 points).
Les questions porteront sur le calcul des différents droits d'enregistrement (droits
dégressifs et droits proportionnels). Les tarifs seront obligatoirement fournis.
d) 4ème partie: L'impôt sur les Sociétés (1 h 05 mn ; 18 points).
Les questions porteront sur au moins deux des quatre éléments ci-après :
- analyse des charges et des produits;

545
- passage du résultat comptable au résultat fiscal avec, éventuellement,
- présentation des tableaux;
- calcul de l'IS (imputation sur report des déficits) ;
- régime société-mère et filiales avec limitation à la Zone CEMAC. Le contentieux
fiscal sera systématiquement exclu.
e)5ème partie: L'impôt sur les revenus des personnes physiques (50mn; 12 points).
Les questions porteront sur deux des trois volets ci-après:
- bénéfices artisanaux industriels et commerciaux (BAIC) ;
- revenus salariaux;
- impôt sur le revenu des capitaux mobiliers (IRCM).
Les extraits des barèmes, les grilles et autres informations nécessaires aux calculs
seront fournis obligatoirement.
3. Épreuve de Techniques Quantitatives de Gestion (TQG)
D'après les dispositions du programme en vigueur, il a été prévu que l'épreuve couvre
tout le programme, pour une durée de 4 heures, pour les quatre parties. Cependant, le
Communiqué fixant le nombre et la nature des épreuves de BTS pour la session de 2004
prévoit seulement 2 heures. Pour cette session exclusivement, l'épreuve de TQG
comportera quatre parties de 30 mn chacune, à savoir:
- Mathématiques Générales ;
- Mathématiques Financières;
- Probabilité et Statistiques;
- Recherche Opérationnelle.
Chacune des parties est composée ainsi qu'il suit:
a) 1ère partie: Mathématiques Générales (30 mn ; 15 points).
Les questions porteront sur l'une des composantes suivantes:
- Algèbre;
- Analyse.
Les aspects ci-après seront exclus, à savoir:
- vecteurs et valeurs propres;
- polynômes caractéristiques;
- équations différentielles d'ordre 2 ;
- équations récurrentes d'ordre 2.
b) 2ème partie: Mathématiques Financières (30 mn ; 15 points) Les questions porteront
sur l'un des volets ci-après:
- opérations financières à court terme;
- opérations financières à long terme.
c)3ème partie: Probabilités et Statistiques (30 mn ; 15 points)
Les questions porteront sur l'un des trois volets ci-après:

546
- statistique descriptive;
- statistique inférentielle ;
- probabilité. Seront exclus:
- mélange des populations;
- décomposition de la variance et de la moyenne;
- Loi uniforme;
- Loi exponentielle.
d) 4ème partie: Recherche Opérationnelle (30 mn ; 15 points.)
Les questions porteront sur un seul des aspects suivants :
- programmation linéaire;
- gestion des stocks;
- problèmes d'ordonnancement (PERT) ;
- choix des investissements et jeux de stratégie. Les aspects ci-après seront
exclus:
- méthode pas à pas ;
- tests de khi deux ;
- méthode MPM ;
- problème de flots et modèle de transport.
Les questions sur le choix des investissements doivent tenir compte de l'avenir certain
(au lieu de déterministe) et incertain (au lieu de indéterminé).
En règle générale, chaque enseignant de TQG devra proposer des sujets uniquement
dans le ou les domaines où il enseigne régulièrement. Il reviendra aux instances
compétentes de la «Commission Nationale d'Organisation du BTS d'agencer les
différentes parties pour former le sujet à traiter par les candidats. Les auteurs des
propositions des sujets devront donc donner toutes les indications nécessaires
permettant à ces instances d'exploiter lesdites propositions conformément aux normes en
vigueur.
Il - ÉPREUVE DE COMPTABILITÉ ET GESTION DANS LES AUTRES SPÉCIALITÉS
ET OPTIONS
A) Spécialités et options ayant une épreuve autonome de Comptabilité
Il s'agit des spécialités et options ci-après:
- Informatique de Gestion ;
- Hôtellerie - Restauration;
- Tourisme;
- Art Céramique;
- Génie Civil ;
- Électronique;
- Électrotechnique;
- Froid et Climatisation;
- Construction Mécanique;

547
- Maintenance Après-Vente Automobile;
- Informatique Industrielle;
- Maintenance des Systèmes Informatiques;
- Fabrication Mécanique.
En principe, l'épreuve de Comptabilité et Gestion, comporte: 1ère partie: Comptabilité
Générale (1 heure) : Les questions porteront sur les aspects ci-après:
- opérations courantes;
- bilan et compte de résultat.
2ème partie: Comptabilité Analytique de Gestion (1 heure) :
Les questions porteront sur les aspects ci-après:
- calcul des coûts complets;
- seuil de rentabilité.
3ème partie: Gestion Comptable (1 heure) :
Les questions porteront sur les aspects ci-après :
- analyse du bilan;
- analyse différentielle du compte de résultat;
- budget (production et vente).
Pour les spécialités et options dont la durée de l'épreuve est de 2 heures, le contenu
portera sur deux des trois parties sus-indiquées, soit 1 heure par partie.
Pour les spécialités et options dont la durée de l'épreuve est de 3 heures, le contenu
portera obligatoirement sur les trois parties, soit 1 heure par partie.
Pour l'épreuve de 2 heures, les points sont ainsi répartis:
- 1ère partie : 20 points ;
- 2ème partie: 20 points.
Pour l'épreuve de 3 heures, les points sont ainsi répartis:
- 1ère partie: 10 points;
- 2ème partie : 15 points;
- 3ème partie: 15 points.
B) Filières, spécialités ou options ayant une épreuve de comptabilité intégrée
dans l'épreuve professionnelle de synthèse
Il s'agit des Filières, Spécialités ou Options ci-après:
- Action Commercial (ACO);
- Commerce International (Cl);
- Secrétariat Bureautique Bilingue (SBB) ;
- Secrétariat de Direction (SD) ;
- Communication d'Entreprises (CE) ;
- Journalisme (JO) ;
- Économie Sociale et Familiale (ES) ;

548
- Photographie - Audiovisuel (PH).
Pour la session de 2004, la Comptabilité fera l'objet d'un dossier autonome intégré dans
l'EPS. Cependant, il est indispensable qu'à moyen terme soit étudiée la possibilité de
prévoir une épreuve autonome de Comptabilité et Gestion.
En cas de nécessité, de plus amples explications peuvent être obtenues auprès de la
Commission Nationale d'Organisation de l'Examen National du BTS, à la Direction du
Développement de l'Enseignement Supérieur (13ème étage du Ministère de
l'Enseignement Supérieur).
Enfin, il est impératif pour tous les responsables d'assurer une large diffusion de toutes
ces informations auprès du public concerné, notamment au sein des Établissements
autorisés à préparer des candidats au BTS dans les Filières, Spécialités et Options ci-
dessus identifiées.
J'attache du prix à la prompte et stricte exécution des instructions contenues dans la
présente circulaire, pour garantir l'égalité des chances pour tous les candidats à l'examen
national du BTS.
Yaoundé, le 13 avril 2004
Ampliations:
- SG/PR (ATCR)
- SG/PM (ATCR)
- SG/PM (ATCR)
- CAB/MINESUP
- SG/MINESUP
- Ttes Directions
- Etabli. Autorisés
- Médias publics et privés
- Chrono/Archives.

549
RÉPUBLIQUE UNIE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Arrêté № 133/CAB/PR du 2 juin 1977 fixant la liste des écoles étrangères ou


internationales formant les fonctionnaires du Travail et de la Prévoyance Sociale

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution du 2 juin 1972, modifiée et complétée par la loi n° 75/1 du 9 mai
1975 ;
Vu le décret n°74/138 du 18 février 1974 portant statut général de la Fonction
Publique, modifié et complété par le décret n°76/476 du 18 octobre 1976 ;
Vu le décret n°75/772 du 18 décembre 1975 portant statut particulier du corps des
fonctionnaires du Travail et de la Prévoyance Sociale ;
ARRÊTE :
Article 1er.- En application des dispositions de l'article 13 du statut particulier du corps
des fonctionnaires du Travail et de la Prévoyance Sociale, la liste des écoles étrangères
ou internationales dont les diplômes permettent aux candidats titulaires d'un Doctorat
d'État ou d'un Ph. D. de prétendre à un recrutement sur titre dans le grade
d'Administrateur Principal du Travail et de la Prévoyance Sociale est fixée ainsi qu'il suit
CANADA
- University of Montreal, Faculty of Social Sciences (M. Sc. in Industrial Relations).
ETATS -UNIS
- University of California, Institute of Industrial Relations, Los Angeles (Certificate in
Labour and Industrial Relations, 2 ans);
- University of Illinois, Institute of Labour and Industrial Relations (M. A. et Ph. D. in
Labour and Industrial Relations);
- Iowa State University of Science and Technology, Industrial Relations Centre (M. Sc.
in Industrial Relations);
- Cornell University, New York State school of Industrial and Labour Relations, New-
York (M. A. et Ph. D. in Industrial and Labour Relations);
- Michigan State University, School of Labour and Industrial Relation (Master of
Labour and Industrial Relations ; Ph. D. in Social Science ) ;
- University of Wisconsin, Industrial Relations Research Institute, Madison (M. A.
etPh. D. in Industrial Relations).
FRANCE
- Centre d'Études Supérieures et de Sécurité Sociale (attestation de fin de scolarité) ;
- École Nationale d'Administration (attestation de fin de scolarité) ;
- Institut International d'Administration Publique (Brevet de l'Institut).
GRANDE-BRETAGNE
- The London School of Economies and Political Science, University of London (M.
Sc. in Industrial Relations) ;
- University of Warwick, Industrial Relations Research Unit, Coventry (M. A. in
Industrial Relations) ;
- University of Leeds, School of Economics Studies (M. A. in Labour Economics and
Industrial Relations) ;
- University of Sussex, School of Social Studies, Brighton (M. A., Master of Philosophy
and Ph. D. in Labour Studies) ;
- University of Oxford, Ruskin College (Oxford University Special Diploma in Social

550
Studies).
HOLLANDE
- Institute of Social Studies, 27, Molenstroat, La Haye (Diploma in Industrial Relations
: un an ; Master of Social Sciences in Industrial Relations : 2 ans);
INDE
- Tata Institute of Social Sciences, Chembur, Bombay (M. A. et Ph. D. in Social Work ;
Ph. D. in Social Sciences) ;
- Xavier Labour Relations Institute, Tamstedpur (M. A. in Industrial Relations and
Labour Welfare).
ISRAËL
- Tel-Aviv University, Faculty of Social Sciences (M.A. in Social Sciences).
Article 2.- Les diplômes délivrés par toutes autres écoles de formation étrangères font
l'objet d'un additif au présent arrêté après avis d'une commission consultative composée
ainsi qu'il suit :
Président :
- Le Ministre chargé de l'Éducation Nationale ou son représentant.
Membres :
- un représentant des Services du Premier Ministre ;
- un représentant du Ministre de la Fonction Publique
- un représentant du Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale
- un représentant du cadre des administrateurs principaux du Travail et de la
Prévoyance Sociale.
Article 3.- Le présent arrêté qui prend effet pour compter de la date de signature, et
abroge toutes dispositions antérieures contraires sera enregistré et publié au Journal
Officiel en français et en anglais.

Le Président de la République
Ahmadou Ahidjo

551
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE
SUPÉRIEUR ET DE LA REFORME ADMINISTRATIVE
************ ************

Arrêté № 001/MINESUP/MFPRA du 23 février 1995 fixant les modalités de


fonctionnement des sous-commissions techniques d'évaluation des formations
dispensées à l'étranger.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


ET
LE MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME
ADMINISTRATIVE,
Vu la constitution ;
Vu le décret n°92/245 du 2.6 Novembre 199 portant organisation du Gouvernement
et ses modificatifs subséquents ;
Vu le: décret n°92/248 du 27 Novembre 1992 portant formation du Gouvernement,
modifié par le décret n° 94/141 du 21 Juillet 1994;
Vu le décret n°92/264 du 29 décembre 1992 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°94/160 du 16 Août 1994 portant organisation du Ministère de la
Fonction Publique et de la Réforme Administrative;
Vu le décret n°79/2 J 9 du 22 Juin 1979 créant une indemnité de session en faveur
des membres de la Commission et des Sous-commissions techniques des équivalences
des diplômes, titres scolaires et grades universitaires ;
Vu le décret n°93/633/PM du 17 Septembre 1993 instituant une Commission
nationale d'évaluation des formations dispensées à l'étranger;
ARRÊTENT :
CHAPITRE 1 : DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 1: Les Sous-commissions techniques prévues par le décret n° 93/633/PM du 17
Septembre 1993 instituant une Commission nationale d'évaluation des formations
dispensées à l'étranger fonctionne suivant les modalités fixées par le présent arrêté.
Article 2 : Les Sous-commissions techniques ont pour rôle d'émettre des avis
techniques à l'attention.» de la Commission nationale, sur les dossiers de demande
d'évaluation des formations dispensées à l'étranger ou de reconnaissance des écoles
étrangères et internationales.
CHAPITRE 2 : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT DES SOUS-
COMMISSIONS TECHNIQUES
Article 3 : (1) Présidées par un enseignant de rang magistral, les Sous-commissions
technique sont composées chacune de cinq (5) membres conformément aux dispositions
de l'article 6 du décret n°93/633/ PM du Septembre 1993 susvisé.
(2) Sont de droit membres desdites Sous-commissions : les Ministères chargés de
l'enseignement supérieur et de la Fonction Publique.
(3) Les deux autres membres sont choisis en fonction des dossiers à étudier.
552
(4) Sans préjudice des dispositions des alinéas ci-dessus, peut également prendre part
aux travaux des Sous-commissions techniques avec voix consultative, toute autre
personne en raison de sa compétence et de la nature les dossiers inscrits à l'ordre du
jour.
Article 4 - Convoquées par le Ministre de l'Enseignement Supérieur, les Sous-
commissions techniques se réunissent au Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 5 Un procès-verbal est dressé à la fin des travaux des Sous-commissions
techniques par la Division chargée des équivalences du Ministère de l'Enseignement
Supérieur
Des copies sont envoyées aux Ministres chargés de l'Enseignement Supérieur et de la
fonction publique au moins cinq (5) JOURS avant la tenue de la Commission nationale.
Article 6 : les dossiers à soumettre à l'examen des sous-commissions techniques sont
préparés par la division chargée des équivalences qui présente complets aux sous-
commissions techniques.
Article 7 : A la diligence de la Commission nationale d'évaluation des formations
dispensées à l'étranger, la Division chargée des équivalences sollicite en cas de
nécessité et dans le cadre des fonctions définies à l'article 6 ci-dessus, des
renseignements et informations auprès des administrations publiques ou privées,
nationales ou étrangères
Article 8 : Les structures techniques s'occupant de la valorisation des formations
dispensées à l'étranger au sein des Ministères charges de l'enseignement Supérieur et
de la Fonction Publique mettent à la disposition des Sous-commissions techniques toute
documentation disponible soit dans leurs services soit auprès de: toute autre: instance
intéressée.
CHAPITRE 3: DISPOSITIONS DIVERSES
Article 9 : Le présent arrêté abroge les dispositions de l'arrêté n°
224/FII/MINEDUC/DES/EQ du 7 Novembre 1970 fixant les modalités de fonctionnement
des Sous-commissions techniques des équivalences
Article 10 : Le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement
Supérieur au Ministère de l'Enseignement Supérieur et le Directeur du Développement
des Ressources Humaines au Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme
Administrative sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent
arrêté qui sera enregistré, puis publié au Journal Officiel en Français et en Anglais.

553
Arrêté №99/0081/ MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 portant organisation du
cycle de doctorat ou doctor of philosophy (Ph.D) dans les universités d'état du
Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu le décret n°971205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n°98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n°97/207 du 7 décembre 1997 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun ;
Vu l'arrêté n°99/0056/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les Universités d'État
du Cameroun ;
ARRÊTE:
TITRE I: DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- Les études dans le cycle de doctorat sont sanctionnées par le Diplôme
d'Études Approfondies (D.E.A) ;
- le Master' s avec thèse ;
- le Certificat d'Études Spécialisées (CE.S) pour les études médicales; le Doctorat
ou Doctor of Philosophy (Ph.D.).
Article 2.- Le Certificat d'Études Spécialisées, le Diplôme d'Études Approfondies, le
Master's avec thèse et le Doctorat ou Doctor of Philosophy (Ph.D.), sont délivrés dans
une discipline par les Universités d'État habilitées.
Article 3.- La formation dans le Cycle de Doctorat peut être conjointement assurée par
un ou plusieurs établissements d'une ou plusieurs universités liées par convention à celle
habilitée à ouvrir ce cycle,
TITRE II : DU CERTIFICAT D'ÉTUDES SPÉCIALISÉES, DU DIPLÔME D'ÉTUDES
APPROFONDIES ET DU MASTER'S AVEC THÈSE
Article 4.- Le Certificat d'Études Spécialisées, le Diplôme d'Études Approfondies et le
Master's avec thèse sont préparés au sein d'une Unité de Formation Doctorale (U.F.D)
dans un établissement universitaire.
L'Unité de Formation Doctorale comprend:
- un responsable de formation choisi par le Chef de l'Institution Universitaire
parmi les enseignants permanents de rang magistral, sur proposition du Chef
d'Établissement après avis de la Commission Scientifique Consultative de
l'Établissement; une équipe d'enseignement;
- une ou plusieurs équipes de recherche appartenant à un ou plusieurs
Établissements

554
Article 5.- (1) L'autorisation d'inscription à la préparation du Diplôme d'Études
Approfondies et du Master' s avec thèse et prononcée par le chef d'Établissement, après
avis de l'unité de Formation Doctorale, du Département et de la Commission Scientifique
Consultative de l'Établissement, après analyse du dossier du candidat et en fonction des
capacités d'accueil de l'Unité de Formation Doctorale.
(2) Les candidats doivent justifier d'un diplôme de Maîtrise, d'un Master's
(sans thèse) ou de tout autre titre ou diplôme Juge équivalent, Ils doivent avoir obtenu ce
diplôme ou son équivalent avec une bonne mention suivant les normes établies par
chaque Université.
(3) L'autorisation d'inscription à la préparation du Certificat d'Études
Spécialisées est régie par des textes particuliers.
Article 6- La préparation du Diplôme d'Études Approfondies et du Master's avec thèse
dure deux semestres. Toutefois, cette .durée peut être prolongée à trois (3) semestres à
titre exceptionnel et individuel par décision du Chef de 1 Institution Universitaire, à la
demande du Responsable de l'Unité de Formation Doctorale et après avis du
Département et du Chef d'Établissement.
Article 7.- La préparation du Certificat d'Études Spécialisées dure entre quatre (4) et huit
(8) semestres.
Toutefois, cette durée peut être prolongée de deux (2) semestres à titre exceptionnel et
individuel par décision du Chef de l'Institution Universitaire, à la demande du
Responsable de l'Unité de Formation Doctorale et après avis du Département et du Chef
d'Établissement.
Article 8.- La préparation du Certificat d'Études Spécialisées, du Diplôme d'Études
Approfondies et du Master's avec: thèse comprend:
1. des enseignements théoriques et méthodologiques ;
2. une initiation aux techniques et méthodes de recherche de haut niveau
intégrant les innovations scientifiques et technologiques ;
3. des stages selon les exigences propres à chaque discipline;
4. la rédaction d'un mémoire sous la direction d'un enseignant habilité à
diriger des recherches.
Article 9.- Le Certificat d'Études Spécialisées, le Diplôme d'Études Approfondies et le
Master's avec thèse sont délivrés aux candidats qui ont satisfait aux contrôles portant sur
les enseignements théoriques et éventuellement pratiques et la soutenance du mémoire
(ou Master's thesis) devant un jury d'au moins trois membres. Les membres du jury sont
nommés parmi les enseignants et chercheurs habilités à diriger des recherches, par le
Chef d'Établissement après avis du Département, du Responsable de l'Unité de
Formation Doctorale et du Directeur du mémoire.
TITRE III : DU DIPLÔME DE DOCTORAT OU DOCTOR OF PHILOSOPHY (Ph.D)
Article 10.- (1) Le grade de Docteur ou Doctor of Philosophy (Ph.D.) est conféré après la
soutenance d'une thèse (Ph.D Dissertation) ou d'un ensemble de travaux. Cette thèse ou
ces travaux, contribution originale significative à l'avancement de la Science dans le
domaine concerné, peuvent être individuels ou, si la discipline le justifie, collectifs, déjà
publiés ou inédits. Dans le cas où la thèse ou les travaux résultent d'une contribution
collective, le candidat doit rédiger et soutenir un mémoire complémentaire permettant
d'apprécier sa part personnelle.
(2) Les divers examens éventuels préliminaires à la soutenance de la thèse
(Ph.D Dissertation) ou des travaux sont définis par chaque Université conformément à
ses traditions.

555
Article 11.- (1) La préparation du Doctorat ou Doctor of Philosophy (Ph.D.) s'effectue au
sein d'une Unité de Formation Doctorale telle que définie à l'article 4 ci-dessus. Toutefois,
une partie de cette préparation peut être assurée dans un autre centre de recherche
public ou privé extérieure l'Établissement. Ce centre doit être agréé par le Chef de
l'Institution Universitaire sur proposition du Chef d'Établissement, après avis de la
Commission Scientifique Consultative de l'Établissement.
(2) Pendant la préparation du Doctorat, Doctor of Philosophy (Ph.D), le
candidat est tenu de participer aux séminaires de recherche qu'organise l'Unité de
Formation Doctorale, et d'y exposer périodiquement les étapes significatives de
l'avancement de ses travaux.
Article 12.- L'autorisation d'inscription à la préparation du Doctorat ou Doctor of
Philosophy (Ph.D.) est accordée par le Chef de l'Institution Universitaire, sur proposition
du Directeur de thèse, après avis du Département et du Chef de l'Établissement.
Le candidat doit être titulaire du Diplôme d'Études Approfondies ou du Master's avec
thèse ou d'un diplôme reconnu équivalent, obtenu avec une bonne mention et ayant
satisfait aux examens préliminaires éventuels.
Article 14.- (1) Après agrément du Directeur de thèse, le candidat dépose son sujet de
recherche auprès du Chef du Département qui le transmet par voie hiérarchique au Chef
de l'Institution Universitaire.
(2) Le sujet déposé est enregistré au fichier central des thèses de l'Uni-
versité dans un délai d'un mois à compter de ce dépôt.
Article 15.- (1) Le candidat effectue ses travaux de recherche sous le contrôle et la
responsabilité de son Directeur de thèse.
(2) La durée de préparation du Doctorat ou Doctor of Philosophy (Ph.D.) est
de six (6) à dix (10) semestres à compter de la date de la première inscription, sauf
dérogation accordée annuellement par le Chef de l'Institution Universitaire, à la demande
du Responsable de l'Unité de Formation Doctorale et après avis du Département et du
Chef d'Établissement.
Article 16.- (1) En vue de la soutenance, le candidat dépose un minimum de trois (3)
exemplaires de sa thèse ou de ses travaux, auprès du Département, après accord de
son Directeur de recherche, et après communication du résumé de la thèse aux
membres de la Commission Scientifique Consultative de l'Établissement.
(2) L'accord du Directeur de recherche est matérialisé par un rapport
signifiant clairement que la thèse ou les travaux sont en état d'être soutenus.
(3) Le Responsable de l'Unité de Formation Doctorale propose par voie
hiérarchique au Chef de l'Institution Universitaire la désignation de deux rapporteurs
autres que le Directeur de thèse, enseignants ou chercheurs habilités à diriger des
recherches, dont, l'un doit être extérieur à l'Université concernée. Les rapporteurs
adressent au Chef de l'Institution Universitaire leurs rapports de pré-soutenance.
(4) Lorsque les deux rapports de pré-soutenance mentionnés à l'alinéa
(3) ci-dessus sont favorables, le Chef de l'Institution Universitaire désigne le jury de
soutenance sur proposition du Directeur de thèse, après avis du Responsable de l'Unité
de Formation Doctorale, du Département et du Chef d'Établissement. Un numéro d'ordre
est attribué à la thèse par les services chargés du fichier central des thèses.
(5) Lorsque ces deux rapports sont contradictoires, le Chef de l'Institution
Universitaire peut solliciter, en vue d'une décision définitive, un troisième rapport dans les
mêmes conditions que celles prévues à l'alinéa (3) ci-dessus.
(6) Lorsque les deux rapports sont négatifs, la soutenance ne peut être
autorisée. Le candidat est notifié de la teneur desdits rapports, sous anonymat, dans les

556
trente jours qui suivent le refus de soutenance. Il peut, dans un délai de trente jours,
présenter une contre-argumentation.
Article 17.- (1) Le jury de soutenance comprend au moins cinq (5) membres :
- Le Directeur de thèse;
- Trois enseignants de rang magistral ou deux enseignants de rang magistral et un
enseignant habilité à. diriger des recherches; l'un d'eux au moins doit être extérieur à
l'Université concernée;
- Une personnalité nationale ou étrangère extérieure à l'Université concernée, choisie
en raison de sa compétence scientifique ou professionnelle et n'appartenant pas
nécessairement à la spécialité du candidat.
(2) Le président du jury est nommé par le Chef de l'Institution Universitaire parmi les
enseignants de rang magistral, sur proposition du Chef de l'Établissement, après avis
du Département et du Directeur de thèse.
Article 18.- La soutenance est publique, sauf dérogation expresse accordée par le Chef
de l'Institution Universitaire au cas où le caractère confidentiel de la thèse ou des travaux
l'exigerait.
Article 19.- La mission est prononcée après délibération du jury. Elle peut donner lieu,
selon la tradition de chaque Université, à l'attribution de l'une des Mentions suivantes:
- Passable ou Pass;
- Honorable ou Honorable ;
- Très Honorable ou Distinction.
Le Président du jury établit un rapport de soutenance contresigné par tous les
membres du jury.
Article 20.- L'Université tient un fichier des thèses dans lequel sont consignés les
éléments relatifs à chaque soutenance et notamment:
- le numéro d'ordre de la thèse;
- le nom du candidat;
- le nom du directeur de thèse;
- le titre de la thèse;
- la spécialité;
- la composition du jury ;
- la Mention décernée;
- la date de soutenance;
- le Département concerné;
- l'Établissement concerné.
Article 21-Après la soutenance de la thèse et sa correction éventuelle attestée par le
Directeur de thèse, le candidat en dépose six (6) exemplaires auprès du Chef
d'Établissement.
Article 22.- Le diplôme délivré au candidat est libellé en français et en anglais
accompagné de l'indication de l'Université concernée. Y figurent également l'indication de
la spécialité ou de la discipline, éventuellement le titre de la thèse ou l'intitulé des
principaux travaux du candidat, ainsi que de la Mention éventuelle obtenue par le
candidat.

557
TITRE IV: DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES.
Article 23.- Les candidats inscrits à la date de signature du présent arrêté en vue de
l'obtention du Doctorat d'État pourront choisir, dans un délai d'un an à compter de la date
de signature du présent arrêté, soit de poursuivre la préparation de leurs travaux en vue
de leur soutenance dans les conditions prévues par les textes en vigueur antérieurement
à la date de publication du présent arrêté. Ces travaux devront être achevés au plus tard
en 2004 ;
Soit de transformer leur inscription dans le cadre de la préparation du Doctorat ou Doctor
of Philosophy (Ph.D.) tel que défini par le présent arrêté. Pour la soutenance de leur
thèse, ils peuvent bénéficier d'une dérogation relativement à la durée minimale fixée à
l'article 15 ci-dessus.
Article 24.- Les candidats inscrits à la date de signature du présent arrêté en vue de
l'obtention du Doctorat de Troisième Cycle pourront choisir, dans un délai d'un an à
compter de la date de signature du présent arrêté, soit de poursuivre la préparation de
leurs travaux en vue de leur soutenance dans les conditions prévues par les textes en
vigueur antérieurement à la date de publication du présent arrêté. Ces travaux devront
être achevés au plus tard en 2004 ; soit de transformer leur inscription dans le cadre de
la préparation du Doctorat, Doctor of Philosophy (Ph.D.), tel que défini par le présent
arrêté. Pour la soutenance de leur thèse, ils peuvent bénéficier d'une dérogation
relativement à la durée minimale fixée à l'article 15 ci-dessus.
Article 25.- Les personnes titulaires d'Im Doctorat de Troisième Cycle ou d'un diplôme
équivalent à la date de signature du présent arrêté, et désireuses de présenter leur
candidature en vue de l'obtention du Doctorat ou Doctor of Philosophy (Ph.D.), seront
dispensées du Diplôme d'Études Approfondies et du Master's avec thèse.
Article 26.- L'habilitation à diriger des recherches est régie par un texte particulier.
Article 27- Le présent arrêté abroge toutes dispositions antérieures contraires.
Article 28.- Les Chefs des Institutions Universitaires d'État sont chargés, chacun en ce
qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré puis publié au
Journal Officiel, en français et en anglais.

558
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER
L'ENSEIGNEMENT EDUCATION DEVELOPEMENT
************ ************

Arrêté №01/0030/MINESUP/DDES du 11 avril 2001 modifiant certaines dispositions


des articles 5,13 et 15 de l'arrêté n° 99/0081/ MINESUP/DDES du 23 décembre 1999
portant organisation du cycle de doctorat ou Doctor of Philosophy (Ph.D) dans les
universités d'état du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


Vu la Constitution;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n°97/207 du 7 décembre 1997 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2000/051 du 18 mars 2000 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun ;
Vu l'arrêté n°99/0056/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les Universités d'État
du Cameroun ;
ARRÊTE :
Article 1er.- Les dispositions des articles 5, 13 et 15 de l'arrêté
n°99/0081/MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 portant organisation du cycle de
doctorat ou Doctor of Philosophy (Ph.D) dans les Universités d'État du Cameroun sont
modifiées ainsi qu'il suit.
AU LIEU DE :
«Article 5.- (1) L'autorisation d'inscription à la préparation du Diplôme d'Études
Approfondies et du Master's avec thèse est prononcée par le Chef d'Établissement, après
avis de l'Unité de Formation Doctorale, du Département et de la Commission Scientifique
Consultative de l'Etablissement, après analyse du dossier du candidat et en fonction des
capacités d'accueil de l'Unité de Formation Doctorale.
Les candidats doivent justifier d'un diplôme de Maîtrise, d'un Master's (sans thèse) ou de
tout autre titre ou diplôme jugé équivalent. Ils doivent avoir obtenu ce diplôme ou son
équivalent avec une bonne mention suivant les normes établies par chaque Université.

559
L'autorisation d'inscription à la préparation du Certificat d'Études Spécialisées est régie
par des textes particuliers. »
«Article 13.- Les fonctions de Directeur de thèse sont exercées par les enseignants et
les chercheurs habilités à diriger des recherches. »
« Article 15.-(1) Le candidat effectue ses travaux de recherche sous le contrôle et la
responsabilité de son Directeur de thèse.
(2) La durée de préparation du Doctorat ou Doctor of Philosophy (Ph.D) est de six (6) à
dix (10) semestres à compter de la date de la première inscription, sauf dérogation
accordée annuellement par le Chef de l'Institution Universitaire, à la demande du
Responsable de l'Unité de Formation Doctorale et après avis du Département et du Chef
d'Établissement. »
LIRE:
«Arrêté 5 (nouveau).- (1) L'autorisation d'inscription à la préparation du Diplôme
d'Études Approfondies et du Master's avec thèse est prononcée, en fonction des
capacités d'accueil de l'Unité de Formation Doctorale, par le Chef d'Établissement, après
avis de l'Unité de Formation Doctorale, du Département et de la Commission Scientifique
Consultative de l'Établissement et après visa du Chef de l'Institution Universitaire.
Les candidats doivent justifier d'un diplôme de Maîtrise, d'un Master's (sans thèse) ou de
tout autre titre ou diplôme jugé équivalent. Ils doivent avoir obtenu ce diplôme ou son
équivalent avec une bonne mention suivant les normes établies par chaque Université.
L'autorisation d'inscription à la préparation du Certificat d'Études Spécialisées est régie
par des textes particuliers. »
«Article 13 (nouveau).- Les fonctions de Directeur de thèse sont exercées par les
enseignants de rang magistral, les Directeurs de Recherche, les Maîtres de Recherche et
les enseignants et chercheurs habilités à diriger des recherches. »
« Article 15 (2) (nouveau).-La durée de préparation du Doctorat ou Doctor of Philosophy
(Ph.D) est de six(6) à dix (10) semestres à compter de la date de la première inscription,
sauf dérogation accordée annuellement par le Chef de l'Institution Universitaire, à la
demande du Responsable de l'Unité de Formation Doctorale et après avis du
Département et du Chef d'Établissement. Tous les deux semestres, le doctorant est tenu
de renouveler son inscription auprès des services de la scolarité.»
LE RESTE SANS CHANGEMENT
Article 2.- Les Chefs des Institutions Universitaires d'État sont chargés, chacun en ce qui
le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré puis publié au Journal
Officiel, en français et en anglais.

560
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail - Patrie Peace – Work – Fatherland
---------- ---------

ARRETE N°18/00617 MINESUP/SG/DAJ DU 30 JUIN 2018 FIXANT LES MODALITES


D’ENCADREMENT DES THESES ET MEMOIRES DANS LES ETABLISSEMENTS
DES INSTITUTIONS PUBLIQUES D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AU CAMEROUN.

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Vu la Constitution ;
Vu la directive n° 01/06-UEAC-019-CM-14 du 11 mars 2006 portant application du
système LMD (Licence, Master, Doctorat) dans les Universités et Établissements
d’enseignement supérieur de l’espace CEMAC ;
Vu la directive n°02/06-UEAC-019-CM-14 du 11 mars 2006 portant organisation des
études universitaires dans l’espace CEMAC dans le cadre du système LMD ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement
Supérieur ;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret N° 2005/342 du 10 septembre
2005 ;
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux Universités ;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2018/190 du 02 mars 2018 ;
Vu le décret n° 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l’Enseignement Supérieur ;
Vu l’arrêté n° 99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations
dans les Universités d’Etat du Cameroun modifié et complété par l’arrêté
n°00/0036/MINESUP/DDES du 26 juin 2000 ;
Vu l’arrêté n° 99/0081/MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 portant organisation
du cycle de Doctorat ou Doctor of Philosophy(Ph.D) dans les Universités d’Etat
au Cameroun ;
Vu l’arrêté n°16/0521/MINESUP/SG/DAUQ/DAJ du 21 juin 2016 fixant l’organisation
des formations conduisant à la délivrance du diplôme de Master professionnel
dans l’enseignement supérieur au Cameroun ;
Vu l’arrêté n°18/00035/MINESUP/SG/DDES/DAJ du 29 janvier 2018 portant
organisation du système Licence, Master, Doctorat/Ph.D (LMD) dans
l’enseignement supérieur au Cameroun,

561
ARRETE :

CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES

Article 1er : Le présent arrêté fixe les modalités d’encadrement des thèses et mémoires
dans les établissements des institutions publiques d’enseignement supérieur au
Cameroun.
Article 2 : Toute personne régulièrement autorisée à préparer une thèse de Doctorat, un
Ph.D ou un mémoire de Master a droit à un encadrement de ses travaux de recherche.
Article 3 : (1) Au sens du présent arrêté, l’encadrement est une activité académique de
suivi permanent de l’étudiant préparant une thèse ou un mémoire, depuis le choix du
sujet jusqu’à la soutenance de la thèse ou du mémoire.
(2) L’encadrement visé à l’alinéa précédent est assuré par un directeur de
thèse ou de mémoire. A ce titre, il a notamment pour missions :
- d’aider l’étudiant à choisir un sujet pertinent et adapté au niveau d’étude en s’assurant
qu’il n’est pas caduc ou qu’il n’a pas fait l’objet d’une précédente étude dans le même
champ disciplinaire, sauf cas de renouvellement de la question ;
- de sensibiliser l’étudiant sur le plagiat et ses conséquences ;
- de valider les options méthodologiques de l’étudiant ;
- d’orienter l’étudiant vers les outils méthodologiques adéquats par rapport à la
thématique ;
- d’apprécier et de certifier l’évolution logique et cohérente des travaux de recherche et
de rédaction ;
- d’amener l’étudiant à s’intégrer dans la communauté scientifique de son domaine
d’étude, à travers la participation aux manifestations scientifiques et la publication des
articles scientifiques ;
- de lire dans son intégralité, la thèse ou le mémoire et, en cas de satisfaction, délivrer
sans délai, l’autorisation de dépôt.
CHAPITRE II
DU DIRECTEUR DE THESE OU DE MEMOIRE
Article 4 : (1) Le Directeur de thèse ou de mémoire est un enseignant de rang magistral
spécialisé dans le domaine scientifique du thème de recherche.
(2) Un Chargé de Cours, titulaire d’une Habilitation à Diriger les Recherches
(HDR) et spécialisé dans le domaine scientifique du thème de recherche, peut codiriger
une thèse ou diriger un mémoire.
(3) Lorsque la thèse ou le mémoire présente un aspect professionnel, le
Directeur est assisté d’un professionnel de haut niveau ayant une parfaite connaissance
sur le thème, objet de la recherche.
(4) Un enseignant, titulaire d’une Habilitation à Dispenser les enseignements
Professionnels et Technologiques (HDPT) peut être Codirecteur de thèse ou Directeur de
mémoire de Master professionnel.
(5) Nonobstant les dispositions de l’alinéa 2 ci-dessus, un Chargé de Cours
ou Maître-Assistant est autorisé à diriger un mémoire, soit seul, soit sous l’autorité d’un
enseignant de rang magistral, en fonction des traditions propres à chaque institution
universitaire.

562
Article 5 : L’autorisation de diriger ou de codiriger une thèse est accordée par le chef
de l’institution universitaire, sur proposition du chef d’établissement de l’étudiant ou de
l’Ecole Doctorale selon la réglementation propre à chaque Université.
Article 6 : (1) Le choix du Directeur de thèse ou de mémoire est laissé à la discrétion de
l’étudiant, sous réserve du respect des quotas définis par le chef de l’institution
universitaire compétent.
(2) Toutefois, sur proposition du chef de département concerné ou du
Coordonnateur de l’Unité de Formation Doctorale, le chef d’établissement propose un
Directeur de thèse ou de mémoire lorsque l’étudiant n’est pas en mesure d’en trouver un,
ou éventuellement un codirecteur, en application des accords de coopération entre les
Universités.
(3) Les compétences définies à l’alinéa 2 ci-dessus peuvent être dévolues au
Coordonnateur de l’Ecole Doctorale selon les règles propres à chaque Université.
Article 7 : La codirection ou la cotutelle des travaux de recherche est autorisée selon
que le sujet présente un caractère transdisciplinaire ou est conduit en application des
accords de coopération entre les Universités.
Article 8 : (1) En cas de défaillance et/ou d’empêchement définitif du Directeur de thèse
ou de mémoire dûment constatés par le chef de département, le Coordonnateur de
l’Unité de Formation Doctorale ou le chef d’établissement, il est procédé dans les mêmes
formes visées aux articles 5 et 7 ci-dessus, à la désignation d’un nouveau Directeur et/ou
d’un Codirecteur.
(2) Le nouveau Directeur poursuit et parachève l’encadrement de la thèse ou
du mémoire. Il ne peut remettre en cause l’orientation donnée par le précédent Directeur
que sur accord explicite et motivé du Coordonnateur de l’Unité de Formation Doctorale
concerné ou du codirecteur, le cas échéant.
(3) Il y a défaillance lorsqu’un Directeur, saisi pour l’évaluation d’une partie ou
de la totalité d’une thèse ou d’un mémoire, et sans raison valable, ne fait pas connaître,
dans un délai maximum de trois (03) mois, ses observations ou refuse, sans justification,
d’autoriser le dépôt de la thèse ou du mémoire.
CHAPITRE III
DE LA LIMITATION DU NOMBRE DES THESES OU MEMOIRES A ENCADRER
Article 9 : (1) Pour plus d’efficacité dans l’encadrement des travaux de recherche, le chef
de l’institution universitaire, après avis de l’Ecole Doctorale concernée, fixe des quotas
raisonnables, réalistes et équilibrés de thèses et mémoires pouvant être dirigés par
chaque enseignant remplissant les conditions requises.
(2) Pour un meilleur suivi des travaux de thèse et de mémoire, les sélections
des étudiants dans ces niveaux doivent tenir également compte des capacités
d’encadrement et d’accueil.
(3) Le chef de l’institution universitaire peut fixer la moyenne exigible et définir
d’autres critères objectifs de sélection. En aucun cas, nul ne peut être admis au cycle de
Doctorat s’il n’a pas obtenu le Master avec une note au moins égale à 12/20.
Article 10 : (1) La limitation du nombre de thèses ou de mémoires à encadrer doit
impérativement prendre en compte, outre le nombre d’étudiants inscrits en thèse ou en
Master dans la filière, la disponibilité des enseignants éligibles à l´encadrement des
travaux de recherche.
(2) La disponibilité visée à l’alinéa précédent est appréciée au cas par cas,
et par filière, en prenant notamment en considération les facteurs suivants : le nombre
d’enseignants relevant de la filière, les fonctions administratives exercées éventuellement

563
par chaque enseignant, le nombre de thèses ou de mémoires en instance d’encadrement
et la mobilité générale du personnel enseignant.
Article 11 : (1) Aucun enseignant ne peut diriger simultanément plus de dix (10) thèses
et dix (10) mémoires.
(2) Par dérogation, le chef de l’institution universitaire peut autoriser un
Directeur à encadrer plus de thèse ou mémoire que le nombre limité à l’alinéa précédent.
(3) Cette dérogation ne peut toutefois excéder quinze(15) thèses et/ou
mémoires.
Article 12 : (1) Tout étudiant, régulièrement admis en cycle de Doctorat, est d’office
désinscrit si, au bout de cinq (05) ans et sans raison valable constatée par le
Coordonnateur de l’Ecole doctorale, il n’a pas déposé sa thèse.
(2) La désinscription visée à l’alinéa précédent donne droit au Directeur de
thèse ou de mémoire de procéder au remplacement numérique de l’étudiant désinscrit.
(3) Un fichier des étudiants désinscrits établi par le Coordonnateur de l’Ecole
doctorale est régulièrement mis à jour.
Article 13 : (1) La décision par laquelle le chef d’institution universitaire définit le quota
des travaux de recherche à encadrer est préalablement soumise, pour avis, au Conseil
de l’Université et peut être révisé annuellement du fait du caractère dynamique et évolutif
des facteurs énumérés aux alinéas 1 et 2 de l’article 10 ci-dessus.
(2) Le nombre des thèses ou mémoires à encadrer par un enseignant en
cotutelle de même que la direction des étudiants de nationalité étrangère n’est pas inclus
dans le quota des travaux de recherche cité à l’alinéa 1 ci-dessus.
Article 14 : Un tableau du nombre des travaux de recherche en cours d’encadrement,
par enseignant, est semestriellement rendu disponible par le chef d’établissement, en
collaboration, le cas échéant, avec l’Ecole doctorale.
CHAPITRE IV
DU CHANGEMENT DU SUJET DE THESE OU DE MEMOIRE
Article 15 : Le changement de sujet de recherche ou sa modification est possible soit en
cas de découverte de la similitude entre le sujet et une précédente étude, soit du fait du
changement ou de la modification de l’hypothèse de travail préalablement validée.
Article 16 : L’autorisation de changement de sujet ou sa modification est donnée par le
chef de l’institution universitaire, après avis du chef de département et du chef
d’établissement ou du Coordonnateur de l’Ecole Doctorale selon le cas, saisi par le
Directeur de thèse ou l’étudiant, le cas échéant.
Article 17 : l’autorisation visée à l’article 13 ci-dessus intervient dans un délai maximum
de deux mois. En cas de silence gardé au bout de trois mois, à compter de la date de
dépôt de la demande motivée du changement de sujet ou sa modification, cette
autorisation est considérée comme acquise.
CHAPITRE V
DES INDEMNITES ET AUTRES AVANTAGES LIES A L’ENCADREMENT DES
THESES ET MEMOIRES
Article 18 : (1) Les Directeurs de thèses et mémoires reçoivent une indemnité
d’encadrement exigible, à compter de la date de dépôt de la thèse ou du mémoire,
attestée par un certificat de service fait établi par le chef d’établissement ou toute autre
preuve ou acte en tenant lieu.

564
(2) Le montant de l’indemnité visée à l’alinéa précédent est fixé par le
Conseil d’Administration, sur proposition du chef de l’institution universitaire et
conformément à la réglementation en vigueur.
Article 19 : (1) Dans l’hypothèse d’une direction unique, le Directeur perçoit la totalité de
l’indemnité d’encadrement de la thèse ou du mémoire.
(2) Sous réserve des traditions particulières ou des dispositions des accords
de coopération entre les Universités, le montant de cette indemnité est payé à parts
égales en cas de codirection ou de cotutelle.
Article 20 : (1) Le nom du Directeur et du codirecteur figurent sur les pages de
couverture externe et interne des thèses et mémoires.
(2) L’empêchement définitif d’un enseignant ayant dirigé une thèse ou un
mémoire à hauteur d’au moins quatre-vingt pourcent (80%) ne fait pas obstacle à la
mention de son nom comme Codirecteur et au bénéfice d’autres avantages qui y sont
attachés, sur appréciation du Chef d’établissement.
(3) Un Directeur de thèse ou de mémoire défaillant ne peut prétendre ni à
une indemnité ni aux autres avantages découlant de l’encadrement des travaux.
CHAPITRE VI
DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 21 : (1) Hormis les expertises préalables à toute soutenance, les institutions
universitaires peuvent faire recours à des contrôles antiplagiat. Les cas de plagiat avérés
ou constatés font l’objet d’une procédure contradictoire diligentée par le Coordonnateur
de l’Ecole doctorale en collaboration avec le chef d’établissement et à la demande du
chef de l’institution universitaire.
(2) Un texte particulier encadre la procédure visée à l’alinéa ci-dessus.
Article 22 : (1) Les mesures qui seront prises par les chefs des institutions universitaires,
en application du présent arrêté, ne remettent pas en cause, pour ce qui est notamment
de la limitation du nombre, l’encadrement des thèses et mémoires entamés et
régulièrement autorisés depuis au moins douze mois.
(2) Toutefois, cette disposition ne porte pas atteinte à la faculté pour le
Directeur de thèse ou de mémoire, de se décharger ou d’être déchargé par le chef de
l’institution universitaire d’une partie des thèses ou mémoires en cours d’encadrement,
en accord avec le Coordonnateur de l’Ecole Doctorale.
(3) La décharge visée à l’alinéa 2 ci-dessus ne peut être prononcée si
l’étudiant a déjà effectué plus de la moitié de ses travaux de thèse ou de mémoire ou s’il
a entamé la rédaction.
Article 23 : Certaines compétences dévolues aux autorités académiques visées dans le
présent arrêté peuvent être confiées par le chef de l’institution universitaire à la
commission scientifique concernée.
Article 24 : Les Vice-Chancellors et les Recteurs des Universités d’Etat sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera enregistré et
publié, puis inséré au journal officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le

565
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Arrêté № 087/CAB/PM du 27 juin 2005 portant création, organisation et


fonctionnement du Comité de pilotage du projet d'intégration et de
développement des technologies de l'information et de la communication dans
l'enseignement au Cameroun

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°92/088 du 4 mai 1992 portant organisation des Services du Premier
Ministre;
Vu le décret n°92/089 du 4 mai 1992 précisant les attributions du Premier Ministre,
modifié et complété par le décret n° 95/145 du 4 août 1995 ;
Vu le décret n°2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°2004/321 du 8 décembre 2004 portant nomination d'un Premier
Ministre,
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er: Il est créé dans les Services du Premier Ministre, à compter de la date de
signature du présent arrêté, un comité de pilotage du projet d'intégration et de
développement des technologies de l'information et de la communication dans
l'enseignement au Cameroun, ci-après désigné « le Comité».
Article 2.- (1) Le Comité a pour mission de coordonner et de suivre l'action des différents
Ministères en charge de l'enseignement et de la formation professionnelle en vue
d'introduire, de vulgariser et de développer les technologies de l'Information et de la
communication dans les différents programmes d'enseignement et de formation.
À ce titre, il est chargé de :
- coordonner tous les projets concernant l'intégration et le développement des
technologies de l'information et de la communication dans la vie pédagogique, la
gestion des établissements de formation et l'administration des écoles, ainsi que
des universités ;
- définir les objectifs et d'assurer la cohérence des actions engagées dans ce sens
et de fixer les priorités d'investissement sur la base des demandes formulées par
les Ministères concernés ;
- valider les propositions des comités de suivi créés au sein de chaque Ministère
intéressé et de coordonner leurs actions ;
- veiller à la mise en œuvre des différents projets autorisés ;
- procéder à une évaluation périodique des mesures prises et des actions
réalisées.
(2) Le Comité effectue toute autre mission que pourraient lui confier les
pouvoirs publics en rapport avec ses attributions.

566
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 3.- (1) Sous l'autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Comité est
présidé par le Secrétaire Général ou le Secrétaire Général Adjoint des Services du
Premier Ministre.
Il comprend :
- le Ministre de l'Éducation de Base :
- le Ministre des Enseignements Secondaires ;
- le Ministre de l'Enseignement Supérieur ;
- le Ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle.
(2) Le Président du Comité peut faire appel à toute personne en raison de
ses compétences sur les questions inscrites à l'ordre du Jour à prendre part à ses
travaux sans voix délibérative.
Article 4.- (1) Le Comité se réunit aussi souvent que nécessaire et au moins une fois par
trimestre sur convocation de son Président.
(2) Les convocations indiquent la date, le lieu, l'ordre du jour et l'heure de la
réunion et sont adressées aux membres accompagnées des documents de travail sept
(7) Jours au moins avant la date de la réunion.
Article 5.-Le Comité ne peut valablement délibérer que si les trois quart (3/4) au moins
de ses membres sont présents.
1) Les délibérations du Comité sont adoptées à la majorité simple des membres
présents. En cas d'égalité des voix celle du Président est prépondérante.
2) Elles sont approuvées par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement avant leur
mise en œuvre.
Article 6.- Le Comité adresse un rapport circonstancié au Premier Ministre, Chef du
Gouvernement, à l'issue de chacune de ses réunions.
Article 7.-
(1) Le Comité est assisté d'un secrétariat assuré par la Cellule Informatique des Services
du Premier Ministre
(2) Le secrétariat visé à l'alinéa 1 ci-dessus est placé sous l'autorité du Chef de la Cellule
Informatique II est chargé de :
- préparer les réunions du Comité ;
- dresser les procès-verbaux des sessions du Comité ;
- conserver les archives du Comité :
- suivre en permanence, sous l'autorité du Président, l'exécution des missions du
Comité et la mise en œuvre de ses recommandations.
CHAPITRE III DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 8.- Il est créé auprès des Ministères de l'Éducation de Base, des Enseignements
Secondaires, de l'Enseignement Supérieur et de l'Emploi et de la Formation
Professionnelle, un comité de suivi du développement des technologies de l'information

567
et de la communication dont l'organisation et le fonctionnement sont fixés par décision de
chaque Ministre compétent.
Article 9.- (1) Les fonctions de membres du Comité sont gratuites.
(2) Toutefois, le Président, les membres du Comité et ceux du secrétariat
ainsi que les personnes appelées à titre consultatif bénéficient des facilités de travail dont
les modalités sont fixées par le Premier Ministre.
Article 10.- Les frais de fonctionnement du Comité sont supportés par le budget des
Services du Premier Ministre.
Article 11.- Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 27 juin 2005


Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
INONI EPHRAIM

568
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Arrêté n° 10/0388/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et


fonctionnement de la commission scientifique spécialisée de Droit, sciences
Économiques et Sciences Politiques et fixant les critères de recrutement et de
promotion aux différents grades du corps des personnels enseignants des
institutions de l'enseignement supérieur du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement
supérieur ;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du ministère de
l'Enseignement supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'enseignement supérieur, modifié et complété par le décret 2000/048 du 15 mars 2000 ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement,
modifié par le décret n°2009/223 du 30 juin 2009 ;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur ;
Vu l'arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU) ;
Sur proposition de la Commission de coordination universitaire (CCU) en sa session
du 14 octobre 2010.
ARRÊTE:
CHAPITRE I: DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Le présent arrêté porte organisation et fonctionnement de la Commission
scientifique spécialisée de droit, sciences économiques sciences politiques, en abrégé «
CSS » et fixe les critères de recrutement et de promotion aux différents grades du corps
des personnels enseignants relevant des domaines concernés.
(2) La Commission spécialisée visée à l'article 1er correspond à la Commission telle que
définie par l'article 4 de l'arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et
fonctionnement du Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU).
Article 2.- La CSS droit, sciences économiques et sciences politiques est chargée
d'étudier les dossiers dé-recrutement et de promotion aux divers grades du corps des
personnels enseignants concernés, d'émettre des avis sur lesdits dossiers et de proposer
un classement des candidats en vue de leur inscription sur la liste d'aptitude.
SECTION I : DE L'ORGANISATION DE LA CSS
Article 3.- La CSS est organisée en sections et sous-sections qui correspondent aux
groupes de disciplines, disciplines et spécialités scientifiques, professionnelles visés à
l'article 1 alinéa (2) ci-dessus.

569
Article 4.- (1) Les membres de la CSS sont désignés par arrêté du ministre chargé de
l'Enseignement supérieur, après consultation des chefs des institutions d'enseignement
supérieur, parmi les enseignants des disciplines concernées, pour un mandat de trois
(03) ans renouvelable une fois.
(2) Les membres de la CSS, des sections et des sous-sections élisent leurs
bureaux respectifs au début de chaque session: Lesdits bureaux sont composés d'un
(01) président et de deux (02) rapporteurs.
(3) Les fonctions de président de la CSS, des sections et des sous-sections
sont assurées par un Professeur ou à défaut un Maître de conférences.
(4) Les fonctions de rapporteur de la CSS, des sections et des sous-sections
sont assurées par un Professeur ou un Maître de conférences et par un chargé de cours.
(5) En cas d'empêchement du Président, ce dernier est suppléé par
l'enseignant de la CSS, de la section ou de la sous-section, le plus ancien dans le grade
le plus élevé.
SECTION II : DU FONCTIONNEMENT DE LA CSS
Article 5.- (1) La CSS reçoit pour compétence, l'ensemble des dossiers complets dont la
liste a été préalablement arrêtée et publiée par le secrétariat permanent du CCIU.
(2) Le secrétariat permanent du CCIU publie également la liste des dossiers
incomplets et notifie, partout moyen laissant trace écrite, sa décision aux candidats ainsi
que les motifs qui la fondent. En cas de contestation, le recours est adressé au président
du CCIU dans un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de publication des
listes.
(3) Les dossiers soumis à la CSS font l'objet d'un examen préalable en
sous-sections, puis en sections. La CSS se réunit en séance plénière, en présence de
deux tiers (2/3) au moins de ses membres et se pro- nonce sur chaque dossier à la
majorité simple des membres présents.
(4) Au terme des travaux, la CSS élabore son rapport qui est transmis par le
Président au comité avec l'ensemble des dossiers étudiés ainsi que les propositions
d'inscription des candidats et classés par ordre de mérite sur la liste d'aptitude, sans
préjudice des dispositions de l'article 23 alinéa 1er ci-dessous.
CHAPITRE II : DU RECRUTEMENT
SECTION I : DE L'OUVERTURE DES POSTES ET DE LA RECEVABILITÉ DU
DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 6.- (1) Le recrutement est subordonné à l'ouverture préalable des postes à
pourvoir pour chaque discipline ou spécialité par l'institution d'enseignement supérieur.
(2) Le dossier de candidature au recrutement aux grades de Chargé de
cours, Maître de conférences et Professeur est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU ;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un extrait du casier judiciaire, bulletin n°3 ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité du
candidat;
- les copies certifiées conformes des diplômes à partir du baccalauréat ou du GCE
A/L ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- les travaux scientifiques, technologiques ou artistiques publiés ou réalisés dans le
grade ;

570
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à l'enseignement, à
la recherche, au développement de la science et de la culture dans son université
d'origine;
- la liste des rapports, mémoires et thèses diriges ou codirigés, approuvée par le chef
d'établissement d'origine du candidat, le cas échéant ;
- une attestation d'exercice au grade délivrée par l'institution d'origine du candidat ;
- les rapports administratif et pédagogique de l'institution d'enseignement supérieur
d'origine.
(3) Les rapports administratif et pédagogique visés à l'alinéa (2) ci-dessus
sont demandés à l'institution d'enseignement supérieur d'origine par le secrétariat
permanent du CCIU et insérés au dossier du candidat avant transmission à la CSS.
(4) Le dossier complet de candidature doit parvenir au secrétariat
permanent au plus tard le 1er mars, pour la session de mai et le 31 août pour la session
de novembre du CCIU.
(5) Le secrétariat permanent vérifie l'authenticité des pièces avant la
transmission du dossier de candidature à la CSS.
SECTION II : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 7.- (1) Les dossiers complets de candidature sont déposés au secrétariat
permanent du CCIU qui les transmet aux institutions d'enseignement supérieur sollicitées
par les candidats, pour étude et avis par les instances académiques compétentes.
(2) Après étude par les instances académiques compétentes, les dossiers
sont transmis au secrétariat permanent du CCIU par les chefs des institutions
d'enseignement supérieur, pour examen par la CSS.
Article 8.- (1) La CSS examine les travaux ou réalisations scientifiques, technologiques
ou artistiques présentés par les candidats.
(2) Elle fait auditionner par ses formations spécialisées, les différents
candidats et apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés par le
candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline ;
- la cohérence des travaux du candidat.
(3) Elle émet un avis motivé sur la base de l'ensemble des éléments du
dossier et propose le classement des candidats, par ordre de mérite, en fonction des
postes ouverts.
SECTION III : DES CONDITIONS DE RECRUTEMENT
Article 9.- (1) Le recrutement à un poste d'assistant relève de la compétence de la
Commission consultative de recrutement des assistants, siégeant dans chaque
université.
(2) Peut être recruté comme Assistant, tout candidat titulaire d'un Doctorat
ou d'un Ph.D.
(3) Peut également être recruté comme assistant, tout candidat titulaire d'un
master de recherche ou de tout autre diplôme reconnu équivalent obtenu avec une
mention au moins égale à « Assez Bien».
Le recrutement au poste d'Assistant associé est soumis aux dispositions des
alinéas (1), (2) et (3) ci-dessus.

571
Article 10.- (1) Peut être recruté au grade de chargé de cours, tout candidat ayant
exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution
d'enseignement supérieur reconnue et titulaire d'un Doctorat, d'un Ph.D ou de tout autre
diplôme ou titre reconnu équivalent.
(2) Il doit en outre justifier d'une expérience pédagogique d'au moins une
année académique dans une institution d'enseignement supérieur reconnue, ainsi que de
la publication d'un article dans le grade dans une revue scientifique à comité de lecture.
Le recrutement au grade de chargé de cours associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa (1) ci-dessus.
Article 11- (1) Peut être recruté au grade de Maître de conférences, tout candidat ayant
exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution
d'enseignement supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre,
d'ancienneté, d'enseignement, de publication et de direction des travaux prévues à
l'article 25 ci-dessous.
Le recrutement au grade de Maître de conférences associé est soumis aux
dispositions de l'alinéa 1 ci-dessus.
Article 12.- (1) Peut être recruté au grade de professeur, tout candidat ayant exercé des
fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution d'enseignement
supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre, d'ancienneté,
d'enseignement de publication et de direction des travaux prévues à l'article 26 ci-
dessous.
Le recrutement au grade de Professeur associé est soumis aux dispositions prévues
à l'alinéa 1er ci-dessus.
CHAPITRE III : DU CHANGEMENT DE GRADE
SECTION I : DE LA RECEVABILITÉ DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 13.- (1) Le dossier de candidature est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU ;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité;
- la liste des enseignements dispensés par le candidat et dûment approuvée par le
chef de département ;
- les travaux scientifiques/technologiques et/ou artistiques publiés et/ou réalisés du
candidat dans le grade ;
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à l'enseignement, à la
recherche, au développement de la science et de la culture ainsi qu'à la gouvernance
de l'université, de l'enseignement supérieur et de la nation ;
- une copie du contrat pour les assistants, et le dernier acte de promotion pour les
chargés de cours et les maîtres de conférences ;
- une liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou co-dirigés, dûment validée par
le chef de département pour les grades de chargé de cours ou de Maître de
conférences ;
- un rapport pédagogique confidentiel, établi par le chef de département, après avis
motivé de l'Assemblée de département, appréciant notamment les prestations
d'enseignement et de recherche du candidat ;
- un rapport administratif confidentiel établi par le chef d'établissement après avis du
conseil d'établissement appréciant l'appui au développement et les prestations de
service institutionnelles du candidat ;

572
- une fiche de synthèse de candidature établie par l'institution d'enseignement
supérieur.
(2) Le dossier complet de candidature est transmis au secrétariat perma-
nent du CCIU par le chef de l'institution d'enseignement supérieur avec son avis le cas
échéant, au plus tard, le 1er mars pour la session de mai et le 31 août, pour la session de
novembre.
(3) À l'exception des cas de recours, aucun élément nouveau ne sera
versé au dossier du candidat après l'ouverture d'une session du CCIU.
SECTION II : DES CRITÈRES D'ÉVALUATION
Article 14.- (1) L'évaluation d'un candidat à l'inscription sur la liste d'aptitude à un grade
de l'enseignement supérieur porte essentiellement sur ses prestations en matière
d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) Toutefois, l'évaluation peut aussi porter le cas échéant, sur d'autres
éléments tels que le rayonnement scientifique et culturel, les prestations de service
institutionnelles et la production des œuvres de création.
Article 15.- (1) La notation des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au
développement se fait sur la base du barème suivant :
- enseignement : sept (07) points,
- recherche : onze (11) points,
- appui au développement : deux (2) points,
(2) La notation des autres prestations se fait sur la base du barème suivant :
- rayonnement scientifique et culturel : un (1) point,
- prestation de service institutionnelle : un (01) point,
- production des œuvres de création : un (01) point,
Article 16.- (1) Les prestations d'enseignement portent notamment sur la dispensation en
présentiel ou à distance des cours magistraux et séminaires et la conduite des travaux
dirigés ou pratiques et l'encadrement du travail personnel de l'étudiant.
(2) L'évaluation des prestations d'enseignement se fait de la manière
suivante :
- une échelle de zéro (00) à cinq (05) points pour l'assiduité, la régularité, le
nombre et la qualité des enseignements ;
- une échelle de zéro (00) à deux (02) pour l'innovation pédagogique et la prise
en compte des exigences de professionnalisation des enseignements et
l'utilisation des technologies de l'information et de la communication.
Article 17.- (1) Les prestations de recherche consistent notamment en la publication des
travaux scientifiques, la participation à des groupes de recherche nationaux ou
internationaux, la direction des travaux d'Habilitation à Diriger les Recherches (HDR), des
thèses, mémoires et rapports.
(2) L'évaluation prend en compte l'innovation, la pertinence des
recherches, la qualité du support de publication, la valeur du comité scientifique, la cote
de la maison d'édition ou le rang du candidat en cas de co-publication.
(3) La notation des prestations de recherche s'effectue selon une échelle
de zéro à (00) à onze (11) points.
Article 18.- (1) Les prestations d'appui au développement consistent notamment en des
travaux d'expertise et de consultance, la contribution à l'élaboration ou à la mise ne
œuvre des projets de développement, ou l'obtention d'un droit de propriété intellectuelle.

573
(2) L'évaluation porte sur la valorisation des savoirs et des savoir-
faire scientifiques et technologiques, l'impact des prestations du candidat sur le
développement politique, économique, social et culturel.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à deux (02)
points.
Article 19.- (1) Le rayonnement scientifique et culturel est l'expression de la
reconnaissance et de la notoriété du candidat dans sa discipline au plan national ou
international.
(2) L'évaluation prend notamment en compte :
- les missions d'enseignement dans d'autres universités nationales ou étrangères ;
- l'obtention des distinctions et prix scientifiques d'excellence ;
- l'admission à des institutions et structures prestigieuses à l'échelle internationale, ou
l'appartenance à des comités scientifiques, sociétés savantes ou à la direction des
collections ;
- la cote du candidat dans le système de citation internationale ;
- le nombre de traductions en langues nationales ou étrangères des œuvres publiées.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 20.- (1) Les prestations des services institutionnelles visent notamment la
contribution à l'élaboration, à la conception et à la mise en œuvre des accords de
coopération ou de collaboration, l'obtention de financements nationaux ou internationaux
en faveur de l'établissement, le pilotage et la conduite significatifs des programmes
d'enseignement ou de recherche de l'Institution d'enseignement supérieur.
(2) L'évaluation prend notamment en compte leur impact sur
l'amélioration de la gouvernance universitaire.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 21.- (1) Les œuvres de création recouvrent les arts plastiques, les arts décoratifs,
les arts du patrimoine immatériel et les arts du spectacle.
(2) L'évaluation prend notamment en compte l'impact des œuvres de
création sur la promotion et la diffusion des idées et connaissances juridiques, politiques
économiques et de gestion.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
SECTION III : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 22.- (1) Le secrétariat permanent du CCIU désigne trois experts chargés
d'évaluer et d'émettre un avis sur les prestations l'enseignement et de recherche du
candidat. Les dossiers complets leurs sont transmis dans un délai de quinze (15) jours à
compter de la date de publication des listes.
(2) Chaque expert sollicité, qui doit être de la spécialité ou de la discipline
ou candidat est tenu de transmettre au secrétariat permanent son rapport confidentiel
dans un délai d'un (01) mois à compter de la date de sa saisine. En cas de défaillance
dûment constatée par le secrétariat permanent, un nouvel expert est désigné pour le
suppléer.
(3) Toutefois, dans le cas où le dossier du candidat ne comporte que
deux (02) notes d'expertise, une troisième note lui est attribuée par la CSS. Cette note
est la moyenne des notes obtenues dans les deux(02) rapports d'expertise figurant dans
le dossier.
Article 23.- Les prestations d'appui au développement, les prestations de services
institutionnelles, les œuvres de création sont appréciées directement par la CSS.

574
SECTION IV : DES CONDITIONS DE CHANGEMENT DE GRADE
Article 24.- (1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de chargé de cours
dans une spécialité ou une discipline donnée, les assistants satisfaisant à l'éthique
universitaire et remplissant les conditions ci-après :
- être titulaire d'un Doctorat, d'un Ph.D ou de tout autre diplôme ou titre reconnu
équivalent ;
- justifier d'une ancienneté d'un (01) an au moins dans le grade pour les titulaires d'un
Doctorat ;
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques ou encadré les travaux
personnels de l'étudiant ;
- avoir publié un (01 ) article au moins dans une revue scientifique reconnue ;
- avoir obtenu une note au moins égale à douze sur vingt (12/20) dans l'évaluation des
prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de chargé de cours associé
est soumise aux dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus.
Article 25 - (1) Sont inscrits d'office sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences, les chargés de cours titulaires d'une Agrégation de l'enseignement
supérieur et satisfaisant à l'éthique universitaire. Ils font l'objet d'un classement spécial,
conforme aux résultats du concours d'agrégation.
(2) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les candidats titulaires d'une
HDR Allemande ou Suisse. Ils doivent satisfaire à l'éthique universitaire et bénéficier d'un
rapport administratif et d'un rapport pédagogique favorables.
(3) Peuvent également être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de
Maître de conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de
cours, satisfaisant à l'éthique universitaire et remplissant les conditions cumulatives
suivantes :
- être titulaire d'un Doctorat, d'un Ph.D, ou de tout autre diplôme reconnu équivalent ;
- justifier d'une ancienneté de six (06) ans au moins dans le grade de chargé de cours;
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques et dispensé au moins un
(01) cours magistral dans le grade ;
- avoir six (06) publications non dupliquées de la thèse dans les revues scientifiques
dont deux (02) au moins dans les revues étrangères ou un (01) ouvrage non dupliqué
de la thèse et trois (03) articles dont deux (02) publiés dans les revues étrangères à
comité de lecture ;
- avoir dirigé six (06) mémoires de master des institutions de l'enseignement supérieur
ou tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent effectivement soutenues dans la
discipline ou spécialité du candidat. Toutefois, en cas d'impossibilité structurelle ou
matérielle d'encadrement dûment attestée par le chef d'établissement, le candidat
doit produire deux (02) articles scientifiques supplémentaires dont un (01) au moins
publié dans une revue étrangère ;
- avoir obtenu une note au moins égale à quatorze sur vingt (14/20) dans l'évaluation
des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(4) Les chargés de cours, titulaires d'une HDR, ne sont pas soumis aux
mêmes exigences de publications telles que fixées à l'alinéa (3) précédent. Ils doivent, au
soutien de leur candidature, présenter trois (03) articles dont deux publiés dans les
revues étrangères de notoriété internationale. Ces articles doivent, à peine de rejet de la
candidature, avoir été réalisés postérieurement à la date d'obtention de l'HDR.

575
(5) Les candidats n'ayant pas été reçus à une session du concours
d'agrégation ne peuvent être autorisés à postuler à un changement de grade que s'ils
renoncent définitivement à cette voie et satisfont les conditions suivantes :
(a) Pour les candidats n'ayant pas été admissibles :
- avoir au moins huit (08) ans d'ancienneté dans le grade de chargé de cours;
- avoir produit depuis le dernier concours, des travaux scientifiques dont un nombre
d'articles dans des revues scientifiques égal au moins aux deux tiers de ceux exigés
à l'alinéa (3) ci-dessus.
(b) Pour les candidats ayant été admissibles :
- avoir au moins huit (08) ans d'ancienneté dans le grade de chargé de cours;
- avoir produit depuis le dernier concours, des travaux scientifiques dont un nombre
d'articles dans des revues scientifiques égal au moins à un tiers de ceux exigés à
l'alinéa (3) ci-dessus.
(6) À l'exception des Chargés de Cours titulaires à la fois d'un Doctorat et
d'une HDR, tous les autres Chargés de Cours postulant au grade de Maître de
Conférences sont sans exception auditionnés par la CSS dans ses formations
spécialisées.
Elle apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés par le
candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline le cas échéant.
- la cohérence des travaux du candidat ;
- la contribution du candidat en matière d'appui au développement.
(7) La demande d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de Maître de conférences
associé est soumise aux dispositions des alinéas (3) et (6) ci-dessus.
Article 26.- (1) Peuvent être inscrits au grade de Professeur dans une discipline ou
spécialité donnée, les Maîtres de conférences satisfaisant à l'éthique universitaire et
remplissant les conditions suivantes :
- avoir quatre (04) ans d'ancienneté dans le grade ;
- avoir dispensé au moins quatre (04) enseignements magistraux dans le grade dont
un (01) séminaire de Doctorat;
- avoir publié soit quatre (04) articles dans les revues scientifiques dont deux (02) au
moins publiées à l'étranger, soit un (01) ouvrage scientifique de la spécialité et un
(01) article publié à l'étranger ;
- avoir dirigé six (06) mémoires de master ou de tout autre diplôme reconnu équivalent
effectivement soutenus et avoir :
- soit dirigé deux (02) Thèses de Doctorat ou Ph.D effectivement déposés ;
- soit dirigé une (01) Thèse de Doctorat ou Ph.D et une HDR effectivement déposés ;
- soit codirigé quatre(04) thèses de Doctorat ou de Ph.D effectivement déposés.
Toutefois, en cas d'impossibilité structurelle ou matérielle d'encadrement dûment
attestée par le chef d'établissement, le candidat est exceptionnellement autorisé à
produire à titre complémentaire, soit deux (02) ouvrages publiés dans une maison
d'édition à la notoriété établie, soit un (01) ouvrage publié dans une maison d'édition à la
notoriété établie et trois (03) articles scientifiques dont un (01) au moins publié dans une
revue étrangère, soit six (06) articles dont trois au moins publiés dans une revue

576
étrangère. La présente dérogation ne peut excéder la période transitoire de trois (03 ans)
à compter de la date de signature du présent arrêté.
- avoir obtenu une note au moins égale à quatorze sur vingt (14/20) dans l'évaluation des
prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de
Professeur associé est soumise aux dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS DIVERSES TRANSITOIRES ET
FINALES
Article 27.- Les dossiers pendants devant la CCIU à la date de signature du présent
arrêté sont examinés sur la base des dispositions de l'arrêté n°03/0050/MINESUP/DDES
du 30 juillet 2003 fixant les critères de recrutement et de pro- motion des personnels
enseignants des institutions publiques d'enseignement supérieur au Cameroun.
Article 28.- Les enseignants des établissements sous tutelle et des institutions privées
d'enseignement supérieur peuvent être à leur demande, évalués conformément aux
dispositions du présent arrêté, suivant les modalités convenues d'accord parties.
Article 29.- Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
celles de l'arrêté n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les critères de
recrutement et de promotion des personnels enseignants des institutions publiques
d'enseignement supérieur au Cameroun.
Article 30.- Les chefs des institutions publiques d'enseignement supérieur, le directeur
du développement de l'enseignement supérieur, les responsables des diverses instances
du CCIU sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté
qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal officiel
en français et en anglais.

577
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Arrêté n° 10/0389/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et


fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des Sciences
Pharmaceutiques et Médicales et fixant les critères de recrutement et de
promotion aux différents grades du corps des personnels enseignants des
institutions de l'enseignement supérieur du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur
;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du ministère de
l'Enseignement supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'enseignement supérieur, modifié et complété par le décret 2000/048 du 15 mars 2000 ;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu l'arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU) ;
Sur proposition de la Commission de coordination universitaire (CCU) en sa session
du 14 octobre 2010.
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Le présent arrêté porte organisation, fonctionnement de la Commission
scientifique spécialisée des sciences pharmaceutiques et médicales, en abrégée « CSS
», et fixe les critères de recrutement et de promotion aux différents grades du corps des
personnels enseignants relevant des domaines concernés.
(2) La CSS susvisée correspond à la Commission telle que définie par
l'article 4 de l'arrêté présidentiel n° 253 du 31 octobre 1994 portant organisation et
fonctionnement du Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU).
Article 2.- La CSS des sciences pharmaceutiques et médicales est chargée d'étudier les
dossiers de recrutement et de promotion aux divers grades du corps des personnels
enseignants concernés, d'émettre des avis sur lesdits dossiers et de proposer un
classement des candidats en vue de leur inscription sur la liste d'aptitude.
SECTION I : DE L'ORGANISATION DE LA CSS
Article 3.- La CSS est organisée en sections et sous-sections qui correspondent aux
groupes de disciplines et spécialités scientifiques ou professionnelles visés à l'article 1er
alinéa (2) ci-dessus.

578
Article 4.- (1) Les membres de la CSS sont désignés par arrêté du ministre chargé de
l'Enseignement supérieur, après consultation des chefs des institutions d'enseignement
supérieur, parmi les enseignants des disciplines concernées, pour un mandat de trois
(03) ans renouvelable une fois.
(2) Les membres de la CSS, des sections et des sous-sections élisent leurs
bureaux respectifs au début de chaque session. Lesdits bureaux sont composés d'un
(01) président et de deux (02) rapporteurs.
(3) Les fonctions de président de la CSS, des sections et des sous-sections
sont assurées par un Professeur ou là défaut un Maître de conférences.
(4) Les fonctions de rapporteur de la CSS, des sections et des sous-sections
sont assurées par un Professeur ou un Maître de conférences et par un chargé de cours.
(5) En cas d'empêchement du président, celui-ci est suppléé par l'enseignant
de la CSS, la section ou la sous-section le plus ancien dans le grade le plus élevé.
SECTION II : DU FONCTIONNEMENT DE LA CSS
Article 5.- (1) La CSS reçoit pour compétence, l'ensemble des dossiers complets dont la
liste a été préalablement arrêtée et publiée par le secrétariat permanent du CCIU.
(2) Le secrétariat permanent du CCIU publie également la liste des
dossiers incomplets et notifie, par tout moyen laissant trace écrite, sa décision aux
candidats ainsi que les motifs qui la fondent. En cas de contestation, le recours est
adressé au président du CCIU dans un délai de quinze (15) jours, à compter de la date
de publication des listes.
(3) Les dossiers soumis à la CSS font l'objet d'un examen préalable en
sous-sections, puis en sections. La CSS se réunit en séance plénière, en présence de
deux tiers (2/3) au moins de ses membres, et se pro- nonce sur chaque dossier à la
majorité simplettes membres présents, sans préjudice des dispositions de l'article 27 ci-
dessus.
(4) Au terme des travaux, la CSS élabore son rapport qui est transmis par
le président au Comité avec l'ensemble des dossiers étudiés ainsi que les propositions
d'inscription des candidats classés sur la liste d'aptitude.
CHAPITRE II : DU RECRUTEMENT
SECTION PREMIÈRE : DE L'OUVERTURE DES POSTES ET DE LARECEVABILITÉ
DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 6.- (1) Le recrutement est subordonné à l'ouverture préalable des postes à
pourvoir pour chaque discipline ou spécialité par l'institution d'enseignement supérieur.
(2) Le dossier de candidature au recrutement aux grades de chargé de
cours, Maître de conférences et Professeur est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU ;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un extrait du casier judiciaire, bulletin n° 3 ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité du
candidat ;
- les copies certifiées conformes des diplômes à partir du baccalauréat ou du GCE A/L
ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- une note de présentation du candidat sur les travaux scientifiques, les prestations
sanitaires, technologiques ou artistiques publiés ou réalisés dans le grade ;
- une note de présentation du candidat soulignant la contribution du candidat à
l'enseignement, à la recherche, au développement de la science et de la culture dans
son université d'origine ;

579
- la liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou codirigés, approuvée par le chef
d'établissement d'origine du candidat, le cas échéant ;
- une attestation d'exercice au grade délivrée par l'institution d'origine du candidat ;
- les rapports administratif, pédagogique et de prestations sanitaires de l'institution
d'enseignement supérieur d'origine.
Les rapports administratif, pédagogique et de prestations sanitaires visés à
l'alinéa (2) ci-dessus sont demandés à l'institution d'enseignement supérieur d'origine par
le secrétariat permanent du CCIU et insérés au dossier du candidat avant transmission à
la CSS.
Le dossier complet de candidature doit parvenir au secrétariat permanent au plus
tard le 1er mars pour la session de mai, et au plus tard le 31 août pour la session de
novembre du CCIU.
Le secrétariat permanent du CCIU vérifie l'authenticité des pièces ayant la
transmission du dossier de candidature à la CSS.
SECTION II : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 7.- (1) Les dossiers complets de candidature sont déposés au secrétariat
permanent du CCIU qui les transmet aux institutions d'enseignement supérieur sollicitées
par les candidats, pour étude et avis par les instances académiques compétentes.
(2) Après étude par les instances académiques compétentes, les dossiers
sont transmis au secrétariat permanent du CCIU par les chefs des institutions
d'enseignement supérieur, pour examen par la CSS.
Article 8.- (1) La CSS examine les prestations sanitaires, les travaux ou réalisations
scientifiques, technologiques ou artistiques présentés par les candidats.
(2) Elle fait auditionner par ses formations spécialisées, les différents
candidats et apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité de cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés par le
candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa discipline;
- la compétence professionnelle du candidat ;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline ;
- la cohérence des travaux du candidat.
(3) Elle émet un avis motivé sur la base de l'ensemble des éléments du
dossier et propose le classement des candidats, par ordre de mérite, en fonction des
postes ouverts.
SECTION III : DES CONDITIONS DE RECRUTEMENT
Article 9.- (1) Le recrutement à un poste d'assistant relève de la compétence de la
Commission consultative de recrutement des assistants, siégeant dans chaque
université.
(2) Peut être recruté comme assistant, tout candidat titulaire de :
- soit d'un Doctorat ou d'un Ph.D. de Médecine humaine + diplôme de spécialisation ;
- soit d'un Doctorat ou d'un Ph.D de Médecine vétérinaire + diplôme de spécialisation ;
- soit d'un Doctorat ou d'un Ph.D de Pharmacie + diplôme de spécialisation ;
- soit d'un Doctorat ou d'un Ph.D d'Odontostomatologie + diplôme de spécialisation ;
- soit de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent à l'un des titres susmentionnés.
(3) Il doit être en outre justifié d'au moins un article scientifique publié dans
une revue à comité de lecture.
580
Article 10.- (1) Peut être recruté au grade de chargé de cours, tout candidat ayant
exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution
d'enseignement supérieur reconnue et titulaire des diplômes visés à l'article 9 alinéa(2)
ci-dessus, d'un doctorat, d'un Ph.D ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent.
Il doit en outre justifier d'une expérience pédagogique d'au moins une année
académique dans une institution d'enseignement supérieur reconnue, ainsi que de la
publication de deux articles dans le grade, dont un (01) en rang utile (1er, 2e, 3e ou
dernier auteur) dans une revue définie à l'article 9, alinéa (3) ci-dessus.
(2) Le recrutement au grade de chargé de cours associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa (1) ci-dessus.
Article 11.- (1) Peut être recruté au grade de Maître de conférences, tout candidat
remplissant les critères visés par l'article 8, alinéa (2) et ayant exercé des fonctions
académiques statutaires équivalentes dans une institution d'enseignement supérieur
reconnue, remplissant les conditions de diplôme et/ou titre, d'ancienneté, de publication
d'encadrement prévues à l'article 26 ci-dessous.
(2) Le recrutement au grade de Maître de conférences associé est soumis
aux dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus.
Article 12.- (1) Peut être recruté au grade de professeur, tout candidat remplissant les
critères visés par l'article 8 alinéa (2) et ayant exercé des fonctions académiques
statutaires équivalentes dans une institution d'enseignement supérieur reconnue,
remplissant les conditions d'ancienneté, de publication et d'encadrement prévues à
l'article 27 ci-dessous.
(2) Le recrutement au grade de Professeur associé est soumis aux
dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus.
CHAPITRE III : DU CHANGEMENT DE GRADE
SECTION I: DE LARECEVABILITÉ DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 13.- (1) Le dossier de candidature est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU ;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité du
candidat ;
- les copies certifiées conformes des diplômes à partir du baccalauréat ou du GCE A/L
ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- une note de présentation du candidat sur les travaux scientifiques, les prestations
sanitaires, technologiques ou artistiques publiés ou réalisés dans le grade ;
- une note de présentation du candidat soulignant la contribution du candidat à
l'enseignement, à la recherche, au développement de la science et de la culture dans
son université d'origine ;
- une liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou co-dirigés, approuvée par le
chef d'établissement d'origine du candidat, le cas échéant ;
- une attestation d'exercice au grade délivrée par l'institution d'origine du candidat ;
- les rapports administratifs, pédagogique et de prestations sanitaires de l'institution
d'enseignement supérieur d'origine ;
- un rapport des prestations sanitaires délivré par le chef de l'institution sanitaire
d'attache du candidat.
(2) Le dossier complet de candidature est transmis au secrétariat,
permanent du CCIU par le chef de l'institution d'enseignement supérieur avec son avis,

581
au plus tard, le 1er mars pour la session de mai et au plustard le 31 août pour la session
de novembre.
(3) A l'exception des cas de recours, aucun élément nouveau ne sera
versé au dossier du candidat après l'ouverture d'une session du CCIU.
SECTION II : DES CRITÈRES D'ÉVALUATION
Article 14.- (1) L'évaluation d'un candidat à l'inscription sur la liste d'aptitude à un grade
de l'enseignement supérieur porte essentiellement sur ses prestations en matière
d'enseignement, de recherche, de prestations sanitaires et d'appui au développement.
(2) Toutefois, l'évaluation peut aussi porter le cas échéant, sur d'autres
éléments tels que le rayonnement scientifique et culturel, les prestations de service
institutionnelles et la production des œuvres de création.
Article 15.- (1) La notation des prestations en matière d'enseignement, de recherche,
des prestations sanitaires et d'appui au développement se fait sur la base du barème
suivant :
- enseignement : sept (07) points,
- recherche : sept (07) points,
- les prestations sanitaires : quatre (04) points,
- appui au développement : deux (02) points.
(2) La notation des autres éléments se fait sur la base du barème suivant :
- rayonnement scientifique net culturel : un (01) point,
- prestation de service institutionnelle : un (01) point,
- production des œuvres de création : un (01) point.
Article 16.- (1) Les prestations d'enseignement portent notamment sur la dispensation en
présentiel ou à distance des cours magistraux et séminaires et la conduite des travaux
dirigés ou pratiques, et l'encadrement du travail personnel de l'étudiant.
(2) L'évaluation des prestations d'enseignement se fait selon une échelle de
zéro (00) à sept (07) points de la manière suivante :
- une échelle de zéro (00) à quatre (04) points pour l'assiduité, la régularité, le nombre
et la qualité des enseignements ;
- une échelle de zéro (00) à trois (03) pour l'innovation pédagogique et la prise en
compte des exigences de professionnalisation des enseignements et l'utilisation des
technologies de l'information et de la communication.
Article 17.- (1) Les prestations de recherche consistent notamment en la publication des
travaux scientifiques, la participation à des groupes de recherche nationaux ou
internationaux, la direction des travaux d'habilitation à diriger les recherches (HDR), des
thèses, mémoires et rapports.
(2) L'évaluation prend en compte l'innovation, la pertinence des recherches,
la qualité du support de publication, la valeur du comité scientifique, la cote de la maison
d'édition ou le rang du candidat en cas de co-publication.
(3) La notation des prestations de recherche s'effectue selon une échelle de
zéro (00) à sept (7) points.
Article 18.- (1) Les prestations sanitaires sont les activités cliniques ou paracliniques de
haut niveau réalisées seul ou en équipe et ayant un impact national ou international ;
(2) L'évaluation porte sur le volume et la qualité des prestations qui valo-
risent le progrès de la spécialité ou de la discipline.
(3) La notation des prestations de recherche s'effectue selon une échelle de
zéro (00) à sept (07) points.

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Article 19.- (1) Les prestations d'appui au développement consistent notamment en des
travaux d'expertise et de consultance, la contribution à l'élaboration ou à la mise en
œuvre des projets de développement, ou l'obtention d'un droit de propriété intellectuelle.
L'évaluation porte sur la valorisation des savoirs et des savoir- faire scientifiques et
technologiques, l'impact des prestations du candidat sur le développement politique,
économique, social et culturel.
La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à deux (02) points.
Article 20.- (1) Le rayonnement scientifique et culturel est l'expression de la
reconnaissance et de la notoriété du candidat dans sa discipline au plan national ou
international.
(2) L'évaluation prend notamment en compte :
- les missions d'enseignement dans d'autres universités nationales ou étrangères ;
- l'obtention des distinctions et prix scientifiques d'excellence ;
- l'admission à des institutions et structures prestigieuses à l'échelle internationale, ou
l'appartenance à des comités scientifiques, sociétés savantes ou à la direction des
collections ;
- la cote du candidat dans le système de citation internationale ;
- le nombre de traductions en langues nationales ou étrangères des œuvres publiées.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 21- (1) Les prestations des services institutionnelles visent notamment la
contribution à l'élaboration, à la conception et à la mise en œuvre des accords de
coopération ou de collaboration, l'obtention de financements nationaux ou internationaux
en faveur de l'établissement, le pilotage et la conduite significatifs des programmes
d'enseignement ou de recherche de l'institution d'enseignement supérieur.
(2) L'évaluation prend notamment en compte leur impact sur l'amélioration
de la Gouvernance universitaire.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 22.- (1) Les œuvres de création recouvrent les arts plastiques, les arts décoratifs,
les arts du patrimoine immatériel et les arts du spectacle.
(2) L'évaluation prend notamment en compte l'impact des œuvres de sur la
promotion et la diffusion des idées et connaissances juridiques, politiques, économiques
et de gestion.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
SECTION III : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 23.-(1) Le secrétariat permanent du CCIU désigne trois (03) experts chargés
d'évaluer et d'émettre un avis sur les prestations l'enseignement et de recherche du
candidat. Les dossiers complets leurs sont transmis dans un délai de quinze (15) jours à
compter de la publication des listes.
(2) Chaque expert sollicité, qui doit être de la spécialité ou de la discipline
candidat est tenu de transmettre au secrétariat permanent son rapport confidentiel dans
un délai d'un (01) mois à compter de la date de sa saisine. En cas de défaillance dûment
constaté par le secrétariat permanent, un nouvel expert est désigné pour le suppléer.
(3) Dans le cas où le dossier du candidat ne comporte que deux (02) notes
d'expertise, une troisième note lui est attribuée par la CSS. Cette note est la moyenne
des notes obtenues dans les deux(02) rapports d'expertise figurant dans le dossier.
Article 24.- Les prestations d'appui au développement, les prestations de services
institutionnelles, les œuvres de création sont appréciées directement par la CSS. ,
SECTION IV : DES CONDITIONS DE CHANGEMENT DE GRADE

583
Article 25.- (1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de chargé de cours
dans une spécialité ou une discipline donnée, les assistants satisfaisant à l'éthique
universitaire titulaire d'un des diplômes prévus à l'article 9 alinéa (2) ci-dessus et
remplissant les conditions cumulatives ci-après :
- Justifier d'une ancienneté de deux(02) ans dans le grade d'assistant et avoir;
- effectuer des prestations sanitaires jugées de haut niveau par le département ;
- publier dans des revues scientifiques de la discipline définies à l'article 9, alinéa (3)
ci-dessus, au moins trois (03) articles scientifiques dont au moins un (01), en rang
utile (1er, 2ème, 3ème auteur) ;
- bénéficier d'un rapport pédagogique, d'un rapport administratif et d'un rapport des
prestations sanitaires favorables ;
- avoir obtenu une note au moins égale à douze sur vingt (12/20) dans l'évaluation des
prestations d'enseignement, de recherche, de prestations sanitaires et d'appui au
développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de chargé de
cours associé est soumise aux dispositions de l'alinéa (1), ci- dessus.
Article 26.- (1). Sont inscrits d'office sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences, les chargés de cours titulaires d'une agrégation de l'enseignement
supérieur et satisfaisant à l'éthique universitaire. Ils font l'objet d'un classement spécial,
conforme aux résultats du concours d'agrégation.
(2) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les candidats titulaires d'une
HDR Allemande ou Suisse. Ils doivent satisfaire à l'éthique universitaire et bénéficier d'un
rapport administratif et d'un rapport pédagogique favorables.
(3) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de cours,
satisfaisant à l'éthique universitaire et remplissant les conditions cumulatives suivantes :
- être titulaire d'un des diplômes prévus à l'article 9 alinéa (2) ci-dessus ;
- justifier d'une ancienneté de six (06) ans dans le grade de chargé de cours et avoir :
- dirigé ou codirigé au moins six travaux de recherche ;
- effectué des prestations sanitaires jugées de haut niveau par le département après
consultation de son service d'attache ;
- effectué des travaux scientifiques dont les deux tiers au moins sont des articles
originaux publiés dans des revues scientifiques de la discipline définies l'article 9
alinéa ci-dessus, à savoir, au moins :
- trente (30) publications pour la médecine interne et la chirurgie générale ;
- vingt-cinq (25) publications pour les spécialités ;
- vingt-cinq (25) publications pour la pharmacie ;
- dix (10) publications pour les spécialités fondamentales ;
- quinze (15) publications pour les spécialités mixtes dont un tiers (1/3) de publications
fondamentales ;
- dix (10) publications pour les spécialités fondamentales de la médecine vétérinaire et
les productions animales.
- vingt-cinq (25) publications pour les Spécialités cliniques vétérinaires ;
- avoir obtenu une note au moins égale à quatorze sur vingt (14/20) dans l'évaluation
des prestations, d'enseignement, de recherche, de prestations sanitaires et d'appui
au développement.
(4) A l'exception des chargés de cours titulaires à la fois d'un Doctorat et
d'une HDR, tous les autres chargés de cours postulant au grade de Maître de

584
conférences sont, sans exception, auditionnés par la CSS dans ses formations
spécialisées.
Elle apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés par le
candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- la compétence professionnelle du candidat ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline le cas échéant.
(5) Les candidats n'ayant pas été reçus à une session du concours
d'agrégation ne peuvent être autorisés à postuler à un changement de grade que s'ils
renoncent définitivement à cette voie et satisfont les conditions suivantes :
(a) pour les candidats n'ayant pas été admissibles ;
- avoir au moins huit(08) ans d'ancienneté dans le grade de chargé de cours;
- avoir produit depuis le dernier concours, des travaux scientifiques dont un
nombre d'articles dans des revues scientifiques égal au moins aux deux tiers de
ceux exigés à l'alinéa (1) ci-dessus.
(b) Pour les candidats ayant été admissibles :
- avoir au moins huit (08) ans d'ancienneté dans le grade de chargé de cours
- avoir produit depuis le dernier concours, des travaux scientifiques dont un
nombre d'articles dans des revues scientifiques égal au moins à un tiers de ceux
exigés à l'alinéa (1) ci-dessus.
(6) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences associé est soumise aux dispositions des alinéas (3) et (4) ci-dessus.
Article 27.- (1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Professeur dans
une discipline ou spécialité donnée, les maîtres de conférences satisfaisant à l'éthique
universitaire, justifiant d'une ancienneté de quatre (4) ans au grade de Maître de
conférences et remplissant les conditions ci-après :
a) Pour les cliniciens :
- de 08 publications dans les revues de la spécialité visées à l'article 8, alinéa (3) ci-
dessus. Le candidat y doit occuper un (01) rang utile (1 er ou 2ème ou 3ème ou dernière
position); toutefois, le candidat est tenu d'occuper au moins deux (02) fois le premier
rang ;
- de dix (10) communications au moins attestées par des certificats de participation au
congrès ou des abstracts ;
- de quatre (04) directions de thèses au moins attestées par le doyen de la faculté
d'origine ou directeur de l'école ou de l'institut et accompagnées de résumés.
b) Pour les fondamentalistes :
- de six 06) publications parues dans les revues de la spécialité visées à l'article 8,
alinéa (3) ci-dessus. Le candidat y doit occuper un rang utile (1er ou 2ème ou 3ème
ou dernière position); toutefois, le candidat est tenu d'occuper au moins deux (02)
fois le premier rang ;
- de cinq (05) communications, attestées par un certificat de participation au congrès
et des abstracts ;
- de quatre(04) directions de thèse au moins attestées par le doyen de la faculté
d'origine ou directeurs d'écoles et d'instituts et accompagnées de résumé ;

585
- de la direction de quatre (04) thèses de doctorat effectivement soutenues au
Cameroun ou à l'étranger, le candidat figurant au moins dans l'une comme directeur.
(2) Pour chaque ouvrage scientifique ou travail à caractère scientifique,
technologique ou culturel, le candidat doit présenter un mémoire d'environ trois (03)
pages, expliquant le caractère scientifique technologique ou culturel de l'ouvrage ainsi
que sa contribution à l'avancement de la connaissance dans le domaine concerné.
(3) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de
Professeur associé est soumise aux dispositions des alinéas (1) et (2) ci-dessus.
CHAPITRE IV :
DES DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 28 - Les dossiers pendants devant le CCIU seront examinés sur la base des
règles prévues par l'arrêté n°03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les
critères de recrutement et de promotion des personnels enseignants des institutions
publiques d'enseignement supérieur au Cameroun.
Article 29.- Les enseignants des établissements sous tutelle et des institutions privées
d'enseignement supérieur peuvent être à leur demande, évalués conformément aux
dispositions du présent arrêté, suivant les modalités convenues d'accord parties.
Article 30.- Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
l'arrêté n°03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les critères de recrutement et
de promotion des personnels enseignants des institutions publiques d'enseignement
supérieur au Cameroun.
Article 31.- Les chefs des institutions publiques d'enseignement supérieur, le directeur
du développement de l'enseignement supérieur, les responsables des diverses instances
du CCIU sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté
qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal officiel
en français et en anglais.
Yaoundé le 16 novembre 2010

586
Arrêté n° 10/0390/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et
fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des Lettres et
Sciences Humaines et fixant les critères de recrutement et de promotion aux
différents grades du corps des personnels enseignants des institutions de
l'enseignement supérieur du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement
supérieur ;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du ministère de
l'Enseignement supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'enseignement supérieur, modifié et complété par le décret 2000/048 du 15 mars 2000 ;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu l'arrêté n° 253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU) ;
Sur proposition de la Commission de coordination universitaire (CCU) en sa session
du 14 octobre 2010.
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Le présent arrêté porte organisation, fonctionnement de la Commission
scientifique spécialisée des Lettres et Sciences humaines, ci-après désignée « CSS » et
fixe les critères de recrutement et de promotion aux différents grades du corps des
personnels enseignants relevant des domaines concernés.
(2) La CSS susvisée correspond à la Commission telle que définie par
l'article 4 de l'arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU).
Article 2.- La CSS des lettres et sciences humaines est chargée d'étudier les dossiers de
recrutement et de promotion aux divers grades du corps des personnels enseignants
concernées, d'émettre des avis sur lesdits dossiers et de proposer un classement des
candidats en vue de leur inscription sur la liste d'aptitude.
SECTION I : DE L'ORGANISATION DE LA CSS
Article 3.- La CSS est organisée en sections et sous-sections qui correspondent aux
groupes de disciplines, disciplines et spécialités scientifiques, professionnelles ou
artistiques visés à l'article 1er, alinéa (2) ci-dessus.
Article 4.- (1) Les membres de la CSS sont désignés par arrêté du ministre chargé de
l'Enseignement supérieur, après consultation des chefs des institutions d'enseignement

587
supérieur, parmi les enseignants des disciplines concernées, pour un mandat de trois (3)
ans renouvelable une fois.
(2) Les membres de la CSS, des sections et des sous-sections élisent leurs
bureaux respectifs au début de chaque session. Lesdits bureaux sont composés d'un (1)
président et de deux (2) rapporteurs.
(3) Les fonctions de président de la CSS, des sections et des sous-sections
sont assurées par un Professeur ou /à défaut un Maître de conférences.
(4) Les fonctions de rapporteur de la CSS, des sections et des sous-sections
sont assurées par un Professeur ou un Maître de conférences et par un chargé de cours.
(5) En cas d'empêchement du président, ce dernier est suppléé par
l'enseignant de la CSS, de la section ou de la sous-section, le plus ancien dans le grade
le plus élevé. .
SECTION II : DU FONCTIONNEMENT DE LA CSS
Article 5.- (1) La CSS reçoit pour compétence, l'ensemble des dossiers complets dont la
liste a été préalablement arrêtée et publiée par le secrétariat permanent du CCIU.
(2) Le secrétariat permanent du CCIU publie également la liste des dos-
siers incomplets et notifie, par tout moyen laissant trace écrite, sa décision aux candidats
ainsi que les motifs qui la fondent. En cas de contestation, le recours est adressé au
président du CCIU dans un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de
publication des listes.
(3) Les dossiers soumis à la CSS font l'objet d'un examen préalable en
sous-sections, puis en sections. La CSS se réunit en séance plénière, en présence de
deux tiers (2/3) au moins de ses membres et se prononce sur chaque dossier à la
majorité simple des membres présents.
(4) Au terme des travaux, la CSS élabore son rapport qui est transmis par
le président au Comité avec l'ensemble des dossiers étudiés ainsi que les propositions
d'inscription des candidats classés par ordre de mérite sur la liste d'aptitude.
CHAPITRE II : DU RECRUTEMENT
SECTION I : DE L'OUVERTURE DES POSTES DE LA RECEVABILITÉ DU DOSSIER
DE CANDIDATURE
Article 6.- (1) Le recrutement est subordonné à l'ouverture préalable des postes à
pourvoir pour chaque discipline ou spécialité par l'institution d'enseignement supérieur.
(2) Le dossier de candidature au recrutement aux grades de chargé de
cours, Maître de conférences et Professeur est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU ;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un extrait du casier judiciaire, bulletin n° 3 ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité du
candidat ;
- les copies certifiées conformes des diplômes à partir du baccalauréat ou du GCE A/L
ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- les travaux scientifiques, technologiques ou artistiques publiés ou réalisés dans le
grade ;
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à l'enseignement, à la
recherche, au développement de la science et de la culture dans son université
d'origine ;

588
- la liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou codirigés, approuvée par le chef
d'établissement d'origine du candidat, le cas échéant ;
- une attestation d'exercice au grade délivrée par l'institution d'origine du candidat ;
- les rapports administratif et pédagogique de l'institution d'enseignement supérieur
d'origine.
(3) Les rapports administratif et pédagogique visés à l'alinéa (2) ci-dessus
sont demandés à l'institution d'enseignement supérieur d'origine par le secrétariat
permanent du CCIU et insérés au dossier du candidat avant transmission à la CSS.
(4) Le dossier complet de candidature doit parvenir au secrétariat permanent
au plus tard le 1er mars, pour la session de mai et le 31 août pour la session de
novembre du CCIU.
(5) Le secrétariat permanent vérifie l'authenticité des pièces avant la
transmission du dossier de candidature à la CSS.
SECTION II : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 7.- (1) Les dossiers complets de candidature sont déposés au secrétariat
permanent du CCIU qui les transmet aux institutions d'enseignement supérieur sollicitées
par les candidats, pour étude et avis par les instances académiques compétentes.
(2) Après étude par les instances académiques compétentes, les dossiers
sont transmis au secrétariat permanent du CCIU par les chefs des institutions
d'enseignement supérieur, pour examen par la CSS.
Article 8.- (1) La CSS examine les travaux ou réalisations scientifiques, technologiques
ou artistiques présentés par les candidats.
(2) Elle fait auditionner par ses formations spécialisées, les différents
candidats et apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés par le
candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline ;
- la cohérence des travaux du candidat.
(3) Elle émet un avis motivé sur la base de l'ensemble des éléments du
dossier et propose le classement des candidats, par ordre de mérite, en fonction des
postes ouverts.
SECTION III : DES CONDITIONS DE RECRUTEMENT
Article 9.- (1) Le recrutement à un poste d'assistant relève de la compétence de la
Commission consultative de recrutement des assistants, siégeant dans chaque
université.
(2) Peut être recruté comme assistant, tout candidat titulaire d'un Doctorat
ou d'un Ph.D.
(3) Peut également être recruté comme assistant, tout candidat titulaire d'un
master de recherche ou de tout autre diplôme reconnu équivalent obtenu avec une
mention au moins égale à « Assez Bien».
(4) Le recrutement au poste d'assistant associé est soumis aux dispositions
des alinéas 1,2 et 3 ci-dessus.
Article 10.- (1) Peut être recruté au grade de chargé de cours, tout candidat ayant
exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution

589
d'enseignement supérieur reconnue et titulaire d'un doctorat, d'un Ph.D ou de tout autre
diplôme ou titre reconnu équivalent.
(2) Il doit en outre justifier d'une expérience pédagogique d'au moins une
année académique dans une institution d'enseignement supérieur reconnue, ainsi que de
la publication d'un article dans le grade dans une revue scientifique à comité de lecture.
(3) Le recrutement au grade de chargé de cours associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa 1er ci-dessus.
Article 11.- (1) Peut être recruté au grade de Maître de conférences, tout candidat ayant
exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution
d'enseignement supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre,
d'ancienneté, d'enseignement, de publication et de direction des travaux prévues à
l'article 25 ci-dessous.
(2) Le recrutement au grade de Maître de conférences associé est soumis
aux dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus.
Article 12.- (1) Peut être recruté au grade de Professeur, tout candidat ayant exercé des
fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution d'enseignement
supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre, d'ancienneté,
d'enseignement, de publication et de direction des travaux prévues à l'article 26 ci-
dessous.
(2) Le recrutement au grade de Professeur associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa (1) ci-dessus,
CHAPITRE III : DU CHANGEMENT DE GRADE SECTION I : DE LA RECEVABILITÉ
DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 13.- (1) Le dossier de candidature est composée ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU ;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité du-
candidat ;
- la liste des enseignements dispensés|)ar-ie candidat et dûment approuvée par le
Chef de département ;
- les travaux scientifiques, technologiques et/ou artistiques publiés et/ou réalisés du
candidat dans le grade ;
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à la recherche, au
développement de la science et de la culture ainsi qu'à la gouvernance de
l'université, de l'enseignement supérieur et de la nation ;
- une copie du contrat pour les Assistants, et le dernier acte de promotion pour les
Chargés de cours et les Maîtres de conférences ;
- une liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou codirigés, dûment validée par le
Chef de département pour les grades de Chargé de Cours ou de Maître de
conférences ;
- un rapport pédagogique confidentiel, établi par le Chef de département, après avis
motivé de l'Assemblée de département, appréciant notamment les prestations
d'enseignement et de recherche du candidat ;
- un rapport administratif confidentiel établi par le Chef d'établissement après avis du
conseil d'établissement appréciant l'appui au développement et les prestations de
service Institutionnelles du candidat ;
- une fiche de synthèse de candidature établie par l'Institution d'enseignement
supérieur.

590
(2) Le dossier complet de candidature est transmis au secrétariat permanent
du CCIU par le chef de l'institution d'enseignement supérieur avec son avis le cas
échéant, au plus tard, le 1er mars pour la session de mai et au plus tard le 31 août pour
la session de novembre.
(3) A l'exception des cas de recours, aucun élément nouveau ne sera versé
au dossier du candidat après l'ouverture d'une session du CCIU.
SECTION II : DES CRITÈRES D'ÉVALUATION
Article 14.- (1) L'évaluation d'un candidat à l'inscription sur la liste d'aptitude à un grade
de l'enseignement supérieur porte essentiellement surses prestations en matière
d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) Toutefois, l'évaluation peut aussi porter le cas échéant, sur d'autres
éléments tels que le rayonnement scientifique et culturel, les prestations de service
institutionnelles et la production des œuvres de création.
Article 15.- (1) La notation des prestations en matière d'enseignement, de recherche,
des prestations sanitaires et d'appui au développement se fait sur la base du barème
suivant :
- enseignement : sept (07) points,
- recherche : sept (07) points,
- appui au développement : deux (02) points.
(2) La notation des autres éléments se fait sur la base du barème suivant :
- rayonnement scientifique net culturel : un (01) point;
- prestation de service institutionnelle : un (01) point,
- production des œuvres de création : un (01) point.
Article 16.- (1) Les prestations d'enseignement portent notamment sur la dispensation en
présentiel ou à distance des cours magistraux et séminaires, la conduite des travaux
dirigés ou pratiques et l'encadrement du travail personnel de l'étudiant.
(2) L'évaluation des prestations d'enseignement se fait de la manière
suivante:
- une échelle de zéro (00) à cinq (05) points pour l'assiduité, la régularité, le
nombre et la qualité des enseignements ;
- une échelle de zéro (00) à deux (02) points pour l'innovation pédagogique et
la prise en compte des exigences de professionnalisation des enseignements
et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication.
Article 17.- (1) Les prestations de recherche consistent notamment en la publication des
travaux scientifiques, la participation à des groupes de recherche nationaux ou
internationaux, la direction des travaux d'Habilitation à diriger les recherches (HDR), des
thèses, mémoires et rapports.
(2) L'évaluation prend en compte l'innovation, la pertinence des
recherches, la qualité du support de publication, la valeur du comité scientifique, la cote
de la maison d'édition ou le rang du candidat en cas de co-publication.
(3) La notation des prestations de recherche s'effectue selon une échelle
de zéro (00) à onze (11) points.
Article 18.-1. Les prestations d'appui au développement consistent notamment en des
travaux d'expertise et de consultance, la contribution à l'élaboration ou à la mise en
œuvre des projets de développement, l'obtention d'un droit de propriété intellectuelle.
(2) L'évaluation porte sur la valorisation des savoirs et des savoir-faire
scientifiques et technologiques, l'impact des prestations du candidat sur le
développement politique, économique, social et culturel.
591
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à deux (02) points.
Article 19.- (1) Le rayonnement scientifique et culturel est l'expression de la
reconnaissance et de la notoriété du candidat dans sa discipline au plan national ou
international.
(2) L'évaluation prend notamment en compte :
- les missions d'enseignement dans d'autres universités nationales ou étrangères ;
- l'obtention des distinctions et prix scientifiques d'excellence ;
- l'admission à des institutions et structures prestigieuses à l'échelle internationale, ou
l'appartenance à des comités scientifiques, sociétés savantes ou à la direction des
collections ;
- la cote du candidat dans le système de citation internationale ;
- le nombre de traductions en langues nationales ou étrangères des œuvres publiées.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 20.- (1) Les prestations des services institutionnelles visent notamment la
contribution à l'élaboration, à la conception et à la mise en œuvre des accords de
coopération ou de collaboration, l'obtention de financements nationaux ou internationaux
en faveur de l'établissement, le pilotage et la conduite significatifs des programmes
d'enseignement ou de recherche de l'institution d'enseignement supérieur.
(2) L'évaluation prend notamment en compte leur impact sur
l'amélioration de la gouvernance universitaire.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 21.- (1) Les œuvres de création recouvrent les arts plastiques, les arts décoratifs,
les arts du patrimoine immatériel et les arts du spectacle.
(2) L'évaluation prend notamment en compte l'impact des œuvres de
création sur la promotion et la diffusion des idées et connaissances dans les spécialités
concernées.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01).point.
SECTION III : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 22.- (1) Le secrétariat permanent du CCIU désigne trois (03) experts chargés
d'évaluer et d'émettre un avis sur les prestations d'enseignement et de recherche du
candidat. Les dossiers complets leur sont transmis dans un délai de quinze (15) jours à
compter de la date de publication des listes.
(2) Chaque expert sollicité, qui doit être de la spécialité ou de la discipline
du candidat est tenu de transmettre au secrétariat permanent son rapport confidentiel
dans un délai d'un (01) mois à compter de la date de sa saisine. En cas de défaillance
dûment constatée par le secrétariat permanent, un nouvel expert est désigné pour le
suppléer.
(3) Toutefois, dans le cas où le dossier du candidat ne comporte que deux
notes d'expertise, une troisième note lui est attribuée par la CSS. Cette note est la
moyenne des notes obtenues dans les deux rapports d'expertise figurant dans le dossier.
Article 23.- Les prestations d'appui au développement, les prestations de services
institutionnelles, les œuvres de création sont appréciées directement par la CSS.
SECTION IV : DES CONDITIONS DE CHANGEMENT DE GRADE
Article 24.- (1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de chargé de cours
dans une spécialité ou une discipline donnée, les assistants satisfaisant à l'éthique
universitaire et remplissant les conditions ci-après :

592
- être titulaire : d'un doctorat, d'un PhD, d'une agrégation de l'enseignement
secondaire ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir une ancienneté d'un (01) an dans le grade pour les titulaires d'un doctorat et de
deux (02) ans pour les titulaires d'un doctorat de 3e cycle ;
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques ou encadré les travaux
personnels de l'étudiant ;
- avoir publié un article dans une revue scientifique reconnue ;
- avoir obtenu une note au moins égale à douze sur vingt (12/20) dans l'évaluation des
prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de chargé de
cours associé est soumise aux dispositions de l'alinéa 1 ci-dessus.
Article 25.- (1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de cours,
titulaires d'une HDR Allemande ou Suisse. Ils doivent satisfaire à l'éthique universitaire et
bénéficier d'un rapport administratif et d'un rapport pédagogique favorables.
(2) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de cours,
satisfaisant à l'éthique universitaire et remplissant les conditions suivantes :
- être titulaire d'un doctorat, d'un Ph.D, d'une HDR. d'un Doctorat de
- 3e cycle et d'une HDR ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent;
- avoir une ancienneté de quatre (04) ans dans le grade de chargé de cours;
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques et dispensé au moins un
(01) cours magistral dans le grade ;
- avoir six (06) publications non dupliquées de la thèse dans les revues scientifiques
dont deux (02) au moins dans les revues étrangères ou un (01) ouvrage non dupliqué
de la thèse et trois (03) articles pour les titulaires d'un doctorat, d'un Ph.D ou tout
autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir encadré six (06) mémoires de master des institutions de l'enseignement
supérieur ou tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent effectivement soutenus
dans la discipline ou spécialité du candidat. Toutefois, en cas d'impossibilité
structurelle ou matérielle d'encadrement dûment attestée par le chef d'établissement,
le candidat doit produire deux (02) articles scientifiques supplémentaires dont un (01)
au moins publié dans une revue étrangère ;
- avoir obtenu une note au moins égale à quatorze sur vingt (14/20) dans l'évaluation
des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(3) A l'exception des titulaires d'une HDR, tous les chargés de cours
postulant au grade de Maître de conférences sont auditionnés par la CSS dans ses
formations spécialisées.
Elle apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés par le
candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline le cas échéant ;
- la cohérence des travaux du candidat ;
- la contribution du candidat en matière d'appui au développement.
(4) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de Maître
de conférences associé est soumise aux dispositions des alinéas (2) et (3) ci-dessus.

593
Article 26.- (1) Peuvent être inscrits au grade de Professeur dans une discipline ou
spécialité donnée, les Maîtres de conférences satisfaisant à l'éthique universitaire et
remplissant les conditions suivantes :
- avoir quatre (04) ans d'ancienneté dans le grade ;
- avoir dispensé au moins quatre (04) enseignements magistraux dans le grade dont
un (01) séminaire de doctorat ;
- avoir publié, soit quatre (04) articles dans les revues scientifiques dont deux (02) au
moins publiées à l'étranger ; soit un (01) ouvrage scientifique de la spécialité et un
(01 ) article publié à l'étranger ;
- avoir dirigé six (06) mémoires de master ou de tout autre diplôme reconnu équivalent
effectivement soutenus et avoir :
- soit dirigé deux (02) thèses de doctorat ou Ph.D effectivement déposées ;
- soit dirigé une (01) thèse de doctorat ou Ph.D et une HDR effectivement déposés ;
- soit codirigé quatre (04) Thèses de doctorat ou Ph.D effectivement déposées.
Toutefois, en cas d'impossibilité structurelle ou matérielle d'encadrement dûment
attestée par le chef d'établissement, le candidat est exceptionnellement autorisé à
produire à titre complémentaire, soit deux (02) ouvrages publiés dans une maison
d'édition à la notoriété établie, soit un ouvrage publié dans une maison d'édition à la
notoriété établie et trois (03) articles scientifiques dont un (01) au moins publié dans une
revue étrangère, soit six (06) articles dont trois au moins publiés dans une revue
étrangère. La présente dérogation ne peut excéder la période transitoire de trois (03) ans
à compter de la date de signature du présent arrêté.
- avoir obtenu une note au moins égalé à quatorze sur vingt (14/20) dans
l'évaluation des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au
développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de
Professeur Associé est soumise aux dispositions de l'alinéa (1), ci-dessus.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ETFINALES
Article 27.- Les dossiers pendants devant le CCIU seront examinés sur la base des
dispositions prévues par l'arrêté n°03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les
critères de recrutement et de promotion des personnels enseignants des institutions
publiques d'enseignement supérieur au Cameroun.
Article 28.- Les enseignants des établissements sous tutelle et des institutions privées
d'enseignement supérieur peuvent, à leur demande, être évalués conformément aux
dispositions du présent arrêté, suivant les modalités convenues d'accord parties.
Article 29.-Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
l'arrêté n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les critères de recrutement
et de promotion des personnels enseignants des institutions publiques d'enseignement
supérieur au Cameroun,
Article 30.- Les chefs des institutions publiques d'enseignement supérieur, le directeur
du développement de l'enseignement supérieur, les responsables des diverses instances
du CCIU sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté
qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal officiel
en français et en anglais.

594
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Arrêté n° 10/0391/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et


fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des Sciences de la Vie
et de la Terre et fixant les critères de recrutement et de promotion aux différents
grades du corps des personnels enseignants des institutions de l'enseignement
supérieur du Cameroun
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du ministère de
l'Enseignement supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'universités ;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'enseignement supérieur, modifié et complété par le décret 2000/048 du 15 mars 2000;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement ;
Vu l'arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU) ;
Sur proposition de la Commission de coordination universitaire (CCU) en sa session
du 14 octobre 2010.
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Le présent arrêté porte organisation et fonctionnement de la
Commission scientifique spécialisée des sciences de la terre et de la vie, en abrégé et ci-
après désignée « CSS », et fixe les critères de recrutement et de promotion aux
différents grades du corps des personnels enseignants relevant des domaines
concernés.
(2) La CSS susvisée correspond à la Commission telle que définie par
l’article 4 de l’arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU).
Article 2 : La CSS des sciences de la terre et de la vie est chargée d’étudier les dossiers
de recrutement et de promotion aux divers gardes du corps des personnels enseignants
concernés, d’émettre des avis sur lesdits dossiers et de proposer un classement des
candidats en vue de leur inscription sur la liste d’aptitude.
SECTION I : DE L'ORGANISATION DE LA CSS
Article 3.- La CSS est organisée en sections et sous-sections qui correspondent aux
groupes de disciplines, disciplines et spécialités scientifiques, professionnelles visés à
l'article 1er, alinéa (2) ci-dessus.
Article 4.- (1) Les membres de la CSS sont désignés par arrêté du ministre chargé de
l'Enseignement supérieur, après consultation des chefs des institutions d'enseignement

595
supérieur, parmi les enseignants des disciplines concernées, pour un mandat de trois
(03) ans renouvelable une (01) fois.
(2) Les membres de la CSS, des sections et des sous-sections élisent
leurs bureaux respectifs au début de chaque session. Lesdits bureaux sont composés
d'un (01) président et de deux (02) rapporteurs.
(3) Les fonctions de président de la CSS, des sections et des sous-
sections sont assurées par un Professeur ou /à défaut un Maître de conférences.
(4) Les fonctions de rapporteur de la CSS, des sections et des sous-
sections sont assurées par un Professeur ou un Maître de conférences et par un chargé
de cours.
(5) En cas d'empêchement du président, ce dernier est suppléé par
l'enseignant de la CSS, de la section ou de la sous-section, le plus ancien dans le grade
le plus élevé.

SECTION II : DU FONCTIONNEMENT DE LA CSS


Article 5.- (1) La CSS reçoit pour compétence, l'ensemble des dossiers complets dont la
liste a été préalablement arrêtée et publiée par le secrétariat permanent du CCIU.
(2) Le secrétariat permanent du CCIU publie également la liste des
dossiers incomplets et notifie, partout moyen laissant trace écrite, sa décision aux
candidats ainsi que les motifs qui la fondent. En cas de contestation, le recours est
adressé au président du CCIU dans un délai de quinze (1-5) jours, à compter de la date
de publication des listes.
(3) Les dossiers soumis à la CSS font l'objet d'un examen préalable en
sous-sections, puis en sections. La CSS se réunit en séance plénière, en présence de
deux tiers (2/3) au moins de ses membres et se prononce sur chaque dossier à la
majorité simple des membres présents.
(4) Au terme des travaux, la CSS élabore son rapport qui est transmis par
le président au Comité avec l'ensemble des dossiers étudiés ainsi que les propositions
d'inscription des candidats classés par ordre de mérité sur la liste d'aptitude.
CHAPITRE II : DU RECRUTEMENT
SECTION I : DE L'OUVERTURE DES POSTES ET DE LA RECEVABlLITÉ DU
DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 6.- (1) Le recrutement est subordonné à l'ouverture préalable des postes à
pourvoir pour chaque discipline ou spécialité par l'institut d'enseignement supérieur.
(2) Le dossier de candidature au recrutement aux grades de chargé de
cours, Maître de conférences et Professeur est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignant supérieur,
président du CCIU ;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance;
- un extrait du casier judiciaire, bulletin n° 3 ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et sous-spécialité du
candidat ;
- les copies certifiées conformes des diplômes à partir du baccalauréat ou du GCE A/L
ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- les travaux scientifiques, technologiques ou artistiques publiés ou réalisés dans le
grade ;
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à l'enseignement, à la
recherche, au développement de la science et de la culture dans son université
d'origine;

596
- la liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou codirigés, approuvée par le chef
d'établissement d'origine du candidat, le cas échéant ;
- une attestation d'exercice au grade délivrée par l'institution d'origine du candidat ;
- les rapports administratif et pédagogique de l'institution d'enseignement supérieur
d'origine.
(3) Les rapports administratif et pédagogique visés à l'alinéa (2) ci-dessus
sont demandés à l'institution d'enseignement supérieur d'origine par le secrétariat
permanent du CCIU et insérés au dossier du candidat avant transmission à la CSS.
(4) Le dossier complet de candidature doit parvenir au secrétariat
permanent au plus tard, le 1er mars pour la session de mai et le 31 août pour la session
de novembre du CCIU.
(5) Le secrétariat permanent vérifie l'authenticité des pièces avant la
transmission du dossier de candidature à la CSS.
SECTION II : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 7.- (1) Les dossiers complets de candidature sont déposés au secrétariat
permanent du CCIU qui les transmet aux institutions d'enseignement supérieur sollicitées
par les candidats, pour étude et avis par les instances académiques compétentes.
(2) Après étude par les instances académiques compétentes, les dossiers
sont transmis au secrétariat permanent du CCIU par les chefs des institutions
d'enseignement supérieur, pour examen par la CSS.
Article 8.- (1) La CSS examine les travaux ou réalisations scientifiques, technologiques
ou artistiques présentés par les candidats.
(2) Elle fait auditionner par ses formations spécialisées, les différents
candidats et apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés
par le candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa
discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline ;
- la cohérence des travaux du candidat.
(3) Elle émet un avis motivé sur la base de l'ensemble des éléments du
dossier et propose le classement des candidats, par ordre de mérite, en fonction des
postes ouverts.
SECTION III : DES CONDITIONS DE RECRUTEMENT
Article 9- (1) Le recrutement à un poste d'assistant relève de la compétence de la
Commission consultative de recrutement des assistants, siégeant dans chaque
université.
(2) Peut être recruté comme assistant, tout candidat titulaire d'un doctorat
ou d'un Ph.D.
(3) Peut également être recruté comme assistant, tout candidat titulaire
d'un master de recherche ou de tout autre diplôme reconnu équivalent obtenu avec une
mention au moins égale à « Assez Bien».
(4) Le recrutement au poste d'assistant associé est soumis aux
dispositions des alinéas (1), (2) et (3) ci-dessus.
Article 10.- (1) Peut être recruté au grade de chargé de cours, tout candidat ayant
exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution
597
d'enseignement supérieur reconnue et titulaire d'un doctorat, d'un Ph.D ou de tout autre
diplôme ou titre reconnu équivalent.
(2) Il doit en outre justifier d'une expérience pédagogique d'au moins une
année académique dans une institution d'enseignement supérieur reconnue, ainsi que de
la publication d'un article dans le grade dans une revue scientifique à comité de lecture.
(3) Le recrutement au grade de chargé de cours associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa (1) ci-dessus.
Article 11.- (1) Peut être recruté au grade de Maître de conférences, tout candidat ayant
exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution
d'enseignement supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre,
d'ancienneté, d'enseignement de publication et de direction des travaux prévues à
l'article 24 ci-dessous.
(2) Le recrutement au grade de Maître de conférences associé est soumis
aux dispositions de l'alinéa 1 ci-dessus.
Article 12.- (1) Peut être recruté au grade de professeur, tout candidat ayant exercé des
fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution d'enseignement
supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre, d'ancienneté,
d'enseignement, de publication et de direction des travaux prévues à l'article 25 ci-
dessous.
(2) Le recrutement au grade de Professeur associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa (1) ci-dessus.
CHAPITRE III : DU CHANGEMENT DE GRADE
SECTION I : DE LA RECEVABILITÉ DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 13.- (1) Le dossier de candidature est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité;
- la liste des enseignements dispensés par le candidat et dûment approuvée par le
chef de département ;
- les travaux scientifiques, technologiques et/ou artistiques publiés et/ou réalisés du
candidat dans le grade ;
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à l'enseignement, à la
recherche, au développement de la science et de la culture ainsi qu'à la gouvernance
de l’université, de l'enseignement supérieur et de la nation ;
- une copie du contrat pour les assistants, et le dernier acte de promotion pour les
chargés de cours et les maîtres de conférences ;
- une liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou codirigés, dûment validée par le
chef de département pour les grades de chargé de cours ou de Maître de
conférences ;
- un rapport pédagogique confidentiel, établi par le chef de département, après avis
motivé de l'Assemblée de département, appréciant notamment les prestations
d'enseignement et de recherche du candidat ;
- un rapport administratif confidentiel établi par le chef d'établissement après avis du
conseil d'établissement appréciant l'appui au développement et les prestations de
service institutionnelles du candidat ;
- une fiche de synthèse de candidature établie par l'institution d'enseignement
supérieur.

598
(2) Le dossier complet de candidature est transmis au secrétariat permanent
du CCIU, par le chef de l'institution d'enseignement supérieur avec son avis le cas
échéant, au plus tard, le 1er mars pour la session de mai et le 31 août pour la session de
novembre.
(3) A l'exception des cas de recours, aucun élément nouveau ne sera versé
au dossier du candidat après l'ouverture d'une session du CCIU.
SECTION II : DES CRITÈRES D'ÉVALUATION
Article 14.- (1) L'évaluation d'un candidat à l'inscription sur la liste d'aptitude à un grade
de l'enseignement supérieur porte essentiellement sur ses prestations en matière
d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) Toutefois, l'évaluation peut aussi porter le cas échéant, sur d'autres
éléments tels que le rayonnement scientifique et culturel, les prestations de service
institutionnelles et la production des œuvres de création.
Article 15.- (1) La notation des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au
développement se fait sur la base du barème suivant :
- enseignement : sept (07) points,
- recherche : onze (11) points,
- appui au développement : deux (02) points.
(2) La notation des autres prestations se fait sur la base du barème
suivant:
- rayonnement scientifique et culturel : un (1) point,
- prestation de service institutionnelle : un (01) point,
- production des œuvres de création : un (01) point.
Article 16.- (1) Les prestations d'enseignement portent notamment sur la dispensation en
présentiel ou à distance des cours magistraux et séminaires, la conduite des travaux
dirigés ou pratiques et l'encadrement du travail personnel de l'étudiant.
(2) L'évaluation des prestations d'enseignement se fait de la manière
suivante:
- une échelle de zéro (00) à cinq (05) points pour l'assiduité, la régularité, le
nombre et la qualité des enseignements ;
- une échelle de zéro (00) à deux (02) pour l'innovation pédagogique et la
prise en compte des exigences de professionnalisation des enseignements
et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication.
Article 17.- (1) Les prestations de recherche consistent notamment en la publication des
travaux scientifiques, la participation à des groupes de recherche nationaux ou
internationaux, la direction des travaux d'Habilitation à diriger les recherches (HDR), des
thèses, mémoires et rapports.
(2) L'évaluation prend en compte l'innovation, la pertinence des
recherches, la qualité du support de publication, la valeur du comité scientifique, la cote
de la maison d'édition ou le rang du candidat en cas de co-publication.
(3) La notation des prestations de recherche s'effectue selon une échelle
de zéro (00) à onze (11) points.
Article 18.- (1) Les prestations d'appui au développement consistent notamment en des
travaux d'expertise et de consultance, la contribution à l'élaboration ou à la mise en
œuvre des projets de développement, l’obtention d'un droit de propriété intellectuelle.
(2) L'évaluation porte sur la valorisation des savoirs et des savoir-faire
scientifiques et technologiques, l'impact des prestations du candidat sur le
développement politique, économique, social et culturel.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à deux (02) points.
Article 19.- (1) Le rayonnement scientifique et culturel est l'expression de la
reconnaissant et de la notoriété du candidat dans sa discipline au plan national ou
international.
599
(2) L'évaluation prend notamment en compte :
- les missions d'enseignement dans d'autres universités nationales ou étrangères ;
- l'obtention des distinctions et prix scientifiques d'excellence ;
- l'obtention des distinctions et prix scientifiques d'excellence ;
- l'admission à des institutions et structures prestigieuses à l'échelle internationale, ou
l'appartenance à des comités scientifiques, sociétés savantes ou à la direction des
collections ;
- la cote du candidat dans le système de citation internationale ;
- le nombre de traductions en langues nationales ou étrangères des œuvres publiées ;
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 20.- (1) Les prestations des services institutionnelles visent notamment la
contribution à l'élaboration, à la conception et à la mise en œuvre des accords de
coopération ou de collaboration, l'obtention de financements nationaux ou internationaux
en faveur de l'établissement, le pilotage et la conduite significatifs des programmes
d'enseignement ou de recherche de l'institution d'enseignement supérieur.
(2) L'évaluation prend notamment en compte leur impact sur
l'amélioration de la gouvernance universitaire.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 21.- (1) Les œuvres de création recouvrent les arts plastiques, les arts décoratifs,
les arts du patrimoine immatériel et les arts du spectacle.
(2) L'évaluation prend notamment en compte l'impact des œuvres de
création sur la promotion et la diffusion des idées et connaissances dans les spécialités
concernées.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
SECTION III : DE LA PROCÉDURE
Article 22.- (1) Le secrétariat permanent du CCIU désigne trois (03) experts chargés
d'évaluer et d'émettre un avis sur les prestations d'enseignement et de recherche du
candidat. Les dossiers complets leur sont transmis dans un délai de quinze (15) jours à
compter de la date de publication des listes.
(2) Chaque expert sollicité, qui doit être de la spécialité ou de la discipline
du candidat est tenu de transmettre au secrétariat permanent son rapport confidentiel
dans un délai d'un (01) mois à compter de la date de sa saisine. En cas de défaillance
dûment constatée par le secrétariat permanent, un nouvel expert est désigné pour le
suppléer.
(3) Toutefois, dans le cas où le dossier du candidat ne comporte que deux
(02) notes d'expertise, une troisième note lui est attribuée par la CSS. Cette note est la
moyenne des notes obtenues dans les deux (02) rapports d'expertise figurant dans le
dossier.
Article 23-. Les prestations d'appui au développement, les prestations de services
institutionnelles, les œuvres de création sont appréciées directement par la CSS.
SECTION IV : DES CONDITIONS DE CHANGEMENT DE GRADE
Article 24.- (1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de chargé de cours
dans une spécialité ou une discipline donnée, les assistants satisfaisant à l'éthique
universitaire et remplissant les conditions ci-après :
- être titulaire : d'un doctorat, d'un un Ph.D, d'une agrégation de l'enseignement
secondaire ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir une ancienneté d'un (01) an dans le grade pour les titulaires d'un doctorat et de
deux (02) ans pour les titulaires d'un doctorat de 3e cycle ;
600
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques ou encadré les travaux
personnels de l'étudiant ;
- avoir publié un article dans une revue scientifique reconnue ;
- avoir obtenu une note au moins égale à douze sur vingt (12/20) dans l'évaluation des
prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de chargé de
cours associé est soumise aux dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus.
Article 25.- (1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de cours,
titulaires d'une HDR Allemande ou Suisse. Ils doivent en outre satisfaire à l'éthique
universitaire et bénéficier d'un rapport administratif et d'un rapport pédagogique
favorables.
(2) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de cours
satisfaisant à l'éthique universitaire et remplissant les conditions cumulatives suivantes :
- être titulaire d'un doctorat, d'un Ph.D, d'une HDR, d'un Doctorat de 3e cycle et d'une
HDR ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir une ancienneté de quatre (04) ans dans le grade de chargé de cours;
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques et dispensé au moins un
(01) cours magistral dans le grade ;
- avoir six (06) publications non dupliquées de la thèse dans les revues scientifiques
dont deux 02) au moins dans les revues étrangères ou un (01) ouvrage non dupliqué
de la thèse et trois (03) articles pour les titulaires d'un doctorat, d'un Ph.D ou tout
autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir encadré six (06) mémoires de master des institutions de l'enseignement
supérieur ou tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent effectivement soutenus
dans la discipline ou spécialité du candidat. Toutefois, en cas d'impossibilité
structurelle ou matérielle d'encadrement dûment attestée par le chef d'établissement,
le candidat doit produire deux (02) articles scientifiques supplémentaires dont un (01)
au moins publié dans une revue étrangère ;
- avoir obtenu une note au moins égale à quatorze sur vingt (14/20) dans l'évaluation
des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement ;
- À l'exception des titulaires d'une HDR, tous les chargés de cours postulant au grade
de Maître de conférences sont auditionnés par la CSS. Elle apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés par le
candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline le cas échéant ;
- la cohérence des travaux du candidat ;
- la contribution du candidat en matière d'appui au développement.
(3) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences associé est soumise aux dispositions des alinéas (1) et (2) ci-dessus.
Article 26.- (1) Peuvent être inscrits au grade de Professeur dans une discipline ou
spécialité donnée, les maîtres de conférences satisfaisant à l'éthique universitaire et
remplissant les conditions suivantes :
- avoir quatre (04) ans d'ancienneté dans le gradé ;
- avoir dispensé au moins quatre (04) enseignements magistraux dans le grade dont
un (01) séminaire de doctorat ;

601
- avoir publié, soit quatre (04) articles dans les revues scientifiques dont deux (02) au
moins publiées à l'étranger, soit un (01) ouvrage scientifique de la spécialisation et un
(01) article publié à l'étranger ;
- avoir dirigé (06) mémoires de master ou de tout autre diplôme reconnu équivalent
effectivement soutenus et avoir dirigé :
- soit deux (02) thèses de Doctorat ou Ph.D effectivement déposés;
- soit une (01) Thèse de Doctorat ou Ph.D et une HDR effectivement déposés ;
- soit codirigé quatre (04) thèses de doctorat ou Ph.D effectivement déposées.
Toutefois, en cas d'impossibilité structurelle ou matérielle d'encadrement dûment attestée
par le chef d'établissement, le candidat est exceptionnellement autorisé à produire à titre
complémentaire, soit deux (02) ouvrages publiés dans une maison d'édition à la notoriété
établie, soit un ouvrage publié dans une maison d'édition à la notoriété établie et trois(03)
articles scientifiques dont un (01) au moins publié dans une revue étrangère, soit six (06)
articles dont trois au moins publiés dans une revue étrangère. La présente dérogation ne
peut excéder la période transitoire de trois (03) ans à compter de la date de signature du
présent arrêté.
- avoir obtenu une note au moins égale à quatorze sur vingt (14/20) dans l'évaluation
des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de
Professeur associé est soumise aux dispositions de l'alinéa (1), ci-dessus.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET
FINALES
Article 27 - Les dossiers Pendants devant le CCIU seront examinés sur la base des
dispositifs prévues par arrêté n°03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les
critères de recrutement et de promotion des personnels enseignants des institutions
publiques d'enseignement supérieur au Cameroun.
Article 28 - Les enseignants c'es établissements sous tutelle et des institutions privées
d'enseignement supérieur peuvent être à leur demande, évalués conformément aux
dispositions du présent arrêté, suivant les modalités convenues d'accord parties.
Article 29- Sont abrogés toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
l'arrêté n°3/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les critères de recrutement et
de Promotion des personnels enseignants des institutions publiques d'enseignement
supérieur au Cameroun.
Article 30 - Les chefs des institutions publiques d'enseignement supérieur, le directeur
du développement de l'enseignement supérieur, les responsables des divers/3 instances
du CCIU sont chargés, chacun en ce qui le concerne de l’application du présent arrêté
qui sera enregistré et publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal
officiel en français et en anglais.
Yaoundé, 16 novembre 2010

602
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Arrêté n° 10/0392/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et


fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des Sciences de
l'Ingénieur et fixant les critères de recrutement et de promotion aux différents
grades du corps des personnels enseignants des institutions de l'enseignement
supérieur du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du ministère de
l'Enseignement supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'enseignement supérieur, modifié et complété par le décret 2000/048 du 15 mars 2000 ;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement ;
Vu l'arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU) ;
Sur proposition de la Commission de coordination universitaire (CCU) en sa session
du 14 octobre 2010.
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Le présent arrêté porte organisation et fonctionnement de la Commission
scientifique spécialisée des sciences de l'ingénieur, en abrégé « CSS », et fixe les
critères de recrutement et de promotion aux différents grades du corps des personnels
enseignants relevant des domaines concernés.
(2) La CSS susvisée correspond à la Commission telle que définie par l'article 4 de
l'arrêté n° 253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du Comité
consultatif des institutions universitaires (CCIU).
Article 2 - La CSS des sciences de l'ingénieur est chargée d'étudier les dossiers de
recrutement et de promotion aux divers grades du corps des personnels enseignants
concernés, d’être des avis sur lesdits dossiers et de proposer un classement des
candidats en vue de leur inscription sur la liste d'aptitude.
SECTION I : DE L'ORGANISATION DE LA CSS
Article 3.- La CSS est organisée en sections et sous-sections qui correspondent aux
groupes de disciplines, disciplines et spécialités scientifiques, professionnelles visés à
l'article 1er alinéa (2) ci-dessus.

603
Article 4.-(1) Les membres de la CSS sont désignés par arrêté du ministre chargé de
l'Enseignement supérieur, après consultation des chefs des institutions d'enseignement
supérieur, parmi les enseignants des disciplines concernées, pour un mandat de trois
(03) ans renouvelable une fois.
Les membres de la CSS, des sections et des sous-sections élisent leurs bureaux
respectifs au début de chaque session. Lesdits bureaux sont composés d'un (1)
président et de deux (2) rapporteurs.
Les fonctions de président de la CSS, des sections et des sous-sections sont assurées
par un Professeur ou /à défaut un Maître de conférences.
Les fonctions de rapporteur de la CSS, des sections et des sous-sections sont assurées
par un Professeur ou un Maître de conférences et par un chargé de cours.
En cas d'empêchement du président, ce dernier est suppléé par l'enseignant de la CSS,
de la Section ou de la Sous-section, le plus ancien dans le grade le plus élevé.
SECTION II : DU FONCTIONNEMENT DE LA CSS
Article 5.-(1) La CSS reçoit pour compétence, l'ensemble des dossiers complets dont la
liste a été préalablement arrêtée et publiée par le secrétariat permanent du CCIU.
(2) Le secrétariat permanent du CCIU publie également la liste des
dossiers incomplets et notifie, par tout moyen laissant trace écrite, sa décision aux
candidats ainsi que les motifs qui la fondent. En cas de contestation, le recours est
adressé au président du CCIU dans un délai de quinze (15) jours, à compter de la date
de publication des listes.
(3) Les dossiers soumis à la CSS font l'objet d'un examen préalable en
sous-sections, puis en sections. La CSS se réunit en séance plénière, en présence de
deux tiers (2/3) au moins de ses membres et se prononce sur chaque dossier à la
majorité simple des membres présents.
(4) Au terme des travaux, la CSS élabore son rapport qui est transmis par
le président au Comité avec l'ensemble des dossiers étudiés ainsi que les propositions
d'inscription des candidats classés par ordre de mérite sur la liste d'aptitude.
CHAPITRE II : DU RECRUTEMENT
SECTION I : DE L'OUVERTURE DES POSTES ET DE LA RECEVABILITÉ DU
DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 6.- (1) Le recrutement est subordonné à l'ouverture préalable des postes à
pourvoir pour chaque discipline ou spécialité par l'institution d'enseignement supérieur.
(2) Le dossier de candidature au recrutement aux grades de chargé de
cours, Maître de conférences et Professeur est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'enseignement supérieur,
président du CCIU ;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un extrait du casier judiciaire, bulletin n° 3 ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité du
candidat ;
- les copies certifiées conformes des diplômes à partir du baccalauréat ou du GCE A/L
ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- les travaux scientifiques, technologiques ou artistiques publiés ou réalisés dans le
grade ;

604
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à l'enseignement, à la
recherche, au développement de la science et de la culture dans son université
d'origine ;
- la liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou codirigés, approuvée par le chef
d'établissement d'origine du candidat, le cas échéant ;
- une attestation d'exercice au grade délivrée par l'institution d'origine du candidat ;
- les rapports administratif et pédagogique de l'institution d'enseignement supérieur
d'origine.
(3) Les rapports administratif et pédagogique visés à l'alinéa (2) ci-dessus
sont demandés à l'institution d'enseignement supérieur d'origine par le secrétariat
permanent du CCIU et insérés au dossier du candidat avant transmission à la CSS.
(4) Le dossier complet de candidature doit parvenir au secrétariat
permanent au plus tard le 1er mars, pour la session de mai et le 31 août pour la session
de novembre du CCIU.
(5) Le secrétariat permanent vérifie l'authenticité des pièces avant la
transmission du dossier de candidature à la CSS.
SECTION II : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 7.- (1) Les dossiers complets de candidature sont déposés au secrétariat
permanent du CCIU qui les transmet aux institutions d'enseignement supérieur sollicitées
par les candidats, pour étude et avis par les instances académiques compétentes.
(2) Après étude par les instances académiques compétentes, les
dossiers sont transmis au secrétariat permanent du CCIU par les chefs des institutions
d'enseignement supérieur, pour examen par la CSS.
Article 8.- (1) La CSS examine les travaux ou réalisations scientifiques, technologiques
ou artistiques présentés par les candidats.
(2) Elle fait auditionner par ses formations spécialisées, les différents
candidats et apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés par le
candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline ;
- la cohérence des travaux du candidat.
(3) Elle émet un avis motivé sur la base de l'ensemble des éléments du
dossier et propose le classement des candidats, par ordre de mérite, en fonction des
postes ouverts.
SECTION III : DES CONDITIONS DE RECRUTEMENT
Article 9.- (1) Le recrutement à un poste d'assistant relève de la compétence de la
Commission consultative de recrutement des assistants, siégeant dans chaque
université.
(2) Peut être recruté comme assistant, tout candidat titulaire d'un doctorat ou
d'un Ph.D.
(3) Peut également être recruté comme assistant, tout candidat titulaire d'un
master de recherche ou de tout autre diplôme reconnu équivalent obtenu avec une
mention au moins égale à « Assez Bien».

605
(4) Le recrutement au poste d'assistant associé est soumis aux dispositions
des alinéas (1), (2) et (3) ci-dessus.
Article 10.-(1) Peut être recruté au grade de chargé de cours, tout candidat ayant
exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution
d'enseignement supérieur reconnue et titulaire d'un doctorat, d'un Ph.D ou de tout autre
diplôme ou titre reconnu équivalent.
(2) Il doit en outre justifier d'une expérience pédagogique d'au moins une
année académique dans une institution d'enseignement supérieur reconnue, ainsi que de
la publication d'un article dans le grade dans une revue scientifique à comité de lecture.
(3) Le recrutement au grade de chargé de cours associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa (1 ) ci-dessus.
Article 11.- (1) Peut être recruté au grade de Maître de conférences, tout candidat
ayant exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution
d'enseignement supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre,
d'ancienneté, d'enseignement, de publication et de direction des travaux prévues à
l'article 25 ci-dessous.
(2) Le recrutement au grade de Maître de conférences associé est soumis
aux dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus.
Article 12.- (1) Peut être recruté au grade de professeur, tout candidat ayant exercé des
fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution d'enseignement
supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre, d'ancienneté,
d'enseignement, de publication et de direction des travaux prévues à l'article 26 ci-
dessous.
(2) Le recrutement au grade de Professeur associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa 1er ci-dessus.
CHAPITRE III : DU CHANGEMENT DE GRADE
SECTION I: DE LA RECEVABILITÉ DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 13.- (1) Le dossier de candidature est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité;
- la liste des enseignements dispensés par le candidat et dûment approuvée par le
chef de département ;
- les travaux scientifiques, technologiques et/ou artistiques publiés et/ou réalisés du
candidat dans le grade ;
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à l'enseignement,
à la recherche, au développement de la science et de la culture ainsi qu'à la
gouvernance de l'université, de l'enseignement supérieur et de la nation ;
- une copie du contrat pour les assistants, et le dernier acte de promotion pour les
chargés de cours et les maîtres de conférences ;
- une liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou codirigés, dûment validée
par le chef de département pour les grades de chargé de cours ou de Maître de
conférences ;
- un rapport pédagogique confidentiel, établi par le chef de département, après avis
motivé de l'Assemblée de département, appréciant notamment les prestations
d'enseignement et de recherche du candidat ;
606
- un rapport administratif confidentiel établi par le chef d'établissement après avis du
conseil d'établissement appréciant l'appui au développement et les prestations de
service institutionnelles du candidat ;
- une fiche de synthèse de candidature établie par l'institution d'enseignement
supérieur.
(2) Le dossier complet de candidature est transmis au secrétariat
permanent du CCIU, par le chef de l'institution d'Enseignement supérieur avec son avis le
cas échéant, au plus tard, le 1er mars pour la session de mai et le 31 août pour la
session de novembre.
(3) À l'exception des cas de recours, aucun élément nouveau ne sera
versé au dossier du candidat après l'ouverture d'une session du CCIU.
SECTION II : DES CRITÈRES D'ÉVALUATION
Article 14.- (1) L'évaluation d'un candidat à l'inscription sur la liste d'aptitude à un grade
de l'enseignement supérieur porte essentiellement sur ses prestations en matière
d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) Toutefois, l'évaluation peut aussi porter le cas échéant, sur d'autres
éléments tels que le rayonnement scientifique et culturel, les prestations de service
institutionnelles et la production des œuvres de création.
Article 15.- (1) La notation des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au
développement se fait sur la base du barème suivant :
- enseignement : sept (07) points,
- recherche : onze (11) points,
- appui au développement : deux (02) points.
(2) La notation des autres prestations se fait sur la base du barème
suivant :
- rayonnement scientifique et culturel : un (01) point,
- prestation de service institutionnelle : un (01) point,
- production des œuvres de création : un (01) point.
(3) Pour les enseignants des institutions universitaire de
technologies(IUT), la notation se fait sur la base du barème suivant :
- enseignement : sept (07) points,
- recherche : neuf (09) points,
- appui au développement : quatre (04) points.
Article 16.-(1) Les prestations d'enseignement portent notamment sur la dispensation
en présentiel ou à distance des cours magistraux et séminaires, la conduite des travaux
dirigés ou pratiques et l'encadrement du travail personnel de l'étudiant.
(2) L'évaluation des prestations d'enseignement se fait de la manière
suivante :
- une échelle de zéro (00) à cinq (05) points pour l'assiduité, la régularité, le
nombre et la qualité des enseignements ;
- une échelle de
zéro (00) à deux (02) points pour l'innovation pédagogique et la prise en
compte des exigences de professionnalisation des enseignements et
l'utilisation des technologies de l'information et de la communication.
Article 17.-(1) Les prestations de recherche consistent notamment en la publication des
travaux scientifiques, la participation à des groupes de recherche nationaux ou
607
internationaux, la direction des travaux d'Habilitation à diriger les recherches (HDR), des
thèses, mémoires et rapports.
(2) L'évaluation prend en compte l'innovation, la pertinence des
recherches, la qualité du support de publication, la valeur du comité scientifique, la cote
de la maison d'édition ou le rang du candidat en cas de co-publication.
(3) La notation des prestations de recherche s'effectue selon une échelle
de zéro (00) à onze (11) points.
Article 18.- (1) Les prestations d'appui au développement consistent notamment en des
travaux d'expertise et de consultance, la contribution à l'élaboration ou à la mise en
œuvre des projets de développement, l'obtention d'un droit de propriété intellectuelle.
(2) L'évaluation porte sur la valorisation des savoirs et des savoir-faire
scientifiques et technologiques, l'impact des prestations du candidat sur le
développement politique, économique, social et culturel.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à deux (02) points.
Article 19.- (1) Le rayonnement scientifique et culturel est l'expression de la
reconnaissance et de la notoriété du candidat dans sa discipline au plan national ou
international.
(2) L'évaluation prend notamment en compte :
- les missions d'enseignement dans d'autres universités nationales ou étrangères ;
- l'obtention des distinctions et prix scientifiques d'excellence ;
- l'admission à des institutions et structures prestigieuses à l'échelle internationale,
ou l'appartenance à des comités scientifiques, sociétés savantes ou à la direction
des collections ;
- la cote du candidat dans le système de citation internationale ;
- le nombre de traductions en langues nationales ou étrangères des œuvres
publiées ;
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 20.- (1) Les prestations des services institutionnelles visent notamment la
contribution à l'élaboration, à la conception et à la mise en œuvre des accords de
coopération ou de collaboration, l'obtention de financements nationaux ou internationaux
en faveur de l'établissement, le pilotage et la conduite significatifs des programmes
d'enseignement ou de recherche de l'institution d'enseignement supérieur.
(2) L'évaluation prend notamment en compte leur impact sur
l'amélioration de la gouvernance universitaire.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 21.- (1) Les œuvres de création recouvrent les arts plastiques, les arts décoratifs,
les arts du patrimoine immatériel et les arts du spectacle.
(2) L'évaluation prend notamment en compte l'impact des œuvres de
création sur la promotion et la diffusion des idées et connaissances dans les spécialités
concernées.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
SECTION III : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 22.- (1) Le secrétariat permanent du CCIU désigne trois (03) experts chargés
d'évaluer et d'émettre un avis sur les prestations d'enseignement et de recherche du
candidat. Les dossiers complets leur sont transmis dans un délai de quinze (15) jours à
compter de la date de publication des listes.

608
(2) Chaque expert sollicité, qui doit être de la spécialité ou de la discipline
du candidat, est tenu de transmettre au secrétariat permanent son rapport confidentiel
dans un délai d'un (01) mois à compter de la date de sa saisine. En cas de défaillance
dûment constatée par le secrétariat permanent, un nouvel expert est désigné pour le
suppléer.
(3) Toutefois, dans le cas où le dossier du candidat ne comporte que
deux(02) notes d'expertise, une troisième note lui est attribuée par la CSS. Cette note est
la moyenne des notes obtenues dans les deux (02) rapports d'expertise figurant dans le
dossier.
Article 23.- Les prestations d'appui au développement, les prestations de services
institutionnelles, les œuvres de création sont appréciées directement par la CSS.
SECTION IV : DES CONDITIONS DE CHANGEMENT DE GRADE
Article 24.-(1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de chargé de cours
dans une spécialité ou une discipline donnée, les assistants satisfaisant à l'éthique
universitaire et remplissant les conditions ci-après :
- être titulaire : d'un doctorat, d'un Ph.D, d'une agrégation de l'enseignement secondaire
ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent :
- avoir une ancienneté d'un (01) an dans le grade pour les titulaires d'un doctorat et de
deux (02) ans pour les titulaires d'un doctorat de 3 e cycle ;
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques ou encadré les travaux
personnels de l'étudiant ;
- avoir publié un article dans une revue scientifique reconnue ;
- avoir obtenu une note au moins égale à douze sur vingt (12/20) dans l'évaluation des
prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) La proposition-d'inscription sur la liste d/aptitude au grade de chargé de
cours associé est soumise aux dispositions de l'alinéa 1 ci-dessus.
Article 25.-(1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de cours titulaires
d'une HDR Allemande ou Suisse. Ils doivent en outre satisfaire à l'éthique universitaire et
bénéficier d'un rapport administratif et d'un rapport pédagogique favorables.
(2) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de cours,
satisfaisant à l'éthique universitaire et remplissant les conditions suivantes :
- être titulaire d'un doctorat, d'un Ph.D. d'un doctorat de 3e cycle et d'une HDR ou
de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir une ancienneté de quatre (04) ans dans le grade de chargé de cours ;
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques et dispensé au moins un
(01) cours magistral dans le grade ;
- avoir six (06) publications non dupliquées de la thèse dans les revues scientifiques
dont 02 au moins dans les revues étrangères ou un (01) ouvrage non dupliqué de
la thèse et trois (03) articles pour les titulaires d'un doctorat, d'un Ph.D ou tout
autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir encadré six (06) mémoires de master des institutions de l'enseignement
supérieur ou tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent effectivement soutenus
dans la discipline ou spécialité du candidat. Toutefois, en cas d'impossibilité
structurelle ou matérielle d'encadrement dûment attestée par le chef

609
d'établissement, le candidat doit produire deux (02) articles scientifiques
supplémentaires dont un (01) au moins publié dans une revue étrangère ;
- avoir obtenu une note au moins égale à quatorze sur vingt (14/20) dans
l'évaluation des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au
développement ;
(3) A l'exception des titulaires d'une HDR, tous les chargés de cours
postulant au grade de Maître de conférences sont auditionnés par la CSS.
Elle apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés
par le candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa
discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline le cas échéant ;
- la cohérence des travaux du candidat ;
- la contribution du candidat en matière d'appui au développement.
(4) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de
Maître de conférences associé est soumise aux dispositions des alinéas (1) et(2) ci-
dessus.
Article 26.- (1) Peuvent être inscrits au grade de Professeur dans une discipline ou
spécialité donnée, les maîtres de conférences satisfaisant à l'éthique universitaire et
remplissant les conditions suivantes :
- avoir quatre (04) ans d'ancienneté dans le grade ;
- avoir dispensé au moins quatre (04) enseignements magistraux dans le grade dont un
(01) séminaire de doctorat ;
- avoir publié, soit quatre (04) articles dans les revues scientifiques dont deux (02) au
moins publiées à l'étranger ; soit un (01) ouvrage scientifique de la spécialité et un (01)
article publié à l'étranger ;
- avoir dirigé six (06) mémoires de master ou de tout autre diplôme reconnu équivalent
effectivement soutenus et avoir :
- soit dirigé deux (02) thèses de doctorat ou Ph.D effectivement déposés ;
- soit dirigé une (01) thèse de doctorat ou Ph.D et une HDR effectivement déposés;
- soit codirigé quatre (04) thèses de doctorat ou Ph.D effectivement déposées.
Toutefois, en cas d'impossibilité structurelle ou matérielle d'encadrement dûment
attestée par le chef d'établissement, le candidat est exceptionnellement autorisé à
produire à titre complémentaire, soit deux (2) ouvrages publiés dans une maison d'édition
à la notoriété établie, soit un ouvrage publié dans une maison d'édition à la notoriété
établie et trois (3) articles scientifiques dont un (1) au moins publié dans une revue
étrangère, soit six (6) articles dont trois au moins publiés dans une revue étrangère. La
présente dérogation ne peut excéder la période transitoire de trois (03 ans), à compter de
la date de signature du présent arrêté. - avoir obtenu une note au moins égale à quatorze
sur vingt (14/20) dans l'évaluation des prestations d'enseignement, de recherche et
d'appui au développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de
Professeur associé est soumise aux dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus.

610
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 27.- Les dossiers pendants devant le CCIU seront examinés sur la base des
dispositions prévues par l'arrêté n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les
critères de recrutement et de promotion des personnels enseignants des institutions
publiques d'enseignement supérieur au Cameroun.
Article 28.- Les enseignants des établissements sous tutelle et des institutions privées
d'enseignement supérieur peuvent être à leur demande, évalués conformément aux
dispositions du présent arrêté, suivant les modalités convenues d'accord parties.
Article 29.- Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
l'arrêté n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les critères de recrutement
et de promotion des personnels enseignants des institutions publiques d'enseignement
supérieur au Cameroun.
Article 30.- Les chefs des institutions publique d'enseignement supérieur, le directeur
du développement de l'enseignement supérieur, les responsables des diverses instances
du CCIU sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté
qui sera enregistré et publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal
officiel en français et en anglais.

611
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE"

Arrêté n° 10/0393/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et


fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des Mathématiques et
fixant les critères de recrutement et de promotion aux différents grades du corps
des personnels enseignants des institutions de l'enseignement supérieur du
Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur;
Vu le décret n° 2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du ministère de
l'Enseignement supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'enseignement supérieur, modifié et complété par le décret 2000/048 du 15 mars 2000 ;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n° 2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu l'arrêté n° 253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU) ;
Sur proposition de la Commission de coordination universitaire (CCU) en sa session
du 14 octobre 2010.
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er- (1) Le présent arrêté porte organisation et fonctionnement de la Commission
scientifique spécialisée des Mathématiques, en abrégée
« CSS », et fixe les critères de recrutement et de promotion aux différents grades du
corps des personnels enseignants relevant des domaines concernés.
(2) La CSS susvisée correspond à la Commission telle que définie par
l'article 4 de l'arrêté n° 253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU).
Article 2.- La CSS des mathématiques est chargée d'étudier les dossiers de
recrutement et de promotion aux divers grades du corps des personnels enseignants
concernés, d'émettre des avis sur lesdits dossiers et de proposer un classement des
candidats en vue de leur inscription sur la liste d'aptitude.
SECTION I : DE L'ORGANISATION DE LA CSS
Article 3.- La CSS est organisée en sections et sous-sections qui correspondent aux
groupes de disciplines, disciplines et spécialités scientifiques, professionnelles visés à
l'article 1er, alinéa (2) ci-dessus.

612
Article 4.- (1) Les membres de la CSS sont désignés par arrêté du ministre chargé de
l'Enseignement supérieur, après consultation des chefs des institutions d'enseignement
supérieur, parmi les enseignants des disciplines concernées, pour un mandat de trois
(03) ans renouvelable une fois.
(2) Les membres de la CSS, des sections et des sous-sections élisent
leurs bureaux respectifs au début de chaque session. Lesdits bureaux sont composés
d'un (01) président et de deux (02) rapporteurs.
(3) Les fonctions de président de la CSS, des sections et des sous-
sections sont assurées par un Professeur ou à défaut un Maître de conférences.
(4) Les fonctions de rapporteur de la CSS, des sections et des sous-
sections sont assurées par un Professeur ou un Maître de conférences et par un chargé
de cours.
(5) En cas d'empêchement du président, ce dernier est suppléé par
l'enseignant de la CSS, de la section ou de la sous-section, le plus ancien dans le grade
le plus élevé.
SECTION II : DU FONCTIONNEMENT DE LA CSS
Article 5.- (1) La CSS reçoit pour compétence, l'ensemble des dossiers complets dont
la liste a été préalablement arrêtée et publiée par le secrétariat permanent du CCIU.
(2) Le secrétariat permanent du CCIU publie également la liste des
dossiers incomplets et notifie, partout moyen laissant trace écrite, sa décision aux
candidats ainsi que les motifs qui la fondent. En cas de contestation, le recours est
adressé au président du CCIU dans un délai de quinze (15) jours, à compter de la date
de publication des listes.
(3) Les dossiers soumis à la CSS font l'objet d'un examen préalable en
sous-sections, puis en sections. La CSS se réunit en séance plénière, en présence de
deux tiers (2/3) au moins de ses membres et se prononce sur chaque dossier à la
majorité simple des membres présents.
(4) Au terme des travaux, la CSS élabore son rapport qui est transmis par
le président au Comité avec l'ensemble des dossiers étudiés ainsi que les propositions
d'inscription des candidats et classés par ordre de mérite sur la liste d'aptitude.
CHAPITRE II : DU RECRUTEMENT
SECTION I : DE L'OUVERTURE DES POSTES ET DE LA RECEVABILITÉ DU
DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 6.-(1) Le recrutement est subordonné à l'ouverture préalable des postes à
pourvoir pour chaque discipline ou spécialité par l'institution d'enseignement supérieur.
(2) Le dossier de candidature au recrutement aux grades de chargé de
cours, Maître de conférences et Professeur est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU ;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un extrait du casier judiciaire, bulletin n° 3 ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité
du candidat ;
- les copies certifiées conformes des diplômes à partir du baccalauréat ou du GCE
A/L ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- les travaux scientifiques, technologiques ou artistiques publiés ou réalisés dans le
grade ;
613
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à l'enseignement,
à la recherche, au développement de la science et de la culture dans son
université d'origine ;
- la liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou codirigés, approuvée par le
chef d'établissement d'origine du candidat, le cas échéant ;
- une attestation d'exercice au grade délivrée par l'institution d'origine du candidat;
- les rapports administratif et pédagogique de l'institution d'enseignement supérieur
d'origine.
(3) Les rapports administratif et pédagogique visés à l'alinéa (2) ci-dessus
sont demandés à l'institution d'enseignement supérieur d'origine par le secrétariat
permanent du CCIU et insérés au dossier du candidat avant transmission à la CSS.
(4) Le dossier complet de candidature doit parvenir au secrétariat permanent
au plus tard, le 1er mars pour la session de mai et le 31 août pour la session de novembre
du CCIU.
(5) Le secrétariat permanent vérifie l’authenticité des pièces avant la
transmission du dossier de candidature à la CSS.
SECTION II : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 7.-(1) Les dossiers complets de candidature sont déposés au secrétariat
permanent du CCIU qui les transmet aux institutions d'enseignement supérieur sollicitées
par les candidats, pour étude et avis par les instances académiques compétentes.
(2) Après étude par les instances académiques compétentes, les dossiers
sont transmis au secrétariat permanent du CCIU par les chefs des institutions
d'enseignement supérieur, pour examen par la CSS.
Article 8.- (1) La CSS examine les travaux ou réalisations scientifiques, technologiques
ou artistiques présentés par les candidats.
(2) Elle fait auditionner par ses formations spécialisées, les différents
candidats et apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés par le
candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline;
- la cohérence des travaux du candidat.
(3) Elle émet un avis motivé sur la base de l'ensemble des éléments du dossier et
propose le classement des candidats, par ordre de mérite, en fonction des postes
ouverts.
SECTION III : DES CONDITIONS DE RECRUTEMENT
Article 9.- (1) Le recrutement à un poste d'assistant relève de la compétence de la
Commission consultative de recrutement des assistants, siégeant dans chaque
université.
(2) Peut être recruté comme assistant, tout candidat titulaire d'un doctorat ou
d'un Ph.D.
(3) Peut également être recruté comme assistant, tout candidat titulaire d'un
master de recherche ou de tout autre diplôme reconnu équivalent obtenu avec une
mention au moins égale à « Assez Bien».

614
(4) Le recrutement au poste d'assistant associé est soumis aux dispositions
des alinéas (1), (2) et (3) ci-dessus.
Article 10.- (1) Peut être recruté au grade de chargé de cours, tout candidat ayant
exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution
d'enseignement supérieur reconnue et titulaire d'un doctorat, d'un Ph.D ou de tout autre
diplôme ou titre reconnu équivalent.
(2) Il doit en outre justifier d'une expérience pédagogique d'au moins une
année académique dans une institution d'enseignement supérieur reconnue, ainsi que de
la publication d'un article dans le grade dans une revue scientifique à comité de lecture.
(3) Le recrutement au grade de chargé de cours associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa (1) ci-dessus.
Article 11-. (1) Peut être recruté au grade de Maître de conférences, tout candidat
ayant exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution
d'enseignement supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre,
d'ancienneté, d'enseignement, de publication et de direction des travaux prévues à
l'article 25 ci-dessous.
(2) Le recrutement au grade de Maître de conférences associé est
soumis aux dispositions de l'alinéa 1 ci-dessus.
Article 12-. (1) Peut être recruté au grade de professeur, tout candidat ayant exercé des
fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution d'enseignement
Supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre, d'ancienneté
d'enseignement, de publication et de direction des travaux prévues à l'article 26 ci-
dessous.
(2) Le recrutement au grade de Professeur associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa (1) ci-dessus.
CHAPITRE III : DU CHANGEMENT DE GRADE
SECTION PREMIÈRE : DE LA RECEVABILITÉ DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 13.- (1) Le dossier de candidat est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité;
- la liste des enseignements dispensés par le candidat et dûment approuvée par le chef
de département ;
- les travaux scientifiques, technologiques et/ou artistiques publiés et/ou réalisés du
candidat dans le grade ;
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à l'enseignement, à la
recherche, au développement de la science et de la culture ainsi qu'à la gouvernance
de l'université, de l'enseignement supérieur et de la nation ;
- une copie du contrat pour les assistants, et le dernier acte de promotion pour les
chargés de cours et les maîtres de conférences ;
- une liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou codirigés, dûment validée par le
chef de département pour les grades de chargé de cours ou de Maître de conférences ;
- un rapport pédagogique confidentiel, établi par le chef de département, après avis
motivé de l'assemblée de département, appréciant notamment les prestations
d'enseignement et de recherche du candidat ;

615
- un rapport administratif confidentiel établi par le chef d'établissement après avis du
conseil d'établissement appréciant l'appui au développement et les prestations de
service institutionnelles du candidat ;
- une fiche de synthèse de candidature établie par l'institution d'enseignement supérieur
(2) Le dossier complet de candidature est transmis au secrétariat
permanent du CCIU, par le chef de l'institution d'enseignement supérieur avec son avis le
cas échéant, au plus tard, le 1er mars pour la session de mai et le 31 août pour la
session de novembre.
(3) À l'exception des cas de recours, aucun élément nouveau ne sera
versé au dossier du candidat après l'ouverture d'une session du CCIU.
SECTION I I : DES CRITÈRES D'ÉVALUATION
Article 14.- (1) L'évaluation d'un candidat à l'inscription sur la liste d'aptitude à un grade
de l'enseignement supérieur porte essentiellement sur ses prestations en matière
d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) Toutefois, l'évaluation peut aussi porter le cas échéant, sur d'autres
éléments tels que le rayonnement scientifique et culturel, les prestations de service
institutionnelles et la production des œuvres de création.
Article 15.-(1) La notation des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au
développement se fait sur la base du barème suivant :
- enseignement : sept (07) points,
- recherche : onze (11) points,
- appui au développement : deux (02) points.
(2) La notation des autres prestations se fait sur la base du barème
suivant:
- rayonnement scientifique et culturel : un (01) point,
- prestation de service institutionnelle : un (01) point,
- production des œuvres de création : un (01) point.
Article 16.- (1) Les prestations d'enseignement portent notamment sur la dispensation
en présentiel ou à distance des cours magistraux et séminaires, la conduite des travaux
dirigés ou pratiques et l'encadrement du travail personnel de l'étudiant.
(2) L'évaluation des prestations d'enseignement se fait de la manière
suivante:
- une échelle de zéro (00) à cinq (05) points pour l'assiduité, la régularité, le nombre
et la qualité des enseignements ;
- une échelle de zéro (00) à deux (02) pour l'innovation pédagogique et la prise en
compte des exigences de professionnalisation des enseignements et l'utilisation
des technologies de l'information et de la communication.
Article 17.- (1) Les prestations de recherche consistent notamment en la publication
des travaux scientifiques, la participation à des groupes de recherche nationaux ou
internationaux, la direction des travaux d'Habilitation à diriger les recherches (HDR), des
thèses, mémoires et rapports.
(2) L'évaluation prend en compte l'innovation, la pertinence des
recherches, la qualité du support de publication, la valeur du comité scientifique, la cote
de la maison d'édition ou le rang du candidat en cas de co-publication.
(3) La notation des prestations de recherche s'effectue selon une
échelle de zéro (00) à onze (11) points.

616
Article 18.- (1) Les prestations d'appui au développement consistent notamment en des
travaux d'expertise et de consultance, la contribution à l'élaboration ou à la mise en
œuvre des projets de développement, l’obtention d'un droit de propriété intellectuelle.
(2) L'évaluation porte sur la valorisation des savoirs et des savoir-faire
scientifiques et technologiques, l'impact des prestations du candidat sur le
développement politique, économique, social et culturel.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à deux (02)
points.
Article 19-. (1) Le rayonnement scientifique et culturel est l'expression de la
reconnaissance et de la notoriété du candidat dans sa discipline au plan national ou
international.
(2) L'évaluation prend notamment en compte :
- les missions d'enseignement dans d'autres universités nationales ou étrangères ;
- l'obtention des distinctions et prix scientifiques d'excellence ;
- l'admission à des institutions et structures prestigieuses à l'échelle internationale,
ou l'appartenance à des comités scientifiques, sociétés savantes ou à la direction
des collections ;
- la cote du candidat dans le système de citation internationale ;
- le nombre de traductions en langues nationales ou étrangères des œuvres
publiées.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 20.- (1) Les prestations des services institutionnelles visent notamment la
contribution à l'élaboration, à la conception et à la mise en œuvre des accords de
coopération ou de collaboration, l'obtention de financements nationaux ou internationaux
en faveur de l'établissement, le pilotage et la conduite significatifs des programmes
d'enseignement ou de recherche de l'institution d'enseignement supérieur.
(2) L'évaluation prend notamment en compte leur impact sur
l'amélioration de la gouvernance universitaire.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 21.- (1.) Les œuvres de création recouvrent les arts plastiques, les arts décoratifs,
les arts du patrimoine immatériel et les arts du spectacle.
(2) L'évaluation prend notamment en compte l'impact des œuvres de
création sur la promotion et la diffusion des idées et connaissances dans les domaines
concernés.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
SECTION III : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 22.- (1) Le secrétariat permanent du CCIU désigne trois (03) experts chargés
d'évaluer et d'émettre un avis sur les prestations d'enseignement et de recherche du
candidat. Les dossiers complets leur sont transmis dans un délai de quinze (15) jours à
compter de la date de publication des listes.
(2) Chaque expert sollicité, qui doit être de la spécialité ou de la discipline
du candidat est tenu de transmettre au secrétariat permanent son rapport confidentiel
dans un délai d'un (01) mois à compter de la date de sa saisine. En cas de défaillance
dûment constatée par le secrétariat permanent, un nouvel expert est désigné pour le
suppléer.
(3) Toutefois, dans le cas où le dossier du candidat ne comporte que
deux (02) notes d'expertise, une troisième note lui est attribuée par la CSS. Cette note
617
est la moyenne des notes obtenues dans les deux (02) rapports d'expertise figurant dans
le dossier.
Article 23.- Les prestations d'appui au développement, les prestations de services
institutionnelles, les œuvres de création sont appréciées directement par la CSS.
SECTION IV : DES CONDITIONS DE CHANGEMENT DE GRADE
Article 24.- (1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de chargé de cours
dans une spécialité ou une discipline donnée, les assistants satisfaisant à l'éthique
universitaire et remplissant les conditions ci-après :
- être titulaire : d'un doctorat, d'un Ph.D, d'une agrégation de l'enseignement
secondaire ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir une ancienneté d'un (01) an dans le grade pour les titulaires d'un doctorat et
de deux (02) ans pour les titulaires d'un doctorat de 3 e cycle ;
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques ou encadré les travaux
personnels de l'étudiant ;
- avoir publié un article dans une revue scientifique reconnue ;
- avoir obtenu une note au moins égale à douze sur vingt (12/20) dans l'évaluation
des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de Chargé de
cours associé est soumise aux dispositions de l'alinéa 1 ci-dessus.
Article 25.-(1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de cours,
titulaires d'une HDR Allemande ou Suisse. Ils doivent satisfaire à l'éthique universitaire et
bénéficier d'un rapport administratif et d'un rapport pédagogique favorables.
(2) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de cours,
satisfaisant à l'éthique universitaire et remplissant les conditions suivantes :
- être titulaire d'un doctorat, d'un Ph.D, d'une HDR, d'un doctorat de 3e cycle et
d'une HDR ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir une ancienneté de quatre (04) ans dans le grade de chargé de cours ;
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques et dispensé au
moins un (01) cours magistral dans le grade ;
- avoir six (06) publications non dupliquées de la thèse dans les revues
scientifiques dont deux (02) au moins dans les revues étrangères ou un (01)
ouvrage non dupliqué de la thèse et trois (03) articles pour les titulaires d'un
doctorat, d'un Ph.D ou tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir encadré six (06) mémoires de master des institutions de l'enseignement
supérieur ou tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent effectivement
soutenus dans la discipline ou spécialité du candidat. Toutefois, en cas
d'impossibilité structurelle ou matérielle d'encadrement dûment attestée par
le chef d'établissement, le candidat doit produire deux (02) articles
scientifiques supplémentaires dont un (01) au moins publié dans une revue
étrangère ;
- avoir obtenu une note au moins égale à quatorze sur vingt (14/20) dans
l'évaluation des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au
développement.

618
(3) A l'exception des titulaires d'une HDR, tous les chargés de cours
postulant au grade de Maître de conférences sont auditionnés par la CSS dans ses
formations spécialisées.
Elle apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés
par le candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa
discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline le cas échéant ;
- la cohérence des travaux du candidat ;
- la contribution du candidat en matière d'appui au développement.
(4) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de Maître
de conférences associé est soumise aux dispositions des alinéas (2) et (3) ci-dessus.
Article 26.- (1) Peuvent être inscrits au grade de Professeur dans une discipline ou
spécialité donnée, les maîtres de conférences satisfaisant à l'éthique universitaire et
remplissant les conditions suivantes :
- avoir quatre (04) ans d'ancienneté dans le grade ;
- avoir dispensé au moins quatre (04) enseignements magistraux dans le grade dont un
(01) séminaire de doctorat ;
- avoir publié, soit quatre (04) articles dans les revues scientifiques dont deux (02) au
moins publiées à l'étranger ; soit un (01) ouvrage scientifique de la spécialité et un
(01) article publié à l'étranger ;
- avoir dirigé (06) mémoires de master ou de tout autre diplôme reconnu équivalent
effectivement soutenus et avoir dirigé :
- soit deux (02) thèses de doctorat ou Ph.D effectivement déposés ;
- soit une (01) thèse de doctorat ou Ph.D et une HDR effectivement déposés;
- soit codirigé quatre (04) thèses de doctorat ou Ph.D effectivement déposées.
Toutefois, en cas d'impossibilité structurelle ou matérielle d'encadrement dûment
attestée par le chef d'établissement, le candidat est exceptionnellement autorisé à
produire à titre complémentaire, soit deux (02) ouvrages publiés dans une maison
d'édition à la notoriété établie, soit un ouvrage publié dans une maison d'édition à la
notoriété établie et trois (03) articles scientifiques dont un (01) au moins publié dans une
revue étrangère, soit six (06) articles dont trois au moins publiés dans une revue
étrangère. La présente dérogation ne peut excéder la période transitoire de trois (03)
ans, à compter de la date de signature du présent arrêté ;
- avoir obtenu une note au moins égale à quatorze sur vingt (14/20) dans l'évaluation
des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de
Professeur associé est soumise aux dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 29.- Les dossiers pendants devant le CCIU seront examinés sur la base des
dispositions prévues par l'arrêté n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les
critères de recrutement et de promotion des personnels enseignants des institutions
publiques d'enseignement supérieur au Cameroun.

619
Article 30.- Les enseignants des établissements sous tutelle et des institutions privées
d'enseignement supérieur peuvent être à leur demande, évalués conformément aux
dispositions du présent arrêté, suivant les modalités convenues d'accord parties.
Article 31 : Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
l'arrêté n°03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les critères de recrutement et
de promotion des personnels enseignants des institutions publiques d'enseignement
supérieur au Cameroun.
Article 32.- Les chefs des institutions publiques d'enseignement supérieur, le directeur
du développement de l'enseignement supérieur, les responsables des diverses instances
du CCIU sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté
qui sera enregistré et publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal
officiel en français et en anglais.

620
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Arrêté n°10/0394/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et


fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des Sciences Physiques
et fixant les critères de recrutement et de promotion aux différents grades du corps
des personnels enseignants des institutions de l'enseignement supérieur du
Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du ministère de
l'Enseignement supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'enseignement supérieur, modifié et complété par le décret 2000/048 du 15 mars 2000 ;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu l'arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU) ;
Sur proposition de la Commission de coordination universitaire (CCU) en sa session
du 14 octobre 2010.
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Le présent arrêté porte organisation et fonctionnement/de la
Commission scientifique spécialisée des sciences physiques, en abrégé et ci-après
désignée « CSS», et fixe les critères de recrutement et de promotion aux différents
grades du corps des personnels enseignants relevant des domaines concernés.
(2) La CSS susvisée correspond à la Commission telle que définie par
l'article 4 de l'arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU).
Article 2.- La CSS des sciences physiques est chargée d'étudier les dossiers de
recrutement et de promotion aux divers grades du corps des personnels enseignants
concernés, d'émettre des avis sur lesdits dossiers et de proposer un classement des
candidats en vue de leur inscription sur la liste d'aptitude.
SECTION I : DE L'ORGANISATION DE LA CSS
Article 3.- La CSS est organisée en sections et sous-sections qui correspondent aux
groupes de disciplines, disciplines et spécialités scientifiques, professionnelles visés à
l'article 1er alinéa 2 ci-dessus.
Article 4.-(1) Les membres de la CSS sont désignés par arrêté du ministre chargé de
l'Enseignement supérieur, après consultation des chefs des institutions d'enseignement
621
supérieur, parmi les enseignants des disciplines concernées, pour un mandat de trois
(03) ans renouvelable une (01) fois.
(2) Les membres de la CSS, des sections et des sous-sections élisent
leurs bureaux respectifs au début de chaque session. Lesdits bureaux sont composés
d'un (01) président et de deux (02) rapporteurs.
(3) Les fonctions de président de la CSS, des sections et des sous-
sections sont assurées par un Professeur ou là défaut un Maître de conférences.
(4) Les fonctions de rapporteur de la CSS, des sections et des sous-
sections sont assurées par un Professeur ou un Maître de conférences et par un chargé
de cours.
En cas d'empêchement du président, ce dernier est suppléé par l'enseignant de la
CSS, de la section ou de la sous-section, le plus ancien dans le grade le plus élevé.
SECTION II : DU FONCTIONNEMENT DE LA CSS
Article 5.- (1) La CSS reçoit pour compétence, l'ensemble des dossiers complets dont la
liste a été préalablement arrêtée et publiée par le secrétariat permanent du CCIU.
(2) Le secrétariat permanent du CCIU publie également la liste des dossiers
incomplets et notifie, par tout moyen laissant trace écrite, sa décision aux candidats ainsi
que les motifs qui la fondent. En cas de contestation, le recours est adressé au président
du CCIU dans un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de publication des
listes.
(3) Les dossiers soumis à la CSS font l'objet d'un examen préalable en sous-
sections, puis en sections. La CSS se réunit en séance plénière, en présence de deux
tiers (2/3) au moins de ses membres et se prononce sur chaque dossier à la majorité
simple des membres présents.
(4) Au terme des travaux, la CSS élabore son rapport qui est transmis par le
président au Comité avec l'ensemble des dossiers étudiés ainsi que les propositions
d'inscription des candidats classés par ordre de mérite sur la liste d'aptitude.
CHAPITRE II : DU RECRUTEMENT
SECTION I : DE L'OUVERTURE DES POSTES ET DE LA RECEVABILITÉ DU
DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 6.- (1) Le recrutement est subordonné à l'ouverture préalable des postes à
pourvoir pour chaque discipline ou spécialité par l'institution d'enseignement supérieur.
(2) Le dossier de candidature au recrutement aux grades de chargé de
cours, Maître de conférences et Professeur est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU ;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un extrait du casier judiciaire, bulletin n° 3 ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité
du candidat ;
- les copies certifiées conformes des diplômes à partir du baccalauréat ou du GCE
A/L ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- les travaux scientifiques, technologiques ou artistiques publiés ou réalisés dans le
grade ;
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à l'enseignement,
à la recherche, au développement de la science et de la culture dans son
université d'origine ;
622
- la liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou codirigés, approuvée par le
chef d'établissement d'origine du candidat, le cas échéant ;
- une attestation d'exercice au grade délivrée par l'institution d'origine du candidat ;
- les rapports administratif et pédagogique de l'institution d'enseignement supérieur
d'origine.
(2) Les rapports administratif et pédagogique visés à l'alinéa (2) ci-dessus
sont demandés à l'institution d'enseignement supérieur d'origine par le secrétariat
permanent du CCIU et insérés au dossier du candidat avant transmission à la ÇSS.
(3) Le dossier complet de candidature doit parvenir au secrétariat permanent
au plus tard le 1er mars, pour la session de mai et le 31 août pour la session de novembre
du CCIU.
(4) Le secrétariat permanent vérifie l'authenticité des pièces avant la
transmission du dossier de candidature à la CSS.
SECTION II : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 7.- (1) Les dossiers complets de candidature sont déposés au secrétariat
permanent du CCIU qui les transmet aux institutions d'enseignement supérieur sollicitées
par les candidats, pour étude et avis par les instances académiques compétentes.
(2) Après étude par les instances académiques compétentes, les dossiers
sont transmis au secrétariat permanent du CCIU par les chefs des institutions
d'enseignement supérieur, pour examen par la CSS.
Article 8.- (1) La CSS examine les travaux ou réalisations scientifiques, technologiques
ou artistiques présentés par les candidats.
(2) Elle fait auditionner par ses formations spécialisées, les différents
candidats et apprécie notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés par le
candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa discipline;
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa discipline;
- la cohérence des travaux du candidat.
(3) Elle émet un avis motivé sur la base de l'ensemble des éléments du
dossier et propose le classement des candidats, par ordre de mérite, en fonction des
postes ouverts.
SECTION III : DES CONDITIONS DE RECRUTEMENT
Article 9.- (1) Le recrutement à un poste d'assistant relève de la compétence de la
Commission consultative de recrutement des assistants, siégeant dans chaque
université.
(2) Peut être recruté comme assistant, tout candidat titulaire d'un doctorat
ou d'un Ph.D.
(3) Peut également être recruté comme assistant, tout candidat titulaire
d'un master de recherche ou de tout autre diplôme reconnu équivalent obtenu avec une
mention au moins égale à « Assez Bien ».
Le recrutement au poste d'assistant associé est soumis aux dispositions des alinéas
(1), (2) et (3) ci-dessus.
Article 10.- (1 ) Peut être recruté au grade de chargé de cours, tout candidat ayant
exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution

623
d'enseignement supérieur reconnue et titulaire d'un doctorat, d'un Ph.D ou de tout autre
diplôme ou titre reconnu équivalent.
(2) Il doit en outre justifier d'une expérience pédagogique d'au moins une
année académique dans une institution d'enseignement supérieur reconnue, ainsi que de
la publication d'un article dans le grade dans une revue scientifique à comité de lecture.
(3) Le recrutement au grade de chargé de cours associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa 1er ci-dessus.
Article 11-. (1) Peut être recruté au grade de Maître de conférences, tout candidat
ayant exercé des fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution
d'enseignement supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre,
d'ancienneté, d'enseignement, de publication et de direction des travaux prévues à
l'article 25 ci-dessous.
(2) Le recrutement au grade de Maître de conférences associé est soumis
aux dispositions de l'alinéa 1 ci-dessus.
Article 12-. (1) Peut être recruté au grade de professeur, tout candidat ayant exercé des
fonctions académiques statutaires équivalentes dans une institution d'enseignement
supérieur reconnue, remplissant les conditions de diplôme ou titre, d'ancienneté,
d'enseignement, de publication et de direction des travaux prévues à l'article 26 ci-
dessous.
(2) Le recrutement au grade de Professeur associé est soumis aux
dispositions prévues à l'alinéa (1) ci-dessus.
CHAPITRE III : DU CHANGEMENT DE GRADE
SECTION I : DE LA RECEVABILITÉ DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Article 13.- (1) Le dossier de candidat est composé ainsi qu'il suit :
- une demande timbrée adressée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
président du CCIU ;
- une copie certifiée conforme de l'acte de naissance ;
- un curriculum vitae détaillé indiquant notamment la spécialité et la sous-spécialité;
- la liste des enseignements dispensés par le candidat et dûment approuvée par le
chef de département :
- les travaux scientifiques, technologiques et/ou artistiques publiés et/ou réalisés du
candidat dans le grade ;
- une note de présentation soulignant la contribution du candidat à l'enseignement,
à la recherche, au développement de la science et de la culture ainsi qu'à la
gouvernance de l'université, de l'enseignement supérieur et de la nation ;
- une copie du contrat pour les assistants, et le dernier acte de promotion pour les
chargés de cours et les maîtres de conférences ;
- une liste des rapports, mémoires et thèses dirigés ou codirigés dûment validée par
le chef de département pour les grades de chargé de cours ou de Maître de
conférences :
- un rapport pédagogique confidentiel, établi par le chef de département, après avis
motivé de l'assemblée de département, appréciant notamment les prestations
d'enseignement et de recherche du candidat ;
- un rapport administratif confidentiel établi par le chef d'établissement après avis du
conseil d'établissement appréciant l'appui au développement et les prestations de
service institutionnelles du candidat ;

624
- une fiche de synthèse de candidature établie par l'institution d'enseignement
supérieur.
(2) Le dossier complet de candidature est transmis au secrétariat
permanent du CCIU, par le chef de l'institution d'enseignement supérieur avec son avis le
cas échéant, au plus tard, le 1er mars pour la session de mai et le 31 août pour la
session de novembre.
(3) A l'exception des cas de recours, aucun élément nouveau ne sera
versé au dossier du candidat après l'ouverture d'une session du CCIU.
SECTION II : DES CRITÈRES D'ÉVALUATION
Article 14.- (1) L'évaluation d'un candidat à l'inscription sur la liste d'aptitude à un grade
de l'enseignement supérieur porte essentiellement sur ses prestations en matière
d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) Toutefois, l'évaluation peut aussi porter le cas échéant, sur d'autres
éléments tels que le rayonnement scientifique et culturel, les prestations de service
institutionnelles et la production des œuvres de création.
Article 15.- (1) La notation des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au
développement se fait sur la base du barème suivant :
- enseignement : sept (07) points,
- recherche : onze (11) points,
- appui au développement : deux (02) points.
(2) La notation des autres prestations se fait sur la base du barème suivant :
- rayonnement scientifique et culturel : un (01) point,
- prestation de service institutionnelle : un (01) point,
- production des œuvres de création : un (01) point.
Article 16.- (1) Les prestations d'enseignement portent notamment sur la dispensation
en présentiel ou à distance des cours magistraux et séminaires, la conduite des travaux
dirigés ou pratiques et l'encadrement du travail personnel de l'étudiant.
(2) L'évaluation des prestations d'enseignement se fait de la manière
suivante:
- une échelle de zéro 00) à cinq (05) points pour l'assiduité, la régularité, le
nombre et la qualité des enseignements ;
- une échelle de zéro (00) à deux (02) pour l'innovation pédagogique et la
prise en compte des exigences de professionnalisation des enseignements
et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication.
Article 17.- (1) Les prestations de recherche consistent notamment en la publication
des travaux scientifiques, la participation à des groupes de recherche nationaux ou
internationaux, la direction des travaux d'Habilitation à diriger les recherches (HDR), des
thèses, mémoires et rapports.
(2) L'évaluation prend en compte l'innovation, la pertinence des
recherches, la qualité du support de publication, la valeur du comité scientifique, la cote
de la maison d'édition ou le rang du candidat en cas de co-publication.
(3) La notation des prestations de recherche s'effectue selon une échelle
de zéro (00) à onze (11) points.
Article 18.- (1) Les prestations d'appui au développement consistent notamment en des
travaux d'expertise et de consultance, la contribution à l'élaboration ou à la mise en
œuvre des projets de développement, l'obtention d'un droit de propriété intellectuelle.

625
(2) L'évaluation porte sur la valorisation des savoirs et des savoir-faire
scientifiques et technologiques, l'impact des prestations du candidat sur le
développement politique, économique, social et culturel.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (0) à deux (2) points.
Article 19.- (1) Le rayonnement scientifique et culturel est l'expression de la
reconnaissance et de la notoriété du candidat dans sa discipline au plan national ou
international.
(2) L'évaluation prend notamment en compte :
- les missions d'enseignement dans d'autres universités nationales ou étrangères ;
- l'obtention des distinctions et prix scientifiques d'excellence ;
- l'admission à des institutions et structures prestigieuses à l'échelle internationale
ou l'appartenance à des comités scientifiques, sociétés savantes ou à la direction
des collections ;
- la cote du candidat dans le système de citation internationale ;
- le nombre de traductions en langues nationales ou étrangères des œuvres
publiées ;
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 20.- (1) Les prestations des services institutionnelles visent notamment la
contribution à l'élaboration, à la conception et à la mise en œuvre des accords de
coopération ou de collaboration, l'obtention de financements nationaux ou internationaux
en faveur de l'établissement, le pilotage et la conduite significatifs des programmes
d'enseignement ou de recherche de l'institution d'enseignement supérieur..
(2) L'évaluation prend notamment en compte leur impact sur
l'amélioration de la gouvernance universitaire.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
Article 21.- (1) Les œuvres de création recouvrent les arts plastiques, arts décoratifs, les
arts du patrimoine immatériel et les arts du spectacle.
(2) L'évaluation prend notamment en compte l'impact des œuvres de
création sur la promotion et la diffusion des idées et connaissances dans les spécialités
concernées.
(3) La notation s'effectue sur une échelle de zéro (00) à un (01) point.
SECTION III : DE LA PROCÉDURE D'ÉVALUATION
Article 22.- (1) Le secrétariat permanent du CCIU désigne trois experts chargés
d'évaluer et d'émettre un avis sur les prestations d'enseignement et de recherche du
candidat. Les dossiers complets leur sont transmis dans un délai de quinze (15) jours à
compter de la date de publication des listes.
(2) Chaque expert sollicité, qui doit être de la spécialité ou de la disci-
pline du candidat est tenu de transmettre au secrétariat permanent son rapport
confidentiel dans un délai d'un (01) mois à compter de la date de sa saisine. En cas de
défaillance dûment constatée par le secrétariat permanent, un nouvel expert est désigné
pour le suppléer.
(3) Dans le cas où le dossier du candidat ne comporte que deux (02)
notes d'expertise, une troisième note lui est attribuée par la CSS. Cette note est la
moyenne des notes obtenues dans les deux (02) rapports d'expertise figurant dans le
dossier.
Article 23.- Les prestations d'appui au développement, les prestations de services
institutionnelles, les œuvres de création sont appréciées directement par la CSS.
626
SECTION IV : DES CONDITIONS DE CHANGEMENT DE GRADE
Article 24.- (1) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de chargé de cours
dans une spécialité ou une discipline donnée, les assistants satisfaisant à l'éthique
universitaire et remplissant les conditions ci-après :
- être titulaire : d'un doctorat, d'un Ph.D, d'une agrégation de l'enseignement
secondaire ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir une ancienneté d'un (01) an dans le grade pour les titulaires d'un doctorat et
de deux (02) ans pour les titulaires d'un doctorat de 3 e cycle.
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques ou encadré les travaux
personnels de l'étudiant ;
- avoir publié un article dans une revue scientifique reconnue ;
- avoir obtenu une note au moins égale à douze sur vingt (12/20) dans l'évaluation
des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de chargé de
cours associé est soumise aux dispositions de l'alinéa (1) ci- dessus.
Article 25.-(1 ) Peuvent être sur la liste d'aptitude au grade de Maître de conférences
dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de cours, titulaires d'une HDR
Allemande ou Suisse. Ils doivent en outre satisfaire à l'éthique universitaire et bénéficier
d'un rapport administratif et d'un rapport pédagogique favorables.
(2) Peuvent être inscrits sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences dans une spécialité ou une discipline donnée, les chargés de cours,
satisfaisant à l'éthique universitaire et remplissant les conditions cumulatives suivantes :
- être titulaire d'un doctorat, d'un Ph.D, d'un doctorat de 3ecycle et d'une HDR ou de
tout autre diplôme reconnu équivalent ;
- avoir une ancienneté de quatre (04) ans dans le grade de chargé de cours ;
- avoir assuré des travaux dirigés ou des travaux pratiques et dispensé au moins un
(01) cours magistral dans le grade ;
- avoir six (06) publications non tirées in extenso de la thèse dans les revues
scientifiques dont deux (02) au moins dans les revues étrangères ou un (01)
ouvrage non tiré in extenso de la thèse et trois (03) articles pour les titulaires d'un
Doctorat, d'un Ph.D ou tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent ;
- avoir encadré six (06) mémoires de master des institutions de l'enseignement
supérieur ou tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent effectivement soutenus
dans la discipline ou spécialité du candidat. Toutefois, en cas d'impossibilité
structurelle ou matérielle d'encadrement dûment attestée par le chef
d'établissement, le candidat doit produire deux (02) articles scientifiques
supplémentaires dont un (0.1) au moins publié dans une revue étrangère ;
- avoir obtenu une note au moins égale à quatorze sur vingt (14/20) dans
l'évaluation des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au
développement.
(3) A l'exception des titulaires d'une HDR, tous les chargés de cours
postulant au grade de Maître de conférences sont auditionnés par la CSS. Elle apprécie
notamment :
- l'aptitude pédagogique du candidat ;
- la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques présentés par le
candidat dans sa spécialité ou sa discipline ;
- l'étendue de la culture scientifique du candidat dans sa spécialité ou sa discipline;
627
- la contribution du candidat au progrès de la science dans sa spécialité ou sa
discipline le cas échéant ;
- la cohérence des travaux du candidat ;
- la contribution du candidat en matière d'appui au développement.
(4) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de Maître de
conférences associé est soumise aux dispositions des alinéas (1) et (2) ci-dessus.
Article 26.-(1) Peuvent être inscrits au grade de Professeur dans une discipline ou
spécialité donnée, les maîtres de conférences satisfaisant à l'éthique universitaire et
remplissant les conditions suivantes :
- avoir quatre (04) ans d'ancienneté dans le grade ;
- avoir dispensé au moins quatre (04) enseignements magistraux dans le grade
dont un (01) séminaire de doctorat ;
- avoir publié, soit quatre (04) articles dans les revues scientifiques dont deux (02)
au moins publiées à l'étranger ; soit un (01) ouvrage scientifique de la spécialité
et un (01) article publié à l'étranger ;
- avoir dirigé six (06) mémoires de master ou de tout autre diplôme ou titre reconnu
équivalent effectivement soutenus et avoir:
- dirigé deux (02) thèses de doctorat ou Ph.D effectivement déposés ;
- dirigé une (01) thèse de doctorat ou Ph.D et une HDR effectivement déposés ;
- dirigé codirigé quatre (04) thèses de doctorat ou Ph.D effectivement déposées.
Toutefois, en cas d'impossibilité structurelle ou matérielle d'encadrement dûment
attestée par le chef d'établissement, le candidat est exceptionnellement autorisé à
produire à titre complémentaire, soit deux (02) ouvrages publiés dans une maison
d'édition à la notoriété établie, soit un ouvrage publié dans une maison d'édition à la
notoriété établie et trois (03) articles scientifiques dont un (01) au moins publié dans une
revue étrangère, soit six (06) articles dont trois au moins publiés dans une revue
étrangère. La présente dérogation ne peut excéder la période transitoire de trois (03) ans
à compter de la date de signature du présent arrêté.
- avoir obtenu une note au moins égale à quatorze sur vingt (14/20) dans
l'évaluation des prestations d'enseignement, de recherche et d'appui au
développement.
(2) La proposition d'inscription sur la liste d'aptitude au grade de mande,
évalués conformément aux dispositions du présent arrêté, suivant les modalités
convenues d'accord parties.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ETFINALES
Article 27.- Les dossiers pendants devant le CCIU seront examinés sur la base des
dispositions prévues par l'arrêté n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les
critères de recrutement et de promotion des personnels enseignants des institutions
publiques d'enseignement supérieur au Cameroun.
Article 28.- Les enseignants des établissements sous tutelle et des institutions privées
d'enseignement supérieur peuvent être à leur demande, évalués conformément aux
dispositions du présent arrêté, suivant les modalités convenues d'accord parties.
Article 29.- Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
l’arrêté n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les critères de recrutement
et de promotion des personnels enseignants des institutions publiques d'enseignement
supérieur au Cameroun.

628
Article 30.- Les chefs des institutions publiques d'enseignements supérieur, le directeur
du développement de l'enseignement supérieur, les responsables des diverses instances
su CCIU sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté
sui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal officiel
en français et en anglais.

629
Arrêté №10/0395 du 16 novembre 2010 fixant le cadre et l'organisation de
l'Habilitation à Dispenser des Enseignements Professionnels ou Technologiques
(HDPT) dans les Institutions de l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement
Supérieur ;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n° 93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut Spécial des Personnels de
l'Enseignement Supérieur, modifié et complété par le Décret 2000/048 du 15 mars
2000;
Vu le décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions Privées d'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du
Gouvernement;
Vu l'arrêté n° 253 du 31 octobre :994 portant organisation et fonctionnement du
Comité Consultatif des Institutions Universitaires (CCIU) ;
Vu l'arrêté n° 99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun, modifié et complété par l'Arrêté
n°00/0036/MINESUP/DDES du 26 juin 2000 ;
Vu l'arrêté n° 99/0056/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les Universités
d'État du Cameroun;
Vu le Rapport Général des Assises Nationales des Programmes Universitaires
tenues à Yaoundé les 14-15 et 16 juillet 2010 ;
Sur proposition de la Commission de Coordination Universitaire en sa session du
14 octobre 2010,
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1- (1) Le présent arrêté a pour objet de fixer le cadre et l'organisation de
l'Habilitation à Dispenser des Enseignements Professionnels ou Technologiques, en
abrégé) « HDPT » au sein des Institutions Publiques et Privées d'Enseignement
Supérieur du Cameroun.
L'HDPT est une habilitation à exercer dans les Institutions d'enseignement supérieur
nationales.
L'Habilitation à Dispenser des Enseignements Professionnels et Technologiques est un
titre universitaire décerné aux enseignants professionnels ou technologues sur la base

630
de leurs compétences et savoirs faire principalement attestés par leurs aptitudes et
travaux professionnels.
Les travaux professionnels consistent en l'ensemble des activités et projets conduits et
réalisés sur le terrain avec succès par le candidat dans sa spécialité.
Les travaux professionnels peuvent être individuels ou collectifs. Dans le cas où ceux-ci
résultent d'une recherche ou d'une activité collective, le candidat doit présenter une fiche
de synthèse permettant d'apprécier sa contribution.
Article 2.- Les enseignants titulaires d'au moins un Doctorat de 3e cycle, sont régis par le
Décret n°093/035 du 19 Janvier 1993 portant Statut Spécial des personnels de
l'Enseignement Supérieur.
Article 3.-(1) L'HDPT vise:
- la validation des acquis de l'expérience;
- la professionnalisation des formations dans les Institutions d'Enseignement
Supérieur;
- la valorisation des résultats de la recherche à travers le développement des
partenariats avec les Centres de Recherche et les Secteurs socio-économiques
concernés et des Activités Génératrices de Revenus (AGR) dans les Universités;
- l'amélioration de l'employabilité des apprenants.
(2) L'HDPT permet d'établir, sur la base d'une évaluation des qualifications
professionnelles, une équivalence de niveau entre d'une part, l'expérience
professionnelle et technologique, et d'autre part, les grades d'Enseignants
Associés prévus par la réglementation en Vigueur.
CHAPITRE II : DES MODALITÉS DE CANDIDATURES ET D'HABILITATION
SECTION I : DE LA CANDIDATURE
Article 4.- Le dossier de candidature à l'habilitation est composé des pièces suivantes:
- une demande manuscrite timbrée exposant les motivations du candidat;
- le diplôme le plus élevé du candidat;
- un curriculum vitae, la spécialité dominante, de nomination professionnel et
retraçant les qualifications, l'expérience professionnelle et l'ancienneté candidat
- la preuve de l'exercice de la profession à titre permanent dans un organisme ou
institution reconnue, notamment le contrat de travail, l'acte d'intégration,
d'associé ou d'affilié pour les professions libérales;
- la description détaillée des tâches effectuées et des fonctions occupées dans les
entreprises ou les institutions indiquées;
- les œuvres de création dont le candidat est auteur ou co-auteur ;
- les réalisations professionnelles, les ouvrages ou les inventions technologiques
du candidat;
- les projets conduits sur le terrain par le candidat ou avec sa participation. Dans
ce dernier cas, celui-ci devra préciser son rôle dans l'exécution de ces projets;
- les publications dans les revues techniques spécialisées;
- les éléments probants du rayonnement scientifique ou culturel du candidat;
- un ou plusieurs rapports professionnels le cas échéant, des organismes
utilisateurs du candidat. Ces rapports confidentiels sont directement sollicités par
le Secrétariat Permanent.

631
SECTION II : DU JURY D'HABILITATION
Article 6.- Sur proposition du CCIU, le Ministre de l'Enseignement Supérieur désigne
cinq (05) membres du Jury d'habilitation constitué ainsi qu'il suit:
- trois (3) professionnels à l'expérience avérée, issus du domaine de compétence
du candidat;
- deux (2) enseignants de la CSS concernée dont le Président du Jury:
Article 7.- (1) L'évaluation des qualifications professionnelles du candidat permet au Jury
de VAE d'apprécier, pour le recrutement-dans l'un des grades des Enseignants Associés
:
- la pertinence de l'expérience professionnelle ou technologique et la justification
de la pratique du métier dans sa spécialité;
- la pertinence de l'expertise dans la pratique des enseignements professionnels
ou technologiques, l'innovation pédagogique, le suivi des stages de formation en
alternance et l'encadrement des expériences sur le terrain;
- la pertinence des travaux professionnels et technologiques réalisés sur le terrain
et leur impact sur le développement et la coordination de la recherche appliquée
dans le domaine concerné;
- la pertinence de l'expérience dans la pratique eh matière de contribution à la
valorisation des résultats de la recherche avec les organismes de recherches de
référence et les secteurs socio-économiques concernés.
(2) Pour le classement du candidat au recrutement dans l'un des grades des
personnels Enseignants Associés, le Jury de V AE tient également compte des
critères spécifiques d'évaluation des enseignants pour chaque discipline ou
groupe de disciplines arrêtés par le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
SECTION III : DE LA PROCÉDURE D'HABILITATION
Article 8.- (1) L'HDPT est conférée au terme d'une procédure spéciale d'examen du
dossier de candidature, d'audition et de présentation des travaux professionnels réalisés
devant un Jury dans la spécialité concernée en rapport avec l'Établissement bénéficiaire.
Le Jury apprécie notamment:
- le Diplôme, l'expérience professionnelle et la justification de l'exercice à titre
permanent dans le domaine, au sein d'un organisme ou d'une institution
reconnue, notamment le contrat de travail, l'acte d'intégration, la qualité d'associé
ou d'affilié pour les professions pertinence des tâches effectuées et des fonctions
occupées dans les organisations en rapport avec la spécialité;
- les œuvres de création, les réalisations professionnelles, les ouvrages ou les
inventions chronologiques du candidat;
- projets conduits sur le terrain dans la spécialité du candidat;
- la capacité du candidat à organiser les Idées et à communiquer ;
- les publications, les travaux et les éléments attestant le rayonnement scientifique
du candidat.
Article 9- La présentation des travaux est publique, sauf dérogation expresse accordée
de l'institution universitaire au cas où le caractère confidentiel des travaux l'exigerait.
Article 10.- L'habilitation est accordée ou refusée après délibération du Jury. Le
président du Juge établit un rapport de soutenance contresigné par tous les membres.

632
Article 11.-Au terme de la présentation des travaux professionnels, le Jury de VAE
propose, le cas échéant, au CGIU le recrutement du candidat à l'un des grades des
Enseignants Associés.
Article 12.- Le dossier de recrutement assorti des propositions du Jury de VAE est
ensuite transmis par voie hiérarchique au Secrétariat Permanent du Comité Consultatif
des Institutions Universitaires (CCIU) qui les soumet pour compétence à la CSS et au
Comité autrement constitués.
Article 13.- La liste des candidats habilités à dispenser les enseignements
professionnels ou technologiques est transmise au terme des travaux du Comité au
Ministre en charge de l'Enseignement Supérieur pour nomination et publication,
conformément à la réglementation en vigueur.
Article 14.- (1) Les professionnels et technologues régulièrement recrutés et nommés
dans les divers grades d'Enseignants Associés sont susceptibles d'intégrer le corps de
l'Enseignement Supérieur en qualité d'Enseignants Associés conformément aux
dispositions de l'article 5 alinéa (1) et (4) du Décret n° 093/035 du 19 janvier 1993 portant
Statut Spécial du Corps de l'Enseignement Supérieur. À ce titre, ils exercent à temps
plein et assurent les missions statutaires dévolues aux personnels du corps de
l'Enseignement Supérieur. Ils bénéficient des avantages accordés à ces derniers en
fonction de leur grade.
(2) Les professionnels ou technologues nommés Enseignants Associés et
ayant le statut de fonctionnaire ou contractuel d'administration sont tenus de se
conformer aux dispositions du Statut Général de la Fonction Publique en ce qui concerne
le changement de corps ou les vacations.
(3) Toutefois, les Enseignants Associés professionnels ou technologues, non
susceptibles d'intégrer le corps des personnels de l'Enseignement Supérieur sont régis
par les dispositions fixées dans le cadre des conventions conclues d'accord parties avec
les Institutions d'Enseignement Supérieur utilisatrices, et en respect de la réglementation
spéciale en vigueur relative aux prestations intellectuelles.
(4) Les professionnels ou technologues désireux d'intégrer en raison de
leurs savoirs faire, le corps des personnels d'appui des Institutions universitaires, se
soumettent aux dispositions communes applicables aux
(5) Personnels d'Appui des Universités d'État et sont classés dans le cadre
correspondant à leur spécialité.
Article 15.- Pour la promotion au grade immédiatement supérieur au grade de
recrutement, les Enseignants Associés technologues ou professionnels concourent, au
prorata du quota des postes ouverts dans leurs spécialités, avec l'ensemble des
personnels du corps de l'Enseignement Supérieur, dans le cadre de la Commission
Scientifique Spécialisée du Comité Consultatif des Institutions Universitaires (CCIU), en
respect des critères spécifiques fixés par arrêté du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 16.- Le Secrétariat Permanent du CCIU tient un fichier des Habilitations à
Dispenser les Enseignements Professionnels ou, Technologiques dans lequel sont
consignés et archivés les résultats et les avis des Jurys de Validation des Acquis de
l'Expérience tenus.
CHAPITRE III : DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 18.- (1) Les enseignants professionnels ou technologues sont régis par un contrat
de travail.
La durée contrat et les conditions de son renouvellement sont déterminées d'accord
parties.

633
La rémunération et les avantages accordés à l'enseignant professionnel ou technologue
sont fixés par chaque Institution Universitaire.
Les procédures liées au paiement sont identiques à celles des personnels d'appui
attachés à chaque université, sur la base du quota officiel affecté à chaque université par
le Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 17.- Les Établissements sous tutelle et les Institutions Privées d'Enseignement
Supérieur peuvent soumettre le recrutement de leurs enseignants professionnels ou
technologues à la procédure d'habilitation prévue par le présent arrêté.
Article 18.- Le présent arrêté abroge toutes les dispositions antérieures contraires.
Article 19.- Les Chefs des Institutions publiques et privées d'Enseignement Supérieur, le
Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur, les diverses instances du
CCIU sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté, qui
sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal Officiel en
français et en anglais./-

634
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER
L'ENSEIGNEMENT EDUCATION DEVELOPEMENT
************ ************
Cabinet du Ministre The minister's office
************ ************

Arrêté n° 10/0283/MINESUP/CAB/IGA/DDES/CJ du 09 août 2010 fixant le cadre et


l'organisation de l'Habilitation à Dispenser des Enseignements Professionnels ou
Technologiques (HDPT) dans les Institutions de l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement
Supérieur ;
Vu le Décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le Décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut Spécial des Personnels de
l'Enseignement Supérieur, modifié et complété par le Décret 2000/048 du 15 mars 2000 ;
Vu le Décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées d'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le Décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement
modifié et complété par le Décret 2009/223 du 30 juin 2009 ;
Vu l'Arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité Consultatif des Institutions Universitaires (CCIU) ;
Vu l'Arrêté n° 99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun, modifié et complété par l'Arrêté
n°00/0036.MINESUP/DDES du 26 juin 2000 ;
Vu l'Arrêté n°99/0056/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les Universités d'État
du Cameroun;
Vu le Rapport Général des Assises Nationales des Programmes Universitaires
tenues à Yaoundé les 14-15 et 16 juillet 2010,
ARRÊTE:
635
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Le présent arrêté a pour objet de fixer le cadre et l'organisation de
l'Habilitation à Dispenser des Enseignements Professionnels ou Technologiques, en
abrégé, « HDPT » au sein des Institutions Publiques et Privées d'Enseignement
Supérieur du Cameroun.
(2) L'HDPT est une autorisation à exercer dans les institutions d'enseignement
supérieur nationales.
(3) l'HDPT est décernée aux enseignants professionnels ou technologues.
(4) les professeurs titulaires d'au moins un Doctorat de 3e cycle, sont régis par le
Décret n° 93/035 du 19 Janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'Enseignement Supérieur.
Article 2-. (1) L'HDPT vise:
- la validation des acquis de l'expérience (VAE) ;
- la professionnalisation des formations dans les Institutions d'Enseignement Supérieur ;
- la valorisation des résultats de la recherche à travers le développement des
partenariats avec les Centres de Recherche et les Secteurs socio-économiques
concernés et des Activités Génératrices de Revenus (AGR) dans les Universités;
- l'employabilité des apprenants.
(2) L'HDPT permet d'établir, sur la base d'une évaluation des qualifications
professionnelles, une équivalence de niveau entre d'une part, l'expérience
professionnelle et technologique, et d'autre part, les grades d'Enseignants Associés
prévus par la réglementation en vigueur.
CHAPITRE II: MODALITÉS DE CANDIDATURE ET D'HABILITATION
SECTION I : DE LA CANDIDATURE
Article 3.- Le dossier de candidature à l'habilitation doit comporter les pièces
suivantes:
- une demande manuscrite timbrée exposant les motivations du candidat;
- le diplôme le plus élevé du candidat;
- un curriculum vitae détaillé indiquant la spécialité dominante de formation
professionnelle et retraçant les qualifications, expériences professionnelles du
candidat, ainsi que son ancienneté;
- la preuve de l'exercice à titre permanent dans le domaine, dans un organisme ou une
institution reconnue (contrat de travail, acte d'intégration, qualité d'associé ou d'affilié
pour les professions libérales) ;
- la description détaillée des tâches effectuées et des fonctions occupées dans les
entreprises ou les institutions ;
- les œuvres de création dont le candidat est auteur ;
- les réalisations professionnelles, les ouvrages ou les inventions technologiques du
candidat;
- les projets conduits sur le terrain par le candidat ou avec sa participation. Dans ce
dernier cas, celui-ci devra préciser son rôle dans l'exécution de ces projets;
- les publications dans les revues techniques spécialisées ;
- le rayonnement scientifique ou Culturel du candidat;
- un ou plusieurs rapports professionnels des institutions ou des organismes utilisateurs
du candidat. Ces rapports confidentiels demandés par la CSS sont transmis à cette

636
instance par son ou ses employeurs.
Article 4 -. Les travaux professionnels peuvent être individuels ou collectifs. Dans le cas
où ceux-ci résultent d'une recherche ou d'une activité collective, le candidat doit
présenter une fiche de synthèse permettant d'apprécier sa contribution.
Article 5.- Les travaux professionnels consistent en l'ensemble des activités et projets
conduits et réalisés sur le terrain avec succès par le candidat dans sa spécialité.
SECTION II : DU JURY D'HABILITATION
Article 6.- (1) Sur proposition de la CSS concernée, le Ministre de l'Enseignement
Supérieur désigne cinq (05) membres du Jury d'habilitation constitué ainsi qu'il suit:
- 03 professionnels à l'expérience avérée, issus du domaine de compétence du
candidat;
- 02 enseignants de la CSS concernée dont le Président du Jury ;
Article 7.- (1) L'évaluation des qualifications professionnelles du candidat permet au Jury
de VAE d'apprécier, pour le recrutement dans l'un des grades des Enseignants Associés:
- la pertinence de l'expérience professionnelle ou technologique et la justification de la
pratique du métier par le candidat dans sa spécialité;
- la pertinence de l'expertise dans la pratique des enseignements professionnels ou
technologiques par le candidat, les innovations des outils pédagogiques par le
candidat, le suivi des stages de formation des apprenants en entreprise,
l'encadrement au cours des expériences de terrain;
- la pertinence des travaux professionnels et technologiques réalisés sur le terrain et
leur impact sur le développement et la coordination de la recherche appliquée dans le
domaine concerné;
- la pertinence de l'expérience dans la pratique en matière de contribution à la
valorisation des résultats de la recherche avec les organismes de recherches de
référence et les secteurs socio-économiques concernés.
(2) Pour le classement du candidat au recrutement dans l'un des grades des
personnels Enseignants Associés, le Jury de VAE tient également compte des critères
spécifiques d'évaluation pour chaque discipline ou groupe de disciplines arrêtés par le
Ministre de l'Enseignement Supérieur.
SECTION III : DE LA PROCÉDURE D'HABILITATION
Article 8.- (1) L'HDPT est conférée au terme d'une procédure spéciale d'examen du
dossier de candidature, d'audition et de présentations des travaux professionnels réalisés
devant un Jury dans la spécialité concernée en rapport avec l'Établissement bénéficiaire.
Dans ce cas le Jury apprécie:
i. le Diplôme, l'expérience professionnelle et la justification de l'exercice
à titre permanent dans le domaine, au sein d'un organisme ou d'une institution
reconnue (contrat de travail, acte d'intégration, qualité d'associé ou
d'affilié pour les professions libérales) : 03 points;
ii. la pertinence des tâches effectuées et des fonctions occupées dans
les organisations par rapport à la spécialité : 04 points ;
iii. les œuvres de création, les réalisations professionnelles, les ouvrages
ou les inventions technologiques du candidat: 05 points;
iv. les projets conduits sur le terrain dans la spécialité du candidat: 4,5 points
v. l'expérience justifiée dans la pratique de l'enseignement professionnel: 02 points
vi. la capacité du candidat à organiser les idées et à communiquer: 1,5 point
vii. les publications, les travaux ou le rayonnement scientifique et culturel

637
du candidat: (bonus de 02 points)
Article 9.- (1) Au terme de la présentation des travaux professionnels, le Jury de VAE
propose au Ministre de l'Enseignement Supérieur le recrutement du candidat au grade
de Chargé de Cours Associé.
(2) la promotion aux grades supérieurs s'effectue dans le cadre de la CSS
de la spécialité du candidat.
(3) Le dossier assorti des propositions du Jury de VAE est ensuite transmis
par voie hiérarchique au Secrétariat Permanent du Comité Consultatif des Institutions
Universitaires (CCIU) qui les soumet pour compétence à la CSS et au Comité autrement
constitués.
(4) La liste définitive des candidats retenus est transmise sur proposition du
Comité au Ministre de l'Enseignement Supérieur pour nomination et publication
conformément à la réglementation en vigueur.
Article 10.- (1) Les professionnels et technologues régulièrement recrutés et nommés
dans les divers grades d'Enseignants Associés sont susceptibles d'intégrer le corps de
l'Enseignement Supérieur conformément aux dispositions des articles 5 alinéa 1 et 4 du
Décret n° 93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut Spécial du Corps de l'Enseignement
Supérieur. À ce titre, ils exercent à temps plein et assurent les missions statutaires
dévolues aux personnels du corps de l'Enseignement Supérieur et bénéficient des
avantages accordés à ces derniers en fonction de leur grade.
(2) Les professionnels ou technologues nommés Enseignants Associés
et ayant le statut de fonctionnaire ou contractuel d'administration sont tenus de se
conformer aux dispositions du Statut Général de la Fonction Publique en ce qui concerne
le changement de corps ou les vacations.
(3) Toutefois, les Enseignants Associés professionnels ou technologues,
non susceptibles d'intégrer le corps des personnels de l'Enseignement Supérieur sont
régis par les dispositions fixées dans le cadre des conventions conclues d'accord parties
avec les Institutions d'Enseignement Supérieur utilisatrices, et en respect de la
réglementation Spéciale en vigueur relative aux prestations intellectuelles.
(4) Les Enseignants Associés professionnels ou technologues désireux
d'intégrer en raison de leurs savoirs faire, le corps des personnels d'appui des Institutions
universitaires, se soumettent aux dispositions du Statut Spécial des Personnels d'Appui
des Universités d'État et sont classés dans le cadre correspondant à leur spécialité.
Article 11.- Pour la promotion au grade immédiatement supérieur au grade de
recrutement, les Enseignants Associés technologues ou professionnels concourent, au
prorata du quota des postes ouverts dans leurs spécialités, avec l'ensemble des
personnels; du corps de l'Enseignement Supérieur, dans le cadre de la Commission.
Scientifique Spécialisée du Comité Consultatif des Institutions Universitaires (CCIU), en
respect des critères spécifiques fixés par arrêté du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 12.- Il ne peut être mis fin aux fonctions d'Enseignant Associé qu'après avis
favorables des instances disciplinaires ou à la demande de l'intéressé.
Article 13.- Le Secrétariat Permanent du CCIU tient un fichier des Habilitations à
Dispenser les Enseignements Professionnels ou Technologiques dans lequel sont
consignés et archivés les résultats et les avis des Jurys de Validation des Acquis de
l'Expérience tenus.
Article 14.- (1) L'Habilitation à Dispenser des Enseignements Professionnels et
Technologiques est un titre universitaire. Il constitue également un mode de recrutement
des personnels enseignants permanents dans les Institutions Privées d'Enseignement
Supérieur.

638
(2) L'HDPT peut être décernée, en tant que de besoin, au profit des
Institutions publiques d'Enseignement Supérieur ne relevant pas statutairement du
Ministère de l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE III : DISPOSITIONS FINALES
Article 15.- (1) Les enseignants professionnels ou technologues sont des contractuels à
durée déterminée.
(2) La durée et les conditions de renouvellement du contrat sont
précisées par celui-ci.
(3) Après avis du Conseil d'Administration de l'Université, le contrat est
signé par le Chef de l'Institution Universitaire au bénéfice de tout candidat inscrit sur une
liste d'aptitude arrêtée par le Ministre de l'Enseignement Supérieur, à l'issue du CCIU.
(4) La rémunération et les avantages accordés à l'enseignant
professionnel ou technologue sont fixés par chaque Institution Universitaire.
(5) Les procédures liées au paiement sont identiques à celles des
personnels d'appui attachés à chaque université, sur la base du quota officiel affecté à
chaque université par le Ministre de l'Enseignement Supérieur.
(6) Le quota officiel visé à l'alinéa (5) ci-dessus est lié à l'autorisation
spéciale de Monsieur le Président de la République, dans le cadre du recrutement
exceptionnel des enseignants des Universités d'État.
Article 16.- Des dispositions particulières applicables aux enseignants associés dans le
cadre de chaque CSS sont prises en tant que de besoin.
Article 17.- Le présent arrêté abroge toutes les dispositions antérieures contraires.
Article 18.- Les Chefs des Institutions publiques et privées d'Enseignement Supérieur, le
Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur, les diverses instances du
CCIU sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté qui
sera enregistré puis publié au Journal officiel, en français et en anglais.

639
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Arrêté № 01/0089/MINESUP/DDES du 29 octobre 2001 portant création et


organisation de l'habilitation à diriger des recherches (HDR) dans les institutions
publiques d'enseignement supérieur du Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement
Supérieur ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n°97/207 du 7 décembre 1997 portant formation du Gouvernement,
ensemble et ses différents modificatifs ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités ;
Vu l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun ;
Vu l'arrêté n°99/0056/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les Universités d'État
du Cameroun ;
Vu l'arrêté n°99/0081/MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 portant organisation
du cycle de Doctorat ou Doctor of Philosophy (PhD) dans les Universités d'État du
Cameroun, modifié et complété par l'arrêté n° 01/0030/MINESUP/DDES du 11 avril 2001
;
Sur proposition de la Commission de Coordination Universitaire (CCU) en sa
session du 09 octobre 2001 ;
ARRÊTE : TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- Il est créé dans les Institutions Publiques d'Enseignement Supérieur du
Cameroun un titre dénommé Habilitation à Diriger des Recherches, en abrégé HDR.
Article 2.- (1) L'Habilitation à Diriger des Recherches sanctionne la reconnaissance du
très haut niveau scientifique du candidat, du caractère original de sa démarche dans un
domaine de la Science, de son aptitude à maîtriser une stratégie de recherche dans un
domaine scientifique suffisamment large et de sa capacité à encadrer d'autres
chercheurs.
(2)Elle est délivrée par les Universités Publiques accréditées à cet effet par le Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur. Toutefois, la préparation d'un candidat peut être
assurée, sous la responsabilité d'une Université d'État, par une institution
d'enseignement supérieur privée habilitée par le Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur. Une convention précise les modalités de collaboration entre cet établissement
privé et l'Université Publique concernée.
TITRE II : DES MODALITÉS DE CANDIDATURE ET DE SOUTENANCE
Article 3.- L'Habilitation à Diriger des Recherches est conférée après la soutenance d'un
ensemble de travaux. Ces travaux, contribution originale et significative à l'avancement

640
de la Science dans le domaine concerné, peuvent être individuels ou collectifs. Au moins
quatre
(04) de ces travaux doivent être déjà publiés dans des revues scientifiques de la
spécialité ou de la discipline. Dans le cas où les travaux résultent d'une recherche
collective, le candidat doit rédiger un mémoire complémentaire permettant d'apprécier sa
contribution personnelle.
Article 4.- L'inscription en vue de l'obtention de l'Habilitation à Diriger des Recherches
s'effectue dans le cadre d'une Unité de Formation Doctorale (UFD) de la même
discipline.
Article 5.- L'autorisation d'inscription en vue de l'obtention de l'Habilitation à Diriger des
Recherches est accordée par le Chef de l'Institution Universitaire, sur proposition du
superviseur des recherches du candidat, ou, le cas échéant, du Responsable de l'Unité
de Formation Doctorale, après avis du Département et de l'Établissement.
Article 6.- (1) Le candidat doit être titulaire d'un Doctorat terminal, ou d'un Doctorat de
Troisième Cycle, ou d'un M.Phil. ou de tout autre diplôme ou titre reconnu équivalent,
obtenu depuis au moins deux ans.
(2) Le dossier de candidature doit comporter les pièces suivantes :
- une copie du diplôme requis ou de son équivalent reconnu ;
- un document de présentation des travaux conforme aux exigences dela discipline
du candidat ;
- un exemplaire des travaux scientifiques ;
- une synthèse des activités et projets de recherche permettant d'apprécier
l'expérience scientifique du candidat et sa capacité à encadrer d'autres
chercheurs;
- le cas échéant, un exemplaire du mémoire complémentaire visé à l'article 3 ci-
dessus.
Article 7.- (1) En vue de la soutenance, le candidat dépose un minimum de trois (3)
exemplaires de ses travaux, auprès du Département, après accord du Responsable de
son Unité de Formation Doctorale, et après communication du résumé aux membres de
la Commission Scientifique Consultative de l'Établissement.
(2) L'accord du Responsable de l'Unité de Formation Doctorale est matérialisé par
un rapport signifiant clairement que les travaux sont en état d'être soutenus. Ce rapport
est établi à l'issue de la présentation par le candidat de l'essentiel de ses travaux devant
l'Unité de Formation Doctorale.
(3) Le Responsable de l'Unité de Formation Doctorale propose, par voie
hiérarchique (Chef du Département, Chef de l'Établissement), au Chef de l'Institution
Universitaire, la désignation de deux rapporteurs autres que lui-même, enseignants ou
chercheurs habilités à diriger des recherches, dont l'un doit être extérieur à l'Université
concernée. Les rapporteurs adressent au Chef de l'Institution Universitaire leurs rapports
de pré-soutenance.
(4) Lorsque les deux rapports de pré-soutenance mentionnés à l'alinéa (3) ci-dessus
sont favorables, le Chef de l'Institution Universitaire désigne le jury de soutenance sur
proposition du Responsable de l'Unité de Formation Doctorale, après avis du
Département et de l'Établissement. Un numéro d'ordre est attribué par les services
chargés du fichier central des Habilitations à Diriger des Recherches.
(5) Lorsque ces deux rapports sont contradictoires, le Chef de l'Institution
Universitaire peut solliciter, en vue d'une décision définitive, un troisième rapport dans les
mêmes conditions que celles prévues à l'alinéa (3) ci-dessus.

641
(6) Lorsque les deux rapports sont négatifs, la soutenance ne peut être autorisée. Le
candidat est notifié, par le Chef de l'Institution Universitaire, de la teneur desdits rapports,
sous anonymat, dans les trente jours qui suivent le refus de soutenance. Il peut, dans un
délai de trente jours à compter de la notification, présenter une contre-argumentation.
Article 8.- (1) Le jury de soutenance est nommé par le Chef de l'Institution Universitaire,
sur proposition du Chef de l'Établissement concerné, après avis du Département et du
Responsable de l'Unité de Formation Doctorale. Il comprend au moins cinq (5) membres:
- Le Responsable de l'Unité de Formation Doctorale ;
- Trois enseignants de rang magistral ou deux enseignants de rang magistral et un
enseignant habilité à diriger des recherches ou un chercheur d'un grade
équivalent; l'un d'eux au moins doit être extérieure l'Université concernée ;
- Une personnalité scientifique de nationalité camerounaise ou étrangère,
extérieure à l'Université concernée, choisie en raison de sa compétence
scientifique ou professionnelle.
(2) Le président du jury est nommé par le Chef de l'Institution Universitaire
parmi les enseignants de rang magistral, sur proposition du Chef de l'Établissement,
après avis du Département et du Responsable de l'Unité de Formation Doctorale.
Article 9.- La soutenance est publique, sauf dérogation expresse accordée par le Chef
de l'Institution Universitaire au cas où le caractère confidentiel des travaux l'exigerait.
Article 10.- L'admission est prononcée après délibération du jury. Le Président du jury
établit un rapport de soutenance contresigné par tous les membres du jury.
Article 11.- L'Université tient un fichier des Habilitations à Diriger des Recherches dans
lequel sont consignés les éléments relatifs à chaque soutenance et notamment:
- Le nom du candidat ;
- le numéro d'ordre ;
- la spécialité ou la discipline ;
- la composition du jury ;
- la date de soutenance ;
- la liste des principaux travaux du candidat ;
- l'Établissement concerné ;
- le Département concerné ;
- l'Unité de Formation Doctorale concernée.
TITRE III : DISPOSITIONS FINALES
Article 12.- Les Chefs des Institutions Publiques d'Enseignement Supérieur et le
Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce
qui le concerne, de l'application du présent arrêté qui sera enregistré puis publié au
Journal Officiel, en français et en anglais.
Yaoundé, le 29 octobre 2001

642
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************ DEPARTMENT OF HIGHER EDUCATION
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEVELOPEMENT
L'ENSEIGNEMENT ************
************

Arrêté n° 10/0396/MINESUP du 16 novembre 2010 portant modification de


certaines dispositions de l'arrêté n° 01/0089/MINESUP/DDES du 29 octobre 2001
portant création et organisation de l'habilitation à diriger des recherches (HDR)
dans les institutions publiques d'enseignement supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du ministère de
l'enseignement supérieur ;
Vu l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
universités d'État du Cameroun ;
Vu l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les universités d'État
du Cameroun ;
Vu l'arrêté n°99/0081/MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 portant organisation du
cycle de doctorat ou Doctor of philosophy (PHD) dans les universités d'État du
Cameroun, modifié et complété par l'arrêté n° 01/0030/MINESUP/DDES du 11 avril 2001;
Vu l'arrêté n°01/0089/MINESUP/DDES du 29 octobre 2001 portant création et
organisation de l'Habilitation à diriger des recherches (HDR) dans les institutions
publiques supérieures ;
Sur proposition de la Commission de coordination universitaire (CCU) en sa session
du 14 octobre 2010,
ARRÊTE :
Article 1er.- Les dispositions de l'article 3 de l'arrêté n° 01/0089/MINESUP/DDES du 29
octobre 2001 susvisé, sont modifiées et complétées ainsi qu'il suit :
Article 3 (nouveau).- (1) L'Habilitation à diriger des recherches est conférée après la
soutenance d'un ensemble de huit (08) travaux.

643
Ces travaux, contribution originale et significative à l'avancement de la Science dans le
domaine concerné, peuvent être individuels ou collectifs. Au moins quatre (04) de ces
travaux doivent être déjà publiés dans les revues scientifiques de la spécialité ou de la
discipline.
Dans le cas où les travaux résultent d'une recherche collective, le candidat doit diriger un
mémoire complémentaire permettant d'apprécier sa contribution personnelle.
Article 2.- Les chefs des institutions publiques d'enseignement supérieur et le directeur
du développement de l'enseignement supérieur sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'application du présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant la
procédure d'urgence, puis inséré au Journal officiel en français et en anglais.

644
Note de service № 14/00644/MINESUP/SG/DAJ du 19 décembre 2014 relative aux
conditions de candidature au concours d'agrégation CAMES en sciences
juridiques, politiques, économiques et de gestion
A
MADAME ET MONSIEUR LE VICE-CHANCELLOR ET
MESSIEURS LES RECTEURS;
MESDAMES ET MESSIEURS LES CHEFS D'ÉTABLISSEMENTS
DES UNIVERSITÉS D'ÉTAT;
MONSIEUR LE SECRÉTAIRE PERMANENT DU CCIU
Faisant suite au Conseil des Ministres organisé par le Conseil Africain et Malgache
pour l'Enseignement Supérieur (CAMES) du 24 au 25 octobre 2014, j'ai l'honneur de
porter à votre connaissance que, par Décision n° SO-CM/2014-004 portant modification
de l'accord relatif au concours d'agrégation de sciences juridiques, politiques,
économiques et de gestion, seuls les candidats inscrits sur la liste d'aptitude aux
fonctions de Maître-assistant (LAFMA), sont admis à compétir à compter du concours
d'agrégation de 2017.
Il vous revient de prendre toutes les dispositions utiles, afin que les éventuels
candidats à ce concours en soient informés. Par ailleurs, vous voudrez bien initier et
faciliter les procédures pour que les dossiers d'inscription à la LAFMA des assistants et
des chargés de cours, aspirant à se présenter au concours d'agrégation CAMES, à partir
de 2017, soient acheminés avec les différentes pièces constitutives, à Monsieur le
Secrétaire Général du CAMES, pour compétence dès 2015.
De plus, les assistants candidats à l'inscription sur la liste d'aptitude aux fonctions de
Maître-assistant doivent être titulaires d'un doctorat 3e cycle au moins, avoir une
ancienneté de deux (02) ans à la fonction d'assistant et présenter deux (02) publications,
dont une au moins porte sur une matière autre que celle de la thèse. L'une de ces
publications doit être effective,
Pour le concours d'agrégation 2015, et du fait de contentieux provenant de l'admission
d'Assistants au concours d'agrégation qui estiment être en droit de bénéficier d'un saut
de grade, il vous est demandé de ne retenir que les dossiers des Chargés de Cours qui
du reste, remplissent effectivement au 31 mai 2015, toutes les conditions pour être
éligible à concourir.
Cela est d'ailleurs conforme aux exigences du CAMES qui n'admet pas les sauts de
grade dans les promotions des enseignants qui participent à leurs (concours d'agrégation
et voie longue) programmes.
Il vous est rappelé que la crédibilité des dossiers des candidats camerounais
provient d'abord du respect d'une certaine rigueur dans la sélection administrative; c'est-
à-dire dans vos soins à ne retenir que les dossiers régulièrement constitués.
Ces différentes mesures sont à mettre au titre des dispositions transitoires prises par
le CAMES en vue de permettre aux candidats camerounais notamment, qui répondent
aux conditions prescrites, de se présenter au concours d'agrégation 2015 au grade de
Chargé de Cours, et au concours d'agrégation 2017 au grade de Maître-assistant.

645
J'attache du prix au respect scrupuleux des instructions prescrites dans la présente
note de service qui sera enregistrée et publiée en français et en anglais.

Ampliations :
- Vice-chancellors/Recteurs ;
- Chefs d'établissements;
- DDES;
- DRCU;
- DAJ ;
- Archives/Chrono.

646
Order of 29 October 2001 To create and organize the Accreditation to Supervise
Research (ASR) in Public Institutions of Higher Education in Cameroon

THE MINISTER OF HIGHER EDUCATION,


MINDFUL of the Constitution;
MINDFUL of Law № 2001/005 of 16th April2001 bearing on the Orientation of Higher
Education;
MINDFUL of Decree № 97/205 of December 1997 to organize the Government, as
amended and supplemented by Decree № 98/067 of 28th April 1998;
MINDFUL of Decree № 97/207 of December 1997 to appoint Members of Government
and its subsequent amendments
MINDFUL of Decree № 98/231 September 1998 to organize the Ministry of Higher
Education;
MINDFUL of Decree № 93/026 of 19th January creating Universities
MINDFUL of Decree № 93/027 of 19th January 1993 to lay down the general rules
and Regulations governing Universities;
MINDFUL of Order № 99/0055/MINESUP/DDES of 16th November 1999 to lay down
the general provisions concerning the organization of academic instruction and student
assessment in Cameroon State Universities;
MINDFUL of Order № 99/056/MINESUP/DDES of 16th November 1999 to lay down
the procedures for granting approval to open new training programmes in Cameroon
State Universities;
MINDFUL of Order № 99/0081/MINESUP/DDES of 23rd December 1999 to organize
the "Doctorat" or Doctor of Philosophy (Ph.D.) Programme in Cameroon State
Universities, as amended and supplemented by Order n° 01/0030/MINESUP/DDES of 11
April 2001;
MINDFUL to the recommendation of the University Coordination Commission during
its session of 9"1 October 2001.
HEREBY ORDERS AS FOLLOWS:
PART 1 : GENERAL PROVISION
Article 1. A distinction to be called "Accreditation a Supervise Research" (ARS), is
hereby created in Public Institutions of Higher Education in Cameroon.
Article 2. (1) The Accreditation to Supervise Research is intended to recognize the very
high level of scientific achievements of a candidate, his/ her originality, imagination and
demonstrated competences within a broad scientific field of knowledge, as well
asШcandidates capacity and ability to supervise and work with other researchers. 2) The
distinction shall be awarded by State Universities duly accredited for this purpose by the
Minister in-charge of Higher Education. However, a Private Institution of Higher Education
approved by the Minister of Higher Education may prepare a candidate for the distinction
under the responsibility of a State University. The ways and means of collaboration in this
matter shall be determined in a special Protocol between the Private and State
Institutions concerned.
PART II: CONDITIONS OF ELIGIBILITY AND EXAMINATION OF
CANDIDATES
Article 3. The Accreditation to Supervise Research shall be awarded after a successful
oral examination of the candidate's research publications by a Panel. The publications,
which must make original and significant contributions to the advancement of science and
knowledge, may be single-authored or joint-authored. At least four (4) of the publications
must have been published in scientific or scholarly journals in the candidate's field of

647
study or area of specialization. In the case of joint-authored publications, the candidate
shall be required to prepare and submit a supplementary dissertation paper showing
his/her own contribution to the work.
Article 4. Candidates wishing to present themselves for the Accreditation to Supervise
Research (ASR) shall register through a Doctoral Programme in the same discipline.
Article 5. The authorization to register to be assessed for the award of the ARS shall be
granted by the Head of the University Institution, on the recommendation of the
candidate's research supervisor or, where applicable, by the Head of the Doctoral
Programme, upon the recommendation of the Department, and School or Faculty.
Article 6.(1) Candidates applying to sit for the ARS must be holders of a terminal
doctorate, a "Doctorat de Troisième Cycle", Ph.D or any other recognized equivalent
qualification obtained at least two years prior to the date of application. (2) The
application files shall comprise the following:
- a copy of the required diploma or its recognized equivalence;
- a document presenting the publications in conformity with the requirements of the
candidate's field of study;
- copies of the publications;
- a summary of the candidate's Content research activities and focus, to enable the
Panel assess his/her research experience, competence and capability to work with
and supervise other researchers;
Where applicable, a dissertation paper as stipulated in Article 3 (above).
Article 7. (1) In preparation for the oral examination, Candidates shall submit at least
three sets of their publications to the Department, after due clearance from the Head of
the appropriate Doctoral Programme, and after an abstract of the works has been
submitted to the members of the Scientific Consultative Commission of the School or
Faculty.
(2) The approval of the Head of the Doctoral Programme shall be given in a written report
which must state clearly that the publications are suitable for examination as
presented. The report is prepared after the candidate has presented his/her work to
the members of the Doctoral Training Programme.
(3) The Head of the Doctoral Programme shall recommend two rapporteurs not including
himself, to the Head of the University Institution through official channels, (i.e. Head of
Department, Dean of the Faculty or Director of the School). One of the rapporteurs, all
of whom must be University Academic Staff Members or researchers already
accredited to supervise research, must come from outside the University of the
candidate for the ARS. The rapporteurs shall submit their pre-examination reports to
the Head of the University Institution.
(4) If the two pre-examination assessments mentioned in Article 7(3) above are positive,
the Head of the University Institution shall designate a Panel of Examiners as
proposed by the Head of the Doctoral Programme, following the recommendation of
the Department and Faculty or School. A serial number shall be assigned by the
central registry responsible for Accreditations to Supervise Research.
(5) If the two assessments are contradictory, the Head of the University Institution may
call for a third independent assessment under the same conditions as stipulated in
Article 7(3) above, in order to make a final decision on the candidate's performance.
(6) If both assessments are unsatisfactory, the oral examination shall not be authorized to
take place. The Head of the University Institution shall, while preserving the anonymity
of the assessors, notify the candidate of the decision of the assessors and the
substance of the assessments within thirty days from that date of refusal. The
648
candidate has up to thirty days from receipt of the notice to contest the assessors
decision.
Article 8. The Panel of Examiners for the Oral Examination shall be designated by the
Head of the University Institution, on the recommendation of the Faculty or School, after
consultations with the' Department and the Head of the Doctoral Programme. The Panel
shall be composed office (5) members as follows:
- The Head of the Doctoral Training Programme
- Three Academic Staff of professorial rank, or two Academic Staff of professorial
rank and one academic staff accredited to supervise research, or a researcher of
equivalent rank. At least one of them must come from outside the University
involved.
- A Cameroonian scientist or scholar of foreign nationality, who is not a staff of the
University, selected by virtue of his/her established scientific or professional
competence.
(2) The Chief Examiner or Chairperson of the Panel is appointed by the Head of the
University Institution from among Academic Staff of professorial rank, on the proposal of
the Dean or Director of the School, after consultation with the Department and the Head
of the Doctoral Training Programme.
Article 9. The oral examination shall be open to the public, except otherwise advised by
the Head of the University Institution for research of confidential nature.
Article 10. The Panel shall proclaim the result immediately after its deliberations. The
Chief Examiner shall prepare an assessment report signed by all members of the panel.
Article 11. The University shall keep a Register of Accreditations to Supervise research
in which the following information shall be recorded for each accreditation:
- the name of the candidate
- the serial/chronological number
- the field of study or specialization
- the names of the members of the Panel of Examiners
- the date of the examination
- a list of the major research publications of the candidate;
- the Faculty or School involved;
- the department concerned;
- the Doctoral Training Programme concerned.
PART III: FINAL PROVISIONS
Article 12. The Heads of Public Institutions of Higher Education and the Director of
Higher Education Development are responsible, each of them in their own sphere, for the
implementation of this Order which shall be registered and then published in the Official
Gazette in English and in French.

649
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Décision № 8130760/MINESUP/SG/DAJ du 04 novembre 2013 Fixant la répartition


des frais d'inscription des candidats aux Examens Nationaux du Ministère.de
l'Enseignement Supérieur
.LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
Vu la Constitution;
Vu la Loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu la Loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État ;
Vu la Loi n°2012/014 du 21 décembre 2012 portant loi des Finances de la République
du Cameroun pour l'exercice 2013
Vu le Décret n°77/41 du 03 Février 1977 fixant les attributions et l'organisation des
Contrôles Financiers;
Vu le Décret n°2013/159 du 15 mai 2013 fixant le régime particulier du Contrôle
Administratif des Finances Publiques;
Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant, création d:université ;
Vu le Décret n°93/027 du 19 Janvier 1993, modifie et complété par le Décret
n°2005/342 du 10 septembre 2005 portant dispositions communes aux Universités;
Vu le Décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées d'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le Décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement;
Vu le Décret n°2012/433 du 01 octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu la Circulaire n° 13/001/MINEFI du. 08 janvier 2013 portant instructions relatives à
l'exécution et au contrôle de l'exécution du budget de l'État des établissements publics
administratifs, des collectivités décentralisées et des autres organismes subventionnés
pour l'exercice 2013 ; Considérant les résolutions de la réunion de concertation présidée
par le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur en date du 17
octobre 2013 ;
Considérant les nécessités de service,
DECIDE:
Article 1er : (1) A compter de la date de signature de la présente décision, la répartition
annuelle des frais d'inscription des candidats aux Examens Nationaux du Ministère de
l'Enseignement Supérieur se fera ainsi qu'il suit:
- 75 des frais d'inscription annuels aux examens susmentionnés seront alloués au
fonctionnement annuel des activités d'organisation desdits examens;
650
- 25 des frais d'inscription annuels aux examens susmentionnés seront alloués au
fonctionnement annuel des activités de diplomation desdits examens.
(2) La répartition ci-dessus visée, à l'alinéa (1) de la présente décision ne S'applique pas
aux frais d'inscription des candidats à l'examen national d'aptitude à la formation
médicale, pharmaceutique et odonto-stomatologique.
Article 2 : La présente décision abroge toutes dispositions antérieures contraires.
Article 3 : le secrétaire général, le directeur des accréditations universitaires et de la
qualité et le directeur de la coordination des activités académiques du ministère de
l'enseignement supérieur, sont changés, chacun en ce qui le concerne, de l'application
de la présente décision qui sera enregistrée et communiquée partout où besoin sera.
Yaoundé le 04 novembre 2013
Ampliations :
- CAB/MINESUP ; -SG/MINESUP
- IGS/MINESUP
- DCAA/MINESUP
- DAUQ/MINESUP
- DAJ/MINESUP
- Chrono/archives.

651
Décret N° 82-109 du 11 mars 1982 organisant la procédure de changement de
corps

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,

Vu la Constitution,
Vu le décret n° 74-138 du 18 février 1974 portant statut général de la fonction
publique,
DÉCRÈTE:
Article premier.- Le présent décret fixe les conditions à remplir pour le changement de
corps au sein de la fonction publique.
Article 2- (1) A l'exception de la condition d'âge, celui qui demandé à changer de corps
doit remplir les autres conditions exigées dans le corps postulé.
(2) Toutefois, le fonctionnaire stagiaire qui désirerait présenter un concours
pour changer de corps est soumis à la condition d'âge.
(3) Il doit en outre obtenir l'autorisation préalable de l'autorité investie du
pouvoir de nomination si, à la date du concours, il a accompli au moins une année
de stage dans le corps auquel il est recruté.
(4) La demande de changement de corps est instruite par le ministre chargé
de la Fonction publique ; il est tenu de recueillir les avis du ministre utilisateur, du
ministre responsable du corps auquel appartient le fonctionnaire et du ministre
responsable du corps postulé.
(5) Le changement de corps n'est autorisé que dans l'intérêt du service ou
pour des raisons de santé dûment appréciées par l'autorité investi du pouvoir de
nomination.
Article 3- A titre exceptionnel, le fonctionnaire peut être autorisé à changer de corps :
a) après un déplacement pour exercer des fonctions de membres du gouvernement ;
b) après dix années de service ininterrompu dans une autre administration en qualité de
détaché ou de mise à la disposition ;
c) par voie d'admission au concours d'entrée dans une école de formation.
Toutefois, ce concours ne peut être présenté que sur autorisation préalable et écrite de
l'autorité investi du pouvoir de nomination.
Article 4- (1) L'intégration dans un nouveau corps se fait de la manière suivante :
a) en ce qui concerne le fonctionnaire mis à disposition ou en détachement au
même grade que celui dont il bénéficiait dans son ancien corps ;
b) en ce qui concerne le fonctionnaire sortant d'une école de formation, compte tenu
du diplôme délivré par l'école concernée.
(2) En tout État de cause, le fonctionnaire ^conserve les avantages de carrière
acquis, sous réserve des dispositions de l'article 5.
Article 5- L'ancienneté dans le nouveau corps court selon le cas, pour compter :
a) de la date de signature de l'acte de reversement pour le fonctionnaire précédemment
mis à disposition ou détaché ;
a) de la date de prise de service pour le fonctionnaire sortant d'une école de formation.
Article 6.- (1) Le changement de corps des fonctionnaires des catégories D, C et B est
accordé par le ministre chargé de la Fonction publique.

652
(2) Le changement de corps des fonctionnaires de la catégorie A est accordé
par l'autorité investi du pouvoir de nomination.
Article 7.- Le présent décret sera enregistré, puis publié au journal officiel en français et
en anglais.
Yaoundé, le 11 mars 1982
Le Président de la République
AHMADOU AHIDJO

653
Arrêté № 99/0082/MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 fixant les modalités
d'attribution de la dignité de Professeur Emérite
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement
modifié et complété par le décret n°98/067 du 28 avril 1998;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant Organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut Spécial des Personnels de
l'Enseignement Supérieur ;
ARRETE :
Article 1er : Le présent arrêté fixe les modalités d'attribution de la dignité de Professeur
Émérite. Le titre de Professeur Émérite constitue une distinction honorifique.
Article 2 : Il est créé, auprès du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, une
Commission Spéciales chargée de proposer les candidats à la dignité de Professeur
Émérite, ci-dessous appelée «Commission Spéciale».
Article 3 :
1°) La Commission Spéciale est présidée par une personnalité scientifique désignée par
le ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
Elle comprend :
- les chefs des institutions universitaires ;
- un enseignant de rang magistral, représentant du ministre chargé de
l'Enseignement supérieur ;
- un représentant du ministre chargé de la recherche scientifique et technique,
ayant au moins le grade de Directeur de recherche ;
- le Chef de l'établissement auquel appartenait le candidat ;
- 03 enseignants de rang magistral de la spécialité du candidat, désignés par le
ministre chargé de l'enseignement supérieur sur proposition du chef de
l'Institution Universitaire concernée ;
- le Chef du Département auquel appartenait le candidat.
2°) A titre consultatif et exceptionnel, le Président de la Commission Spéciale peut inviter
toute personnalité scientifique extérieure dont l'avis est nécessaire à la compréhension
du point inscrit à l'ordre du jour.
3°) Le secrétariat de la Commission Spéciale est assuré par un rapporteur choisi en son
sein, assisté d'un rapporteur adjoint désigné dans les mêmes conditions.
4°) Les fonctions de membres de la Commission Spéciale sont gratuites.
Article 4 :
1°) La Commission Spéciale se réunit sur convocation de son Président en tant que de
besoin.

654
2°) La proposition par la Commission Spéciale d'attribution de la dignité de Professeur
Émérite est acquise à la majorité de 2/3 de ses membres, à la suite d'un vote secret.
Article 5 :
1°) Peut être proposé à la dignité de Professeur Émérite tout enseignant remplissant les
conditions ci-dessous :
- avoir le grade de professeur ;
- être admis à la retraite ;
- appartenir ou avoir appartenu à des Sociétés Savantes nationales et/ ou
internationales ;
- avoir une bonne moralité.
2°) Le dossier de candidature est initié par un ou plusieurs enseignants de rang magistral
de la spécialité du concerné ou le Chef de l'Institution Universitaire, ou le Chef de
l'Établissement ou le Chef du Département dont relevait l'intéressé. Il est transmis à la
Commission Spéciale par le Chef de l'Institution Universitaire.
Il doit comporter :
- l'acte de nomination au grade de professeur ;
- l'acte d'admission à la retraite ;
- les principales publications scientifiques du candidat ;
- éventuellement, les copies des décorations honorifiques (palmes académiques
nationales et/ou étrangères) ;
- un curriculum vitae et studiorum détaillé.
Article 6 :
1. La dignité de Professeur Émérite est décernée par décret du Président de la
République sur proposition du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur
conformément aux délibérations de la Commission Spéciale.
2. La dignité de Professeur Émérite permet au bénéficiaire de continuer à jouir des
honneurs attachés à son grade. Elle n'emporte pas d'effets financiers.
3. Toutefois, le Professeur Émérite peut être invité à organiser des séminaires, diriger
des équipes de recherche, des thèses, des mémoires, et participer à des jurys de
soutenance.
Dans ce cadre, il perçoit des honoraires correspondant à ces prestations conformément à
la réglementation en vigueur.
Article 7 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal Officiel en Français et en Anglais.
Yaoundé, le 29 décembre 1999

655
Arrêté № 99/0084/MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 Fixant les modalités
d'attribution du Titre de Doyen Honoraire

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement
modifié et complété par le décret n°98/067 du 28 avril 1998;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant Organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant Création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut Spécial des Personnels de
l'Enseignement Supérieur ;
ARRETE :
Article 1er : Le présent Arrêté fixe les modalités d'attribution du titre de Doyen Honoraire.
Article 2 : Le titre de Doyen Honoraire est attribué sur proposition du Ministre Chargé de
l'Enseignement Supérieur, après avis de la Conférence des Chefs des Institutions
Universitaires, aux personnes ayant exercé les fonctions de Doyen de Faculté.
Article 3 :
1°) L'attribution du titre de Doyen Honoraire d'une faculté est soumise aux conditions ci-
dessous :
- être proposé par un Chef d'Institution Universitaire en fonction, un ancien Chef
d'Institution Universitaire, un Chef d'Établissement ou un groupe d'Enseignants
de rang magistral ;
- justifier d'une bonne moralité ;
- avoir contribué de façon particulière au développement et au rayonnement de sa
faculté.
2°) La proposition de candidature doit être étayée par des justifications de l'auteur ou des
auteurs.
Article 4:
1°) Le titre de Doyen Honoraire est une distinction honorifique qui permet au bénéficiaire
de continuer à jouir des honneurs attachés à son ancienne fonction. Il n'implique pas
d'effets financiers.
2°) Cette distinction est attribuée par l'Autorité ayant compétence pour la nomination aux
fonctions de Doyen de Faculté.
Article 5 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal Officiel en Français et en Anglais.

Yaoundé, le 23 décembre 1999


Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Jean Marie ATANGANA MEBARA

656
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Arrêté n° 09/0615/MINESUP/ du 03 décembre 2009 fixant les modalités


d'attribution de la dignité de Professeur émérite

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


Vu la Constitution;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant Création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 ponant Statut Spécial des Personnels de
l'Enseignement Supérieur modifié et complété par le décret n° 2000/048 du 15 mars
2000;
Vu l'Arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité Consultatif des Institutions Universitaires (CCIU).
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement
modifié et complété par le décret n° 2009/223 du 30 juin 2009 portant réaménagement du
Gouvernement;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur,
ARRÊTE :
Article 1er: Le présent arrêté abroge l'arrêté n°99/0082/MINESUP/DDES du 23
décembre 2009, et modifie les dispositions de l'arrêté n°06/0111/ MINESUP / du 21
septembre 2006 fixant les modalités d'attribution de la dignité de Professeur Émérite.
Article 2 : Les dispositions de l'arrêté n°06/0111/MINESUP / du 21 septembre 2006
susvisées sont modifiées comme suit:
Article 2, alinéa 3 : Abrogé.
Article 3 nouveau: Les dossiers de candidature sont étudiés par le Comité Consultatif
des Institutions Universitaires(CCIU) qui émet un avis.
Par dérogation à la procédure habituelle, ils ne sont pas soumis à l'examen préalable des
sous-sections, sections et commissions.
Article 4 nouveau : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur saisit le Comité Consultatif
des Institutions Universitaires(CCIU) en tant que de besoin.
Article 5, alinéa 2 in fine nouveau: Les avis motivés du Chef de Département, du Chef
d'Établissement et du Chef de l'Institution dont relevait l'intéressé, ce en cas de saisine
par l'impétrant.
Article 6, alinéa 1 nouveau: La dignité de Professeur Emérite est décernée pour une
durée de trois ans renouvelable une fois, par décret du Président de la République, sur
proposition du Ministre de l'Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres
Académiques, après avis du Comité Consultatif des Institutions Universitaires.
Article 3 : Le reste sans changement.
Yaoundé, le 03 décembre 2009
Le MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
Jacques FAME NDONGO
657
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Arrêté № 09-0616/MINESUP/ du 03 décembre 2009 fixant les modalités


d'attribution des titres de Doyen et de Directeur Honoraires d'Établissement

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


Vu la Constitution;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant Création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 ponant Statut Spécial des Personnels de
l'Enseignement Supérieur modifié et complété par le décret n° 2000/048 du 15 mars
2000;
Vu l'Arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité Consultatif des Institutions Universitaires (CCIU) ;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement
modifié et complété par le décret n°2009/223 du 30 juin 2009 portant réaménagement du
Gouvernement;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur,
ARRÊTE :
Article 1er : Le présent arrêté abroge l'arrêté n° 99/0084/MINESUP/ DDES du 23
décembre 1999 et modifie l'arrêté n° 06/0110/MINESUP/ du 21 Septembre 2006 fixant
les modalités d'attribution du titre de Doyen Honoraire.
Article 2 : Les dispositions de l'arrêté n° 06/0110/MINESUP du 21 Septembre 2006
susvisé sont modifiées comme suit :
Article 2 nouveau: (1) Le titre de Doyen Honoraire ou de Directeur Honoraire
d'Établissement est attribué par arrêté du Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Chancelier des Ordres Académiques, après avis du Comité Consultatif des Institutions
Universitaires, aux personnes ayants exercé les fonctions de Doyen de Faculté, ou de
Directeur d'un Établissement pendant une durée minimale de trois ans.
(2) Les dossiers de candidature sont étudiés par le Comité
Consultatif des Institutions Universitaires, qui émet un avis. Par dérogation à la procédure
habituelle, ils ne sont pas soumis à l'examen préalable des sous-sections, sections et
commissions.
Article 3 nouveau :(1) L'attribution du titre de Doyen Honoraire d'une Faculté ou de
Directeur Honoraire d'un Établissement est soumise aux conditions ci-dessous:
Soit:
a) Initiative émanant du Ministre de l'Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres
Académiques ;
- Proposition d'un Chef d'Institution Universitaire d'État en fonction, un ancien Chef
d'Institution Universitaire d'État, un Chef d'Établissement, ou un groupe
d'enseignants de rang magistral;
658
- Soumission directe de la candidature au Ministre de l'Enseignement Supérieur;
b) Justifier d'une bonne moralité;
c) Avoir contribué de façon significative au développement et au rayonnement de
l'établissement que l'on a dirigé.
(2) Le dossier de candidature doit comporter:
- la demande de l'intéressé en cas de saisine par l'impétrant;
- l'acte de nomination comme Doyen, ou comme Directeur d'un établissement;
- éventuellement, les décorations honorifiques (palmes académiques
nationales et/ou étrangères) ;
- le curriculum vitae et studiorum détaillé du candidat;
Article 4 nouveau: (1) Le titre de Doyen Honoraire ou de Directeur Honoraire d'un
Établissement est une distinction honorifique qui permet au bénéficiaire de continuer à
jouir des honneurs attachés à cette fonction; il n'implique pas d'effets financiers.
Alinéa (2) : abrogé.
Article 3 : Le reste sans changement.

659
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Arrêté n° 09/0617/MINESUP du 03 décembre 2009 fixant les modalités


d'attribution du titre de Chancelier, Vice-Chancellor, Recteur et Vice-Chancelier
Honoraire

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,

Vu la Constitution;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut Spécial des Personnels de
l'Enseignement Supérieur modifié et complété par le décret n° 2000/048 du 15 mars 2000
;
Vu l'Arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité Consultatif des Institutions Universitaires (CCIU).
Vu le décret n° 2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement
modifié et complété par le décret n° 2009/223 du 30 juin 2009 portant réaménagement du
Gouvernement;
Vu Le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur,
ARRÊTE:
Article 1er : Le présent arrêté abroge l'arrêté n°0083/MINESUP/DDES du 23 décembre
1999 et modifie les dispositions de l'arrêté n°06/0109/ MINESUP/du 21 septembre 2006
fixant les modalités d'attribution du titre de Chancelier, Vice-Chancellor, Recteur et Vice-
chancelier Honoraire.
Article 2: Les dispositions de l'arrêté n°2006/0109/MINESUP du 21 septembre 2006
susvisé sont modifiées comme suit:
Article 2 nouveau : Le titre de Chancelier, Vice-Chancellor, Recteur ou Vice-chancelier
Honoraire est attribué sur proposition du Ministre de l'Enseignement Supérieur, aux
personnes ayant exercé les fonctions de Chancelier, Vice-Chancellor, Recteur et Vice-
chancelier respectivement.
Article 3 nouveau: (1) L'attribution du titre de Chancelier, Vice-Chancellor, Recteur et
Vice-Chancelier Honoraire d'une Université d'État est soumise aux conditions ci-dessous:
Soit être proposé par un Chef d'Institution Universitaire d'État en fonction, un ancien
Chef d'Institution Universitaire d'État, un Chef d'Établissement, ou un groupe
d'enseignants de rang magistral;
Soit soumettre directement sa candidature au Ministre de l'Enseignement Supérieur;
Soit à l'initiative du Ministre de l'Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres
Académiques ; Justifier d'une bonne moralité;
Avoir contribué de manière significative au développement et au rayonnement de
l'université.
660
(2) Le dossier de candidature doit comporter:
- la demande de l'intéressé ;
- l'acte de, nomination comme Chancelier, Vice-Chancellor, Recteur ou Vice-
Chancelier;
- éventuellement, les décorations honorifiques (palmes académiques
nationales et/ou étrangères) ;
- le curriculum vitae et studiorum détaillé du candidat;
Article 3 : Le reste sans changement.
Yaoundé, le 03 décembre 2009

661
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU CAMEROUN
SUPÉRIEUR Paix - Travail - Patrie
************ ************
Secrétariat permanent du comité con- REPUBLIC OF CAMEROON
sultatif des institutions universitaire
Peace - Work - Fatherland
Consultative committee of the University
************
Institutions
************
************

Arrêté n° 10/0495/MINESUP du 29 décembre 2010 fixant les modalités


d'attribution du titre de Directeur Général Honoraire de Centres Universitaires.

LE MINISTRE DE l'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut Spécial des personnels de
l'Enseignement Supérieur, modifié et complété par le décret n° 2000/048 du 15 mars
2000 ;
Vu l'arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité Consultatif des Institutions Universitaires;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n°2009/223 du 30 juin 2009 portant réaménagement du
Gouvernement,
Vu les délibérations du Comité Consultatif des Institutions Universitaires en sa session
des 20, 21, 22 et 23 décembre 2010,
ARRÊTE :
Article 1er : Le présent arrêté fixe les modalités d'attribution du titre de Directeur Général
Honoraire.
Article 2: Le titre de Directeur Général Honoraire est attribué sur proposition du Ministre
Chargé de l'Enseignement Supérieur, après avis du Comité Consultatif des Institutions
Universitaires, aux personnes ayant exercé les fonctions de Directeur Général des
Centres Universitaires.
Article 3:(1) L'attribution du titre de Directeur Général Honoraire d'un Centre Universitaire
est soumise à l'une des conditions ci-dessous:
Soit:
- À l'initiative du Ministre de l'Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres
Académiques;

662
- Sur Proposition d'un Chef d'Institution Universitaire d'État en fonction, d'un ancien
Chef d'Institution Universitaire d'État ou d'un Chef d'Établissement ou d'un
groupe d'enseignants de rang magistral;
- Par soumission directe de la candidature au Ministre de l'Enseignement
Supérieur.
(2) Le candidat à l'attribution du titre de Directeur Général Honoraire doit
justifier d'une bonne moralité et avoir contribué de façon particulière au développement et
au rayonnement du Centre universitaire,
(3) Le dossier de candidature doit comporter:
- la demande de l'intéressé;
- l'acte de nomination comme Directeur Général éventuellement les décorations
honorifiques;
- le curriculum vitae et studiorum du candidat.
Article 4: (1) Le titre de Directeur Général Honoraire est une distinction honorifique qui
permet au bénéficiaire de continuer à jouir des honneurs attachés à son ancienne
fonction. Il n'implique pas d'effets financiers.
(2) Cette distinction est attribuée par l'Autorité ayant compétence pour la
nomination aux fonctions de Directeur Général des Centres Universitaires.
Article 5: Les Chefs des Institutions Universitaires d'État, le Secrétaire Général du
Ministère de l'Enseignement Supérieur et le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du
présent arrêté qui sera enregistré, puis publié selon la procédure d'urgence et inséré au
Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 23 décembre 2010

663
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************ DEPARTMENT OF HIGHER EDUCATION
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEVELOPEMENT
L'ENSEIGNEMENT ************
************

Décision n° 03/0030/MINESUP/DDES/CAB/SG du 10 mars 2003 Instituant une


allocation forfaitaire de promotion de grade au sein des Personnels enseignants
de l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2002/216 du 21 août 2002 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n°2002/217 du 24 août 2002 portant réaménagement du Gouvernement;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur:
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'Enseignement Supérieur,
Vu l'arrêté n°253 du 31 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité Consultatif des Institutions Universitaires (CCIU) ; Vu les nécessités
d'encouragement au mérite et de service ;
DÉCIDE:
Article 1er.- Il est institué, à compter de la date de signature de la présente décision, une
allocation forfaitaire pour la promotion de grade des personnels enseignants des
Universités d'État.
Article 2.- Tout enseignant ayant été promu au grade de Maître de Conférences ou au
grade de Professeur au cours de l'année universitaire écoulée, bénéficie par décision du
Ministre de l'Enseignement Supérieur, d'une allocation forfaitaire de promotion en
fonction du grade concerné.
Article 3.- Les montants de l'allocation forfaitaire sont fixés ainsi qu'il suit :
- Professeur................... ..........750.000 FCFA
- Maître de Conférences............. 500.000 FCFA
Article .4.- L'allocation forfaitaire de promotion est accordée aux intéressés par décision
du Ministre de l'Enseignement Supérieur et mandatée suivant la procédure simplifiée. La
dépense correspondante est inscrite au budget du Ministère de l'Enseignement Supérieur
et elle n'est pas soumise à l'imposition.
Article 5.- Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur et le
Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur, Secrétaire Permanent du

664
Comité Consultatif des Institutions Universitaires sont chargés, chacun en ce qui
concerne, de l'application des présentes dispositions.
Article 6.- La présente décision qui prend effet à compter de la date de signature sera
enregistrée et communiquée partout où besoin sera.

Ampliations.
- SG/PR (ATCR)
- SG/PM (ATCR)
- M INF IB
- SG/MINESUP
- DDES/MINESUP
- Recteurs/Universités d'État
- SCL/Chrono
- Archives

665
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************

Circulaire № 03/0005 /MINESUP/CAB/SG/DDES/CJ du 30 décembre 2003 relative


aux mesures transitoires et aux modalités d'application de certaines dispositions
de l'arrêté ministériel n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les
critères de promotion des Personnels Enseignants des Institutions Publiques
d'Enseignement Supérieur au Cameroun

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


A MESDAMES ET MESSIEURS:
- LES CHEFS DES INSTITUTIONS UNIVERSITAIRES PUBLIQUES;
- LES CHEFS DES ÉTABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES PUBLICS;
- LES ENSEIGNANTS DU CORPS DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR.
La présente circulaire vise à préciser et expliciter certaines dispositions de l'arrêté
ministériel n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les critères de promotion
des Personnels Enseignants des Institutions Publiques d'Enseignement Supérieur au
Cameroun, en ce qui concerne particulièrement:
- d'une part, l'application dans le temps de ces dispositions réglementaires
nouvelles, au titre des mesures transitoires (A) ;
- d'autre part, les exigences et les modalités d'implication effective des Chargés de
Cours dans l'encadrement des étudiants de niveau DEA, Master avec thèse ou
équivalent et le co-encadrement des thèses de Doctorat/Ph.D.(B).
A. MESURES TRANSITOIRES CONCERNANT CERTAINES DISPOSITIONS DE
L'ARRÊTÉ MINISTÉRIEL n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 JUILLET 2003
Les dispositions consignées à l'article 15 (3) de l'arrêté n°03/0050/ MINESUP/DDES du
30 juillet 2003 ne s'appliquent pas à ceux qui, à la date du 30 juillet 2003, avaient déjà
introduit un dossier de demande de promotion au niveau du Secrétariat Permanent du
CCIU.
Les présentes mesures transitoires concernent les autres Enseignants candidats à la
promotion aux grades de Maître de Conférences et de Professeur dans certaines
disciplines, ainsi que les Enseignants candidats non admis au Concours d'Agrégation.
1- Pour l'application des dispositions de l'article 15 (1.a) et (1.b) concernant la
promotion au grade de Maître de Conférences respectivement dans les disciplines
des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion, et dans les
disciplines des Sciences, des Lettres, Arts et Sciences Humaines:
Selon les termes de l'article 15 (1), les Chargés de Cours doivent notamment, pour
postuler à un passage au grade de Maître de Conférences, «avoir participé à
l'encadrement d'au moins six mémoires de niveau DEA et co-encadré au moins une
thèse de Doctorat».
Cette double exigence devra être progressivement satisfaite dans le temps, selon les
modalités pratiques et les conditions cumulatives suivantes:

666
a) octobre 2004 : être affilié à une Unité de Formation Doctorale (UDF) dans une
Institution Publique ou une Institution Privée reconnue d'Enseignement Supérieur ;
b) à compter d'octobre 2005 : avoir encadré des étudiants en DEA ou Master avec
thèse ou des mémoires de niveau équivalent en nombre au moins égal au nombre
d'années écoulées entre la date de candidature et octobre 2004 ;
c) à compter d'octobre 2006 : être engagé dans le co-encadrement d'au moins une
thèse de Doctorat/Ph.D.
Les Chargés de Cours candidats à la promotion au grade de Maître de Conférences:
évoluant dans des disciplines où il n'y a pas d'Unités de Formation Doctorale (UDF), ou
dont les effectifs au sein des UDF demeurent insuffisants, ou qui sont confrontés à des
contraintes institutionnelles qui les empêchent de faire soutenir les DEA ou les Masters
avec thèse en cours d'encadrement, feront des rapports individuels circonstanciés.
Ces rapports, qui doivent comporter les mémoires encadrés, notamment de Maîtrise,
et les projets encadrés ou réalisés, ainsi que les ouvrages didactiques, les travaux
d'appui au développement, d'innovation pédagogique, de transfert de technologie ou de
développement institutionnel menés, seront joints au dossier de l'Enseignant concerné
pour appréciation par les Instances compétentes du CCIU.
2- Pour l'application des dispositions de l'article 16 (1.a) concernant la promotion
au grade de Professeur respectivement dans les disciplines des Sciences
Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion, et dans les disciplines des
Sciences, des Lettres, Arts et Sciences Humaines:
Selon les termes de l'article 16 (1 .a), les maîtres de Conférences doivent
notamment, pour postuler à un passage au grade de Professeur, «justifier de la direction
d'au moins six mémoires de niveau DEA et d'au moins deux thèses».
Cette double exigence devra être progressivement satisfaite dans le temps, selon
les modalités pratiques et les conditions cumulatives suivantes:
a) octobre 2004 : être affilié à une Unité de Formation Doctorale (UDF) dans une
Institution Publique ou une Institution Privée reconnue d'Enseignement Supérieur ;
b) à compter d'octobre 2005 : avoir encadré des étudiants en DEA ou Master avec
thèse, ou des mémoires de niveau équivalent en nombre au moins égal au double du
nombre d'années écoulées entre la date de candidature et octobre 2004 ;
c) à compter d'octobre 2006 : être engagé dans l'encadrement d'au moins deux thèses
de Doctorat/Ph.D.
Les Maîtres de Conférences candidats à la promotion au grade de Professeur,
évoluant dans des disciplines où il n'y a pas d'Unités de Formation Doctorale (UDF), ou
dont les effectifs au sein des UDF demeurent insuffisants, ou qui sont confrontés à des
contraintes institutionnelles qui les empêchent de faire soutenir les DEA ou les Masters
avec thèse en cours d'encadrement, feront des rapports individuels circonstanciés.
Ces rapports, qui doivent comporter les mémoires encadrés, notamment de Maîtrise,
et les projets encadrés ou réalisés, ainsi que les ouvrages didactiques, les travaux
d'appui au développement, d'innovation pédagogique, de transfert de technologie ou de
développement institutionnel menés, seront joints au dossier de l'Enseignant concerné
pour appréciation par les Instances compétentes du CCIU.
3- Pour l'application de l'article 15 (3) relatif aux candidats n'ayant pas été reçus à
une session du Concours d'Agrégation et désireux de postuler à un changement
de grade:

667
Les dispositions consignées dans l'article 15 (3) en question ne s'appliquent pas à
ceux qui, à la date du 30 juillet 2003, avaient déjà introduit un dossier de candidature au
Concours d'Agrégation.
L'économie générale de ces dispositions procède, en effet, d'un double souci:
- d'une part, le respect de l'équité entre les profils et itinéraires des différents
candidats à la promotion au grade de Maître de Conférences;
- d'autre part, l'exigence de sauvegarde et de priorisation de l'excellence dans le
traitement réservé aux dossiers des candidats qui postulent sur la base de leurs
travaux, cette voie particulièrement exigeante en terme de productivité
scientifique ne devant, en aucune manière, apparaître comme de second ordre.
B. INTÉRÊT ET MODALITÉS D'IMPLICATION EFFECTIVE DES CHARGES DE
COURS DANS L'ENCADREMENT DES ÉTUDIANTS DE DEA, MASTER AVEC THÈSE
OU ÉQUIVALENT ET LE CO-ENCADREMENT DES THÈSES DE DOCTORAT/PHD
Le décret présidentiel n° 2000/048 du 15 mars 2000 avait institué la comptabilisation
et la rémunération, au titre des heures complémentaires, des prestations d'encadrement
des mémoires et thèses, dans l'optique d'une meilleure valorisation de ces activités, par
référence à celles d'enseignement.
L'arrêté n°03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 s'inscrit dans le prolongement
de cette démarche, en optant pour un élargissement aux Chargés de Cours de la base
des enseignants réellement impliqués dans ces activités fondamentales, en intensifiant
leur participation à l'encadrement des mémoires de niveau DEA, Master avec thèse ou
équivalent et au co-encadrement des thèses de Doctorat/Ph.D. Cette extension a été
dictée par quatre considérations majeures.
1- La première considération est la volonté de valorisation du rôle des Chargés de
Cours actifs dans la recherche universitaire, aux fins d'une exécution optimale des
missions statutaires (autres que les enseignements et la participation aux jurys) dévolues
aux Membres du Corps de l'Enseignement Supérieur. Cette considération intègre
l'exigence du respect de la hiérarchie interne des grades, ainsi que les dispositions
pertinentes des articles 7 et 10 du décret na 93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut
Spécial des Personnels de l'Enseignement Supérieur, définissant ces autres missions
statutaires, à savoir: la participation à la recherche, la promotion scientifique,
l'encadrement des Assistants et Étudiants.
2- La deuxième considération se fonde sur l'intérêt manifeste, pour un meilleur
rendement de notre système d'enseignement supérieur, d'une normalisation de la durée
de préparation des mémoires et thèses jusqu'à leur soutenance, par rapport aux délais
réglementaires et universellement institués. Le renforcement de l'implication des Chargés
de Cours apparaît, dans cette optique, de nature à concourir efficacement à l'apurement
indispensable du lourd passif actuellement enregistré dans ce domaine.
En effet, les réponses enregistrées récemment dans le cadre du Programme d'Appui
à la Finalisation des Mémoires, Thèses et Habilitations à Diriger des Recherches (HDR) a
permis d'établir que plus de 1700 Enseignants ou Étudiants sont présentement engagés
dans la réalisation des travaux de DEA, Master avec thèse, Thèses de Doctorat/Ph.D. ou
HDR.
Par ailleurs, faute d'un encadrement adéquat par des Maîtres de Conférences et de
Professeurs en nombre encore insuffisant, certains travaux de niveau DEA, Master avec
thèse ou équivalent ne sont soutenus qu'après deux voire trois ans (au lieu d'un an),
tandis que la durée moyenne de la préparation des thèses de Doctorat/Ph.D, est
actuellement de sept à dix ans (contre quatre ans dans les Universités bien organisées).

668
Afin de garantir un bon encadrement, les Chefs des Institutions Universitaires veilleront à
ce que les quotas traditionnels correspondants au nombre maximum de Chercheurs
pouvant être inscrits à un moment donné, sous la supervision d'un même Directeur de
Recherche, soient scrupuleusement respectés.
3- La troisième considération réside dans l'exigence d'accompagnement que les
Professeurs et les Maîtres de Conférences doivent assurer aux Chargés de Cours, afin
de les initier ou les conforter dans l'exercice des responsabilités académiques ou de
recherche qui leur incomberont en tant qu'Enseignants de rang magistral. Le co-
encadrement d'une thèse de Doctorat/Ph.D par un Chargé de Cours et un Professeur ou
Maître de Conférences, sous li responsabilité statutaire et académique de ces derniers,
participe assurément de cet accompagnement.
Pour les Chargés de Cours titulaires d'un Master avec thèse ou d'un Doctorat de
troisième Cycle, le co-encadrement d'un étudiant en Doctorat/ Ph.D. ne pourra démarrer
qu'après la soutenance de leur thèse de Doctorat/Ph.D. ou de leur HDR. Ceci ne saurait
constituer un facteur pénalisant.. En effet dans l'esprit de la présente circulaire, les DEA
ou Master avec thèse encadrés doivent être soutenus, alors que le co-encadrement de
thèse porte sur le suivi effectif d'un ou plusieurs chercheurs inscrits en Cycle de
Doctorat/Ph.D avec un rapport Sur l'état d'avancement lorsque la soutenance n'a pas
encore eu lieu.
4- La quatrième et dernière considération découle des autres mesures
d'accompagnement prises au Ministère de l'Enseignement Supérieur, en complément
des efforts déployés par les Universités, pour contribuer à la constitution d'une véritable
Communauté nationale des Enseignants-chercheurs en levant les différentes barrières
qui entravent le travail de ces derniers. Ainsi:
a. le Programme de Mobilité permet aux chercheurs de s'affilier à des Unités de
Formation Doctorale et d'effectuer des séjours de recherche auprès de Directeurs de
Recherche n'appartenant pas il leurs Universités d'attache;
b. les Programmes d'Appui à la Finalisation des Mémoires/Thèses/HDR, aux
publications et à l'organisation des manifestations scientifiques, permettront la
conduite harmonieuse des phases de finalisation, de diffusion et de valorisation des
résultats de la recherche.
Tous ces programmes, proposés sur une base compétitive et transparente, tireront
parti de l'exercice d'organisation des «Doctoriales», qui comportent, à travers les
auditions des candidats, des opportunités de présentation publique de l'état
d'avancement des travaux de recherche, et en aval de cet exercice, l'établissement d'une
véritable banque de sujets de recherche en cours de traitement dans la Communauté
universitaire nationale.
Au titre des mesures d'accompagnement, le prochain appel à candidatures dans le
cadre du «Programme de Mobilité» accordera la priorité aux missions des Enseignants-
Chercheurs dans les Unités de Formation Doctorale d'affiliation, lorsque celles-ci
n'appartiennent pas aux institutions d'attache des Enseignants-Chercheurs concernés.
Dans le même esprit, les crédits d'appui à l'organisation des manifestations scientifiques
seront affectés prioritairement aux projets qui s'inscrivent clairement dans le cadre de la
consolidation des UDF et/ou de la Formation des Fondateurs.
En tout état de cause, les dispositions réglementaires nouvelles du 30 juillet 2003,
telles qu'explicitées par la présente circulaire, s'inscrivent dans un processus global de
mise en place des Unités de formation Doctorale (UDF) au sein de nos Institutions
Publiques d'Enseignement Supérieur, avec l'appui du Ministère de l'Enseignement
Supérieur; étant entendu que plusieurs Unités de Formation Doctorale peuvent être
fédérées en une École Doctorale. Une saine application et une internalisation volontariste

669
de ces dispositions, à tous les niveaux, devraient contribuer à l'émergence progressive
d'une dynamique positive de promotion de la recherche universitaire, à travers la
valorisation optimale des expertises disponibles, dans les différentes spécialités, au sein
de l'ensemble du Corps de l'Enseignement Supérieur.
Tous les Responsables intéressés sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution des prescriptions contenues dans la présente circulaire.

Yaoundé, le 30 décembre 2003

AMPLIATIONS :
- SG/PR (ATCR)
- SG/PM (ATCR)
- MINESUP/CAB
- MINESUP/SG/CJ
- MINESUP/IGS/IGA
- MINESUP/DDES/DPRC
- INTÉRESSÉS -ARCHIVES/CHRONO.-

670
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************

Circular № 03/005/MINESUP/CAB/SG/DDES/CJ of 30 December 2003 on


transitional measures and conditions and procedures of implementing some
provisions of Ministerial Order № 03/0050/ MINESUP/DDES of 30 July 2003 to lay
clown criteria for promoting the Academic Staff of Public Institutions of Higher
Education in Cameroon
THE MINISTER OF HIGHER EDUCATION,
TO
HEADS OF PUBLIC UNIVERSITY INSTITUTIONS;
HEADS OF PUBLIC UNIVERSITY ESTABLISHMENTS; THE HIGHER EDUCATION TEACHING
CORPS.
This circular aims at specifying and elucidating some provisions of Ministerial Order
№ 03/0050/MINESUP/DDES of 30 July 2003 to lay down criteria for the promotion of
Academic Staff of Public Institutions of higher Education in Cameroon, especially those
concerning:
- the time frame for implementing these new regulatory provisions as transitional
measures (A), on the one hand and,
- on the other, requirements and conditions and procedures for the effective
involvement of lecturers in the supervision of DEA students, Master's or
equivalent theses and the co-supervision Ph.D/Doctorat theses (B),
A. TRANSITIONAL MEASURES CONCERNING SOME PROVISIONS OF
MINISTERIAL ORDER № 03/0050/MINESUP/DDES OF 30 JULY 2003
The provisions of Article 15 (3) of Order № 03/0050/MINESUP/DDES of 30 July 2003
do not apply to those who had already submitted their application files as of 30 July 2003
to the Permanent Secretariat of the consultative Committee of University Institutions
(CCIU).
These transitional measures concern the other Teachers applying for promotion to the
grade of Associate Professor and Professor in some disciplines, as well as to Teachers
who were unsuccessful candidates in the "Agrégation" examination.
1. For the implementation of the provisions of article 15 (1.a) and (1.b) concerning
promotion to the grade of Associate Professor in Law and Political Science,
Economics and Management Sciences as well as in the Sciences, Letters, Arts and
Social Sciences disciplines:
According to the provisions of article 15 (1), to apply for promotion to the grade of
Associate Professor, Lecturers should have notably "supervised at least six DEA theses
and co-supervised at least one Doctoral thesis".
This dual requirement should be met within a specific period of time, as follows:
a) October 2004: should be affiliated to a Doctoral Training Unit (UFD) in a Public or
authorized Private Institution of Higher Education;
b) As from October 2005: should have supervised DEA students or Master's or
equivalent thesis whose number should be at least equal to the number of years which
elapse between the application date and October 2004;

671
c) At from October 2006: should be involved in the co-supervision of at least one
Doctorat/Ph.D thesis.
Lecturers applying for promotion to the grade of Associate Professor and who are
teaching in disciplines that do not have Doctoral Training Units (UFDs), or who are not
sufficiently represented in UFDs, or who are confronted with institutional constraints
which prevent them from defending their DEA or Master's thesis will prepare detailed
individual reports.
These reports which should comprise theses supervised, notably of Postgraduate
level, and projects supervised or realized as well as didactic works, outreach, pedagogic
innovation, technological transfer or institutional development activities carried out, shall
be enclosed in the file of the Teacher concerned for evaluation by the competent Organs
of the Consultative Committee of University Institutions (CCIU).
2. For the implementation of the provisions of article 16 (1.a) concerning promotion
to the grade of Professor in Law and Political Science, Economies and
Management Sciences as well as in the Sciences, Letters, Arts and Social Sciences
disciplines, respectively:
According to the provisions of article 16 (1. a), to apply for promotion to the grade of
Professor, Associate Professors should have notably "supervised at least six DEA theses
and at least two doctoral theses"
This dual requirement should be met within a specific time frame, in accordance with
the following practical modalities and cumulative conditions and procedures:
a) October 2004: should be affiliated to a Doctoral Training Unit (UFD) in a Public or
authorized Private Institution of Higher Education;
b) As from October 2005: should have supervised DEA students or Master's or
equivalent theses whose number should at least be equal to twice the number of years
that have elapsed between the application date and October 2004;
c) As from October 2006: should have supervised at least two Doctorat/ Ph.D theses.
Associate professors applying for promotion to the grade of Professor who are
teaching in disciplines that do not have Doctoral Training Units (UFDs), or who are
insufficiently represented in UFDs, or who are confronted with institutional constraints
which prevent them from defending their DEA or Master's thesis currently supervised will
have to prepare detailed individual reports.
These reports which should comprise theses supervised, notably of Postgraduate
level, and projects supervised or realized as well as didactic works, outreach, pedagogic
innovation, technological transfer or institutional development activities carried out, shall
be enclosed in the file of the teacher concerned for evaluation by the competent Organs
of the Consultative Committee of University Institutions (CCIU)
3. For the implementation of Article 15 (3) concerning applicants who have not
passed the "agrégation" examination and who wish to apply for a change of grade:
The provisions contained in article 15 (3) in question do not apply to those who had
already submitted their application files for the said "Agrégation" examination, as of 30
July 2003.
In brief, the above provisions have a dual concern:
- the application or equitable rules in examining the academic profiles and evolution of
the various applicants for promotion to the grade of Associate Professor, on the one
hand; and, on the order, the need to safeguard and give priority to excellence in
examining the application files of those seeking promotion on the basis of their research

672
works. For, this particularly demanding procedure in terms of scientific production should
not, in any way whatsoever, be relegated to the background.
B. THE IMPORTANCE AND CONDITIONS AND PROCEDURES FOR THE EFFECTIVE
PARTICIPATION OF LECTURERS LN THE SUPERVISION OF DEA STUDENTS,
MASTER'S OR EQUIVALENT THESES AND THE CO-SUPERVISION
DOCTORAT/ph.D THESE
Presidential Decree № 2000/048 of 15 March 2000 institutionalized the counting and
remuneration of the supervision of theses as extra teaching hours, with a view to better
valorizing these activities by considering them as teaching activities.
Order № 03/0050/MINESUP/DDES of 30 July 2003 takes this measure further by
co-opting Lecturers into the mainstream of teachers really involved in these fundamental
activities, by intensifying their participation in the supervision of DEA theses, Master's or
equivalent theses and the co-supervision Doctorat/Ph.D theses. This extension stems
from four major considerations:
1. The first consideration is the desire to attach greater value to the role of Lecturers
who are active in academic research, the objective being the complete fulfillment of the
statutory duties (besides teaching and participation in juries) assigned to members of the
Higher Education Teaching Corps. This consideration also includes the need for the
respect of the internal hierarchy of grades, as well as the relevant provisions of articles 7
and 10 of Decree № 93/035 of 19 January 1993 on the Special Status of Higher
Education Staff which define these other statutory missions, namely: participating in
research, promoting scientific work, supervising Assistant Lecturers and Students.
2. The second consideration is based on the obvious interest for a better output of our
Higher Education system, the normalization of the period for the preparation and defence
of dissertations and theses in conformity with regulatory and international deadlines. In
this regard, the greater involvement of Lecturers would effectively help in checking the
very many problems currently plaguing this domain.
In fact, the answers received recently within the framework of the assistance
programme for the completion of dissertations, theses and Accreditation to Supervise
Research (ASR) have revealed that more than 1700 Teachers or Students are presently
involved in preparing DEA, Master's, Ph.D/Doctorat theses or ASR.
Furthermore, due to the lack of adequate supervision as a result of the insufficient
number of Associate Professors and Professors, some DEA, Master's or equivalent
theses are defended after two or event threes (instead of one year), while the average
duration for the preparation of Doctorat/Ph.D theses today is from seven to ten years (as
opposed to (our years in well organized Universities).
For adequate supervision, Heads of University Institutions should ensure that the
traditional quotas corresponding to the maximum number of Researchers likely to be
registered at a given moment, under the super vision of the same Senior Research
Officer, are scrupulously respected.
3. The third consideration is related to the assistance which Professors and Associate
Professors should give to Lecturers, in order to initiate and encourage them in the
exercise of the academic and research responsibilities they will hold as Teachers of
professorial rank. The co-supervision of a Doctorat/Ph.D thesis by a lecturer and a
Professor or Associate Professor, under the statutory and academic responsibility of the
latter falls in line with this assistance.
For Lecturers who hold a Master's or Doctorate Degree, the co-supervision of a
Doctorat/Ph.D thesis can only begin after the defence of their Doctorat/Ph.D thesis or
ASR. This should in no way what so ever constitute a sanction. In fact, in the spirit of this

673
Circular, supervised DEA or Master's theses should be defended, while co-supervision of
these aims at effectively following up one or several Researchers registered in the
Doctorat/Ph.D Cycle, with a report on the state of progress where the defence has not yet
taken place.
4. The fourth and last consideration stems from other accompanying measures taken
by the Ministry of Higher Education, to supplement the efforts made by Universities, in
order to contribute to the building of real national Community of Teachers-Researchers,
by breaking the various barriers that hinder the work of the latter. As such:
- the Mobility Programme enables researchers to be affiliated to Doctoral Training
Units and to go on research missions to work with Research Supervisors who are
not in their University of origin;
- the Support Programme for the Finalization of Dissertations/Theses/
Accreditations to Supervise Research, and for the publication, of researchwork
and organization of scientific activities, will lead to a hitch-free finalization,
publication and valorization of research results.
All these competitive and transparent programmes will benefit from the organization
of "Doctoral defences" which through the presentation of candidates, constitute an
opportunity for a public presentation of the state of advancement of research work, and
as a result of this exercise, the setting up of a real collection or research themes, that are
being treated in the national University Community.
As accompanying measures, the next submission of application files within the
framework of the "Academic Mobility Programme" will give priority to the missions of
Teachers-Researchers registered in Doctoral Training Units (UFDs), where the latter do
not belong to the institutions of origin of the Researchers-Teachers concerned. In the
same light, support credits for the organization of scientific events, as a matter of priority,
will be reserved for projects which are squarely in line with the consolidation framework of
UFDs and/or the training of trainers.
In any case, the new statutory provisions of 30 July 2003, as elucidated by this
circular, fall within the global process of setting up Doctoral Training Units (UFDs) in our
Public Institutions of Higher Education, with the support or the Ministry of Higher
Education; it is understood that several Doctoral Training Units can be combined in one
Doctoral Training School. A proper implementation and a voluntarist assimilation of these
provisions, at all levels, should contribute to the graduate emergence of a positive
dynamism in the development of academic research, through an optimum valorization of
the available expertise, in the different specialities, within the entire Higher Education
Corps.
All the Officials concerned are responsible, each in his own sphere, for the
implementation of the instructions contained in this circular.

CC :
- SG/PR (ATCR)
- SG/PM (ATCR)
- MINESUP/CAB
- MINESUP/SG/CJ
- MINESUP/DDES/DPRC
-THE CONCERNED
- RECORD/FILES

674
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ***********
************

Circulaire n° 08/0008/MINESUP/CAB/ 03 décembre 2008 portant modifications de


la circulaire n° 03/0005/MINESUP/CAB/SG/ DDES/CJ du 30 décembre 2003 relative
aux mesures transitoires et aux modalités d'application de certaines dispositions
de l'arrêté ministériel n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les
critères de promotion des Personnels Enseignants des Institutions Publiques
d'Enseignement Supérieur au Cameroun.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


A MESDAMES ET MESSIEURS
- LES CHEFS DES INSTITUTIONS UNIVERSITAIRES PUBLIQUES;
- LES CHEFS DES ÉTABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES PUBLICS;
- LES ENSEIGNANTS DU CORPS DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR.

La présente circulaire vise à préciser et à expliciter les nouvelles dispositions de


l'article 15, alinéa 1a et b de l'arrêté n° 8/0346/MINESUP/CAB du 03 décembre 2008
issues des résolutions de la Commission de Coordination Universitaire (CCU) en sa
session du 11 novembre 2008.
La circulaire № 03/0005/MINESUP/CAB/SG/DDES/CJ du 30 décembre 2003 relative
aux mesures transitoires et aux modalités d'application de certaines dispositions de
l'arrêté ministériel n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les critères de
promotion des Personnels Enseignants des Institutions Publiques d'Enseignement
Supérieur au Cameroun est modifiée comme suit en ce qui concerne le changement de
grade pour l'accès au rang magistral dans les disciplines des Sciences Juridiques,
Politiques, Économiques et de Gestion et dans les disciplines des Sciences, des Lettres,
Arts et Sciences Humaines.
Au lieu de :
Pour l'application des dispositions de l'article 15 (1.a.) et 1.b) concernant la promotion
au grade de Maître de Conférences respectivement dans les disciplines des Sciences
Juridiques, Politiques, Économique et de Gestion, et dans les disciplines des Sciences,
des Lettres, Arts et Sciences Humaines:
Selon les termes de l'article 15(1), les Chargés de Cours doivent notamment, pour
postuler à un passage au grade de Maître de Conférences, « avoir participé à
l'encadrement d'au moins six mémoires de niveau DEA et co-encadré au moins une
thèse de Doctorat ».
Cette double exigence devra être progressivement satisfaite dans le temps, selon les
modalités pratiques et tes conditions cumulatives suivantes:
a) Octobre 2004 : être affilié à une Unité de Formation Doctorale (UDF) dans une
Institution Publique ou une Institution Privée reconnue d'Enseignement Supérieur;

675
b) À compter d'octobre 2005 : avoir encadré des étudiants en DEA ou Master avec
thèse, ou des mémoires de niveau équivalent en nombre au moins égal au nombre
d'année écoulées entre la date de candidature et octobre 2004 ;
c) À compter d'octobre 2006 : être engagé dans le co-encadrement d'au moins une
thèse de Doctorat/Ph.D.
Lire:
1. Pour l'application des dispositions de l'article 15 (la.) et lob) concernant la promotion au
grade de Maître de Conférences respectivement dans les disciplines des Sciences
Juridiques, Politiques, Économique et de Gestion, et dans les disciplines des Sciences,
des Lettres, Arts et Sciences Humaines:
Les Chargés de Cours doivent notamment, pour postuler à un passage au grade de
Maître de Conférences, avoir participé, selon les cas, à l'encadrement d'au moins six
mémoires de DEA ou de six mémoires de niveau Baccalauréat plus cinq ans des
Grandes Écoles.
Le reste sans changement.
Tous les Responsables intéressés sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution des prescriptions contenues dans la présente circulaire.

676
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix -Travail – Patrie Peace - Work - Fatherland
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPERIEUR EDUCATION

Circulaire N°15/0009/MINESUP/SG/DAUQ du 18 septembre 2015 relative aux


attributions des instances intervenant clans l'organisation et le déroulement
des concours d'entrée dans les établissements des Universités d'État

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


A Mesdames et Messieurs
- Les Chefs des Institutions Universitaires Publiques ;
- Les Chefs des Etablissements Universitaires Publics ;
- Les Inspecteurs Généraux ;
- Les Directeurs des Services centraux ;
- Les personnalités, enseignants de rang magistral.

Dans un souci d'assurer un meilleur fonctionnement des jurys des concours d'entrée
dans les établissements des Universités d'état, la présente circulaire vise à préciser et
expliciter les attributions des différentes instances impliquées dans l'organisation et le
déroulement des concours organisés par le Ministère de l'Enseignement Supérieur,
notamment le décret n°2012/433 du 1er Octobre 2012 portant organisation du Ministère
de l'Enseignement Supérieur et des textes spécifiques,
I - RAPPEL DE LA SUBSTANCE DES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
APPLICABLES
a- La première exigence concerne le respect des délais de convocation du jury et
l’atteinte du quorum,
Il convient que les délais raisonnables de convocation du jury soient respectés
conformément aux normes usuelles dans ce domaine. Ces délais sont retenus ou
confirmés ainsi qu'il suit : 03 jours au moins pour les délais de convocation du jury et de
remise des documents de travail
Il importe aussi de souligner que l'atteinte du quorum est une formalité substantielle avant
la tenue et le déroulement des travaux des jurys du concours d'entrée dans un
établissement des Universités d'État
b- Le deuxième rappel concerne la remise des documents, de travail aux- membres
du jury

II - ATTRIBUTIONS DES DIFFERENTS INTERVENANTS AU JURY DU


CONCOURS D'ENTREE DANS UN ETABLISSEMENT DES UNIVERSITES
D'ETAT
a- Cahier dé charges de l'Etablissement tors des travaux du jury du concours
d’entrée dans un établissement des universités d'État.

677
Les documents de travail à apprêta pour les délibérations du concours d’entrée, se
présentent comme suit :
- Le texte ouvrant le concours ;
- La décision, portant composition du jury ainsi que le texte portant désignation du
Président du jury et du Représentant du ministère de l’Enseignement supérieur ;
- Le rapport sur les différentes opérations (diffusion, des textes ouvrant le
Concours ; déroulement des épreuves, organisation des corrections et des
épreuves orales…) ;
- Les textes de l’autorité compétente désignant les différents intervenants à ce
niveau (les membres du secrétariat, les surveillants, les correcteurs, les
examinateurs…) ;
- Les listes complètes des candidats au concours par série, filière, section option,
par genre, ainsi que les tableaux statistiques permettant la meilleure lisibilité
possible ;
- Les dossiers complets de tous les candidats, ainsi que tous leurs cahiers de
composition ;
- Des jeux complets des épreuves proposées, le cas échéant, dans les deux
langues officielles ;
- Tout autre document de travail jugé nécessaire.
A l'issue des délibérations, les documents à remettre au Président du jury
(originaux), au représentant du ministre de l’Enseignement Supérieur et au Directeur des
Accréditations et de la qualité (copies) à savoir :
- Les diverses fiches statistiques ci-dessus indiquées ;
- Les procès-verbaux des délibérations signés et datés
- Les listes des candidats proposés à l’admission présentés en français et en
anglais et accompagnés d’une clé USB y afférente ;
- Tout autre document jugé nécessaire
A la fin des travaux du jury, le Chef de l'Etablissement récupère tous les documents
confidentiels des délibérations, à l'exception de ceux du Président du Jury, du
Représentant du Ministre de l’Enseignement Supérieur des Accréditations Universitaires
et de la Qualité.
L'archivage de l'ensemble de la documentation relative aux concours d'entrée et aux
examens de sortie doit faire l'objet d'une attention particulière»
b- Cahier de charges du jury du concours d’entrée dans un établissement des
Universités
- Avant toute délibération, le président doit s'assurer de la disposition effective des
documents de travail ci-après ;
- Texte de l'autorité compétente portant ouverture du concours ;
- Texte du MINESUP fixant le nombre de places offertes ;
- Textes du MINESUP fixant la composition du jury ;
- Texte portant nomination du président du jury et du Représentant du Ministre
de l'Enseignement Supérieur ;

678
- Texte de l’autorité compétente portant désignation des membres du
secrétariat, des surveillants, des examinateurs, des correcteurs ;
- Liste complète des candidats comportant toutes les rubriques d'identification
civile et académique ;
- Dossiers physiques de tous les candidats pour contrôle éventuel ;
- Au moins un jeu complet d'épreuves en français et en anglais pour contrôle
éventuel,
- Statistiques des candidatures comportant les éléments permettant la
meilleure lisibilité possible ;
- Rapport de Chef de l'Etablissement sur le déroulement du concours, assorti
des documents d'appui relatifs notamment aux stratégies de la diffusion la
plus large possible des informations en français et en anglais, à la confection
des épreuves dans les deux langues officielles, ainsi que les modalités de
correction des copies.
A l'issue des délibérations, le jury doit veiller à l’élaboration conforme des
documents ci-après.
- Procès-verbaux des délibérations comportant, outre toutes les notes et
moyennes des candidats ;
- Les signatures lisibles de tous les membres du jury ayant effectivement pris
part aux travaux
- Les noms et prénoms des signataires ;
- La date et le lieu de signature
- Rapport sur les délibérations, signé par tous les membres du jury comportant
les noms et prénoms de ces derniers. Renvoyer à une annexe le projet de
liste des admis (confidentialité),
- Projet de texte portant publication de la liste des candidats proposés à
l’admission définitive (ordre de mérite ou ordre alphabétique, selon les cas),
présenté en français et en anglais. Toujours préciser que les candidats sont
admis sous réserve de la présentation des originaux des diplômes requis. Les
noms et prénoms des candidats doivent être écrits conformément à la copie
de Pacte de naissance,
- Des projets de liste d'attente peuvent être arrêtés ; ils doivent être présentés
selon les mêmes exigences que pour les propositions d'admission définitives.
Les délais dans lesquels les candidats admis doivent s'inscrire à
l'Etablissement seront précisés, ainsi que les modalités réglementaires de
passage éventuel des candidats de la liste d'attente à la liste définitive,
- La proposition d'admission des candidats de la liste d'attente doit être
adressée par l'Etablissement au MINESUP impérativement la même année
académique, et au plus tard un mois après la date limite des inscriptions des
candidats de la liste principale.
- Tableaux statistiques des admissions définitives comportant toutes les
Indications permettant la meilleure lisibilité possible
- Une clé USB ou un CD contenant les projets de liste d'admission.

Il importe de souligner que, les documents de travail ayant un caractère


confidentiel seront rendus au chef de l'Etablissement dès les délibérations terminées.
Seuls le Président du jury, le représentant du Ministre de l’Enseignement Supérieur et le

679
Directeur des Accréditations Universitaires et de Qualité conservent les leurs pour la
suite de la procédure.
c- Cahier de charges du président du jury du concours d'entrée dans un
Etablissement des Universités d'Etat
1) Dès réception de la décision du Ministre de l’Enseignement Supérieur le
désignant comme Président du jury du concours, obtenir auprès de la Direction des
Accréditations Universitaires et de Qualité, Sous Direction des Évaluations Académiques
et des Certifications, les copies des textes ouvrant ledit concours et fixant la composition
du jury ;
2) Se munir des cahiers des charges des autres instances intervenant dans
l'organisation du concours (membres du jury ; Etablissement ; Université d'attache,
Représentant du Ministre de l'Enseignement Supérieur) ;
3) Prendre contact avec le Chef d'Etablissement, le Représentant du Ministre de
l’Enseignement Supérieur et le Directeur des Accréditations Universitaires et de la
Qualité, en vue d'arrêter d'un commun accord la date de la tenue du jury ;
4) A l'ouverture des travaux du jury, s'assurer que le quorum est atteint
(vérification) du mandat des différents membres), et que le contenu de la chemise des
membres du jury est conforme au cahier des charges de l’Etablissement.
5) Arrêter avec les membres du jury la méthodologie et la critériologie des
délibérations conformément aux textes en vigueur
6) Procéder à un sondage aléatoire sur la fiabilité des divers documents de
travail mis à la disposition du jury
7) A l’issue des délibérations, de concert le président du jury, et le Représentant
du Ministre de l'Enseignement Supérieur, le DAUQ ou son représentant et le chef de
l’Etablissement, s'assurent que tous les documents ayant trait aux résultats sont élaborés
conformément à la réglementation en vigueur, En effet les procès-verbaux et autres
rapports doivent comporter les noms et prénoms ainsi que la signature de tous les
membres du jury ayant effectivement pris part aux travaux. De même, les documents
signés doivent être datés. Les noms et prénoms des candidats proposés des candidats
proposés à l’admission seront écrits avec un soin particulier et en conformité avec la
copie conforme de l’acte de naissance fournie par chaque candidat.
8) En vue de garantir la confidentialité des délibérations, s'assurer que le Chef de
l'Etablissement récupère tous les documents de travail ayant trait aux résultats. Seuls le
Président du jury, le Représentant du Ministre de l'Enseignement Supérieur et le
Directeur des Accréditations Universitaires et de la Qualité (DAUQ) conservent les leurs
pour la suite de la procédure.
9) S'assurer que le dossier à présenter au Ministre de l'Enseignement Supérieur
comporte, outre le rapport circonstancié du Président du jury :
- Les procès-verbaux des délibérations ;
- Le rapport des travaux du jury ;
- Les diverses fiches statistiques ;
- Le projet de texte (en français et EN anglais) portant résultats ;
- Tout autre document jugé utile.
10) Prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de présenter au Ministre
de l'Enseignement Supérieur, dans les délais les plus brefs, le compte-rendu de
l’exécution de la mission.
d- Cahier de charges du représentant du ministre de l'Enseignement 'Supérieur au
jury du concours d'entrée dans un établissement des Universités d'État
1) Dès réception de la décision portant désignation du Représentant du Ministre
de P Enseignement Supérieur au jury concerné, obtenir auprès de la Direction des

680
Accréditations Universitaires et de la Qualité, Sous-Direction des Evaluations
Académiques et des Certifications, les copies des textes ouvrant le concours et fixant la
composition, du jury;
2) Rencontrer le Ministre de l'Enseignement Supérieur sans délais ;
3) Se munir des cahiers de charges des autres intervenants (membres du jury,
Etablissement, Université d'attache, Président du Jury) ;
4) Prendre contact avec le CHEF de l’Établissement et LE Président du jury, en
vue d'arrêter d’un commun accord la date et la tenue du jury ;
5) Dans les différentes phases des assises du jury, appuyer le Président du jury
dans la vérification de la conformité des documents de travail, de la méthodologie et de la
critériologie des délibérations conformément à la réglementation en vigueur ;
6) A l'issue des délibérations, de concert avec le Président de jury et le Chef de
l'Etablissement, s'assurer que tous les documents relatifs aux résultats sont élaborés
conformément à la réglementation en vigueur. En effet, les procès-verbaux et autres
rapports des délibérations doivent comporter les noms et prénoms ainsi que les
signatures de tous les membres du jury ayant effectivement pris part aux travaux. De
même, les documents signés doivent être datés, Les noms et prénoms des candidats
proposés à l'admission seront écrits avec un soin particulier et conformément à la copie
de l'acte de naissance fournie par chaque candidat.
7) En vue de garantir la confidentialité des délibérations, de concert avec le
Président du jury, s'assurer que le Chef d'Etablissement récupère tous les documents de
travail ayant trait aux résultats. Seuls le Président du jury, le Représentant du Ministre de
P Enseignement Supérieur et le Directeur des Accréditations universitaires et de la
Qualité conservent les leurs pour la suite de la procédure;
8) S'assurer que le dossier d'appui du compte-rendu à faire tenir au Ministre de
l'Enseignement Supérieur comporte une copie conforme :
- Des procès-verbaux des délibérations
- Du rapport des travaux du jury
- Des diverses fiches statistiques
- Du projet de texte, (en français et en anglais) portant résultats, ainsi que
tout autre document jugé utile.
9) Prendre toutes les dispositions nécessaires, afin de rendre compte au Ministre
de l’Enseignement supérieur, sans délai, de l'exécution de la mission,

J’attache du prix à la stricte et saine application des directives contenues dans la


présente circulaire.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
Jacques FAME NDONGO

Ampliations
- CAB/MINESUP ;
- SG/MINESUP ;
- Recteurs/Vice-Chancellors ;
- Chefs d'Etablissements. ;
- IGA /IGS;
- Toutes les Directions et Divisions ;
- Chronos/Archives.

681
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************

Décision N° 06/0321/MINESUP/CAB/SG/IGA/CJ du 16 mai 2006 portant création des


Organes Opérationnels pour la mise en place du Système LMD dans
l'Enseignement Supérieur au Cameroun.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu la loi n°2005/008 du 29 décembre 2005 portant loi de finances de la République
du Cameroun pour l'exercice budgétaire 2006 ;
Vu la Déclaration des Chefs d'État de la CEMAC sur la Construction de l'Espace CE
MAC de l'Enseignement Supérieur de la Recherche et de la Formation professionnelle en
date du 11 février 2005 :
Vu la Convention régissant l'Union Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale
(UEAC) notamment les dispositions relatives à l'Enseignement Supérieur, à la Recherche
et à la Formation Professionnelle ;
Vu la Décision du Conseil des Ministres de la CEMAC n° 06/05-UEAC-019-CM-13
du 05 février 2005 portant création d'une Cellule Technique LMD pour la Construction de
l'Espace CEMAC de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de la Formation
Professionnelle ;
Vu le décret n°2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2004/322 du 8 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu la Circulaire n°06/013/CF/MINEFI du 12 janvier 2006 portant instructions
relatives à l'exécution et au Contrôle de l'Exécution du Budget de l'État et des
Organismes Subventionnées pour l'exercice 2006 ;
Vu les Recommandations de la Conférence des Recteurs des Universités et des
Responsables des Organismes de Recherche de la CEMAC, en date du 15 mars 2006 à
Malabo ;
Vu les nécessités de service,
DÉCIDE:
Article 1er.- (1) Il est créé au sein du Ministère de l'Enseignement Supérieur et des
Universités d'État, pour la mise en place du Système LMD (Licence, Master. Doctorat),
des organes opérationnels auprès du Ministre de l'Enseignement Supérieur, des
Recteurs des Universités, des Chefs d'Établissements et des Chefs de Départements
des Universités.
(2) Les Organes créés conformément à l'alinéa 1er sont les suivants:

682
- Le Comité de Pilotage du Système LMD auprès du Ministre de l'Enseignement
Supérieur, en abrégé, Comité LMD;
- Les Commissions Techniques Académiques LMD en abrégé, Commissions LMD;
- Les Sections Techniques Académiques LMD, en abrégé Sections LMD ;
- Les Cellules Techniques Académiques LMD, en abrégé Cellules LMD;
TITRE I : DU COMITE DE PILOTAGE
CHAPITRE UNIQUE : LE COMITE DE PILOTAGE
Article 2 : Le Comité LMD est l'organe de pilotage du Système LMD au niveau du
Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 3 : Placé sous l'autorité du Ministre de l'Enseignement Supérieur, le Comité LMD
a pour missions :
- la validation du diagnostic global de l'état des lieux de l'enseignement supérieur,
de la recherche et de la formation professionnelle au Cameroun, en rapport avec
l'environnement économique national et le marché, de remploi ;
- la mise en place des organes opérationnels pour la mise en œuvre du système
LMD au sein des Universités Camerounaises.
Article 4 : Le Comité LMD est notamment chargé :
- de prendre toutes initiatives et de faire toutes propositions utiles au Ministre de
l'Enseignement Supérieur en vue de l'adoption, de l'appropriation et de
l'application du Système LMD :
- d'organiser toutes formes de concertation, d'échanges et de sensibilisation pour
faire connaître le Système LMD ;
- d'inventorier les problèmes posés par l'introduction du Système LMD dans les
Universités, les Grandes Écoles et les IUT du Cameroun ;
- de coordonner l'action des différents acteurs concernés par le Système LMD
dans l'Enseignement Supérieur au Cameroun ;
- de conduire les réformes relatives à l'organisation des études, à la collation des
titres, grades et diplômes universitaires, et à l'organisation des services de
scolarité, dans le respect des orientations définies par les organes compétents
de la Communauté Économique et Monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC) en
vue de permettre l'émergence et la promotion d'un espace commun CEMAC de
l'enseignement supérieur, de la recherche et de la formation professionnelle ;
- d'examiner toutes mesures transitoires relatives à la gestion des études, des
filières, des diplômes et des étudiants de l'ancien système en vigueur à la date
de mise en œuvre du LMD dans chaque établissement ;
- d'identifier et de définir les champs prioritaires pour l'arrimage de l'offre de
formation et les activités de recherche à l'économie, au plan national et sous-
régional;
- de faire toutes propositions utiles pour l'adaptation de l'enseignement secondaire
aux évolutions qu'entraîne le Système LMD, notamment en ce qui concerne le
Baccalauréat et le GCE AL :
- de faire toutes les propositions utiles sur les opportunités de partenariats et de
coopération institutionnels, techniques et financiers, en vue d'assurer la qualité et
la pertinence du Système LMD mis en place au Cameroun et dans la zone
CEMAC ;
- examiner toutes mesures rendant à arrimer les Universités camerounaises à
celles de l'Espace universitaire CEMAC.
Article 5 : Le Comité LMD est composé ainsi qu'il suit :
Président: - le Ministre de l'Enseignement Supérieur
683
Vice-Président : - le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Coordonnateur: - l'Inspecteur Général des Affaires Académiques du Ministère de
l'Enseignement Supérieur :
Coordonnateur adjoint : - le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur
du Ministère de l'Enseignement Supérieur:
Membres :
- l'Inspecteur Général des Services ;
- le Secrétaire Permanent du Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique et Technique ;
- un Représentant de la Présidence de la République:
- un Représentant des Services du Premier Ministre ;
- un Représentant du Ministère de la Recherche et de l'Innovation ;
- un Représentant du Ministère des Enseignements Secondaires ;
- un Représentant du Ministère de l'Économie et des Finances ;
- un Représentant du Ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle ;
- un Représentant du Ministère de la Planification, de la Programmation du
Développement et de l'Aménagement du Territoire ;
- un Représentant du Ministère de l'Éducation de Base ;
- les Conseillers Techniques 1 et 2 ;
- les Inspecteurs des Affaires Académiques n°s 1, 2, 3 et 4 ;
- les Inspecteurs de Service n°s I, 2 et 3 ;
- le Directeur de l'Assistance et de l'Orientation Universitaire ;
- le Directeur des Affaires Générales ;
- le Chef de Division de la Prospective, de la Recherche et de la Coopération ;
- le Chef de Division de la Promotion du Dialogue et de la Solidarité Universitaires;
- Le Chef de la Cellule de Communication ;
- le Chef de la Cellule de Suivi ;
- le Chef de la Cellule Juridique ;
- le Chef de la Cellule Informatique ;
- le Sous-Directeur des Programmes d'Enseignement et des Examens ;
- le Sous-Directeur de l'Enseignement Supérieur Privé ;
- le Sous-Directeur des Systèmes Universitaires Comparés et des Équivalences
Académiques ;
- le Sous-Directeur de l'Assistance aux Étudiants ;
- le Sous-Directeur de la Santé, du Sport Universitaire et des Activités socio-
culturelles;
- le Sous-Directeur de l'Orientation Universitaire et de l'Insertion Socio-
professionnelle ;
- le Sous-Directeur du Budget, du Matériel et de la Maintenance ;
- le Chef de la Cellule de Communication;
- le Chef de la Cellule des Statistiques et du Système d'Information Universitaire ;
- le Chef de la Cellule de la Prospective ;
- le Chef de la Cellule de la Coopération ;
- le Chef de la Cellule de la Promotion et de la Recherche universitaire ;
- le Chef de la Cellule de la Promotion du Dialogue ;
- le Chef de la Cellule de la Solidarité Universitaire ;
Rapporteurs:
- les Inspecteurs des Affaires Académiques n°s 3 et 4 ;
- le Chef de la Cellule Juridique. Secrétariat
- le Chef de Service des Programmes d'Enseignement ;

684
- le Chef de Service des Systèmes Universitaires Comparés ;
- le Chargé d'Études Assistant n° 1 de la Cellule Informatique ;
- les Chargés d'Études Assistant n° 1 et 2 de la Cellule Juridique ;
- le Chargé d'études Assistant n° 1 de la Cellule du Suivi ;
- Mme NGO NTAM Régine.
TITRE II : DES ORGANES TECHNIQUES ACADÉMIQUES LMD
CHAPITRE 1 : DE LA COMMISSION TECHNIQUE ACADÉMIQUE LMD
Article 6: La Commission LMD est l'organe de pilotage du Système LMD au sein de
l'Université.
Article 7: Placée sous l'autorité du Recteur de l'Université, la Commission LMD est
chargée:
- de la promotion d'un espace CEMAC de l'enseignement supérieur, de la
recherche et de la formation professionnelle au sein de l'Université, en rapport
avec les autres Universités de la Zone CEMAC ;
- de l'organisation, du suivi et de l'évaluation du processus de mise en place
progressive du Système LMD au sein de l'institution universitaire (Cycles,
diplômes, système CCTS, mobilité) ;
- de l'élaboration d'un cadre fonctionnel relatif aux organes techniques
académiques ;
- du plan d'action de l'offre de formation au sein de l'institution universitaire ;
- de la définition des normes de pertinence sociale et de qualité de la formation
dispensée au sein des établissements, notamment par le développement des
capacités pédagogiques des établissements ;
- de la planification des filières professionnalisantes et des nouvelles offres de
formation ;
- du renforcement de la gouvernance académique notamment la gestion de la
scolarité et le plan directeur informatique de l'Université ;
- du plan d'action de la gestion de la recherche, du développement des structures
de productivité, de valorisation et d'évaluation de la recherche académique ;
- de la valorisation des ressources humaines nécessaires.
Article 8 : La Commission LMD est composée ainsi qu'il suit:
Président: - le Recteur de l'Université
Vice-Présidents: - le Vice-Recteur chargé de l'Enseignement
- le Vice-Recteur chargé de la Recherche et de la Coopération.
Membres:
- le Vice-Recteur chargé de l'Inspection ;
- le Secrétaire Général ;
- le Conseiller Technique ;
- le Directeur des Affaires Académiques et de la Coopération ;
- le Directeur des Œuvres Universitaires ;
- les Chefs d'Établissement ;
- les Enseignants de rang magistral membres du Conseil d'Administration ;
- les Représentants des milieux socioprofessionnels membres du Conseil
d'Administration ;
- les Représentants des Étudiants membres du Conseil d'Administration.
Secrétariat:
- le Directeur des Affaires Académiques et de la Coopération
- les Chefs de Division.

685
Le Président de la Commission LMD peut faire appel à toute personne, en raison de sa
compétence avérée, sur les points inscrits à l'ordre du jour.
Article 9: Les fonctions de Président, Vice-Présidents, Membres de la Commission
Technique Académique ou du Secrétariat sont gratuites. Toutefois, il peut être accordé
une indemnité de session dont le montant est fixé par le Recteur de l'Université.
Les frais relatifs au fonctionnement et à l'indemnité de session sont imputables sur le
budget de l'Université (Services communs).
CHAPITRE II : DES SECTIONS TECHNIQUES ACADÉMIQUES LMD
Article 10 : La Section LMD est l'organe de pilotage du Système LMD au niveau de
l'Établissement.
Article 11 : Placée sous la responsabilité du Chef d'Établissement, la Section LMD a
pour missions :
- l'élaboration de l'état des lieux de l'offre de formation au sein de l'établissement ;
- le démarrage et le fonctionnement effectif du Système LMD au sein de
l'établissement;
- la définition des mesures transitoires à proposer à l'Université pour le suivi et la
gestion
- de la Scolarité et de la diplômation des anciens étudiants inscrits au sein de
l'établissement à la date du démarrage effectif du nouveau système.
À cet effet, la Section LMD est chargée :
- de conduire le processus de mise en œuvre effective du système LMD au sein de
l'établissement, en rapport avec les organes consultatifs compétents ;
- de proposer les modalités académiques, pédagogiques, financières et matérielles
de mise en œuvre du Système LMD ;
- d'harmoniser les programmes de formation et le dispositif de recherche de
l'établissement, en conformité avec les normes définies dans le cadre de l'espace
CEMAC d'enseignement supérieur, de la Recherche et la Formation
Professionnelle ;
- d'élaborer un cadre commun relatif à la politique contractuelle MINESUP -
Université - Établissement ;
- d'examiner et d'adopter les projets de programmes d'enseignement proposés par
les Départements
- d'examiner et d'adopter le règlement pédagogique régissant les nouveaux
programmes des Licences, Masters et Doctorats délivrés par l'établissement ;
- de proposer des mesures de renforcement des capacités pour la gestion de la
scolarité de l'établissement:
- de proposer les UFD (Unités de Formations Doctorales) et les Écoles Doctorales
pour les études post-universitaires ;
- de proposer un cadre de coopération inter-universitaire avec les établissements
similaires de la CEMAC et d'ailleurs:
- de proposer toutes mesures utiles pour l'appropriation et la sensibilisation vis-à-
vis du Système LMD au sein de rétablissement et auprès des partenaires de
rétablissement;
- de proposer un chronogramme approprié de mise en œuvre effective et
progressive du système LMD au sein de rétablissement.
Article 12: La Section LMD est composée ainsi qu'il suit:

686
- Président: - le Chef d'Établissement
- Vice-Président :- l'Adjoint responsable de la Formation et de la Scolarité.
- Membres :
- les Adjoints au Chef d'Établissement ;
- les Chefs de Département ;
- 03 Représentants des Professeurs ;
- 03 Représentants des Maîtres de Conférences ;
- 05 Représentants des Chargés de Cours
- 06 Représentants des Étudiants dont 03 garçons et 03 filles.
Secrétariat :- les Responsables des Services et Bureaux de Scolarité Les fonctions de
Président, Vice-Président, Membres de la Section Technique Académique LMD ou du
Secrétariat sont gratuites. Toutefois, il peut leur être accordé une indemnité de session
dont le montant est fixé par le Chef d'Établissement.
Les dépenses afférentes au Secrétariat et à l'indemnité de session sont imputables au
budget de l'Établissement
CHAPITRE III : DES CELLULES TECHNIQUES ACADÉMIQUES LMD
Article 13: La Cellule LMD est l'organe de pilotage du Système LMD au niveau du
Département.
Article 14: Placée sous la responsabilité du Chef de Département de la Cellule LMD a
pour missions :
- l'élaboration d «un cadre conceptuel pour le déploiement de la formation et de
LMD recherche dans le cadre des compétences académiques dévolues au
Département ;
- la définition du dispositif de formation et de recherche dans le cadre des filières
du Département ;
- l'élaboration d'un règlement pédagogique régissant les activités d'enseignement,
de recherche et d'appui au développement rentrant dans les champs des
compétences du Département ;
- la mise en œuvre du Système LMD au sein du Département, suivant le
chronogramme.
À cet effet, la Cellule LMD est chargée:
- de la définition des objectifs spécifiques de formation et de recherche du
Département dans le cadre des Licences, Masters et Doctorats gérés par le
Département ;
- de l'élaboration des programmes pédagogiques destinés à la formation ;
- de la définition des champs de formation et de recherche prioritaires, émergents
ou porteurs intéressant le Département ;
- de l'élaboration de cadres de maquette d'offre de formation - métier au regard
des qualifications et des certifications nécessaires sur le marché de l'emploi et de
la recherche – développement ;
- de l'appropriation académique et pédagogique de la problématique de l'espace
de l'enseignement supérieur, de la recherche et de la formation professionnelle
de la CEMAC ;
- de la promotion d'un espace CEMAC des savoirs, des connaissances et de
l'innovation capable d'une croissance économique durable et d'une amélioration

687
qualitative et quantitative des ressources humaines au plan national et de la
sous-région.
Article 15 : La Cellule LMD est composée ainsi qu'il suit :
Président: - le Chef de Département ;
Vice-Président: - l'Enseignant le plus ancien dans le grade le plus élevé:
Membres:
- Tous les Professeurs titulaires ;
- Tous les Maîtres de Conférences ;
- 05 Chargés de Cours au plus ;
- 05 Assistants au plus ;
- 06 Étudiants du Département, dont 03 garçons et 01 fille.
Les fonctions de Président, Vice-Président, Membre de la Cellule ou du Secrétariat sont
gratuites, Toutefois, il peut leur être accordé une indemnité de session par décision du
Chef d'Établissement, sur proposition du Chef de Département.
Les frais relatif au Secrétariat et à l'indemnité de session de la Cellule Technique
Académique LMD sont imputables dans le budget de l'Établissement
TITRE III : DISPOSITIONS FINALES ET DIVERSES
Article 16 : Les organes opérationnels visés dans la présente décision émettent des
avis à l'attention du Ministre de l'Enseignement Supérieur et des Recteurs des
Universités.
Article 17 : Les fonctions ci-dessus visées au titre du Comité de Pilotage, des
Commissions techniques Académiques, des Sections Techniques Académiques, des
Cellules Techniques Académiques sont valables jusqu'à la mise en place effective du
Système LMD, suivant le chronogramme adopté par la Conférence des Recteurs des
Universités de la CEMAC.
Article 18 : La présente décision prend effet pour compter de la date de signature.
Article 19 : Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur, les
Recteurs des Universités d'État et l'Inspecteur Général Académique sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l'exécution de la présente décision qui sera enregistrée
et communiqué partout où besoin sera.
Yaoundé le 16 mai 2006

Ampliations
- MINETAT/SG/PR (ATI)
- SG/PM (ATI)
- SG/MINESUP
- IGS/IGA/MINESUP
- Toutes Directions, Divisions et Cellules
- Toutes Universités d'État
- Chrono/archives

688
E. COOPERATIONS ET PARTENARIATS
Accord culturel entre le Gouvernement de la République du Cameroun et le
Gouvernement de la République Populaire de Chine

Le gouvernement de la République du Cameroun et le Gouvernement do la République


Populaire de Chine (dénommés ci-après «les Parties contractantes»), Désireux de
renforcer les relations amicales des deux pays et de promouvoir leurs échanges
culturels,
Ont décidé de conclure le présent Accord dont les dispositions sont les suivantes :
Article 1 : Les Parties contractantes sont convenues de développer, conformément aux
principes de l'égalité et des avantages réciproques, les échanges et la coopération entre
les deux pays dans les domaines de Ia culture, de l'éducation, de la science, de la santé
publique, des sports, de l'édition, de la presse et de la radiodiffusion.
Article 2 : Les Parties contractantes sont convenues de procéder aux échanges et à la
coopération culturelle et artistique sous les formes suivantes:
a) Échange d'écrivains et d'artistes pour des visites ;
b) Envoi réciproque de troupes artistiques pour des représentations ;
c) Échange d'expositions culturelles ou artistiques.
Article 3 : Les Parties contractantes sont d'accord pour procéder, dans le domaine de
l'éducation, aux échanges et à la coopération sous les formes suivantes:
- envoyer réciproquement des enseignants, des savants et des spécialistes pour
effectuer des visites, accomplir des missions d'études ou donner des cours ;
- octroyer mutuellement des bourses d'études en fonction des besoins et des
possibilités de l'une et de l'autre ;
- favoriser et encourager le contact et la coopération directs entre les écoles
supérieures des deux pays ;
- encourager l'échange de manuels ainsi que d'autre livres et documentations relatifs
à l'éducation entre les établissements d'enseignement des deux pays ;
- encourager respectivement leurs chercheurs et spécialistes à participer à des
colloques professionnels internationaux tenus sur le territoire de l'autre Partie.
Article 4 : Chacune des deux parties consent à faire traduire et publier des œuvres
littéraires et artistiques remarquables de l'autre partie. Les deux parties sont d'accord
pour échanger des livres, des périodiques et des documentations littéraires et artistiques.
Article 5 : Les parties contractantes sont convenues d'intensifier le contact et la
coopération entre les organisations sportives des deux pays et d'envoyer mutuellement,
compte tenu des besoins et des possibilités de l'une et de l'autre, des sportifs, des
entraîneurs et des équipes sportives et des compétitions amicales ainsi que pour
l'échange d'expériences professionnelles.
Article 6 : Les Parties contractantes sont convenues d'effectuer des échanges
d'expériences en matière de médecine et de santé publique.
Article 7 : Les Parties contractantes consentent à procéder à des échanges et à la
coopération dans les domaines de la presse, de la radiodiffusion, de la télévision et du
cinéma.
Article 8 : Les parties contractantes sont convenues d'entreprendre des échanges dans
le domaine des sciences sociales, notamment par l'envoi réciproque de scientifique en la
matière pour effectuer des visites ou donner des conférences et par l'échange de
documentations.
Article 9 : Les Parties contractantes encouragent l'établissement de relations d'échange
et de coopération entre les bibliothèques des deux pays.

691
Article 10 : Les parties contractantes sont convenues dans le cadre du présent Accord
de définir ultérieurement par des Protocoles spécifiques, les modalités d'application et de
financement des activités à entreprendre dans les divers domaines définis à l'article I.
Article 11 : Le présent accord entrera en vigueur à la date de sa signature. Valable
pour une période de cinq ans, il est renouvelable par tacite reconduction de cinq ans en
cinq ans, à moins que l'une des parties contractantes ne notifie à l'autre, par écrit, son
intention de le résilier, et ce, six mois avant son expiration.
Par ailleurs, les parties contractantes s'engagent, en cas de dénonciation anticipée
dudit Accord, à réaliser jusqu'à son terme tout projet en cours d'exécution.
Fait à Beijing, le 27 août 1984, en double exemplaire, en langues française et chinoise,
les deux textes faisant également foi.
Pour le Gouvernement de la République du Cameroun
Pour le Gouvernement de la République Populaire de Chine

692
Accord culturel entre le Gouvernement de la République Gabonaise et le
Gouvernement de la République Fédérale du Cameroun

Le gouvernement de la République Gabonaise d'une part et


Le Gouvernement de la République Fédérale du Cameroun d'autre part
Soucieux de renforcer leurs relations culturelles de manière à favoriser davantage leur
amicale collaboration ;
Fidèles à l'esprit du Communiqué Final de Ngaoundéré en date du 23 mars 1968,
mettant l'accent sur la nécessité de renforcer leur coopération culturelle, ont décidé de
conclure le présent accord.
Article 1er : Les Parties Contractantes s'efforcent de développer dans toute la mesure
du possible les relations entre les deux pays dans les domaines universitaire, scolaire,
scientifique, technique, culturel, sportif et artistique, de façon à contribuer à une meilleure
connaissance de leurs cultures respectives ou de leurs activités dans ces domaines.
Article 2 : Les Parties Contractantes faciliteront l'échange d'enseignants, de
chercheurs, d'étudiants et stagiaires, de spécialistes, de techniciens, de conférenciers ou
de toute personne exerçant une activité dans l'un des domaines visés à l'article 1er du
présent accord.
Article 3 : Chacune des Parties Contractantes facilitera la fréquentation des Universités
et Instituts Scientifiques Supérieurs, aux nationaux de l'autre Partie.
Article 4 : Chaque partie contractante garantira aux hommes de sciences, aux
universitaires, aux chercheurs et aux enseignants de l'autre Partie ?
Article 7 : Les Parties Contractantes encourageront la coopération technique ainsi que
l'échange de programmes culturels et artistiques entre les stations de Radio ou de
Télévision.
Article 8 : Les Parties Contractantes favoriseront dans la limite de leurs législations
respectives l'échange et la diffusion des livres, des brochures périodiques à caractère
littéraire, artistique, scientifique ou technique, de la musique enregistrée et des films
d'intérêt éducatif ou documentaire, produits par leurs nationaux.
Article 9 : Chacune des parties contractantes favorisera sur son territoire,
conformément aux lois, règlements et moralité en vigueur, l'organisation d'expositions
artistiques et scientifiques, de concerts, de représentations théâtrales ou folkloriques et
de projections cinématographiques à valeur exclusivement éducative et artistique
produits par l'autre Partie ainsi que de compétitions sportives.
Article 10 : Chaque Partie contractante s'efforcera d'inclure, dans les programmes
d'Histoire et Géographie en vigueur dans ses établissements scolaires et universitaires,
des enseignements et des notions permettant une connaissance objective de l'autre
partie.
Article 11 : Le présent accord entrera en vigueur après échange des instruments de
ratification et sera valable pour une période de 5 ans renouvelable par tacite
reconduction. Il pourra être dénoncé pour l'une ou l'autre partie contractante 1 an avant
l'expiration de la période de validité normale.

693
En cas de dénonciation, la situation dont jouissent les divers bénéficiaires continuera
jusqu'à la fin de l'année en cours.
Article 12 : Des protocoles culturels annuels détermineront en tant que de besoin les
modalités d'application du présent Accord.

Fait à Libreville le 29 janvier 1972

En deux originaux, chacun d'eux faisant également foi.


Pour la République Gabonaise,
Lt-Colonel MAMIAKA Ministre de l'Intérieur
Pour la République Fédérale du Cameroun
Raphaël Monsieur KEUTCHA Jean
Ministre des Affaires Étrangères

694
Accord entre le Gouvernement de la République du Cameroun et le Gouvernement
de la République Populaire de Chine relatif à la reconnaissance mutuelle des
diplômes, des titres et des grades universitaires

Le Gouvernement de la République du Cameroun (dénommé ci-après la partie


Camerounaise), représenté par le Ministre de l'enseignement Supérieur, d'une part, et le
Gouvernement de la République populaire de la Chine (dénommé ci-après la partie
chinoise), représenté par le Président de la Commission d'État pour l'éducation, d'autre
part, désireux de renforcer les relations d'amitié et de coopération existantes, et de
promouvoir les échanges et le développement de l'enseignement supérieur des deux
pays, sont convenus de ce qui suit sur la reconnaissance mutuelle des diplômes, des
titres et des grades universitaires :
Article 1 : La partie chinoise reconnaît les diplômes du Baccalauréat et du General
Certificate of éducation Advanced Level délivrés à la fin des études secondaires au
Cameroun. Les titulaires camerounais de l'un de ces diplômes peuvent présenter leur
candidature aux établissements d'enseignement supérieur chinois de cycle court ou
normal, conformément aux règlements en vigueur dans ces établissements.
Article 2 : La partie camerounaise reconnaît le diplôme de fin d'études du second cycle
de l'enseignement secondaire délivré en Chine. Les titulaires chinois de ce diplôme ayant
reçus à l'Examen national d'entrée à l'université peuvent présenter leur candidature aux
établissements d'enseignement supérieur du Cameroun, conformément aux règlements
en vigueur dans ces établissements.
Article 3 : La partie chinoise reconnaît les diplômes de Licence (Bachelor), Maîtrise
(Master) et les Doctorats délivrés par les établissements d'enseignement supérieur
camerounais. Les titulaires de ces diplômes peuvent présenter leur candidature aux
établissements d'enseignement supérieur et de recherche chinois pour préparer, selon le
cas, le Master, ou le Doctorat, ou préparer, selon le cas, le Master, ou le Doctorat, ou
entreprendre des activités d'enseignement supérieur et/ou de recherche scientifique,
conformément à la réglementation en vigueur dans ces établissements.
Article 4 : La partie camerounaise reconnaît les diplômes de Bachelor, de Master et de
Doctorat délivrés par les établissements d'enseignement supérieur chinois. Les titulaires
de ces diplômes peuvent présenter leur candidature aux établissements d'enseignement
supérieur camerounais afin de préparer, selon le cas, la Maîtrise (Master) ou le Doctorat,
ou d'entreprendre des activités d'enseignement et/ou de recherche, dans ces
établissements.
Article 5 : La partie chinoise reconnaît les diplômes et titres techniques et
professionnels d'ingénieurs, de Médecin, ainsi que les autres titres agréés et décernés
par le Cameroun. Les titulaires de ces diplômes et titres peuvent présenter leur demande
en conformité avec la même qualification des candidats chinois auprès des
établissements d'enseignement supérieur chinois ou d'autres établissements, en vue
d'entreprendre selon le cas, des études universitaires ou post-universitaires et/ou des
activités d'enseignement ou de recherche scientifique, conformément à la réglementation
en vigueur dans ces établissements.
Article 6 : La partie camerounaise reconnaît les diplômes et titres techniques et
professionnels chinois d'Ingénieur, de Médecin, de Dentiste, de Pharmacien, de Médecin
vétérinaire et les autres titres agréés et décernés par la Chine. Les titulaires de ces
diplômes et titres peuvent présenter leur demande en conformité avec la même
qualification des candidats camerounais, auprès des établissements d'enseignement

695
supérieur ou d'autres établissements camerounais, en vue d'entreprendre selon le cas,
des études post-universitaires ou des activités d'enseignement et de recherche
scientifique, conformément à la réglementation en vigueur dans ces établissements.
Article 7 : Les deux parties reconnaissent mutuellement les grades universitaires
décernés aux enseignants dans leurs pays respectifs. Les titulaires de ces grades dans
l'un des pays peuvent exercer des activités d'enseignement et de recherche dans les
établissements d'enseignement supérieur de l'autre pays.
Article 8 : Les deux parties sont convenues de se conformer aux dispositions prévues
aux articles I à Vil du présent accord dans l'examen de la qualification des candidats de
l'une et de l'autre partie aux études, au perfectionnement ou à une activité
d'enseignement et de recherche dans les établissements d'enseignement supérieur.
Article 9 : Les deux parties sont convenues de tout mettre en œuvre pour faciliter la
communication à la partie qui en fait la demande, de toutes les informations relatives aux
programmes et à la durée des études, au système d'examen et à l'authentification des
diplômes, des titres et des grades universitaires.
Article 10 : Les deux parties sont convenues de s'informer mutuellement le plus tôt
possible des réformes et modifications qui seraient apportées à leurs systèmes
d'enseignement supérieur respectifs et à la délivrance des diplômes, des titres et des
grades universitaires de leurs établissements d'enseignement supérieur.
Le présent Accord entrera en vigueur à partir du jour où il sera signé par les
représentants des deux parties. Toutefois, il pourra être modifié ou dénoncé par l'une ou
l'autre des deux parties qui en avisera l'autre d'un échange de notes six mois à l'avance.

Fait et signé à Beijing le 04 mai 1994 en deux exemplaires en langues française et


chinoise, les deux textes faisant également foi.

696
Accord Entre le Gouvernement de la République du Cameroun et le Gouvernement
de la République Démocratique Allemande relatif à la reconnaissance mutuelle
d'études, de diplômes et de grades Universitaires

Le gouvernement de la République du Cameroun et le Gouvernement de la République


Démocratique Allemande, dénommés ci-après «Parties» désireux de renforcer les
relations amicales existant entre la République du Cameroun et la république
Démocratique Allemande, d'encourager et d'approfondir la coopération dans le domaine
de l'Enseignement, de l'éducation et de la recherche, en conformité avec les principes du
droit international, notamment ceux de l'égalité souveraine des États et de la non-
ingérence dans les affaires intérieures ainsi qu'en application de l'Accord sur la
coopération culturelle et scientifique conclu le 17 mai 1984 entre la République du
Cameroun et la République Démocratique Allemande, ont convenu de ce qui suit :
Article 1er :
(1) Le «Reifezeugnis (Abitur)» de l'École d'Enseignement général élargie de la
République Démocratique Allemande et le baccalauréat de l'Enseignement secondaire
général ou le GCE-examination (4 matières O-level plus 2 matières A-level au moins)
délivré par la République du Cameroun,sont reconnus mutuellement équivalents.
Le «Abitur mit Berufsausbilbung» des établissements d'enseignement de la République
Démocratique Allemande est reconnu équivalent au baccalauréat de technicien ou au
brevet de technicien de l'Enseignement secondaire technique de la République du
Cameroun.
Les certificats cités au paragraphe 1 donnent accès aux Universités et Écoles
supérieures de la république Démocratique Allemande ou aux Établissements
d'Enseignement Supérieur de la République du Cameroun.
Les candidats aux études supérieures dans les deux États doivent fournir la preuve
qu'ils remplissent, dans leurs pays, les conditions d'accès aux études universitaires
postulées.
Article 2 :
(1) Le Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ou des Certificats équivalents délivrés par
la République du Cameroun et la licence (toutes spécialités) de l'Université de Yaoundé
ou des certificats équivalents des Établissements d'Enseignement Supérieur de la
République du Cameroun (diplôme d'ingénieur de travaux, diplôme de professeur de
collèges, etc.) sont reconnus par le Gouvernement de la République Démocratique
Allemande et donnent accès aux études supérieures en vue de l'obtention du
«Diplomeines Wissenschaftszweiges» (diplôme d'une discipline scientifique) décerné par
les Universités et Écoles supérieures de la République Démocratique Allemande.
(2) Cependant, des études d'adaptation de niveau pourront être exigées des candidats.
Dans ce cas, la durée et le contenu de ces études seront définis individuellement.
Article 3 :
Le «Zeugnis über den Hochschulabschlu_» (certificat de fin d'études universitaires) des
Universités et Écoles supérieures de la république Démocratique Allemande et la licence
ou des certificats équivalents délivrés par les Établissements d'Enseignement Supérieur
de la République du Cameroun sont reconnus équivalents. Les deux certificats sont
nécessaires pour entreprendre des études en vue de l'obtention du grade universitaire
«Diplom eines Wissenschafweiges» (diplôme d'une discipline scientifique) décerné par
les Universités et Écoles supérieures de la République Démocratique Allemande ou du

697
grade universitaire «Maîtrise» délivré par les Établissements d'Enseignement Supérieur
de la République du Cameroun.
Article 4 :
(1) Le grade universitaire «Diplom eines Wissenschaftszweiges» (diplôme d'une
discipline scientifique) décerné par les Universités et Écoles supérieures de la
République Démocratique Allemande et le grade universitaire «Maîtrise» décerné par les
Établissements d'Enseignement Supérieur de la République du Cameroun sont
mutuellement reconnus équivalents.
Il en est de même pour le grade universitaire «Diplom-Ingenieur» (ingénieur diplômé)
décerné par les Universités et École Supérieures de la République Démocratique
Allemande et le diplôme d'ingénieur de conception (toute spécialités) décerné par les
Établissements d'Enseignement Supérieur de la République du Cameroun d'une part,
pour le grade universitaire «Diplom-Lehrer» (professeur de Lycée diplômé) décerné par
les Universités et Écoles Supérieures de la République Démocratique Allemande et le
diplôme de professeur de Lycée d'Enseignement général ou technique décerné par les
Établissements d'Enseignement Supérieur de la République du Cameroun, d'autre part.
(2) Les grades et certificats universitaires cités au paragraphe 1 ci-dessus donnent
accès aux études post-universitaires ayant pour but d'obtenir le grade universitaire
Doktor eines Wissenschaftszweiges» (docteur d'une discipline scientifique - Promotion A)
décerné par les Universités et Écoles supérieures de la République Démocratique
Allemande ou d'obtenir le grade universitaire «Docteur de lllè cycle» décerné par les
Établissements d'Enseignement Supérieur de la République du Cameroun.
Article 5 :
Les grades universitaires «Diplom-Mediziner» (médecin diplômé) et «Diplom-
Stomatologe» (stomatologue diplômé) décerné par les Universités et Écoles supérieures
de la République Démocratique Allemande et le grade universitaire «Docteur en
Médecine» décerné par les Établissements d'Enseignement Supérieur de la République
du Cameroun sont reconnus mutuellement équivalents.
Article 6 :
Le grade universitaire «Doktor eines Wissenschaftszweiges» (docteur d'une discipline
scientifique - Promotion A) décerné par les Universités et Écoles supérieures de la
République Démocratique Allemande et le grade universitaire «Docteur de lll è cycle»
décerné par les Établissements d'Enseignement Supérieur de la République du
Cameroun sont mutuellement reconnus équivalents.
Le grade universitaire «Doktor eines Wissenschaftszweiges» (docteur d'une discipline
scientifique - Promotion A) décerné par les Universités et Écoles Supérieures de la
République Démocratique Allemande et le grade universitaire «Docteur de lll è cycle»
décerné par les Établissements d'Enseignement Supérieur de la République du
Cameroun sont la condition nécessaire pour la préparation d'une thèse scientifique et
indépendante en vue d'accéder au grade universitaire «Doktor der Wissenschaften»
(docteur ès sciences - Promotion B) décerné par les Universités et Écoles supérieures de
la République Démocratique Allemande ou au grade universitaire «Docteur d'État»
décerné par les Établissements d'Enseignement .Supérieur de la République du
Cameroun.
Articles 7 :
Le grade universitaire «Doktor der Wissenschaften» (docteur ès sciences - Promotion B)
décerné par les Universités et Écoles Supérieures de la République Démocratique
Allemande et le grade universitaire «Docteur d'État» décerné par les Établissements

698
d'Enseignement Supérieur de la République du Cameroun sont mutuellement reconnus
équivalents.
Article 8 :
En examinant les candidatures aux études ou à une activité professionnelle aux Écoles
supérieures, dans des Établissements publics, économiques ou autres des deux États,
les Parties se conformeront aux dispositions prévues aux articles 1er à 7.
Article 9 :
Les parties s'informeront mutuellement de modifications apportées aux systèmes
d'enseignement et de modifications ou amendements apportés aux lois et règlements
nationaux relatifs à la délivrance de diplômes et grades universitaires dans les deux
pays.
Article 10 :
Les parties développeront la coopération sur la base de leurs lois et règlements
nationaux. Article 11 :
(1) Le présent Accord entrera en vigueur le jour de sa signature.
L'Accord est valable pour une durée indéterminée à moins qu'il ne soit dénoncé, par écrit
avec un préavis de six (6) mois par l'une des parties.
Des modifications et amendements à apporter au présent Accord sont à convenir par
écrit entre les parties.

Fait et signé à Yaoundé le 13 - I-1987

En deux originaux, chacun en langue française et allemande, les deux textes faisant
également foi.
Pour le Gouvernement de la République du Cameroun
Pour le Gouvernement de la République Démocratique Allemande

699
Accord de coopération culturelle entre le Gouvernement de la République Fédérale
du Cameroun et le Gouvernement du Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande
du Nord

(Ratifié par décret n° 64/DF/65 du 8/2/64 - JORFC n° 4 du 15/2/64 page 1881)

Le Gouvernement de la République Fédérale du Cameroun et le Gouvernement du


Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord,
Considérant qu'en vertu de la Constitution Fédérale la langue anglaise est l'une des
langues officielles de la Fédération,
Considérant que l'enseignement de caractère anglais est, ou doit devenir, pour le
peuple camerounais, dans la fidélité à ses traditions nationales, l'un des instruments de
son développement culturel, politique, économique et social, pour la réalisation de la
vocation biculturelle et bilingue de la Fédération,
Convaincus que la coopération entre les deux pays dans le domaine de l'Éducation,
de la Culture et des Sports servira à resserrer les liens particuliers qui unissent librement
les deux États,
Ont convenu, dans ce but des dispositions suivantes, que les deux parties
contractantes poursuivront dans la mesure de leurs possibilités :
Article 1 : Les parties contractantes s'engagent à promouvoir par tous les moyens
appropriés, une coopération efficace dans les domaines de l'Éducation, de la Culture et
des Sports en tant que partenaires égaux en droit sur la base de rapports amicaux et des
principes du respect de la souveraineté et la non-ingérence.
Article 2 : (1) Le Gouvernement du Royaume-Uni s'engage notamment à faciliter sur le
Territoire de la République Fédérale du Cameroun et sur son propre territoire l'éducation
des nationaux Camerounais désireux de suivre des enseignements à tous niveaux et
d'acquérir les diplômes qui les sanctionnent.
(2) Il prendra en particulier les mesures appropriées afin de mettre à la disposition du
Gouvernement Camerounais le personnel qualifié nécessaire au fonctionnement des
établissements publics ou privés d'Enseignement et de la Culture, à l'organisation des
examens et concours, et aux services administratifs de l'Enseignement.
(3) Dans le même esprit, le Gouvernement Camerounais au toutes facilités à ces
personnels dans l'accomplissement de leur mission.
Article 3 : Les Gouvernements contractants examineront ensemble à quel point et sous
quelles conditions dans leurs pays respectifs, les concours universitaires d'admission ou
de baccalauréat peuvent être admis en équivalence à des fins académiques ou, en cas
approprié, pour permettre l'exercice d'une profession dans les deux pays.
Article 4 : Le gouvernement du Royaume-Uni prêtera son concours au développement
de l'Université Fédérale du Cameroun, notamment en ce qui concerne l'enseignement de
la langue et de la littérature anglaise et d'autres aspects de la civilisation britannique.
Article 5 : Les parties contractantes s'efforceront de favoriser tout particulièrement:
a) la coopération entre leurs écoles et instituts de recherche scientifiques, associations
et organisations et organisations d'Éducation et de Culture ;
b) les échanges d'informations dans les domaines éducatif, scientifique, culturel et
cinématographique et l'organisation des conférences s'y rapportant ;
c) les expositions et échanges d'œuvres scientifiques, littéraires et artistiques,
notamment la création de bibliothèques, d'instituts et de centres culturels destinés à
répandre la connaissance de leurs cultures et de leur civilisation;
700
d) l'organisation de voyages documentaires, stages, échanges déjeunes.
Article 6 : (1) Le Gouvernement du Royaume-Uni prendra les mesures appropriées afin
de mettre à la disposition du Gouvernement de la République Fédérale du Cameroun, les
techniciens spécialisés et chercheurs dont celui-ci peut avoir besoin pour le
fonctionnement d'Instituts ou Centres Camerounais d'Études et de Recherches.
(2) D'autre part, chacune des parties contractantes facilitera aux spécialistes de l'autre,
l'entreprise de recherches et d'études dans les instituts, archives, musées de son pays,
conformément aux statuts desdits organismes.
Article 7 : Chacun des deux États s'engage à faciliter aux ressortissants qualifiés de
l'autre, notamment par l'octroi de bourses d'études et de bourses de recherches et par
l'organisation des stages, l'accès des établissements universitaires et culturels et des
instituts de recherche scientifique ou autres.
Article 8 : (1) Le Gouvernement du Royaume-Uni s'emploiera à faciliter aux nationaux
Camerounais qualifiés l'admission aux grandes écoles britanniques, dans toute la mesure
compatible avec les règlements de ces écoles.
(1) Dans le cadre de la législation nationale les étudiants et élèves Camerounais
séjournant au Royaume-Uni, bénéficieront des mêmes droits et avantages accordés ou
reconnus aux étudiants et élèves britanniques.
Article 9 : (1) Les ressortissants de chacun des deux États disposent sur le territoire de
l'autre, dans le domaine, de la pensée et de l'art de toute liberté compatible avec le
respect de l'ordre public et des bonnes mœurs.
(2)L'entrée, la circulation et la diffusion des moyens d'expression de la pensée et de l'art
de chacun des deux pays sont assurées librement, et, dans toute la mesure du possible,
encouragées sur le territoire de l'autre, sous réserve du respect de l'ordre public et des
bonnes mœurs.
Article 10 : Les ressortissants de chacune des parties contractantes, personnes
physiques ou morales, peuvent dans les mêmes conditions que les nationaux, ouvrir ou
entretenir sur le Territoire de l'autre partie contractante, des établissements
d'enseignement privé, dans le respect de la réglementation en vigueur dans le pays de
résidence.
Article 11 : Le Gouvernement de sa Majesté Britannique a nommé et le Gouvernement
de la République Fédérale du Cameroun a accepté la British Council comme organisme
responsable de l'exécution des dispositions du présent accord qui s'imposent au
Gouvernement du Royaume-Uni.
Article 12 : Une Commission Mixte sera constituée pour veiller à l'application du présent
accord. Elle comprendra six délégués nommés à raison de trois pour chacune des
parties contractantes et se réunira en cas de besoin et d'un commun accord soit à
Londres soit à Yaoundé.
Article 13 : Le présent accord entrera en vigueur le jour de l'échange des instruments
de ratification qui aura lieu à Yaoundé, et restera en vigueur pour une période minimum
de cinq ans.
En foi de quoi les soussignés dûment autorisés, ont signé le présent accord.
Fait en double exemplaires à Londres, le 20 août 1963, en français et en anglais, les
deux textes faisant également foi.
Pour le Gouvernement de la République Fédérale du Cameroun
Pour le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord

701
Accord de coopération technique scientifique et culturelle entre la République Unie
du Cameroun et la République du Niger

Le gouvernement de la République unie du Cameroun et le Gouvernement de la


République du Niger, désireux de promouvoir les relations d'amitié fraternelle et de
compréhension mutuelle entre leurs peuples respectifs en favorisant leur coopération
dans les domaines techniques, scientifique, littéraire et artistique, sont convenus de ce
qui suit :
Article 1er : Les parties contractantes s'engagent à promouvoir et à développer dans
toute la mesure du possible les relations entre les deux pays dans les domaines de
l'éducation, de la culture, de la science, de la technique et des sports, de façon à
contribuer à une meilleure connaissance de leurs cultures respectives et de leurs
activités dans ces domaines.
Article 2 : Les parties contractantes s'efforceront de faciliter et de promouvoir entre
leurs pays l'échange de chercheurs, de techniciens, et de spécialistes dans les domaines
fixées dans le présent accord.
Article 3 : Les parties contractantes encourageront dans la mesure du possible leurs
nationaux à entreprendre ou à poursuivre des études ou des stages de formation
professionnelle dans leurs pays respectifs, sous réserve que les bénéficiaires remplissent
les conditions d'aptitude en vigueur dans le pays d'accueil.
Article 4 : Les parties contractantes s'engagent à faciliter à leurs nationaux et dans les
mêmes conditions, l'accès des monuments, des institutions scientifiques, des collections,
des centres de recherches, des bibliothèques publiques, des collections d'archives, des
stades et autres organismes culturels ou sportifs contrôlés par l'État.
Article 5 : Les parties contractantes s'engagent à favoriser une coopération étroite entre
les groupements culturels et sportifs ainsi qu'entre les organisations pédagogiques des
deux pays.
Article 6 : Les parties contractantes s'engagent à procéder à l'examen des conditions
dans lesquelles l'équivalence entre les diplômes et titres universitaires ou techniques
délivrés par les institutions des deux pays sera reconnue à des fins universitaires ou
professionnelles.
Article 7 : Les parties contractantes encourageront la coopération technique ainsi que
l'échange et la diffusion des livres, des brochures, périodiques à caractère littéraire,
artistique, scientifique, de la musique enregistrée et des films d'intérêts éducatifs.
Article 8 : Les parties contractantes favoriseront dans la limite de leurs législations
respectives l'échange de programmes culturels et artistiques entre leurs stations de
radiodiffusion et concluront à cette fin une convention particulière.
Article 9 : Les parties contractantes encourageront l'organisation sur leurs territoires
dépositions artistiques ou scientifiques, projections cinématographiques à caractère
éducatif ainsi que les compétitions sportives.
Article 10 : Les parties contractantes encourageront les échanges d'étudiants, de
groupes de jeunes et faciliteront leur séjour et leurs déplacements dans leurs pays
respectifs.
Article 11 : en vue de l'application du présent accord, les parties contractantes
élaboreront périodiquement un plan dont l'exécution sera confiée à leurs services
compétents.
Article 12 : Les questions financières liées à la réalisation du présent Accord seront
réglées sur la base de la réciprocité.

702
Article 13 : Toute divergence concernant l'interprétation de cet accord sera réglée par
voie diplomatique normale.
Article 14 : Le présent accord entrera en vigueur à la date de l'échange des instruments
de ratification ; il restera en vigueur six mois après sa dénonciation totale ou partielle. En
cas de dénonciation, la situation dont jouissent les divers bénéficiaires continuera jusqu'à
la fin de l'année en cours, et, en ce qui concerne les boursiers jusqu'à celle de l'année
scolaire ou universitaire correspondant à la date de la dénonciation.

Fait à Yaoundé, le 10 mai 1977


Pour le Gouvernement de la République Unie du Cameroun
Pour le Gouvernement de la République du Niger
Pour copie certifiée conforme
Le Chef de Service des Affaires Générales et Pédagogiques
Robert NKILI

703
Accord culturel entre la République rwandaise et la République unie du Cameroun

Le Gouvernement de la République Rwandaise d'une part, et Le Gouvernement de la


République Unie du Cameroun d'autre part, Soucieux de renforcer leurs relations
culturelles de manière à favoriser encore davantage leur amicale collaboration tant dans
les domaines littéraire et artistique que scientifique et technique, ont décidé de conclure
le présent Accord.
Article 1er : Les parties contractantes s'efforceront de développer dans toute la mesure
du possible les relations entre les deux pays dans les domaines universitaire, scolaire,
scientifique, technique, culturel, sportif et artistique, de façon à contribuer à une meilleure
connaissance de leurs cultures respectives et de leurs activités dans ces domaines.
Article 2 : Les Parties contractantes s'efforceront de faciliter et de promouvoir entre
leurs pays l'échange d'enseignants, de chercheurs, d'étudiants et de stagiaires, de
spécialistes, de techniciens, de conférenciers ou de toute personne exerçant une activité
dans l'un des domaines fixés par le présent Accord.
Chaque Partie contractante s'efforcera, selon ses possibilités, de fournir à l'autre Partie
et sur la demande de celle-ci, des Professeurs et autres enseignants dont son pays
pourrait avoir besoin.
Les modalités de recrutement, d'administration et de rémunération de ce personnel
seront réglées sur la base d'arrangements spéciaux préalables entre les Gouvernements
des Parties contractantes.
Article 3 : Chaque partie contractante s'engage à encourager dans la mesure de ses
possibilités par l'octroi des bourses d'allocations d'études ou de subventions', les
nationaux de l'autre Partie à entreprendre ou à poursuivre des études ou des stages,
dans son propre pays.
Article 4 : Chaque partie contractante s'engage à faciliter aux nationaux et aux
techniciens de l'autre partie et dans les mêmes conditions, l'accès aux monuments,
institutions scientifiques centre de recherche, bibliothèques, collections d'archives
publiques, stades et autres organismes culturels et sportifs contrôlés par l'État.
Article 5 : Chaque Partie contractante s'engage à procéder à l'examen des conditions
dans lesquelles l'équivalence entre les diplômes, certificats d'études et titres
universitaires délivrés dans les deux pays sera reconnu.
Article 6 : Les Parties contractantes encourageront la coopération technique ainsi que
l'échange de programmes culturels et artistiques entre leurs stations de radio-télévision.
Article 7 : Les Parties contractantes favoriseront dans la limite de leurs législations
respectives l'échange et la diffusion de livres, de brochures périodiques à caractère
littéraire, historique, artistique, scientifique ou technique, de la musique enregistrée et de
films d'intérêt éducatif ou documentaire.
Article 8 : Les Parties contractantes s'engagent à faciliter et à promouvoir l'organisation
sur leurs territoires respectifs, d'expositions artistiques scientifiques ou culturelles, de
conférences, de concerts, de représentations théâtrales ou folkloriques et de projections
cinématographiques à caractère éducatif ou documentaire, ainsi que les compétitions
sportives.
Article 9 : Les Parties contractantes encourageront les visites de groupements sportifs
entre le deux pays et faciliteront, dans la limite de leurs moyens, et de lois et règlements
nationaux en vigueur, leurs séjours et leurs déplacements sur leurs territoires respectifs.
Article 10 : Chaque Partie contractante s'assurera que les programmes d'histoire et de
géographies en vigueur dans ses établissements scolaires et universitaires comportent

704
autant que possible des enseignements et des notions qui donneront une connaissance
exacte et suffisamment précise de la civilisation du pays de l'autre Partie.
Article 11 : Pour l'application de cet Accord, une Commission permanente composée
de représentants des Départements Ministériels concernés des deux pays sera
constituée. Cette Commission se réunira chaque fois qu'il sera nécessaire, à la diligence
de l'une ou l'autre Partie contractante.
Article 12 : La Commission aura pour tâche d'élaborer et de soumettre aux
Gouvernements respectifs des Protocoles annuels ou pluri-annuels pour concrétiser les
différentes mesures prévues dans le Présent Accord.
Article 13 : Le présent Accord entrera en vigueur à la date de l'échange des
instruments de sa ratification et sera renouvelable par tacite reconduction. Il pourra être
dénoncé sur la demande de l'une ou l'autre Partie contractante, trois mois avant
l'expiration de l'année en cours.
En cas de dénonciation, la situation dont jouissent les divers bénéficiaires continuera
jusqu'à la fin d l'année scolaire ou universitaire en cours à la date de la dénonciation.

705
Accord culturel et d'assistance technique entre le Gouvernement de la République
Fédérale du Cameroun et le Gouvernement de la République Centrafricaine

Le Gouvernement de la République Fédérale du Cameroun d'une part, Et le


Gouvernement de la République Centrafricaine d'autre part, Soucieux de renforcer leurs
relations culturelles de manière à favoriser davantage leur amicale collaboration, Fidèle à
l'esprit de communiqué final de GAROUA en date du 7 juin 1966, mettant l'accent sur la
nécessité de renforcer leur coopération culturelle, Ont décidé de conclure le présent
ACCORD.
Article 1er : Les Parties contractantes s'efforceront de développer dans toute la mesure
du possible les relations entre les deux pays dans les domaines universitaire, scolaire,
scientifique, technique, culturel, sportif et artistique, de façon à contribuer à une meilleure
connaissance de leurs cultures respectives ou de leurs activités dans ces domaines.
Article 2 : Les Parties contractantes s'efforceront de faciliter et de promouvoir entre
leurs pays l'échange d'enseignants de divers ordres de l'enseignement, de chercheurs,
d'étudiants et de stagiaires, de spécialistes, de techniciens, de conférenciers ou de toute
personne exerçant une activité dans l'un des domaines fixés par la présent accord.
Article 3 : Chaque Partie Contractante s'engage à encourager par l'octroi de bourses,
d'allocations d'études ou de subventions, les nationaux de l'autre partie à entreprendre
ou à poursuivre des études ou des stages dans son propre pays.
Article 4 : Chaque partie contractante s'engage à faciliter aux nationaux et aux
techniciens de l'autre Partie, et dans les mêmes conditions, l'accès des monuments des
institutions scientifiques, des centres de recherches, des bibliothèques publiques, des
collections d'archives publiques, des stades et autres organismes culturels ou sportifs
contrôlés par l'État.
Article 5 : Chaque Partie contractante s'engage à favoriser une coopération étroite
entre les groupements culturels et sportifs ainsi qu'entre les organisations pédagogiques
des deux pays.
Article 6 : Les Parties Contractantes s'engagent à procéder à l'examen des conditions
dans lesquelles l'équivalence entre les diplômes et titres universitaires délivrés dans les
deux pays sera reconnu à des fins universitaires.
Article 7 : Les Parties Contractantes encourageront la coopération technique ainsi que
l'échange de programmes culturels et artistiques entre les stations de Radio ou de
Télévision.
Article 8 : Les Parties Contractantes favoriseront dans la limite de leurs législations
respectives l'échange et la diffusion des livres, des brochures périodiques à caractère
littéraire, artistique, scientifique ou technique, de la musique enregistrée et des films
d'intérêt éducatif ou documentaire.
Article 9 : Les Parties Contractantes s'engagent à faciliter l'organisation d'expositions
artistiques, scientifiques ou culturelles, de conférences, de concerts, de représentations
théâtrales ou folkloriques et de projections cinématographiques à caractère éducatif ou
documentaire, ainsi que les compétitions sportives.
Article 10 : Les Parties Contractantes encourageront les visites des groupements
sportifs entre les deux pays et faciliteront, dans la limite de leurs moyens, leurs séjours et
leurs déplacements sur leur territoire respectif.
Article 11 : Chaque Partie Contractante s'assurera que les programmes d'histoire et de
géographie en vigueur dans ses établissements scolaires et universitaires comportent

706
autant que possible des enseignements et des notions qui donneront une connaissance
exacte et suffisamment précise de la civilisation du pays de l'autre partie.
Article 12 : Le Présent Accord entrera en vigueur à la date de sa ratification et sera
valable pour une période de cinq ans, renouvelable par tacite reconduction. Il pourra être
dénoncé sur la demande de l'une ou l'autre Partie Contractante un an avant l'expiration
de la période de validité normale.
En cas de dénonciation, la situation dont jouissent les divers bénéficiaires continuera
jusqu'à celle de l'année scolaire ou universitaire correspondant à la date de la
dénonciation.
Article 13 : Des Protocoles Culturels détermineront en tant que de besoin les modalités
d'application du présent Accord.
Fait à BERBERATI, le 24 juillet 1969
En deux originaux, en langues française et anglaise, les deux langues faisant
également foi.

707
Accord de coopération culturelle et technique entre la République Fédérale du
Cameroun et la République Arabe Unie

Le gouvernement de la République Fédérale du Cameroun et le Gouvernement de la


République Arabe Unie,
Désireux de consolider les liens d'amitié entre leurs peuples, et de développer les
relations culturelles et techniques entre leurs deux pays ;
Ont décidé de conclure le présent Accord de coopération culturelle et technique, Ils
ont désigné à cet effet pour leurs plénipotentiaires ;
M. IBRAHIM MBOBO NJOYA, Ministre Adjoint pour l'Éducation, la jeunesse et de la
Culture pour la République Fédérale du Cameroun.
M. HUSSEIN EZZAT, sous-secrétaire d'État pour la jeunesse, pour la République
Arabe Unie.
Lesquels après avoir échangé leurs pleins pouvoirs en bonne et due forme sont
convenus des dispositions suivantes :
Article 1 : Les deux parties contractantes s'engagent à promouvoir, par tous les
moyens appropriés une coopération efficace, notamment dans les domaines de la
science, des lettres, des arts, de l'éducation, de la jeunesse et des sports.
Article 2 : Les deux parties contractantes s'accordent une aide mutuelle en personnel
technique et en matériel et dans la mesure de leurs possibilités notamment par les
moyens suivants :
a) L'échange de professeurs, des savants, des experts, des techniciens, des
conférenciers, des éducateurs, des artistes et de toutes les autres personnes
exerçant une activité dans l'un des domaines fixés par le présent accord ;
b) L'octroi des bourses d'allocations d'études ou de subventions, dans les domaines de
coopération technique et culturelle ;
c) L'échange de fonctionnaires gouvernementaux sur la demande de l'une des deux
parties.
Article 3 : Chaque partie contractante s'engage à accorder à l'autre partie une aide
mutuelle, en personnel et en matériel, pour la création des établissements nationaux à
caractère technique, scientifique, littéraire, artistique et culturel, notamment par les
moyens.
a) L'échange d'informations relatives aux recherches scientifiques, de livres, de
bulletins et de films relatifs aux domaines culturels, scientifique, administratif et
social;
b) Encourager les contacts entre leurs Institutions scientifiques techniques et
culturelles;
c) Encourager les nationaux de l'autre Partie Contractante à entreprendre des
recherches en vue d'étudier les langues locales et les autres matières relevant des
domaines fixés par le présent accord ;
d) Encourager l'échange des visites amicales entre les hommes de sciences,
d'éducation, d'art et de culture.
Article 4 : Les deux parties contractantes procéderont à l'examen des conditions dans
lesquelles un accord concernant l'équivalence entre les diplômes, et les titres
universitaires et les certificats scolaires délivrés dans les deux pays pourra être conclu.
Article 5 : Chacune des parties contractantes s'engage à prendre toutes les mesures
nécessaires tendant à développer une meilleure connaissance de l'histoire et de la

708
géographie de l'autre partie notamment par les missions archéologiques et scientifiques,
des voyages d'étude, des colloques, des congrès et de rencontres de toutes sortes.
Article 6 : Les parties contractantes encourageront l'échange des troupes artistiques,
théâtrales, musicales, et sportives, ainsi que les ex^ positions d'art en vue de faire
connaître à leurs peuples les arts de l'autre partie.
Elles s'engagent par ailleurs à développer les voyages touristiques entre leurs deux
pays et d'accorder à cet effet toutes facilités dans la mesure du possible.
Article 7 : Les deux parties contractantes encourageront l'entrée, la diffusion et dans la
mesure du possible la traduction des œuvres scientifiques, technique, culturelles et
artistiques des deux pays sur leurs territoires, sous réserve du respect de la législation en
vigueur dans chacun des deux pays contractants.
Article 8 : Les deux parties contractantes s'engagent, à la base de réciprocité, à
encourager la coproduction et l'échange des films ainsi que l'organisation des festivals
cinématographiques dans leurs pays respectifs.
Article 9 : Chacune des deux parties contractantes réservera dans ses programmes de
radiodiffusion nationale, des émissions ayant pour but d'étendre les connaissances de
leurs ressortissants en ce qui concerne la vie, l'art et la culture de l'autre Partie.
Article 10 : Des programmes exécutifs seront élaborés dans le but de coordonner
l'application du présent accord et établir les conditions financières qui en découlent.
Article 11 : Le présent accord qui entrera en vigueur à la date d'échange des
instruments de ratification est valable pour une durée indéterminée.
Chacune des deux parties contractantes peut, après six mois de notification par voie
diplomatique, dénoncer le présent accord.

Fait au Caire, le 22 novembre 1969 en double exemplaires, en arabe, en


français et en anglais, les trois textes faisant également foi.

709
Accord entre le gouvernement de la République du Cameroun et le Gouvernement
de la République Démocratique Allemande

Accord entre le gouvernement de la République du Cameroun et le gouvernement de la


République Démocratique Allemande relatif à la reconnaissance mutuelle d'études, de
diplômes et de grades universitaires.
Le gouvernement de la République du Cameroun et le gouvernement de la République
Démocratique Allemande, dénommé ci-après «parties», désireux de renforcer les
relations amicales existant entre la République du Cameroun et la République
Démocratique Allemande, d'encourager et d'approfondir la coopération dans le domaine
de l'enseignement, de l'éducation et de la recherche, en conformité avec les principes du
droit international, notamment ceux de l'égalité souveraine des États et de la non-
ingérence dans les affaires intérieures ainsi qu'en application de l'Accord sur la
coopération culturelle et scientifique conclu le 17 mai 1984 entre la République du
Cameroun et la République Démocratique Allemande, ont convenu de ce qui suit :
Article 1er : (1) Le «Reifezeugnis (Abitur)» de l'école d'enseignement général élargie de
la République Démocratique Allemande et le Baccalauréat de l'enseignement secondaire
général ou le GCE-examination (4 matières O-level plus 2 matières A-level au moins)
délivré par la République du Cameroun, sont reconnus mutuellement équivalents.
Le «Abitur mit Berufsausbildung» des établissements d'enseignement de la République
Démocratique Allemande est reconnu équivalent au baccalauréat de technicien ou au
brevet de technicien de l'enseignement secondaire technique de la République du
Cameroun.
Les certificats cités au paragraphe 1 donnent accès aux universités et écoles
supérieures de la République Démocratique Allemande ou aux établissements
d'enseignement supérieur de la République du Cameroun.
Les candidats aux études supérieures dans les deux États doivent fournir la preuve
qu'ils remplissent, dans leurs pays, les conditions d'accès aux études universitaires
postulées.
Article 2 : (1) Le Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ou des certificats équivalents
délivrés par la République du Cameroun et la licence (toute spécialités) de l'université de
Yaoundé» ou des certificats équivalents des établissements d'enseignement supérieur de
la République du Cameroun (diplôme d'ingénieur de travaux, diplôme de professeur de
collèges, (Certificat de fin d'études universitaires) des universités et écoles supérieures
de la République Démocratique Allemande et la licence ou des certificats équivalents
délivrés par les établissements d'enseignement supérieur de la République du Cameroun
sont reconnus équivalents. Les deux certificats sont nécessaires pour entreprendre des
études en vue de l'obtention du grade universitaire « Diplom eines wissesschaftszweiges
» (diplôme d'une discipline scientifique) décerné par les universités et écoles supérieures
de la République démocratique Allemande ou du grade universitaire «Maîtrise» délivré
par les établissements d'enseignement supérieur de la République du Cameroun.
Article 4 : (1) Le grade universitaire « Diplom-Ingenieur » (diplôme d'une discipline
scientifique) décerné par les universités et écoles supérieures de la République
Démocratique Allemande et le grade universitaire «Maîtrise» décerné par les
établissements d'enseignement supérieur d§„ la République du Cameroun sont
mutuellement reconnus équivalents. Il en est de même pour le grade universitaire
(ingénieur diplômé) décerné par les universités et écoles supérieures de la République
Démocratique Allemande et le Diplôme d'ingénieur de conception (toutes spécialités)
décerné par les établissements d'enseignement supérieur de la République du
Cameroun d'une part, pour le grade universitaire (professeur de lycée diplômé) décerné
par les universités et écoles supérieures de la République Démocratique Allemande et le

710
Diplôme de professeur de lycée d'enseignement supérieur de la République du
Cameroun, d'autre part.
(2) Les grades et certificats universitaires cités au paragraphe 1 ci-dessus donnent accès
aux études post-universitaires ayant pour but d'obtenir le grade universitaire « Doktor
eines Wissenschaftszweiges » (docteur d'une discipline scientifique -Promotion A)
décerné par les universités et écoles supérieures de la République Démocratique
Allemande ou d'obtenir le grade universitaire «Docteur de llle cycle» décerné par les
établissements d'enseignement supérieur de la République du Cameroun.
Article 5 : Les grades universitaires « Diplom-Mediziner » (médecin diplômé) et «
Diplom-Stomatologue » (stomatologue diplômé) décerné par les universités et écoles
supérieures de la République Démocratique Allemande et le grade universitaire «Docteur
en Médecine» décerné par les établissements d'enseignement supérieur de la
République du Cameroun sont reconnus mutuellement équivalents.
Article 6 : (1) Le grade universitaire « Doktor eines Wissenschaftszweiges » (docteur
d'une discipline scientifique - Promotion A) décerné par les universités et écoles
supérieures de la République Démocratique Allemande et le grade universitaire «Docteur
de llle cycle) décerné par les établissements d'enseignement supérieur de la République
du Cameroun sont mutuellement reconnus équivalents.
(2) Le grade universitaire (docteur d'une discipline scientifique - Promotion A) décerné
par les universités et écoles supérieures de la République Démocratique Allemande et le
grade universitaire «Docteur de llle Cycle» décerné, par les établissements
d'enseignement supérieur de la République du Cameroun sont la condition nécessaire
pour la préparation d'une thèse scientifique et indépendante en vue d'accéder au grade
universitaire (docteur ès sciences - Promotion B) décerné par les universités et écoles
supérieures de la République Démocratique Allemande ou au grade universitaire
«Docteur d'État» décerné par les établissements d'enseignement supérieur de la
République du Cameroun.
Article 7 : Le grade universitaire «Doktor eines wissenschaftszweiges» (Docteur ès
sciences - Promotion B) décerné par les Universités et Écoles Supérieures de la
République Démocratique Allemande et le grade universitaire «Docteur d'État» décerné
par les Établissements Supérieurs de la République du Cameroun sont mutuellement
reconnus équivalents.
Article8 : En examinant les candidatures aux études ou à une activité professionnelle
aux Écoles Supérieures, dans les établissements publics, économiques ou autre des
deux États, les Parties se conformeront aux dispositions prévues aux articles 1 erà7.
Article 9 : Les Parties s'informeront mutuellement de modifications apportées aux
systèmes d'enseignement et de modifications ou amendements apportés aux lois et
règlements nationaux relatifs à la délivrance de diplômes et grades universitaires dans
les deux pays.
Article 10 : Les parties développeront la coopération sur la base de leurs lois et
règlements nationaux.
Article 11 : (1) Le présent Accord entrera en vigueur le jour de sa signature.
(2) L'accord est valable pour une durée indéterminée à moins qu'il ne soit dénoncé, par
écrit, avec un préavis de six (6) mois par l'une des Parties.
(1) Des modifications et amendements à apporter au présent Accord sont à convenir
par écrit entre les Parties.
Fait et signé à Yaoundé, le 13/01/1987 en deux
originaux, chacun en langue française et
allemande, les deux textes faisant également foi.

711
Accord de coopération culturelle entre le Gouvernement de la République Unie du
Cameroun et le Gouvernement de la République Française
Le Gouvernement de la République unie du Cameroun et le Gouvernement de la
République Française
- désireux de développer les relations culturelles qui existent entre leurs pays sur la
base du respect de la souveraineté de chaque État et de sa culture propre ;
- soucieux de promouvoir les conditions permettant à leurs nationaux d'accéder à la
science et aux connaissances techniques modernes ;
- convaincus de l'intérêt de coopérer dans les domaines de l'enseignement, de la
formation des cadres, de la recherche scientifique et technique et des échanges
culturels, ont décidé de conclure le présent accord de coopération culturelle.
Article 1er : Les deux États s'engagent à faciliter par tous les moyens, notamment par
l'organisation de voyages documentaires, de stages, d'échanges d'enseignants et de
jeunes ainsi que par l'emploi des techniques auxiliaires de communication audiovisuelle,
la connaissance de leurs vies nationales respectives.
Article 2 : Chaque État s'engage à favoriser sur son territoire, la création par l'autre État,
de bibliothèques et de centres culturels destinés à répandre la connaissance mutuelle de
leurs cultures et de leurs civilisations.
Article 3 : Chacun des États d'engagé à faciliter aux ressortissants de l'autre, notamment
par l'octroi de bourses d'études ou de stages, par l'organisation de missions et
éventuellement par des nominations à des emplois d'enseignement ou de recherche,
l'accès de ses établissements scolaires, universitaires et assimilés.
Le nombre, la nature et les modalités d'attribution de ces bourses font l'objet de
programmes arrêtés d'un commun accord.
Article 4 : Les ressortissants de chacun des deux États disposent sur le territoire de
l'autre, dans le domaine de la pensée et de l'art, de toute la liberté compatible avec le
respect de l'ordre public et des bonnes mœurs, dans le cadre des lois et règlements en
vigueur dans le pays d'accueil.
Article 5 : Le gouvernement de la République française s'engage à prendre des
mesures appropriées en vue de contribuer à la formation des cadres de la République
Unie du Cameroun, dans les domaines de l'enseignement, de la culture, de la recherche
et de la formation professionnelle.
Article 6 : Chaque partie s'engage à faciliter aux ressortissants de l'autre, compte tenu
des besoins exprimés par celle-ci, des qualifications requises et des possibilités d'accueil,
l'admission dans ses grandes écoles.
Les ressortissants de chacune des parties sont admis dans les grandes écoles de
l'autre, soit aux mêmes conditions que les nationaux, soit à des conditions particulières
dans la limite de contingents qui sont portées en temps utile à la connaissance de l'État
demandeur.
Les élèves, étudiants et stagiaires d'un État bénéficieront dans le pays hôte des
avantages et droits sociaux accordés ou reconnus à la qualité d'élève, d'étudiant et de
stagiaire.

712
Article 7 : Le Gouvernement de la République Française prêtera son concours à
l'organisation et au développement de l'enseignement supérieur au Cameroun, dans le
cadre de programme définis par les autorités camerounaises.
La participation française sera mise en œuvre conformément aux dispositions de
l'article 14 du présent accord, de l'accord général de coopération technique en matière de
personnel et de l'accord de coopération en matière économique et financière.
Article 8 : Chaque État facilite sur son territoire la scolarisation des enfants dont les
parents résidant sur ce territoire ont la nationalité de l'autre selon les programmes en
vigueur dans l'État qui en fait la demande en vue de l'obtention des diplômes qui
sanctionnent normalement cette scolarisation.
Les deux gouvernements préciseront par voie d'Accord les modalités de cette
scolarisation.
Article 9 : Chaque État peut organiser, pour ses ressortissants, sur le territoire de
l'autre partie contractante, des centres d'examens et concours qui seront sanctionnés par
des diplômes valables de plein droit sur son territoire dans le cadre de ses propres
programmes.
Article 10 : Les diplômes français et camerounais pourront être admis en équivalence,
selon les procédures nationales requises.
Article 11 : Le gouvernement de la République Unie du Cameroun s'engage à autoriser
la venue de missions d'inspections et d'organisation des examens et concours
professionnels nécessaires au déroulement normal de la carrière du personnel
enseignant français. Ces missions se sous l'autorité des responsables camerounais. Les
charges afférentes à ces missions incombent au Gouverner la République française.
Article 12 : Chaque État s'engage, sous réserve de sa règlement interne en matière de
contrôle des publications, livres, disques, films et matériel didactique, à accorder à l'autre
État, dans la mesure compatible avec ses engagements internationaux, la franchise
douanière, fiscale ou parafiscale complète, à l'occasion de l'importation de tout matériel
destiné aux actions pédagogiques, culturelles et de recherche scientifique.
Article 13 : Le gouvernement de la République Unie du Cameroun et le Gouvernement
de la République française s'engagent à développer leur coopération dans le domaine de
la recherche scientifique et technique.
Le gouvernement de la République française aidera le gouvernement de la République
Unie du Cameroun à mettre en place ses structures nationales de recherche scientifique
et technique, notamment pour la réalisation des programmes nationaux de recherche
scientifique et technique fondamentale et appliquée. Il aidera également à la formation et
au perfectionnement des personnels camerounais de recherche. Il favorisera le transfert
au Cameroun des sciences et de la technologie.
Chacun des États peut autoriser sur son territoire, dans le cadre de ses structures
nationales de recherche scientifique et technique, l'exécution des programmes de
recherche dont l'autre État prend l'initiative ou qui présentent un intérêt commun.
Les modalités d'application des dispositions du présent article seront déterminées
d'accord parties.

713
Article 14:Il est créé une commission mixte paritaire chargée de la mise en œuvre du
présent accord. Cette commission se réunit de plein droit la demande de l'une ou de
l'autre partie, sur le territoire national de I' ou de l'autre État.
Article 15 : Le présent accord demeurera en vigueur jusqu'à l'expiration d'une année à
compter du jour où l'une des Parties contractantes aura notifié par la voie diplomatique sa
décision d'en faire cesser les effets.
Article 16 : Le présent accord entrera en vigueur le premier jour du deuxième mois
suivant l'échange des instruments constatant l'accomplissement des procédures
constitutionnelles requises dans chacun des deux États. Cet échange aura lieu à Paris
aussitôt que faire se pourra.

Fait en double original à Yaoundé, le 21 février 1974


Pour le Gouvernement de la République Unie du Cameroun
(é) V.EFON (é) Jean-Fr. DENIAU

Pour le Gouvernement de la République française.


POUR COPIE CERTIFIEE CONFORME
Le Directeur de l'Enseignement Supérieur
J.M. BIPOUN WOUM

714
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX – TRAVAIL-PATRIE

Loi n° 97/012 du 10 janvier 1997 fixant les conditions d'entrée, séjour et de sortie
des étrangers au Cameroun.

L'Assemblée nationale a délibéré et adopté,


Le président de la république promulgue la loi dont la teneur suit :
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- La présente loi fixe les conditions d'entrée, de séjour et de sortie des
étrangers au Cameroun.
Article 2.- Au sens de la présente loi et de ses textes d'application, lit considérée comme
étranger, toute personne :
- qui n'a pas la nationalité camerounaise ;
- ou qui a une nationalité étrangère ;
- ou qui n'a pas de nationalité
Article 3.- Sous réserve des dispositions en matière de réciprocité prévues par les
conventions, traités et accords légalement ratifiés, la présente loi et ses textes
d'application s'appliquent aux personnes de nationalité étrangère et aux apatrides
pénétrant sur le territoire national:
- soit en qualité de visiteurs temporaires
- soit pour y séjourner
- ou pour y résider.
Article 4.-1.- Les dispositions de la présente loi ne sont pas applicables aux agents
diplomatiques et aux consuls de carrière.
CHAPITRE II : DES DIFFÉRENTES CATÉGORIES D'ÉTRANGERS SELON LA
DURÉE DE LEUR SÉJOUR
SECTION I : DES ÉTRANGERS VISITEURS TEMPORAIRES
Article 5.- (1) Les visiteurs temporaires sont, hormis les cas de transit prévus à l'article 6
ci-dessous, des étrangers admis sur le territoire national pour un séjour d'une durée
n'excédant pas trois (3) mois. (2) Un décret d'application de la présente loi précise les
différentes catégories de visiteurs temporaires.
SECTION II : DES ÉTRANGERS EN TRANSIT
Article 6.- Les étrangers en transit sont ceux dont la destination finale n'est pas un point
du territoire camerounais, et qui transitent par le Cameroun pour une durée n'excédant
pas cinq (5) jours.
SECTION III : DES ÉTRANGERS EN SÉJOUR
Article 7.- (1) Sont considérées comme étrangers en séjour, les personnes admises à
séjourner sur le territoire national pour une durée n'excédant pas six (6) ans consécutifs.
(2) Un; décret d'application de la présente loi précise les différentes catégories
d'étrangers en séjour.

SECTION IV : DES ÉTRANGERS RÉSIDENTS


Article 8.- Sont considérés comme résidents, les étrangers ayant bénéficié de cette
qualité après un séjour régulier sur le territoire national pendant une durée d'au moins six
(6) ans consécutif.

715
SECTION V : DES ÉTRANGERS FRONTALIERS
Article 9.- (1) Les étrangers frontaliers sont les nationaux des pays voisins qui, sans
résider au Cameroun, sont établis dans une zone frontalière sur le territoire d'un pays
voisin dont ils sont ressortissants, et sont amenés par la nature des liens prévalant dans
les zones frontalières, à effectuer de fréquents déplacements par-delà la frontière
terrestre nationale. (2) Les mouvements transfrontaliers font l'objet d'une loi.
CHAPITRE III : DES CONDITIONS D'ENTRÉE DES ÉTRANGERS
SECTION I : DE L'ENTRÉE DES VISITEURS TEMPORAIRES
Article 10.- (1) Les visiteurs temporaires sont tenus de se présenter, lors de leur
passage devant le poste frontalier ou d'immigration :
a) Un passeport ou tout autre titre de voyage en cours de validité, revêtu d'un visa
d'entrée au Cameroun obtenu auprès d'une représentation diplomatique ou consulaire du
Cameroun à l'étranger.
Toutefois, ceux ventant des pays où le Cameroun n'est pas représenté par un poste
diplomatique consulaire peuvent, à titre exceptionnel, obtenir un visa auprès du poste de
police frontalier ou d'immigration de leur lieu de débarquement.
b) Des certificats internationaux de vaccination requis par les conventions
internationales et, le cas échéant, la réglementation en vigueur.
(2) Ils doivent également justifier de la garantie de leur rapatriement ainsi que de l'objet,
des conditions de leur séjour et des moyens de subsistance.
SECTION II : DE L'ENTRÉE DES ÉTRANGERS EN SÉJOUR
Article 11.- (1) Les étrangers désireux de séjourner au Cameroun pour une période
supérieure à trois (3) mois et inférieure à six (6) ans sont tenus de présenter lors de leur
passage au poste de police frontalier ou d'immigration:
- un passeport ou tout autre titre de voyage en cours de validité, revêtu d'un visa
d'entrée pour long séjour ;
- les certificats internationaux de vaccination requis par les conventions internationales
et, le cas échéant, la réglementation en vigueur.
(2) Ils doivent également justifier de la garantie de leur rapatriement, ainsi que de l'objet,
des conditions de leur séjour et des moyens de subsistance.
Article 12.- Tout étranger déjà titulaire d'une carte de séjour en cours de validité, tel que
prévu à l'article 17 ci-dessous, est tenu à l'entrée sur le territoire national, de présenter à
la fois sa carte de séjour et son passeport ou tout autre titre de voyage en cours de
validité, revêtu du visa de sortie prévu à l'article 29 ci-dessus.
SECTION III : DES DISPOSITIONS PARTICULIÈRES
Article 13.- Tout étranger désireux de séjourner sur le pour y exercer une activité
professionnelle salariée doit, en plus de conditions prévues à l'article 11 ci-dessus,
justifier de la possession :
- d'un certificat médical délivré par tout médecin agrée, en accord avec les autorités
sanitaires du pays d'origine, par la représentation du Cameroun territorialement
compétente et visé par ses services consulaires ;
- d'un contrat de travail visé par le Ministère chargé du travail dans les conditions
prévues par la législation en vigueur.
Article 14.- Tout étranger désireux de séjourner sur le territoire national pour y exercer
une profession libérale ou y promouvoir une activité notamment industrielle, agricole,
pastorale, commerciale ou artisanale ou artistique, doit être :
- muni d'un visa d'entrée correspondant à la durée du séjour envisagée ;
716
- être autorisé à exercer ladite profession ou à promouvoir cette activité par les
autorités compétentes, lorsqu'une telle autorisation est requise.
Article 15.- (1) Tout étranger désireux de séjourner sur le territoire national en vue d'y
entreprendre des études ou d'y effectuer un stage de longue durée doit, pour être admis
au Cameroun, être en possession de :
- d'un visa d'entrée pour long séjour et des documents prévus à l'article11 ci-dessus ;
- de justificatifs des moyens de subsistance et d'hébergement ;
- et d'une attestation de pré-inscription ou d'inscription délivrée par l'établissement
d'enseignement ou de formation où il désire fréquenter.
(2) Les attestations délivrées par les établissements privés doivent être légalisées par
les autorités nationales compétentes.
Article 16.- (1) La délivrance de tout visa d'entrée est soumise au paiement de droits
dont le montant est fixé par la loi de Finances.
(2) Un décret d'application de la présente loi fixe les catégories ainsi que les conditions
et les modalités de délivrance des visas d'entrées.
CHAPITRE IV : DES CONDITIONS DE SÉJOUR DES ÉTRANGERS
SECTION I : DE LA CARTE DE SÉJOUR
Article 17.- (1) Tout étranger âgé de plus\de 18 ans, entré régulièrement sur le territoire
national, et autorisé à y séjourner doit, dans un délai de trois (3) mois, sous peine de
reconduite à la frontière, se présenter aux autorités compétentes pour solliciter une carte
de séjour,
(2) La carte de séjour doit être présentée à toute réquisition des autorités
camerounaises.
(3) Les dispositions ci-dessus ne s'appliquent pas aux visiteurs temporaires.
Article 18.- (1) La carte de séjour est accordée aux étrangers admis sur le territoire
national pour un séjour d'une durée au moins égale à deux (2) ans et inférieure à six (6)
ans.
(2) La durée de validité de la carte de séjour est de deux (2) ans renouvelable.
(3) Un décret d'application de la présente loi précise les conditions et les modalités de
délivrance et de renouvellement de la carte de séjour.
(4) La délivrance ou le renouvellement de la carte de séjour donne lieu au paiement de
droits dont le montant est fixé par la loi de Finances.
Article 19.- L'étranger admis sur le territoire national pour y entreprendre des études ou y
effectuer un stage de longue durée ne peut prétendre qu'à une carte de séjour.
SECTION II : DE LA CARTE DE RÉSIDENT
Article 20.- (1) Peut obtenir la carte de résident, l'étranger qui justifie d'une résidence
non interrompue d'au moins six (6) ans au Cameroun, et se conforme aux lois et
règlements en vigueur.
(2) La durée de validité de la carte de résident est de dix (10) ans renouvelable.
(3) Un décret d'application de la présente loi précise les conditions de délivrance et de
renouvellement de la carte de résident.
(4) La délivrance ou le renouvellement de la carte de résident donne lieu au paiement
de droits dont le montant est fixé par la loi de Finances.
Article 21.- La carte de résident est délivrée de plein droit :
1) à l'étranger marié depuis au moins dix-huit (18) mois à une personne de nationalité
camerounaise, n'ayant pas cette nationalité et Justifiant d'une résidence régulière au
Cameroun, à condition:

717
a) que l'union entre les époux n’ait pas cessé au moment de la délivrance de la carte de
résident;
b) que le conjoint ait conservé la nationalité camerounaise
c) et, lorsque le mariage n'a pas été célébré par un officier d'état civil camerounais, que
ledit mariage ait été préalablement transcrit sur les registres d'état-civil camerounais.
2) aux membres des congrégations religieuses dûment reconnues au Cameroun.
SECTION III : DES DISPOSITIONS COMMUNES
Article 22.- Un décret d'application de la présente loi définit les caractéristiques des
cartes de séjour et de résident.
Article 23.- (1) Le renouvellement de la carte de séjour ou de résident doit s'effectuer
dans le mois qui précède son expiration.
(2) Le défaut de renouvellement de la carte de séjour de résident, soit parce que la
demande n'a pas été introduite dans le délai imparti au (1) ci-dessus, soit parce que
celle-ci a été refusée, emporte application de la mesure de reconduite à la frontière
prévue au chapitre VIII ci-dessous.
Article 24.- (1) La décision d'accorder ou de refuser la carte de séjour ou de résident est
prise en tenant compte, entre autres conditions, des moyens d'existence dont l'étranger
peut faire état, notamment :
a) les conditions de son activité professionnelle;
b) et, le cas échéant, les faits qu'il peut invoquer à l'appui de sa demande de séjourner
ou de résider au Cameroun.
(2) La carte de séjour ou de résident peut être refusée à tout étranger dont la présence
sur le territoire camerounais constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics.
Article 25.- Tout étranger qui séjourne en dehors du territoire national pendant douze
(12) mois consécutifs, perd le bénéfice des effets attachés à la validité de sa carte de
séjour ou, selon le cas, de résident, ainsi que du visa de sortie, sauf cas de maladie ou
de force majeure, dûment prouvé.
Article 26.- Sauf si sa présence constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics,
l'étranger de moins de dix-huit (18) ans bénéficie de droit de la carte de séjour ou, selon
le cas, de résident dont le chef de famille ou, le cas échéant, le conjoint est titulaire, à
condition de justifier.
1) qu'il vit habituellement avec ses parents au Cameroun depuis qu'ils y séjournent ou y
résident;
2) et qu'il est à la charge de ces derniers.
SECTION IV : DE LA CARTE DE REFUGIE
Article 27.- (1) La carte de réfugié est délivrée aux personnes qui bénéficient du droit
d'asile.
La durée de validité de la carte de réfugié est de deux (2) ans renouvelable.
Un décret d'application de la présente loi précise les conditions et les modalités et de
renouvellement de la carte de réfugié.
SECTION V : DE LA CIRCULATION DES ÉTRANGERS AU CAMEROUN
Article 28.- (1) Sous réserve des dispositions et des mesures nécessaires au maintien
de la sécurité et de l'ordre publics, la circulation des étrangers sur le territoire nationale
ne comporte aucune restriction, à la condition que les intéressés aient satisfait aux
conditions d'entrée et de séjour.

718
(2) Toutefois, en cas de changement de localité à l'intérieur du territoire national, tout
étranger admis à séjourner ou à résider est tenu de le signaler aux autorités compétentes
au moment de son départ de l'ancienne localité, et sous huitaine, à l'arrivée à la nouvelle
localité.
CHAPITRE V : DES CONDITIONS DE SORTIE DES ÉTRANGERS
Article 29.- (1) Tout étranger titulaire d'une carte de séjour ou de résident est tenu de
prendre un visa de sortie lorsqu'il sort du territoire national, sauf si une convention
particulière en dispose autrement.
(2) Toutefois, le visiteur temporaire qui s'est maintenu sur le territoire national au-delà
de la durée de validité du visa d'entrée qui lui a été accordé, est également tenu de
prendre un visa de sortie lorsqu'il quitte le territoire national, sans préjudice des sanctions
prévues à l'article 40 ci-dessous.
Les dispositions ci-dessus ne s'appliquent pas aux membres des missions officielles
dépêchées auprès du Gouvernement camerounais, à charge pour ceux-ci de faire la
preuve de leurs missions.
(3) Le visa de sortie cesse de produire ses effets à la date d'expiration de la validité de
la carte de séjour ou de résident.
Article 30.- (1) Un décret d'application de la présente loi précise les catégories, ainsi
que les conditions et modalités de délivrance des visas desortie.
(2) La délivrance d'un visa de sortie donne lieu au paiement de droits dont le montant
est fixé par la loi de finances.
CHAPITRE VI : DE LA GARANTIE OU RAPATRIEMENT
Article 31.- (1) Le rapatriement est garanti lors de la délivrance du visa d'entrée.
Lorsqu'il s'avère que le rapatriement n'a pas été garanti comme prévu au (1) ci-dessus,
l'étranger concerné est tenu de régulariser sa situation auprès des services nationaux
compétents dans les trois (3) mois de la notification de cette décision, sous peine de
reconduite à la frontière telle que prévue par la présente loi.
Tout étranger dont le rapatriement n'est pas garanti est, sous réserve des dispositions
des conventions internationales y dérogeant, tenu de verser une caution au Trésor Public
camerounais en vue de son rapatriement,
Un décret d'application de la présente loi précise les modalités de constitution de la
garantie de rapatriement, ainsi que celles d'obtention de sa main-levée.
CHAPITRE VII : DU REFOULEMENT
Article 32.- (1) Le refoulement est la mesure administrative prise à rencontre de tout
étranger qui se présente à l'entrée du territoire national sans avoir rempli les conditions
d'entrée prévues par la présente loi. (2) Un décret d'application de la présente loi précise
les modalités du refoulement.
Article 33.- (1) Tout étranger ne remplissant pas les conditions d'entrée au Cameroun et
dont l'admission sur le territoire national a été refusée par le Chef de poste frontalier ou
d'immigration, reste sous la responsabilité de son transporteur.
Dans tous les cas, l'intéressé doit quitter immédiatement le territoire national.
(2) A l'exception des cas Visés à l'article 10 ci-dessus, toute compagnie aérienne ou
maritime, toute compagnie consignataire d'un navire ou d'un aéronef, tout transporteur
public de voyageurs par voie terrestre, fluviale, maritime ou aérienne, qui accepte comme
passager à destination du Cameroun, un étranger non muni des pièces réglementaires
prévues par la présente loi, est astreint à supporter les frais de leur refoulement, sans
préjudice des dispositions des articles 44 et 45 de ladite loi.

719
CHAPITRE VIII : DE LA RECONDUITE À LA FRONTIÈRE
Article 34.- (1) La reconduite à la frontière est la mesure administrative prise à rencontre
de tout étranger :
- qui est entré irrégulièrement au Cameroun;
- ou qui n'a pas quitté le territoire national à l'expiration du délai de séjour qui lui a été
accordé;
- ou à qui la carte de séjour ou de résident a été refusée ou n'a pas été renouvelée;
- ou qui ne s'est pas acquitté de la garantie de rapatriement dans le délai qui lui a été
imparti ;
(2) Un décret d'application de la présente loi précise les modalités de la reconduite à la
frontière.
Article 35.- (1) Toute mesure de reconduite à la frontière doit être dûment notifiée à
l'étranger concerné.
(2) Dès notification de cette mesure, l'étranger en cause est immédiatement mis en
mesure d'avertir un conseil ou une personne de son choix ou, le cas échéant, les
autorités diplomatiques ou consulaires concernées.
Article 36.- (1) L'étranger qui a fait l'objet d'une mesure de reconduite à la frontière peut,
dans les 48 heures suivant notification de celle-ci, demander son annulation devant la
juridiction administrative compétente, nonobstant les règles prévues en matière de
recours gracieux préalable.
(2) Il peut être assisté de son conseil ou demander au Président de la juridiction
administrative saisie, la désignation d'office d'un avocat.
Article 37.- (1) La juridiction administrative est tenue de statuer dans les huit (8) jours qui
suivent sa saisine.
(2) Dans le cas où la mesure de reconduite à la frontière est annulée, l'étranger est,
sous réserve de la régularisation de sa situation, autorisé à séjourner sur le territoire
national.
(3) Le jugement ainsi rendu est susceptible d'appel selon les formes prescrites par la
loi. Cet appel n'a pas d'effet suspensif.
(4) Les dépens sont à la charge du Trésor Public.
Article 38.- La mesure de reconduite à la frontière ne peut être exécutée avant
l'expiration du délai de 48 heures suivant sa notification et avant que la juridiction saisie
n'ai statué.
CHAPITRE IX : DE L'EXPULSION
Article 39.- (1) L'expulsion est la mesure administrative prise à rencontre d'un étranger
dont la présence est jugée indésirable sur le territoire national.
(2) Sera notamment expulsé, tout étranger :
- dont la présence sur le territoire national, soit constitué une menace pour la sécurité
nationale, l'ordre public, la sécurité publique, la santé, la moralité ou les bonnes
mœurs, soit est devenue indésirable à la suite d'une condamnation définitive à une
peine au moins égale à un an d'emprisonnement sans sursis.
- condamné pour infraction à la législation sur le trafic illicite des stupéfiants, des
précurseurs ou substances psychotropes.
(3) L'expulsion entraine de plein droit le retrait de la carte de séjour ou, selon le cas, de
résident.
(4) Un décret d'application de la présente loi précise les modalités de l'expulsion.

720
CHAPITRE X : DES PÉNALITÉS
Article 40.- (1) Est puni d'un emprisonnement de trois (3) mois à deux (2) ans et d'une
amende de deux cent mille (200.000) à deux millions (2.000.000) de francs CFA, ou de
l'une de ces deux peines seulement, tout étranger :
- qui a pénétré ou séjourné au Cameroun sans se conformer aux dispositions dos
chapitres III et IV de la présente loi ;
- ou qui se sera maintenu sur le territoire national au-delà de durée autorisée par son
visa d'entrée.
(2) La juridiction pourra, en outre, interdire au condamné, pendant une. durée qui ne
peut excéder cinq (5) ans, de pénétrer ou de séjourner au Cameroun.
(3) L'interdiction de séjour prévue au (2) ci-dessus emporte de plein droit reconduite de
l'étranger concerné à la frontière, le cas échéant, à l'expiration de sa peine
d'emprisonnement, nonobstant les dispositions des articles 37 et 38 de la présente loi.
Article 41.- Est puni d'un emprisonnement d'un (1) an à trois ans et d'une amende de
trois cent mille (300.000) à trois millions (3.000.000) de francs CFA, ou de l'une de ces
deux peines seulement, tout étranger qi sort du territoire national nonobstant réquisition
dûment notifiée des autorités judiciaires, des Ministres chargés des finances, du contrôle
supérieur de l'État, du travail et de la prévoyance sociale, et des télécommunications,
selon le cas.
Article 42.- Est punie des mêmes peines tel que prévu aux article 40 et 41 ci-dessus,
toute personne qui, par aide ou assistance directe ou indirecte, aura facilité ou tenté de
faciliter l'entrée, la sortie, la circulation ou le séjour irrégulier d'un étranger sur le territoire
national.
Article 43.- Les peines prévues à l'article 42 ci-dessus sont doublée :
- lorsque le complice est un agent des administrations fiscales, douanière ou de
maintien de l'ordre ;
- lorsque l'auteur ou le complice a utilisé un engin, un cycle ou une embarcation volées
spécialement à cette fin.
Article 44.- (1) Est punie d'une amende de cinq cent mille (500.000) à cinq millions
(5.000.000) de francs CFA, l'entreprise de transport aérien ou maritime continentale ou
intercontinentale qui débarque sur le territoire camerounais en provenance d'un autre
État, un étranger démuni des documents de voyage, et le cas échéant, du visa d'entrée
requis par la présente loi.
(2) Le manquement est constaté par un procès-verbal établi par le chef de poste
frontalier ou d'immigration.
(3) L'entreprise de transport a accès au dossier et est mise à même de présenter ses
observations écrites dans le délai d'un mois suivant la notification du procès-verbal.
(4) L'amende est prononcée par décision motivée du Ministre chargé des transports et
payée au Trésor Public.
Article 45.- (1) Les dispositions de l'article 44 sont applicables à l'entreprise de transport
routier exploitant des liaisons internationales, sous réserve des clauses des conventions
internationales sur la libre circulation des personnes.
Dans ce cas, le taux de l'amende est fixé à un montant maximum de deux cent mille (200
000) francs par passager.
CHAPITRE XI : DES DISPOSITIONS DIVERSES TRANSITOIRES ET FINALES
Article 46.- Sauf demande de renouvellement dans des conditions prévues par la
présente loi et ses textes d'application, tout étranger est tenu de quitter le territoire
national à l'expiration du délai de séjour qui lui a été accordé.

721
Article 47.- Un décret d'application de la présente loi précise les mesures relatives à
l'accompagnement et au regroupement familial.
Article 48.- (1) Les permis de séjour délivrés avant la date de promulgation de la
présente loi, en cours de validité, demeurent valables jusqu'à leur expiration.
(2) Toutefois, les titulaires de ces permis ont le loisir de solliciter la délivrance d'une
carte de séjour ou, le cas échéant, de résident sous réserve des dispositions de la
présente loi.
Article 49.- La présente loi abroge la loi n° 90/04 du 19 décembre 1990 relative aux
conditions d'entrée, de séjour et de sortie du territoire camerounais, notamment en ses
dispositions relatives aux étrangers.
Article 50.- Des décrets d'application de la présente loi en précisent les modalités.
Article 51.- La présente loi sera enregistrée, publiée suivant la procédure d'urgence, puis
insérée au journal officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 10 janvier 1997

722
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************
Ministerial order № 02/0146 modifying order № 0058 of 08 October 1996 creating
the Cameroon Commonwealth Scholarship Agency

THE MINISTER OF HIGHER EDUCATION


Mindful of the Constitution;
Mindful of Decree N°2000/216 of 24 August 2002 to organize the Government;
Mindful of Decree № 2000/217 of 24 August 2002 to reshuffle the Government;
Mindful of Decree № 98/231 of 28 September I998 to organize the Ministry of Higher
Education;
Mindful of decree no 93/026 of 19 January 1993 creating the Universities;
Mindful of decree no 93/027 of 19 January 1993 laying down general regulations
governing the Universities;
Mindful of Cameroons membership of the Commonwealth of Nations since 1 November
1995;
Mindful of requirements of the Commonwealth of Nations;
Mindful of proposals of a restrained committee made up of representatives of the
Ministries of Higher Education and External Relations at its meeting of the 2 August 1996
at the Ministry of External Relations;
DECIDES
PART ONE: GENERAL PROVISIONS
Article 1: It is hereby created a body known as Cameroon Commonwealth Scholarship
Agency. This Agency will be administered by the Minister of Higher Education.
Article 2:The Agency proposes ta the Minister of Higher education candidates it deems
qualified for consideration for the award of scholarships offered by commonwealth
countries.
Article 3:In the same way, the Agency proposes candidates for awards by the
Government of Cameroon to citizens of member countries for approval by the Minister of
Higher Education.
PART TWO : THE CAMEROON COMMONWEALTH SCHOLARSHIP AGENCY
Article 4: The Cameroon commonwealth Scholarship Agency is made of the following:
PRESIDENT :The Minister of Higher Education or his representative,
VICE-PRESIDENT : The Minister of External Relations or his representative.
MEMBERS
- A representative of the Presidency of the Republic;
- A representative of the Prime Minister's Office;
- A representative of the Ministry of Public service and administrative Reforms;
- A representative of the Ministry of Finance and the Budget;
- The Department of Assistance and counselling of the Ministry of Higher Education;

723
- The Department of the Development of Higher Education of the Ministry of Higher
Education;
- The Cameroon Commonwealth Point of Contact: Ministry of External Relations;
Representatives of the Universities of: Buea, Douala, Dschang, Ngaoundere,
Yaounde I, and Yaounde II;
- Representatives of other Ministries who may be invited for technical or consultative
purposes;
- A representative of the High Commission of the awarding country;
Article 5 :
1) The work of the Agency shall be carried out in English.
2) The members shall have a good knowledge of the Anglo-Saxon system of
Education.
3) The scholarships administered by this body shall be reserved for Cameroonian
nationals with certificated proficiency in English.
4) It shall also administer awards by the Government of Cameroon to nationals of
member states of the Commonwealth.
5) The secretariat of the Agency is ensured by the Department of Assistance and
counselling of the Ministry of Higher Education.
6) The Cameroon Commonwealth Scholarship Agency shall meet as often as the need
arises.
7) The secretariat of the Agency is ensured by the Department of Assistance and
counselling of the Ministry of 1 Higher Education.
8) The Cameroon Commonwealth Scholarship Agency shall meet as often as the need
arises.
Article 6: The services of the members of the Agency are free. However, expenses
connected with its meetings are provided for in the budget of the Ministry of Higher
Education.
PART THREE: FINAL PROVISIONS
Article 7: The Minister of Higher Educatipn and the Minister of External Relations are
charged with the execution of this order.
Article 8: This order which takes effect from the date of signature will be registered and
published in the official Gazette in English and-French.
THE MINISTER OF HIGHER EDUCATION
Copies
- SG/PR
- SGIPM
- MINISTRIES Concerned
- Rectors
- Cameroon Universities
- Cameroon High Commissions Concerned
- Departments Concerned
- Archives

724
Convention d'hébergement entre l'université de Ngaoundéré et l'Agence
universitaire de la francophonie pour le développement des technologies de
l'information et de la communication pour l'enseignement supérieur et la recherche
à travers la mise en œuvre d'un campus numérique francophone

Entre
L'Agence universitaire de la Francophonie (ci-après dénommée «AUF ») association de
droit québécois ayant son siège au 3032 boulevard Edouard Montpetit, Montréal
(Québec) H3T 1J7, représentée par son Recteur, M. Bernard Cerquiglini,
Et
L'Université de N'Gaoundéré (ci-après dénommée « l'Université»), ayant son siège à
N'Gaoundéré, B.R 454, Cameroun, représentée par son Recteur, le Professeur Paul
Henri Amvam Zollo.
Considérant que:
- l'Université de N'Gaoundéré est membre titulaire de l'AUF depuis la décision du
Conseil d'administration du 24 novembre 1984 ;
- les Recteurs, et Présidents des universités d'Afrique subsaharienne et de l'Océan
Indien, dans le cadre de la Déclaration de Paris du 6 mars 1998 pour la coopération
universitaire francophone, proposent notamment le « renforcement des capacités
des enseignants et chercheurs à l'innovation pédagogique et aux nouvelles
technologies de l'information et de la communication» ;
- l'AUF, association d'universités ayant le français en partage, est l'opérateur des
Sommets des chefs d'État et de gouvernement pour l'enseignement supérieur et la
recherche;
- -l'AUF, dans le cadre de ses programmes, favorise le développement de campus
numériques francophones (ex-centres d'accès à l'information) au sein de son
Programme « Appropriation des outils technologiques par l'enseignement supérieur
et la recherche» ;
- l'AUF et l'Université de Ngaoundéré, qui ont mis en place un Centre d'accès à
l'information au sein de l'Université de Ngaoundéré, conviennent de le transformer
en Campus numérique francophone;
- le Programme «Appropriation des outils technologiques par renseignement
supérieur et la recherche» de l'AUF vient en soutien à des universités déjà
existantes dans les pays du Sud et de l'Est en mettant ses projets à la disposition
des enseignants et étudiants, notamment par l'intermédiaire d'Internet et d'intranets
créés par l'Agence;
Les objectifs généraux de ce programme sont la mise à disposition de services de
qualité pour les différents publics universitaires et pour les partenaires en vue d'une
appropriation des méthodes et des outils des technologies de l'information et de la
communication (TIC) par les établissements membres de l'AUF, appropriation qui
s'appuie sur le réseau des campus numériques francophones de l'AUF.
Les objectifs spécifiques de ce programme sont de :
- intégrer les nouvelles technologies éducatives (NTE) dans les pratiques
pédagogiques et faciliter le déploiement de formations ouvertes et à distance
(FOAD) dans le but de favoriser l'existence d'une relation plus interactive entre
enseignants et enseignés;
- consolider les formations présentielles, prioritairement de 2ième et 3ième cycles
scientifiques et technologiques et renforcer leurs compétences universitaires et
professionnelles, notamment par la mise en ligne de certains contenus

725
d'enseignement dans une démarche participative des enseignants;
- favoriser la production et la valorisation de contenus scientifiques en développant
l'édition et la diffusion, notamment en ligne, afin de décloisonner les universités du
Sud et de l'Est en matière d'information scientifique et technique;
- déployer au cœur des universités des plates-formes technologiques modulaires
fonctionnant en réseau pour la production et la diffusion des savoirs par les TIC.
IL EST CONVENU CE QUI SUIT:
Article 1 - Objet
L'Université de Ngaoundéré et l'Agence universitaire de la Francophonie conviennent
d'un partenariat concernant l'hébergement et la mise en œuvre au sein de l'Université
d'un campus numérique francophone (ci-après dénommé «CNF») se déclinant comme
une infrastructure de formation, d'accès à l'information et à la documentation scientifique
et technique, d'accès à des ressources logicielles et pédagogiques d'appropriation des
TIC.
Le Centre d'accès à l'information de Ngaoundéré devient le Campus numérique
francophone de Ngaoundéré. Par l'installation de ce campus numérique francophone,
l'Université et l'AUF décident d'unir leurs efforts pour moderniser et renforcer les dispo-
sitifs de formation et de recherche aux et par les TIC.
Article 2 - Objectifs
Ce partenariat a pour objectifs de :
- rendre accessibles les contenus électroniques à caractère pédagogique grâce à une
infothèque alimentée par un réseau de documentalistes et d'enseignants;
- mobiliser des universités partenaires pour la création de fonds pédagogiques en
ligne complémentaires aux cursus;
- former progressivement au niveau local, d'une part des équipes de soutien aux
enseignants à l'administration de systèmes (architecture réseaux) et à la
structuration numérique (création de sites toile); d'autre part des enseignants à
l'usage des TIC dans leur pratique pédagogique (création de contenus) ;
- développer des cursus en ligne intégrables dans un dispositif d'enseignement ouvert
et à distance débouchant sur un diplôme ou un double diplôme inter-universitaire;
- soutenir la production de contenus scientifiques relevant de l'enseignement ou de la
recherche, et en assurer une diffusion internationale;
- doter l'enseignement supérieur et la recherche de l'information scientifique et
technique dont elle a besoin par le biais de programmes de mises à disposition
d'ouvrages, de revues, d'articles et autres sources d'information;
- assurer une cohérence matérielle et logicielle dans le développement des projets;
- organiser une veille technologique sur les nouveaux outils et les pratiques sociales;
- défendre les logiciels libres et leurs auteurs et favoriser le travail collaboratif ;
- représenter et assurer la visibilité de l'ensemble des programmes de l'AUF et des
actions spécifiques développées par le Bureau Afrique centrale.
Article 3 - Modalités de fonctionnement
3.1. Le CNF est un espace ouvert au public, aux différents acteurs de la communauté
universitaire et au-delà, ressentant le besoin de recourir à ses services. Le CNF est
destiné aux étudiants, enseignants et chercheurs des établissements membres de l'AUF
désireux d'obtenir notamment des documents primaires et d'accéder à des bases de
données scientifiques et techniques disponibles en ligne; il est également ouvert aux
autres utilisateurs définis par le Conseil national d'orientation (apprenants des formations
AUF, personnels administratifs et techniques des universités, missionnaires de l'AUF,
personnels de l'AUF, et autres).

726
3.2. Les orientations des activités du CNF seront définies par le Conseil national
d'orientation auquel participera un représentant de l'Université de Ngaoundéré, dans le
cadre des programmes et procédures de l'AUF. Il est composé de collèges représentant
les différents publics intéressés par les activités du CNF. Ce Conseil national
d'orientation adoptera un règlement intérieur qui définira les modalités de fonctionnement
des activités du CNF. Il se réunira au moins une fois par année et désignera en son sein
un bureau de suivi des actions.
3.4. Le personnel affecté au CNF travaille sous l'autorité du Directeur du Bureau
régional Afrique centrale de l'AUF. Ce personnel est soumis à tous les règlements en
vigueur à l'Université et à l'AUF.
Article 4 - Engagements de l'université
3.1. L'Université met gratuitement à disposition de l'AUF les locaux nécessaires à
l'implantation du campus numérique francophone pendant la durée du projet et prend en
charge les travaux d'aménagement et le mobilier. Ces locaux et le mobilier restent la
propriété de l'Université.
3.2. L'Université prend à sa charge les frais d'électricité et d'eau, assure le
gardiennage, l'entretien et la maintenance du bâtiment ainsi que la signalisation du CNF
à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment.
3.3. L'Université met à disposition de l'AUF du personnel pour assurer le bon
fonctionnement du CNF et comprenant au moins trois personnes: un responsable de
CNF, un responsable technique local et un animateur-documentaliste. Ce personnel,
salarié de l'Université, recevra un complément de salaire payé par l'AUF. Le profil de ces
postes sera déterminé par l'AUF et le choix des personnes fera l'objet d'un accord entre
l'Université et l'AUF. Ces personnes sont soumises aux règles-administratives et fi-
nancières de l'AUF et au règlement intérieur défini par le Conseil national d'orientation.
3.4. L'Université prend en charge les frais initiaux d'acquisition, d'installation et de mise
en route nécessaires à la connexion Internet du CNF.
Article 5 - Engagements de l'AUF
5.1. L'AUF prend en charge les frais de téléphone et de connexion Internationale liés au
fonctionnement du CNF.
5.2. L'AUF met à la disposition du CNF l'équipement initial (postes informatiques,
serveurs, périphériques, matériel de visioconférence, imprimantes) requis pour son
fonctionnement. Ce matériel reste la propriété de l'AUF, qui veille au bon fonctionnement
du dispositif informatique, au renouvellement du matériel et à sa maintenance.
5.3. L'AUF s'engage à diffuser une charte de bon usage des ressources informatiques à
l'attention de tous les responsables de sites hébergés ou conçus au sein du CNF.
Article 6 - Dispositions financières
Le CNF possède son autonomie financière. Les recettes du CNF viendront alimenter un
fonds de contrepartie servant au fonctionnement, à II maintenance et à la mise à niveau
du matériel. Le CNF rendra compte mensuellement de ses dépenses et de ses recettes
aux services compétents de l'AUF et fournira tous les justificatifs originaux selon les
règles établies par l'AUF.
Article 7 - Durée de la présente convention
La présente convention est conclue pour une durée de quatre ans renouvelable par
tacite reconduction, à compter de sa date de signature par les parties.
Article 8 - Résiliation de la présente convention
La présente convention pourra être résiliée à tout moment par l'une des parties,
moyennant un préavis écrit envoyé au moins six mois avant la date effective de

727
résiliation. Dans le cas où le CNF cesse ses activités, chacune des parties récupérera la
totalité de ses apports immobilisés en matériel.
En cas de non-respect, par l'une ou l'autre des parties, des engagements contractés
dans la présente convention, celle-ci sera résiliée de plein droit.
Article 9 - Règlement des différends
Si des difficultés survenaient à l'occasion de l'interprétation ou de l'exécution de la
présente convention, les parties s'engagent à tenter de résoudre le litige à l'amiable par
voie de conciliation directe.
En cas de désaccord persistant, le litige sera porté devant un tribunal arbitral composé
de trois membres : l'un désigné par le Recteur de l'AUF, le deuxième désigné par le
Recteur de l'Université de Ngaoundéré, et le troisième, qui préside le tribunal, désigné
d'un commun accord par les parties. Ce dernier ne pourra être ou avoir été ni un salarié
de l'AUF ou de l'Université, ni un ressortissant camerounais.

Fait en trois exemplaires originaux, à Montréal, le 27 octobre 2008.

728
Agreement between the office of Chinese language Council International and
university of Yaounde II for the establishment of the Confucius institute at the
University of Yaounde II

In order to strengthen educational cooperation between China and Cameroon, support


and promote the development of Chinese language education, and increase mutual
understanding between the peoples of China and Cameroon, the Office of Chinese
Language Council International (Hanban) and University of Yaounde II hereby agree to
establish the Confucius Institute at the University of Yaounde II, which will run on the
basis of Chinese Language Center in Cameroon
Article : Purpose
The purpose of this agreement is to identify the rights and responsibilities of Hanban
and University of Yaounde II in the establishment of the Confucius Institute al the
University of Yaounde II.
Article 2 : Character
The Confucius Institute at University of Yaounde II shall be a non-profit institute with the
purpose of enhancing intercultural understanding in Cameroon by sponsoring courses of
Chinese language and culture.
Article 3 : Executive Institution
Whereas, Zhejiang Normal University and University of Yaounde II agree to work
together and with the authorization and appointment of Hanban, Zhejiang Normal
University will construct the Confucius Institute with University of Yaounde II as the
executive institution. The two parties of cooperation can sign the supplementary
agreement on the matters not settled by this Agreement. The supplementary agreement
should be audited by Hauban before signing.
Article 4 Scope of Activities
1) The Confucius Institute at the University of Yaounde II can serve the following
Chinese teaching courses and programs according to the local instance:
2) Teach Chinese using a variety of methods including multimedia and the Internet ;
3) Train teachers to teach Chinese in primary schools, high schools and colleges;
4) Administer the Chinese Proficiency Test and tests to certify ability to teach Chinese
as a foreign language;
5) Teach Chinese courses of various types in various areas for all circles of person;
6) Sponsor academic activities and Chinese competitions;
7) Show Chinese movies and TV programs;
8) Provide consulting services for individuals wishing to study in China;
9) Provide reference materials for the educational and other professional individuals.
Article 5 : Organization
The Confucius Institute shall have a Board of Advisors and the two parties nominate
members of the Board of Advisors. The Board of Advisors shall have the responsibility for
the operation of the Confucius Institute.
Article 6 Obligations
The obligations of Hanban:
1) To authorize the use of the title "Confucius Institute", and provide logos and institute
emblems;
2) To provide multimedia courseware and other teaching materials, supplementary
materials, and audiovisual materials authorized by Hanban ; and to authorize the use
of online courses;
729
3) To provide necessary financial support, payable to the special account opened by
University of Yaounde II;
4) To provide 3,000 volumes of books, audio-visual, and multimedia materials;
5) To send one or two Chinese instructors and pay for their air fares and salaries.
The obligations of University of Yaounde II
1) To provide an appropriate site for the Confucius Institute to carry out its activities, to
provide the necessary conditions and facilities management to establish the
Confucius Institute and take charge setting, management and maintenance and
open the necessary accouru for the Confucius Institute;
2) To provide necessary administrative personnel (full time or part-time) and provide the
related payment;
3) To provide necessary working conditions for the Chinese instructors;
4) Assist the Chinese party at the Institute with all immigration procedures;
5) Agree to discuss with Hanban any further requirements of the Confucius Institute.
Article 7 : Financial Support
The Confucius Institute will be jointly funded by University of Yaounde II and Hauban, and
it should finally assume sole responsibility for us profits or losses by charging language
course fees and other programs
Article 8 : Intellectual Property
Hanban exclusively owns the title of "The Confucius Institute", its related logo, and plaque
(or badge) as its exclusive intellectual property. University of Yaounde II cannot continue
applying or transfer the title, logo, and plaque (or badge) in any form, either directly or
indirectly, after this agreement has been terminated. The provider owns intellectual
property of the certain program. The two parties can consult the owner of the co-operated
programs. In the events of any dispute, the two parties should consult with each other
friendly or submit to the jurisdictional organ according to the related laws and regulations.
Article 9 : Revision
With the consent of both parties, this Agreement may from time to time be revised
through a process of negotiation and discussion in a spirit of cooperation and good will
and any revisions will be made in writing, in both English and Chinese, and signed by
authorized representatives of the parties.
Article 10 : Term
The Agreement shall be effective on the date when the two parties sign below. The
Agreement shall have a period of validity of 5 years. If, during the 90 days before the end
of the Agreement, neither party notifies the other in writing that it wishes to terminate the
Agreement, then it will automatically be extended for another 5 years.
Article 11 : Force Majeure
Parties hereto will be released from their obligations under this agreement in the event
of a national emergency, war prohibitive government regulation or and other cause
beyond the control of the parties hereto that renders the performance of this agreement
impossible. In the event of such circumstance, the party under the situation shall inform
the other party so the program may be delayed or terminated in order to mitigate the loss
of the other party.
Article 12 :Termination
1) This Agreement shall be terminated in one of the following cases.
2) Either party may terminate this Agreement upon giving written notice at least six
months in advance of their intention to terminate;
3) The two parties have no aspiration of cooperation at the expiration of the term;

730
4) The Agreement cannot go through or cannot achieve the anticipated aim because of
comedown of the condition;
5) If the act of University of Yaounde ll severely harms the image and reputation of the
Confucius Institute, Hanban will terminate the Agreement immediately and reserve
the right of claiming;
6) The Agreement cannot go through because of force majeure
The termination of the Agreement cannot affect some other agreement, contract and
program between the two parties
Before the Agreement is terminated, University of Yaounde II should make appropriate
arrangements on the enrolled students and other works
Article 13: Dispute settlement
In the events of any dispute, the two parties should consult with each other friendly or
submit to the jurisdictional organ at the place this agreement signed.
Article 14 :Agreement Language
This Agreement is written in Chinese and in English. Each party shall keep one copy in
Chinese and one copy in English of the signed Agreement. The Agreement, in both
languages, shall have the same effect.
Article 15 :Other Terms
Other matters not settled by this Agreement shall be solved through friendly,
cooperative negotiations between the two parties.

731
Accord de coopération inter-universitaire entre l'université de Bangui (République
Centrafricaine) et l'université de Yaoundé II - Soa (Cameroun)

Préambule
Consciente de la mission universelle dévolue à l'Université de Bangui et à l'Université
de Yaoundé II - Soa dans l'avancement de la diffusion de la connaissance, facteur de
progrès de l'humanité et de la compréhension entre les peuples ; Considérant la volonté
de leur gouvernement à renforcer les liens de coopération et d'amitié et selon les
règlements en vigueur dans chacun des pays. Il est conclu, entre l'Université de Bangui
(République Centrafricaine) et l'Université de Yaoundé II - Soa (Cameroun), un accord de
coopération dont le but est de contribuer au développement des activités de formation et
de recherche.
L'Université de Bangui (République Centrafricaine), Représentée par son
Recteur, Et
L'Université de Yaoundé II - Soa (Cameroun),
Représentée par son Recteur,
Ont convenu des dispositions ci-après :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 : Objectifs
La coopération entre les institutions contractantes a principalement pour objectifs:
- La réalisation de programmes de recherche et ou d'enseignements en commun;
- Les échanges des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des post-doctorats;
- Les échanges d'étudiants (premier cycle, second cycle ou doctorants) de manière
générale;
- L'organisation de tout autre type de collaboration qui pourrait se révéler utile à la
réalisation de ces objectifs.
Article 2 : Disciplines
Sous réserve de toute extension ultérieure, la coopération entre les universités
contractantes sera développée principalement dans les Sciences
Juridiques et Politiques, Économiques et de Gestion, des Techniques de l'Information et
de la Communication, de la Démographie.
Article 3 : Dispositions relatives aux échanges d'enseignants et d'étudiants
- Les deux institutions s'engagent à faciliter l'accueil et le séjour des enseignants et
des étudiants concernés. Les conditions et les modalités des échanges seront
déterminées par les parties contractantes;
- Les personnes échangées s'engagent à effectuer les formalités administratives en
vigueur avant leur arrivée dans le pays d'accueil. Ils devront se conformer à la
réglementation en vigueur du pays d'accueil.
CHAPITRE II: DISPOSITIONS PARTICULIÈRES À LA MISE EN PLACE DES
PROGRAMMES DE RECHERCHE EN COMMUN
Article 4 : Activités
Les institutions contractantes encouragent:
- La réalisation de programmes d'enseignements et de recherche et l'échange de
toutes informations concernant les résultats obtenus;
- Les échanges d'enseignants-chercheurs et de chercheurs;
- La mobilité de doctorants et post-doctorats dans le cadre des écoles doctorales;
- L'organisation des doctoriales et des agrégatiales ;
732
- L'organisation de rencontres périodiques sur les recherches en cours ;
- La promotion de séminaires et colloques sur les thèmes de recherches
correspondants;
- La valorisation des acquis de la recherche à travers les publications et la diffusion ;
- La création des écoles doctorales;
- Délocalisation des soutenances de thèses et des mémoires.
Article 5 : Exploitation des résultats
- Les parties s'engagent à respecter la plus grande confidentialité dès lors que les
travaux, sont présentés comme tels. En particulier, la transmission à des tiers de
résultats et/ou informations n'ayant pas encore fait l'objet de publications ne peut se
faire qu'avec un accord réciproque des représentants légaux des deux parties.
- Sauf dispositions contraires convenues, la publication des travaux menés en
commun et de leurs résultats est libre et gratuite pour les deux parties. Elle ne peut
être réalisée qu'en préservant les droits de leurs auteurs et des parties dans le
respect du droit spécifique à chacun des deux Universités en matière de publication
et de protection intellectuelle.
CHAPITRE III : DISPOSITIONS PARTICULIERES AUX ECHANGES D'ETUDIANTS
Article 6 : Mise en œuvre des programmes d'échanges sans délivrance de diplômes
dans le cadre des accords CEMAC.
Article 7 : Échanges conduisant à l'obtention de Co-Diplômation.
- Les modalités pédagogiques conduisant à la Co-diplômation sont décrites
obligatoirement en annexe de cet accord pour chaque diplôme concerné. Elles
précisent les critères et procédures de sélection, la durée des échanges et des
conditions d'attribution des diplômes.
- Les étudiants sélectionnés dans un programme de Co-diplômation sont inscrits à la
fois dans l'université d'origine et l'université d'accueil. L'annexe décrit les conditions
particulières d'acquittement des frais de scolarité relatives à la Co-diplômation.
Article 8 : Mise en place de co-tutelles de thèses
Pour les co-tutelles de thèses, une convention particulière est signée pour chaque
étudiant concerne avant son arrivée dans l'établissement d'accueil. Elle décrit toutes les
conditions de l'échange.
CHAPITRE IV : MODALITÉS DE FINANCEMENT
Article 9 : Financement des activités
- En vue d'atteindre les objectifs définis ci-dessus, les universités contractantes
s'engagent à mener les actions prévues selon les moyens dont elles peuvent
disposer et conformément à la réglementation en vigueur dans chaque État.
- Les parties contractantes déterminent d'un commun accord, les modalités, les
procédures et les financements adéquats qui sont négociés èt déterminés
périodiquement,
- Les financements nécessaires à la réalisation des actions définies seront sollicités
dans le cadre des programmes mis en œuvre par les différents organismes
nationaux et internationaux (Ministères, Ambassades, Commission Européenne,
Organisations internationales, Collectivités territoriales ... ),
- Le personnel participant à des actions est rémunéré par l'institution d'origine, ou pris
en charge par un financement extérieur si cela est possible,
- Chaque institution doit veiller à ce que les enseignants et les étudiants disposent
des ressources suffisantes pour couvrir les frais de séjour et de voyage dans le pays
d'accueil,
- Elle devra également s'assurer que les ressources humaines échangées disposent

733
d'une couverture sociale appropriée (maladie, accident, responsabilité civile),
- Pour les échanges d'étudiants, les frais de voyage, d'hébergement, de restauration,
d'argent de poche restent à la charge des bénéficiaires. Néanmoins, les institutions
universitaires permettront aux étudiants de bénéficier des services des œuvres
universitaires:
- En cas de besoin, une formation linguistique peut être organisée par l'université
d'accueil. Le surcroît reste â la charge de l'étudiant ou du personnel concerné, sauf
dispositions contraires à préciser.
CHAPITRE IV : SUIVI ET ÉVALUATION
Article 10 : Définition des programmes
Les deux parties conviennent de définir et de réaliser dans le cadre de cet accord des
programmes pluriannuels dans les domaines précités à l'article 2. À cet effet, des
conventions particulières entre les établissements des deux universités seront signées
autant que besoin sera.
Article 11 : Suivi
- Chacune des deux parties désignera un coordinateur chargé du suivi des
programmes arrêtés, de la bonne application et du respect de la lettre et de l'esprit
de cet accord, Les coordinateurs seront en outre chargés de présenter un rapport
d'activités établi par chacune des parties et communiqué à l'autre pour
établissement de bilan et élaboration de propositions éventuelles d'amélioration.
- Le coordonnateur travaille en lien avec le Chef d'établissement.
Article 12 : Évaluation
- Les deux parties s'engagent à évaluer les actions menées dans le
cadre de cet accord tous les trois (3) ans en vue de décider des orientations futures.
CHAPITRE VI : VALIDITÉ DU PRÉSENT ACCORD
Article 13 : Dispositions finales
- Le présent accord est rédigé en français et en anglais. Elle entre en vigueur à la
date de la signature des représentants légaux des deux institutions,
- Un bilan des échanges et des travaux de recherche sera rédigé régulièrement,
- La révision du présent accord peut être demandée à tout moment pif chacune des
universités contractantes et est effectuée par accord conjoint et sous leur réserve
d'un préavis de six (6) mois par l'une des parties.
Fait à Bangui (RCA) en six (06)
exemplaires originaux, le 24
janvier 2009
Pour l'Université de Bangui,
(République Centrafricaine)

734
Accord de coopération institutionnelle entre les universités de la République du
Cameroun et l'université de Montréal

Considérant le désir de l'Université de Montréal et les Universités d'État de la


République du Cameroun de collaborer dans le cadre de différents programmes
d'enseignement et de recherche en vue d'augmenter les qualifications du Corps
Professoral et des Étudiants des Institutions concernées ;
Considérant la volonté commune des Institutions concernées de développer, au moyen
de cette collaboration, leurs ressources d'Enseignement et de Recherche dans les
domaines de leur compétence ;
Considérant l'intérêt général d'encourager une telle collaboration internationale sur une
base d'amitié, d'égalité et d'assistance mutuelle ;
Les Universités d'État de la République du Cameroun d'une part, et l'université de
Montréal d'autre part, conviennent de ce qui suit :
Article 1er : Domaines de Coopération
Les domaines de coopération sont tous programmes jugés d'intérêt mutuel par les deux
Institutions notamment le renforcement institutionnel.
Article 2 : Modes de Coopération
1- Chaque programme de coopération fera l'objet d'une entente séparée. Les
programmes suivants sont envisagés :
- échanges de professeurs ;
- échanges d'étudiants de maîtrise ou doctorat ;
- activités conjointes de recherche ;
- participation à des séminaires et à des projets de recherche ;
- échanges de matériels d'Enseignement et de Publications Scientifiques
- Développement des bibliothèques.
2- Toute entente fera l'objet des contributions des parties, des modes de financement, de
la portée précise du programme dur le développement, de sa durée, et son mode de
reconduction.
3- Chaque Institution désignera un responsable des programmes en vigueur selon cet
accord ;
4- Chaque entente spécifique devra avoir été approuvée par les autorités de l'un et l'autre
établissement de l'Institution.
Article 3 : Les différentes parties feront de leur mieux pour obtenir les financements
permettant la réalisation des projets envisagés dans le cadre des différentes ententes
suscitées par cet accord de coopération institutionnelle.
Article 4 : La durée de cet accord est de cinq ans à compter de sa signature. Il peut être
reconduit par consentement mutuel des parties.
Toute modification de l'accord nécessite l'approbation écrite du Recteur de l'Université de
Montréal et du Président de la Conférence des Recteurs pour le compte des Universités
d'État de la République du Cameroun.
Les deux parties se réservent le droit de mettre fin à cet accord moyennant un préavis
écrit de six mois.
Le présent accord prend effet au moment où il a été signé par les deux parties.

735
Accord entre le Saint Siège et la République du Cameroun concernant le siège de
l'institut catholique de Yaoundé

Le Saint-Siège, représenté par S. E. Monseigneur Donato Squicciarini, Prononce


Apostolique au Cameroun, d'une part,
Et la République du Cameroun, représentée par S.E. Monsieur Jacques Roger
BOOHBOOH,
Ministre des Relations Extérieures, d'autre part,
Dans le désir d'intensifier leurs relations amicales ;
Considérant l'importance primordiale que la République du Cameroun attache à
l'éducation et à la formation de la jeunesse camerounaise ;
Considérant le désir du Saint-Siège, conformément à sa mission propre, d'y contribuer
pour sa part l'implantation au Cameroun d'un Institut universitaire catholique à vocation
internationale, tourné vers la formation de la jeunesse estudiantine du Cameroun et
d'autres États d'Afrique ;
Considérant l'accueil favorable que la République du Cameroun réserve à une telle
initiative et sa disponibilité à collaborer à la tâche d'éducation et de formation des peuples
d'Afrique Centrale plus particulièrement ;
Considérant l'assurance donnée par la République du Cameroun de reconnaître à
l'Institut Catholique de Yaoundé la pleine liberté d'atteindre ses buts institutionnels
spécifiques;
Désireux de fixer dans le présent accord les facilités et les immunités susceptibles de
permettre le bon fonctionnement de l'Institut Catholique de Yaoundé ;
Conviennent de ce qui suit :
TITRE I - PERSONNALITE JURIDIQUE DE L'INSTITUT CATHOLIQUE DE
YAOUNDE
Article 1 : La République du Cameroun reconnaît la personnalité civile de l'Institut
Catholique de Yaoundé, Institution Universitaire d'Enseignement et de Recherche
constituée par le Saint-Siège, sur la demande de l'Association des Conférences
episcopales de la Région de l'Afrique Centrale, ayant, par conséquent, caractère
pontifical et international.
La République du Cameroun reconnaît en conséquence à l'Institut la capacité de
contracter, d'acquérir et d'aliéner les biens mobiliers et immobiliers nécessaires à son
activité, et d'ester en justice;
Article 2 : L'institut Catholique fixe son siège central à Yaoundé. Il comprend le terrain
et l'ensemble des institutions nécessaires aux activités de l'Institut. L'Institut pourra, pour
les besoins de ses activités, ouvrir de nouveaux centres ailleurs au Cameroun et en
d'autres Pays.
L'Institut dispose des locaux nécessaires à ses activités, qui sont mis à sa disposition
par l'Archidiocèse de Yaoundé, ou qui pourraient être mis à sa disposition par le même
Archidiocèse ou par d'autres diocèses du Cameroun ou par le Gouvernement de la
République du Cameroun, ou qu'il pourrait acquérir ou venir à occuper à quelque titre
que ce soit pour les besoins de son fonctionnement.
Article 3 : Le siège central et les centres annexes de l'Institut Catholique international
de Yaoundé sont inviolables. Les divers établissements de l'Institut et leurs installations
annexes bénéficient des franchises universitaires.

736
Les agents ou fonctionnaires de la République du Cameroun ne pourront y pénétrer
pour exercer leurs fonctions officielles qu'avec le consentement ou sur la demande du
Recteur de l'Institut ou de son délégué.
L'Institut ne permettra pas que les locaux qu'il occupe ou occupera servent de refuge à
une personne poursuivie à la suite d'un crime ou d'un délit flagrant, ou objet d'un mandat
de justice, d'une condamnation pénale ou d'un arrêt d'expulsion émanant des autorités
camerounaises compétentes.
Article 4 : Les diplômes délivrés par l'Institut Catholique de Yaoundé sont reconnus de
plein droit au Cameroun, dans les conditions définies d'un commun accord entre les deux
parties.
TITRE II : BIENS ET AVOIRS DE L'INSTITUT CATHOLIQUE DEYAOUNDE
Article 5 : L'Institut Catholique de Yaoundé peut acquérir des devises négociables
auprès des banques autorisées, s'en servir et avoir des comptes étrangers en francs
convertibles. Il peut également transférer des fonds et valeurs à l'extérieur de la
République du Cameroun et inversement.
Les biens et avoirs de l'Institut Catholique de Yaoundé en quelque lieu qu'ils se trouvent
et quels qu'en soient les détenteurs sont à l'abri de toute forme de saisie, opposition,
réquisition ou confiscation.
Les biens de l'Institut Catholique de Yaoundé sont exempts de restrictions, contrôles,
moratoires de toute nature sous réserve du droit de préemption du gouvernement en cas
de cession à personnes ou organismes non-ecclésiastiques.
Les archives de l'Institut Catholique de Yaoundé sont inviolables, sous réserve des
droits d'investigation et de communication reconnus aux administrations astreintes au
secret professionnel, et avec le consentement de la Nonciature Apostolique à Yaoundé.
Article 6 : L'Institut, ses revenus, avoirs et autres biens sont exonérés de tous impôts
directs. L'exonération ne porte pas toutefois sur les taxes perçues en rémunération de
services rendus.
Article 7 : Au cas où l'Institut serait amené à acquérir des immeubles pour son
fonctionnement, ces acquisitions seraient exonérées de droits d'enregistrement et de
taxes de publicité foncière.
Article 8 : Les constructions auxquelles procéderait l'Institut catholique de Yaoundé
seront exonérées de l'impôt sur le chiffre d'affaires intérieures, de droits de douane sur
les matériels, matériaux et équipement importés à ces fins, et autres taxes.
Article 9 : L'Institut Catholique de Yaoundé est exempt de toutes prohibitions ou
restrictions d'importation ou d'exportation pour les objets servant à l'accomplissement de
sa mission.
Cette exemption s'applique notamment au mobilier, aux fournitures et matériels de
bureau, aux publications et aux films cinématographiques, et aux documents
photographiques. Ces objets sont exonérés de droits et taxes de douane.
Les véhicules automobiles de l'Institut Catholique de Yaoundé seront placés sous le
régime de l'immatriculation temporaire.
Il demeure entendu que l'importation de ces objets mobiliers, fournitures, matériels de
bureau et d'autres, énumérés ci-dessus, doit se conformer à la législation camerounaise
relative à l'hygiène, à la sécurité publique et aux formalités administratives relatives au
commerce extérieur.
TITRE III - FACILITES ET IMMUNITES
Article 10 : La République du Cameroun autorisera sans frais de visa l'entrée et la
sortie du Cameroun pendant la durée de leurs fonctions ou missions auprès de l'Institut :
737
d) des représentants des Conférences episcopales de la Région d'Afrique Centrale
membres du Conseil Supérieur de l'Institut, ainsi que des membres non-
camerounais du Conseil d'Administration de l'Institut ;
e) des membres supérieurs du personnel permanent d'administration de l'Institut,
lorsqu'ils ne sont pas camerounais : Recteur, Vice-Recteur, Secrétaire général
administratif, Secrétaire académique, Bibliothécaire en chef, et de leurs familles ;
f) des membres du corps enseignant ou des personnes appelées à exercer des
fonctions d'enseignement, et notamment des personnes appelées à prononcer des
conférences ou à participer à des jurys d'examen, ou à apporter une assistance
technique sous quelque forme que ce soit à la direction de l'Institut, et de leurs
familles ;
Les étudiants non-camerounais de l'institut Catholique de Yaoundé bénéficient des
facilités consulaires accordées ou qui seront accordées aux étudiants non camerounais.
Article 11 : 1. Les administrateurs, fonctionnaires et enseignants de l'Institut bénéficient:
a) de l'exonération de tout impôt direct sur les revenus et émoluments à eux versés par
l'Institut ;
b) s'ils résidaient auparavant à l'étranger, du droit d'importer en franchise leur mobilier
et leurs effets personnels à l'occasion de leur première installation ou dans les six
mois qui suivent celle-ci ;
c) d'un titre de séjour délivré par les services camerounais compétents pour eux-
mêmes, leur conjoint et leurs enfants mineurs ;
d) en période de tension internationale des facilités de rapatriement pour eux-mêmes
et les membres de leurs familles accordées aux membres des missions
diplomatiques ;
e) du droit d'importer un véhicule automobile en franchise de droits ; ce droit est limité à
un véhicule par ménage, même si les deux conjoints peuvent y prétendre. Les
étudiants non camerounais bénéficient des dispositions contenues dans les
paragraphes c) et d) ci-dessus.
Les biens importés en franchise par les administrateurs, fonctionnaires et enseignants
de l'Institut ne peuvent être cédés à titre gratuit ou onéreux sur le territoire camerounais
sans avoir été soumis aux droits et taxes de douanes dont ils auraient été exonérés.
2. Un titre spécial de circulation sera délivré par les services camerounais compétents
aux administrateurs et fonctionnaires de l'Institut, ainsi qu'à leur conjoint et leurs enfants
mineurs.
Article 12 : Les membres du personnel permanent de l'Institut bénéficient de l'immunité
à l'égard de toute action judiciaire pour les actes accomplis par eux dans l'exercice de
leurs fonctions et dans les limites de leurs attributions.
Article 13 : Les privilèges et immunités prévus par le présent accord sont consentis à
leurs bénéficiaires dans l'intérêt du bon fonctionnement de l'Institut.
L'institut, ou en ce qui concerne les membres du Conseil Supérieur et du Conseil
d'Administration visés à l'article 10 a) ci-dessus. Les conférences episcopales de la
Région de l'Afrique Centrale consentiront à la levée de l'immunité accordée à l'un des
bénéficiaires si celui-ci risque de gêner l'action de la justice et si cette levée peut être
faite sans porter préjudice aux intérêts de l'Institut.
L'Institut coopérera avec les autorités camerounais compétentes en vue de faciliter la
tâche des forces de l'ordre, d'assurer l'exécution des règlements de police, et d'éviter tout
abus auquel pourraient donner lieu les immunités et facilités prévues aux articles 3, 10,
11 du présent accord.

738
Article 14 : Les privilèges et immunités mentionnés aux articles 10 et 11 du présent
accord ne concernent pas les ressortissants camerounais, sauf s'ils bénéficiaient
auparavant, dans une autre institution internationale du même genre, des privilèges et
immunités.
TITRE IV : DISPOSITIONS FINALES
Article 15 : Tout différend au sujet de l'interprétation ou de l'application du présent
accord sera réglé à l'amiable entre le Saint-Siège et la République du Cameroun,
conformément à la Convention de Vienne dur le droit des traités.
Article 16 :1. Le présent accord peut être amendé d'un commun accord, sur l'initiative
de l'une ou de l'autre partie. Les propositions d'amendements sont notifiées par écrit à
l'autre partie. Les amendements entrent en vigueur trois mois après leur adoption.
2. Le présent accord peut être dénoncé par consentement des parties contractantes.
Dans ce cas la dénonciation prend effet à la fin de l'année universitaire suivante.
Article 17 : Le présent accord prend effet le jour de sa signature. Fait en deux
exemplaires en langue française, les deux faisant également foi.

739
F. AUTRES
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
Cabinet du Ministre The minister’s office
************ ************

Arrêté № 0887/CAB/PM du 27 juin 2005 portant création, organisation et


fonctionnement du comité de pilotage du projet d'intégration et de
développement des technologies de l'information et de la communication dans
l'enseignement au Cameroun

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


Vu la Constitution;
Vu le décret n° 92/088 du 4 mai 1992 portant organisation des Services du Premier
Ministre;
Vu le décret n° 92/089 du 4 mai 1992 précisant les attributions du Premier Ministre,
modifié et complété par le décret n095/145 du 4 août 1995 ;
Vu le décret n° 2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n° 2004/321 du 8 décembre 2004 portant nomination d'un Premier
Ministre,
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article 1er: Il est créé dans les Services du Premier Ministre, à compter de la date de
signature du présent arrêté, un comité de pilotage du projet d'intégration et de
développement des technologies de l'information et de la communication dans
l'enseignement au Cameroun, ci-après désigné « le Comité».
Article 2. (1) Le Comité a pour mission de coordonner et de suivre l'action des différents
Ministères en charge de l'enseignement et de la formation professionnelle en vue
d'introduire, de vulgariser et de développer les technologies de l'information et de la
communication dans les différents programmes d'enseignement et de formation.
À ce titre, il est chargé de :
- coordonner tous les projets concernant l'intégration et le développement des
technologies de l'information et de la communication dans la vie pédagogique, la
gestion des établissements de formation et l'administration des écoles, ainsi que des
universités;
- définir les objectifs et d'assurer la cohérence des actions engagées par ce sens et de
fixer les priorités d'investissement sur la base des demandes formulées par les
Ministères concernés;
- valider les propositions des comités de suivi créés au sein de chaque Ministère
Intéressé, et de coordonner leurs actions;

743
- veiller à la mise en œuvre des différents projets autorisés;
- procéder à une évaluation périodique des mesures prises et des actions réalisées.
(2) Le Comité effectue toute autre mission que pourraient lui confier les
pouvoirs publics en rapport avec ses attributions.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 3 : (1) Sous l'autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Comité est
présidé par le Secrétaire Général ou le Secrétaire Général Adjoint des Services du
Premier Ministre.
Il comprend:
- le Ministre de l'Éducation de Base;
- le Ministre des Enseignements Secondaires;
- le Ministre de l'Enseignement Supérieur;
- le Ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle.
(2) Le Président du Comité peut faire appel à toute personne en raison de ses
compétences sur les questions inscrites à l'ordre du jour à prendre part à ses travaux
sans voix délibérative.
Article 4.- (1) Le Comité se réunit aussi souvent que nécessaire et au moins une fois par
trimestre sur convocation de son Président.
(2) Les convocations indiquent la date, le lieu, l'ordre du jour et l'heure de la
réunion et sont adressées aux membres accompagnées des documents de travail sept
(7) jours au moins avant la date de la réunion.
Article 5.- (1) Le Comité ne peut valablement délibérer que Si les trois quart (3/4) au
moins de ses membres sont présents.
(2) Les délibérations du Comité sont adoptées à la majorité Président est
prépondérante.
Elles sont approuvées par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement avant leur mise en
œuvre.
Article 6.- Le Comité adresse un rapport circonstancié au Premier Ministre, Chef du
Gouvernement, à l'issue de chacune de ses réunions.
Article 7- (1) Le Comité est assisté d'un secrétariat assuré par la Cellule Informatique
des Services du Premier Ministre.
(2) Le secrétariat visé à l'alinéa 1 ci-dessus est placé sous l'autorité du Chef
de la Cellule Informatique. Il est chargé de :
- préparer les réunions du Comité;
- dresser les procès-verbaux des sessions du Comité;
- conserver les archives du Comité;
- suivre en permanence, sous l'autorité du Président, l'exécution des missions du
Comité et la mise en œuvre de ses recommandations.
CHAPITRE III : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 8.- Il est créé auprès des Ministères de l’Éducation de Base, des Enseignements
Secondaires, de l'Enseignement Supérieur et de l'Emploi et de la Formation
Professionnelle, un comité de suivi du développement des technologies de l'information
et de la communication dont l'organisation et le fonctionnement sont fixés par décision de
chaque Ministre compétent

744
Article 9.- (1) Les fonctions de membres du Comité sont gratuites.
(2) Toutefois, le Président, les membres du Comité et ceux du secrétariat
ainsi que les personnes appelées à titre consultatif bénéficient des facilités de travail dont
les modalités sont fixées par le Premier Ministre.
Article 10.- Les frais de fonctionnement du Comité sont supportés par le budget des
Services du Premier Ministre.
Article 11.- Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 27 juin 2005
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
INONI EPHRAÏM

745
Arrêté № 06/0070/MINESUP du 19 juin 2006 portant création et organisation du
Centre Interuniversitaire des Ressources Documentaires (CIRD) dans
l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la Loi n° 005 du 16 avril 2001, portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier'1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 modifié et complété par le Décret
n°2005/342 du 10 Septembre 2005 portant dispositions communes aux Universités;
Vu le décret n°2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 8 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux universités,
Arrête :
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Il est créé pour l'ensemble des Institutions d'Enseignement Supérieur un
Centre Interuniversitaire des Ressources Documentaires, en abrégé CIRD.
(2) Le siège du CIRD est fixé au campus de l'Université de Yaoundé I.
Le CIRD a des correspondants constitués des Centres de documentation dans les autres
universités publiques et privées camerounaises. Il peut également développer des
partenariats avec les Centres de documentation dans les Universités des autres États
membres de la Communauté Économique de l'Afrique Centrale (CEMAC).
Le CIRD est placé sous l'autorité du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Article 2.- (1) Le CIRD est un centre d'appui pour la diffusion, la production des
ressources documentaires et la promotion de leur utilisation par la communauté
universitaire nationale.
(2) Il a pour mission de contribuer au renforcement des capacités dans
l'enseignement supérieur par la modernisation et l'amélioration des bibliothèques
universitaires, de promouvoir la collaboration entre les universités nationales par un
meilleur accès à l'information scientifique et technique actualisée et pertinente.
À ce titre, il est notamment chargé :
- de rationaliser les moyens et ressources nationales d'information scientifique et
technique dans les Université ;
- de mettre en place un système d'information pour l'acquisition, la gestion et la
préservation des ressources documentaires ;
- d'améliorer l'efficacité globale du réseau documentaire des Institutions
universitaires ;
- de soutenir l'activité de production de contenus et l'activité d'édition en milieu
universitaire ;
- d'assurer la formation des personnels des centres documentaires et des
bibliothèques dans les technologies de production et de gestion des contenus ;

746
- de renforcer les capacités de l'enseignement supérieur par l'amélioration de la
qualité des formations ;
- de rationaliser les moyens et ressources universitaires d'information scientifique
et technique ;
- d'exploser et de mener toute autre activité susceptible de concourir à la
réalisation de sa mission principale.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 3. (1) Le CIRD comprend les organes suivants :
Le conseil du centre ;
L'organe exécutif du centre.
(2) Le mandat des membres du Conseil du Centre est de trois ans re-
nouvelable.
(3) La composition du Conseil est constatée par décision du Ministre chargé
de l'Enseignement Supérieur.
(4) Le Président du Conseil du centre peut, en fonction des questions
inscrites à l'ordre du jour ou sur proposition du Coordonnateur du Centre, inviter toute
autre personne en raison de sa compétence à participer aux travaux avec voix
consultative.
(5) Les décisions du Conseil du centre sont prises à la majorité simple des
membres présents.
(6) Le Secrétariat du Conseil du centre est assurée par le Coordonnateur du
centre.
Article 6.- (1) Le Conseil du centre se réunit au moins deux fois par an en session
ordinaire.
(2) Il peut se réunir en session extraordinaire, en tant que de besoin, sur
convocation de son président ou à la demande des 2/3 de ses membres.
SECTION II : DE L'ORGANE EXÉCUTIF
Article 7.- L'organe exécutif du CIRD est placé sous l'autorité d'un Coordonnateur,
appuyé par les Unités Opérationnelles
PARAGRAPHE 1 : DU COORDONNATEUR
Article 8.- Le coordonnateur du Centre est désigné par le Ministre de l'Enseignement
supérieur à l'issue d'un test passé devant le Conseil du Centre, après sa sélection suite à
une procédure d'appel à candidatures.
Article 9.- (1) Sous l'autorité du Conseil du centre à qui il rend compte, le Coordonnateur
du CIRD est responsable de l'application de la politique générale fixée par le conseil,
ainsi que des plans et programmes d'actions retenus.
À ce titre, il est chargé :
- de préparer le budget, les états financiers annuels et les rapports d'activités
trimestriels ;
- de préparer les délibérations du conseil du centre, et exécuter ses décisions ;
- d'assurer la gestion administrative et financière du centre ;
- de proposer au conseil du centre la désignation, à l'issue de la procédure d'appel
à candidatures, des responsables des unités opérationnelles ;
- de proposer à l'approbation du Conseil du Centre le recrutement et le
licenciement du personnel, à l'exception du personnel subalterne ;
- de proposer au Conseil du Centre la rémunération et les avantages du personnel

747
dans le respect des lois et règlements en vigueur et du règlement intérieur, des
prévisions budgétaires et des délibérations du Conseil du centre ;
- de recruter et licencier le personnel subalterne ;
- de gérer le patrimoine du centre conformément à la législation en vigueur ;
- de signer, sur autorisation du Conseil du Centre, les accords et les conventions
du CIRD avec les différents partenaires ;
- de prendre en cas d'urgence, toute mesure conservatoire nécessaire à la bonne
marche du centre, à charge pour lui d'en rendre compte au Conseil du Centre ;
- de représenter le CIRD dans tous les actes de la vie civile et en justice, et dans
toutes autres activités en cohérence avec le programme d'activités du Centre.
(2) Le coordonnateur du CIRD prend part aux réunions du Conseil du Centre avec
voix consultative.
(3) Le coordonnateur du CIRD peut déléguer une partie de ses attributions à l'un de
ses collaborateurs.
Article 10.- Les indemnités et autres avantages du Coordonnateur sont fixés par le
Conseil du Centre.
PARAGRAPHE 2 : DES UNITÉS OPÉRATIONNELLES
Article 11.- Pour l'accomplissement de ses missions, le CIRD comprend les Unités
opérationnelles suivantes :
- l'Unité de a gestion des ressources documentaires ;
- l'Unité de la production et de la distribution ;
- l'Unité de la formation ;
- l'Unité de la gestion informatique ;
- l'Unité administrative et financière.
Article 12.- Placé sous l'autorité d'un Chef d'unité, l'unité de la gestion des ressources
documentaires est chargée :
- de la gestion et la fourniture du fonds documentaire
- de la gestion des abonnements et acquisitions ;
- de la gestion de la banque de données, photographiques et cartographiques ;
- de l'hébergement des données ;
- de la gestion des serveurs de documentation ;
- de la gestion des ressources du CIRD avec les sites distants.
Article 13.- Placé sous l'autorité d'un Chef d'unité, l'unité de production
- et de distribution est chargée :
- de la production des supports documentaires ;
- de la collecte, la numérisation et l'édition ;
- de la gestion des prêts interuniversitaires ;
- des publications scientifiques électroniques ; ,
- de la diffusion des produits documentaires ;
- du développement et de la promotion de partenariats.
Article 14.- Placé sous l'autorité d'un Chef d'unité, l'Unité de formation est chargée :
- de la formation aux techniques nouvelles de gestion documentaire ;

748
- de la définition, l'élaboration et la mise en œuvre des modules de formation ;
- de la production et de l'édition des supports de formation.
Article 15.- Placé-sous l'autorité d'un Chef d'Unité, l'Unité de la gestion informatique est
chargée de l'administration des ressources informatiques du centre.
Article 16.- Placé sous l'autorité d'un Chef d'unité, l'Unité administrative et financière est
chargée :
- du recouvrement des recettes ;
- du paiement des dépenses ;
- de la préparation des engagements financiers et de la conservation des états ;
- du contrôle de la régularité des engagements ;
- de la vérification de la régularité et de la sincérité des documents financiers ;
- du contrôle et de l'enregistrement de toutes les opérations des recettes et des
dépenses ;
- de consigner les chèques avec le Coordonnateur du centre.
CHAPITRE III : DES DISPOSITIONS FINANCIÈRES
Article 17.- Le CIRD jouit d'une autonomie de gestion. Un compte est ouvert en son nom
dans un établissement bancaire agréé.
Article 18.- (1) Les ressources financières du CIRD proviennent :
- des subventions et contributions du budget de l'État ;
- des contributions des universités ;
- des dons, legs ou subventions publiques ou privées provenant d'organismes
assimilés ou de bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux ;
- du secteur privé ;
- des Organisations internationales ;
- des Organisations non gouvernementales ;
- des fondations ;
- du produit de ses prestations de service ;
- des financements en provenance des partenaires ;
- de toutes autres ressources non prohibées par la loi.
(2) Les ressources financières du CIRD sont des deniers publics gérés selon les
règles de la comptabilité publique.
(3) Les fonds provenant des partenaires, les dons et legs sont gérés suivant les
conditions définies d'accord parties et présentés selon les règles de la
comptabilité publique.
Article 19.- (1) Le Coordonnateur est l'ordonnateur du budget du CIRD. À ce titre, il
ordonne les dépenses du budget et assure le recouvrement des droits et produits. Il rend
compte des opérations effectuées au Conseil du Centre.
(2) Sur approbation du Conseil du Centre, il peut déléguer ses pouvoirs de
gestion dans un domaine précis à l'un de ses collaborateurs qui lui rend compte des
opérations effectuées.
(3) Les paiements par chèque sont signés par le Coordonnateur et
contresignés par le Chef de l'Unité administrative et financière du Centre.

749
Des règles de recettes et des caisses d'avance peuvent être crées pour les
activités du CIRD, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en
vigueur.
Article 20.- Le projet du budget annuel du CIRD est préparé par le Coordonnateur et
approuvé par le Conseil du Centre avant le début de l'exercice budgétaire.
Article 21.- Des audits financiers internes ou externes des comptes du CIRD peuvent
être commandés par le Président du Conseil du centre, ou à la demande des 2/3 de ses
membres.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS FINALES
Article 22.- (1) Le personnel employé au CIRD est composé des agents publics mis à la
disposition du Centre et du personnel recruté directement.
Article 23.- Les indemnités et autres avantages du personnel sont fixés par le Conseil du
Centre.
Article 24.- Les fonctions de membre du Conseil du Centre sont gratuites. Toutefois, les
membres bénéficient des frais de participation au Conseil dont le montant est fixé par le
Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Article 25.- Le présent arrêté sera enregistré et publié selon la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

750
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Arrêté № 025/PM du 18 mars 2013 portant création, organisation et


fonctionnement du Projet Centre de Formation Continue à Distance

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


Vu la Constitution;
Vu la loi n°76/12 du 08 juillet 1976 portant organisation de la formation
professionnelle rapide;
Vu la loi n°98/004 du 14 avril 1998 d'orientation de l'éducation du Cameroun; la loi
2001/005 du 16 avril 2001 d'orientation de l'enseignement supérieur;
Vu le décret n°092/089 du 04 mai 1992 précisant les attributions du Premier
Ministre, modifié et complété par le décret n° 95/145(bis) du 04 août 1995;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du,
Gouvernement;
Vu le décret n°2011/409 du 09 décembre 2011 portant nomination d'un Premier
Ministre, Chef du Gouvernement;
Vu l'Accord de crédit n°4070 du 09 juin 2010 entre le Gouvernement du Cameroun
et l'IDA relatif au Programme d'Appui au Système Éducatif Restructuré (PASE);
Vu l'Arrêté n°066/CAB/PM du 08 avril 2005 fixant les modalités d'exécution du
Programme d'Appui au Système Éducatif,
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
ARTICLE Ier: Le présent arrêté porte création, organisation et fonctionnement du Projet
Centre de Formation Continue à Distance, ci-après désigné «le projet CFCD».
ARTICLE 2- (1) Le Projet CFCD est un service public de formation continue,
(2) Il est placé sous l'autorité conjointe des Ministres chargés de l'éducation de base, des
enseignements secondaires, de l'enseignement supérieur et de la formation
professionnelle;
ARTICLE 3- (1) Le projet CFCD a pour mission de promouvoir la formation continue à
distance sur les questions liées au développement, à travers les Technologies de
l'Information et de la Communication(TIC).
(2) A ce titre, il est notamment chargé :
- d'offrir des formations continues ciblées, disponibles dans le réseau «Global
Development Learning Network » (GDLN) ;
- de mettre à la disposition du réseau GDLN des contenus nationaux de formation;
- de développer en tant: que de besoin les référentiels de formation;
- de mettre à la disposition des acteurs multisectoriels des outils de renforcement
de capacités.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 4.-Le Projet CFCD comprend:
- un Comité de Pilotage;
- une Unité de Gestion.

751
SECTION I : DU COMITE DE PILOTAGE
ARTICLE 5.- (1) Le Comité de Pilotage du Projet CFCD est composé ainsi qu'il suit:
Président; le Ministre chargé de l'éducation de base.
Vice-présidents.
- le Ministre chargé des enseignements secondaires;
- le Ministre chargé de l'enseignement supérieur;
- le Ministre chargé de la formation professionnelle.
Rapporteur: le Coordonnâtes Général de l'Unité de Gestion du Projet CFCD.
Membres:
- un (01) représentant des Services du Premier Ministre un (01) représentant du
Ministère en charge de la fonction publique et de la réforme administrative;
- un (01) représentant du Ministère en charge des postes et télécommunications;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l'économie, de la planification et
de l'aménagement du territoire;
- un (01) représentant du Ministère en charge des finances;
- un (01) représentant du Ministère en charge de la recherche scientifique et de
l'Innovation;
- un (01) représentant de l'Agence Nationale des Technologies de l'Information et
de la Communication(ANTIC) ;
- un (01) représentant de la Chambre de Commerce, de l'Industrie, des Mines et
de l'Artisanat;
- un (01) représentant de la Chambre d'Agriculture, des Forêts, des Pêches et de
l'Elevage
- un (01) représentant de la Caisse Autonome d'Amortissement;
- un (01) représentant du Fonds National de l'Emploi (FNE) ;
- un (01) représentant du Patronat;
- un (01) représentant de syndicats des travailleurs;
- un point Focal de chaque département ministériel du secteur de l'éducation et de
la formation.
(2) Le Président peut, en fonction de l'ordre du jour, inviter toute personne physique
ou morale, en raison de ses compétences, à prendre part aux travaux du Comité
de Pilotage avec voix consultative.
(3) En cas d'empêchement du Président, la continuité du Comité de Pilotage est
assurée par un des Vice-présidents.
ARTICLE 6.- (1) Les membres du Comité de Pilotage sont désignés par les
Administrations et Organismes auxquels ils appartiennent.
(2) La fonction de membre du Comité de Pilotage prend fin par décès,
par démission ou à la suite de la perte (je la qualité qui avait motivé la nomination.
(3) La composition du Comité de Pilotage est constatée par une
décision du Premier Ministre, Chef du Gouvernement à la diligence du Ministre
chargé de l'éducation de base.
ARTICLE 7- Le Comité de Pilotage est l'organe de supervision, d'orientation et
d'évaluation du Projet CFCD. Ace titre, il est notamment chargé:
- de définir les orientations stratégiques du Projet CFCD ;

752
- de valider le manuel de procédures de gestion administrative, financière et
comptable;
- d'approuver le plan d'actions annuel et les comptes administratif et de gestion;
- d'adopter le budget et en contrôle l'exécution;
- de nommer les responsables de l'Unité de Gestion;
- de recruter le personnel d'appui sur proposition du Coordonnateur Général;
- de déterminer les indemnités et autres avantages accordés aux personnels;
- d'apprécier les indicateurs de performance ou de suivi-évaluation du Projet
CFCD et prends toutes les mesures nécessaires à leur amélioration;
- d'assurer, le cas échéant, la bonne coordination des démembrements du Projet
CFCD et des interventions diverses concourant à sa bonne exécution.
ARTICLE 8.- (1) Le Comité de Pilotage se réunit en session ordinaire deux fois par an,
sur convocation de son Président. La première session est réservée à l'adoption du plan
d'actions et du budget: CFCD. La deuxième session est relative à l'évaluation et l'examen
des comptes.
(2) Le Comité de Pilotage peut, en cas de nécessité, se réunir en
session extraordinaire sur convocation de son Président.
(3) Les convocations indiquent la date, l'heure, l'ordre du jour et le lieu
de la réunion. Elles doivent impérativement être accompagnées de tous les documents
susceptibles d'éclairer les membres du Comité de Pilotage. Elles sont adressées aux
membres quinze(15) jours au moins avant la date prévue pour la réunion. En cas
d'urgence, ce délai peut être ramené à sept (07) jours.
(4) Le Comité ne peut se réunir que si les deux tiers (2/3) au moins de
ses membres sont présents.
(5) Tout membre empêché peut se faire représenter aux réunions par
un autre membre. Toutefois, aucun membre ne peut, au cours d'une même session,
représenter plus d'un membre.
(6) À l'issue de chaque réunion, le Comité adresse un rapport au
Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à la diligence de son Président.
ARTICLE 9.- (1) Les fonctions de Président, de Vice-président, de membre du Comité
sont gratuites.
(2) Toutefois, il peut leur être alloué ainsi qu'aux personnes invitées à
titre consultatif, des frais de session dont le montant est fixé par le Président du Comité
de Pilotage.
SECTION II : DE L'UNITÉ DE GESTION
ARTICLE 10.- (1.) L'Unité de Gestion est l'organe d'exécution des activités du projet
CFCD. A ce titre, elle assure notamment:
- la mise en œuvre des orientations, résolutions et recommandations du Comité de
Pilotage;
- le respect et la mise en œuvre des procédures et du plan d'actions;
- la conduite des opérations de conception, de production et de diffusion des
programmes de formations, séminaires et ateliers;
- l'élaboration et l'opérationnalisation des plans d'expansion du Projet CFCD; la
veille cybernétique;
- le marketing et la promotion des outils et activités du Projet CFCD.
(2) Elle comprend:

753
- un Coordonnateur Général;
- un Coordonnateur de la Formation;
- un Coordonnateur Technique;
- un Responsable Administratif et Financier.
ARTICLE 11- L'Unité de Gestion du Projet CFCD peut faire appel aux prestations
temporaires de consultants dans le cadre de ses activités.
ARTICLE 12.- (1) Le Coordonnateur Général assure la gestion quotidienne du Projet
CFCD.
À ce titre il:
- exécute les résolutions du Comité de Pilotage;
- veille à l'application du Manuel de Procédures.
(2) Il peut bénéficier d'une délégation de signature du Président du
Comité de Pilotage.
ARTICLE 13.- Placé sous l'autorité du Coordonnateur Général, le Coordonnateur de la
formation est chargé des activités de formation.
ARTICLE 14.- Placé sous l'autorité du Coordonnateur Général, le Coordonnateur
Technique est chargé de la gestion des infrastructures techniques, du matériel et des
équipements technologiques.
ARTICLE 15.- Placé sous l'autorité du Coordonnateur Général, le Responsable
Administratif et Financier est chargé de la gestion administrative, comptable et financière.
ARTICLE 16.- (1) Les responsables de l'Unité Opérationnelle visée à l'article 1.0 (2) ci-
dessus sont recrutés par appel à candidature suivant les modalités fixées par le Comité
de Pilotage et nommés par décision du Ministre chargé de l'éducation de base.
(2) Ils sont astreints à une obligation de résultats. Ils seront évalués
selon des modalités définies dans leur contrat, qui peut-être, le cas échéant, suspendu
ou résilié.
CHAPITRE III : DES RESSOURCES FINANCIÈRES
ARTICLE 17.- (1) Les ressources financières du Projet CFCD sont des derniers publics
gérés suivant les règles prévues par le régime financier de l'État ainsi que le Manuel de
Procédures de Gestion Administrative, Financière et Comptable du Projet CFCD.
(2) Elles comprennent:
- les ressources allouées par les Ministères du secteur de l'éducation et de la
formation;
- les ressources générées par les activités du projet CFCD.
ARTICLE 18.-La gestion du Projet CFCD fait l'objet d'un audit externe annuel.
CHAPITRE IV : DU PERSONNEL
ARTICLE 19.- (1) Le Projet CFCD peut employer:
- le personnel fonctionnaire en détachement ou mis à disposition;
- les agents de l'État relevant du Code du Travail qui lui sont affectés à la
demande du Coordonnateur Général;
- le personnel contractuel recruté directement;
- le personnel coopérant.
(2) Les fonctionnaires et les agents de l'État en détachement ou mis à
la disposition du Projet CFCD relèvent, pendant toute la durée de leur emploi en son
sein, de la législation du travail et des textes particuliers du Projet CFCD, sous réserve

754
des dispositions du Statut Général de la Fonction Publique.
(3) Les personnels visés à l'alinéa (1) ci-dessus doivent présenter un
profil correspondant aux postes de travail du Projet CFCD.
ARTICLE 20 : - (1) La responsabilité civile et/ou pénale du personnel du Projet CFCD est
soumise aux règles de droit commun.
(2) Les conflits entre le personnel et le Projet CFCD relèvent de la
juridiction de droit commun.
ARTICLE 21.- Les personnels du Projet CFCD ne doivent en aucun cas bénéficier d'une
rémunération sous quelque forme que ce soit ou avoir un intérêt direct dans les
opérations financées par le Projet CFCD.
CHAPITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 22.- Le patrimoine du Projet CFCD, constitué des biens meubles et immeubles,
est un patrimoine d'affectation reçu de l'État, en vue de la réalisation de ses missions.
ARTICLE 23.- (1) Les biens du domaine public et du domaine national ainsi que les
biens du domaine privé transférés en jouissance au Projet: CFCD conservent: leur statut
d'origine.
(2) Les biens du domaine privé de l'État transférés en propriété au Projet
CFCD sont intégrés de façon définitive dans son patrimoine
(3) Les biens faisant partie (du domaine privé du Projet CFCD sont gérés
conformément au droit commun.
ARTICLE 24.- Des antennes du Projet CFCD peuvent être crées, en tant que de besoin,
par te Comité de Pilotage», sur proposition du Coordonnateur Général.
ARTICLE 25.- Le présent arrêté sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en française et en anglais.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement,
Philemon YANG

755
Décret N°2000/684/PM du 13 septembre 2000 fixant les conditions et modalités
d'attribution du capital-décès

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°92/054 du 27 mars 1992 portant statut spécial du corps des
fonctionnaires de l'Administration Pénitentiaire ;
Vu le décret n°92/089 du 9 mai 1992 précisant les attributions du Premier Ministre,
modifié et complété par le décret n° 95/145 du 4 août 995 ;
Vu le décret n°93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial des personnels de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°94/199 du 7 octobre 1994 portant statut général de la fonction
publique de l'État, notamment en son article 127 (3) et (4) ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n°97/206 du 7 décembre 1997 portant nomination d'un Premier
Ministre,
DÉCRÈTE:
er
Article 1 .- Le présent décret fixe les conditions et les modalités d'attribution du capital-
décès aux ayant-droits des personnels ci-après, décédés en activité, en disponibilité ou
en détachement :
- les fonctionnaires relevant du Statut Général de la Fonction Publique de l'État;
- les fonctionnaires relevant du Statut spécial de l'enseignement supérieur ;
- les fonctionnaires relevant du Statut spécial de l'administration pénitentiaire ;
- les fonctionnaires stagiaires.
Article 2.- (1) Le capital-décès est une allocation pécuniaire accordée en un seul
versement, quels que soient l'origine, le moment ou le lieu du décès.
(2) Il est égal à la solde de base annuelle brute d'activité.
Article 3.- En cas de décès consécutif à un accident imputable au service ou survenu
en raison ou à l'occasion du service, le capital-décès est quintuplé :
- par arrêté du Président de la République, pour les ayant-droits des magistrats de
l'ordre judiciaire, des personnels militaires ainsi que des fonctionnaires relevant
de la Sûreté Nationale;
- par arrêté du Premier Ministre, pour les ayant-droits des autres personnels de
l'État.
Article 4.- Le capital-décès est liquidé par l'autorité chargée de la gestion de l'agent
public décédé.
Article 5.- (1) Le capital-décès est versé aux ayant-droits du de cujus, à raison :
- du tiers (1/3) aux conjoints non divorcés
- des deux tiers (2/3) aux enfants mineurs, légitimes ou reconnus et aux enfants
majeurs poursuivant leurs études, ou aux handicapés nécessiteux.
(2) Si le défunt a plusieurs conjoints, leur quote-part est répartie
proportionnellement au nombre d'années de mariage.
(3) En cas d'inexistence de conjoint et d'enfant bénéficiaire, la part due à
ce titre accroît celle du groupe représenté.

756
(4) En cas d'inexistence de conjoint et d'enfant bénéficiaire, le capital-
décès est versé en totalité et à parts égales, aux enfants majeurs légitimes ou reconnus
du défunt.
(5) S'il n'y a ni conjoint, ni enfant légitime ou reconnu, le capital-décès est
versé aux ascendants et à défaut, aux autres ayant-droits du défunt.
(6) Chacun des enfants visés à l'alinéa (1) ci-dessus attributaire du capital-
décès reçoit, en outre, une majoration dont le montant est fixé à deux cent mille (200
000) francs CFA, sans que le montant cumulé des majorations n'excède le nominal du
capital-décès.
Article 6.- L'Administration paie le capital-décès aux ayant-droits du de cujus au vu d'un
dossier réglementaire, dans un délai de trois (3) mois, à compter de la date de dépôt
dudit dossier
Article 7.- Les conditions à remplir par les ayant-droits ainsi que la composition du
dossier réglementaire prévu à l'article 6 ci-dessus sont fixées par arrêté du ministre
chargé des finances.
Article 8.-(1) Ne peut bénéficier du-capital-décès, l'ayant-droit à rencontre duquel une
preuve irréfutable a été établie révélant qu'il a, à un moment quelconque de la carrière de
l'agent public, attenté à sa vie.
(2) Si son forfait est établi après le paiement du capital-décès, le
remboursement des sommes perçues est exigé, sans préjudice des sanctions pénales.
Article 9.- Les sommes dues au titre du capital-décès ne sont pas imposables. Elles ne
peuvent être saisies en paiement des dettes du défunt.
Article 10.- Sont abrogées les dispositions du décret n° 82/341 du 9 août 1982 fixant-les
conditions d'attribution du capital-décès.
Article 11.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 13 septembre 2000


Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
PETER MAFANY MUSONGE

757
Décret № 2000/689/PM du 13 septembre 2000 fixant le régime du congé
administratif annuel des fonctionnaires

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT


DÉCRÈTE :
Article 1er.- Le présent décret fixe le régime du congé administratif annuel des
fonctionnaires.
Article 2.- (1) Tout fonctionnaire en activité a droit, après douze mois (12) de service
effectif, à un congé annuel de trente (30) jours consécutifs et primes dont il est
éventuellement bénéficiaire.
(2) Le congé est octroyé par décision du chef du département ministériel,
utilisateur pour les fonctionnaires des services centraux, et par décision du
Gouvernement ou du préfet pour les fonctionnaires des services extérieurs.
Article 3.- Le cumul et le report du congé annuel sont interdits.
Article 4.- Au début de chaque année budgétaire, le ministre utilisateur, le gouverneur ou
le préfet établit, après consultation des intéressés, le calendrier de départ en congé de
son personnel pour l'année considérée.
Article 5.- A l'occasion de ses congés annuels, le fonctionnaire, son conjoint et se
enfants mineurs ont droit aux frais de transport aller et retour pour eux-mêmes et pour
leurs bagages, du lieu de service à la localité d'origine, conformément à la réglementation
en vigueur.
Article 6.- Le fonctionnaire bénéficiaire d'un congé annuel qui, dans les conditions
prévues à l'article 5 ci-dessus, prend lui-même en charge ses frais de transport, ceux de
son conjoint et de ses enfants mineurs, à droit au remboursement desdits frais à
l'expiration de son congé, sur requête adressée au ministre utilisateur, accompagnée des
pièces justificatives.
Article 7.- Sont abrogés, de toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
celles du décret n° 72/DF/131 du 15 mars 1972 modifiant le régime des congés des
fonctionnaires.
Article 8.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis
inséré au journal officiel en français et en anglais.

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,


PETER MAFANY MUSONGE

758
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Circulaire № 005/CAB/PM du 31 décembre 1998 relative à la gestion des stages à


l'étranger

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


A
MM. - LES MINISTRES D'ÉTAT
MMES ET MM-LES MINISTRES
- LES MINISTRES DÉLÉGUÉS
- LES SECRÉTAIRES D'ÉTAT

Il m'a été donné de constater que les dispositions du décret n° 85/110 du 06 août 1985
fixant les conditions de désignation et le régime de rémunération des stagiaires sont de
plus en plus perdues en vue, s'agissant en particulier du planning annuel de formation.
En effet, les initiatives de formation des personnels de l'État sont prises par les
Ministères, les Organismes donateurs ou les Agents Publics eux-mêmes en dehors d'un
planning de formation préalablement arrêté et parfois sans rapport avec les besoins réels
de l'Administration.
Cette pratique qui s'est généralisée depuis quelque temps empêche le Ministère de la
Fonction Publique et de la Réforme Administrative déjouer son rôle de coordination de la
politique de formation des Agents Publics et rend difficile le suivi des stagiaires dont
certains ne pensent plus rentrer à la fin de leurs études sans conséquence sur leur
carrière.
Je vous rappelle qu'au terme de l'article 5 du décret susmentionné, la formation et le
perfectionnement à l'étranger font l'objet d'un planning annuel anonyme au début de
l'exercice budgétaire par chaque département ministériel, approuvé par la Présidence de
la République et exécuté, par la suite, par le Ministre chargé de la Fonction Publique.
Dans cette optique, je vous invite à confectionner, pour l'exercice budgétaire en cours et
pour les exercices budgétaires à venir, un planning de formation et à faire le point,
chacun en ce qui concerne son département ministériel, sur la situation des stagiaires
camerounais à l'étranger.
Je vous demande de veiller scrupuleusement, à la stricte application des mesures
rappelées par la présente Circulaire, au respect desquelles j'attache le plus grand prix.

759
Loi n° 0201 0/023 du 21 décembre 2010 fixant le statut du groupement d'intérêt
public

L'Assemblée nationale a délibéré et adopté, le président de la République promulgue la


loi dont la teneur suit:
TITRE 1 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er. - La présente loi fixe le statut du groupement d'intérêt public en abrégé
«GIP»,
Article 2.- (1) Le groupement d'intérêt public est une personne morale de droit public
constituée entre l'État ou une collectivité territoriale décentralisée et d'autres personnes
morales de droit public ou de droit privé, pour exercer ensemble des activités ayant un
caractère de mission de service public, dans un domaine bien déterminé.
(2) Le groupement d'intérêt public peut être créé dans divers domaines,
notamment celui de la recherche, de l'action sanitaire et sociale, du développement
scientifique et technologique, de l'éducation et des activités culturelles et sportives;
(3) Les personnes physiques ne peuvent pas faire partie du groupement
d'intérêt public. Elles doivent préalablement s'associer dans un regroupement
conformément à la loi.
Article 3.- Le groupement d'intérêt public est à but non lucratif.
Article 4. - Le groupement d'intérêt public dispose de la personnalité juridique et de
l'autonomie financière.
TITRE II : DE LA CRÉATION, DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT DU
GROUPEMENT D'INTÉRÊT PUBLIC.
CHAPITRE 1 : DE LA CRÉATION
Article 5.- (1) Le groupement d'intérêt public est créé par une convention signée entre
les parties au cours d'une assemblée générale constitutive.
(2) Les parties sont représentées à l'assemblée générale par des personnes
dûment mandatées à cet effet.
(3) La convention visée à l'alinéa 1 ci-dessus doit comporter les indications
suivantes :
La dénomination précédée ou suivie de la mention «GIP» ;
- l'objet et la durée ;
- la date et le lieu de la signature ;
- l'organisation ;
- le siège social ;
- l'identité des parties, leurs responsabilités ou rôles particuliers.
Article6.- (1) La convention détermine la nature et la valeur en argent des apports de
chaque partie, ainsi que les modalités de leur mise à disposition.
(2) Dans le respect de leurs régimes respectifs les apports ainsi constitués
deviennent le patrimoine du groupement d'intérêt public qui en détermine les conditions
de leur affectation et de leur utilisation.
(3) Dans ses rapports avec les tiers, la responsabilité du groupement
d'intérêt public est limitée à son patrimoine.
Article 7.- (1) La convention portant création du groupement d'intérêt public est
approuvée par arrêté du premier ministre, chef du gouvernement, à la diligence du
ministre responsable du secteur d'activités concerné.
(2) Le groupement d'intérêt public acquiert la personnalité juridique dès la

760
signature de l'arrêté d'approbation de la convention.
(3) L'arrêté d'approbation ainsi que le texte de la convention sont publiés au
Journal officiel.
Article8. - (1) La durée de vie du groupement d'intérêt public peut être prorogée sur
délibération de l'assemblée générale.
(2) Copie de la résolution prononçant la prorogation est transmise au
Premier ministre, chef du gouvernement, pour approbation et publication au Journal
officiel.
(3) Toute modification des mentions prévues à l'article 5, alinéa 3 de la
présente loi sont également transmises au Premier ministre, chef du gouvernement, pour
approbation et insertion au Journal officiel.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION
Article9.- Le groupement d'intérêt public comprend les organes suivants:
- l'Assemblée générale;
- le Comité de gestion;
- l'Administrateur.
SECTION 1: DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Article10.- (1) L'assemblée générale est l'organe délibérant et de pilotage stratégique du
groupement d'intérêt public.
(2) Elle regroupe les représentants des parties à la convention, dûment
mandatés à cet effet.
(3) Elle est compétente entre autres pour :
- réaliser l'objet du groupement d'intérêt public;
- déterminer la stratégie d'intervention du groupement d'intérêt public;
- adopter le programme d'activités conformément à la mission du groupement d'intérêt
public;
- approuver les comptes;
- admettre ou exclure une partie;
- désigner les membres du comité de gestion;
- examiner et approuver les rapports du comité de gestion;
- recruter et nommer l'administrateur ;
- recruter ou nommer le commissaire aux comptes.
(4) L'assemblée générale se réunit une fois par an en session ordinaire. Elle
peut, en tant que de besoin, se réunir en session extraordinaire.
SECTION II : DU COMPTE DE GESTION
Article11.- (1) Le comité de gestion assure la direction générale et le bon fonctionnement
du groupement d'intérêt public. À ce titre, il est notamment chargé:
- du suivi de l'exécution des .décisions de l'assemblée générale;
- de la supervision de la gestion du groupement d'intérêt public;
- du dialogue avec tous les acteurs clés du système dans lequel opère le groupement
d'intérêt public ;
- de la préparation des sessions de l'assemblée générale;
- de la prise de toute mesure nécessaire au bon fonctionnement du groupement
d'intérêt public.
(2) L'étendue du mandat, les responsabilités et la composition du comité de
gestion sont définies par la convention.
(3) La fonction de membre du comité de gestion est gratuite. Toutefois, des
mesures de prise en charge lors des sessions peuvent être envisagées.

761
SECTION III : DE L'ADMINISTRATEUR
Article12.- (1) Sous l'autorité du comité de gestion, l'administrateur assure
l'administration et la gestion opérationnelle du groupement d'intérêt public.
(2) Les modalités de recrutement de l'administrateur ainsi que ses missions
sont définies par la convention.
CHAPITRE III : DU FONCTIONNEMENT
Article 13.- Les modalités de fonctionnement du groupement d'intérêt public sont fixées
par la convention signée entre les parties.
TITRE III : DU RÉGIME JURIDIQUE DU PERSONNEL DU GROUPEMENT D'INTÉRÊT
PUBLIC
Article 14.- Le groupement d'intérêt public peut employer des personnels propres
recrutés directement et justifiant des qualifications spécifiques, permettant de satisfaire
un besoin précis pour une durée déterminée suivant les modalités prévues dans la
convention, des agents publics ou des personnels qui lui sont affectés par des personnes
morales de droit public ou de droit privé, parties à la convention.
Article 15. - L'affectation des agents publics au groupement d'intérêt public s'effectue
par la voie de la mise à disposition ou de détachement.
Article 16. - Les personnels mis à disposition conservent leur statut d'origine et sont
placés sous l'autorité de l'administrateur. Toutefois, le régime de leur rémunération ainsi
que celui de leur protection sociale sont déterminés par le comité de gestion.
Article 17.- Les conditions de mise à disposition de salariés d'une personne morale de
droit privé à un groupement d'intérêt public sont fixées par la convention.
Article 18.- Les salariés d'une personne morale de droit privé mis à la disposition d'un
groupement d'intérêt public sont placés sous un régime de droit public pendant toute la
durée de ladite mise à disposition dans leurs rapports avec le groupement, notamment
du point de vue de l'organisation du travail.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS FINANCIÈRES/COMPTABLES ET FISCALES
SECTION 1 : DISPOSITIONS FINANCIÈRES ET COMPTABLES
Article 19.- (1) Les ressources du groupement d'intérêt public sont gérées suivant les
règles de la comptabilité privée.
(2) Elles comprennent:
- les apports des parties ;
- les produits de l'activité;
- les dons et les legs ;
- les subventions.
(3) Les excédents de gestion du groupement d'intérêt public sont réaffecté à
la réalisation de son objet social.
Article 20.- Les ressources du groupement d'intérêt public sont des deniers publics. À
ce titre, leur gestion est soumise au contrôle des institutions chargées du contrôle et de la
vérification de la régularité et de la sincérité des opérations de gestion des finances
publiques.
SECTION II : DISPOSITIONS FISCALES
Article 21.- Les excédents de gestion des groupements d'intérêt public ne sont pas
imposables.
Article 22.- (1) Le groupement d'intérêt public n'est pas assujetti à la TVA.

762
(2) Le groupement d'intérêt public assure le paiement des cotisations et
charges sociales du personnel qu'il emploie, conformément à la loi.
TITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 23.- Les structures exerçant actuellement des missions de service public basées
sur un partenariat entre l'État, les bailleurs de fonds et les communautés, disposent d'un
délai de douze (12) mois, à compter de la date de promulgation de la présente loi, pour
se conformer aux dispositions de celle-ci.
Article 24.- Les litiges nés de l'interaction entre les parties à la convention d'une part, et
des rapports avec les tiers d'autre part; relèvent suivant la nature de la question, du juge
compétent.
Article 25.- Le groupement d'intérêt public n'est pas assujetti aux dispositions du Code
des marchés publics.
Article 26.- Le groupement d'intérêt public est dissout:
- par l'arrivée du terme;
- par la réalisation ou l'extinction de son objet social;
- par décision de l'assemblée des membres, suivant les modalités fixées par la
convention.
Article 27. - (1) La dissolution d'un groupement d'intérêt public entraîne sa liquidation.
(2) La liquidation visée à l'alinéa 1 ci-dessus s'effectue conformément aux
dispositions de la convention. En cas de silence de la convention, l'assemblée générale
prononce ou constate la dissolution, nomme un liquidateur dans un délai de trente (30)
jours et fixe sa rémunération.
(3) Si l'assemblée générale n'a pas procédé à la nomination d'un
liquidateur dans le délai prévu ci-dessus, ce dernier, à la demande d'un membre ou d'un
créancier du groupement, est nommé par une décision de justice qui fixe également les
conditions de sa numération.
(4) Le liquidateur réalise l'actif et éteint le passif du groupement dissout.
L'excédent d'actif est reparti entre les membres suivant les stipulations de la convention.
Article 28.- En tant que de besoin, la présente loi peut faire l'objet de textes
d'application pris par voie réglementaire.
Article 29.- La présente loi sera enregistrée et publiée suivant la procédure d'urgence,
puis insérée au Journal officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 21 décembre 2010

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Loi № 90/053 du 19 décembre 1990 relative à la liberté d'association

TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES


Article 1er : La liberté d'association proclamée par le préambule de la Constitution
est régie par les dispositions de la présente loi.
Elle est la faculté de créer une association, d'y adhérer ou de ne pas y adhérer.
Elle est reconnue à toute personne physique ou morale sur l'ensemble du territoire
national.
Art. 2.- L'association est la convention par laquelle des personnes mettent en
commun leurs connaissances ou leurs activités dans un but autre que de partager
des bénéfices.
Art.3- Tout membre d'une association peut s'en retirer à tout moment après paiement
des cotisations échues de l'année en cours.
Art. 4- Les associations fondées sur une cause ou en vue d'un objet contraires à la
Constitution, aux lois et aux bonnes mœurs, ainsi que celles qui auraient pour but de
porter atteinte notamment à la sécurité, à l'intégrité territoriale, à l'unité nationale, à
l'intégration nationale et à la forme républicaine de l'État sont nulles et de nul effet.
Art. 5- (1) Les associations obéissent à deux régimes :
- le régime de la déclaration ;
- le régime de l'autorisation.
(2) Relèvent du régime de l'autorisation, les associations étrangères et les
associations religieuses.
(3) toutes les autres formes d'associations sont soumises au régime de la
déclaration. Toutefois, les régimes prévus à l'alinéa premier ci-dessus ne s'applique pas
aux associations de fait d'intérêt économique ou socio culturel.
(4) les parties politiques et les syndicats sont régis par des textes
particuliers.
TITRE II : DU REGIME DES ASSOCIATIONS DECLAREES
CHAPITRE I : DE LA CREATION
Art. 6 : sous réserve des cas de nullité prévus à l'article 4 ci-dessus, les associations se
créent librement. Toutefois, elles n'acquièrent de personnalités juridiques que si elles ont
fait l'objet d'une déclaration accompagnée de deux exemplaires de leur statut.
Art. 7 : (1)- La déclaration prévue à l'article précédent est faite par les fondateurs de
l'association à la préfecture du département où celle-ci a son siège. Un récépissé leur est
délivré des que le dossier est complet si l'association n'est pas frappée de nullité.
(2)- La déclaration indique le titre, l'objet, le siège de l'association ainsi que
les noms, professions et domiciles de ceux qui, à un titre quelconque, sont chargés de
son administration ou de sa direction.
Toute modification ou changement dans ces éléments doit être porté dans les deux
mois à la connaissance du préfet.
(3)- Le silence du préfet gardé pendant deux mois après le dépôt du dossier
de déclaration vaut acceptation et emporte acquisition de la personnalité juridique.
Art. 8.- Toute personne a le droit de prendre connaissance sur place à la préfecture,
des déclarations et statuts ainsi que des changements intervenus dans l'administration
d'une association. Elle peut s'en faire délivrer, à ses frais, copies et extraits.

764
CHAPITRE II : DU FONCTIONNEMENT
Art.9 - Les associations s'administrent librement dans le respect de leurs statuts et de la
législation en vigueur.
Art.10- (1) Toute association déclarée dans les conditions prévues par la présente loi
peut librement :
- ester en justice ;
- gérer et disposer des sommes provenant des cotisations ;
- acquérir à titre onéreux et posséder :
a) le local destiné à son administration et aux réunions de ses membres ;
b) les immeubles nécessaires à l'accomplissement du but qu'elle poursuit.
2) Les valeurs mobilières de toute association doivent être placées en titres
nominatifs.
Art. 11.- Hormis les associations reconnues d'utilité publique, aucune association
déclarée ne peut recevoir ni subventions des personnes publiques, ni dons et legs des
personnes privées.
CHAPITRE III : DE LA DISSOLUTION
Art. 12.- Les associations peuvent être dissoutes :
- par la volonté de leurs membres conformément aux statuts,
- par décision judiciaire à la diligence du ministère Public ou à la requête de tout
intéressé en cas de nullité prévue à l'article 4 ci-dessus. Le Jugement ordonnant la
fermeture des locaux et/ou l'interdiction de toute réunion des membres de
l'association est exécutoire nonobstant toute vole de recours.
Art.13.- (1)- Le ministre chargé de l'Administration territoriale peut, sur proposition
motivée du préfet, suspendre par arrêté, pour un délai maximum de trois (3) mois,
l'activité de toute association pour troubles à l'ordre public.
(2)- Le ministre chargé de l'Administration territoriale peut également, par
arrêté, dissoudre toute association qui s'écarte de son objet et dont les activités portent
gravement atteinte à l'ordre public et à la sécurité de l'État.
(3)-Par dérogation à l'article 12 de l'ordonnance n°72/6 du 26 août 1972 fixant
l'organisation de la Cour suprême, les actes prévus aux alinéas 1 et 2 ci-dessus sont
susceptible de recours, sur simple requête, devant le président de la juridiction
administrative.
Ce recours doit intervenir dans un délai de (10) jours à compter de la date de
notification à personne ou à domicile.
Le présent statue par ordonnance dans un délai de dix (10) jours.
(4)-L'exercice des voies de recours n'a pas d'effet suspensif.
Art. 14 - La dissolution d'une association ne fait pas obstacle aux poursuites judiciaires
qui peuvent éventuellement être engagées contre les responsables de cette association.
TITRE III : DU REGIME DES ASSOCIATIONS AUTORISEES
CHAPITRE IV : DES ASSOCIATIONS ETRANGERES
Art. 15.- Sont réputés associations étrangères, quelle que soit la forme sous laquelle ils
peuvent se présenter, les groupements possédant les caractéristiques d'une association,
qui ont leur siège à l'étranger ou qui, ayant leur siège au Cameroun, sont dirigés en fait
par des étrangers ou dont plus de la moitié des membres sont des étrangers.
(2) Les valeurs mobilières de toute association doivent être placées en titres nominatifs.

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Art.16- (1) Les associations étrangères ne peuvent exercer aucune activité sur le
territoire sans autorisation préalable du ministre chargé de l'Administration territoriale
après avis conforme du ministre chargé des Relations extérieures.
(2)La demande d'autorisation d'exercer qui est introduite au ministère d'une
association étrangère doit spécifier les activités à mener, les lieux d'implication au
Cameroun, les noms, profession et domicile de ceux qui, à un titre quelconque, sont
chargés de la direction de ces activités.
(3) Les associations étrangères ne peuvent avoir des établissements au
Cameroun qu'en vertu d'une autorisation distincte pour chacun de ces établissements.
La demande d'autorisation pour tout nouvel établissement est adressée au ministre
chargé des Relations extérieures qui, après avis, la transmet au ministre chargé de
l'Administration territoriale.
Art. 17- (1) L'autorisation peut être accordée à titre temporaire ou soumise à un
renouvellement périodique.
(2) Elle peut être subordonnée à certaines conditions
(3) Elle peut être retirée à tout moment.
(4) Les associations étrangères auxquelles l'autorisation est refusée ou
retirée doivent cesser immédiatement leurs activités et procéder à la liquidation de leurs
biens dans le délai de trois (3) mois à compter de la date de notification de la décision.
(5) En aucun cas, le retrait d'une autorisation ne peut donner lieu à
dommages intérêts.
Art.18- Les préfets peuvent, à tout moment, inviter les dirigeants de tout groupement ou
de tout établissement fonctionnant dans leur département à fournir par écrit, dans le délai
de quinze jours, tous renseignements de nature à déterminer le siège auquel ils se
rattachent, leur objet, la nationalité de leurs membres, de leurs administrateurs ou de
leurs dirigeants effectifs.
Art. 19- Les associations étrangères, quelle que soit la forme sous laquelle elles se
présentent, qui ne demandent pas l'autorisation dans les conditions fixées ci-dessus, sont
nulles de plein droit.
Art. 20.- (1) sont punis d'un emprisonnement de quinze jours à six mois et d'une
amende de 100.000 à 1.000.000 de F ou de l'une de ces deux peines seulement ceux
qui, à un titre quelconque, assument ou continent d'assumer l'administration
d'associations étrangères ou d'établissements fonctionnant sans autorisation.
(2) Sont punis d'un emprisonnement de dix jours à trois mois et d'une amende
de 50.000 à 500.000 F ou de l'une de ces deux peines seulement les autres personnes
qui participent au fonctionnement de ces associations ou de leurs établissements.
(3) Les peines de l'alinéa 2 ci-dessus sont applicables aux dirigeantes,
administrateurs et participants à l'activité d'associations ou d'établissements qui
fonctionnent sans observer les conditions imposées par l'arrêté d'autorisation au-delà de
la durée fixée par ce dernier.
Art. 21- Les associations étrangères peuvent être reconnues d'utilité publique.
CHAPITRE V : DES ASSOCIATIONS RELIGIEUSES
Art. 22.- Est considérée comme association religieuse :
- tout groupement de personnes physique ou morales ayant pour vocation de rendre
hommage à une divinité :
- tout groupement de personnes vivant en communauté conformément à une doctrine
religieuse.

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Art. 23.- Toute association religieuse doit être autorisée. Il en est de même de tout
établissement congréganiste.
Art. 24.- L'autorisation d'une association religieuse ou d'un établissement congréganiste
est prononcée par décret du président de la République, après avis motivé du ministre
chargé de l'Administration territoriale.
Art. 25 :- (1) Les associations religieuses ne peuvent recevoir de subventions publiques
ou de dons et legs immobiliers.
(2) Toutefois, elles peuvent recevoir les dons et legs immobiliers nécessaires
à l'exercice de leurs activités.
Art. 26.- Les associations religieuses tiennent un état de leurs recettes et dépenses et
dressent chaque année, le compte financier de l'année écoulée et l'état d'inventaire de
leurs biens meubles et immeubles.
Art. 27 - Les responsables des associations religieuses sont tenus de présenter sur
réquisition du ministre chargé de l'Administration territoriale ou de son délégué, les
comptes et états visés à l'article précédent ainsi que les listes complètes de leurs
membres dirigeants.
Art. 28.- (1) Sont nuls tous actes de donations entre vifs ou testamentaires, à titre
onéreux ou gratuit, accomplis soit directement, soit par personne interposée ou par toute
voie indirecte ayant pour objet de permettre aux associations religieuses légalement ou
illégalement fondées de se soustraire aux obligations de l'article 27 ci-dessus.
(2) Cette nullité sera constatée soit à la diligence du ministère public sur
dénonciation du ministre chargé de l'Administration territoriale ou de son délégué, soit à
la requête de tout intéressé.
Art. 29.- Sont punis des peines prévues aux articles 314 et 129 du Code pénal les
représentants ou directeurs d'une association religieuse qui ont fait des fausses
communications ou refusé d'obtempérer aux réquisitions du ministre chargé de
l'Administration territoriale ou de son délégué dans le cadre des dispositions de l'article
27 ci-dessus.
Art. 30.-Toute association religieuse peut être suspendue par arrêté du ministre chargé
de l'Administration territoriale pour troubles à l'ordre public. Code suspension obéit aux
dispositions de l'article 13 ci-dessus.
Art. 31.- Toute association religieuse dûment autorisée dont l'objet initial est par la suite
dévié peut être dissoute après préavis de deux mois resté sans effet par décret du
président de la République.
TITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES TRANSITOIRES ET FINALES
Art. 32.- (1) Toute association dont la contribution effective est déterminante dans la
réalisation des objectifs prioritaires du gouvernement peut, sur demande, être reconnue
d'utilité publique par décret du Président de la République, après avis motivé du ministre
chargé de l'Administration territoriale.
(2) Elle peut dans ces conditions :
- accomplir tous les actes de la vie civile non interdits par ses statuts, sans pouvoir
posséder ou acquérir d'autres immeubles que ceux nécessaires au but qu'elle
poursuit ;
- recevoir des dons et legs de toute nature sous réserve de l'autorisation du ministre
chargé de l'Administration territoriale pour les dons et les legs immobiliers ;
- recevoir des subventions de l'État et des collectivités décentralisées ; dans ce cas,
l'État doit s'assurer de la bonne utilisation de ces subventions.

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Art. 33.- (1) Sont punis d'une amende de 100.000 à 1000.000 de F, d'un
emprisonnement de trois mois à un an, ou de l'une de ces deux peines seulement, les
fondateurs ou administrateurs de l'association qui serait maintenue ou reconstituée
illégalement après jugement ou décision de dissolution.
(2) Lorsque la décision de dissolution a été motivée par des manifestations
armées, une atteinte à la sûreté intérieure ou extérieure de l'État, le maximum des peines
prévues à l'alinéa précédent est doublée.
(3)Sont punies des mêmes peines, les personnes qui ont favorisé la réunion
des membres de l'association dissoute en leur conservant l'usage d'un local dont elles
disposent.
Art. 34.- Les associations qui justifient de la possession d'actes de déclaration, de
reconnaissance ou d'autorisation délivrés conformément à la législation en vigueur lors
de la présente loi sont tenues d'en faire la preuve dans le délai de douze mois par la
production d'une copie au ministre chargé de l'Administration territoriale.
Art. 35.- La loi n°67/LF/19 du 12 juin 1967 sur la liberté d'association est abrogée et
remplacée par les dispositions de la présente loi.
Art. 36.- La présente loi sera enregistrée, publiée selon la procédure d'urgence, puis
insérée au Journal officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 19 décembre 1990

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Loi №99/011 du 20 juillet 1999 modifiant et complétant certaines dispositions de la
loi n° 90/053 du 19 décembre 1990 relative à la liberté d'association

L'Assemblée nationale a délibéré et adopté,


Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
« Article 1er : - Les dispositions de l'article 5 (4) de la loi n°90/053 du 19 décembre 1990
relative à la liberté d'association sont modifiées et complétées ainsi qu'il suit :
Article 5 (4) (nouveau)- « Les partis politiques, les syndicats, les associations sportives
et les organisations non gouvernementales sont régies sont régis par des textes
particuliers ».
Article 2- La présente loi sera enregistré, publiée suivant la procédure d'urgence, puis
insérée au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 20 juillet 1999

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Loi n° 2013/011 du 16 décembre 2013 Régissant les zones économiques au
Cameroun

Le parlement a délibéré et adopté, le président de la République promulgue la loi


dont la teneur suit :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE PREMIER.- (1) la présente loi régit les zones économiques en république du
Cameroun.
Elle fixe le cadre général de la création, de l'aménagement et la gestion des zones
économiques, ainsi que les modalités d'admission des entreprises désireuses de s'y
installer.
Elle constitue un outil d'incitation et/ou de promotion de l'investissement, des
exportations, de la compétitivité, de l'emploi, de la croissance économique et de
l'aménagement du territoire.
ARTICLE 2.- (1) Une zone économique est un espace constitué d'une ou de plusieurs
aires géographiques viabilisées, aménagées et dotées d'infrastructures, en vue de
permettre aux entités qui y sont installées de produire des biens et des services dans les
conditions optimales.
(2) Elle vise à concentrer, sur une ou plusieurs aires données, des
activités ou des acteurs engagés dans des projets de développement économique et
social.
(3) Une zone économique peut notamment comprendre des entreprises
industrielles, des entreprises agricoles, des entreprises de services, des pépinières ou
des incubateurs d'entreprises, des pôles scientifiques et technologiques, des technopoles
et/ou des agropoles.
ARTICLE 3.-Au sens de la présente loi et de ses textes d'application, les définitions
suivantes sont admises :
- « agrément » : autorisation d'installation délivrée à une entreprise par l'organe en
charge de la supervision des zones économiques ;
- « agropole » : ensemble d'entreprises installées dans une aire géographique qui
entretiennent des relations fonctionnelles dans leur activité de production, de
transformation et de commercialisation d'un produit animal, végétal, halieutique ou
forestier donné ;
- « cahier de charge » : ensemble de directives élaborées par l'organe de gestion, en
liaison avec les administrations concernées en vue du bon fonctionnement de la
zone et/ou à la réalisation des objectifs de production définis ;
- « comité paritaire » : organe composé de représentants du promoteur et de
représentants élus des entreprises, qui assiste le gestionnaire de la zone
économique dans l'accomplissement de ses missions ;
- « complexe touristique » : aire géographique viabilisée, aménagées et dotée
d'installations hôtelières et d'équipement de loisirs édifiés en un lieu par un même
promoteur ;
- « entreprise en zone économique » : personne morale qui a obtenu de l'organe
compétent l'autorisation d'investir dans une zone économique ;
- « exportation »: opération qui consiste, à vendre ou à expédier des produits, des
biens et services hors de l'espace économique national ;
- « gestionnaire de zone économique «personne morale qui reçoit du promoteur un
mandat pour administrer une zone économique ;
- « guichet unique » structure chargée, à titre exclusif de l'ensemble des formalités et

770
des démarches relatives à l'installation des entreprises dans la zone économique ;
- « incubateur d'entreprises » : structure à but lucratif ou non qui détecte, accueille,
accompagne et assiste les porteurs de projets avant la création de leur entreprises
ou dans les premiers mois de démarrage en leur fournissant les prestations
mutualisées en termes de secrétariat, d'assistance administrative, d'installation de
soutien d'affaires en mangement, finance et comptabilité ;
- « investissement » : actif détenu et/ou acquis par un investisseur (entreprise,
actions, parts de capital, obligations, créances monétaires, droits de propriété
intellectuelle, droits au titre des contrats, droits conférés par la loi et les règlements,
tout autre bien corporel ou incorporel, meuble ou immeuble, tous droits connexes de
propriété) ;
- « investisseur » : personne physique ou morale camerounaise ou étrangère,
résidente ou non résidente, qui acquiert un actif au titre de ses activités en prévision
d'un rendement ;
- « pépinière d'entreprises » : structure à but lucratif ou non qui apporte un
accompagnement à une entreprise ou à un groupe d'entreprises pendant leurs
premières années en leur fournissant des prestations en termes d'hébergement, de
conseil, de services communs à coût partagé ;
- « pôle de compétitivité «regroupement sur un même territoire d'entreprises,
d'établissements d'enseignement supérieur et d'organismes de recherche publics ou
privés qui ont vocation à travailler en synergie pour mettre en œuvre des projets de
développement économique par l'innovation ;
- « pôle scientifique et technologique : entité créée pour produire des biens et des
services utiles au renforcement de la recherche, de la technologie, de la culture et
de l'éducation et facilitant la création d'entreprises à forte intensité technologique ;
- « technopole » : pôle d'activité associant, sur le même espace géographique ou
des espaces liés, des unités industrielles, des centres de recherche appliquée et des
universités et/ou institutions spécialisées dans la formation ;
- « zone industrielle » : aire géographique viabilisée, aménagée, dotée
d'infrastructures dans laquelle les entreprisses sont autorisées à produire des biens
et des services destinés, soit au marché local, soit à l'exposition ;
- « zone franche » : aire géographique viabilisée, aménagée, dotée d'infrastructures
dans laquelle les entreprisses sont autorisées à produire des biens et des services
destinés exclusivement à l'exportation, à des conditions spécifiques ;
- « zone franche industrielle » : aire géographique viabilisée, aménagée, dotée
d'infrastructures dans laquelle les entreprisses sont autorisées à produire des biens
manufacturés destinés exclusivement à l'exportation, à des conditions spécifiques ;
- « zone franche universitaire » : aire géographique viabilisée, aménagée, dotée
d'infrastructures destinées à accueillir des établissements d'enseignement supérieur
et/ou des organismes de recherche publics ou privés spécialisées dans les sciences
de technique de pointe ;
- « zone logistique » : aire géographique viabilisée, aménagée, dotée d'infrastructure
dans laquelle les entreprises sont autorisées à procéder au stockage et à la
distribution des produits ;
- « zone spécialisée » : aire géographique viabilisée, aménagée, dotée
d'infrastructure dans laquelle les entreprises sont autorisées à exercer des activités
industrielles spécifiques.
CHAPITRE II : DE LA CREATION DES ZONES ECONOMIQUES
ARTICLE 4.- (1) Une zone économique est créée par décret du président de la
République.
(2) le décret visé à l'Alinéa 1 ci-dessus précise notamment :

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- Le promoteur ;
- La nature de la zone économique ;
- Le lieu et le périmètre de la zone économique ;
- Les caractéristiques des investissements à y réaliser ;
- Les conditions d'éligibilité des entreprises admises à s'y installer.
ARTICLE 5.- (1) peuvent être promoteurs d'une zone économique :
- L'État et ses démembrements ;
- Les collectivités territoriales décentralisées ;
- Les chambres consulaires ;
- Les organisations patronales ;
- Les universités d'État et les Établissements d'enseignement supérieur privé.
(2) Dans le cadre de la coopération bilatérale, une demande de création
d'une zone économique peut également être introduite par des investisseurs étrangers
organisés en Groupement d'Intérêt Économique (GIE).
(3) les chambres consulaires et les organisations patronales peuvent
solliciter la création des zones économique pour le compte de leurs membres constitués
en Groupement d'Intérêt Économique.
ARTICLE 6.- Toute demande de création d'une zone économique doit être
subordonnée à :
- L'identification par le promoteur, en liaison avec les administrations concernées, de
terrains libre de toute occupation, susceptibles d'accueillir les entreprises ;
- La justification d'un portefeuille d'au moins cinq (5) entreprises ayant manifesté la
volonté de s'installer dans la zone ;
- La justification de la capacité financière à supporter les travaux d'aménagement du
site ;
- L'engagement du versement, le cas échéant, de la redevance destinée à supporter
la participation du promoteur aux travaux d'aménagement du site concerné.
(2) Toute demande de création d'une zone économique doit également justifier de la
capacité pour les entreprises désireuses de s'y installer :
- De promouvoir et d'attirer les investissements plurisectoriels de type industriel,
commercial et de services ;
- De développer des processus et solutions techniques ou technologiques innovants ;
- D'accroître la compétitivité de l'économie national ;
- De permettre le développement des exportations et l'investissement directe national
et étranger ;
- De favoriser le développement de productions des ressources naturelles nationales ;
- De favoriser la création d'emplois.
- De promouvoir l'intégration socioéconomique de la région d’accueil au reste du
pays.
(3) Les modalités de création d'une zone économique sont fixées par voie
réglementaire.
CHAPITRE III : DE LA SUPERVISION ET DU DEVELOPPEMENT DES ZONES
ECONOMIQUES
ARTICLE 7.- (1) La supervision et le développement des zones économiques sont
assurés par l'Agence de Promotion des Zones économiques, ci-après l'Agence.
(2) L'Agence est chargée entre autres :
- De recevoir et d'instruire les dossiers de demande de création des zones
économiques en liaison avec les administrations concernées ;
- De délivrer les agréments aux entreprises ;

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- De soumettre au Gouvernement les projets de décret de création de zone
économiques;
- De définir les normes de maîtrise d'ouvrage des infrastructures dans les zones
économiques et en assurer le respect ;
- De suivre la performance et la croissance des zones économiques ;
- De définir les cahiers de charges en liaison avec les administrations concernées ;
- De s'assurer du respect des cahiers de charge des promoteurs et des entreprises
agréées ;
- De connaître des litiges entre les promoteurs, les entreprises, les administrations et
les populations riveraines et de conduire les procédures de règlement amiable.
(3) L'organisation et le fonctionnement sont fixés par décret du Président
de la République.
(4) L'Agence ne peut être ni promoteur, ni gestionnaire d'une zone
économique, sauf dans le cas prévu à l'alinéa 38 ci-dessous.
CHAPITRE IV : DE LA GESTION ET DE L'AMENAGEMENT DES ZONES
ECONOMIQUES
SECTION I : DE LA GESTION DES ZONES ÉCONOMIQUES
ARTICLE 8.- (1) La gestion d'une zone économique est assurée par le promoteur ou un
gestionnaire mandaté par le promoteur, selon des modalités fixées par voie
réglementaire.
(2) Lorsque le promoteur assure lui-même la gestion de a zone
économique, il est tenu de se conformer aux droits et obligations de gestionnaire.
ARTICLE 9.- le gestionnaire visé à l'alinéa 8 ci-dessus doit nécessairement être une
personne morale de droit camerounais et disposer d'une expérience dans la gestion
économique et financière des zones économiques, Il a son siège social dans la zone
économique.
ARTICLE 10.- Le gestionnaire de la zone économique peut avoir recours à un
partenaire technique dont l'expérience est avérée dans la gestion des zones
économiques.
Dans ce cas, une convention est signée entre, l'Agence, le Promoteur, le gestionnaire
de la zone économique et le partenaire technique.
ARTICLE 11.- Le gestionnaire de zone économique est chargé :
- De l'installation des entreprises agréées dans la zone économique ;
- De la maîtrise d'œuvre des infrastructures de base (eau, électricité, téléphone,
routes);
- De la location, de la sous-location et de l'entretien des biens immobiliers au sein de
la zone économique ;
- De la réalisation de toute autre infrastructure nécessaire au fonctionnement efficace
de la zone économique ;
- De la fourniture de diverses prestations aux entreprises installées ;
- De la sécurité au sein de la zone économique ;
- De la promotion et de la publicité de la zone auprès des investisseurs.
(2) Le gestionnaire de la zone économique perçoit, dans le cadre des
activités prévues à l'alinéa 1 ci-dessus, la redevance versée par les entreprises agréées,
dans les conditions fixées par voie réglementaire.
ARTICLE 12.- Dans l'accomplissement de ses missions, le gestionnaire de la zone
économique est assisté par un comité paritaire de huit (8) membres, dont quatre (4)

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représentants du promoteur et quatre (4) représentants élus des entreprises installées
dans la zone économique.
ARTICLE 13.- Le gestionnaire de la zone économique constitue un guichet unique
chargé à titre exclusif, de l'ensemble des formalités et des démarches relatives à
l'installation des entreprises dans la zone.
SECTION II: DE L'AMENAGEMENT DES ZONES ECONOMIQUES
ARTICLE 14.- (1) L'aménagement des zones économiques s'inscrit dans le cadre
général du schéma naturel d'aménagement et de développement durable du territoire.
(2) le plan d'aménagement de toute zone économique doit prévoir des
équipements sociaux.
ARTICLE 15.- L'aménagement de la zone économique s'effectue à la diligence du
promoteur.
ARTICLE 16.- (1) Lorsque l'État ou l'un de ses démembrements est promoteur d'une
zone économique, l'aménagement de cette zone économique est assuré par les missions
d'aménagement et de développement telles que prévues par la législation en vigueur.
(2) l'attribution de la mission d'aménagement est précisée par le décret de création de la
zone économique.
ARTICLE 17.- (1) Le promoteur privé peut faire appel à une mission d'aménagement et
de développement, telle que prévue à l'article 16 alinéa 1 ci-dessus.
(2) dans ce cas, il est tenu de verser une contribution financière
correspondant à sa participation à l'aménagement du site devant accueillir la zone
économique.
(3) Le montant de la contribution visée à l'alinéa 2 ci-dessus ne doit
pas excéder 50% du coût global de l'aménagement du site.
(4) la détermination du montant et les modalités de versement de la
contribution financière sont fixées par voie réglementaire.
ARTICLE 18.- (1) Le site de la zone économique relève du domaine privé de l'État ou
du domaine national.
(2) Selon le cas, le site de la zone économique est concédé en location au promoteur,
par l'État, soit sous la forme d'un bail ordinaire, soit sous la forme d'un bail
emphytéotique, conformément à la législation en vigueur en la matière, en vue de la
réalisation des aménagements et des infrastructures nécessaires.
CHAPITRE V : DE L'ADMINISTRATION, DE L'EXCLUSION ET DES
OBLIGATIONS DANS LA ZONE ECONOMIQUE
ARTICLE 19.- (1) L'administration d'une activité ou d'une entreprise dans une zone
économique est subordonnée à l'obtention d'un agrément délivré par l'Agence.
Les modalités d'obtention d'un agrément dans une zone économique sont fixées par
voie réglementaire.
L'Agence dispose d'un délai de soixante (60) jours à compter du dépôt de a demande
d'agrément pour se prononcer. Passé ce délai, l'agrément est réputé accordé.
Le refus d'agrément est motivé.
ARTICLE 20.- (1) L'agrément prévu à l'article 19 ci-dessus peur être retiré par l'Agence
en cas de violation des stipulations du cahier des charges de la zone économique
dûment constatée par l'Agence.
(2) L'agrément peut également être retiré ou limité, si l'entreprise :
- a cessé d'exercer une activité dans la zone économique pendant deux (2) ans ; ou
- a perdu, en vertu des dispositions législatives et réglementaires applicables, une
774
licence, une autorisation ou être permis requis pour exercer son activité dans la
zone économique.
ARTICLE 21.- (1) L'entreprise dont l'agrément a été retiré ou limité peut exercer un
recours auprès du comité paritaire.
(2) le comité paritaire statue dans un délai de cinq (5) jours, puis
transmet son avis motivé à l'Agence.
ARTICLE 22.- (1) En vue de son installation dans la zone, l'entreprise verse une
redevance annuelle au gestionnaire de la zone économique concernée.
(2) Les modalités de versement et le montant de la redevance annuelle
visée à l'alinéa ci-dessus sont fixés, pour chaque zone, par voie réglementaire, sur
proposition de l'Agence après avis du comité paritaire de gestion de la zone économique
concernée.
ARTICLE 23.- Indépendamment du respect des dispositions législatives et
réglementaires applicables à leurs activités et les conditions et obligations prévues dans
l'agrément, toute entreprise admise dans une zone économique est tenue :
- de déclarer à l'Agence la date de démarrage de ses activités ;
- de permettre à l'Agence de procéder au contrôle de conformité de ces activités, en
liaison avec les administrations concernées ;
- d'observer strictement son programme d'investissement ;
- de soumettre à l'Agence, pour approbation, toute modification de son programme
d’investissement ;
- de respecter la propriété intellectuelle (les brevets, les droits d'auteur et les marques
de fabrique ou de service) ;
- d'observer les normes et les règles sur les produits ;
- de protéger l'environnement.
ARTICLE 24.- L'entreprise bénéficiant d'un agrément prévu par la législation relative aux
incitations à l'investissement privé en République Cameroun.
CHAPITRE VI : DU REGIME APPLICABLE DANS LES ECONOMIQUES
ARTICLE 26.- Le gestionnaire et l'entreprise installée dans la zone économique
bénéficient de l'ensemble des incitations prévues par la législation relative aux incitations
à l'investissement privé en République du Cameroun.
ARTICLE 27.- Les tarifs préférentiels les plus favorables sont accordés aux promoteurs
et aux gestionnaires des zones économiques et aux entreprises agréées par les services
des transports publics, les services portuaires, les services des télécommunications, les
services d'énergie et d'eau.
ARTICLE 28.- Des tarifs préférentiels pour l'accès aux terres destinées à l'implantation
des zones économiques peuvent, en tant que de besoin, être accordés aux promoteurs.
ARTICLE 29.- Les promoteurs et les gestionnaires des zones économiques, ainsi que
les entreprises agréées peuvent installer leurs propres équipements pour satisfaire leurs
besoins en énergie et en eau.
ARTICLE 30.- Les promoteurs et les gestionnaires des zones économiques, ainsi que
les entreprises agréées peuvent acquérir et/ou installer leurs propres réseaux de
télécommunications, après autorisation du ministre en charge des télécommunications.
ARTICLE 31.- Les promoteurs et les gestionnaires des zones économiques, ainsi que les
entreprises agréées doivent tenir une comptabilité conforme aux dispositions
réglementaires en vigueur au Cameroun.
CHAPITRE VII : DES SPECIFICITES DES ZONES ECONOMIQUES
ARTICLE 32.- Peuvent être créés, en tant que zone économiques :
775
- les zones agricoles ;
- les zones artisanales ;
- les zones commerciales ;
- les zones franches ;
- les zones industrielles ;
- les zones logistiques ;
- les zones d'activités de services ;
- les zones d'activités technologiques ;
- les zones spécialisées ;
- les agropoles ;
- les technopoles ;
- les pôles scientifiques et technologiques ;
- les pôles de compétitivités ;
- les complexes touristiques.
ARTICLE 33.- des zones mixtes regroupant sur un même espace plusieurs activités
visées à l'alinéa 32 sus visé peuvent aussi être créées.
ARTICLE 34.- Des dispositions particulières aux zones franches industrielles, aux
zones franches universitaires et aux complexes touristiques peuvent faire l'objet de textes
particuliers.
CHAPITRE VIII : DU CONTROLE ET DES SANCTIONS
ARTICLE 35.- L'Agence procède régulièrement au contrôle des engagements et des
obligations des promoteurs, des gestionnaires et des entreprises agréées, en liaison
avec les administrations compétentes, selon les modalités fixées par voie réglementaire.
ARTICLE 36.- Sans préjudice des pénalités et poursuites judiciaires prévues par la
réglementation en vigueur, le non-respect de leurs engagements et obligations par les
promoteurs et les gestionnaires des zones économiques, ainsi que les entreprises
agréées entraîne, dans les conditions fixées par voie réglementaires et en fonction de la
gravité des infractions, les sanctions ci-après :
- la lettre d'avertissement
- l'amende ;
- le retrait d'office de l'agrément.
ARTICLE 37.- Tout différent entre les parties prenantes de la zone économique, qui ne
peut être régler à l'amiable, est porté à l'arbitrage ou devant les juridictions compétentes
de la République du Cameroun.
CHAPITRE IX : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
ARTICLE 38.- (1) En cas de défaillance du promoteur, l'Agence peut, en attendant la
reprise éventuelle des activités par un nouveau promoteur, gérer la zone économique
pendant une période n'excèdent pas deux (02) ans.
(2) Au-delà de la période prévue à l'alinéa 1 ci-dessus, la zone économique concernée
est fermée dans les conditions fixées par voie réglementaire.
ARTICLE 39.- Le comité paritaire de suivi institué par la loi fixant les incitations à
l'investissement privé en république du Cameroun, est chargé de veiller à la stabilité du
régime fiscal et douanier des zones économiques* ainsi que des avantages octroyés aux
entreprises qui y sont installées.
ARTICLE 40.- (1) Les entreprises anciennement agréées aux zones franches
industrielles et disposant d'un certificat de conformité en cours de validité sont, à leur
demande, reversées au régime des zones économiques dès la promulgation de la
présente loi.

776
(2) Toutefois, elle dispose d'un délai de vingt-quatre (24) mois, à compter de la
promulgation de la présente loi, pour se conformer à ses dispositions.
(3à Passé ce délai, elles sont d'office reversées au régime de droit commun.
ARTICLE 41.- Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraire à la présente
loi.
ARTICLE 42.- La présente loi sera enregistrée, publiée suivant la procédure d'urgence,
puis incérée au journal officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 16 décembre 2013

777
Loi no99/014 du 22 décembre 1999 régissant les organisations non
gouvernementales

L'assemblée nationale a délibéré et adopté, le président de la république promulgue la


loi dont la teneur suit :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
Art. Premier : Les organisations non gouvernementales ci-après désignées les «ONG»,
se créent et exercent leurs activités dans le cadre de la législation sur la liberté
d'association et de la présente loi.
Art. 2.- (1) Au sens de la présente loi, une ONG est une association déclarée ou une
association étrangère autorisée conformément à la législation en vigueur, et agréée par
l'administration en vue de participer à l'exécution des missions d'intérêt général.
(2) Par dérogation aux dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus, une personne
physique ou morale peut créer une ONG unipersonnelle.
Art. 3. Les missions d'intérêt général visées à l'Art.2 ci-dessus sont définies en fonction
des priorités fixées par les pouvoirs publics notamment dans les domaines juridiques,
économique, social, culturel, sanitaire, sportif, éducatif, humanitaire, en matière de
protection de l'environnement ou de promotion des droits de l'Homme.
CHAPITRE II : DE L'AGRÉMENT
Art. 4 (1) Toute association régulièrement déclarée ou toute association étrangère
dûment autorisée justifiant d'une contribution effective de trois (3) ans au moins dans l'un
des domaines visés à l'Art. 3 ci-dessus, peut être agréée au statut d'ONG. Elle doit
produire à cet effet un dossier comprenant :
a) une demande timbrée au tarif en vigueur ;
b) une copie du récépissé de la déclaration ou de l'acte d'autorisation, selon les cas;
c) le rapport d'évaluation des activités de trois (3) ans au moins et le programme
d'activités;
d) le procès-verbal de l'assemblée générale extraordinaire tenant lieu d'assemblée
constitutive de l'ONG ;
e) quatre(4) exemplaires des statuts de l'ONG ;
f) la dénomination, l'objet, le siège de l'ONG ainsi que les noms, professions et
domicilies de ceux qui, a un titre quelconque, sont chargés de son administration ou
de sa direction.
Art. 5.- (1) Un agrément provisoire d'une durée de trois (3) ans peut être accordé, à titre
exceptionnel, à une ONG unipersonnelle.
(2) Le fondateur ou le représentant légal de la personne morale de-
manderesse est tenue de produire à cet effet, un dossier comportant les pièces ci-après :
a) une demande timbrée mentionnant la dénomination, l'objet, le siège de l'ONG ainsi
que le nom, profession et domicile du fondateur ou, le cas échéant, dudit représentant ;
(3) Elle doit produire à cet effet un dossier comprenant :
a) une demande timbrée au tarif en vigueur ;
b) une copie du récépissé de la déclaration ou de l'acte d'autorisation, selon le cas ;
c)le rapport d'évaluation des activités de trois (3) ans au moins et le programme
d'activités;
d) le procès-verbal de l'assemblée générale extraordinaire tenant lieu d'assemblée
constitutive de l'ONG ;
e) quatre (4) exemplaires des statuts de l'ONG ;
f) la dénomination, l'objet, le siège de l’ONG ainsi que les noms, professions et
domiciles de ceux qui, a un titre quelconque, sont chargés de son administration ou
de sa direction.

778
Art. 6.-(1) Un agrément provisoire d'une durée de trois (3) ans peut être accordé, à titre
exceptionnel, à une ONG unipersonnelle.
(2) Le fondateur ou le représentant légal de la personne morale demanderesse
est tenue de produire à cet effet, un dossier comportant les pièces ci-après :
a) une demande timbrée mentionnant la dénomination, l'objet, le siège de l'ONG ainsi
que les noms, profession et domicile du fondateur ou, le cas échéant, dudit
représentant ;
b) le programme d'activités ;
c) quatre (4) exemplaires des statuts de l'ONG.
Art. 7.- (1) Le dossier d'agrément visé aux articles 4 (2) et 5 est déposé par le(s)
fondateur(s) ou le(s) mandataire(s) de l'ONG auprès des services du gouverneur de la
province ou celle-ci a son siège ou, le cas échéant, son principal établissement au
Cameroun.
(2) Une décharge mentionnant le numéro et la date d'enregistrement du dossier
est délivrée au déposant.
(3) Le gouverneur de province dispose d'un délai maximal de quinze (15) jours,
à compter de la date de dépôt du dossier, pour le transmettre à la commission prévue à
l'Art.7 ci-dessous.
Art. 8.-(1) Il est créé une commission technique chargée de l'étude des demandes
d'agrément et du suivi des activités de l'ONG, ci-après désignée la «commission».
(2) La commission est composée des représentants des pouvoirs publics et
des membres de la société civile.
(3) Des représentant des organismes Railleurs de fonds peuvent être admis
à prendre part aux travaux de la commission siégeant dans le cadre du suivi ou du
contrôle des ONG, et lorsque lesdits organismes ont apporté leur contribution financière
à ces ONG.
(4) Elle rend un avis sur toute question relative à l'agrément, au suivi ou au
contrôle des activités des ONG, sous réserve des cas de dissolution prévus à l'article 22
(2) ci-dessous.
(5) Un décret d'application de la présente loi précise l'organisation et le
fonctionnement de la commission.
Art. 9. La commission dispose d'un délai maximal de trente (30) jours, à compter de la
réception du dossier d'agrément, pour le transmettre, assorti d'un avis motivé, au Ministre
chargé de l'administration territoriale.
Art. 10. (1) L'agrément au statut d'ONG est accordé après avis de la commission, par
arrêté du Ministre chargé de l'administration territoriale.
Le Ministre chargé de l'administration territoriale se prononce dans un délai maximal de
soixante-quinze (75) jours à compter de la date de dépôt du dossier auprès du
gouverneur. Passé ce délai, et faute pour le Ministre de notifier au(x) fondateur(s) ou
au(x) mandataire(s) de l'ONG le rejet ainsi que les motifs de rejet de la demande,
l'agrément est réputé accordé.
L'agrément accordé dans l'un des cas visés aux alinéas (1) et (2) ci-dessus emporte
acquisition de la personnalité juridique par l'ONG.
Art. 11.- (1) L'agrément est accordé pour une période de cinq (5) ans renouvelable.
(2) Au terme de la période de trois (3) ans prévue à l'Art. 5 (1) ci-dessus, un
agrément de cinq (5) ans pour la même durée.
Art. 12.- L'agrément est personnel, intransmissible et incessible.
CHAPITRE III : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Art. 13. (1) Les ONG s'administrent librement dans le respect de la législation en
vigueur et leurs statuts.

779
(2) Toutefois, lesdits statuts doivent prévoir notamment :
- le mode de désignation, la durée du mandat, les attributions et le régime de
responsabilité du personnel dirigeant ;
- des dispositions financières, faisant notamment ressortir les diverses ressources
ainsi que la règle de l'exclusivité de l'affection de ces ressources aux activités de
l'ONG concernée ;
- le contrôle intérieur des comptes ;
- le contrôle extérieur des comptes annuels par une personne physique ou un
organisme habilité(e) ainsi que par les services publics compétents, suivant le cas ;
- l'adoption de rapports annuels d'activités et de programme annuels d'action;
- l'ouverture d'un compte dans un établissement bancaire ou de crédit agrée par le
ministre chargé des finances.
Art. 13.- Les ONG sont soumises à des formalités de publicité dans un journal
d'annonces légales, en ce qui concerne notamment les actes accordant l'agrément, les
modifications des statuts ainsi que l'adresse ou l'indication géographique précise du
siège ou du principal établissement au Cameroun.
Art. 14. Les ONG sont tenues de faire connaitre au Ministre chargé de l'administration
territoriale, dans les deux (2) mois, tous les changements survenus dans leur
administration ou direction, ainsi que toutes les modifications apportées à leurs statuts.
Art. 15. (1) Les ONG tiennent un état de leurs recettes et dépenses dressent chaque
année, le compte financier de l'année écoulée et l’état d'inventaire de leurs biens
meubles et immeubles.
(2) Les états et compte visés à l'alinéa (1) ci-dessus ainsi que les rapports et
programmes annuels d'activités sont transmis au Ministre chargé de l'administration
territoriale dans un délai maximal de soixante; (60) jours suivant l'arrêt des comptes.
Art. 16. Nul ne peut exercer à quelque titre que ce soit, des fonctions de direction
d'administration, de gestion ou de contrôle d'une ONG :
- s'il a fait l'objet d'une condamnation à une peine privative de liberté pour fait
contraire à la probité notamment pour vol, détournement de deniers publics,
escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux ou pour atteinte aux bonnes
mœurs.
- s'il possède, même par personne interposée, des intérêts de quelque nature que ce
soit, dans une société ou une entreprise entretenant des relations d'affaires avec
l'ONG concernée.
Art. 17.- (1) Toute ONG dûment agrée dans les conditions fixées par la présente loi
peut:
- ester en justice ;
- gérer et disposer des sommes provenant des cotisations des membres ;
- acquérir à titre onéreux et posséder le local destiné a son administration et aux
réunions de ses membres ainsi que les immeubles strictement nécessaires à
l'accomplissement du but poursuivi ;
- recevoir des dons et legs de toute nature ainsi que des financements d'organismes
nationaux ou internationaux, dans le cadre de ses activités, sous réserve de
l'autorisation du Ministre chargé de l'administration territoriale pour les dons et legs
immobiliers ;
- recevoir des subventions des personnes morales de droit public ; dans ce cas, la
commission doit s'assurer de la bonne utilisation de ces subventions ;
- obtenir rémunération de ses services ;
- recruter et rémunérer le personnel strictement nécessaire à l'accomplissement de
ses missions.

780
(2) Le recrutement et la gestion du personnel visé à l'alinéa (1) ci-dessus ainsi
que le régime fiscal applicable aux salaires et accessoires de salaire versés au dit
personnel se conforment à la législation et à la réglementation en vigueur.
Art. 18. (1) Les ONG dûment agréées bénéficient d'exonérations fiscales et de droits
d'enregistrement, conformément au Code Général des Impôts et au Code de
l'Enregistrement.
(2) Elles sont également exonérées de la Taxe sur la valeur Ajoutée
conformément à la législation et en vigueur.
(3) le régime fiscal et douanier applicable aux ONG est précisé, en tant que
de besoin, par la loi de finances.
Art. 19. (1) Les ONG peuvent fusionner ou se scinder en vue de l'accomplissement
efficient de leurs missions.
(2) La procédure d'agrément prévue par la présente loi s'applique à l'ONG ou
aux ONG issue(s) de la fusion ou de la scission, suivant le cas.
Art. 20. Les ONG peuvent s'affilier, sans incidence sur leur statut, à des ONG
poursuivant des objectifs similaires dans un ou plusieurs pays étrangers.
CHAPITRE IV : DE LA DISSOLUTION
Art. 21 : Les ONG peuvent être dissoutes ;
- par la volonté de leurs membres, conformément aux statuts ;
- par décision juridique, à la diligence du Ministère public ou à la requête de tout
intéressé dans les cas de nullité prévue par la législation sur la liberté d'association.
Le jugement ordonne la fermeture des locaux et /ou l'interdiction de toute réunion
des membres de l'ONG et fixe également les modalités de sa liquidation. Il est
exécutoire nonobstant toute voie de recours.
Art. 22 : (1) Le Ministre chargé de l'administration territoriale peut après avis motivé de la
commission, suspendre par arrêté, pour un délai maximal de trois (3) mois, toute ONG
dont les activités s'écartent de son objet.
(2) Le Ministre chargé de l'administration territoriale peut également, par
arrêté, dissoudre toute ONG pour atteinte à l'ordre public et à la sécurité de l'État.
(3) Par dérogation à l'article 12 de l'ordonnance n°72/6 du 26 août 1972
fixant l'organisation de la cour suprême, les actes prévus aux alinéas (1) et (2) ci-dessus
sont susceptibles de recours, sur simple requête, devant le président de la juridiction
administrative compétente. Ce recours doit intervenir dans un délai de dix (10) jours à
compter de la date de notification à personne ou à domicile. Le présent statut par
ordonnance dans un délai de trente (30) jours.
(4) L'exercice des voies de recours n'a pas d'effet suspensif.
Art.23 : En cas de dissolution d'une ONG par le Ministre chargé de l'administration
territoriale, celui-ci, dans un délai de trente (30) jours après épuisement des voies de
recours, saisit le tribunal de première instance compétent pour sa liquidation.
Art.24: Toute dévolution des avoirs ou de biens d'une ONG dissoute à un quelconque de
ses membres est interdite.
Art.25. La dissolution d'une ONG ne fait pas obstacle aux poursuites judiciaires
éventuellement engagées contre ses dirigeants ou ses membres.
CHAPITRE V : DES SANCTIONS PENALES
Art.26 : Sont punis des peines prévues aux articles 184 et 225 du Code Pénal, les
dirigeants ou les membres d'une ONG reconnus coupables de détournement des fonds
appartenant ou destinés à ladite ONG.
Art.27 : (1 ) Sont punis d'un emprisonnement de trois (3) mois à un (1 ) an et d'une
amende de cent mille (100 000) à un million (1 000 000) de francs ou de l'une de ces
deux peines seulement, les fondateurs, les dirigeants ou administrateurs d'une ONG

781
maintenue en activité ou reconstituée illégalement après la dissolution ou l'interdiction, ou
pendant la durée de suspension, suivant le cas.
(2) Lorsque la suspension, la dissolution ou l'interdiction d'ONG a été motivée
par des manifestations armées, une atteinte à la sûreté intérieure ou extérieure de l'État,
le maximum des peines prévues à l'alinéa (1)ci-dessus est doublée.
(3) Est puni conformément aux dispositions :
- de l'alinéa (1) ci-dessus, tout fondateur ou promoteur d'une ONG ayant demandé un
agrément qui se comporte comme si l'agrément était déjà accordé ;
- des alinéas (1) et (2), quiconque favorise de quelque manière que ce soit, la réunion
des membres d'une ONG suspendue, dissoute ou interdite.
CHAPITRE VI : DES DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES
ET FINALES
Art. 28.- Les associations régulièrement déclarées ainsi que les associations étrangères
dûment autorisées à la date de promulgation de la présente loi, justifiant d'une
contribution effective de trois (3) ans dans un des domaines visés à l'article 3 ci-dessus,
peuvent prétendre à l'agrément au statut d'ONG.
Art. 29.- (1) Les associations reconnues d'utilité publique conformément à la législation
en vigueur régissant la liberté d'association, peuvent prétendre à l'agrément au statut
d'ONG, suivant le régime applicable aux associations déclarées ou autorisées.
(2) Elles sont tenues à cet effet d'insérer dans leur dossier, outre les pièces
prévues à l'article 4 (1) ci-dessus, une copie du décret de reconnaissance.
Art. 30.- (1) Les avantages d'ordre fiscal et douanier et en matière d'enregistrement
prévus par la présente loi pour les ONG leur sont exclusivement octroyés dans le cadre
de l'exécution de leurs missions d'intérêt général.
(2) Toute violation des dispositions de l'alinéa (1) ci-dessus est susceptible
d'entraîner le retrait de l'agrément, sans préjudice des sanctions pénales prévues par la
réglementation en vigueur.
Art. 31.- Les ONG peuvent faire l'objet d'interdiction par décision judiciaire à la diligence
du ministère public ou sur requête de toute personne intéressée.
Art. 32.- Une ONG interdite ne peut, à nouveau, prétendre au bénéfice du régime des
associations déclarées ou de celui des associations étrangères.
Art. 33.- Exception faite des ONG dissoutes en application de l'article 22 (2) ci-dessus,
une ONG dissoute peut, à nouveau, se reconstituer en association déclarée ou autorisée,
conformément à la législation en vigueur sur la liberté d'association.
Art. 34.- Les litiges nés à l'occasion du fonctionnement interne des ONG relèvent de la
compétence des tribunaux de l'ordre judiciaire, conformément au droit commun.
Article 35.- Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 36.- La présente loi sera enregistrée, publiée suivant la procédure d'urgence, puis
insérée au Journal Officiel en français et en anglais./-

Yaoundé, le 22 décembre 1999

782
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret n° 75/770 du 18 décembre 1975 portant statut particulier du corps des


fonctionnaires des services de Traduction et d'interprétation

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution du 2 juin 1972 modifiée par la Loi n° 75/1 du 9 mai 1975;
Vu le décret n° 74/138 du 18 février 1974 portant statut général de la Fonction Publique;
DÉCRÈTE : TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
er
Article 1 .- 1° Le présent statut régit le corps des fonctionnaires des services de
traduction et d'interprétation.
2° Les fonctionnaires des services de traduction et d'interprétation assurent
l'interprétation des conférences et la traduction des textes et documents administratifs.
Article 2.- Le corps des fonctionnaires des services de traduction et d'interprétation
comprend deux cadres :
- cadre des Traducteurs (translators): Catégorie A ;
- cadre des Traducteurs-Interprètes (Translators - Interpreters) : Catégorie A.
Article 3.- Les fonctionnaires des cadres des Traducteurs et des Traducteurs-Interprètes
assurent d'une manière générale, sous leur propre responsabilité technique ou dans le
cadre des services de traduction et d'interprétation dont ils relèvent, la traduction des
textes et documents qui leur sont soumis. Les Traducteurs-Interprètes assurent en outre,
l'interprétation simultanée ou consécutive des conférences.
Article 4. 1° Les Traducteurs principaux et les Traducteurs-Interprètes principaux
parvenus à la classe exceptionnelle peuvent être nommés, dans les conditions qui seront
déterminées par un texte particulier, dans la classe hors-échelle.
2° Les effectifs des Traducteurs Principaux et des Traducteurs-Interprètes principaux
admis dans la classe hors-échelle ne rentrent pas dans le calcul de la péréquation des
effectifs de leurs cadres.
Article 5.- L'échelonnement indiciaire des cadres visés à l'article 2 ci-dessus est fixé par
décret.
Les concours professionnels prévus au présent statut sont régis par le décret fixant le
régime général des concours administratifs.
TITRE II : DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES AUX FONCTIONNAIRES
DU CADRE DES TRADUCTEURS (CATÉGORIE A)
CHAPITRE 1er :ORGANISATION DU CADRE
Article 6.-1° Le cadre des Traducteurs comporte deux grades :
- traducteur principal (2ème grade) ;
- traducteur (1er grade).
2° La répartition des, effectifs totaux du cadre entre les deux grades visés ci-
dessus doit respecter les proportions suivantes :
- grade de traducteur principal ...70 %
- grade de traducteur ..................30%
Article 7. - 1° Le grade de Traducteur principal comprend trois classes dont une classe
exceptionnelle.

783
2° Chacune des classes visées ci-dessus comporte le nombre suivant d'échelons:
- classe exceptionnelle ........... 1 échelon
- 1ère classe ........................... 3 échelon
- 2ème classe .......................... 7 échelon
ème
À la 2 classe s'ajoute l'échelon unique de stagiaire. 3° La répartition des effectifs totaux
du grade entre les classes visées ci-dessus doit être conforme aux proportions suivantes:
- Traducteurs principaux de classe exceptionnelle .......... 20%
- Traducteurs principaux de 1ère classe .......................... 30%
- Traducteurs principaux de 2ème classe........................ 50%
Article 8.-1° Le grade de Traducteur comprend trois classes dont une classe
exceptionnelle.
2° Chacune des classes visées ci-dessus comporte le nombre suivant d'échelons :
- classe exceptionnelle ............................. 1 échelon
- 1ère casse .................................. 3 échelons
- 2ème classe ............................... 7 échelons
ème
À la 2 classe s'ajoute l'échelon unique de stagiaire.
3° La répartition des effectifs totaux du grade entre les classes ci-dessus doit être
conforme aux proportions suivantes :
- Traducteurs de classe exceptionnelle ........ 20%
- Traducteurs de 1ère classe .........................30%
- Traducteurs de 2ème classe ........................ 50%
CHAPITRE II : RECRUTEMENT
Article9.- Les traducteurs principaux sont, compte tenu des besoins service, recrutés :
I. Sur titre
Parmi les candidats titulaires d'une licence d'enseignement supérieur et d'un diplôme de
traducteur délivré par un établissement national de formation ou par l'une des écoles
étrangères ou internationales figurant sur une liste fixée par arrêté présidentiel.
II.Par voie de concours professionnel
Ouvert aux traducteurs, âgés de 45 ans au plus et justifiant d'aumoins5 années de
service effectif dans ce grade au 1er janvier de l'année du concours.
III. Par voie d'avancement de grade au choix
Parmi les traducteurs âgés de 45 ans au moins, justifiant d'au moins 10 années de
service effectif dans ce grade au 1er janvier de l'année considérée et n'ayant jamais
bénéficié d'un avancement de grade au choix au cours de leur carrière.
Article10.- Les traducteurs sont, compte tenu des besoins de service, recrutés sur titre
parmi les candidats titulaires du baccalauréat de l'enseignement secondaire ou d'un
diplôme reconnu équivalent et d'un diplôme de traducteur, délivré par un établissement
national de formation ou par l'une des écoles étrangères ou internationales figurant sur
une liste fixée par arrêté présidentiel.
Article11.-1° Tout recrutement dans le grade de traducteur principal doit respecter les
proportions suivantes :
- recrutement sur titre ................. ...................................... 70 %
- recrutement par voie de concours professionnel ................ 20%
- recrutement par voie d'avancement de grade au choix ...... 10%
2° Les places non pourvues par la voie de recrutement sur concours professionnel
peuvent être attribuées au recrutement sur titre.

784
Article 12.- a) Les candidats recrutés au grade de Traducteur principal sont nommés
titulaire en qualité de Traducteurs principaux de 2ème classe 1er échelon.
Toutefois ceux qui, en qualité de Traducteurs bénéficiaient déjà d'un indice plus
avantageux, sont reclassés à l'échelon comportant un indice égal ou, à défaut,
immédiatement supérieur. Ce reclassement ne doit pas avoir pour effet de permettre aux
intéressés d'être nommés dans une classe dont l'accès est subordonné au choix. Ils
bénéficient le cas échéant, d'une indemnité compensatrice dégressive.
En cas de nomination à indice égal, les Intéressés conservent l'ancienneté d'échelon
acquise dans leur grade d'origine.
En cas de gain d'indice, ils suivent la règle de suppression ou de diminution
d'ancienneté ci-dessous :
- au-delà de 30 points, ancienneté supprimée
- de 22 à 30 points, ancienneté diminuée de ¾
- de 12 à 21 points, ancienneté diminuée de 1/2
- jusqu'à 11 points, ancienneté diminuée de 1/4
b) Au moment de leur intégration, les Traducteurs principaux qui justifient d'un diplôme
de spécialisation du niveau de leur grade obtenu dans le domaine de leur activité après
un cycle de formation au moins égal à 2 années scolaires, bénéficient d'une bonification
d'un échelon.
Les traducteurs principaux qui, au cours de leur carrière, obtiennent le diplôme de
spécialisation prévu ci-dessus, bénéficient également de la bonification d'un échelon.
Cette bonification, qui ne peut être accordée qu'une seule fois dans un même cadre, ne
doit pas avoir pour effet de permettre aux intéressés d'être nommés dans une classe
dont l'accès est subordonné au choix. Ils bénéficient de cet échelon après
franchissement normal de classe.
Article 13.- Les candidat recrutés au grade de Traducteur sont nommés titulaires en
qualité de traducteurs de 2ème classe 1er échelon.
Article 14.- Au moment de leur, intégration, les Traducteurs qui justifient d'un diplôme de
spécialisation du niveau de leur grade obtenu dans le domaine de leur activité après un
cycle de formation au moins égale à 2 années scolaires, bénéficient d'une bonification
d'un échelon.
Les traducteurs qui, au cours de leur carrière, obtiennent le diplôme de spécialisation
prévu ci-dessus, bénéficient également de la bonification d'un échelon.
Cette bonification, qui ne peut être accordée qu'une seule fois dans le même cadre, ne
doit pas avoir pour effet de permettre aux intéressés d'être nommés dans une classe
dont l'accès est subordonné au choix. Ils bénéficient de cet échelon après
franchissement normal de classe.
CHAPITRE II : AVANCEMENT
Article 15.-1° L'avancement de classe, dans le cadre des traducteurs a lieu au choix et
tient compte des pyramides des effectifs prévues aux articles 7 et 8 ci-dessus.
2° Peuvent être promus:
- Traducteurs principaux de classe exceptionnelle
Les traducteurs principaux qui, nommés au 3ème échelon de la 1ère classe, ont accompli
au moins 2 années de service effectif dans cet échelon.
- Traducteurs principaux de 1ère classe 1er échelon

785
Les traducteurs principaux qui, nommés au 7ème échelon de la 2ème classe, ont accompli
au moins 2 années de service effectif dans cet échelon. 3° Peuvent être promus:
- Traducteurs de classe exceptionnelle
Les traducteurs principaux qui, nommés au 3ème échelon de la 1ère classe, ont accompli
au moins 2 années de service effectif dans cet échelon.
- Traducteurs de 1ère classe 1er échelon
Les traducteurs principaux qui, nommés au 7ème échelon de la 2ème classe, ont accompli
au moins 2 années de service effectif dans cet échelon.
Article 16.- Les avancements d'échelon ne peuvent intervenir qu'après 2 années
d'ancienneté au minimum dans l'échelon immédiatement inférieur, ils sont de droit après
4 années d'ancienneté dans le même échelon sauf retard par mesure disciplinaire.
CHAPITRE IV :DISPOSITIONS DIVERSES
Article 17.-1) Pour la constitution initiale du cadre des traducteurs crée par le présent
statut, y seront intégrés sur leur demande pour compter de la date de signature du
présent décret.
a) grade de Traducteur principal
Les traducteurs contractuels actuellement en service et remplissant les conditions de
recrutement fixées à l'article 9 ci-dessus.
b) grade de Traducteur
Les traducteurs contractuels actuellement en service, remplissant les conditions de
recrutement fixées à l'article 10 ci-dessus ou ceux titulaires d'une licence d'enseignement
supérieur et justifiant d'au moins 3 années de service effectif en qualité de traducteur
dans un service administratif.
2) Ceux dont le salaire catégoriel antérieurement perçu est supérieur à la rémunération
afférente à l'échelon de recrutement prévu par le présent statut seront reclassés à
l'échelon comportant un indice de rémunération égal ou, à défaut, immédiatement
supérieur. Ce reclassement ne doit pas avoir pour effet de permettre aux intéressés
d'être nommés dans une classe dont l'accès est subordonné au choix. Ils bénéficient, le
cas échéant, d'une indemnité compensatrice dégressive.
TITRE III : DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES AUX FONCTIONNAIRES
DU CADRES DES TRADUCTEURS - INTERPRÈTES (CATÉGORIE A)
CHAPITRE 1er ORGANISATION DU CADRE
Article 18.- 1° Le cadre des traducteurs-Interprètes comporte deux grades :
- grade de traducteur-interprète principal (2ème grade) ;
- grade de traducteur-interprète (1er grade).
2° La répartition des effectifs totaux du cadre entre les deux grades visés ci-dessus doit
respecter les proportions suivantes :
Article 19.-1° Le grade de traducteur-interprète principal comprend trois classes dont
une classe exceptionnelle.
2° Chacune des classes visées ci-dessus comporte le nombre suivant d'échelons :
- classe exceptionnelle ........ 1 échelon
- 1ère classe ........................ 3 échelons
- 2ème classe...................... 7 échelons
À la 2èmeclasse s'ajoute l'échelon unique stagiaire.
3° La répartition des effectifs totaux du grade entre les classes visées ci-dessus doit être
conforme aux proportions suivantes:
786
- traducteurs-interprètes principaux de classe exceptionnelle . 20%
- traducteurs-interprètes principaux de 1ère classe...... 30%
- traducteurs-interprètes principaux de 2ème classe ..... 50%
Article 20.-1 ° Le grade de Traducteur-Interprète comprend trois classes dont une classe
exceptionnelle.
2° Chacune des classes visées ci-dessus comporte le nombre suivant d'échelons:
- classe exceptionnelle ....... 1 échelon
- 1ère classe ........................ 3 échelons
- 2ème classe ..................... 7 échelons
À la 2èmeclasse s'ajoute l'échelon unique stagiaire. 3° La répartition des effectifs totaux du
grade entre les classes visées ci-dessus doit être conforme aux proportions suivantes:
- traducteurs-interprètes de classe exceptionnelle ..20%
- traducteurs-interprètes de 1ère classe .... 30%
- traducteurs-interprètes de 2ème classe .....50%
CHAPITRE II : RECRUTEMENT
Article 21.- Les traducteurs-interprètes principaux sont, compte tenu des besoins de
service, recrutés :
I. Sur titre
Parmi les candidats titulaires d'une licence d'enseignement supérieur et d'un diplôme
d'interprète délivrés par un établissement national de formation ou par l'une des écoles
étrangères ou internationales figurant sur une liste fixée par arrêté présidentiel.
II.Par voie de concours professionnel
Ouvert aux traducteurs-interprètes, âgés de 45 ans au plus et justifiant d'au moins 5
années de service effectif dans ce grade au 1er janvier de l'année du concours.
III. Par voie d'avancement de grade au choix
Parmi les traducteurs-interprètes âgés de 45 ans au moins, justifiant d'au moins 10
années de service effectif dans ce grade au 1 er janvier de l'année considérée et n'ayant
jamais bénéficié d'un avancement de grade au choix au cours de leur carrière.
Article 22.- Les traducteurs-interprètes sont, compte tenu des besoins de service,
recrutés sur titre parmi les candidats titulaires du baccalauréat de l'enseignement
secondaire ou d'un diplôme reconnu équivalent, d'un diplôme de traducteur et d'un
diplôme d'interprète délivrés par un établissement national de formation ou par l'une des
écoles étrangères ou internationales figurant sur une liste fixée par arrêté présidentiel.
Article 23.- 1° Tout recrutement dans le grade de traducteur-interprète principal
doit respecter les proportions suivantes :
- recrutement sur titre .........................................................70 %
- recrutement par voie de concours professionnel ................ 20%
- recrutement par voie d'avancement de grade au choix ....... 10%
2° Les places non pourvues par la voie de recrutement sur concours professionnel
peuvent être attribuées au recrutement sur titre.
Article 24.- Les candidats recrutés au grade de Traducteur-Interprète principal sont
nommés de la manière suivant :
a) Les candidats recrutés sur titre sont nommés titulaires en qualité de traducteurs-
interprètes principaux de 2ème classe 2ème échelon.
b) Les candidats recrutés par voie de concours professionnel ou par voie d'avancement
de grade au choix, sont nommés titulaires au 1er échelon de la 2ème classe.

787
Toutefois ceux qui, en qualité de Traducteurs-Interprètes bénéficiaient déjà d'un indice
plus avantageux, sont reclassés à l'échelon comportant un indice égal ou, à défaut,
immédiatement supérieur. Ce reclassement ne doit pas avoir pour effet de permettre aux
intéressés d'être nommés dans une classe dont l'accès est subordonné au choix. Ils
bénéficient le cas échéant, d'une indemnité compensatrice dégressive.
En cas de nomination à indice égal, les intéressés conservent l'ancienneté d'échelon
acquise dans leur grade d'origine.
En cas de gain d'indice, ils suivent la règle de suppression ou de diminution
d'ancienneté telle que prévue à l'article 12 ci-dessus :
c) Au moment de leur intégration, les Traducteurs-Interprètes principaux qui justifient
d'un diplôme de spécialisation du niveau de leur grade obtenu dans le domaine de leur
activité après un cycle de formation au moins égal à 2 années scolaires, bénéficient
d'une bonification d'un échelon.
Les Traducteurs-Interprètes principaux qui, au cours de leur carrière, obtiennent le
diplôme de spécialisation prévu ci-dessus, bénéficient également de la bonification d'un
échelon.
Cette bonification, qui ne peut être accordée qu'une seule fois dans un même cadre, ne
doit pas avoir, pour effet de permettre aux intéressés d'être nommés dans une classe
dont l'accès est subordonné au choix. Ils bénéficient de cet échelon après
franchissement normal de classe.
Article 25.- Les candidat recrutés au grade de Traducteurs-Interprètes sont nommés
titulaires en qualité de Traducteurs-Interprètes de 2ème classe 2ème échelon.
Article 26.- Au moment de leur intégration, les Traducteurs-Interprètes qui justifient d'un
diplôme de spécialisation du niveau de leur grade obtenu dans le domaine de leur activité
après un cycle de formation au moins égale à 2 années scolaires, bénéficient d'une
bonification d'un échelon.
Les Traducteurs-Interprètes qui, au cours de leur carrière, obtiennent le diplôme de
spécialisation prévu ci-dessus, bénéficient également de la bonification d'un échelon.
Cette bonification, qui ne peut être accordée qu'une seule fois dans le même cadre, ne
doit pas avoir pour effet de permettre aux intéressés d'être nommés dans une classe
dont l'accès est subordonné au choix. Ils bénéficient de cet échelon après
franchissement normal de classe.
CHAPITRE III : AVANCEMENT
Article 27..- 1° L'avancement de classe, dans le cadre des Traducteurs-Interprètes a lieu
au choix et tient compte des pyramides des effectifs prévues aux articles 19 et 20 ci-
dessus.
2° Peuvent être promus:
- Traducteurs-Interprètes principaux de classe exceptionnelle
Les Traducteurs-Interprètes principaux qui, nommés au 3ème échelon de la 1ère classe,
ont accompli au moins 2 années de service effectif dans cet échelon.
- Traducteurs-Interprètes principaux de 1ère classe 1er échelon
Les Traducteurs-Interprètes principaux qui, nommés au 7ème échelon de la 2ème classe,
ont accompli au moins 2 années de service effectif dans cet échelon.
3° Peuvent être promus:
- Traducteurs-Interprètes de classe exceptionnelle
Les Traducteurs-Interprètes principaux qui, nommés au 3ème échelon de la 1ère classe,
ont accompli au moins 2 années de service effectif dans cet échelon.
788
- Traducteurs-Interprètes de 1ère classe 1er échelon
Les Traducteurs-Interprètes principaux qui, nommés au 7ème échelon de la 2ème classe,
ont accompli au moins 2 années de service effectif dans cet échelon.
Article 28.- Les avancements d'échelon ne peuvent intervenir qu'après 2 années
d'ancienneté au minimum dans l'échelon immédiatement inférieur, ils sont de droit après
4 années d'ancienneté dans le même échelon sauf retard par mesure disciplinaire.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES
Article 29.-1° Pour la constitution initiale du cadre des Traducteurs-Interprètes crée par
le présent statut, y seront intégrés sur leur demande pour compter de la date de
signature du présent décret,
a) grade de Traducteur-Interprète principal
Les Traducteurs-Interprètes contractuels actuellement en service et remplissant les
conditions de recrutement fixées à l'article 21 ci-dessus,
b) grade de Traducteur-Interprète
Les Traducteurs-Interprètes contractuels actuellement en service, remplissant les
conditions de recrutement fixées à l'article 22 ci-dessus.
2° Ceux dont le salaire catégoriel antérieurement perçu est supérieur à la rémunération
afférente à l'échelon de recrutement prévu par le présent statut seront reclassés à
l'échelon comportant un indice de rémunération égal ou, à défaut, immédiatement
supérieur.
Ce reclassement ne doit pas avoir pour effet de permettre aux intéressés d'être
nommés dans une classe dont l'accès est subordonné au choix. Ils bénéficient, le cas
échéant, d'une indemnité compensatrice dégressive.
Article 30.- Le présent décret qui prend effet pour compter de la date de signature, sera
enregistré et publié au Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 18 décembre 1975
Le Président de la République
EL HADJ AHMADOU AHIDJO

789
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Décret N° 2015/457 du 13 octobre 2015 fixant une indemnité au profit des agents
publics chargés de la défense en justice des intérêts de l’Etat.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu la constitution;
Vu la loi n°9G7059 du 19 décembre 1990 portant organisation de la Profession
d'Avocat;
Vu la loi n°2006/015 du 29 décembre 2006 portant organisation judiciaire, modifiée
par celle de 2011/027 du 14 décembre 2011;
Vu la loi n°2006/016 du 29 décembre 2006 fixant l'organisation et le fonctionnement
de la Cour Suprême ;
Vu la loi n°2006/017 du 29 décembre 2006 fixant l'organisation, les attributions et le
fonctionnement des Tribunaux Régionaux des Comptes ;
Vu la loi n°2006/022 du 29 décembre 2006 fixant l'organisation et le fonctionnement
des Tribunaux Administratifs ;
Vu la loi n°2011/028 du 14 décembre 2011 portant création d'un Tribunal Criminel
Spécial, modifiée et complétée par celle de 2012/011 du 16 juillet 2012;
Vu le décret n°2012/389 du 10 septembre 2012 portant organisation du Ministère de la
Justice,
DECRETE:

ARTICLE 1er.- (1) La défense des intérêts de l'Etat ainsi que la représentation de l'Etat en
Justice sont assurées par le département ministériel directement concerné, avec
l'assistance du Ministère de la Justice.
(2) A ce titre, les Administrations Publiques, les Institutions Publiques, les Etablissements
Publics et autres Organisations de même nature peuvent se faire représenter devant les
juridictions par un Agent Public désigné par l'autorité compétente.
ARTICLE 2.- L'Agent Public chargé d'assurer la défense en Justice des Intérêts de l'Etat
bénéficie d'une indemnité de deux cent cinquante mille (250 000) francs CFA.
Cette indemnité concerne une seule et même affaire ; Elle n'est pas imposable ;
Elle est due après chaque jugement ou arrêt, à l'exception des décisions avant-dire-droit.
ARTICLE 3.- Pour bénéficier de l'indemnité prévue à l'article 2 ci-dessus, l'Agent Public
chargé d'assurer la défense en Justice des intérêts de l'Etat doit produire les pièces ci-
après :
- la décision qui le désigne en cette qualité ;
- extrait du jugement ou de l'arrêt rendu ;
- un certificat de service fait, délivré par l'autorité administrative compétente concernée,
sur présentation d'un rapport complet de la mission.
ARTICLE 4.- Est exclu du bénéfice de l'indemnité prévue à l'article 2 :
(a) sans préjudice des poursuites disciplinaires qu'il encourt, l'Agent Public qui,
régulièrement désigné pour défendre les intérêts de l'Etat en Justice, ne s'est pas
acquitté de cette mission ;

790
(b) sans préjudice des poursuites disciplinaires et pénales qu'il encourt, l'Agent Public
contre lequel il aura été établi un fait de corruption ou de connivence avec la partie
adverse au détriment des intérêts de l'Etat, même si le résultat final du procès a été
favorable à l'Administration. -
ARTICLE 5.- L'indemnité relative à la défense de l'Etat en Justice est imputée sur le
budget de l'Etat, chapitre des dépenses communes.
ARTICLE 6 - Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment le
décret n° 73/51 du 10 février 1973 relatif à la défense de l'Etat en Justice, modifié par le
décret n° 73/648 du 18 octobre 1973 et le décret n° 78/527 du 15 décembre 1978 portant
création d'une indemnité au profit des défenseurs de l'Etat en Justice.
ARTICLE 7.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en Français et en Anglais./-

YAOUNDE, le 13 oct. 2015


LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
PAUL BIYA

791
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Lettre-circulaire № 002/CAB/PM du 20 avril 2009 relative à la constitution de


services d'avocats professionnels dans le cadre de la défense des intérêts de l'État
en justice.

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


A Mesdames et Messieurs:
- les Vice-Premiers Ministres;
- les Ministres d'État;
- les Ministres;
- les Ministres Délégués.
Il m'a été donné de constater que les départements ministériels et certains organismes
publics placés sous leur tutelle recourent de plus en plus aux services d'avocats
professionnels pour assurer la défense des intérêts de l'État et de ses démembrements
en justice. À cet effet, des conventions sont souvent signées entre ces avocats et les
Administrations concernées.
Si le recours aux services d'avocats professionnels a pour objectif bien compris, le
renforcement de la défense des intérêts de l'État à l'occasion de procès dans lesquels il
est impliqué, cette pratique a cependant donné lieu à des dérapages dont notamment:
- les montants exorbitants des honoraires servis à ces avocats, parfois sans commune
mesure avec les prestations réalisées;
- la pratique, non prévue par la réglementation en vigueur, du paiement d'honoraires
indexés sur le résultat du procès.
S'il reste constant en outre que les conventions d'honoraires sont librement négociées
entre l'avocat et son client dans le cadre d'un procès, celles-ci ne doivent point se muer,
pour le cas d'espèce, en prétexte d'octroi de libéralités ou d'enrichissement indu au
détriment de la collectivité nationale.
Aussi, en vous réitérant les termes de ma circulaire n°001/CAB/PM du 04 janvier 2006
relative à la défense des intérêts de l'État en justice, par laquelle je vous avais prescrit,
entres autres, l'amélioration du fonctionnement des Cellules Juridiques ou des Divisions
des Affaires Juridiques de vos départements ministériels respectifs, à travers la
nomination en leur sein de juristes chevronnés, ainsi que le renforcement de leurs
moyens d'action, je vous demande de ne recourir aux services des avocats
professionnels que de manière exceptionnelle, c'est-à-dire, uniquement lorsque la
complexité du contentieux en question requiert une telle assistance.
En tout état de cause, je vous invite à négocier dorénavant les montants des honoraires
des avocats professionnels avant constitution définitive de leurs services, lesquels
devront être soumis au préalable à la validation du Ministre chargé de la Justice.
J'attache du prix au respect et à la stricte application des présentes prescriptions

Yaoundé, le 20 avril 2009


Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement

792
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret № 90/1087 du 25 juin 1990 fixant le régime général des concours


administratifs

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la constitution ;
Vu le décret n° 75/138 du 18 février 1974 portant statut général de la Fonction
Publique;

DÉCRÈTE :
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- Le présent décret, pris en application des dispositions du statut général de la
fonction publique, fixe le régime général des concours administratifs.
Article 2.- Les concours administratifs comprennent :
- les concours directs ;
- les concours professionnels ;
- les concours spéciaux ;
- les concours de bourse de formation ou de perfectionnement.
Article 3.- (1) Les concours visés à l'article précédent sont ouverts par arrêté du Ministre
chargé de la Fonction Publique.
(2) Toutefois, l'organisation des concours d'entrée dans les établissements de formation
n'ayant pas vocation à former exclusivement les futurs fonctionnaires peut relever de la
compétence des Ministres de tutelle desdits établissements, à condition que le Ministère
chargé de la Fonction Publique y soit associé.
Article 4.- Des arrêtés du Ministre chargé de la Fonction Publique fixent, sur proposition
des Ministres intéressés, les différents programmes des concours administratifs.
Article 5.- Les concours administratifs comportent une partie d'admissibilité et une partie
orale d'admissibilité avec éventuellement une partie pratique, à l'exclusion de ceux
donnant accès aux emplois de la catégorie D qui ne comportent qu'une partie écrite
d'admission.
TITRE II : TYPOLOGIE DES CONCOURS ADMINISTRATIFS
CHAPITRE I : CONCOURS DIRECTS
Article 6.- (1 ) Les concours directs sont ouverts aux candidats remplissant les
conditions fixées pour l'entrée dans le Fonction Publique, titulaires des titres requis pour
prétendre à un recrutement doris un cadre permanent de l'Administration. (2) Ils sont
organisés également chaque fois qu'à l'occasion d'un recrutement sur titre, le nombre de
postulant est supérieur à celui des places à pourvoir.
Article 7.- (1) Le fonctionnaire titulaire dans un cadre de la Fonction Publique, candidat
à un concours direct d'entrée dans un outre corps, doit obtenir l'autorisation préalable du
Ministre chargé de la Fonction Publique. Le silence observé deux mois après le dépôt de
la demande d'autorisation vaut acceptation.
(2) Il n'est dispensé d'aucune des conditions exigées des candidats non fonctionnaires
pour sa candidature.

793
Article 8.- (1) Les concours direct pour l'accès aux emplois des catégories A et B
comportent quatre épreuves écrite et deux épreuves orales dont une d'anglais pour les
francophones ou une de français pour les anglophones.
L'une des épreuves écrites peut être remplacée par une épreuve pratique.
Les concours directs pour l'accès aux emplois des catégories C et D comportent trois
épreuves écrites.
Article 9.- Le coefficients des épreuves prévues à l'article 8 ci-dessus se répartissent
ainsi qu'il suit :
A. Concours directs d'accès aux emplois des catégories A et B
- 1ère épreuve écrite ................................... coefficient 5
- 2ème épreuve écrite .................................. coefficient 4
- 3ème épreuve écrite .................................... coefficient 3
- 4ème épreuve écrite (langue) ..................... coefficient 2
- épreuve orale ........................................... coefficient 3
- épreuve orale (langue) ................................ coefficient 1
A. Concours directs d'accès aux emplois des catégories C et D
- 1ère épreuve ............................... .............. coefficient 5
- 2ème épreuve .............................................. coefficient 4
- 3ème épreuve ................................................ coefficient 3
Article 10.- (1) Le candidat admis à un concours direct est nommé pour compter de la
date de prise de service, dans les conditions fixées par le statut particulier correspondant.
(2) La prise de service ne peut être antérieure à la décision du conseil de santé sur
l'aptitude physique de l'intéressé.
CHAPITRE II : CONCOURS PROFESSIONNELS
Article 11.- (1) Les concours professionnels sont ouverts aux fonctionnaires titulaires, en
vue d'un avancement de grade à l'intérieur d'un cadre, ou pour passer dans un cadre
immédiatement supérieur.
Les candidats à ces concours doivent au 1er janvier de l'année de concours être âgés
de 45 ans au lus pour l'accès aux emplois des catégories A et B et de 40 ans a plus pour
l'accès aux emplois de la catégorie CC et réunir aux moins 5 années de service effectif
dans leur grade.
Nul ne peut être autorisé à subir plus de trois fois les épreuves d'un même concours
professionnels.
Article 12.- (1) les concours professionnels d'accès aux emplois des catégories A et B
comportent quatre épreuves écrites et trois orales dont une de langue. Ceux ouvrant
l'accès aux emplois de la catégorie C comportent trois épreuves écrites.
(2) La deuxième épreuve orale des concours professionnels d'accès aux emplois des
catégories A et B peut être remplacée par une épreuve pratique.
Article 13.- Les coefficients des épreuves des concours professionnels se répartissent
ainsi qu'il suit :
A. Concours professionnels d'accès aux emplois des catégories A et B
- 1ère épreuve écrite : épreuve de culture générale ...................coefficient 4
- 2ème épreuve écrite : épreuve technique ................................. coefficient 5
- 3ème épreuve écrite : épreuve théorique .................................. coefficient 3

794
- 4ème épreuve écrite : épreuve de langue ................................. coefficient 2
- 1ère épreuve orale ................................................................. coefficient 2
- 2ème épreuve orale ................................................................. coefficient 2
- 3ème épreuve orale : épreuve de langue ................................. coefficient 1
B. Concours professionnels d'accès aux emplois de la catégorie C
- 1ère épreuve : épreuve de culture générale ............................. coefficient 3
- 2ème épreuve technique .......................................................... coefficient 6
- 3ème épreuve : épreuve théorique ........................................ coefficient 3
Article 14.- Les candidats déclarés définitivement admis à l'issue d'un concours
professionnel sont nommés pour compter de la date de publication des résultats dudit
concours.
CHAPITRE III : CONCOURS SPÉCIAUX
Article 15.- Des concours spéciaux peuvent être ouverts aux agents de l'État relevant
soit du statut des auxiliaires, soit du Code du Travail en vue de leur recrutement dans les
cadres permanents de la Fonction publique.
Article 16.- (1) Les candidats à un concours spécial doivent remplir les mêmes
conditions que celles exigées des candidats aux concours direct de même niveau.
(2) Peuvent être candidats à un concours spécial, les agents qui réunissent
au moins 5 années de services effectif dans l'Administration en qualité d'auxiliaires ou
d'agents de l'État relevant du code du travail à la date du concours.
Article 17.- (1) Les concours spéciaux comportent quatre épreuves écrites pour les
catégories A et B dont l'une, en dehors de celle de langue, peut être remplacée par une
épreuve pratique.
Les concours spéciaux pour l'accès aux emplois des catégories C et D comportent trois
épreuves écrites.
(2) Aux épreuves écrites prévues à l'alinéa précédent s'ajoutent pour les
concours spéciaux d'accès aux emplois des catégories A et B deux épreuves orales dont
une de langue.
Article 18.- La répartition des coefficients entre les épreuves du concours spécial est la
même que celle qui est prévue à l'article 13 ci-dessus.
Article 19.- Les candidats reçus à un concours spécial sont, pour compter de la date de
publication des résultats, nommés dans les conditions fixées par le statut correspondant
et bénéficient, le cas échéant, d'une indemnité compensatrice.
CHAPITRE IV : CONCOURS DE BOURSES
Article 20.- (1) Les concours de bourses sont organisés en vue de la sélection des
candidats aux bourses nationales, étrangères ou internationales, de formation ou de
perfectionnement.
(2) Les candidats peuvent être, soit des fonctionnaires ou non, soit des
agents de l'État relevant du Code de travail.
(3) L'acte d'ouverture de chaque concours de bourse fixe les conditions à
remplir par les candidats ainsi que la nature et les coefficients des épreuves du concours
concerné.
TITRE III : ORGANISATION DES CONCOURS ADMINISTRATIFS»
CHAPITRE I : DROIT D'INSCRIPTION

795
Article 21.- (1) Les candidats aux concours directs, professionnels ou spéciaux ou au
concours d'entrée dans un établissement national, doivent payer des droits d'inscription.
(2) Ces droits sont valables pour une seule inscription et nul ne peut être autorisé à
participer aux épreuves de ces concours s'il n'en justifie le paiement préalable.
Article 22.- (1) Le versement des droits d'inscription est exigible au moment du dépôt du
dossier de candidature.
(2) Il est effectué à la caisse d'un comptable du trésor et donne lieu à la
délivrance d'une quittance qui soit être jointe au dossier de candidature. Tout autre mode
de paiement est exclu.
Article 23.- Les montants des droits d'inscription sont fixés compte tenu de la nature du
concours et de la catégorie d'emploi à laquelle il donne accès, ainsi qu'il suit :
A. Concours directs et concours «externes» d'entrée dans un établissement de
formation
- pour l'accès aux emplois de la catégorie A ou aux établissements préparant à ces
emplois ............................................................................................... 3.000 F
- pour l'accès aux emplois de la catégorie B ou aux établissements préparant à ces
emplois ............................................................................................... 2.000 F
- pour l'accès aux emplois de la catégorie C et D ou aux établissements préparant à ces
emplois .............................................................................................. 1.500 F
B. Concours professionnels, concours spéciaux et concours «internes» d'entrée
dans un établissement national de formation
- pour l'accès aux emplois de la catégorie A ou aux établissements préparant à ces
emplois ............................................. .............................................. 10.000 F
- pour l'accès aux emplois de la catégorie B ou aux établissements préparant à ces
emplois ............................................................................................... 8.000 F
- pour l'accès aux emplois de la catégorie C ou aux établissements préparant à ces
emplois ............................................................................................... 5.500 F
- pour l'accès aux emplois de la catégorie D ou aux établissements préparant à ces
emplois ............................................................................................... 3.000 F
Article 24.- Il n'est prévu aucun remboursement des droits d'inscription.
CHAPITRE II : CONSTITUTION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE
Article 25.- (1) Tout candidat à un concours direct doit produire un dossier comprenant
les pièces suivant :
a) une demande d'inscription manuscrite du candidat, sur papier timbré,
datée et signée, comportant :
- les noms et prénoms, la date, le lieu de naissance et la province d'origine du
candidat ainsi que son adresse ;
- l'indication du concours concerné et du centre de composition choisi ;
- l'indication éventuelle des matières à option ou des épreuves supplémentaires
choisies par le candidat ;
- la mention du nombre de fois que le même concours a déjà été subi sans succès ;
- l'indication des pièces jointes.
b) une copie certifiée conforme de l'acte de naissance du candidat ou toute autre pièce
en tenant lieu ;
c) un extrait de casier judiciaire ou toute ou une pièce en tenant lieu datant de moins de

796
trois 3) mois ;
d) une copie certifiée conforme de l'original du diplôme exigé ;
e) une attestation de présentation de l'original du diplôme.
f) une quittance attestant le paiement des droits d'inscription ;
g) un certificat médical de moins de trois (3) mois.
(2) Le candidat à un concours spécial fournit en plus des pièces ci-dessus
énumérées l'acte de recrutement attestant de son ancienneté.
(3) Le candidat à un concours professionnel fournit seulement la demande
timbrée, la quittance prévue à l'article 23 ci-dessus et l'acte de nomination.
(4) Le dossier de candidature à un concours de bourse pour l'admission
dans une école nationale de formation comporte :
- pour les candidats externes, toutes les pièces exigées des candidats aux concours
directs;
- pour les candidats internes, celles prévues à l'alinéa trois (3) ci-dessus.
(5) La composition du dossier de concours de bourse donnant accès à une
école étrangère ou internationale de Formation est fixées par l'acte qui ouvre ledit
concours.
Article 26.- (1) Sans préjudice des sanctions pénales ou disciplinaire qu'il encoure, tout
candidat qui, pour la constitution de son dossier de candidature à un concours
administratif fait usage de pièces fausses ou falsifiées est exclu dudit concours.
(2) Nonobstant les dispositions du précédent alinéa ; il est, par arrêté du Mi-
nistre chargé de la Fonction Publique, frappé d'interdiction pour une période allant de 3 à
5 ans.
Article 27.- (1) Le candidat déclaré définitivement admis dans un établissement de
formation doit fournir sans délai, en complément de son dossier, un certificat médical
datant de moins de trois mois délivré par un médecin de l'Administration, constatant que
l'intéressé n'est atteint d'aucune maladie ou infirmité incompatible avec l'exercice de ses
futures fonctions.
(2) Le certificat médical visé à l'alinéa précédent ne dispense pas l'intéressé
de la production des bulletins de visites médicales réglementaires exigibles pour
l'intégration dans un cadre de la fonction publique.
Article 28.- Les dossiers de candidature aux concours administratifs sont adressés au
Ministre chargé de la Fonction publique au plus tard 30 jours avant la date du début des
épreuves.
CHAPITRE III : ORGANISATION DES CONCOURS
Article 30.- (1) L'arrêté du Ministre chargé de la Fonction Publique ouvrant le concours
précise notamment :
- sa nature et son objet ;
- le nombre de places mises au concours ;
- les dates et centres de compositions ;
- la liste des épreuves et les horaires correspondants ;
- les conditions exigées pour être inscrit sur la liste des candidats.
Le programme des épreuves du concours doit être joint en annexe de l'acte d'ouverture.
Sauf cas d'urgence, tout concours administratif doit être en principe ouvert trois mois au
moins avant la date fixée pour son déroulement.

797
L'acte d'ouverture est rendu public par voie d'affichage, de presse ou d'insertion au
journal officiel.
Article 31.- (1) La liste des candidats autorisés à concourir avec leur répartition par
centres d'examen est arrêtée par le Ministre chargé de la Fonction Publique ou, sur
délégation, par le responsable provincial correspondant, dix jour au moins avant la date
des épreuves. Une liste additive peut, en cas de besoin, être établie.
(2) La liste des candidats est rendue publique par affichage dans les divers
centres de concours.
(3) La publication de la liste des candidats tient lieu de convocation. Elle
peut, le cas échéant, être suivie de convocations individuelles.
SECTION II : PRÉPARATION ET ENVOI DES SUJETS D'ÉPREUVES
Article 32.- (1) Les su jets des épreuves des concours administratifs sont choisis par le
Ministre chargé de la Fonction Publique, éventuellement sur proposition du chef de
département ministériel concerné ou toute autre personne requise en raison de sa
compétence.
(2) Les sujets doivent respecter les programmes limitatifs des épreuves
fixées par l'arrêté d'ouverture du concours.
Article 33.- (1) Les épreuves sont envoyées en temps opportun aux Présidents des
Commissions de surveillance des centres d'examen par les soins du Ministre chargé de
la Fonction Publique.
(2) Les sujets sont, pour chaque épreuve et pour chaque centre, enfermés
dans une enveloppe cachetée et scellée. L'enveloppe porte extérieurement l'indication du
centre, de l'objet du concours, de la nature de l'épreuve ainsi que la date et de l'horaire
de son déroulement.
(3) Les enveloppes contenant les épreuves d'un même concours sont, pour
chaque centre, enfermées dons un seul pli, scellé et cacheté, adressé au Président de la
Commission de surveillance.
Article 34.- (1) A la réception du pli contenant les épreuves, le Président de la
commission de surveillance du centre d'examen doit, en présence des autres membres
de la commission, l'ouvrir et s'assurer qu'il contient effectivement toutes les enveloppes
nécessaires. Dans le cas contraire, il doit saisir sans délai le Ministre chargé de la
Fonction publique pour réclamer l'épreuve manquante. Les enveloppes scellées
contenant les sujets ne doivent être ouvertes que dans la salle du concours.
(2) L'ouverture du pli fait l'objet d'un procès-verbal d'accusé de réception
signé de tous les membres de la Commission de Surveillance présents.
SECTION II : SURVEILLANCE DES ÉPREUVES ÉCRITES
Article 35.- (1) Dans tous les centres d'examens ouverts pour chaque concours,
fonctionne une commission de surveillance qui assure la discipline lors du déroulement
des épreuves écrites. Cette commission est nommée par le Ministre chargé de la fonction
publique, ou sur sa délégation, par le Gouverneur ou par le Préfet sur proposition du
responsable local de la fonction publique.
(2) Pour les autres centres d'examens situés hors du Cameroun, la com-
mission de surveillance est nommée par décision du Chef de la Représentation ou de la
Mission Diplomatique ou consulaire.
Article 36.- (1) A l'intérieur du Cameroun la commission de surveillance est composée
ainsi qu'il suit :
A. Pour le Centre de Yaoundé :

798
- le Ministre chargé de la fonction publique ou son représentant : président
- et par salle de 40 candidats, trois surveillants : membres
B. Dans les circonscriptions administratives :
a) Pour les concours se déroulant aux chefs-lieux de Provinces :
- le Chef de service provincial de la fonction publique : président
- trois surveillants par salle d'examen de 40 candidats : membres
- un représentant du gouverneur : membre
b) pour les concours se déroulant aux chefs-lieux de département :
- le Préfet ou son représentant : président
- trois surveillants par dalle d'examen de 40 candidats : membres
(2) Dans les Représentations ou Missions Diplomatiques ou consulaires du
Cameroun, la commission de surveillance est composé ainsi qu'il suit :
- le Conseiller ou l'Attachée culturel : président
- trois agents en service à la représentation ou à la mission diplomatique ou consulaire :
membres
Article 37.- (1) En cas de fraude, il est fait application des dispositions de l'article 26 ci-
dessus.
La fraude est constatée sur procès-verbal signé du Président de la Commission de
surveillance du centre et des membres chargés de la surveillance de la salle, et
contresigné par le fraudeur. En cas de refus de ce dernier de le faire, mention en sera
faite sur procès-verbal.
Avant l'expulsion du candidat de la salle, les documents éventuellement saisis sur lui
sont agrafés sur sa copie.
La mention «exclu pour fraude» est portée devant son nom sur la liste d'appel.
La décision d'exclure les candidats surpris en flagrant délit de fraude ou en train de
perturber le déroulement de l'épreuve est prise par la commission de surveillance, à la
majorité simple des voix. En cas de partage, celle du président est prépondérant.
Article 38.- Les membres de la Commission de surveillance répondent solidairement de
toute irrégularité dans le déroulement des épreuves du concours et qui n'aurait pas été
portée à la connaissance du Ministre chargé de la Fonction Publique sur le procès-verbal
de surveillance.
Article 39.- Le jour du concours et trente minutes avant le début de chaque épreuve, la
Commission de surveillance vérifie la présence des candidats et la conformité des
indications portées sur leurs pièces d'identité avec celles portées sur la liste des
personnes autorisées à concourir. Les candidats doivent à cet effet se munir, de leurs
pièces d'identité officielles.
Article 40.- (1) Une fois les candidats introduits dans la salle d'examen, le Président de
la Commission de surveillance les invite à haute voix à se débarrasser de tous les
documents non autorisés qu'ils détiennent par dévers eux.
(2) Les membre chargés de la surveillance vérifient la présence de can-
didats. À cet effet, le candidat doit présenter sa carte d'identité officielle ou toute autre
pièces en tenant lieu.
Article 41.- (1) Après que tous les candidats aient été installés, le Président de la
commission de surveillance ouvre, au vu des candidats, l'enveloppe cachetée et scellée
contenant l'épreuve.
Les heures de début et de fin de l'épreuve sont portées à la connaissance des
799
candidats.
Sauf cas de force majeure, aucun candidat retardataire n'est autorisé à entrer dans la
salle du concours une fois que l'enveloppe contenant le sujet a été ouverte.
Aucun candidat présent dans la salle n'est autorisé à en sortir avant d'avoir terminé sa
composition et remis sa copie, s'il n'est pas accompagné d'un membre de la Commission
de surveillance.
Article 42.- (1) Pendant les épreuves écrites ou orales, les candidats ne doivent utiliser
aucun objet ni document autres que ceux autorisés par le règlement du concours.
L'introduction dans la salle du concours de documents non autorisés constitue une
tentative de fraude, même s'ils n'ont aucun rapport avec les sujets à traiter.
Les compositions sont faites sur papier spécial fourni par l'Administration. Il est interdit
aux candidats, sous peine d'exclusion, de la signer ou d'y porter les indications pouvant
permettre de les identifier.
Article 43.- Dès la fin des épreuves, les copies des candidats sont rendues anonymes
par les membres de la Commission de surveillance.
Ces copies sont adressées sous plis cachetés, scellée et signés par les membres de la
Commission de surveillance, au Ministre chargé de la Fonction Publique, par les soins du
Président de la Commission de surveillance.
Ce pli doit également contenir le procès-verbal de réception des épreuves à l'article 34
ci-dessus, ainsi que les procès-verbaux de surveillance.
SECTION V : CORRECTION DES ÉPREUVES ÉCRITES
Article 44.- (1) La correction des épreuves écrites se fait en salle par une Commission
dont le Président et les membres sont désignés par le Ministre chargé de la Fonction
publique.
(2) Les correcteur doivent conserver l'anonymat des copies.
(3) Pour certains concours, la double correction peut être prescrite par le
Ministre chargé de la Fonction Publique. Elle est de règle pour les concours d'accès à la
catégorie «A».
SECTION VI : DÉPOUILLEMENT ET CLASSEMENT
Article 45.- (1) Après la correction des épreuves écrites, une commission dont les
membres sont désignés par le Ministre chargé de la Fonction publique dépouille les
copies et classe les candidats par ordre de mérite.
(2) La commission de dépouillement et de classement se réunit au Ministère
de la Fonction Publique. Elle est composée ainsi qu'il suit :
- un représentant du Ministre chargé de la Fonction publique : président
- un représentant du département ministériel concerné par ce concours : membre
- un ou plusieurs agents du département de la fonction publique assument le secrétariat
sans voix délibérative.
(3) Les personnes ayant corrigé les copies peuvent faire pari de la
commission de dépouillement et de classement.
Article 46.- (1) La commission de dépouillement et de classement est chargée :
- du dépouillement des copies
- du report des notes obtenues par chaque candidat sur un procès-verbal de
dépouillement ;
- du calcul des notes obtenues par chaque candidat à l'ensemble des épreuves écrites ;

800
- du classement par ordre de mérite.
Après délibération, la commission de dépouillement présente sur procès-verbal, la liste
de candidats classés par ordre de mérite au Ministre chargé de la Fonction publique qui
arrête les résultats en fonction des places ouvertes au concours.
Le procès-verbal de dépouillement est signé par le Président et par les membres.
SECTION VII : ÉPREUVES ORALES
Article47.- (1) Lorsqu'un concours administratif comporte des épreuves orales, celle-ci
sont subies devant un jury nommé par le Ministre chargé de la Fonction publique et
composé ainsi qu'il suit :
- un représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique : Président
- des personnes désignées par le Ministre chargé de la Fonction Publique en raison de
leur compétence : membres
- des agents en service au Ministère de la Fonction publique assurent le secrétariat
sans voix délibérative.
(2) En tout état de cause, aucun membre de jury d'un concours administratif
ne doit être, s'il est fonctionnaire, d'un grade inférieur à celui auquel les candidats
aspirent.
Article 48.- (1) Le jury d'épreuves orales est un jury d'admission
(2) A cet effet et dès la fin des épreuves orales, ce jury est chargé :
- d'effectuer sur un procès-verbal, les reports des notes obtenues par les candidats aux
épreuves orales ;
- de totaliser ces notes avec celles obtenues aux épreuves écrites et/ou pratiques;
- de soumettre au Ministre chargé de la Fonction Publique la liste des candidats
classés, après délibération, par ordre de mérite sur procès-verbal signé par les
membres de la Commission.
SECTION VIII : ADMISSIBILITÉ ET ADMISSION
Article49.- (1) L'admissibilité à un concours administratif est acquise sans note
éliminatoire, pour un total de points correspondant à une moyenne au moins égale à
11/20
(2) L'admissibilité ne peut, en aucun cas, être reportée pour une autre
session du concours.
Article 50.- (1) Le total des notes obtenues aux épreuves d'admission s'ajoute au total
des note d'admissibilité.
Pour être déclaré définitivement admis à un concours administratif et compte tenu du
nombre de place offerts, le candidat doit réunir à l'ensemble des épreuves du concours
une note globale correspondant au moins à moyenne de 12/20.
En ce qui concerne les concours professionnels, le classement par ordre de mérite des
candidats ayant rempli les conditions de l'alinéa 2 ci-dessus est fait après addition à la
note globale obtenue par le candidat de la moyenne de ses notes professionnelles des
trois dernières années de service précédant l'année du concours affecté du coefficient 1.
TITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES
Article 51.- Tout candidat peut, dans les deux (2) mois qui suivent la publication des
résultats définitifs d'un concours administratif, obtenir auprès du Ministre chargé de la
Fonction publique le relevé des notes qu'il a obtenues aux différentes épreuves.
Article 52.- (1) A l'issue d'un concours administratif, une liste d'attente peut être établie.
Cette liste porte les noms des candidats ayant obtenu le total des points requis pour être

801
reçu, mais qui n'ont pas été retenus compte tenu du nombre de places mises au
concours.
(2) L'admission devient automatiquement caduque :
- pour les concours de bourse, 30 jours après la convocation des candidats admis ;
- pour les concours direct, 3 mois après la publication des résultats.
Article 53.- En cas de violation grave des principes d'organisation des concours
administratifs, ou en cas de fraude constatée, soit telle que prévue à l'article 42 ci-
dessus, soit intervenue sous quelque forme que ce soit à toute autre étape du
déroulement d'un concours administratif, le Ministre chargé de la Fonction Publique peut,
par arrêté, annuler selon le cas les résultats dudit concours en ce qui concerne le
candidat ou l'ensemble des candidats convaincus de fraude, ou le concours lui-même.
Article 54.- Les membres des commissions de surveillance, de correction, de
dépouillement et de classement, ainsi que ceux du jury d'admission bénéficient d'une
indemnité fixée par un texte particulier.
Article 55.- (1) Dans le cadre de l'arrêté portant ouverture de chaque concours
administratif d'entrée dans les différentes catégories de la Fonction publique, le Ministre
chargé de la Fonction publique procède à la répartition des places entre les candidats,
suivant les provinces d'origine, de même qu'il peut réserver des places aux anciens
militaires.
En ce qui concerne les établissements nationaux de formation, les concours d'entrée
obéissant aux mêmes règles de répartition que ci-dessus, sur décision du Ministre
chargé de la Fonction Publique, en accord avec les chefs des départements ministériels
responsables de la tutelle de ces établissements.
Le Ministre chargé de la Fonction Publique fixe par un texte particulier, les quotas de
places réservées aux candidats de chaque province, compte tenu de l'importance
démographique et du taux de scolarisation de leurs provinces d'origine et aux anciens
militaires, sans distinction d'origine.
Est considéré comme province d'origine d'un candidat, la province dont ses parents
légitimes sont originaires.
La réservation des places instituée à l'alinéa 1 ci-dessus ne dispense pas les candidats,
mais non pourvues par les candidats réservataires peuvent être reparties
proportionnellement aux autres candidats.
Les places réservées aux candidats d'une province et aux anciens militaires, ais non
pourvues par les candidats réservataires peuvent être réparties proportionnellement aux
autres candidats.
Article 56.- Les moyennes de notes fixées aux articles 49 et 50 du présent décret
peuvent être modifiées par le Ministre chargé de la Fonction Publique à l'occasion de
chaque concours, si leur application ne permet pas de pourvoir aux places mise au
concours.
Article 57.- Sont abrogés, les décrets n° 75/496 du 3 juillet 1975 fixant le régime général
des concours administratifs et tous ses modificatifs, notamment les décrets 80/241 du 2
juillet 1980, 82/058 du 12 février 1982 et 82/407 du 7 septembre 1982.
Article 58.- Le présent décret sera enregistré, puis publié au Journal officiel en français
et en anglais.
Yaoundé le 25 juin 1990

802
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAII PATRIE

Arrêté № 534/CAB/PR du 11 août 1983 complétant l'arrêté n° 71/ CAB/PR du 24


mars 1977 fixant la liste des École Étrangères ou Internationales formant les
fonctionnaires de le Diplomatie

LEPRÉSIDENT DELA RÉPUBLIQUE,


Vu la Constitution du 2 juin 1972 ;
Vu le décret n°74/138 du 18 février 1974 portant statut général de la Fonction Publique,
et ses modificatifs ;
Vu le décret n°75/773 du 18 décembre 1975 portant statut particulier du corps des
fonctionnaires de la Diplomatie modifié et complété par un décret n° 77/345 du 26 août
1977;
Vu l'arrêté n°7I/CAB/PR du 24 mars 1977 fixant la liste des Écoles Étrangères ou
Internationales formant les fonctionnaires de la Diplomatie;
VU le procès-verbal du 10 janvier 1979 des travaux de la commission consultative
prévue par l'arrêté n°71/CAB/PR du 24 mars 1977 susvisé;
ARRÊTE :
er
Article 1 .- Les dispositions de l'article 4 de l'arrêté n° 71/CAB/PR du 24mars 1977
fixant la liste des Écoles Étrangères ou Internationales formant les fonctionnaires de la
Diplomatie sont complétées ainsi qu'il suit :
ARTICLE 4 (NOUVEAU). - Les diplômes des écoles ou établissements étrangers ou
internationaux ci-après peuvent donner lieu à l'intégration dans le cadre des Secrétaires
des Affaires Étrangères.
ÉTATS-UNIS:
- Columbia School of International Affairs.
France :
- Institut International d'Administration Publique de Paris (Section Diplomatie).
Suisse :
- Institut Universitaire des Hautes Études Internationales de Genève.
Canada:
- Norman Paterson School of International Affairs (Carleton University).
Diplôme : Master of Arts of International Affairs.
Article 2.- Le présent arrêté sera enregistré, puis publié au Journal Officiel en français
et en anglais.

803
Loi № 2011/018 du 15 juillet 2011 relative à l'organisation et à la promotion des
activités physiques et sportives

L'Assemblée nationale a délibéré et adopté,


Le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
TITRE PREMIER : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article premier.- La présente loi régit l'organisation et la promotion des activités
physiques et sportives. Elle vise à :
- instaurer la confiance et une entente mutuelle entre les acteurs du mouvement
sportif national dans le respect de leurs droits légitimes ;
- promouvoir et développer la pratique du sport et de l'éducation physique en
milieu ouvert scolaire, universitaire, professionnel et carcéral ;
- contribuer à l'enracinement des valeurs cardinales véhiculées par le sport en tant
qu'élément fondamental de l'éducation à la citoyenneté, à la culture et à la vie
sociale.
Article 2.- (1) Les activités physiques et sportives constituent un facteur important
d'équilibre mental, de préservation du capital santé, d'épanouissement physique et
intellectuel des citoyens.
(2) Elles sont un élément fondamental de l'éducation, de la culture et de la vie
sociale.
(3) Leur promotion et leur développement sont d'intérêt général et leur
pratique constitue un droit pour chacun, quel que soit son sexe, son âge, ses capacités
ou sa condition sociale.
(4) La pratique des activités physiques et sportives doit être sécurisée par une
médecine du sport codifiée.
Article 3.- (1) L'État détermine la politique de développement de l'éducation physique et
des sports et s'assure de sa mise en œuvre.
(2) Le développement des activités physiques et sportives et du sport de haut
niveau incombe à l'État et au mouvement sportif national constitué d'associations et des
fédérations sportives.
(3) L'État et les collectivités territoriales décentralisées, en relation avec le
Comité national olympique et sportif du Cameroun, le Comité national paralympique
camerounais, les fédérations sportives nationales, ainsi que toute personne physique ou
morale de droit public ou privé, assurent la promotion et le développement du sport et de
l'éducation physique.
Article 4.- (1) La pratique des activités physiques et sportives est libre.
(2) La pratique individuelle ou collective des activités physiques et sportives
obéit aux valeurs et principes de l'olympisme. À ce titre, elle est exempte, sauf dérogation
prévue par la loi, de toute recherche de profit.
TITRE II : DE L'ORGANISATION DE LA PRATIQUE DES ACTIVITÉS PHYSIQUES
ET SPORTIVES
Article 5.- (1) L'organisation de la pratique des activités physiques et sportives dans un
but social, éducatif ou culturel est réservée à des groupements constitués sous forme
d'associations ou de sociétés sportives.
(2) Des fédérations spécifiques ou des associations peuvent être constituées
conformément aux dispositions de la présente loi en vue de la pratique et de la promotion

804
des activités physiques et sportives.
(3) Le fonctionnement des groupements visés aux alinéas (1) et (2) ci-dessus
est soumis à l'agrément préalable du ministre en charge des Sports.
Leur fonctionnement cesse à partir du retrait de l'agrément prévu à l'alinéa (3) ci-
dessus.
CHAPITRE PREMIER : DE L'ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE
Article 6.- (1) L'éducation physique et sportive est l'ensemble des activités physiques et
sportives propres à favoriser le développement harmonieux du corps et propices à
l'exercice de la responsabilité individuelle et collective des citoyens.
(2) L'éducation physique et sportive ainsi que le sport scolaire et universitaire
contribuent au renforcement du système éducatif, à la lutte contre l'échec en milieu
scolaire ainsi qu'à la réduction des inégalités scolaires et culturelles.
(3) Après les concertations nécessaires, le ministre en charge des sports
définit les programmes d'enseignement de l'éducation physique et sportive.
(4) L'enseignement de l'éducation physique et sportive est dispensé, sous la
responsabilité du ministre en charge des Sports, à tous les niveaux et ordres
d'enseignements : maternel, primaire, secondaire, ainsi que les établissements de
formation professionnelle publics et privés sur toute l'étendue du territoire national. Il
comporte un volume horaire et un coefficient déterminés par un texte particulier. Il est
sanctionné par des tests et des examens officiels.
Article 7.- (1) La pratique de l'éducation physique et sportive es obligatoire en milieux de
formation et d'enseignement supérieur, dans les établissements spécialisés pour
personnes handicapées ainsi qu'au sein des structures d'accueil des personnes placées
en milieux de rééducation et de prévention.
(2) La pratique de l'éducation physique et sportive est encouragée dans les
établissements pénitentiaires.
(3) Les programmes d'enseignement supérieur peuvent le cas échéant
comporter un volume horaire destiné à la pratique des activités physiques et sportives.
(4) Les établissements scolaires, de formation professionnelle,
d’enseignement supérieur ainsi que tout projet d'aménagement urbain doivent comporter
des infrastructures et des équipements sportifs adaptés à la pratique des activités
physiques et sportives.
(5) la dispense de la pratique de l'éducation physique et sportive dans le
cadre de l'enseignement doit être justifiée par la présentation d'un certificat médical
délivré par l'autorité médicale compétente.
Article 8.- (1) L'enseignement de l'éducation physique et sportive ainsi que l'animation
sportive au sein de l'établissement des enseignements maternel, primaire, secondaire,
supérieur et de formation professionnelle est assuré par un personnel qualifié, formé
dans des établissements habilités.
(2) Les personnels chargés de l'éducation physique et sportive des personnes
handicapées et des personnes placées dans les établissements de rééducation et de
prévention doivent bénéficier d'une formation spécialisée.
CHAPITRE II : DE LA MÉDECINE DU SPORT
Article 9.- (1) La médecine du sport est une médecine spécialisée qui s'occupe de la
prévention, du diagnostic et du traitement des maladies liées à la pratique des activités
physiques et sportives.

805
(2) la médecine du sport intègre la physiologie, la biologie, la lutte contre le
dopage, la traumatologie, la nutrition et la psychologie. Elle s'intéresse à tous les niveaux
de pratique sportive.
Article 10.- Dans le cadre de la lutte contre le dopage et la toxicomanie dans le sport, le
ministre chargé des Sports, en liaison avec le ministre chargé de la Santé et les
organismes spécialisés, initie les mesures nécessaires à la mise en place d'un système
de contrôle et de prévention.
Article 11.- (1) La médecine du sport est exercée par une équipe médicale et
paramédicale pluridisciplinaire qualifiée comprenant notamment des médecins, des
pharmaciens, des dentistes, des physiothérapeutes, des psychologues, des
nutritionnistes et des personnels paramédicaux.
(2) l'État, les collectivités territoriales décentralisées et les fédérations
sportives sont, chacun en ce qui le concerne, chargés d'assurer une couverture nationale
en personnels qualifiés en médecine du sport en conformité avec l'organisation
administrative de l'État
Article 12.- L'État est responsable de. la promotion et du développement de la médecine
du sport en ce qui concerne notamment la formation, la recherche en sciences du sport,
le cadrage institutionnel, la gestion des ressources humaines et des compétences, ainsi
que la codification de sa pratique.
CHAPITRE III : DU SPORT POUR TOUS
Article 13.- (1) Le sport pour tous constitue un facteur important pour la promotion de la
santé publique, l'insertion sociale des jeunes et la lutte contre les fléaux sociaux.
(2) Le sport pour tous est l'expression d'une pratique démocratique des
activités physiques, basé sur la formation de l'individu et la recherche du bien-être. Il
consiste en l'organisation de l'éducation physique et de loisirs sportifs récréatifs libres ou
organisés au profit du plus grand nombre de citoyens sans distinction d'âge, de sexe et
de condition sociale.
À ce titre, l'État et les collectivités territoriales décentralisées doivent veiller à la création,
à l'aménagement et au développement de complexes sportifs de proximité.
(3) Les personnes publiques ou privées peuvent constituer et financer des
clubs sportifs chargés d'organiser, de développer et de promouvoir la pratique des
actions physiques et sportives de proximité.
CHAPITRE IV: DES JEUX SPORTIFS ET DES SPORTS TRADITIONNELS
Article 14.- Les jeux sportifs et les sports traditionnels sont l'expression de la richesse du
patrimoine culturel national. À cet effet, l'État et les collectivités territoriales
décentralisées, ainsi que toute personne physique ou morale doivent veiller à la
préservation, à la promotion et à la vivification des jeux sportifs et des sports
traditionnels.
Article 15.- Une fédération nationale dont les modalités d'organisation et de
fonctionnement sont fixées par un texte particulier, veille à la sauvegarde, au
développement et à la promotion des jeux sportifs et des sports traditionnels.
CHAPITRE V : DU SPORT DE HAUT NIVEAU
Article 16.- (1) Le sport de haut niveau est l'ensemble des activités qui visent l'excellence
sportive. Il repose sur des critères qui consacrent l'exemplarité du sportif, la
reconnaissance du caractère de haut niveau des disciplines sportives, les compétitions
de référence et le parcours de l'excellence sportive.
(2) Le sport de haut niveau est source d'enrichissement et de progrès
humain.
806
(3) Le sport de haut niveau favorise la préparation et la participation aux
compétitions de haut niveau en vue de la réalisation des performances sportives les plus
élevées. Il implique la prise en charge des sportifs de haut niveau.
Article 17.- (1) L'État, en relation avec le Comité national olympique et sportif du
Cameroun, le comité paralympique camerounais, ainsi que les fédérations sportives
civiles nationales et les personnes physiques et morales de droit privé, assurent la prise
en charge du sport de haut niveau par la préparation et la participation des athlètes aux
compétitions mondiales et internationales, conformément aux programmes élaborés par
les fédérations sportives civiles nationales concernées.
(2) Les collectivités territoriales décentralisées en relation avec le Comité
national olympique et sportif du Cameroun, le Comité paralympique camerounais, ainsi
que les fédérations sportives civiles nationales et les personnes physiques et morales de
droit privé, contribuent à la prise en charge du sport de haut niveau par la préparation et
la participation des athlètes aux compétitions mondiales et internationales, conformément
aux programmes élaborés par les fédérations sportives civiles nationales concernées.
Article 18.- (1) Il est créé une Commission nationale du sport de haut niveau qui,
composée des représentants de l'État et du mouvement sportif national, fixe après avis
des fédérations sportives intéressées, les critères permettant de définir dans chaque
discipline, la qualité de sportif, d'entraîneur, de juge et d'arbitre de haut niveau.
(2) La compétition, l'organisation et le fonctionnement, de la Commission
visée à l'alinéa (I) ci-dessus sont fixés par un texte particulier.
Le ministre en charge des sports arrête chaque année, au vu des propositions de la
Commission nationale mentionnée à l'alinéa précédent, la liste des sportifs, des
entraîneurs, des juges et des arbitres de haut niveau.
Les sportifs, les entraîneurs, les arbitres et les juges de haut niveau sont classés en
différentes catégories hiérarchisées en fonction des critères et des performances
réalisées.
Les catégories, les critères d'accès et d'évolution dans l'une de ces catégories ainsi que
les conditions de la perte de la qualité de sportif, d'entraîneur, de juge et d'arbitre de haut
niveau sont fixés par la Commission nationale du sport de haut niveau, conformément
aux normes internationales.
Article 19.- (1 ) L'éducation, la formation et le perfectionnement des sportifs de haut
niveau sont assurés au sein des structures et établissements spécialisés.
À ce titre, l'État, en relation avec les fédérations sportives civiles concernées et les
clubs sportifs, veille à la création des centres de formation des sportifs de haut niveau.
Les collectivités territoriales décentralisées en relation avec les fédérations sportives
civiles concernées et les clubs sportifs, contribuent à la création des centres de formation
des sportifs de haut niveau.
Article 20.- (1) Les établissements de l'enseignement secondaire permettent, suivant des
formules adaptées, la préparation des élèves en vue de la pratique sportive de haut
niveau.
(2) Les établissements de l'enseignement supérieur et secondaire per-
mettent aux sportifs de haut niveau de poursuivre leur carrière sportive.
Article 21.- En vue de sa préparation et de sa participation aux compétitions, le sportif de
haut niveau bénéficie de l'État des mesures et des conditions particulières pour la
réalisation des performances sportives de haut niveau.
Article 22.- Le statut des sportifs de haut niveau et des encadreurs est fixe par voie
réglementaire.

807
TITRE III : DES ATHLÈTES ET DE L'ENCADREMENT DES SPORTIFS
Article 23.- Est considéré comme athlète, tout pratiquant reconnu apte médicalement et
régulièrement licencié au sein d'un club sportif structuré.
Article 24.- (1) L'encadrement sportif a pour mission l'éducation et la formation de la
jeunesse.
(2) Le personnel de l'encadrement sportif est composé :
- des dirigeants bénévoles élus ;
- des entraîneurs ;
- des cadres exerçant les fonctions de direction, d'organisation, de formation,
d'enseignement, d'animation, d'arbitrage et membre du jury ;
- des médecins du sport ainsi que du personnel médical et paramédical.
Article 25.- Durant leur carrière sportive, les athlètes et le personnel d'encadrement sont
tenus :
- de s'interdire tout recours à l'utilisation de substances, de méthodes et de
produits prohibés;
- d'œuvrer à l'amélioration des performances sportives ;
- de respecter les lois et règlements sportifs en vigueur ;
- de se conformer à l'éthique sportive ;
- de répondre à tout appel en sélection nationale et de s'attacher à représenter
dignement le Cameroun;
- de participer à la lutte contre le dopage et la toxicomanie dans le sport.
Article 26- En cas de réalisation de performances et de résultats sportifs exceptionnels
au niveau continental ou mondial, les athlètes ainsi que leurs encadreurs peuvent
bénéficier de gratifications financières et/ou matérielles.
Article 27.- (1) Les athlètes peuvent conclure un contrat avec leur représentant
dénommé « manager » pour bénéficier de ses services contre rémunération.
(2) Pour exercer son activité, le « manager » doit obligatoirement être
titulaire d'une « licence d'habilitation» délivrée par la ou les fédérations sportives
nationales concernées. Le ministre chargé des Sports devra en être informé.
(3) les conditions et modalités de délivrance et de retrait de la « licence
d'habilitation » sont fixées par la fédération sportive concernée.
TITRE IV : DES ASSOCIATIONS SPORTIVES, DES LIGUES ET DES FÉDÉRATIONS
SPORTIVES CHAPITRE PREMIER : DES ASSOCIATIONS SPORTIVES OU DES
CLUBS SPORTIFS
Article 28.- (1) Une association est dite sportive lorsqu'elle organise, exerce et promeut à
titre principal et habituel des activités physiques et sportives.
(2) Les associations sportives sont des associations régies par les dis-
positions de la loi sur la liberté d'association et celles de la présente loi.
(3) Elles sont toutefois soumises au contrôle de la ligue et de la fédération
sportive nationale auxquelles elles sont affiliées.
(4) Les associations sportives accomplissent une mission d'éducation et de
formation de la jeunesse en développant des programmes sportifs et en participant à la
promotion de l'esprit sportif. Elles peuvent être multis-ports ou unisports et sont classées
en deux (02) catégories:
- les clubs sportifs amateurs ;
808
- les clubs sportifs professionnels.
Article 29.- Un club sportif amateur est une association sportive à but non lucratif. Il
adopte un statut-type qui détermine notamment : son organisation, les conditions de
désignation de ses membres et de ses organes dirigeants.
Article 30.- (1) Un club sportif professionnel est une association sportive dont une partie
des activités est de nature commerciale. Il est notamment chargé de l'organisation de
manifestations sportives payantes et emploie des sportifs contre rémunération fixée
d'accord parties.
(2) Pour la gestion de ses activités, le club sportif professionnel peut prendre
une des formes suivantes:
- société d'économie mixte (SEM) ;
- société à responsabilité limitée (SARL) ;
- société Anonyme (SA).
(3) Les sociétés instituées au titre du présent article sont régies par la
législation sur les sociétés commerciales.
Article 31.- Le fonctionnement des clubs sportifs amateurs et professionnels est soumis
à l'agrément préalable du ministère en charge des Sports.
CHAPITRE II : DES LIGUES SPORTIVES
Article 32.- (1) Une ligue sportive est une association régie par les dispositions de la loi
sur la liberté d'association, celles de la présente loi, ainsi que par les statuts de la
fédération sportive nationale à laquelle elle est affiliée.
(2) La ligue peut être :
- selon la nature de ses activités, une ligue sportive unisport (L.S.U), omnisports (L.S.O)
ou spécialisée (L.S.S) ;
- selon l'importance de ses missions et de sa compétence terril ligue sportive
nationale, régionale, départementale ou d'arrondi!
(3) La ligue sportive regroupe en son sein les clubs sportifs et, le cas
échéant, les ligues régulièrement constituées et qui lui sont affiliées conformément à ses
statuts.
(4) La ligue sportive assure la coordination des clubs et ligues sportives qui
lui sont affiliées.
(5) La ligue sportive exerce ses missions sous l'autorité et le contrôle de la
fédération sportive nationale à laquelle elle est affiliée, conformément aux dispositions
prévues par ses statuts.
(6) Elle ne peut être créée qu'après avis favorable de la fédération sportive
nationale. Elle est agréée conformément à la loi relative aux associations sportives.
Article 33.- Les missions, l'organisation et les compétences territoriales des ligues
sportives sont fixées par des statuts-types établis par la fédération sportive nationale
concernée.
CHAPITRE III : DES FÉDÉRATIONS SPORTIVES
Article 34.- (1) Une fédération sportive est un regroupement à l'échelle nationale de
plusieurs associations sportives, sociétés sportives et licenciés d'une ou de plusieurs
disciplines sportives, régie par les dispositions de la loi sur la liberté d'association et
celles de la présente loi. Elle peut être civile, militaire, scolaire ou universitaire, ou
concerner le sport pour personnes handicapées.
(2) Elle peut être reconnue d'utilité publique.

809
(3) Les fédérations sportives civiles peuvent être créées autour d'une ou de
plusieurs disciplines sportives.
(4) Elles sont tenues, sauf dérogation accordée par l'autorité compétente, de
regrouper des associations sportives, des sociétés sportives ou des licenciés sur
l'ensemble du territoire national.
(5) Les fédérations sportives militaires, scolaires, universitaires ou pour
personnes handicapées regroupent les associations et les licenciés de plusieurs
disciplines sportives. Ces associations ou licenciés peuvent s'affilier à une fédération
sportive civile de leur choix.
(6) Les fédérations sportives nationales exercent leur autorité sur les li-
cenciés, les clubs, les associations et les ligues qui leur sont affiliés, ainsi que sur toute
autre structure qu'elles créent.
Article 35.- (1) Est interdit le cumul entre la présidence d'une fédération sportive civile et
la présidence d'un club relevant de cette fédération.
(2) Selon la nature de ses activités, la fédération sportive nationale peut être
unisport ou omnisport.
(3) Il ne peut être agréé au plan national plus d'une fédération sportive
nationale par discipline sportive ou secteur d'activités.
Article 36.- (1) Les fédérations sportives participent à l'exécution d'une mission de
service public. À ce titre, elles §ont chargées de :
- la mise en place d'un système de contrôle médico-sportif ;
- la lutte contre le dopage et la toxicomanie dans le sport, en coordination avec le
ministère chargé des sports, le ministère chargé de la santé, le Comité national
olympique et sportif du Cameroun et le Comité national paralympique camerounais ;
- la mise en place d'un système de promotion de l'éthique sportive en relation avec les
pouvoirs publics;
- la préparation et la gestion, en relation avec le ministère chargé des Sports le
Comité national olympique et sportif du Cameroun et le Comité national
paralympique Camerounais, des équipes nationales pour représenter dignement le
Cameroun aux compétitions internationales ;
- l'organisation, l'animation et le contrôle de la ou des disciplines dont elles ont la
charge, conformément aux objectifs généraux déterminés en relation avec le
ministère chargé des Sports ;
- la mise en place et la gestion d'un système de compétitions au niveau national ;
- l'exercice du pouvoir disciplinaire sur les licenciés, les ligues, les clubs, les
associations, les athlètes qui leur sont affiliés ainsi que sur les organismes qu'elles
créent ;
- la formation des personnels d'encadrement en relation avec les structures de
formation relevant du Ministère chargé des sports ou toutes autres structures
compétentes en matières ;
- la création de structures de contrôle et de gestion financière des ligues et des clubs
sportifs qui leur sont affiliées ;
- l'édiction des règlements techniques et généraux de la discipline sportive qu'elles
contrôlent ;
- le développement des programmes de détection, de prospection et d'encadrement
des talents sportifs ;

810
- la désignation des membres représentant le Cameroun au sein des instances
sportives internationales ;
- l'affiliation aux institutions sportives internationales après accord du ministère chargé
des Sports ;
- la souscription obligatoire de polices d'assurances couvrant les risques auxquels
sont, exposés leurs adhérents ;
- la délivrance des licences, titres, grades, médailles et diplômes fédéraux
conformément à la réglementation en vigueur.
(2) Elles veillent à l'application des règles édictées par le Comité national
olympique et sportif du Cameroun, le Comité national paralympique camerounais et les
organismes sportifs internationaux auxquels elles sont affiliées.
Article 37.- (1) Les fédérations sportives sont placées sous la tutelle du Ministre charge
des sports, à l'exception de la fédération sportive militaire relevant de l'autorité du
Ministre chargé de la défense et qui l'exerce en liaison avec le Ministre chargé des
Sports.
(2) Dans le cadre de l'exercice des pouvoirs prévus à l'alinéa (1) ci-dessus,
chaque ministère concerné veille au respect, par la fédération, des lois et règlements en
vigueur.
Article 38.- Les ministres en charge de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, des
Affaires sociales et de la Santé publique, de la Jeunesse et de la Culture participent, en
tant que de besoin, à la définition et à la mise en œuvre des objectifs des fédérations
sportives scolaires, universitaires et pour personnes handicapées.
Article 39.- (1) Les fédérations du sport scolaire et du sport universitaire sont chargées
d'organiser, d'animer et de développer les programmes sportifs en milieux scolaire et
universitaire.
(2) la composition, les modalités d'organisation et de fonctionnement des
fédérations du sport scolaire et du sport universitaire sont fixées par voie réglementaire.
Article 40.- (1) Les fédérations du sport scolaire et du sport universitaire gèrent leur
propre système de compétitions nationales.
(2) Elles s'affilient à leurs fédérations internationales respectives après
accord du ministre en charge des Sports et des ministères de tutelle concernés.
(3) Elles organisent annuellement les finales nationales des jeux scolaires et
universitaires.
(4) Les fédérations du sport scolaire et sport universitaire regroupent res-
pectivement en leur sein les associations et ligues sportives scolaires et universitaires.
(5) La création d'associations sportives chargées de l'animation du sport
scolaire, du sport universitaire et en milieu de formation professionnelle est obligatoire.
Article 41.- (1) Dans chaque discipline du sport civil, une seule fédération reçoit
délégation de pouvoirs du ministre en charge des Sports pour organiser, dans le respect
des règlements internationaux, les compétitions ou manifestations sportives à l'issue
desquelles sont délivrés les titres à l'échelle de toutes les unités administratives et
procéder aux sélections correspondantes.
(2) Chaque fédération est tenue d'informer le ministre en charge des Sports
des modalités d'organisation desdites compétitions ou manifestations sportives.
(3) L'organisation des compétitions ou manifestations sportives interna-
tionales au Cameroun est subordonnée à l'approbation préalable du ministre en charge
des Sports.

811
(4) L'autorisation de la fédération concernée est requise pour l'organisation,
par une personne physique ou morale, d'une manifestation sportive à laquelle participent
des associations ou sociétés sportives qui lui sont affiliées ou ses licenciés.
(5) Toute association, toute société sportive ou tout licencié qui participe à
une manifestation sportive qui n'a pas reçu l'autorisation de la fédération dont il est
membre s'expose aux sanctions disciplinaires prévues par les règles internes à la
fédération concernée.
Article 42.- Les fédérations sportives nationales ainsi que les ligues et les clubs sportifs
qui leur sont affiliés peuvent avoir des revenus liés à leurs activités.
Article 43.- Le statut des sélections ou des équipes nationales sportives des différentes
disciplines sportives est fixé par des textes particuliers.
TITRE V : DES LITIGES D'ORDRE SPORTIF ET DES RELATIONS ENTRE LES
FÉDÉRATIONS ET LA TUTELLE
CHAPITRE PREMIER : DES LITIGES D'ORDRE SPORTIF
Article 44.- (1) Les litiges d'ordre sportif opposant les associations sportives, les sociétés
sportives, les licenciés et les fédérations sportives sont résolus suivant les règles propres
à chaque fédération.
(2) En cas d'épuisement des voies de recours internes à la fédération,
Tune des parties peut, en dernier ressort au plan national, saisir la Chambre de
conciliation et d'arbitrage instituée auprès du Comité national olympique et sportif du
Cameroun.
Article 45.- Chaque fédération sportive civile détermine librement ses statuts et règles de
fonctionnement en tenant compte des lois et des règlements en vigueur, des règles de
l'olympisme ainsi que des règlements des organismes sportifs inter- nationaux auxquels
elle est affiliée en ce qui concerne les normes techniques. Le ministre en charge des
Sports devra en être informé.
CHAPITRE II : DES RELATIONS ENTRE LES FÉDÉRATIONS ET LA TUTELLE
Article 46.- Est interdit le cumul entre les fonctions administratives au sein du ministère
chargé des sports et les fonctions électives ou exécutives au sein des fédérations
sportives civiles.
Article 47.- Une fédération sportive peut bénéficier de subventions, aides et contributions
de l'État ou des collectivités territoriales décentralisées sur des bases contractuelles
précisant les objectifs annuels et pluriannuels à atteindre.
Article 48.- (1) La base contractuelle des relations entre l'État, les collectivités
territoriales décentralisées et la fédération est une convention qui précise :
- les objectifs de développement de chaque discipline sportive dans le cadre de la
politique nationale du sport ;
- la gestion managériale et financière ;
- les conditions d'utilisation des subventions ;
- le système d'organisation des compétitions ;
- les manifestations et regroupements ;
- la formation des sportifs, encadreurs et officiels ;
- le développement et la gestion des infrastructures ;
- le programme de santé, la lutte contre le dopage et la toxicomanie dans le sport.

812
(2) Le contrôle exercé sur les fédérations sportives délégataires concerne
la conformité de leurs actes avec les lois et règlements en vigueur dans les domaines
susvisés.
TITRE VI : DES AIDES ET SUBVENTIONS, DU CONTRÔLE ET DES RELATIONS
SPORTIVES INTERNATIONALES
CHAPITRE PREMIER : DES AIDES ET SUBVENTIONS ET DU CONTRÔLE
Article 49.- (1) Les sportifs, les clubs, les associations, les ligues et les fédérations
sportives nationales peuvent bénéficier des aides et subventions de l'État et des
collectivités territoriales décentralisées sur la base d'un programme annuel ou pluriannuel
et des prévisions budgétaires approuvées par les autorités concernées.
(2) Elles peuvent également bénéficier d'aides, de dons et de concours
financiers de toute personne morale de droit public ou privé.
Article 50.- Les sociétés instituées au titre IV de la présente loi peuvent, sur la base d'un
cahier de charges fixé par voie réglementaire, bénéficier de l'aide et de la contribution de
l'État et des collectivités territoriales décentralisées.
Article 51.- (1) Les clubs sportifs, les ligues, les fédérations sportives civiles nationales,
le Comité national olympique et sportif du Cameroun et le Comité national paralympique
camerounais peuvent, en tant que de besoin, être pourvus en personnels d'encadrement
technique et administratif par le ministre en charge des Sports.
(2) Ces personnels exercent leurs missions sous l'autorité des présidents
de clubs, de ligues, des fédérations sportives nationales, du Comité national olympique et
sportif du Cameroun, du Comité national paralympique camerounais, ou de tout autre
organisme sportif auprès desquels ils sont mis en service.
Article 52.- (1) Toutes les associations et les instances sportives sont tenues de
présenter leur bilan moral et financier ainsi que tous documents se rapportant à leur
fonctionnement sur toute réquisition du ministère en charge des Sports.
(2) Ces associations et instances tiennent une comptabilité adaptée à leurs
spécificités dans des conditions fixées conformément à la législation en vigueur.
(3) Elles sont dans l'obligation de tenir des registres comptables et des
registres d'inventaire. Elles sont tenues de présenter leur comptabilité sur toute
réquisition de l'administration chargée des sports.
(4) Leurs comptes doivent être certifiés par deux (02) commissaires aux
comptes.
Article 53.- Les clubs sportifs et les ligues sportives sont tenus, après adoption par leur
assemblée générale, de présenter leur bilan moral et financier annuel ainsi que leur
comptabilité à la fédération sportive à laquelle ils sont affiliés.
CHAPITRE II : DES RELATIONS SPORTIVES INTERNATIONALES
Article 54.- (1) Le ministre en charge des sports définit, de concert avec le Comité
national olympique et sportif du Cameroun, le Comité national paralympique camerounais
et les fédérations sportives nationales, la stratégie nationale dans le domaine des
relations avec les instances sportives internationales.
À ce titre et après avis des partenaires du mouvement sportif national olympique, il
donne son accord:
- pour l'adhésion des fédérations sportives nationales aux instances sportives
internationales ;
- pour la prise et l'exercice de fonctions électives au sein d'une instance sportive
internationale par un membre d'une fédération sportive nationale.

813
(2) il fixe les conditions d'accueil et d'implantation du siège des instances
sportives régionales, continentales et/ou internationales sur le territoire national, en
relation avec le ministre en charge des Relations extérieures, ainsi que les mesures
particulières dont peuvent bénéficier les personnels assumant des fonctions supérieures
au sein des structures de direction d'instances sportives internationales et mondiales.
(3) les modalités de soutien de l'État aux instances sportives internatio-
nales et/ou continentales dont les sièges sont implantés sur le territoire national sont
fixées sous la forme conventionnelle entre le ministre chargé des Sports et les instances
sportives concernées.
Article 55.- (1) Toute manifestation sportive organisée par un opérateur étranger est
soumise à l'accord préalable du ministre chargé des Sports en coordination avec les
ministères concernés.
(2) Le ministre en charge des sports désigne le ou les opérateurs natio-
naux interlocuteurs du promoteur étranger.
Article 56.- Les cadres et les personnels permanents des fédérations, sportives civiles
élus au sein des organes exécutifs d'instances sportives internationales bénéficient d'un
détachement durant leur mandat.
Article 57.- L'organisation des grands événements sportifs internationaux se déroulant
sur le territoire national peut, à titre exceptionnel, être confiée à des comités
d'organisation.
TITRE VII : DES ORGANES CONSULTATIFS DES STRUCTURES DE SOUTIEN DU
SPORT ET DE L'ÉDUCATION PHYSIQUE
CHAPITRE PREMIER : DU COMITÉ NATIONAL OLYMPIQUE ET SPORTIF DU
CAMEROUN
Article 58.- (1) Le Comité national olympique et sportif du Cameroun est une
organisation apolitique et à but non lucratif, dotée de la personnalité juridique. Il est régi
par ses statuts, son règlement intérieur, la Charte olympique et les lois et règlements en
vigueur au Cameroun.
(2) Outre les missions et le rôle qui lui sont dévolus par la Charte olym-
pique, l'État peut charger le Comité national olympique et sportif du Cameroun de :
- favoriser la concertation et l'entraide entre les différents acteurs sportifs ;
- formuler tout avis et proposer toute mesure visant à la promotion de l'éducation
physique, du sport, de l'esprit sportif ;
- contribuer à la promotion de la représentation nationale au sein des instances et
organismes sportifs internationaux, en collaboration avec les fédérations sportives
nationales ;
- rechercher les voies et les moyens de la conciliation et de l'arbitrage, à la demande
des parties concernées, à l'occasion des conflits d'ordre sportif opposant ses
adhérents et les fédérations sportives nationales par référence aux usages du
Comité International Olympique.
Article 59.- (1) Pour le règlement des conflits d'ordre sportif, le Comité national
olympique et sportif du Cameroun dispose en son sein d'une Chambre de Conciliation et
d'Arbitrage dont les décisions ne peuvent faire l'objet de recours que devant le Tribunal
Arbitral du Sport (T.A.S).
(2) le Comité national olympique et sportif du Cameroun désigne les
membres de la Chambre de conciliation et d'arbitrage parmi les experts en la matière et
définit les règles de sa saisine, de son organisation et de son fonctionnement.
(3) Les fédérations sportives nationales sont tenues d'inscrire dans leurs

814
statuts une clause compromissoire liée à la saisine de la chambre de conciliation et
d'arbitrage en cas de conflits d'ordre sportif.
Article 60.- Dans le cadre de l'exécution de ses missions, notamment celles relatives à
l'organisation et au soutien de la préparation des athlètes et des sélections nationales en
vue de leur participation aux jeux olympiques et aux compétitions multisports régionales,
continentales ou mondiales patronnées par le Comité international olympique, le Comité
national olympique et sportif du Cameroun peut bénéficier de l'aide et du concours de
l'État, suivant les modalités conventionnelles arrêtées d'accord-parties avec le ministère
en charge des sports.
CHAPITRE II : DU COMITÉ NATIONAL PARALYMPIQUE
Article 61.- (1) Il est créé un Comité national paralympique camerounais, organisation
apolitique et à but non lucratif, doté de la personnalité juridique. Il est régi pas ses statuts,
son règlement intérieur, le guide du Comité international paralympique et les lois et
règlements en vigueur au Cameroun.
(2) Outre les missions et le rôle prévus par le guide du Comité international
paralympique, l'État peut charger le Comité national paralympique camerounais de :
- favoriser la concertation et l'entraide entre les différents acteurs du sport pour
personnes handicapées ;
- formuler tout avis et proposer toute mesure visant à la promotion de l'éducation
physique, du sport, de l'esprit sportif pour personnes handicapées ;
- contribuer à la promotion de la représentation nationale au sein des instances et
organismes sportifs internationaux, en collaboration avec les fédérations sportives
nationales pour personnes handicapées ;
- rechercher les voies et les moyens de la conciliation et de l'arbitrage, à la demande
des parties concernées, à l'occasion des conflits d'ordre sportif opposant ses
adhérents et les fédérations sportives nationales pour personnes handicapées par
référence aux usages du Comité international paralympique.
Article 62.- (1) Pour le règlement des conflits d'ordre sportif, seule la chambre de
conciliation et d'arbitrage créée auprès du Comité national olympique et sportif du
Cameroun est compétente.
(2) Les fédérations sportives nationales pour personnes handicapées sont
tenues d'inscrire dans leurs statuts une clause compromissoire liée à la saisine de la
Chambre de conciliation et d'arbitrage en cas de conflits d'ordre sportif.
Article 63.- Dans le cadre de l'exécution de ses missions, notamment celles relatives à
l'organisation et au soutien de la préparation des athlètes et des sélections nationales en
vue de leur participation aux jeux paralympiques et aux compétitions multisports
régionales, continentales ou mondiales patronnées par le Comité international
paralympique, le Comité national paralympique camerounais peut bénéficier de l'aide et
du concours de l'État, suivant les modalités conventionnelles arrêtées d'accord-parties
avec le ministère en charge des sports.
CHAPITRE III : DES ORGANES CONSULTATIFS ET AUTRES STRUCTURES DE
SOUTIEN DU SPORT ET DE L'ÉDUCATION PHYSIQUE
Article 64.- (1) Les organes consultatifs du sport et de l'éducation physique sont :
- l'Observatoire national des sports (O.N.S.), qui a pour mission de conduire les
études prospectives qualitatives et quantitatives sur le mouvement sportif, de
collecter et d'analyser les données et informations sportives, en vue de formuler des
propositions pour le développement du mouvement sportif ;
- le Conseil national des activités physiques et sportives (C.N.A.PS.) ;
- le conseil régional des activités physiques et sportives (C.R.A.P.S.) ;

815
- le conseil départemental des activités physiques et sportives (CDAPS) ;
- le Comité national de coordination intersectorielle pour la prévention de la violence
dans le sport (C.N.C.I.P.V.).
(2) La composition, l'organisation et le fonctionnement des organes visés à
l'alinéa 1 ci-dessus sont fixés par un texte particulier».
Article 65.- Les structures de soutien du sport et de réduction physique sont des
établissements et des organismes placés sous la tutelle du ministre chargé des Sports en
relation avec les ministres concernés. Elles ont pour missions :
- le développement de la médecine du sport, à travers la création d'un centre national
et de centres régionaux de médecine du sport ;
- la recherche et le développement des sciences et techniques appliquées aux
métiers du sport ;
- l'information et la documentation dans le domaine des sports ;
- la gestion et la rentabilisation des infrastructures sportives ;
- la maintenance et la valorisation fonctionnelle des infrastructures et des
équipements sportifs ;
- le soutien logistique aux fédérations et ligues sportives ;
- la formation de l'encadrement ;
- la représentation des instances internationales ;
- la formation et la préparation de l'élite sportive et des jeunes talents sportifs ;
- le soutien financier en dehors des ressources de l'État ;
- le dépistage et la lutte contre le dopage et la toxicomanie dans le sport ;
- l'agrément de l'utilisation de tous les équipements et produits liés à la réalisation
d'infrastructures sportives.
TITRE VIII : DE LA FORMATION, DE LA RECHERCHE ET DU FINANCEMENT DU
SPORT ET DE L'ÉDUCATION PHYSIQUE
CHAPITRE PREMIER : DE LA FORMATION ET DE LA RECHERCHE
Article 66.- (1) La formation a pour objet la qualification pour l'exercice des fonctions
d'encadrement administratif, technique et pédagogique ainsi que des fonctions de
gestion, d'information, d'animation et d'assistance médico-sportive dans les domaines du
sport et de l'éducation physique.
(2) elle a pour but de répondre aux besoins quantitatifs et qualitatifs re-
censés en matière d'encadrement du sport et de l'éducation physique.
Article 67.- (1) La formation est dispensée dans les établissements relevant du ministère
chargé des Sports ou tout autre établissement concerné sous tutelle d'autres ministères,
ainsi que par les fédérations sportives nationales.
(2) elle peut également être dispensée dans les établissements créés par
toute personne morale ou physique de droit privé agréée par le ministre en charge des
sports.
Article 68.- (1) L'État assure et contrôle, en liaison avec les parties intéressées,
l'organisation des formations conduisant aux différentes professions des activités
physiques et sportives et la délivrance des diplômes correspondant. Il établit leurs
équivalences.
(2) La nature, les filières, les conditions d'accès, les programmes, la durée,
les modalités d'organisation et d'évaluation et les diplômes des formations sont fixés
conformément à la réglementation en vigueur.
Article 69.- Nul ne peut exercer les fonctions d'entraîneur, d'arbitre, d'animateur et de
formateur s'il ne justifie :

816
- d'un diplôme ou d'un titre délivré et/ou reconnu équivalent par les structures
habilitées à cet effet ;
- d'une attestation d'aptitude à l'exercice délivrée par la fédération sportive nationale
concernée ou tout autre organisme sportif reconnu.
Article 70.- (1) La recherche scientifique, par ses apports techniques et technologiques,
constitue une mission fondamentale et stratégique pour le secteur du sport et de
l'éducation physique.
Elle a pour objectif le développement du sport et de l'éducation physique.
Son organisation, ses domaines et ses axes sont fixés conformément à la législation et
à la réglementation en vigueur.
CHAPITRE II : DU FINANCEMENT DU SPORT ET DE L'ÉDUCATION PHYSIQUE
Article 71.- (1) L'État, les collectivités territoriales décentralisées ainsi que les
organismes publics et privés assurent ou participent au financement des activités
suivantes :
- l'enseignement de l'éducation physique et sportive ;
- l'organisation des compétitions sportives ;
- le sport de haut niveau ;
- la formation des athlètes et des personnels d'encadrement ;
- les actions de prévention et de protection médico-sportives ;
- la réalisation d'infrastructures sportives et leur valorisation fonctionnelle ;
- la mise en œuvre des plans et programmes de recherche dans le domaine des
sciences et des techniques des activités physiques et sportives ;
- le sport pour tous ;
- les pratiques sportives professionnelles ;
- la lutte contre le dopage et la toxicomanie dans le sport ;
- la promotion de la représentativité internationale du Cameroun ;
- la recherche en sciences du sport.
(2) Il est créé un Fonds de développement des activités physiques et
sportives, en abrégé FODAPS, qui assure le financement du sport et de l'éducation
physique.
L'organisation et le fonctionnement du FODAPS sont fixés par décret du président de la
République.
Article 72.- Le financement des activités prévues à l'article 70 ci-dessus s'effectue en
tenant compte de :
- la mise en place des mécanismes visant à atténuer les disparités régionales ;
- la définition des critères de financement, en fonction de la carte nationale de
développement du sport et de l'éducation physique.
Article 73.- Peuvent être confiées, suivant la nature des compétitions, au Comité national
olympique et sportif du Cameroun, au Comité national paralympique camerounais, aux
fédérations sportives nationales et aux clubs sportifs, la commercialisation des publicités
apposées sur tes tenues vestimentaires des athlètes, la propriété de tous autres droits
sur les spectacles et compétitions sportifs, notamment ceux relatifs à leur transmission
radiophonique, télévisuelle, cinématographique ou webo-graphique se déroulant ou
transitant sur le territoire national, ainsi que sur toutes les compétitions internationales
auxquelles participent des athlètes camerounais.
Article 74.- (1) Les opérateurs publics ou privés peuvent intervenir en matière de
financement, d'actions de soutien, de promotion et de parrainage au profit des athlètes,
des clubs sportifs, des ligues et fédérations sportives nationales, du Comité national
olympique et sportif du Cameroun et du Comité national paralympique camerounais.
817
(2) Ces actions de soutien peuvent prendre la forme de concours finan-
ciers, de formations des athlètes ou de renforcement des moyens des clubs sportifs, des
ligues et fédérations sportives nationales, du Comité national olympique et sportif du
Cameroun et du Comité national paralympique camerounais.
(3) Les limites du plafond des sommes consacrées au financement et au
parrainage, dont la deductibility est admise pour la détermination du bénéfice fiscal, sont
fixées conformément à la réglementation en vigueur.
Article 75.- Les montants des quotes-parts des gains provenant des contrats de
parrainage, d'équipement ou de commercialisation de l'image de l'athlète ou collectifs
d'athlètes et revenant à la fédération nationale et club sportif concerné font l'objet de
conventions.
TITRE IX : DES INFRASTRUCTURES ET DES ÉQUIPEMENTS
SPORTIFS
Article 76.- (1) L'État et les collectivités territoriales décentralisées veillent, après
consultation des fédérations sportives nationales concernées, à la réalisation et à
l'aménagement d'une infrastructure sportive diversifiée et adaptée aux différentes formes
de l'éducation physique et sportive, conformément au- schéma directeur arrêté par le
Gouvernement.
(2) Les collectivités territoriales décentralisées développent des pro-
grammes de réalisation d'infrastructures sportives et socio-éducatives de proximité et de
loisirs.
Article 77.- (1) Dans le but d'intensifier les différentes formes de pratiques sportives et de
développer le réseau infrastructurel sportif national, les personnes physiques et morales
de droit public ou privé peuvent, dans le cadre de la législation en vigueur, réaliser et
exploiter des installations sportives et/ou de loisirs.
(2) L'investissement privé dans ce domaine bénéficie des mesures inci-
tatives fixées par la législation en vigueur.
Article 78.- L'État et les collectivités territoriales décentralisées veillent à la maintenance,
à la valorisation fonctionnelle et à la mise en conformité technique du patrimoine
infrastructurel sportif public par l'octroi de subventions à l'organisme chargé de la gestion
de ce patrimoine.
Article 79.-(1) L'État encourage la mise en place d'une industrie des équipements et
matériels sportifs.
(2) Tous les équipements et produits liés à la réalisation d'infrastructures
sportives sont soumis à une certification délivrée par le ministère chargé des Sports.
Article 80.- Les zones d'habitation, les établissements d'éducation, d'enseignement et de
formations, comportent obligatoirement des infrastructures sportives et des aires de jeux
réalisées conformément aux exigences techniques et répondant aux normes de sécurité.
Article 81.- Les plans d'urbanisme et les plans d'occupation des sols projetés doivent
prévoir les espaces destinés à recevoir des installations sportives.
Article 82.- L'exploitation des infrastructures sportives publiques réalisées sur concours
financier de l'État et des collectivités territoriales décentralisées peut être concédée à
toute personne physique ou morale de droit public ou privé en préservant leur caractère
sportif, sur la base d'un cahier de charges dont les clauses sont arrêtées par l'autorité
administrative compétente.
Article 83.- L'État et les collectivités territoriales décentralisées veillent, avec le concours
des fédérations sportives nationales, à l'homologation technique et sécuritaire des
infrastructures sportives ouvertes au public.
818
Article 84.- La suppression totale ou partielle d'équipements et d'infrastructures sportifs
publics, ainsi que la modification de leur affectation, sont subordonnées à l'autorisation
du ministre chargé des Sports qui peut exiger leur remplacement par une infrastructure
équivalente dans la même localité.
Article 85.- La commercialisation des espaces publicitaires implantés dans les enceintes
sportives est confiée à l'organisme gestionnaire ou l'exploitant de l'infrastructure sportive,
aux fédérations sportives nationales, aux clubs et aux ligues sportifs suivant les
modalités conventionnelles liant les parties.
Article 86.- Les gains provenant des recettes directement liées à la commercialisation
des spectacles sportifs font l'objet d'une répartition entre les clubs sportifs concernés, la
ligue, la fédération sportive nationale et le cas échéant, l'organisme gestionnaire de
l'infrastructure abritant la manifestation.
Article 87.- Sont considérées comme sujétions de prestations publiques inscrites au
budget de l'organisme gestionnaire de l'infrastructure sportive, les prestations induites par
la mise à disposition des infrastructures sportives publiques au profit :
- de l'élite sportive ainsi que de toutes les catégories des équipes nationales,
- des sportifs handicapés ;
- des sportifs scolaires et universitaires ;
- de l'encadrement et de la formation du sportif.
TITRE X : DISPOSITIONS PÉNALES
Article 88.- (1) Est puni d'une amende de 5.000.000 (cinq millions) à 10.000.000 (dix
millions) de francs CFA, tout organisateur de manifestations ou compétitions sportives
sans souscription préalable d'une assurance particulière pour la couverture des risques
encourus dans le cadre des activités organisées. (2) en cas de récidive, l'amende prévue
à l'alinéa 1er ci-dessus est doublée. La dissolution de la structure peut, dans ce cas, être
prononcée par le ministre en charge des sports.
Article 89.- Est puni de l'amende visée à l'article 88 ci-dessus, tout exploitant
d'infrastructure accueillant des activités physiques et sportives qui ne souscrit pas une
assurance particulière pour la couverture des risques dans le cadre des activités
sportives organisées.
Article 90.- Est punie, sans préjudice des sanctions prévues par la réglementation
sportive nationale et internationale, toute personne qui utilise ou incite à l'utilisation des
substances ou produits dopants, ou se rend co-auteur ou coupable de complicité de
dopage, d'une peine d'emprisonnement de six (6) mois à deux (2) ans et d'une amende
de 1.000.000 (un million) à 5.000.000 (cinq millions) de francs CFA.
Article 91.- Toute personne qui exerce l'activité de représentant d'athlète ou d'un groupe
d'athlètes sans être titulaire de la licence fédérale de« manager » est punie d'une peine
d'emprisonnement de six (6) mois à un (1) an et d'une amende de 5.000.000 (cinq
millions) à 10.000.000 (dix millions) de francs CFA ou de l'une de ces deux peines
seulement.
Article 92.- Ne sont pas considérées comme litiges d'ordre sportif, les malversations
financières constatées dans la gestion des fonds mis à la disposition des organes
chargés de la promotion des activités sportives, celles-ci sont punies conformément aux
dispositions de l'article 184 du Code pénal.
TITRE XI : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 93.- (1) En coordination avec les instances nationales et internationales,
habilitées, le ministre chargé des Sports prend les mesures nécessaires à la promotion, à
la protection de l'éthique sportive, à la prévention et à la lutte contre le dopage et la
toxicomanie dans le sport.
819
(2) en cas de faute grave ou d'inobservation des lois et règlements sportifs,
l'athlète ou le collectif d'athlètes et les personnels d'encadrement, encourent des
sanctions disciplinaires, sans préjudices des autres sanctions prévues par la législation
en vigueur.
Article 94.- Outre les dispositions prévues par la législation et la réglementation en
vigueur et en cas de faute grave engageant la responsabilité des fédérations et des
structures qui lui sont affiliées ainsi que leurs dirigeants, le ministre chargé des Sports
peut, après avis du Comité national olympique et sportif du Cameroun et du Comité
Paralympique Camerounais, prendre les mesures conservatoires appropriées.
Article 95.- (1) Tout club sportif ou ligue sportive doit, dans le cadre de l'organisation des
compétitions sportives, se conformer au programme arrêté par la fédération sportive
nationale d'affiliation.
(2) L'inobservation des dispositions de l'alinéa précédent, entraîne pour leur
auteur une amende fixée, prononcée et recouvrée par la fédération sportive nationale
concernée, conformément aux prescriptions prévues par son statut.
Article 96.- (1) Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment la
loi n° 96/09 du 5 août 1996 fixant la Charte des activités physiques et sportives.
(2) Toutefois, les textes régissant les fédérations sportives civiles, scolaires
ou universitaires doivent, dans un délai de six (6) mois à compter de la date de
promulgation de la présente loi, être mis en conformité par rapport à ses dispositions.
Article 97.- La présente loi sera enregistrée, publiée suivant la procédure d'urgence, puis
insérée au Journal officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 15 juillet 2011

820
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
Arrêté N° 01/0043 MINESUP/DAO du 11 juin 2001 créant et organisant la
Commission Centrale de Coordination du Programme Sectoriel de Lutte contre les
MST/ VIH/ SIDA au niveau de l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/:205 du 07 décembre 1997 portant organisation du gouvernement,
modifié par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère
l'Enseignement Supérieur; le décret n° 97/207 du 07 décembre 1997 portant nomination
des membres du Gouvernement;
Vu le décret n°2001/102 du 27 avril 2001 portant réaménagement du Gouvernement;
les orientations gouvernementales et les prescriptions générales du Programme National
de Lutte contre le SIDA
ARRÊTE:
Article 1er: il est créé, auprès du Ministre de l'Enseignement Supérieur, une
Commission Centrale de Coordination du Programme Sectoriel de Lutte contre les MST/
VIH/ SIDA au niveau de l'Enseignement Supérieur, ci-après dénommée « la Commission
MST ».
Article2 : La Commission MST a pour missions:
- de concourir à la mise au point du programme sectoriel de lutte contre les MST/
VIH/SIDA dans le sous-secteur de l'Enseignement Supérieur et à l'adaptation
continue des plans d'actions élaborés en liaison avec les structures compétentes
du Ministère de la Santé Publique;
- de coordonner la mise en œuvre des actions nécessaires à l'exécution de ces
Programmes Sectoriels au niveau du Ministère de l'Enseignement Supérieur et
des Institutions Universitaires Publiques et Privées,
- de veiller au bon déroulement et 2 l'efficacité des opérations de lutte initiées au
niveau de l'Enseignement Supérieur
- de centraliser les informations et les statistiques correspondantes;
- et d'assurer, pour le compte de l'ensemble des institutions Universitaires Publiques et
Privées, le rôle d'Équipe focale centrale vis à vis du Comité national de lutte contre le
Sida et ses structures techniques Correspondant officiel et d'interlocuteur central pour les
rapports périodiques et la rétro- information avec le Comité National de Lutte contre le
Sida et les structures similaires:
- de jouer, en tant que de besoin, le rôle de sentinelle et de Commission de veille
permanente chargée d'attirer l'attention des responsables des Universités et celle du
Ministère sur l'évolution des MST/SIDA en milieu universitaire.
Article 3 : la commission MST est composée ainsi qu'il suit :

821
a) Le président : le secrétaire général du ministère de l'Enseignement Supérieur ;
b) Coordonnateur technique : le directeur de l'assistance et de l'Orientation ;
c) Coordonnateur technique adjoint : l'inspecteur des services chargé du suivi des
questions de santé universitaire ;
d) Membres permanents :
Les «points focaux » du programme MST/VIH/SIDA du MINESUP ou personnes
ressources chargées de jouer le rôle d'interface pour l'animation des activités de lutte
contre le SIDA ;
- le Sous-Directeur de l'Assistance aux Étudiants ;
- le chef de la Cellule de Communication;
- le Chef de la Cellule Juridique ;
- le Chef de la Cellule du Suivi;
- le Chef du Service de la Santé universitaire;
- le Chef du Service des Activités associatives et culturelles;
- le Chef du Service de la Condition de l'Étudiant;
- un représentant de la Mutuelle Nationale des Enseignants des Universités d'État;
- un Représentant de la Mutuelle de Solidarité des Étudiants du Cameroun
(MUSEC);
- un Représentant de l'Association des Femmes Enseignantes du Supérieur
(AFESUP);
- les Chefs des Centres Médico-sociaux des Universités de Yaoundé I et de
Yaoundé II;
e) membres associés: les Chefs des Centres Médico-sociaux des autres Universités
d'État et ceux des Universités Privées.
Article 4: Le Chef de Service de la Santé universitaire assure les fonctions de
Rapporteur des réunions de la Commission MST.
Article 5: Le Président de la Commission MST peut inviter toute personne en raison de
ses compétences ou de son expertise, pour participer aux réunions, en fonction de l'ordre
du jour.
Article 6: La Commission se réunit, en tant que de besoin, sur convocation de son
Président, ou le cas échéant, de son Coordonnateur Technique.
Article 7:1) La Commission MST rend régulièrement compte au Ministre et propose des
solutions ou des recommandations aux problèmes rencontrés dans le domaine.
2) Elle établit des rapports d'activités trimestriels et semestriels qu'elle adresse au
Ministre de l'Enseignement Supérieur et au Comité National de Lutte contre le Sida
relevant du Ministère de la Santé Publique.
Article 8: Les dépenses relatives à l'exécution des missions confiées à la Commission
MST sont supportées par le budget du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 9 : Le présent arrêté sera enregistré et communiqué partout ou besoin sera.

822
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU CAMEROUN
SUPÉRIEUR REPUBLIC OF CAMEROON
MINISTRY OF HIGHER Paix - Travail - Patrie
EDUCATION ************
************ Peace - Work - Fatherland
Cabinet du Ministre ************
The minister’s office
************

Arrêté № 07/0188/MINESUP/SG/CJ/IA4 du 10 décembre 2007 Portant création,


organisation et fonctionnement du Comité de pilotage chargé de la coordination et
du suivi/évaluation de la mise en œuvre de la stratégie du sous-secteur de
l'enseignement supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution,
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur,
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement supérieur,
Vu le décret n°2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement,
Vu le décret n°2004/322 du 8 décembre 2004 portant formation du Gouvernement,
Vu le décret n°2007/268 du 7 septembre 2007 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n°2007/230 du 8 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement,
Vu le décret n°2007/269 du 07 septembre 2007 portant réaménagement du
Gouvernement,
Vu le Document de Stratégie Sectorielle de l'Éducation, Considérant les nécessités
de service,
ARRETE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Articler 1er: La présente décision porte création, organisation et fonctionnement du
comité de pilotage chargé de la coordination et du suivi/ évaluation de la mise en œuvre
de la Stratégie du sous-secteur de l'Enseignement Supérieur, ci-après désigné «le
Comité ».
Article 2 : Le Comité a pour mission de veiller à la cohérence des activités de mise en
œuvre de la Stratégie du sous-secteur de l'Enseignement Supérieur.
À ce titre, il est notamment chargé:
- de la synergie des activités concourant au développement de l'Enseignement
Supérieur, conduites par les différents Ministères et partenaires au
développement impliqués dans le secteur de l'Enseignement Supérieur;
- de l'harmonisation des procédures d'intervention dans le secteur ;
- de l'information des acteurs intervenant dans le secteur;
- de la supervision de la réalisation des revues institutionnelles;

823
- de l'actualisation des plans d'actions prioritaires (PAP) et des cadres de
dépenses à moyen terme (CDMT) correspondants, ainsi que de la pro-
grammation opérationnelle des projets;
- de la cohérence de la Stratégie du sous-secteur de l'Enseignement Supérieur
avec la Stratégie nationale pour la réduction de la pauvreté, la Stratégie
sectorielle de l'éducation et les autres stratégies sectorielles;
- de la contribution du secteur au suivi/évaluation de la mise en œuvre du
Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) ;
- de la recherche des solutions durables au financement de l'enseignement
supérieur, en concertation avec tous les partenaires intéressés ;
- du suivi et de l'appui à la mise en œuvre des programmes initiés dans le secteur.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 3 : (1) Le Comité est composé ainsi qu'il suit :
Président : le Ministre de l'Enseignement Supérieur ;
Vice-président : le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur ;
Membres:
- le Représentant du Ministère de l'Économie, de la planification et de
l'Aménagement du Territoire ;
- le Représentant du Ministère des Finances ;
- le Représentant du Ministère de la Recherche scientifique et de l'Innovation;
- le Représentant du Ministère de la Jeunesse ;
- leReprésentantduMinistèredel'EmploietdelaFormationProfessionnelle;
- le Représentant du Ministère de l'Industrie, des Mines et du Développement
Technologique ;
- le Représentant du Ministère du Ministère de la Santé ;
- le Représentant du Ministère de l'Agriculture ;
- le Représentant du Ministère de l'Élevage et de la pêche ;
- le Représentant du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de
l'Économie Sociale et de l'Artisanat ;
- le Représentant du Ministère des Enseignements Secondaires ;
- le Représentant du Ministère de l'Éducation de Base ;
- le Représentant du Comité Technique de Suivi des Programmes Économiques ;
- le Secrétaire Permanent du Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique ;
- le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur ;
- six (06) représentants des Universités d'État dont un (01) par Université ;
- deux (02) représentants des Institutions privées d'enseignement supérieur ;
- trois (0) représentants des Organisations de la Société Civile ;
- le Superviseur Général du Secrétariat Technique du Comité ;
- le Coordinateur Général du Secrétariat Technique du Comité.
Toutefois, le président peut, en tant que de besoin, inviter toute personne à prendre
part aux travaux du Comité, en raison de ses compétences ou de son expérience sur les
questions à l'ordre du jour.
Les partenaires techniques et financiers impliqués dans le secteur peuvent être
invités à participer aux travaux du Comité en qualité d'observateurs.
Article 4 : (1) Le Comité se réunit au moins une fois par an, sur convocation de son
Président.
Les convocations qui indiquent la date, l'heure, le lieu ainsi que l'ordre du jour de la
réunion, sont adressées aux membres au moins sept (7) jours avant la date des

824
réunions. Elles sont accompagnées des documents de travail.
Le Comité produit annuellement un Rapport de suivi/évaluation de
lamiseenœuvredelaStratégiedusous-secteurdel'EnseignementSupérieur.
Article 5 : (1) Pour l'accomplissement de ses missions, le Comité dispose d'un
Secrétariat Technique chargé:
- de l'exécution des directives et orientations arrêtées par le Comité;
- de l'organisation, de la préparation et du secrétariat des travaux du Comité;
- de la rédaction des comptes rendus, des relevés des résolutions et des rapports
des travaux du Comité;
- de la conduite des études et activités techniques relatives aux travaux du Comité;
- de l'assistance à la maîtrise d'ouvrage des études relatives à la mise en œuvre
- de la stratégie du sous-secteur de l'enseignement supérieur confiée à des
consultants extérieurs;
- de l'exécution de toutes les tâches à lui confiées par le Comité et concourant à la
réalisation des missions de celui-ci.
(2) L'organisation et la composition du Secrétariat Technique sont fixées par décision du
Président du Comité.
Article 6: Le Comité peut, en tant que de besoin, créer en son sein des Groupes
Thématiques chargés de traiter des questions techniques spécifiques.
CHAPITRE III : DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 7 : (1) Les membres du Comité bénéficient des facilités de travail nécessaires à
l'accomplissement de leur mission. (2) Les fonctions de Président, Vice-Président et
membres du Comité et du Secrétariat Technique sont gratuites. Toutefois, le Président,
le Vice-Président et les membres peuvent bénéficier d'une indemnité de session dont le
montant est fixé par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 8 : Les charges de fonctionnement du Comité et du Secrétariat Technique sont
supportées par le budget du Ministère de l'enseignement supérieur et les concours
éventuels des partenaires au développement.
Article 9 : Le Secrétaire Général et le Directeur des Affaires Générales du Ministère de
l'Enseignement supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du
présent arrêté qui sera enregistré et communiqué partout où besoin sera.

825
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Arrêté № 217/PM du 19 décembre 2007 fixant les modalités d'exécution du


Programme d'Appui à la Composante Technologique et Professionnelle de
l'Enseignement Supérieur.

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


Vu la Constitution ;
Vu la loi № 098/004 du 18 avril 1998 d'orientation de l'éducation au Cameroun ;
Vu la loi № 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur ;
Vu le décret № 911089 du 04 mai 1992 précisant les attributions du Premier
Ministre, modifié et complété par le décret n° 95/145 bis du 04 août 1995 ;
Vu le décret № 2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété -par le décret n° 2007/268 du 07 septembre 2007 ;
Vu le décret n° 2004/321 du 08 décembre 2004 portant nomination d'un Premier
Ministre;
Vu le décret n° 2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er: Le présent Arrêté fixe les modalités d'exécution du Programme d’Appui à
la Composante Technologique et Professionnelle de ^Enseignement Supérieur, ci-après
dénommé «PRO ACTP ».
ARTICLE 2.- (1) Placé sous l'autorité du Ministre de l'Enseignement Supérieur, le PRO
ACTP a pour mission d'améliorer la capacité des filières technologique, de formation des
médecins et des cadres paramédicaux et de formation des enseignants et des cadres
aux métiers de l'éducation de l'Enseignement Supérieur, dans l'optique d'accompagner le
développement socioéconomique du Cameroun. (2) A ce titre, il vise notamment :
- l'amélioration des capacités du dispositif de pilotage et du management ;
- le renforcement du dispositif institutionnel d'appui il l'insertion et il l'implication du
milieu socioprofessionnel dans la vie des institutions technologiques et
professionnelles;
- l'amélioration de l'offre de la composante technologique et professionnelle à
produire des professionnels adaptés aux besoins du pays dans les filières de la
santé, de l'ingénierie et de l'éducation.
ARTICLE 3.- (1) Le PRO-ACTP se décline en deux (2) composantes:
a) La première composante du Programme comprend trois (3) volets:
Voler 1 : réhabilitation ;
Volet 2 : constructions ;
Volet 3 : réformes institutionnelles.
b) La deuxième composante du Programme comporte des éludes en vue de la
Réhabilitation de certains Établissements.
(2) Une décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur précise les établissements
bénéficiaires des différentes composantes.
CHAPITRE II : DES ORGANES D'EXECUTION
ARTICLE 4.- Le PRO ACTP comprend les organes ci-après:
826
- un Comité de Pilotage;
- une Unité de Gestion;
- des Cellules Opérationnelles de Suivi.
SECTION I : DU COMITE DE PILOTAGE
ARTICLE 5.- Le Comité de Pilotage a pour mission de veiller à la bonne exécution du
PRO ACTP. Ace titre, il est notamment chargé:
- de la définition des orientations du Programme;
- de la coordination, du suivi et de l'évaluation du Programme;
- de l'approbation du plan d'action semestriel et du projet de budget y afférent
- élaboré par l’Unité de Gestion du Programme;
- du contrôle de la gestion du Programme;
- du respect de la mise en œuvre des recommandations des rapports d'audit du
Programme.
- de l'appréciation des indicateurs de performances ou de suivi/évaluation du
- Programme et de l'adoption de toutes les mesures nécessaires à leur évaluation
et leur atteinte.
ARTICLE 6.- (1) Le Comité de Pilotage est composé ainsi qu'il suit :
Président: Le Ministre de l'Enseignement Supérieur ou son représentant.
Membres
- Ministère des Finances;
- un représentant du ministère de l'Économie, de la Planification et de
l'Aménagement du Territoire ;
- un représentant du ministère de l'industrie, des Mines et du Développement
Technologique;
- un représentant du Ministère des Enseignements Secondaires ;
- un représentant du Ministère de l'Éducation de Base;
- un représentant du Ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle;
- un représentant du Ministère de la Santé Publique ;
- un représentant du Ministère du Développement Urbain et de l'Habitat;
- un représentant du Ministère des Domaines el des Affaires Foncières;
- le Directeur des Affaires Générales du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
- le Chef de la Cellule Juridique du Ministère de l'Enseignement Supérieur
- le Secrétaire permanent du CCS/PPTE Ou son représentant;
- un représentant du Patronat;
- un représentant de la société civile,
(2) Les chefs des Institutions Universitaires concernées sont membres de droit du
Comité de pilotage.
(3) Le Président peut, en fonction des questions inscrites à l'ordre du jour, inviter toute
personne en raison de sa compétence à participer aux travaux avec voix consultative,
(4) Le secrétariat du Comité est assuré par l'Unité de Gestion du PRO ACTP.
(5) La composition du Comité est constatée par décision du Ministre de l'Enseignement
Supérieur.
ARTICLE 7.- (1) Le Comité de Pilotage se réunit deux (2) fois par an en sessions
ordinaires. La première session dite de planification est réservée à l'adoption du plan
d'action et du budget du Programme. La deuxième session dite d'évaluation est
consacrée à l'examen des progrès réalisés, des difficultés rencontrées et la définition des
nouvelles orientations à donner au Programme.
(2) Il peut se réunir en session extraordinaire, à l'initiative du Président

827
ou sur proposition des deux tiers (2/3) des membres.
(3) Les convocations indiquent la date, l'heure, l'ordre du jour et le lieu
de la réunion, Elles doivent impérativement être accompagnées de tous les documents
utiles susceptibles d'éclairer les membres' du Comité. Elles sont adressées aux membres
huit (08) jours au moins avant la date prévue pour la réunion. En cas d'urgence, ce délai
peut être ramené à trois (03) jours.
(4) Le comité ne peut valablement délibérer que si les deux tiers (2/3)
au moins de ses membres sont présents.
(5) Chaque membre dispose d'une (01) voix. Les décisions du Comité
sont prises à la majorité simple des membres présents. En cas d'égalité de voix, celle du
Président est prépondérante.
(6) A l'issue de chaque réunion, le Comité adresse un rapport au Pre-
mier Ministre à la diligence de son Président. Une copie dudit rapport est adressée au
Ministre chargé des finances ainsi qu'à chaque Recteur impliqué dans la réalisation du
PRO ACTP.
SECTION II : DE L'UNITE DE GESTIONDU PRO ACTP
ARTICLE 8.- Placée sous l'autorité d'un Coordonnateur, l'Unité de Gestion du
Programme est chargé d'assurer le suivi de l'exécution du Programme et la liaison entre
les Universités impliquées dans sa réalisation.
ARTICLE 9.- (1) L'Unité de Gestion du Programme comprend:
- un Coordonnateur ;
- un Responsable Administratif et Financier;
- un Responsable de la Communication ;
- un Secrétaire;
- un Agent d'Appui.
(2) Le recrutement du personnel de l'Unité de Gestion du Programme se
fait sur appel à candidature.
ARTICLE 10:- (1) Les Termes de Référence des personnels de l'Unité de Gestion du
PRO ACT et les modalités de fonctionnement de ladite Unité, sont définis dans le Manuel
de Procédures administratives et financières du PRO ACTP.
(2) La composition de l'Unité de Gestion du Programme est constatée
par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
SECTION III : DES CELLULES OPERATIONNELLES DE SUIVI
ARTICLE 11.- Chaque Université ou Établissement à statut spécial impliqué dans la
réalisation du PRO ACTP comporte en son sein une Cellule Opérationnelle de Suivi.
ARTICLE12.- La cellule Opérationnelle de Suivi est chargée d'assister le Recteur ou le
Chef d'établissement à statut spécial concerné dans le cadre de la conduite du PRO
ACTP.
À ce titre, elle :
- assure la coordination des activités des composantes du Programme dans l'Université
concernée;
- assure la liaison avec l'Unité de Gestion du Programme;
- élabore les rapports trimestriels sur avancement de l’exécution du Programme dans
l’Université concernée;
- veille à la bonne exécution des activités du Programme ;
- suit les indicateurs de performance;
- suit la mise en œuvre des recommandations du Comité de Pilotage;

828
- suit la mise en œuvre des recommandations des rapports d'audit techniques.
ARTICLE 11- La Cellule Opérationnelle de suivi est composée ainsi qu'il suit:
Président : le Recteur de l'Université ou le Chef d'Établissement à statut spécial
concerné;
- un Coordonnateur Technique;
- le ou les responsables -des Établissements concernés;
- un responsable chargé de la passation des marchés;
- un/une secrétaire comptable ;
- un Agent d'appui.
ARTICLE 14.-(1) Le Coordonnateur Technique, le Responsable de la Passation des
marchés, le Secrétaire Comptable et l'Agent d'Appui, sont recrutés sur appel à
candidature.
(2) Les Chefs d'Établissements bénéficiaires du Programme suivent les
activités menées dans lesdits Établissements.
(3) L'organisation et les modalités de fonctionnement des Cellules Opé-
rationnelles de Suivi et les Termes de Référence des responsables desdites cellules sont
précisées par les dispositions du Manuel des Procédures administrative, financière et
comptable du PRO ACTP.
(4) la composition de la cellule opérationnelle de Suivi est constatée par
décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE III : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 15.- Les activités du PRO ACTP sont financées par les ressources IADM, le
budget de l'État et éventuellement les appuis d'autres partenaires techniques et
financiers du secteur de l'éducation.
ARTICLE 16.- (1) Le Ministre de l'Enseignement Supérieur est l'Ordonnateur des
dépenses du PRO ACTP.
(2) Le Coordonnateur Général est l'ordonnateur délégué des dépenses
de fonctionnement de l'Unité de Gestion du Programme.
Les Coordonnateurs Techniques des Cellules Opérationnelles de Suivi sont les
ordonnateurs délégués des dépenses de fonctionnement des Cellules Opérationnelles de
Suivi.
ARTICLE 17.- Le personnel chargé de la gestion du Programme bénéficie d'une
indemnité dont le montant est fixé par un texte particulier du Ministre de
ARTICLE 18.- (1) Les activités du PRO ACTP sont prévues pour une période de cinq
(05) ans, renouvelable éventuellement. .
(2) Les structures prévues par le présent arrêté sont dissoutes d'office à
l'expiration du Programme
(3) A la fin du Programme, le Président du Comité de Pilotage adresse
un Rapport final au Premier Ministre.
ARTICLE 19.- Le présent arrêté sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 19 décembre 2007
Le premier ministre chef du
gouvernement
INONI Ephraïm

829
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************

Arrêté № 13/0574/MINESUP/DCAA/DAJ/SDDA du 02 novembre 2013 portant


création, organisation et fonctionnement de la Commission Technique ad hoc
chargée des opérations relatives à la délivrance des diplômes relevant du Ministère
de l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la Loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement
Supérieur;
Vu la Loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État;
Vu la Loi n°2012/014 du 21 décembre 2012 portant Loi des Finances de la
République du Cameroun pour l'exercice 2013;
Vu le Décret n°77/41 du 03 février 1977 fixant les attributions et l'organisation des
Contrôles Financiers;
Vu le Décret n°2013/159 du 15 mai 2013 fixant le régime particulier du Contrôle
Administratif des Finances Publiques;
Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993, modifié et complété par le Décret
n°2005/342 du 10 septembre 2005 portant dispositions communes aux Universités;
Vu le Décret n°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux Institutions Privées d'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le Décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement;
Vu le Décret n°2012/433 du 01 octobre 2012 portant organisation "du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu la lettre Circulaire n°006/CAB/PM du 27 mai 2010 relative à la détermination du
montant des indemnités des membres des Comités et Secrétariats Techniques;
Vu la Circulaire n°13/001/MINEFI du 08 janvier 2013 portant instructions relatives à
l'exécution et au contrôle de l'exécution du budget de l'État des établissements publics
administratifs, des collectivités décentralisées et des autres organismes subventionnés
pour l'exercice 2013 ;
Vu la Décision n°18130760/MINESUP/SG/DAJ du 04 novembre 2013 fixant la
répartition des frais d'inscription des candidats aux Examens Nationaux du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Considérant les nécessités de service,
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er: Il est créé, auprès du Ministère de l'Enseignement Supérieur, une
Commission Technique ad hoc chargée des opérations relatives à la délivrance des
diplômes, ci-après désignée « La Commission ».
Article 2 : (1) La Commission est chargée de :
830
- la production des statistiques relatives à la délivrance des diplômes;
- la formulation des propositions en vue de l'apurement du passif de la
- délivrance des diplômes;
- l'instruction des dossiers en vue de la délivrance des diplômes;
- la mise en place et de la sécurisation d'une banque de données des diplômés de
l'Enseignement Supérieur.
(2) Les Institutions Internationales ou celles bénéficiant d'un statut similaire
ne sont pas concernées par le présent arrêté.
CHAPITRE II: DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 3: (1) La Commission est composée ainsi qu'il suit:
Président: Le Ministre de l'Enseignement Supérieur; Vice-Président: Le Secrétaire
Général;
Coordonnateur Général: L'Inspecteur Général des Affaires Académiques;
Coordonnateur Général Adjoint: L'Inspecteur Général des Services;
Coordonnateur Technique: Le Directeur de la Coordination des Activités Académiques;
Membres:
- Le Conseiller Technique n° I;
- Les Chefs d'Établissements concernés ou leur représentant;
- Le Chef de la Division des Affaires Juridiques;
- Le Sous-Directeur de la Diplômation et de l'Authentification;
- Le Chef de la Cellule de la Diversification de l'Offre de Formation et des
Programmes d'Enseignement;
- Les Chefs des Divisions des Programmes d'Enseignement des Universités
concernées;
- Deux (02) représentants des Institutions Privées d'Enseignement Supérieur;
- Le Sous-Directeur de l'Accueil, du Courrier et de Liaison;
- Le Chef de Service de la Diplômation;
- Le Chef de Service de la Vérification et de l'Authentification des Diplômes;
- Le Chef de Service du Courrier et de
Liaison.
Secrétariat Technique: Placé sous la responsabilité opérationnelle du Sous-Directeur
de la Diplômation et de l'Authentification, il est composé des membres Ci-après :
- Le Chef de Service de la Diplômation;
- Le Chef de Service de la Vérification et de l'Authentification des Diplômes;
- Les cadres de la Sous-Direction de la Diplômation et de l'Authentification;
- Les agents de la Direction de la Coordination des Activités Académiques.
(2) Le Président de la Commission peut inviter toute autre personne phy-
sique à prendre part aux travaux de la Commission, en raison de son expertise.
Article 4: La Commission est constituée des trois Sous-Groupes de travail ci-après:
- Le Sous-Groupe de travail № 1 ;
- Le Sous-Groupe de travail № 2 ;
- Le Sous-Groupe de travail № 3.
Article 5: (1) Placé sous la supervision du Sous-Directeur de la Diplômation et de
l'Authentification, assisté du Chef de Service de la Vérification et de l'Authentification des
Diplômes, le Sous-Groupe de travail № 1 est en charge des Établissements Facultaires.
(2) Placé sous la supervision du Chef de Service de la Diplômation, le Sous-
Groupe de travail № 2 est en charge des Établissements Technologiques et
Professionnels.
831
(3) Placé sous la supervision du Chef de Service de la Vérification et de
l'Authentification des Diplômes, le Sous-Groupe de travail № 3 est en charge des
Établissements Publics d'Enseignement Supérieur à Statut Particulier sous tutelle.
Article 6: Les Sous-Groupes de travail prévus aux articles 4 et 5 ci-dessus sont chargés
de préparer les dossiers, faire des statistiques et des propositions. À cet effet, ils se
réunissent en tant que de besoin au Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 7: La composition des trois Sous-Groupes de travail susvisés est fixée, au plus
tard une semaine avant la tenue de leurs réunions, par Note de Service du Ministre de
l'Enseignement Supérieur.
Article 8: (1) La Commission se réunit en session ordinaire trois fois par an, sur
convocation de son Président qui fixe la date, le lieu et le projet d'ordre du jour.
Dans ce cas, la session ordinaire est nécessairement précédée des réunions des Sous-
Groupes de travail.
(2) La Commission peut également se réunir en session extraordinaire sur
convocation de son Président.
(3) Les convocations sont adressées aux membres au plus tard quinze (15)
jours avant la tenue de la session.
Article 9: À la fin de l'examen des dossiers, la Commission transmet au Ministre de
l'Enseignement Supérieur son avis en vue de la délivrance des diplômes. Les dossiers
rejetés sont transmis aux établissements concernés en indiquant le(s) motif(s) du rejet.
Article 10: Les dépenses de fonctionnement de la Commission sont supportées par le
budget du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE III: DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 11: Les fonctions de Président, Vice-Président, Coordonnateur Général,
Coordonnateur Général Adjoint, Coordonnateur Technique et Membres de la
Commission sont gratuites. Toutefois ceux-ci ainsi que les personnes invitées peuvent
bénéficier des indemnités de sessions dont les montants et les modalités sont fixées
conformément à la réglementation en vigueur.
Article 12 : Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur, les Chefs
des Institutions Universitaires Publiques, le Directeur de la Coordination des Activités
Académiques du MINESUP, les Chefs d'Établissements sous tutelle académique, les
Chefs d'Institutions Privées d'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'application du présent Arrêté qui sera enregistré partout où besoin sera.
Yaoundé le 20 novembre 2013

Ampliations:
- CAB/MINESUP;
- SG/MINESUP;
- IGS/IGA/MINESUP;
- DCAA/MINESUP;
- DAJ/MINESUP;
- Institutions Universitaires Publiques;
- Institutions Privées concernées ;
- Intéressés ;
- Chrono/Archives.

832
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU CAMEROUN
SUPÉRIEUR Paix - Travail - Patrie
************ ************

Décision № 99/699/MINESUP/CAB du 16 avril 1999 fixant les modalités


d'organisation interne et de fonctionnement des Inspections Générales du
Ministère de l'Enseignement Supérieur.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/097 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n°97/207 du 7 décembre 1997 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
DÉCIDE:
er
Article 1 .- (1 ) Pour l'exécution des missions d'inspection et de contrôle qui leur sont
dévolues par les textes organiques, ainsi que des études et travaux spéciaux qui peuvent
leur être confiés, l'Inspection Générale des Services et l'Inspection Générale Académique
du Ministère de l'Enseignement Supérieur sont organisées en Sections d'Études et de
Contrôle, spécialisées dans des domaines d'activités déterminés.
(2) Chaque Section d'Études et de Contrôle comprend un Chef de Sec-
tion, et un ou deux Assistants désignés parmi les hauts fonctionnaires et les cadres de
haut niveau mis, à titre permanent, à la disposition des Inspecteurs Généraux.
Article 2.- (1) L'Inspection Générale des Services comporte quatre (4) Sections
d'Études et de Contrôle, couvrant les domaines d'activités ci-après:
- Management des Services et Consultations Juridiques (MSCJ)
- Encadrement des Étudiants et Contrôle des Financements
Publics ECFP)
- Affaires Médico-Sociales et Sanitaires (AMS)
- Affaires Socio-Culturelles et Associatives (ASCA).
(2) L'Inspection Générale Académique comporte quatre (4) Sections
d'Études et de Contrôle, couvrant les domaines d'activités ci-après:
- Évaluations des Enseignements et Contrôle des Effectifs (EVCE)
- Plans de Développement, Réformes et Projets (PDRP)
- Suivi des Enseignants et des Normes Académiques (SENA)
Coopération et Partenariats Universitaires (CPU).
Article 3.- (1) Les Chefs de Section assurent, sous l'autorité de l'Inspecteur Général, le
suivi, l'évaluation et le contrôle des activités relevant des domaines qui leur sont confiés.
(2) Les Assistants accomplissent les missions spécifiques et exécutent les
travaux qui leur sont confiés par les Inspecteurs sous l'autorité desquels ils sont placés,
ou par l'Inspecteur Général.
Article 4.- (1) Les Chefs de Section et les Assistants sont désignés par décision du
Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Les Inspecteurs sont désignés Chefs de Section,-Responsables d'un ou de plusieurs

833
domaines d'activités.
Les Assistants peuvent être désignés, à titre intérimaire, Chefs de Section,
Responsables de l'un des domaines d'activités déterminés ci-dessus.
Article 5.- Les personnels relevant des Structures internes du Ministère de
l'Enseignement Supérieur, ou des Institutions et Établissements Universitaires, peuvent
être sollicités, à titre ponctuel, auprès des Responsables Compétents, par l'Inspecteur
Général des Services ou par l'Inspecteur Général Académique.
Article 6.- Les dépenses afférentes à l'exécution des missions et des travaux confiés
aux Sections d'Études et de Contrôle instituées par les dispositions ci-dessus seront
supportées par le budget de fonctionnement du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 7.- Le Secrétaire Général, les Inspecteurs Généraux, les Directeurs des Affaires
Générales, de l'Assistance et de l'Orientation, et du Développement de l'Enseignement
Supérieur, et le Chef de la Division de la Prospective, de la Recherche et de la
Coopération, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution des présentes
dispositions.
Article 8.- La présente décision sera enregistrée, puis communiquée partout OÙ besoin
Sera.

834
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIRECTION DES AFFAIRES DEPARTMENT OF GENERAL
GÉNÉRALES
AFFAIRS
************
************

Service de la Formation et des Stages

Décision № 00/0271/MINESUP/SG/DAG/SFS portant création et organisation d'une


Commission Interne des Stages de Formation et de Perfectionnement au Ministère
de l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu le Décret n°085/11 07 du 06 août 1985 fixant les conditions de désignation et le
régime de rémunération des stagiaires;
Vu la loi n°92/007 du 14 août 1992 portant Code du Travail;
Vu le Décret n°78/484 du 08 novembre 1978 portant dispositions communes
applicables aux Agents de l'État relevant du Code du Travail;
Vu le Décret n°94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction
Publique de l'État;
Vu le Décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant Organisation du Gouvernement;
Vu le Décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant Formation du Gouvernement;
Vu le Décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant Organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ; Considérant les nécessités de service,
DÉCIDE:
Article 1.-Il est créé au sein du Ministère de l'Enseignement Supérieur, une
Commission Interne des Stages ci-dessous dénommée « la Commission ».
Article 2.- (1) La Commission est chargée de la Programmation des stages internes de
formation et de perfectionnement administratif et de la Sélection des candidatures des
personnels non-enseignants du Ministère.
(2) Elle est également chargée de la sélection des candidatures aux for-
mations offertes par les Organismes extérieurs et de toute autre tâche à elle confiée par
le Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 3.- (1) La Commission est composée ainsi qu'il suit:
Président: Le Directeur des Affaires Générales du Ministère de l'Enseignement
Supérieur;
Membres:
835
- Un Représentant du Secrétariat Général;
- Un Représentant du Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur;
- Un Représentant du Directeur de l'Assistance et de l'Orientation;
- Un Représentant du Chef de Division de la Prospective, de la Recherche et de la
Coopération;
- Un Représentant de la Cellule Juridique;
- Le Supérieur Hiérarchique du Candidat à la formation ;
- Le Contrôleur Financier Spécialisé auprès du MINESUP ;
- Le Chef du Service de la Formation et des Stages;
- Le Chef du Service du Personnel;
- Le Chef du Service du Budget et du Matériel.
(2) La Commission peut s'adjoindre toute autre personne en raison de sa
compétence.
Article 4.- (1) La Commission se réunit une fois par an, au plus tard au mois de Mai, sur
convocation de son président.
(2) Toutefois, elle peut, en tant que de besoin, se réunir en session ex-
traordinaire sur convocation de son président.
Article 5.- Le secrétariat de la Commission est assuré par la Direction des Affaires
Générales (Service de la Formation et des Stages et Service du Personnel) qui est
chargée de :
- la préparation des dossiers à soumettre à la Commission;
- la rédaction des comptes-rendu, des rapports et des procès-verbaux des travaux
de la Commission, et la conservation des documents de la Commission.
Article 6.- Les dépenses d'organisation et de fonctionnement de la commission Interne
des Stages du MINESUP sont supportées par le Budget de la Direction des Affaires
Générales.
Article 7.- Une liste signée du Ministre de l'Enseignement Supérieur arrête le nombre
de candidats retenus par la Commission pour effectuer des stages de formation.
Article 8.- Le Secrétaire Général et le Directeur des Affaires Générales sont, chacun en
ce qui le concerne, chargés de l'exécution de la présente décision qui prend effet à
compter de sa date de signature.

Ampliations :
- CAB/MINESUP
- SG/MINESUP
- IGS/IGA
- Ct1CT2
- DAG - DAO - DDES – DPRC
- CFS/MINESUP
- CHRONO/ARCHIVES.

836
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIVISION DE LA PROSPECTIVE, DE LA FORWARD PLANNING, RESEARCH
RECHERCHE ET DE LA COOPÉRATION AND CO-OPERATION DIVISION
************ ************
CELLULE DE LA COOPERATION CO-OPERATION UNIT

Décision № 18080423/MINESUP/SG/DPRC du 26 mai 2008 portant création du


comité d'étude et d'approbation des projets d'accords et conventions de
coopération universitaire

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la loi n°2007/005 du 26 décembre 2007 portant Loi de Finances de la République
du Cameroun pour l'exercice 2008 ;
Vu la Loi n°005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu l'Ordonnance n°62/OF/4 du 07 février 1962 portant régime financier du Cameroun,
modifiée par la Loi n° 2002/001 du 19 avril 2002 ;
Vu le Décret n°2004/320 du 22 septembre 2006 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le Décret n° 2005/145 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°2007/269 du 7 septembre 2007 portant réaménagement du
Gouvernement;
Vu la Circulaire n°08/ 00003/ MINFI du 15 janvier 2008 portant instructions relatives à
l'exécution et au contrôle de l'exécution du budget de l'État et des Organismes
subventionnés pour l'exercice 2008 ;
Considérant les nécessités de service;
DÉCIDE:
er
Article 1 : Il est créé au sein du Ministère de l'Enseignement Supérieur, un Comité
d'Étude et d'Approbation des Projets d'Accords et Conventions de Coopération devant
être signés par les Chefs d'Institutions d'Enseignement Supérieur nationales ci-après
dénommé le « Comité ».
Article 2 : Le Comité a pour missions:
- Examiner et proposer des amendements aux projets de coopération soumis à

837
l'attention de Monsieur le Ministre de l'Enseignement Supérieur;
- Contribuer à la connaissance en amont des termes de référence de l'accord ou
convention de coopération en voie de signature;
- Diffuser, dynamiser et étendre éventuellement les partenariats aux autres institutions
d'enseignement supérieur ;
- Apprécier la pertinence académique des programmes d'échanges à développer.
Article 3 : Le Comité est composé ainsi qu'il suit:
(1) Président: Le Ministre de l'Enseignement Supérieur
(2) Vice-Président: Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur
(3) Coordonnateur Général: Le Chef de Division de la Prospective, de la Recherche et de
la Coopération
(4) Rapporteur: Le Chef de la Cellule de Coopération
(5) Membres:
- Un Représentant de l'Inspection Générale des Services
- Un Représentant de l'Inspection Générale des Affaires Académiques
- Le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur ou son
Représentant
- Le Directeur en charge des Accords et Conventions de coopération au Ministère
des Relations Extérieures ou son Représentant
- Le Chef de la Cellule Juridique ou son Représentant
- Le Chef de la Cellule de la Prospective
- Le Chef de la Cellule de la Promotion de la Recherche Universitaire
- Le Chef de la Cellule des Statistiques et du Système d'Information Universitaire
Tous Chargés d'Études Assistants de la Division de la Prospective, de la Recherche et
de la Coopération.
Le Président du Comité peut faire appel à toute autre personne en fonction de ses
compétences ou de son expertise sur les questions inscrites à l'ordre du jour, pour
prendre part à ses travaux avec voix consultative.
Article 4: Le Comité se réunit au Ministère de l'Enseignement Supérieur en tant que de
besoin, sur convocation ou en exécution des instructions de son Président.
Article 5 : (1) Les réunions sont présidées par le Coordonnateur Général;
Le Secrétariat du Comité est assuré, par le Chef de la Cellule de la Coopération;
Le rapport des travaux du Comité, établi par le Coordonnateur Général, est transmis au
Ministre de l'Enseignement Supérieur pour sanction.
Article 6 : Les dépenses liées au fonctionnement du Comité sont supportées par le
budget du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 7 : Les fonctions de Président, Vice-président, Coordonnateur Général,
Rapporteur ou de Membre du Comité sont gratuites. Toutefois, des indemnités de
session peuvent être accordées aux intéressés par décision du Ministre de
l'Enseignement Supérieur.
Article 8 : Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur et le Chef
de Division de la Prospective, de la Recherche et de la Coopération sont chargés,
838
chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré et
communiqué partout où besoin sera.
Yaoundé, le 26 mai 2008

Ampliations
- CAB/MINESUP
- MINREX
- Recteurs/VC
- SG/MINESUP
- IGS
- IGA –DAG
- CJ/MINESUP
- CF/MINES
UP
- Directions et Divisions/MINESUP
- Cellules/DPRC
- SDC/Chronos Archives

839
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIRECTION DES AFFAIRES DEPARTMENT OF GENERAL
GÉNÉRALES AFFAIRS
************ ************
SOUS-DIRECTION DU BUDGET, DU SUB-DEPARTMENT OF MAINTENANCE,
MATÉRIEL ET DE LA MAINTENANCE MATERIAL AND BUDGET
SERVICE DU BUDGET BUDGET OFFICE
************ ************

Décision № 18090404/MINESUP/SG/DAG/SDBMM/ej du 19 mai 2009 portant


création et organisation d'un Comité d'élaboration du portefeuille des projets du
Ministère de l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la Loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu la Loi n°2008/012 du 29 décembre 2008 portant Loi de Finances de la République
du Cameroun pour l'exercice 2009 ;
Vu la Loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant Régime Financier de l'État;
Vu le Décret n°77/41 du 03 février 1977 portant attributions et organisant les Contrôles
Financiers ;
Vu le Décret 2007/268 du 07 septembre 2007 modifiant et complétant certaines
dispositions du Décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le Décret n° 2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le Décret n°20051142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu la circulaire № 00000002/MINFI du 14 janvier 2009 portant instructions relatives à
l'exécution et au contrôle de l'exécution du budget de l'État et des organismes
subventionnés pour l'exercice 2009 ;
Vu les nécessités de services;
DÉCIDE :
er
Article 1 : Il est créé au Ministère de l'Enseignement Supérieur, un Comité
d'élaboration du portefeuille des Projets du Ministère de l'Enseignement Supérieur ci-
après désigné «le Comité».
CHAPITRE I : MISSION ET ORGANISATION
Article 2 : (1) Le Comité a pour missions d'assurer le pilotage, la coordination,
l'exécution et le suivi des opérations relatives à l'élaboration d'un portefeuille des projets
au Ministère de l'Enseignement Supérieur.
(2) A ce titre, le Comité est chargé de :

840
- Recenser, en conformité avec le DSRP, la stratégie sectorielle de l'éducation et le
CDMT du MINESUP, les idées de projets, les projets et les programmes réalisables à
l'horizon 2013;
- Élaborer pour chaque idée de projet ou projet recensé, une fiche conforme aux
exigences du MINEPAT;
- Initier, définir et/ou élaborer les termes de références de chaque projet retenu;
- Conduire et diligenter toutes les procédures relatives à l'élaboration des projets retenus
et à la recherche des financements;
- Superviser et contrôler l'exécution des projets.
Article 3 : Le Comité comprend: une Commission de Supervision Générale et une
Commission de Coordination Technique.
Article 4: La Commission de Supervision Générale est composée ainsi qu'il suit :
Président: Monsieur le Ministre de l'Enseignement Supérieur ;
Membres:
MM.
- le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
- l'Inspecteur Général des Services/MINESUP ;
- l'Inspecteur Général des Affaires Académiques/MINESUP ;
- le Secrétaire Permanent du Conseil de l'Enseignement Supérieur ;
- le Président de la Commission Nationale de l'Enseignement Supérieur Privé;
- le Président de la Commission de Coordination Technique;
- toute autre personne désignée par le MINESUP.
Rapporteurs:
Mmes.
- le Directeur des Affaires Générales;
- le Chef de la Cellule Juridique.
Article 5: La Commission de Coordination Technique est composée ainsi qu'il suit:
Président: Le Directeur de l'École Nationale Supérieur Polytechnique;
Vice-Présidents:
- le Directeur des Affaires Générales;
- le Coordonnateur Général du PRO-ACTP;
Membres.
MM.
- le Conseiller Technique n° 2 ;
- l'Inspecteur des Services n° 2;
- l'Inspecteur des Services n° 3;
- l'Inspecteur des Affaires Académiques n° 4 ;
- le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur;
- le Représentant du MINEPAT;
- le Représentant du MINFI ;
- le Chef de la Cellule des Statistiques et du Système d'Information.
Rapporteurs:
- le Sous-Directeur du Budget, du Matériel et de la Maintenance;
- le Chef Service du Budget;
- Mme le Chef du Service du Suivi des Projets;
- M. le Chef Service du Matériel et de la Maintenance;
841
Article 6: Le Président de la Commission de Coordination Technique peut faire appel à
toute personne, en fonction je son expertise, pour prendre part aux travaux de ladite
Commission.
Article 7: (1) La Commission de coordination technique se réunit en tant que de besoin,
au Ministère de l'Enseignement Supérieur ou en tout autre lieu, sur convocation de son
Président.
(2) La présidence des sessions est assurée par le Président de la Commission ou, en
cas l'empêchement de ce dernier, par l'un des Vice-Présidents.
(3) Le secrétariat des réunions est assuré par les rapporteurs.
(4) Le procès-verbal de la réunion fait ressortir notamment les directives et orientations
données sur hautes instructions du Ministre de l'Enseignement Supérieur, Président de la
Commission de supervision générale, ainsi que les conclusions dégagées sur les points
débattus.
CHAPITRE II: DISPOSITIONS DIVERSES
Article 8 :
Les fonctions de membre du Comité sont gratuites.
Toutefois, des frais de session peuvent être accordés aux participants
sur décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 9 : Les dépenses afférentes au fonctionnement du Comité sont supportées par
le budget du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 10: le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur et le
Directeur des Affaires Générales sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution de la présente décision, qui sera enregistrée et publiée partout où besoin
sera.

Yaoundé, le 19 mai 2009

AMPLIATIONS:
- MINEPAT (ATI)
- MINEFI (ATI)
- CAB/MINESUP
- SG/MINESUP
- IGS/MINESUP
- IGA/MINESU.P
- Ttes les Direction, Divisions, Cellules, et Chefs de Service
- Chrono/MINESUP

842
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************

Décision № 18090966/D/MINESUP/SG/CJ/PRO ACTP du 04 décembre 2009 portant


création, organisation et fonctionnement de la Commission de Suivi-évaluation des
activités du Programme d'Appui à la Composante Technologique et
professionnelle de l'Enseignement Supérieur (PRO ACTP)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la Loi n°98/004 du 18 avril 1998 portant Orientation de l'éducation au Cameroun;
Vu la Loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°2007/268 du 07 septembre 2007 modifiant et complétant certaines
dispositions du Décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le Décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement,
modifié et complété par le Décret n°2009/223 du 30 juin 2009 portant réaménagement du
Gouvernement;
Vu le Décret 2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu l'Arrêté n°217/PM du 19 décembre 2007 fixant les modalités d'exécution du
Programme d'Appui à la Composante Technologique et Professionnelle de
l'Enseignement Supérieur (PRO ACTP) ;
Vu le Manuel de Procédures Administratives, Financières et Comptables du
Programme d'Appui à la Composante Technologique et Professionnelle de
l'Enseignement Supérieur,
DÉCIDE :
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 16r: Il est créé au sein du Ministère de l'Enseignement Supérieur, une
Commission de Suivi-évaluation des activités du Programme d'Appui à la Composante
Technologique et professionnelle de l'Enseignement Supérieur (PRO ACTP), ci-après
désignée «Commission de Suivi-évaluation».
Article 2: La Commission de Suivi-évaluation a pour mission de suivre, de contrôler et
d'évaluer toutes les activités du programme sur l'ensemble des sites.
À ce titre, elle est chargée de:
(1) Mission de Suivi - contrôle du programme
- Superviser la mise en œuvre du PRO AÇTP ;
- Contrôler les coûts et l'échéancier de la réalisation des activités;
- Analyser les écarts entre les coûts réels et prévus;
- Analyser les écarts entre les dates réelles de début et de fin et les dates prévues;
- Contrôler les dates et événement jalon (chrono gramme) ;
- Veiller au respect des normes de qualité des livrables et sous livrables;
- Identifier et documenter les repères critiques, les nouvelles questions et/ou les

843
circonstances imprévues pouvant constituer des obstacles;
- Identifier les mesures correctives nécessaires (modification de la stratégie, etc.);
- Effectuer le contrôle des réalisations physiques du PRO ACTP dans les différents
sites;
- Rédiger le rapport trimestriel de suivi-contrôle.
(2) Mission d'évaluation du programme
- Comparer les résultats réels du PRO ACTP et les objectifs prévus;
- Mesurer l'atteinte des indicateurs de performance ou l'avancement vers l'atteinte
des objectifs du programme;
- Examiner l'impact de l'intervention du PRO ACTP par rapport aux groupes cibles
(diplômés, enseignants, milieux socioprofessionnels, etc.) ;
- Mesurer la probabilité de réussite du PRO ACTP auprès des bénéficiaires
concernant l'accès aux services fournis, l'utilisation de ceux-ci et leur degré de
satisfaction;
- Mesurer les progrès physiques enregistrés dans la fourniture des services;
- Formuler les leçons apprises du PRO ACTP en précisant, ce qui a été bien fait,
ce qui n'a pas été bien fait, et ce qu'on aurait dû faire autrement si l'on était
appelé à reprendre le même projet;
- Rédiger le rapport trimestriel de suivi-contrôle et évaluation du PRO ACTP en vue
de l'information du Comité de Pilotage, des bailleurs de Fonds et du Premier
Ministre, Chef du Gouvernement.
TITRE II: ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Article 3: (1) La Commission de Suivi-évaluation est composé ainsi qu'il suit:
Président: Le Ministre de l'Enseignement Supérieur
Vice-président: Le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur
Membres:
- L'Inspecteur Général des Services;
- L'Inspecteur Général chargé des Affaires Académiques;
- Les Directeurs et Chefs de Division;
- Les Conseillers Techniques;
- Le Coordonnateur Général du PRO ACTP ;
- Le Sous -directeur du Budget, du Matériel et de la Maintenance;
- Le Chef de la Cellule Juridique;
- Les Sectoriels de suivi des projets PPTE/IADM auprès du CTS/MINE-PAT et du
CCS/PPTE;
- Les Coordonnateurs Techniques des Cellules Opérationnelles de Suivi du PRO
ACTP ;
- Le Sectoriel du MINEPAT chargé du suivi des projets d'investissement du
MINESUP;
- Le Sectoriel du MINEPAT chargé de la programmation des investissements du
MINESUP;
- Le Sectoriel du MINFI chargé de la préparation du budget de fonctionnement du
MINESUP;
- Le Contrôleur financier du MINESUP ;
- L'Agent chargé de la comptabilité -Matières du Cabinet du MINESUP.
(2) Le Président peut faire appel à toute autre personne en fonction de ses
compétences en suivi-évaluation des projets.
Article 4 : La Commission de Suivi-évaluation se réunit une fois par trimestre, sur
convocation de son président.

844
Article 5 : (1) Le Secrétariat de la Commission de Suivi-évaluation est assuré par l'Unité
de Gestion du programme. (2) il a pour mission :
- De préparer, A partir DES rapports DE suivi-évaluation des cellules opérationnelles
de suivi, des rapports d'avancement des attributaires des marchés du
programme et ceux des Maîtres d'œuvre des travaux, le projet de rapport
trimestriel général de Suivi-évaluation du PRO ACTP à soumettre à l'examen de
la Commission centrale du Suivi-évaluation ;
- d'organiser la tenue des travaux ;
- de conserver toute la documentation de suivi-contrôle et évaluation du PRO
ACTP ;
- de veiller à l'exécution des résolutions et recommandations de la Commission
centrale de Suivi-contrôle et évaluation;
- de finaliser le rapport général de Suivi-évaluation et le soumettre à l'examen du
Comité de pilotage.
Titre III : Dispositions diverses et finales
Article 6 : Les fonctions de Membre de la Commission de Suivi-évaluation sont gratuites.
Toutefois, les frais de fonctionnement de ladite Commission seront supportés par le
budget de fonctionnement de l'Unité de Gestion du PRO ACTP.
Article 7 : Le Secrétaire Général du Ministère de l'Enseignement Supérieur et le
Coordonnateur Général du PRO ACTP sont chargés chacun en ce qui le concerne, de
l'application de la présente décision qui sera enregistrée et communiquée partout où
besoin sera.

Ampliations
- SG/PM
- MINEPAT
- MINFI
- Recteurs des Universités d'État concernées ;
- SG/MINESUP
- IGS/MINESUP
- IGA/MINESUP
- Toutes Directions/MINESUP
- UDP/PROACT
- CCS/PPTE
- CTS/MINEPAT
- Intéressés ;
- Chrono/Archives

845
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER ED-
L'ENSEIGNEMENT UCATION DEVELOPEMENT
************ ************
DIVISION DES ACCRÉDITIONS DEPARTMENT OF
UNIVERSITAIRES ET DE LA QUALITÉ UNIVERSITY ACCREDITATIONS AND
************ QUALITY
************

Service de la Formation et des Stages

Décision N°18130456/MINESUP/SG/DAUQ/DAJ/SDEAC du 03 juillet 2013 modifiant


la décision n° 05/0221/MINESUP/DDES/ PEEX du 10 mai 2005 portant création,
organisation et fonctionnement de la Commission de Sélection des Candidats au
Retour sur Titre dans les Écoles Normales Supérieures (ENS) et les Écoles
Normales Supérieures d'Enseignement Technique(ENSET)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


Vu la Constitution ;
Vu la Loi n°2001/005 du 16 avril 2001, portant orientation de l'Enseignement
Supérieur ;
Vu la Loi n°2012/014 du 21 décembre 2012 portant Loi des Finances de la
République du Cameroun pour l'exercice 2013 ;
Vu le Décret n°77/41 du 03 février 1977 fixant les attributions et l'organisation des
contrôles Financières;
Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le Décret n°2008/280 du 09 août 2008 portant création de l'Université de Maroua;
Vu le Décret n° 2010/371 du 14 décembre 2010 portant création d'une Université
d'État à Bamenda;
Vu le Décret n°2005/342 du 10 septembre 2005 modifiant et complétant certaines
dispositions du Décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le Décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le Décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement;
Vu le Décret n°2012/433 du 01 octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu la Lettre Circulaire n°006/CAB/PM du 27 mai 2010 relative à la détermination du
montant des indemnités des membres des Comités et Secrétariat Technique;

846
Vu la Circulaire n°13/001/C/MINFI du 08 janvier 2013 portant instructions relatives à
l'exécution du Budget de l'État, des établissements publics, administratifs, des
collectivités territoriales décentralisées et des autres organismes subventionnés pour
l'exercice 2013;
Vu les nécessités de service,
DÉCIDE :
Article 1er: Il est créé auprès du Ministère de l'Enseignement Supérieur une Commission
de sélection des candidats au retour sur titre dans les Écoles Normales Supérieures
(ENS) des Universités de Bamenda, de Maroua et de Yaoundé I, et dans les Écoles
Normales Supérieures d'Enseignement Technique (ENSET) des Universités de Bamenda
et de Douala, ci-après désignée « la Commission ».
Article 2: La Commission visée à l'article 1 ci-dessus est chargée:
- d'examiner les dossiers à la sélection pour le retour sur titre en première année
du second cycle des ENS et ENSET ;
- de proposer au Ministre de l'Enseignement Supérieur toute mesure susceptible
de contribuer à l'amélioration de la gestion des dossiers relatifs au retour sur
titre dans les ENS et ENSET ;
- de l'exécution de toute tâche prescrite par le Ministre de l'Enseignement
Supérieur en liaison avec le retour sur titre dans les ENS et ENSET ;
Article 3 : (1) La Commission est composée ainsi qu'il suit :
Superviseur : le Ministre de l'Enseignement supérieur ;
Superviseur adjoint : le Secrétaire général du Ministère de l'Enseignement supérieur ;
Président : le Directeur des Accréditations Universitaires et de la qualité
Vice-président : le Président de l'un ou l'autre jury du concours d'entrée au second cycle
dans les ENS ou ENSET susmentionnées, selon le cas ;
Rapporteur : le Sous-Directeur des Évaluations Académiques et des Certifications ;
Membres :
- l'Inspecteur Général Académique du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
- les Directeurs des ENS et ENSET concernées;
- un représentant du Recteur de chaque Université concernée;
- deux (02) représentants du Ministère des Enseignements Secondaires ;
- un représentant du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme
Administrative;
- le Chef de Service des Évaluations du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
- le Chef de Service de la Logistique du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
Le Secrétariat de la Commission est assuré par la Sous-Direction des Évaluations
Académiques et des Certifications du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
Le Président de la Commission peut, à titre consultatif, inviter .aux travaux toute
personne en raison de son expertise dans un domaine inscrit à l'ordre du jour.
Article 4: (1) La Commission se réunit en tant que de besoin sur convocation de son
président.
Les documents de délibération de la Commission sont présentés au Ministre de
l'Enseignement Supérieur conformément à la réglementation en vigueur.
À la fin de ses délibérations, la Commission dresse une liste des candidats
sélectionnés, en vue de sa publication par le Ministère de l'Enseignement Supérieur.

847
Article 5: (1) Les fonctions de Président, de rapporteur et de membre de la Commission
sont gratuites. Toutefois, les intéressés peuvent bénéficier des indemnités de session
conformément à la réglementation en vigueur.
(2) Les dépenses de fonctionnement du Comité sont supportées par le Budget
du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 14 : Le Vice-Chancellor de. l'Université de Bamenda, les Recteurs de
l'Université de Yaoundé 1, de Douala, de Maroua, le Directeur des Accréditations
Universitaires et de la Qualité, les Directeurs des ENS de Yaoundé 1, de Maroua, de
Bamenda et les Directeurs des ENSET de Douala et de Bamenda sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l'exécution de la présente décision qui sera enregistrée et
communiqué où besoin sera.

Ampliations :
- CAB/M1NESUP;
- CAB/SG;
- DAUQ;
- SDEAC;
- DAJ;
- Universités concernées;
- Chrono;
- Archives.

848
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE
---------- ----------
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPERIEUR EDUCA TION
---------- ----------
SECRETARIAT GENERAL GENERAL SECRETARY
---------- ----------
DIVISION DES AFFAIRES JURIDIQUES DIVISION OF LEGAL AFFAIRS
---------- ----------

Décision №14000/MINESUP/CAB/SG/DAJ du 23 janvier 2014 Portant création,


organisation et fonctionnement du Comité de Pilotage du projet d'actualisation des
recueils de textes du MINESUP

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement
Supérieur;
Vu la loi n°2013/017 du 16 décembre 2013 portant Loi de Finances de la République
du Cameroun pour l'exercice 2014;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État;
Vu le décret n°77/41 du 03 février 1977 fixant les attributions et l'organisation des
contrôle Financiers;
Vu le décret n°2013/160 du 15 mai 2013 portant régime Particulier du contrôle
administratif des finances Publiques;
Vu le décret n°2013/160 du 15 mai 2013 portant règlement général de la
comptabilité publique;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant Organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2011/410 du 09 Décembre 2011 portant Formation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2012/433, du 1er octobre 2012 portant Organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu la lettre circulaire n°006/PM du 27 mai 2010 relative à la détermination du
montant des indemnités des comités et secrétariat technique
Vu la circulaire n°0001/C/MINFI du 06 janvier 2014 portant instructions relatives à
l'Exécution, au suivi et au Contrôle de l'exécution, du Budget de l'État, des
Établissements Publics
Administratifs, des Collectivités territoriales Décentralisées et des autres
Organismes subventionnés pour l'exercice 2014 ;
Considérant les prescriptions de la feuille de route dans son programme
«Gouvernance» du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
Considérant les nécessités de services,

849
DECIDE:
er
Article 1 : Il est créé auprès du ministère de l'Enseignement Supérieur, un Comité
de pilotage du projet d'actualisation des recueils des textes du ministère de
l'Enseignement Supérieur.
Article 2 :(1) Le Comité a pour mandat de :
- élaborer le projet;
- assurer le suivi de l'exécution (lu projet;
- effectuer les opérations de clôture,
Article 3: (.1) Placé sous la supervision du Ministre de l'Enseignement Supérieur le
Comité est composé ainsi qu'ii suit:
Président: Le Secrétaire Général/MINESUP ;
Coordonnateur Technique; Le Chef de Division des Affaires Juridiques.
Membres:
- l'Inspecteur Général des Services;
- l'Inspecteur Général des Affaires Académiques;
- le Conseiller Technique n°1 ;
- l'Inspecteur Académique n°1 ;
- l'inspecteur des Services n°3 ;
- le Contrôleur Financier placé auprès du MINESUP ;
- Mme le Directeur des Affaires Générales ;
- Mme le Directeur de l'Assistance et des Œuvres Universitaires;
- le Directeur- du Développement de l'Enseignement Supérieur;
- le Directeur des Accréditations Universitaires et de la Qualité;
- le Directeur de la coordination des activités académiques;
- le Directeur de la Recherche et de la Coopération Universitaires
- le Chef de Division de la Promotion du Dialogue et de la Solidarité Universitaires;
- le Chef de la Division des Systèmes d'Information;
- le Chef de Division des Études, de la Prospective et des Statistiques
- le Sous-Directeur du Budget;
- le Chef de Cellule de la Réglementation;
- le Chef de Cellule du Contentieux;
- le Chef de Cellule de Suivi;
- le Chef de la Cellule de Coopération.
(2) Le secrétariat technique placé sous la supervision du Coordonnateur Technique,
le Secrétariat assure toutes les diligences nécessaires à la facilitation du travail du
Comité, prépare les documents de travail, élabore les comptes rendus, les rapports
d'activités. À cet effet, le Secrétariat Technique est composé des membres ci-après:
- le Sous-Directeur du Budget;
- le Sous - Directeur des Systèmes d'Information;
- le Chefs de Cellule de la Réglementation ;
- le Chef de la Cellule du Contentieux;
- le Chargé d'Études Assistant n° l/CR;
- le Chargé d'Études Assistant n°2/CR;

850
- le Chargé d'Études Assistant n°1/CC;
- le Chargé d'Études Assistant n°2/CC;
- le Chargé d'Études Assistant n° 1/CELCOOP;
- M. AMOUGOU Anicet/Cadre/DRCU;
- Mme NDI Rosine/Cadre/DAJ ;
- Mme MBOUENDEU Alvine/Cadre/CC/DAJ ;
- M. ENDANTE Idriss/Cadre/CR/DAJ ;
- Mme MC clean Rose/Agent/DAJ ;
- M. BENGONO Lucas/Agent/DAJ.
(3) Le Président du Comité peut faire appel à toute autre personne, en raison de son
expertise ou de son expérience, pour prendre part à ses travaux.
Article 5 : Le Comité tient ses sessions en tant que de besoin, au Ministère de
l'Enseignement Supérieur.
Article 6 : Les fonctions de membre du Comité de pilotage, du secrétariat technique,
sont gratuites. Toutefois, ils peuvent prétendre à des indemnités de session dont les
modalités sont encadrées par la réglementation en vigueur.
Article 7 : Les dépenses de fonctionnement du Comité sont supportées par le
budget du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 8 : le secrétaire général et le chef de la division des affaires juridiques du
ministère de l'enseignement supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'application de la présente décision qui sera publiée et communiquée partout où besoin
sera

851
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Circulaire № 004/CAB/PM du 23 décembre 1998 relative à la formation des agents


publics en cours d'emploi

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,


A
MM. - LES MINISTRES D'ÉTAT
MMES ET MM
LES MINISTRES
LES MINISTRES DÉLÉGUÉS
LES SECRÉTAIRES D'ÉTAT

Il me revient qu'avec l'ouverture des écoles nationales de formation aux candidats non
destinés à la Fonction Publique, certains Chefs de départements ministériels laissent en
masse leurs collaborateurs y poursuivre leurs études, tout en continuant d'émarger au
budget de l'État.
Ces départs anarchiques des personnels créent des perturbations dans le
fonctionnement des Services concernés, qui ne peuvent plus fournir pleinement les
prestations légitimement attendues par les usagers.
Par ailleurs, à la fin de leur formation, les lauréats inondent le Ministère en charge de
la Fonction Publique des demandes de reclassement sur la base de leurs nouveaux
parchemins, sans que les formations reçues correspondent à leurs activités.
Je vous rappelle par conséquent qu'aux termes des dispositions de l'article 11 du
décret n° 85/1107 du 06 août 1985 fixant les conditions de désignation et le régime de
rémunération des stagiaires, la formation des agents publics en cours d'emploi est
tributaire des besoins de services, et subordonnée à une procédure de mise en stage à
l'initiative de l'Administration et doit s'effectuer sur la base d'un planning annuel établi au
début de chaque exercice par chaque département ministériel.
Les fonctionnaires ou agents de l'État désireux d'entreprendre à titre personnel une
formation, des études universitaires ou des recherches non prévues par un planning
préétabli, devront par conséquent solliciter désormais leur l'aise en disponibilité ou leur
retraite par anticipation, ou la suspension des effets de leurs contrats de travail pour la
durée de ces études ou recherches
Je demande à chaque Chef de département de veiller scrupuleusement, chacun en ce
qui le concerne, à la stricte application des dispositions réglementaires ainsi rappelées,
au respect desquelles j'attache le plus grand prix.

Yaoundé, le 23 décembre 1998


Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement

852
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************

Circulaire № 07/0001/MINESUP/SG/RME du 08 mai 2007 relative à la signature des


ordres de mission par les Responsables du Ministère de l'Enseignement Supérieur

LE SECRÉTAIRE GENERAL
A
MM. : - LES INSPECTEURS GÉNÉRAUX
- LE SECRÉTAIRE PERMANENT DU CONSEIL DE L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
- LE PRÉSIDENT DE LA COMMISSION NATIONALE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR PRIVÉ
- LE PRÉSIDENT DE LA CELLULE CENTRALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
ET DE PROMOTION DE L'ÉTHIQUE
MMES ET MM. :
- LES INSPECTEURS
- LES CONSEILLERS TECHNIQUES
- LES DIRECTEURS ET CHEFS DE DIVISION
- LES SOUS-DIRECTEURS ET CHEFS DE CELLULES

Il m'a été donné de constater qu'à la suite des accréditations budgétaires accordées à
certains responsables du MINESUP, ces derniers se permettent de signer des ordres de
mission, en violation flagrante du principe juridique de la délégation de signature.
S'il demeure constant que certains domaines réservés du Ministre, qui engage
publiquement le département dont il a la responsabilité, peuvent faire l'objet formel d'une
délégation de signature en faveur d'un responsable cité nommément, celui-ci du reste,
doit faire précéder sa signature et sa qualité de la mention « Pour le Ministre et par
Délégation». Par contre, pour avoir été accrédité, un responsable ne saurait se prévaloir
de la qualité de délégataire de la signature du Ministre.
En conséquence, je vous invite à faire signer tous les ordres de mission par les seuls
responsables ayant formellement reçu délégation de signature du Ministre de
l'Enseignement Supérieur.
Pr Dominique MVOGO
AMPLIATIONS :
- MINESUP/Cab (ATCR)
- IGS ; IGA
- SEP ; CNESP; CCLCC
- CT ; Inspecteurs
- Toutes Directions et Divisions
- Les Sous-Directions et Cellules
- Chrono/Archives.

853
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARIAT
************ ************

Lettre circulaire n° 00706116/MINESUP/SG/SDACL/SAOU du 23 décembre 2010


relative aux modalités de certification par les autorités des Institutions
Universitaires publiques, des documents signés du Ministre de l'Enseignement
supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


A
MESSIEURS LES RECTEURS LE VICE-CHANCELOR DES
UNIVERSITÉS D'ÉTAT
Les actes d'admission dans les divers établissements de formations qui sont placés
sous votre tutelle sont matérialisés par Communiqués, des Décisions et des Arrêtés
signés par le Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Ces actes font partie des pièces consécutives du dossier d'intégration à la Fonction
Publique, pour les lauréats des Écoles de formation donnant accès à celle-ci.
Dans l'optique d'améliorer le management universitaire, par le rapprochement des
services universitaires de ses principaux usagers que sont les étudiants :
1° Considérant que les vérifications administratives et académiques préalables sont
effectuées par vos services de scolarité respectifs, avant proposition des candidats à la
diplômation, sur la base des documents qui sont en votre possession,
2° Considérant que vous êtes formellement ampliataires des actes pris par le Ministre de
l'Enseignement Supérieur concernant directement vos Institutions respectives, actes
admis comme étant authentiques et pouvant dès lors faire l'objet d'une exploitation
réglementaire admise, 3° Considérant la nécessité de traiter efficacement les dossiers
des candidats à l'intégration à la Fonction Publique, par une vérification soigneuse des
documents présentés par les lauréats potentiels, avant leur diplomation.
Je vous saurais gré des directives que vous voudrez bien donner aux Chefs des
Établissements à régime de, concours de vos Institutions respectives, à l'effet de faire
procéder à l'avenir, par les services compétents, à la certification des copies des
documents sollicités par les étudiants inscrits dans ces Établissements, sur la base des
actes dont vous recevez formellement les copies.

Copies:
- MINFOPRA
- MINEDUB
- MINESEC

854
Convention de partenariat entre le Ministère des Finances et le Ministère de
l’Enseignement supérieur en vue de la création de l’Institut Supérieur des Finances
Publiques du Cameroun (ISFP)

Considérant que le Cameroun est engage depuis une décennie dans un processus de
modernisation de son administration et d'amélioration de la gestion des finances
publiques consacrée respectivement par les directives CEMAC et la loi N°20Q7/006/ du
26 décembre 2007 portant Régime Financier de l'Etat ;
Considérant que ce changement de paradigme a débouché sur la réforme budgétaire et
comptable, matérialisée par l'avènement et l'adoption du budget programme et de la
comptabilité patrimoniale ;
Considérant que les Directives de la CEMAC et la loi portant Régime financier de l'Etat
susvisées imposent à l'administration camerounaise d'adopter les normes et standards
internationaux en matière de gestion budgétaire et à réorganiser de fait, la formation de
son personnel dans la perspective de l'enracinement de la reforme budgétaire, de la
recherche de l'efficience et des performances économiques;
Conscients que l’opérationnalisation effective, dès 2013, du budget programme et le
recours, à côté de la traditionnelle comptabilité publique à la comptabilité patrimoniale, a
révélé dans les administrations publiques, de nombreux dysfonctionnements,
incompréhensions et faiblesses (faible niveau d'appropriation par les personnels
impliqués dans la gestion des Finances Publiques, des principes de gestion efficiente des
ressources de l'Etat, défaut d'une culture des coûts réels et de responsabilité qu'implique
l'adoption de la comptabilité patrimoniale, etc.) ;
Considérant que l'élaboration judicieuse des budgets programmes, leur exécution et leur
suivi mal maîtrisés nécessitent la mise en place d'un processus spécifique de
renforcement adaptés de capacités en faveur des masses critiques de personnels
financiers des administrations publiques et privées et de formation ouverts à leurs
partenaires issus des milieux socioprofessionnels ;
Considérant que dans le cadre de ses missions traditionnelles consacrées dans la loi
d'orientation du 16 avril 2001, le Ministère de l'Enseignement Supérieur assure, à travers
ses institutions d'enseignement supérieur, la formation, la recherche et l'appui au
développement ;
Que pour répondre aux attentes du marché de l'emploi, en même temps qu'aux
préoccupations majeures des pouvoirs publics visant à lutter contre le chômage des
jeunes et à susciter la croissance, le Ministère de l'Enseignement Supérieur s'appuie sur
la démarche partenariat consignée dans la Charte Université/Entreprises de 2010, elle-
même fondée sur le Système LMD en vigueur depuis 2007-2008 ;
Considérant que dans le cadre de la «Vision de développement à l'horizon 2035 » et de
la « Stratégie pour la Croissance et l'Emploi pour la période 2010-2020 » (DSCE), le
Gouvernement Camerounais accorde une attention particulière aux opportunités de
formation du capital humain dans les disciplines de pointe, afin d'accompagner
efficacement la mise en œuvre des grands projets structurants et les programmes
d'envergure, et de s'approprier le système de gestion axée sur les résultats ;
Considérant que outre ses missions traditionnelles d'enseignement, de recherche et
d'appui au développement, le Ministère de l'Enseignement Supérieur s'est vu assigné
dans le cadre du Document de Stratégie pour la Croissance et l'Emploi (DSCE)/ la
formation d'un capital humain de qualité dans les domaines et disciplines scientifiques
variées et de pointe, et la mise en place de l'Assurance - Qualité et les Accréditations des
titres décernés par toutes les institutions d'Enseignement supérieur au Cameroun;
Considérant la Charte de partenariat université/entreprises signée en décembre 2010 par
le Ministère de l'Enseignement Supérieur et certaines organisations patronales qui

855
encourage l'implication des entreprises et milieux socio professionnels dans le processus
de professionnalisation des formations universitaires ;
Considérant que l'accomplissement de la réforme des Finances Publiques au Cameroun
comporte des avantages indéniables dans notre système, mais qu'elle ne peut
efficacement être accompagnée qu'au moyen du pilier de la formation professionnelle
supérieure et spécialisée ;
Et qu'à ce titre, la création d'un Institut Supérieur des Finances Publiques au Cameroun
envisagée entend s'ouvrir à l'espace national et sous régional, en accueillant les
apprenants venant de tous les horizons, afin de combler les insuffisances et
imperfections des systèmes de formation actuels marquée par :
- une limitation aussi bien au niveau national qu'international à un nombre réduit
de personne! institutionnel du fait de la faible capacité d'encadrement quantitative
de l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM) et de l'Institut
Supérieur de Management Public (ISMP) ;
- une formation peu adaptée aux nouvelles orientations et exigences en matière de
finances publiques ;
- une formation onéreuse dans la mesure où une bonne partie est faite de
préférence à l'étranger.
Considérant que toutes les Parties ensemble conscientes et convaincues que,
pour satisfaire les besoins en formation sans cesse croissants et diversifiés.
ONT CONVENU DE CE QUI SUIT
er
Article 1 .- DE L'OBJET
La présente convention a pour objet de définir les règles d'un partenariat stratégique
entre le Ministère des Finances d'une part, et le Ministère de l'Enseignement Supérieur
d'autre part, en vue de la création au Cameroun d'un Institut Supérieur des Finances
Publiques chargé de la formation de haut niveau spécialisée, du renforcement des
capacités des cadres des administrations publiques et du Secteur Privé intéressés, dans
les matières telles que l'élaboration, la conduite des stratégies de finances publiques, la
formulation les programmes de politiques économiques de notre pays,
Le processus de création de cet Institut se fera en deux principales phases :
Phase 1 : Mise en place d'un Programme Supérieur de Spécialisation en Finances
Publiques, en partenariat avec l'Université de Yaoundé II;
Phase II : Création proprement dite au Cameroun de l'Institut Supérieur des Finances
Publiques chargé de l'implémentation du Programme Supérieur de Spécialisation en
Finances Publiques,
Article 2.- DES DOMAINES DE FORMATION
Le programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques couvrira les domaines
ou les spécialités ci-après:
Gestion budgétaire ;
Comptabilité publique ;
Finances publiques locales ;
Et tout autre domaine convenu.
Article 3.- DU PUBLIC CIBLE
1) Le Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques adresse sa
formation des cadres de haut niveau provenant des administrations publiques et du
Secteur privé, disposant d'une expérience professionnelle dans le domaine, et titulaires
d'au moins une licence en sciences économiques, Gestion, en droit, en économie
sociale, ou de tout autre diplôme jugé équivalent,
856
2) Ce Programme Supérieur est également ouvert aux jeunes étudiants titulaires
d'au moins une licence en sciences économiques, Gestion, en droit, en économie
sociale, ou de tout autre diplôme jugé équivalent.
3) La formation consistera à leur donner les qualifications de pointe Indispensables à
l'amélioration de la qualité de leur rendement et performance et à les capaciter en appui
conseil dans la recherche prospective d'une adaptation aux mutations économiques et à
la prise de décision.
Article 4.- DES TYPES DE FORMATIONS DELIVREES
(1) Le programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques offre trois (03)
types de formations
- les activités de formation initiale ;
- les activités de formation continue ;
- les activités d'information, de recherche et d'appui-conseil.
(2) Les activités de formation initiale ou dîplômante concernent, la formation de
niveau Master Professionnel en Finances Publiques, principalement dans tes options ci-
après :
- la gestion budgétaire ;
- la comptabilité publique ;
- les finances publiques ;
- et dans tout autre domaine convenu.
(3) Les activités de formation continues visent le renforcement des capacités des
personnels financiers dans les administrations publiques et privées,
(4) Les activités d'Information, de recherche et d'appui-conseil ont pour objet d'assurer
et de promouvoir la recherche dans le domaine des Finances Publiques et d'en
disséminer les résultats. En outre, elles permettent l'organisation de séminaires de
formation dans le domaine des finances publiques et la réalisation des missions d'appui-
conseil
Article 5.- DU PROGRAMME D'ACTIVITES
(1) Pour la Phase I : tes Parties s'engagent à mener les activités de lancement à la
rentrée académique 2013/2014, de la Formation continue en Finances Publiques
(Master professionnel, formations certifiantes de courtes durée, renforcement de
capacité), à l'Université de Yaoundé II
(2) Pour la phase II : tes Parties s'engagent à poursuivre les discussions et les
concertations visant à l'élaboration et au montage technique, financier et juridique du
projet de création de l'Institut Supérieur des Finances Publiques, ainsi que l'ensemble de
documents de soutenabilité contextuelle, technique et stratégique du dossier à soumettre
à la sanction de la Hiérarchie.
CHAPITRE 2 : DES MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Article 6.- DES INTERVENANTS
Les Principaux intervenants à la présente convention sont :
- le Ministère des Finances pour sa tutelle technique et financière sur l'Institut
Supérieur des Finances Publiques (ISFP) ;
- de MINESUP pour sa tutelle académique sur l'Université de Yaoundé II et pour le
lancement du Programme Supérieur de spécialisation en Finances Publiques et
son accompagnement scientifique dans la mise en place de l'Institut (ISFP) ;
- d'Université de Yaoundé II, structure d'opérationnalisation du Programme de
Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques "et son expertise dans la
création de l’Institut (ISFP).

857
Article 7.- DES ROLES, OBLIGATIONS ET RESPONSABILITES DES PARTIES
(1) Le Ministère des Finances et te Ministère de l'Enseignement Supérieur
s'engagent à œuvrer ensemble dans le respect de la réglementation en vigueur, des
normes de qualité édictées par les autorités compétentes, des programmes officiels
validés, de la déontologie universitaire et des termes de la présente convention, à la
formation des étudiants dans le cadre du Programme Supérieur de Spécialisation en
Finances Publiques et à Sa création à terme de l'Institut Supérieur des Finances
Publiques,
(2) Le Ministère des Finances s'engage en particulier à assurer la poursuite des
activités indispensables à la réalisation du présent projet relatif à la création de l’ISFP à
travers les phases I et II ci-dessus visées, A ce titre, il s'engage à :
- veiller à la procédure de finalisation des documents de faisabilité en vue de la
création et de la mise en fonction de FISFP ;
- participer au lancement des premières activités de formation dans le cadre du
Programme Supérieur Spécialisation en Finances Publiques à travers :
- la sélection des candidats à la Formation en respect des critères académiques
préalablement définis ;
- l'accueil des étudiants dans ses différentes structures pour leur stage professionnel ;
- l'élaboration, l'exécution et l'évaluation des programmes d'enseignement
conjointement avec le MINESUP ;
- la mise en place du système de parrainage des promotions ;
- des appuis nécessaires à la formation (infrastructure, matériels didactiques et
ressources humaines et financières) ;
- d'élaboration du budget alloué au fonctionnement du Programme de Master ;
- la fourniture des facilités indispensables à l'exécution de la présente Convention,
(3) Le Ministère de l'Enseignement Supérieur s'engage en particulier à
accompagner la préparation du projet la création de l'ISFP à travers son expertise
universitaire, A ce titre, il :
- Assure la tutelle académique sur les enseignements, la recherche et l'évaluation
des étudiants, dans le respect des normes et standards, des usages et des
règlements académiques en vigueur dans les Universités d'Etat au Cameroun;
- Veille à la professionnalisation accentuée des parcours de formation par
l'implication à niveau suffisant des professionnels des Finances Publiques dans les
enseignement portant sur l'élaboration des programmes d'enseignements, la
conduite et veille à l'évaluation périodique des différentes formations ;
- Facilite l'élargissement du réseau de partenariat entre le Ministère des Finances,
l'Institut Supérieur des Finances Publiques projeté et les Institutions Universitaires
du Cameroun susceptibles de lui apporter toutes sortes de ressources dans les
domaines où le besoin est Identifié, afin de lui permettre d'atteindre la
performance.
[4) L'Université de Yaoundé II à travers la Faculté des Sciences Economique et
de Gestion, est la structure opérationnelle des formations (Master, formation certifiantes,
ou de courtes durée) lancées dans te cadre du Programme Supérieur Spécialisé en
Finances Publiques prévue par la phase 1, A ce titre, elle s'engage a :
- assurer l'animation et le fonctionnement académique des formations;
- mettre à la disposition desdites formations, des ressources professorales nécessaires
au déroulement des activités académiques ;
- veiller au respect des normes académiques en matière d'enseignement et des
évaluations validant chacune des formations lancées ;

858
- apporter un appui scientifique au présent projet de création de I'ISFP.
Article 8.- DU SUIVI-EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION
- Pour le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre de la présente convention; il est
créé un Comité de Pilotage et un Comité Scientifique chargés respectivement de
la gestion managériale et des grandes orientations académiques de la mise en
place programme de formation dans ses différentes Phases I et II
- L'organisation, le fonctionnement et la composition des organes de suivi ci-
dessus visés seront fixées par décision conjointe des Ministres en Charge de la
tutelle technique et financière d'une part et de la tutelle académique d'autre part.
CHAPITRE III : DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 9.- DE LA DUREE
La présente convention est établie pour une durée de trois (03) ans
renouvelables une fois par tacite reconduction pour la même période.
Article 10.- DES MODIFICATIONS
Les modifications et le supplément peuvent être apportés d'accord parties à la présente
Convention et sous la forme écrite. Et dans ce cas, l'avenant doit être dûment signé des
Deux Parties Contractantes ou de leurs représentants autorisés.
Article 11.- DE LA RESILIATION
La présente convention est résiliée à l'expiration de la période convenue pour
son exécution, La résiliation n'affecte pas les droits, obligations et responsabilités qui ont
déjà eu lieu avant son intervention,
Article 12 : DES LOIS APPLICABLES
La présente convention est régie par les lois et règlements applicables en
matière d'Enseignement Supérieur en République du Cameroun.
Article 12 : DU REGLEMENT DES DIFFERENDS
Tout litige susceptible de naître dans le cadre de la mise en œuvre de la présente
convention sont régies de préférence à l'amiable. Toutefois, en cas de persistance, les
juridictions camerounaises demeurent compétentes.
Article 13 : ENTREE EN VIGUEUR
La présente convention entre en vigueur à compter de la date de sa signature par
les Parties.
Article 14.- EDITION
La présente Convention est éditée et signée en quatre (04) exemplaires originaux en
Français.
EN FOI DE QUOI, LES PRESENTES PARTIES ONT APPOSEES LEURS
SIGNATURES SUR LA PRESENTE CONVENTION
Fait à Yaoundé, le 09 octobre 2013
Pour le Ministère des Finances Pour le Ministère de l’Enseignement

Alamine OUSMANE MEY Jacques FAME NDONGO


Ministre de l’Enseignement Supérieur

Pour l’Université opérationnelle

Oumarou BOUBA
Recteur de l’Université de Yaoundé II

859
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMERONN
Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
---------- ----------
MINISTERE DES FINANCES MINISTRY OF FINANCE
---------- ----------
SECRETARIAT GENERAL GENERAL SECRETARIAT
---------- ----------
PROGRAMME SUPERIEUR DE ADVANCED PROGRAM OF
SPECIALISATION EN FINANCES SPECIALISATION IN PUBLIC FINANCE
PUBLIQUES ----------
----------

Décision conjointe N°18150710 / MINFI/MINESUP/DU 12 Août 2015 portant


organisation et fonctionnement du programme supérieur de spécialisation en
finances publiques
LE MINISTRE DES FINANCES,
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
Vu la Constitution ;
Vu la loi N°2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur ;
Vu la loi N°20Û7/006 du 26 Décembre 2007 portant régime financier de l’Etat ;
Vu la loi N°2014/026 du 23 Décembre 2014 portant loi des finances de la République
du Cameroun pour l'exercice 2015 ;
Vu le décret N°2013/066 du 28 février 2013 portant organisation du Ministère des
Finances ;
Vu le décret N°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu La lettre Circulaire N°006/CAB/PM du 27 mai 2010 relative à la détermination du
montant des indemnités des membres des comités et secrétariat techniques ;
Vu La circulaire N°001/C/MINFI du 06 janvier 2015 portant instructions relatives à
l’exécution, au suivi et au contrôle de F exécution du budget de l'Etat, des
Etablissements Publics Administratifs, des collectivités territoriales Décentralisées
et des autres organismes subventionnés pour l'exercice 2015 ;
Vu la convention de partenariat en vue de la création de F Institut Supérieur des
Finances Publiques du Cameroun (ISFP) signée entre le MINFI, le MINESUP et
l'UYIl le 09 octobre 2013 ;
Considérant les nécessités de service,
DECIDENT :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er- La présente décision conjointe porte organisation et fonctionnement
Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques du Cameroun, en
abrégé, (PSSFP)
ARTICLE 2.- Le PSSFP a pour objet d'assurer :
- les activités de formation initiale ;
- les activités de formation continue ;
- les activités d'information, de recherche et d'appui-conseil.
ARTICLE 3. Le PSSFP est un Programme placé sous la tutelle technique et financière
du Ministère en charge des Finances et la tutelle académique du Ministère en charge de
l’Enseignement Supérieur.

860
CHAPITRE II : DE- L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 4.- Le PSSFP est composé des organes ci-après :
- un Comité de Pilotage ;
- un Comité scientifique.
SECTION I DU COMITE DE PILOTAGE
ARTICLE 5.- Le Comité de Pilotage est F organe en charge de la gestion managériale du
PSSFP. Il assure la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation de la convention tripartite du
09 octobre 2013.

1) Pour le déploiement de ses activités, le Comité de Pilotage comprend 03 unités


opérationnelles comme suit :
- une unité des affaires administrative et financière ;
- une unité du développement, de la coopération et de la Formation Continue ;
- une unité des Svstem.es d'information.
2) Le Président du Comité de Pilotage peut, en tant que de besoin, déléguer certaines
de ses attributions à un responsable du PSSFP,
ARTICLE 6- Placé sous la présidence d'une personnalité désignée par décision conjointe
du Ministère des Finances et du Ministre de l'Enseignement Supérieur, sur proposition du
Ministre des Finances, le Comité de Pilotage est composé ainsi qu'il suit :
- Un représentant du Ministère en charge des Finances ;
- Deux représentants du Ministère en charge de l'Enseignement Supérieur ;
- Un représentant du Ministère en charge des investissements publics ;
- Un représentant de l’Université de Yaoundé II ;
- Un représentant du Ministère de l’Administration Territoriale et de la
Décentralisation;
- Deux (02) personnalités désignées intuitu personae par le Ministre en charge des
instances

ARTICLE 7- (1) La composition du Comité de Pilotage est constatée par le Président au


cours des travaux de la première session. Chacun des membres étant désignées qualité
ou intuitu personae.
(2) Le mandat des membres court à compter de la date de leur désignation,
pour la durée restante de mise en œuvre de la convention. Il prend fin à l’expiration
normale de la charge en cas de décès ou en cas de démission.
ARTICLE 8.-(1) Le Comité de Pilotage se réunit une (01) fois par mois en session
ordinaire sur convocation du Président ;
(2) il se réunit deux fois par an en session budgétaire sur convocation du
Président ;
(3) Il peut aussi, si les circonstances l'exigent, se réunir en session
extraordinaire sur convocation du Président dans tes formes prévues par la
réglementation en vigueur ;
(4) Les activités courantes du PSSFP sont, entre les sessions du Comité de
Pilotage, assurées par le Président qui assurent la coordination des activités du
Programme et le représente dans ions les actes de la vie civile.
ARTICLE 9 (1) Tout membre du Comité de Pilotage empêché peut se faire représenter
aux sessions par un autre membre. Toutefois, aucun membre ne peut, au cours d'une
même session, représenter plus d'un membre à la fois.
861
(2) En cas d'empêchement définitif du Président, le Comité de Pilotage élit
en son sein un Président de séance à la majorité simple des membres présents ou
représentés.
ARTICLE 10 (1) Le Comité de Pilotage ne peut délibérer sur toute question inscrite à
Perdre du jour que si les deux tiers (2/3) au moins de ses membres sont présents.
(2) Si le quorum n'est pas atteint lors de la première convocation, il est, pour
la convocation suivante ramené à la majorité simple des membres.
(3) Chaque membre dispose d'une voix.
ARTICLE 11(1)- Les résolutions du Comité de Pilotage sont prises à la majorité simple
des voix clés membres présents ou représentés. En cas d'égalité de voix, celle du
Président est prépondérante,
(2) Les délibérations du Comité de Pilotage font l’objet d'un procès-verbal
consigné dans un registre spécial tenu au siège du Programme et cosigné par le
Président et le secrétaire de séance, Il est lu et approuvé par le Comité lors de la session
mensuelle suivante,
ARTICLE 12.- Le Président du Comité de Pilotage peut inviter toute personne de son
choix à prendre part, aux travaux d'une session, avec voix consultative, en raison de ses
compétences sur une question inscrite à Tordre du jour.
ARTICLE 13.- Le secrétariat du Comité de Pilotage est assuré par le Chef de l’Unité des
Affaires Administratives et Financières du Programme,
SECTION II : DU COMITE SCIENTIFIQUE
ARTICLE 14- (1) Le Comité Scientifique du PSSFP prévu à P article 8 de la convention
est 'organe scientifique du Programme, Ses activités sont assurées par P instance
compétente de t Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l'Université de
Yaoundé II-SOA.
(2) la Coordination des Activités Académiques et la Liaison sont assurées
par le doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de P Université de
Yaoundé II- qui est assisté d'un adjoint nommé par le Président du Comité de Pilotage,
ARTICLE 15- La Coordination des activités académiques comprend :
- une Unité de la Programmation des Activités Académiques et de la Scolarité ;
- Des départements
SOUS-SECTION I : DE L’UNITE DE LA.PROGRAMMATION DES ACTIVITES
ACADEMIQUES ET DE LA SCOLARITE
ARTICLE 16- Placée sous l’autorité d'un Chef d'Unité, l’Unité de la programmation des
activités académiques et de la scolarité comprend :
- un Responsable des inscriptions et de la programmation des activités
académiques ;
- un responsable de la scolarité et des stages.
SOUS SECTION II : DES DEPARTEMENTS
ARTICLE 17- (1) La Coordination des activités académiques comprend trois
départements :
- le Département de Comptabilité Publique ;
- le Département des Finances Publiques Locales ;
- le Département de Gestion Budgétaire ;
(2) Les Départements animent, contrôlent cl coordonnent les
activités de spécialisation et de recherche.

862
A ce titre, ils sont chargés chacun en ce qui Se concerne de
l'élaboration, de l'exécution et du suivi des programmes d'enseignement et de recherche.
(3) En outre, ils concourent à la gestion académique des examens et
autres évaluations.
CHAPITRE III : DES DISPOSITIONS FINANCIERES, TRANSITOIRES, FINALES
ARTICLE 18.- Pour leur fonctionnement, les organes susvisés bénéficient d'une
allocation budgétaire,
ARTICLE 19.-Les ressources du Programme sont des deniers publics. Ils sont constitués
: des droits d'inscription et des frais de formation ;
- des produits des activités du PSSFP ;
- des subventions ;
- des dons et legs ;
- des financements de partenariat.
ARTICLE 20 - La présente décision abroge toutes les dispositions antérieures contraires
et notamment:
- la Note de service N°0000186/MINFI/SG/DGTCFM du 15 mai 2013 portant
création de l’équipe projet chargé de mener la réflexion en vue de la création
d'un Institut Supérieur de Finances Publiques au Cameroun ;
- la Note de service N°0000187/MINFI/SG/DGTCFM du 15 mai 2013 portant
composition de l'équipe projet chargée de mener la réflexion en vue de la
création d'un Institut Supérieur de Finances Publiques au Cameroun.
- la décision N° 14/ 00026/D/MINFI/MINESUP/UYII du 05 Décembre 2014 ponant
nomination de responsables au Programme Supérieur de Spécialisation en
Finances Publiques (PSSFP) ;
ARTICLE 21- Le Président du Comité de Pilotage et le Président du Comité Scientifique
sont, chacun en ce qui le concerne, chargés de l’application de la présente décision
conjointe qui sera communiquée et publiée partout où besoin sera.

Le ministre de l’Enseignement Supérieur Le Ministre des Finances

Jacques FAME NDONGO Alamine OUSMANE MEY

863
II. TEXTES SPECIFIQUES A CHAQUE UNIVERSITE
A. UNIVERSITE DE BAMENDA
REPUBLIC OF CAMEROON PEACE - WORK - FATHERLAND

Décret n° 2010/371 du 14 décembre 2010 portant création d'une université


d'état à Bamenda

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décretn°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités,
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur;
Vu le décret n° 2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du ministère de
l'Enseignement supérieur ;
Vu le décretn°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n°2007/268 du 07 septembre 2007,
Décrète :
Article premier : Il est créé à Bamenda, pour compter de la date de Signature du
présent décret, une Université d'État dénommée «Université de Bamenda».
Article 2 : L'organisation et les modalités de fonctionnement de l’Université de Bamenda
et de ses établissements sont fixées par des particuliers du président de la République.
Article 3 : Le présent décret sera enregistré et publié suivant la procédure d’urgence,
puis inséré au Journal officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 14 décembre 2010

869
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL- PATRIE

DECRET N° 2017 / 582 DU 24 NOV 2017 modifiant et complétant certaines


dispositions du décret n°2011/045 du 08 mars 2011 portant organisation de
l'Université de Bamenda.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
VU la Constitution;
VU la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur;
VU le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n°2005/342 du 10 septembre 2005;
VU le décret n°2010/371 du 14 décembre 2010 portant création de l'Université de
Bamenda;
Vu le décret n°2011/045 du 08 mars 2011 portant organisation de l'Université de
Bamenda,

DECRETE:
er
ARTICLE 1 : Les dispositions de l'article 49 du décret n° 2011/045 du 08 mars 2011
susvisé sont modifiées et complétées ainsi qu'il suit:
«ARTICLE 49.- (nouveau) (1) Il existe au sein de l'Université des établissements créés
conformément aux lois et règlements en vigueur.
(2) Les établissements de l'Université sont:
- la Faculté des Arts;
- la Faculté de Droit et des Sciences Politiques;
- la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion;
- la Faculté des Sciences de l'Education;
- la Faculté des Sciences;
- la Faculté des Sciences de la Santé;
- l'Institut Universitaire de Technologie;
- l'Institut Supérieur de Commerce et de Gestion;
- l'Institut Supérieur des Transports et de la Logistique;
- l'Ecole Normale Supérieure de Bamenda à Bambili ;
- l'Ecole Normale Supérieure d'Enseignement Technique de Bamenda à Bambili;
- l'Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Bamenda. »
ARTICLE 2.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais./-
Yaoundé, le 24 NOV 2017
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

870
REPUBLIC OF CAMEROON PEACE - WORK - FATHERLAND

Decree №2011/045 of 08 march 2011 to organize the University of Bamenda

THE PRESIDENT OF THE REPUBLIC,


Mindful of the Constitution;
Mindful of Law No. 2001/5 on the Orientation of Higher Education;
Mindful of Decree No. 93/27 of 19 January 1993 to lay down general regulations
governing Universities as amended and supplemented by Decree No. 2005/342 of 10
September 2005;
Mindful of Decree No. 2004/320 of 8 December 2004 to organize the Government as
amended and supplemented by Decree No. 2007/268 of 7 September 2007;
Mindful of Decree No. 200571.42 of 29 April 2005 to organize the Ministry of Higher
Education;
Mindful of Decree No. 2005/383 of 17 October 2005 to lay down financial regulations
applicable to Universities;
Mindful of Decree No. 2010/371 of 14 December 2010 to create the University of
Bamenda,
HEREBY DECREES AS FOLLOWS:
PART ONE - GENERAL PROVISIONS
Article 1- This decree determines and defines the administrative and academic
organization of the University of Bamenda.
a) There shall be established a body corporate conceived in the Anglo-
Saxon tradition by the name of THE UNIVERSITY OF BAMENDA (here-
in after referred to as the University);
b) It shall be constituted in accordance with the provisions of this decree.
c) It shall have legal and moral personality and financial autonomy.
d) The University shall have perpetual succession and a common seal.
Article 2.-The objects of the University in addition to those stipulated in decree n° 93/027
of 19 January 1993 referred to above, shall be:
a) to encourage the advancement of learning and to hold out to all persons without
distinction of origin, creed, sex or political conviction, the opportunity of having a liberal
education within the limits of its resources;
b) to provide courses of instruction and other facilities for the pursuit of learning in all its
branches and to make those facilities available on proper terms to such persons as
are equipped to benefit from them;
c) to encourage, promote and conduct research in all fields of learning and human
endeavors;
d) to contribute to national development and promote social and cultural values;
e) to establish cooperation links with other national and international institutions of a
similar nature;
f) to undertake any other activities appropriate for a university of the highest standard;
and

871
g) to award academic and professional grades and qualifications.
Article 3.-The exercise of academic freedoms, within the context of the laws and
regulations and subject to the obligations of discretion binding ail public servants, shall be
guaranteed to ail teaching staff of the University of Bamenda.
Article 4- For purposes of carrying out its objects as specified in Article 2 of this decree,
the University shall have power:
a) to establish such colleges, faculties, institutes, schools, extramural departments and
other teaching units within the University as may from time to time seem necessary
and desirable;
b) to institute professorships, associate professorships, senior lectureships, lectureships
and other posts and offices and to make appointments there to;
c) to Institute the award of fellowships, scholarships, bursaries, medals, prizes and other
titles, distinctions and awards and forms of assistance;
d) to provide for the residence, discipline and welfare of members of the University;
e) to hold examinations and grant degrees, diplomas, certificates and Other distinctions
to persons who have pursued a course of study approved by the University and have
satisfied such other requirements as the University may lay down;
f) to grant honorary degrees, fellowships and academic titles;
g) to demand and receive from any student or any other person attending the University
for the purpose of instruction such fees as the University may from time to time
determine:
h) to acquire, hold, grant, charge or otherwise deal with or dispose of movable and
immovable property wherever situated;
i) to accept gifts, legacies and donations but without obligation to accept same for a
particular purpose unless it approves the terms and conditions attached thereto;
j) to enter into contracts, establish trusts, act as trustees, solely or jointly with any other
person and employ and act through agents;
k) to erect, provide, equip and maintain libraries, laboratories lecture halls, halls of
residence, refectories, sports grounds, playing fields and other buildings or property
necessary, suitable or convenient for any of the objects of the University;
l) to hold public lectures and to undertake publishing and book selling;
m) subject to any limitations or conditions imposed by Council, to invest any monies
appertaining to the University by way of endowment, whether for general or special
purposes and such other monies as may not be immediately required for current
expenditures in any investments or securities or in the purchase or the improvement of
land with power from time to time to vary such investments and to deposit any monies
for the time being uninvested with any bank in a deposit or current account;
n) to borrow, whether at interest or not, and if need be, upon the security of any or all of
the property movable or immovable of the University, such monies as the Council may
from time to time in its discretion find it necessary or expedient to borrow;
o) to make gifts for any charitable purposes; and
p) to do all such acts or things, whether or not incidental to the aforementioned powers,
as may advance the objects of the University.
Article 5- The powers conferred upon the University by Article 4 of this decree shall be
exercisable on behalf of the University by the. Council or by the Senate as appropriate.

872
Article 6- The Minister in charge of higher education shall be the Visitor to the University
and may at anytime conduct a visitation of the University, or direct that a visitation of the
University be conducted by such persons and for such purposes as may be specified in
the direction.
It shall be the duty of the bodies and persons comprising the University:
1) to make available to the visitor and any other persons conducting a visitation in
pursuance of this section such facilities and assistance as he or they may reasonably
require for the purposes of a visitation; and
2) to give effect to any instructions consistent with the provisions of this ' decree which
may be given by the visitor in consequence of visitation in this respect, the Visitor shall
be responsible on behalf of the State to:
a) harmonize University education taking into consideration the exigencies of the
economic, social and cultural development of the nation;
b) ensure the exercise of academic freedoms guaranteed to the University;
c) submit to the Council of the University ail questions he considers necessary to refer tot
hem;
d) put into force teaching programmes adopted by the Council;
e) ensure the control of the quality of training offered by the University through
continuous assessment as and when necessary;
f) approve and render enforceable the resolutions of the Council of the University within
fifteen days of receipt of such after which period its silence shall be considered an
approval.
PART TWO - ORGANS AND PRINCIPAL OFFICERS OF THE UNIVERSITY
Article 7- The University shall consist of:
b) A Chancellor;
c) A Council;
d) A Pro-Chancellor;
e) A Senate ;
f) A Vice-Chancellor;
g) One or more Deputy Vice-Chancellor(s);
h) Administrative services;
i) Other Principal. Officers of the University as laid down by the
Provisions of this decree;
j) Congregation;
k) Convocation;
l) Faculties, Schools, Colleges, Institutes, and ail teaching Units of the University;
I) Finance office.
Article 8- (a) The Minister in charge of higher education shall be the Chancellor of the
University.
b) The Chancellor shall in relation to the University, take precedence before all other
members of the University and when he is present shall preside at ail meetings of
Convocation held for conferring degrees and at meetings of Congregation.

873
Article 9- (a) The Pro-Chancellor and Chairman of Council shall be a knowledgeable
and highly respected personality with experience in administrative and developmental
matters appointed by decree
b) The Pro-Chancellor shall, in relation to the University, take precedence before all
other members of the. University except the Chancellor and except the Vice-Chancellor
when acting, as Chairman of Congregation or Convocation and except the deputy Vice-
Chancellor when 50 acting.
c) The Pro-Chancellor shall, when he is present, be the chairman at ail meetings of the
Council.
CHAPTER ONE - THE COUNCIL
Article 10- (a) The Council shall be the supreme governing body of the University and
shall be charged with the general control and superintendence of the policy, finances and
property of the University, including its public relations.
b) The Council shall ensure that proper accounts of the University are kept and that the
accounts of the University are audited annually by auditors appointed by the Minister
responsible for finance. This report shall be published annually.
c) The Council and the Finance and General Purposes Committee, subject to the
financial regulations in force, may each make rules for the purpose of exercising any of
their respective functions or regulating their own procedures. Rules made by the Finance
and General Purposes Committee shall not come into force unless approved by Council.
d) There shall be paid to members of the Council, of the Finance and General Purposes
Committee and of any other Committee set up by Council, respectively, allowances in
respect of travelling and other reasonable expenses at such rates as may from time to
time be fixed by Council.
e) The Council shall meet as and when necessary for the performance of its functions
under this decree and shall meet at least twice every year on the convocation of its
chairman or at extraordinary sessions on the convocation of the chairman or at least by
written request of two- thirds of members of Council;
f) In the absence of the Pro-Chancellor at a meeting of the Council, the Council, shall
elect one of the members present, other than the Vice- Chancellor and his staff to chair
the meeting.
g) The Council shall endorse academic decisions taken by Senate especially those
affecting the staff and property of the University.
Article 11.-a) The Council shall comprise the following:
i) The Pro-Chancellor: Chairperson;
ii) the Vice-Chancellor and deputy Vice-Chancellor(s);
iii) one Representative of the Presidency of the Republic;
iv) one Representative of the National Assembly;
v) one Representative of the Prime Minister's Office;
vi) one Representative of the Ministry of Higher Education;
vii) One Representative of the Ministry in charge of Scientific. Research;
viii) One Representative of the Ministry in charge of Education;
ix) One Representative of the Ministry in charge of Finance;

874
x) One Representative of the Ministry in charge of Labour;
xi) One Representative of the Ministry in charge of Public Service;
xii) One Representative of the Ministry in charge of the Plan;
xiii) Four Representatives of teaching staff elected from the Senate ;
xiv) Four Representatives of the private sector representing a variety of interests and
appointed by government;
xv) The President of the Students Union;
xvi) Two representatives of Congregation;
xvii) Two representatives of staff Unions;
xviii) One representative of the Alumni;
xix) The Bursar.
b) All elected members of the Council shall serve for a term of three years renewable
only once.
c) The quorum of the Council shall be two thirds of its membership and its decisions
shall be taken by simple majority of those present.
d) The Secretary of Council shall be the Registrar of the University.
Article 12- a) There shall be a committee of the Council known as The Finance and
General Purposes Committee which shall, subject to the direction of Council, exercise
control over the property and finances of the University and perform such other functions
of the Council as the Council may from time to time delegate to it.
b) The Finance and General Purposes Committee shall consist of:
i) The Pro-Chancellor (Chairman);
ii) The Vice-Chancellor;
iii) The Bursar;
iv) Eight Members of Council, of whom not less than two shall be members of the
teaching staff. The quorum of the committee shall be five members.
c) Subject to the financial regulation in force, the Finance and General Purposes
Committee may make rules for the purpose of exercising any of Us functions or
regulating its procedures. Rules made by the Finance and General Purposes Committee
shall not come into force until they are approved by Council.
Article 13.-Council may set up boards and committees with the responsibility of making
recommendations to it on matters pertaining to its functions under the provisions of this
decree among which should include a Physical Planning and Development Committee.
CHAPTER TWO - THE SENATE
Article 14.-a) The Senate shall be the supreme organ in ail academic matters.
b) It shall be the general function the Senate to organize, control and promote teaching
at the University, the admission and discipline of students.
c) It shall be responsible for the recruitment, promotion and discipline of staff.
Article 15- Without prejudice to the provisions of Article 10 and 17, it shall be the
particular function of the Senate:
a) to establish, organize and control faculties, schools, institutes and other teaching units
of the University, and the allocation of responsibility for different branches of learning;

875
b) to organize and control courses of study at the University and examinations held in
conjunction with the courses, including the appointment of examiners, both internal and
external;
c) to award degrees and such other qualifications as may be prescribed, in connection
with examinations held1 as aforesaid;
d) to make recommendations to Council with respect to the award to any person of
honorary fellowships and degrees or the title of Professor Emeritus;
e) to select persons for admission as students of the University;
f) to establish, organize and control halls of residence and similar institutions of the
University;
g) to supervise the welfare and ensure the discipline of students and the
regulation of their conduct;
h) to award fellowships, scholarships, prizes and similar grants in 50 far
as these awards are within the control of the University;
i) to specify the academic dress for the purposes of the University and to
regulate the use of such dress;
j) to organize, promote and control research at the University.
Article 16- The Senate shall make recommendations to the Council on the
establishment of any faculties, schools, colleges, institutes or other teaching units of the
University or any halls of residence or similar institutions at the University.
Article 17- Subject to this decree, the Senate may make regulations for the purpose of
exercising any function conferred on it by this decree.
Article 18- The Senate may deprive any person of any degree, diploma or other award
of the University which has been conferred upon him if after due enquiry he is shown to
have been guilty of dishonourable or scandalous conduct in obtaining that award.
Article 19.-The Senate shall be presided over by the Vice-Chancellor or in his absence
by the most senior Deputy Vice-Chancellor.
Article 20.-The Senate shall meet at least twice each semester following a
predetermined calendar. It shall deliberate with two-thirds of its members present; its
decisions shall be taken by a simple majority of members present.
Article 21 .-a) The Senate shall comprise the following:
i) The Vice-Chancellor: Chairperson;
ii) The Deputy Vice-Chancellor(s);
iii) Deans of Faculties, and/or Directors of Schools and Institutes;
iv) One Representative of each Teaching Grade of each faculty or School/
Institute elected by their peers for a period of three years;
v) All heads of academic departments;
vi) The President of the Students Union;
vii) One full-time graduate student from each faculty or school elected for
a period of one year;
viii) The Chief librarian:
ix) Any other person whom the Vice-Chancellor may invite by reason of
his expertise;
x) The Registrar shall act as the Secretary of Senate.
876
Student membership of the Senate is limited to specific Senate meetings during which
students welfare problems are to be discussed as determined by the Vice-Chancellor.
b) The Senate may set up a number of committees to assist it with its
work which will include:
i) Scientific Research Committee;
ii) The Appointment and Promotion committee;
iii) A Students Welfare Committee;
iv) A library and Publication Committee;
v) A Tenders Board;
vi) The Academic Planning Committee;
vii) Bookshop Management Committee;
viii) Students Disciplinary Committee;
ix) Sports, Recreation and Cultural Activities Committee;
x) University Staff Disciplinary Committee;
xi) The Committee of Deans and Directors.
c) Other committees of the Senate may be created as and when necessary by decision
of the Senate.
CHAPTER THREE - THE VICE-CHANCELLOR
Article 22- a) The Vice-Chancellor shall be the chief executive and academic head of the
University and ex-officio chairman of the Senate.
b) The Vice-Chancellor shall, in relation to the University take precedence before ail
other members of the University except the Chancellor, the Pro-Chancellor and any other
person for the time being acting as chairman of the Council,
c) He shall represent the University in ail academic, civil and legal matters.
d) The Vice-Chancellor shall have general functions in addition to any other functions
conferred on him by this decree or otherwise directing the activities of the University.
e) He shall represent the University at such instances at which neither the Chancellor
nor the Pro-Chancellor are present, but especially in ail matters of academic and legal
nature.
Article 23- The Vice-Chancellor shall be the authorizing officer of the University Budget,
He may to this effect:
a) delegate his signature to a Deputy Vice-Chancellor, the Registrar, Deans of Faculties
and Heads of Schools and Institutes;
b) such delegations shall in no way supplant the Vice-Chancellor's control over
budgetary matters.
Article 24- The Vice-Chancellor shall coordinate ail academic matters and approve
decisions of Faculties and Schools which do not necessitate the prior approval of the
Senate or Council.
Article 25- a) AN decisions taken by the Vice-Chancellor in pursuance of his duties shall
be confined in a written document which shall be duly signed, sealed, dated, numbered
and entered in an appropriate register established for the purpose.
b) It shall be the duty of the Vice-Chancellor to ascertain that ail matters pertaining to
the University administration are properly studied or investigated by appropriate
877
committees .before any decision can be arrived at. Such committees shall be created and
regulated by the Council and/or the Senate.
Article 26- The Vice-Chancellor shall be appointed by a presidential decree from among
members of professorial rank.
Article 27- There shall be one or more Deputy Vice-Chancellors to assist the Vice-
Chancellor in his duties; the most senior Deputy Vice-Chancellor shall act in his place
when the office of the Vice-Chancellor is vacant or when the, Vice-Chancellor is, for any
reasons, absent or otherwise unable to perform his functions.
Article 28- a) Under the authority of the Vice-Chancellor, one of the Deputy Vice-
Chancellors shall be in charge of academic affairs and any other matters that the Vice-
Chancellor may from time to time assign to him. Other Deputy Vice- Chancellors may be
assigned specific functions.
b) The Deputy vice-Chancellor in charge of academic affairs shall work directly with
Deans of Faculties, Heads of Schools and Institutes, the chief Librarian, the University
Press, the Academic Affairs Office, Computer Services, Language Centre and in ail
matters pertinent to the functions without, however, in any way, limiting their access to
the Vice-Chancellor or the latter's control over them.
Article 29- The Deputy Vice-Chancellor(s) shall be appointed by a presidential decree
from among members of professorial rank. He shall have the rank of Secretary General in
the Central Administration.
Article 30.-TheVice-Chancellors hall have a private secretariat placed under the authority
of a Private Secretary appointed by the Minister in charge of higher education. He shall
have the rank of Chief of Service in the Central Administration.
CHAPTER FOUR - THE CENTRAL ADMINISTRATION
Article 31- The Central Administration of the University shall comprise:
I) The Registrar's. Office;
li) the Library;
III) the Bursary;
Iv) the Administrative Affairs Office;
v) the Development, Physical Plant and Infrastructure Office;
vi) the Academic Affairs Office;
vii) the Student Affairs Office;
viii) specialized Departments.
Other departments or services may be created on the recommendation of Council.
I. THE REGISTRAR'S OFFICE
Article 32- a) The Registrar's office shall be placed under the authority of the Registrar,
appointed by a presidential decree,
b) The Registrar shall have the rank of Secretary General in the Central Administration.
c) The Registrar shall assist the Vice-Chancellor in matters pertaining to the day-to-day
running of the University other than those functions performed by the Deputy Vice-
Chancellors, the Bursar and the Chief Librarian.
d) The Registrar shall by the Secretary of the Senate and ail specialized committees
under his jurisdiction.
e) In the absence of the Registrar, the most senior deputy registrar shall act in his place.
878
f) The Registrar's office shall comprise:
- A mail office;
- A translation office;
- A public relations and alumni office.
II - THE LIBRARY
Article 33- a) The Library shall be placed under the authority of a Chief Librarian,
appointed by a ministerial order.
b) The Chief Librarian shall have the rank of Sub-Director in the Central Administration.
c) The Library shall comprise:
- An Administrative Archives, and Museums division;
- An Acquisitions division;
- A Media division (Computerization, microforms, etc.);
- A Bookshop;
- A Printing Press.
Article 34- a) The Chief Librarian shall coordinate the activities of ail library services of
the University including those of faculties, Schools, Institutes and other teaching units. He
shall be responsible for all external relations pertaining to the functioning of the library
system. He shall oversee the functioning of the Bookshop and Printing Press of the
University.
b) The term of office and conditions of service of the Chief librarian shall be determined
by Council.
Ill - THE BURSARY
Article 35- a) It shall be placed under the authority of a Bursar, appointed by decree from
among candidates who possess professional qualifications in accounting and show
sufficient proof of experience in the area..
b) The Bursar shall have the rank of Director of Central Administration.
c) The Bursary shall comprise:
- A Budget and Material division;
- A Salaries division;
- An Accounting division.
Article 36- a) The Bursar shall be responsible to the Vice-Chancellor for the day-to-day
administration and control of the financial affairs of the University.
c) The Bursar shall be an ex-officio member of the Council,
IV-THE ADMINISTRATIVE AFFAIRS OFFICE
Article 37- a) Placed under the authority of the Deputy Registrar of Administrative Affairs
appointed by decree.
b) The Deputy Registrar of Administrative Affairs shall have the rank of
Director in the Central Administration.
c) The Administrative affairs office shall comprise:
- An administrative division;
- A personnel division.

879
V - THE ACADEMIC AFFAIRS OFFICE
Article 38- a) Placed under the authority of a deputy Registrar of Academic Affairs, the
academic affairs office shall be charged with questions relating to teaching, research,
evaluation of the systems of teaching and those of students.
b) To this effect it shall be responsible for problems concerning:
i) Teaching programmes questions relating to course examinations
and teaching methods;
ii) Evaluation of teaching and academic staff;
iii) Award of degrees and other University grades;
iv) Evaluation of faculties, schools, institutes, departments and other
academic units;
v) Scientific, technological and pedagogical Research;
vi) Development of faculties, schools and colleges of the University, notably
those concerned with the creation of new, programmes and diplomes;
vii) Problems with regard to the career of teaching staff.
c) The Deputy Registrar of Academic Affairs shall have the rank of Director in the
Central Administration.
Article 39- The Academic Affairs office shall comprise:
- A teaching and teaching staff division;
- A research and publications division;
- A university cooperation division.
VI-THE DEVELOPMENT, PHYSICAL PLANT AND INFRASTRUCTURE OFFICE
Article 40.- Placed under the authority of a Development Officer, the Development,
Physical Plant and Infrastructure office shall be responsible in coordination with
appropriate committees of Council and Senate, for:
a) Planning the statistics of teaching staff and students in conformity with training
needs;
b) Studies on admissions into faculties, institutes, schools, departments and other
academic units of the University and forecasts in terms of places available in the
short and long term;
c) Studies on the intake capacity of each establishment in conformity with
International norms;
d) Regulations of policy orientation of the University;
e) The development of the University, particularly as regards the creation
of structures and establishments;
f) Problems relative- to tenders, contracts and maintenance.
Article 41- The Development, Physical Plant and Infrastructure office shall comprise the
following divisions:
- the development division;
- the physical plant division;
- the maintenance division.
The Development Officer shall be directly responsible to the Vice- Chancellor. He shall
have the rank of Director in the Central Administration.

880
VII-THE STUDENT AFFAIRS OFFICE
Article 42: a) It shall be placed under the authority of a Student Affairs Officer appointed
by decree.
b) The Student Affairs Officer shall have the rank of Director of Central.
Administration
c) The Student Affairs Office shall, comprise:
- A housing and catering division;
- An admissions and records division;
- A sports and recreation division;
- A health division.
Article 43- Each division shall comprise services as determined by the needs of the
University.
VIII - SPECIALIZED CENTRES
Article 44- The University shall comprise the following specialized centres:
- A Language Centre;
- A computer centre;
- A Centre for African Languages and Cultures (CALAC).
The organization and operational guidelines of these centres shall be determined by
separate texts
Article 45- Other specialized centres may be created as and when necessary by texts on
the recommendation of the Senate and Council,
CHAPTER FIVE - THE CONGREGATION
Article 46- a) The Congregation of the University shall be an assembly of senior
academic and non-academic staff. It shall examine matters relating to the welfare of the
staff of the University and exercise such other functions as may be defined by the Senate
and Council.
b) The Vice-Chancellor shall be the chairman at ail meetings of Congregation when he
is present, and when he is not present the most senior
Deputy Vice-Chancellor present or in his absence such other member of
Congregation present at the time of the meeting as the congregation may
designate,
c) The quorum of Congregation shall be one third of its membership,
d) The Vice-Chancellor shall draw up a list of the members of Congregation at the
beginning of each academic year.
e) Congregation shall meet as often as the need may arise but at least twice a year.
CHAPTER SIX - THE CONVOCATION
Article 47- a) The Convocation is an assembly of the University for the award of degrees
and other academic titles.
b) It shall consist of:
i) the officers of the University^'
ii) all teachers of the University;
iii) graduating students Of the University;

881
iv) invited personalities and guests.
c) The Chancellor shall be the Chairman of Convocation and In his absence the Vice-
Chancellor.
CHAPTER SEVEN - ORGANIZATION OF ACADEMIC WORK
Article 48- a) The academic work of the University shall be organized in any such
manner as may be prescribed by the Senate.
b) The academic work of the University shall be distributed in any such manner as may
be prescribed among such faculties, schools, institutes or other teaching units as may be
established by regulations.
Article 49- There shall be faculties, institutes and schools or colleges within the
University as the Council may from time to time provide. The following constitute the
faculties:
- The Faculty of Arts;
- The Faculty of Law and Political Science;
- The Faculty of Economies and Management Sciences;
- The Faculty of Education;
- The Faculty of Science;
- The Faculty of Health Sciences;
- The College of Technology;
- The Higher Institute of Commerce and Management;
- The Higher Institute of Transport and Logistics;
- The Higher Teachers Training College of Bamenda in Bambili;
- The Higher Technical Teachers Training College of Bamenda in Bambili.
Article 50.-The departmental structures of the faculties, schools and institutes shall
come into effect as and when judged fit by Council on the recommendation of Senate
Article 51.-The University shall offer courses for undergraduate and postgraduate
degrees. Details of the degrees and programmes offered at the University are governed
by a separate instrument.
I- THE FACULTY
Article 52.-A Faculty shall be an academic and administrative unit, normally grouping
departments, schools, institutes or units which correspond to disciplines and fields of
study that have natural affinities.
Article 53.-a) A Faculty shall be under the direct control of a body known as the Faculty
Board. Which shall consist of:
i) The Dean of the Faculty (Chairman);
ii) The Vice Dean(s);
iii) The Heads of Departments or Units;
iv) All Professors and Associate Professors;
v) Four representatives of other teaching staff;
vi) One representative of graduate students;
vii) One representative of undergraduate students from each department.
The Vice-Chancellor and/or the Deputy Vice-Chancellor may attend any faculty board
meeting when deemed necessary. Student members of the board may not be invited to

882
any meeting where sensitive matters concerning students (e.g. exams) are to be
discussed.
b) The quorum of the Faculty board shall be two thirds of its membership. Its decisions
shall be taken by simple majority of those present.
c) The faculty board shall meet at least six times during the academic year following a
predetermined calendar.
d) The Administrative Officer of the Faculty shall be the Secretary of the board
II- T HE DEAN
Article 54- a) The Dean of the Faculty is appointed by a presidential decree. He shall
have the rank of Director in the Central Administration
b) The Dean shall chair ail meetings of the Faculty Board at which he is present or, in
his absence, the most senior Vice Dean.
c) The Dean shall be the titular head of the Faculty. His main functions are determined
in his dual role as chairman of the Faculty Board and chief executive of the Faculty .
d) It shall be the duty of the Dean to present to Congregation for the conferment of
degrees, persons who have qualified for degrees of the University at examinations held in
the branches of learning for which responsibility is allocated to the faculty.
Article 55- a) As chairman .of the Faculty Board, the Dean shall carry out his functions
in accordance with the regulations of the Senate and the Faculty Board. He shall also be
ex-officio member of all committees of the Faculty Board.
b) As chief executive of the faculty, the Dean shall act in conformity with
the regulations of the Council and receive a delegation of signature of the
Vice-Chancellor for this purpose.
c) The Dean shall more specifically be responsible for:
i) Preparing, in consultation with the executive committee of the faculty (Dean, Vice
Deans, Heads of Departments), budgetary estimates for the following years in
accordance with an academic development plan approved by the Faculty Board
and Senate;
ii) Preparing, for submission to the Faculty Board, plans for academic development
of the faculty and modifications required for the final up-dating;
Iii) Day-to-day administration of the faculty budget as approved by the Senate and
Council;
iv) Presenting to the Senate, recommendations of the Faculty dealing with
appointments, renewals or non-renewals of contracts, promotions, various types
of leave and tenure. The Dean shall be required in such cases to append his
considered opinion.
v) Communication between the Faculty and the rest of the University, and more
especially for ensuring that members of the faculty are kept Informed of the work
and decisions of the Senate and the Faculty Board In this respect the Dean may
call and preside over a Faculty Meeting of all academic members of staff of the
Faculty.
Article 56.- The Dean shall be assisted by one or more Vice-Deans appointed from
among full professors, Associate professors or in default, lecturers, They shall have the
rank of Deputy Director in the Central Administration. They shall be appointed by decision
of the minister in charge of higher education.
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Ill - THE FACULTY OFFICER
Article 57.-a) In the day-to-day running of the Faculty, the Dean shall be assisted by a
Faculty Officer appointed by the Minister in charge of higher education.
b) The Faculty Officer, under the authority of the Dean, shall be responsible for the
administrative and financial management of the faculty.
c) He shall oversee the infrastructural planning and development of the Faculty.
d) He shall have the rank of Deputy Director in the Central Administration.
e) He may be assisted by a number of subordinate officers as may be
deemed necessary by the faculty and approved by Council.
IV - SCHOOLS, INSTITUTES AND COLLEGES
Article 58- A school or institute is an academic and administrative unit established to
carry out some of the aims of the University within the programme of professional training
at the University level.
Article 59- The Council may, on the recommendation of Senate grant the status of a
school to academic units with the following characteristics:
a) Programme(s) offered by the Units concerned shall meet the requirements of those
public authorities or professional associations which have developed specific standards
of accreditation for individuals who wish to practice with the profession;
b) The academic staff of the unit shall be engaged in teaching, in research and in the
practice of their profession. As a result, it may be necessary in their case to interpret
differently certain University regulations relating to teaching staff, such as requirements
for recruitment and promotion;
c) The structure of professional programme(s) shall include a substantial amount of
clinicals or workshop practice.
Article 60.-The structure of a School or Institute shall be determined by the nature of its
problems and its special needs. This not withstanding, the Council shall, on the
recommendation of Senate, grant the status of a School/Institute only to units which,
subject to meeting other criteria, have
or will shortly have the services of a sufficient number of properly qualified full-time
teachers to ensure the planning and development of programmes of high quality.
Article 61- a) The responsibility of the School or .Institute as an administrative- unit is at
least that of a Department and, in addition, includes any or all of that of a faculty.
b) The provisions relating to the functioning of the School/institute shall be the same as
those of a Department, or Faculty as determined by Senate.
c) The School institute shall, subject to the approval of Senate, have the additional
responsibility to negotiate where applicable on behalf of the Faculty and the University
agreements and contracts with outside institutions for the training of students registered
in the School/Institute and for the research of its staff.
Article 62.- Colleges of Technology for the training of middle level manpower up to the
Higher National Diploma level in professional disciplines may be established by the
University Council on the recommendation of Senate.
V - BOARDS OF SCHOOLS, INSTITUTES AND COLLEGES
Article 63- A Management Board shall be set for each School, Institute or College. Us
membership shall include the following:
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a) The Vice-Chancellor,
b) The Deputy Vice-Chancellor(s);
c) A representative of the Minister in charge of higher education;
d) A representative of the Minister in charge of the public service;
e) The head of the School or Institute:
f) The Deputy Head of the School or Institute;
g) Four representatives of professional bodies linked to the activities of
schools or institutes;
h) A student's representative whose participation is limited to sessions
at which student's welfare is to be discussed as determined by the
Vice-Chancellor,
I) Representatives of academic staff elected by their peers, one for each grade.
The Head of the School/Institute .shall serve as the Secretary of the Management
Board.
Article 64- The Management Board shall be responsible for the administrative functions
of the School or Institute and, to that end its functions shall include policy decisions and
supervision in the following areas:
a) management of personnel, facilities and finances;
b) planning for needs and development;
c) preparing of annual estimates of funds required and generation of revenue and
administration of ail funds entrusted to it;
d) provision of welfare of staff and students
e) implementation of rules and regulations governing the conduct, behaviour and
discipline of staff and students as approved by Senate and Council;
f) repair and maintenance of equipment and facilities.
Article 65- The Management Board shall meet at least twice each academic year on the
invitation of the chairman.
Article 66- a) The quorum of the Management Board shall be half its membership plus
one.
b) Decisions of the Management Board shall be by simple majority of
those present.
Article 67- The Vice-Chancellor, or in his absence one of the Deputy Vice- Chancellors,
shall preside at all meetings of the Management Board of Schools/lnstitutes/Colleges.
VI - ACADEMIC BOARDS OF SCHOOLS, INSTITUTES AND COLLEGES
Article 68: a) Each School/lnstitute/College shall have an Academic Board which shall
comprise:
- The Head of School, the Institute or College;
- The Assistant head of the School or Institute;
- All professors and Associate professors of the school or institute;
- All heads of Departments;
- Two representatives of academic staff of each department.

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b) The Academic Board shall make recommendations with regard to the
creation and execution of teaching programmes, organization of studies, recruitment and
promotion of teaching staff in accordance with laid down criteria.
c) It shall assure scientific and academic liaison between the schools/
Institutes/Colleges and other institutions of the University.
d) The Academic Board shall meet at least twice a year and shall be presided over by
the Head of the School, Institute or College.
Article 69- The Directors of Schools/Institutes or Colleges shall be appointed by decree.
VII - THE DEPARTMENT
Article 70- a) The Department shall be an academic and administrative unit of the
Faculty, School/Institute/College grouping professors and students pursuing the
objectives of the university in a given discipline.
b) A discipline shall be considered as any subject, including a subject corresponding to a
new field of knowledge, in which it can be shown that a coherent programme of study
may be offered.
c) A Department shall be created by Senate only if it corresponds to a discipline as
described above, on the proposal of the Faculty Board or upon the recommendation of the
Vice-Chancellor.
d) Such approval shall be subject to the availability of a sufficient number of full-time
teachers to ensure the planning and development of programmes of high quality.
Article 71- a) As an academic unit, the Department shall be responsible for developing
its curriculum and ascertaining Its comparability with similar programmes in other
Universities, while giving it its particular developmental quality.
b) The Department shall be responsible for teaching and research in its discipline.
c) Such programmes as may be devised must be submitted through the hierarchy to the
Senate for approval,
d) The Department shall ensure that the research carried out within the Department
supports teaching programmes, and shall evaluate such research and make necessary
recommendations with respect to financing.
e) The Department shall prepare its own academic development plan which shall be
integrated into that of the Faculty and submitted to the Senate.
Article 72.-As an administrative unit, a Department shall be responsible for the efficient
management of the human and material resources entrusted to it by the Faculty, in
accordance with the, Faculty and University regulations. The Department shall also
cooperate in the preparation of the Faculty timetables, calendars, student's records etc.
Article 73.-a) A Department shall be governed by the Assembly of the Department
consisting of ail full-time teachers and a set number of students duly elected by their
peers.
b) The Department Assembly shall meet at least six times a year following a
predetermined schedule.
c) Subject to the general regulations of the University, the Department Assembly shall
have powers over ail matters relating to the academic responsibilities as enumerated in
this decree.
Article 74.-a) The Department shall be chaired by a departmental Head.
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b) The Head of Department shall be appointed by the Minister in charge of higher
education. He shall have the rank of Sub-director in the Central Administration.
Article 75.-The Head of Department shall be the Chief Executive of the Department in
this capacity, he shall be responsible for the administration of the Department and the
execution of teaching and research programmes. He shall specially be responsible for:
a) convening the Meeting of departmental academic staff;
b) liaison between the Department and other administrative and academic organs of
the university;
c) presenting an annual report on the activities of the Department to the Faculty
board;
d) presenting to the appropriate committees, after due consultation with the,
Assembly, recommendations for recruitment, promotions, renewals of, contracts,
various types of leave, etc.
Article 76- The office of the Head of Department shall comprise
a) An administrative assistant, and
b) A Secretariat.
Article 77.-a) The teaching staff of the Department shall comprise the following
i) Full Professor;
ii) Associate Professor;
iii) Lecturer;
iv) Assistant Lecturer;
v) Instructor/Graduate Assistant.
b) The remuneration and conditions of teaching staff of the University shall be as
provided in the General Regulations governing teaching staff at university institutions.
c) The conditions for recruitment and promotion into the various grades shall be
established by the Senate in keeping with internationally acceptable parameters and
confirmed by the University Coordination Committee.
d) Such appointments and/or promotions shall take into consideration academic
qualifications, research, publications, teaching experience, etc.
e) Only candidates with a high academic output and proven intellectual and moral
reputation and merit shall be considered for appointment and/ or promotion.
f) Such candidates as may be employed as instructors may apply for full-time
employment after obtaining the requisite qualifications.
g) Instructors are not substantive members of staff and may not take part in the
departmental meeting unless specially invited.
CHAPTER EIGHT-ADMISSION REQUIREMENTS
Article 78-a) The admission requirements set out below are minimum requirements
which may entitle an applicant to a place in the University for degree courses.
b) The General Certificate of Education, Ordinary Level, with passes in five approved
subjects including English language prior to sitting the General Certificate of Education
Advanced Level, and
c) One of the following requirements in the General Certificate of Education, Advanced
Level:
887
i) Two GCE "A" Level passes obtained at the same sitting, or
ii) The "BAC" in the series appropriate to the intended field of specialization.
Article 79-a) For the purpose of regulations contained in Article 78 above, candidates
with other qualifications considered by the Senate as the equivalent of these
qualifications shall be considered for admission;
b) The Senate shall from time to time provide an approved list of subjects to be
considered for the purpose of admission to the first degree courses at the University;
c) Individual departments may impose additional and specific requirements;
d) Students whose first language of instruction is not English must pass a prescribed
English language test.
CHAPTER NINE - UNIVERSITY EXAMINATIONS
Article 80: a) Studies shall be based on the Bachelor-Master-Doctorate (BMD) system
with two Semesters of 15 weeks each,
b) University examinations shall be conducted under the control of the-Senate.
Article 81.-a) There shall be internal and external examiners of the University appointed
by Senate upon the recommendation of the Faculties, Institutes or School Boards, who
shall prepare examination papers where appropriate and examine students in the paper
assigned them by the faculty, institute or school.
b) External examiners shall be appointed from outside the University except that in case
of re-examination, at a special examination of candidates who failed in the ordinary
University examination, a moderator may be appointed from within or outside the
University provided that he has had no part in teaching the candidate in the subject of the
paper under examination.
Article 82.-Each candidate for a university examination shall pay the university in
respect of the examinations such fees as the council shall prescribe.
Article 83.-a) Senate shall draw up regulations governing the conduct of examinations
and prescribe sanctions for examination misconduct.
b) In the event of any examination irregularity, Senate shall appoint a committee which
shall investigate the alleged irregularity. Any person involved in the alleged irregularity
shall appear before the committee. The report of the committee shall be submitted to the
Vice-Chancellor who, on behalf of the Senate, shall decide what further action may be
taken.
CHAPTER TEN - FINANCIAL REGULATIONS
Article 84- The financial regulations of the university as well as the functions of the
Accounting, Internal and External Audit Services shall be defined by separate
instruments.
CHAPTER ELEVEN - DISCIPLINE
Article 85.-Regulations pertaining to the discipline of academic and administrative staff
of the University shall be as provided for by a separate decree.
Article 86- a) Regulations pertaining to the discipline of students of the University shall
be as provided by a separate decree,
b) Notwithstanding the provisions of paragraph (a) above, where it appears to the Vice-
Chancellor that any student at the University has been guilty of misconstrued, the Vice-
Chancellor may, without prejudice to any other disciplinary powers conferred on him by
regulations, direct that:

888
i) the student shall not, during such period as may be specified In the direction,
participate in such activities of the University, or make use of such facilities of the
University, as may be 50 specified;
ii) the activities of the student shall, during such period as may be specified in the
direction, be restricted in such manner as may be so specified;
iii) the student be rusticated for such period as may be specified in the direction;
iv) the student be expelled from the University.
c) Where a direction is given under paragraph (iii) and (iv) of the foregoing in respect of
any student the student may, within the prescribed period and in the prescribed manner,
appeal the direction to the Council; and where such an appeal is brought before it, the
Council shall, after causing such inquiry to be made in the manner as the Council
considers just, either confirm or set aside the direction or modify it in such manner as the
Council may think fit.
d) The fact that an appeal is brought against a direction in pursuance of paragraph (c)
above shall not affect the operation of the direction while the appeal is pending.
e) Lack of diligence shall be treated as misconduct for the purposes of this article.
f) Nothing in this article shall be construed as preventing the restriction or termination of
a student's activities at the University otherwise than on the ground of misconduct.
g) The Vice-Chancellor may delegate his powers under this article to a disciplinary board
consisting of such members of the University as designated by the appropriate decree.
CHAPTER TWELVE - MISCELLANEOUS AND GENERAL
Article 87- a) No person shall be required to satisfy requirements as to any of the
following matters, that is to say, race (including ethnic grouping), sex, place of birth or
family origin, or religion or political persuasion, as a condition of becoming or continuing
to be a student at the University or of any appointment or employment at the University,
or being a member of holding anybody established by virtue of this decree; and b) No
person shall suffer any disadvantage, in relation to the University, by reason of any of the
above matters.
Article 88- a) Anybody of persons established by this decree shall, without prejudice to
the generality of the powers of that body, have powers to appoint committees consisting
of members of that body and, subject to the provisions of Article 19 of this decree, to
authorize a committee established by it to exercise, on its behalf, such of its functions as
it may determine.
b) Subject as aforesaid, any two or more of such bodies may arrange for the holding of
joint meetings of those bodies, or for the appointment of committees consisting of
members of those bodies, for the purpose of considering any matter within the
competence of those bodies or any of them, and either of dealing with it or of reporting on
it to those bodies or any of them.
c) Except as may be otherwise provided for by regulations, the quorum and procedure
of a committee established or meeting held in pursuance of this article shall be such as
may be specified by the bodies which determine to establish the committee or hold the
meeting.
d) Nothing in the foregoing revisions of this article shall be construed as:
i) enabling the Council to empower any other body to make statutes, or

889
ii) enabling the Senate to -empower any other body to make regulations
or to award degrees or other qualifications.
e) The Pro-Chancellor and the Vice-Chancellor shall be members of every committee of
which the members are wholly or partly appointed by the Council (other than a committee
appointed to inquire into the conduct of the officer in question); and the Vice-Chancellor
shall be a member of every committee of which the members are wholly or partly
appointed by
the Senate.
Article 89- a) The seal of the University shall be such as may be determined by the
Council and approved by the Chancellor; and the fixing of the seal of the University shall
be authenticated by the signature of the Chancellor or the Pro- Chancellor or the Vice-
Chancellor or such other person as may be provided for by statute.
b) Any document purporting to be a document executed under the seal of the University
authenticated as aforesaid shall be received in evidence and shall, unless the contrary is
proven, be deemed to be so executed.
c) Any contract or instrument which, if made or executed by a person not being a body
corporate, would not be required to be under seal may be made or executed on behalf of
the University by any person generally or specifically authorized by the Council to do 50.
d) The validity of any proceedings of anybody established in pursuance of this decree
shall be affected by any vacancy in the membership of the body, or by any defect in the
appointment of a member of the body, or by reason that any person not entitled to do 50
took part in the proceedings.
e) Any member of any such body who has a personal interest in any matter proposed to
be considered by that body shall forthwith disclose his interest to the body and shall not
vote on any question relating to that matter.
f) Any notice or other “instrument authorized to be served by virtue of this decree may,
without prejudice to any other mode of service, be served by post.
CHAPTER THIRTEEN - GENERAL SECURITY ON CAMPUS
Article 90- The Vice-Chancellor shall be responsible for general security on ail
campuses. He shall guarantee the normal functioning of ail teaching and research
activities within the limits of liberty, order, dignity and university decorum and respect of
the laws of the Republic, Article 91- In cases of emergency or necessity, the Vice-
Chancellor shall personally take all possible measures to re-establish order and
tranquility in the University, and report to the Minister in charge of higher education in
accordance with provisions on campus security in the general regulations governing ail
universities.
Article 92.-a) The University campus shall be considered as private property.
b) No member of the forces of law and order or bailiff of justice can penetrate the
University property for the purpose of establishing a crime or to execute a sub-poena on
any student or teacher without the authorization of thè Vice-Chancellor.
c) Any arrest or summons to be served on any member of the University Community
shall be done through the Vice-Chancellor.
Article 93- a) The organization and functioning of the offices, departments and services
created by this decree shall be determined by Council on the recommendation of the
Vice-Chancellor and rendered effective by appropriate instruments.

890
b) The benefits attached to positions at the University not specified in this decree shall
be determined by a special instrument on the recommendations of Council.
c) The services provided in this decree shall be progressively put in place as and when
necessary on the recommendation of the Vice-Chancellor and approval of Council.
Article 94- a) In this decree, unless the context otherwise requires, the-following
expressions have the meanings hereby assigned to them respectively, that is to say:
- "Appointed day" means the day on which this decree comes into force.
- "Corporate" means having legal personality and financial autonomy.
- "The Council" means the Council established by this decree for the University.
- "Endorse" means the Council approves decisions of the Senate but does not
necessarily change them except when they are contrary to provisions of this
decree.
- "Graduate" means a person on whom a degree (other than an honorary degree)
has been conferred by the University, as the result of an examination taken in
conjunction with a course of study at the University of Bamenda or at any other
University.
- "The Minister" means the Minister of the government of the Republic of
Cameroon.
- "Perpetual succession" means going on forever serving humanity.
- "Prescribed" means prescribed by regulations
- "Property" includes rights, liabilities and obligations.
- "Professor" means a person designated as a professor of the University in
accordance with provisions in that behalf made by regulations.
- "Regulations" means regulations made by the Senate.
- "The Senate" means the Senate established by this decree for the University.
- "Statute" means a statute made by the Council and having effect in accordance
with Article 10 of this decree.
- "Student" means an undergraduate or postgraduate student and a person of such
description as may be prescribed for the purposes of this definition.
- "Teacher" means a person holding a full-time appointment as a member of the
teaching or research staff of the University.
- "Undergraduate" means a person in statu pupillari at the University, other than
graduate or a person of such description as may be prescribed for the purposes
of this definition;
- "The University" means the University of Bamenda established by this decree;
and
- "Authorizing Officer" means the person who authorizes commitment of
expenditure.
b) References in this decree to any other enactment are references to that enactment
as amended by or under any subsequent enactment.
Article 95- a) this decree may be cited as The University of Bamenda, Decree 2011 and
shall apply throughout the Republic.
b) This decree shall come into force on the date of its signature.

891
Article 96.-The Minister in charge of higher education and the Minister of Finance are
responsible, each in his own sphere, for the implementation of this decree which shall be
registered and published in the Official Gazette in English and French.

Yaounde, 08 mars 2011

892
Décret № 2010 /372 du 14 décembre 2010 Érigeant l'École No rmale
Supérieure-Annexe de Bambili en deux Établissements de l'Université de Bamenda

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°2010/371 du 14 DEC 2010 portant création de l'Université de Bamenda,
DÉCRÈTE:
Article 1er: L'École Normale Supérieure-Annexe de Bambili est, à compter de la date de
signature du présent décret, érigée en deux Établissements distincts de l'Université de
Bamenda, à savoir:
(a) l'École Normale Supérieure de Bamenda à Bambili ;
(b) l'École Normale Supérieure d'Enseignement Technique de Bamenda à Bambili.
Article 2: L'École Normale Supérieure de Bamenda à Bambili et l'École Normale
Supérieure d'Enseignement Technique de Bamenda à Bambili sont des Établissements
de l'Université de Bamenda.
Article 3: L'École Normale Supérieure de Bamenda à Bambili comprend les
Départements ci-après:
a) Department of Mathematics
b) Department of Chemistry
c) Department of Physics
d) Department of Science of Education
e) Department of English Modem Letters
f) Department of Bilingual Letters
g) Department of History
h) Department of Geography
i) Department of Biology
j) Department of Geology
k) Department of Philosophy
Article 4: L'École Normale Supérieure d'Enseignement Technique de Bamenda à
Bambili comprend les Départements ci-après:
a) Department of Administrative Technics
b) Department of Economie Sciences
c) Department of Civil Engineering and Forestry Technics
d) Department of Mechanical Engineering
e) Department of Computer Sciences
f) Department of Social Economy and Family Management
g) Department of Electrical and Power Engineering
Article 5 : L'organisation administrative et académique ainsi que les autres modalités de
fonctionnement de l'École Normale Supérieure de Bambili et de l'École Normale
Supérieure d'Enseignement Technique de Bambili sont fixées par des textes particuliers
du Président de la République.
Article 6 : Le patrimoine et le personnel enseignant et non enseignant de l'École
Normale Supérieure-Annexe de Bambili sont transférés aux deux Établissements ci-
dessus créés,
Article 7 : Le présent décret sera enregistré et publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
PAUL BIYA
893
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

DECRET N° 2017/581 du 24 NOV 2017


portant organisation administrative et académique de l’Ecole Nationale Supérieure
Polytechnique de l’Université de Bamenda.

LE PRESIDENT DELA REPUBLIQUE,

Vu la Constitution
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du10 septembre 2005 ;
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant tés règles financières applicables aux
universités
Vu le décret n° 2010/371 du 14 décembre 2010 portant création de l’Université de
Bamenda ;
Vu le décret n° 2011/045 du 08 mars 2011 portant organisation de l’Université de
Bamenda
Vu le décret n° 2017/582 du 24 nov 2017 complétant certaines dispositions du décret
n°2011/045 du 08 mars 2011 portant organisation de l’Université de Bamenda.
DECRETE :
TITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 - Le présent décret porte organisation administrative et académique de l’Ecole
er

Nationale Supérieure Polytechnique de l’Université de Bamenda, en abrégé et ci-après


désignée « ENSPB ».
Article 2- L’ENSPB a pour mission :
- La formation initiale et continue ainsi que la recherche dans les domaines de
l’Ingénierie et de la Technologie ;
- Le recyclage et le perfectionnement des professionnels dans les domaines
susvisés ;
- L’appui au développement, en particulier sous forme de prestation de services et
de gestion du développement durable.
Article 3- Dans le cadre de ses missions, l’ENSPB :
- Entretient des relations avec les milieux socioprofessionnels ;
- Peut négocier des Conventions et Accords de coopération avec des Entreprises,
des Institutions et Organisations Nationales ou Etrangères, conformément aux
lois et règlements en vigueur au Cameroun.
TITRE II
DE L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE.
Article 4- L’ENSPB comprend les organes suivants :
- Un Conseil de Direction ;
- Une Direction ;
- Un Conseil d’Etablissement ;
- Une Assemblée Générale ;
- Des Départements.
CHAPITRE I
DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 5- (1) Le Conseil de Direction est l’Organe d’orientation de l’ENSPB.
(2) Il est consulté sur toute question qui touche à la vie de l’ENSPB et est
chargé d’étudier et de promouvoir toute action susceptible de contribuer à
l’accomplissement des missions de l’ENSPB.
A ce titre,
a). Il émet son avis sur :
- Le règlement intérieur relatif aux étudiants, conformément aux règlements
généraux de l’Enseignement Supérieur et, éventuellement, aux accords et
conventions conclus ;
- L’introduction des enseignements ;
- Le régime, l’organisation, les programmes et l’évaluation des études ;
- La délivrance des diplômes ;
- Les problèmes de recherche et d’équipement ;
- Les besoins en recrutement du personnel enseignant, du personnel d’appui ;
- Les programmes de coopération et de partenariat.
b). Il examine et émet son avis sur :
- Le projet de budget de l’ENSPB ;
- Le programme d’action et les rapports d’activités ;
- Toute question intéressant l’ENSPB et soumise par l’un de ses membres.
Article 6- (1) Le Conseil de Direction de l’ENSPB est composé ainsi qu’il suit :
Président : Le Vice-Chancellor de l’Université de Bamenda ;
Vice-Président : Le Représentant du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur ;
Rapporteur : Le Directeur de l’ENSPB ;
Membres :
- Les Deputy Vice-Chancellors ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge de la Fonction Publique ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge de la Recherche Scientifique et de
l’Innovation ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge des Finances ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge des Mines, de l’Industrie et du
Développement Technologique;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge des Travaux Publics ;

895
- Un (01) Représentant des milieux socioprofessionnels par filière fonctionnelle au
sein de l’ENSPB.
(2)-Les Représentants des milieux socioprofessionnels, désignés par
décision du Vice-Chancellor, sur proposition du Directeur de l’ENSPB, sont des
personnalités ayant une qualification établie dans les domaines des formations
dispensées à l’ENSPB.
(3)- Le Président du Conseil peut inviter toute autre personne en raison de
ses compétences sur les points inscrits à l’ordre du jour à participer aux travaux du
Conseil avec voix consultative.
Article 7. – (1)-Le Conseil de Direction se réunit deux (02) fois par an en session
ordinaire sur convocation de son Président.
(2)- Toutefois, le Conseil de Direction peut tenir une session extraordinaire à
l’initiative de son Président ou à la demande de la moitié de ses membres.
(3)-Il ne peut valablement délibérer que si les deux tiers (2/3) au moins de
ses membres sont présents.
(4)-Les décisions du Conseil se prennent à la majorité simple des membres
présents. En cas d’égalité des voix, celle du Président est prépondérante.
Article 8. – Les fonctions de membre du Conseil de Direction sont gratuites. Toutefois,
l’ENSPB prend en charge les frais de participation des membres aux différentes
sessions suivant les modalités arrêtées par le Conseil d’Administration de l’Université de
Bamenda.
CHAPITRE III
DE LA DIRECTION
Article 9- (1) La Direction de l’ENSPB est assurée par un Directeur nommé par décret du
Président de la République.
(2) Le Directeur est assisté d’un Directeur-Adjoint, nommé par arrêté du
Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur. Il assure l’intérim en cas d’empêchement
ou d’absence du Directeur.
Article 10- (1). – Le Directeur de l’ENSPB est chargé de :
- La supervision et de la coordination de l’ensemble des services ;
- La représentation de l’Etablissement et des Enseignants ;
- La police générale de l’Etablissement ;
- La préparation des sessions et l’exécution des délibérations du Conseil de
Direction ;
- L’élaboration du programme d’actions et du rapport d’activités ;
- La coopération, la recherche et du suivi des activités académiques ;
- La formation continue, des stages et du suivi de l’exécution des programmes
d’enseignement et de la formation en alternance (stages professionnels et
d’apprentissage) ;
- La gestion des enseignants et la discipline des étudiants ;
- La préparation du budget de l’ENSPB ;

896
- La coordination sur le plan pédagogique des activités scientifiques et
académiques entre le corps enseignant de l’ENSPB et celui des autres
établissements de l’Université de Bamenda.
(2)- Il est ordonnateur délégué du budget de l’ENSPB.
(3)- Le Directeur convoque et préside le Conseil d’Etablissement et
l’Assemblée Générale de l’ENSPB.
Article 11- Le Directeur peut déléguer certaines de ses attributions au Directeur Adjoint.
Article 12- (1) La Direction de l’ENSPB comprend :
- La Division des Affaires Académiques, de la Recherche et de la Coopération ;
- La Division de la Scolarité, des Etudes et des Stages ;
- La Division de la Formation Continue et à Distance ;
- La Division des Affaires Administratives et Financières ;
- Le Centre de la Documentation ;
- Le Centre d’Expérimentation et de Production ;
- La Cellule Informatique et des Systèmes d’Information ;
- L’Infirmerie.
(2)- Sont directement rattachés au Directeur :
- Le Centre de la Documentation ;
- Le Centre d’Expérimentation et de Production ;
- La Cellule Informatique et des Systèmes d’Information ;
- L’Infirmerie.
Article 13- Placé sous l’autorité d’un Chef de Centre, le Centre de la Documentation est
chargé de la mise en œuvre de la politique documentaire, de la gestion et des
statistiques , de la bibliothèque, de l’acquisition et de la gestion des ouvrages et
documents nécessaires à la recherche et à la formation.
Article 14- Placé sous l’autorité d’un Chef de Centre, le Centre d’Expérimentation et de
Production est chargé d’effectuer des travaux de recherche scientifique,
d’expérimentation, de promotion, de conservation et de valorisation dans les domaines
de formation de l’ENSPB. Il est au service des personnes physiques et morales
intéressées par ses prestations.
Article 15- Placé sous l’autorité d’un Chef de Cellule, la Cellule Informatique et des
Systèmes d’Information est chargée de :
- La gestion du parc informatique de l’Etablissement, des bases de données et du
génie logiciel ;
- La gestion des notes en collaboration avec les Chefs de Département ;
- L’élaboration et de la diffusion des informations statistiques ;
- La confection des Attestations de réussite, des cartes d’étudiants, des cartes de
bibliothèque en liaison avec les Divisions et Services concernés.
Article 16- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, l’Infirmerie est chargée :
- Des visites et consultations médicales des étudiants, des soins de santé et
éventuellement de la petite chirurgie ;

897
- Des examens et des analyses médicales ;
- De l’information, l’éducation et de donner des données statistiques sur des
questions de santé ;
- De la couverture médicale des évènements organisés au sein de l’IBAF par
l’Université de Bamenda.
SECTION I
DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADEMIQUES, DE LA RECHERCHE ET DE LA
COOPERATION
Article 17- (1) Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division des Affaires
Académiques, de la Recherche et de la Coopération est chargée :
- De la coordination et de l’animation des activités pédagogiques ;
- Du suivi des activités de recherche et de la coopération nationale et
internationale ;
- Du suivi des activités pédagogiques et de recherche des normes et de la qualité ;
- Du suivi de la gestion de carrière des enseignants ;
- De la coordination sur le plan pédagogique des activités scientifiques et
académiques ;
- De la rédaction du rapport d’activités de recherche ;
- Des relations avec les milieux socioprofessionnels.
(2)- Elle comprend :
- Le Service du Personnel Enseignant et des Activités Académique ;
- Le Service de la Recherche, de la Coopération et des Activités Génératrices de
Revenus ;
- Le Service de la Qualité et des Normes.
Article 18- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service du Personnel
Enseignant et des Activités Académiques est chargé :
- Des questions administratives liées au recrutement des Enseignants ;
- Du suivi de la carrière des Enseignants ;
- De la mise en forme des programmes d’enseignement élaborés dans les
Départements ;
- De la programmation et du suivi des enseignements et des examens ;
- De l’organisation pratique des différentes sessions d’évaluation.
Article 19- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Recherche, de la
Coopération et des Activités Génératrices de Revenu est chargé :
- Du suivi de la recherche institutionnelle ou contractuelle ;
- De la proposition et du suivi d’activités productrices de ressources ;
- De la préparation des projets de convention De coopération, de recherche et de
formation ;
- Du suivi des activités de coopération ;
- De la rédaction du rapport d’activités de recherche et de coopération de
l’ENSPB.

898
Article 20- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Qualité et des
Normes est chargé :
- De l’assurance et de la qualité en matière d’enseignement ;
- De la proposition et de l’application des normes d’évaluation et des enseignants
au sein de l’ENSPB.
SECTION II
DE LA DIVISION DE SCOLARITE, DES ETUDES ET DES STAGES
Article 21- (1) Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division de la Scolarité,
des Etudes et des Stages est chargée :
- De la coordination et de l’animation des activités de la scolarité ;
- Du suivi de la discipline des étudiants ;
- De l’organisation des inscriptions académiques ;
- De la gestion du fichier des étudiants et des archives ;
- De la gestion et de la sécurisation des statistiques ;
- De la prospection des stages pédagogiques et du placement des étudiants.
(2) Elle comprend :
- Le Service de la Scolarité, des Statistiques, des Diplômes et de la Certification ;
- Le Service des Stages et de l’Insertion Professionnelle.
Article 22- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Scolarité, des
Statistiques, des Diplômes et de la Certification est chargé :
- De l’accueil et de l’information des personnes intéressées par les filières de
formation de l’ENSPB ;
- Du suivi des étudiants inscrits à l’ENSPB ;
- Des archives, des inscriptions et de la scolarité ;
- De la tenue et de la sécurité des registres d’inscription ;
- De la production, la diffusion et la conservation des données statistiques
concernant l’ENSPB ;
- De la formalisation et de la distribution des relevés de notes, des attestations de
réussite, des Diplômes et des Certificats ;
- Du classement et de la conservation des bordereaux et/ou procès-verbaux des
résultats des examens et concours ;
- De la préparation de tous les éléments relatifs à la diplomation.
Article 23- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service des Stages et de
l’Insertion Professionnelle est chargé de :
- La prospection des stages pédagogiques et du placement des étudiants ;
- L’organisation, l’animation et du suivi des activités de stage ;
- L’observation et du suivi de l’insertion professionnelle des diplômés.
SECTION III
DE LA DIVISION DE LA FORMATION CONTINUE ET A DISTANCE

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Article 24- (1) Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division de la Formation
Continue et à Distance est chargée de la promotion, la prospection, la programmation et
la formation continue et de l’enseignement à distance et du télé-enseignement.
(2) Elle comprend :
- le Service de la Formation Continue ;
- le Service de la Formation à Distance.
Article 25- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Formation
Continue est chargé de la formation continue du personnel des secteurs public et privé.
Article 26- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Formation à
Distance est chargé de la mise en place et de l’organisation des enseignements à
distance et du télé-enseignement.
SECTION IV
DE LA DIVISION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
Article 27- (1) Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division des Affaires
Administratives et Financières assure le fonctionnement administratif et financier, ainsi
que la gestion des activités culturelles et sportives de l’ENSPB.
A cet effet, elle est chargée :
- de l’instruction des affaires administratives et financières ;
- de l’exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative et
financière ;
- de la gestion du personnel administratif et technique d’appui ;
- de la préparation, de l’exécution et du suivi du budget de l’ENSPB ;
- du courrier et de la comptabilité-matières ;
- de l’animation culturelle et sportive.
(2) Elle comprend :
- le Service des Affaires Financières ;
- le Service de la Maintenance et du Matériel ;
- le Service de l’Administration Générale et du Personnel non Enseignant ;
- le Service de l’Animation Sportive et Culturelle.
Article 28- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service des Affaires Financières
est chargé de la préparation et de l’exécution du budget de l’ENSPB.
A ce titre, il assure :
- la collecte et l’exploitation de toutes les informations relatives à la préparation et
à l’exécution du budget ainsi qu’à la solde ;
- la tenue à jour du fichier des engagements ;
- les fiches de crédit et des organes de comptabilité de l’ENSPB.
Article 29- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Maintenance et du
Matériel est chargé de :
- l’acquisition et de la maintenance du matériel ;

900
- tous les problèmes relatifs à l’entretien des bâtiments, des jardins, des parkings,
des terrains de sport, des voies de communication et du garage, de l’impression
et de la diffusion.
Article 30- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de l’Administration
Générale et du Personnel non Enseignant est chargé de :
- l’accueil, du courrier et de la liaison ;
- la gestion des affaires administratives ;
- l’exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative ;
- toutes les questions administratives liées au recrutement et à la carrière du
personnel non-enseignant ;
- la gestion du recyclage et de la discipline du personnel non-enseignant.
Article 31- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de l’Animation Sportive
et culturelle est chargé de :
- l’initiation et de l’Organisation des activités sportives et culturelles ;
- l’encadrement des clubs sportifs et des Associations culturelles ;
- la gestion des infrastructures et équipements sportifs.
CHAPITRE III
DU CONSEIL D’ETABLISSEMENT
Article 32- Le Conseil d’Etablissement fait des recommandations sur :
- la création et l’exécution des nouveaux programmes ;
- l’évaluation des programmes en matière d’adéquation formation-emploi ;
- l’évaluation des activités d’enseignement du personnel enseignant ;
- l’organisation des études ;
- le recrutement et la promotion des enseignants conformément aux textes en
vigueur ;
- les besoins en matière de recherche et les opportunités de recherche ;
- les résultats des examens à transmettre au Conseil d’Université.
Article 33- (1) Le Conseil d’Etablissement est composé ainsi qu’il suit :
Président : Le Directeur de l’ENSPB ;
Vice-Président : Le Directeur-Adjoint de l’ENSPB ;
Rapporteur : Le Chef de la Division des Affaires Administratives et Financières
Membres :
- les Chefs de Division ;
- les Chefs de Département ;
- les Enseignants de rang magistral ;
- un (01) Représentant des Chargés de Cours élu par ses pairs pour une période
de trois (03) ans renouvelable une fois ;
- un (01) Représentant des Assistants élu par ses pairs pour une période de trois
(03) ans renouvelable une fois.

901
(2) Le Président du Conseil d’Etablissement peut, compte tenu des
questions inscrites à l’ordre du jour, inviter toute personne à prendre part aux travaux
avec voix consultative.
Article 34- (1) Le Conseil d’Etablissement se réunit une fois par semestre et, en tant que
de besoin sur convocation du Président ou de la moitié de ses membres.
(2) Le Conseil d’Etablissement ne peut valablement délibérer que si le deux
tiers (2/3) au moins sont présents. Les décisions se prennent à la majorité simple des
membres présents. En cas d’égalité de voix, celle du Président est prépondérante.
(3) Les fonctions de membre du Conseil d’Etablissement sont gratuites.
Toutefois, l’ENSPB peut prendre en charge leurs frais de participation aux
différentes sessions conformément à la règlementation en vigueur.
CHAPITRE IV
DE L’ASSEMBLEE GENERALE
Article 35- L’Assemblée Générale formule des recommandations sur toutes les
questions intéressant la vie de l’ENSPB.
Article 36- (1) Présidée par le Directeur, l’Assemblée Générale de l’ENSPB comprend
les membres suivants :
- le Directeur Adjoints ;
- les Chefs de Divisions :
- les Chefs de Départements ;
- tous les enseignants permanents, associés et vacataires ;
- deux (02) Représentants des personnels d’appui ;
- un (01) Représentant de l’Association des Etudiants de l’ENSPB.
(2) Les représentants des personnels d’appui ne sont pas admis aux
réunions où la condition de l’enseignant est à l’ordre du jour.
(3) Les représentants des étudiants participent avec voix consultative aux
travaux de l’Assemblée Générale, hormis ceux ayant trait à la sanction des étudiants et
au corps enseignant.
Article 37- (1) L’Assemblée Générale se réunit une fois par semestre et chaque fois que
cela est jugé nécessaire, sur convocation de son Président.
(2) Le Secrétariat est assuré par la Division par la Division des Affaires
Administratives et Financières.
CHAPITRE V
DES DEPARTEMENTS
Article 38- (1) Le Département est une Unité pédagogique regroupant des
enseignements et des activités de recherche d’une discipline ou groupe de disciplines
déterminées.
(2) Le Département anime, coordonne et contrôle les activités académiques,
élabore, exécute et effectue le suivi des programmes d’enseignement et de recherche.
(3) Le Département se réunit en Conseil.
902
Article 39- (1) Chaque Département est dirigé par un Chef de Département, enseignant
de rang magistral ou à défaut, par un Chargé de Cours de la discipline concernée.
(2) Il peut comprendre des Unités de Recherche ou des Laboratoires dont
l’organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par décision du Vice-
Chancellor.
Article 40- Le Chef de Département est notamment chargé :
- de présider le Conseil du Département ;
- de suivre l’utilisation des crédits délégués au Département, de coordonner la
gestion des biens meubles et immeubles attribués au Département ;
- d’animer et superviser les activités d’enseignement et de recherche des
enseignants relevant du Département ;
- de suivre les encadrements des projets et les directions des mémoires et des
thèses des étudiants inscrits dans les diverses spécialités relevant du
Département ;
- de veiller aux évaluations des étudiants dans les matières relevant du
Département ;
- de proposer des recrutements, les avancements et les promotions des
enseignants permanents du Département après avis du Conseil du
Département ;
- de prendre, le cas échéant, des mesures conservatoires en cas de défaillance ou
de carence constatée d’un enseignant et adresser du Directeur le compte rendu
y relatif.
Article 42- (1) Le Conseil de Département comprend :
- tous les enseignants permanents du Département ;
- les Attachés d’Enseignement et de Recherche et les moniteurs éventuellement ;
- deux (02) Représentants des étudiants.
(2) Toutefois, à l’occasion de l’examen des questions individuelles relatives
au recrutement à l’affectation et à la carrière des enseignants, le Conseil de Département
ne comprend que les enseignants ayant un grade au moins égal à celui du cas examiné.
Article 43- (1) Le Conseil de Département se réunit au moins une (01) fois par semestre
sur convocation du Chef de Département.
(2) Il peut aussi être convoqué à la demande de la moitié de ses membres
sur un ordre du jour précis et notifié au moins quinze (15) jours à l’avance à tous les
membres.
(3) Le procès-verbal de chaque réunion du Conseil de Département est
transmis dans les quinze (15) jours suivant la réunion au Directeur de l’ENSPB.
Article 44- L’ENSPB comprend des Départements créés par arrêté du Ministre chargé
de l’Enseignement Supérieur, sur proposition du Vice-Chancellor et après avis des
instances délibérantes compétentes de l’Université de Bamenda.
TITRE III
DU CORPS ENSEIGNANT
Article 45- (1) Le personnel enseignant de l’ENSPB comprend :

903
- les Professeurs ;
- les Maîtres de Conférences ;
- les Chargés de Cours ;
- les Assistants.
(2) L’ENSPB peut faire appel à des enseignants associés, vacataires ou
délégués et éventuellement à des Attachés d’Enseignement et de Recherche.
Article 46. – Les enseignants de l’ENSPB sont régis par le Statut Spécial des
Personnels de l’Enseignement Supérieur, ses textes d’application et par la
règlementation applicable aux personnels des Administrations Publiques selon les cas.
TITRE IV
DU REGIME ET DE L’ORGANISATION DES ETUDES
Article 47- Les études à l’ENSPB sont assurées dans le cadre des cycles de formation
initiale et continue, des stages de recyclage et de perfectionnement ainsi que des
enseignements à distance.
CHAPITRE I
DES CYCLES DE FORMATION
Article 48- L’ENSPB comprend trois (03) cycles de formation :
- le cycle de formation des Ingénieurs des Travaux ;
- le cycle de formation des Ingénieurs de Conception ;
- le cycle de formation en Master et Doctorat.
Article 49. – (1). – L’ENSPB prépare aux diplômes ci-après :
- le diplôme d’Ingénieur des Travaux (Bachelor’sDegree) qui correspond à une
Licence Professionnelle ;
- le diplôme d’Ingénieur de Conception (Master’sDegree) qui correspond à un
Master Professionnel ;
- le diplôme de Master Recherche en Sciences de l’Ingénieur ;
- le diplôme de Doctorat/Ph. D, en Sciences de l’Ingénieur.
(2). – Les stages et formations organisées dans le cadre de la section
« Formation Continue » donnent lieu à la délivrance d’Attestations ou de Certificats de
formation.
Article 50. – (1). – Les études dans le premier cycle sont sanctionnées par le diplôme
d’Ingénieur des Travaux.
(2). – Les études dans le second cycle sont sanctionnées par le diplôme
d’Ingénieur de Conception et de Master Recherche en Sciences de l’Ingénieur.
(3). – Les étudiants ayant obtenus le diplôme d’Ingénieur de Conception et
un Master Recherche peuvent être admis au cycle Doctorat/Ph. D en Sciences de
l’Ingénieur suivant les conditions fixées par l’Ecole Doctorale concernée.
(4). – L’organisation des programmes et le système d’évaluation des
enseignements dispensés dans le cycle de formation des Ingénieurs sont fixés par arrêté
du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur.

904
CHAPITRE II
DE L’ADMISSION DES ETUDIANTS
Article 51. – (1). – L’admission à l’ENSPB se fait par voie de concours.
(2). – Les modalités d’admission à l’ENSPB, prévues à l’alinéa 1 ci-dessus,
sont fixée par décision du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur.
Article 52. – Par dérogation aux dispositions de l’article 51 ci-dessus, les recrutements
des candidats pour la formation continue et les stages de perfectionnement sont
organisés par le Directeur de l’ENSPB et se font sur étude de dossier.
TITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 53. – (1). – Le Directeur de l’ENSPB a rang et prérogatives de Directeur de
l’Administration Centrale.
(2). – Le Directeur Adjoint et les Chefs de Division ont rang et
prérogatives de Directeur-Adjoint de l’Administration Centrale.
(3). – Les Chefs de Département et le Chef du Centre d’Expérimentation
et de Production ont rang et prérogatives de Sous-Directeur de l’Administration Centrale.
(4). – Les Chefs de Service, le Chef du Centre de Documentation, le
Chef de la Cellule Informatique et des Systèmes d’Information ont rang et prérogatives
de Chef de Service de l’Administration Centrale.
Article 54. – Des bureaux peuvent être créés dans les Services de l’ENSPB par arrêté
du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur, le cas échéant, sur proposition du Vice-
Chancellor, après avis du Conseil de Direction.
Article 55. – Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais./-
Yaoundé, le 24 Novembre 2017
Le Président de la République,
(é) Paul BIYA

905
B. UNIVERSITE DE BUEA
Decree №93/034 of January 19, 1993 to organize the University of Buea

THE PRESIDENT OF THE REPUBLIC,


Mindful of the Constitution;
Mindful of Decree N°92/264 of November 26, 1992 to organize the government
Mindful of decree n°92/248 of November 27 1992 to appoint members of government;
Mindful of decree n°92/264 of December 29 1992 to organize the Ministry of Higher
Education;
Mindful of decree n°93/027 of January, 1993 to lay down general regulations
Governing Universities
Mindful of decree n°92/74 of April 13, 1992 to transform Buea and Ngaoundere
University Centres into Universities

HEREBY DECREES AS FOLLOWS:


PART ONE : GENERAL PROVISIONS
Article 1- This decree determines and defines the administrative and academic
organization of the University of BUEA.
There shall be established a body corporate conceived in the Anglo-Saxon tradition by
the name of THE UNIVERSITY OF BUEA (here-in after referred to as the University); it
shall be constituted in accordance with the provisions of this decree.
It shall have legal and moral personality and financial autonomy.
The University shall have perpetual succession and a common seal.
Article 2.-The objects of the University in addition to those stipulated in decree n°93/027
of 19 January 1993 referred to above, shall be:
a) to encourage the advancement of learning and to hold out to all persons without
distinction of origin, creed, sex or political conviction, the opportunity of having a liberal
education within the limits of its resources;
b) to provide courses of instruction and other facilities for the pursuit of learning in all its
branches and to make those facilities available on proper terms to such persons as are
equipped to benefit from them;
c) to encourage, promote and conduct research in all fields of learning and human
endeavors;
d) to contribute to national development and promote social and cultural values;
e) to establish cooperation links with other national and international institutions of a
similar nature;
f) to undertake any other activities appropriate for a university of the highest standard;
and
g) to award academic and professional grades and qualifications.
Article 3.-The exercise of academic freedoms, within the context of the laws and
regulations and subject to the obligations of discretion binding ail public servants, shall be
guaranteed to ail teaching staff of the University of BUEA.
Article 4- For purposes of carrying out its objects as specified in Article 2 (C) of this
decree, the University shall have power:
a) to establish such colleges, faculties, institutes, schools, extramural departments and
other teaching units within the University as may from time to time seem necessary and
desirable;
b) to institute professorships, associate professorships, senior lectureships, lectureships
and other posts and offices and to make appointments there to;
c) to Institute the award of fellowships, scholarships, bursaries, medals, prizes and other
titles, distinctions and awards and forms of assistance;

909
d) to provide for the residence, discipline and welfare of members of the University;
e) to hold examinations and grant degrees, diplomas, certificates and Other distinctions
to persons who have pursued a course of study approved by the University and have
satisfied such other requirements as the University may lay down;
f) to grant honorary degrees, fellowships and academic titles;
g) to demand and receive from any student or any other person attending the University
for the purpose of instruction such fees as the University may from time to time
determine;
h) to acquire, hold, grant, charge or otherwise deal with or dispose of movable and
immovable property wherever situated;
i) to accept gifts, legacies and donations but without obligation to accept same for a
particular purpose unless it approves the terms and conditions attached thereto;
j) to enter into contracts, establish trusts, act as trustees, solely or jointly with any other
person and employ and act through agents;
k) to erect, provide, equip and maintain libraries, laboratories lecture halls, halls of
residence, refectories, sports grounds, playing fields and other buildings or property
necessary, suitable or convenient for any of the objects of the University;
i) to hold public lectures and to undertake publishing and book selling;
m) subject to any limitations or conditions imposed by Council, to invest any monies
appertaining to the University by way of endowment, whether for general or special
purposes and such other monies as may not be immediately required for current
expenditures in any investments or securities or in the purchase or the improvement of
land with power from time to time to vary such investments and to deposit any monies for
the time being uninvited with any bank in a deposit or current account;
n) to borrow, whether at interest or not, and if need be, upon the security of any or all of
the property movable or immovable of the University, such monies as the Council may
from time to time in its discretion find it necessary or expedient to borrow;
o) to make gifts for any charitable purposes; and
p) to do all such acts or things, whether or not incidental to the aforementioned powers,
as may advance the objects of the University.
Article 5- The powers conferred upon the University by Article 4 of this decree shall be
exercisable on behalf of the University by the Council or by the Senate as appropriate.
CHAPTER ONE: POWERS OF SUPERVISION
Article 6- The Minister in charge of higher education shall be the Visitor to the University
and may at anytime conduct a visitation of the University, or direct that a visitation of the
University be conducted by such persons and for such purposes as may be specified in
the direction.
It shall be the duty of the bodies and persons comprising the University:
I) to make available to the visitor and any other persons conducting a visitation in
pursuance of this section such facilities and assistance as he or they may reasonably
require for the purposes of a visitation; and II) to give effect to any instructions consistent
with the provisions of this decree which may be given by the visitor in consequence of
visitation.
In this respect, the Visitor shall be responsible on behalf of the State to:
a) harmonise University education taking into consideration the exigencies of the
economic, social and cultural development of the nation;
b) ensure the exercise of academic freedoms guaranteed to the University;
c) submit to the Council of the University ail questions he considers necessary to refer to
them;
d) put into force teaching programmes adopted by the Council;

910
e) ensure the control of the quality of training offered by the University through
continuous assessment as and when necessary;
f) approve and render enforceable the resolutions of the Council of the University within
fifteen days of receipt of such after which period its silence shall be considered an
approval.
PART TWO : ORGANS AND PRINCIPAL OFFICERS OF THE UNIVERSITY
Article 7- The University shall consist of:
m) A Chancellor;
n) A Council;
o) A Pro-Chancellor;
p) A Senate ;
q) A Vice-Chancellor;
r) One or more Deputy Vice-Chancellor(s);
s) Administrative services;
t) Other Principal Officers of the University as laid down by the Provisions of this
decree;
u) Congregation;
v) Convocation;
w) Faculties, Schools, Colleges, Institutes, and all teaching Units of the University;
I) Finance office.
Article 8- (a) The Minister in charge of higher education shall be the Chancellor of the
University.
b) The Chancellor shall in relation to the University, take precedence before all other
members of the University and when he is present shall preside at all meetings of
Convocation held for conferring degrees and at meetings of Congregation.
Article 9- (a) The Pro-Chancellor and Chairman of Council shall be a knowledgeable
and highly respected personality with experience in administrative and developmental
matters appointed by decree
d) The Pro-Chancellor shall, in relation to the University, take precedence before all
other members of the University except the Chancellor and except the Vice-Chancellor
when acting as Chairman of Congregation or Convocation and except the deputy Vice-
Chancellor when so acting.
e) The Pro-Chancellor shall, when he is present, be the chairman at all meetings of the
Council.
CHAPTER ONE : THE COUNCIL
Article 10-
a) The Council shall be the supreme governing body of the University and shall be
charged with the general control and superintendence of the policy, finances and property
of the University, including its public relations.
b) The Council shall ensure that proper accounts of the University are kept and that the
accounts of the University are audited annually by auditors appointed by the Minister
responsible for finance. This report shall be published annually.
c) The Council and the Finance and General Purposes Committee, subject to the
financial regulations in force, may each make rules for the purpose of exercising any of
their respective functions or regulating their own procedures. Rules made by the Finance
and General Purposes Committee shall not come into force unless approved by Council.
d) There shall be paid to members of the Council, of the Finance and General Purposes
Committee and of any other Committee set up by Council, respectively, allowances in
respect of travelling and other reasonable expenses at such rates as may from time to
time be fixed by Council.
911
e) The Council shall meet as and when necessary for the performance of its functions
under this decree and shall meet at least twice every year on the convocation of its
chairman or at extraordinary sessions on the convocation of the chairman or at least by
written request of two- thirds of members of Council;
f) In the absence of the Pro-Chancellor at a meeting of the Council, the Council, shall
elect one of the members present, other than the Vice- Chancellor and his staff to chair
the meeting.
g) The Council shall endorse academic decisions taken by Senate especially those
affecting the staff and property of the University.
Article 11.-a) The Council shall comprise the following:
i) the Pro-Chancellor: Chairperson ;
ii) the Vice-Chancellor and deputy Vice-Chancellor(s);
iii) one Representative of the Presidency;
iv) one Representative of the Prime Minister's Office;
v) one Representative of the Ministry of Higher Education;
vi) One Representative of the Ministry of Scientific and Technical Research;
vii) One Representative of the Ministry of National Education;
ix) One Representative of the Ministry of Finance;
x)One Representative of the Ministry of Labour;
xi) One Representative of the Ministry of Public Service;
xii) One Representative of the Ministry of the Plan;
xiii) Four Representatives of teaching staff elected from the Senate;
xiv) Four Representatives of the private sector representing a variety of interests and
appointed by government;
xv) The President of the Students Union;
xvi) Two representatives of Congregation;
xvii) Two representatives of staff Unions;
xviii) One representative of the Alumni;
xix) The Bursar.
b) All elected members of the Council shall serve for a term of three years renewable
only once.
c) The quorum of the Council shall be two thirds of its membership and its decisions
shall be taken by simple majority of those present.
d) The Secretary of Council shall be the Registrar of the University.
Article 12- a) There shall be a committee of the Council known as the Finance and
General Purposes Committee which shall, subject to the direction of Council, exercise
control over the property and finances of the University and perform such other functions
of the Council as the Council may from time to time delegate to it.
b) The Finance and General Purposes Committee shall consist of:
i) The Pro-Chancellor (Chairman);
ii) The Vice-Chancellor;
iii) The Bursar;
iv) Eight Members of Council, of whom not less than two shall be members of the
teaching staff.
The quorum of the committee shall be five members.
b) Subject to the financial regulation in force, the Finance and General Purposes
Committee may make rules for the purpose of exercising any of Us functions or
regulating its procedures. Rules made by the Finance and General Purposes Committee
shall not come into force until they are approved by Council.

912
Article 13.-Council may set up boards and committees with the responsibility of making
recommendations to it on matters pertaining to its functions under the provisions of this
decree among which should include a Physical Planning and Development Committee.
CHAPTER TWO : THE SENATE
Article 14.-a) The Senate shall be the supreme organ in all academic matters.
b) It shall be the general function the Senate to organize, control and promote teaching at
the University, the admission and discipline of students.
c) It shall be responsible for the recruitment, promotion and discipline of staff.
Article 15- Without prejudice to the provisions of Article 10 and 17, it shall be the
particular function of the Senate:
a) to establish, organize and control faculties, schools, institutes and other teaching units
of the University, and the allocation of responsibility for different branches of learning;
b) to organize and control courses of study at the University and examinations held in
conjunction with the courses, including the appointment of examiners, both internal and
external;
c) to award degrees and such other qualifications as may be prescribed, in connection
with examinations held1 as aforesaid;
d)to make recommendations to Council with respect to the award to any person of
honorary fellowships and degrees or the title of Professor Emeritus;
e) to select persons for admission as students of the University;
f) to establish, organize and control halls of residence and similar institutions of the
University;
g) to supervise the welfare and ensure the discipline of students and the regulation of
their conduct;
h) to award fellowships, scholarships, prizes and similar grants in 50 far as these awards
are within the control of the University;
i) to specify the academic dress for the purposes of the University and to regulate the
use of such dress;
j) to organize, promote and control research at the University.
Article 16- The Senate shall make recommendations to the Council on the
establishment of any faculties, schools, colleges, institutes or other teaching units of the
University or any halls of residence or similar institutions at the University.
Article 17- Subject to this decree, the Senate may make regulations for the purpose of
exercising any function conferred on it by this decree.
Article 18- The Senate may deprive any person of any degree, diploma or other award
of the University which has been conferred upon him if after due enquiry he is shown to
have been guilty of dishonourable or scandalous conduct in obtaining that award.
Article 19.-The Senate shall be presided over by the Vice-Chancellor or in his absence
by the most senior Deputy Vice-Chancellor.
Article 20.-The Senate shall meet at least twice each semester following a
predetermined calendar. It shall deliberate with two-thirds of its members present; its
decisions shall be taken by a simple majority of members present.
Article 21 .-a) The Senate shall comprise the following:
i) The Vice-Chancellor: Chairperson;
ii) The Deputy Vice-Chancellor(s);
iii) Deans of Faculties, and/or Directors of Schools and Institutes;
iv) One Representative of each Teaching Grade of each faculty or School/Institute
elected by their peers for a period of three years;
v) All heads of academic departments;
vi) The President of the Students’ Union;

913
vii) One full-time graduate student from each faculty or school elected for a period of
one year;
viii) The Chief librarian:
ix)Any other person whom the Vice-Chancellor may invite by reason of his expertise;
x) The Registrar shall act as the Secretary of Senate.
xi) Student membership of the Senate is limited to specific Senate meetings during
which students welfare problems are to be discussed as determined by the Vice-
Chancellor.
b) The Senate may set up a number of committees to assist it with its work which will
include:
i) Scientific Research Committee;
ii) The Appointment and Promotion committee;
iii) A Students Welfare Committee;
iv) A library and Publication Committee;
v) A Tenders Board;
vi) The Academic Planning Committee;
vii) Bookshop Management Committee;
viii) Students Disciplinary Committee;
ix) Sports, Recreation and Cultural Activities Committee;
x) University Staff Disciplinary Committee;
xi) The Committee of Deans and Directors.
c) Other committees of the Senate may be created as and when necessary by decision
of the Senate.
CHAPTER THREE :THE VICE-CHANCELLOR
Article 22-
a) The Vice-Chancellor shall be the chief executive and academic head of the University
and ex-officio chairman of the Senate.
b) The Vice-Chancellor shall, in relation to the University take precedence before ail other
members of the University except the Chancellor, the Pro-Chancellor and any other
person for the time being acting as chairman of the Council.
c) He shall represent the University in ail academic, civil and legal matters.
d) The Vice-Chancellor shall have general functions in addition to any other functions
conferred on him by this decree or otherwise directing the activities of the University, and
shall be the chief executive and academic head of the University.
e) He shall represent the University at such instances at which neither the Chancellor nor
the Chancellor are present, but especially in all matters of academic and legal nature.
Article 23- The Vice-Chancellor shall be the authorizing officer of the University Budget,
He may to this effect: delegate his signature to a Deputy Vice-Chancellor, the Registrar,
Deans of Faculties and Heads of Schools and Institutes; such delegations shall in no way
supplant the Vice-Chancellor’s control over budgetary matters.
Article 24- The Vice-Chancellor shall coordinate ail academic matters and approve
decisions of Faculties and Schools which do not necessitate the prior approval of the
Senate or Council.
Article 25- a) All decisions taken by the Vice-Chancellor in pursuance of his duties shall
be confined in a written document which shall be duly signed, sealed, dated, numbered
and entered in an appropriate register established for the purpose.
b) It shall be the duty of the Vice-Chancellor to ascertain that all matters pertaining to
the University administration are properly studied or investigated by appropriate
committees before any decision can be arrived at. Such committees shall be created and
regulated by the Council and/or the Senate.

914
Article 26- a) The Vice-Chancellor shall be appointed by a presidential decree from
among members of professorial rank of Anglo-Saxon training following recommendations
of the Senate and Council.
b) The Vice-Chancellor shall hold office for four years renewable once.
Article 27- There shall be one or more Deputy Vice-Chancellors to assist the Vice-
Chancellor in his duties; the most senior Deputy Vice-Chancellor shall act in his place
when the office of the Vice-Chancellor is vacant or when the Vice-Chancellor is, for any
reasons, absent or otherwise unable to perform his functions.
Article 28- a) Under the authority of the Vice-Chancellor, one of the Deputy Vice-
Chancellors shall be in charge of academic affairs and any other matters that the Vice-
Chancellor may from time to time assign to him. Other Deputy Vice- Chancellors may be
assigned specific functions and duties by the Vice-Chancellor.
b) The Deputy vice-Chancellor in charge of academic affairs shall work directly with
Deans of Faculties, Heads of Schools and Institutes, the chief Librarian, the University
Press, the Academic Affairs Office, Computer Services, Language Centre and in ail
matters pertinent to the functions without, however, in any way, limiting their access to
the Vice-Chancellor or the latter’s control over them.
Article 29- a) The Deputy Vice-Chancellor(s) shall be appointed by decree from among
members of professorial rank. He shall have the rank of Secretary General in the Central
Administration.
b) The Deputy Vice-Chancellor shall hold office for a period of three years renewable only
once and shall not be eligible for appointment as Deputy Vice-Chancellor until at least
three years have elapsed since the last held the post.
Article 30.-TheVice-Chancellors hall have a private secretariat placed under the authority
of a Private Secretary appointed by the Minister in charge of higher education. He shall
have the rank of Chief of Service in the Central Administration.
CHAPTER FOUR : THE CENTRAL ADMINISTRATION
Article 31- The Central Administration of the University shall comprise:
I) the Registrar’s Office;
li) the Library;
III) the Bursary;
Iv) the Administrative Affairs Office;
v) the Development, Physical Plant and Infrastructure Office;
vi) the Academic Affairs Office;
vii) the Student Affairs Office;
viii) specialized Departments.
Other departments or services may be created on the recommendation of Council.
I. THE REGISTRAR’S OFFICE
Article 32-
a) The Registrar’s office shall be placed under the authority of the Registrar, appointed
by decree on the proposal of the Vice-Chancellor, following a selection procedure
undertaken after the post has been duly advertised from among candidates who possess
qualifications in university administration or who show proff of sufficient experience in
university administration.
b) The Registrar shall have the rank of Secretary General in the Central Administration.
c) The Registrar shall assist the Vice-Chancellor in matters pertaining to the day-to-day
running of the University other than those functions performed by the Deputy Vice-
Chancellors, the Bursar and the Chief Librarian.
d) The Registrar shall by the Secretary of the Senate and ail specialized committees
under his jurisdiction.
e) In the absence of the Registrar, the most senior deputy registrar shall act in his place.
915
f) The Registrar’s office shall comprise:
- A mail office;
- A translation office;
- A public relations and alumni office.
II – THE LIBRARY
Article 33- a) The Library shall be placed under the authority of a Chief Librarian,
appointed by decree on the proposal of the Vice-Chancellor after selection from among
candidates who possess the requisite qualifications after the post has been duly
advertised.
b) The Chief Librarian shall have the rank of Sub-Director in the Central Administration.
c) The Library shall comprise:
- An Administrative Archives, and Museums division;
- An Acquisitions division;
- A Media division (Computerization, microforms, etc.);
- A Bookshop;
- A Printing Press.
Article 34- a) The Chief Librarian shall be responsible to the Vice-Chancellor for the
administration for the University Central Library. He shall co-ordinate the activities of all
library services of the University including those of faculties, Schools, Institutes and other
teaching units. He shall be responsible for all external relations pertaining to the
functioning of the library system. He shall oversee the functioning of the Bookshop and
Printing Press of the University.
b) The term of office and conditions of service of the Chief librarian shall be determined
by Council.
Ill – THE BURSARY
Article 35- a) It shall be placed under the authority of a Bursar, appointed by decree on
the proposal of the Vice-Chancellor from among candidates who possess professional
qualifications in accounting and show sufficient proof of experience in the area after the
position has been duly advertised.
b) The Burser shall have the rank of Director of Central Administration.
c) The Bursary shall comprise:
- A Budget and Material division;
- A Salaries division;
- An Accounting division.
Article 36- a) The Bursar shall be responsible to the Vice-Chancellor for the day-to-day
administration and control of the financial affairs of the University.
b) The Bursar shall be an ex-officio member of the Council,
IV-THE ADMINISTRATIVE AFFAIRS OFFICE
Article 37- a) Placed under the authority of the Deputy Registrar of Administrative Affairs
shall have the rank of Director in the Central Administration.
b) The Deputy Registrar of Administrative Affairs shall have the rank of Director in the
Central Administration.
c) The Administrative affairs office shall comprise:
- An administrative division;
- A personnel division.
V – THE ACADEMIC AFFAIRS OFFICE
Article 38- a) Placed under the authority of a deputy Registrar of Academic Affairs, the
academic affairs office shall be charged with questions relating to teaching, research,
evaluation of the systems of teaching and those of students.
b) To this effect it shall be responsible for problems concerning:

916
i) Teaching programmes questions relating to course examinations and
teaching methods;
ii) Evaluation of teaching and academic staff;
iii) Award of degrees and other University grades;
iv) Evaluation of faculties, schools, institutes, departments and other academic
units;
v) Scientific, technological and pedagogical Research;
vi) Development of faculties, schools and colleges of the University, notably
those concerned with the creation of new programmes and diplomas;
vii) Problems with regard to the career of teaching staff.
c) The Deputy Registrar of Academic Affairs shall have the rank of Director in the
Central Administration.
Article 39- The Academic Affairs office shall comprise:
- A teaching and teaching staff division;
- A research and publications division;
- A university cooperation division.
VI-THE DEVELOPMENT, PHYSICAL PLANT AND INFRASTRUCTURE OFFICE
Article 40.- Placed under the authority of a Development Officer, who shall be recruited
after the post has been duly advertised, the Development, Physical Plant and
Infrastructure office shall be responsible in coordination with appropriate committees of
Council and Senate, for:
a) Planning the statistics of teaching staff and students in conformity with training
needs;
b) Studies on admissions into faculties, institutes, schools, departments and other
academic units of the University and forecasts in terms of places available in the
short and long term;
c) Studies on the intake capacity of each establishment in conformity with
International norms;
d) Regulations of policy orientation of the University;
e) The development of the University, particularly as regards the creation
of structures and establishments;
f) Problems relative- to tenders, contracts and maintenance.
Article 41- The Development, Physical Plant and Infrastructure office shall comprise the
following divisions:
- the development division;
- the physical plant division;
- the maintenance division.
The Development Officer shall be directly responsible to the Vice- Chancellor. He shall
have the rank of Director in the Central Administration.
VII-THE STUDENT AFFAIRS OFFICE
Article 42: a) It shall be placed under the authority of a Student Affairs Officer appointed
by decree on the proposal of the Vice-Chancellor from among candidates who possess
professional qualifications and show sufficient proff of experience in the area, after the
position has been duly advertised.
b) The Student Affairs Officer shall have the rank of Director of Central Administration
c) The Student Affairs Office shall, comprise:
- A housing and catering division;
- An admissions and records division;
- A sports and recreation division;
- A health division.

917
Article 43- Each division shall comprise services as determined by the needs of the
University.
VIII – SPECIALIZED CENTRES
Article 44- The University shall comprise the following specialized centres:
- A Linguistic Centre;
- A computer centre;
- A Centre for African Languages and Cultures (CALAC).
The organization and operational guidelines of these centres shall be determined by
separate texts
Article 45- Other specialized centres may be created as the need arises by the decree
on the recommendation of the Senate and Council,
CHAPTER FIVE : THE CONGREGATION
Article 46- a) The Congregation of the University shall be an assembly of senior
academic and non-academic staff. It shall examine matters relating to the welfare of the
staff of the University and exercise such other functions as may be defined by the Senate
and Council.
b) The Vice-Chancellor shall be the chairman at all meetings of Congregation when he
is present, and when he is not present the most senior Deputy Vice-Chancellor present or
in his absence such other member of Congregation present at the time of the meeting as
the congregation may designate.
c) The quorum of Congregation shall be one third of its membership.
d) The Vice-Chancellor shall draw up a list of the members of Congregation at the
beginning of each academic year.
e) Congregation shall meet as often as the need may arise but at least twice a year.
CHAPTER SIX : THE CONVOCATION
Article 47- a) The Convocation is an assembly of the University for the award of degrees
and other academic titles.
b) It shall consist of:
i) the officers of the University;
ii) all teachers of the University;
iii) graduating students of the University;
iv) invited personalities and guests.
c) The Chancellor shall be the Chairman of Convocation and in his absence the Vice-
Chancellor.
CHAPTER SEVEN: ORGANIZATION OF ACADEMIC WORK
Article 48- a) The academic work of the University shall be organized in any such
manner as may be prescribed by the Senate.
b) The academic work of the University shall be distributed in any such manner as may
be prescribed among such faculties, schools, institutes or other teaching units as may be
established by regulations.
Article 49- There shall be faculties, institutes and schools or colleges within the
University as the Council may from time to time provide. The following constitute the
faculties:
- The Faculty of Arts;
- The Faculty of Economies and Management Sciences;
- The Faculty of Education;
- The Faculty of Science;
- The Faculty of Health Sciences;
- The Faculty of Engineering and Technology;
- The Faculty of Agriculture and Veterinary Medicine
918
- The Advanced School of Translators and Interpreters
- The College of Technology.
Article 50.-The departmental structures of the faculties, schools and institutes shall
come into effect as and when judged fit by Council on the recommendation of Senate
Article 51.-The University shall offer courses for undergraduate and postgraduate
degrees. Details of the degrees and programmes offered at the University are governed
by a separate instrument.
I- THE FACULTY
Article 52.-A Faculty shall be an academic and administrative unit, normally grouping
departments, schools, institutes or units which correspond to disciplines and fields of
study that have natural affinities.
Article 53.-a) A Faculty shall be under the direct control of a body known as the Faculty
Board. Which shall consist of:
i) The Dean of the Faculty (Chairman);
ii) The Vice Dean;
iii) The Heads of Departments or Units;
iv) All Professors and Associate Professors;
v) Four representatives of other teaching staff;
vi) One representative of graduate students;
vii) One representative of undergraduate students from each department.
The Vice-Chancellor and/or the Deputy Vice-Chancellor may attend any faculty board
meeting when deemed necessary. Student members of the board may not be invited to
any meeting where sensitive matters concerning students (e.g. exams) are to be
discussed.
b) The quorum of the Faculty board shall be two thirds of its membership. Its decisions
shall be taken by simple majority of those present.
c) The faculty board shall meet at least six times during the academic year following a
predetermined calendar.
The Administrative Officer of the Faculty shall be the Secretary of the board
II- T HE DEAN
Article 54-
a) The Faculty board shall in a prescribed manner, from time to time, elect one of the
Professor of the faculty to be Dean. In the absence of a Professor, an Associate
Professor shall be elected in like manner. The person so elected shall upon approval by
Senate and confirmation by decree hold office for a period of three years renewable
once. He shall have the rank of Director in the Central Administration
b) The Dean shall chair all meetings of the Faculty Board at which he is present or, in his
absence, the most senior Vice Dean.
c) The Dean shall be the titular head of the Faculty. His main functions are determined in
his dual role as chairman of the Faculty Board and chief executive of the Faculty.
d) It shall be the duty of the Dean to present to Congregation for the conferment of
degrees, persons who have qualified for degrees of the University at examinations held in
the branches of learning for which responsibility is allocated to the faculty.
Article 55- a) As chairman of the Faculty Board, the Dean shall carry out his functions in
accordance with the regulations of the Senate and the Faculty Board. He shall also be
ex-officio member of all committees of the Faculty Board.
b) As chief executive of the faculty, the Dean shall act in conformity with the regulations
of the Council and receive a delegation of signature of the Vice-Chancellor for this
purpose.
c) The Dean shall more specifically be responsible for:

919
i) Preparing, in consultation with the executive committee of the faculty (Dean, Vice
Deans, Heads of Departments), budgetary estimates for the following years in
accordance with an academic development plan approved by the Faculty Board
and Senate;
ii) Preparing, for submission to the Faculty Board, plans for academic development
of the faculty and modifications required for the final up-dating;
Iii) Day today administration of the faculty budget as approved by the Senate and
Council;
iv) Presenting to the Senate, recommendations of the Faculty dealing with
appointments, renewals or non-renewals of contracts, promotions, various types
of leave and tenure. The Dean shall be required in such cases to append his
considered opinion.
v) Communication between the Faculty and the rest of the University and more
especially for ensuring that members of the faculty are kept informed of the work
and decisions of the Senate and the Faculty Board in this respect the Dean may
call and preside over a Faculty Meeting of all academic members of staff of the
Faculty.
Article 56.- The Dean shall be assisted by one or more Vice-Deans appointed from
among full professors, Associate professors or in default, lecturers. They shall have the
rank of Deputy Director in the Central Administration. They shall be nominated after
election by the Faculty Board and appointed by decision of the minister in charge of
higher education.
Ill – THE FACULTY OFFICER
Article 57.-a) In the day-to-day running of the Faculty, the Dean shall be assisted by a
Faculty Officer appointed by the Minister in charge of higher education.
b) The Faculty Officer, under the authority of the Dean, shall be responsible for the
administrative and financial management of the faculty.
c) He shall oversee the infrastructural planning and development of the Faculty.
d) He shall have the rank of Deputy Director in the Central Administration.
e)He may be assisted by a number of subordinate officers as may be deemed necessary
by the faculty and approved by Council.
IV – SCHOOLS, INSTITUTES AND COLLEGES
Article 58- A school or institute is an academic and administrative unit established to
carry out some of the aims of the University within the programme of professional training
at the University level.
Article 59- The Council may, on the recommendation of Senate grant the status of a
school to academic units with the following characteristics:
a) Programme(s) offered by the Units concerned shall meet the requirements of those
public authorities or professional associations which have developed specific standards
of accreditation for individuals who wish to practice with the profession;
b) The academic staff of the unit shall be engaged in teaching, in research and in the
practice of their profession. As a result, it may be necessary in their case to interpret
differently certain University regulations relating to teaching staff, such as requirements
for recruitment and promotion;
c) The structure of professional programme(s) shall include a substantial amount of
clinicals or workshop practice.
Article 60.-The structure of a School or Institute shall be determined by the nature of its
problems and its special needs. This notwithstanding, the Council shall, on the
recommendation of Senate, grant the status of a School/Institute only to units which,
subject to meeting other criteria, have or will shortly have the services of a sufficient

920
number of properly qualified full-time teachers to ensure the planning and development of
programmes of high quality.
Article 61- a) The responsibility of the School or Institute as an administrative unit is at
least that of a Department and, in addition, includes any or all of that of a faculty.
b) The provisions relating to the functioning of the School/institute shall be the same as
those of a Department, or Faculty as determined by Senate.
c) The School institute shall subject to the approval of Senate, have the additional
responsibility to negotiate where applicable on behalf of the Faculty and the University
agreements and contracts with outside institutions for the training of students registered
in the School/Institute and for the research of its staff.
Article 62.– Colleges of Technology for the training of middle level manpower up to the
Higher National Diploma level in professional disciplines may be established by the
University Council on the recommendation of Senate.
V – BOARDS OF SCHOOLS, INSTITUTES AND COLLEGES
Article 63- A Management Board shall be set for each School, Institute or College, its
membership shall include the following:
a) The Vice-Chancellor,
b) The Deputy Vice-Chancellor(s);
c) A representative of the Minister in charge of higher education;
d) A representative of the Minister in charge of the public service;
e) The head of the School or Institute:
f) The Deputy Head of the School or Institute;
g) Four representatives of professional bodies linked to the activities of schools
or institutes;
h) A student’s representative whose participation is limited to sessions at which
student’s welfare is to be discussed as determined by the Vice-Chancellor,
i) Representatives of academic staff elected by their peers, one for each
grade.
The Administrative Officer of the School/Institute shall serve as the Secretary of the
Management Board.
Article 64- The Management Board shall be responsible for the administrative functions
of the School or Institute and, to that end, its functions shall include policy decisions and
supervision in the following areas:
a) management of personnel, facilities and finances;
b) planning for needs and development;
c) preparing of annual estimates of funds required and generation of revenue and
administration of ail funds entrusted to it;
d) provision of welfare of staff and students
g) implementation of rules and regulations governing the conduct, behaviour and
discipline of staff and students as approved by Senate and Council;
f) repair and maintenance of equipment and facilities.
Article 65- The Management Board shall meet at least twice each academic year on the
invitation of the chairman.
Article 66- a) The quorum of the Management Board shall be half its membership plus
one.
b) Decisions of the Management Board shall be by simple majority oft hose present.
Article 67- The Vice-Chancellor, or in his absence one of the Deputy Vice-Chancellors,
shall preside at all meetings of the Management Board of Schools/ lnstitutes/Colleges.
VI – ACADEMIC BOARDS OF SCHOOLS, INSTITUTES AND COLLEGES
Article 68: a) Each School/lnstitute/College shall have an Academic Board which shall
comprise:
921
- The Head of School, the Institute or College;
- The Assistant head of the School or Institute;
- All professors and Associate professors of the school or institute;
- All heads of Departments;
- Two representatives of academic staff of each department.
b) The Academic Board shall make recommendations with regard to the creation and
execution of teaching programmes, organization of studies, recruitment and promotion of
teaching staff in accordance with laid down criteria.
c) It shall assure scientific and academic liaison between the schools/Institutes/Colleges
and other institutions of the University.
d) The Academic Board shall meet at least twice a year and shall be presided over by the
Head of the School, Institute or College.
Article 69- The Directors of Schools/Institutes or Colleges shall be appointed by decree.
VII – THE DEPARTMENT
Article 70- a) The Department shall be an academic and administrative unit of the
Faculty, School/Institute/College grouping professors and students pursuing the
objectives of the university in a given discipline.
b) A discipline shall be considered as any subject, including a subject corresponding to a
new field of knowledge, in which it can be shown that a coherent programme of study
may be offered.
c) A Department shall be created by Senate only if it corresponds to a discipline as
described above, on the proposal of the Faculty Board or upon the recommendation of the
Vice-Chancellor.
d) Such approval shall be subject to the availability of a sufficient number of full-time
teachers to ensure the planning and development of programmes of high quality.
Article 71- a) As an academic unit, the Department shall be responsible for developing
its curriculum and ascertaining Its comparability with similar programmes in other
Universities, while giving it its particular developmental quality.
b) The Department shall be responsible for teaching and research in its discipline.
c) Such programmes as may be devised must be submitted through the hierarchy to the
Senate for approval,
d) The Department shall ensure that the research carried out within the Department
supports teaching programmes, and shall evaluate such research and make necessary
recommendations with respect to financing.
e) The Department shall prepare its own academic development plan which shall be
integrated into that of the Faculty and submitted to the Senate.
Article 72.-As an administrative unit, a Department shall be responsible for the efficient
management of the human and material resources entrusted to it by the Faculty, in
accordance with the Faculty and University regulations. The Department shall also
cooperate in the preparation of the Faculty time-tables, calendars, student’s records etc.
Article 73.-a) A Department shall be governed by the Assembly of the Department
consisting of ail full-time teachers and a set number of students duly elected by their
peers.
b) The Department Assembly shall meet at least six times a year following a
predetermined schedule.
c) Subject to the general regulations of the University, the Department Assembly shall
have powers over ail matters relating to the academic responsibilities as enumerated in
this decree.
Article 74.-a) The Department shall be chaired by a departmental Head who should
normally be a full or associate Professor.

922
b) In the absence of any of the above grades, a Lecturer may be appointed as an
“acting head”.
c) The Head of Department shall be appointed by the Minister in charge of higher
education upon, the recommendation of the vice-chancellor and the Faculty Board in
confirmation of the recommendations of the Assembly of the Department, sitting without
the participation of students. He shall have the rank of Sub-director in the Central
Administration.
d) The post of Head of Department shall be held for a period of three years renewable
once.
Article 75.-The Head of Department shall be the Chief Executive of the Department. In
this capacity, he shall be responsible for the administration of the Department and the
execution of teaching and research programmes. He shall specially be responsible for:
a) Convening the Meeting of departmental academic staff;
b) Liaison between the Department and other administrative and academic organs of
the university;
c) Presenting an annual report on the activities of the Department to the Faculty
board;
d) Presenting to the appropriate committees, after due consultation with the,
Assembly, recommendations for recruitment, promotions, renewals of contracts,
various types of leave, etc.
Article 76- The office of the Head of Department shall comprise
a) An administrative assistant, and
b) A Secretariat.
Article 77. a) The teaching staff of the Department shall comprise the following grades:
i) Full Professor;
ii) Associate Professor;
iii) Lecturer ;
iv) Assistant Lecturer ;
v) Instructor/Graduate Assistant.
b) The remuneration and conditions of teaching staff of the University shall
be as provided in the General Regulations governing teaching staff at university
institutions.
c) The conditions for recruitment and promotion into the various grades shall
be established by the Senate in keeping with internationally acceptable parameters and
confirmed by the University Coordination Committee.
d) Such appointments and/or promotions shall take into consideration
academic qualifications, research, publications, teaching experience, etc.
e) Only candidates with a high academic output and proven intellectual and
moral reputation and merit shall be considered for appointment and/ or promotion.
f) Such candidates as may be employed as instructors may apply for fulltime
employment after obtaining the requisite qualifications.
g) Instructors are not substantive members of staff and may not take part in
the departmental meeting unless specially invited.
CHAPTER EIGHT: ADMISSION REQUIREMENTS
Article 78-The admission requirements set out below are minimum requirements which
may entitle an applicant to a place in the University for degree courses.
The General Certificate of Education, Ordinary Level, with passes in five approved
subjects including English language prior to sitting the General Certificate of Education
Advanced Level, and one of the following requirements in the General Certificate of
Education, Advanced Level:
i) Two GCE “A” Level passes obtained at the same sitting, or
923
ii) Two GCE “A” Level passes obtained at different sittings provides that both passes
are of grade “C” or higher.
ii) The “BAC” in the series appropriate to the intended field of specialization.
Article 79-a) For the purpose of regulations contained in Article 78 above, candidates
with other qualifications considered by the Senate as the equivalent of these
qualifications shall be considered for admission;
b) The Senate shall from time to time provide an approved list of subjects to
be considered for the purpose of admission to the first degree courses at the University;
c) Individual departments may impose additional and specific requirements;
d) Students whose first language of instruction is not English must pass a
prescribed English language test.
CHAPTER NINE: UNIVERSITY EXAMINATIONS
Article 80-a) Studies shall be based on the Bachelor-Master-Doctorate (BMD) system
with two Semesters of 15 weeks each,
b) University examinations shall be conducted under the control of the-Senate.
Article 81-a) There shall be internal and external examiners of the University appointed
by Senate upon the recommendation of the Faculties, Institutes or School Boards, who
shall prepare examination papers where appropriate and examine students in the paper
assigned them by the faculty, institute or school.
b) External examiners shall be appointed from outside the University except
that in case of re-examination, at a special examination of candidates who failed in the
ordinary University examination, a moderator may be appointed from within or outside the
University provided that he has had no part in teaching the candidate in the subject of the
paper under examination.
Article 82.-Each candidate for a university examination shall pay the university in
respect of the examinations such fees as the council shall prescribe.
Article 83.-a) Senate shall draw up regulations governing the conduct of examinations
and prescribe sanctions for examination misconduct.
b) In the event of any examination irregularity, Senate shall appoint a
committee which shall investigate the alleged irregularity. Any person involved in the
alleged irregularity shall appear before the committee. The report of the committee shall
be submitted to the Vice-Chancellor who, on behalf of the Senate, shall decide what
further action may be taken.
CHAPTER TEN :FINANCIAL REGULATIONS
Article 84- The financial regulations of the university as well as the functions of the
Accounting, Internal and External Audit Services shall be defined by separate
instruments.
CHAPTER ELEVEN : DISCIPLINE
Article 85.-Regulations pertaining to the discipline of academic and administrative staff
of the University shall be as provided for by a separate decree.
Article 86-
a) Regulations pertaining to the discipline of students of the University shall be as
provided by a separate decree,
b) Notwithstanding the provisions of paragraph (a) above, where it appears to the Vice-
Chancellor that any student at the University has been guilty of misconstrued, the Vice-
Chancellor may, without prejudice to any other disciplinary powers conferred on him by
regulations, direct that:
i) the student shall not, during such period as may be specified In the direction,
participate in such activities of the University, or make use of such facilities of the
University, as may be so specified;

924
ii) the activities of the student shall, during such period as may be specified in the
direction, be restricted in such manner as may be so specified;
iii) the student be rusticated for such period as may be specified in the direction;
iv) the student be expelled from the University.
c) Where a direction is given under paragraph (iii) and (iv) of the foregoing in respect of
any student the student may, within the prescribed period and in the prescribed manner,
such an appeal the direction to the Council; and where such appeal is brought before it,
the Council shall, after causing such inquiry to be made in the manner as the Council
considers just, either confirm or set aside the direction or modify it in such manner as the
Council may think fit.
d) The fact that an appeal is brought against a direction in pursuance of paragraph ©
above shall not affect the operation of the direction while the appeal is pending.
e) Lack of diligence shall be treated as misconduct for the purposes of this article.
f) Nothing in this article shall be construed as preventing the restriction or termination of a
student’s activities at the University otherwise than on the ground of misconduct.
g) The Vice-Chancellor may delegate his powers under this article to a disciplinary board
consisting of such members of the University as designated by the appropriate decree.
CHAPTER TWELVE: MISCELLANEOUS AND GENERAL
Article 87- a) No person shall be required to satisfy requirements as to any of the
following matters, that is to say, race (including ethnic grouping), sex, place of birth or
family origin, or religion or political persuasion, as a condition of becoming or continuing
to be a student at the University or of any appointment or employment at the University,
or being a member of holding anybody established by virtue of this decree, and
b) No person shall suffer any disadvantage, in relation to the University, by
reason of any of the above matters.
Article 88- a) Anybody of persons established by this decree shall, without prejudice to
the generality of the powers of that body, have powers to appoint committees consisting
of members of that body and, subject to the provisions of Article 19 of this decree, to
authorize a committee established by it to exercise, on its behalf, such of its functions as
it may determine.
b) Subject as aforesaid, any two or more of such bodies may arrange for the
holding of joint meetings of those bodies, or for the appointment of committees consisting
of members of those bodies, for the purpose of considering any matter within the
competence of those bodies or any of them, and either of dealing with it or of reporting on
it to those bodies or any of them.
c) Except as may be otherwise provided for by regulations, the quorum and
procedure of a committee established or meeting held in pursuance of this article shall be
such as may be specified by the bodies which determine to establish the committee or
hold the meeting.
d) Nothing in the foregoing, previsions of this article shall be construed as:
enabling the Council to empower any other body to make statutes, or enabling the
Senate to-empower any other body to make regulations or to award degrees or other
qualifications.
e) The Pro-Chancellor and the Vice-Chancellor shall be members of every
committee of which the members are wholly or partly appointed by the Council (other
than a committee appointed to inquire into the conduct of the officer in question); and the
Vice-Chancellor shall be a member of every committee of which the members are wholly
or partly appointed by the Senate.
Article 89- a) The seal of the University shall be such as may be determined by the
Council and approved by the Chancellor, and the fixing of the seal of the University shall

925
be authenticated by the signature of the Chancellor or the Pro-Chancellor or the Vice-
Chancellor or such other person as may be provided for by statute.
b) Any document purporting to be a document executed under the seal of
the University authenticated as aforesaid shall be received in evidence and shall, unless
the contrary is proven, be deemed to be so executed.
c) Any contract or instrument which, if made or executed by a person not
being a body corporate, would not be required to be under seal may be made or
executed on behalf of the University by any person generally or specifically authorized by
the Council to do so.
d) The validity of any proceedings of anybody established in pursuance of
this decree shall be affected by any vacancy in the membership of the body, or by any
defect in the appointment of a member of the body, or by reason that any person not
entitled to do so took part in the proceedings.
e) Any member of any such body who has a personal interest in any matter
proposed to be considered by that body shall forthwith disclose his interest to the body
and shall not vote on any question relating to that matter.
f) Any notice or other instrument authorized to be served by virtue of this
decree may, without prejudice to any other mode of service, be served by post.
CHAPTER THIRTEEN: GENERAL SECURITY ON CAMPUS
Article 90- The Vice-Chancellor shall be responsible for general security on ail
campuses. He shall guarantee the normal functioning of ail teaching and research
activities within the limits of liberty, order, dignity and university decorum and respect of
the laws of the Republic
Article 91- In cases of emergency or necessity, the Vice-Chancellor shall personally take
all possible measures to re-establish order and tranquility in the University, and report to
the Minister in charge of higher education in accordance with provisions on campus
security in the general regulations governing all universities.
Article 92.-
a) The University campus shall be considered as private property.
b) No member of the forces of law and order or bailiff of justice can penetrate the
University property for the purpose of establishing a crime or to execute a sub-poena on
any student or teacher without the authorization of thè Vice-Chancellor.
c) Any arrest or summons to be served on any member of the University Community shall
be done through the Vice-Chancellor.
Article 93-
a) The organization and functioning of the offices, departments and services created by
this decree shall be determined by Council on the recommendation of the Vice-
Chancellor and rendered effective by decree.
b) The advantaged attached to positions at the University not specified in this decree
shall be determined by a special instrument on the recommendations of Council.
c) The services provided in this decree shall be progressively put in place as and when
the need arises on the recommendation of the Vice-Chancellor and approval of Council.
d) As a transitional measure, the earlier decrees governing the advanced School of
Translators and Interpreters remain in force.
Article 94-
a) In this decree, unless the context otherwise requires, the -following expressions have
the meanings hereby assigned to them respectively, that is to say:
- “Appointed day” means the day on which this decree comes into force.
- “Corporate” means having legal personality and financial autonomy.
- “The Council” means the Council established by this decree for the University.

926
- “Endorse” means the Council approves decisions of the Senate but does not
necessarily change them except when they are contrary to provisions of this
decree.
- “Graduate” means a person on whom a degree (other than an honorary degree)
has been conferred by the University, as the result of an examination taken in
conjunction with a course of study at the University of Buea or at any other
University.
- “The Minister” means the Minister of the government of the Republic of
Cameroon.
- “Perpetual succession” means going on forever serving humanity.
- “Prescribed” means prescribed by regulations
- “Property” includes rights, liabilities and obligations.
- “Professor” means a person designated as a professor of the University in
accordance with provisions in that behalf made by regulations.
- “Regulations” means regulations made by the Senate.
- “The Senate” means the Senate established by this decree for the University.
- “Statute” means a statute made by the Council and having effect in accordance
with Article 10 of this decree.
- “Student” means an undergraduate or postgraduate student and a person of such
description as may be prescribed for the purposes of this definition.
- “Teacher” means a person holding a full-time appointment as a member of the
teaching or research staff of the University.
- “Undergraduate” means means a person in statu pupillari at the University, other
than graduate or a person of such description as may be prescribed for the
purposes of this definition;
- “The University” means the University of Buea established by this decree; and
- “Authorizing Officer” means the person who authorizes commitment of
expenditure.
b) References in this decree to any other enactment are references to that enactment
as amended by or under any subsequent enactment.
Article 95- a) this decree may be cited as The University of Buea, Decree 1993 and
shall apply throughout the Republic.
b) This decree shall come into force on the date of its signature.
Article 96.-The Minister in charge of higher education and the Minister of Finance are
responsible, each in his own sphere, for the implementation of this decree which shall be
registered and published in the Official Gazette in English and French.

Yaounde, 08 mars 2011

927
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL- PATRIE

DECRET N° 2017 /583 DU 24 NOV 2017


modifiant et complétant certaines dispositions du décret n° 93/034 du 19 janvier
1993 portant organisation de l'Université de Buéa.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
VU la Constitution.
VU la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement supérieur;
VU le décret n° 92/074 du 13 avril 1992 portant transformation des centres universitaires
de Buéa et de Ngaoundéré en Universités;
VU le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
VU le décret n° 93/034 du 19janvier 1993 portant organisation de l'Université de Buéa,

DECRETE:
ARTICLE 1er._Les dispositions de l'article 49 du décret n° 93/034 du 19 janvier 1993
susvisé sont modifiées et complétées ainsi qu'il suit:

ARTICLE 49.-(nouveau) (1) Il existe au sein de l'Université des établissements créés


conformément aux lois et règlements en vigueur.
(2) Les établissements de l'Université sont:
- la Faculté des Arts;
- la Faculté des Sciences Sociales et de Gestion;
- la Faculté des Sciences de l'Education;
- la Faculté des Sciences ;
- la Faculté de Droit et des Sciences Politiques;
- la Faculté des Sciences de la Santé;
- la Faculté d'Ingénierie et de Technologie.
- la Faculté d'Agriculture et de Médecine Vétérinaire;
- l'Ecole Supérieure de Traducteurs et Interprètes;
- l'Institut Universitaire de Technologie;
- l'Ecole Normale Supérieure d'Enseignement Technique de Buéa à Kumba.»

ARTICLE 2.- (1) Le «Department of Law» et le «Department of Political Science and


Public Administration» de la Faculté des Sciences Sociales et de Gestion sont transférés
à la Faculté de Droit et des Sciences Politiques.
(2) Les étudiants, les enseignants, le personnel non enseignant, les
équipements et le matériel du «Department of Law» et du «Department of Political
928
Sciences and Public Administration» de la Faculté des Sciences Sociales et de Gestion
sont également transférés à la Faculté de Droit et des Sciences Politiques de l'Université
de Buéa.
(3) Les étudiants visés à l'alinéa 2 ci-dessus, en cours de formation à la date
de publication du présent décret, sont régis par la règlementation sous l'empire de
laquelle ils ont été admis dans la Faculté des Sciences Sociales et de Gestion jusqu'à la
fin de leur scolarité.
ARTICLE 3.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais. /-
Yaoundé, le 24 NOV 2017

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

929
Décret №92/074 du 13 avril 1992 portant transformation des Centres
Universitaires de Buea et de Ngaoundéré en Universités

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°88/1487 du 7 octobre 1998 portant réorganisation des Centres
Universitaires et fixant les dispositions communes applicables à toutes les Institutions
Universitaires.
DÉCRÈTE :
Article 1er : Les Centres Universitaires de Buea et de Ngaoundéré sont transformés en
deux nouvelles Universités autonomes dénommées :
- Université de Buea ;
- Université de Ngaoundéré.
Article 2 : (1) Le patrimoine du Centre Universitaire de Buea est transféré à l’Université
de Buea.
(2) le Patrimoine du Centre Universitaire de Ngaoundéré est transféré à
l’Université de Ngaoundéré.
Article 3 : L’organisation et le fonctionnement de ces nouvelles Universités sont fixés par
des textes particuliers.
Article 4 : Le présent décret sera enregistré puis publié au Journal Officiel en français et
en anglais.

Yaoundé ; le 13 avril 1992

930
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE
Décret № 2014/090 du 07 mars 2014 portant création de l'École Normale
Supérieure d'Enseignement Technique de l'Université de Buéa à Kumba,
Département de la MEME

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 92/074 du 13 avril 1992 portant transformation des Centres
Universitaires de Buéa et de Ngaoundéré en Universités,
DÉCRÈTE:
er
Article 1 :- L'École Normale Supérieure d'Enseignement Technique est, à compter de
la date de signature du présent décret, créée à l'Université de Buéa et localisée à
Kumba, Département de la MEME.
Article 2:- L'École Normale Supérieure d'Enseignement Technique de l'Université de
Buéa, à Kumba comprend les départements ci-après:
a)Département de Génie Civil et Techniques Forestières;
b)Département de Topographie et gestion Immobilière;
c) Département de Sciences Informatiques;
d)Département de Droit;
e)Département de -Sciences de l'Éducation;
f) Département de l'Économie Sociale et Familiale;
g)Département des Énergies Renouvelables ;
h)Département de Tourisme et Hôtellerie;
i) Département de Génie Électrique;
j) Département de Conseillers d'Orientation;
k) Département de Génie Mécanique;
I) Département des Sciences de Gestion;
m) Département des Techniques Administratives;
n) Département de Sciences Agronomiques.
Article 3:-L'organisation administrative et académique ainsi que les autres modalités de
fonctionnement de l'École Normale Supérieure d'Enseignement Technique de l'Université
de Buéa, à Kumba sont fixées par les textes particuliers du Président de la République.
Article 4:- Le patrimoine et le personnel enseignant et non enseignant de l'École
Normale Supérieure d'Enseignement Technique de l'Université de Buéa, à Kumba sont
ceux de l'Université de Buéa.
Article 5:- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 07 mars 2014

931
Arrêté №551/CAB/PR du 07 août 1985 créant et organisant l'École Supérieure des
Traducteurs et Interprètes du Centre Universitaire de Buéa
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu La Constitution ;
Vu le Décret n°76/472 du 18 octobre 1976 portant Statut certaines dispositions
applicables aux Personnels de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°77/108 du 28 avril 1977 portant création et organisation des Centres
Universitaires et fixant les dispositions communes à toutes les institutions
universitaires, modifié par le décret n°85/446 du 4 avril 1985 ;
Vu le Décret n°84/29 du 4 février 1984 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le Décret n°84/158 du 18 avril 1984 organisant le Ministère de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique ;
ARRETE :
TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
er
Article 1 :
1) Il est créé, au sein du Centre Universitaire de Buéa, un Établissement
d'Enseignement Supérieur dénommé ECOLE SUPERIEURE DE TRADUCTEURS ET
INTERPRETES, en abrégé ASTI (ADVANCED SCHOOL OF TRANSLATORS AND
INTERPRETERS).
2) L'ASTI est chargée :
- de la formation des traducteurs et des traducteurs-interprètes ;
- de la recherche dans le domaine de la traduction et de l'interprétariat ;
- du recyclage et du perfectionnement des cadres du secteur de la traduction et de
l'interprétation ;
- de l'appui au développement du bilinguisme.
Article 2 :
1 ) L'ASTI comprend trois divisions :
- la division I assure la formation, le recyclage et le perfectionnement des
traducteurs. Les études, d'une durée de deux ans, sont sanctionnées parle
Diplôme de traducteur.
- la division II assure la formation, le recyclage et le perfectionnement des
interprètes de conférence. Les études, d'une durée d'un an, sont sanctionnées
par le Diplôme de traducteur-interprète.
- La division III est chargée :
o des enseignements généraux ;
o de la promotion du bilinguisme.
2) D'autres divisions peuvent être-orées, en tant que de besoin, par arrêté du Président
de la République.
3) Les Chefs de divisions ont rang et prérogatives de Chefs de service de
l'Administration Centrale.
Article 3 :
1) Il est créé au sein de l’ASTI, quatre départements :
- le département de traduction ;

932
- le département d'interprétation ;
- le département des enseignements généraux
- le département de promotion du bilinguisme.
2) Chaque département comporte des sections dont le fonctionnement est déterminé
par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
3) D'autres départements peuvent être créés, en tant que de besoin, par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
TITRE II : DES ORGANES ET DU FONCTIONNEMENT
Article 4 :
L'administration et le fonctionnement de l’ASTI sont assurés par les organes suivants :
- le conseil de direction ;
- la direction de l’ASTI ;
- le conseil des professeurs ;
- l'assemblée de l’ASTI.
Chapitre 1 - Du Conseil de Direction
Article 5 :
1) Le Conseil de Direction se réunit deux fois par an en session ordinaire et chaque, fois
que cela est jugé nécessaire, sur convocation de son Président.
2) Il examine le projet de budget et le règlement intérieur de l’ASTI.
3) Il étudie et approuve le programme des enseignements de TASTI qui est rendu
exécutoire par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
4) Il détermine la politique générale de formation de l’ASTI.
Article 6 :
1) Présidé par le Directeur Général du Centre Universitaire de Buéa, le Conseil de
Direction de l’ASTI comprend :
- deux représentants de la présidence de la République, Membres ;
- un représentant du Secrétaire Général de l'Assemblée Nationale, Membre ;
- le Directeur de l'Enseignement Supérieur, Membre ;
- le Chef du département de Français à la Faculté des lettres et Sciences
Humaines, Membre ;
- un représentant du Ministre de la Fonction Publique, Membre ;
- le Chef de département d'Anglais à la Faculté des Lettres et Sciences
Humaines, Membre ;
- un représentant des étudiants, Membre ;
- un représentant du corps enseignant, Membre.
2) Les fonctions de membre du Conseil de Direction sont gratuités.
3) Toutefois, le Centre Universitaire de Buéa prend en charge les frais de
transport et de session dont le montant sera fixé par le Conseil d'administration de ladite
Institution.
4) Le Secrétariat du Conseil est assuré par le Directeur de l’ASTI.

933
CHAPITRE 2 - DE LA DIRECTION DE L'ASTI
Article 7 :
1) Sous l'autorité du Directeur Général du Centre Universitaire de Buéa, l'administration
et la police de TASTI sont assurées par un directeur nommé par décret ayant rang et
prérogatives de Directeur de l'Administration Centrale.
2) Le Directeur est assisté d'un Directeur-adjoint chargé des études et ayant rang et
prérogatives de Directeur-adjoint de l'Administration Centrale.
CHAPITRE 3 - DU CONSEIL DES PROFESSEURS
Article 8 :
1) Le Conseil des professeurs comprend : le Directeur, le Directeur-adjoint, les Chefs
de division, les Chefs de département et un représentait de chaque département élu par
ses collègues.
2) Le Conseil des professeurs émet un avis préalable en ce qui concerne les créations
et les programmes d'enseignement, le régime et l'organisation des études ainsi que le
recrutement et l'avancement des membres du corps enseignant.
3) Il connaît des questions disciplinaires conformément aux dispositions générales
régissant les Institutions universitaires.
4) il assure les liaisons scientifiques et académiques entre les enseignants de l'ASTÏ
d'une part, et ceux, des autres institutions du Centre Universitaire de Buéa d'autre part
5) Le Conseil des professeurs se réunit au moins une fois l'an et chaque fois que cela
est jugé nécessaire. Il est convoqué et présidé par le Directeur de l'ASTI.
CHAPITRE 4 - DE L'ASSEMBLÉE DE L'ASTI
Article 9 :
1) L'Assemblée de l'ASTI est composée de tous les Enseignants de cet Établissement.
2) Le Directeur de l'ASTI peut en cas de besoin et à titre consultatif, faire appel à toute
personnalité étrangère en raison de sa compétence.
3) Les représentants des étudiants, élus à raison d'un représentant par Division,
participent avec voix consultative aux travaux de l'assemblée de l'ASTI. Toutefois, ils ne
prennent pas part aux délibérations relatives aux questions concernant la sanction des
études et le corps enseignant.
4) L'assemblée de l'ASTI émet des vœux sur toutes les questions intéressant la vie de
l'École. Au début de chaque année académique, le Directeur de l'ASTI présente un
rapport sur la vie et l'évolution générale de cet établissement.
5) L'assemblée de l'ASTI se réunit une fois par trimestre et chaque fois que cela est
jugé nécessaire. Elle est convoquée et présidée par le Directeur de l'ASTI.
TITRE III : DE L'ADMISSION ET DU REGIME DES ETUDES
Article 1 0 :
1) L'ASTI est un établissement ouvert par voie de concours aux camerounais des deux
sexes dans les conditions et les modalités prévues aux articles 12 à 13 du présent arrêté.
2) Les ressortissants des pays étrangers, remplissant les conditions d'inscription et
autorisés par le Gouvernement, peuvent être admis dans la limite des placés disponibles.
Article 11 :
1 ) Le Directeur Général du Centre Universitaire de Buéa peut admettre à l'ASTI, à titre
exceptionnel, suivant les quotas et les conditions fixées par décision du Ministre chargé

934
de l'Enseignement Supérieur, les auditeurs libres titulaires des diplômes requis et
présentés comme boursiers ou salariés par les organismes nationaux ou internationaux.
2) Les auditeurs libres suivent les enseignements dispensés à l'ASTI et prennent part
aux interrogations et aux examens internes.
3) Il leur est délivré une attestation de fin d'études faisant état et mention des résultats
obtenus.
4) Les frais de scolarité et d'inscription des auditeurs libres sont fixés arrêtés du Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 12 :
L'admission en Division I de l'ASTI est ouverte par voie de concours, aux jeunes gens
titulaires d'une Licence ou d'un titre reconnu équivalent délivré par une Institution
universitaire camerounaise ou étrangère.
Article 1 3 :
L'admission en Division II est ouverte par voie de concours, aux titulaires du Diplôme de
traducteur délivré par l'ASTI ou de tout autre diplôme de traducteur reconnu équivalent.
Article 14 :
L'admission aux cycles de recyclage, de perfectionnement et de promotion du
bilinguisme sera déterminée par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 15 :
Les modalités de concours prévues aux articles 12 et 13 ci-dessus, ainsi que les quotas
des places sont fixés chaque année, en fonction des besoins réels, par arrêté du Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 16 :
L'organisation des enseignements et des examens des Divisions I, Il et III est fixée par
arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 1 7 :
Les élèves n'ayant pas obtenus la moyenne requise pour le passage en année
supérieure peuvent être autorisés à redoubler selon les dispositions en vigueur dans les
Institutions universitaires.
TITRE IV : DU CORPS ENSEIGNANT
Article 18 :
1) Le Corps enseignant de l'ASTI comprend les enseignants permanents et les
enseignants vacataires ou associés.
2) Les; enseignants permanents sont classés dans l'un des grades du corps de
l'Enseignement Supérieur comme suit :
- Professeur
- Maître de Conférence
- Chargé de Cours
- Assistant.
3) Toutefois, pour la constitution initiale du corps des enseignants permanents de
l'ASTI, les traducteurs principaux ou les traducteurs-interprètes principaux actuellement
en poste peuvent être reversés dans le corps de l'enseignement supérieur, sur
proposition du Conseil d'administration du Centre Universitaire de Buéa, après avis du
Secrétaire Général de la Présidence de la République.

935
4) Les enseignants vacataires ou associés sont, suivant les besoins de l'ASTI, recrutés
conformément à la réglementation en vigueur et soumis aux conditions fixées par le
Conseil d'administration du Centre Universitaire de Buéa.
TITRE V : DISPOSITIONS RELATIVES AUX ELEVES
Article 19 :
Les élèves de l'ASTI perçoivent mensuellement une bourse d'études dont le montant
est fixé par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 20 :
1) Les fonctionnaires admis à l'ASTI ne peuvent cumuler aucun traitement ni aucune
indemnité avec la bourse d'études. Ils ne perçoivent, dans tous les cas, que les
émoluments les plus avantageux.
2) Les fonctionnaires admis à l'ASTI sont soumis, du point de vue du régime
disciplinaire, aux dispositions générales régissant cet établissement et à celles du statut
général de la Fonction Publique. En cas de dispositions concurrentes, il est fait
application des dispositions les plus sévères.
Article 21 :
Tout élève de l'ASTI peut en perdre la qualité en cours de scolarité dans les conditions
définies par le règlement intérieur de cet établissement, sur décision du Ministre chargé
de l'Enseignement Supérieur prise après avis du Conseil des professeurs.
Article 22 :
1) Les conditions d'intégration éventuelle dans la Fonction Publique des élèves de
l'ASTI ayant obtenu l'un des diplômes sanctionnant la fin des études dans les divisions I
et II de l'ASTI sont déterminées par le statut particulier du corps des fonctionnaires de
traduction et d'interprétation.
2) Les conditions spéciales d'intégration éventuelle des élèves ayant été refusés à
l'examen de sortie des divisions citées à l'alinéa (1) ci-dessus sont fixées par arrêté
conjoint des Ministres chargés de la Fonction Publique et l'Enseignement Supérieur.
Article 23 :
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et le Ministre
de la Fonction Publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du
présent arrêté qui sera enregistré puis publié au Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 07 août 1985

936
Décision №0239/66/MESRES/F120 fixant les conditions d'admission des auditeurs
libres à l'École Supérieure des Traducteurs et Interprètes (ASTI) du Centre
Universitaire de Buéa

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE,

Vu La Constitution ;
Vu le Décret №86/1399 du 21 novembre 1986 portant organisation du Gouvernement;
Vu le Décret 85/1173 du 24 août 1985 portant nomination des membres du
Gouvernement, tel que modifié par le décret №86/1404 du 21 novembre 1986 ;
Vu le Décret №84/158 du 18 avril 1984 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ;
Vu le Décret №62/DF/289 du 26 juillet 1962 portant création et organisation de
l'Université fédérale du Cameroun, et ses modificatifs subséquents ;
Vu le Décret n°77/108 du 28 avril 1977 portant création et organisation des Centres
Universitaires et fixant les dispositions communes à toutes les institutions universitaires,
modifié par le décret n°85/446 du 4 avril 1985 ;
Vu le Décret 551/CAB/PR du 7 août 1985 créant et organisant l'École Supérieure des
Traducteurs et Interprètes du Centre Universitaire de Buea ;
Vu l'Arrêté N°0029/CAB/MESRES du 13 septembre 1985 fixant les conditions de
l'organisation du concours d'entrée en première année de l'École Supérieure de
Traducteurs et Interprètes (ASTI) ;
Vu l'Arrêté №0012/CAB MESRES du 25 avril 1987 fixant les modalités du concours
d'entrée en première année de la Division II de l'École Supérieure de Traducteurs et
Interprètes (ASTI) ;
Vu l'Arrêté №0014/.MESRES/DES du 25 mai 1985 complétant l'article 14 de l'arrêté
№194/B1/76/MINEDUC/DES du 11 -août 1979 portant dispositions diverses relatives aux
inscriptions et au régime des études dans les établissements des Institutions
universitaires ;
Vu après avis du Conseil de Direction de l’ASTI tenu le 29 avril 1987 ;
ARRETE :
Article 1er: Les quotas et les conditions d'admission de ces auditeurs libres sont fixés
par la présente Décision.
Article 2: Au cours d'une année académique, le nombre d'auditeurs libres ne peut, en
aucun cas, dépasser le nombre d'étudiants réguliers.
Article 3 : Les auditeurs libres sont admis sur étude de dossier.
Ce dossier de candidature comprend, en plus de toutes les pièces exigées des
candidats réguliers, une lettre de recommandation et d'engagement de l'organisme qui
présente le candidat.
Le dossier de candidature doit parvenir à la Direction Générale du Centre Universitaire
de Buéa au plus tard le 31 août pour Tannée académique qui commence en octobre.
Article 4 : Les auditeurs libres payent des frais d'inscription et de scolarité dont le
montant est fixé par Arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.

937
Article 5: Les auditeurs libres sont tenus de se conformer à toutes les exigences
académiques de l’ASTI et de respecter le règlement intérieur.
Article 6: Le Directeur Général du Centre Universitaire de Buéa et le Directeur de
l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application de
la présente décision, qui sera enregistrée et publiée partout où besoin sera./-

Yaoundé, le 02 mai 1988


Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
Abdoulaye BABALE

938
Arrêté № 53/MINESUP/DFO du 26 septembre 1997 Portant création d'un
Département des Sciences d'Analyses Médicales et d'un Département des
Sciences Infirmières à la Faculté des Sciences de Santé de l'Université de Buéa
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
Vu la Constitution;
Vu le décret n° 92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement
et ses modificatifs subséquents ;
Vu le décret n° 96/203 du 19 Septembre 1996 portant réaménagement du
Gouvernement;
Vu le décret n° 96/235 du 9 octobre 1996 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités;
Vu le décret n° 92/74 du 13 avril 1992 transformant les Centres Universitaires de
Buéa et de Ngaoundéré en Universités de Buéa et de Ngaoundéré ;
Vu le décret n° 93/034 du 19 janvier 1993 portant organisation de l'Université de
Buéa;
ARRETE :
Article 1er: En application de l'article 70 du décret n° 93/034 du 19 janvier 1993 portant
organisation de l'Université de Buéa, sont créés à la Faculté des Sciences de la Santé de
l'Université de Buéa les Départements suivants :
a) Département des Sciences d'Analyses Médicales ;
b) Département des Sciences Infirmières.
Article 2: Le Département peut être divisé en autant d'unités ou des laboratoires qu'il y a
de spécialités dans la discipline sur proposition du Vice-Chancellor de l'Université de
Buéa, après avis du Conseil de l'Université.
Article 3: The Vice-Chancellor de l'Université de Buéa et le Directeur de/ la Formation et
de l'Orientation de l'Enseignement, Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré et publié, puis inséré au
Journal Officiel en Français et en Anglais.

Fait à Yaoundé, le 26 septembre 1997


Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Peter AGBOR TABI

939
C. UNIVERSITE DE DOUALA
Décret N° 93/030 du 19 janvier 1993 Portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Douala

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°92/248 du 27 novembre 1992 nommant les membres du Gouvernement ;
Vu le décret n°92/264 du 29 décembre 1992 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
DECRETE : TITRE I – DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : 1°) L'Université de Douala est un Établissement Public, Scientifique et
Culturel doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
2°) Elle est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l'Enseignement
Supérieur.
Article 2 : L'Université de Douala a pour missions :
- d'élaborer et de transmettre les connaissances ;
- de développer la recherche et la formation des hommes ;
- de porter au plus haut niveau et au meilleur rythme de progrès les formes supérieures
de la culture et de la recherche ;
- de procurer l'accès à la formation supérieure à tous ceux qui en ont la vocation et la
capacité ;
- de concourir à l'appui au développement et à la promotion sociale et culturelle,
- de développer la pratique du bilinguisme.
À ce titre :
a) Elle assure :
i. aux enseignants les moyens de leur activité d'enseignement et de recherche dans les
conditions d'indépendance et de sérénité indispensables à la réflexion et à la création
intellectuelle ;
ii. Aux étudiants les moyens de leur orientation et du meilleur choix de l'activité
professionnelle ainsi que la formation professionnelle appropriée à laquelle ils entendent
se consacrer.
b) Elle facilite leurs activités culturelles, sportives et sociales.
c) Elle reste ouverte aux anciens étudiants et à ceux qui n'ont pas été à l'Université afin
de leur permettre, selon leur capacité, d’améliorer leurs connaissances, de réaliser
leur promotion et de reconvertir leur activités professionnelles.
Article 3 : L'Université de Douala a le pouvoir de la collation des grades, titres et
diplômes.
Article 4 : La République du Cameroun garantie au personnel enseignant de l'Université
de DOUALA, dans le cadre des lois et règlements, et du droit de réserve imposé à tous
les agents de l'État, l'exercice des franchises et libertés universitaires.
Article 5 : L'Université de Douala entretient, avec les autres Institutions Universitaires et
les organismes de recherche scientifique et technique, les rapports particuliers. Ils se
traduisent notamment par la conduite en commun des programmes de recherche et
d'enseignement au sein de Départements, et des Équipes de Recherche, des
Laboratoires ou Centres de Recherche.
TITRE II – DE L'AUTORITE DE TUTELLE

943
Article 6 : Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur assure la tutelle de l'État sur
les Institutions Universitaires. Il est Chancelier des Ordres Académiques.
- Il harmonise les formations universitaires avec les exigences du développement
économique, social et culturel de la nation.
- Il assure le contrôle des formations dispensées par les Institutions Universitaires, par
des missions d'information et d'évaluation et, en cas de nécessité, suscite les
missions de contrôle ;
- Il signe, avec les Chefs des Institutions Universitaires, les diplômes délivrés par
celles-ci au vu des certificats de réussite établis conformément aux usages
universitaires ;
- Il veille à la garantie des libertés et franchises universitaires ;
- Il approuve et rend exécutoires les décisions et les délibérations des Conseils
d'Administration dans un délai de quinze jours pour compter de la date de réception
du courrier. Le silence dans ce délai vaut agrément ;
- Il arrête les programmes d'enseignement, le régime des études et des examens ;
- Il saisit les Conseils d'Administration de toutes les questions pour lesquelles il estime
nécessaire de les consulter ;
- Il prononce, sur proposition du Chef de l'Institution Universitaire, les sanctions
disciplinaires prévues par les textes en vigueur ;
- Il préside les sessions de la Commission de Coordination Universitaire ;
- Il préside la Conférence des Chefs d'Établissements ;
- Il peut faire des communications aux Conseils d'Administration des Institutions
Universitaires expressément convoqués par le Président en session extraordinaire.
TITRE III – DE LA POLICE GENERALE ET DE LA DISCIPLINE
CHAPITRE I – DES FRANCHISES UNIVERSITAIRES
Article 7 : L 'Enseignement et la Recherche impliquent l'objectivité du savoir et la
tolérance des opinions. Ils sont incompatibles avec toute forme de propagande et doivent
demeurer hors de toute emprise politique ou économique partisanes.
Article 8 : La police générale d'une Institution Universitaire et dans les Établissements
qui la composent est assurée par le Chef de l'Institution Universitaire. Elle consiste à
garantir le déroulement normal des activités de formation et de recherche dans la liberté,
l'ordre, la dignité, le respect de la déontologie universitaire et des lois et règlements de la
République.
Article 9 : 1°) L'Institution Universitaire est un lieu clos et apolitique.
2°) Aucun membre des forces de l'ordre et aucun huissier de justice ne peut
pénétrer pour constater un cas de délit ou pour exécuter un mandat de justice contre un
étudiant, un enseignant, le personnel non enseignant, sans l'autorisation du Chef de
l'Institution Universitaire. En tout état de cause, il présente au Chef de l'Institution
l'autorisation spéciale et écrite des autorités compétentes.
3°) Les convocations, assignations, significations et toutes notifications
adressées par les autorités de police, de gendarmerie ou de justice à l'Université et
destinées à un membre étudiant, enseignant ou personnel non enseignant de
l'Université, sont remises au Chef de l'Établissement concerné qui les fait parvenir au
destinataire, puis en fait accuser réception par ce dernier.
4°) Les conditions d'utilisation des locaux, d'affichage et de distribution de
documents sont fixées par le Chef de l'Institution Universitaire.
5°) En cas de menace d'action contre l'ordre dans l'enceinte et locaux de
l'Université, le Chef de l'Institution Universitaire peut :

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a) Interdire l'accès de ces enceintes et locaux à des membres du personnel et à des
étudiants relevant soit de l'Université, soit des autres services ou organismes qui
y sont installés. Cette interdiction, qui ne peut être décidée pour une durée
supérieure à trente jours peut, au cas où des poursuites disciplinaires seraient
engagées, être prolongée jusqu'au jour où la juridiction saisie se sera prononcée
par une décision devenue définitive ;
b) Suspendre des enseignements, travaux dirigés et travaux pratiques au sein de
l'Établissement ou de l'Institution.
Article 10 : 1°) Le Chef de l'Institution Universitaire peut faire appel à des personnels
spécialisés chargés d'assurer le respect des règlements et éventuellement de constater
les manquements qui seraient faits à la discipline universitaire.
2°) Ces personnels prêtent serment devant l'autorité universitaire,
d'exercer fidèlement leurs fonctions conformément aux normes universitaires et lois de la
République.
CHAPITRE II – DE LA COMMUNAUTE ET DES BIENS UNIVERSITAIRES
Article 11 : Le Corps Enseignant, les étudiants et autres personnels de chaque
Institution Universitaire forment la Communauté la Universitaire.
Article 12 : 1°) Nul ne peut empêcher ou porter atteinte au fonctionnement des activités
de l'Institution, à la sécurité des personnes et des biens au sein du campus, ni à la tenue
des réunions autorisées de la Communauté Universitaire.
2°) Nul ne peut faire violence, proférer des menaces à l'égard d'un membre
de la Communauté Universitaire ou à l'égard de l'un de ses invités sans encourir les
sanctions prévues par les règlements en vigueur.
Article 13 : 1°) Dans le cadre du respect de la personne et des nécessités de dialogue et
d'ouverture, les égards dus à l'enseignant sont particulièrement exigés au sein de la
communauté Universitaire.
2°) Nul ne peut, dans ce contexte, faire violence ou proférer des menaces
à l'encontre d'un enseignant sans encourir les sanctions disciplinaires, dans le cadre de
la procédure réglementaire d'urgence et sans préjudice du recours aux autres voies de
droit.
Article 14 : 1°) Le campus de l'Institution Universitaire est délimité et correspond à un
titre foncier ;
2°) Sont considérés comme faisant partie du campus et de ses annexes,
les immeubles acquis ou loués en dehors de celui-ci suivant des contrats ou conventions
déterminés ;
3°) Nul ne peut, sans encourir les sanctions disciplinaires, porter atteinte
aux biens de l'Université ou d'un membre de la Communauté au sein du campus ou dans
ses annexes sans préjudice du recours aux voies de droit.
CHAPITRE III – DE LA DISCIPLINE DES ENSEIGNANTS
Article 15 : 1°) sans préjudice de l'application, le cas échéant, de la loi pénale, la faute
professionnelle ou extra-professionnelle peut entraîner des sanctions disciplinaires à
l'encontre de l'enseignant mis en cause ;
2°) La sanction disciplinaire est indépendante de la sanction pénale ou de
celle résultant d'un jugement des comptes ;
3°) En cas de poursuites répressives et de poursuites disciplinaires
concomitantes, la procédure disciplinaire suit son cours ;

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4°) Une même faute disciplinaire ne peut être sanctionnée
disciplinairement plus d'une fois ;
5°) La sanction doit être motivée ; toute décision infligeant une sanction
disciplinaire est versée au dossier personnel de l'intéressé.
Article 16 : Peuvent entraîner des sanctions disciplinaires :
- tout manquement aux obligations professionnelles que sont notamment : l'assiduité aux
enseignements, la présence effective dans le lieu de recherche, l'encadrement des
enseignants et des chercheurs, l'encadrement des étudiants, la préparation et la
surveillance des examens, la correction des copies, les évaluations diverses, la
participation aux jurys d'examen, le secret des sujets d'examen et des délibérations des
jurys, la participation aux activités d'appui ;
- tout acte portant atteinte ou susceptible de porter atteinte à la dignité ou à la
déontologie universitaires ;
- tout acte partisan, isolé ou concerté de nature à empêcher le fonctionnement normal et
régulier de l'Institution Universitaire ou des Établissements.
Article 17 : Par dérogation aux dispositions du décret n°74/138 du 18 février 1974 et du
décret n°78/484 du 9 novembre 1978, les infractions citées à l'article 16 ci-dessus
peuvent entraîner les sanctions disciplinaires ci-après classées par ordre de gravité
croissante :
1°) l'avertissement ;
2°) le blâme avec inscription au dossier ;
3°) la réprimande qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration
pendant une année ;
4°) la censure qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration pendant
deux années et qui est incompatible avec toute fonction de responsabilité au sein des
Institutions Universitaires ;
5°) le déplacement d'office pour un emploi équivalent des cadres de l'Enseignement
Supérieur ;
6°) l'ajournement à un an de l'avancement d'échelon à l'ancienneté ;
7°) la radiation de la liste d'aptitude au grade supérieur pour une période à préciser sur
l'acte de sanction ;
8°) l'abaissement d'échelon ;
9°) la suspension temporaire de fonction ;
10°) la rétrogradation ;
11°) l'interdiction d'enseigner ;
12°) la révocation sans suspension des droits à pension, avec suspension des droits à
pension, ou avec déchéance des droits à pension.
Article 18 : 1°) Les sanctions 1, 2, 3, 4 et 5 prévues à l'article 17 du présent décret sont
décidées par le Chef de l'Institution Universitaire après avis du Conseil de Discipline.
Elles peuvent faire l'objet d'un appel devant le Recteur.
2°) Les sanctions 6, 7, 8 et 9 sont arrêtées par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur après avis du Conseil de Discipline. Elles peuvent faire l'objet
d'un appel devant le Ministre.

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3°) Les sanctions 10, 11, et 12 sont décrétées par le Président de la
République sur proposition du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur après avis
du Conseil de Discipline ;
4°) En outre, le Chef de l'Institution Universitaire dispose du droit général
d'admonestation avec ou sans inscription au dossier, à l'égard du personnel enseignant
pour comportement jugé incompatible avec la dignité universitaire.
Article 19 : L'exercice de l'action disciplinaire appartient au Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur et au Chef de l'Institution Universitaire.
Article 20 : Il est institué au sein des Institutions Universitaires un Conseil de Discipline
composé comme suit :
- le Chef de l'Institution Universitaire ………………… Président ;
- Le Représentant du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, ………… Membre;
- le Chef de l'Établissement auquel appartient l'enseignant concerné, ………….. Membre;
- deux enseignants de rang magistral ou à défaut deux chargés de cours désignés par le
Chef de l'Institution Universitaire ……………………………. Membre ;
- Le représentant au Conseil d’Administration du Grade de l'enseignant
concerné,…………… Membre ;
- Le représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique, ……… Membre ;
- Le Secrétaire Général de l'Université, …………….. Greffier.
Article 21 : 1°) la procédure disciplinaire est essentiellement contradictoire ;
2°) l'enseignant mis en cause a la possibilité d'assurer sa défense par lui-
même ou par l'intermédiaire d'un défenseur de son choix.
3°) Toutefois, le Conseil de Discipline peut statuer par défaut si
l'enseignant mis en cause refuse de déférer à deux convocations dudit Conseil dûment
notifier par voie d'huissier.
Article 22 : 1°) le Conseil de Discipline est directement saisi soit par le Chef de
l'Institution Universitaire, soit par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
2°) Il instruit les affaires par tous les moyens légaux propres à éclairer la
situation sur la base d'un rapport circonstancié ;
3°) Il se prononce sur la culpabilité du mis en cause et propose des
sanctions à son encontre.
Article 23 : 1°) La citation à se présenter devant le Conseil de Discipline est adressée
par l'autorité investie du pouvoir disciplinaire sous pli fermé laissant traces écrites, cinq
jours au moins avant la séance.
2°) Par la citation, l'intéressé est avisé du jour, de l'heure et du lieu de la
séance ; il est informé qu'il a le droit de se défendre, soit de vive voix, soit par mémoire
écrit, qu'il peut se faire assister de l'un de ses pairs ou de tout autre défenseur, et que le
rapport du Conseil de Discipline et les pièces du dossier sont mis à sa disposition pour
consultation et à titre confidentiel un jour calendaire avant celui fixé pour la séance.
3°) Pendant l'instruction, le mis en cause doit être appelé et s'il se
présente, entendu. Les faits exacts qui lui sont reprochés doivent être notifiés ainsi que
les sanctions qu'il est envisagé de prendre contre lui.
Article 24 : 1°) Les avis du Conseil de Discipline sont rendus dans les formes suivantes :
- les parties sont introduites dans la salle de séance, si elles sont présentes ;

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- si les parties sont absentes et qu'elles aient dressé un mémoire écrit, il en est donné
lecture ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique est entendu ;
- quand les parties se sont retirées, l'affaire est mise en délibéré ;
- le Conseil de Discipline statue au scrutin secret.
2°)Le Conseil de Discipline peut toujours ordonner un supplément
d'information.
3°)En cas de silence ou de vide juridique, la réglementation disciplinaire
générale de la Fonction Publique s'applique.
Article 25 : 1°) La présence des 2/3 des membres du Conseil de Discipline est
nécessaire à la validité de l'avis émis.
2°) Les avis sont rendus à la majorité simple des membres présents
régulièrement convoqués cinq jours au moins avant la séance.
3°) En cas de partage de voix, l'opinion favorable à l'enseignant mis en
cause prévaut.
Article 26 : 1°) L'acte prononçant la sanction est pris par l'autorité compétente au plus
tard huit jours calendaires après la date de l'avis du Conseil de Discipline. Il est notifié
dans les mêmes délais à l'intéressé sous pli fermé laissant trace écrite.
2°) Il est immédiatement exécutoire, sous réserves des voies légales de
recours.
Article 27 : 1°) En cas d'urgence, et lorsqu'il s'agit d'un manquement grave aux
obligations professionnelles telles que définies à l'article 16 du présent décret, ou d'une
infraction de droit commun susceptible de troubler l'ordre public, l'auteur de cette faute
peut être immédiatement suspendu de ses fonctions par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur ou par le Recteur de l'Université.
2°) La décision prononçant cette suspension doit être précisé si l'intéressé
conserve le bénéfice de son traitement et déterminer le montant de la retenue qui ne peut
être supérieure à la moitié du traitement de base et ne porte pas sur les prestations
familiales.
3°) La suspension devra être confirmée dans le délai de six mois, sauf
délai supplémentaire identique pour enquête et suivant la procédure disciplinaire prévue
au présent décret, faute de quoi, elle sera caduque d'office et l'intéressé rétabli dans ses
droits.
CHAPITRE IV – DE LA DISCIPLINE DES ETUDIANTS
Article 28 : Tout manquement par un étudiant à la discipline, aux règlements régissant le
régime des études, aux règles de la bienséance universitaire, toute participation directe
ou indirecte aux actes susceptibles de compromettre le bon fonctionnement de
l'Institution Universitaire, tout comportement contraire à la dignité universitaire,
constituent une infraction disciplinaire.
Article 29 : 1°) Suivant la gravité de la faute commise, les étudiants peuvent être l'objet
des sanctions disciplinaires suivantes :
a) l'avertissement ;
b) le blâme qui peut être assorti d'une suspension partielle ou totale de toute forme d'aide
ou d'assistance universitaires ;
c) l'interdiction de se présenter aux examens sanctionnant l'année académique en cours
avec suppression de toute aide universitaire ;
d) l'exclusion temporaire d'une à deux années académiques ;
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e) l'exclusion définitive des Établissements des Institutions Universitaires nationales.
2°) Les sanctions a, b et c sont prononcées par le Chef de l'Institution
Universitaire. Les sanctions d et e sont prononcées par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur, après avis du Chef de l'Institution Universitaire.
3°) En cas de participation d'un étudiant à des activités susceptibles de
compromettre le bon fonctionnement de l'Institution Universitaire telles que les
agressions et autres voies de fait contre les étudiants et les personnels de l'Université, la
destruction des biens, l'organisation délibérée de la non assiduité aux enseignements, la
perturbation des activités d'enseignement, de recherche ou d'appui, les manifestations
intempestives au sein des campus ou sur la voie publique, les sanctions ci-dessus sont
prononcées par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Chef
de l'Institution Universitaire sans consultation du Conseil de Discipline.
Article 30 : 1°) En dehors de toute action disciplinaire, l'autorité académique dispose du
pouvoir d'admonestation à l'encontre de tout étudiant. Cette admonestation emporte
l'incapacité d'être élu délégué des étudiants pendant une année académique.
2°) Ce pouvoir est reconnu également aux Chefs des Établissements en
ce qui concerne les étudiants relevant de leur autorité.
3°) En cas d'admonestation, l'autorité académique ou les Chefs des
Établissements peuvent proposer au chef de l'Institution Universitaire la suppression de
toute forme d'aide universitaire accordée à l'étudiant pour une durée n'excédant pas trois
mois.
Article 31 : 1°) Le Chef de l'Institution Universitaire peut déléguer à l'autorité académique
et aux Chefs d'Établissements, une partie du pouvoir disciplinaire relevant de sa
compétence.
2°) Cette délégation ne peut porter que sur l'application des sanctions a et
b prévues à l'article 29 ci-dessus.
Article 32 : 1°) L'exercice de l'action disciplinaire revient, en cas de fraude aux examens,
aux Chefs d'Établissements qui saisissent à cet effet le jury d'examen.
2°) Tout étudiant suspect de fraude est immédiatement exclu de la salle
d'examen, puis un rapport circonstancié signé de deux surveillants est soumis au Chef de
l'Établissement.
3°) Le jury d'examens se réunit sans délai et propose la sanction
appropriée telle qu'énumérée à l'article 29 ci-dessus.
Article 33 : 1°) Il est créé dans chaque Établissement au sein des Institutions
Universitaires, un Conseil de Discipline appelé à connaître des infractions disciplinaires
commises par les étudiants.
2°) Le Conseil de Discipline qui est présidé par le Chef de l'Établissement
comprend en outre:
- Le Directeur-Adjoint ou Vice-Doyen, …………………Vice-Président ;
- un Enseignant de l'Établissement désigné par le Chef d'Établissement,……. Membre ;
- un Enseignant de l'Institution Universitaire désigné par le Chef de ladite Institution,……
Membre ;
- un Représentant de l'Association des Étudiants- de l'Établissement, ……….. Membre ;
- Les deux Enseignants sont désignés à l'occasion de chaque affaire.
3°) Le Conseil de Discipline émet un avis sur les sanctions visées à l'article
29 du présent décret.

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TITRE IV – ADMINISTRATION, ORGANES DE GESTION ET DE CONTROLE
CHAPITRE I - DES ORGANES ET AUTORITES UNIVERSITAIRES
Article 34 : L'Université de Douala comprend :
- un Conseil d’Administration ;
- un Conseil de l'Université ;
- un Recteur ;
- un ou plusieurs Vice-Recteur (s) ;
- un Conseiller Technique ;
- des Conseils et Commissions Spécialisés ; - une Administration Centrale ;
- une Agence Comptable et une Commission Financière ;
- des Centres et Laboratoires Spécialisés ;
- des Établissements.
SECTION I – DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Article 35 : Le Conseil d’Administration est l'organe suprême de l'Université.
Article 36 : 1°) Le Conseil d’Administration est présidé par le Recteur ;
2°) La vice-présidence est assurée par un Vice-Recteur.
Article 37 : Le Conseil d’Administration comprend les membres suivants :
-le Recteur, Président ;
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- un Représentant de la Présidence de la République ;
- un Représentant des Services du Premier Ministre ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur ;
- un Représentant du Ministre chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Secrétaire Général de l'Université ;
- le Directeur du Centre des Œuvres universitaires ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- le Conseil Technique auprès du Recteur ;
- les Chefs d'Établissements ou en cas d'empêchement, leurs Adjoints ;
- un Député de l'Assemblée Nationale ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Élevage, des Pêches et des Productions
Animales ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Industrie et du Commerce ;
- un Représentant du Ministre chargé du Plan et de l'Aménagement du Territoire ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique ;
- le Représentant du Ministre des Finances ;
- un Représentant du Ministre des Affaires Sociales et de la Condition Féminine ;
- le Bibliothécaire en chef de l'Université en cas de besoin ;
- des représentants du Corps Enseignant élu par leurs pairs pour une période de trois
ans renouvelables une fois, à raison d'un par grade et par Établissement ;
- quatre représentants des Étudiants élus chaque année par leurs camarades, à raison
d'un pour des Grandes Écoles et trois pour les Facultés ;
- deux Délégués des Personnels Administratifs.
Peuvent également prendre part, sur invitation du Président et à titre consultatif, toutes
autres personnalités dont notamment les Représentants des Milieux d'Affaires ou
Professionnels en raison de leur compétence sur les points inscrits à l'ordre du jour.

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Article 38 : 1°) Le Conseil d’Administration délibère valablement si les deux tiers au
moins de ses membres sont présents.
2°) Les décisions se prennent à la majorité simple des membres présents.
En cas d'égalité des voix, celle du Président est prépondérante.
3°) Les fonctions de membre du Conseil d’Administration sont gratuites.
Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session du Conseil.
Article 39 : Le secrétariat du Conseil est assuré par le Secrétaire Général de l'Université.
Article 40 : Le Conseil d’Administration se réunit une fois par semestre en session
ordinaire et en session extraordinaire sur convocation de son Président ou sur
proposition des deux tiers de ses membres chaque fois que cela est nécessaire.
Article 41 : 1°) Le Conseil d’Administration assure l'exécution du plan de développement
de l'Université tel que défini par le Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique et Technique et arrêté par le Président de la République.
2°) Le Conseil d’Administration délibère et arrête le budget de l'Université
dans la limite des crédits et des moyens disponibles.
3°) Le Conseil d'Administration adopte les résolutions prises par le Conseil
de l'Université.
4°) Le Conseil d'Administration est consulté ou émet des avis sur :
- la création des Établissements, des Départements, Laboratoires et Centres Spécialisés;
- les orientations et les choix des coopérations universitaires.
5°) Le Conseil examine :
- toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle, par son Président ou
par le Chef de l'Institution Universitaire ;
- le régime, l'organisation et le programme des études et la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumises par le Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur ou le Recteur et relatives à la vie et aux intérêts de l'Université.
Article 42 : 1°) Il est créé une Section Permanente du Conseil d'administration qui exerce
les attributions de ce dernier entre ces diverses sessions à l'exception du vote du budget.
2°) Elle comprend les membres suivants :
- le Recteur, …………… Président ;
- un Vice-Recteur,…….. Vice-Président ;
- les Vices-Recteurs ;
- un Représentant du Ministre de tutelle ;
- un Représentant du Ministre des Finances ;
- le Secrétaire Général de l'Université ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- le Directeur du Centre des Œuvres Universitaires ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- les Chefs des Établissements de l'Université ou en cas d'empêchement, leurs
Adjoints.
3°) La Section Permanente se réunit en cas d'urgence et dans les
circonstances exceptionnelles sur convocation de son Président.
4°) Les résolutions de la Section Permanente sont approuvées à titre de
régularisation par le Conseil d'Administration.
5°) Le secrétariat de la Section Permanente est assuré par le Secrétaire
Général de l'Université.

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6°) Les fonctions de membre de la Section Permanente du Conseil d'Administration sont
gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session.
SECTION II – DU CONSEIL DE L'UNIVERSITE
Article 43 : Le Conseil de l'Université est l'instance compétente dans le domaine
académique et scientifique au sein de l'Université.
À ce titre :
- il coordonne l'organisation générale des activités et les programmes pédagogiques
proposés par les Établissements ;
- il émet des avis sur les recrutements et les avancements des enseignants qu'adopte
le Conseil d'Administration ;
- il approuve les programmes d'enseignement et de recherche qu'arrête le Ministre de
tutelle ;
- il détermine les modalités de sélection des étudiants et de recherche qu'arrête le
Ministère de tutelle ;
- il détermine les modalités de sélection des étudiants dans les divers cycles de
formation ;
- il émet un avis sur la création des Établissements, de Départements, des Unités de
formation ou de Recherche et des Centres Spécialisés ;
- il examine toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle ou le
Recteur.
Article 44 : 1°) Le Conseil de l'Université est présidé par le Recteur. Un Vice-Recteur en
assure la Vice-Présidence.
2°) Outre le Président, le Conseil de l'Université comprend les membres
suivants :
- les Vices-Recteurs ;
- le Secrétaire Général ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur au
Ministère de l'Enseignement Supérieur ;
- le Conseiller Technique ;
- le Représentant du Ministère chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- les Présidents des Commissions Scientifiques Spécialisées désignés pour trois ans
par le Recteur,
- les Chefs d'Établissements de l'Université ou, en cas d'empêchement, leurs adjoints,
ou Directeurs des Études ;
- les Enseignants de rang magistral à raison d'un par Établissement.
3°) Peuvent également prendre part sur invitation du Recteur de
l'Université et à titre consultatif toutes autres personnalités en raison de leur compétence
sur des points inscrits à l'ordre du jour.
4°) Le Conseil se réunit au moins quatre (4) fois l'an sur convocation de
son Président et chaque fois que cela est nécessaire.
5°) Le secrétariat du Conseil de l'Université est assuré par le Directeur des
Affaires académiques.
Article 45 : Le Conseil de l'Université comprend des Commissions Scientifiques
Spécialisées qui sont organisées par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur sur proposition du Recteur.

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Article 46 : Les fonctions de membre du Conseil de l'Université et des Commissions
Spécialisées sont gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session
des Conseils et des Commissions.
CHAPITRE II – DU RECTEUR
Article 47 : À la tête de l'Université est placé un recteur.
Article 48 : Nommé par décret présidentiel, le Recteur est choisi parmi les membres du
Corps Enseignant des Institutions Universitaires, de rang magistral, ayant une longue
expérience de l'administration publique, jouissant d'une bonne moralité et faisant preuve
de productivité et de rayonnement scientifique.
Article 49 : Assisté d'un ou de plusieurs Vice-recteur (s), le Recteur dirige l'Université sur
le plan administratif et académique.
1°) Sur le plan de l'administration :
- il veille à l'exécution des résolutions du Conseil d'Administration ;
- il est responsable des relations extérieures de l'Université et reçoit les correspondances
adressées à celle-ci ;
- il est l'ordonnateur du budget de l'Université ;
- sous réserve des dispositions particulières régissant certains Établissements, les Chefs
d'Établissements relèvent hiérarchiquement de lui. Il préside les conseils de direction,
de perfectionnement et d'orientation ;
- il reçoit les procès-verbaux des conseils et assemblées des divers Établissements dont
les décisions qui n'exigent pas l'intervention du Conseil d'Administration ne deviennent
exécutoires qu'après avoir reçu son visa ;
- il recrute le personnel non enseignant et non fonctionnaire ;
- il assure le recrutement des enseignants pour le compte de l'ensemble de l'Université
dans le cadre des résolutions des instances compétentes de celle-ci ;
- il dispose de l'exercice de l'action disciplinaire au sein de l'Université conformément à la
réglementation en vigueur ;
- il met en mission à l'extérieur et à l'intérieur le personnel relevant de l'Université ;
- il veille à la bonne administration des Établissements de l'Université. Il adresse à cet
effet aux Chefs d'Établissements des instructions utiles et organise les réunions des
Chefs d'Établissements ;
- il peut, en cas d'urgence, prendre les mesures propres au rétablissement de l'ordre et
en référer sans délai au Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- il dispose du droit général d'avertissement privé et public à l'égard des personnels de
l'Université, conformément à la réglementation en vigueur ;
- il peut déléguer dans les domaines spécifiques, et selon les modalités particulières, sa
signature au Secrétaire Général et, en tant de besoin, aux Chefs d'Établissement.
2°) Sur le plan académique :
- il préside le Conseil de l'Université dont il veille à l'exécution des résolutions ;
- il assure la collation des grades et des titres et signe avec le Ministre de tutelle les
diplômes délivrés par l'Université ;
- il veille au niveau de tous les Établissements à l'exécution des programmes
d'enseignement, du régime des études et des examens et peut donner des instructions
à cet effet ;
- il suit l'élaboration et l'exécution des programmes d'enseignement et de recherche de
l'Université ;
- il consacre l'organisation et le fonctionnement des Unités d'Enseignement et des
Équipes de Recherche associées au niveau de la coopération interuniversitaire ;

953
- il gère la carrière des enseignants et prend les mesures de nature à contribuer à leur
promotion et à leur épanouissement scientifique et professionnel ;
- il représente l'Université en justice et en toutes circonstances ;
- il organise et gère le développement de la coopération universitaire.
Article 50 : Le Recteur peut déléguer sa signature au(x) Vice-Recteur(s) ou aux Chefs
d'Établissements dans des domaines particuliers.
Article 51 : En cas d'absence, d'indisponibilité ou d'empêchement majeur, l'intérim du
Recteur est assuré par le Vice-Recteur numéro un.
Article 52 : 1°) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) nommé (s) par décret présidentiel
parmi les enseignants de rang magistral des Institutions Universitaires ;
2°) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) chargés de suivre, sous l'autorité
du Recteur, les activités afférentes à des domaines d'intervention déterminées.
Article 53 : Il est créé auprès du Recteur des formations de travail ci-après dénommées:
- une Commission de la Planification Universitaire et de Développement ;
- une Commission des Activités Culturelles, Sportives et Associatives ;
- un Conseil de Discipline ;
- un Conseil des Publications, de la Documentation et de la Bibliothèque ;
- une Réunion de Coordination des Services Administratifs du Rectorat et en cas de
besoin des Établissements.
Article 54 : 1°) La Commission de la Planification Universitaire et de Développement est
chargé de l'examen des problèmes relatifs à la planification et au développement de
l'Université, conformément aux orientations définies par le Conseil de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique.
À cet effet, elle examine toutes les questions relatives notamment au contrôle, au flux
des étudiants, des infrastructures et des équipements, au rendement interne des
Établissements, à l'adéquation formation-emploi, au rendement des diplômés de
l'Université et à la valorisation de la formation universitaire.
2°) Elle se réunit deux fois l'an sur convocation de son Président.
3°) Elle est composée des membres suivants :
- le Recteur de l'Université, Président ;
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- le Conseiller Technique auprès du Recteur ;
- les Chefs des Établissements de l'Université ou, en cas d'empêchement, leurs adjoints;
- du Directeur du Centre des Œuvres Universitaires ;
- du Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- du Directeur des Affaires Académiques ;
- du Directeur des Infrastructures, de la planification et du Développement.
4)) Peuvent également prendre part, sur invitation du Recteur et à titre
consultatif, toutes autres personnes, en raison de leurs compétences sur les points
inscrits à l'ordre du jour.
5°) Le secrétariat de la Commission de la Planification Universitaire et du
Développement est assuré par la Direction des Infrastructures, de la Planification et des
Équipements.
Article 55 : La nature et la composition des autres formations de travail créées auprès du
Recteur sont fixées par des textes particuliers.
Article 56 : Nommé par décret, le Conseiller Technique est chargé des missions et
études qui lui sont confiées par le Recteur.
954
CHAPITRE III – DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
Article 57 : l'Administration Centrale comprend :
- le Secrétariat Général ;
- la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération ;
- la Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement ;
- le Centre des Œuvres Universitaires ;
- le Direction des Affaires Administratives et Financières ;
- le Centre Médico-Social.
SECTION I – DU SECRETARIAT GENERAL
Article 58 : Nommé par décret, le Secrétaire Général est choisi soit, parmi les
enseignants de rang magistral ayant une expérience de haute administration
universitaire, soit parmi les hauts fonctionnaires ayant une formation universitaire et
jouissant d'une expérience de haute administration et d'une bonne moralité.
Article 59 : 1°) Le Secrétaire Général suit, sous l'autorité du Recteur, l'instruction des
affaires de l'Université et reçoit à cet effet les délégations de signatures nécessaires.
2°) Il assure la coordination administrative de directions ; il peut à cet effet
tenir des réunions de coordination. Il fait tenir au Recteur un procès-verbal de ces
réunions.
3°) Il veille à la formation permanente du personnel administratif et
organise des séminaires ou des stages de recyclage, de perfectionnement ou de
spécialisation.
4°) Il veille à ce que les affaires soient traitées dans les délais prescrits par
le Recteur ou par lui-même.
5°) En cas d'absence ou d'empêchement du Secrétaire Général, le
Recteur désigne un Vice-Recteur, le Conseiller Technique ou un Directeur pour assurer
l'intérim.
Article 60 : Sont directement rattachés au Secrétariat Général :
- le Service du Courrier ;
- le Service de la Traduction ;
- le Service d'Accueil et des Relations Publiques ;
- le Service de l'Information et des Conférences ;
- une Cellule Spéciale de Contrôle.
Article 61 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le service du Courrier est chargé de la réception, de l'exploitation, de l'expédition
et du classement du courrier. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau du Courrier Arrivée et Départ ;
- le Bureau du Fichier Central et des Archives.
Article 62 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Traduction est chargé de la traduction courante de tout
document qui lui est soumis. Il comprend :
- le Bureau de la Traduction en langue française ;
- le Bureau de la traduction en langue Anglaise;
Article 63 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service d'Accueil et des Relations Publiques est chargé de l'accueil et de l'organisation
des cérémonies sur le double plan logistique et protocolaire.
Il comprend :

955
- le Bureau d'accueil et de renseignement ;
- le Bureau des Cérémonies.
Article 64 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
service de l'Information et des Conférences s'occupe de l'organisation des colloques, des
conférences, des voyages d'études, des rencontres inter-universitaires, des rapports
avec les médias et les milieux de la communication, de la diffusion de l'information
scientifique par des moyens appropriés. Il comprend :
- le Bureau de l'Information ;
- le Bureau des Conférences.
Article 65 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Cellule, la Cellule Spéciale de Contrôle
est chargée :
- de la collecte, de la centralisation et du traitement de l'information relative à tous les
aspects de la gestion des œuvres universitaires ;
- de toute étude de gestion et de prévision à elle confiée par le Recteur.
SECTION II – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ACADEMIQUES ET DE LA
COOPERATION
Article 66 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération est chargée des questions
relatives à l'enseignement, à la recherche, à l'évaluation des enseignants, à la vie
académique des Établissements et celle des étudiants. A cet effet, elle s'occupe des
problèmes concernant :
- les programmes pédagogiques, toutes questions relatives au régime des études, des
examens et aux méthodes d'enseignement ;
- l'évaluation des enseignements et du Corps Enseignant ;
- la collation des diplômes, titres et grades universitaires ;
- le suivi des enseignements ;
- les inscriptions et l'orientation des étudiants vers les Établissements ;
- le rendement des Établissements ;
- la recherche scientifique, technique et pédagogique ;
- le développement des Établissements du campus universitaire, notamment en ce qui
concerne la création des cycles, des filières et des diplômes ;
- les problèmes se rapportant à la carrière des enseignants.
2°) La Direction des affaires Académiques et de la Coopération comprend :
- la Division de l'Enseignement et des Personnels enseignants ;
- la Division de la Recherche et Publication ;
- la Division de la Coopération Universitaire.
A – DE LA DIVISION DE L'ENSEIGNEMENT ET DES PERSONNELS ENSEIGNANTS
Article 67 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de l'Enseignement et
des personnels Enseignants est chargée du suivi de l'exécution des Programmes et de la
gestion des carrières des enseignants.
Elle comprend :
- le Service des Programmes ;
- le Service du Suivi des Personnels Enseignants.
Article 68 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service des Programmes est chargé :
- de la rédaction, de la codification et de l'exécution des décisions prises en matières de
programmes et d'horaires ;
956
- du suivi des activités pédagogiques ;
- de l'évaluation des programmes pour une plus grande adéquation entre la formation et
l'emploi ; Il comprend trois bureaux :
- le Bureau des Activités Pédagogiques ;
- le Bureau des Programmes ;
- le Bureau de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement.
Article 69 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Suivi des Personnels Enseignants est chargé de la gestion et du
suivi de la carrière des enseignants, des missions et stages et de la retraite des
enseignants.
B – DE LA DIVISION DE LA COOPERATION
Article 70 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Coopération
est chargée de veiller au rapport permanent et étroit entre l'Université et les autres
Institutions et organismes nationaux et internationaux à caractère culturel et/ou
scientifique et technique.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine ;
- le Service de la Coopération extra-africaine.
Article 71 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine est chargé de tous
problèmes relatifs à la Coopération avec les Institutions Universitaires camerounaises et
entre l'Université et les Institutions et Organismes à caractère culturel et/ou scientifique et
technique. Il comprend :
- le Bureau de la Coopération Nationale,
- le Bureau de la Coopération Interafricaine
Article 72 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Extra-africaine est chargé de tous problèmes relatifs
à la Coopération avec les Institutions Universitaires camerounaises et entre l'Université et
les Institutions et Organismes extra-africains à caractère culturel et/ou scientifique et
technique. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Coopération Bilatérale ;
- le Bureau de la Coopération Multilatérale;
C – DE LA DIVISION DE LA RECHERCHE ET DU DEVELOPPEMENT
Article 73 : 1°) Placée sous l'autorité du Chef de Division, la Division de la Recherche et
du Développement est chargée :
- de la recherche universitaire fondamentale ;
- de la valorisation du potentiel scientifique et technique de l'Institution ;
- de la centralisation des projets de recherche en vue de leur examen par la Commission
Scientifique ;
- de la mise en place, du suivi et de l'évaluation des équipes de Recherches et
Laboratoires au sein des Établissements ;
- de l'étude sur le rendement interne des Établissements et sur le rendement des
diplômés de l'Université en rapport avec le monde du travail ;
- de la réglementation et du suivi de l'exécution de la recherche à l'Université
- de la collaboration avec les organismes de recherche, de leur financement ;
- de la mise en place des Équipes de Recherche associées ;
- de la constitution et de la protection du patrimoine scientifique de l'université.
2°) La Division de la Recherche comprend deux services :
957
- le service de la Recherche ;
- le service des Publications.
Article 74 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le service de la Recherche est chargé de la promotion, de l'évaluation et de la
valorisation de la recherche.
A cet effet, il s'occupe :
- de la prospection en besoin et de l'examen des demandes en matière de recherche
introduites par les utilisateurs potentiels ;
- de la mise en forme des projets présentés par les enseignants pour le compte des
travaux des sous-commissions et de la Commission Scientifique.
2°) Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'Évaluation de la Recherche ;
- le Bureau de la Promotion et de la Valorisation des Résultats.
Article 75 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Publications est chargé de toutes questions relatives aux
publications de l'Université.
SECTION III – DE LA DIRECTION DES INFRASTRUCTURES, DE LA PLANIFICATION
ET DU DEVELOPPEMENT
Article 76 : Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint, la
Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement est chargée :
- d'étudier de façon prévisionnelle les questions relatives aux infrastructures et au
développement de l'Université ;
- de veiller à l'exécution de tous travaux d'infrastructures, à l'expertise des équipements
et à la maintenance.
Elle comprend deux divisions :
- la Division des Infrastructures, des Équipements et de la Maintenance ;
- la Division de la Planification et du Développement.
A – DE LA DIVISION DES INFRASTRUCTURES, DES EQUIPEMENTS ET DE LA
MAINTENANCE
Article 77 : 1°) Placée sous l'Autorité d'un Chef de Division, de la Division des
infrastructures, des Équipements et de la maintenance est chargée des problèmes
relatifs aux constructions, à l'expertise des équipements et à la maintenance.
2°) Elle comprend deux services :
- le service de la Construction et des Équipements ;
- le service de la Maintenance.
Article 78 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Construction et des Équipements est chargé de toutes les
questions relatives aux constructions et aux équipements.
Le Service comprend deux Bureaux :
- le Bureau de la Construction ;
- le Bureau des Équipements.
Article 79 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Maintenance est chargé de tous les problèmes relatifs à
l'entretien des bâtiments et du matériel, des jardins, des parkings, des terrains de sport,
des voies de communication et du garage.
Ce Service comprend deux Bureaux :
958
- le Bureau de l'Entretien,
- le Garage.
B - DE LA DIVISION DE LA PLANIFICATION ET DU DEVELOPPEMENT
Article 80 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Planification
et du Développement est chargée en rapport avec la Commission de la Planification et
du Développement :
- de la planification et des statistiques des effectifs enseignants et étudiants en
conformité avec les besoins de formation et de perfectionnement :
- de l'étude sur l'accès aux Établissements de l'Université et de la prévision des effectifs
à court et à long terme ;
- de l'étude sur la capacité d'accueil des Établissements ;
- de l'étude sur les débouchés et les besoins du monde du travail ;
- du développement du campus de l'Université en ce qui concerne la création des
structures et des Établissements.
2°) Elle comprend deux Services :
- le Service de la Planification et des Statistiques ;
- le Service de l'Orientation Professionnelle.
Article 81 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Planification et des Statistiques sont chargés de toutes les
questions relatives à la planification et à la formation universitaire et professionnelle, du
recensement annuel des étudiants, de la prévision et de la programmation des effectifs
étudiants compte tenu de la capacité d'accueil des Établissements.
À cet effet :
- il élabore un rapport annuel sur les problèmes relatifs aux nouveaux étudiants, aux
redoublements, aux résultats des examens et concours ;
- il propose des mesures pour un meilleur contrôle du flux des étudiants vers les Facultés
et les Grandes Écoles ;
- il veille à la conformité entre les effectifs étudiants et les conditions de leur formation au
sein des Établissements ;
- il étudie les problèmes relatifs à la capacité d'accueil et au placement des étudiants au
sein des Établissements ;
- il élabore les affiches et prospectus sur les filières et formations ouvertes sur les
diplômes délivrés à l'Université ;
- il élabore la documentation sur les critères d'administration au sein des Établissements
par année et par cycle et la met à la disposition du public ;
- il suit les travaux et les problèmes relatifs à l'orientation des Établissements en rapport
avec ceux-ci ;
- il étudie le rendement des filières ouvertes et des perspectives d'ouverture de nouvelles
filières ;
Il comprend deux bureaux ;
- le Bureau de la Planification ;
- le Bureau des Statistiques
Article 82 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement suit
les questions relatives à l'emploi, à la création des Petites et Moyennes Entreprises
(PME) et les Petites et Moyennes Industries (PMI), aux débouchés dans le monde du
travail et de manière générale, à l'insertion des diplômés de l'Université dans le Secteur

959
productif. Il est chargé en outre de toutes les questions relatives à l'appui au
développement et à la promotion sociale.
À cet effet :
- il tient à jour un fichier statistique de diplômes par année et par filière ;
- il suit le placement des diplômes et recueille les informations relatives aux débouchés ;
- il veille aux contacts permanents avec les employeurs du secteur public, parapublic et
privé;
- il recueille, élabore et diffuse, à l'intention des étudiants, toutes les informations sur les
perspectives d'emplois et de débouchés. Il comprend deux Bureaux :
- le Bureau de l'appui au développement ;
- le Bureau des Emplois et Carrières.
SECTION IV – LE CENTRE DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES
Article 83 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
le Centre des Œuvres Universitaires est chargé des problèmes relatifs à l'accueil, à
l'hébergement, à la restauration des étudiants, à la gestion des allocations d'études et
des stages.
2°) Il comprend :
- le Service des Allocations d'Études et des Stages ;
- la Division de la Restauration ;
- la Division des Logements Universitaires ;
- la Division des Activités Sportives et Associatives.
A – DU SERVICE DES ALLOCATIONS D'ETUDES ET DES STAGES
Article 84 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Allocations d'Études et des Stages est chargé de la gestion des
allocations d'études et des stages.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau des Allocations d'Études ;
- le Bureau des Stages.
B – DE LA DIVISION DE LA RESTAURATION
Article 85 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Restauration
est chargée des problèmes relatifs à la restauration des étudiants.
Elle comprend :
- le Service de la Restauration ;
- l'Intendance des Restaurants.
Article 86 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Restauration est chargé de la prévision, de la planification, de la
passation des commandes, et du contrôle du fonctionnement de la restauration, et du
service permanent des repas.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Prévision, de la Planification et des commandes ;
- le Bureau du Contrôles de la Restauration.
Article 87 : Placée sous l'autorité d'un Intendant Principal, assisté d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des Restaurants est chargée :
- de la réception et du stockage des denrées alimentaires ;
- de la vente des tickets de restaurant ;
- de la production et du service continu des repas ;

960
- du maintien et état de fonctionnement du matériel de cuisine ;
- de la propreté et de la salubrité des lieux.
- Elle comporte par restaurant un magasin et trois bureaux ;
- un Bureau de la Production des Repas ;
- un Bureau de recettes ;
- un Bureau du Contrôle des Stocks.
C – DE LA DIVISION DES LOGEMENTS UNIVERSITAIRES
Article 88 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Logements
Universitaires est chargée des problèmes relatifs au logement des étudiants.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service des logements ;
- l'Intendance des Cités Universitaires.
Article 89 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Logements est chargé :
- du logement des étudiants dans les cités universitaires et logements conventionnés ;
- de l'entretien des pavillons et des alentours ;
- de la discipline à l'intérieur des cités universitaires et des logements conventionnés ;
- de la gestion des logements non conventionnés en relation avec les bailleurs;
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau des Cités Universitaires ;
- le Bureau des Logements Conventionnés et non Conventionnés.
Article 90 : Placée sous l'autorité d'un Intendant Principal, assisté d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des cités est chargée de tous les problèmes relatifs à la gestion
et au fonctionnement des résidences universitaires.
Article 91 : Les résidences et les restaurants universitaires rattachés à certaines
Grandes Écoles ou Instituts relèvent de l'autorité du Chef de Chaque Établissement
concerné.
D - DE LA DIVISION DES ACTIVITES SPORTIVES ET ASSOCIATIVES
Article 92 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Activités
Sportives et Associatives est chargée de la promotion et du développement du sport au
sein de l'Institution, de l'encadrement et du suivi des associations et clubs sportifs et
culturels de l'Université, de la gestion des infrastructures et équipements sportifs et
culturels.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service des Sports ;
- le Service des Associations et Clubs Culturels de l'Université.
Article 93 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Sports est chargé de l'initiation et de l'organisation des activités et
compétitions sportives, de l'encadrement des sportifs et de leurs clubs, de la gestion des
infrastructures et des équipements sportifs.
Il comprend :
- le Bureau des Activités Sportives,
- le Bureau des Infrastructures et Équipements.
Article 94 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Associations et Clubs Culturels est chargé de toutes les questions
relatives aux activités des associations et clubs culturels.

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Il comprend deux bureaux :
- le Bureaux des associations ;
- le Bureaux des Clubs Culturels.
SECTION V – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET
FINANCIERES
Article 95 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
la Direction des Affaires Administratives et Financières est chargée de la centralisation
de toutes les activités administratives et financières.
2°) Elle comprend :
- la Division du Budget et des Affaires Financières ;
- la Division des Affaires Administratives et des Personnels Administratifs.
A – DE LA DIVISION DU BUDGET ET DES AFFAIRES FINANCIERES
Article 96 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division du Budget et des
Affaires Financières est chargée de l'élaboration du budget.
2°) Elle comprend trois services :
- le Service du Budget et du Matériel ;
- le Service du Contrôle des Recettes ;
- le Service de la Solde.
Article 97 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service du Budget et du
Matériel est chargé de la confection et de l'exécution du budget ainsi que de tous les
problèmes relatifs au fonctionnement des Services centraux. Il comprend quatre bureaux:
- le Bureau du Budget ;
- le Bureau des Engagements ;
- le Bureau de l'ordonnancement ;
- le Bureau du Matériel.
Article 98 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contrôle et des Recettes suit l'exécution du budget des
Établissements.
Il comprend :
- le Bureau du Contrôle des Engagements ;
- le Bureau des Recettes et Caisses d'Avances.
Article 99 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Solde est chargé de toutes les questions relatives aux salaires
des personnels de l'Université.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Codification ;
- le Bureau des Requêtes.
B – DE LA DIVISION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET DES PERSONNELS
ADMINISTRATIFS
Article 100 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Affaires
Administratives et des Personnels Administratifs est chargée de la gestion des
personnels administratifs.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service du Personnel Administratif ;
- le Service du Contentieux.

962
Article 101 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Personnels Administratifs est chargé du recrutement et de la
promotion du personnel administratif.
Article 102 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contentieux est chargé des problèmes relatifs aux litiges dont
l'Université est concernée.
SECTION VI – DU CENTRE MEDICO-SOCIAL
Article 103 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Centre, Docteur en Médecine, le
Centre Médico-Social est chargé, en rapport avec les instances compétentes de la santé
publique, de la santé et de l'action sociale en faveur des étudiants, du personnel
enseignant et non enseignant ainsi que des problèmes d'hygiène et d'assainissement du
campus. Il dresse, à l'attention du Recteur de l'Université, un rapport semestriel sur tous
les problèmes relevant de son domaine.
2°) Il comprend deux Services :
- le Service de Santé ;
- le Service de l'action Sociale.
Article104 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, Docteur en Médecine,
éventuellement assisté d'un Adjoint, le Service de Santé est chargé de toutes les
questions relatives à la santé en milieu universitaire, à la tenue d'un fichier médical et, en
rapport avec les services compétents de la ville, aux problèmes de l'environnement et de
la salubrité du campus. À cet effet, il assure les visites médicales systématiques aux
étudiants et aux personnels de service. Il prodigue les soins de santé primaires. Il tient
les statistiques.
Article 105 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Action Sociale est chargé de toutes les actions propres à assurer
l'intégration et le plein épanouissement de toutes les catégories d'étudiants et de
personnel au sein de l'Institution.
CHAPITRE IV - DE l'AGENCE COMPTABLE ET DE LA COMMISSION FINANCIERE
Article 106 : Il est institué auprès de l'Université, une Agence Comptable, et une
Commission Financière dont le fonctionnement est défini par des textes particuliers.
CHAPITRE V – DES ETABLISSEMENTS
Article 107 : L'Université de Douala comprend les Établissements suivants :
a) Les Facultés :
- La Faculté des Lettres et Sciences Humaines ;
- La Faculté des Sciences Juridiques et Politiques ;
- La Faculté de Génie Industriel ;
- La Faculté des Sciences Économiques et de Gestion Appliquée ;
- La Faculté des Sciences ;
- La Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques.
b) Les Grandes Écoles :
- L'Institut Universitaire de Technologie (IUT) ;
- L'École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales (ESSEC) ;
- L'École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique (ENSET) ;
- L'Institut des Beaux-Arts ;

963
- L'Institut des Sciences Halieutiques.
D'autres Établissements peuvent être, en tant que besoin, créés par décret du Président
de la République.
SECTION I - DES FACULTES
Article 108 : Chaque Faculté est dotée d'une structure académique et d'une structure
administrative.
Article 109 : - La structure académique de la Faculté comporte les Départements, les
Centres de recherche et les Laboratoires ;
- Le nombre, la nature des Départements de chaque Faculté sont fixés par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- Il en est également ainsi des Laboratoires et des Centres de Recherche pouvant être
rattachés à une Faculté.
Article 110 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Département, le Département anime,
coordonne et contrôle l'activité académique des Laboratoires.
A ce titre, il est chargé de l'élaboration, de l'exécution et du suivi des programmes
d'enseignement et de recherche. En outre, il assure la gestion académique des examens
et autres évaluations des connaissances.
Article 111 : Il est créé au sein de chaque Faculté une Commission Scientifique
Consultative. Les attributions, la composition et les modalités de fonctionnement de la
Commission Scientifique Consultative sont fixées par une décision du Recteur de
l'Université.
Article 112 : La structure administrative de la Faculté comporte :
- une assemblée de Faculté ;
- un Conseil de Faculté ;
- un Doyen ;
- des Services Administratifs.
A – DE L'ASSEMBLEE DE FACULTE
Article 113 : l'Assemblée de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- le ou les Vice-Doyen (s) ;
- les Chefs de Départements ;
- les Enseignants ;
- les Président et Vice-Président de l'Association des Étudiants.
Toutefois, les Représentants des Étudiants ne participent pas aux séances ou partie des
séances au cours desquelles sont convoquées des questions relatives aux membres du
Corps Enseignant ou à la sanction des études.
Article 114 : L'Assemblée peut émettre les avis sur toutes matières intéressant la vie de
la Faculté. L'Assemblée se réunit en session ordinaire, deux fois par an. Elle peut se
réunir en session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié des membres.
Article 115 : Le Conseil de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- les Chefs de Départements ;
- les Professeurs, les Maîtres de Conférences ;
- deux Représentants des chargés de Cours ;
964
- et deux Représentants des Assistants élus pour trois (3) ans renouvelables par leurs
pairs.
Article 116 : 1°) Le Conseil donne son avis préalable au recrutement, à la promotion et à
l'avancement des membres du Corps Enseignant de la Faculté.
2°) Le Conseil est consulté ou émet des avis en ce qui concerne :
- les problèmes de la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumise par le Recteur, le Doyen ou l'un des membres;
- les créations d'enseignements, de Départements, des Laboratoires et des Centres
Spécialisés d'Enseignement et de Recherche ;
- le régime, l'organisation et le programme des études.
3°) Le Conseil examine le projet de budget de la Faculté préparé par le
Doyen.
4°) Le Conseil peut émettre des avis sur toutes matières relatives à la vie
et aux intérêts de la Faculté.
5°) Le Conseil connaît des infractions disciplinaires commises par les
étudiants ; dans ce cas, il siège dans la composition suivante :
- le Doyen ;
- le Vice-Doyen ou un Vice-Doyen désigné par le Doyen ;
- trois Professeurs de rang magistral choisis par leur pairs ;
- et les deux Représentants des Étudiants à l'Assemblée de Faculté.
6°) Le Conseil se réunit en session ordinaire deux fois par an. Il peut se
réunir en session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié de ses
membres.
B – DU DOYEN
Article 117 : Chaque Faculté est placée sous l'autorité d'un Doyen, nommé par décret.
Le Doyen relève hiérarchiquement du Recteur de l'Université. Il est assisté d'un ou de
plusieurs Vice-Doyens.
Article 118 : 1°) Le Doyen est chargé de la direction et de la coordination de l'ensemble
des Services de la Faculté et la représentation de celle-ci auprès du Recteur.
À cet effet :
- il en assure la police générale ;
- il représente le Corps Enseignant de la Faculté en toutes circonstances ;
- il convoque et préside le Conseil et l'Assemblée de Faculté ;
- il est ordonnateur délégué du budget.
2°) Relèvent du Doyen :
- les Équipements et la maintenance ;
- la Bibliothèque de la Faculté ;
- la Cellule Informatique ;
- la Coopération Universitaire ;
- le Centre de Reproduction.
C – DES SERVICES ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS DE LA FACULTE
Article 119 : Chaque Faculté comprend :
- une Division Administrative et Financière ;
965
- une Division des Affaires Académiques, de la Scolarité et de la Recherche.
A – DE LA DIVISION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
Article 120 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division Administrative et
Financière assure le fonctionnement administratif et financier ainsi que la gestion des
activités culturelles de la Faculté.
À cet effet :
- elle veille à la bonne gestion administrative de tous les personnels, à la préparation et à
l'exécution du budget de la Faculté ;
- elle assure les conditions matérielles permettant le meilleur développement culturel et
sportif des étudiants, enseignants ainsi que des personnels administratifs de la Faculté.
Article 121 : Le Chef de Division des Affaires Administratives et Financières assure le
secrétariat du Conseil de Faculté et de l'Assemblée de la Faculté. Sont directement
rattachés à la Division Administrative et Financière :
- le Bureau du Courrier ;
- le Bureau de la Traduction ;
- les Archives de la Faculté.
Article 122 : La Division Administrative et Financière comprend :
- le Service de l'Administration Générale et du Personnel ;
- le Service Financier ;
- le Service de la Maintenance et du Matériel.
Article 123 : Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Administration Générale et du Personnel est chargé :
- de toutes les questions administratives liées au recrutement et à la carrière des
enseignants ;
- de la gestion, du perfectionnement, du contentieux et de la discipline du personnel non
enseignant ;
- de toutes les questions liées aux activités d'éducation physique et aux compétitions
sportives ;
- de la promotion de la vie extra pédagogique au sein de la Faculté.
Il comprend trois bureaux :
- le Bureau du Personnel Enseignant ;
- le Bureau du Personnel non Enseignant ;
- le Bureau de l'Animation Culturelle, des Activités d'Éducation Physique et des Sports.
Article 124 : Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service Financier est chargé de la préparation et de l'exécution du budget de
la Faculté. À ce titre, il confectionne les documents financiers relatifs à la préparation du
budget, tient à jour le fichier des engagements, les fiches de crédits et les organes de
comptabilité de la Faculté.
Il comprend :
- le Bureau du Budget :
- le Bureau du Contrôle des Recettes et de la Comptabilité-Matières.

966
B - DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADEMIQUES, DE LA SCOLARITE ET DE LA
RECHERCHE
Article 125 : Placée sous l'autorité d'un Vice-Doyen, la Division des Affaires
Académiques et de la Recherche est responsable :
- de la coordination des activités des Départements relevant de son autorité ;
- de l'exécution des programmes d'enseignement et de recherche ;
- de la régularité et de la ponctualité des prestations pédagogiques ;
- de la gestion académique des étudiants ;
- des statistiques.
Elle comporte :
- le Service de la Scolarité et des Statistiques ;
- le Service des Diplômes, des Programmes d'Enseignements et de Recherche.
Article 126 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Scolarité et des Statistiques est chargé :
- de l'accueil et de l'information des personnes intéressées par les filières de formation;
- de l'enregistrement des candidats ;
- de la tenue des dossiers des étudiants inscrits à la Faculté ; des archives des
inscriptions et de la scolarité ;
- des emplois du temps ;
- du contrôle de la régularité des enseignants et de l'assiduité des étudiants ;
- de l'application des textes en matière d'inscription dans la Faculté ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d'inscription ;
- de l'établissement des documents attestant de la qualité d'étudiant ou d'ancien étudiant;
- d'un transfert en tant que besoin du dossier d'étudiants de la Faculté vers un autre
Établissement d'Enseignement Supérieur du Cameroun ou d'ailleurs ;
- de l'élaboration et de la diffusion de l'information statistique de la Faculté ;
Il comprend :
- le Bureau d'Accueil, d'Information et d'Orientation ;
- le Bureau des Inscriptions, des Transferts et des Statistiques.
Article 127 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Diplômes, des programmes d'enseignement et de recherche est
chargé de toutes les opérations relatives aux diplômes, à la mise en forme des
programmes d'enseignement élaborés dans les Départements, du suivi de l'exécution
des programmes de recherche, de la valorisation, de la publication et de la diffusion des
productions scientifiques de la Faculté, ainsi que de l'acquisition des matériels et des
productions scientifiques.
Article 128 : Des bureaux dépendant des Services des Divisions des Affaires
Académiques et de la Recherche ainsi que de la Scolarité sont créés par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, en fonction des besoins et des problèmes
particuliers de chaque Faculté.
SECTION II - DES AUTRES ETABLISSEMENTS
Article 129 : L'organisation des Grandes Écoles de l'Université est fixée par des textes
particuliers. Le Recteur est membre de droit de leurs Conseils de Direction.

967
SECTION III - DE L'ORGANISATION DES CYCLES D'ETUDES
Article 130 : L'organisation des Cycles d'Études dans les Facultés et les Grandes Écoles
est régie par des textes particuliers.
CHAPITRE VI – DES CENTRES SPECIALISES
Article 131 : La Bibliothèque Universitaire, la Librairie Universitaire sont des Centres
Spécialisés de l'Université. Leur organisation et les modalités de leur fonctionnement
sont déterminées par les textes particuliers. D'autres Établissements et Centres
Spécialisés peuvent être créés en tant que de besoin par décret.
TITRE V – DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 132 : 1°) L'Université est ouverte aux étudiants maîtrisant la langue française et
anglaise et remplissant les conditions académiques requises telles que définies par la
réglementation en vigueur.
2°) L'admission à l'Université est subordonnée au versement des droits
universitaires dont le taux est fixé par les textes particuliers.
3°) Le nombre de places disponibles à l'Université est fixé chaque année
par le Ministre de tutelle sur proposition du Recteur de l'Université.
Article 133 : 1°) L'année universitaire est repartie en deux Semestres, chacun
sanctionné par un examen avec codage des Unités de Valeurs (UV), Modules ou Crédits.
2°) Un arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur fixe
chaque année les dates de commencement et de fin des activités de l'Université.
3°) Le personnel non enseignant de l'Université bénéfice, en plus des
jours fériés légaux, de quatre (4) jours de congés placés à la fin du premier ou du
deuxième semestre. Ces jours de congé sont déterminés par décision du Recteur de
l'Université.
4°) Les enseignements sont regroupés en Crédits, Modules ou Unités de
Valeur.
Article 134 : 1°) Le Vice-Recteur et le Secrétaire Général de l'Université ont rang et
prérogatives de Secrétaire Général de l'Administration Centrale.
2°) Les Chefs des Établissements, le Conseiller Technique et les
Directeurs des Services Centraux de l'Université ont rang et prérogatives de Directeur de
l'Administration Centrale.
3°) Les Adjoints aux Chefs d'Établissements, les Directeurs Adjoints des
Services Centraux et les Chefs de Division, du Chef de la Cellule Spéciale de Contrôle,
celui du Centre Médico Social de l'Université ont rang et prérogatives de Directeurs-
Adjoints de l'Administration Centrale.
4°) Les Directeurs des Études, les Chefs de Départements ont rang et
prérogatives de Sous Directeurs de l'Administration Centrale.
5°) Les Chefs de Service de l'Université, le Chef du Secrétariat particulier
du Recteur et les Intendants Principaux de l'Université ont rang et prérogatives de Chef
de Service de l'Administration Centrale.
6°) Les adjoints au Chef de service et les Intendants des Services
Centraux de l'Université ont rang et prérogatives d'Adjoints aux Chefs de Service de
l'Administration Centrale;
7°) Les Chefs de Bureaux des Établissements et des Services Centraux
ont rang et prérogatives de Chefs de Bureaux de l'Administration Centrale.

968
Article 135 :1°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeur de
l'Administration Centrale sont nommés par décret du Président de la République.
2°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeurs-Adjoints et
de Sous-Directeurs de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur.
3°) Les Responsables de l'Universités ayant rang de Chefs de service et
de Chefs de Service Adjoints de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
4°) Les autres Responsables de l'Université sont nommés par décision
du Recteur de l'Université.
Article 136 : Les Directions, Divisions, Services et Bureaux prévus au présent décret
sont progressivement mis en place en fonction des besoins et compte tenu des moyens
disponibles.
Article 137 : Les modalités de dévolution des biens meubles et immeubles de l'ancien
Centre Universitaire de Douala à la nouvelle Université de Douala feront l'objet de textes
particuliers.
Article 138 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur et le Ministre des Finances sont,
chacun en ce qui le concerne, chargés de l'exécution du présent décret, qui sera
enregistré, puis publié au Journal Officiel en Français et en Anglais;
Yaoundé, le 19 janvier 1993

969
Décret N°93/234 du 9 septembre 1993 Portant Réorganisation de l'École Supérieure
Des Sciences Économiques et Commerciales de l'Université de Douala

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
VU la Constitution ;
VU le décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement ;
VU le décret n°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation Administrative et
Académique de l'Université de Douala ;
DECRETE :
TITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : 1) L'École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales ci-après
désignée "ESSEC", est un établissement de l'Université de Douala.
2) L'ESSEC a pour missions :
- la formation professionnelle supérieure dans les sciences et techniques de gestion ;
- la promotion de la recherche scientifique dans le domaine de la gestion ;
- le recyclage, par l'organisation des cycles de formation professionnelle
complémentaire destinés principalement aux gestionnaires ;
- l'appui au développement, en particulier sous forme de service de consultants.
Article 2 : Dans le cadre de ses missions, l'ESSEC entretient des relations avec les
milieux socio-professionnels. À ce titre, elle peut conclure des accords de coopération
bilatérale ou multilatérale avec des institutions nationales ou étrangères conformément
aux lois et règlements en vigueur.
Article 3 : Il peut être créé au sein de l'ESSEC, en tant que de besoin, des structures
annexes d'enseignement de recherche ou d'application dont l'organisation et le
fonctionnement sont fixés par des textes particuliers du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
TITRE II : DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 4 : L'ESSEC est administrée par les organes suivants :
- un conseil de direction ;
- une direction ;
- un conseil des professeurs ;
- une assemblée.
CHAPITRE I : DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 5 : (1) Le conseil de direction est composé ainsi qu'il suit :
Président : - le Recteur de l'Université de Douala ;
Vice-Président : - le Vice-Recteur de l'Université de Douala ;
Membres : - le Directeur de la formation et des programmes du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ; le Directeur de l'ESSEC ; le Directeur-Adjoint de l'ESSEC ;
un Représentant du Ministère chargé de l'Industrie, un Représentant du Ministère chargé
du Commerce ; le Directeur Général du Fonds National de l'Emploi ou son représentant ;
un Représentant de la Chambre de Commerce, d'Industrie et des Mines; des
Représentants du corps enseignant de l'ESSEC élus par leurs pairs pour une durée de
trois (3) ans renouvelable une fois, à raison d'un enseignant par grade; trois
Représentants des milieux professionnels élus par leurs pairs pour une durée de trois (3)
ans renouvelable une fois ; un Représentant de l'association des étudiants de l'ESSEC
élu par ses camarades pour une durée d'un an renouvelable.
970
(2) Les Représentants des administrations et des organismes professionnels
doivent être des personnalités ayant une qualification reconnue dans les domaines de
formation dispensés par l'ESSEC.
(3) La désignation des représentants des milieux professionnels est constatée
par décision du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
(4) Peut également assister au conseil de direction, avec voix consultative,
toute personne dont l'avis peut être utile en fonction des points inscrits à l'ordre du jour.
(5) Le secrétariat du conseil de direction est assuré par la direction de
l'ESSEC.
Article 6 : (1) Le conseil de direction est consulté sur toute question qui touche à la vie
de l'ESSEC.
(2) Il est notamment chargé d'étudier et de promouvoir toutes actions
susceptibles de contribuer au bon accomplissement des missions de l'établissement.
À ce titre :
a) il émet un avis sur :
- le règlement intérieur ;
- la création des enseignements ;
- le régime, l'organisation et le programme des études ;
- les problèmes de recherche et d'équipement ;
- les besoins en recrutement ;
b) il examine :
- le projet de budget ;
- le programme d'action et les rapports d'activités ;
- plus généralement, toute question intéressant l'établissement et soumise par l'un de
ses membres.
Article 7 : (1) Le conseil de direction se réunit en session ordinaire deux fois par an, sur
convocation de son Président. Il peut, en tant que de besoin se réunir en session
extraordinaire sur convocation de son Président.
(2) Il ne peut valablement délibérer que si les deux-tiers (2/3) au moins de ses
membres sont présents.
(3) Ses décisions sont prises à la majorité simple des membres présents. En
cas de partage des voix, celle du Président est prépondérante.
Article 8 : Les fonctions de membre du conseil de direction sont gratuites. Toutefois,
l'ESSEC prend en charge les frais de session.
CHAPITRE II : DE LA DIRECTION
Article 9: (1) Sous l'autorité du Recteur de l'Université de Douala, la direction de
l'ESSEC est assurée par un directeur assisté d'un directeur adjoint nommés parmi les
membres du corps de l'Enseignement Supérieur.
(2) Le Directeur et le Directeur-Adjoint de l'ESSEC ont respectivement rang et
prérogatives de directeur et directeur-adjoint de l'administration centrale.
Article 10 : Le Directeur de l'ESSEC est chargé :
- de la police générale de l'établissement ;
- de la coordination et de la supervision de l'ensemble des services ;
- de la représentation de l'établissement ;
- de la préparation des sessions et de l'exécution des résolutions du conseil de
direction ;
971
- de la présentation du rapport d'activités ;
- du suivi de la coopération.
Article 11 : (1) Sous l'autorité du Directeur, le Directeur Adjoint est particulièrement
chargé de la coordination et de l'animation des activités pédagogiques.
À ce titre :
- il veille à l'exécution des programmes des enseignements, de la formation
permanente et des stages ;
- il veille à la régularité des enseignements et à l'assiduité des étudiants ;
- il supervise le service de la scolarité et le service de la documentation et de la
reprographie.
(2) Le directeur-adjoint reçoit du directeur les délégations de signature
nécessaires.
Article 12 : La direction de l'ESSEC comprend :
- la division de l'animation et des relations socio-professionnelles ;
- la division des affaires générales ;
- des départements ;
- le service de la documentation et de la reprographie ;
- le service de la scolarité.
SECTION I : DE LA DIVISION DE L'ANIMATION ET DES RELATIONS
SOCIOPROFESSIONNELLES
Article 13 : Placée sous l'autorité d'un chef de division, la division de l'animation et des
relations socio-professionnelles est chargée de l'organisation, de l'animation et du suivi
des stages, de la formation permanente et des relations avec les milieux d'affaires.
SECTION II : DE LA DIVISION DES AFFAIRES GENERALES
Article 14 : (1) Placée sous l'autorité d'un chef de division, la division des affaires
générales est chargée notamment :
- de l'instruction des affaires administratives et financières ;
- de l'exécution des décisions prises par le directeur en matière administrative et
financière;
- de la coordination des services ;
- de la gestion du personnel administratif, du courrier et de la comptabilité-matières.
(2) Il comprend :
- le service des affaires administratives et financières ;
- le service de la maintenance ; - le bureau du courrier et des archives.
(3). Le Chef de la division des affaires générales reçoit du directeur des
délégations de signatures nécessaires.
Article 15 : (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service des affaires
administratives est chargé :
- de la gestion du personnel ;
- de la collecte et de l'exploitation de toutes les informations relatives à la préparation et
à l'exécution du budget ;
- de la préparation des documents financiers relatifs à la gestion des crédits
d'investissement ;
- de la tenue des fiches de crédits et de la comptabilité ;
- de la comptabilité-matières.
(2) Il comprend :

972
- le bureau des affaires administratives ;
- le bureau du budget ; - le bureau du matériel ;
- le bureau des activités culturelles et sportives.
Article 16 : Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la maintenance est
chargé de la maintenance des équipements.
SECTION III : DES DEPARTEMENTS
Article 17 : (1) Le département est une unité pédagogique et de recherche regroupant
l'ensemble des enseignements et des activités de recherche d'une spécialité donnée.
(2) Il peut comprendre des laboratoires et des équipements de recherche
dont l'organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par décision du
Recteur.
Article 18 : (1) L'ESSEC comprend des départements dans les domaines suivants : -
gestion des ressources humaines ;
- système d'information et d'aide à la décision ;
- gestion internationale ;
- marketing ;
- finance et comptabilité.
(2) Les départements sont mis en place compte tenu des besoins et des
moyens disponibles.
Article 19 : Le département est dirigé par un chef de département et comprend une
assemblée de département.
Article 20 : (1)Le chef de département est élu par le corps enseignant du département
pour une période de trois (3) ans renouvelable, parmi les enseignants de rang magistral
ou à défaut, parmi les chargés de cours assurant un service complet dans ce
département .
(1) Le chef de département :
- préside l'assemblée du département ;
- gère les crédits, les moyens et les locaux attribués au département ;
- prépare le rapport d'activités du département ;
- anime et supervise les activités d'enseignement et de recherche des enseignants
relevant du département ;
À cet effet,
- il veille notamment au choix des encadreurs des projets et des directeurs de
mémoires des étudiants inscrits dans les diverses options relevant du département ;
- veille aux évaluations des étudiants dans les matières relevant du département ;
- propose les recrutements, les avancements et les promotions des enseignants
permanents du département, après avis de l'assemblée du département ;
- prend, le cas échéant, des mesures conservatoires en cas de défaillance constatée
d'un enseignant ; à cet égard, il adresse au directeur-adjoint un procès-verbal de
carence.
Article 21 : L'assemblée du département émet un avis sur :
- la politique du département en matière de formation et de recherche ;
- la création des enseignements et l'organisation des programmes de recherche ;
- les recrutements, les avancements et les promotions des enseignants permanents du
département.
Article 22 : (1) L'assemblée du département comprend :
973
- tous les enseignants permanents du département ;
- deux (2) représentants des étudiants élus pour une durée d'un (1) an.
(2) Toutefois, à l'occasion de l'examen des questions individuelles touchant
au recrutement, à l'affectation et à la carrière des enseignants, l'assemblée du
département ne comprend que les enseignants ayant un grade au moins égal à celui du
cas examiné.
Article 23 : (1) L'assemblée du département se réunit au moins une fois par trimestre sur
convocation de son président.
(2).Elle peut aussi être convoquée à la demande de la moitié au moins de
ses membres, sur un ordre du jour précis, notifié au moins quinze jours à l'avance à tous
les membres.
Article 24 : (1) Il peut être créé au sein d'un département un laboratoire.
(2) Le chef de laboratoire, élu parmi les enseignants de rang magistral ou à
défaut parmi les chargés de cours rattachés audit laboratoire :
- définit l'orientation de la recherche au sein du laboratoire ;
- représente le laboratoire auprès des autorités académiques ;
- établit le rapport d'activités du laboratoire.
Article 25 : (1) le rattachement d'un enseignant à un laboratoire est décidé par le
directeur de l'ESSEC, en conformité avec la qualification de l'intéressé.
(2).Toute modification de rattachement d'un enseignant est décidée par le
directeur de l'ESSEC, après accord de l'intéressé et consultation des chefs de
départements et de laboratoires concernés.
SECTION IV : DES AUTRES SERVICES
Article 26 : Placé sous l'autorité d'un chef de service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le service de la documentation et de la reprographie est chargé de la promotion
de la culture et de la diffusion de l'information scientifique, technique et pédagogique.
Article 27 : Placé sous l'autorité d'un chef de service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le service de la scolarité est chargé des problèmes relatifs à la scolarité, à la
gestion des étudiants et aux examens.
CHAPITRE III : DU CONSEIL DES PROFESSEURS
Article 28 : Le conseil des professeurs est saisi pour avis sur :
- la création d'enseignements ;
- le régime, l'organisation et le programme des études ;
- les modalités d'évaluation ;
- le recrutement et l'avancement des enseignants ;
- les questions disciplinaires.
Article 29 : (1) Présidé par le Directeur, assisté du directeur-adjoint en qualité de Vice-
Président, le conseil des professeurs comprend les membres ci-après :
- le chef de la division de l'animation et des relations socio-professionnelles ;
TITRE III : DE L'ADMISSION DES ETUDIANTS
Article 33 : L'admission à l'ESSEC se fait par voie de concours sur épreuve.
Article 34 : Les candidats doivent être reconnus médicalement et physiquement aptes à
poursuivre les études supérieures.
Article 35 : Les conditions d'admission et le nombre de places au concours sont fixés par
arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.

974
TITRE IV : DU REGIME ET DE L' ORGANISATION DES ETUDES
CHAPITRE I : DES CYCLES DE FORMATION
Article 36 : L'ESSEC comprend deux cycles de formation :
- un cycle de professionnalisation d'une durée de trois (3) ans ;
- un cycle de doctorat.
Article 37 : (1) Les étudiants sont répartis en options à partir de la première année du
cycle de professionnalisation ;
(2) La nature et le nombre d'options sont déterminés par arrêté du Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur ;
(3) L'organisation et le système d'évaluation des enseignements dans le
cycle de professionnalisation sont fixés par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement
supérieur.
Article 38 : L'ouverture du cycle de doctorat, son organisation et les diplômes auxquels il
prépare sont fixés par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE II : DE LA FORMATION PERMANENTE
Article 39 : (1) La formation permanente a pour objectifs :
- le recyclage, le perfectionnement des cadres gestionnaires des secteurs public,
parapublic et privé ;
- l'organisation des actions de formation technique et professionnelle.
(2)Les conditions d'admission, les programmes, la durée et la sanction des
études de la formation permanente sont fixés par arrêté du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
TITRE V :DES DISPOSITIONS RELATIVES AUX ETUDIANTS
Article 40 : Les étudiants de l'ESSEC sont astreints au paiement de frais de scolarité
fixés par un texte particulier.
Article 41 : Le régime disciplinaire applicable aux étudiants de l'ESSEC est déterminé
par les textes régissant l'Université de Douala ainsi que par le règlement intérieur de
l'ESSEC.
Article 42 : La qualité d'étudiant de l'ESSEC peut se perdre en cours de scolarité :
- pour raison de santé médicalement reconnue par une autorité compétente ;
- par exclusion conformément à la réglementation en vigueur ;
- par démission de l'étudiant.
TITRE VI : DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 43 : (1) Les chefs de divisions ont rang et prérogatives de directeur-adjoint de
l'administration centrale ;
(2) Les Chefs de service et les chefs de départements ont rang et
prérogatives de chef de service de l'administration centrale.
(3) Les chefs de service adjoints et les chefs de laboratoire ont rang et
prérogatives de chef de service adjoint de l'administration centrale.
(4) Les chefs de bureau ont rang et prérogatives de chef de bureau de
l'administration centrale.
Article 44 : (1) Les responsables de l'ESSEC sont nommés conformément aux
dispositions de l'article 134 du décret n°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation
administrative et académique de l'Université de Douala.

975
(2) Toute élection d'un responsable est constatée par décision du Ministre
chargé de l’Enseignement Supérieur.
Article 45 : Les étudiants en cours de formation à l'ESSEC à la date de publication du
présent décret achèvent leur scolarité dans les conditions fixées par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
Article 46 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
celles de l'article n°261/CAB/PR du 10 août 1979 créant et organisant l'École Supérieure
des Sciences Économiques et Commerciales du Centre Universitaire de Douala et ses
modificatifs subséquents.
Article 47 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur est chargé de l'application du
présent décret qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au
Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 09 septembre 1993

976
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret N° 2 0 1 8 / 5 3 1 DU 11 SEPT 2018 portant organisation administrative et


académique de l’institut des Sciences Halieutiques de l’Université de Douala.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d’Universités ;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n° 93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Douala ;
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 2018/190 du 02 mars 2018,

DECRETE :
TITRE l
DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 1er.- (1) Le présent décret porte organisation administrative et académique de


l’institut des Sciences Halieutiques de l’Université de Douala, en abrégé « ISH ».
(2) L'ISH est un établissement de formation professionnelle de
l'Université de Douala.
(3) Son siège est fixé à Yabassi.
ARTICLE 2.- L’ISH a pour missions :
- la formation initiale et continue dans les domaines des sciences et techniques de
gestion halieutiques et agronomiques et des techniques industrielles halieutiques et
agronomiques ;
- le recyclage et le perfectionnement des professionnels dans ses domaines de
formation ;
- la conception et la réalisation des travaux de recherche, d'innovation et de transfert
des technologies dans le domaine des sciences halieutiques et agronomiques ;
- l’appui au développement, en particulier sous forme de prestations de service et de
gestion de développement durable, en rapport avec son objet.
ARTICLE 3.- Dans le cadre de ses missions, l'ISH
- entretient des relations étroites avec les milieux socio-professionnels ;

977
- peut négocier des conventions et accords de coopération bilatérale ou multilatérale
avec des institutions et organisations nationales ou étrangères, conformément aux lois
et règlements en vigueur.
TITRE II
DE L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE
ARTICLE 4.- L'ISH comprend les organes suivants :
- un Conseil de Direction ;
- une Direction ;
- un Conseil d’Etablissement ;
- une Assemblée générale ;
- des Départements.
CHAPITRE I DU CONSEIL DE DIRECTION
ARTICLE 5.- (1) Le Conseil de Direction est l’organe d’orientation de l’ISH.
Il a compétence générale sur tout ce qui touche aux intérêts de l’ISH. Il est notamment
chargé d'étudier et de promouvoir tout ce qui peut contribuer à améliorer la formation
dont l'Etablissement a la charge.
A ce titre, il :
- définit les grandes orientations de l’ISH et adopte son plan de développement ;
- émet son avis sur la préparation du budget de l’ISH ;
- adopte le règlement intérieur de l’ISH ;
- émet un avis sur toutes les questions qui lui sont soumises par les autorités
compétentes.
ARTICLE 6.- (1) Le Conseil de Direction est composé ainsi qu'il suit :
Président : le Recteur de l'Université de Douala.
Vice-président : le Représentant du Ministère en charge de l’enseignement supérieur.
Rapporteur : le Directeur de l’ISH.
Membres :
- les Vice-Recteurs ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l'élevage et des pêches ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de la recherche scientifique ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l’agriculture ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l’environnement ;
- un (01) représentant du Ministère en charge des forêts ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l’eau ;
- un (01) représentant des milieux socioprofessionnels par filière fonctionnelle au sein
de l’ISH.
(2) Les représentants des milieux socioprofessionnels, désignés par
décision du Recteur sur proposition du Directeur de l’ISH, sont des personnalités ayant
une qualification établie dans les domaines des formations dispensées par l’ISH.
(3) Le Président du Conseil peut inviter toute autre personne, en raison de
ses compétences sur les points inscrits à l'ordre du jour, à participer aux travaux avec
voix consultative.

978
(4) La composition du Conseil est constatée par arrêté du Ministre chargé de
l’enseignement supérieur.
ARTICLE 7.- (1) Le Conseil de Direction se réunit deux (02) fois par an en session
ordinaire sur convocation de son Président.
(2) Toutefois, le Conseil de Direction peut se réunir en session
extraordinaire à l’initiative de son Président ou à la demande de la moitié de ses
membres.
(3) Il ne peut valablement délibérer que si les deux-tiers (2/3) au moins des
membres sont présents.
(4) Les décisions se prennent à la majorité simple des membres présents.
(5) En cas d'égalité des voix, celle du Président est prépondérante
CHAPITRE II
DE LA DIRECTION
ARTICLE 8.- (1) La Direction de l’ISH est assurée par un Directeur nommé par décret du
Président de la République, parmi les enseignants de rang magistral.
(2) Le Directeur est assisté d’un Directeur-Adjoint, nommé par arrêté du
Ministre chargé de l’enseignement supérieur. Il assure l’intérim en cas d’empêchement
ou d’absence du Directeur.
ARTICLE 9.- (1) Le Directeur de l’ISH est chargé de :
- la supervision et de la coordination de l’ensemble des services ;
- la représentation de l'établissement et des enseignants ;
- la police générale de l’établissement ;
- la préparation des sessions et l'exécution des délibérations du Conseil de Direction ;
- la présentation du programme d'actions et du rapport d’activités ; la coopération, la
recherche et du suivi des activités académiques ;
- la formation continue, des stages et du suivi de l’exécution des programmes
d’enseignement, de la formation en alternance (stages professionnels et
d’apprentissage);
- la gestion des enseignants et la discipline des étudiants ;
- la préparation du budget de l’ISH ;
- la coordination, sur le plan pédagogique, des activités scientifiques et académiques
entre le corps enseignant de l’ISH et celui des autres établissements de l’Université
de Douala.
(2) Il est ordonnateur délégué du budget de l’ISH.
(3) Le Directeur convoque et préside le Conseil d’Etablissement et
l’Assemblée générale de l'ISH.
ARTICLE 10.- Le Directeur peut déléguer certaines de ses attributions au Directeur-
Adjoint.
ARTICLE 11.- (1) La Direction de l’ISH comprend :
- la Division des Affaires Académiques, de la Recherche et de la Coopération ;
- la Division de la Scolarité et du Suivi des Etudiants ;
- la Division des Affaires Administratives et Financières ;
- la Division de la Formation Continue et à Distance ;
979
- les Départements ;
- le Centre de Recherche, d’Expérimentation et de Production ;
- le Centre de Documentation ;
- la Cellule des Systèmes d’information ;
- l’infirmerie
(2) Sont directement rattachés au Directeur :
- le Centre de Recherche, d’Expérimentation et de Production ;
- le Centre de Documentation ;
- la Cellule des Systèmes d’information ;
- l’infirmerie.
ARTICLE 12.- (1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Centre, le Centre de Recherche,
d’Expérimentation et de Production est chargé d’effectuer des travaux de recherche
scientifique, d’expérimentation, de promotion, de conservation et de valorisation dans les
domaines de formation de l’ISH.
(2) Il est également chargé de proposer et de suivre les Activités
génératrices des Revenus. Le Centre offre ses services aux personnes physiques et
morales intéressées par ses prestations conformément à la réglementation en vigueur.
ARTICLE 13.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Centre, le Centre de Documentation est
chargé de la mise en œuvre de la politique documentaire, de la gestion et des
statistiques de la bibliothèque, de l'acquisition des ouvrages et documents nécessaires à
la formation 3t à la recherche.
ARTICLE 14.- Placée sous l'autorité d'un Chef de Cellule, la Cellule des Systèmes
d’information est chargée de la gestion du parc informatique de l'établissement, des
bases des données et du génie logiciel.
ARTICLE 15.- Placée sous l'autorité d'un Chef de Service, l’infirmerie est chargée, en
liaison avec le Centre Médico-Social de l’Université de Douala ;
- des visites et consultations médicales des étudiants, des soins de santé et
éventuellement de la petite chirurgie ;
- des examens et analyses médicales ;
- de l’information, l’éducation et de la production des données statistiques sur des
questions de santé ;
- de la couverture médicale des événements organisés au sein de l’ISH.
SECTION I
DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADEMIQUES,
DE LA RECHERCHE ET DE LA COOPERATION
ARTICLE 16.- (1) Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division des Affaires
Académiques, de la Recherche et de la Coopération est chargée :
- de la coordination et de l’animation des activités pédagogiques ;
- du suivi des activités de recherche et de la coopération nationale et internationale ;
- du suivi des activités de formation et de recherche, des normes et de la qualité ;
- du suivi de la gestion de carrière des enseignants ;
- de la coordination, de la formation et des activités scientifiques et académiques ;
- de la rédaction du rapport d’activités de recherche ;
- des relations avec les milieux socio-professionnels

980
(2) Elle comprend
- le Service des Enseignements et des Evaluations ;
- le Service des Diplômes et de la Certification ;
- le Service du Personnel Enseignant ;
- le Service de la Recherche et de la Coopération
ARTICLE 17.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service des Enseignements
et des Evaluations est chargé de :
- la mise en forme des programmes d’enseignement élaborés dans les Départements ;
- la programmation et du suivi des enseignements et des examens ;
- l’organisation pratique des sessions d’évaluation.
ARTICLE 18.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service des Diplômes et de
la Certification est chargé :
- de la formalisation et de la distribution des relevés de notes, des attestations de
réussite, des diplômes et des certificats ;
- du classement et de la conservation des bordereaux et/ou procès-verbaux des
résultats des examens et concours ;
- de la préparation de tous les éléments relatifs à la diplômation.
ARTICLE 19.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service du Personnel
Enseignant est chargé :
- des questions administratives liées au recrutement des enseignants ;
- du suivi de la carrière des enseignants.
ARTICLE 20.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Recherche et
de a Coopération est chargé :
- du suivi de la recherche institutionnelle ou contractuelle ;
- de la proposition et du suivi d’activités productrices de ressources ;
- de la préparation des projets de convention de coopération, de recherche et de
formation ;
- du suivi des activités de coopération ;
- de la rédaction du rapport d’activités de recherche et de coopération de l’ISH.
SECTION II
DE LA DIVISION DE LA SCOLARITE ET DU SUIVI DES ETUDIANTS
ARTICLE 21.- (1) Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division de la Scolarité
et du Suivi des Etudiants est chargée :
- de la coordination et de l’animation des activités de la scolarité ;
- du suivi de la discipline des étudiants ;
- de l’organisation des inscriptions académiques ;
- de la gestion du fichier des étudiants et des archives ;
- de la gestion et de la sécurisation des statistiques ;
- de la prospection des stages en milieu professionnel et du placement des étudiants.
2) Elle comprend
- le Service de la Scolarité et des Statistiques ;
- le Service des Stages et de l’insertion Professionnelle.
ARTICLE 22.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Scolarité et
des Statistiques est chargé :

981
- de l’accueil et de l’information des personnes intéressées par les filières de formation
de l’ISH ;
- du suivi des étudiants inscrits à l’ISH ;
- des archives, des inscriptions et de la scolarité ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d’inscription ;
- de la production, la diffusion et la conservation des données statistiques concernant
l’ISH.
ARTICLE 23.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service des Stages et de
’Insertion Professionnelle est chargé de :
- la prospection des stages en milieu professionnel et du placement des étudiants ;
- l’organisation, l’animation et du suivi des activités de stage ;
- l’observation et du suivi de l’insertion professionnelle des diplômés.
SECTION III
DE LA DIVISION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
ARTICLE 24.- (1) Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division des Affaires
administratives et Financières assure le fonctionnement administratif et financier, ainsi
que la gestion des activités culturelles et sportives de l’ISH.
A cet effet, elle est chargée :
- de l’instruction des affaires administratives et financières ;
- de l’exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative et
financière ;
- de la gestion du personnel administratif et technique d’appui ; de la préparation, de
l’exécution et du suivi du budget de l’ISH ; du courrier et de la comptabilité-matières ;
de l’animation culturelle et sportive.
(2) Elle comprend :
- le Service des Affaires Financières ;
- le Service de la Maintenance et du Matériel ;
- le Service de l’Administration Générale et du Personnel non enseignant ;
- le Service de l’Animation Sportive et Culturelle.
ARTICLE 25.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service des Affaires
financières est chargé de la préparation et de l’exécution du budget de l’ISH.
A ce titre, il assure :
- la collecte et l’exploitation de toutes les informations relatives à la préparation et à
l’exécution du budget ainsi qu’à la solde ;
- la tenue à jour du fichier des engagements, les fiches de crédit et des organes de
comptabilité de l’ISH.
ARTICLE 26.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Maintenance et
u Matériel est chargé de :
- l’acquisition et de la maintenance du matériel ;
- tous les problèmes relatifs à l’entretien des bâtiments, des jardins, des parkings, des
terrains de sport, des voies de communication et du garage, de l’impression et de la
diffusion.
ARTICLE 27.- Placé sous l’autorité d’un Chef de service, le Service de (’Administration
Générale et du Personnel non enseignant est chargé de :

982
- la gestion, du perfectionnement, du contentieux et de la discipline du personnel non-
enseignant ;
- la gestion du courrier ;
- la gestion des affaires administratives ;
- l’exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative.
ARTICLE 28.- Placé sous l’autorité d’un Chef de service, le Service de l’Animation
sportive et Culturelle est chargé de :
- l’initiation et de l’organisation des activités sportives et culturelles ;
- l’encadrement des clubs sportifs et des associations culturelles ; la gestion des
infrastructures et équipements sportifs,
SECTION IV DE LA DIVISION DE LA FORMATION CONTINUE ET A DISTANCE
ARTICLE 29.- (1) Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division de la Formation
continue et à Distance est chargée de la promotion, la prospection, la programmation de j
formation continue et de l’enseignement à distance et du télé-enseignement.
Elle comprend :
- le Service de la Formation Continue ;
- le Service de la Formation à Distance.
ARTICLE 30.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Formation
Continue est chargé de la formation continue du personnel des secteurs public et privé.
ARTICLE 31.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Formation à
distance est chargé de la mise en place et de l’organisation des enseignements à ¡stance
et du télé-enseignement.
CHAPITRE III DU CONSEIL D’ETABLISSEMENT
ARTICLE 32.- Le Conseil d’établissement émet des avis sur toutes les matières relatives
aux intérêts et à la vie de l’ISH.
ARTICLE 33.- Le Conseil d’Etablissement est composé ainsi qu'il suit :
Président : le Directeur.
Vice-Président : le Directeur-Adjoint.
Rapporteur : le Chef de la Division des Affaires Administratives et Financières.
Membres :
- les Chefs de Division ;
- Les chefs de Département
- Les enseignants de rang magistral
- deux (02) représentants des Chargés de Cours élus par leurs pairs pour une période
de trois (03) ans renouvelable une fois ;
- un (01) représentant des Assistants élus par leurs pairs pour une période de trois ans
renouvelable une fois.
ARTICLE 34.- (1) Le Conseil d’Etablissement se réunit une fois par semestre et, en tant
que de besoin, sur convocation de son Président ou de la moitié de ses membres.
(2) Le Conseil d'Etablissement ne peut valablement délibérer que si les
deux-tiers (2/3) au moins de ses membres sont présents.

983
(3) Les décisions du Conseil d’Etablissement se prennent à la majorité
simple des membres présents. En cas d'égalité de voix, celle du Président est
prépondérante.
(4) Le Président du Conseil d’Etablissement peut, compte tenu des
questions inscrites à l’ordre du jour, inviter toute personne à prendre part aux travaux
avec voix consultative.
CHAPITRE IV DE L'ASSEMBLEE GENERALE
ARTICLE 35.- L’Assemblée Générale formule des recommandations sur toutes les
questions intéressant la vie de l’ISH.
ARTICLE 36.- (1) Présidée par le Directeur, l’Assemblée Générale de l’ISH comprend les
membres suivants :
- le Directeur-Adjoint ;
- les Chefs de Division ;
- les Chefs de Département ;
- tous les enseignants permanents, associés et vacataires ;
- un (01) représentant des étudiants par cycle ;
- deux (02) représentants des personnels d’appui.
(2) Le Président peut inviter toute personne, en raison de ses
compétences sur l’une des questions inscrites à l’ordre du jour, à prendre part aux
travaux avec voix consultative.
(3) Les représentants des étudiants participent avec voix consultative aux
travaux de l'Assemblée Générale, hormis ceux ayant trait à la sanction des étudiants et lu
corps enseignant.
ARTICLE 37.- (1) L’Assemblée Générale se réunit une fois par semestre et chaque fois
que cela est jugé nécessaire sur convocation de son Président.
(2) Le secrétariat est assuré par le Chef de Division des Affaires
administratives et Financières.
CHAPITRE V DES DEPARTEMENTS
ARTICLE 38.- (1) Le Département est une unité pédagogique regroupant l'ensemble des
enseignements, et des activités de recherche d'une discipline ou groupe de disciplines
déterminées.
(2) Le Département anime, coordonne et contrôle les activités
académiques ; élabore, exécute et effectue le suivi des programmes d'enseignement et
de 3cherche.
(3) Le Département se réunit en Conseil.
ARTICLE 39.- L’ISH comprend des Départements créés par arrêté du Ministre chargé de
enseignement supérieur, sur proposition du Recteur de l’Université de Douala, après avis
lu Conseil de Direction.
ARTICLE 40.- (1) Chaque Département est dirigé par un Chef de Département,
enseignant de rang magistral ou, à défaut, par un Chargé de Cours de la discipline
concernée.

984
(2) Il peut comprendre des Unités de Recherche dont l’organisation et as
modalités de fonctionnement sont fixées par décision du Recteur.
ARTICLE 41.- Le Chef de Département est notamment chargé :
- de présider le Conseil et l’Assemblée du Département ;
- de suivre l’utilisation des crédits délégués au Département ;
- de coordonner la gestion des biens meubles et immeubles attribués au Département ;
- d’animer et superviser les activités d’enseignement et de recherche des enseignants
relevant du Département ;
- de suivre les encadrements des projets et les directions des mémoires et des thèses
des étudiants inscrits dans les diverses spécialités relevant du Département ;
- de veiller aux évaluations des étudiants dans les matières relevant du Département ;
- de proposer les recrutements, les avancements et les promotions des enseignants
permanents du Département, après avis du Conseil du Département ;
- de prendre, le cas échéant, des mesures conservatoires en cas de défaillance ou de
carence constatée d’un enseignant, et adresser au Directeur un compte-rendu y
relatif.
ARTICLE 42.- Le Conseil de Département émet un avis motivé sur :
- la politique du Département en matière de formation et de recherche ;
- la création des enseignements et des options de formation ;
- le recrutement, les avancements et les promotions des enseignants permanents du
Département.
ARTICLE 43.- (1) Le Conseil de Département comprend :
- tous les enseignants permanents du Département ;
- les Assistants du Département.
Toutefois, à l’occasion de l’examen des questions individuelles relatives au recrutement,
à l’affectation et à la carrière des enseignants, le Conseil de Département ne comprend
que les enseignants ayant un grade au moins égal à celui du cas examiné.
ARTICLE 44.- (1) Le Conseil de Département se réunit au moins une (01) fois par
semestre sur convocation du Chef de Département.
(2) Il peut aussi être convoqué à la demande de la moitié de ses
membres sur un ordre du jour précis et notifié au moins quinze (15) jours à l’avance à
tous les membres.
Le procès-verbal de chaque réunion du Conseil de Département est transmis dans les
quinze (15) jours suivant la réunion au Directeur de l’ISH.
ARTICLE 45.- (1) Le Laboratoire et/ou l’Unité de Recherche est dirigé par un Chef de
Laboratoire ou un Chef d’Unité de Recherche, selon le cas, choisi parmi des enseignants
de la spécialité.
(2) Le Chef de Laboratoire ou le Chef d’Unité de Recherche :
- applique l’orientation de la recherche définie par le Chef de Département ;
- représente le Laboratoire ou l’Unité de Recherche ;
- établit le rapport d’activités du Laboratoire ou de l’Unité de Recherche qu’il transmet
au Chef de Département.
TITRE III DU CORPS ENSEIGNANT
ARTICLE 46.- (1) Le corps enseignant de l’ISH comprend :
985
- les Professeurs ;
- les Maîtres de Conférences ;
- les Chargés de Cours ;
- les Assistants ;
- les ATER, éventuellement.
(2) L’ISH peut faire appel à des enseignants associés ou vacataires et de
toute autre catégorie d’enseignants, tel que prévu par le Statut Spécial des Personnels
de l’Enseignement Supérieur.
ARTICLE 47.- Les enseignants de l'ISH sont régis par le Statut visé à l’alinéa 2 de
l’article 46 ci-dessus, et par ses textes d’application.
TITRE IV
DU REGIME ET DE L’ORGANISATION DES ETUDES
ARTICLE 48.- Les études à l’I-SH sont assurées dans le cadre des cycles de formation
initiale et continue, des stages de recyclage et de perfectionnement, et des
enseignements à distance.
CHAPITRE 1 DES CYCLES DE FORMATION
ARTICLE 49.- L'ISH comprend trois (03) cycles de formation :
- le cycle de formation des Ingénieurs des Travaux Halieutes ;
- le cycle de formation des Ingénieurs de Conception Halieutes ;
- le cycle de formation en Master.
ARTICLE 50.- (1) L'ISH prépare aux diplômes ci-après :
- le diplôme d’ingénieur des Travaux Halieutes/Licence professionnelle
- le diplôme d’ingénieur de Conception Halieute/Master professionnel ;
- le diplôme de Master Recherche en Sciences Halieutiques.
(2) Les stages et formations organisés dans le cadre de la section «
Formation Continue » donnent lieu à la délivrance d’attestations ou de certificats de
formation.
ARTICLE 51.- (1) Les études dans le premier cycle sont sanctionnées par le diplôme
d’ingénieur des Travaux Halieutes.
(2) Les études dans le second cycle sont sanctionnées par le diplôme
d’ingénieur de Conception Halieute et de Master Recherche en Sciences Halieutiques.
(3) L'organisation, le programme et le système d'évaluation des
enseignements dispensés dans le cadre de la formation initiale sont fixés par arrêté du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
(4) Les étudiants ayant obtenu le diplôme de Master Recherche peuvent
être admis au cycle de Doctorat /Ph.D au sein d’une école doctorale de (’Université de
Douala.
CHAPITRE II DE L’ADMISSION DES ETUDIANTS
ARTICLE 52.- (1) L’admission à l’ISH se fait par voie de concours.
(2) Les modalités d’admission à l’ISH, prévues à l’alinéa 1 ci-dessus, sont
fixées chaque année par décision du Ministre chargé de l’enseignement supérieur.

986
ARTICLE 53.- Par dérogation à l’article 52 ci-dessus, les recrutements des candidats
pour la formation continue et les stages de perfectionnement sont organisés par le
Directeur de l'institut et se font sur étude des dossiers.
TITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 54.- Le régime disciplinaire des étudiants de l'ISH est celui fixé par les
textes y relatifs en vigueur dans l’enseignement supérieur.
ARTICLE 55.- (1) Les fonctions de Président, de Vice-président, de Rapporteur «t de
Membre du Conseil de Direction et du Conseil d’Etablissement sont gratuites.
(2) Toutefois, l'ISH prend en charge les frais de participation des
membres aux différentes sessions selon les modalités fixées par le Conseil
d’Administration de l'Université de Douala et conformément à la réglementation en
vigueur.
ARTICLE 56.- (1) Le Directeur a rang et prérogatives de Directeur de ('Administration
Centrale.
(2) Le Directeur-Adjoint a rang et prérogatives de Directeur-Adjoint de
l'Administration Centrale.
(3) Les Chefs de Division, les Chefs de Département, le Chef du Centre
de Recherche, d’Expérimentation et de Production, le Chef de la Cellule des Systèmes
d’information et le Chef du Centre de Documentation ont rang et prérogatives de Sous-
Directeur de l'Administration Centrale.
(4) Les Chefs de Service et les Chefs d’Unités de Recherche ont rang et
prérogatives de Chef de Service de l'Administration Centrale.
ARTICLE 57.- L'ISH peut disposer, sur le territoire national, de Centres Spécialisés,
Annexes et Antennes régis par des textes particuliers du Ministre chargé de
l’enseignement supérieur.
ARTICLE 58.- Des bureaux peuvent être créés dans les services de l’ISH par arrêté du
Ministre chargé de l’enseignement supérieur.
ARTICLE 59.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais./-
Yaoundé, le 21 SEPT 2018
LE PRESIDENT DE LA
REPUBLIQUE,

987
Arrêté № 056/MINESUP du 04 octobre 1993 fixant les conditions d'admission en
première année du cycle de professionnalisation de l'École Supérieure des
Sciences Économiques et Commerciales de l'Université de Douala

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE L'INFORMATIQUE ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE,
Vu la constitution ;
Vu le Décret n° 92/245 du 26 novembres 912 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le Décret n° 92/248 du 27 novembre 1992 portant formation du gouvernement
Vu le Décret n° 93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Douala ;
Vu le Décret n° 93/234 du 9 septembre 1993 portant réorganisation de l'École
supérieure des sciences économiques et commerciales de l'Université de Douala.

ARRÊTE :
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er: Le présent arrêté fixe les conditions d'admission en première année du cycle
de professionnalisation de l'École supérieure des sciences économiques et
commerciales, en abrégé «l'ESSEC», de l'Université de Douala.
Article 2: L'admission en première année du cycle de professionnalisation de l'ESSEC
est ouverte aux camerounais des deux sexes uniquement par voie de concours organisé
en une seule session annuelle.
Article 3: Le concours est ouvert aux titulaires :
a) soit d'une licence ou tout autre diplôme admis en équivalence ou en dispense ;
b) soit du diplôme d'ingénieur.
CHAPITRE II : DE LA CONSTITUTION DU DOSSIER
Article 4: Chaque candidat doit déposer au service chargé de la scolarité de l'ESSEC,
contre récépissé, un dossier comprenant :
a) une fiche de renseignement dont le modèle est fourni par l'ESSEC ;
b) le relevé de notes soit de la licence ou du diplôme admis en équivalence ou en
dispense, soit du diplôme d'ingénieur ;
c) une copie d'acte de naissance datant de moins de trois (3) mois ;
d) une copie certifiée conforme de l'un des diplômes donnant droit au concours ;
e) un Certificat médical délivré par un médecin de l'administration datant de moins de
trois mois (3) ;
f) une enveloppe timbrée à l'adresse du candidat ;
g) quatre photos d'identité (4x4) ;
h) un mandat d'un montant fixé par des textes particuliers libellé au nom
de l'agent comptable de l'Université de Douala.
CHAPITRE III : DE L'ORGANISATION DU CONCOURS
Article 5: Le nombre de places mises au concours est fixé chaque année par décision du
ministre chargé de l'Enseignement supérieur, sur proposition du recteur de l'Université de
Douala.
Article 6: Les dates et centres de concours sont fixés par un communiqué du recteur de
l'Université de Douala, sur proposition du directeur de l'ESSEC.
Article 7: Le concours d'entrée comprend trois parties :
a) un écrit représentant 75 % des points;
b) un examen du dossier scolaire du candidat représentant 5% des points ;
c) l'oral représentant 20 % des points.
988
Article 8: L'écrit comporte les épreuves suivantes :
1) Une dissertation à orientation économique, destinée à tester l'intérêt porté par le
candidat aux problèmes économiques et portant soit sur la vie et l'actualité économiques
nationales et internationales, soit sur l'histoire économique récente, ou sur la géographie
économique.
Cette épreuve, d'une durée de quatre (4), est affectée du coefficient deux (2);
2) Une épreuve de spécialité destinée à tester les aptitudes du candidat à poursuivre
des études avancées dans l'option choisie.
Cette épreuve, d'une durée de quatre (4), est affectée du coefficient deux (2).
Article 9: La note de dossier tient compte des éléments suivants :
- le relevé des notes soit de la licence ou du diplôme admis en équivalence ou en
dispense, soit du diplôme d'ingénieur ;
- l'âge.
CHAPITRE III : JURY ET ADMISSION
Article 10: La composition et les modalités de fonctionnement du jury sont fixées par
décision du ministre chargé de l'Enseignement supérieur, sur proposition du recteur de
l'Université de Douala.
Article 11: (1) Chaque épreuve de l'examen est notée de zéro à vingt.
(2) Toute note inférieure à 5 sur vingt, obtenue à l'une quelconque des
épreuves, est éliminatoire.
Article 12: A l'issue des épreuves écrites, le jury dresse et publie par ordre alphabétique,
la liste des candidats admissibles à l'épreuve d'entretien, estimés à cent quarante pour
cent des places mises au concours.
Article 13: L'entretien se déroule devant les sous jurys d'appréciation comprenant deux
enseignants de l'ESSEC et un représentant du milieu des affaires.
Article 14: (1 ) A l'issue des épreuves écrites, et après examen des dossiers scolaires
et l'entretien, le jury dresse, par ordre de mérite, la liste des candidats proposés à
l'admission au concours et, éventuellement, une liste complémentaire.
(2) Les résultats définitifs sont arrêtés et publiés par un communiqué du
ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 15: Il ne peut y avoir de report d'admission d'une année sur l'autre au profit d'un
candidat, sauf cas de force majeure dûment présentée à l'appréciation du recteur de
l'Université de Douala après la rentrée scolaire.
Article 16: Sont et demeurent abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au
présent arrêté.
Article 17: Le recteur de l'Université de Douala et le directeur de la formation et des
programmes de l'enseignement supérieur sont chacun en ce qui le concerne, chargés de
l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence
puis inséré au journal officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 4 octobre 1993
Le ministre de l'Enseignement Supérieur,
Pr TITUS EDZOA

989
Arrêté № 055 / MINESUP du 04 octobre 1993 Portant organisation du régime des
enseignements et des évaluations à l'École Supérieure des Sciences Économiques
et Commerciales de l'Université de Douala

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la constitution ;
Vu le décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°92/248 du 27 novembre 1992 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Douala ;
Vu le décret n°93/234 du 9 septembre 1993 portant réorganisation de l'École Supérieure
des Sciences Économiques et Commerciales de l'Université de Douala.
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er: Le présent arrêté organise le régime des enseignements et des évaluations
à l'École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales, ci-après désignés
l'ESSEC, à l'Université de Douala.
Article 2: Les enseignements dispensés à l'ESSEC sont organisés en unités de valeur
(U.V.) et se font sous forme de cours magistraux, travaux dirigés, travaux pratiques,
séminaires et de stages en entreprise.
Article 3: L'année académique, subdivisée en deux semestres, comporte trente (30)
semaines d'enseignement, y compris les stages en entreprise.
Article 4 : Le volume hebdomadaire d'enseignement est de vingt-deux (22) heures
maximum en première, deuxième et troisième année.
CHAPITRE II : DES ENSEIGNEMENTS
SECTION I : DE L'OBJECTIF DE LA FORMATION
Article 5 : (1) L'objectif de la formation à l'ESSEC est de donner à l'étudiant une
formation technique et humaine qui, tout en éveillant et en stimulant son esprit de
recherche, lui permet d'assurer dans les grandes, moyennes ou petites entreprises, les
fonctions revenant à un cadre supérieur de gestion.
(2) Les activités de formation doivent rendre l'élève apte à :
- manipuler les outils de gestion ;
- comprendre les concepts de la gestion ;
- posséder et utiliser le langage courant de la gestion ;
- maîtriser les grandes fonctions de l'entreprise t son environnement ;
- maîtriser la dimension
- vivre une expérience d'ordre administratif, commercial et humain dans le milieu socio-
économique;
- utiliser l'outil mathématique et statistique dans l'approche et la solution des problèmes
de gestion ;
- maîtriser les outils modernes de gestion et, plus particulièrement l'informatique ;
- maîtriser les outils de la communication.

990
SECTION II : DES OPTIONS
Article 6: (1) Il est créé, à partir de la première année, cinq (5) options de spécialisation
de la manière suivante :
- l'option finances et comptabilité ;
- l'option marketing ;
- l'option gestion des systèmes d'information et d'aide à la décision ;
- l'option commerce extérieur et gestion internationale ;
- l'option gestion des ressources humaines.
(2) D'autres options pourront être ouvertes, en tant que de besoin, par décision du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur, sur proposition du Recteur de l'Université
de Douala.
SECTION III : DES PROGRAMMES
Article 7: Le programme des enseignements de l'option Finance et Comptabilité figure
aux tableaux ci-après
Tableau A :
OPTION FINANCE ET COMPTABILITE
A. Cours d'Intégration :
A.1. Cours de Formation de Base
Communication, psychologie et relations humaines 30
Langues appliquées à la gestion 30
Mathématiques financières 30
Probabilités 30
Statistique 30
Introduction à la recherche opérationnelle 30
Institutions administratives et politiques 30
Management 30
Introduction à l'ordinateur 30
Introduction aux systèmes d'information 30
Economie de l'entreprise 30
Economie Industrielle 30
Comptabilité nationale 30
Introduction au droit des affaires et de l'entreprise 30
Total : 30 % 420
A.2. Cours de fonction
Introduction au marketing 30
Introduction à la finance 30
Comptabilité générale 30
Gestion des ressources humaines 30
Gestion de la production 30
Total: 10 % 150

991
A.3. Cours de synthèse
Analyse et évaluation des projets 30
Politique générales de l'entreprise 60
Politique économique 30
Total : 8 % 120
A.4. Education physique et sportive 150
B. Cours de spécialisation
B1. Cours obligatoires
Banque, monnaie, crédit et assurances 60
Gestion financière 60
Droit fiscal et pratique fiscale 60
Comptabilité analytique 60
Techniques budgétaires 60
Analyse financière et diagnostic 60
Audit comptable et contrôle de gestion 60
Comptabilités et droit des sociétés 60
Cas de synthèse en entreprise 60
Total 36 % 540
B.2. Cours de premier choix (au moins 120 heures parmi :)
Théorie comptable approfondie 60
Comptabilités spéciale et consolidations 60
Techniques de négociations 60
Gestion financière internationale 60
Séminaires professionnels de comptabilité 60
C de gestion approfondi 60
Audit approfondi 60

992
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland
************ ************
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
Arrêté № 005/MINESUP/F120 du 28 janvier 1993 fixant les domaines de formation et
les conditions d'admission à l'institut universitaire de technologie de l'université
de Douala

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu le Décret n° 92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement;
Vu le Décret n° 92/248 du 27 novembre 1992 nommant les membres du
Gouvernement;
Vu le Décret ri° 92/264 du 29 décembre 1992 organisant le ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n° 93/027 portant dispositions communes applicables aux Universités;
Vu le décret n° 93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Douala;
Vu l'Arrêté n° 008/CAB/PR du 19 Janvier 1993 portant création d'Instituts
Universitaires de Technologie au sein des Universités ;
Vu le Décret n° 93/031 du 19 janvier 93 portant dispositions communes applicables
aux Instituts Universitaires de Technologie ;
Vu l'arrête n° 009/CAB/PR du 19 Janvier 1993 portant organisation de l'IUT de Douala
au sein de l'Université de Douala.
ARRÊTE :
TITRE I : DES DOMAINES DE FORMATION
Article 1er: 1) Les domaines de formation initiale ou permanente couverts par l'institut
universitaire de technologie de l'Université de Douala sont les suivants:
• Gestion Comptable et Financière ;
• Techniques de Commercialisation;
• Organisation et Gestion Administrative ;
• Informatique ;
• Hôtellerie et tourisme ;
• Techniques de pêche ;
• Maintenance industrielle
• Génie électrique ;
• Génie mécanique ;
• Génie civil.
2) Des options peuvent être crées dans chacun de ces domaines en fonction
des besoins et des moyens disponibles.
993
3) La mise en place de ces départements sera progressive et en fonction des
moyens disponibles.
TITRE II : DES CONDITIONS D'ADMISSION
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 2 : L'admission à l'IUT de Douala est ouverte aux Camerounais des deux sexes,
par voie de concours sur épreuves, ou sur étude de dossier, organisé en une seule
session annuelle.
Article 3: L'Institut Universitaire de Technologie de Douala peut également accueillir
dans le cadre des conventions particulières et dans la limite des places disponibles des
jeunes gens originaires d'autres pays remplissant les conditions de titres exigés.
Les intéressés sont soumis aux mêmes conditions d'admission que les nationaux.
Toutefois, un recrutement complémentaire sur étude de dossier en 1ère année de l'IUT
peut être offert aux candidats étrangers résidant hors du Cameroun et ayant obtenu le
diplôme ouvrant droit au concours avec une moyenne générale supérieure ou égale à
douze sur vingt (60 % de notes). Ce recrutement est prononcé par un Jury de sélection
nommé par le Recteur de l'Université de Douala.
CHAPITRE II : DU CONCOURS D'ENTRÉE EN 1ÉRE ANNÉE DE L'IUT DE DOUALA
SECTION I: DES CONDITIONS DE RECEVABILITÉ DES DOSSIERS DE
CANDIDATURE
Article4 : Les diplômes requis pour l'admission en 1ère année de l'Institut Universitaire de
Technologie de Douala sont définis en fonction du domaine choisi conformément au
tableau ci-dessous.
DOMAINES TITRES REQUIS
Gestion Comptable et Financière Baccalauréat séries A, B, C, D, G2, G3.
Techniques de Commercialisation Baccalauréat séries A, B, C, D, G2, G3
Organisation et gestion Administrative Baccalauréat A, B , C, D, G 1 , G2, G3
Informatique Baccalauréat séries B, C, D, E
Baccalauréat séries A, B, C, D, G1, G2-,
Hôtellerie, Tourisme
G3
Baccalauréat séries C, D, E, F1, F2, F3,
Maintenance Industrielle
F5
Génie Électrique Baccalauréat F2, F3, F5, C, E
Baccalauréat séries F1, C, E, B, T, Méca-
Génie Mécanique
nique, Automobile, Chaudronnerie
Génie Civil Baccalauréat séries F4, C, E

Le GCE AL et tout autre diplôme national ou étranger de même spécialité reconnu


équivalent à l'un des diplômes ci-dessus par le Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur, ouvre droit au concours d'entrée dans le domaine correspondant.
Article 5 : Chaque candidat doit déposer au service de la scolarité de l'Institut
Universitaire de Technologie un dossier complet comprenant:
a) une fiche d'inscription fournie par l'Institut Universitaire de Technologie:
b) une copie d'acte de naissance ;
c) une copie certifiée conforme de l'un des diplômes ouvrant droit au concours;
994
d) deux photos d'identité (4x4) ;
e) un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois
f) un certificat médical délivré par un médecin fonctionnaire datant de moins de trois
mois;
g) un mandat dont le montant est fixé par le Conseil d'Administration de l'Université de
Douala à titre de droit d'inscription libellé au nom de l'Agent Comptable de l'Université de
Douala.
SECTION II : DE L'ORGANISATION DU CONCOURS
Article 6: Le nombre de places mises au concours chaque année est fixé par spécialité
par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Recteur de
l'Université.
Article 7 : Les dates et centres de concours font l'objet d'un avis d'ouverture du Recteur
de l'Université.
Article 8: Le concours comporte trois parties :
a) un examen écrit comptant pour 100 points;
b) un examen du dossier scolaire comptant pour 20 points;
c) un entretient avec le jury comptant pour 10 points.
CONCOURS D'ENTRÉE À L'INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE DE
DOUALA
Division des
Du- Coeffi-
Division des techniques de gestion techniques
rée cient
industrielles
Bac-
Gestion Techniques Organisation Bacca-
Infor- Hôtellerie calau-
Comptable de Com- et Gestion lauréats
ma- et tou- réats
et Finan- mercialisa- Ad- tech-
tique risme géné-
cière tion ministrative niques
raux
Épreuves
écrites 1ère
3H 1 Culture générale
tous épreuve
candidats
2ème Dissertation à caractère écono- Maths
3H 2 Maths générales
épreuve mique appliquées
Une épreuve de
spécialité
3ème correspondant
4-H 2 Mathématique langues aux programmes
épreuve diplômes ouvrant
droit au
concours
Candidats
admis- IV - 1 Entretien avec jury
sibles

V - 2 Examen du dossier scolaire

995
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland
************ ************
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER EDUCA TION
L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR DEVELOPMENT
************ ************

Arrêté № 99/0049/MINESUP/DDES du 27 septembre 1999 portant modification de


l'Arrêté n°005/MINESUP/F120 du 28 janvier 1993 fixant les domaines de formation
et les conditions d'admission à l'Institut Universitaire de Technologie (IUT) de
l'Université de Douala

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n°97/207 du 7 décembre 1997 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°961235 du 9 octobre 1996 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Douala;
Vu l'arrêté n°008/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant création d'Instituts
Universitaires de Technologie au sein des Universités;
Vu le décret n°093/031 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes
applicables aux Instituts Universitaires de Technologie;
Vu l'arrêté n°009/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant organisation de l'Institut
Universitaire de Technologie au sein de l'Université de Douala;
ARRÊTE:
Article 1 (unique).- Pour le compte de l'année académique 1998/1999, le chapitre II de
l'arrêté n° 005/MINESUP/F120 du 28 janvier 1993 fixant les domaines de formations et
les conditions d'admission à l'Institut Universitaire de Technologie de l'Université de
Douala est modifié ainsi qu'il suit:
CHAPITRE II : DU CONCOURS D'ENTRÉE EN PREMIÈRE ANNÉE
Article 8 (nouveau).-Le concours comporte deux parties:
a) un examen écrit comptant pour 60 points;
b) un examen du dossier scolaire dont les critères portent sur les résultats scolaires,
le taux de redoublement et l'âge, comptant pour 40 points.
Article 10 (nouveau).-Les résultats du concours d'entrée à l'IUT de Douala sont
proclamés sur la base d'épreuves écrites, d'une part et, sur l'examen du dossier scolaire
du candidat d'autre part.
Article 11 (nouveau).-Conformément aux dispositions de l'article 10 ci-dessus, le jury
dresse par ordre de mérite, par spécialité et par type de formation, les listes des
candidats admis au concours.
Article 17 (nouveau).-Le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur et
le Recteur de l'Université de Douala sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré et publié au Journal Officiel en français
et en anglais, et partout où besoin sera.
LE RESTE SANS CHANGEMENT

Yaoundé, 23 septembre 1998

997
Arrêté n°/MINESUP/du fixant les conditions d’admission en première année du
cycle de professionnalisation de l’École Supérieure des Sciences Économiques et
Commerciales de l’Université de Douala

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE L'INFORMATIQUE ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE,
Vu la constitution ;
Vu le décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°92/248 du 27 novembre 1992 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Douala ;
Vu le décret n°93/234 du 9 septembre 1993 portant réorganisation de l'École
Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales de l'Université de Douala.
ARRETE:
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er: Le présent arrêté fixe les conditions d'admission en première année du cycle
de professionnalisation de l'École Supérieure des Sciences Économiques et
Commerciales, en abrégé «l'ESSEC», de l'Université de Douala.
Article 2: L'admission en première année du cycle de professionnalisation de l'ESSEC
est ouverte aux camerounais des deux sexes, uniquement par voie de concours organisé
en une seule session annuelle.
Article 3: Le concours est ouvert aux titulaires :
a) soit d'une licence ou tout autre diplôme admis en équivalence ou en dispense ;
b) soit du diplôme d'ingénieur.
CHAPITRE II : DE LA CONSTITUTION DU DOSSIER
Article 4 : Chaque candidat doit déposer au service chargé de la scolarité de l'ESSEC,
contre récépissé, un dossier comprenant :
a) une fiche de renseignement dont le modèle est fourni par l'ESSEC ;
b) le relevé de notes soit de la licence ou du diplôme admis en équivalence ou en
dispense, soit du diplôme d'ingénieur ;
c) une copie d'acte de naissance datant de moins de trois (3) mois ;
d) une copie certifiée conforme de l'un des diplômes donnant droit au concours;
e) un certificat médical délivré par un médecin de l'Administration datant de moins
de trois mois (3) ;
f) une enveloppe timbrée à l'adresse du candidat ;
g) quatre photos d'identité (4x4) ;
h) un mandat d'un montant fixé par des textes particuliers libellé au nom
de l'agent comptable de l'Université de Douala.
CHAPITRE III : DE L'ORGANISATION DU CONCOURS
Article 5: Le nombre de places mises au concours est fixé chaque année par décision du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur, sur proposition du Recteur de l'Université
de Douala.
Article 6: Les dates et centres de concours sont fixés par un communiqué du Recteur de
l'Université de Douala, sur proposition du directeur de l'ESSEC.
998
Article 7: Le concours d'entrée comprend trois parties :
a) un écrit représentant 75 % des points ;
b) un examen du dossier scolaire du candidat représentant 5% des points ;
c) l'oral représentant 20 % des points.
Article 8: L'écrit comporte les épreuves suivantes :
1) Une dissertation à orientation économique, destinée à tester l'intérêt porté par le
candidat aux problèmes économiques et portant soit sur la vie et l'actualité économiques
nationales et internationales, soit sur l'histoire économique récente, ou sur la géographie
économique.
Cette épreuve, d'une durée de quatre (4), est affectée du coefficient deux (2).
2) Une épreuve de spécialité destinée à tester les aptitudes du candidat à poursuivre des
études avancées dans l'option choisie.
Cette épreuve, d'une durée de quatre (4), est affectée du coefficient deux (2).
Article 9: La note de dossier tient compte des éléments suivants :
- le relevé des notes soit de la licence ou du diplôme admis en équivalence ou en
dispense, soit du diplôme d'ingénieur ;
- l'âge.
CHAPITRE III : JURY ET ADMISSION
Article 10: La composition et les modalités de fonctionnement du jury sont fixées par
décision du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, sur proposition du Recteur de
l'Université de Douala.
Article 11 : (1) Chaque épreuve de l'examen est notée de zéro à vingt ;
2) Toute note inférieure à 5 sur vingt obtenue à l'une quelconque des
épreuves, est éliminatoire.
Article 12: A l'issue des épreuves écrites, le jury dresse et publie par ordre alphabétique,
la liste des candidats admissibles à l'épreuve d'entretien, estimés à cent quarante pour
cent des places mises au concours.
Article 13: L'entretien se déroule devant les sous-jurys d'appréciation comprenant deux
enseignants de l'ESSEC et un représentant du milieu des affaires.
Article 1 4 :
1) A l'issue des épreuves écrites, et après examen des dossiers scolaires et l'entretien, le
jury dresse, par ordre de mérite, la liste des candidats proposés à l'admission au
concours et, éventuellement, une liste complémentaire.
2) Les résultats définitifs sont arrêtés et publiés par un communiqué du Ministre chargé
de l'enseignement supérieur.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 15: Il ne peut y avoir de report d'admission d'une année sur l'autre au profit d'un
candidat, sauf cas de force majeure dûment présenté à l'appréciation du Recteur de
l'Université de Douala un mois au plus tard après la rentrée scolaire.
Article 16: Sont et demeurent abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au
présent arrêté.
Article 17: Le Recteur de l'Université de Douala et le Directeur de la Formation et des
programmes de l'enseignement Supérieur sont chacun en ce qui le concerne, chargés de
l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence
puis inséré au Journal Officiel en Français et en Anglais./-
999
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland
************ ************
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
Arrêté № 0099/0080/MINESUP/DRPC/ du 17 décembre 1999 portant création et
organisation du Centre de Physique Atomique Moléculaire et Optique Quantique au
sein de la Faculté des Sciences de l'Université de Douala.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu le Décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998;
Vu le décret n°97/207 du 7 décembre 1997 portant nomination des Membres du
Gouvernement;
Vu le décret n°98/231 du 28 Septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Universités;
Vu le décret n°93/033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines dispositions du décret
n°79/186 du 17 mai 1979 fixant les taux de paiement des droits universitaires;
Vu le décret n°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Douala;
Vu l'arrêté n°99/0055 /MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun.
ARRÊTE:
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- 1) En application des dispositions de l'article 109 du décret n°93/030 du 19
janvier 1993, il est créé au sein de la Faculté des Sciences de «Université de Douala un
centre de recherche dénommé «Centre de Physique Atomique Moléculaire et Optique
Quantique» en abrégé CEPA-MOQ.
2) Le CEPAMOQ est un Centre de Recherche à vocation régionale rattaché
à la Faculté des Sciences de l'Université de Douala.
Article 2 - Le CEPAMOQ a pour missions:
1) d'assurer et de promouvoir la Recherche dans les domaines de la physique atomique,
de la physique moléculaire et de l'optique quantique ;
2) de contribuer au développement et à la promotion de la recherche fondamentale et
appliquée dans les domaines suscités;
3) de fournir une expertise dans lesdits domaines en tant que de besoin e: de concourir à
la promotion sociale;
4) de développer la coopération africaine et internationale dans les domaines de
compétence.
TITRE II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Article 3.- Le fonctionnement du CEPAMOQ est assuré par:
- le Comité Scientifique;
- la Coordination du Centre.
1000
CHAPITRE 1 : DU COMITÉ SCIENTIFIQUE
Article 4.- Le Comité Scientifique est l'organe consultatif du CEPAMOQ.
À ce titre
* Il propose:
- les orientations et les programmes en matière de recherche d'enseignement et de
formation;
- les conditions de recrutement, de rémunération et plus généralement les
conditions d'emploi des personnels du Centre dans le respect de la réglementation
* Il émet, sur proposition de la Coordination du Centre, des avis sur:
- la création des enseignements;
- le régime des études et des recherches, leur organisation et les modalités de leur
évaluation,
- les programmes de formation et les modalités de sélection des étudiants dans les
différentes filières;
- les choix et les orientations du Centre en matière de coopération
- sur les mesures disciplinaires concernant les enseignants et les étudiants
conformément à la réglementation en vigueur
- le règlement intérieur du CEPAMOQ
* Il examine, sur proposition de la Coordination du Centre:
- les sources de financement du Centre;
- toutes les questions qui lui sont soumises par le ministre de l'Enseignement
Supérieur et/ou le Chef de l'Institution universitaire
* Le Comité peut émettre des avis sur toutes matières relatives à la vie et intérêts du
CEPAMOQ.
Article 5.- Le Comité Scientifique se réunit une fois tous les trois ans, et en tant que ce
besoin, sur convocation de son Président ou à la demande de la moitié de ses membre.
Article 6.- Le Comité Scientifique comprend:
- Président - Un Enseignant de rang Magistral exerçant dans les domaines
d'activités du Centre;
- Vice-président : le Représentant des Partenaires scientifiques et techniques du
Centre désigné dans le cadre des conventions en vigueur:
- Membres : le Représentant du Ministre de l'Enseignement Supérieur
- un Représentant du Doyen de la Faculté des Sciences
- le Vice-Recteur chargé de l'Enseignement de l'Université de Douala;
- le Vice-Recteur chargé de la Recherche et de la Coopération l'Université de
Douala;
- le Directeur des Affaires Académiques et de la Coopération de l'Université de
Douala;
- trois Représentants des organismes et institutions scientifique internationaux
d'affiliation;
- le Coordonnateur du CEPAMOQ;
- les Chefs de Département de physique des Universités de Buéa Douala,
Dschang, Ngaoundéré et Yaoundé 1;
- deux enseignants permanents du CEPAMOQ de rang magistral choisis par leurs
pairs.
2) Le président du Comité Scientifique peut, sur proposition de la Coordination du
Centre et compte tenu des points inscrits à l'ordre du jour, inviter autre personnalité, en
raison de sa compétence, à participer aux travaux du comité avec voix consultative.
3) Les fonctions de membre du Comité Scientifique sont gratuites. Toutefois le
CEPAMOQ prend en charge les frais de participation des membres à ses sessions.

1001
4) Le Coordonnateur du CEPAMOQ assure les fonctions de Rapporteur des sessions
du Comité Scientifique.
CHAPITRE II: DE LA COORDINATION DU CENTRE
Article 7.- La Coordination du CEPAMOQ est chargée de l'administration et de
l'animation des activités du Centre et de toutes tes tâches déléguées par le Président
comité Scientifique. En particulier:
• elle prépare et élabore:
- le projet de budget du Centre
- les rapports de prévisions et de bilans d'activités pédagogiques et les
tableaux de synthèse correspondants par compilation, des cahiers de pré-
sence attribution et contrôle des charges des enseignants, justification et
sélection des vacataires externes, suivi de leurs activités ;
- le règlement intérieur du Centre dans la limite des règlements généraux de
l'Enseignement Supérieur;
• elle est chargée:
- du suivi de la coopération;
- de l'élaboration, de l'exécution et du suivi des programmes de recherche et
d'enseignement;
• elle examine les projets de coopération;
• elle assure la gestion académique des examens et autres évaluations des
connaissances;
• elle émet des avis sur le recrutement des enseignants permanents du CEPAMOQ;
Article 8.- La Coordination du CEPAMOQ est composée ainsi qu'il suit:
Président : le Coordonnateur du Centre;
Membres :
- les Enseignants permanents du CEPAMOQ;
- un Représentant des vacataires;
- le Chef de Service Financier de la Faculté des Sciences de l'Université de
Douala;
- le Chef de Service de la Recherche et de l'Information;
- le Chef de Bureau de la Scolarité;
- le Bibliothécaire;
- un Représentant des étudiants du CEPAMOQ;
- un Représentant du personnel non enseignant.
Article 9.- La Coordination du CEPAMOQ se réunit une fois par mois, et chaque fois que
cela est jugé nécessaire, sur convocation de son Président ou des deux tiers de ses
membres.
Article 10.-Elle ne peut valablement délibérer que si les deux tiers au ' moine de ses
membres sont présents. En cas d'égalité, la voix du Président est prépondérante.
Article 11.-1) Le Coordonnateur du Centre
• est chargé:
- de l'application des décisions prises par la Coordination;
- des relations avec le milieu socio-économique:
• veille:
- à l'assiduité et à la discipline des enseignants et des étudiants
- au bon fonctionnement dans les laboratoires et à la sécurité dans leur sein;
• rend compte au Président du Comité Scientifique;
• est le gardien du patrimoine du CEPAMOQ;
• représente le Centre auprès des divers partenaires techniques.
2) Le Coordonnateur du CEPAMOQ est nommé par Arrêté du Ministre de
l'Enseignement Supérieur, parmi les membres du Corps de l'Enseignement supérieur
1002
ayant un rang magistral, ou Habilité à Diriger des Recherches, dans l'un des domaines
de spécialité du Centre. Il doit jouir d'une bonne moralité et faire preuve de productivité
rayonnement scientifique. Il a rang et prérogatives de Chef de Départements
d'établissement universitaire.
3) En cas d'absence, d'indisponibilité ou d'empêchement majeur, l'intérim de
Coordonnateur est assuré par l'enseignant permanent du CEPAMOQ le plus ancien dans
le grade le plus élevé.
Article 12.- Le Chef de Service Financier de la Faculté des Sciences est chargé affaires
financières et matérielles du CEPAMOQ.
Article 13.-Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Recherche et de l'Information est chargé ;
 de la promotion et de la valorisation de ta recherche scientifique dans les
domaines de compétence de la CEPAMOQ
 de veiller aux rapports permanents et étroits entre le Centre et les autres
Institutions et Organismes nationaux et internationaux à caractère scientifique et
technique;
 des rapports avec les milieux de la communication;
 de la diffusion de l'information scientifique par des moyens appropriés;
 de l'étude du rendement des diplômés du CEPAMOQ dans leurs différentes
activités.
Article 14.-Placé sous l'autorité d'un Chef de Bureau, le Bureau de la scolarité est chargé
des problèmes relatifs à la scolarité du CEPAMOQ.
Article 15.-1) Placé sous l'autorité d'un Bibliothécaire, la Bibliothèque est chargée:
* de l'organisation des activités d'impression et de diffusion du matériel pédagogique;
* de rechercher et de mettre à la disposition du public intéressé but document
d'information scientifique propre aux domaines de formation dispensés.
4) le Bibliothécaire a rang et prérogative de chef de Bureau
TITRE III: ADMISSION DES ÉTUDIANTS ET ORGANISATION DES ACTIVITÉS
CHAPITRE 1: DE L'ADMISSION ET DU STATUT DES ÉTUDIANTS
Article 16.- 1) Le CEPAMOQ est ouvert aux étudiants titulaires d'une Maîtrise de
physique ou de tout autre titre équivalent.
2) A titre exceptionnel, un candidat titulaire d'un DEA ou d'un M.Cs avec
thèse ou tout autre titre équivalent peut être admis directement en deuxième années de
la formation doctorale.
Article 17.-1) L'admission au CEPAMOQ se fait sur concours ou étude du dossier par un
jury désigné par le Ministre de l'Enseignement Supérieur.
2) Ledit jury, présidé par une personnalité des ignée par le Ministre de
l'Enseignement Supérieur, est composé des membres principalement choisis parmi les
enseignants-chercheurs du CEPAMOQ.
3) Le nombre de places ouvertes est fixé tous les deux ans par le Ministre
de l'Enseignement Supérieur sur proposition de la Coordination.
Article 18.- L'admission au CEPAMOQ est prononcée par décision du Ministre de
l'Enseignement Supérieur.
Article 19.-1) Les candidats sélectionnés doivent s'acquitter des frais de scolarité en
vigueur dans l'Enseignement Supérieur. Leur admission définitive est prononcée après
l'acquittement complet des droits universitaires.
2) Les candidats admis bénéficient des mêmes droits que les étudiants de
l'Université de Douala et sont soumis aux mêmes obligations.
3) Le régime disciplinaire des étudiants du CEPAMOQ est fixé par les textes
régissant l'Université de Douala et le règlement intérieur du CEPAMOQ.

1003
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION DES ACTIVITÉS
Article 20.-L'organisation des activités d'études et de recherche au CEPAMOQ
dispositions générales applicables au cycle doctoral dans les Universités d'État
Article 21.- L'organisation des activités relève de la Coordination du Centre
* propose au Comité Scientifique les modalités d'organisation fonctionnement des
laboratoires;
iL est chargée:
- de la sélection des candidats en thèse Lorsqu'ils sont titulaires d'un DEA ou d'un
M. Se. avec thèse ;
- du suivi des doctorants;
- de l'étude des dossiers de soutenance;
- d'étudier les demandes des candidats à des séjours post doctoraux et les
demandes des divers séjours des chercheurs nationaux et internationaux;
- suit la coordination des activités académiques entre le corps enseignant du
CEPAMOQ et celui de la Faculté des Sciences;
- étudie tout problème soumis par le Ministre de l'Enseignement supérieur et/ou le
Recteur de l'Université de Douala et le Comité Scientifique.
CHAPITRE III : DES ENSEIGNANTS CHERCHEURS
Article 22.-1) Les enseignants-chercheurs du CEPAMOQ sont choisis sur la base des
critères d'excellence académique et/ou professionnelle.
2) Les enseignants vacataires intervenant au CEPAMOQ sont choisis sur la
base des mêmes critères que les enseignants permanents ainsi que leurs qualifications
professionnelles.
TITRE IV : DISPOSITIONS FINANCIÈRE
CHAPITRE 1 : DES RECETTES
Article 23.- Le CEPAMOQ bénéficie d'un régime financier spécial au sein de la faculté
des Sciences de l'Université de Douala. À ce titre, ce Centre dispose d'un budget propre
équilibré en recettes et en dépenses.
Article 24.-1) Les recettes du CEPAMOQ comprennent:
- les droits universitaires acquittés par les candidats retenus:
- Les subventions de l'État;
- Les ressources propres;
- les ressources diverses.
2) Les ressources diverses proviennent des dons, legs et contributions de
toutes natures.
3) Toutes les ressources sont enregistrées, collectées et/ou reçues par le
Chef de Service Financier qui tient, à cet effet, un registre spécial «CE-PAMOQ»
CHAPITRE II : DES DEPENSES
Article 25.- Les dépenses du CEPAMOQ comprennent:
- les dépenses de fonctionnement;
- les primes aux enseignants-chercheurs au titre des prestations pédagogiques ;
- les dépenses d'investissement;
- les dépenses au titre des œuvres universitaires et de l'assistance aux étudiants
CHAPITRE III : DE L’EXECUTION DU BUDGET
Article 26.-1) Le Doyen de la Faculté des Sciences est chargé de l'exécution du budget
du CEPAMOQ. A ce titre, il dispose des crédits et assure le recouvrement des droits et
des produits, ainsi que l'engagement et l'ordonnancement des dépenses.
2) Il délègue, conformément à la réglementation en vigueur, ses pouvoirs de
gestion dans ce domaine au Coordonnateur du CEPAMOQ qui lui rend compte des
opérations effectuées.

1004
3) Les liquidations par chèque font l'objet d'une triple signature du Doyen, du
Coordonnateur du CEPAMOQ et du Chef de Service Financier.
4) Une régie des recettes et des caisses d'avances peuvent être créées
pour les activités du CEPAMOQ, conformément aux dispositions législatives et
réglementaires en vigueur.
TITRE V : DISPOSITION FINALE
Article 27.- Le Recteur de l'Université de Douala, le Chef de la Division de la prospective
de la Recherche et de la Coopération et le Directeur du développement de
l'Enseignement Supérieur du Ministère de l'Enseignement supérieur le doyen de la
Faculté des Sciences et le Coordonnateur Centre de Physique atomique moléculaire
Optique Quantique de l'Université de Douala sont chargés, chacun en ce qui le concerne
de l'exécution du présent Arrêté, qui sera enregistré, publié selon la procédure d'urgence
et inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 17 décembre 1999

1005
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland
************ ************
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER
L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EDUCATION DEVELOPMENT
************ ************

Arrêté № 06/0131/MINESUP/DDES du 18 octobre 2006 portant ouverture de la


Faculté de Médecine et des sciences Pharmaceutiques de l'Université de Douala

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu Le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant, création d'Universités ;
Vu le décret n°2005/342 du 10 septembre 2005, modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Douala;
Vu le décret n°2005/344 du 10 septembre 2005 portant nomination des Recteurs et
du Vice-Chancellor dans les Universités d'État;
Vu le décret n°2005/348 du 10 septembre 2005 portant nomination des
Responsables des Universités d'État ;
Vu la circulaire n° 004/CAB/PM du 10 février 2000 relative li l'admission dans les
Écoles nationales de formation et au recrutement à la Fonction Publique;
Vu les recommandations du Comité ad hoc de réflexion sur l'ouverture de la filière
Médecine dans les Universités de Douala et de Buéa; Sur proposition du Recteur de
l'Université de Douala;
ARRÊTE :
er
Article 1 : (1) En application des dispositions du décret n° 93/030 du 19 janvier 1993,
portant Organisation Administrative et Académique de l'Université de Douala, il est ouvert
la Faculté dénommée: Faculté de Médecine et des Sciences-Pharmaceutiques (FMSP)
de l'Université de Douala.
(2) Seule la Filière Médecine sera opérationnelle à compter de la rentrée
académique 2006/2007.

1006
Article 2: La Faculté de Médecine et des Sciences pharmaceutiques (FMSP) a pour
mission de dispenser un enseignement universitaire pour la formation des cadres
supérieurs de la Santé (Médecins, Pharmaciens)
Elle peut participer également à la formation du personnel auxiliaire de la Santé à tous
les échelons.
Article 3: La Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques (FMSP) est
soumise aux dispositions générales des lois et décrets qui régissent les établissements
de l'Université de Douala.
Article 4: Le régime des études, des examens et des programmes d'enseignement fera
l'objet d'autres textes particuliers du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 5: Le recteur de l'université de Douala et le directeur du développement de
l'enseignement supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent arrêté qui sera publié partout ou besoin sera.

Yaoundé le 18 octobre 2006

1007
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER ED-
L'ENSEIGNEMENT UCATION DEVELOPEMENT
************ ************

Arrêté № 06/0130 /MINESUP/DDES du 18 octobre 2006 Portant ouverture de la


Faculté du Génie Industriel de l'Université de Douala

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°2005/342 du 10 septembre 2005 modifiant et complétant Certaines
dispositions du décret n°93/027 du. 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Douala ;
Vu le décret n°2605/344 du 10 septembre 2005 portant nomination des Recteurs et
du Vice-Chancellor dans les Universités d'État;
Vu le décret n°2005/348 du 10 septembre 2005 portant nomination des
Responsables des Universités d'État;
Vu la circulaire n°004/CAB/PM du 10 février 2000 relative à l'admission dans les
Écoles nationales de formation et au recrutement à la Fonction -Publique ;
Vu les recommandations du Comité ad hoc de réflexion sur l'ouverture de la Faculté
du Génie Industriel de l'Université de Douala; Sur proposition du Recteur de l'Université
de Douala ;
ARRÊTE:
er
Article 1 : En application des dispositions du décret n° 93/030 du 19 janvier 1993,
portant Organisation Administrative et Académique de l'Université de Douala, il est ouvert
la Faculté dénommée: «Faculté du Génie Industriel» (FGE) à compter de la rentrée
académique 2006/2007.
Article 2: (1) La Faculté du Génie Industriel a pour mission de dispenser un
enseignement universitaire en vue de la formation des Docteurs en Génie Industriel dans
les Filières suivantes:

1008
 Technologie de Construction Industrielle. ;
 Technologie Automobile;
 Robotique Industrielle;
 Pêche Industrielle;
 Hygiène, Sûreté et Sécurité Industrielle;
 Génie Civil ;
 Télécommunications et Techniques de l'Information.
(2) Des textes particuliers du Ministre de l'Enseignement Supérieur peuvent
créer d'autres filières en tant que de besoin sur proposition du Recteur de l'Université de
Douala,
Article 3: La Faculté du Génie Industriel est soumise aux dispositions générales des
lois et décrets qui régissent les établissements de l'Université de Douala.
Article 4: Le régime des études, des examens et des programmes d'enseignement fera
l'objet d'autres textes particuliers du Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Article 5: Le Recteur de l'Université de Douala et le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent arrêté qui sera publié partout où besoin sera.
Yaoundé le 18 octobre 2006

1009
Arrêté N°009/CAB/PR du 19 janvier 1993 Portant Organisation de l'Institut
Universitaire de Technologie de l'Université de Douala

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu l'arrêté n° 008/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant création d'Instituts Universitaires de
Technologie au sein des Universités ;
Vu le décret n°93/031 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux Instituts
Universitaires de Technologie ;
ARRETE :
TITRE I - DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 : L'Institut Universitaire de Technologie (IUT) de l'Université de DOUALA a pour
missions :
- de dispenser en formation initiale un enseignement moyen supérieur dans les domaines
des Techniques de Gestion et des Techniques Industrielles ;
- d'assurer la formation permanente dans les mêmes domaines qu'en formation initiale;
- de fournir aux entreprises ou administrations, des prestations de recherche appliquée,
de services ou de formation professionnelle dans les domaines techniques
correspondant à ses activités.
Article 2 : 1°) Les études à l'IUT de l'Université de Douala sont sanctionnées par le
DIPLOME UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE (DUT), et sont organisées par un texte
particulier du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
2°) En outre, l'IUT prépare au BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR
(BTS).
Article 3 : 1°) L'IUT entretient des relations nécessaires avec les milieux professionnels
dans le cadre des missions qui lui sont assignées. À cet effet, des commissions mixtes
peuvent être créées pour promouvoir ces relations et développer l'insertion de l'Institut
dans le milieu socio-professionnel.
2°) L'IUT peut développer les relations de coopération bilatérale ou
multilatérale avec des Institutions nationales ou étrangères dans les limites de la
réglementation en vigueur.
TITRE II - ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 4 : L'IUT de l'Université de DOUALA comprend les organes suivants :
- un Conseil de Direction ;
- une Direction ;
- un Conseil des Professeurs ;
- une Assemblée de l'Institut.
CHAPITRE : DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 5 : 1°) Le Conseil de Direction est composé ainsi qu'il suit :
- le Recteur de l'Université de Douala, Président ;
- le Vice-Recteur de l'Université de Douala, Vice-Président ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur au
Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur ;
1010
- le Directeur de l'IUT de l'Université de Douala ;
- le Représentant du Ministre chargé de l'Industrie et du Commerce ;
- le Président de la Chambre de Commerce et de l'Industrie ou son représentant ;
- trois Représentants des milieux professionnels désignés ès qualité ;
- le Représentants des enseignants permanents de l'IUT à raison d'un enseignant par
grade élu pour trois ans.
2°) Le Président du Conseil peut, compte tenu des questions inscrites à
l'ordre du jour, inviter toute autre personnalité en raison de sa compétence à participer
aux travaux du Conseil avec voix consultative.
Article 6 : 1°) Le Conseil de Direction se réunit deux fois par an, et chaque fois que cela
est jugé nécessaire, sur convocation de son Président.
2°) Il ne peut valablement délibérer que si les deux tiers (2/3) au moins des
membres sont présents.
3°) En cas de partage des voix, celle du Président est prépondérante.
Article 7 : Le Conseil de Direction a compétence consultative générale sur tout ce qui
touche aux intérêts de l'Institut, à son avenir et à sa place dans la nation. Il est
notamment chargé d'étudier et de promouvoir tout ce qui peut contribuer à améliorer la
formation dont l'Établissement a la charge.
À ce titre :
a) il émet un avis sur :
- les règlements intérieurs relatifs aux élèves dans la limite des règlements généraux de
l'Enseignement Supérieur ;
- la création des enseignements, le régime des études, leur organisation et leurs
programmes ;
- les besoins de recherche et d'équipement.
b) il examine :
- les sources de financement de l'Institut ;
- le projet de budget de l'Institut ;
- plus généralement toutes les questions intéressant l'Institut ou l'Université et qui lui sont
soumises par l'un de ses membres.
Article 8 : Les fonctions de membres du Conseil de Direction sont gratuites. Toutefois
l'institut prend en charge les frais de participation de ses membres à ses sessions. Les
modalités de prise en charge sont arrêtés par le Conseil d'Administration de l'Université.
CHAPITRE II – DE LA DIRECTION
Article 9 : La Direction de l'IUT comprend :
- les Divisions ;
- le Service des Affaires Générales ;
- le Service de la Documentation et de la Reprographie ;
- le Service de la Scolarité et de l'Orientation Professionnelle ;
- le Service de l'Intendance ;
- la Bibliothèque ;
- le Bureau du Courrier.
Article 10 : 1°) Sous l'autorité du Recteur de l'Université, la Direction de l'IUT est assurée
par un Directeur assisté d'un Directeur-Adjoint, nommés suivant la réglementation en
vigueur;
2°) Le Directeur-Adjoint remplace le Directeur en cas d'absence ou
d'empêchement ;
1011
3°) Le Directeur et le Directeur-Adjoint sont choisis parmi les membres du
Corps de l'Enseignement Supérieur.
Article 11 : le Directeur de l'Institut est chargé :
- de la police générale de l'Établissement ;
- de la gestion des crédits et des personnels de l'Institut ;
- de la préparation et de l'exécution des résolutions du Conseil de Direction ;
- de la présentation du rapport d'activités au Recteur de l'Université ;
- de la représentation de l'Établissement auprès du Recteur ;
- du suivi de la coopération.
Article 12 : Le Directeur-Adjoint, sous l'autorité du Directeur de l'Institut, est
particulièrement chargé de la coordination et de l'animation des activités pédagogiques.
À ce titre, il :
- suit l'exécution des programmes des enseignements, de la formation permanente et
des stages ;
- veille à l'assiduité des enseignants et des élèves ;
- supervise le Service de la Scolarité et de l'Orientation Professionnelle ;
- supervise le Service de la Documentation et de la Reprographie.
SECTION I – DES DIVISIONS
Article 13 : L'IUT de l'Université de DOUALA comporte deux divisions :
- la Division de la Formation Initiale ;
- la Division des Stages, de la Formation Permanente et des relations avec les milieux
professionnels.
Article 14 : La Division est dirigée par un Chef de Division nommé parmi les enseignants
de l'Institut assurant un service complet dans l'un des Départements. La durée de son
mandat est de trois (3) ans renouvelables.
Article 15 : Le Chef de Division :
- coordonne les activités de la Division ;
- prépare les rapports d'activité de la Division.
Article 16 : La Division de la Formation Initiale est chargée de l'organisation, de
l'animation et du suivi des activités de l'ensemble des Départements.
Article 17 : 1°) La Division des Stages, de la Formation Permanente et des Relations
avec les Milieux Professionnels est chargée de l'organisation, de l'animation et du suivi
des activités de stage, de la formation permanente et des relations avec les entreprises.
2°) Pour la programmation des enseignements au titre de la formation
permanente, la Division des Stages bénéficie de l'appui de la Division de la Formation
Initiale.
Article 18 : 1°) Le Département est une unité pédagogique et de recherche regroupant
l'ensemble des enseignements et des activités de recherche d'une spécialité donnée.
2°) Le Département peut comprendre des Laboratoires et/ou des Équipes de
Recherche dont l'organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par décision
du Recteur de l'Université.
Article 19 : 1°) Il est créé au sein de la Division de la Formation Initiale, les
Départements suivants :
- le Département de Gestion Comptable et Financière ;
- le Département des Techniques de Commercialisation ;
- le Département des Organisations et de Gestion Administrative;
- le Département d'Informatique ;
1012
- le Département de l'Hôtellerie et du Tourisme ;
- le Département des Techniques de Pêche ;
- le Département de Maintenance Industrielle ;
- le Département de Génie Civil ;
- le Département de Génie Électrique ;
- le Département de Génie Mécanique ;
- le Département des Enseignements Scientifiques de base ;
- le Département des Enseignements Généraux.
2°) La mise en place des divers Départements se fera de façon progressive
et compte tenu des besoins et des capacités d'accueil ;
3°) D'autres Départements peuvent être créés en tant que de besoin par
arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Recteur de
l'Université.
Article 20 : 1°) Le Département est dirigé par un Chef de Département et comprend une
Assemblée de Département.
2°) Le Chef de Département est nommé pour une période de trois (3) ans
renouvelable sur proposition du Recteur de l'Université par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur parmi les enseignants de rang magistral. En l'Absence d'un
enseignant de rang magistral, un Chargé de Cours peut être délégué dans les fonctions
de Chef de Département.
3°) Les Chefs de Division peuvent, cumulativement avec leurs fonctions
respectives, être nommés chefs de Département dans les conditions de l'alinéa 2 ci-
dessus.
Article 21 : le Chef de Département : - préside l'Assemblée du Département ;
- gère les crédits, moyens et locaux attribués au Département ;
- prépare les rapports d'activités du Département ;
- anime et supervise les activités d'enseignement et de recherche des enseignants
relevant du Département. À cet effet il veille notamment au choix des encadreurs des
projets et des Directeurs de Mémoires des élèves inscrits dans le Département ;
- organise les évaluations des élèves du Département ;
- prend, le cas échéant, des dispositions conservatoires en cas de défaillance constatée
d'un enseignant. Dans ce cas, il établit un procès-verbal de carence qu'il communique
au Chef de Division qui est tenu de le transmettre à la Direction de l'Institut.
Article 22 : l'Assemblée du Département est constituée de tous les enseignants du
Département.
Article 23 : l'Assemblé du Département émet un avis sur :
- les programmes du Département en matière de formation initiale, de formation
permanente et de recherche ;
- la création des enseignements et l'organisation des programmes de recherche ;
- le recrutement des enseignants ;
- l'avancement et la promotion des enseignants permanents.
Article 24 : Lorsque l'Assemblée du Département se réunit pour examiner des questions
individuelles relatives au recrutement, à l'affectation et à la carrière des enseignants, sa
formation ne comprend que les seuls enseignants d'un rang au moins égal à celui postulé
par l'intéressé.
Article 25 : 1°) L’Assemblée du Département se réunit au moins une fois par trimestre
sur convocation de son Président.

1013
2°) Elle peut aussi être convoquée à la demande de la moitié au moins de
ses membres sur un ordre du jour précis, notifié au moins quinze (15) jours à l'avance.
Article 26 : 1°) Le Laboratoire est dirigé par un Chef de Laboratoire.
2°) Le Chef de Laboratoire est désigné parmi les enseignants rattachés au
Laboratoire pour une période de trois (3) ans renouvelables, par le Directeur de l'Institut
et parmi les enseignants de rang magistral ou à défaut parmi les Chargés de Cours;
Article 27 : Le Chef de Laboratoire :
- détermine l'orientation de la recherche au sein du Laboratoire ; - représente le
Laboratoire ;
- établit le rapport d'activités du Laboratoire.
Article 28 : 1°) Il est créé au sein de la Division des Stages, de la Formation Permanente
et des Relations avec les Milieux Professionnels, les services suivants :
- le Service de la Formation Permanente ;
- le Service des Stages et des Relations avec les Milieux Professionnels ;
2°) Chaque Service est placé sous l'autorité d'un Chef de Service.
SECTION II - DES SERVICES
Article 29 :Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Affaires Générales est chargé de la gestion du personnel
administratif et de l'instruction des affaires générales.
À cet effet, il assure :
- l'instruction des affaires administratives ;
- l'exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative ;
- la gestion du personnel et de la Comptabilité-matières ;
- de la maintenance. Il comprend :
- le Bureau du Personnel ;
- le Bureau de la Comptabilité-Matières ;
- le Bureau des Activités Culturelles et Sportives ;
- le Bureau de la Maintenance ;
- l'Infirmerie en tant que de besoin.
Article 30 : 1°)Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Documentation et de la Reprographie est chargé de
l'organisation et de l'animation des activités d'impression et de diffusion des matériels
pédagogiques ;
2°) Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'impression ;
- le Bureau de la Diffusion;
Article 31 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Scolarité et de l'Orientation Professionnelle est chargé :
- de l'information et de l'orientation des candidats à l'inscription ;
- des inscriptions dans les différentes filières ;
- de la gestion des statistiques.
2°) Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'Orientation ;
- le Bureau de la Scolarité et des Statistiques.

1014
Article 32 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Intendance est chargé de l'instruction des affaires financières et
notamment :
- de la collecte et de l'exploitation de toutes les informations relatives à la préparation et à
l'exécution du budget de l'Institut;
- de la préparation des documents financiers relatifs à la gestion des crédits
d'investissement;
Il comprend :
- le Bureau du Budget et des mandatements ;
- le Bureau de la Solde.
Article 33: 1°) Placé sous l'autorité d'un Bibliothécaire en Chef, la Bibliothèque est
chargée de mettre à la disposition du public intéressé tout document d'information
scientifique propre aux filières de formation dispensées.
2°) Elle Comprend deux bureaux :
- le Bureau des Acquisitions ;
- le Bureau de la Gestion.
CHAPITRE III - DU CONSEIL DES PROFESSEURS
Article 34 : 1°) La composition du Conseil des Professeurs est fixée ainsi qu'il suit :
- le Directeur, ………………………………… Président ;
- le Directeur-Adjoint, …………………… Vice Président ;
- les Chefs de Divisions, ……………………….. Membre ;
- les Chefs de Départements, ………………….. Membre ;
- les Professeurs, ……………………………… Membre ;
- les Maîtres de Conférences, ………………….. Membre ;
- le Représentant des Chargés de Cours, ………. Membre ;
- le Représentant des Assistants, ………………. Membre ;
2°) Le Secrétariat du Conseil des Professeurs est assuré par la Direction de
l'Institut.
Article 35 : 1°) Le Conseil des Professeurs :
- émet un avis préalable sur la création d'enseignements, le régime des études, leur
organisation et les modalités de leur évaluation, les programmes, le recrutement et
l'avancement des membres du Corps enseignant ;
- suit la coordination des activités Scientifiques et Académiques entre le Corps
enseignant de l'Institut et celui des autres membres du Corps en enseignant ;
- suit la coordination des activités scientifiques et académiques entre le Corps enseignant
de l'Institut et celui des autres Établissements de l'Université.
2°) Il se réunit une fois par trimestre et tant que de besoin sur convocation
de son président.
3°) Les fonctions de membre du Conseil des Professeurs sont gratuites.
CHAPITRE IV - DE L'ASSEMBLEE DE L'INSTITUT
Article 36 : 1°) L'Assemblée de l'Institut est composée de :
- tous les enseignants permanents de l'Institut ;
- toute personnalité étrangère invitée à titre consultatif en raison de sa compétence;

1015
- deux représentants de l'Association des élèves de l'Institut qui participent avec voix
consultative aux travaux de l'Assemblée ;
- deux délégués du personnel administratif et technique.
2°) L'assemblée de l'Institut émet des vœux sur toutes les questions
intéressant la vie de l'Institut.
3°) L'Assemblée de l'Institut se réunit une fois par trimestre et chaque fois
que cela est jugé nécessaire. Elle est convoquée et présidée par le Directeur de l'Institut.
TITRE III - DU CORPS ENSEIGNANT
Article 37 : 1°) Le Corps Enseignant de l'IUT comprend des enseignants relevant du
Corps de l'Enseignement Supérieur et classés dans l'un des grades suivants :
- Professeur ;
- Maître de Conférences ;
- Chargé de Cours ;
- Assistant.
2°) Il peut être fait appel à des professeurs techniques recrutés sur contrat
dont les modalités sont fixées par le Conseil d'Administration de l'Université.
3°) Il peut être également fait appel à des enseignants associés ou
vacataires dans les conditions prévues par le statut des Institutions Universitaires.
Article 38 : 1°) En cas de besoin, les enseignants en poste dans les Établissements des
Institutions Universitaires peuvent être affectés à l'IUT par décision du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur sur proposition des Chefs des Institutions Universitaires
intéressés. Inversement les enseignants en poste à l'IUT peuvent être affectés dans les
Établissements des Instituts Universitaires dans les mêmes conditions que ci-dessus.
2°) Le recrutement des candidats fonctionnaires ou agents de l'État relevant
d'autres départements ministériels se fait conformément aux règles académiques en
accord avec les départements ministériels intéressés.
TITRE IV - REGIME ET ORGANISATION DES ETUDES
Article 39 : 1°) L'entrée à l'IUT est sélective.
2°) Le nombre des places offertes ainsi que les conditions d'admission et les
titres requis en fonction des spécialités sont fixés par décision du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE I -- DE LA FORMATION INITIALE
Article 40 : La durée des études conduisant aux différents diplômes délivrés par l'Institut
Universitaire de Technologie et les modalités de la sanction de celles-ci sont fixées par
un texte particulier.
Article 41 : L'organisation et le système d'évaluation des enseignements dispensés dans
le cadre de la formation initiale sont fixés par Arrêté du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE II - DE LA FORMATION PERMANENTE
Article 42 : La formation permanente s'adresse :
- aux candidats individuels sur leur demande ;
- aux candidats présentés par les entreprises privées, les entreprises et les
administrations publiques.
Article 43 : 1) Dans le cadre de la formation permanente, l'IUT assure la remise à niveau
des connaissances techniques et professionnelles adaptées aux besoins des utilisateurs.

1016
2°) Dans ce contexte des programmes spécifiques peuvent être mis sur pied
en vue de la préparation du BTS.

TITRE V - DU REGIME DISCIPLINAIRE DES ELEVES


Article 44 : Le régime disciplinaire des élèves de l'IUT est celui fixé par les statuts
généraux de l'Enseignement Supérieur et du règlement intérieur de l'Institut.
TITRE VI - DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 45 : Les élèves ayant commencé un cycle de préparation au Brevet de
Technicien Supérieur placés sous l'égide de l'Université de DOUALA, achèvent le cycle
d'études du BTS dans le cadre de l'Institut Universitaire de Technologie dans les
conditions prévues par les textes régissant ces sections de Brevet de Technicien
Supérieur.
Article 46 : Des Arrêtés du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, fixeront en tant
que de besoin, les modalités d'application du présent Arrêté.
Article 47 : Le Ministre de l'enseignement Supérieur et le Recteur de l'Université de
Douala sont chargés de l'exécution du présent Arrêté qui sera enregistré, communiqué
partout où besoin sera et publié au Journal Officiel en Français et en Anglais.

Yaoundé, le 19 janvier 1993

1017
Arrêté N°0042/MINESUP /DDES/ du 23 septembre 1998 Portant modification de
l'Arrêté n°005/MINESUP/F120 du 28 janvier 1998 fixant les domaines de formations
et les conditions d'admission à l'Institut Universitaire de Technologie de
l'Université de Douala

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°96/235 du 09 octobre 1996 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités ;
VU le décret n°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Douala ;
Vu l'arrêté n°008/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant création d'Instituts Universitaires
de Technologie au sein des Universités ;
Vu le décret n° 093/031 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes
applicables aux Instituts Universitaire de Technologie ;
Vu l'arrêté n°009/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant organisation de l'Institut
Universitaire de Technologie au sein de l'Université de Douala ;
ARRETE :
Article 1 (unique) : Pour le compte de l'année académique 1998/1999, le chapitre II de
l'arrêté n°005/MINESUP/F120 du 28 janvier 1993 fixant les domaines de formations et les
conditions d'admission à l'Institut Universitaire de Technologie de l'Université de Douala
est modifié ainsi qu'il suit :
CHAPITRE II : DU CONCOURS D'ENTREE EN PREMIERE ANNEE
Article 8 (nouveau) : Le concours comporte deux parties :
a) un examen écrit comptant pour 60 points ;
b) un examen du dossier scolaire dont les critères portent sur les résultats
scolaires, le taux de redoublement et l'âge, comptant pour 40 points.
Article 10 (nouveau) : Les résultats du concours d'entrée à l'IUT de Douala sont
proclamés sur la base d'épreuves écrites, d'une part et, sur l'examen du dossier scolaire
du candidat d'autre part.
Article 11 (nouveau) : Conformément aux dispositions de l'article 10 ci-dessus, le jury
dresse par ordre de mérite, par spécialité et par type de formation, les listes des
candidats admis au concours.
Article 17 (nouveau) : Le Directeur du Développement de l'enseignement Supérieur et le
Recteur de l'Université de Douala sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré et publié au Journal Officiel en Français
et en Anglais, et partout où besoin sera./-
LE RESTE SANS CHANGEMENT
Yaoundé, le 23 septembre 1998
Le ministre de l’Enseignement Supérieur
ATANGANA MEBARA
1018
RÉPUBLIQUE UNIE DU CAMEROUN PAIX- TRAVAIL- PATRIE

Arrêté № 261/CAB/PR du 10 août 1979 portant création et organisation de l'École


Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales du Centre Universitaire de
Douala

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,

Vu la Constitution du 2 juin 1972, modifiée par les lois n° 375/1 du 9 mai 1975 et n°
79/02 du 29 juin 1979 ;
Vu le Décret n° 77/108 du 28 avril 1977, portant création et organisation, des Centres
Universitaires et fixant des dispositions communes à toutes les Institutions Universitaires;
Vu les recommandations du Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique et Technique en date du 22 Décembre 1974,
ARRÊTE :
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- Il est créé, dans le cadre du Centre universitaire de Douala un Établissement
dénommé École Supérieure des Sciences économiques et commerciale (ESSEC).
Article 2.- L'ESSEC a pour mission d'assurer l'enseignement supérieur économique,
commercial et comptable, de favoriser la recherche scientifique dans le domaine de la
gestion, d'organiser des cycles de formation professionnelle complémentaire destinés
principalement aux gestionnaires et d'animer des activités d'appui au développement, en
en particulier sous la forme de services de consultants.
Article 3.-1) L'ESSEC prépare aux diplômes suivants:
- Brevet d'Études Commerciales Générales (BECG)
- Diplôme d'Études Supérieures de Commerce (DESC)
2) La durée des études du BECG et DESC est respectivement de 2 et 4 ans
après le concours d'entrée pour les titulaires du : Baccalauréat de l'enseignement
secondaire dans les séries A, B, C, D, G.
- General Certificat of Éducation Advanced Level dans les matières à déterminer
par le ministre de l'Éducation Nationale
- D'un titre étranger reconnu équivalent par le ministre de l'éducation Nationale.
Article 4 : L'ESSEC est soumis aux dispositions générales des textes qui régissent les
établissements du Centre Universitaire de Douala.
TITRE II: ORGANES ET FONCTIONNEMENT
Article 5:- L'École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciale comporte un
Conseil de direction, un Conseil de professeurs, une Assemblée de l'école
Article 6 : Le Conseil de direction est présidé par le Directeur Général centre
Universitaire de Douala.
1) Il se réunit en session ordinaire deux fois par an et chaque fois que cela est jugé
nécessaire, sur convocation du Directeur Général du Centre Universitaire de Douala.
2) La composition et les attributions du Comité de direction sont fixées par arrêté du
Ministre de l'Éducation Nationale.

1019
Article 7.- (1) Le Conseil des professeurs est composé du Directeur, du Directeur-
Adjoint, des Chefs de divisions, des Chefs de départements, des professeurs, des
maîtres de Conférences et par département du chargé de Cours le plus ancien.
2) Le Conseil des professeurs émet un avis préalable en ce qui concerne les
créations d'enseignements, le régime et l'organisation
Les études ainsi que le recrutement et l'avancement des membres du corps
enseignant
3) Il examine le projet de budget de l'École
4) Il connaît des questions disciplinaires conformément aux dispositions
générales régissant le Centre Universitaire de Douala.
5) Il assure les liaisons scientifiques et académiques entre le corps
enseignant et ceux des autres établissements du Centre Universitaire de Douala.
6) Le Conseil de professeurs se réunit au moins une fois par mois et chaque
fois que cela est jugé nécessaire. Il est convoqué et présidé par Directeur de l'École
Article 8.- (1) L'Assemblée de l'École réunit tous les enseignants permanents de l'École.
2) Le Directeur peut en cas de besoin et à titre consultatif faire appel à toute
personnalité étrangère en raison de sa compétence
3) Les représentants des étudiants élus à raison de un par cycle d'études
assistent avec voix consultative aux travaux du comité, pédagogique, hormis les
questions relatives à la sanction des études et au corps enseignant
4) L'Assemblée de l'École émet les vœux sur toutes les questions
intéressant la vie de l'École.
Au début de chaque année académique, le Directeur présente un rapport sur la vie et
l'évolution générale de l'École.
5) L'Assemblée de l'École se réunit en session ordinaire une fois par
trimestre, et chaque fois que cela est jugé nécessaire. Il est convoqué et présidé par le
Directeur de l'École.
TITRE III : ADMINISTRATION
Article 9.- Sous l'autorité du Directeur Général du Centre universitaire de Douala
l'administration et la police de l'École supérieure des supérieure des sciences
économiques et commerciales sont assurées par un directeur nommé par décret du
Président de la République et ayant rang et prérogatives de Directeur de l'Administration
Centrale.
Le Directeur est assisté d'un Directeur-Adjoint chargé des études nommé par arrêté du
Premier Ministre, ayant rang et prérogatives de Directeur-Adjoint de l'Administration
Centrale.
Article 10.- La Direction de l'École Supérieure des Sciences Économiques et
commerciales comporte un Secrétariat général et une Intendance.
Article 11.- Les départements sont créés par arrêté du Ministre de l'Éducation Nationale
sur proposition du Conseil d'Administration du Centre Universitaire de Douala.
Article 12. - Les Chefs de département sont nommés par arrêté du Ministre de
l'Éducation Nationale sur proposition du Directeur général du Centre universitaire de
Douala et autant que possible suivant la règle de sécurité
Article 13.- Les conditions de travail des Chefs de département sont arrêtées par un
règlement intérieur approuvé par le Ministre de l'Éducation Nationale.
TITRE IV : CORPS ENSEIGNANT
Article 14.-1) Le corps enseignant de l'École comprend des enseignants ; professeurs,
maîtres de conférences, chargés de cours, assistant

1020
2) Il peut être fait appel à des enseignants associés ou vacataires dans les conditions
prévues par le statut de l'Université.
Article 15. - Les enseignants permanents sont soumis aux dispositions du statut du
corps de l'Enseignement Supérieur.
TITRE V : DISPOSITIONS FINALES
Article 16.- A titre transitoire, les étudiants ayant commencé un cycle d'études à l’IAB de
Douala ont la possibilité d'achever leur cycle d'étude dans le cadre de l'École Supérieure
des Sciences Économiques commerciales au cours de la première année de
fonctionnement de l'École, dans les conditions prévues par les textes-régissant l’IAE
Article 17 : Un cycle-de Brevet de Technicien. Supérieur (BTS) de comptabilité et
gestion fonctionne au sein de l'ESSEC
Article 18 : Un arrêté du Ministre de l'Éducation Nationale fixe les droits et obligations
des Élèves des divers cycles fonctionnant à l'ESSEC.
Article 19 - Des arrêtés du Ministre de l'Éducation Nationale fixeront en tant que de
besoin, les modalités d'application du présent arrêté.
Article 20- Pour compter de la date de signature du présent arrêté sont et demeurent
abrogées toutes dispositions portant création et organisation de l'institution
d'Administration des Entreprises (IEA) notamment les arrêtés
№48/B1/645/MINEDUC/DES du 27 août 1971 et n° 3/В1/645/ MINEDUC/DES du janvier
1974.
Article 21.- Le Ministre de l'Éducation Nationale est chargé de l'exécution du présent
arrêté qui sera enregistré, communiqué partout où besoin sera et publié au Journal
Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 10 août 1979
Le Président de la République
(e) AHMADOU AHIDJO

1021
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Arrêté № 541/Cab/PR du 28 septembre 1990 portant réorganisation de l'École


Normale Supérieure d'Enseignement Technique du Centre Universitaire de Douala

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le Décret n°77/108 du 28 avril 1977 portant création et organisation des Centres
Universitaires et fixant les dispositions communes à toutes les Institutions Universitaires ;
Vu le Décret n°88/1487 du 7 octobre 1988 portant réorganisation des Centres
Universitaires et fixant les dispositions communes applicables à toutes les Institutions
Universitaires ;
Vu l'arrêté n°260/CAB/PR du 10 août 1979 portant création et fixant le statut de
l'École normale supérieure de l'enseignement technique du centre Universitaire de
Douala ;
ARRÊTE:
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er : Il est créé, au Centre Universitaire de Douala (CUD) un établissement
dénommé École supérieure d'enseignement technique (EN-SET).
Article 2 : L'ENSET a pour mission d'assurer :
- la formation initiale des Professeurs de l'Enseignement secondaire Technique ;
- la promotion de la recherche scientifique, technique et pédagogique ainsi que la
valorisation de ses résultats ;
- l'appui au développement ;
- le recyclage et le perfectionnement du personnel y compris des professeurs nommés
aux fonctions d'inspecteur de l'enseignement secondaire technique.
Article 3 : L'ENSET prépare aux diplômes suivants :
- diplôme de professeur d'enseignement technique de premier grade (Dl-PETI);
- diplôme de professeur d'enseignement technique de deuxième grade (DIPETII).
Article 4 : En tant que de besoin, l'ENSET peut être dotée de structures annexes
d'enseignement, de recherche ou d'application créées et organisées par des textes
particuliers.
Article 5 : Les personnels de l'ENSET se composent de fonctionnaires, d'agents de l'État
et de contractuels de l'administration.
Les usagers de l'Établissement sont les élèves régulièrement inscrits, les personnes
bénéficiant de la formation continue.
Article 6:1. L'ENSET peut entretenir des relations avec le milieu socioprofessionnel dans
te cadre des missions qui lui sont assignées ;
2. L'ENSET peut développer des accords-de coopération bilatérale ou
multilatérale avec des institutions nationales ou étrangères dans les limites de la
réglementation en vigueur.
TITRE II : ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 7 : L'ENSET comprend les organes suivants :
- un conseil de direction ;
- une direction ;
- un conseil de professeurs ;
- une assemblée de l'école.
CHAPITRE I : DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 8 : 1. Le conseil de direction est composé ainsi qu'il suit :
Président ; le Directeur Général du CUD ;
1022
Vice-président : le directeur général adjoint du CUD ;
Membres :
- l'inspecteur général chargé de l'enseignement supérieur ;
- le directeur de l'Enseignement supérieur ;
- le directeur de l'ENSET ;
- le directeur adjoint de l'ENSET ;
- l'inspecteur général de pédagogie pour l'enseignement technique au ministère de
l'Éducation ;
- le directeur de l'enseignement technique et professionnel au ministère de l'Éducation
nationale ;
- le représentant du ministre chargé de la Fonction publique ;
- le représentant du ministre chargé de l'industrie ;
- le représentant du ministre chargé du travail ;
- le représentant du ministre chargé des Finances ;
- les chefs de division de l'ENSET ;
- les chefs de département de l'ENSET ;
- les représentants des enseignants permanents de l'ENSET à raison d'un enseignant
par grade ; ils sont élus pour 3 (trois) ans par le corps enseignant de l'Établissement ;
- un représentant de la chambre de commerce ;
- un représentant de la chambre d'agriculture ;
- un représentant du syndicat des industriels du Cameroun (SYNDUS-TRICAM) ;
- un représentant du groupement des industriels du Cameroun (GICAM) ;
- un représentant du groupement des petites et moyennes entreprises ;
- un représentant de l'ordre des experts comptables du Cameroun ;
- un représentant de l'association des élèves de l'ENSET ;
- un représentant des personnels administratifs, techniques, ouvriers et de service de
l'ENSET.
2. Le président du Conseil peut, compte tenu des questions inscrites à
l'ordre du jour, inviter toutes autres personnalités en raison de leurs compétences à
participer aux travaux du Conseil avec voix consultative.
3. Le secrétariat du Conseil est assuré par la Direction de l'ENSET.
Article 9 : 1. Le conseil de direction se réunit une fois par an, et chaque fois que cela est
jugé nécessaire, sur convocation de son Président.
2. Il ne peut valablement délibérer que si les deux tiers (2/3) au moins des
membres sont présents. En cas de partage de voix, celle du président est prépondérante.
Article 10 : Le Conseil de Direction a compétence consultative générale sur tout ce qui
touche aux intérêts de l'École, à son avenir et à sa place dans la nation. Il est notamment
chargé d'étudier et de promouvoir tout ce qui peut contribuer à améliorer la formation
dont l'établissement a la charge.
À ce titre :
a) il émet un avis sur :
- les règlements intérieurs relatifs aux élèves dans la limite des règlements généraux de
l'enseignement supérieur ;
- la création des enseignements, le régime des études, leur organisation et leur
programme ;
- les problèmes de recherche et d'équipement ;
b) Il examine
- le projet de budget de l'École ;
- toutes les questions intéressant l'École ou le CUD et qui lui sont soumises par l'un de
ses membres.

1023
Article 11 : Les fonctions de membre du conseil de direction sont gratuites. Toutefois,
l'École prend en charge les frais de participation de ses membres à ses sessions.
CHAPITRE II : DE LA DIRECTION
Article 12 : La Direction de l'École comprend :
- les divisions ;
- le secrétariat général ;
- le service de la documentation et de la reproduction ;
- le service de la scolarité ;
- le service de l'administration centrale ;
- le service de l'intendance ;
- le service de la maintenance.
Article 13 :1.La direction de L'ENSET est assurée par un directeur nommé par Décret
parmi les membres du corps de l'enseignement supérieur. Il a rang et prérogatives de
directeur de l'administration centrale et relève hiérarchiquement du directeur général du
CUD.
2. Le Directeur est assisté d'un directeur adjoint nommé par arrêté prési-
dentiel parmi les membres du corps de l'enseignement supérieur. Il a rang et
prérogatives de directeur adjoint de l'administration centrale.
Article 14 : Le directeur de l'école est chargé :
- de la police générale de l'Établissement ;
- de la coordination et de la supervision de l'ensemble des services ;
- de la représentation de l'Établissement et des Enseignants ;
- de la préparation et de l'exécution des résolutions du conseil de direction ;
- de la présentation du rapport d'activité du directeur général du CUD.
Article 15 :1. Le directeur-adjoint, sous l'autorité du directeur de l'école est
particulièrement chargé de la coordination et de l'animation des activités pédagogiques.
À ce titre, il :
- suit l'exécution des programmes des enseignements, de formation continue et des
stages ;
- veille à la régularité des enseignants et à l'assiduité des élèves ; '
- supervise le service de la scolarité.
2. Il remplace le directeur en cas d'absence ou d'empêchement.
Article 16 : 1. Sous la supervision du directeur, le service de la documentation et de la
reproduction est chargé de la promotion de la culture et de la diffusion de l'information
scientifique, technique et pédagogique.
2. Il est organisé en bureaux et comprend :
- le bureau de la documentation ;
- le bureau de la reproduction.
Article 17 : 1. Le service de la Scolarité est chargé des problèmes relatifs à la scolarité,
à la gestion des élèves et aux examens.
2. Il est organisé en bureaux et comprend :
- le bureau de la statistique et du fichier scolaire ;
- le bureau des enseignements et des examens.
Article 18 : 1. Le Service de la documentation et de la reproduction et celui de la
scolarité sont chacun placés sous l'autorité d'un chef de service ayant rang et
prérogatives de chef de service de l'administration centrale.
2. chaque bureau de ces services est sous l'autorité d'un chef de bureau
ayant rang et prérogatives de chef de bureau de l'administration centrale.
SECTION I : DES DIVISIONS
Article 19:1. L'ENSET comporte trois divisions :
- la division des techniques de gestion ;
1024
- la division des techniques industrielles ;
- la division des stages et de la formation continue.
2. chaque division comporte un conseil de division.
3. d'autres divisions peuvent être créées par arrêté du ministre chargé de
l'enseignement supérieur, sur proposition du directeur général du CUD.
Article 20 : Le Conseil de division :
a) propose au Conseil de Direction de l'École les orientations des politiques de
formation, de recherche, de documentation scientifique et technique ;
b) émet un avis sur :
- le recrutement et la carrière des enseignants de la division ;
- les programmes de formation initiale et continue.
c) assure la liaison entre l'enseignement et la recherche ;
d) prépare les mesures de nature à permettre la mise en œuvre de l'orientation des
élèves ;
e) se prononce sur l'orientation des élèves vers les différentes spécialités de la
division ;
f) examine les rapports d'activité de ses différentes entités.
Article 21 : Le conseil de division est constitué :
- de tous les chefs de département de la division ;
- d'un représentant du corps enseignant de la division par grade ; il est élu pour un
mandat de trois (03) ans ;
- trois représentants des élèves de la division élus pour un an.
Le chef de division peut, compte tenu des Questions inscrites à l'ordre du jour, inviter
toutes personnalités en raison de leurs, compétences à participer aux travaux du conseil
de division avec voix consultative.
Article 22 : Lorsque le conseil de division se réunit pour examiner des questions
individuelles relatives au recrutement, à l'affection et à la carrière des enseignants, sa
formation ne comprend que les seuls représentants des enseignants d'un rang au moins
égal à celui postulé par l'intéressé.
Article 23 : Le conseil de division se réunit au moins une fois par semestre sur
convocation de son président. Il peut aussi être convoqué à la demande de la moitié de
ses membres sur un ordre du jour précis notifié au moins quinze (15) jours à l'avance.
Article 24 : Tout enseignant n'est électeur ou éligible dans une division que s'il appartient
à un des départements de celle-ci.
Article 25 : Les élections au conseil de division sont régies par les mêmes textes que
ceux régissant celles :
- des enseignants au conseil d'administration au CUD ;
- des Élèves dans l'Association des Élèves de l'ENSET.
Article 26 : 1. La division est dirigée par un chef de division.
2. Le chef de division ayant rang et prérogatives de sous-directeur de
l'administration centrale, est nommé parmi les enseignants de rang magistral ou à défaut
parmi les chargés de cours assurant un service complet dans l'un des départements de
la division. La durée de son mandat est de 03 (trois) ans renouvelable.
3. Le chef de division de la division des stages et de la formation continue
est nommé dans les conditions de l'alinéa 2 du présent article parmi les enseignants de
l'une des deux autres divisions.
Article 27 : Le chef de division :
- assiste aux réunions du Conseil de direction de l'École ;
- préside le Conseil de division ;
- assure la gestion des crédits alloués à sa division ;
- organise les examens dans les différentes spécialités de sa division ;
1025
- répartit entre les différentes entités de sa division les locaux qui lui sont affectés ;
- prépare annuellement le rapport d'activité de sa division.
Article 28 : La Division des Techniques de gestion est chargée de l'organisation, de
d'animation et du suivi des activités de l'ensemble des départements spécialisés dans la
gestion et ceux dispensant des enseignements des sciences humaines.
Article 29 : La division des techniques industrielles est chargée de l'organisation, de
l'animation et du suivi des activités de l'ensemble des départements spécialisés dans la
gestion et ceux dispensant des enseignements scientifiques.
Article 30 : La division des stages et de la formation continue est chargée de
l'organisation, de l'animation et du suivi des activités de stages, de formation continue et
recyclage.
Article 31 : 1. Le Département est une unité pédagogique et de recherche regroupant
l'ensemble des enseignements et des activités de recherche d'une spécialité donnée.
2. Le département comprend des laboratoires dont l'organisation et les
modalités de fonctionnement sont fixées par décision du directeur général du CUD.
Article 32 : 1. Il est créé au sein des Divisions les départements suivants :
a) dans la division des techniques de gestion :
- le département des techniques administratives (TA) ;
- le département des sciences et techniques économiques de gestion (STEG);
- le département des sciences de l'éducation (SE) ;
b) dans la division des techniques industrielles :
- le département de génie civil (GC) ;
- le département de génie chimique (GCH) ;
- le département de génie forestier (GF) ;
- le Département de Génie Électrique (GE) ;
- le département de génie mécanique (GM) ;
- le département des enseignants scientifiques de base (ES).
2. d'autres départements peuvent être crées par arrêté du ministre
chargé de l'enseignement supérieur sur proposition du directeur général du CUD.
Article 33 : 1. Le département des sciences de l'éducation couvre dans les deux
divisions outre les enseignements de sa discipline, les langues et les sciences humaines.
2. Le département des enseignements scientifiques de base couvre dans
les deux divisions fa formation fondamentale en mathématique, physique et informatique.
3. Les autres départements techniques couvrent les enseignements spé-
cifiques relatifs à la discipline.
Article 34 : 1. Le département est dirigé par un chef de département et comprend une
assemblée de département.
2. Le chef de département est élu par le corps enseignant du département
et nommé pour une période de trois (3) ans renouvelable par le ministre chargé de
l'enseignement supérieur parmi les enseignants de rang magistral ou à défaut par les
chargés de cours assurant un service complet dans ce département. Il a rang de
prérogatives de chef de service de l'administration centrale.
3. Les chefs de division peuvent être, cumulativement avec leurs fonctions
respectives, être nommés chef de département dans les conditions de l'alinéa ci-dessus.
4. A défaut de candidat, le chef de division concerné assume es-qualité les
fonctions de chef de département.
Article 35 : chef de département :
- préside à l'Assemblée du Département ;
- gère les crédits, moyens et locaux attribués au département ;
- prépare annuellement le rapport d'activité du département ;

1026
- anime et supervise les activités d'enseignement et de recherche des enseignants
relevant du département ; il veille notamment au choix des encadreurs des projets et
des directeurs de mémoires des élèves inscrits dans le département ;
- prend, le cas échéant, des dispositions conservatoires en cas de défaillance constatée
d'un Enseignant. Dans ce cas, il établit un procès-verbal de carence qu'il communique
au chef de division qui est tenu de le transmettre à la direction de l'École.
Article 36 : L'assemblée du département émet un avis sur la politique du département en
matière de formation initiale, formation continue et de recherche.
Article 37 : L'assemblée du département est constituée de :
- tous les enseignants du département ;
- deux (2) représentants des élèves du département élus pour une durée d'un (01) an ;
l'élection de ces représentants est régie par le même texte que celui régissant les
élections des élèves dans l'association des élèves de l'ENSET.
Article 38 : Lorsque l'assemblée de Département se réunit pour examiner des questions
individuelles relatives au recrutement, à l'affectation et à la carrière des enseignants, sa
formation ne comprend que les seuls enseignants d'un rang au moins égal à celui postulé
par l'intéressé.
Article 39 : L'assemblée du département se réunit au moins une fois par trimestre sur
convocation de son président. Elle peut aussi être convoquée à la demande de la moitié
au moins de ses membres sur un ordre du jour précis, notifié au moins quinze jours (15)
à l'avance.
Article 40: 1. Le laboratoire est dirigé par un chef de laboratoire.
2. Le chef de laboratoire est nommé parmi les enseignants rattachés au
laboratoire par le ministre chargé de l'Enseignement supérieur sur proposition du
directeur général du CUD. Il a rang et prérogatives de chef de service-adjoint de
l'administration centrale.
Article 41 : Le chef de laboratoire :
- détermine l'orientation de la recherche ;
- représente le laboratoire ;
- établit le rapport d'activité du laboratoire.
Article 42 : Le rattachement initial d'un enseignant à un laboratoire est prononcé par le
chef de division en conformité avec la qualification de l'intéressé.
Toute modification de rattachement est prononcée par le chef de division après accord
de l'intéressé et après consultation des départements et laboratoires concernées.
SECTION II : DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
Article 43 : 1. Placé sous l'autorité d'un secrétariat général, nommé suivant
réglementation en vigueur, le secrétariat général est chargé de :
- l'Instruction des affaires administratives et financières ;
- l'exécution des décisions prises par le directeur en matière administrative et financière ;
- la coordination des activités des services qu'il anime ;
- la gestion du personnel administratif, du courrier et de la comptabilité matières, ou de
toute autre mission à lui confiée par le directeur.
Il reçoit à cet effet délégation de pouvoir.
2. Le secrétariat général a rang et prérogative de sous-directeur de l'administration
centrale.
Article 44 : Le secrétariat général comprend :
- le service de l'administration centrale ;
- le service de l'intendance ;
- le service de la maintenance ;
- le bureau du courrier et des archives ;
- l'infirmerie.
1027
Article 45 : 1. Le service de l'administration centrale est chargé de la gestion du
personnel administratif, de l'instruction des affaires administratives.
2. Il comprend :
- le bureau du personnel ;
- le bureau des activités culturelles et Sportives.
Article 46 : 1. Le service de l'administration centrale est placé sous l'autorité d'un chef
de service ayant rang et prérogatives de chef de service de l'administration centrale.
2. Les bureaux rattachés à ce service sont sous l'autorité de chefs de bureau ayant rang
et prérogatives de chef de bureau de l'administration centrale.
Article 47 : 1. Le service de l'intendance est chargé de l'instruction des affaires
financières et notamment :
- de la collecte et de l'exploitation de toutes les informations relatives à la préparation et à
l'exécution du budget de l'École ;
- de la préparation des documents financiers relatifs à la gestion des crédits
d'investissements ;
- de la tenue des fiches de crédits.
2. Il comprend :
- le bureau du budget ;
- le bureau des mandatements ;
- le bureau de la solde.
3. En cas de besoin, un Économe peut être nommé.
Article 48 : 1. Le service de l'intendance est placé sous l'autorité d'un intendant ayant
rang et prérogatives de chef de service de l'administration centrale.
2. Les bureaux rattachés à ce service sont sous l'autorité des chefs de
bureaux ayant rang et prérogatives de chef de bureau de l'administration centrale.
Article 49 : 1. Le service de la maintenance est chargé de la bonne tenue des espaces
extérieurs, des bâtiments, des installations sanitaires, électriques et frigorifiques, de tout
équipement de l'École.
La maintenance des appareils didactiques se fait sous la responsabilité directe du chef
de département concerné.
2. Il est placé sous l'autorité d'un ingénieur, ou à défaut d'un technicien
supérieur ayant rang et prérogatives de chef de service de l'administration centrale.
Article 50 : Le Bureau du courrier et des archives est sous l'autorité d'un chef de bureau
ayant rang et prérogatives de chef de bureau de l'administration centrale.
CHAPITRE III : DU CONSEIL DES PROFESSEURS
Article 51 : 1. La composition du conseil des professeurs est fixée ainsi qu'il suit :
Président : le directeur ;
Vice-président : le directeur-adjoint ;
Membres :
- les chefs de division ;
- les chefs de département ;
- les maîtres de conférence ;
- le représentant des chargés de cours ;
- le représentant des assistants.
2. Le Secrétariat du Conseil des Professeurs est assuré par le Secrétariat
Général de l'École
Article 52 :1. Le Conseil des Professeurs :
- émet un avis préalable sur les créations d'enseignements, le régime des études, leur
organisation et leur évaluation, les programmes ainsi que le recrutement et
l'avancement des membres du corps enseignant ;
- examine le projet de budget de l'École ;
1028
- connaît les questions disciplinaires conformément aux dispositions générales régissant
le CUD ;
- assure la coordination des activités scientifiques et académiques entre le corps
enseignant de l'École et ceux des autres établissements du CUD.
2. Il se réunit une fois par trimestre et en tant que besoin sur convocation
de son président.
3. Les fonctions de membres du conseil des Professeurs sont gratuites.
CHAPITRE IV : DE L'ASSEMBLÉE DE L'ÉCOLE
Article 53 : 1. L'assemblée de l'École est composée de :
- tous les enseignants permanents de l'École ;
- toute personnalité étrangère invitée à titre consultatif en raison de sa compétence;
- deux représentants de l'association des Élèves de l'École ; ils participent avec voix
consultative aux travaux de l'Assemblée hormis ceux ayant trait à la sanction des
études et aux corps enseignant.
2. L'assemblée de l'École émet des vœux sur toutes les questions
intéressant la vie de l'École.
3. L'assemblée de l'École se réunit une fois par trimestre et chaque fois
que cela est jugé nécessaire. Elle est convoquée et présidée par le directeur de l'École.
TITRE III : DU CORPS ENSEIGNANT
Article 54 :1. Le corps enseignant de l'ENSET comprend les enseignants relevant du
corps de l'Enseignement Supérieur et classés dans l'un des grades suivants :
- Professeur ;
- Maître de conférences ;
- Chargé de cours ;
- Assistant.
2. Il peut être fait appel à des professeurs techniques et des enseignants
associés ou vacataires dans les conditions prévues par les statuts de l'Enseignement
Supérieur.
Article 55 : Les Enseignants de l'École doivent :
- remplir les conditions prévues par les statuts du corps de l'Enseignement supérieur ;
- faire preuve de valeurs humaines et morales certaines, et de haut niveau de formation
pédagogique.
Article 56 : 1. En cas de besoin, les Enseignants en poste dans les Établissements des
Institutions Universitaires et remplissant les conditions prévues à l'article 55 du présent
Décret peuvent être affectés à l'ENSET par le ministre chargé de l'enseignement
supérieur sur proposition ou avis des chefs des institutions universitaires intéressés.
Inversement les Enseignants en poste à l'ENSET peuvent être affectés dans les
Établissements des Institutions Universitaires dans les mêmes conditions que celles
annoncées ci-dessus.
2. Le recrutement des Enseignants fonctionnaires se fait en accord avec
les départements ministériels intéressés.
3. Les titulaires du DIPET II peuvent être recrutés à l'ENSET suivant la
réglementation en vigueur.
TITRE IV : ADMISSION DES ÉLÈVES
Article 57 : L'admission à l'ENSET se fait :
a) par voie de concours, soit sur épreuves pour la première année, soit sur
étude de dossier ou sur épreuves pour les autres années, ouvert aux Camerounais des
deux sexes destinés à l'enseignement public ;
b) par voie de concours soit sur épreuves pour la première année, soit sur
étude de dossier ou sur épreuves pour les autres années, ouvert aux candidats

1029
présentés par un organisme national privé, justifiant de la qualité de boursier de cet
organisme et destinés à l'enseignement privé ;
c) sur titre et dans la limite des places disponibles, aux ressortissants des
pays étrangers remplissant les conditions d'inscription conformément à la réglementation
en vigueur, par communiqué du ministre chargé de l'enseignement supérieur sur
proposition du directeur général du CUD après examen des dossiers par la direction de
l'ENSET. Les dossiers doivent être transmis par voie diplomatique. Les candidats doivent
justifier de la qualité de boursier.
Article 58 : Les candidats postulant l'admission à l'ENSET doivent être reconnus
médicalement et physiquement aptes à l'exercice de la fonction enseignante.
Article 59 : 1. Les conditions d'admission par concours sur épreuves ou sur étude de
dossier sont fixées par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur.
2. Les quotas des places pour l'enseignement public et privé sont fixés
chaque année scolaire par décision du ministre chargé de l'enseignement supérieur.
TITRE V : RÉGIME ET ORGANISATION DES ÉTUDES
CHAPITRE I : DES CYCLES DE FORMATION
Article 60 : 1. L'ENSET comprend trois cycles de formation :
- un premier cycle d'une durée de trois (3) ans ;
- un deuxième cycle d'une durée d'e-deux (2) ans ;
- un cycle de Doctorat.
2. Dans chaque cycle, les élèves sont répartis en spécialités dans les
départements.
3. La nature et le nombre des spécialités sont déterminés par arrêté du
ministre chargé de l'enseignement supérieur après consultation du ministres de
l'Éducation nationale. Chaque spécialité peut être divisée en options.
Article 61 : 1. Les Études dans le premier cycle sont sanctionnées par le DIPETI.
2. Les études dans le deuxième cycle sont sanctionnées par le DIPET II.
Article 62 : 1. L'organisation et le système d'évaluation des enseignements dans les
deux premiers cycles sont fixés par arrêté du ministre chargé de l'enseignement
supérieur.
2. Sauf dispositions particulières, le tiers supérieur des admis au DIPET I
rentre directement en première année de second cycle. Le reste des diplômés est mis à
la disposition du ministre de l'Éducation nationale ; il ne peut être candidat à l'admission
en première année du second cycle qu'après trois années de service et suivant les
modalités fixées par le ministre chargé de l'enseignement supérieur et le ministre de
l'Éducation nationale.
Article 63 : L'ouverture du cycle de doctorat et son organisation sont fixées par arrêté du
ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
CHAPITRE II : DE LA FORMATION CONTINUE
Article 64 : La formation continue a pour objectifs :
- la mise à niveau des personnels contractuels en poste dans l'enseignement secondaire
technique et des éléments à former en vue de leur admission éventuelle à l'ENSET
selon les modalités fixées par arrêté du ministre chargé de l'Enseignement supérieur ;
- le recyclage, le perfectionnement et la formation continue des professeurs de
l'Enseignement secondaire technique ainsi que d'autres personnels du ministère de
l'Éducation Nationale ;
- l'organisation des actions de formation technique et professionnelle.
TITRE VI : DISPOSITIONS RELATIVES AUX ÉLÈVES
Article 66 : Le régime disciplinaire des élèves de l'ENSET est celui fixé par les statuts
généraux de l'Enseignement supérieur et du règlement intérieur de l'École.

1030
Article 67 : 1. Les élèves camerounais destinés à l'enseignement public perçoivent
mensuellement une bourse indiciaire dont le montant est fixé par arrêté conjoint des
ministres chargés de l'Enseignement supérieur, de la Fonction publique et des Finances.
2. Les élèves qui avaient la qualité de fonctionnaire ou de contractuel avant
leur rentrée à l'École et qui percevaient une rémunération supérieure ou égale la
conservent durant leur scolarité.
Article 68 : 1. Les élèves admis à l'ENSET et bénéficiant d'une bourse contractent avec
l'État l'engagement de servir dans l'enseignement ou dans la recherche pendant 10 (dix)
ans.
2. Au terme de leur formation, les diplômés de l'École destinés à
l'enseignement public sont intégrés à la Fonction publique conformément aux statuts
particuliers de leurs corps respectifs, et mis à la disposition du ministre de l'Éducation
nationale ou du ministre chargé de l'enseignement supérieur dans le cadre de la
formation des formateurs.
3. Les diplômés des pays étrangers, des organismes nationaux ou
internationaux sont remis à leur administration d'origine.
Article 69 : La qualité d'élève de l'ENSET peut se perdre en cours de scolarité :pour
raison de santé médicalement reconnue par une autorité compétente;
- pour non-paiement de la bourse par un organisme privé national ou par un organisme
étranger ;
- par exclusion suivant la réglementation en vigueur ;
- par démission de l'élève.
Article 70 : En cas de démission, les élèves non fonctionnaires avant leur admission à
l'École et bénéficiant d'une bourse sont, sauf autorisation spéciale du ministre chargé de
l'Enseignement supérieur, tenus au remboursement de la totalité des sommes perçues
pendant la durée de leur scolarité à l'École.
TITRE VII : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 71 : Les élèves en cours de formation à l'ENSET à la date de signature du
présent arrêté sont reversés dans le nouveau régime dans les conditions fixées par le
ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
Article 72 : Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires au
présent arrêté.
Article 73 : Les ministres chargés de l'Enseignement supérieur, de l'Éducation nationale,
de la Fonction Publique et des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré puis publié au Journal officiel en
Français et en Anglais.
Fait à Yaoundé, le 28 septembre 1990
Le président de la république
Paul BIYA

1031
Arrêté N° 042/MESIRES du 09 septembre 1991 Portant organisation des
enseignements et des évaluations dans la Division des Techniques de Gestion et
dans la Division des Techniques Industrielles de l'École Normale Supérieure
d'Enseignement Technique du Centre Universitaire de Douala

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE L'INFORMATIQUE ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n° 88/772 du 16 mai 1988 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°90/1311 du 7 septembre 1990 nommant les membres du Gouvernement ;
Vu le décret n°88/1086 du 12 août 1988 organisation le Ministère de l'Enseignement
Supérieur, de l'Informatique et de la Recherche Scientifique ;
Vu le décret n°88/1487 du 7 octobre 1988 portant réorganisation des Centres
Universitaires et fixant les dispositions communes applicables à toutes les Institutions
Universitaires ;
Vu l'arrêté n°541/CAB/PR du 28 septembre 1990 portant réorganisation de l'École
Normale Supérieure d'enseignement Technique du Centre Universitaire de Douala ;
Sur avis du Conseil d'administration du Centre Universitaire de Douala en sa séance 14
juillet 1989 ;
ARRETE :
Article 1er : Le présent arrêté organise les enseignements et les évaluations dans la
division des techniques de gestion et dans la division des techniques industrielles de
l'École Normale Supérieure d'Enseignement Technique (ENSET) du Centre Universitaire
de Douala.
TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
Article 2 : Les enseignements dispensés à l'ENSET du Centre Universitaire de Douala
(CUD) sont organisés sous forme de cours magistraux, travaux dirigés, travaux pratiques,
séminaires, stages pédagogiques et industriels.
Article 3 : L'année académique, subdivisée en deux semestres, comporte trente (30)
semaines d'enseignement y compris les stages pédagogiques et industriels.
Article 4 : Le volume hebdomadaire d'enseignement est de 36 (trente-six) heures
maximum en troisième et quatrième années et 28 (vingt hit) heures maximum en
cinquième année.
Article 5 : Les enseignements sont organisés au sein des départements suivants :
1 – Pour la Division des Techniques de Gestion (TG) :
- le Département des Techniques Administratives (TA) ;
- le Département des Sciences et Techniques Économiques de Gestion (STEG) ;
- le Département des Sciences de l'Éducation (SE).
2. Pour la Division des Techniques Industrielles (TI) :
- le Département de Génie Civil (GC) ;
- le Département de Génie Chimique (GCH) ;
- le Département de Génie Forestier (GF) ;
- le Département de Génie Électrique (GE) ;
- le Département de Génie Mécanique (GM) ;
- le Département des Enseignements Scientifiques de Base (ESB).

1032
TITRE II : REGIME DES ETUDES
CHAPITRE I : DE LA DIVISION DES TECHNIQUES DE GESTION
Article 6 : La Division des Techniques de gestion comporte :
- un premier cycle d'une durée de trois (3) ans réservé aux titulaires du Baccalauréat B,
du General Certificate of Education Advanced Level (obtenu en économie et dans l'une
des trois matières suivantes : mathématiques, histoire, géographie), du Baccalauréat
G1, G2 ou G3 de tout autre diplôme admis en équivalence. Il prépare au diplôme de
Professeur d’Enseignement Technique de premier grade (DIPET I) dans les options des
Techniques Administratives et des Sciences et Techniques Economiques de Gestion.
- Un second cycle d'une durée de deux (2) ans réservé aux titulaires du DIPET I o de tout
autre diplôme admis en équivalence ; il prépare au Diplôme de Professeur
d'Enseignement Technique de Deuxième grade (DIPET II) dans les options des
Techniques Administratives et des Sciences et Techniques Economiques de Gestion.
Article 7 : l'objectif de la formation dans la Division des Techniques de Gestion est de
donner aux élèves une formation technique et pédagogique leur permettant d'assurer
avec compétence les enseignements des Techniques de Gestion dans les
Etablissements d'Enseignement Technique. En outre, la formation reçue leur donne
accès aux études doctorales. Les activités de formation doivent rendre l'élève apte à : -
manipuler les outils de la gestion ;
- comprendre les concepts de gestion ;
- posséder et utiliser le langage courant de la gestion ;
- maîtriser les grandes fonctions de l'entreprise et son environnement ;
- vivre une expérience d'ordre administratif ; commercial et humain dans le milieu socio-
économique;
- utiliser l'outil mathématique dans l'approche et la solution des problèmes de gestion ;
- maîtriser les méthodes modernes de la gestion et plus particulièrement l'application de
l'informatique dans ses domaines ;
- bien manier l'outil pédagogique et linguistique.
Article 8 : La spécialité Technique Administrative comporte deux filières à partir de la
troisième année du premier cycle :
a) la filière "A" réservée aux élèves :
- issus de la deuxième année ;
- admis sur titre et titulaires d'un Brevet de Technicien Supérieur en TA ou de tout autre
diplôme équivalent.
b) La filière "B" réservée aux élèves admis en troisième année du premier cycle
et titulaires d'une Licence en Gestion, d'une Licence en Droit, d'une licence ès Lettres ou
d'un Diplôme équivalent. Elle ne prépare pas au DIPET I mais à l'admission en première
année du second cycle.
Article 9 : 1. La spécialité Sciences et Techniques Économiques de Gestion comporte
deux filières à partir de la troisième année du premier cycle :
a) la filière "A" réservée aux élèves :
- issus de la deuxième année ;
- admis sur titre et titulaires d'un Brevet de Technicien Supérieur, d'un Diplôme
Universitaire de Technologie en gestion ou de tout autre diplôme équivalent.
b) La filière "B" réservée aux élèves admis en troisième année du premier cycle
et titulaires d'une Licence en Gestion ou d'un diplôme de Gestion équivalent.

1033
2. La troisième année pour la filière "B" ne prépare pas au DIPET I. Elle est une
année de préparation à l'admission en première année du second cycle.
Article 10 : Les programmes d'enseignements théoriques et pratiques dans la Division
des Techniques de gestion sont définis dans l'annexe A du présent arrêté.
Article 11 : Outre les enseignements prévus à l'article 10 du présent arrêté, les élèves
sont encadrés, à raison de quatre (4) heures par semaine, pour la préparation et la
rédaction :
- d'un projet de fin de cycle en troisième année du premier cycle ;
- d'un mémoire de fin d'études en deuxième année du second cycle.
CHAPITRE II : DE LA DIVISION DES TECHNIQUES INDUSTRIELLES
Article 12 : La Division des Techniques Industrielles comporte :
a) un premier cycle d'une durée de trois (3) ans réservé aux titulaires de l'un
des diplômes suivants :
- Baccalauréat dans l'une des séries C, E, D, F ;
- Baccalauréat Technique en Génie Civil dans l'une des options suivantes : Bâtiment
(BT), Bureau d'Études (BE), Travaux Publics (TP) ;
- Baccalauréat Technique en Chimie Industrielle (CHI) ;
- Brevet Technique dans l'une des spécialités suivantes : Géomètre Topographe (GT),
Installation Sanitaire (IS), métier Bois (MB), Industrie du Bois (IB), exploitation
Forestière (EF), Ebénisterie-Menuiserie (EM), Mécanique Automobile (MA),
Chaudronnerie (CH), Métaux en Feuille (MF) ;
- General Certificate of Education Advanced Level (GCE AL) ;
- Tout diplôme admis en équivalence. Il prépare au DIPET I dans les spécialités Génie
Civil, Génie Chimique, Génie Forestier, Génie Électrique et Génie Mécanique.
b) Un second cycle d'une durée de deux (2) ans réservé aux titulaires du DIPET
I ou de tout autre diplôme admis en équivalence ; il prépare au DIPET II dans les mêmes
spécialités qu'au premier cycle.
Article 13 : L'objectif de la formation dans la Division des Techniques Industrielles est de
donner aux élèves une formation technique et pédagogique leur permettant d'assurer
avec compétence les enseignements dans le domaine du Génie dans les Établissements
d’Enseignement Technique. En outre, la formation reçue leur donne accès aux études
doctorales. Les activités de formation doivent permettre :
- l'acquisition d'une culture scientifique de base ;
- une maîtrise du fait physique ;
- l'acquisition des connaissances scientifiques et techniques en rapport avec la
spécialité concernée ;
- une connaissance du monde industriel.
Article 14 : 1. Le premier cycle de la spécialité Génie Civil comporte trois (3) filières ;
a) la filière "A" réservée aux élèves admis en première année et titulaires du
Baccalauréat C, du GCE AL ou tout autre diplôme équivalent ;
b) la filière "B" réservée aux élèves admis en première année et titulaires de
l'un des diplômes suivants :
- Baccalauréat F4 ;
- Baccalauréat en Génie Civil option BT, BE ou TP ;
- Brevet Technique en IS ;
- Tout diplôme équivalent ;

1034
c) La filière "C" réservée aux élèves admis en première année et titulaires du
Brevet Technique GT ou de tout autre diplôme équivalent.
2. Les élèves issus des filières "A" et "B" titulaires du DIPET I et admis en
première année du second cycle sont répartis dans les options bâtiment, et Travaux
Publics.
3. Les élèves issus de la filière "C" et titulaires du DIPET I option Géomètre
Topographe n'ont pas accès au second cycle.
Article 15 : Le premier cycle de la spécialité Génie Chimique comporte deux filières :
a) la filière "A" réservée aux élèves admis en première année et titulaires de l'un des
diplômes suivants :
- Baccalauréat C, D ;
- Baccalauréat Technique ;
- GCE, AL ;
- tout diplôme équivalent.
b) La filière "B" réservée aux élèves admis en troisième année du premier cycle et
titulaires d'une Licence de Chimie, de Physique-Chimie ou de tout autre diplôme
équivalent. Elle ne prépare pas au DIPET I mais à l'admission en première année du
second cycle.
Article 16 : 1. Le premier cycle de la spécialité Génie Électrique comporte quatre (4)
filières : la filière "A" réservée aux élèves admis en première année et titulaires du
Baccalauréat C, du GCE AL ou de tout autre diplôme équivalent ; La filière "B" réservée
aux élèves admis en première année et titulaires du Baccalauréat F2, F3 ou de tout autre
diplôme équivalent ; La filière "C" réservée aux élèves admis en première année et
titulaires du Baccalauréat F5 ou de tout autre diplôme équivalent ; La filière "D" réservée
aux élèves admis en troisième année du premier cycle et titulaires d'une Licence de
Physique ou de tout autre diplôme équivalent. Elle ne prépare pas au DIPET I mais à
l'admission en première année du second cycle.
2. Les élèves issus des filières "A" et "B" sont répartis dans les options
Électroniques et Électrotechniques à l'issue de la deuxième année du premier cycle.
3. Les élèves issus de la filière "D" admis en première année du second
cycle sont répartis dans les options électronique et électrotechnique. 4. Les élèves issus
de la filière "C" et titulaires du DIPET I option Froid et Climatisation n'ont pas accès au
second cycle.
Article 17 : 1. Le premier cycle de la spécialité Génie Forestier comporte deux (2)
options :
- l'option exploitation Forestière, réservée aux élèves admis en première année et
titulaires d'un Baccalauréat C ou D ou du GCE AL, ou du Brevet Technique Industrie
du Bois, Exploitation Forestière ou de tout autre diplôme équivalent ;
- l'option Ebénisterie-Menuiserie, réservée aux élèves admis en première année et
titulaires d'un Brevet Technique Métier-Bois, Menuiserie-Ebénisterie ou de tout autre
diplôme équivalent.
2. Le second cycle de la spécialité Génie Forestier ne comporte que l'option
Exploitation Forestière.
3. Les élèves issus de l'option Ebénisterie-Menuiserie et titulaires du DIPET
I dans la même option n'ont pas accès au second cycle.
Article 18 : 1.Le premier cycle de la spécialité Génie Mécanique compte quatre (4)
filières :

1035
- la filière "A" réservée aux élèves admis en première année et titulaires d'un
Baccalauréat C ou E ou du GCE AL ou de tout autre diplôme équivalent ;
- la filière "B" réservée aux élèves admis en première année et titulaires d'un
Baccalauréat F1 ou de tout autre diplôme équivalent ;
- la filière "C" réservée aux élèves admis en première année et titulaires d'un Brevet
Technique Mécanique Automobile ou de tout autre diplôme équivalent ;
- la filière "D" réservée aux élèves admis en première année et titulaires d'un Brevet
Technique Chaudronnerie, Métaux en Feuille ou de tout autre diplôme équivalent.
2. Les élèves issus des filières "A" et "B", titulaires du DIPET I option
Mécanique Automobile et Métaux en Feuille n'ont pas accès au second cycle.
Article 19 : Les programmes des Enseignements théoriques et pratiques dans la
Division des TI sont définis dans l'annexe du présent arrêté.
Article 20 : Outre les enseignements prévus à l'article 19 du présent arrêté, les élèves
sont encadrés, à raison de quatre (4) heures par semaine, pour la préparation et la
rédaction :
- d’un projet de fin de cycle en troisième année du premier cycle ;
- d’un mémoire de fin d'études en deuxième année du second cycle.
CHAPITRE III : STAGES INDUSTRIELS ET STAGES PRATIQUES DE PEDAGOGIE
Article 21 : 1.Deux stages industriels sont organisés à l'intention des élèves pendant leur
scolarité ; il s'agit de :
- un stage "ouvrier" d'une durée de quatre (4) semaines pour les élèves de deuxième
année du premier cycle ;
- un stage "agent de maîtrise" d'une durée de six (6) semaines pour les élèves de
première année du second cycle.
Chaque stage industriel fait l'objet d'un rapport de stage noté par:
- l'Encadreur du stagiaire au lieu du stage ;
- sa note représente 60% de la note du rapport ;
- l'Enseignant du département ayant suivi le stage de l'élève et ayant lu son rapport ; sa
note représente 40% de la note du rapport. Les différents éléments rentrant dans
l'évaluation du stage sont définis dans le guide de stage.
2. Des stages pratiques de pédagogie sont organisés à l'intention des élèves
de la :
- deuxième année du premier cycle pour une durée de quatre (4) semaines (stage
initial);
- troisième année du premier cycle pour une durée de quatre (4) semaines (stage
terminal du premier cycle) ;
- deuxième année du second cycle pour une durée de huit (8) semaines (stage terminal
du second cycle). Ces stages sont organisés dans les établissements secondaires
techniques. Ils font l'objet d'un rapport de stage noté par :
- le Maître d'Application, Enseignant de l'établissement secondaire ayant encadré
l'élève pendant son stage ; sa note représente 60% de la note du rapport ;
- le Conseiller Pédagogique, Enseignant du département ayant suivi l'élève pendant
son stage et ayant lu son rapport ; sa note représente 40% de la note du rapport. Les
différents éléments rentrant dans l'évaluation du stage pédagogique sont définis dans
le GUIDE de STAGE. Les stages de troisième année du premier cycle et de deuxième
année du second cycle font en outre l'objet d'un examen pratique de pédagogie ; il est
constitué de deux (2) leçons portant sur une matière théorique et une matière pratique
que l'élève a enseignées pendant son stage pédagogique.
1036
Pour les stages terminaux de premier et second cycles, la note du stage pratique de
pédagogie est constituée :
- de la note du rapport de stage pédagogique représentant 40% ;
- de la note de l'épreuve pratique de pédagogie représentant 60%.
TITRE IV : EVALUATIONS
CHAPITRE I : EVALUATION DES ENSEIGNEMENTS
Article 22 : 1. Chaque enseignement est affecté d'un coefficient. Les différents
coefficients sont mentionnés en annexe A et B du présent arrêté.
2. La notation est numérique.
Article 23 : 1.Chaque enseignement fait l'objet semestriellement :
- d'une note de contrôle continu (devoirs surveillés, devoirs en temps libre) représentant
40% des points affectés ;
- d'une note d'oral représentant 10% des points affectés ;
- d'une note d'examen écrit représentant 50%des points affectés.
2. Le contrôle continu et l'oral pour un enseignement donné, sont organisés
par l'enseignant concerné. L'examen écrit pour le même enseignement est organisé par
le Chef de Division concerné.
3. L'examen pour un enseignement et pour un semestre donnés est
organisé en session unique.
CHAPITRE II : CONDITIONS D'OBTENTION DU DIPLOME
Article 25 : 1.Les éléments qui interviennent dans le calcul de la moyenne pour
l'obtention du diplôme de fin de cycle ou de fin d'études sont :
a) Pour le DIPET I :
- la moyenne annuelle d'étude affectée du coefficient dix (10) ;
- la note de stage pratique de pédagogie de fin du premier cycle affectée du coefficient
cinq (5) ;
- la note du projet de fin d'études affectés du coefficient cinq (5).
b) Pour le DIPET II :
- la moyenne annuelle pour l'année d'étude affectée du coefficient dix (10) ;
- la note de stage pratique de pédagogie de fin du second cycle affectée du coefficient
cinq (5) ;
- la note du mémoire de fin d'études affectée du coefficient cinq (5).
Article 26 : Nul ne peut être admis au diplôme s'il n'a pas obtenu une moyenne générale
pondéré au moins égale à douze sur vingt (12/20) et s'il n'a pas satisfait aux dispositions
de l'article 24 du présent arrêté.
Article 27 : Seul le tiers supérieur des admis au DIPET I, sauf dispositions particulières,
rentre directement en première année du second cycle. Le reste des diplômés est mis à
la disposition du Ministre de l'Éducation Nationale ou du Ministre Chargé de
l'Enseignement Supérieur et ne peut être candidat à l'admission en première année du
second cycle qu'après trois années de service et suivant les modalités fixées par le
Ministre Chargé de l'Enseignement Supérieur et le Ministre de l'Éducation Nationale.
CHAPITRE IV : LES JURYS
Article 28 : À la fin de chaque semestre, le travail des élèves d'une classe donnée est
examiné par un sous-jury constitué ainsi qu'il suit :
- le Directeur de l'École …………………………………… Président,

1037
- le Directeur-Adjoint de l'École ………………………….. Rapporteur,
- le Chef de la division concernée ………………………… Membre ;
- le Chef de Département de la spécialité concernée ………. Membres ;
- tous les Enseignants de la classe concernée ………………… Membres.
Article 29 : 1. Le travail de fin d'année est apprécié par un jury nommé par le Directeur
Général du Centre Universitaire de Douala sur proposition du Directeur de l'École.
Il comprend :
- la plus haute Autorité Académique du CUD ……………….. Président ;
- le Directeur Général-Adjoint ………………………………. Vice-Président ;
- le Directeur de l'École ……………………………………… Rapporteur ;
- Tous les Chefs de Division …………………………………. Membres ;
- Tous les Chefs de Département ……………………………… Membres ;
2. Ce jury prononce les admissions en année supérieure, les redoublements
et propose les exclusions au Ministre Chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 30 : 1. Au terme du premier cycle, un projet de fin de cycle est préparé et soutenu
devant un sous-jury de trois (3) membres désignés par le Directeur de l'École sur
proposition du Chef de Division de la Spécialité et comprend :
- un enseignant de rang magistral ou, à défaut, l'Enseignant le plus ancien au grade le
plus élevé de la spécialité concernée ……………………Président ;
- l'Enseignant encadreur du projet ……………………… Rapporteur ;
- un Représentant des milieux professionnels …………… Membre.
2. À la fin du second cycle, un mémoire de fin d'études est préparé et
soutenu publiquement devant un sous-jury de quatre (4) membres désigné par le
Directeur de l'École sur proposition du Chef de Division de la spécialité et comprend :
- un enseignant de rang magistral ou, à défaut, l'Enseignant le plus ancien au grade le
plus élevé de la spécialité concernée ……………………Président ;
- l'Enseignant encadreur du projet ……………………… .Rapporteur ;
- un Représentant des milieux professionnels …………….Membre.
3. Les membres non enseignants des sous-jurys prévus aux alinéas (1) et
(2) ci-dessus sont choisis en fonction de leur formation et de leur expérience
professionnelle.
Article 31 : L'épreuve pratique de pédagogie se déroule dans l'établissement où a lieu le
stage pédagogique final en présence d'un sous-jury de quatre (4) membres nommé par
le Directeur Général du Centre Universitaire de Douala, sur proposition du Directeur de
l'École. Ce sous jury comprenant :
- un Inspecteur National de pédagogie ……………….. Président ;
- le Conseiller Pédagogique ………………………….. Rapporteur ;
- un Enseignant du Département des SDE…………… Membre ;
- le Maître d’application ……………………………… Membre.
Article 32 : 1. L’admission au DIPET I ou au DIPET II est prononcée par le Ministre
chargé de l’Enseignement Supérieur sur proposition d’un jury composant :
- la plus haute Autorité Académique du CUD ……………….. Président ;
- le Directeur Général-Adjoint ………………………………. Vice-président ;
- le Directeur de l'Ecole ……………………………………… Rapporteur ;
- le Directeur de l'Enseignement Supérieur ………………….. Membre ;

1038
- le Directeur Général-Adjoint ………………………………. Membre ;
- les Chefs de Division ……………………………………….. Membres ;
- les Chefs de Département …………………………………… Membres ;
- un représentant du Ministère de l'Education Nationale …….. Membre.
2. Ce jury, nommé par le Ministre Chargé de l'Enseignement Supérieur sur
proposition du Directeur Général du Centre Universitaire de Douala, dresse, par ordre de
mérite, la liste des candidats proposés au diplôme avec les mentions suivantes :
- de 12 inclus à 14 exclu …………………………………… Passable ;
- de 14 inclus à 15 exclu …………………………………… Assez bien ;
- de 15 inclus à 16 exclu ………………………………….. Bien ;
- de 16 inclus au-delà ……………………………………… Très bien.
TITRE V : DISPOSITIONS FINALES
Article 33 : 1. Les élèves en cours de formation à l'ENSET à la date de signature du
présent arrêté sont reversés dans le nouveau régime ; dans les spécialités, options et
années correspondantes à l'exception des élèves entrant en troisième année du Diplôme
de Professeur des Collègues d'Enseignement Technique (DIPCET) et en cinquième
année du Diplôme de Professeur des Lycées d’Enseignement Techniques (DIPLET) ;
ces derniers restent régis par l'ancien régime.
2. Les titulaires du DIPCET ou de tout autre diplôme admis en équivalence
peuvent être recrutés en première année du second cycle dans les mêmes conditions
que les titulaires du DIPET I.
Article 34 : Toutes dispositions antérieures contraires au présent arrêté sont abrogées.
Article 35 : Le Directeur de l'Enseignement Supérieur et le Directeur Général du Centre
Universitaire de Douala sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent arrêté qui sera enregistré puis publier au Journal Officiel en français et en
anglais.
Yaoundé, le 09 septembre 1991
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur
de l'Informatique et de la Recherche Scientifique,
Joseph OWONA

1039
Arrêté N° 041 / MESIRES du 09 septembre 1991 fixant les conditions d'admission à
l'École Normale Supérieure D'Enseignement Technique du Centre Universitaire de
Douala

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE L'INFORMATIQUE ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°88/772 du 16 mai 1988 portant organisation du Gouvernement,
modifié par le décret n°89/674 du 13 avril 1989 ;
Vu le décret n°90/1311 du 7 septembre 1990 nommant les membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n°88/1086 du 12 août 1988 organisant le Ministère de l'Enseignement
Supérieur, de l'Informatique et de la Recherche Scientifique ;
Vu le décret n°88/1487 du 7 octobre 1988 portant réorganisation des Centres
Universitaires et fixant les dispositions communes applicables à toutes les Institutions
Universitaires ;
Vu l'arrêté n°541/CAB/PR du 28 septembre 1990 portant réorganisation de l'École
Normale Supérieure d'Enseignement Technique du Centre Universitaire de Douala ;
Sur avis du Conseil d'Administration du Centre Universitaire de Douala en sa séance
du 14 juillet 1989 :
ARRETE :
Article 1er : Le présent arrêté fixe les conditions d'admission à l'École Normale
Supérieure d'Enseignement Technique, en abrégé (ENSET) du Centre Universitaire de
Douala.
TITRE I CONDITIONS D'ADMISSION EN PREMIERE ANNEE DU PREMIER CYCLE
CHAPITRE I : CONSTITUTION DU DOSSIER
Article 2 : L'admission en première année du premier cycle de l'ENSET est ouvert aux
Camerounais des deux sexes, uniquement par voie de concours organisé en une seule
session annuelle.
Article 3 : Les candidats au concours de l'ENSET doivent être âgés d'au plus vingt-neuf
(29) ans au 1er janvier de l'année du concours. Toutefois, sans qu’elle puisse dépasser
trente-cinq (35) ans au premier janvier de l'année du concours, cette limite d'âge est
prolongée pour les enseignants fonctionnaires du temps de service accompli dans la
fonction enseignante.
Article 4 : Chaque candidat doit déposer au Service chargé de la Scolarité de l'ENSET
un dossier comprenant :
a) une fiche de renseignement dont le modèle est fourni par l'ENSET ;
b) les bulletins trimestriels de notes des classes de seconde, première et terminale ou
des classe de lower and upper six ;
c) une copie d'acte de naissance datant de moins de trois mois ;
d) une copie certifiée conforme de carte national d'identité ;
e) une copie certifiée conforme de l'un des diplômes donnant droit au concours;
f) un certificat médicale délivré par un médecin fonctionnaire datant de moins de trois
mois et certifiant que le candidat est apte à l'exercice du métier d'enseignant ;

1040
g) General Certificate of Education Advanced Level obtenu au moins en deux des cinq
matières suivantes : Pure Mathematics, Applied Mathematics, Further Mathematics,
Physics, Chemistry en plus de quatre matières en Ordinary Level (non comprise la
matière intitulée Religious knowledge) :
h) Tout autre diplôme admis en équivalence ou en dispense.
Article 7 : Les candidats préparant l'un des diplômes mentionnés dans les articles 5 et 6
du présent arrêté sont autorisés à concourir. Toutefois, leur admission définitive à
l'ENSET ne pourra être prononcée qu'en cas d'obtention du diplôme.
CHAPITRE II : ORGANISATION DU CONCOURS
Article 8 : Le nombre de places mises au concours est fixé chaque année par décision
du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Directeur Général du
Centre Universitaire de Douala.
Article 9 : Les dates et centre de concours sont fixés par communiqué du Ministre
Chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Directeur Général du Centre
Universitaire de Douala.
Article 10 : le Concours d'entrée comporte trois parties :
a) un écrit représentant 75 % des points ;
b) un entretien avec un jury représentant 20% des points ;
c) un examen du dossier scolaire du candidat représentant 5% des points.
Article 11 : l'écrit comporte trois épreuves du niveau des classes terminales préparant
aux diplômes exigés dans les articles 5 et 6 du présent arrêté (TAB.1 et 2).
Article 12 : La note de dossier tient compte des éléments suivants :
- résultats scolaires des classes de secondes, première et terminale ou des
classes de lower and upper six ;
- taux de redoublement ;
- âge.
CHAPITRE III : JURY ET D'ADMISSION
Article 13 : La composition et les conditions de fonctionnement du jury sont déterminée
par décision du Ministre Chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du
Directeur Général du Centre Universitaire de Douala.
Article 14 : A l'issue des épreuves écrites, le jury dresse et publie par ordre alphabétique
les listes des candidats admissibles à l'épreuve d'entretien estimées à cent quarante pour
cent (140%) des places mises au concours dans chaque spécialité de chacune des deux
divisions.
Article 15 : L'entretien se déroule devant le jury d'appréciation comprenant deux
Enseignants de l'ENSET et un Psychologue Orientateur. Chaque membre de ce jury
détient le tiers de la note d'entretien.
Article 16 : A l'issue de l'épreuve d'entretien, et après examen des dossiers scolaires
des candidats admissibles, le jury du concours dresse les listes des candidats proposés
à l'admission dans les différentes spécialités de chacune des deux divisions et,
éventuellement, des listes d'attente. Les résultats définitifs sont arrêtés et publiés par le
Ministre Chargé de l'Enseignement Supérieur.
TITRE II : CONDITIONS D'ADMISSION SUR ETUDE DE DOSSIER
Article 17 : 1. Dans la limite des places disponibles, peuvent être admis : - en troisième
année de Science et Techniques Économiques de Gestion (STEG), les candidats
titulaires d'un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en Gestion, d'un diplôme
1041
Universitaire de Technologie (DUT) en gestion ou de tout autre diplôme de gestion jugé
équivalent aux précédents ;
- en troisième année des STEG les candidats titulaires d'une Licence en gestion ou de
tout autre diplôme de gestion équivalent, en vue d'une préparation à l'entrée en
première année du second cycle ;
- en troisième année des Techniques Administratives (TA) les candidats titulaires d'un
BTS des TA ou de tout autre diplôme des TA jugé équivalent ;
- en troisième année de toute spécialité de la Division des Techniques Industrielles tout
candidat titulaire d'un BTS, d'un DUT de la spécialité ou de tout autre diplôme jugé
équivalent aux précédents ;
- en troisième année de Génie Électrique des candidats titulaires d'une Licence de
Physique ou de tout autre diplôme équivalent en vue d'une préparation à l'entrée en
première année du second cycle ;
- en troisième année de Génie Chimique les candidats titulaires d'une Licence en Chimie,
de Physique-Chimie ou de tout autre diplôme admis en équivalence, en vue d'une
préparation à l'entrée en première année du second cycle ;
- en première année du second cycle les candidats titulaires du Diplôme de Professeur
d'Enseignement Technique de Premier Grade (DIPET I) ou du Diplôme d'Ingénieur de
Travaux ou de tout autre diplôme admis en équivalence aux précédents.
2. La publicité devra être faite sur les places disponibles.
Article 18 : Chaque candidat à un recrutement sur étude de dossier doit déposer en
temps utile au Service chargé de la Scolarité de l'ENSET un dossier comprenant les
éléments prévus à l'article 4 du présent arrêté à l'exception des bulletins trimestriels de
notes qui sont remplacés par une fiche scolaire dont le modèle est fournie par l'ENSET.
Article 19 : L'admission sur étude de dossier est prononcée par le Ministre Chargé de
l'enseignement Supérieur sur proposition d'un jury nommé par le Directeur Général du
Centre Universitaire de Douala.
TITRE III : DISPOSITIONS FINALES
Article 20 : Il ne peut y avoir report d'admission d'une année à l'autre sauf en cas de
force majeure dûment présenté à l'appréciation du Directeur Général du Centre
Universitaire de Douala un mois au plus après la rentrée scolaire.
Article 21 : Sont et demeurent abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au
présent arrêté.
Article 22 : Le Directeur de l'Enseignement Supérieur et le Directeur Général du Centre
Universitaire de Douala sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent arrêté qui sera enregistré, puis publié au Journal Officiel en français et en
Anglais.
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
de l'Informatique et de la Recherche
Scientifique,
Joseph OWONA

1042
D. UNIVERSITE DE DSCHANG
Décret N° 93/029 du 19 janvier 1993 Portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Dschang

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu le décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n° 92/248 du 27 novembre 1992 nommant les membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 92/264 du 29 décembre 1992 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
DECRETE :
TITRE I – DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 : 1°) L'Université de DSCHANG est un Établissement Public, Scientifique et
Culturel doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
2°) Elle est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l'Enseignement
Supérieur.
Article 2 : L'Université de DSCHANG a pour missions :
- d'élaborer et de transmette les connaissances ;
- de développer la recherche et la formation des hommes ;
- de porter au plus haut niveau et au meilleur rythme de progrès les formes
supérieures de la culture et de la recherche ;
- de procurer l'accès à la formation supérieure à tous ceux qui en ont la vocation et
la capacité ;
- de concourir à l'appui au développement et à la promotion sociale et culturelle,
- de développer la pratique du bilinguisme.
À ce titre :
a) Elle assure :
- aux enseignants les moyens de leur activité d'enseignement et de recherche
dans les conditions d'indépendance et de sérénité indispensables à la réflexion
et à la création intellectuelle ;
- Aux étudiants les moyens de leur orientation et du meilleur choix de l'activité
professionnelle ainsi que la formation professionnelle appropriée à laquelle ils
entendent se consacrer.
b) Elle facilite leurs activités culturelles, sportives et sociales.
c) Elle reste ouverte aux anciens étudiants et à ceux qui n'ont pas été à
l'Université afin de leur permettre, selon leur capacité, d’améliorer leurs connaissances,
de réaliser leur promotion et de reconvertir leurs activités professionnelles.
Article 3 : L'Université de Dschang a le pouvoir de la collation des grades, titres et
diplômes.
Article 4 : La République du Cameroun garantie au personnel enseignant de l'Université
de DSCHANG dans le cadre des lois et règlements, et du droit de réserve imposé à tous
les agents de l'État, l'exercice des franchises et libertés universitaires.
Article 5 : L'Université de DSCHANG entretient, avec les autres Institutions
Universitaires et les organismes de recherche scientifique et technique, les rapports

1045
particuliers. Ils se traduisent notamment par la conduite en commun des programmes de
recherche et d'enseignement au sein des Départements, et des Équipes de Recherche,
des Laboratoires ou Centres de Recherche.
TITRE II – DE L'AUTORITE DE TUTELLE
Article 6 : Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur assure la tutelle de l'État sur
les Institutions Universitaires. Il est Chancelier des Ordres Académiques.
- Il harmonise les formations universitaires avec les exigences du développement
économique, social et culturel de la nation.
- Il assure le contrôle des formations dispensées par les Institutions Universitaires,
par des missions d'information et d'évaluation et, en cas de nécessité, suscite les
missions de contrôle ;
- Il signe, avec les Chefs des Institutions Universitaires, les diplômes délivrés par
celles-ci au vu des certificats de réussite établis conformément aux usages
universitaires ;
- Il veille à la garantie des libertés et franchises universitaires ;
- Il approuve et rend exécutoire les décisions et les délibérations des Conseils
d'Administration dans un délai de quinze jours pour compter de la date de
réception du courrier. Le silence dans ce délai vaut agrément ;
- Il arrête les programmes d'enseignement, le régime des études et des examens ;
- Il saisit les Conseils d'Administration de toutes les questions pour lesquelles il
estime nécessaire de les consulter ;
- Il prononce, sur proposition du Chef de l'Institution Universitaire, les sanctions
disciplinaires prévues par les textes en vigueur ;
- Il préside les sessions de la Commission de Coordination Universitaire ;
- Il préside la Conférence des Chefs d'Établissements ;
- Il peut faire des communications aux Conseils d'Administration des Institutions
Universitaires expressément convoqués par le Président en session
extraordinaire.
TITRE III – DE LA POLICE GENERALE ET DE LA DISCIPLINE
CHAPITRE I – DES FRANCHISES UNIVERSITAIRES
Article 7 : L 'Enseignement et la Recherche impliquent l'objectivité du savoir et la
tolérance des opinions. Ils sont incompatibles avec toute forme de propagande et doivent
demeurer hors de toute emprise politique ou économique partisanes.
Article 8 : La police générale d'une Institution Universitaire et dans les Établissements
qui la composent est assurée par le Chef de l'Institution Universitaire. Elle consiste à
garantir le déroulement normal des activités de formation et de recherche dans la liberté,
l'ordre, la dignité, le respect de la déontologie universitaire et des lois et règlements de la
République.
Article 9 : 1°) L'Institution Universitaire est un lieu clos et apolitique.
2°) Aucun membre des forces de l'ordre et aucun huissier de justice ne peut
pénétrer pour constater un cas de délit ou pour exécuter un mandat de justice contre un
étudiant, un enseignant, le personnel non enseignant, sans l'autorisation du Chef de
l'Institution Universitaire. En tout état de cause, il présente au Chef de l'Institution
l'autorisation spéciale et écrite des autorités compétentes.
3°) Les convocations, assignations, significations et toutes notifications
adressées par les autorités de police, de gendarmerie ou de justice à l'Université et
destinées à un membre étudiant, enseignant ou personnel non enseignant de
l'Université, sont remises au Chef de l'Établissement concerné qui les fait parvenir au
destinataire, puis en fait accuser réception par ce dernier.

1046
4°) Les conditions d'utilisation des locaux, d'affichage et de distribution de
documents sont fixées par le Chef de l'Institution Universitaire.
5°) En cas de menaces d'action contre l'ordre dans l'enceinte et locaux de
l'Université, le Chef de l'Institution Universitaire peut :
a) Interdire l'accès de ces enceinte et locaux à des membres du personnel et
à des étudiants relevant soit de l'Université, soit des autres services ou organismes qui y
sont installés. Cette interdiction, qui ne peut être décidée pour une durée supérieure à
trente jours peut, au cas où des poursuites disciplinaires seraient engagées, être
prolongée jusqu'au jour où la juridiction saisie se sera prononcée par une décision
devenue définitive ;
b) Suspendre des enseignements, travaux dirigés et travaux pratiques au sein
de l'Établissement ou de l'Institution.
Article 10 : 1°) Le Chef de l'Institution Universitaire peut faire appel à des personnels
spécialisés chargés d'assurer le respect des règlements et éventuellement de constater
les manquements qui seraient faits à la discipline universitaire.
2°) Ces personnels prêtent serment devant l'autorité universitaire,
d'exercer fidèlement leurs fonctions conformément aux normes universitaires et lois de la
République.
CHAPITRE II – DE LA COMMUNAUTE ET DE BIENS UNIVERSITAIRES
Article 11 : Le Corps Enseignant, les étudiants et autres personnels de chaque
Institution Universitaire forment la Communauté Universitaire.
Article 12 : 1°) Nul ne peut empêcher ou porter atteinte au fonctionnement des activités
de l'Institution, à la sécurité des personnes et des biens au sein du campus, ni à la tenue
des réunions autorisées de la Communauté Universitaire.
2°) Nul ne peut faire violence, proférer des menaces à l'égard d'un membre
de la Communauté Universitaire ou à l'égard de l'un de ses invités sans encourir les
sanctions prévues par les règlements en vigueur.
Article 13 : 1°) Dans le cadre du respect de la personne et des nécessités de dialogue et
d'ouverture, les égards dus à l'enseignant sont particulièrement exigés au sein de la
communauté Universitaire.
2°) Nul ne peut, dans ce contexte, faire violence ou proférer des menaces
à l'encontre d'un enseignant sans encourir les sanctions disciplinaires, dans le cadre de
la procédure réglementaire d'urgence et sans préjudice du recours aux autres voies de
droit.
Article 14 : 1°) Le campus de l'Institution Universitaire est délimité et correspond à un
titre foncier ;
2°) Sont considérés comme faisant partie du campus et de ses annexes,
les immeubles acquis ou loués en dehors de celui-ci suivant des contrats ou conventions
déterminés ;
3°) Nul ne peut, sans encourir les sanctions disciplinaires, porter atteinte aux biens de
l'Université ou d'un membre de la Communauté au sein du campus ou dans ses annexes
sans préjudice du recours aux voies de droit.
CHAPITRE III – DE LA DISCIPLINE DES ENSEIGNANTS
Article 15 : 1°) sans préjudice de l'application, le cas échéant, de la loi pénale, la faute
professionnelle ou extra-professionnelle peut entraîner des sanctions disciplinaires à
l'encontre de l'enseignant mis en cause ;

1047
2°) La sanction disciplinaire est indépendante de la sanction pénale ou de
celle résultant d'un jugement des comptes ;
3°) En cas de poursuites répressives et de poursuites disciplinaires
concomitantes, la procédure disciplinaire suit son cours ;
4°) Une même faute disciplinaire ne peut être sanctionnée
disciplinairement plus d'une fois ;
5°) La sanction doit être motivée ; toute décision infligeant une sanction
disciplinaire est versée au dossier personnel de l'intéressé.
Article 16 : Peuvent entraîner des sanctions disciplinaires :
- tout manquement aux obligations professionnelles que sont notamment :
l'assiduité aux enseignements, la présence effective dans le lieu de recherche,
l'encadrement des enseignants et des chercheurs, l'encadrement des étudiants,
la préparation et la surveillance des examens, la correction des copies, les
évaluations diverses, la participation aux jurys d'examen, le secret des sujets
d'examen et des délibérations des jurys, la participation aux activités d'appui ;
- tout acte portant atteinte ou susceptible de porter atteinte à la dignité ou à la
déontologie universitaire ;
- tout acte partisan, isolé ou concerté de nature à empêcher le fonctionnement
normal et régulier de l'Institution Universitaire ou des Établissements.
Article 17 : Par dérogation aux dispositions du décret n° 74/138 du 18 février 1974 et du
décret n° 78/484 du 9 novembre 1978, les infractions citées à l'article 16 ci-dessus
peuvent entraîner les sanctions disciplinaires ci-après classées par ordre de gravité
croissante :
1°) l'avertissement écrit ;
2°) le blâme avec inscription au dossier ;
3°) la réprimande qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration
pendant une année ;
4°) la censure qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration pendant
deux années et qui est incompatible avec toute fonction de responsabilité au sein des
Institutions Universitaires ;
5°) le déplacement d'office pour un emploi équivalent des cadres de l'Enseignement
Supérieur ;
6°) l'ajournement à un an de l'avancement d'échelon à l'ancienneté ;
7°) la radiation de la liste d'aptitude au grade supérieur pour une période à préciser sur
l'acte de sanction ;
8°) l'abaissement d'échelon ;
9°) la suspension temporaire de fonction ;
10°) la rétrogradation ;
11°) l'interdiction d'enseigner ;
12°) la révocation sans suspension des droits à pension, avec suspension des droits à
pension, ou avec déchéance des droits à pension.
Article 18 : 1°) Les sanctions 1, 2, 3, 4 et 5 prévues à l'article 17 du présent décret sont
décidées par le Chef de l'Institution Universitaire après avis du Conseil de Discipline.
Elles peuvent faire l'objet d'un appel devant le Recteur.
2°) Les sanctions 6, 7, 8 et 9 sont arrêtées par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur après avis du Conseil de Discipline. Elles peuvent faire l'objet
d'un appel devant le Ministre.
1048
3°) Les sanctions 10, 11, et 12 sont décrétées par le Président de la
République sur proposition du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur après avis
du Conseil de Discipline ;
4°) En outre, le Chef de l'Institution Universitaire dispose du droit général
d'admonestation avec ou sans inscription au dossier, à l'égard du personnel enseignant
pour comportement jugé incompatible avec la dignité universitaire.
Article 19 : L'exercice de l'action disciplinaire appartient au Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur et au Chef de l'Institution Universitaire.
Article 20 : Il est institué au sein des Institutions Universitaires un Conseil de Discipline
composé comme suit :
- le Chef de l'Institution Universitaire ………………… Président ;
- Le Représentant du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, …………… Membre ;
- le Chef de l'Établissement auquel appartient l'enseignant concerné, ………….. Membre;
- deux enseignants de rang magistral ou à défaut deux chargés de cours désignés par le
Chef de l'Institution Universitaire ……………………………. Membre ;
- Le Représentant au Conseil d'Administration du Grade de l'enseignant concerné,…..
Membre ;
- Le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique, ……………………
Membre;
- Le Secrétaire Général de l'Université, …………….. Greffier.
Article 21 :
1°) la procédure disciplinaire est essentiellement contradictoire ;
2°) l'enseignant mis en cause a la possibilité d'assurer sa défense par lui-même ou par
l'intermédiaire d'un défenseur de son choix. .
3°) Toutefois, le Conseil de Discipline peut statuer par défaut si l'enseignant mis en
cause refuse de déférer à deux convocations dudit Conseil dûment notifier par voie
d'huissier.
Article 22 :
1°) Le Conseil de Discipline est directement saisi soit par le Chef de l'Institution
Universitaire, soit par le Ministre chargé de l'enseignement Supérieur ;
2°) Il instruit les affaires par tous les moyens légaux propres à éclairer la situation sur la
base d'un rapport circonstancié ;
3°) Il se prononce sur la culpabilité du mis en cause et propose des sanctions à son
encontre.
Article 23 :
1°) La citation à se présenter devant le Conseil de Discipline est adressée par l'autorité
investie du pouvoir disciplinaire sous pli fermé laissant traces écrites, cinq jours au moins
avant la séance.
2°) Par la citation, l'intéressé est avisé du jour, de l'heure et du lieu de la séance ; il est
informé qu'il a le droit de se défendre, soit de vive voix, soit par mémoire écrit, qu'il peut
se faire assister de l'un de ses pairs ou de tout autre défenseur, et que le rapport du
Conseil de Discipline et les pièces du dossier sont mis à sa disposition pour consultation
et à titre confidentiel un jour calendaire avant celui fixé pour la séance .
3°) Pendant l'instruction, le mis cause doit être appelé et s'il se présente, entendu. Les
faits exacts qui lui sont reprochés doivent être notifiés ainsi que les sanctions qu'il est
envisagé de prendre contre lui.

1049
Article 24 :
1°) Les avis du Conseil de Discipline sont rendus dans les formes suivantes:
- les parties sont introduites dans la salle de séance, si elles sont présentes ;
- si les parties sont absentes et qu'elles aient dressé un mémoire écrit, il en est
donné lecture ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique est entendu ;
- quand les parties se sont retirées, l'affaire est mise en délibéré ;
- le Conseil de Discipline statue au scrutin secret.
2°) Le Conseil de Discipline peut toujours ordonner un supplément d'information.
3°) En cas de silence ou de vide juridique, la réglementation disciplinaire générale de la
Fonction Publique s'applique.
Article 25 : 1°) La présence des 2/3 des membres du Conseil de Discipline est
nécessaire à la validité de l'avis émis.
2°) Les avis sont rendus à la majorité simple des membres présents régulièrement
convoqués cinq jour au moins avant la séance.
3°) En cas de partage de voix, l'opinion favorable à l'enseignant mis en cause prévaut.
Article 26 : 1°) L'acte prononçant la sanction est pris par l'autorité compétente au plus
tard huit jours calendaires après la date de l'avis du Conseil de Discipline. Il est notifié
dans les mêmes délais à l'intéressé sous pli fermé laissant trace écrite.
2°) Il est immédiatement exécutoire, sous réserve des voix légales de recours.
Article 27 : 1°) En cas d'urgence, et lorsqu'il s'agit d'un manquement grave aux
obligations professionnelles telles que définies à l'article 16 du présent décret, ou d'une
infraction de droit commun susceptible de troubles de l'ordre public, l'auteur de cette
faute peut être immédiatement suspendu de ses fonctions par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur ou par le Recteur de l'Université.
2°) la décision prononçant cette suspension doit être précisée si l'intéressé conserve le
bénéfice de son traitement et déterminer le montant de la retenue qui ne peut être
supérieure à la moitié du traitement de base et ne porte pas sur les prestations familiales.
3°) La suspension devra être confirmée dans un délai de six mois, sauf délai
supplémentaire identique pour enquête et suivant la procédure disciplinaire prévue au
présent décret, faute de quoi, elle sera caduque d'office et l'intéressé rétabli dans ses
droits.
CHAPITRE IV – DE LA DISCIPLINE DES ETUDIANTS
Article 28 : Tout manquement par un étudiant à la discipline, aux règlements régissant le
régime des études, aux règles de la bienséance universitaire, toute participation directe
ou indirecte aux actes susceptibles de compromettre le bon fonctionnement de
l'Institution Universitaire, tout comportement contraire à la dignité universitaire,
constituent une infraction disciplinaire.
Article 29 : 1°) Suivant la gravité de la faute commise, les étudiants peuvent être l'objet
des sanctions disciplinaires suivantes :
a) l'avertissement ;
b) le blâme qui peut être assorti d'une suspension partielle ou totale de toute forme
d'aide ou d'assistance universitaires ;
c) l'interdiction de se présenter aux examens sanctionnant l'année académique en
cours avec suppression de toute aide universitaire ;
d) l'exclusion temporaire d'une à deux années académiques ;
e) l'exclusion définitive des Établissements des Institutions Universitaires nationales.
1050
2°) Les sanctions a, b et c sont prononcées par le Chef de l'Institution
Universitaire. Les sanctions d et c sont prononcées par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur, après avis du Chef de l'Institution Universitaire.
3°) En cas de participation d'un étudiant à des activités susceptibles de
compromettre le bon fonctionnement de l'Institution Universitaire telles que les
agressions et autres voies de fait contre les étudiants et les personnels de l'Université, la
destruction des biens, l'organisation délibéré de la non assiduité aux enseignements, la
perturbation des activités d'enseignement, de recherche ou d'appui, les manifestations
intempestives au sein des campus ou sur la voie publique, les sanctions citées ci-dessus
sont prononcées par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du
Chef de l'Institution Universitaire sans consultation du Conseil de Discipline.
Article 30 :
1°) En dehors de toute action disciplinaire, l'autorité académique dispose du pouvoir
d'admonestation à l'encontre de tout étudiant. Cette admonestation emporte l'incapacité
d'être élu délégué des étudiants pendant une année académique.
2°) Ce pouvoir est reconnu également aux Chefs des Établissements en ce qui concerne
les étudiants relevant de leur autorité.
3°) En cas d'admonestation, l'autorité académique ou les Chefs des Établissements
peuvent proposer au chef de l'Institution Universitaire la suppression de toute forme
d'aide universitaire accordée à l'étudiant pour une durée n'excédant pas trois mois.
Article 31 :
1°) Le Chef de l'Institution Universitaire peut déléguer à l'autorité académique et aux
Chefs d'Établissements, une partie du pouvoir disciplinaire relevant de sa compétence.
2°) Cette délégation ne peut porter que sur l'application des sanctions a et b prévues à
l'article 29 ci-dessus.
Article 32 : 1°) L'exercice de l'action disciplinaire revient, en cas de fraude aux examens,
aux Chefs d'Établissement qui saisissent à cet effet le jury d'examen.
2°) Tout étudiant suspect de fraude est immédiatement exclu de la salle d'examen, puis
un rapport circonstancié signé de deux surveillants est soumis eu Chef de
l'Établissement.
3°) Le jury d'examens se réunit sans délais et propose la sanction appropriée telle
qu'énumérée à l'article 29 ci-dessus.
Article 33 :
1°) Il est créé dans chaque Établissement au sein des Institutions Universitaires, un
Conseil de Discipline appelé à connaître des infractions disciplinaires commises par les
étudiants.
2°) Le Conseil de Discipline qui est présidé par le Chef de l'Établissement comprend en
outre:
- le Directeur-Adjoint ou Vice-Doyen, ……………………… Vice-Président ;
- un Enseignant de l'Établissement désigné par le Chef d’Établissement,…… Membre ;
- un Enseignant de l'Institution Universitaire désigné par le Chef de ladite Institution,
……… Membre ;
- un Représentant de l'Association des Étudiants de l'Établissement, ………….. Membre ;
- les deux Enseignants sont désignés à l'occasion de chaque affaire.
3°) Le Conseil de Discipline émet un avis sur les sanctions visées à l'article 29 du présent
décret.

1051
TITRE IV – ADMINISTRATION, ORGANES DE GESTION ET DE CONTROLE
CHAPITRE I- DES ORGANES ET AUTORITES UNIVERSITAIRES
Article 34 : L'Université de Dschang comprend :
- un Conseil d'Administration ;
- un Conseil de l'Université ;
- un Recteur ;
- un ou plusieurs Vice-Recteur (s) ;
- un Conseiller Technique ; - des Conseils et Commission Spécialisés ;
- une Administration Centrale ;
- une Agence Comptable et une Commission Financière ;
- des Centres et Laboratoires Spécialisés ;
- des Établissements.
SECTION I – DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Article 35 : Le Conseil d'Administration est l'organe suprême de l'Université.
Article 36 :
1°) Le Conseil d'Administration est présidé par le Recteur ;
2°) La vice-présidence est assurée par un Vice-Recteur.
Article 37 : Le Conseil d'Administration comprend les membres suivants :
- le Recteur- Président ;
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- un Représentant de la Présidence de la République ;
- un Représentant des Services du Premier Ministre ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur ;
- un Représentant de Ministre chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Secrétaire Général de l'Université ;
- le Directeur du Centre des Œuvres universitaires ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- le Conseiller Technique auprès du Recteur ;
- les Chefs d'Établissements ou en cas d'empêchement, leurs Adjoints ;
- un Député de l'Assemblé Nationale ;
- un Représentant du Ministre de l'Agriculture ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Élevage, des Pêches et des Productions
Animales ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Industrie et du Commerce ;
- un Représentant du Ministre chargé du Plan et de l'Aménagement du Territoire ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique ;
- le Représentant du Ministre des Finances ;
- un Représentant du Ministre des Affaires Sociales et de la Condition Féminine ;
- le Bibliothécaire en chef de l'Université en cas de besoin ;
- des Représentants du Corps Enseignant élus par leurs pairs pour une période de
trois ans renouvelables une fois, à raison d'un par grade et par Établissement ;
- quatre représentants des Étudiants élus chaque année par leurs camarades, à
raison d'un pour des Grandes Écoles et trois pour les Facultés ;
- deux Délégués des Personnels Administratifs. Peuvent également prendre part,
sur invitation du Président et à titre consultatif, toutes autres personnalités dont
notamment les Représentants des Milieux d'Affaires ou Professionnels en raison
de leur compétence sur les points inscrits à l'ordre du jour.

1052
Article 38 : 1°) Le Conseil d'Administration délibère valablement si les deux tiers au
moins de ses membres sont présents.
2°) Les décisions se prennent à la majorité simple des membres présents.
En cas d'égalité des voix, celle du Président est prépondérante.
3°) Les fonctions de membre du Conseil d'Administration sont gratuites.
Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session du Conseil.
Article 39 : Le secrétariat du Conseil est assuré par le Secrétaire Général de l'Université.
Article 40 : Le Conseil d'Administration se réunit une fois par semestre en session
ordinaire et en session extraordinaire sur convocation de son Président ou sur
proposition des deux tiers de ses membres chaque fois que cela est nécessaire.
Article 41 : 1°) Le Conseil d'Administration assure l'exécution du plan de développement
de l'Université tel que défini par le Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique et Technique et arrêté par le Président de la République.
2°) Le Conseil d'Administration délibère et arrête le budget de l'Université
dans la limite des crédits et des moyens disponibles.
3°) Le Conseil d'Administration adopte les résolutions prises par le Conseil
de l'Université.
4°) Le Conseil d'Administration est consulté ou émet des avis sur :
- la création des Établissements, des Départements, Laboratoires et Centres
Spécialisés;
- Les orientations et les choix des coopérations universitaires.
5°) Le Conseil examine :
- toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle, par son
Président ou par le Chef de l'Institution Universitaire ;
- le régime, l'organisation et le programme des études et la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumises par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur ou le Recteur et relatives à la vie et aux intérêts de
l'Université.
Article 42 : 1°) Il est créé une Section Permanente du Conseil d'administration qui
exerce les attributions de ce dernier entre ces diverses sessions à l'exception du vote du
budget.
2°) Elle comprend les membres suivants :
- le Recteur, …………… Président ;
- un Vice-Recteur,…….. Vice-Président ;
- les Vices-Recteurs ;
- un Représentant du Ministre de tutelle ;
- un Représentant du Ministre des Finances ;
- le Secrétaire Général de l'Université ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- le Directeur du Centre des Œuvres Universitaires ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- les Chefs des établissements de l'Université ou en cas d'empêchement, leurs
Adjoints.
3°) La Section Permanente se réunit en cas d'urgence et dans les
circonstances exceptionnelles sur convocation de son Président.
4°) Les résolutions de la Section Permanente sont approuvées à titre de
régularisation par le Conseil d’Administration.

1053
5°) Le secrétariat de la Section Permanente est assuré par le Secrétaire
Général de l'Université.
6°) Les fonctions de membre de la Section Permanente du Conseil
d'Administration sont gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de
session.
SECTION II – DU CONSEIL DE L'UNIVERSITE
Article 43 : Le Conseil de l'Université est l'instance compétente dans le domaine
académique et scientifique au sein de l'Université.
À ce titre :
- il coordonne l'organisation générale des activités et les programmes
pédagogiques proposés par les établissements ;
- il émet des avis sur les recrutements et les avancements des enseignants
qu'adopte le Conseil d'Administration ;
- il approuve les programmes d'enseignement et de recherche qu'arrête le Ministre
de tutelle;
- il détermine les modalités de sélection des étudiants dans les divers cycles de
formation ;
- il émet un avis sur la création des établissements, de Départements, des Unités
de formation ou de Recherche et des Centres Spécialisés ;
- il examine toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle ou le
Recteur.
Article 44 : 1°) Le Conseil de l'Université est présidé par le Recteur. Un Vice-Recteur en
assure la Vice-présidence.
2°) Outre le Président, le Conseil de l'Université comprend les membres
suivants :
- les Vice-Recteurs ;
- le Secrétaire Général ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur au
Ministère de l'Enseignement Supérieur ;
- le Conseiller Technique ;
- le Représentant du Ministère chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- les Présidents des Commissions Scientifiques Spécialisées désignés pour trois
ans par le Recteur,
- les Chefs d'établissements de l'Université ou, en cas d'empêchement, leurs
Adjoints, ou Directeurs des Études ;
- les Enseignants de rang magistral à raison d'un par Établissement.
3°) Peuvent également prendre part sur invitation du Recteur de
l'Université et à titre consultatif toutes autres personnalités en raison de leur compétence
sur des points inscrits à l'ordre du jour.
4°) Le Conseil se réunit au moins quatre (4) fois l'an sur convocation de
son Président et chaque fois que cela est nécessaire.
5°) Le secrétariat du Conseil de l'Université est assuré par le Directeur des
Affaires académiques.
Article 45 : Le Conseil de l'Université comprend des Commissions Scientifiques
Spécialisées qui sont organisées par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur sur proposition du Recteur.

1054
Article 46 : Les fonctions de membre du Conseil de l'Université et des Commissions
Spécialisées sont gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session
des Conseils et des Commissions.
CHAPITRE II – DU RECTEUR
Article 47 :À la tête de l'Université est placé un Recteur.
Article 48 : Nommé par décret présidentiel, le Recteur est choisi parmi les membres du
Corps Enseignant des Institutions Universitaires, de rang magistral, ayant une longue
expérience de l'administration publique, jouissant d'une bonne moralité et faisant preuve
de productivité et de rayonnement scientifique.
Article 49 : Assisté d'un ou de plusieurs Vice-recteur (s), le Recteur dirige l'Université sur
le plan administratif et académique.
1°) Sur le plan de l'administration :
- il veille à l'exécution des résolutions du Conseil d'Administration ;
- il est responsable des relations extérieures de l'Université et reçoit les
correspondances adressées à celle-ci ;
- il est l'ordonnateur du budget de l'Université ;
- sous réserve des dispositions particulières régissant certains établissements, les
Chefs d'établissements relèvent hiérarchiquement de lui. Il préside les conseils
de direction, de perfectionnement et d'orientation ;
- il reçoit les procès-verbaux des conseils et assemblées des divers
établissements dont les décisions qui n'exigent pas l'intervention du Conseil
d'Administration ne deviennent exécutoires qu'après avoir reçu son visa ;
- il recrute le personnel non enseignant et non fonctionnaire ;
- il assure le recrutement des enseignants pour le compte de l'ensemble de
l'Université dans le cadre des résolutions des instances compétentes de celles-
ci;
- il dispose de l'exercice de l'action disciplinaire au sein de l'Université
conformément à la réglementation en vigueur ;
- il met en mission à l'extérieur et à l'intérieur le personnel relevant de l'Université ;
- il veille à la bonne administration des établissements de l'Université. Il adresse à
cet effet aux Chefs d'établissements des instructions utiles et organise les
réunions des Chefs d'établissements ;
- il peut, en cas d'urgence, prendre les mesures propres au rétablissement de
l'ordre et en référer sans délai au Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- il dispose du droit général d'avertissement privé et public à l'égard des
personnels de l'Université, conformément à la réglementation en vigueur ;
- il peut déléguer dans les domaines spécifiques, et selon les modalités
particulières, sa signature au Secrétaire Général et, en tant de besoin, aux Chefs
d'établissements.
2°) Sur le plan académique :
- il préside le Conseil de l'Université dont il veille à l'exécution des résolutions ;
- il assure la collation des grades et des titres et signe avec le Ministre de tutelle
les diplômes délivrés par l'Université ;
- il veille au niveau de tous les établissements à l'exécution des programmes
d'enseignement, du régime des études et des examens et peut donner des
instructions à cet effet ;
- il suit l'élaboration et l'exécution des programmes d'enseignement et de
recherche de l'Université ;
- il consacre l'organisation et le fonctionnement des Unités d'Enseignement et des
Équipes de Recherche associées au niveau de la coopération interuniversitaire ;
1055
- il gère la carrière des enseignants et prend les mesures de nature à contribuer à
leur promotion et à leur épanouissement scientifique et professionnel ;
- il représente l'Université en justice et en toutes circonstances ;
- il organise et gère le développement de la coopération universitaire.
Article 50 : Le Recteur peut déléguer sa signature au(x) Vice-Recteur(s) ou aux Chefs
d'établissements dans des domaines particuliers.
Article 51 : En cas d'absence, d'indisponibilité ou d'empêchement majeur, l'intérim du
Recteur est assuré par le Vice-Recteur numéro un.
Article 52 : 1°) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) nommé (s) par décret présidentiel
parmi les enseignants de rand magistral des Institutions Universitaires ;
2°) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) chargés de suivre, sous l'autorité du Recteur,
les activités afférentes à des domaines d'intervention déterminées.
Article 53 : Il est créé auprès du Recteur des formations de travail ci-après dénommées:
- une Commission de la Planification Universitaire et de Développement ;
- une Commission des Activités Culturelles, Sportives et Associatives ;
- un Conseil de Discipline ;
- un Conseil des Publications, de la Documentation et de la Bibliothèque ; - une
Réunion de Coordination des Services Administratifs du Rectorat et en cas de
besoin des établissements.
Article 54 : 1°) La Commission de la Planification Universitaire et de Développement est
chargée de l'examen des problèmes relatifs à la planification et au développement de
l'Université, conformément aux orientations définies par le Conseil de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique. À cet effet, elle examine toutes les questions
relatives notamment au contrôle, au flux des étudiants, des infrastructures et des
équipements, au rendement interne des établissements, à l'adéquation formation-emploi,
au rendement de diplômes de l'Université et à la valorisation de la formation universitaire.
2°) Elle se réunit deux fois l'an sur convocation de son Président.
3°) Elle est composée des membres suivants :
- le Recteur de l'Université, Président ;
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- le Conseil Technique auprès du Recteur ;
- les Chefs des établissements de l'Université ou, en cas d'empêchement, leurs
adjoints ;
- du Directeur du Centre des Œuvres Universitaires ;
- du Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- du Directeur des Affaires Académiques ;
- du Directeur des Infrastructures, de la Planification et du Développement.
4)) Peuvent également prendre part, sur invitation du Recteur et à titre
consultatif, toutes autres personnes, en raison de leurs compétences sur les points
inscrits à l'ordre du jour.
5°) Le secrétariat de la Commission de la Planification Universitaire et du
Développement est assuré par la Direction des Infrastructures, de la Planification et des
Équipements.
Article 55 : La nature et la composition des autres formations de travail créées auprès du
Recteur sont fixées par des textes particuliers.
Article 56 : Nommé par décret, le Conseiller Technique est chargé des missions et
études qui lui sont confiées par le Recteur.

1056
CHAPITRE III – DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
Article 57 : l'Administration Centrale comprend :
- le Secrétariat Général ;
- la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération ;
- la Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement ;
- le Centre des Œuvres Universitaires ;
- le Direction des Affaires Administratives et Financières ;
- le Centre Médico-sociale.
SECTION I – DU SECRETARIAT GENERAL
Article 58 : Nommé par décret, le Secrétaire Général est choisi soit, parmi les
enseignants de rang magistral ayant une expérience de haute administration
universitaire, soit parmi les hauts fonctionnaires ayant une formation universitaire et
jouissant d'une expérience de haute administration et d’une bonne moralité.
Article 59 : 1°) Le Secrétaire Général suit, sous l'autorité du Recteur, l'instruction des
affaires de l'Université et reçoit à cet effet les délégations de signatures nécessaires.
2°) Il assure la coordination administrative des directions ; il peut à cet effet
tenir des réunions de coordination. Il fait tenir au Recteur un procès-verbal de ces
réunions.
3°) Il veille à la formation permanente du personnel administratif et
organise des séminaires ou des stages de recyclage, de perfectionnement ou de
spécialisation.
4°) Il veille à ce que les affaires soient traitées dans les délais prescrits par
le Recteur ou par lui-même.
5°) En cas d'absence ou d'empêchement du Secrétaire Général, le
Recteur désigne un Vice-Recteur, le Conseiller Technique ou un Directeur pour assurer
l'intérim.
Article 60 : Sont directement rattachés au Secrétariat Général :
- le Service du Courrier ;
- le Service de la Traduction ;
- le Service d'Accueil et des Relations Publiques ;
- le Service de l'Information et des Conférences ;
- une Cellule Spéciale de Contrôle.
Article 61 : Placé sous l'autorité d'un chef de service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le service du Courrier est chargé de la réception, de l'exploitation, de l'expédition
et du classement du courrier. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau du Courrier Arrivée et Départ ;
- le Bureau du Fichier Central et des Archives.
Article 62 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Traduction est chargé de la traduction courante de tout
document qui lui est soumis. Il comprend :
- le Bureau de la Traduction en langue Française ;
- le Bureau de la Traduction en langue Anglaise.
Article 63 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service d'Accueil et des Relations Publiques est chargé de l'accueil et de l'organisation
des cérémonies sur le double plan logistique et protocolaire. Il comprend deux bureaux:
- le Bureau d'Accueil et de Renseignement ;
- le Bureau des Cérémonies.

1057
Article 64 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
service de l'Information et des Conférences s'occupe de l'organisation des colloques, des
conférences, des voyages d'études, des rencontres inter-universitaires, des rapports
avec les médias et les milieux de la communication, de la diffusion de l'information
scientifique par des moyens appropriés. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'Information ;
- le Bureau des Conférences.
Article 65 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Cellule, la Cellule Spéciale de Contrôle
est chargée :
- de la collecte, de la centralisation et du traitement de l'information relative à tous
les aspects de la gestion des œuvres universitaires ;
- de toute étude de gestion et de prévision à elle confiée par le Recteur.
SECTION II – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ACADEMIQUES ET DE LA
COOPERATION
Articles 66 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un
Adjoint, la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération est chargée des
questions relatives à l'enseignement, à la recherche, à l'évaluation des enseignants, à la
vie académique des Établissements et celle des étudiants. À cet effet, elle s'occupe des
problèmes concernant :
- les programmes pédagogiques, toutes questions relatives au régime des études,
des examens et aux méthodes d'enseignement ;
- l'évaluation des enseignements et du Corps Enseignant ;
- la collation des diplômes, titres et grades universitaires ;
- le suivi des enseignements ;
- les inscriptions et l'orientation des étudiants vers les Établissements ;
- le rendement des Établissements ;
- la recherche scientifique, technique et pédagogique ;
- le développement des Établissements du campus universitaire, notamment en ce
qui concerne la création des cycles, des filières et des diplômes ;
- les problèmes se rapportant à la carrière des enseignants.
2°) La Direction des affaires Académiques et de la Coopération comprend :
- la Division de l'Enseignement et des Personnels Enseignants ;
- la Division de la Recherche et de Publication ;
- la Division de la Coopération Universitaire.
A – DE LA DIVISION DE L'ENSEIGNEMENT ET DE PERSONNELS ENSEIGNANTS
Article 67 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de l'Enseignement et
des personnels Enseignants est chargée du suivi de l'exécution des Programmes et de la
gestion des carrières des enseignants.
Elle comprend :
- le Service des Programmes ;
- le Service du Suivi des Personnels Enseignants.
Article 68 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service des Programmes est chargé :
- de la rédaction, de la codification et de l'exécution des décisions prises en
matières de programmes et d'horaires ;
- du suivi des activités pédagogiques ;
- de l'évaluation des programmes pour une plus grande adéquation entre la
formation et l'emploi ;

1058
Il comprend trois bureaux :
- le Bureau des Activités Pédagogiques ;
- le Bureau des Programmes ;
- le Bureau de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement.
Article 69 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Suivi des Personnels Enseignants est chargé de la gestion et du
suivi de la carrière des enseignants, des missions et stages et de la retraite des
enseignants.
B – DE LA DIVISION DE LA COOPERATION
Article 70 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Coopération
est chargée de veiller au rapport permanent et étroit entre l'Université et les autres
Institutions et organismes nationaux et internationaux à caractère culturel et/ou
scientifique et technique.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine ;
- le Service de la Coopération extra-africaine.
Article 71 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine est chargé de tous
problèmes relatifs à la Coopération avec les Institutions Universitaires camerounaises et
entre l'Université et les Institutions et Organismes à caractère culturel et/ou scientifique et
technique.
Il comprend :
- le Bureau de la Coopération Nationale,
- le Bureau de la Coopération Interafricaine
Article 72 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Extra-africaine est chargé de tous problèmes relatifs
à la Coopération entre l'Université et les Institutions et Organismes extra-africains à
caractère culturel et/ou scientifique et technique.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Coopération Bilatérale ;
- le Bureau de la Coopération Multilatérale;
C – DE LA DIVISION ET DE LA RECHERCHE DU DEVELOPPEMENT
Article 73 : 1°) Placée sous l'autorité du Chef de Division, la Division de la Recherche et
du Développement est chargée :
- de la recherche universitaire fondamentale ;
- de la valorisation du potentiel scientifique et technique de l'Institution ;
- de la centralisation des projets de recherche en vue de leur examen par la
Commission Scientifique ;
- de la mise en place, du suivi et de l'évaluation des équipes de Recherches et
Laboratoires au sein des Établissements ;
- de l'étude sur le rendement interne des Établissements et sur le rendement des
diplômés de l'Université en rapport avec le monde du travail ;
- de la réglementation et du suivi de l'exécution de la recherche à l'Université
- de la collaboration avec les organismes de recherche, de leur financement, de la
mise en place des Équipes de Recherche associées ;
- de la constitution et de la protection du patrimoine scientifique de l'Université ;
2°) La Division de la Recherche comprend deux services :

1059
- le service de la Recherche ;
- le Service des Publications.
Article 74 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le service de la Recherche est chargé de la promotion, de l'évaluation et de la
valorisation de la recherche. À cet effet, il s'occupe :
- de la prospection en besoin et de l'examen des demandes en matière de
recherches introduites par les utilisateurs potentiels ;
- de la mise en forme des projets présentés par les enseignants pour le compte
des travaux des Sous-Commissions et de la Commission Scientifique.
2°) Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'Évaluation et de la Recherche ;
- le Bureau de la Promotion et de la Valorisation des Résultats.
Article 75 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Publications est chargé de toutes questions relatives aux
publications de l'Université.
SECTION III – DE LA DIRECTION DES INFRASTRUCTURES, DE LA PLANIFICATION
ET DU DEVELOPPEMENT
Article 76 : Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint, la
Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement est chargée :
- d'étudier de façon prévisionnelle les questions relatives aux infrastructures et au
développement de l'Université ;
- de veiller à l'exécution de tous travaux d'infrastructures, à l'expertise des
équipements et à la maintenance.
Elle comprend deux divisions :
- la Division des Infrastructures, des Équipements et de la Maintenance ;
- la Division de la Planification et du Développement.
A – DE LA DIVISION DES INFRASTRUCTURES, DES EQUIPEMENTS ET DE LA
MAINTENANCE
Article 77 : 1°) Placée sous l'Autorité d'un Chef de Division, de la Division des
infrastructures, des Équipements et de la maintenance est chargée des problèmes
relatifs aux constructions, à l'expertise des équipements et à la maintenance.
2°) Elle comprend deux services :
- Le service de la Construction et des Équipements ;
- Le service de la Maintenance.
Article 78 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Construction et des Équipements est chargé de toutes les
questions relatives aux constructions et aux équipements.
Ce Service comprend deux Bureaux :
- le Bureau de la Construction ;
- le Bureau des Équipements.
Article 79 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Maintenance est chargé de tous les problèmes relatifs à
l'entretien des bâtiments et du matériel, des jardins, des parkings, des terrains de sport,
des voies de communication et du garage.
Ce Service comprend deux Bureaux :
- le Bureau de l'Entretien,
- le Garage.
1060
B - DE LA DIVISION DE LA PLANIFICATION ET DU DEVELOPPEMENT
Article 80 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Planification
et du Développement est chargée en rapport avec la Commission de la Planification et
du Développement :
- de la planification et des statistiques des effectifs enseignants et étudiants en
conformité avec les besoins de formation et de perfectionnement :
- de l'étude sur l'accès aux Établissements de l'Université et de la prévision des
effectifs à court et à long terme ;
- de l'étude sur la capacité d'accueil des Établissements ;
- de l'étude sur les débouchés et les besoins du monde du travail ;
- du développement du campus de l'Université en ce qui concerne la création des
structures et des Établissements.
2°) Elle comprend deux Services :
- le Service de la Planification et des Statistiques ;
- le Service de l'Orientation Professionnelle.
Article 81 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Planification et des Statistiques est chargé de toutes les
questions relatives à la planification et à la formation universitaire et professionnelle, du
recensement annuel des étudiants, de la prévision et de la programmation des effectifs
étudiants compte tenu de la capacité d'accueil des Établissements.
A cet effet :
- il élabore un rapport annuel sur les problèmes relatifs aux nouveaux étudiants,
aux redoublements, aux résultats des examens et concours ;
- il propose des mesures pour un meilleur contrôle du flux des étudiants vers les
Facultés et les Grandes Écoles ;
- il veille à la conformité entre les effectifs étudiants et les conditions de leur
formation au sein des Établissements ;
- il étudie les problèmes relatifs à la capacité d'accueil et au placement des
étudiants au sein des Établissements ;
- il élabore les affiches et prospectus sur les filières et formations ouvertes sur les
diplômes délivrés à l'Université ;
- il élabore la documentation sur les critères d'administration au sein des
Établissements par année et par cycle et la met à la disposition du public ;
- il suit les travaux et les problèmes relatifs à l'orientation des Établissements en
rapport avec ceux-ci ;
- il étudie le rendement des filières ouvertes et des perspectives d'ouverture de
nouvelles filières ;
Il comprend deux bureaux ;
- le Bureau de la Planification ;
- le Bureau des Statistiques.
Article 82 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement suit
les questions relatives à l'emploi, à la création des Petites et Moyennes Entreprises
(PME) et les Petites et Moyennes Industries (PMI), aux débouchés dans le monde du
travail et de manière générale, à l'insertion des diplômes de l'Université dans le Secteur
productif. Il est chargé en outre de toutes les questions relatives à l'appui au
développement et à la promotion sociale.
A cet effet :
- il tient à jour un fichier statistique de diplômes par année et par filière ;
1061
- il suit le placement des diplômes et recueille les informations relatives aux
débouchés;
- il veille aux contacts permanents avec les employeurs du secteur public,
parapublic et privé ;
- il recueille, élabore et diffuse, à l'intention des étudiants, toutes les informations
sur les perspectives d'emplois et de débouchés. Il comprend deux Bureaux :
- le Bureau de l'appui au développement, - le Bureau des Emplois et Carrières.
SECTION IV – LE CENTRE DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES
Article 83 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
le Centre des Œuvres Universitaires est chargé des problèmes relatifs à l'accueil, à
l'hébergement, à la restauration des étudiants, à la gestion des allocations d'études et
des stages.
2°) Il comprend :
- le Service des Allocations d'Études et des Stages ;
- la Division de la Restauration ;
- la Division des Logements Universitaires ;
- de la Division des Activités Sportives et Associatives.
A – DU SERVICE DES ALLOCATIONS D'ETUDES ET DES STAGES
Article 84 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Allocations d'Études et des Stages est chargé de la gestion des
allocations d'études et des stages. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau des Allocations d'Études ;
- le Bureau des Stages.
B – DE LA DIVISION DE LA RESTAURATION
Article 85 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Restauration
est chargée des problèmes relatifs à la restauration des étudiants. Elle comprend deux
services:
- le Service de la Restauration ;
- l'Intendance des Restaurants.
Article 86 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Restauration est chargé de la prévision, de la planification, de la
passation des commandes, et du contrôle du fonctionnement de la restauration, et du
service permanent des repas. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Prévision, de la Planification et des Commandes ;
- le Bureau du Contrôle de la Restauration.
Article 87 : Placée sous l'autorité d'un Intendant Principal, assistée d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des Restaurants est chargée :
- de la réception et du stockage des denrées alimentaires ;
- de la vente des tickets de restaurant ;
- de la production et du service continu des repas ;
- du maintien en état de fonctionnement du matériel de cuisine ;
- de la propreté et de la salubrité des lieux.
Elle comporte par restaurant un magasin et trois bureaux ;
- un Bureau de la Production des Repas ;
- un Bureau de recettes ;
- un Bureau du Contrôle des Stocks.

1062
C – DE LA DIVISION DES LOGEMENTS UNIVERSITAIRES
Article 88 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Logements
Universitaires est chargée des problèmes relatifs au logement des étudiants.
2°) Elle comprend deux Services :
- le Service des logements ;
- l'Intendance des Cités Universitaires.
Article 89 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Logements est chargé :
- du logement des étudiants dans les cités universitaires et logements
conventionnés ;
- de l'entretien des pavillons et des alentours ;
- de la discipline à l'intérieur des cités universitaires et des logements
conventionnés ;
- de la gestion des logements non conventionnés en relation avec les bailleurs; Il
comprend deux bureaux :
- le Bureau des Cités Universitaires ;
- le Bureau des Logements Conventionnés et non Conventionnés.
Article 90 : Placée sous l'autorité d'un Intendant Principal, assisté d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des cités est chargée de tous les problèmes relatifs à la gestion
et au fonctionnement des résidences universitaires.
Article 91 : Les résidences et les restaurants universitaires rattachés à certaines
Grandes Écoles ou Instituts relèvent de l'autorité du Chef de Chaque Établissement
concerné.
D - DE LA DIVISION DES ACTIVITES SPORTIVES ET ASSOCIATIVES
Article 92 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Activités
Sportives et Associatives est chargée de la promotion et du développement du sport au
sein de l'Institution, de l'encadrement et du suivi des associations et clubs sportifs et
culturels.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service des Sports ;
- le Service des Associations et Clubs Culturels de l'Université.
Article 93 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint,le Service des Sports est chargé de l'initiation et de l'organisation des activités et
compétitions sportives, de l'encadrement des sportifs et de leurs clubs, de la gestion des
infrastructures et des équipements sportifs. Il comprend deux bureaux:
- le Bureau des Activités Sportives,
- le Bureau des Infrastructures et Équipements.
Article 94 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Associations et Clubs Culturels est chargé de toutes les questions
relatives aux activités des associations et clubs culturels.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureaux des associations ;
- le Bureaux des Clubs Culturels.
SECTION V – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET
FINANCIERES

1063
Article 95 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
la Direction des Affaires Administratives et Financières est chargée de la centralisation
de toutes les activités administratives et financières.
2°) Elle comprend :
- la Division du Budget et des Affaires Financières ;
- la Division des Affaires Administratives et des Personnels Administratifs.
A – DE LA DIVISION DU BUDGET ET DES AFFAIRES FINANCIERES
Article 96 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division du Budget et des
Affaires Financières est chargée de l'élaboration du budget.
2°) Elle comprend trois services :
- le Service du Budget et du Matériel ;
- le Service du Contrôle des Recettes ;
Placé sous l'autorité d'un Chef
- le Service de la Solde.
Article 97 : de Service, le Service du Budget et du Matériel est chargé de la confection et
de l'exécution du budget ainsi que de tous les problèmes relatifs au fonctionnement des
Services centraux.
Il comprend quatre bureaux :
- le Bureau du Budget ;
- le Bureau des Engagements ;
- le Bureau de l'ordonnancement ;
- le Bureau du Matériel.
Article 98 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contrôle et des Recettes suit l'exécution du budget des
Établissements. Il comprend :
- le Bureau du Contrôle des Engagements ;
- le Bureau des Recettes et Caisses d'Avances.
Article 99 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Solde est chargé de toutes les questions relatives aux salaires
des personnels de l'Université. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Codification ;
- le Bureau des Requêtes.
B – DE LA DIVISION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET DES PERSONNELS
ADMINISTRATIFS
Article 100 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Affaires
Administratives et des Personnels Administratifs est chargée de la gestion des
personnels administratifs.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service du Personnel Administratif ;
- le Service du Contentieux.
Article 101 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Personnels Administratifs est chargé du recrutement et de la
promotion du personnel administratif.
Article 102 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contentieux est chargé des problèmes relatifs aux litiges dont
l'Université est concernée.

1064
SECTION VI – DU CENTRE MEDICO-SOCIAL
Article 103 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Centre, Docteur en Médecine, le
Centre Médico-Social est chargé, en rapport avec les instances compétentes de la santé
publique, de la santé et de l'action sociale en faveur des étudiants, du personnel
enseignant et non enseignant ainsi que des problèmes d'hygiène et d'assainissement du
campus. Il dresse, à l'attention du Recteur de l'Université, un rapport semestriel sur tous
les problèmes relevant de son domaine.
2°) Il comprend deux Services :
- le Service de Santé ;
- le Service de l'action Sociale.
Article 104 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, Docteur en Médecine,
éventuellement assisté d'un Adjoint, le Service de Santé est chargé de toutes les
questions relatives à la santé en milieu universitaire, à la tenue d'un fichier médical et, en
rapport avec les services compétents de la ville, aux problèmes de l'environnement et de
la salubrité du campus. À cet effet, il assure les visites médicales systématiques aux
étudiants et aux personnels de service. Il prodigue les soins de santé primaires. Il tient
les statistiques.
Article 105 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Action Sociale est chargé de toutes les actions propres à assurer
l'intégration et le plein épanouissement de toutes les catégories d'étudiants et de
personnel au sein de l'Institution.
CHAPITRE IV - DE l'AGENCE COMPTABLE ET DE LA COMMISSION FINANCIERE
Article 106 : Il est institué auprès de l'Université, une Agence Comptable, et une
Commission Financières dont le fonctionnement est défini par des textes particuliers.
CHAPITRE V – DES ETABLISSEMENTS
Article 107 : L'Université de Dschang comprend les Établissements suivants :
a) les Facultés
- La Faculté des Lettres et Sciences Humaines ;
- La Faculté des Sciences Économiques et de Gestion ;
- La faculté des Sciences Juridiques et Politiques ;
- La Faculté des Sciences ;
- La Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles.
b) Les Grandes Écoles :
- L'Institut Universitaire de Technologie FOTSO Victor (IUT de BANDJOUN) ;
- L'Institut des Beaux-Arts (FOUMBAN);
D'autres Établissements peuvent être, en tant que besoin, créés par décret.
SECTION I - DES FACULTES
Article 108 : Chaque Faculté est dotée d'une structure académique et d'une structure
administrative.
Article 109 : La structure académique de la Faculté comporte les Départements, les
Centres de Recherche et les Laboratoires :
- Le nombre, la nature des Départements de chaque Faculté sont fixés par arrêté
du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- Il en est également ainsi des Laboratoires et des Centres de Recherche pouvant
être rattachés à une Faculté.
Article 110 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Département, le Département anime,
coordonne et contrôle l'activité académique des Laboratoires. À ce titre, il est chargé de

1065
l'élaboration, de l'exécution et du suivi des programmes d'enseignement et de recherche.
En outre, il assure la gestion académique des examens et autres évaluations des
connaissances.
Article 111 : Il est créé au sein de chaque Faculté une Commission Scientifique
Consultative. Les attributions, la composition et les modalités de fonctionnement de la
Commission Scientifique Consultative sont fixées par une décision du Recteur de
l'Université.
Article 112 : La structure administrative de la Faculté comporte :
- une Assemblée de Faculté ;
- un Conseil de Faculté ;
- un doyen ;
- des Services Administratifs.
A – DE L'ASSEMBLEE DE FACULTE
Article 113 : l'Assemblée de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- le ou les Vices-Doyen (s) ;
- les Chefs de Départements ;
- les Enseignants ;
- les Président et Vice-président de l'Association des Étudiants.
Toutefois, les Représentants des Étudiants ne participent pas aux séances ou partie des
séances au cours desquelles sont évoquées des questions relatives aux membres du
Corps Enseignant ou à la sanction des études.
Article 114 : L'Assemblée peut émettre les avis sur toutes matières intéressant la vie de
la Faculté. L'Assemblée se réunit en session ordinaire, deux fois par an. Elle peut se
réunir en session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié des membres.
Article 115 : Le Conseil de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- le ou les Vices-Doyen (s) ;
- les Chefs de Départements ;
- les Professeurs, les Maîtres de Conférences ;
- deux Représentants des chargés de Cours et deux Représentants des Assistants
élus pour trois (3) ans renouvelables par leurs pairs.
Article 116 : 1°) Le Conseil donne son avis préalable au recrutement, à la promotion et à
l'avancement des membres du Corps Enseignant de la Faculté.
2°) Le Conseil est consulté ou émet des avis en ce qui concerne :
- les problèmes de la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumises par le Recteur, le Doyen ou l'un des
membres ;
- les créations d'enseignements, de Départements, des Laboratoires et des
Centres Spécialisés d'Enseignement et de Recherche ;
- le régime, l'organisation et le programme des études.
3°) Le Conseil examine le projet de budget de la Faculté préparé par le
Doyen.
4°) Le Conseil peut émettre des avis sur toutes matières relatives à la vie
et aux intérêts de la Faculté.
5°) Le Conseil connaît des infractions disciplinaires commises par les
étudiants ; dans ce cas, il siège dans la composition suivante :

1066
- le Doyen ;
- le Vice-Doyen ou un Vice-Doyen désigné par le Doyen ;
- trois Professeurs de rang magistral choisis par leurs pairs ;
- deux Représentants des Étudiants à l'Assemblée de Faculté.
6°) Le Conseil se réunit en session ordinaire deux fois par an. Il peut se
réunir en session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié de ses
membres.
B – DU DOYEN
Article 117 : Chaque Faculté est placée sous l'autorité d'un Doyen, nommé par décret.
Le Doyen relève hiérarchiquement du Recteur de l'Université. Il est assisté d'un ou de
plusieurs Vice-Doyens
Article 118 :
1°) Le Doyen est chargé de la direction et de la coordination de
l'ensemble des Services de la Faculté et la représentation de celle-ci auprès du Recteur.
À cet effet :
- il en assure la police générale ;
- le représente le Corps Enseignant de la Faculté en toutes circonstances ;
- il convoque et préside le Conseil et l'Assemblé de Faculté ;
- il est ordonnateur délégué du budget.
2°) Relèvent du Doyen :
- les Équipements et la maintenance ;
- la Bibliothèque de la Faculté ;
- la Cellule Informatique ;
- la Coopération Universitaire ;
- le Centre de Reproduction.
C – DES SERVICES ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS DE LA FACULTE
Article 119 : Chaque Faculté comprend :
- une Division Administrative et Financière ;
- une Division des Affaires Académiques, de la Scolarité et de la Recherche.
A – DE LA DIVISION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
Article 120 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division Administrative et
Financière assure le fonctionnement administratif et financier ainsi que la gestion des
activités culturelles de la Faculté. À cet effet :
- elle veille à la bonne gestion administrative de tous les personnels, à la préparation et à
l'exécution du budget de la Faculté ;
- elle assure les conditions matérielles permettant le meilleur développement culturel et
sportif tant des étudiants, enseignants que des personnels administratifs de la Faculté.
Article 121 : Le Chef de Division des Affaires Administratives et Financières assure le
secrétariat du Conseil de Faculté et de l'Assemblée de la Faculté. Sont directement
rattachés à la Division Administrative et Financière :
- le Bureau du Courrier ;
- le Bureau de la Traduction ;
- les Archives de la Faculté.
Article 122 : La Division Administrative et Financière comprend :
- le Service de l'Administration Générale et du Personnel ;
- le Service Financier ;
- le Service de la Maintenance et du Matériel.
1067
Article 123 : Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Administration Générale et du Personnel est chargé :
- de toutes les questions administratives liées au recrutement et à la carrière des
enseignants ;
- de la gestion, du perfectionnement, du contentieux et de la discipline du
personnel non enseignant ;
- de toutes les questions liées aux activités d'éducation physique et aux
compétitions sportives ;
- de la promotion de la vie extra pédagogique au sein de la Faculté.
Il comprend trois bureaux :
- le Bureau du Personnel Enseignant ;
- le Bureau du Personnel non Enseignant ;
- le Bureau de l'Animation Culturelle, des Activités d'Éducation Physique et des
Sports.
Article 124 : Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service Financier est chargé de la préparation et de l'exécution du budget de
la Faculté.
À ce titre, il confectionne les documents financiers relatifs à la préparation du budget,
tient à jour le fichier des engagements, les fiches de crédits et les organes de
comptabilité de la Faculté.
Il comprend :
- le Bureau du Budget :
- le Bureau du Contrôle des Recettes et de la Comptabilité-Matières.
B - DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADEMIQUES, DE LA SCOLARITE ET DE LA
RECHERCHE
Article 125 : Placée sous l'autorité d'un Vice-Doyen, la Division des Affaires
Académiques et de la Recherche est responsable :
- de la coordination des activités des Départements relevant de son autorité ; - de
l'exécution des programmes d'enseignement ;
- de la régularité et de la ponctualité des prestations pédagogiques ; - de la gestion
académique des étudiants ;
- des statistiques.
Elle comporte :
- le Service de la Scolarité et des Statistiques ;
- le Service des Diplômes, des Programmes d'Enseignement et de Recherche.
Article 126 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Scolarité et des Statistiques est chargé :
- de l'accueil et de l'information des personnes intéressées par les filières de
formation;
- de l'enregistrement des candidats ;
- de la tenue des dossiers des étudiants inscrits à la Faculté ;
- des archives des inscriptions et de la scolarité ;
- des emplois du temps ;
- du contrôle de la régularité des enseignants et de l'assiduité des étudiants ;
- de l'application des textes en matière d'inscription dans la Faculté ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d'inscription ;
- de l'établissement des documents attestant de la qualité d'étudiant ou d'ancien
étudiant ;

1068
- du transfert en tant que besoin du dossier d'étudiant de la Faculté vers un autre
Établissement d'Enseignement Supérieur du Cameroun ou d'ailleurs ;
- de l'élaboration et de la diffusion de l'information statistique de la Faculté ;
Il comprend :
- le Bureau d'Accueil, d'Information et d'Orientation ;
- le Bureau des Inscriptions, des Transferts et des Statistiques.
Article 127 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Diplômes, des programmes d'enseignement et de recherche est
chargé de toutes les opérations relatives aux diplômes, à la mise en forme des
programmes d'enseignement élaborés dans les Départements, du suivi de l'exécution
des programmes de recherche, de l'établissement des contrats d'étude et de recherche,
de la valorisation, de la publication et de la diffusion des productions scientifiques de la
Faculté, ainsi que de l'acquisition des matériels et des productions scientifiques.
Article 128 : Des bureaux dépendant des Services des Divisions des Affaires
Académiques et de la Recherche ainsi que de la Scolarité sont créés par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, en fonction des besoins et des problèmes
particuliers de chaque Faculté.
SECTION II - DES AUTRES ETABLISSEMENTS
Article 129 : L'organisation des Grandes Écoles de l'Université est fixée par des textes
particuliers. Le Recteur est membre de droit de leurs Conseils de Direction.
SECTION III – DE L'ORGANISATION DES CYCLES D'ETUDES
Article 130 : L'organisation des Cycles d'Études dans les Facultés et les Grandes Écoles
est régie par des textes particuliers.
CHAPITRE IV – DES CENTRES SPECIALISES
Article 131 : La Bibliothèque Universitaire, la Librairie Universitaire sont des Centres
Spécialisés de l'Université. Leur organisation et les modalités de leur fonctionnement
sont déterminées par les textes particuliers. D'autres Établissements et Centres
Spécialisés peuvent être créés en tant que besoin par décret.
TITRE V – DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 132 : 1°) L'Université est ouverte aux étudiants maîtrisant la langue française et
anglaise et remplissant les conditions académiques requises telles que définies par la
réglementation en vigueur.
2°) L'admission à l'Université est subordonnée au versement des droits universitaires
dont le taux est fixé par les textes particuliers.
3°) Le nombre de places disponibles à l'Université est fixé chaque année par le Ministre
de tutelle sur proposition du Recteur de l'Université.
Article 133 : 1°) L'année universitaire est repartie en deux Semestres, chacun
sanctionné par un examen avec codage des Unités de Valeurs (UV), Modules ou Crédits.
2°) Un arrêt du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur fixe chaque année les dates
de commencement et de fin des activités de l'Université.
3°) Le personnel non enseignant de l'Université bénéfice, en plus des
jours fériés légaux, de quatre (4) jours de congés placés à la fin du premier ou du
deuxième semestre. Ces jours de congé sont déterminés par décision du Recteur de
l'Université.

1069
4°) Les enseignements sont regroupés en Crédits, Modules ou Unités de
Valeur.
Article 134 : 1°) Le Vice-Recteur et le Secrétaire Général de l'Université ont rang et
prérogatives de Secrétaire Général de l'Administration Centrale.
2°) Les Chefs des Établissements, le Conseiller Technique et les
Directeurs des Services Centraux de l'Université ont rang et prérogatives de Directeur de
l'Administration Centrale.
3°) Les Adjoints aux Chefs d'Établissements, les Directeurs Adjoints
des Services Centraux et les Chefs de Division, du Chef de la Cellule Spéciale de
Contrôle, celui du Centre Médico-Social de l'Université ont rang et prérogatives de
Directeurs-Adjoints de l'Administration Centrale.
4°) Les Directeurs des Études, les Chefs de Départements ont rang et
prérogatives de Sous-Directeurs de l'Administration Centrale.
5°) Les Chefs de Service de l'Université, le Chef du Secrétariat
particulier du Recteur et les Intendants Principaux de l'Université ont rang et prérogatives
de Chef de Service de l'Administration Centrale.
6°) Les Adjoints au Chef de service et les Intendants des Services
Centraux de l'Université ont rang et prérogatives d'Adjoints aux Chefs de Service de
l'Administration Centrale;
7°) Les Chefs de Bureaux des Établissements et des Services Centraux
ont rang et prérogatives de Chefs de Bureaux de l'Administration Centrale.
Article 135 :
1°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeur de l'Administration Centrale
sont nommés par décret du Président de la République.
2°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeurs-Adjoints et de Sous-
directeurs de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
3°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Chefs de service et de Chefs de
Service Adjoints de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du Ministre chargé
de l'Enseignement Supérieur.
4°) Les autres Responsables de l'Université sont nommés par décision du Recteur de
l'Université.
Article 136 : Les Directions, Divisions, Services et Bureaux prévus au présent décret
sont progressivement mis en place en fonction des besoins et compte tenu des moyens
disponibles.
Article 137 : Les modalités de dévolution des biens meubles et immeubles de l'ancien
Centre Universitaire de DSCHANG à la nouvelle Université de DSCHANG feront l'objet
de textes particuliers.
Article 138 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur et le Ministre des Finances sont,
chacun en ce qui le concerne, chargés de l'exécution du présent décret, qui sera
enregistré, puis publié au Journal Officiel en Français et en Anglais;
Yaoundé, le 19 janvier 1993

1070
UNIVERSITE DE DSCHANG REPUBLIC OF CAMEROON
THE UNIVERSITY OF DSCHANG Peace - Work -.Fatherland
RECTORAT REPUBLIQUE DU CAMEROUN
BP. 96 Dschang -CAMEROUN Paix - Travail - Patrie
Tél. : (237)45 1092 Fax:(237)451381.

Circulaire № B36 /1248 7UDS/R/VRE/DAAC/DEPE du 16 octobre 2000 relative aux


Droits Universitaires des étudiants étrangers admis à s'inscrire à l’Université de
Dschang.

LE RECTEUR
A TOUS LES CHEFS D'ETABLISSEMENT
ET TOUS LES DIRECTEURS

Conformément aux termes du Règlement №9/99/UEAC-D19-CM-D2 du 18 Août


1999, adopté par le Conseil des Ministres des États membres de l'Union Économique de
l'Afrique Centrale (UEAC), et relatif au traitement national à accorder aux étudiants
ressortissants des pays membres de la Communauté,
Les droits universitaires et autres taux des œuvres universitaires à appliquer aux
étudiants ressortissants de tous les pays membres de la Communauté Économique de
l'Afrique Centrale sont désormais les mêmes que ceux appliqués aux étudiants
camerounais.
Toutefois, si l'afflux d'étudiants des autres pays de la communauté réduit la
capacité des établissements à satisfaire les sollicitations des candidats nationaux,
chaque établissement peut imposer un quota qui ne peut être inférieur à 10 des effectifs
globaux, par niveau et/ou par filière.
Les restrictions ci-dessus devront être arrêtées par le Recteur de l'Université de
Dschang sur proposition motivée des chefs d'Établissement qui en sentiraient la
nécessité.

LE RECTEUR

1071
Arrêté №011/CAB/PR du 19 janvier 1993 Portant Organisation de l'Institut
Universitaire de Technologie FOTSO Victor de BANDJOUN de l'Université de
DSCHANG

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n° 92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n° 92/248 du 27 novembre 1992 nommant les membres du Gouvernement;
Vu le décret n° 92/264 du 29 décembre 1992 organisant le ministre de l'Enseignement
Supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de DSCHANG ;
Vu le décret n°93/031 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux Instituts
Universitaires de Technologie ;
ARRETE: TITRE I - DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 : L'Institut Universitaire de Technologie (IUT) FOTSO Victor de l'Université de
Dschang a pour missions :
- de dispenser en formation initiale un enseignement moyen supérieur dans les
domaines des Techniques de Gestion et des Techniques Industrielles ;
- d'assurer la formation permanente dans les mêmes domaines qu'en formation
initiale;
- de fournir aux entreprises ou administrations, des prestations de recherche
appliquée, de services ou de formation professionnelle dans les domaines
techniques correspondant à ses activités.
Article 2 :
1°) Les études à l'IUT FOTSO Victor de Bandjoun sont sanctionnées par le DIPLOME
UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE (DUT), et sont organisées par un texte particulier
du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
2°) En outre, l'IUT FOTSO Victor de Bandjoun prépare au BREVET DE TECHNICIEN
SUPERIEUR (BTS),
Article 3 :
1 °) L'IUT FOTSO Victor de Bandjoun entretient des relations nécessaires avec les
milieux professionnels dans le cadre des missions qui lui sont assignées.
A cet effet, des commissions mixtes peuvent être créées pour promouvoir ces relations et
développer l'insertion de l'Institut dans le milieu socio-professionnel.
2°) L'IUT peut développer les relations de coopération bilatérale ou multilatérale avec des
Institutions nationales ou étrangères dans les limites de la réglementation en vigueur.
TITRE II - ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 4: L'IUT FOTSO Victor de Bandjoun comprend les organes suivants:
- un Conseil de Direction ;
- une Direction ;
- un Conseil des Professeurs ;
- une Assemblée de l'Institut.

1072
CHAPITRE I - DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 5 :
1°) Le Conseil de Direction est composé ainsi qu'il suit :
- le Recteur de l'Université de Dschang , ............................... Président ;
- le Vice-Recteur de l'Université de Dschang ................... Vice-Président ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur au
Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur........ Membre ;
- le Directeur de l'IUT FOTSO Victor de Bandjoun, ............. Membre ;
- le Directeur-Adjoint de l'IUT FOTSO Victor de Bandjoun ........ Membre
- le Représentant du Ministre chargé de l'Industrie et du Commerce .............
Membre;
- le Président de la Chambre de Commerce et de l'Industrie ou son représentant,
Membre ;
- trois Représentants des milieux professionnels désignés ès qualité……….. Membre ;
- le Représentant des enseignants permanents de l'IUT à raison d'un enseignant par
grade élu pour trois ans,. ..................................................................Membre.
2°) Le Président du Conseil peut, compte tenu des questions inscrites à l'ordre du jour,
inviter toute autre personnalité en raison de sa compétence à participer aux travaux du
Conseil avec voix consultative.
Article 6 :
1°) Le Conseil de Direction se réunit deux fois par an, et chaque fois que cela est jugé
nécessaire, sur convocation de son Président.
2°) Il ne peut valablement délibérer que si les deux tiers (2/3) au moins des membres
sont présents.
3°) En cas de partage des voix, celle du Président est prépondérante.
Article 7 : Le Conseil de Direction a compétence consultative générale sur tout ce qui
touche aux intérêts de l'Institut, à son avenir et à sa place dans la nation. Il est
notamment chargé d'étudier et de promouvoir tout ce qui peut contribuer à améliorer la
formation dont l'Établissement a la charge.
À ce titre :
a) il émet un avis sur :
- les règlements intérieurs relatifs aux élèves dans la limite des règlements
généraux de l'Enseignement Supérieur ;
- la création des enseignements, le régime des études, leur organisation et leurs
programmes ;
- les besoins de recherche et d'équipement.
Il examine :
- les sources de financement de l'Institut ;
- le projet de budget de l'Institut ;
- plus généralement toutes les questions intéressant l'Institut ou l'Université et qui
lui sont soumises par l'un de ses membres.

1073
Article 8 : Les fonctions de membres du Conseil de Direction sont gratuites. Toutefois
l'institut prend en charge les frais de participation de ses membres à ses sessions. Les
modalités de prise en charge sont arrêtées par le Conseil d'Administration de l'Université.
CHAPITRE II-DE LA DIRECTION
Article 9 : La Direction de l'IUT comprend :
- les Divisions ;
- le Service des Affaires Générales ;
- le Service de la Documentation et de la Reprographie ;
- le Service de la Scolarité et de l'Orientation Professionnelle ;
- le Service de l'Intendance ;
- la Bibliothèque ;
- le Bureau du Courrier.
Article 10 :
1°) Sous l'autorité du Recteur de l'Université, la Direction de l'IUT FOTSO Victor de
Bandjoun est assurée par un Directeur assisté d'un Directeur-Adjoint, nommés suivant la
réglementation en vigueur ;
2°) Le Directeur-Adjoint remplace le Directeur en cas d'absence ou d'empêchement ;
3°) Le Directeur et le Directeur-Adjoint sont choisis parmi les membres du Corps de
l'Enseignement Supérieur.
Article 11 : le Directeur de l'Institut est chargé :
- de la police générale de l'Établissement ;
- de la gestion des crédits et des personnels de l'Institut ;
- de la préparation et de l'exécution des résolutions du Conseil de Direction ;
- de la présentation du rapport d'activités au Recteur de l'Université ;
- de la représentation de l'Établissement auprès du Recteur ;
- du suivi de la coopération.
Article 12 : Le Directeur-Adjoint, sous l'autorité du Directeur de l'Institut, est
particulièrement chargé de la coordination et de l'animation des activités pédagogiques.
À ce titre, il :
- suit l'exécution des programmes des enseignements, de la formation permanente
et des stages ;
- veille à l'assiduité des enseignants et des élèves ;
- supervise le Service de la Scolarité et de l'Orientation Professionnelle ;
- supervise le Service de la Documentation et de la Reprographie.
SECTION I - DES DIVISIONS
Article 13 : L'IUT de l'Université de DSCHANG comporte deux divisions :
- la Division de la Formation Initiale ;

1074
- la Division des Stages, de la Formation Permanente et des relations avec les
milieux professionnels.
Article 14 : La Division est dirigée par un Chef de Division nommé parmi les enseignants
de l'Institut assurant un service complet dans l'un des Départements. La durée de son
mandat est de trois (3) ans renouvelables,
Article 15 : Le Chef de Division :
- coordonne les activités de la Division ;
- prépare les rapports d'activité de la Division.
Article 16 : La Division de la Formation Initiale est chargée de l'organisation, de
l'animation et du suivi des activités de l'ensemble des Départements.
Article 17 :
1°) La Division des Stages, de la Formation Permanente et des Relations avec les
Milieux Professionnels est chargée de l'organisation, de l'animation et du suivi des
activités de stage, de la formation permanente et des relations avec les entreprises.
2°) Pour la programmation des enseignements au titre de la formation permanente, la
Division des Stages bénéficie de l'appui de la Division de la Formation Initiale.
Article 18 :
1°) Le Département est une unité pédagogique et de recherche regroupant l'ensemble
des enseignements et des activités de recherche d'une spécialité donnée.
2°) Le Département peut comprendre des Laboratoires et/ou des Équipes de Recherche
dont l'organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par décision du
Recteur de l'Université.
Article 1 9:
1°) Il est créé au sein de la Division de la Formation Initiale, les Départements suivants :
- le Département de Génie Électrique ;
- le Département de Génie Mécanique ;
- Département d'électrotechnique ;
- Département d'électronique ;
- le Département de Gestion Comptable et Financière ;
- le Département des Techniques de Commercialisation ;
- le Département d'Informatique ;
- le Département des Enseignements Scientifiques de base ;
- le Département des Enseignements Généraux.
2°) La mise en place des divers Départements se fera de façon progressive et compte
tenu des besoins et des capacités d'accueil ;
3°) D'autres Départements peuvent être créés en tant que de besoin par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Recteur de l'Université,
Article 20 :
1°) Le Département est dirigé par un Chef de Département et comprend une Assemblée
de Département.

1075
2°) a) Le Chef de Département est nommé pour une période de trois (3) ans
renouvelable sur proposition du Recteur de l'Université par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur parmi les enseignants de rang magistral.
b) En l'Absence d'un enseignant de rang magistral, un Chargé de Cours peut être
délégué dans les fonctions de Chef de Département.
3°) Les Chefs de Division peuvent, cumulativement avec leurs fonctions respectives, être
nommés chefs de Département dans les conditions de l'alinéa 2 ci-dessus.
Article 21 : le Chef de Département :
- préside l'Assemblée du Département ;
- gère les crédits, moyens et locaux attribués au Département ;
- prépare les rapports d'activités du Département ;
- anime et supervise les activités d'enseignement et de recherche des enseignants
relevant du Département. À cet effet il veille notamment au choix des encadreurs
des projets et des Directeurs de Mémoires des élèves inscrits dans le
Département ;
- organise les évaluations des élèves du Département ;
- prend, le cas échéant, des dispositions conservatoires en cas de défaillance
constatée d'un enseignant. Dans ce cas, il établit un procès-verbal de carence
qu'il communique au Chef de Division qui est tenu de le transmettre à la Direction
de l'Institut.
Article 22 : l'Assemblée du Département est constituée de tous les enseignants du
Département.
Article 23: l'Assemblée du Département émet un avis sur ;
- les programmes du Département en matière de formation initiale, de formation
permanente et de recherche ;
- la création des enseignements et l'organisation des programmes de recherche ;
- le recrutement des enseignants ;
- l'avancement et la promotion des enseignants permanents.
Article 24 : Lorsque l'Assemblée du Département se réunit pour examiner des
questions individuelles relatives au recrutement, à l'affectation et à la carrière des
enseignants, sa formation ne comprend que les seuls enseignants d'un rang au moins
égal à celui postulé par l'intéressé.
Article 25 :
1°) L’Assemblée du Département se réunit au moins une fois par trimestre sur
convocation de son Président.
2°) Elle peut aussi être convoquée à la demande de la moitié au moins de ses membres
sur un ordre du jour précis, notifié au moins quinze (15) jours à l'avance.
Article 26 :
1°) Le Laboratoire est dirigé par un Chef de Laboratoire.
2°) Le Chef de Laboratoire est désigné parmi les enseignants rattachés au Laboratoire
pour une période de trois (3) ans renouvelables, par le Directeur de l'Institut et parmi les
enseignants de rang magistral ou à défaut parmi les Chargés de Cours.

1076
Article 27 : Le Chef de Laboratoire :
- détermine l'orientation de la recherche au sein du Laboratoire ;
- représente le Laboratoire ;
- établit le rapport d'activités du Laboratoire.
Article 2 8:
1°) Il est créé au sein de la Division des Stages, de la Formation Permanente et des
Relations avec les Milieux Professionnels, les services suivants :
- le Service de la Formation Permanente ;
- le Service des Stages et des Relations avec les Milieux Professionnels ;
2°) Chaque Service est placé sous l'autorité d'un Chef de Service.
SECTION II - DES SERVICES
Article 29 :
1°)Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un Adjoint, le
Service des Affaires Générales est chargé de la gestion du personnel administratif et de
l'instruction des affaires générales.
À cet effet, il assure :
- l'instruction des affaires administratives ;
- l'exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative ;
- la gestion du personnel et de la Comptabilité-matières ;
- la maintenance.
Il comprend :
- le Bureau du Personnel ;
- le Bureau de la Comptabilité-Matières ;
- le Bureau des Activités Culturelles et Sportives ;
- le Bureau de la Maintenance ;
- l'Infirmerie en tant que de besoin.
Article 30 :
1°)Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un Adjoint, le
Service de la Documentation et de la Reprographie est chargé de l'organisation et de
l'animation des activités d'impression et de diffusion des matériels pédagogiques ;
2°) Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'impression ;
- le Bureau de la Diffusion;
Article 31 :
1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un Adjoint, le
Service de la Scolarité et de l'Orientation Professionnelle est chargé :
- de l'information et de l'orientation des candidats à l'inscription ;
- des inscriptions dans les différentes filières ;
- de la gestion des statistiques.
2°) Il comprend deux bureaux :

1077
- le Bureau de l'Orientation ;
- le Bureau de la Scolarité et des Statistiques.
Article 32 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Intendance est chargé de l'instruction des affaires financières et
notamment :
- de la collecte et de l'exploitation de toutes les informations relatives à la
préparation et à l'exécution du budget de l'Institut ;
- de la préparation des documents financiers relatifs à la gestion des crédits
d'investissement ;
- de la tenue des fiches de crédit. Il comprend:
- le Bureau du Budget et des mandatements ;
- le Bureau de la Solde.
Article 33: 1°) Placé sous l'autorité d'un Bibliothécaire en Chef, la Bibliothèque est
chargée de mettre à la disposition du public intéressé tout document d'information
scientifique propre aux filières de formation dispensées.
2°) Elle Comprend deux bureaux :
- le Bureau des Acquisitions ;
- le Bureau de la Gestion.
CHAPITRE III- D U CONSEIL DES PROFESSEURS
Article 34 :
1°) La composition du Conseil des Professeurs est fixée ainsi qu'il suit :
- le Directeur, ........................ ........ ................. Président ;
- le Directeur-Adjoint ................................. Vice-Président ;
- les Chefs de Divisions, .................... ............. ... Membre ;
- les Chefs de Départements ................................ Membre ;
- les Professeurs, ................................... ........ :. Membre ;
- les Maîtres de Conférences, .............................. Membre ;
- le Représentant des Chargés de Cours ......... ....... Membre ;
- le Représentant des Assistants ........................... Membre ;
2°) Le Secrétariat du Conseil des Professeurs est assuré par la Direction de
l'Institut.
Article 35 :
1 °) Le Conseil des Professeurs :
- émet un avis préalable sur la création d'enseignements, le régime des études,
leur organisation et les modalités de leur évaluation, les programmes, le
recrutement et l'avancement des membres du Corps enseignant ;
- suit la coordination des activités Scientifiques et Académiques entre le Corps
enseignant de l'Institut et celui des autres Établissements de l'Université ;
2°) Il se réunit une fois par trimestre et tant que de besoin sur convocation de son
président.
3°) Les fonctions de membre du Conseil des Professeurs sont gratuites.

1078
CHAPITRE IV - DE L'ASSEMBLEE DE L'INSTITUT
Article 36 :
1°) L'Assemblée de l'Institut est composée de :
- tous les enseignants permanents de l'Institut ;
- toute personnalité étrangère invitée à titre consultatif en raison de sa
compétence;
- deux représentants de l'Association des élèves de l'Institut qui participent avec
voix consultative aux travaux de l'Assemblée ;
- deux délégués du personnel administratif et technique.
2°) L'assemblée de l'Institut émet des voeux sur toutes les questions intéressant la vie
de l'Institut.
3°) L'Assemblée de l'Institut se réunit une fois par trimestre et chaque fois que cela est
jugé nécessaire. Elle est convoquée et présidée par le Directeur de l'Institut.
TITRE III : DU CORPS ENSEIGNANT
Article 37 :
1°) Le Corps Enseignant de l'IUT FOTSO Victor de Bandjoun comprend des
enseignants relevant du Corps de l'Enseignement Supérieur et classés dans l'un des
grades suivants :
- Professeur ;
- Maître de Conférences ;
- Chargé de Cours ;
- Assistant.
2°) Il peut être fait appel à des professeurs techniques recrutés sur contrat dont les
modalités sont fixées par le Conseil d'Administration de l'Université.
3°) Il peut être également fait appel à des enseignants associés ou vacataires dans les
conditions prévues par le statut des Institutions Universitaires.
Article 38 :
1°) En cas de besoin, les enseignants en poste dans les Établissements des Institutions
Universitaires peuvent être affectés à l'IUT par décision du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur sur proposition des Chefs des Institutions Universitaires
intéressés.
Inversement les enseignants en poste à l'IUT peuvent être affectés dans les
Établissements des Instituts Universitaires dans les mêmes conditions que ci-dessus.
2°) Le recrutement des candidats fonctionnaires ou agents de l'État relevant d'autres
départements ministériels se fait conformément aux règles académiques en accord avec
les départements ministériels intéressés.
TITRE IV : REGIME ET ORGANISATION DES ETUDES
Article 39 :
1 °) L'entrée à l'IUT est sélective.
2°) Le nombre des places offertes ainsi que les conditions d'admission et les titres
requis en fonction des spécialités sont fixés par décision du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.

1079
CHAPITRE I : DE LA FORMATION INITIALE
Article 40 : La durée des études conduisant aux différents diplômes délivrés par l'Institut
Universitaire de Technologie et les modalités de la sanction de celles-ci sont fixées par
un texte particulier.
Article 41 : L'organisation et le système d'évaluation des enseignements dispensés dans
le cadre de la formation initiale sont fixés par Arrêté du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE II - DE LA FORMATION PERMANENTE
Article 42 : La formation permanente s'adresse :
- aux candidats individuels sur leur demande ;
- aux candidats présentés par les entreprises privées, les entreprises et les
administrations publiques.
Article 43 :
1)Dans le cadre de la formation permanente, l'IUT assure la remise à niveau des
connaissances techniques et professionnelles adaptées aux besoins des utilisateurs.
2°) Dans ce contexte des programmes spécifiques peuvent être mis sur pied en vue de
la préparation du BTS.
TRITRE V - DU REGIME DISCIPLINAIRE DES ELEVES
Article 44 : Le régime disciplinaire des élèves de l'IUT FOTSO Victor de Bandjoun est
celui fixé par les statuts généraux de l'Enseignement Supérieur et du règlement intérieur
de l'Institut.
TITRE VI - DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 45 : Les élèves ayant commencé un cycle de préparation au Brevet de
Technicien Supérieur placés sous l'égide de l'ancien Collège Polyvalent FOTSO Victor de
Bandjoun, achèvent le cycle d'études du BTS dans le cadre de l'Institut Universitaire de
Technologie FOTSO Victor de Bandjoun dans les conditions prévues par les textes
régissant ces sections de Brevet de Technicien Supérieur.
Article 46 : Des Arrêtés du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, fixeront en
tant que de besoin, les modalités d'application du présent Arrêté.
Article 47 : Le Ministre de l'enseignement Supérieur et le Recteur de l'Université de
Dschang sont chargés de l'exécution du présent Arrêté qui sera enregistré, communiqué
partout où besoin sera et publié au Journal Officiel en Français et en Anglais.
Yaoundé, le 19 Janvier 1993

1080
Arrêté N° 98/0028/MINESUP/DFO du 12 juin 1998 Fixant les conditions d'admission
au niveau I du cycle des Ingénieurs et en première Années du cycle des
Techniciens Supérieurs à la faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles de
l'Université de Dschang

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°97/207 du 7 décembre 1997 portant nomination des membres du
gouvernement ;
Vu le décret n°96/235 du 9 octobre 1996 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/032 du 19 janvier 1993 fixant le Régime Financier applicable aux
Universités ;
Vu le décret n°93/029 du 19 janvier 1993 portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Dschang ;
Vu le décret n°96/016 du 02 février 1996 portant nomination du Recteur de l'Université
de Dschang ;
Sur proposition du Recteur de l'Université de Dschang ;
ARRETE :
Article 1er : Les modalités d'entrée au niveau I du cycle des Ingénieurs et en première
année du cycle des Techniciens Supérieurs à la Faculté d'Agronomie et des Sciences
Agricoles (FASA) de l'Université de Dschang sont régies par les dispositions du présent
Arrêté.
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES ET CONDITIONS D'ADMISSION
Article 2 : L'admission au niveau I du cycle des Ingénieurs et en première année du
cycle des Techniciens Supérieurs est ouverte aux candidats des deux sexes, uniquement
par voie de concours organisé en une seule session.
Article 3 : Le concours est ouvert aux Camerounais des deux sexes titulaires d'un
Baccalauréat séries C et D, d'un General Certificate of Education Advanced Level
(GCA/AL.) en au moins trois matières scientifiques hormis "Religious knowledge" ou d'un
diplôme reconnu équivalent. Toutefois, les étudiants étrangers présentés par leurs Etats
ou par des Organismes internationaux remplissant les mêmes conditions que leurs
homologues camerounais peuvent être admis sur étude du dossier et dans la limite des
places disponibles.
Article 4 : Chaque candidat doit faire parvenir au Service de la Scolarité de la FASA (au
plus tard à la date fixée chaque année par décision ministérielle), un dossier complet
comprenant les pièces suivantes :
- une fiche individuelle (à retirer à l'Université de Dschang, dans les Délégations
Provinciales de l'Éducation Nationale et dans les Antennes de l'Université de
Dschang à Yaoundé, Maroua, Ebolowa, Bambili et Belabo ;
- une copie du Baccalauréat, GCE-AL ou du diplôme équivalent (séries
scientifiques) ou une attestation certifiée conforme de réussite à l'un de ces
diplômes ;

1081
- copies certifiées conformes des relevés de notes des classes de seconde,
première et terminale ;
- copies certifiées conformes des relevés de notes du Baccalauréat ou du GCE/AL
et éventuellement du probatoire ou du GCE/OL ;
- une copie d'acte de naissance datant de moins de trois (3) mois ;
- un certificat médical délivré par un médecin de la santé Publique attestant que le
candidat est apte aux travaux de terrain et à la pratique du sport ;
- une photocopie du carnet de vaccination au DTTAB ;
- 4 photos 4 x 4 datant de moins de trois (3) mois ;
- 10 000 FCFA de frais de concours (mandat lettre à l'adresse de l'Agent
Comptable de l'Université de Dschang) à joindre obligatoirement au dossier ;
- une enveloppe (Format A4) timbrée par le bureau de poste (au poids des pièces
jointes) à l'adresse du candidat.
Article 5 : En aucun cas les droits d'inscription ne sont remboursables.
Article 6 : Seuls les candidats présentant un dossier réglementaire seront convoqués à
concourir.
CHAPITRE II : ORGANISATION DU CONCOURS
Article 7 : Le nombre de places mises au concours ainsi que les dates de concours sont
fixés chaque année par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur, sur
proposition du Recteur de l'Université de Dschang.
Article 8 : Le concours comporte des épreuves écrites et une évaluation des
performances antérieures du candidat. La nature, la durée et les coefficients des
épreuves écrites se présentent ainsi qu'il suit :
EPREUVES DUREE COEFFICIENT
Mathématiques 4 heures 4
Physiques-Chimie 3 heures 4
Sciences Naturelles 3 heures 4
Culture Générale 2 heures 2

Chacune des épreuves est notée de 0 à 20 points et toute note inférieure à 5/20 à l'une
quelconque des épreuves est éliminatoire.
L'évaluation des performances antérieures du candidat se fait sur la base des éléments
suivants :
- relevés de notes des classes de seconde, première et terminale;
- relevés de notes du Baccalauréat ou du GCA/AL et éventuellement du probatoire
ou du GCE/OL ;
- taux de redoublement ;
- appréciation des enseignants.
Article 9 : 1) L'évaluation finale des candidats se fera suivant les dispositions suivantes :
60 % de la note finale pour les épreuves écrites et 40 % pour les performances
antérieures du candidat.
2) Cette évaluation sera faite par le Service de la Scolarité pour chaque
candidat à l'issue des résultats des épreuves écrites.
CHAPITRE III : JURY D'ADMISSION
Article 10 : La composition et les conditions de fonctionnement du jury sont déterminées
par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Recteur de
l'Université de Dschang.

1082
Article 11 : Les résultats définitifs sont publiés par communiqué du ministre de
l'Enseignement Supérieur.
Article 12 : En tout état de cause, il ne peut y avoir de report d'admission d'une année à
l'autre.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS FINALES
Article 13 : Le présent arrêté abroge toutes dispositions antérieures, fixant les conditions
d'admission au niveau I de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles.
Article 14 : Le Recteur de l'Université de Dschang et le Directeur de la Formation et de
l'Orientation de l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'application de la présente décision qui sera enregistré et communiqué partout ou besoin
sera. /-

1083
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland
************ ************
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER EDUCA
L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR TION DEVELOPMENT
************ ************

Arrêté N° 99/0034/MINESUP/DDES du 05 février 1999 Fixant les conditions


d'admission au cycle de Master du Centre Régional d'Enseignement Spécialisé en
Agriculture (CRESA) Forêt-Bois à la Faculté d'Agronomie et des Sciences
Agricoles de l'Université de Dschang

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant Organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Dschang ;
Vu le décret n°93/032 du 19 janvier 1993 fixant le Régime Financier Applicable aux
Universités ;
Vu le décret n°98/285 du 30 octobre 1998 portant nomination des Recteurs des
Universités;
Vu le Protocole d'Accord-Cadre passé entre l'ACCT, l'AUPELF-UREF et le MINESUP,
en date du 16 juillet 1993, relatif à leurs rôles respectifs dans la mise en place et le
fonctionnement d'un Centre Régional d'Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA)
filière Forêt-Bois de l'Université de Dschang (Uds) ; SUR proposition du Recteur de
l'Université de Dschang,
ARRETE :
Article 1er : Les modalités d'entrée au cycle de Master du Centre Régional
d'Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) Forêt-Bois à la Faculté d'Agronomie
et des Sciences Agricoles de l'Université de Dschang sont régies par les dispositions du
présent Arrêté.
CHAPITRE I – DISPOSITIONS GENERALES ET CONDITIONS D'ADMISSION
Article 2 : L'admission au cycle de Master du CRESA Forêt-Bois est ouverte aux
candidats des deux sexes, originaires du Cameroun et d'autres pays francophones du
continent africain, uniquement par voie de concours organisé en une seule session.

1084
Article 3 : Le concours est ouvert aux candidats titulaires d'un diplôme d'Ingénieurs (BAC
+ 5 ans et plus) dans les disciplines Foresterie, Agronomie, Génie Civil et Génie
Mécanique.
Article 4 : La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au lundi 1er
Mars 1999. Lesdits dossiers doivent comporter les pièces suivantes :
- une fiche de renseignement dûment remplie ;
- un extrait d'acte de naissance ;
- une photo d'identité ;
- un certificat médical ;
- les copies certifiées conformes des diplômes universitaires obtenus ;
- les copies certifiées conformes des relevés de notes relatifs à ces diplômes ;
- une lettre d'autorisation de présentation de la candidature dûment signée de
l'employeur pour les candidats fonctionnaires. La limite d'âge est de 40 ans.
Les dossiers des candidats résidant au Cameroun devront être directement adressés au
CRESA Forêt-Bois à Yaoundé à l'adresse suivante : CRESA Forêt-Bois BP. : 8114
Yaoundé – Cameroun – Télécopie : 237.23.89.15.
Pour les candidats résidant hors du Cameroun, les dossiers de candidature devront être
constitués en double : - un premier exemplaire sera directement envoyé à la Direction de
l'École Inter-États d'Ingénieurs de l'Équipement Rural (EIER) de Ouagadougou (Burkina
Faso) à l'adresse suivante : EIER – 03 – BP. 7023 Ouagadougou – Burkina Faso ;
- un second exemplaire sera adressé au représentant de l'EIER dans l'État de
résidence du candidat (voir liste des représentants de l'EIER annexée au
dossier).
Article 5 : Seuls les candidats présentant un dossier réglementaire seront autorisés à
concourir.
CHAPITRE II : ORGANISATION DU CONCOURS
Article 6 : Le nombre de places mises au concours ainsi que la date du concours sont
fixés chaque année par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur, sur
proposition du Recteur de l'Université de Dschang, en fonction du nombre de bourses
disponibles.
Article 7 : Le concours comporte des épreuves écrites et une évaluation des
performances antérieures du candidat ou étude du dossier.
La nature, la durée et les coefficients des épreuves écrites se présentent ainsi qu'il suit :
Nature Durée Coefficient
Épreuve Littéraire 2 heures 1
Épreuve Scientifique de type QCM ou
courtes questions :
- Mathématiques
2 heures 4
- Physiques
- Biologie et physiologie végétales
- Économie
2°) L'évaluation des performances antérieures du candidat ou étude du dossier se fait
sur la base des éléments suivants :
- Relevés de notes relatifs aux diplômes universitaires obtenus ;
- Cursus scolaire ;
- Stages post-universitaires effectués ;
- Expérience professionnelle.
1085
Article 8 : 1°) L'évaluation finale des candidats se fera suivant les dispositions suivantes
: 60 % de la note pour les épreuves écrites et 40 % pour l'étude du dossier du candidat.
2°) Cette évaluation sera faite pour chaque candidat à l'issue des résultats
des épreuves écrites.
CHAPITRE III : JURY D'ADMISSION
Article 9 : La composition et les conditions de fonctionnement du Jury sont déterminées
par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur, sur proposition du Recteur de
l'Université de Dschang.
Article 10 : Les résultats définitifs sont publiés par communiqué du Ministre de
l'Enseignement Supérieur.
Article 11 : En tout état de cause, il ne peut y avoir de report d'admission d'une année à
l'autre.
CHAPITRE IV - DISPOSITIONS FINALES
Article 12 : Le Recteur de l'Université de Dschang et le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du
présent arrêté qui sera enregistré et communiqué partout où besoin sera.

Yaoundé, le 05 février 1999

1086
Arrêté N°99/0035/MINESUP/DDES du 16 juin 1999 Fixant les conditions d'admission
au niveau II du Cycle Ingénieurs A la Faculté d'Agronomie et des Sciences
Agricoles de l'Université de Dschang au titre de l'année académique 1999/2000

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant Organisation du Gouvernement
modifié et complété par le décret n°98/067 du 28 avril 1998;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant nomination des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant Organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant Création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/032 du 19 janvier 1993 fixant le Régime Financier Applicable aux
Universités ;
Vu le décret n°93/029 du 19 janvier 1993 portant Organisation Administrative et
Académique de l'Universités de Dschang ;
Vu le décret n°98/285 du 30 octobre 1998 portant nomination des Recteurs
d'Universités;
Sur proposition du Recteur de l'Université de Dschang ;
ARRETE :
Article 1er : Les modalités du concours spécial d'entrée au niveau II de la Faculté
d'Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA) de l'Université de Dschang sont régies
par les dispositions du présent arrêté.
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES ET CONDITIONS D'ADMISSION
Article 2 : L'admission au niveau II de la FASA est ouverte aux candidats des deux
sexes, uniquement par voie de concours organisé en une seule session annuelle.
Article 3 : Le concours est ouvert aux Techniciens Supérieurs d'Agriculture ou des Eaux
et Forêts titulaires du Baccalauréat ou du GCE/AL et aux titulaires d'un DEUG
scientifique ou de tout autre diplôme reconnu équivalent.
Article 4 : Chaque candidat doit faire parvenir au Service de la Scolarité de la FASA (au
plus tard à la date fixée chaque année par décision ministérielle), un dossier complet
comprenant les pièces suivantes :
- une copie certifiée conforme d'acte de naissance datant de moins de trois mois ;
- une copie certifiée conforme du Baccalauréat ;
- une copie certifiée du diplôme ou attestation de réussite ;
- copie certifiées conformes des relevés de notes des deux années du cycle de
formation de Technicien ;
- une enveloppe timbrée à l'adresse du candidat (format A4) ;
- un curriculum vitae ;
- quatre photos d'identité (4 x 4) ;
- un certificat médical ;
- une autorisation de concourir de l'employeur (candidats salariés) ;

1087
- les droits d'inscription au concours s'élèvent à dix mille (10 000) F.CFA payable
par mandat poste au nom de l'Agent Comptable de l'Université de Dschang, à
joindre au dossier.
Article 5 : En aucun cas, les droits d'inscription ne sont remboursables.
Article 6 : Seuls les candidats présentant un dossier réglementaire seront convoqués
pour concourir.
CHAPITRE II - ORGANISATION DU CONCOURS
Article 7 : Le nombre de places mises au concours, les dates du concours et les centres
d'examen sont fixés chaque année par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur
sur proposition du Recteur de l'Université de Dschang.
Article 8 : Le concours comporte les épreuves écrites, une évaluation des performances
antérieures du candidat et un entretien avec le jury.
1°) La nature et la durée des épreuves écrites se présentent ainsi qu'il suit :
Nature Durée Coefficient
Technicien Supérieur DEUG
Biologie Biologie 3 heures 3
Épreuve Technique Commune
3 heures 3
Physique/Chimie
Épreuve Technique 2
Agriculture
Eaux et Forêts 4 heures
Mathématiques/Statistiques
Culture Générale Culture Générale 2 heures 2

Chacune des épreuves est notée de 0 à 20 points et toute note inférieure à 5 points à
l'une quelconque des épreuves est éliminatoire.
2°) L'évaluation des performances antérieures se fait sur la base des éléments suivants :
- relevés des notes des niveaux I et II pour les titulaires du DEUG ;
- relevés des notes de 1ère et 2ème années pour les titulaires du Diplômes de
Techniciens Supérieurs ;
- taux de redoublement.
3°) L'entretien avec le jury n'a lieu qu'avec les candidats déclarés admissibles en tenant
compte des notes des épreuves écrites et des performances antérieures.
Article 9 :
1°) L'évaluation pour l'admissibilité des candidats se fera suivant les proportions ci-après
: 60 % pour les épreuves écrites et 40 % pour les performances antérieures du candidat.
2°) L'évaluation finale des candidats admissibles après l'entretien avec le jury se fera
suivant les proportions ci-après : 80 % de la note d'admissibilité, 20 % pour la note
d'entretien avec le jury.
Article 10 : L'entretien se déroulera devant un jury dont la composition est déterminée
par décision du Recteur de l'Université de Dschang sur proposition du Doyen de la
FASA.

1088
CHAPITRE III - JURY D'ADMISSION
Article 11 : La composition et les conditions de fonctionnement du jury sont déterminées
par décision du Ministre de l'enseignement Supérieur sur proposition du Recteur de
l'Université de Dschang.
Article 12 : 1°) Les résultats en vue d'admissibilité sont présentés au jury d'admission
qui, après leur analyse, statue et dresse la liste des candidats pouvant être déclarés
admissibles dans chaque catégorie de candidats, et la soumet au Ministre de
l'enseignement Supérieur.
2°) Les résultats en vue de l'admission définitive sont présentés au jury
d'admission qui, après leur analyse, statue et dresse la liste des candidats admis en
fonction du nombre de places offertes au concours.
Article 13 : Les résultats pour l'admissibilité et pour l'admission définitive sont publiés par
communiqué du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
Article 14 : En tout état de cause, il ne peut y avoir report d'admission d'une année à
l'autre.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS FINALES
Article 15 : Le Recteur de l'Université de Dschang et le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du
présent arrêté qui sera enregistré et communiqué partout où besoin sera.

Yaoundé, le 16 juin 1999

1089
Arrêté N°00/0003/MINESUP/DDES du 25 janvier 2000 Portant Régime des
Enseignements et des Examens au Programme D'Enseignement à Distance de la
Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA) de l'Université de Dschang

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement
modifié et complété par le décret n°98/067 du 28 avril 1998;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du gouvernement ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant Organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes
applicables aux Universités ;
Vu le décret n°93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Dschang ;
Vu le décret n°93/029 du 19 janvier 1993 fixant le régime financier applicable aux
Universités ;
Vu le décret n°99/0055 du 16 novembre 1999 portant Dispositions Générales
Applicables à l'Organisation des Enseignements et des Évaluations dans les Universités
d'État du Cameroun ; SUR proposition du Recteur de l'Université de Dschang;
ARRETE : CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : Le présent arrêté porte régime des études et des examens au Programme
d'Enseignement à distance de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles de
l'Université de Dschang.
Article 2 : 1°) La formation est continue et indépendante. Elle équivaut à deux années
académiques. Toutefois, la durée réelle des études dépend de l'étudiant concerné ; mais
elle ne peut excéder huit ans après la première inscription.
2°) L'évaluation des connaissances est consécutive aux enseignements
dispensés.
Article 3 : Les études sont organisées en quatre options : Production Animale (PA) ;
Production Végétale (PV) ; Gestion des Entreprises Agricoles (GE) ; et Génie Rural (GR).
CHAPITRE II : DU REGIME DES ETUDES
Article 4 : Les enseignements sont organisés en unités de valeur (UV) et en modules.
Article 5 : Les unités de valeur sont dispensées sous forme de lecture individuelle, des
notes de cours (CM), des Travaux Dirigés (TD), des Travaux Pratiques en laboratoire et
sur le terrain (TP) et des stages (ST).
Article 6 : La gestion et le suivi des enseignements sont assurés par le Comité des
Programmes.
Article 7 : 1°) La formation à distance est ouverte à tous ceux qui veulent acquérir des
connaissances et qui savent lire et écrire le Français et / ou l'anglais.
2°) Toutefois, les prétendants au diplôme doivent être titulaires soit du
Baccalauréat de l'Enseignement Secondaire, soit du GCE Advance Level, du Diplôme de
Technicien d'Agriculture (Probatoire + 2) ou de tout autre titre équivalent.

1090
CHAPITRE III : DU REGIME DES EXAMENS
Article 8 : L'évaluation d'une unité de valeur se fait à travers le contrôle continu des
connaissances (à domicile), des rapports des travaux pratiques et un examen final.
Article 9 : Les examens finaux sont organisés en deux sessions par an (Mars et Août).
Article 10 : 1°) La pondération entre les contrôles continus, les travaux pratiques et les
examens sont respectivement de 30%, 20% et 50%.
2°) Dans le cas où une unité de valeur n'a pas de travaux pratiques, la
pondération est modifiée ainsi qu'il suit : Contrôle continu : 40%. Examen final : 60%.
Article 11 : 1°) Pour valider un module, l'étudiant doit obtenir une moyenne au moins
égale à 10/20.
2°) La validation d'un module peut se faire par une compensation entre les
unités de valeur constitutives dudit module exclusivement.
3°) Pour bénéficier de la compensation au sein d'un module, l'étudiant doit
avoir obtenu dans chaque unité de valeur du module de la note minimale de 08/20.
Article 12 : 1°) Les membres du jury sont désignés par le Doyen de la FASA
conformément à la réglementation en vigueur.
2°) Le jury d'examen, après délibération, dresse un procès-verbal dûment
signé par tous ses membres et proclame les résultats des unités de valeur et des
modules pour la session concernée.
Article 13 : 1°) Les décisions du jury sont souveraines.
2°) Toutefois, l'étudiant a droit à la correction de toute erreur constatée dans
le traitement ou le report de ses notes.
3°) Toute admission prononcée sur la base d'une erreur doit être rapportée
dans les conditions réglementaires.
4°) L'étudiant peut accéder à sa copie d'examen après avoir fait une
requête. Les frais de fouille sont de 1000 Frs. (mille francs CFA) payable à l'agent
intermédiaire des recettes du Programme d'Enseignement à Distance;
Article 14 : 1°) Les études au Programme d'Enseignement à Distance conduisent à un
ou plusieurs Certificats, et éventuellement au Diplôme d'Études Universitaires
Professionnelles (DEUP).
2°) Pour obtenir un certificat dans une option donnée, l'étudiant doit valider
toutes les unités de valeur constitutives du / des modules.
Article 15 : 1°) Pour obtenir le Diplôme d'Études Universitaires professionnelles (DEUP)
en Agriculture, l'étudiant doit valider tous les modules constitutifs du Programme.
2°) Le Certificat en Production Animale est délivré à l'étudiant ayant validé
les modules 6 et 7 du Programme.
3°) Le Certificat en Production Végétale est délivré à l'étudiant ayant validé
les modules 8 et 9 ainsi que les Unités de Valeur (UV) Pédagogique Générale et
Pédagogique Appliquée.
4°) le Certificat en Gestion des Entreprises Agricoles est délivré à l'étudiant
ayant validé les modules 2, 3 et 10.
5°) Le Certificat en Génie Rural (GR) est délivré à l'étudiant ayant validé les
modules 1, 4 et 9.
Article 16 : Tout Certificat ou Diplôme décerné par erreur est invalidé par le Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur conformément aux textes en vigueur.

1091
Article 17 : 1°) Les Diplômes sont établis dès proclamation des résultats par la Faculté
d'Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA) conformément aux Procès-Verbaux
d'examen dûment signés par les membres du jury. Ils sont signés conformément à la
réglementation en vigueur.
2°) Les certificats de réussite sont établis dès proclamation des résultats
par le Programme d'Enseignement à Distance conformément aux procès-verbaux
d'examen dûment signés par les membres du jury. Ils sont signés par le Coordonnateur
du Programme d'Enseignement à Distance et contresignés par le Doyen de la FASA.
Article 18 : Peuvent être admis par voie de concours spécial au 3ème niveau de la
Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles les candidats titulaires du DEUP en
Agriculture, les Techniciens Supérieurs d'Agriculture (BAC/GCE A Level + 2) ou tout
autre diplôme équivalent.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Article 19 : Les étudiants inscrits au Programme d'Enseignement à Distance avant la
date de signature du présent arrêt" continuent leur formation dans l'ancien système.
Article 20 : Toutefois, les étudiants n'ayant pas terminé leurs études à la fin de l'année
académique 2003/2004 seront subordonnées aux conditions définis par le présent arrêté.
Article 21 : le présent arrêté qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires
entre en vigueur à compter de l'année académique 2000/2001.
Article 22 : Le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur, le Recteur de
l'Université de Dschang et le Doyen de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles
(FASA) de l'Université de Dschang sont chargés, chacun en ce qui le concerne de
l'exécution du présent arrêté, qui sera enregistré puis publié en Français et en Anglais.

Yaoundé, le 26 janvier 2000


Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Jean Marie ATANGANA MEBARA

1092
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************

Arrêté № 01/0040/MINESUP/DDES du 29 mai 2001 portant création et organisation


d'un Centre pour l'Enseignement à Distance à la Faculté d'Agronomie et des
Sciences Agricoles de l'Université de Dschang

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


Vu la Constitution;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n°98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le décret n° 97/207 du 7 décembre 1997 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n° 2001/051 du 27 avril 2001 portant réaménagement du
Gouvernement;
Vu le décret n° 98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le décret n° 93/033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines dispositions du décret
n°79/1896 du 17 mai 1979 fixant les taux de paiement des droits universitaires;
Vu le décret n° 93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Dschang ;
Vu l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun;
Vu l'arrêté n°00/0003/MINESUP/DDES du 26 janvier 2000 portant régime des
Enseignements et des Examens au Programme d'Enseignement à Distance de la Faculté
d'Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA) de l'Université de Dschang ;
Sur proposition du Recteur de l'Université de Dschang,
ARRÊTE :
TITRE 1: DISPOSITIONS GÉNÉRALES
ARTICLE 1 : (1) Il est créé, au sein de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles
ER

de l'Université de Dschang, un Centre pour l'Enseignement à Distance, en abrégé


«CED »
(2) Le CED est un centre de développement et de promotion de
l'Enseignement à Distance.
ARTICLE 2: (1) Le CED a pour mission de contribuer au développement de
l'Enseignement à Distance à travers l'organisation des cours de formation à distance, de
recyclage professionnel des apprenants et des étudiants à temps partiel.
(2) Dans le cadre de l'exécution de cette mission générale, le CED vise à
atteindre les objectifs ci-après:

1093
a) développer et exécuter des activités qui assurent la durabilité du programme
d'Enseignement à Distance au sein de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles;
b) servir de cadre expérimental de l'Enseignement à Distance pour tous les
établissements de l'Université de Dschang;
c) mettre à la disposition des Universités d'État et du secteur privé l'expertise en matière
de l'Enseignement à Distance;
d) renforcer la coopération interuniversitaire et internationale en matière d'Enseignement
à Distance dans les disciplines académiques et professionnelles;
e) servir d'observatoire pour l'Enseignement à Distance et la Formation Continue à
l'Université de Dschang;
f) établir un cadre de partenariat entre l'Université et le monde du travail à travers des
programmes de formation à distance de courte durée, et une formation professionnelle
adaptée;
g) participer à l'amélioration de la pédagogie universitaire.
TITRE II: ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU CENTRE,
ARTICLE 3: Le fonctionnement du Centre est assuré par les organes et les structures ci-
après:
- le Conseil d'Orientation;
- le Coordonnateur;
- les Structures opérationnelles du Centre.
CHAPITRE I : DU CONSEIL D'ORIENTATION DU CENTRE
ARTICLE 4: Le Conseil d'Orientation de Recherche et de Développement de
l'Enseignement à Distance est l'organe délibérant du Centre.
À ce titre, le Conseil:
1) définit les orientations en matière de mise en œuvre de la politique de
l'Enseignement à Distance;
2) examine et adopte le budget du Centre élaboré par le Coordonnateur;
3) arrête les directives pour le développement des programmes académiques
destinés aux apprenants à distance de la Faculté d'Agronomie et des Sciences
Agricoles de l'Université de Dschang ;
4) détermine les domaines de priorité en matière de développement professionnel à
travers des programmes de formation, de perfectionnement et de recyclage de
courte durée;
5) définit les directives pour la fixation des modalités d'accès, la garantie de la
qualité, de la pertinence et la gestion de l'Enseignement à Distance, de même
que pour les programmes de Développement Professionnel;
6) formule des recommandations sur les modalités de paiement et les mécanismes
de financement des programmes d'Enseignement à Distance;
7) formule des recommandations techniques sur toutes les questions qui rentrent
dans le cadre de la mission générale du Centre.
ARTICLE 5: (1) Le Conseil comprend :
PRESIDENT: Un Enseignant de rang magistral nommé par le Ministre de l'Enseignement
Supérieur;
MEMBRES:
- le Doyen de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles;

1094
- un Représentant de l'Inspection Générale Académique du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
- le Représentant du Recteur de l'Université de Dschang ;
- le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur ou son
représentant;
- les Vice- Doyens de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles;
- le Coordonnateur du Centre ;
- le Directeur des Affaires Académiques de l'Université de Dschang;
- deux représentants des milieux socioprofessionnels désignés par le Recteur de
l'Université de Dschang ;
- quatre représentants des enseignants intervenant au Centre, élus par leurs pairs
dont un par grade;
- deux représentants des étudiants, élus parmi les étudiants inscrits aux
programmes d'Enseignement à Distance et de Formation Continue.
(2) Le Président du Conseil peut, sur proposition du Coordonnateur, inviter
aux réunions du Conseil toute personne susceptible d'apporter une contribution
significative en fonction des sujets-inscrits à l'ordre du jour.
(3) Le Coordonnateur du Centre rapporte les affaires inscrites à l'ordre du
jour du Conseil.
ARTICLE 6: (1) Le Conseil se réunit deux fois par an, en séance ordinaire, et en séance
extraordinaire sur convocation de son Président, ou à la demande des 2 /3 des membres
au moins, en cas de nécessité.
(2) Les fonctions des membres du Conseil d'Orientation sont gratuites.
Toutefois, le Conseil peut prendre en charge les frais de participation des membres lors
des sessions.
CHAPITRE II : DE LA COORDINATION DU CENTRE
ARTICLE 7: (1) Le Coordonnateur est chargé :
- de l'administration générale du Centre selon les orientations et les directives
définies par le Conseil;
- de l'élaboration et de l'exécution du budget du Centre;
- de la coordination des programmes d'enseignement et de la révision des cours
dispensés;
- du développement et de la promotion des partenariats, et de la collaboration avec
d'autres Institutions de l'Enseignement à Distance;
- de la préparation et de la mise en application de tous les contrats entre les
auteurs
- des cours, les traducteurs et les réviseurs;
- de l'engagement des dépenses et de l'autorisation des paiements aux auteurs
des cours et aux réviseurs;
- du développement et de la promotion d'une stratégie de marketing pour
l'Enseignement à Distance;
- de la sauvegarde de la qualité de matériels et supports pédagogiques préparés
par le programme d'Enseignement à Distance ;
- de la publication (en français et en anglais) de tous les cours dispensés par le
programme D'Enseignement à Distance;

1095
- de l'expertise des programmes d'enseignements et du contenu des formations,
afin de garantir leur qualité et leur comparabilité avec les institutions similaires.
(2) Le Coordonnateur a rang et prérogatives de Chef de Département,
CHAPITRE III : DES STRUCTURES OPÉRATIONNELLES DU CENTRE
ARTICLE 8: (1) Les structures opérationnelles du Centre pour l'Enseignement à Distance
sont:
a) Le Service de la Scolarité;
b) Le Service de la Recherche, de la Promotion et de la Coopération
c) L'Unité Audiovisuel et Communication;
d) Le Régisseur.
ARTICLE 9: Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service de la Recherche, de la
Promotion et de la Coopération est chargé de :
- du développement et de l'exécution des programmes d'enseignement à distance;
- de l'organisation des travaux pratiques;
- du suivi de l'évolution de la carrière des étudiants à travers les enquêtes;
- de la préparation des matériels de promotion des programmes d'enseignement;
- du marketing du programme D'enseignement à distance;
- de l'identification des domaines de partenariat entre les secteurs public et privé,
ARTICLE 10: (1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service de la Scolarité est
responsable de la gestion et du suivi des problèmes de la scolarité. À ce titre, il est
chargé de:
- de l'organisation des études.
- de la confection des relevés de notes, des attestations et des diplômes pour
signature;
- des statistiques en matière pédagogique destinées aux différents objectifs du
programme;
- de la préparation des rapports trimestriels, annuels, et autres, sous l'autorité du
Coordonnateur ;
- de la programmation et de l'organisation de travaux pratiques des étudiants;
- de la gestion des fichiers des étudiants;
- de la supervision des traductions de toutes les versions des cours;
- de la gestion des évaluations continues et des examens de fin d'année.
ARTICLE 11 : (1) L'Unité Audiovisuel et Communication est chargée:
- du développement et de la préparation des diagrammes et des illustrations
relatifs aux cours, en collaboration avec leurs auteurs;
- du développement, du montage et de la production des supports audio-visuels
relatifs aux programmes d'Enseignement à Distance;
- de la médiatisation des programmes d'enseignement à distance.
(2) Le Chef de l'Unité a rang de Chef de Bureau de l'administration
universitaire.
ARTICLE 12:(1) Le Régisseur est chargé:
- de la perception des recettes du Centre;
- du paiement des dépenses autorisées par le Coordonnateur;

1096
- de la tenue du cahier des recettes et des dépenses du CEDEP ;
- de la préparation des rapports financiers;
- de la conservation de tous les documents financiers du Centre;
- de la gestion de la caisse d'avances du Centre.
(2) Il a rang de Chef de Bureau de l'administration universitaire.
TITRE III: DES PROGRAMMES DES ENSEIGNEMENTS, DE L'ADMISSION DES
ÉTUDIANTS ET DE L'ORGANISATION DES ACTIVITÉS
CHAPITRE I : DES PROGRAMMES DES ENSEIGNEMENTS
ARTICLE 13: (1) Les programmes d'Enseignement à Distance et de Formation Continue
ont pour centres d'intérêt l'étudiant et les besoins du marché.
(2) Les programmes d'Enseignement à Distance et de développement
professionnel sont fixés par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, sur
proposition du Conseil d'Orientation
CHAPITRE II : DE L'ADMISSION ET DU STATUT DES ÉTUDIANTS
ARTICLE 14:(1) Les conditions d'admission aux programmes d'Enseignement à Distance
sont arrêtées par le Ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
(2) Les conditions d'admission aux programmes de développement
professionnel et de la formation continue sont déterminées par le Recteur de l'Université
sur proposition du Coordonnateur du Centre, après avis du Conseil de l'Université.
(3) L'étudiant admis à tout programme du Centre a les mêmes droits, les
mêmes avantages et les mêmes devoirs que les autres étudiants de l'Université de
Dschang.
ARTICLE 15:(1) Les droits d'inscription aux programmes d'Enseignement à Distance, et
les frais d'acquisition des supports pédagogiques sont fixés par le Recteur de l'Université
de Dschang, sur proposition du Conseil d'Orientation après avis du Conseil
d'Administration de l'Université.
(2) Les frais de participation aux programmes de développement
professionnel et de formation continue sont fixés par le Recteur sur recommandation du
Conseil d'Orientation du Centre.
CHAPITRE III : DE L'ORGANISATION DES ACTIVITÉS
ARTICLE. 16 : (1) Les activités d'enseignement à distance comprennent :
- les enseignements;
- les devoirs des-étudiants;
- les examens filiaux;
- les travaux pratiques ;
- toute autre activité prévue par Je programme des enseignements.
(2) Les enseignements sont dispensés par le moyen de cours imprimés,
appuyés de matériels audiovisuels tels que les cassettes audio et vidéo et, le cas
échéant, par internet.
(3) Les devoirs sont faits par les étudiants suivant les modalités définies
par le Centre, conformément aux textes en vigueur.
(4.) Les examens finaux et travaux pratiques sont organisés au campus de
l'Université de Dschang, deux fois par an au moins.

1097
(5) Toutefois, sur l'initiative du Centre, les travaux pratiques peuvent être
organisés dans les Antennes de l'Université de Dschang et/ou dans toute autre structure
agréée.
(6) L'organisation des devoirs, des examens finaux et des travaux
pratiques obéit aux normes académiques établies.
TITRE IV : DES PERSONNELS ENSEIGNANTS ET DES PERSONNELS D'APPUI
PÉDAGOGIQUE ET TECHNIQUE
CHAPITRE I : DES ENSEIGNANTS ET DES MONITEURS OU CORRECTEURS DE
COURS (COURSE TUTORS)
ARTICLE 17: (1) Les enseignants du Centre d'Enseignement à Distance sont désignés
par le doyen de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles, parmi les enseignants
permanents de cette Faculté, sur proposition du Coordonnateur du Centre.
(2) Toutefois, selon leurs compétences respectives, et sous réserve des
conditions et critères de sélection en vigueur, des enseignants associés, des auteurs de
cours et des moniteurs ou correcteurs de cours (course tutors), peuvent provenir des
autres institutions universitaires publiques ou privées, de recherche ou des milieux socio-
professionnels.
(3) Les droits et les obligations des moniteurs ou correcteurs de cours
(course tutors) sont définis par le Recteur de l'Université de Dschang sur proposition du
Coordonnateur du Centre;
(4) Le Centre peut inviter des spécialistes étrangers à participer à ses
programmes dans le cadre des accords et conventions régulièrement signés entre le
Centre et d'autres institutions.
CHAPITRE II : DES PERSONNELS D'APPUI PÉDAGOGIQUE ET
TECHNIQUE
ARTICLE18 : (1) Les personnels administratifs et techniques destinés à participer aux
activités du Centreront mis à sa disposition par le Recteur de l'Université de Dschang et,
le cas échéant par le Doyen de la Faculté.
(2) Ils sont choisis parmi le personnel de l'Université de Dschang en
fonction des besoins exprimés et en tenant compte de leurs qualifications
professionnelles respectives.
TITRE V : DISPOSITIONS FINANCIÈRES
CHAPITRE I : DES RECETTES
ARTICLE 19: Le CED bénéficie d'une gestion spécifique au sein de la Faculté
d'Agronomie et des Sciences Agricoles de l'Université de Dschang.
À ce titre, le Centre dispose d'un chapitre budgétaire distinct, équilibré en recettes et en
dépenses.
ARTICLE 20 : (1) Les recettes du CED comprennent :
- les frais d'inscription et de scolarité;
- la dotation du budget de l'Université de Dschang ;
- les ressources diverses provenant de la coopération bilatérale et multilatérale,
des dons, legs et contributions de toutes natures;
- les recettes des services et des expertises.
(2) Toutes les ressources sont collectées ou reçues et enregistrées pli" le
Régisseur du Centre qui tient, à cet effet, des registres de comptabilité appropriés, et
conformément aux dispositions relatives au régime financier applicable aux Universités.

1098
CHAPITRE II : DES DÉPENSES
ARTICLE 21: Les dépenses du CED comprennent :
- les dépenses de fonctionnement;
- les paiements pour la rédaction, la traduction et la révision des cours:
- les paiements pour la correction des devoirs des étudiants et pour toutes activités
liées aux enseignements théoriques et pratiques;
- les primes aux Enseignants/Chercheurs et aux Formateurs au titre des
prestations pédagogiques, du développement professionnel et de Formation
Continue ;
- les dépenses d'acquisition du petit équipement.
ARTICLE 22: Les modalités de paiement et les mécanismes de financement des activités
du Centre pour l'Enseignement à Distance sont arrêtés par le Recteur de l'Université de
Dschang, sur proposition du Coordonnateur, après avis du Conseil d'Administration de
l'Université.
CHAPITRE III : DE L'EXÉCUTION DU BUDGET DU CENTRE
ARTICLE23 : (1) Le Coordonnateur du CED est chargé de l'exécution du budget du
Centre.
À ce titre, il dispose des crédits et assure le recouvrement des droits et des produits
ainsi que l'engagement et l'ordonnancement des dépenses.
(2) Il peut déléguer, conformément il la réglementation en vigueur, ses
pouvoirs de gestion dans ce domaine à l'un des Chefs de Service, qui lui rend compte
des opérations effectuées.
(3) Les liquidations par chèque font l'objet d'une double signature du
Coordonnateur ou d'un chef de Service et du Régisseur du Centre.
(4) Une régie des recettes et de caisses d'avances peuvent être créées pour les
activités du CED, conformément à la législation en vigueur.
ARTICLE 24: Le Conseil d'Orientation du Centre d'Enseignement à Distance prend toutes
mesures propres à encourager la productivité et la génération des ressources propres du
Centre.
TITRE VI: DISPOSITIONS FINALES
ARTICLE25: Le Recteur de l'Université de Dschang et le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du
présent arrêté qui sera enregistré puis publié au Journal officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 29 mai 2001

1099
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland
*********** ************
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
********** ************
DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT DEPARTMENT OF HIGHER EDUCATION
DE L'ENSEIGNEMENT DEVELOPEMENT
************

Arrêté № 79/0171/MINESUP/DDES/PEEX du 03 juillet 2009 portant création et


ouverture de la Filière Professionnelle des Métiers du Bois, de l'Eau et de
l'Environnement de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles de
l'Université de Dschang, Antenne d'Ebolowa

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,

Vu la Constitution;
Vu la Loi n° 005 du 16 avril 2001, portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement modifié et complété par le Décret n° 2007/268 du 07 septembre 2007;
Vu le Décret n°2006/308 du 22 septembre 2006 portant nomination des membres du
Gouvernement modifié et complété par le Décret n° 2007/269 du 07 septembre 2007
portant remaniement du Gouvernement;
Vu le Décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant Organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 modifié et complété par le Décret n°
2005/342 du 10 Septembre 2005 portant dispositions communes aux Universités;
Vu le Décret n°93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Dschang ;
Vu le Décret n°93/032 du 19 janvier 1993 fixant le régime financier applicable aux
Universités;
Vu le Décret n°2005/344 du 10 septembre 2005 portant nomination des Recteurs
dans les Universités;
Vu l'arrêté n°99/056/MINESUP/DDES du 16 Novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les Universités d'État
du Cameroun;
Vu les correspondances n° 08/00638/MINESUP/DDES/PEEX/esc du 22 janvier 2008
et n° 08/01393/MINESUP/DDES/PEEX/esc du 05 mars 2008 relatives à la création et
l'ouverture d'établissements et de filières professionnalisantes dans les Universités
d'État;
Sur Proposition du Recteur de l'Université de Dschang ;
ARRÊTE :

1100
ARTICLE 1ER: Le présent arrêté porte création et ouverture de la Filière des Métiers du
Bois, de l'Eau et de l'Environnement à la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles
de l'Université de Dschang, Antenne d'Ebolowa.
ARTICLE 2: La Filière des Métiers du Bois, de l'Eau et de l'Environnement à la Faculté
d'Agronomie et des Sciences Agricoles de l'Université de Dschang, Antenne d'Ebolowa,
forme des professionnels des métiers du Bois, de l'Eau et l'Environnement de niveau
Baccalauréat ou General Certificate Advanced Level plus trois (03), cinq (05) et huit (08)
ans.
ARTICLE 3: Des textes particuliers préciseront en tant que de besoin, les modalités
d'organisation et de déroulement du concours d'entrée dans la filière susvisée.
ARTICLE 4: Le Recteur de l'Université de Dschang, le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur, le Doyen de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles
de l'Université de Dschang sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent arrêté qui sera enregistré puis publié en français et en anglais partout où besoin
sera.

1101
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Arrêté 17/00608 /MINESUP DU 22 sept 2017 portant création, organisation et


fonctionnement du Centre d’Etudes et de Recherche en Agronomie et Biodiversité
au sein de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’Université de
Dschang.

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur;
Vu la loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création des Universités ;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n° 93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l’Université de Dschang;
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;
Vu le décret n° 2011/408 du 9 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n° 2011/410 du 9 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu l'arrêté n° 99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d’Etat du Cameroun,
ARRETE:
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er.- Le présent arrêté porte création, organisation et fonctionnement du
Centre d’Etudes et de Recherche en Agronomie et Biodiversité au sein de la Faculté
d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l'Université de Dschang, en abrégé et ci-
après désigné « le CERAB ».
ARTICLE 2.- Placé auprès du Doyen de la Faculté d’Agronomie et des Sciences
Agricoles de l’Université de Dschang, le CERAB est un Centre de Recherche et de
Formation pluridisciplinaire.
ARTICLE 3.- Le CERAB a pour objet la recherche et la formation dans les différentes
disciplines de l’agronomie et de la biodiversité.
A cette fin, il a pour missions :

1102
Dans le domaine de la recherche :
- d’assurer et de promouvoir la recherche fondamentale et appliquée dans tous les
domaines de l’agronomie et de la biodiversité, notamment en agriculture,
foresterie, économie et sociologie rurales, génie rural et contrôle de qualité des
produits agricoles et forestiers ;
- d’encadrer et de soutenir la recherche collective et/ou individuelle ;
- de mettre à contribution son expertise scientifique, à travers l’organisation de
manifestations scientifiques, la publication de ses travaux de recherche et les
prestations dans ses domaines de compétence ;
- de valoriser et de protéger les résultats et produits de la recherche ;
- de développer des liens de coopération avec d’autres organismes de recherche
nationaux ou internationaux.
Dans le domaine de la formation :
- de participer à la formation des étudiants de Master et de Doctorat de la «
Dschang School of Agricultural and Environmental Sciences » ;
- d’organiser chaque année une session de formation (cours ou séminaires) à
l’intention des étudiants inscrits dans les domaines de l’agronomie et de la
biodiversité en fin de cursus universitaire, des jeunes enseignants et chercheurs;
- d’organiser des séminaires thématiques de formation pour les agents des
administrations publiques et privées nationales et/ou internationales, des
collectivités territoriales décentralisées et de toutes autres catégories
socioprofessionnelles intéressées par une connaissance technique et pratique
approfondie dans les domaines d’agronomie et de biodiversité ;
- d’organiser des conférences sur des questions d’actualité se rapportant à ses
domaines de compétence ;
- de contribuer à l’organisation des enseignements du cycle de Doctorat dans son
domaine de compétence.
CHAPITRE II
DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 4.- Le CERAB comprend les organes ci-après :
- un Conseil de Direction et d’Orientation ;
- un Conseil Scientifique ;
- une Direction ;
- un Secrétariat Permanent ;
- des Unités de Recherche.
SECTION I
DU CONSEIL DE DIRECTION ET D'ORIENTATION
ARTICLE 5.- Le Conseil de Direction et d'Orientation dispose des pouvoirs pour définir et
orienter la politique du CERAB dans les limites de son champ de compétence.
A ce titre, il :
- fixe les grandes orientations de l'action du CERAB en matière de recherche et de
formation ;
- émet son avis sur le projet de budget présenté par le Directeur du Centre ;
- adopte les rapports de prévision et les bilans d'activités pédagogiques ;

1103
- émet son avis sur le Règlement Intérieur du Centre ;
- examine et approuve les projets de coopération ;
- arrête les programmes de recherche, d’enseignement et de formation soumis au
Conseil Scientifique et en assure l’exécution et le suivi ;
- arrête, le cas échéant, les modalités de gestion académique des examens et
autres évaluations des connaissances ;
- mobilise les financements pour le Centre ;
- émet son avis sur toutes matières relatives à la vie et aux intérêts du Centre.
ARTICLE 6.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est composé ainsi
qu'il suit :
Président : Le Doyen de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles.
Vice-Président : Le Vice-Doyen chargé de la Recherche et de la Coopération de la
Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles.
Rapporteur : Le Directeur du CERAB.
Membres :
- le Vice-Doyen chargé de la Programmation et du Suivi des Activités
Académiques de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles ;
- le Secrétaire Permanent du Centre ;
- un (01) représentant des enseignants permanents de rang magistral relevant du
domaine de compétence du Centre ;
- le Coordonnateur de la « Dschang School of Agricultural and Environmental
Sciences » ;
- un (01) représentant des Coordonnateurs des Masters Recherche et
Professionnel concernés ;
- le Chef de la Division Administrative et Financière de la Faculté d’Agronomie et
des Sciences Agricoles ;
- un représentant des Chargés de Cours du Centre ;
- un représentant des Assistants du Centre ;
- un représentant du personnel non enseignant du Centre ;
- un représentant des étudiants du Centre.
(2) Le Président du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre peut inviter
toute personne, en raison de ses compétences ou de son expertise sur les questions
inscrites à l'ordre du jour, à prendre part aux travaux du Conseil, avec voix consultative.
(3) La composition du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est
constatée par décision du Recteur de l’Université de Dschang, sur proposition du Doyen
de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles.
ARTICLE 7.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation se réunit deux (02) fois par an
en session ordinaire, sur convocation de son Président.
(2) Le Conseil de Direction et d'Orientation peut se réunir en session
extraordinaire, en tant que de besoin, à l'initiative de son Président ou à la demande des
deux-tiers (2/3) de ses membres.

1104
(3) Les convocations, accompagnées des documents de travail, précisent la
date, l'heure, le lieu et l'ordre du jour de la session et sont adressées aux membres,
quinze (15) jours au moins avant la date de la session. En cas d'urgence, ce délai peut
être ramené à huit (08) jours.
ARTICLE 8.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation ne peut valablement délibérer
que si la moitié au moins de ses membres est présente ou représentée. En cas d'égalité
de voix, celle de son Président est prépondérante.
(2) Les décisions du Conseil de Direction et d'Orientation sont prises à la
majorité simple des membres présents ou représentés. En cas d'égalité des voix, celle du
Président est prépondérante.
(3) Chaque session du Conseil de Direction et d’Orientation est sanctionnée
par un rapport.
SECTION II
DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
ARTICLE 9.- (1) Le Conseil Scientifique est l'instance consultative sur tout ce qui touche
à la vie académique du Centre. Il attribue la qualité de Chercheur du Centre.
(2) Il se réunit en tant que de besoin et à la demande du Directeur du
Centre.
ARTICLE 10.- (1) Le Conseil Scientifique comprend un Président, un Vice-Président et
des membres.
(2) Sur proposition du Doyen de la Faculté d’Agronomie et des Sciences
Agricoles, le Recteur nomme le Président, le Vice-Président et les membres du Conseil
Scientifique, parmi les professeurs de rang magistral exerçant dans le Centre.
(3) Les enseignants de rang magistral exerçant au CERAB, ainsi que les
Chefs d’Unités de Recherche, sont d’office membres du Conseil Scientifique.
(4) Le Secrétaire Permanent du Centre rapporte les travaux du Conseil
Scientifique.
SECTION III
DE LA DIRECTION
ARTICLE 11.- (1) Le Centre est placé sous l'autorité d'un Directeur
(2) Le Directeur du Centre est nommé par arrêté du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
(3) Le Directeur du Centre doit être un enseignant de rang magistral,
spécialiste dans l'un des domaines de spécialité du Centre et activement impliqué dans
ses services.
(4) Le Directeur du Centre a rang et prérogatives de Chef de Département
d’un établissement universitaire.
ARTICLE 12.- Sous l'autorité du Conseil de Direction et d'Orientation, le Directeur du
Centre administre et gère au quotidien les activités du CERAB.
A ce titre, il est notamment chargé :

1105
- de l'application des décisions prises par le Conseil de Direction et d'Orientation;
- des relations avec les institutions, les donateurs et le milieu socio-économique et
professionnel ;
- de l'élaboration du plan d'action et de la rédaction des rapports d'activités des
organes du Centre ;
- de l'élaboration du projet de budget du Centre ;
- de l'élaboration du projet de Règlement Intérieur du Centre ;
- du suivi-évaluation des activités du Centre et de la rédaction des rapports y
relatifs ;
- de la gestion du personnel, du matériel et des ressources financières du Centre
mis à sa disposition par le Doyen de la Faculté d’Agronomie et des Sciences
Agricoles ;
- de l'exécution de toute autre tâche à lui confiée par le Conseil de Direction et
d'Orientation.
SECTION IV
DU SECRETARIAT PERMANENT
ARTICLE 13.- Placé sous l'autorité du Directeur du Centre, le Secrétariat Permanent
comprend :
- un Secrétaire Permanent ;
- un Bureau des Archives, de la Documentation et de la Bibliothèque ;
- un Bureau de l’Accueil, de la Formation, de la Recherche, des Publications et de
l'information.
ARTICLE 14.- (1) Le Secrétaire Permanent assiste le Directeur du Centre dans
l'administration et le suivi des activités du Centre.
A ce titre, il assure :
- le suivi du fonctionnement quotidien du Centre ;
- le suivi de la coopération du Centre avec les institutions et les organismes
nationaux et internationaux ;
- la préparation du rapport d'activités annuel du Centre ;
- l'exécution de toute autre mission à lui sont assignée par le Directeur du Centre.
(2) Il est nommé par arrêté du Ministre chargé de l’enseignement supérieur
et a rang et prérogatives de Chef de Service de l'Administration Centrale.
ARTICLE 15.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Bureau, le Bureau des Archives, de la
Documentation et de la Bibliothèque est chargé de :
- la collecte, du classement, de la diffusion et de la conservation des documents de
toute nature intéressant le Centre ;
- l’abonnement aux publications intéressant le Centre.
ARTICLE 16.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Bureau, le Bureau de l’Accueil, de la
Formation, de la Recherche, des Publications et de l'information est chargé :
- de l’accueil et de l’information des personnes intéressées par les spécialités du
Centre ;
- du suivi des étudiants et chercheurs inscrits au Centre ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d’inscription ;

1106
- du suivi des programmes de formation offerts par le Centre ;
- de la promotion et de la valorisation de la recherche dans les champs de
compétence du Centre ;
- de la protection des produits et résultats de la recherche du Centre ;
- de la diffusion de l’information scientifique via des moyens et des supports
appropriés.
ARTICLE 17.- Les bureaux cités aux articles 15 et 16 ci-dessus sont placés sous
l'autorité du Secrétaire Permanent qui assure leur mise en place et veille à leur bon
fonctionnement.
SECTION V
DES UNITES DE RECHERCHE
ARTICLE 18.- (1) Le CERAB comprend onze (11) Unités de Recherche :
- l’Unité de Recherche de Production et Nutrition Animale (URPRONAN) ;
- l’Unité de Recherche de Physiologie et Santé Animale (URPSAN) ;
- l’Unité de Recherche d’ichtyologie et Hydrobiologie Appliquée (URICHTHYDA) ;
- l’Unité de Recherche de Faune et Aires Protégées, Sylviculture et Technologie
du Bois (URFAPSYTEB) ;
- l’Unité de Recherche de Géomatique Environnementale (URGE) ;
- l’Unité de Recherche de Phytopathologie et Zoologie Agricole (URPHYZA) ;
- l’Unité de Recherche de Génétique, Agriculture et Production Végétale
(URGAPV) ;
- l’Unité de Recherche d’Analyse des Sols et de Chimie de l’Environnement
(URASCE) ;
- l’Unité de Recherche de Génie Agricole (URGA) ;
- l’Unité de Recherche de Biotechnologie et Bio-Informatique (URBB) ;
- the Water Management Research Unit (WATMANRU).
(2) D’autres Unités de Recherche peuvent être créées, en tant que de
besoin, par le Ministre chargé de l’enseignement supérieur, sur proposition du Recteur et,
le cas échéant, après avis du Conseil de Direction et d’Orientation, du Conseil
d’Etablissement concerné et du Conseil d’Administration.
ARTICLE 19- (1) Chaque Unité de Recherche est dirigée par un enseignant de rang
magistral ou habilité à diriger les recherches et exerçant dans le domaine d’activité ou
dans la spécialité de l’Unité de Recherche.
(2) Les Chefs desdites Unités de Recherche ont rang et prérogatives de
Chef de Service.
ARTICLE 20.- (1) Les Unités de Recherche peuvent comprendre des équipes de
recherche.
(2) Les équipes de recherche rassemblent deux ou plusieurs chercheurs ou
experts dont les activités de recherche ou d’expertise, programmées et approuvées par
le Conseil Scientifique, portent sur l'un des domaines d'activités du Centre.

1107
CHAPITRE III
DE L'ADMISSION AU CENTRE, DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
SECTION I
DE L'ADMISSION DES ETUDIANTS ET DES AUDITEURS
ARTICLE 21.- (1) Est étudiant au Centre, toute personne inscrite à la Faculté
d’Agronomie et des Sciences Agricoles, titulaire d’au moins une Licence dans l’une des
spécialités du Centre, et ayant été sélectionnée dans l’un des programmes de recherche
et de formation du CERAB.
(2) Est considéré comme auditeur, toute personne qui, n’ayant pas la qualité
d’étudiant au sens du précédent alinéa, remplit les conditions d’admission fixées audit
alinéa.
ARTICLE 22.- (1) Les filières doctorales du CERAB sont ouvertes aux étudiants ayant
validé leurs deux premiers semestres de Master dans l’une des spécialités du Centre, ou
titulaires d’une Maîtrise dans l’une des spécialités de l’agronomie et de la biodiversité
dispensées dans le Centre ou de tout autre diplôme équivalent.
(2) L’admission en Master et l’inscription en thèse, ainsi que l’ensemble des
activités académiques du Centre dans les filières doctorales, se font conformément à la
réglementation en vigueur dans les Universités d’Etat au Cameroun.
(3) L'admission aux sessions de cours et séminaires périodiques se fait sur
étude de dossier par un jury composé d'enseignants de rang magistral et présidé par le
Directeur du Centre.
La liste des auditeurs est arrêtée par le Doyen de la Faculté d’Agronomie et des
Sciences Agricoles.
ARTICLE 23.- Le régime disciplinaire des auditeurs et des enseignants lors des sessions
de cours et de séminaires périodiques est fixé par la réglementation en vigueur et le
Règlement Intérieur du CERAB.
SECTION II
DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
ARTICLE 24.- Les enseignants du Centre sont issus de l'Université de Dschang et de
toutes les autres institutions universitaires nationales et internationales remplissant les
conditions requises pour y enseigner, notamment en cycle de Doctorat.
ARTICLE 25.- Est Chercheur du Centre, toute personne justifiant au moins d'un DEA,
d'un Master ou d'un diplôme équivalent et admis comme tel par le Conseil Scientifique du
Centre.
CHAPITRE IV
DES DISPOSITIONS FINANCIERES
ARTICLE 26.- Le CERAB dispose d’une ligne budgétaire dans le budget de la Faculté
d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’Université de Dschang.
ARTICLE 27.- (1) Les ressources du CERAB sont constituées des :
- droits universitaires transférés par le Doyen de la Faculté d’Agronomie et des
Sciences Agricoles de l’Université de Dschang ;

1108
- frais de session des formations ;
- subventions de l'Etat ;
- ressources propres ;
- dons, legs et de toutes autres contributions.
- (2) Toutes les ressources sont collectées ou reçues et enregistrées, selon la
réglementation en vigueur dans les Universités d'Etat.
- ARTICLE 28.- Les dépenses du CERAB sont constituées des :
- dépenses de fonctionnement ;
- primes aux enseignants et aux chercheurs, au titre des prestations pédagogiques
et/ou scientifiques.
ARTICLE 29.- Le Doyen de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de
l’Université de Dschang est chargé de l’exécution du budget du CERAB, après l’avis
obligatoire du Directeur du Centre.
CHAPITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 30.- Le Doyen de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de
l’Université de Dschang reçoit délégation du Recteur pour représenter le CERAB dans la
vie civile et auprès de ses partenaires.
ARTICLE 31.- Les fonctions de Président, de Vice-président, de Rapporteur et de
Membre du Conseil de Direction et d'Orientation et du Conseil Scientifique sont gratuites.
Toutefois, à l'occasion des sessions, il leur est alloué une indemnité dont le montant est
fixé par le Doyen de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’Université de
Dschang, dans la limite des plafonds fixés par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 32.- Le Directeur, le Secrétaire Permanent, les Chefs d’Unités de Recherche et
les Chefs de Bureaux du Centre ont droit à des indemnités dont le montant est fixé par le
Conseil d’Administration de l’Université de Dschang conformément à la réglementation
en vigueur.
ARTICLE 33.- Le Chef de la Division Administrative et Financière de la Faculté
d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’Université de Dschang est chargé des
affaires financières et matérielles du Centre.
ARTICLE 34.- Le Recteur de l'Université de Dschang est chargé de l'exécution du
présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au
Journal Officiel en français et en anglais./-Yaoundé, le

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
Jacques FAME NDONGO

1109
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland
*********** ************
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
********** ************
DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT DEPARTMENT OF HIGHER EDUCATION
DE L'ENSEIGNEMENT DEVELOPMENT
************ ************

Arrêté № 9/0121/MINESUP/DDES/PEEX du 28 avril 2009 portant création et


ouverture, en régularisation, de la Filière Professionnelle Médecine, Pharmacie,
Sciences Biomédicales de la Faculté des Sciences de l'Université de Dschang

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la Loi n°005 du 16 avril 2001, portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement modifié et complété par le Décret n° 2007/268 du 07 septembre 2007;
VU le Décret n°2006/308 du 22 septembre 2006 portant nomination des Membres du
Gouvernement modifié et complété par le Décret n° 2007/269 07 septembre 2007 portant
remaniement du Gouvernement; le Décret n° 2005/142 du 29 avril 2005 portant
organisation du Ministère de l'Enseignement Supérieur;
VU le Décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
VU le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 modifié et complété par le n° 2005/342 du
10 septembre 2005 portant dispositions communes Universités;
Vu le Décret n°93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Dschang ; le Décret n° 93/032 du 19 janvier 1993 fixant le
régime financier après aux Universités;
Vu le Décret n°2005/344 du 10 septembre 2005 portant nomination des Recteurs
dans les Universités;
Vu l'Arrêté №09/0076/MINESUP/DDES/PEEX du 10 mars 2009 fixant le calendrier
des concours d'entrée dans les Établissements des Universités d'État au titre de l'année
académique 2009/2010 ;
Vu l'arrêté n°99/056/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les Universités d'État
du Cameroun;
Vu les correspondances n°08/00638/MINESUP/DDES/PEEX/esc du 22 janvier 2008
et n° 08/01393/MINESUP/DDES/PEEX/esc du 05 mars 2008 relatives à la création et
l'ouverture d'établissements et de filières professionnalisantes dans les Universités
d'État;
Sur Proposition du Recteur de l'Université de Dschang ;
ARRÊTE:
ARTICLE 1 : Le présent arrêté porte création et ouverture, en régularisation, de la Filière
ER

Médecine, Pharmacie et Sciences Biomédicales à la Faculté des Sciences de l'Université


de Dschang.

1110
ARTICLE 2: La Filière Médecine, Pharmacie et Sciences Biomédicales de la Faculté des
Sciences de l'Université de Dschang forme des professionnels de la santé de niveau
Baccalauréat ou General Certificate Advanced Level plus trois (03) ans.
ARTICLE 3: Les textes particuliers préciseront en tant que de besoin, des modalités
d'organisation et de déroulement du concours d'entrée dans la filière susvisée.
ARTICLE 4 : Le Recteur de l'Université de Dschang, le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur, le Doyen de la Faculté des Sciences de l'Université de
Dschang sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui
sera enregistré puis publié en français et en anglais partout où besoin sera.

1111
Arrêté N° 17/0 0 6 1 2/MINESUP DU 22 sept 2017 portant création, organisation et
fonctionnement du Centre d’Etudes et de Recherche en Droit et Développement au
sein de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de
Dschang.-

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur ;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création des Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l’Université de Dschang ;
Vu le décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;
Vu le décret n°2011/408 du 9 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°2011/410 du 9 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d’Etat du Cameroun,
ARRETE :
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er.- Le présent arrêté porte création, organisation et fonctionnement du
Centre d’Etudes et de Recherche en Droit et Développement au sein de la Faculté des
Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Dschang, en abrégé et ci- après
désigné « le CERDD ».
ARTICLE 2.- Placé auprès du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques
de l’Université de Dschang, le CERDD est un Centre de Recherche et de Formation
pluridisciplinaire.
ARTICLE 3.- Le CERDD a pour objet la recherche et la formation en droit et
développement.
A cette fin, il a pour missions :
Dans le domaine de la recherche :
- d’assurer et de promouvoir la recherche fondamentale et appliquée dans tous les
domaines du droit et du développement ;

1112
- d’encadrer et de soutenir la recherche collective et/ou individuelle ;
- de mettre à contribution son expertise scientifique, à travers l’organisation de
manifestations scientifiques, la publication de ses travaux de recherche et les
prestations dans ses domaines de compétence ;
- de valoriser et de protéger les résultats et produits de la recherche ;
- de développer des liens de coopération avec d’autres organismes de recherche
nationaux ou internationaux.
Dans le domaine de la formation :
- de participer à la formation des étudiants de Master et de Doctorat de la «
Dschang School of Law and Political Sciences » ;
- d’organiser chaque année une session de formation (cours ou séminaires) à
l’intention des étudiants en sciences juridiques et politiques en fin de cursus
universitaire, des jeunes enseignants et chercheurs ;
- d’organiser des séminaires thématiques de formation pour les agents des
administrations publiques et privées nationales et/ou internationales, des
collectivités territoriales décentralisées et de toutes autres catégories
socioprofessionnelles intéressées par une connaissance technique et pratique
approfondie dans les domaines du droit et du développement ;
- d’organiser des conférences sur des questions d’actualité se rapportant à ses
domaines de compétence ;
- de contribuer à l’organisation des enseignements du cycle de Doctorat dans son
domaine de compétence.
CHAPITRE II
DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 4.- Le CERDD comprend les organes ci-après :
- un Conseil de Direction et d’Orientation ;
- un Conseil Scientifique ;
- une Direction ;
- un Secrétariat Permanent ;
- des Unités de Recherche.
SECTION I
DU CONSEIL DE DIRECTION ET D'ORIENTATION
ARTICLE 5.- Le Conseil de Direction et d'Orientation dispose des pouvoirs pour définir et
orienter la politique du CERDD dans les limites de son champ de compétence.
A ce titre, il :
- fixe les grandes orientations de l'action du CERDD en matière de recherche et de
formation ;
- émet son avis sur le projet de budget présenté par le Directeur du Centre ;
- adopte les rapports de prévision et les bilans d'activités pédagogiques ;
- émet son avis sur le Règlement Intérieur du Centre ;
- examine et approuve les projets de coopération ;
- arrête les programmes de recherche, d’enseignement et de formation soumis au
Conseil Scientifique et en assure l’exécution et le suivi ;

1113
- arrête, le cas échéant, les modalités de gestion académique des examens et
autres évaluations des connaissances ;
- mobilise les financements pour le Centre ;
- émet son avis sur toutes matières relatives à la vie et aux intérêts du Centre.
ARTICLE 6.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est composé ainsi
qu'il suit :
Président : Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques.
Vice-Président : Le Vice-Doyen chargé de la Recherche et de la Coopération de la
Faculté des Sciences Juridiques et Politiques.
Rapporteur : Le Directeur du CERDD.
Membres :
- le Vice-Doyen chargé de la Programmation et du Suivi des Activités
Académiques de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques ;
- le Secrétaire Permanent du Centre ;
- un (01) représentant des enseignants permanents de rang magistral relevant du
domaine de compétence du Centre ;
- le Coordonnateur de la « Dschang School of Law and Political Sciences » ;
- un (01) représentant des Coordonnateurs des Masters Recherche et
Professionnel concernés ;
- le Chef de la Division Administrative et Financière de la Faculté des Sciences
Juridiques et Politiques ;
- un représentant des Chargés de Cours du Centre ;
- un représentant des Assistants du Centre ;
- un représentant du personnel non enseignant du Centre ;
- un représentant des étudiants du Centre.
(2) Le Président du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre peut
inviter toute personne, en raison de ses compétences ou de son expertise sur les
questions inscrites à l'ordre du jour, à prendre part aux travaux du Conseil, avec voix
consultative.
(3) La composition du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est
constatée par décision du Recteur de l’Université de Dschang, sur proposition du Doyen
de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques.
ARTICLE 7.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation se réunit deux (02) fois par an
en session ordinaire, sur convocation de son Président.
- Le Conseil de Direction et d'Orientation peut se réunir en session extraordinaire,
en tant que de besoin, à l'initiative de son Président ou à la demande des deux-
tiers (2/3) de ses membres.
- Les convocations, accompagnées des documents de travail, précisent la date,
l'heure, le lieu et l'ordre du jour de la session et sont adressées aux membres,
quinze (15) jours au moins avant la date de la session. En cas d'urgence, ce
délai peut être ramené à huit (08) jours.

1114
ARTICLE 8.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation ne peut valablement délibérer
que si la moitié au moins de ses membres est présente ou représentée. En cas d'égalité
de voix, celle de son Président est prépondérante.
(2) Les décisions du Conseil de Direction et d'Orientation sont prises à la
majorité simple des membres présents ou représentés. En cas d'égalité des voix, celle du
Président est prépondérante.
(3) Chaque session du Conseil de Direction et d’Orientation est
sanctionnée par un rapport.
SECTION II
DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
ARTICLE 9.- (1) Le Conseil Scientifique est l'instance consultative sur tout ce qui touche
à la vie académique du Centre. Il attribue la qualité de Chercheur du Centre.
(2) Il se réunit en tant que de besoin et à la demande du Directeur du
Centre

ARTICLE 10.- (1) Le Conseil Scientifique comprend un Président, un Vice-Président et


des membres.
(2) Sur proposition du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques, le Recteur nomme le Président, le Vice-Président et les membres du Conseil
Scientifique, parmi les professeurs de rang magistral exerçant dans le Centre.
(3) Les enseignants de rang magistral exerçant au CERDD, ainsi que les
Chefs d’Unités de Recherche, sont d’office membres du Conseil Scientifique.
(4) Le Secrétaire Permanent du Centre rapporte les travaux du Conseil
Scientifique.
SECTION III
DE LA DIRECTION
ARTICLE 11.- (1) Le Centre est placé sous l'autorité d'un Directeur.
(2) Le Directeur du Centre est nommé par arrêté du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
(3) Le Directeur du Centre doit être un enseignant de rang magistral,
spécialiste dans l'un des domaines de spécialité du Centre et activement impliqué dans
ses services.
(4) Le Directeur du Centre a rang et prérogatives de Chef de Département
d’un établissement universitaire.
ARTICLE 12.- Sous l'autorité du Conseil de Direction et d'Orientation, le Directeur du
Centre administre et gère au quotidien les activités du CERDD.
A ce titre, il est notamment chargé :
- de l'application des décisions prises par le Conseil de Direction et d'Orientation ;
des relations avec les institutions, les donateurs et le milieu socio-économique et
professionnel ;
- de l'élaboration du plan d'action et de la rédaction des rapports d'activités des

1115
organes du Centre;
- de l'élaboration du projet de budget du Centre ; de l'élaboration du projet de
Règlement Intérieur du Centre ;
- du suivi-évaluation des activités du Centre et de la rédaction des rapports y
relatifs ;
- de la gestion du personnel, du matériel et des ressources financières du Centre
mis à sa disposition par le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques ;
- de l'exécution de toute autre tâche à lui confiée par le Conseil de Direction et
d'Orientation.
SECTION IV
DU SECRETARIAT PERMANENT
ARTICLE 13.- Placé sous l'autorité du Directeur du Centre, le Secrétariat Permanent
comprend :
- un Secrétaire Permanent ;
- un Bureau des Archives, de la Documentation et de la Bibliothèque ;
- un Bureau de l’Accueil, de la Formation, de la Recherche, des Publications et de
l'information.
ARTICLE 14.- (1) Le Secrétaire Permanent assiste le Directeur du Centre dans
l'administration et le suivi des activités du Centre.
A ce titre, il assure :
- le suivi du fonctionnement quotidien du Centre ;
- le suivi de la coopération du Centre avec les institutions et les organismes
nationaux et internationaux ;
- la préparation du rapport d'activités annuel du Centre ;
- l'exécution de toute autre mission à lui sont assignée par le Directeur du
- Centre.
(2) Il est nommé par arrêté du Ministre chargé de l’enseignement supérieur
et a rang et prérogatives de Chef de Service de l'Administration Centrale.
ARTICLE 15.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Bureau, le Bureau des Archives, de la
Documentation et de la Bibliothèque est chargé de :
- la collecte, du classement, de la diffusion et de la conservation des documents de
toute nature intéressant le Centre ;
- l’abonnement aux publications intéressant le Centre.
ARTICLE 16.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Bureau, le Bureau de l’Accueil, de la
Formation, de la Recherche, des Publications et de l'information est chargé :
- de l’accueil et de l’information des personnes intéressées par les spécialités du
Centre ;
- du suivi des étudiants et chercheurs inscrits au Centre ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d’inscription ;
- du suivi des programmes de formation offerts par le Centre ;
- de la promotion et de la valorisation de la recherche dans les champs de
compétence du Centre;

1116
- de la protection des produits et résultats de la recherche du Centre ;
- de la diffusion de l’information scientifique via des moyens et des supports
appropriés.
ARTICLE 17.- Les bureaux cités aux articles 15 et 16 ci-dessus sont placés sous
l'autorité du Secrétaire Permanent qui assure leur mise en place et veille à leur bon
fonctionnement.
SECTION V
DES UNITES DE RECHERCHE
ARTICLE 18.- (1) Le CERME comprend six (06) Unités de Recherche :
- l’Unité de Recherche en Droit des Affaires (URDA) ;
- l’Unité de Recherche en Droit Foncier et Domanial (URDFD) ;
- l’Unité de Recherche en Analyse Politique, Stratégique et Sociale
(URAPOSSOC) ;
- l’Unité de Recherche en Droit International Humanitaire, Droits de l’Homme et
Libertés Publiques (URDIHDHLP) ;
- l’Unité de Recherche en Droit, Institutions et Intégration Communautaire
(URDIIC) ;
- the Comparative Law Research Unit (COMLARU).
(2) D’autres Unités de Recherche peuvent être créées, en tant que de
besoin, par le Ministre chargé de l’enseignement supérieur, sur proposition du Recteur et,
le cas échéant, après avis du Conseil de Direction et d’Orientation, du Conseil
d’Etablissement concerné et du Conseil d’Administration.
ARTICLE 19.- (1) Chaque Unité de Recherche est dirigée par un enseignant de rang
magistral ou habilité à diriger les recherches et exerçant dans le domaine d’activité ou
dans la spécialité de l’Unité de Recherche.
(2) Les Chefs desdites Unités de Recherche ont rang et prérogatives de
Chef de Service.
ARTICLE 20.- (1) Les Unités de Recherche peuvent comprendre des équipes de
recherche.
(2) Les équipes de recherche rassemblent deux ou plusieurs chercheurs
ou experts dont les activités de recherche ou d’expertise, programmées et approuvées
par le Conseil Scientifique, portent sur l'un des domaines d'activités du Centre.
CHAPITRE III
DE l'ADMISSION AU CENTRE, DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
SECTION I
DE L'ADMISSION DES ETUDIANTS ET DES AUDITEURS
ARTICLE 21.- (1) Est étudiant au Centre, toute personne inscrite à la Faculté des
Sciences Juridiques et Politiques, titulaire d’au moins une Licence dans l’une des
spécialités du Centre, et ayant été sélectionnée dans l’un des programmes de recherche
et de formation du CERDD.

1117
(2) Est considéré comme auditeur, toute personne qui, n’ayant pas la
qualité d’étudiant au sens du précédent alinéa, remplit les conditions d’admission fixées
audit alinéa.
ARTICLE 22.- (1) Les filières doctorales du CERDD sont ouvertes aux étudiants ayant
validé leurs deux premiers semestres de Master dans l’une des spécialités du Centre, ou
titulaires d’une Maîtrise en sciences juridiques et politiques dispensées dans le Centre ou
de tout autre diplôme équivalent.
(2) L’admission en Master et l’inscription en thèse, ainsi que l’ensemble
des activités académiques du Centre dans les filières doctorales, se font conformément à
la réglementation en vigueur dans les Universités d’Etat au Cameroun.
(3) L'admission aux sessions de cours et séminaires périodiques se fait sur
étude de dossier par un jury composé d'enseignants de rang magistral et présidé par le
Directeur du Centre.
La liste des auditeurs est arrêtée par le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques.
ARTICLE 23.- Le régime disciplinaire des auditeurs et des enseignants lors des sessions
de cours et de séminaires périodiques est fixé par la réglementation en vigueur et le
Règlement Intérieur du CERDD.
SECTION II
DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
ARTICLE 24.- Les enseignants du Centre sont issus de l'Université de Dschang et de
toutes les autres institutions universitaires nationales et internationales remplissant les
conditions requises pour y enseigner, notamment en cycle de Doctorat.
ARTICLE 25.- Est Chercheur du Centre, toute personne justifiant au moins d'un DEA,
d'un Master ou d'un diplôme équivalent et admis comme tel par le Conseil Scientifique du
Centre.
CHAPITRE IV
DES DISPOSITIONS FINANCIERES
ARTICLE 26.- Le CERDD dispose d’une ligne budgétaire dans le budget de la Faculté
des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Dschang.
ARTICLE 27.- (1) Les ressources du CERDD sont constituées des :
- droits universitaires transférés par le Doyen de la Faculté des Sciences
Juridiques et Politiques de l’Université de Dschang ;
- frais de session des formations ;
- subventions de l'Etat ;
- ressources propres ;
- dons, legs et de toutes autres contributions.
(2) Toutes les ressources sont collectées ou reçues et enregistrées, selon
la réglementation en vigueur dans les Universités d'Etat.
ARTICLE 28.- Les dépenses du CERDD sont constituées des :
- dépenses de fonctionnement ;

1118
- primes aux enseignants et aux chercheurs, au titre des prestations pédagogiques
et/ou scientifiques.
ARTICLE 29.- Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de
l’Université de Dschang est chargé de l’exécution du budget du CERDD, après l’avis
obligatoire du Directeur du Centre.
CHAPITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 30.- Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de
l’Université de Dschang reçoit délégation du Recteur pour représenter le CERDD dans la
vie civile et auprès de ses partenaires.
ARTICLE 31.- Les fonctions de Président, de Vice-président, de Rapporteur et de
Membre du Conseil de Direction et d'Orientation et du Conseil Scientifique sont gratuites.
Toutefois, à l'occasion des sessions, il leur est alloué une indemnité dont le montant est
fixé par le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de
Dschang, dans la limite des plafonds fixés par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 32.- Le Directeur, le Secrétaire Permanent, les Chefs d’Unités de Recherche et
les Chefs de Bureaux du Centre ont droit à des indemnités dont le montant est fixé par le
Conseil d’Administration de l’Université de Dschang conformément à la réglementation
en vigueur.
ARTICLE 33.- Le Chef de la Division Administrative et Financière de la Faculté des
Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Dschang est chargé des affaires
financières et matérielles du Centre.
ARTICLE 34.- Le Recteur de l'Université de Dschang est chargé de l'exécution du
présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au
Journal Officiel en français et en anglais./-
LE MINISTRE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Jacques FAME NDONGO

1119
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Arrêté N° 17/00611 /MINESUP DU 22 Septembre 2017 portant création, organisation


et fonctionnement du Centre d’Etudes et de Recherche en Espaces, Arts et
Humanités au sein de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de
l’Université de Dschang.-

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur ;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création des Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n°93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l’Université de Dschang ;
Vu le décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;
Vu le décret n°2011/408 du 9 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°2011/410 du 9 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d’Etat du Cameroun,
ARRETE :
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er.- Le présent arrêté porte création, organisation et fonctionnement du
Centre d’Etudes et de Recherche en Espaces, Arts et Humanités au sein de la Faculté
des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université de Dschang, en abrégé et ci-après
désigné « le CEREAH ».
ARTICLE 2.- Placé auprès du Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences
Humaines de l’Université de Dschang, le CEREAH est un Centre de Recherche et de
Formation pluridisciplinaire.
ARTICLE 3.- Le CEREAH a pour objet la recherche et la formation dans les domaines
des espaces, des arts et des humanités.
A cette fin, il a pour missions :
Dans le domaine de la recherche :
- d’assurer et de promouvoir la recherche fondamentale et appliquée dans les

1120
domaines des espaces, des arts et des humanités ;
- d’encadrer et de soutenir la recherche collective et/ou individuelle ;
- de mettre à contribution son expertise scientifique, à travers l’organisation de
manifestations scientifiques, la publication de ses travaux de recherche et les
prestations dans ses domaines de compétence ;
- de valoriser et de protéger les résultats et produits de la recherche ;
- de développer des liens de coopération avec d’autres organismes de recherche
nationaux ou internationaux.
Dans le domaine de la formation :
- de participer à la formation des étudiants de Master et de Doctorat de la «
Dschang School of Arts and Social Sciences » ;
- d’organiser chaque année une session de formation (cours ou séminaires) à
l’intention des étudiants dans les domaines des espaces, des arts et des
humanités en fin de cursus universitaire, des jeunes enseignants et chercheurs ;
- d’organiser des séminaires thématiques de formation pour les agents des
administrations publiques et privées nationales et/ou internationales, des
collectivités territoriales décentralisées et de toutes autres catégories
socioprofessionnelles intéressées par une connaissance technique et pratique
approfondie dans les domaines des espaces, des arts et des humanités ;
- d’organiser des conférences sur des questions d’actualité se rapportant à ses
domaines de compétence ;
- de contribuer à l’organisation des enseignements du cycle de Doctorat dans son
domaine de compétence.
CHAPITRE II
DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 4.- Le CEREAH comprend les organes ci-après :
- un Conseil de Direction et d’Orientation ;
- un Conseil Scientifique ;
- une Direction ;
- un Secrétariat Permanent ;
- des Unités de Recherche.
SECTION I
DU CONSEIL DE DIRECTION ET D'ORIENTATION
ARTICLE 5.- Le Conseil de Direction et d'Orientation dispose des pouvoirs pour définir et
orienter la politique du CEREAH dans les limites de son champ de compétence.
A ce titre, il :
- fixe les grandes orientations de l'action du CEREAH en matière de recherche et
de formation ;
- émet son avis sur le projet de budget présenté par le Directeur du Centre ;
- adopte les rapports de prévision et les bilans d'activités pédagogiques ;
- émet son avis sur le Règlement Intérieur du Centre ;
- examine et approuve les projets de coopération ;
- arrête les programmes de recherche, d’enseignement et de formation soumis au

1121
Conseil Scientifique et en assure l’exécution et le suivi ;
- arrête, le cas échéant, les modalités de gestion académique des examens et
autres évaluations des connaissances ;
- mobilise les financements pour le Centre ;
- émet son avis sur toutes matières relatives à la vie et aux intérêts du Centre.
ARTICLE 6.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est composé ainsi
qu'il suit :
Président : Le Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines.
Vice-Président : Le Directeur de l’institut des Beaux-Arts de Foumban.
Rapporteur : Le Directeur du CERAH.
Membres :
- le Vice-Doyen chargé de la Recherche et de la Coopération de la Faculté des
Lettres et des Sciences Humaines ;
- le Vice-Doyen chargé de la Programmation et du Suivi des Activités
Académiques
- de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines ;
- le Directeur Adjoint de l’institut des Beaux-Arts de Foumban ;
- le Chef de Division de la Formation Continue de l’institut des Beaux-Arts de
- Foumban ;
- le Secrétaire Permanent du Centre ;
- un (01) représentant des enseignants permanents de rang magistral relevant du
domaine de compétence du Centre ;
- le Coordonnateur de la « Dschang School of Arts and Social Sciences » ;
- un (01) représentant des Coordonnateurs des Masters Recherche et
Professionnel concernés ;
- le Chef de la Division Administrative et Financière de la Faculté des Lettres et
des Sciences Humaines ;
- le Chef de la Division Administrative et Financière de l’institut des Beaux-Arts de
Foumban ;
- un représentant des Chargés de Cours du Centre ;
- un représentant des Assistants du Centre ;
- un représentant du personnel non enseignant du Centre ;
- un représentant des étudiants du Centre.
(2) Le Président du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre peut
inviter toute personne, en raison de ses compétences ou de son expertise sur les
questions inscrites à l'ordre du jour, à prendre part aux travaux du Conseil, avec voix
consultative.
(3) La composition du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est
constatée par décision du Recteur de l’Université de Dschang, sur proposition du Doyen
de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, après consultation du Directeur de
l’institut des Beaux-Arts de Foumban.

1122
ARTICLE 7.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation se réunit deux (02) fois par an
en session ordinaire, sur convocation de son Président.
(2) Le Conseil de Direction et d'Orientation peut se réunir en session
extraordinaire, en tant que de besoin, à l'initiative de son Président ou à la demande des
deux-tiers (2/3) de ses membres.
(3) Les convocations, accompagnées des documents de travail, précisent
la date, l'heure, le lieu et l'ordre du jour de la session et sont adressées aux membres,
quinze (15) jours au moins avant la date de la session. En cas d'urgence, ce délai peut
être ramené à huit (08) jours.
ARTICLE 8.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation ne peut valablement délibérer
que si la moitié au moins de ses membres est présente ou représentée. En cas d'égalité
de voix, celle de son Président est prépondérante.
(2) Les décisions du Conseil de Direction et d'Orientation sont prises à la
majorité simple des membres présents ou représentés. En cas d'égalité des voix, celle du
Président est prépondérante.
(3) Chaque session du Conseil de Direction et d’Orientation est
sanctionnée par un rapport.
SECTION II
DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
ARTICLE 9.- (1) Le Conseil Scientifique est l'instance consultative sur tout ce qui touche
à la vie académique du Centre. Il attribue la qualité de Chercheur du Centre.
(2) Il se réunit en tant que de besoin et à la demande du Directeur du
Centre.
ARTICLE 10.- (1) Le Conseil Scientifique comprend un Président, un Vice-Président et
des membres.
- Sur proposition conjointe du Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences
Humaines et du Directeur de l’institut des Beaux-Arts de Foumban, le Recteur
nomme le Président, le Vice-Président et les membres du Conseil Scientifique,
parmi les professeurs de rang magistral exerçant dans le Centre.
- Les enseignants de rang magistral exerçant au CEREAH, ainsi que les Chefs
d’Unités de Recherche, sont d’office membres du Conseil Scientifique.
- Le Secrétaire Permanent du Centre rapporte les travaux du Conseil Scientifique.
SECTION III
DE LA DIRECTION
ARTICLE 11.- (1) Le Centre est placé sous l'autorité d'un Directeur.
- Le Directeur du Centre est nommé par arrêté du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
- Le Directeur du Centre doit être un enseignant de rang magistral, spécialiste
dans l'un des domaines de spécialité du Centre et activement impliqué dans ses
services.
- Le Directeur du Centre a rang et prérogatives de Chef de Département d’un
établissement universitaire.

1123
ARTICLE 12.- Sous l'autorité du Conseil de Direction et d'Orientation, le Directeur du
Centre administre et gère au quotidien les activités du CEREAH.
- de l'application des décisions prises par le Conseil de Direction et d'Orientation ;
- des relations avec les institutions, les donateurs et le milieu socio-économique et
professionnel;
- de l'élaboration du plan d'action et de la rédaction des rapports d'activités des
organes du Centre ;
- de l'élaboration du projet de budget du Centre ;
- de l'élaboration du projet de Règlement Intérieur du Centre ;
- du suivi-évaluation des activités du Centre et de la rédaction des rapports y
relatifs ;
- de la gestion du personnel, du matériel et des ressources financières du Centre
mis à sa disposition par le Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences
Humaines et le Directeur de l’institut des Beaux-Arts de Foumban ;
- de l'exécution de toute autre tâche à lui confiée par le Conseil de Direction et
d'Orientation.
SECTION IV
DU SECRETARIAT PERMANENT
ARTICLE 13.- Placé sous l'autorité du Directeur du Centre, le Secrétariat Permanent
comprend :
- un Secrétaire Permanent ;
- un Bureau des Archives, de la Documentation et de la Bibliothèque ;
- un Bureau de l’Accueil, de la Formation, de la Recherche, des Publications et de
l'information.
ARTICLE 14.- (1) Le Secrétaire Permanent assiste le Directeur du Centre dans
l'administration et le suivi des activités du Centre.
A ce titre, il assure :
- le suivi du fonctionnement quotidien du Centre ;
- le suivi de la coopération du Centre avec les institutions et les organismes
nationaux et internationaux ;
- la préparation du rapport d'activités annuel du Centre ;
- l'exécution de toute autre mission à lui sont assignée par le Directeur du Centre.
(2) Il est nommé par arrêté du Ministre chargé de l’enseignement
supérieur et a rang et prérogatives de Chef de Service de ('Administration Centrale.
ARTICLE 15.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Bureau, le Bureau des Archives, de la
Documentation et de la Bibliothèque est chargé de :
- la collecte, du classement, de la diffusion et de la conservation des documents de
toute nature intéressant le Centre ;
- l’abonnement aux publications intéressant le Centre.
ARTICLE 16.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Bureau, le Bureau de l’Accueil, de la
Formation, de la Recherche, des Publications et de l'information est chargé :
- de l’accueil et de l’information des personnes intéressées par les spécialités du
Centre ;

1124
- du suivi des étudiants et chercheurs inscrits au Centre ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d’inscription ;
- du suivi des programmes de formation offerts par le Centre ;
- de la promotion et de la valorisation de la recherche dans les champs de
compétence du Centre ;
- de la protection des produits et résultats de la recherche du Centre ;
- de la diffusion de l’information scientifique via des moyens et des supports
appropriés.
ARTICLE 17.- Les bureaux cités aux articles 15 et 16 ci-dessus sont placés sous
l'autorité du Secrétaire Permanent qui assure leur mise en place et veille à leur bon
fonctionnement.
SECTION V
DES UNITES DE RECHERCHE
ARTICLE 18.- (1) Le CEREAH comprend six (06) Unités de Recherche :
- l’Unité de Recherche de Géomatique (URG) ;
- l’Unité de Recherche de Climatologie et de l’Environnement (URCLIEN) ;
- l’Unité de Recherche de Philosophie et de Sciences Sociales Appliquées
(URPHISSA) ;
- l’Unité de Recherche d’Etudes Africaines et Diaspora (UREAD) ;
- l’Unité de Recherche en Arts et Industries Culturelles (URAIC) ;
- l’Unité de Recherche en Arts et Technologie des Matériaux (URATEM).
(2) D’autres Unités de Recherche peuvent être créées, en tant que de
besoin, par le Ministre chargé de l’enseignement supérieur, sur proposition du Recteur et,
le cas échéant, après avis du Conseil de Direction et d’Orientation, des Conseils des
Etablissements concernés et du Conseil d’Administration.
ARTICLE 19.- (1) Chaque Unité de Recherche est dirigée par un enseignant de rang
magistral ou habilité à diriger les recherches et exerçant dans le domaine d’activité ou
dans la spécialité de l’Unité de Recherche.
(2) Les Chefs desdites Unités de Recherche ont rang et prérogatives de
Chef de Service.
ARTICLE 20.- (1) Les Unités de Recherche peuvent comprendre des équipes de
recherche.
(2) Les équipes de recherche rassemblent deux ou plusieurs
chercheurs ou experts dont les activités de recherche ou d’expertise, programmées et
approuvées par le Conseil Scientifique, portent sur l'un des domaines d'activités du
Centre.
CHAPITRE III
DE l'ADMISSION AU CENTRE, DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
SECTION I DE L'ADMISSION DES ETUDIANTS ET DES AUDITEURS
ARTICLE 21.- (1) Est étudiant au Centre, toute personne inscrite à la Faculté des Lettres
et des Sciences Humaines de l’Université de Dschang ou à l’institut des Beaux-Arts de

1125
Foumban, titulaire d’au moins une Licence dans l’une des spécialités du Centre, et ayant
été sélectionnée dans l’un des programmes de recherche et de formation du CEREAH.
(2) Est considéré comme auditeur, toute personne qui, n’ayant pas la
qualité d’étudiant au sens du précédent alinéa, remplit les conditions d’admission fixées
audit alinéa.
ARTICLE 22.- (1) Les filières doctorales du CEREAH sont ouvertes aux étudiants ayant
validé leurs deux premiers semestres de Master dans l’une des spécialités du Centre, ou
titulaires d’une Maîtrise dans l’une des spécialités des espaces, des arts et des
humanités dispensées dans le Centre ou de tout autre diplôme équivalent.
- L’admission en Master et l’inscription en thèse, ainsi que l’ensemble des activités
académiques du Centre dans les filières doctorales, se font conformément à la
réglementation en vigueur dans les Universités d’Etat au Cameroun.
- L'admission aux sessions de cours et séminaires périodiques se fait sur étude de
dossier par un jury composé d'enseignants de rang magistral et présidé par le
Directeur du Centre.
(2) La liste des auditeurs est arrêtée conjointement par le Doyen de la
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université de Dschang et le Directeur
de l’institut des Beaux-Arts de Foumban.
ARTICLE 23.- Le régime disciplinaire des auditeurs et des enseignants lors des sessions
de cours et de séminaires périodiques est fixé par la réglementation en vigueur et le
Règlement Intérieur du CEREAH.
SECTION II
DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
ARTICLE 24.- Les enseignants du Centre sont issus de l'Université de Dschang et de
toutes les autres institutions universitaires nationales et internationales remplissant les
conditions requises pour y enseigner, notamment en cycle de Doctorat.
ARTICLE 25.- Est Chercheur du Centre, toute personne justifiant au moins d'un DEA,
d'un Master ou d'un diplôme équivalent et admis comme tel par le Conseil Scientifique du
Centre.
CHAPITRE IV
DES DISPOSITIONS FINANCIERES
ARTICLE 26.- (1) Le CEREAH dispose d’une ligne budgétaire dans le budget de la
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université de Dschang, ainsi que
dans le budget de l’institut des Beaux-Arts de Foumban.
(2) La répartition des charges et des ressources est adoptée par le Conseil
d’Administration après proposition du Conseil de Direction et d’Orientation.
ARTICLE 27.- (1) Les ressources du CEREAH sont constituées des :
- droits universitaires transférés par les Chefs d’Etablissements ;
- frais de session des formations ;
- subventions de l'Etat ;
- ressources propres ;
- dons, legs et toutes autres contributions.

1126
(2) Toutes les ressources sont collectées ou reçues et enregistrées, selon
la réglementation en vigueur dans les Universités d'Etat.
ARTICLE 28.- Les dépenses du CEREAH sont constituées des :
- dépenses de fonctionnement ;
- primes aux enseignants et aux chercheurs, au titre des prestations pédagogiques
et/ou scientifiques.
ARTICLE 29.- Le Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de
l’Université de Dschang et le Directeur de l’institut des Beaux-Arts de Foumban sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du budget du CEREAH, après
l’avis obligatoire du Directeur du Centre.
CHAPITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 30.- Le Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de
l’Université de Dschang et le Directeur de l’institut des Beaux-Arts de Foumban reçoivent
délégation du Recteur pour représenter le CEREAH dans la vie civile et auprès de ses
partenaires.
ARTICLE 31.- Les fonctions de Président, de Vice-président, de Rapporteur et de
Membre du Conseil de Direction et d'Orientation et du Conseil Scientifique sont gratuites.
Toutefois, à l'occasion des sessions, il leur est alloué une indemnité dont le montant est
fixé par décision conjointe du Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines
de l’Université de Dschang et du Directeur de l’institut des Beaux-Arts de Foumban, dans
la limite des plafonds fixés par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 32.- Le Directeur, le Secrétaire Permanent, les Chefs d’Unités de Recherche et
les Chefs de Bureaux du Centre ont droit à des indemnités dont le montant est fixé par le
Conseil d’Administration de l’Université de Dschang conformément à la réglementation
en vigueur.
ARTICLE 33.- Le Chef de la Division Administrative et Financière de la Faculté des
Lettres et des Sciences Humaines de l’Université de Dschang est chargé des affaires
financières et matérielles du Centre, en synergie avec le Chef de la Division chargée des
affaires administratives et financières de l’institut des Beaux-Arts de Foumban.
ARTICLE 34.- Le Recteur de l'Université de Dschang est chargé de l'exécution du
présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au
Journal Officiel en français et en anglais./-

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
Jacques FAME NDONGO

1127
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Arrêté N° 17/00612 / MINESUP DU 22 Septembre 2017 portant création,


organisation et fonctionnement du Centre d’Etudes et de
Recherche en Management et Economie au sein de la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion de l’Université de Dschang.

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur ;
Vu la loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création des Universités ;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n° 93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l’Université de Dschang ;
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;
Vu le décret n° 2011/408 du 9 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n° 2011/410 du 9 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu l'arrêté n° 99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations dans
les Universités d’Etat du Cameroun
ARRETE :
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er.- Le présent arrêté porte création, organisation et fonctionnement du
Centre d’Etudes et de Recherche en Management et Economie au sein de la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion de l'Université de Dschang, en abrégé et ci-après
désigné « le CERME ».
ARTICLE 2.- Placé auprès du Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion de l’Université de Dschang, le CERME est un Centre de Recherche et de
Formation pluridisciplinaire.
ARTICLE 3.- Le CERME a pour objet la recherche et la formation dans les différentes
disciplines du management et de l’économie.
A cette fin, il a pour missions :
Dans le domaine de la recherche :
- d’assurer et de promouvoir la recherche fondamentale et appliquée dans tous les

1128
domaines de l’économie et du management des organisations ;
- d’encadrer et de soutenir la recherche collective et/ou individuelle ;
- de mettre à contribution son expertise scientifique, à travers l’organisation de
manifestations scientifiques, la publication de ses travaux de recherche et les
prestations dans ses domaines de compétence ;
- de valoriser et de protéger les résultats et produits de la recherche ;
- de développer des liens de coopération avec d’autres organismes de recherche
nationaux ou internationaux.
- Dans le domaine de la formation :
- de participer à la formation des étudiants de Master et de Doctorat de la «
Dschang School of Economics and Management » ;
- d’organiser chaque année une session de formation (cours ou séminaires) à
l’intention des étudiants en sciences économiques et en sciences de gestion en
fin de cursus universitaire, des jeunes enseignants et chercheurs ;
- d’organiser des séminaires thématiques de formation pour les agents des
administrations publiques et privées nationales et/ou internationales, des
collectivités territoriales décentralisées et de toutes autres catégories
socioprofessionnelles intéressées par une connaissance technique et pratique
approfondie dans les domaines du management et de l’économie ;
- d’organiser des conférences sur des questions d’actualité se rapportant à ses
domaines de compétence ;
- de contribuer à l’organisation des enseignements du cycle de Doctorat dans son
domaine de compétence.
CHAPITRE II
DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 4.- Le CERME comprend les organes ci-après :
- un Conseil de Direction et d’Orientation ;
- un Conseil Scientifique ;
- une Direction ;
- un Secrétariat Permanent ;
- des Unités de Recherche.
SECTION I
DU CONSEIL DE DIRECTION ET D'ORIENTATION
ARTICLE 5.- Le Conseil de Direction et d'Orientation dispose des pouvoirs pour définir et
orienter la politique du CERME dans les limites de son champ de compétence.
A ce titre, il :
- fixe les grandes orientations de l'action du CERME en matière de recherche et de
formation ;
- émet son avis sur le projet de budget présenté par le Directeur du Centre ;
- adopte les rapports de prévision et les bilans d'activités pédagogiques ;
- émet son avis sur le Règlement Intérieur du Centre ;
- examine et approuve les projets de coopération ;
- arrête les programmes de recherche, d’enseignement et de formation soumis au

1129
Conseil Scientifique et en assure l’exécution et le suivi ;
- arrête, le cas échéant, les modalités de gestion académique des examens et
autres évaluations des connaissances ;
- mobilise les financements pour le Centre ;
- émet son avis sur toutes matières relatives à la vie et aux intérêts du Centre.
ARTICLE 6.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est composé ainsi
qu'il suit :
Président : Le Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion.
Vice-Président : Le Vice-Doyen chargé de la Recherche et de la Coopération de la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion.
Membres :
Rapporteur : Le Directeur du CERME.
- le Vice-Doyen chargé de la Programmation et du Suivi des Activités
Académiques de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion ;
- le Secrétaire Permanent du Centre ;
- un (01) représentant des enseignants permanents de rang magistral relevant du
domaine de compétence du Centre ;
- le Coordonnateur de la « Dschang School of Economies and Management » ;
- un (01) représentant des Coordonnateurs des Masters Recherche et
Professionnel concernés ;
- le Chef de la Division Administrative et Financière de la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion ;
- un représentant des Chargés de Cours du Centre ;
- un représentant des Assistants du Centre ;
- un représentant du personnel non enseignant du Centre ;
- un représentant des étudiants du Centre.
(2) Le Président du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre peut
inviter toute personne, en raison de ses compétences ou de son expertise sur les
questions inscrites à l'ordre du jour, à prendre part aux travaux du Conseil, avec voix
consultative.
(2) La composition du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est
constatée par décision du Recteur de l’Université de Dschang, sur proposition du Doyen
de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion.
ARTICLE 7.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation se réunit deux (02) fois par an
en session ordinaire, sur convocation de son Président.
(2) Le Conseil de Direction et d'Orientation peut se réunir en session
extraordinaire, en tant que de besoin, à l'initiative de son Président ou à la demande des
deux-tiers (2/3) de ses membres.
(3) Les convocations, accompagnées des documents de travail, précisent
la date, l'heure, le lieu et l'ordre du jour de la session et sont adressées aux membres,
quinze (15) jours au moins avant la date de la session. En cas d'urgence, ce délai peut
être ramené à huit (08) jours.

1130
ARTICLE 8.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation ne peut valablement délibérer
que si la moitié au moins de ses membres est présente ou représentée. En cas d'égalité
de voix, celle de son Président est prépondérante.
(2) Les décisions du Conseil de Direction et d'Orientation sont prises à la
majorité simple des membres présents ou représentés. En cas d'égalité des voix, celle du
Président est prépondérante.
Chaque session du Conseil de Direction et d’Orientation est sanctionnée par
un rapport.
SECTION II
DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
ARTICLE 9.- (1) Le Conseil Scientifique est l'instance consultative sur tout ce qui touche
à la vie académique du Centre. Il attribue la qualité de Chercheur du Centre.
(2) Il se réunit en tant que de besoin et à la demande du Directeur du
Centre.
ARTICLE 10.- (1) Le Conseil Scientifique comprend un Président, un Vice-Président et
des membres.
- Sur proposition du Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion, le Recteur nomme le Président, le Vice-Président et les membres du
Conseil Scientifique, parmi les professeurs de rang magistral exerçant dans le
Centre.
- Les enseignants de rang magistral exerçant au CERME, ainsi que les Chefs
d’Unités de Recherche, sont d’office membres du Conseil Scientifique.
- Le Secrétaire Permanent du Centre rapporte les travaux du Conseil Scientifique.
ARTICLE 11.- (1) Le Centre est placé sous l'autorité d'un Directeur
- Le Directeur du Centre est nommé par arrêté du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
- Le Directeur du Centre doit être un enseignant de rang magistral, spécialiste
dans l'un des domaines de spécialité du Centre et activement impliqué dans ses
services.
- Le Directeur du Centre a rang et prérogatives de Chef de Département d’un
établissement universitaire.
ARTICLE 12.- Sous l'autorité du Conseil de Direction et d'Orientation, le Directeur du
Centre administre et gère au quotidien les activités du CERME.
A ce titre, il est notamment chargé :
- de l'application des décisions prises par le Conseil de Direction et d'Orientation ;
- des relations avec les institutions, les donateurs et le milieu socio-économique et
professionnel ;
- de l'élaboration du plan d'action et de la rédaction des rapports d'activités des
organes du Centre;
- de l'élaboration du projet de budget du Centre ;
- de l'élaboration du projet de Règlement Intérieur du Centre ;
- du suivi-évaluation des activités du Centre et de la rédaction des rapports y
relatifs ;

1131
- de la gestion du personnel, du matériel et des ressources financières du Centre
mis à sa disposition par le Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion ;
- de l'exécution de toute autre tâche à lui confiée par le Conseil de Direction et
d'Orientation.
SECTION IV
DU SECRETARIAT PERMANENT
ARTICLE 13.- Placé sous l'autorité du Directeur du Centre, le Secrétariat Permanent
comprend :
- un Secrétaire Permanent ;
- un Bureau des Archives, de la Documentation et de la Bibliothèque ;
- un Bureau de l’Accueil, de la Formation, de la Recherche, des Publications et de
l'information.
ARTICLE 14.- (1) Le Secrétaire Permanent assiste le Directeur du Centre dans
l'administration et le suivi des activités du Centre.
A ce titre, il assure :
- le suivi du fonctionnement quotidien du Centre ;
- le suivi de la coopération du Centre avec les institutions et les organismes
nationaux et internationaux ;
- la préparation du rapport d'activités annuel du Centre ;
- l'exécution de toute autre mission à lui sont assignée par le Directeur du Centre.
(2) Il est nommé par arrêté du Ministre chargé de l’enseignement supérieur
et a rang et prérogatives de Chef de Service de l'Administration Centrale.
ARTICLE 15.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Bureau, le Bureau des Archives, de la
Documentation et de la Bibliothèque est chargé de :
- la collecte, du classement, de la diffusion et de la conservation des documents de
toute nature intéressant le Centre ;
- l’abonnement aux publications intéressant le Centre.
ARTICLE 16.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Bureau, le Bureau de l’Accueil, de la
Formation, de la Recherche, des Publications et de l'information est chargé :
- de l’accueil et de l’information des personnes intéressées par les spécialités du
Centre ;
- du suivi des étudiants et chercheurs inscrits au Centre ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d’inscription ;
- du suivi des programmes de formation offerts par le Centre ;
- de la promotion et de la valorisation de la recherche dans les champs de
compétence du Centre;
- de la protection des produits et résultats de la recherche du Centre ;
- de la diffusion de l’information scientifique via des moyens et des supports
appropriés.
ARTICLE 17.- Les bureaux cités aux articles 15 et 16 ci-dessus sont placés sous
l’autorité du Secrétaire Permanent qui assure leur mise en place et veille à leur bon
fonctionnement.

1132
SECTION V
DES UNITES DE RECHERCHE
ARTICLE 18.- (1) Le CERME comprend deux (02) Unités de Recherche :
- l’Unité de Recherche en Economie Fondamentale (UREF) ;
- l’Unité de Recherche en Management (UREMA).
(2) D’autres Unités de Recherche peuvent être créées, en tant que de
besoin, par le Ministre chargé de l’enseignement supérieur, sur proposition du Recteur et,
le cas échéant, après avis du Conseil de Direction et d’Orientation, du Conseil
d’Etablissement concerné et du Conseil d’Administration.
ARTICLE 19.- (1) Chaque Unité de Recherche est dirigée par un enseignant de rang
magistral ou habilité à diriger les recherches et exerçant dans le domaine d’activité ou
dans la spécialité de l’Unité de Recherche.
(2) Les Chefs desdites Unités de Recherche ont rang et prérogatives de
Chef de Service.
ARTICLE 20.- (1) Les Unités de Recherche peuvent comprendre des équipes de
recherche.
(2) Les équipes de recherche rassemblent deux ou plusieurs chercheurs
ou experts dont les activités de recherche ou d’expertise, programmées et approuvées
par le Conseil Scientifique, portent sur l'un des domaines d'activités du Centre.
CHAPITRE III
DE l'ADMISSION AU CENTRE, DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
SECTION I
DE L'ADMISSION DES ETUDIANTS ET DES AUDITEURS
ARTICLE 21.- (1) Est étudiant au Centre, toute personne inscrite à la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion, titulaire d’au moins une Licence dans l’une des
spécialités du Centre, et ayant été sélectionnée dans l’un des programmes de recherche
et de formation du CERME.
(2) Est considéré comme auditeur, toute personne qui, n’ayant pas la
qualité d’étudiant au sens du précédent alinéa, remplit les conditions d’admission fixées
audit alinéa.
ARTICLE 22.- (1) Les filières doctorales du CERME sont ouvertes aux étudiants ayant
validé leurs deux premiers semestres de Master dans l’une des spécialités du Centre, ou
titulaires d’une Maîtrise dans l’une des spécialités de l’économie fondamentale et du
management des organisations dispensées dans le Centre ou de tout autre diplôme
équivalent.
- L’admission en Master et l’inscription en thèse, ainsi que l’ensemble des activités
académiques du Centre dans les filières doctorales, se font conformément à la
réglementation en vigueur dans les Universités d’Etat au Cameroun.
- L'admission aux sessions de cours et séminaires périodiques se fait sur étude de
dossier par un jury composé d'enseignants de rang magistral et présidé par le
Directeur du Centre.
- La liste des auditeurs est arrêtée par le Doyen de la Faculté des Sciences

1133
Economiques et de la Gestion.
ARTICLE 23.- Le régime disciplinaire des auditeurs et des enseignants lors des sessions
de cours et de séminaires périodiques est fixé par la réglementation en vigueur et le
Règlement Intérieur du CERME.
SECTION II
DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
ARTICLE 24.- Les enseignants du Centre sont issus de l'Université de Dschang et de
toutes les autres institutions universitaires nationales et internationales remplissant les
conditions requises pour y enseigner, notamment en cycle de Doctorat.
ARTICLE 25.- Est Chercheur du Centre, toute personne justifiant au moins d'un DEA,
d'un Master ou d'un diplôme équivalent et admis comme tel par le Conseil Scientifique du
Centre.
CHAPITRE IV
DES DISPOSITIONS FINANCIERES
ARTICLE 26.- Le CERME dispose d’une ligne budgétaire dans le budget de la Faculté
des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Dschang.
ARTICLE 27.- (1) Les ressources du CERME sont constituées des :
- droits universitaires transférés par le Doyen de la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion de l’Université de Dschang ;
- frais de session des formations ;
- subventions de l'Etat ;
- ressources propres ;
- dons, legs et de toutes autres contributions.
(2) Toutes les ressources sont collectées ou reçues et enregistrées, selon
la réglementation en vigueur dans les Universités d'Etat.
ARTICLE 28.- Les dépenses du CERME sont constituées des :
- dépenses de fonctionnement ;
- primes aux enseignants et aux chercheurs, au titre des prestations pédagogiques
et/ou scientifiques.
ARTICLE 29.- Le Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de
l’Université de Dschang est chargé de l’exécution du budget du CERME, après l’avis
obligatoire du Directeur du Centre.
CHAPITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 30.- Le Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de
l’Université de Dschang reçoit délégation du Recteur pour représenter le CERME dans la
vie civile et auprès de ses partenaires.
ARTICLE 31.- Les fonctions de Président, de Vice-président, de Rapporteur et de
Membre du Conseil de Direction et d'Orientation et du Conseil Scientifique sont gratuites.
Toutefois, à l'occasion des sessions, il leur est alloué une indemnité dont le montant est

1134
fixé par le Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université
de Dschang, dans la limite des plafonds fixés par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 32.- Le Directeur, le Secrétaire Permanent, les Chefs d’Unités de Recherche et
les Chefs de Bureaux du Centre ont droit à des indemnités dont le montant est fixé par le
Conseil d’Administration de l’Université de Dschang conformément à la réglementation
en vigueur.
ARTICLE 33.- Le Chef de la Division Administrative et Financière de la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Dschang est chargé des affaires
financières et matérielles du Centre.
ARTICLE 34.- Le Recteur de l'Université de Dschang est chargé de l'exécution du
présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au
Journal Officiel en français et en anglais./-

Yaoundé, le 22 SEPT 2017

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
Jacques FAME NDONGO

1135
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Arrêté N° 1 7 / 0 0 6 /MINESUP DU 22 Septembre 2018 portant création,


organisation et fonctionnement du Centre d’Etudes, de Recherche et de
Valorisation des Ressources Naturelles et des Technologies au sein de la Faculté
des Sciences de l’Université de Dschang.-

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur ;
Vu la loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création des Universités ;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n° 93/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l’Université de Dschang ;
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;
Vu le décret n° 2011/408 du 9 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n° 2011/410 du 9 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu l'arrêté n° 99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d’Etat du Cameroun,
ARRETE :
CHAPITRE I DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er.- Le présent arrêté porte création, organisation et fonctionnement du
Centre d’Etudes, de Recherche et de Valorisation des Ressources Naturelles et des
Technologies au sein de la Faculté des Sciences de l’Université de Dschang, en abrégé
et ci-après désigné « le CERVARENT ».
ARTICLE 2.- Placé auprès du Doyen de la Faculté des Sciences de l’Université de
Dschang, le CERVARENT est un Centre de Recherche et de Formation pluridisciplinaire.
ARTICLE 3.- Le CERVARENT a pour objet la recherche et la formation dans les
différentes disciplines des ressources naturelles et des technologies.
A cette fin, il a pour missions :
Dans le domaine de la recherche :
- d’assurer et de promouvoir la recherche fondamentale et appliquée dans tous les
domaines des ressources naturelles et des technologies ;
- d’encadrer et de soutenir la recherche collective et/ou individuelle ;

1136
- de mettre à contribution son expertise scientifique, à travers l’organisation de
manifestations scientifiques, la publication de ses travaux de recherche et les
prestations dans ses domaines de compétence ;
- de valoriser et de protéger les résultats et produits de la recherche ;
- de développer des liens de coopération avec d’autres organismes de recherche
nationaux ou internationaux.
Dans le domaine de la formation :
- de participer à la formation des étudiants de Master et de Doctorat de la «
Dschang School of Science and Technology » ;
- d’organiser chaque année une session de formation (cours ou séminaires) à
l’intention des étudiants en sciences fondamentales et technologies en fin de
cursus universitaire, des jeunes enseignants et chercheurs ;
- d’organiser des séminaires thématiques de formation pour les agents des
administrations publiques et privées nationales et/ou internationales, des
collectivités territoriales décentralisées et de toutes autres catégories
socioprofessionnelles intéressées par une connaissance technique et pratique
approfondie des questions des ressources naturelles et des technologies ;
- d’organiser des conférences sur des questions d’actualité se rapportant à ses
domaines de compétence ;
- de contribuer à l’organisation des enseignements du cycle de Doctorat dans ses
domaines de compétence.
CHAPITRE II
DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 4.- Le CERVARENT comprend les organes ci-après :
- un Conseil de Direction et d’Orientation
- un Conseil Scientifique ;
- une Direction ;
- un Secrétariat Permanent ;
- des Unités de Recherche.
SECTION I
DU CONSEIL DE DIRECTION ET D'ORIENTATION
ARTICLE 5.- Le Conseil de Direction et d'Orientation dispose des pouvoirs pour définir et
orienter la politique du CERVARENT dans les limites de son champ de compétence.
A ce titre, il :
- fixe les grandes orientations de l'action du CERVARENT en matière de
recherche et de formation ;
- émet son avis sur le projet de budget présenté par le Directeur du Centre ;
- adopte les rapports de prévision et les bilans d'activités pédagogiques ;
- émet son avis sur le Règlement Intérieur du Centre ;
- examine et approuve les projets de coopération ;
- arrête les programmes de recherche, d’enseignement et de formation soumis au
Conseil Scientifique et en assure l’exécution et le suivi ;
- arrête, le cas échéant, les modalités de gestion académique des examens et
autres évaluations des connaissances ;
1137
- mobilise les financements pour le Centre ;
- émet son avis sur toutes autres matières relatives à la vie et aux intérêts du
Centre.
ARTICLE 6.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est composé ainsi
qu'il suit :
Président : Le Doyen de la Faculté des Sciences.
Vice-Président : Le Directeur de l’institut Universitaire de Technologie FOTSO Victor de
Bandjoun.
Membres :
Rapporteur : Le Directeur du CERVARENT.
- le Vice-Doyen chargé de la Recherche et de la Coopération de la Faculté des
Sciences ;
- le Vice-Doyen chargé de la Programmation et du Suivi des Activités
Académiques de la Faculté des Sciences
- le Secrétaire Permanent du Centre ;
- un (01) représentant des enseignants permanents de rang magistral relevant du
domaine de compétence du Centre ;
- le Coordonnateur de la « Dschang School of Science and Technology » ;
- un (01) représentant des Coordonnateurs des Masters Recherche et
Professionnel concernés ;
- le Chef de la Division Administrative et Financière de la Faculté des Sciences ;
- le Chef de la Division Administrative et Financière de l’institut Universitaire de
Technologie FOTSO Victor de Bandjoun ;
- un représentant des Chargés de Cours du Centre ;
- un représentant des Assistants du Centre ;
- un représentant du personnel non enseignant du Centre ;
- un représentant des étudiants du Centre.
(2) Le Président du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre peut
inviter toute personne, en raison de ses compétences ou de son expertise sur les
questions inscrites à l'ordre du jour, à prendre part aux travaux du Conseil, avec voix
consultative.
(3) La composition du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est
constatée par décision du Recteur de l’Université de Dschang, sur proposition du Doyen
de la Faculté des Sciences, après consultation du Directeur de l’institut Universitaire de
Technologie FOTSO Victor de Bandjoun.
ARTICLE 7.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation se réunit deux (02) fois par an
en session ordinaire, sur convocation de son Président.
(2) Le Conseil de Direction et d'Orientation peut se réunir en session
extraordinaire, en tant que de besoin, à l'initiative de son Président ou à
la demande des deux-tiers (2/3) de ses membres.
(3) Les convocations, accompagnées des documents de travail, précisent
la date, l'heure, le lieu et l'ordre du jour de la session et sont adressées
aux membres, quinze (15) jours au moins avant la date de la session.
En cas d'urgence, ce délai peut être ramené à huit (08) jours.

1138
ARTICLE 8.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation ne peut valablement délibérer
que si la moitié au moins de ses membres est présente ou représentée. En cas d'égalité
de voix, celle de son Président est prépondérante.
(2) Les décisions du Conseil de Direction et d'Orientation sont prises à la
majorité simple des membres présents ou représentés. En cas d'égalité des voix, celle du
Président est prépondérante
Chaque session du Conseil de Direction et d’Orientation est sanctionnée par un rapport.
SECTION II
DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
ARTICLE 9.- (1) Le Conseil Scientifique est l'instance consultative sur tout ce qui touche
à la vie académique du Centre. Il attribue la qualité de Chercheur du Centre.
(2) Il se réunit en tant que de besoin à la demande du Directeur du Centre.
ARTICLE 10.- (1) Le Conseil Scientifique comprend un Président, un Vice-Président et
des membres.
(2) Sur proposition conjointe du Doyen de la Faculté des Sciences et du
Directeur de l’institut Universitaire de Technologie FOTSO Victor de Bandjoun, le
Recteur nomme le Président, le Vice-Président et les membres du Conseil
Scientifique, parmi les professeurs de rang magistral exerçant dans le Centre.
(3) Les enseignants de rang magistral exerçant au CERVARENT, ainsi que
les Chefs d’Unités de Recherche, sont d’office membres du Conseil Scientifique.
(4) Le Secrétaire Permanent du Centre rapporte les travaux du Conseil
Scientifique.
SECTION III
DE LA DIRECTION
ARTICLE 11.- (1) Le Centre est placé sous l'autorité d'un Directeur.
(2) Le Directeur du Centre est nommé par arrêté du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
(3) Le Directeur du Centre doit être un enseignant de rang magistral,
spécialiste dans l'un des domaines de spécialité du Centre et activement impliqué dans
ses services.
(4) Le Directeur du Centre a rang et prérogatives de Chef de Département
d’un établissement universitaire.
ARTICLE 12.- Sous l'autorité du Conseil de Direction et d'Orientation, le Directeur du
Centre administre et gère au quotidien les activités du CERVARENT.
- de l'application des décisions prises par le Conseil de Direction et d'Orientation ;
- des relations avec les institutions, les donateurs et le milieu socio-économique et
professionnel;
- de l'élaboration du plan d'action et de la rédaction des rapports d'activités des
organes du Centre ;
- de l'élaboration du projet de budget du Centre ;
- de l'élaboration du projet de Règlement Intérieur du Centre ;
- du suivi-évaluation des activités du Centre et de la rédaction des rapports y

1139
relatifs ;
- de la gestion du personnel, du matériel et des ressources financières du Centre
mis à sa disposition par le Doyen de la Faculté des Sciences et le Directeur de
l’institut Universitaire de Technologie FOTSO Victor de Bandjoun ;
- de l'exécution de toute autre tâche à lui confiée par le Conseil de Direction et
d'Orientation.
SECTION IV
DU SECRETARIAT PERMANENT
ARTICLE 13.- Placé sous l'autorité du Directeur du Centre, le Secrétariat Permanent
comprend :
- un Secrétaire Permanent ;
- un Bureau des Archives, de la Documentation et de la Bibliothèque ;
- un Bureau de l’Accueil, de la Formation, de la Recherche, des Publications et de
l'information.
ARTICLE 14.- (1) Le Secrétaire Permanent assiste le Directeur du Centre dans
l'administration et le suivi des activités du Centre.
A ce titre, il assure :
- le suivi du fonctionnement quotidien du Centre ;
- le suivi de la coopération du Centre avec les institutions et les organismes
nationaux et internationaux ;
- la préparation du rapport d'activités annuel du Centre ;
- l'exécution de toute autre mission à lui sont assignée par le Directeur du Centre.
(2) Il est nommé par arrêté du Ministre chargé de l’enseignement
supérieur et a rang et prérogatives de Chef de Service de l'Administration Centrale.
ARTICLE 15.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Bureau, le Bureau des Archives, de la
Documentation et de la Bibliothèque est chargé de :
- la collecte, du classement, de la diffusion et de la conservation des documents de
toute nature intéressant le Centre ;
- l’abonnement aux publications intéressant le Centre.
ARTICLE 16.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Bureau, le Bureau de l’Accueil, de la
Formation, de la Recherche, des Publications et de l'information est chargé :
- de l’accueil et de l’information des personnes intéressées par les spécialités du
Centre ;
- du suivi des étudiants et chercheurs inscrits au Centre ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d’inscription ;
- du suivi des programmes de formation offerts par le Centre ;
- de la promotion et de la valorisation de la recherche dans les champs de
compétence du Centre ;
- de la protection des produits et résultats de la recherche du Centre ;
- de la diffusion de l’information scientifique via des moyens et des supports
appropriés.

1140
ARTICLE 17.- Les bureaux cités aux articles 15 et 16 ci-dessus sont placés sous
l'autorité du Secrétaire Permanent qui assure leur mise en place et veille à leur bon
fonctionnement.
SECTION V
DES UNITES DE RECHERCHE
ARTICLE 18.- (1) Le CERVARENT comprend douze (12) Unités de Recherche :
- l’Unité de Recherche de Phytopharmacologie et Physiologie Animale
(URPHYPHA) ;
- l’Unité de Recherche de Biologie et Ecologie Appliquée (URBEA) ;
- l’Unité de Recherche de Microbiologie et des Substances Antimicrobiennes
- (URMSA) ;
- l’Unité de Recherche de Biochimie des Plantes Médicinales et des Sciences
- Alimentaires et Nutritionnelles (URBPMSAN) ;
- l’Unité de Recherche de Botanique Appliquée (URBOA) ;
- the Natural Product Chemistry Research Unit (NAPROCRU);
- l’Unité de Recherche de Chimie des Nuisances et du Génie de l’Environnement
- (URCHINGE) ;
- l’Unité de Recherche de Chimie Appliquée et Environnementale (URCAPE) ;
- l’Unité de Recherche de Matière Condensée, d’Electronique et de Traitement du
Signal (URMACETS) ;
- l’Unité de Recherche de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques
(UR2MSP) ;
- l’Unité de Recherche d’Automatique et d’informatique Appliquée (URAIA) ;
- l’Unité de Recherche d’ingénierie des Systèmes Industriels et de l’Environnement
(URISIE).
(2) D’autres Unités de Recherche peuvent être créées, en tant que de
besoin, par le Ministre chargé de l’enseignement supérieur, sur proposition du Recteur et,
le cas échéant, après avis du Conseil de Direction et d’Orientation, des Conseils des
Etablissements concernés et du Conseil d’Administration.
ARTICLE 19.- (1) Chaque Unité de Recherche est dirigée par un enseignant de rang
magistral ou habilité à diriger les recherches et exerçant dans le domaine d’activité ou
dans la spécialité de l’Unité de Recherche.
(2) Les Chefs desdites Unités de Recherche ont rang et prérogatives de
Chef de Service.
ARTICLE 20.- (1) Les Unités de Recherche peuvent comprendre des équipes de
recherche.
(2) Les équipes de recherche rassemblent deux ou plusieurs chercheurs
ou experts dont les activités de recherche ou d’expertise, programmées et approuvées
par le Conseil Scientifique, portent sur l'un des domaines d'activités du Centre.

1141
CHAPITRE III
DE l'ADMISSION AU CENTRE, DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
SECTION I
DE L'ADMISSION DES ETUDIANTS ET DES AUDITEURS
ARTICLE 21.- (1) Est étudiant au Centre, toute personne inscrite à la Faculté des
Sciences ou à l’institut Universitaire de Technologie FOTSO Victor de Bandjoun, titulaire
d’au moins une Licence dans l’une des spécialités du Centre, et ayant été sélectionnée
dans l’un des programmes de recherche et de formation du CERVARENT.
(2) Est considéré comme auditeur, toute personne qui, n’ayant pas la
qualité d’étudiant au sens du précédent alinéa, remplit les conditions d’admission fixées
audit alinéa.
ARTICLE 22.- (1) Les filières doctorales du CERVARENT sont ouvertes aux étudiants
ayant validé leurs deux premiers semestres de Master dans l’une des spécialités du
Centre, ou titulaires d’une Maîtrise dans l’une des spécialités des ressources naturelles
et des technologies dispensées dans le Centre ou de tout autre diplôme équivalent.
- L’admission en Master et l’inscription en thèse, ainsi que l’ensemble des activités
académiques du Centre dans les filières doctorales, se font conformément à la
réglementation en vigueur dans les Universités d’Etat au Cameroun.
- L'admission aux sessions de cours et séminaires périodiques se fait sur étude de
dossier par un jury composé d'enseignants de rang magistral et présidé par le
Directeur du Centre.
- La liste des auditeurs est arrêtée conjointement par le Doyen de la Faculté des
Sciences et le Directeur de l’institut Universitaire de Technologie FOTSO Victor
de Bandjoun.
ARTICLE 23.- Le régime disciplinaire des auditeurs et des enseignants lors des sessions
de cours et de séminaires périodiques est fixé par la réglementation en vigueur et le
Règlement Intérieur du CERVARENT.
SECTION II
DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
ARTICLE 24.- Les enseignants du Centre sont issus de l'Université de Dschang et de
toutes les autres institutions universitaires nationales et internationales remplissant les
conditions requises pour y enseigner, notamment en cycle de Doctorat.
ARTICLE 25.- Est Chercheur du Centre, toute personne justifiant au moins d’un DEA,
d'un Master ou d'un diplôme équivalent et admis comme tel par le Conseil Scientifique du
Centre.
CHAPITRE IV
DES DISPOSITIONS FINANCIERES
ARTICLE 26.- (1) Le CERVARENT dispose d’une ligne budgétaire dans le budget de la
Faculté des Sciences de l’Université de Dschang, ainsi que dans le budget de l’institut
Universitaire de Technologie FOTSO Victor de Bandjoun.
(2) La répartition des charges et des ressources est adoptée par le Conseil
d’Administration après proposition du Conseil de Direction et d’Orientation.

1142
ARTICLE 27.- (1) Les ressources du CERVARENT sont constituées des :
- Chefs d’Etablissement ;
- droits universitaires transférés par les
- frais de session des formations ;
- subventions de l'Etat ;
- ressources propres ;
- dons, legs et de toutes autres contributions.
(2) Toutes les ressources sont collectées ou reçues et enregistrées, selon
la réglementation en vigueur dans les Universités d'Etat.
ARTICLE 28.- Les dépenses du CERVARENT sont constituées des :
- dépenses de fonctionnement ;
- primes aux enseignants et aux chercheurs, au titre des prestations pédagogiques
et/ou scientifiques.
ARTICLE 29.- Le Doyen de la Faculté des Sciences et le Directeur de l’institut
Universitaire de Technologie FOTSO Victor de Bandjoun sont chargés, chacun en ce qui
le concerne, de l’exécution du budget du CERVARENT, après l’avis obligatoire du
Directeur du Centre.
CHAPITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 30.- Le Doyen de la Faculté des Sciences et le Directeur de l’institut
Universitaire de Technologie FOTSO Victor de Bandjoun reçoivent délégation du Recteur
pour représenter le CERVARENT dans la vie civile et auprès de ses partenaires.
ARTICLE 31.- Les fonctions de Président, de Vice-président, de Rapporteur et de
Membre du Conseil de Direction et d'Orientation et du Conseil Scientifique sont gratuites.
Toutefois, à l'occasion des sessions, il leur est alloué une indemnité dont le montant est
fixé conjointement par le Doyen de la Faculté des Sciences et par le Directeur de l’institut
Universitaire de Technologie FOTSO Victor de Bandjoun, dans la limite des plafonds
fixés par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 32.- Le Directeur, le Secrétaire Permanent, les Chefs d’Unités de Recherche et
les Chefs de Bureaux du Centre ont droit à des indemnités dont le montant est fixé par le
Conseil d’Administration de l’Université de Dschang conformément à la réglementation
en vigueur.
ARTICLE 33.- Le Chef de la Division Administrative et Financière de la Faculté des
Sciences est chargé des affaires financières et matérielles du Centre, en synergie avec le
Chef de la Division chargée des affaires administratives et financières de l’institut
Universitaire de Technologie FOTSO Victor de Bandjoun.
ARTICLE 34.- Le Recteur de l'Université de Dschang est chargé de l'exécution du
présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au
Journal Officiel en français et en anglais./-
Yaoundé, le 22 SEPT 2017
LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Jacques FAME NDONGO

1143
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland
*********** ************
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
********** ************
DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT DEPARTMENT OF HIGHER EDUCATION
DE L'ENSEIGNEMENT DEVELOPEMENT
************

Arrêté № 10/0127/MINESUP/DDES/PEEX du 27 avril 2010 portant création et


ouverture, en régularisation, de la Filière Sciences Biomédicales à la Faculté des
Sciences de l'Université de Dschang.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu la Loi n°005 du 16 avril 2001, portant orientation de l'Enseignement supérieur;
Vu le Décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du Gouvernement
modifié et complété par le Décret n°2007/268 du 07 septembre 2007;
Vu le Décret n°2006/308 du 22 septembre 2006 portant nomination des membres du
Gouvernement modifié et complété par le Décret n°2009/223 du 07 septembre 2009
portant réaménagement du Gouvernement;
Vu le Décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°93/026 du 19 Janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 modifié et complété par le décret n°2005/342
du 10 septembre 2005 portant dispositions communes aux Universités;
Vu le Décret n°93/029 du 19 Janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Dschang ;
Vu l'arrêté n°99/056/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les Universités d'État
du Cameroun.
ARRÊTE:
ARTICLE 1 : Le présent arrêté porte création et ouverture, en régularisation, de la Filière
ER

Sciences Biomédicales à la Faculté des Sciences de l'Université de Dschang.


ARTICLE 2: La Filière Sciences Biomédicales forme des professionnels en Sciences
Biomédicales de niveau Baccalauréat ou General Certificate of Education, Advanced
Level plus trois (03) ans.
ARTICLE 3: Le présent arrêté abroge toutes les dispositions antérieures,
notamment celles de l'arrêté n°09/012s1/MINESUP/DDES/PEEX du 28
avril 2009.
ARTICLE 4: Le Recteur de l'Université de Dschang, le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur, le Doyen de la Faculté des Sciences de l'Université de
Dschang sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui
sera enregistré puis publié en français et en anglais partout où besoin sera.
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur
Jacques FAME NDONGO

1144
E. UNIVERSITE DE MAROUA
Décret № 2008/280 du 09 août 2008 portant création de l'université de Maroua

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,

Vu la Constitution;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2007/268 du 7 septembre 2007 ;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
DÉCRÈTE:
ARTICLE 1 - Il est créé, pour compter de la date de signature du présent
ER

décret, une Université à Maroua, ci-après dénommée «Université de Maroua ».


ARTICLE 2.-L'organisation et les modalités de fonctionnement de l'Université de Maroua
sont déterminées par des textes particuliers.
ARTICLE 3.- Le présent décret sera enregistré et publiée suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 09 août 2008

1147
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Décret N° 2008/281 du 09 Août 2008 portant organisation administrative et


académique de l'Université de Maroua

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux universités,
modifié et complété par le Décret n°2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le Décret n°2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le Décret n°2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du gouvernement
modifié et complété par le Décret n°2007/268 du 07 septembre 2007;
Vu le Décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement supérieur ;
Vu le Décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;
Vu le Décret n°2008/280 du 09 août 2008 portant création de l'Université de Maroua ;
DECRETE :
TITRE I – DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 : 1°) L'Université de Maroua est un Établissement Public, Scientifique et
Culturel doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
2°) Elle est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l'Enseignement
Supérieur.
Article 2 : L'Université de Maroua a pour missions :
- d'élaborer et de transmettre les connaissances ;
- de porter au plus haut niveau et au meilleur rythme de progrès les formes
supérieures de la culture et de la recherche ;
- de procurer l'accès à la formation supérieure à tous ceux qui en ont la vocation et
la capacité ;
- de concourir à l'appui au développement et à la promotion sociale et culturelle,
- de développer la pratique du bilinguisme.
À ce titre :
a) Elle assure :
- aux enseignants, les moyens de leur activité d'enseignement et de recherche
dans les conditions d'indépendance et de sérénité indispensables à la réflexion
et à la création intellectuelle ;
- Aux étudiants, les moyens de leur orientation et du meilleur choix de l'activité
professionnelle ainsi que la formation professionnelle appropriée à laquelle ils
entendent se consacrer.
b) Elle facilite leurs activités culturelles, sportives et sociales.
c) Elle reste ouverte aux anciens étudiants et à ceux qui n'ont pas été à l'Université afin
de leur permettre, selon leur capacité, d'améliorer leurs connaissances, de réaliser leur
promotion et de reconvertir leurs activités professionnelles.

1148
Article 3 : L'Université de Maroua a le pouvoir de la collation des grades, titres et
diplômes.
Article 4 : L’Etat garantit au personnel enseignant de l'Université de Maroua, dans le
cadre des lois et règlements, et du devoir imposé à tous les agents de l'État, l'exercice
des franchises et libertés universitaires.
Article 5 : L'Université de Maroua entretient, avec les autres Institutions Universitaires et
les organismes de recherche scientifique et technique, les rapports particuliers. Ils se
traduisent notamment par la conduite en commun des programmes de recherche et
d'enseignement au sein des Départements, et des Équipes de Recherche, des
Laboratoires ou Centres de Recherche.
Article 6 : Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur assure la tutelle de l'État sur
les Institutions Universitaires.
TITRE II – DE LA POLICE GENERALE ET DE LA DISCIPLINE
CHAPITRE I – DES FRANCHISES UNIVERSITAIRES
Article 7 : L 'Enseignement et la Recherche impliquent l'objectivité du savoir et la
tolérance des opinions. Ils sont incomparables avec toute forme de propagande et
doivent demeurer hors de toute emprise politique ou économique partisanes.
Article 8 : La police générale d'une Institution Universitaire et dans les Etablissements
qui la composent est assurée par le Chef de l'Institution Universitaire.
Elle consiste à garantir le déroulement normal des activités de formation et de recherche
dans la liberté, l'ordre, la dignité, le respect de la déontologie universitaire et des lois et
règlements de la République.
Article 9 :1) L'Institution Universitaire est un lieu clos et apolitique.
2) Aucun membre des forces de l'ordre et aucun huissier de justice ne peut
pénétrer pour constater un cas de délit ou pour exécuter un mandat de justice contre un
étudiant, un enseignant, le personnel non enseignant, sans l'autorisation du Chef de
l'Institution Universitaire. En tout état de cause, il présente au Chef de l'Institution
l'autorisation spéciale et écrite des autorités compétentes.
3) Les convocations, assignations, significations et toutes notifications
adressées par les autorités de police, de gendarmerie ou de justice à l'Université et
destinées à un membre étudiant, enseignant ou personnel non enseignant de
l'Université, sont remises au Chef de l'Établissement concerné qui les fait parvenir au
destinataire, puis en fait accuser réception par ce dernier.
4) Les conditions d'utilisation des locaux, d'affichage et de distribution de
documents sont fixées par le Chef de l'Institution Universitaire.
5) En cas de menaces d'action contre l'ordre dans l'enceinte et locaux de
l'Université, le Chef de l'Institution Universitaire peut :
a) Interdire l'accès de ces enceintes et locaux à des membres du personnel et à des
étudiants relevant soit de l'Université, soit des autres services ou organismes qui y sont
installés. Cette interdiction, qui ne peut être décidée pour une durée supérieure à trente
(30) jours peut, au cas où des poursuites disciplinaires seraient engagées, être prolongée
jusqu'au jour où la juridiction saisie se sera prononcée par une décision devenue
définitive ;
b) Suspendre des enseignements, travaux dirigés et travaux pratiques au sein de
l'Établissement ou de l'Institution.
Article 10 :1) Le Chef de l'Institution Universitaire peut faire appel à des personnels
spécialisés chargés d'assurer le respect des règlements et éventuellement de constater
les manquements qui seraient faits à la discipline universitaire.
1149
2) Ces personnels prêtent serment devant l'autorité universitaire, d'exercer
fidèlement leurs fonctions conformément aux normes universitaires et lois de la
République.
CHAPITRE II – DE LA COMMUNAUTE ET DE BIENS UNIVERSITAIRES
Article 11 : Le Corps Enseignant, les étudiants et autres personnels de chaque
Institution Universitaire forment la Communauté la Universitaire.
Article 12 : 1) Nul ne peut empêcher ou porter atteinte au fonctionnement des activités
de l'Institution, à la sécurité des personnes et des biens au sein du campus, ni à la tenue
des réunions autorisées de la Communauté Universitaire.
2) Nul ne peut faire violence, proférer des menaces à l'égard d'un membre de la
Communauté Universitaire ou à l'égard de l'un de ses invités sans encourir les sanctions
prévues par les règlements en vigueur.
Article 13 : 1) Dans le cadre du respect de la personne et des nécessités de dialogue et
d'ouverture, les égards dus à l'enseignant sont particulièrement exigés au sein de la
communauté Universitaire.
2) Nul ne peut, dans ce contexte, faire violence ou proférer des menaces
à l'encontre d'un enseignant sans encourir les sanctions disciplinaires, dans le cadre de
la procédure réglementaire d'urgence et sans préjudice du recours aux autres voies de
droit.
Article 14 : 1) Le campus de l'Institution Universitaire est délimité et correspond à un titre
foncier.
2) Sont considérés comme faisant partie du campus et de ses annexes,
les immeubles acquis ou loués en dehors de celui-ci suivant des contrats ou conventions
déterminés.
3) Nul ne peut, sans encourir les sanctions disciplinaires, porter atteinte
aux biens de l'Université ou d'un membre de la Communauté au sein du campus ou dans
ses annexes sans préjudice du recours aux voies de droit.
CHAPITRE III – DE LA DISCIPLINE DES ENSEIGNANTS
Article 15 : 1) sans préjudice de l'application, le cas échéant, de la loi pénale, la faute
professionnelle ou extra-professionnelle peut entraîner des sanctions disciplinaires à
l'encontre de l'enseignant mis en cause ;
2) La sanction disciplinaire est indépendante de la sanction pénale ou de
celle résultant d'un jugement des comptes ;
3) En cas de poursuites répressives et de poursuites disciplinaires
concomitantes, la procédure disciplinaire suit son cours ;
4) Une même faute disciplinaire ne peut être sanctionnée
disciplinairement plus d'une fois;
5) La sanction doit être motivée ; toute décision infligeant une sanction
disciplinaire est versée au dossier personnel de l'intéressé.
Article 16 : Peuvent entraîner des sanctions disciplinaires :
- tout manquement aux obligations professionnelles que sont notamment :
- l'assiduité aux enseignements, la présence effective dans le lieu de recherche,
l'encadrement des enseignants et de chercheurs, l'encadrement des étudiants, la
préparation et la surveillance des examens, la correction des copies, les
évaluations diverses, la participation aux jurys d'examen, le secret des sujets
d'examen et des délibérations des jurys, la participation aux activités d'appui ;
- tout acte portant atteinte ou susceptible de porter atteinte à la dignité ou à la

1150
- déontologie universitaires ;
- tout acte partisan, isolé ou concerté de nature à empêcher le fonctionnement
normal et régulier de l'Institution Universitaire ou des Établissements.
Article 17 : Par dérogation aux dispositions du décret n° 74/138 du 18 février 1974 et du
décret n° 78/484 du 9 novembre 1978, les infractions citées à l'article 16 ci-dessus
peuvent entraîner les sanctions disciplinaires ci-après classées par ordre de gravité
croissante :
1) l'avertissement écrit ;
2) le blâme avec inscription au dossier ;
3) la réprimande qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration
pendant une année ;
4) la censure qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration pendant
deux années et qui est incompatible avec toute fonction de responsabilité au sein des
Institutions Universitaires ;
5) le déplacement d'office pour un emploi équivalent des cadres de l'Enseignement
Supérieur ;
6) l'ajournement à un an de l'avancement d'échelon à l'ancienneté ;
7) la radiation de la liste d'aptitude au grade supérieur pour une période à préciser sur
l'acte de sanction ;
8) l'abaissement d'échelon ;
9) la suspension temporaire de fonction ;
10) la rétrogradation ;
11) l'interdiction d'enseigner ;
12) la révocation sans suspension des droits à pension, avec suspension des droits à
pension, ou avec déchéance des droits à pension.
Article 18 : 1) Les sanctions 1, 2, 3, 4 et 5 prévues à l'article 17 du présent décret sont
décidées par le Chef de l'Institution Universitaire après avis du Conseil de Discipline.
Elles peuvent faire l'objet d'un appel devant le Recteur.
2) Les sanctions 6, 7, 8 et 9 sont arrêtées par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur après avis du Conseil de Discipline. Elles peuvent faire l'objet
d'un appel devant le Ministre.
3) Les sanctions 10, 11, et 12 sont décrétées par le Président de la
République sur proposition du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur après avis
du Conseil de Discipline.
4) En outre, le Chef de l'Institution Universitaire dispose du droit général
d'admonestation avec ou sans inscription au dossier, à l'égard du personnel enseignant
pour comportement jugé incompatible avec la dignité universitaire.
Article 19 : L'exercice de l'action disciplinaire appartient au Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur et au Chef de l'Institution Universitaire.
Article 20 : Il est institué au sein des Institutions Universitaires un Conseil de Discipline
composé comme suit :
Président : le Chef de l'Institution Universitaire
Membre
- Le Représentant du Ministre chargé de l'enseignement Supérieur,
- le Chef de l'Établissement auquel appartient l'enseignant concerné,

1151
- deux (2) enseignants de rang magistral ou à défaut deux (2) chargés de cours
désignés par le Chef de l'Institution Universitaire
- Le représentant au Conseil d'Administration du Grade de l'enseignant concerné,
- Le représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique,
Rapporteur : Le Secrétaire Général de l'Université.
Article 21 : 1) la procédure disciplinaire est essentiellement contradictoire ;
2) l'enseignant mis en cause a la possibilité d'assurer sa défense par lui-
même ou par l'intermédiaire d'un défenseur de son choix.
3) Toutefois, le Conseil de Discipline peut statuer par défaut si
l'enseignant mis en cause refuse de déférer à deux convocations dudit Conseil dûment
notifiées par voie d'huissier.
Article 22 : 1) le Conseil de Discipline est directement saisi soit par le Chef de l'Institution
Universitaire, soit par le Ministre chargé de l'enseignement Supérieur.
2) Il instruit les affaires par tous les moyens légaux propres à éclairer la
situation sur la base d'un rapport circonstancié.
3) Il se prononce sur la culpabilité du mis en cause et propose des sanctions
à son encontre.
Article 23 : 1) La citation à se présenter devant le Conseil de Discipline est adressée par
l'autorité investie du pouvoir disciplinaire sous pli fermé laissant traces écrites, cinq jours
au moins avant la séance.
2) Par la citation, l'intéressé est avisé du jour, de l'heure et du lieu de la
séance ; il est informé qu'il a le droit de se défendre, soit de vive voix, soit par mémoire
écrit, qu'il peut se faire assister de l'un de ses pairs ou de tout autre défenseur, et que le
rapport du Conseil de Discipline et les pièces du dossier sont mis à sa disposition pour
consultation et à titre confidentiel un jour calendaire avant celui fixé pour la séance .
3) Pendant l'instruction, le mis en cause doit être appelé et s'il se présente,
entendu.
Les faits exacts qui lui sont reprochés doivent être notifiés ainsi que les sanctions qu'il est
envisagé de prendre contre lui.
Article 24 : 1) Les avis du Conseil de Discipline sont rendus dans les formes suivantes:
- les parties sont introduites dans la salle de séance, si elles sont présentes ;
- si les parties sont absentes et qu'elles aient dressé un mémoire écrit, il en est
donné lecture ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique est entendu ;
- quand les parties se sont retirées, l'affaire est mise en délibéré ;
- le Conseil de Discipline statue au scrutin secret.
2) Le Conseil de Discipline peut toujours ordonnée un supplément
d'information.
3) En cas de silence ou de vide juridique, la réglementation disciplinaire
générale de la Fonction Publique s'applique.
Article 25 : 1) La présence des 2/3 des membres du Conseil de Discipline est nécessaire
à la validité de l'avis émis.
2) Les avis sont rendus à la majorité simple des membres présents
régulièrement convoqués cinq (05) jours au moins avant la séance. En cas de partage de
voix, l'opinion favorable à l'enseignant mis en cause prévaut.

1152
Article 26 : 1) L'acte prononçant la sanction est pris par l'autorité compétente au plus
tard huit jours calendaires après la date de l'avis du Conseil de Discipline. Il est notifié
dans les mêmes délais à l'intéressé sous pli fermé laissant trace écrite.
2) Il est immédiatement exécutoire, sous réserve des voix légales de
recours.
Article 27 : 1) En cas d'urgence, et lorsqu'il s'agit d'un manquement grave aux
obligations professionnelles telles que définies à l'article 16 du présent décret, ou d'une
infraction de droit commun susceptible de troubler l'ordre public, l'auteur de cette faute
peut être immédiatement suspendu de ses fonctions par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur ou par le Recteur de l'Université.
2) la décision prononçant cette suspension doit être précisée si l'intéressé
conserve le bénéfice de son traitement et déterminer le montant de la retenue qui ne peut
être supérieure à la moitié du traitement de base et ne porte pas sur les prestations
familiales.
3) La suspension devra être confirmée dans le délai de six mois, sauf délai
supplémentaire identique pour enquête et suivant la procédure disciplinaire prévue au
présent décret, faute de quoi, elle sera caduque d'office et l'intéressé rétabli dans ses
droits.
CHAPITRE IV – DE LA DISCIPLINE DES ETUDIANTS
Article 28 : Tout manquement par un étudiant à la discipline, aux règlements régissant le
régime des études, aux règles de la bienséance universitaire, toute participation directe
ou indirecte aux actes susceptibles de compromettre le bon fonctionnement de
l'Institution Universitaire, tout comportement contraire à la dignité universitaire,
constituent une infraction disciplinaire.
Article 29 : (1) Suivant la gravité de la faute commise, les étudiants peuvent être l'objet
des sanctions disciplinaires suivantes :
a) l'avertissement ;
b) le blâme qui peut être assorti d'une suspension partielle ou totale de toute forme d'aide
ou d'assistance universitaires ;
c) l'interdiction de se présenter aux examens sanctionnant l'année académique en cours
avec suppression de toute aide universitaire ;
d) l'exclusion temporaire d'une à deux années académiques ;
e) l'exclusion définitive des Établissements des Institutions Universitaires nationales.
2) Les sanctions a, b et c sont prononcées par le Chef de l'Institution
Universitaire.
Les sanctions d et c sont prononcées par le Ministre chargé de l'enseignement Supérieur,
après avis du Chef de l'Institution Universitaire.
3) En cas de participation d'un étudiant à des activités susceptibles de
compromettre le bon fonctionnement de l'Institution Universitaire telles que les
agressions et autres voies de fait contre les étudiants et les personnels de l'Université, la
destruction des biens, l'organisation délibérée de la non assiduité aux enseignements, la
perturbation des activités d'enseignement, de recherche ou d'appui, les manifestations
intempestives au sein des campus ou sur la voie publique, les sanctions ci-dessus sont
prononcées par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Chef
de l'Institution Universitaire sans consultation du Conseil de Discipline.
Article 30 : 1) En dehors de toute action disciplinaire, l'autorité académique dispose du
pouvoir d'admonestation à l'encontre de tout étudiant. Cette admonestation emporte
l'incapacité d'être élu délégué des étudiants pendant une année académique.
1153
2) Ce pouvoir est reconnu également aux Chefs des Établissements en ce
qui concerne les étudiants relevant de leur autorité.
3) En cas d'admonestation, l'autorité académique ou les Chefs des
Établissements peuvent proposer au chef de l'Institution Universitaire la suppression de
toute forme d'aide universitaire accordée à l'étudiant pour une durée n'excédant pas trois
mois.
Article 31 : 1) Le Chef de l'Institution Universitaire peut déléguer à l'autorité académique
et aux Chefs d'Établissements, une partie du pouvoir disciplinaire relevant de sa
compétence.
2) Cette délégation ne peut porter que sur l'application des sanctions a et b
prévues à l'article 29 ci-dessus.
Article 32 : 1) L'exercice de l'action disciplinaire revient, en cas de fraude aux examens,
aux Chefs d'Établissement qui saisissent à cet effet le jury d'examen.
2) Tout étudiant suspect de fraude est immédiatement exclu de la salle
d'examen, puis un rapport circonstancié signé de deux surveillants est soumis au Chef de
l'Établissement.
3) Le jury d'examen se réunit sans délais et propose la sanction appropriée
telle qu'énumérée à l'article 29 ci-dessus.
Article 33 : 1) Il est créé dans chaque Établissement au sein des Institutions
Universitaires, un Conseil de Discipline appelé à connaître des infractions disciplinaires
commises par les étudiants.
2) Le Conseil de Discipline qui est présidé par le Chef de l'Établissement
comprend en outre:
- un Enseignant de l'Établissement désigné par le Chef d’Établissement
- les deux Enseignants sont désignés à l'occasion de chaque affaire.
3) Le Conseil de Discipline émet un avis sur les sanctions visées à l'article
29 du présent décret.
TITRE III – ADMINISTRATION, ORGANES DE GESTION ET DE CONTROLE
CHAPITRE I - DES ORGANES ET AUTORITES UNIVERSITAIRES
Article 34 : L'Université de Maroua comprend :
- un Conseil d'Administration ;
- un Conseil de l'Université ;
- un Recteur ;
- un ou plusieurs Vice-Recteur (s) ;
- un Conseiller Technique ;
- des Conseillés et Commissions Spécialisés ;
- une Administration Centrale ;
- une Agence Comptable et une Commission Financière ;
- des Centres et Laboratoires Spécialisés ;
- des Établissements.
SECTION I – DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Article 35 : Le Conseil d'Administration est l'organe suprême de l'Université.
Article 36 : 1) Le Conseil d'Administration est présidé par une personnalité nommée par
décret du président de la République pour un mandat de trois (3) ans, renouvelable une
fois, sur proposition du ministre de tutelle des universités.
Il comprend les membres suivants :
- le Recteur,

1154
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- un Représentant de la Présidence de la République ;
- un Représentant des services du Premier Ministre ;
- Deux représentants du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- un Représentant de Ministre chargé de la Recherche Scientifique et Technique;
- un représentant du ministère chargé de la fonction publique ;
- Un Représentant du Ministre chargé des Finances ;
- Un Représentant du Ministre chargé de l’environnement;
- un Représentant du Ministre chargé des Affaires Sociales;
- un Représentant du Ministre chargé du Plan ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Industrie;
- un député à l’Assemblée nationale ;
- le secrétaire général de l’université ;
- le directeur des oeuvres de l’université ;
- le directeur des affaires administratives et financières
- le conseiller technique auprès du recteur ;
- les chefs d’établissements, ou en cas d’empêchement, leurs adjoints ;
- le bibliothécaire en chef, en cas de besoin
- des représentants du Corps Enseignant élu par leurs pairs pour une période de
trois ans renouvelables une fois, à raison d'un par grade et par Établissement;
- quatre (04) représentants des Étudiants élus chaque année par leurs camarades,
à raison d'un pour des Grandes Écoles et trois pour les Facultés ;
- deux Délégués des Personnels Administratifs.
Peuvent également prendre part, sur invitation du Président et à titre consultatif, toutes
autres personnalités dont notamment les Représentants des Milieux d'Affaires ou
Professionnels en raison de leur compétence sur les points inscrits à l'ordre du jour.
Article 37 : En cas d’empêchement du président du conseil d’administration dûment
constaté par le ministre de tutelle des universités pour une durée supérieure ou égale à
un semestre, une session du conseil d’administration est convoquée par ledit ministre et
présidée par le doyen d’âge du conseil. Ce lui et ne peut appartenir au corps de
l’enseignement supérieur, du personnel d’appui ou des étudiants.
Article 38 : 1) Le Conseil d'Administration délibère valablement si les deux tiers au moins
de ses membres sont présents.
2) Les décisions se prennent à la majorité simple des membres présents.
En cas d'égalité des voix, celle du Président est prépondérante.
3) Les fonctions de membre du Conseil d'Administration sont gratuites.
Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session du Conseil.
Article 39 : Le Conseil d'Administration se réunit une fois par semestre en session
ordinaire et en session extraordinaire sur convocation de son Président ou sur
proposition des deux tiers (2/3) de ses membres chaque fois que cela est nécessaire.
Article 40 : 1) Le Conseil d'Administration assure l'exécution du plan de développement
de l'Université tel que défini par le Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique et Technique et arrêté par le Président de la République.
2) Le Conseil d'Administration délibère et arrête le budget de l'Université
dans la limite des crédits et des moyens disponibles.
3) Le Conseil d'Administration adopte les résolutions prises par le Conseil
de l'Université.
4) Le Conseil d'Administration est consulté ou émet des avis sur :

1155
- la création des Établissements, des Départements, Laboratoires et Centres
Spécialisés;
- Les orientations et les choix des coopérations universitaires.
5) Le Conseil examine :
- toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle, par son Président ou
par le Chef de l'Institution Universitaire ;
- le régime, l'organisation et le programme des études et la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumises par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur ou le Recteur et relatives à la vie et aux intérêts de
l'Université.
Article 41 : 1) Il est créé une Section Permanente du Conseil d'administration qui exerce
les attributions de ce dernier entre ces diverses sessions à l'exception du vote du budget.
2°) Elle comprend les membres suivants :
- le Recteur, …………… Vice-Président ;
- un Vice-Recteur
- un Représentant du Ministre de tutelle ;
- un Représentant du Ministre des Finances ;
- le Secrétaire Général de l'Université ;
- le Directeur des Affaires Académiques et de la coopération ;
- le Directeur du Centre des oeuvres Universitaires ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- les Chefs des Établissements de l'Université ou en cas d'empêchement, leurs
Adjoints.
3) La Section Permanente se réunit en cas d'urgence et dans les
circonstances exceptionnelles sur convocation de son Président.
4) Les résolutions de la Section Permanente sont approuvées à titre de
régularisation par le Conseil d’Administration.
5) Le secrétariat de la Section Permanente est assuré par le Secrétaire
Général de l'Université.
6) Les fonctions de membre de la Section Permanente du Conseil
d'Administration sont gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de
session.
SECTION II – DU CONSEIL DE L'UNIVERSITE
Article 42 : Le Conseil de l'Université est l'instance compétente dans le domaine
académique et scientifique au sein de l'Université.
À ce titre il:
- coordonne l'organisation générale des activités et les programmes pédagogiques
proposés par les Établissements ;
- émet des avis sur les recrutements et les avancements des enseignants
qu'adopte le Conseil d'Administration ;
- approuve les programmes d'enseignement et de recherche qu'arrête le Ministre
de tutelle ;
- détermine les modalités de sélection des étudiants dans les divers cycles de
formation ;
- émet un avis sur la création des Établissements, de Départements, des Unités de
formation ou de Recherche et des Centres Spécialisés ;
- examine toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle ou le
Recteur.

1156
Article 43 : 1) Le Conseil de l'Université est présidé par le Recteur. Un Vice-Recteur en
assure la Vice-Présidence.
2) Outre le Président, le Conseil de l'Université comprend les membres
suivants :
- les Vices-Recteurs ;
- le Secrétaire Général ;
- le Directeur du développement de l'Enseignement Supérieur au Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
- le Directeur chargé de la prospective, de la recherche et de la coopération au
ministère de l’Enseignement supérieur ;
- le Conseiller Technique ;
- le Représentant du Ministère chargé de la Recherche Scientifique;
- le Directeur des Affaires Académiques et de la coopération ;
- les Présidents des Commissions Scientifiques Spécialisées désignés pour trois
ans par le Recteur,
- les Chefs d'Établissements de l'Université ou, en cas d'empêchement, leurs
adjoints, ou Directeurs des Études ;
- les Enseignants de rang magistral à raison d'un (1) par Établissement.
3) Peuvent également prendre par sur invitation du Recteur de l'Université
et à titre consultatif toutes autres personnalités en raison de leur compétence sur des
points inscrits à l'ordre du jour.
4) Le Conseil se réunit au moins quatre (4) fois l'an sur convocation de son
Président et chaque fois que cela est nécessaire.
5) Le secrétariat du Conseil de l'Université est assuré par le Directeur des
Affaires académiques.
Article 44 : Le Conseil de l'Université comprend des Commissions Scientifiques
Spécialisées qui sont organisées par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur sur proposition du Recteur.
Article 45 : Les fonctions de membre du Conseil de l'Université et des Commissions
Spécialisées sont gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session
des Conseils et des Commissions.
CHAPITRE II – DU RECTEUR
Article 46 : Un recteur est placé à la tête de l'Université.
Article 47 : Nommé par décret présidentiel, le Recteur est choisi parmi les membres du
Corps Enseignant des Institutions Universitaires, de rang magistral, ayant une longue
expérience de l'administration publique, jouissant d'une bonne moralité et faisant preuve
de productivité et de rayonnement scientifique.
Article 48 : Assisté d'un ou de plusieurs Vice-recteur (s), le Recteur dirige l'Université sur
le plan administratif et académique.
1) Sur le plan de l'administration :
- il veille à l'exécution des résolutions du Conseil d'Administration.;
- il est responsable des relations extérieures de l'Université et reçoit les
correspondances adressées à celle-ci ;
- il est l'ordonnateur du budget de l'Université ;
- sous réserve des dispositions particulières régissant certains Établissements, les
Chefs d'Établissements relèvent hiérarchiquement de lui. Il préside les conseils
de direction, de perfectionnement et d'orientation ;

1157
- il reçoit les procès-verbaux des conseils et assemblées des divers
Établissements dont les décisions qui n'exigent pas l'intervention du Conseil
d'Administration ne deviennent exécutoires qu'après avoir reçu son visa ;
- il recrute le personnel non enseignant et non fonctionnaire ;
- il assure le recrutement des enseignants pour le compte de l'ensemble de
l'Université dans le cadre des résolutions des instances compétentes de celle-ci;
- il dispose de l'exercice de l'action disciplinaire au sein de l'Université
conformément à la réglementation en vigueur ;
- il met en mission à l'extérieur et à l'intérieur le personnel relevant de l'Université ;
- il veille à la bonne administration des Établissements de l'Université. Il adresse à
cet effet aux Chefs d'Établissements des instructions utiles et organise les
réunions des Chefs d'Établissements ;
- il peut, en cas d'urgence, prendre les mesures propres au rétablissement de
l'ordre et en référer sans délai au Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- il dispose du droit général d'avertissement privé et public à l'égard des
personnels de l'Université, conformément à la réglementation en vigueur ;
- il peut déléguer dans les domaines spécifiques, et selon les modalités
particulières, sa signature au Secrétaire Général et, en tant de besoin, aux Chefs
d'Établissement.
2) Sur le plan académique, il:
- préside le Conseil de l'Université dont il veille à l'exécution des résolutions ;
- assure la collation des grades et des titres et signe avec le Ministre de tutelle les
diplômes délivrés par l'Université ;
- veille au niveau de tous les Établissements à l'exécution des programmes
d'enseignement, du régime des études et des examens et peut donner des
instructions à cet effet ;
- suit l'élaboration et l'exécution des programmes d'enseignement et de recherche
de l'Université;
- consacre l'organisation et le fonctionnement des Unités d'Enseignement et des
Équipes de Recherche associées au niveau de la coopération interuniversitaire ;
- gère la carrière des enseignants et prend les mesures de nature à contribuer à
leur promotion et à leur épanouissement scientifique et professionnel ;
- représente l'Université en justice et en toutes circonstances ;
- organise et gère le développement de la coopération universitaire.
Article 49 : Le Recteur peut déléguer sa signature au(x) Vice-Recteur(s) ou aux Chefs
d'Établissements dans des domaines particuliers.
Article 50 : En cas d'absence, d'indisponibilité ou d'empêchement majeur, l'intérim du
Recteur est assuré par le Vice-Recteur numéro un.
Article 51: 1) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) nommé (s) par décret présidentiel
parmi les enseignants de rand magistral des Institutions Universitaires ;
2) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) chargés de suivre, sous l'autorité du
Recteur, les activités afférentes à des domaines d'intervention déterminés.
Article 52 : Il est créé auprès du Recteur des formations de travail ci-après dénommées :
- une Commission de la Planification Universitaire et de Développement ;
- une Commission des Activités Culturelles, Sportives et Associatives ;
- un Conseil de Discipline ;
- un Conseil des Publications, de la Documentation et de la Bibliothèque ;
- une Réunion de Coordination des Services Administratifs du Rectorat et en cas
de besoin des Établissements.

1158
Article 53 : 1) La Commission de la Planification Universitaire et de Développement est
chargé de l'examen des problèmes relatifs à la planification et au développement de
l'Université, conformément aux orientations définies par le Conseil de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique.
À cet effet, elle examine toutes les questions relatives notamment au contrôle, au flux
des étudiants, des infrastructures et des équipements, au rendement interne des
Établissements, à l'adéquation formation-emploi, au rendement des diplômes de
l'Université et à la valorisation de la formation universitaire.
2) Elle se réunit deux fois l'an sur convocation de son Président.
3) Elle est composée des membres suivants :
- le Recteur de l'Université, Président ;
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- le Conseil Technique auprès du Recteur ;
- les Chefs des Établissements de l'Université ou, en cas d'empêchement, leurs
adjoints ;
- le Directeur du Centre des oeuvres Universitaires ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- le Directeur des Affaires Académiques et de la coopération;
- le Directeur des Infrastructures, de la planification et du Développement.
4) Peuvent également prendre part, sur invitation du Recteur et à titre
consultatif, toutes autres personnes, en raison de leurs compétences sur les points
inscrits à l'ordre du jour.
5) Le secrétariat de la Commission de la Planification Universitaire et du
Développement est assuré par la Direction des Infrastructures, de la Planification et des
Équipements.
Article 54 : La nature et la composition des autres formations de travail créées auprès du
Recteur sont fixées par des textes particuliers.
Article 55 : Nommé par décret, le Conseiller Technique est chargé des missions et
études qui lui sont confiées par le Recteur.
CHAPITRE III – DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
Article 56 : l'Administration Centrale comprend :
- le Secrétariat Général ;
- la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération ;
- la Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement ;
- le Centre des œuvres Universitaires ;
- le Direction des Affaires Administratives et Financières ;
- le Centre Médico-Social.
SECTION I – DU SECRETARIAT GENERAL
Article 57 : Nommé par décret, le Secrétaire Général est choisi soit, parmi les
enseignants de rang magistral ayant une expérience de haute administration
universitaire, soit parmi les hauts fonctionnaires ayant une formation universitaire et
jouissant d'une expérience de haute administration et d'une bonne moralité.
Article 58 : 1) Le Secrétaire Général suit, sous l'autorité du Recteur, l'instruction des
affaires de l'Université et reçoit à cet effet les délégations de signatures nécessaires.
2) Il assure la coordination administrative des directions ; il peut à cet effet
tenir des réunions de coordination. Il fait tenir au Recteur un procès-verbal de ces
réunions.

1159
3) Il veille à la formation permanente du personnel administratif et organise
des séminaires ou des stages de recyclage, de perfectionnement ou de spécialisation.
4) Il veille à ce que les affaires soient traitées dans les délais prescrits par
le Recteur ou par lui-même.
5) En cas d'absence ou d'empêchement du Secrétaire Général, le Recteur
désigne un Vice-recteur, le Conseiller Technique ou un Directeur pour assurer l'intérim.
Article 59 : Sont directement rattachés au Secrétariat Général :
- le Service du Courrier ;
- le Service de la Traduction ;
- le Service d'Accueil et des Relations Publiques ;
- le Service de l'Information et des Conférences ;
- une Cellule Spéciale de Contrôle.
Article 60 : Placé sous l'autorité d'un chef de service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le service du Courrier est chargé de la réception, de l'exploitation, de l'expédition
et du classement du courrier. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau du Courrier Arrivée et Départ ;
- le Bureau du Fichier Central et des Archives.
Article 61 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Traduction est chargé de la traduction courante de tout
document qui lui est soumis. Il comprend :
- le Bureau de la Traduction en langue française ;
- le Bureau de la traduction en langue Anglaise;
Article 62 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service d'Accueil et des Relations Publiques est chargé de l'accueil et de l'organisation
des cérémonies sur le double plan logistique et protocolaire.
(2) Il comprend :
- le Bureau d'accueil et de renseignement ;
- le Bureau des Cérémonies.
Article 63 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
service de l'Information et des Conférences s'occupe de l'organisation des colloques, des
conférences, des voyages d'études, des rencontres interuniversitaires, des rapports avec
les médias et les milieux de la communication, de la diffusion de l'information scientifique
par des moyens appropriés.
2) Il comprend:
- le Bureau de l'Information ;
- le Bureau des Conférences.
Article 64 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Cellule, la Cellule Spéciale de Contrôle
est chargée :
- de la collecte, de la centralisation et du traitement de l'information relative à tous
les aspects de la gestion des oeuvres universitaires ;
- de toute étude de gestion et de prévision à elle confiée par le Recteur.
SECTION II – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ACADEMIQUES ET DE LA
COOPERATION
Article 65 : 1) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération est chargée des questions
relatives à l'enseignement, à la recherche, à l'évaluation des enseignants, à la vie
académique des Établissements et celle des étudiants.

1160
A cet effet, elle est particulièrement chargée :
- des programmes pédagogiques, toutes questions relatives au régime des études,
des examens et aux méthodes d'enseignement ;
- de l'évaluation des enseignements et du Corps Enseignant ;
- de la collation des diplômes, titres et grades universitaires ;
- du suivi des enseignements ;
- des inscriptions et l'orientation des étudiants vers les Établissements ;
- du rendement des Établissements ;
- de la recherche scientifique, technique et pédagogique ;
- du développement des Établissements du campus universitaire, notamment en
ce qui concerne la création des cycles, des filières et des diplômes ;
- les problèmes se rapportant à la carrière des enseignants.
2) La Direction des affaires Académiques et de la Coopération comprend :
- la Division de l'Enseignement et des Personnels enseignants ;
- la Division de la Recherche et des Publications ;
- la Division de la Coopération Universitaire.
A – DE LA DIVISION DE L'ENSEIGNEMENT ET DES PERSONNELS ENSEIGNANTS
Article 66 : (1) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de l'Enseignement
et des personnels Enseignants est chargée du suivi de l'exécution des Programmes et de
la gestion des carrières des enseignants.
2) Elle comprend :
- le Service des Programmes ;
- le Service du Suivi des Personnels Enseignants.
Article 67 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service des Programmes est chargé :
- de la rédaction, de la codification et de l'exécution des décisions prises en
matières de programmes et d'horaires ;
- du suivi des activités pédagogiques ;
- de l'évaluation des programmes pour une plus grande adéquation entre la
formation et l'emploi ;
2) Il comprend:
- le Bureau des Activités Pédagogiques ;
- le Bureau des Programmes ;
- le Bureau de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement.
Article 68 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Suivi des Personnels Enseignants est chargé de la gestion et du
suivi de la carrière des enseignants, des missions et stages et de la retraite des
enseignants.
B – DE LA DIVISION DE LA COOPERATION
Article 69 : 1) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Coopération
est chargée de veiller au rapport permanent et étroit entre l'Université et les autres
Institutions et organismes nationaux et internationaux à caractère culturel et/ou
scientifique et technique.
2) Elle comprend deux services :
- le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine ;
- le Service de la Coopération extra-africaine.

1161
Article 70 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine est chargé de tous
problèmes relatifs à la Coopération avec les Institutions Universitaires camerounaises et
entre l'Université et les Institutions et Organismes à caractère culturel et/ou scientifique et
technique.
2) Il comprend :
- le Bureau de la Coopération Nationale,
- le Bureau de la Coopération Interafricaine.
Article 71 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Extra-africaine est chargé de tous problèmes relatifs
à la Coopération avec les Institutions Universitaires camerounaises et entre l'Université et
les Institutions et Organismes extra-africains à caractère culturel et/ou scientifique et
technique. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Coopération Bilatérale ;
- le Bureau de la Coopération Multilatérale;
C – DE LA DIVISION DE LA RECHERCHE ET DU DEVELOPPEMENT
Article 72 : 1) Placée sous l'autorité du Chef de Division, la Division de la Recherche et
du Développement est chargée :
- de la recherche universitaire fondamentale ;
- de la valorisation du potentiel scientifique et technique de l'Institution ;
- de la centralisation des projets de recherche en vue de leur examen par la
Commission Scientifique ;
- de la mise en place, du suivi et de l'évaluation des équipes de Recherches et
Laboratoires au sein des Établissements ;
- de l'étude sur le rendement interne des Établissements et sur le rendement des
diplômés de l'Université en rapport avec le monde du travail ;
- de la réglementation et du suivi de l'exécution de la recherche à l'Université
- de la collaboration avec les organismes de recherche, de leur financement, de la
mise en place des Équipes de Recherche associées ;
- de la constitution et de la protection du patrimoine scientifique de l'université ;
2) La Division de la Recherche comprend:
- le service de la Recherche ;
- le service des Publications.
Article 73 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le service de la Recherche est chargé de la promotion, de l'évaluation et de la
valorisation de la recherche. À cet effet, il s'occupe :
- de la prospection en besoin et de l'examen des demandes en matière de
recherche introduites par les utilisateurs potentiels ;
- de la mise en forme des projets présentés par les enseignants pour le compte
des travaux des sous-commissions et de la Commission Scientifique.
2) Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'Évaluation de la Recherche ;
- le Bureau de la Promotion et de la Valorisation des Résultats.
Article 74 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Publications est chargé de toutes questions relatives aux
publications de l'Université.
SECTION III – DE LA DIRECTION DES INFRASTRUCTURES, DE LA PLANIFICATION
ET DU DEVELOPPEMENT

1162
Article 75 : 1) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
la Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement est chargée :
- d'étudier de façon prévisionnelle les questions relatives aux infrastructures et au
développement de l'Université ;
- de veiller à l'exécution de tous travaux d'infrastructures, à l'expertise des
équipements et à la maintenance.
2) Elle comprend:
A – DE LA DIVISION DES INFRASTRUCTURES, DES EQUIPEMENTS ET DE LA
MAINTENANCE
Article 76 : 1) Placée sous l'Autorité d'un Chef de Division, la Division des
infrastructures, des Équipements et de la maintenance est chargée des problèmes
relatifs aux constructions, à l'expertise des équipements et à la maintenance.
2) Elle comprend:
- Le service de la Construction et des Équipements ;
- Le service de la Maintenance.
Article 77 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Construction et des Équipements est chargé de toutes les
questions relatives aux constructions et aux équipements.
(2) Il comprend :
- le Bureau de la Construction ;
- le Bureau des Équipements.
Article 78 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Maintenance est chargé de tous les problèmes relatifs à
l'entretien des bâtiments et du matériel, des jardins, des parkings, des terrains de sport,
des voies de communication et du garage.
2) Il comprend:
- le Bureau de l'Entretien,
- le Garage.
B - DE LA DIVISION DE LA PLANIFICATION ET DU DEVELOPPEMENT
Article 79 : 1) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Planification
et du Développement est chargé en rapport avec la Commission de la Planification et du
Développement :
- de la planification et des statistiques des effectifs enseignants et étudiants en
conformité avec les besoins de formation et de perfectionnement ;
- de l'étude sur l'accès aux Établissements de l'Université et de la prévision des
effectifs à court et à long terme ;
- de l'étude sur la capacité d'accueil des Établissements ;
- de l'étude sur les débouchés et les besoins du monde du travail ;
- du développement du campus de l'Université en ce qui concerne la création des
structures et des Établissements.
2) Elle comprend:
- le Service de la Planification et des Statistiques ;
- le Service de l'Orientation Professionnelle.
Article 80 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Planification et des Statistiques est chargé de toutes les
questions relatives à la planification et des Statistiques de toutes les questions relatives à
la planification et à la formation universitaire et professionnelle, du recensement annuel

1163
des étudiants, de la prévision et de la programmation des effectifs étudiants compte tenu
de la capacité d'accueil des Établissements.
À cet effet, il:
- élabore un rapport annuel sur les problèmes relatifs aux nouveaux étudiants, aux
redoublements, aux résultats des examens et concours ;
- propose des mesures pour un meilleur contrôle du flux des étudiants vers les
Facultés et les Grandes Écoles ;
- veille à la conformité entre les effectifs étudiants et les conditions de leur
formation au sein des Établissements ;
- étudie les problèmes relatifs à la capacité d'accueil et au placement des étudiants
au sein des Établissements ;
- élabore les affiches et prospectus sur les filières et formations ouvertes sur les
diplômes délivrés à l'Université ;
- élabore la documentation sur les critères d'administration au sein des
Établissements par année et par cycle et la met à la disposition du public ;
- suit les travaux et les problèmes relatifs à l'orientation des Établissements en
rapport avec ceux-ci ;
- étudie le rendement des filières ouvertes et des perspectives d'ouverture de
nouvelles filières ;
2) Il comprend :
- le Bureau de la Planification ;
- le Bureau des Statistiques.
Article 81 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement suit
les questions relatives à l'emploi, à la création des Petites et Moyennes Entreprises
(PME) et les Petites et Moyennes Industries (PMI), aux débouchés dans le monde du
travail et de manière générale, à l'insertion des diplômes de l'Université dans le Secteur
productif. Il est chargé en outre de toutes les questions relatives à l'appui au
développement et à la promotion sociale. À cet effet, il :
- tient à jour un fichier statistique de diplômes par année et par filière ;
- suit le placement des diplômes et recueille les informations relatives aux
débouchés;
- veille aux contacts permanents avec les employeurs du secteur public, parapublic
et privé;
- recueille, élabore et diffuse, à l'intention des étudiants, toutes les informations sur
les perspectives d'emplois et de débouchés.
2) Il comprend:
- le Bureau de l'appui au développement,
- le Bureau des Emplois et Carrières.
SECTION IV – DU CENTRE DES OEUVRES UNIVERSITAIRES
Article 82 : 1) Placé sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint, le
Centre des Œuvres Universitaires est chargé des problèmes relatifs à l'accueil, à
l'hébergement, à la restauration des étudiants, à la gestion des allocations d'études et
des stages.
2) Il comprend :
- le Service des Allocations d'Études et des Stages ;
- la Division de la Restauration ;
- la Division des Logements Universitaires ;
- de la Division des Activités Sportives et Associatives.
1164
A – DU SERVICE DES ALLOCATIONS D'ETUDES ET DES STAGES
Article 83 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Allocations d'Études et des Stages est chargé de la gestion des
allocations d'études et des stages.
2) Il comprend:
- le Bureau des Allocations d'Études ;
- le Bureau des Stages.
B – DE LA DIVISION DE LA RESTAURATION
Article 84 : 1) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Restauration
est chargée des problèmes relatifs à la restauration des étudiants.
2) Elle comprend :
- le Service de la Restauration ;
- l'Intendance des Restaurants.
Article 85 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Restauration est chargé de la prévision, de la planification, de la
passation des commandes, et du contrôle du fonctionnement de la restauration, et du
service permanent des repas.
2) Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Prévision, de la Planification et des commandes ;
- le Bureau du Contrôle de la Restauration.
Article 86 : Placée sous l'autorité d'un Intendant Principal, assisté d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des Restaurants est chargée :
- de la réception et du stockage des denrées alimentaires ;
- de la vente des tickets de restaurant ;
- de la production et du service continu des repas ;
- du maintien et état de fonctionnement du matériel de cuisine ;
- de la propreté et de la salubrité des lieux.
2) Elle comporte par restaurant;
- un Bureau de la Production des Repas ;
- un Bureau de recettes ;
- un Bureau du Contrôle des Stocks.
C – DE LA DIVISION DES LOGEMENTS UNIVERSITAIRES
Article 87 1) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Logements
Universitaires est chargée des problèmes relatifs au logement des étudiants.
2) Elle comprend:
- la Service des logements ;
- l'Intendance des Cités Universitaires.
Article 88 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Logements est chargé :
- du logement des étudiants dans les cités universitaires et logements
conventionnés ;
- de l'entretien des pavillons et des alentours ;
- de la discipline à l'intérieur des cités universitaires et des logements
conventionnés ;
- de la gestion des logements non conventionnés en relation avec les bailleurs;
2) Il comprend deux bureaux :

1165
- le Bureau des Cités Universitaires ;
- le Bureau des Logements Conventionnés et non Conventionnés.
Article 89 : Placé sous l'autorité d'un Intendant Principal, assisté d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des cités est chargée de tous les problèmes relatifs à la gestion
et au fonctionnement des résidences universitaires.
Article 90 : Les résidences et les restaurants universitaires rattachés à certaines
Grandes Écoles ou Instituts relèvent de l'autorité du Chef de Chaque Établissement
concerné.
D - DE LA DIVISION DES ACTIVITES SPORTIVES ET ASSOCIATIVES
Article 91 : 1) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Activités
Sportives et Associatives est chargée de la promotion et du développement du sport au
sein de l'Institution, de l'encadrement et du suivi des associations et clubs sportifs et
culturels.
2) Elle comprend:
- le Service des Sports ;
- le Service des Associations et Clubs Culturels de l'Université.
Article 92 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Sports est chargé de l'initiation et de l'organisation des activités et
compétions sportives, de l'encadrement des sportifs et de leurs clubs, de la gestion des
infrastructures et des équipements sportifs.
2) Il comprend :
- le Bureau des Activités Sportives,
- le Bureau des Infrastructures et Équipements.
Article 93 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Associations et Clubs Culturels est chargé de toutes les questions
relatives aux activités des associations et clubs culturels.
2) Il comprend :
- le Bureaux des associations ;
- le Bureaux des Clubs Culturels.
SECTION V – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET
FINANCIERES
Article 94 : 1) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
la Direction des Affaires Administratives et Financières est chargée de la centralisation
de toutes les activités administratives et financières.
2) Elle comprend :
- la Division du Budget et des Affaires Financières ;
- la Division des Affaires Administratives et des Personnels Administratifs.
A – DE LA DIVISION DU BUDGET ET DES AFFAIRES FINANCIERES
Article 95 : 1) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division du Budget et des
Affaires Financières est chargée de l'élaboration du budget.
2) Elle comprend:
- Le Service du Budget et du Matériel ;
- Le Service du Contrôle des Recettes ;
- Le Service de la Solde.

1166
Article 96 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service du Budget et du
Matériel est chargé de la confection et de l'exécution du budget ainsi que de tous les
problèmes relatifs au fonctionnement des Services centraux.
2) Il comprend:
- le Bureau du Budget ;
- le Bureau des Engagements ;
- le Bureau de l'ordonnancement ;
- le Bureau du Matériel.
Article 97 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contrôle des Recettes suit l'exécution du budget des
Établissements. Il comprend:
- le Bureau du Contrôle des Engagements ;
- le Bureau des Recettes et Caisses d'Avances.
Article 98 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Solde est chargé de toutes les questions relatives aux salaires
des personnels de l'Université. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Codification ;
- le Bureau des Requêtes.
B – DE LA DIVISION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET DES
PERSONNELS ADMINISTRATIFS
Article 99 : 1) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Affaires
Administratives et des Personnels Administratifs est chargée de la gestion des
personnels administratifs.
2) Elle comprend:
- le Service du Personnel Administratif ;
- le Service du Contentieux.
Article 100 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Personnels Administratifs est chargé du recrutement et de la
promotion du personnel administratif.
Article 101 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contentieux est chargé des problèmes relatifs aux litiges
concernant l'Université.
SECTION VI – DU CENTRE MEDICO-SOCIAL
Article 102 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Centre, Docteur en Médecine, le
Centre Médico-social est chargé, en rapport avec les instances compétentes de la santé
publique, de la santé et de l'action sociale en faveur des étudiants, du personnel
enseignant et non enseignant ainsi que des problèmes d'hygiène et d'assainissement du
campus. Il dresse, à l'attention du Recteur de l'Université, un rapport semestriel sur tous
les problèmes relevant de son domaine.
2) Il comprend :
- le Service de Santé ;
- le Service de l'action Sociale.
Article 103 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, Docteur en Médecine,
éventuellement assisté d'un Adjoint, le Service de Santé est chargé de toutes les
questions relatives à la santé en milieu universitaire, à la tenue d'un fichier médical et, en
rapport avec les services compétents de la ville, aux problèmes de l'environnement et de
la salubrité du campus.

1167
À cet effet, il assure les visites médicales systématiques aux étudiants et aux personnels
de service. Il prodigue les soins de santé primaires. Il tient les statistiques.
Article 104 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Action Sociale est chargé de toutes les actions propres à assurer
l'intégration et le plein épanouissement de toutes les catégories d'étudiants et de
personnel au sein de l'Institution.
CHAPITRE IV - DE l'AGENCE COMPTABLE ET DE LA COMMISSION FINANCIERE
Article 105 : Il est institué auprès de l'Université, une Agence Comptable, et une
Commission Financière dont le fonctionnement est défini par des textes particuliers.
CHAPITRE V – DES ETABLISSEMENTS
Article 106 : L'Université de Maroua comprend les Établissements suivants :
a) Les Facultés :
- les facultés sont créées par des textes particuliers.
b) Les Grandes Écoles :
- L'École Normale Supérieure de Maroua;
- L'Institut Supérieur de Sahel.
D'autres Établissements peuvent être, en tant que besoin, créés par décret du Président
de la République.
SECTION I - DES FACULTES
Article 107 : Chaque Faculté est dotée d'une structure académique et d'une structure
administrative.
Article 108 : La structure académique de la Faculté comporte les Départements, les
Centres de recherche et les Laboratoires. Le nombre, la nature des Départements de
chaque Faculté sont fixés par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Il en est également ainsi des Laboratoires et des Centres de Recherche pouvant être
rattachés à une Faculté.
Article 109 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Département, le Département anime,
coordonne et contrôle l'activité académique des Laboratoires. À ce titre, il est chargé de
l'élaboration, de l'exécution et du suivi des programmes d'enseignement et de recherche.
En outre, il assure la gestion académique des examens et autres évaluations des
connaissances.
Article 110 : Il est créé au sein de chaque Faculté, une Commission Scientifique
Consultative. Les attributions, la composition et les modalités de fonctionnement de la
Commission Scientifique Consultative sont fixées par une décision du Recteur de
l'Université.
Article 111 : La structure administrative de la Faculté comporte :
- une assemblée de Faculté ;
- un Conseil de Faculté ;
- un doyen ;
- des Services Administratifs.
DE L'ASSEMBLEE DE FACULTE
Article 112 : l'Assemblée de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- le ou les Vices-Doyen (s) ;
- les Chefs de Départements ;
- les Enseignants ;

1168
- les Président et Vice-président de l'Association des Étudiants.
Toutefois, les Représentants des Étudiants ne participent pas aux séances ou partie des
séances au cours desquelles sont convoquées des questions relatives aux membres du
Corps Enseignant ou à la sanction des études.
Article 113 : L'Assemblée peut émettre les avis sur toutes matières intéressant la vie de
la Faculté. Elle se réunit en session ordinaire, deux (2) fois par an. Elle peut se réunir en
session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié des membres.
Article 114: Le Conseil de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- le(s) vice-doyen(s)
- les Chefs de Départements ;
- les Professeurs, les Maîtres de Conférences ;
- deux Représentants des chargés de Cours et deux Représentants des
Assistants élus pour trois (3) ans renouvelables par leurs pairs.
Article 115 : 1) Le Conseil donne son avis préalable au recrutement, à la promotion et à
l'avancement des membres du Corps Enseignant de la Faculté.
2) Le Conseil est consulté ou émet des avis en ce qui concerne
- les problèmes de la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumises par le Recteur, le Doyen ou l'un des
membres;
- les créations d'enseignements, de Départements, des Laboratoires et des
Centres Spécialisés d'Enseignement et de Recherche ;
- le régime, l'organisation et le programme des études.
3) Le Conseil examine le projet de budget de la Faculté préparé par le
Doyen.
4) Le Conseil peut émettre des avis sur toutes matières relatives à la vie et
aux intérêts de la Faculté.
5) Le Conseil connaît des infractions disciplinaires commises par les
étudiants ; dans ce cas, il siège dans la composition suivante : le Doyen, le Vice-Doyen
ou un Vice-Doyen désigné par le Doyen, trois Professeurs de rang magistral choisis par
leurs pairs et les deux Représentants des Étudiants à l'Assemblée de Faculté.
6) Le Conseil se réunit en session ordinaire deux (2) fois par an. Il peut
se réunir en session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié de ses
membres
C- DU DOYEN
Article 116 : Chaque Faculté est placée sous l'autorité d'un Doyen, nommé par décret.
Le Doyen relève hiérarchiquement du Recteur de l'Université. Il est assisté d'un ou de
plusieurs Vice-Doyens.
Article 117: 1) Le Doyen est chargé de la direction et de la coordination de l'ensemble
des Services de la Faculté et la représentation de celle-ci auprès du Recteur.
À cet effet
- il en assure la police générale ;
- il représente le Corps Enseignant de la Faculté en toutes circonstances ;
- il convoque et préside le Conseil et l'Assemblée de Faculté ;
- il est ordonnateur délégué du budget.
2) Relèvent du Doyen :
- les Équipements et la maintenance ;

1169
- la Bibliothèque de la Faculté ;
- la Cellule Informatique ;
- la Coopération Universitaire ;
- le Centre de Reproduction.
D – DES SERVICES ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS DE LA FACULTE
Article 118 : Chaque Faculté comprend :
- une Division Administrative et Financière ;
- une Division des Affaires Académiques, de la Scolarité et de la Recherche.
A – DE LA DIVISION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
Article 119 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division Administrative et
Financière assure le fonctionnement administratif et financier ainsi que la gestion des
activités culturelles de la Faculté.
À cet effet :
- elle veille à la bonne gestion administrative de tous les personnels, à la
préparation et à l'exécution du budget de la Faculté ;
- elle assure les conditions matérielles permettant le meilleur développement
culturel et sportif des étudiants, enseignants ainsi que des personnels
administratifs de la Faculté.
Article 120 : 1) Le Chef de Division des Affaires Administratives et Financières assure le
secrétariat du Conseil de Faculté et de l'Assemblée de la Faculté.
2) Sont directement rattachés à la Division Administrative et Financière :
- le Bureau du Courrier ;
- le Bureau de la Traduction ;
- les Archives de la Faculté.
3) La Division Administrative et Financière comprend :
- le Service de l'Administration Générale et du Personnel ;
- le Service Financier ;
- le Service de la Maintenance et du Matériel.
Article 122 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Administration Générale et du Personnel est chargé :
- de toutes les questions administratives liées au recrutement et à la carrière des
enseignants ;
- de la gestion, du perfectionnement, du contentieux et de la discipline du
personnel non enseignant;
- de toutes les questions liées aux activités d'éducation physique et aux
compétitions sportives ;
- de la promotion de la vie extra pédagogique au sein de la Faculté.
2) Il comprend:
- le Bureau du Personnel Enseignant ;
- le Bureau du Personnel non Enseignant ;
- le Bureau de l'Animation Culturelle, des Activités d'Éducation Physique et des
Sports.
Article 123 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service Financier est chargé de la préparation et de l'exécution du budget de
la Faculté.

1170
À ce titre, il confectionne les documents financiers relatifs à la préparation du budget,
tient à jour le fichier des engagements, les fiches de crédits et les organes de
comptabilité de la Faculté.
2) Il comprend :
- le Bureau du Budget :
- le Bureau du Contrôle des Recettes et de la Comptabilité-Matières.
B - DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADEMIQUES, DE LA SCOLARITE ET DE LA
RECHERCHE
Article 124 : 1) Placé sous l'autorité d'un Vice-Doyen, la Division des Affaires
Académiques et de la Recherche est responsable :
- de la coordination des activités des Départements relevant de son autorité ;
- de l'exécution des programmes d'enseignement ;
- de la régularité et de la ponctualité des prestations pédagogiques ;
- de la gestion académique des étudiants ;
- des statistiques.
2) Elle comprend :
- le Service de la Scolarité et des Statistiques ;
- le Service des Diplômes, des Programmes d'Enseignements et de Recherche.
Article 125 : 1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Scolarité et des Statistiques est chargé :
- de l'accueil et de l'information des personnes intéressées par les filières de
formation;
- de l'enregistrement des candidats ;
- de la tenue des dossiers des étudiants inscrits à la Faculté ;
- des archives des inscriptions et de la scolarité ;
- des emplois du temps ;
- du contrôle de la régularité des enseignants et de l'assiduité des étudiants ;
- de l'application des textes en matière d'inscription dans la Faculté ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d'inscription ;
- de l'établissement des documents attestant de la qualité d'étudiant ou d'ancien
étudiant;
- d'un transfert en tant que de besoin du dossier d'étudiants de la Faculté vers un
autre Établissement d'Enseignement Supérieur du Cameroun ou d'ailleurs ;
- de l'élaboration et de la diffusion de l'information statistique de la Faculté ;
2) Il comprend :
- le Bureau d'Accueil, d'Information et d'Orientation ;
- le Bureau des Inscriptions, des Transferts et des Statistiques.
Article 126 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Diplômes, des programmes d'enseignement et de recherche est
chargé de toutes les opérations relatives aux diplômes, à la mise en forme des
programmes d'enseignement élaborés dans les Départements, du suivi de l'exécution
des programmes de recherche, de la valorisation, de la publication et de la diffusion des
productions scientifiques de la Faculté, ainsi que de l'acquisition des matériels et des
productions scientifiques.
Article 127 : Des bureaux dépendant des Services des Divisions des Affaires
Académiques et de la Recherche ainsi que de la Scolarité sont créés par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, en fonction des besoins et des problèmes
particuliers de chaque Faculté.

1171
SECTION II - DES AUTRES ETABLISSEMENTS
Article 128 : L'organisation des Grandes Écoles de l'Université est fixée par des textes
particuliers. Le Recteur est membre de droit de leurs Conseils de Direction.
SECTION III - DE L’ORGANISATION DES CYCLES D’ETUDES
Article 129 : L'organisation des Cycles d'Études dans les Facultés et les Grandes Écoles
est régie par des textes particuliers.
CHAPITRE VI – DES CENTRES SPECIALISES
Article 131 : La Bibliothèque Universitaire, la Librairie Universitaire sont des Centres
Spécialisés de l'Université. Leur organisation et les modalités de leur fonctionnement
sont déterminées par les textes particuliers.
D'autres Établissements et Centres Spécialisés peuvent être créés en tant que de besoin
par décret.
TITRE IV – DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 132 : 1) L'Université est ouverte aux étudiants maîtrisant la langue française et
anglaise et remplissant les conditions académiques requises telles que définies par la
réglementation en vigueur.
2) L'admission à l'Université est subordonnée au versement des droits
universitaires dont le taux est fixé par les textes particuliers.
3) Le nombre de places disponibles à l'Université est fixé chaque année
par le Ministre de tutelle sur proposition du Recteur de l'Université.
Article 132 : 1) L'année universitaire est repartie en deux Semestres, chacun sanctionné
par un examen avec codage des Unités de Valeurs (UV), Modules ou Crédits.
2) Un arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur fixe chaque
année les dates de commencement et de fin des activités de l'Université.
3) Le personnel non enseignant de l'Université bénéficie, en plus des jours
fériés légaux, de quatre (4) jours de congés placés à la fin du premier ou du deuxième
semestre. Ces jours de congés sont déterminés par décision du Recteur de l'Université.
4) Les enseignements sont regroupés en Crédits, Modules ou Unités de
Valeur.
Article 133 : 1) Le Vice-Recteur et le Secrétaire Général de l'Université ont rang et
prérogatives de Secrétaire Général de l'Administration Centrale.
2) Les Chefs des Établissements, le Conseiller Technique et les Directeurs
des Services Centraux de l'Université ont rang et prérogatives de Directeur de
l'Administration Centrale.
3) Les Adjoints aux Chefs d'Établissements, les Directeurs Adjoints des
Services Centraux et les Chefs de Division, du Chef de la Cellule Spéciale de Contrôle,
celui du Centre Médico Social de l'Université ont rang et prérogatives de Directeur de
l'Administration Centrale.
4) Les Directeurs des Études, les Chefs de Départements ont rang et
prérogatives de Sous-Directeurs de l'Administration Centrale.
5) Les Chefs de Service de l'Université, le Chef du Secrétariat particulier
du Recteur et les Intendants Principaux de l'Université ont rang et prérogatives de Chef
de Service de l'Administration Centrale.
6) Les adjoints au Chef de service et les Intendants des Services Centraux
de l'Université ont rang et prérogatives d'Adjoints aux Chefs de Service de
l'Administration Centrale;

1172
7) Les Chefs de Bureaux des Établissements et des Services Centraux ont
rang et prérogatives de Chefs de Bureaux de l'Administration Centrale.
Article 134 :1) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeur de
l'Administration Centrale sont nommés par décret du Président de la République.
2) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeurs-Adjoints et
de Sous-directeurs de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur.
3) Les Responsables de l'Université ayant rang de Chefs de service et de
Chefs de Service Adjoints de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
4) Les autres Responsables de l'Université sont nommés par décision du
Recteur de l'Université.
Article 135 : Les Directions, Divisions, Services et Bureaux prévus au présent décret
sont progressivement mis en place en fonction des besoins et compte tenu des moyens
disponibles.
Article 136 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur et le Ministre des Finances sont,
chacun en ce qui le concerne, chargés de l'exécution du présent décret, qui sera
enregistré, et publié suivant la procédure d’urgence, puis inséré au Journal Officiel en
Français et en Anglais.
Yaoundé le 09 Août 2008
Le président de la république
(é) Paul BIYA

1173
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret № 2008/282 du 09 août 2008 portant organisation administrative et


académique de l'Ecole Normale Supérieure de Maroua

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;

Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux


universités, modifié et complété par le Décret n°2007/268 du 07 septembre 2007;
Vu le Décret n°2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du gouvernement
modifié et complété par le Décret n°2007/268 du 07 septembre 2007;
Vu le Décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement supérieur ;
Vu le Décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux Universités ;
Vu le Décret n°2008/280 du 09 août 2008 portant création de l'Université de Maroua ;
Vu le Décret n°2008/281 du 09 août 2008 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Maroua,
DÉCRÈTE :
TITRE PREMIÈRE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article premier.- (1) le présent Décret porte organisation administrative et académique
de l'École normale supérieure de Maroua, ci-après désignée « l'École ».
(2) L'École est un établissement de l'Université de Maroua.
Article 2.- L'École a pour missions d'assurer :
- la formation initiale des professeurs de l'enseignement secondaire général, des
Professeurs de l'enseignement normal et des conseillers d'orientation scolaire,
universitaire et professionnelle ;
- la formation continue, le recyclage et le perfectionnement des personnels
enseignants et administratifs du système éducatif et des Conseillers d'orientation
scolaire, universitaire et professionnelle ;
- la formation à distance et en réseau des personnels éducatifs ;
- la formation au bilinguisme académique et national et la promotion de l'éducation
citoyenne et interculturelle ;
- la promotion de la recherche en général et de la recherche en éducation en
particulier.
Article 3.- (1) L'École comprend 04 sections :
- la section des élèves Professeurs de l'enseignement secondaire général ;
- la section des élèves Professeurs de l'enseignement normal ;
- la section des élèves conseillers d'orientation scolaire universitaire et
professionnelle;
- la section des stages, de la formation continue et de la recherche pédagogique.
(2) d'autres sections peuvent être créées en tant que de besoin, par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
Article 4.- (1) L'École prépare aux diplômes ci-après :

1174
- le Diplôme de Professeur de l'Enseignement secondaire premier et deuxième
grades (DIPES I et DIPES II) ;
- le Diplôme de Professeur d'Enseignement normal premier et deuxième grades
(DIPEN I et DIPEN II) ;
- le Diplôme de Conseiller d'Orientation scolaire, Universitaire et Professionnelle
(DIPCO) ;
- le Diplôme de Master ;
- le Diplôme de Doctorat/Ph.D
(2) Les stages organisés dans le cadre de la section « formation continue »
peuvent donner lieu à la délivrance d'une attestation de stage.
TITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 5.- L'École comprend les organes suivants :
- un Conseil de direction ;
- une Direction ;
- un Conseil des Professeurs ;
- une Assemblée de l'école
- des Départements et des écoles doctorales
CHAPITRE PREMIÈRE : DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 6.- (1) le conseil de direction est l'organe délibérant de l'école.
Il est composé ainsi qu’il suit :
PRESIDENT: le recteur de l'Université de Maroua ;
MEMBRES :
- deux représentants du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- un représentant du Ministère chargé de la recherche ;
- un représentant du Ministère chargé des enseignements secondaires ;
- un représentant du Ministère chargé de l'éducation de base ;
- un représentant du Ministère chargé des Finances ;
- un représentant du Ministère chargé de la planification du développement ;
- un représentant du Ministère chargé de la Fonction publique ;
- le Directeur de l'école ;
- le Directeur adjoint de l'école
- le secrétaire général de l'École ;
- les Chefs de départements ;
- des représentants du corps enseignant de l'École élus par leurs pairs pour une
période de trois (03) ans renouvelable une fois, à raison d'un par grade;
- deux (02) représentants des élèves.
(2) La composition du Conseil est constatée par Décret du Président de la
République, à la diligence du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
(3) Le Président du Conseil peut inviter toute autre personne en raison de ses
compétences sur les points inscrits à l'ordre du jour, à participer aux travaux du Conseil
avec voix consultative.
(4) Le Secrétariat du Conseil est assuré par le Directeur de l'École et son
adjoint.

1175
Article 7.- (1) Le Conseil de Direction se réunit au moins deux (02) fois par an sur
convocation de son Président, ou sur la demande motivée de la moitié de ses membres.
(2) Il ne peut valablement délibérer que si 2/3 au moins des membres sont
présents.
(3) les décisions se prennent à la majorité simple des membres présents. En
cas de partage de voix, celle du président est prépondérante,
Article 8- Le Conseil de direction a compétence générale et consultative sur tout ce qui
touche aux intérêts de l'École, à son avenir et à sa place dans la nation. Il est
notamment chargé d'étudier et de promouvoir tout ce qui peut contribuer à améliorer la
formation dont l'établissement a la charge.
À ce titre, il :
- adopte le règlement intérieur relatif aux élèves, dans la limite des règlements
généraux des universités ;
- émet son avis sur la création des enseignements, le régime, l'organisation et le
programme de recherche, d'équipement, de coopération et de partenariat ;
- examine et émet son avis sur toutes les questions qui lui sont soumises par les
autorités compétentes.
Article 9.- Les fonctions de membre du Conseil de direction sont gratuites. Toutefois,
l'École prend en charge les frais de participation des membres du Conseil aux sessions.
CHAPITRE II : DE LA DIRECTION
Article 10.- (1) La direction de l'École est assurée par un Directeur, nommé par Décret
du Président de la République, parmi les Professeurs de rang magistral, sur proposition
du Ministre de l'Enseignement supérieur.
(2) Le Directeur est assisté d'un Directeur adjoint, nommé par arrêté du
Ministre de l'enseignement supérieur.
(3) En cas d'empêchement ou d'absence du Directeur, l'intérim est assuré
par le Directeur-adjoint.
Article 11.- (1) Le Directeur est chargé :
- de la représentation de l'établissement et des enseignants ;
- de la police générale de l'établissement ;
- de la coordination et de la supervision de l'ensemble des services de l'école;
- de la préparation et de l'exécution des délibérations du Conseil de Direction
(2) Le Directeur convoque et préside le conseil des Professeurs et
l'assemblée générale de l'École.
(3) Le Directeur a rang et prérogatives de Directeur de l'administration
centrale.
Article 12.- (1) La direction de l'École comprend :
- le secrétariat général ;
- la Division des études, de la scolarité et des stages ;
- la Division des affaires académiques, de la recherche et de la coopération;
- la Division de la formation continue et à distance ;
- la Division du bilinguisme et de l'éducation citoyenne et intellectuelle.
- le Centre de documentation ;
- le Centre de ressources et technologies éducatives (CRTE).

1176
(2) Sont directement rattachés au Directeur :
- le Centre de documentation ;
- le Centre de ressources en technologies éducatives (CRTE).
Article 13.- Placé sous l'autorité d'un Bibliothécaire-documentaliste ayant rang de Chef
de service, le Centre de documentation est chargé de l'acquisition et de la gestion
des ouvrages et documents nécessaires à la recherche et à la formation.
Article 14.- Placé sous l'autorité d'un Chef de centre ayant rang de Chef de service, le
centre de ressources en technologies éducatives, est chargé de la formation, du
perfectionnement et de la veille technologique dans le domaine des technologies de
l'information et de la communication et dans le domaine des technologies éducatives.
SECTION I : DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL.
Article 15.- (1) Le secrétariat général est placé sous l'autorité d'un secrétaire général
nommé par arrêté du Ministre de l'enseignement supérieur. Il a rang et prérogatives de
Directeur adjoint de l'administration centrale.
(2) Le secrétaire général est chargé :
- de la gestion des personnels administratifs et techniques ;
- du suivi des affaires administratives et financières ;
- du suivi des questions liées aux œuvres universitaires et de l'intendance ;
Article 16.-Le secrétariat général comprend :
- le Service administratif, financier et comptable ;
- le Service des œuvres universitaires et de l'intendance ;
- le Service des équipements et de la maintenance ;
- le Service d'action sanitaire ;
- le Service d'assistance sociale ;
- le Service du courrier et de liaison ;
- le Service des relations publiques.
Article 17.-Placé sous l’autorité d'un Chef de service, le Service administratif, financière
comptable, est chargé de la gestion administrative des personnes administratifs et
techniques, de la préparation et de l'exécution du budget.
Article 18.- Placé sous l'autorité d'un Chef de service, le Service des œuvres
universitaires et de l'intendance, est chargé de l'assistance estudiantine, du logement et
de la restauration.
Article 19.- Placé sous l'autorité d'un Chef de service, le Service des équipements et de
la maintenance est chargé de l'acquisition et de la maintenance du matériel, de tous les
problèmes relatifs à l'entretien des bâtiments, des jardins, des parkings, des terrains de
sport, des voies de communication et du garage.
Article 20.- Placé sous l'autorité d'un Chef de service, le Service de l'action sanitaire est
chargé de l'approvisionnement en produits de santé. Il assure les premiers soins aux
élèves et aux personnes de l'École.
Article 21.- Placé sous l'autorité d'un Chef de service, le Service d'Assistance sociale,
est chargé de l'encadrement psychologique, moral et social des élèves et des
personnels.
Article 22- Placé sous l'autorité d'un Chef de service, le Service du courrier et de
liaison, est chargé de la réception, de la ventilation, de l'expédition et du classement du
courrier.

1177
Article 23- Placé sous l'autorité d'un Chef de service, le Service des relations
publiques, est chargé de l'information, de l'accueil et de l'organisation des cérémonies
sous le double plan logistique et protocolaire.
SECTION II : DE LA DIVISION DES ÉTUDES, DE LA SCOLARITÉ ETDES STAGES
Article 24.- (1) Placée sous l'autorité d'un Chef de division ayant rang de sous-Directeur
de l'administration centrale, la Division des études, de la scolarité et des stages, est
chargée de la coordination et de l'animation des activités pédagogiques, notamment de
l'exécution des programmes des enseignements, de l'organisation et du suivi des
évaluations, de la scolarité et des stages des étudiants.
(2) La Division des Études, de la Scolarité et des stages comprend :
- le Service des programmes et des examens ;
- le Service de la scolarité et des diplômes ;
- le Service des stages pédagogiques.
Article 25.- Placé sous l'autorité d'un Chef de service, le Service des programmes et
des examens est chargé de la programmation et du suivi des enseignements et des
examens.
Article.- Placé sous l’autorité d'un Chef de service, le Service de la scolarité et des
diplômes est chargé des problèmes relatifs A la scolarité des élèves.
Article 2 7- Placé sous l'autorité d'un Chef de service, le Service des stages
pédagogiques est chargé de l'organisation et du suivi des stages liés à la formation des
élèves dans les structures et établissements d'application.
SECTION III : DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADÉMIQUES, DE LA RECHERCHE
ET DE LA COOPÉRATION
Article 28. (1) Placée sous l'autorité d'un Chef de division ayant rang de sous-Directeur
de l’administration centrale, la Division des affaires académiques, de la recherche et de
la coopération est chargée des questions relatives à la carrière des enseignants, de la
recherche-développement, de la recherche en éducation, des publications scientifiques,
de la coopération et du partenariat avec les milieu socioprofessionnels publics et privés.
(2) La Division des affaires académiques, de la recherche et de la
coopération comprend:
- le Service des personnels enseignants ;
- le Service de la recherche et des publications ;
- le Service de la coopération et du partenariat institutionnel.
Article 29.- Placé sous l'autorité d'un Chef de service, le Service des personnels
enseignants est chargé du suivi de la carrière, des missions et des stages des
enseignants.
Article 30.- Placé sous l'autorité d'un Chef de service, le Service de la recherche et des
publications est chargé du suivi de la promotion, de la diffusion et de la valorisation de la
recherche.
Article 31.- Placé sous l'autorité d'un Chef de service, le Service de la coopération et du
partenariat institutionnel est chargé de veiller au rapport permanent et étroit entre l'École
et les autres institutions et organismes, nationaux et internationaux, poursuivant les
mêmes objectifs.
SECTION IV : DE LA DIVISION DE LA FORMATION CONTINUE ET À DISTANCE
Article 32.- (1) Placée sous l'autorité d'un Chef de division ayant rang de sous-Directeur
de l'administration centrale, la Division de la formation continue et à distance est chargée
de la promotion de la formation continue et de l'enseignement à distance.
1178
(2) La Division de la Formation Continue et à Distance comprend :
- le Service de la formation continue ;
- le Service de la formation à distance ;
Article 33.- Placée sous l'autorité d'un Chef de service, le Service de la formation
continue, est chargé de la formation continue des enseignants et des autres personnels
du système éducatif des secteurs publics et privés.
Article 34.- Placée sous l'autorité d'un Chef de service, le Service de la formation à
distance, est chargé de la mise en place et de l'organisation des enseignements à
distance.
SECTION V : DE LA DIVISION DU BILINGUISME, DE L'ÉDUCATION CITOYENNE ET
INTERCULTURELLE
Article 35.- (1) Placée sous l'autorité d'un Chef de division ayant rang de sous-Directeur
de l'administration centrale, la Division du bilinguisme, de l'éducation citoyenne et
interculturelle est chargée de la promotion des apprentissages du bilinguisme, de
l'éducation citoyenne, des activités concourant à l'éducation à la démocratie, aux valeurs
éthiques et morales, à la culture de la paix et du dialogue.
(2) La Division du bilinguisme, de l'éducation citoyenne et Interculturelle
comprend:
- Le Service du bilinguisme ;
- le Service de l'éducation citoyenne et interculturelle ;
- le Service des activités socio-culturelles, associatives, sportives et récréatives.
Article 36.- Placée sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service du bilinguisme, est
chargé de la promotion des apprentissages du bilinguisme.
Article 37.- Placée sous l'autorité d'un Chef de service, le Service de l'éducation
citoyenne et interculturelle est chargé de la mise en place et de l'organisation des
activités concourant au respect des valeurs éthiques et morales, à l'éducation civique et
citoyenne et à Tinter culturalité.
Article 38.- Placée sous l'autorité d'un Chef de service, le Service des activités
socioculturelles, associatives, sportives et récréatives, est chargé de toutes les questions
relatives aux activités non académiques, post et péri-universitaires, concourant au
développement intégral de l'élève de l'École.
CHAPITRE III : DU CONSEIL DES PROFESSEURS.
Président: le Directeur ;
Membres :
- les Chefs de divisions ;
- les Chefs de départements ;
- les Enseignants permanents de rang magistral ;
- un représentant des chargés de cours élu par ses pairs pour une période de (03)
ans renouvelable une fois ;
- un représentant des assistants élu par ses pairs pour une période de trois (03)
ans renouvelable une fois ;
- deux (02) Représentants des élèves.
Les représentants des élèves participent avec voix consultative aux travaux du Conseil
hormis ceux ayant trait à la sanction des études et au corps enseignante

1179
(2) Le conseil des Professeurs émet des avis sur toutes matières relatives
aux intérêts et à la vie de l'École.
(3) Le conseil des Professeurs se réunit une fois par semestre et en tant
que de besoin sur convocation du Président ou de la moitié de ses membres.
(4) Le conseil des Professeurs ne peut valablement délibérer que si deux
tiers au moins de ses membres sont présents. Les décisions se prennent à la majorité
simple des membres présents. En cas d'égalité de voix, celle du président est
prépondérante
(5) Le Président du Conseil des Professeurs peut, compte tenu des
questions inscrites à l'ordre du jour, inviter toutes autres personnalités aux travaux avec
voix consultative.
CHAPITRE IV : DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ÉCOLE
Article 40.- (1) L'Assemblée Générale de l'École est composée ainsi qu'il suit :
a) les enseignants permanents ;
b) les enseignants vacataires ou associés ;
c) les représentants des élèves ;
d) toute personnalité étrangère invitée à titre consultatif en raison de sa compétence.
Les représentants des élèves participent avec voix consultative aux travaux de
l'assemblée générale hormis ceux ayant trait à la sanction des études et au corps
enseignant.
(2) L'assemblée générale formule des recommandations sur toutes les
questions intéressant la vie de l'École.
(3) L'assemblée générale se réunit une fois par semestre et chaque fois
que cela est jugé nécessaire. Elle est convoquée et présidée par le Directeur de l'École.
CHAPITRE V : DES DÉPARTEMENTS.
Article 41.- (1) L'École comprend les départements suivants :
- Chimie ;
- Géographie ;
- Histoire ;
- Informatique ;
- Langue anglaise et littératures d'expression anglaise ;
- Langue française et littératures d'expression française ;
- Langues étrangères (allemand, espagnol, arabe, etc.) lettres bilingues ;
- Mathématiques ;
- Philosophie ;
- Sciences physiques ;
- Sciences de la vie et de |a terre ;
- Sciences de l'éducation.
(2) D'autres départements peuvent être crées par arrêté du Ministre chargé
de l'Enseignement supérieur.
Article 42.- (1) Le département est une unité pédagogique regroupant l'ensemble des
enseignements et des activités de recherche d'une discipline ou groupe de disciplines
déterminés.

1180
(2) Le département, réuni en assemblée, émet des avis motivés sur tous les
recrutements, avancements d'échelon et changements de grade des enseignants de sa
discipline et sur tous les problèmes concernant sa vie ou celle de l'établissement.
(3) Le département peut être divisé en autant d'unités ou laboratoire qu'il y a
de spécialité dans la discipline.
Article 43.- (1) Chaque département est dirigé par un Chef de département, enseignant
de rang magistral de la discipline concernée, nommé pour une période de trois (03) ans
renouvelable. Il a rang de Sous-Directeur de l'administration centrale.
(2) au cas où le département ne comporte pas d'enseignant de rang
magistral, il est dirigé, sous l'autorité du Directeur de l'École, par un Chargé de Cours
choisi parmi les plus anciens, nommé dans les conditions définies à l'alinéa (1) ci-dessus.
(3) L'unité ou le laboratoire est dirigé par l'enseignant le plus ancien dans le
grade le plus élevé.
- veille, en assemblée de département, à la répartition des enseignements en
fonction des diverses spécialités ;
- anime et supervise, avec le concours des autres enseignants de rang magistral
du département, les activités d'enseignement et de recherche individuelle et
collective des enseignants relevant de son département. Il veille notamment aux
choix des Directeurs de thèses et de mémoire des candidats inscrits dans le
cadre de sa discipline ;
- participe, sous\l'autorité du directeur de l'École, à l'organisation du contrôle des
connaissances et des aptitudes des élèves de son département et veille à la
régularité de toutes les opérations de confection des sujets de composition, de
correction des épreuves et de délibérations des jurys de son ressort dont il
contresigne les procès-verbaux ;
- prend, le cas échéant, des dispositions conservatoires en cas de défaillance
constatée d'un enseignant. Dans ce cas il établit un procès-verbal de carence
qu'il communique au Directeur de l'École.
Article 44.- Le Chef de département :
TITRE III : DU CORPS DES ENSEIGNANTS
Article 45.- (1) Le corps enseignant de l'École comprend :
- les Professeurs ;
- les Maîtres de conférences ;
- les Chargés de cours ;
- les Assistants ;
- les Attachés d'enseignement et de recherche (ATER).
(2) L'École peut faire appel à des enseignants associés ou vacataires.
Article 46.- Les enseignants de l'École sont régis par le statut spécial des personnels de
l'enseignement supérieur.
TITRE IV : DE L'ADMISSION DES ÉLÈVES
Article 47.-L'admission à l'École se fait:
1) par voie de concours sur épreuves ou sur étude de dossier ouvert aux camerounais
des deux sexes destinés à l'enseignement public et, suivant un quota déterminé chaque
année par décision du Ministre chargé de l'Enseignement supérieur, aux candidats
présentés par des organisations de l'enseignement privé camerounais.

1181
2) sur titre et dans la limite des places disponibles, aux ressortissants des pays étrangers
remplissant les conditions d'inscription et autorisés par leurs gouvernements respectifs.
Article 48.- (1) Peuvent être admis à titre exceptionnel, dans la limite-des places
disponibles et en qualité d'auditeurs libres, les candidats présentés par des organisations
de l'enseignement privé camerounais. Les intéressés reçoivent les enseignements
dispensés à l'École, subissent les interrogations et examens, mais n'ont pas la qualité
d'élève.
(2) En fin de scolarité, il leur est délivré une attestation d'études. En aucun
cas cette attestation ne peut tenir lieu de diplôme.
Article 49.- Les candidats postulant à l'admission à l'École doivent être reconnus
médicalement et physiquement aptes à la Fonction publique et à l'exercice de la
profession enseignante. Sont écartés, les candidats présentant des carences
physiologiques notoires notamment au niveau de l'élocution de l'audition et de la Vue.
Article 50.- L'admission en qualité d'élève de l'école dans la section des Élèves-
Professeurs de l'enseignement secondaire général est ouverte :
1- en première année du premier cycle :
a) aux titulaires :
- du baccalauréat de l'enseignement secondaire dans les séries A, C, D, e t E ;
- du General Certificate of Education (Advanced Level) dans des matières à
déterminer par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- d'un titre reconnus équivalent délivré par une institution universitaire
camerounaise ou étrangère ;
b) sur titre, aux ressortissants des pays étrangers dans les conditions fixées à l'article
47 ci-dessus ;
c) aux candidats ayant suivi une préparation spécifique d'une durée minimale d'une
année académique à l'École, selon des modalités fixées par arrêté du Ministre chargé de
l'Enseignement supérieur.
2-en première année du second cycle :
a) aux élèves de troisième année titulaire du DIPES I et de la Licence ;
b) aux titulaires d'une Licence ou d'un titre reconnu équivalent délivré par une
institution universitaire camerounaise ou étrangère.
c) sur titre aux ressortissants des pays étrangers dans les conditions fixées à l'article
47 ci-dessus.
Article 51.- L'admission en qualité d'élève dans la section des Élèves-Professeurs de
l'enseignement normal est ouverte :
1- en première année du premier cycle :
a) aux titulaires :
- du Baccalauréat de l'enseigne- ment secondaire dans les séries A, C, D et E ;
- du General Certificate of Education (Advanced Level) dans des matières à
déterminer par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- du CAPI ou du Teacher's Grade I totalisant au moins trois années de service à ce
titre ;
b) sur titre aux ressortissants des pays étrangers dans les conditions fixées à l'article
47 ci-dessus ;

1182
c) aux candidats ayant suivi une préparation spéciale d'une durée minimale d'une
année académique à l'École, selon des modalités fixées par arrêté du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
2- en première année du second cycle :
a) aux élèves de troisième année titulaires du DIPEN I ou du DIPES I et de la Licence ;
b) aux titulaires d'une Licence ou d'un titre reconnu équivalent délivré par une institution
universitaire camerounaise ou étrangère ;
c) aux ressortissants des pays étrangers dans les conditions fixées à l'article 47 ci-
dessus.
Article 52.- L'admission en qualité d'élève dans la section des Élèves-Conseillers
d'orientation scolaire, universitaire et professionnelle est ouverte :
a) aux titulaires d'une Licence ou d'un titre reconnu équivalent délivré par une institution
universitaire camerounaise ou étrangère ;
b) sur titre aux ressortissants des pays étrangers dans les conditions fixées à l'article 47
ci-dessus.
Article 53.- Les conditions d'admission dans la section des stages, de la formation
continue et de la recherche pédagogique sont déterminées par arrêté du Ministre chargé
de l'Enseignement supérieur.
Article 54.- Les modalités des concours sur épreuves ou sur dossier prévues aux
articles 50, 51 et 52 ci-dessus, ainsi que les quotas des places, sont fixés chaque année,
par un arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, des enseignements
secondaires et de l'Éducation de base.
Article 55.- Les élèves qui, en cours de scolarité n'ont pas obtenu la moyenne requise
pour le passage en année supérieure peuvent être autorisés à redoubler selon les
dispositions en vigueur dans les institutions universitaires.
TITRE V : DU RÉGIME ET DE L'ORGANISATION DES ÉTUDES
CHAPITRE PREMIER : DE LA SECTION DES ÉLÈVES-PROFESSEURS DE
L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE GÉNÉRAL
Article 56.- (1) La section des Élèves-Professeurs de l'enseignement secondaire général
comporte deux cycles d'études : un premier cycle de trois ans et un second cycle de
deux ans.
(2) Dans chaque cycle, les élèves sont répartis en séries dont la nature et le
nombre sont déterminés par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Chaque série peut être divisée en options.
Article 57.- Les études dans le premier cycle sont sanctionnées par le diplôme de
professeur de l'enseignement secondaire général, premier grade (DIPESI).
Article 58 - (1) Les études dans le second cycle sont sanctionnées par |e Diplôme de
Professeur de l'Enseignement secondaire général deuxième grade (DIPES II)
(2) Les élèves admis en première année du second cycle peuvent
préparer la Maîtrise ou tout autre Diplôme équivalent correspondant à leurs spécialités
respectives, dans les conditions de sélection en vigueur dans les Écoles doctorales.
(3) Les élèves admis en deuxième année du second cycle peuvent
préparer et présenter les examens de fin de première année de Doctorat correspondant à
leurs spécialités respectives, dans les conditions de sélection en vigueur dans les écoles
doctorales.

1183
CHAPITRE II : DE LA SECTION DES ÉLÈVES-PROFESSEURS DE L'ENSEIGNEMENT
NORMAL
Article 59.- (1) La section des Élèves-Professeurs de l'enseignement normal comporte
deux cycles d'études : un premier cycle de trois ans et un second cycle de deux ans.
(2) Cette section comporte une série unique divisée en options dont le
nombre et la nature sont déterminés par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement
supérieur.
(3) D'autres séries peuvent être créées en tant que de besoin par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
Article 60.- (1) Les études dans le premier cycle sont sanctionnées par le Diplôme de
Professeur d'enseignement normal, premier grade (DIPEN I).
(2) Les élèves admis en troisième année sont tenus de préparer et
présenter la Licence de la Faculté correspondant à leurs filières respectives d'études.
Article 61.- (1) Les études dans le second cycle sont sanctionnées par le diplôme de
professeur d'enseignement normal, deuxième grade (DIPEN II).
(2) Les élèves admis en première année du second cycle peuvent préparer
et présenter la Maîtrise ou tout autre Diplôme équivalent correspondant à leurs
spécialités respectives d'étude dans les conditions de sélection en vigueur dans les
Écoles doctorales.
CHAPITRE III : DE LA SECTION DES ÉLÈVES-CONSEILLERS D'ORIENTATION
SCOLAIRE, UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNELLE
Article 62.- (1) La durée des études dans la section des élèves conseillers d'orientation
scolaire, universitaire et professionnelle est de deux ans.
(2) Cette section comporte une seule série.
(3) D'autres séries peuvent être créés en tant que de besoin par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
Article 63.- (1) Les études dans la section des Élèves-Conseillers d'orientation, scolaire,
universitaire et professionnelle sont sanctionnées par le Diplôme de conseiller
d'orientation (IPCO).
(2) Les élèves admis en première année peuvent préparer et présenter la
Maîtrise ou tout autre Diplôme équivalent correspondant à leur spécialité dans les
conditions de sélection en vigueur.
(3) Les élèves admis en deuxième année peuvent préparer et présenter les
examens de fin de première année de Doctorat correspondant à leurs spécialités
respectives, dans les conditions de sélection en vigueur dans les écoles doctorales.
Article 64.- (1) L'organisation des enseignements et des examens dans la section des
Élèves-Conseillers d'orientation scolaire, universitaire et professionnelle est fixée par
arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
TITRE VI : DES DISPOSITIONS RELATIVES AUX ÉLÈVES
Article 65.- La section des stages, de la formation continue et de la recherche
pédagogique a pour mission spécifique :
- la mise à niveau des personnels contractuels en poste dans l'enseignement
secondaire général et des éléments à former en Vue de leur admission
éventuelle à l'École normale supérieure, selon les modalités fixées par arrêté du
ministre chargé de l'Enseignement supérieur;

1184
- le recyclage, le perfectionnement et la formation continue des Professeurs de
l'enseignement secondaire ainsi que des autres personnels des ministères
chargés des enseignements secondaires et de l'éducation de base.
- la promotion de la recherche pédagogique.
Article 66.- Les conditions d'admission, les programmes, la durée et la sanction de la
formation dans la section des stages, de la formation continue et de la recherche
pédagogique sont fixés par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
CHAPITRE IV : DE LA SECTION DES STAGES, DE LA FORMATION CONTINUE ET
DE LA RECHERCHE PÉDAGOGIQUE
Article67.- L'assiduité aux cours, aux travaux pratiques, aux travaux dirigés, à la
direction des travaux ou aux séminaires est obligatoire et aucune dispense, sauf en ce
qui concerne les cours, ne peut être accordée.
Article 68.- Les conditions d'admission, les quotas réservés aux diverses catégories de
candidats, les programmes, les horaires, la sanction des études par années dans une
des sections sont fixés par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
Article 69.- La qualité d'élève de l'École peut se perdre en cours de scolarité:
- par voie d'exclusion selon les règlements en vigueur ;
- par démission de l'élève.
Article 70.- Au terme de leur formation, les anciens élèves de l'École sont intégrés à la
Fonction publique conformément aux statuts particuliers de leurs corps respectifs et mis
à la disposition des ministres chargés des enseignements secondaires, de l'éducation de
base ou de l'enseignement supérieur (notamment en ce qui concerne les Conseillers
d'orientations scolaire, universitaire et professionnelle).
Article 71.- (1) Les anciens élèves des sections des élèves Professeurs de
l'enseignement secondaire général et de l'enseignement normal, titulaire du DIPES II ou
du DIPEN II peuvent suivant les conditions de sélection requise, être admis au cycle de
doctorat des Écoles doctorales.
(2) Les élèves de l'École admis au cycle de doctorat conservent le statut
d'élève jusqu'à la fin de leurs études. Ils peuvent être recrutés à la fin du cycle de
doctorat dans une institution universitaire ou de recherche.
TITRE VII : DISPOSITION DIVERSES ET FINALES
Article 72.- Les responsables ayant rang de Directeur-adjoint, sous-Directeur et Chef de
service, sont nommés par arrêté du Ministre de l'enseignement supérieur.
Article73.- Le présent Décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 09 août 2008

1185
Décret n° 2017/349 du 06 juillet 2017 modifiant et complétant certaines dispositions
du décret n° 2013/333 du 13 septembre 2013 portant création d'établissements à
l'Université de Maroua

Le président de la République décrète:

Article 1er.- Les dispositions du décret № 2013/333 du 13 septembre 2013 portant


création d'établissements à l'université de Maroua sont modifiées et complétées ainsi
qu'il suit:
«Article 1er (nouveau).- Les établissements suivants sont créés à l'université de Maroua.
Il s'agit de :
- la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines;
- la Faculté des Sciences;
- la Faculté des Sciences juridiques et politiques ;
- la Faculté des Sciences économiques et de Gestion;
- la Faculté des Mines et des Industries pétrolières.
Article 2 (nouveau)- Les étudiants et les enseignants de l'ancienne Faculté des Lettres
et Sciences humaines sont reversés à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines.
Article 3 (nouveau).- Le patrimoine de l'ancienne Faculté des Lettres et Sciences hu-
maines est dévolu à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines ».
Article 2.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis
inséré au journal officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 06 juillet 2017


Le président de la République,
(é)Paul BIYA

1186
Décret n°2017/350 du 06 juillet 2017 portant Changement de dénomination de
l’Institut supérieur du Sahel et organisation de l'Ecole Nationale Supérieure
Polytechnique de Maroua

Le président de la République décrète :

Titre I : DISPOSITIONS GENERALES

Article 1er.- Le présent décret porte changement de dénomination de l'Institut Supérieur


du Sahel et organisation de l'Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Maroua.
Article 2.- (1) L'Institut Supérieur du Sahel, en abrégé « ISS », prend la dénomination de
« École Nationale Supérieure Polytechnique de Maroua », en abrégé et ci-après
désignée« ENSPM ».
(2) L'ENSPM est un établissement de l'Université de Maroua.
Article 3.- L'ENSPM a pour missions :
- la formation et la recherche dans les domaines suivants : Agriculture, Elevage et
Produits Dérivés ; Energies Renouvelables ; Sciences Environnementales ; Génie Civil
et Architecture ; Informatique et Télécommunications ; Génie du Textile et du Cuir ; Hy-
draulique et Maîtrise des Eaux ; Climatologie, Hydrologie et Pédologie ;
- Le perfectionnement des techniciens et des professionnels dans les technologies
participant au développement en général, et en zone sahélienne en particulier ;
- la formation doctorale dans les domaines susvisés;
- la promotion de la recherche en général et dans l'Ingénierie appliquée à la zone -
sahélienne en particulier ;
- le recyclage et le perfectionnement des cadres des entreprises et services privés el
publics dans les domaines susvisés ;
- l'appui au développement en particulier sous forme de prestation de services et de
gestion du développement durable.
Article 4.- Dans le cadre de ses missions, l'ENSPM :
- entretient des relations étroites avec les milieux socioprofessionnels ;
- peut négocier des conventions et accords de coopération avec des entreprises, des
institutions et organisations nationales ou étrangères, conformément aux lois et
règlements en vigueur au Cameroun.
Titre II : DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 5.- L'ENSPM comprend les organes suivants:
- un Conseil de Direction ;
- une Direction ;
- un Conseil d'Etablissement ;
- une Assemblée de l'Établissement;
- des Départements et des Laboratoires.
CHAPITRE 1 : DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 6.- (1) Le Conseil de Direction est l'organe d'orientation de l'ENSPM.
(2) Il est notamment consulté sur toute question qui touche à la vie de l'ENSPM
et est chargé d'étudier et de promouvoir toute action susceptible de contribuer à
l'accomplissement des missions de l'ENSPM. A ce titre:
a) il émet son avis sur:

1187
- le règlement intérieur relatif aux étudiants, conformément aux règlements généraux de
l'Enseignement Supérieur et, éventuellement, aux accords et conventions conclus ;
- l'introduction des enseignements ;
- le régime, l'organisation, les programmes et l'évaluation des études ;
- la délivrance des diplômes ;
- les problèmes de recherche et d'équipement;
- les besoins en recrutement du personnel enseignant et du personnel d'appui ;
- les programmes de coopération et de partenariat
b) il examine et émet son avis sur:
- le projet de budget de l'ENSPM ;
- le programme d'action et les rapports d'activités ;
- toute question intéressant l'ENSPM et soumise par l'un de ses membres,
Article 7.- (1) Le Conseil de Direction de l'ENSPM est composé ainsi qu'il suit:
Président: le Recteur de l'Université de Maroua ou son représentant.
Rapporteur: le Directeur de l'ENSPM ou son adjoint. Membres:
- un (01) représentant du Ministère en charge de l'enseignement supérieur ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l'environnement;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l'agriculture ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l'élevage ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l'eau et de l'énergie ;
- un (01) représentant du Ministère en charge des finances ;
- un (01) représentant du Ministère en charge des petites et moyennes entreprises;
- un (01) représentant de l'Ordre National des Ingénieurs du Génie Civil ;
- un (01) représentant de l'Ordre National des Architectes.
(2) Un arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur constate la
composition du Conseil de Direction.
(3) Le Président du Conseil peut inviter toute personne physique ou morale à
prendre part, à titre consultatif, aux travaux dudit conseil, en raison de ses compétences
en fonction des points inscrits à l'ordre du jour.
Article 8.- (1) Le Conseil de Direction se réunit deux (02) fois par an sur convocation de
son Président, ou à la demande de la moitié de ses membres.
(2) Toutefois, en cas de nécessité, le Conseil de Direction peut tenir une
session extraordinaire, sur décision de son Président ou à la demande de la moitié de
ses membres.
(3) Il ne peut valablement délibérer que si les deux tiers (2/3) au moins des
membres sont présents.
(4) Les décisions se prennent à la majorité simple des membres présents.
En cas d'égalité des voix, celle du Président est prépondérante,
Article 9. Les fonctions de membre du Conseil de Direction sont gratuites. Toutefois,
l'ENSPM prend en charge les frais de participation des membres aux différentes
sessions, suivant les modalités arrêtées par le Conseil d'Administration de l'Université de
Maroua.
CHAPITRE II : DE LA DIRECTION
Article 10.- (1) La- Direction de l'ENSPM est assurée par un Directeur nommé par décret
du Président de la République.

1188
(2) Le Directeur est assisté d'un Directeur-Adjoint, nommé par arrêté du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur. Il assure l'intérim en cas d'empêchement ou
d'absence du Directeur.
Article 11.- (1) Le Directeur est chargé de :
- la supervision et de la coordination de l'ensemble des services ;
- la représentation de l'établissement et des enseignants ;
- la police générale de l'établissement ;
- la préparation des sessions et de l'exécution des délibérations du Conseil de
Direction;
- l'élaboration du programme d'actions et du rapport d'activités ;
- la coopération, de la recherche et du suivi des activités académiques ;
- la formation continue, des stages et du suivi de l'exécution des programmes
d'enseignement ;
- la gestion des enseignants et la discipline des étudiants ;
- la coordination sur le plan pédagogique, des activités scientifiques et académiques
entre le corps enseignant de l'Ecole et celui des autres établissements de l’Université
de Maroua ;
- la préparation du budget de l'Ecole.
(2) Il est ordonnateur délégué du budget de l'ENSPM.
(3) Le Directeur convoque et préside le Conseil d'Etablissement et
l'Assemblée de l'Établissement de l'ENSPM.
Article 12.- (1) La Direction de l'ENSPM comprend :
- la Division des Affaires Académiques, de la Recherche et de la Coopération ;
- la Division de la Scolarité, des Etudes et des Stages;
- la Division de la Formation Continue et à Distance ;
- la Division des Affaires Générales ;
- le Centre de Documentation ;
- le Centre de Recherche, d'Expérimentation et de Production ;
- la Cellule Informatique et des Systèmes d'Information.
(2) Sont directement rattachés au Directeur :
- le Centre de Documentation ;
- le Centre de Recherche, d'Expérimentation et de Production ;
- la Cellule Informatique et des Systèmes d'Information.
Article 13.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Centre, le Centre de Documentation est
chargé de la mise en œuvre de la politique documentaire, de la gestion et des
statistiques de la bibliothèque, de l'acquisition et de la gestion des ouvrages et
documents nécessaires à la recherche et à la formation.
Article 14.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Centre, le Centre de Recherche,
d'Expérimentation et de Production est chargé d'effectuer des travaux de recherche
scientifique et d'expérimentation. Il est au service des entreprises et des administrations
intéressées par ses prestations.
Article 15.- Placée sous l'autorité d'un Chef de Cellule, la Cellule Informatique et des
Systèmes d'Information est chargée de :
- la gestion du parc informatique de l'établissement, des bases de données et du
- génie logiciel ;
- la gestion des notes en collaboration avec les Chefs de Département ;
- l'élaboration et de la diffusion des informations statistiques ;

1189
- la confection des attestations de réussites, des cartes d'étudiants, des cartes de
bibliothèque, en liaison avec les Divisions et services concernés.
SECTION I : DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADEMIQUES, DE LA
COOPERATION, ET DE LA RECHERCHE
Article 16.- (1) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Affaires
Académiques, de la Coopération et de la Recherche est chargée :
- de la coordination et de l'animation des activités pédagogiques ;
- du suivi des activités de recherche et de la coopération nationale et internationale;
- du suivi des activités pédagogiques et de recherche, des normes et de la qualité;
- de la gestion des enseignants ;
- de la coordination, sur le plan pédagogique, des activités scientifiques et
académiques;
- de la rédaction du rapport d'activités de recherche;
- des relations avec les milieux socioprofessionnels.
(2) Elle comprend :
- le Service du Personnel Enseignant et des Activités Académiques;
- le Service de la Recherche, de la Coopération et des Activités Génératrices et
académiques ;
- le Service de la Qualité et des Normes.
Article 17.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service du Personnel
Enseignant et des Activités Académiques est chargé:
- de la programmation et du suivi des enseignements et des examens ;
- du suivi de la carrière des enseignants.
Article 18.- Placé sous l'autorité d’'un Chef de Service, le Service de la Recherche, de la
Coopération et des Activités Génératrices des Revenus est chargé :
- du suivi de la recherche institutionnelle ou contractuelle;
- de la proposition et du suivi d’activités productrices de ressources ;
- de la préparation des projets de de convention, de coopération, de recherche et de
formation;
- du suivi des activités de coopération
- de la rédaction du rapport d’activités de recherche et de coopération de l'École.
Article 19.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service de la Qualité et des
Normes est chargé de :
- l'assurance et de la qualité en matière d'enseignement;
- la proposition et de l'application des normes d’évaluation des enseignants au sein de
l’ENSPM.
SECTION II : DE LA DIVISION DE LA SCOLARITÉ, DES ETUDES ET DES STAGES
Article 20.- (1) Placée sur l’autorité d’un Chef de Divion, la Division de la Scolarité, des
Etudes et des Stages, est chargée :
- de la coordination et de l’animation des activités de la scolarité et des stages du suivi
de la discipline des étudiants ;
- de l'organisation des inscriptions académiques;
- de la gestion du fichier des étudiants et des archives
- de la gestion et la sécurisation des statistiques;
- de la prospection des stages pédagogiques et le placement des étudiants
(2) Elle comprend :
- le Service de la Scolarité, de la Statistique et des Diplômes;

1190
- le Service des Stages.
Article 21.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service de la Scolarité, de la
Statistique et des Diplômes est chargé :
- de l'accueil et de l'information des personnes intéressées par les filières de formation de
l'Ecole;
- du suivi des étudiants inscrits à l'ENSPM ;
- des archives, des inscriptions et de la scolarité;
- de la tenue et de la sécurité des registres d'inscription;
- de la tenue des fichiers de notes, des attestations de réussite et de diplômes.
Article 22.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service des Stages est chargé :
- de la prospection des stages pédagogiques et du placement des étudiants;
- de l'organisation, de l'animation et du suivi des activités de stage ;
- du suivi et de l'observatoire de l'insertion des diplômés.
SECTION III : DE LA DIVISION DE LA FORMATION CONTINUE ET A DISTANCE
Article 23- (1) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Formation
Continue et à Distance est chargée de la promotion, la prospection, la programmation de
la formation continue et de ['enseignement à distance et du télé-enseignement.
(2) Elle comprend :
- le Service de la Formation Continue ;
- le Service de la Formation à Distance.
Article 24.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service de la Formation
Continue est chargé de la formation continue du personnel des secteurs public et privé.
Article 25.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service de la Formation à
Distance est chargé de la mise en place et de l'organisation des enseignements à
distance et du téléenseignement
SECTION IV : DE LA DIVISION DES AFFAIRES GENERALES
Article 26.- (1) Placée sous l'autorité d'un. Chef de Division, la Division des Affaires
Générales assure le fonctionnement administratif et financier ainsi que la gestion des
activités culturelles et sportives de l'Ecole.
A cet effet, elle est chargée :
- de l'instruction des affaires administratives et financières;
- de l'exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative ;
- de la gestion du personnel administratif et technique d'appui ;
- de la préparation, de la gestion et du suivi du budget de l'Ecole;
- du courrier et de la comptabilité-matières.
(2) Elle comprend ;
- le Service des Affaires Financières ;
- le Service dé la Maintenance et du Matériel ;
- le Service de l'Administration Générale et du Personnel
Article 27.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service des Affaires
Financières est chargé de la préparation et de l’exécution du budget de l’école.
A ce titre, il assure :

1191
- la collecte et l’exploitation de toutes les informations relatives à la préparation et à
l’exécution du budget, ainsi qu’à la solde ;
- la tenue à jour du fichier des engagements, les fiches de crédit et des organes de
comptabilité de l’école.
Article 28 : Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le service de la maintenance et du
Matériel est chargé :
- l’acquisition et de la maintenance du matériel ;
- tous les problèmes relatifs à l’entretien des bâtiments, des jardins, des parkings, des
terrains de sport, des voies de communication et du garage, de l’impression et de la
diffusion.
Article 29 : Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le service de l’Administration
Générale et du personnel est chargé de :
- toutes les questions administratives liées au recrutement et à la carrière des
personnels non enseignants ;
- la gestion, du recyclage et de la discipline du personnel non-enseignant ;
- l’instruction des affaires administratives ;
- l’exécution des décisions prises par le directeur en matière administrative ;
- l’animation culturelle et des activités sportives.
CHAPITRE III : DU CONSEIL D'ETABLISSEMENT
Article 30.- (1) Le Conseil d'établissement est composé ainsi qu'il suit :
Président: le Directeur ;
Vice Président : le Directeur Adjoint, le cas échéant ;
Rapporteur ; le Chef de Division des Affaires Générales. Membres:
- les Chefs de Division ;
- les Chefs de Département ;
- les enseignants de rang magistral ;
- un (01) représentant des Chargés de Cours élu par ses pairs pour une période de
trois (03) ans renouvelable une fois ;
- un (01) représentant des Assistants élu par ses pairs pour une période de trois (03)
ans renouvelable une fois.
(2) Le Conseil d'Etablissement émet des avis sur toutes matières relatives aux
intérêts et à la vie de l'ENSPM ;
(3) Le Conseil d'établissement se réunit une fois par semestre et, en tant que
de besoin, sur convocation du Président ou de la moitié de ses membres.
(4) Le Conseil d'Etablissement ne peut valablement délibérer que si les deux
tiers (2/3) au moins de ses membres sont présents. Les décisions se prennent à la
majorité simple des membres présents. En cas d'égalité de voix, celle du Président est
prépondérante.
(5) Le Président du Conseil d'Etablissement peut, compte tenu des questions
inscrites à Tordre du jour, inviter toute personne à prendre part aux travaux avec voix
consultative.
(6) Les fonctions de membre du Conseil d'Etablissement sont gratuites;
Toutefois, l'ENSPM peut prendre en charge leurs frais de participation aux
différentes sessions.

1192
CHAPITRE IV : DE L'ASSEMBLEE GENERALE DE l'ENSPM
Article 31.- (1) Présidée par le Directeur, l'Assemblée Générale de l'ENSPM comprend
les membres suivants:
- le Directeur-Adjoint ;
- les Chefs de Division ;
- les Chefs de Département ;
- tous les enseignants permanents, associés et vacataires ;
- deux (02) représentants de l'Association des Etudiants de l'ENSPM ;
- deux (02) représentants des personnels d'appui.
(2) Les représentants des étudiants participent avec voix consultative aux
travaux de l'Assemblée Générale.
(3) Le Président de l'Assemblée Générale peut inviter toute personne, en
raison de ses compétences sur les questions inscrites à l'ordre du jour, à prendre part
aux travaux de l'Assemblée Générale.
(4) L'Assemblée Générale de l'Ecole formule des recommandations sur
toutes les questions intéressant la vie de l'ENSPM.
(5) L'Assemblée Générale de l'École se réunit une fois par semestre et
chaque fois que cela est jugé nécessaire, sur convocation de son Président.
CHAPITRE V : DES DEPARTEMENTS ET DES LABORATOIRES
Article 32- (1) Le Département est une unité pédagogique regroupant l'ensemble des
enseignements et des activités de recherche d'une discipline ou d'un groupe de
disciplines déterminées
(2) Le Département anime, coordonne et contrôle les activités académiques ;
élabore, exécute et effectue le suivi des programmes d’enseignement, et de recherche.
Article 33 : (1) Chaque Département est dirigé par un chef de Département, enseignant
de rang magistral ou par un Chargé de Cours de la discipline concernée.
(2) Il peut comprendre des unités de recherche ou des laboratoires dont
l’organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par arrêté du ministre de
l’Enseignement Supérieur.
Article 34 :-Le Chef de Département est notamment chargé :
- de présider le Conseil du Département ;
- de suivre l'utilisation des crédits délégués au Département;
- de coordonner la gestion des moyens et locaux attribués au Département ;
- d'animer et superviser les activités d'enseignement et de recherche des enseignants
relevant du Département;
- de suivre les encadrements des projets et les directions de mémoire et de thèse des
étudiants inscrits dans les diverses options relevant du Département ;
- de veiller aux évaluations des étudiants dans les matières relevant du Département;
- de proposer les recrutements, les avancements et les promotions des enseignants
permanents du Département, après avis du Conseil du Département ;
- de prendre, le cas échéant, des mesures conservatoires en cas de défaillance ou de
carence constatée d'un enseignant et adresser au Directeur un compte-rendu y relatif.
Article 35.- Le Conseil de Département émet un avis motivé sur:
- la politique du Département en matière de formation et de recherche ;

1193
- la création des enseignements et des options de formation;
- le recrutement, les avancements et les promotions des enseignants permanents
du Département ;
- toute autre question impliquant le Département et à elle soumise par le Chef de
Département.
Article 36.- (1) Le Conseil de Département comprend:
- tous les enseignants permanents du Département;
- les Attachés d'Enseignement et de Recherche et les moniteurs éventuellement ;
- deux (02) représentants des étudiants.
(2) Toutefois, à l'occasion de l'examen des questions individuelles relatives au
recrutement, à l'affectation et à la carrière des enseignants, le Conseil de Département
ne comprend que les enseignants ayant un grade au moins égal à celui du cas examiné.
Article 37.- (1) Le Conseil de Département se réunit au moins deux (02) fois par
semestre sur convocation du Chef de Département
(2) il peut aussi être convoqué à la demande de la moitié de ses membres
sur un ordre du jour précis, qui est notifié au- moins quinze (15) jours à l'avance à tous
les membres.
(3) Le procès-verbal de chaque réunion du Conseil de Département est
transmis dans les quinze (15) jours suivant la réunion, au Directeur de l'ENSPM.
Article 38.- L'ENSPM comprend des Départements créés par arrêté du Ministre chargé
de l'enseignement supérieur, sur proposition du Recteur, après avis du Conseil de
Direction.
Article 39 : (1) Le Laboratoire et/ou l'Unité de Recherche est dirigé par un Chef d'Unité
de Recherche, selon le cas, choisi parmi les enseignants du Département.
(2) Le Chef de Laboratoire ou le Chef d'Unité de Recherche :
- propose et applique l'orientation de la recherche définie par le Département;
- représente le Laboratoire ou l'Unité de Recherche ;
- établit le rapport d'activités du Laboratoire ou de l'Unité de Recherche qu'il
transmet au Chef de Département.
(3) Les modalités de désignation du Chef de Laboratoire ou de l’unité de
Recherche sont celles applicables au chef de Département.
TITRE III : DU REGIME ET DE L'ORGANISATION DES ETUDES
Article 40.- Les études à l'ENSPM sont assurées dans le cadre des cycles de formation,
des stages, de la formation continue et des enseignements à distance.
CHAPITRE I : DES CYCLES DE FORMATION
Article 41.- L'ENSPM comprend trois (3) cycles de formations:
- le cycle de formation des Ingénieurs de Travaux ;
- le cycle de formation des Ingénieurs de Conception;
- le cycle de formation en Masters et Doctorats.
Article 42.- (1) L'ENSPM prépare aux diplômes ci-après :
- le diplôme d'Ingénieur des Travaux;
- le diplôme d'ingénieur de Conception;
- le diplôme de Master Recherche en Sciences de l'Ingénieur;
- le diplôme de Doctorat/Ph.D en Sciences de l'Ingénieur.

1194
(2) Les stages et formations organisés dans le cadre de la section «
Formation Continue » donnent lieu à la -délivrance d'attestations ou de certificats de for-
mation,
Article 43.- (1) Les études dans le premier cycle sont sanctionnées par le diplôme
d'Ingénieur des Travaux.
(2) Les études dans le second cycle sont sanctionnées parle diplôme
d'Ingénieur de Conception et de Master Recherche en Sciences de l'Ingénieur.
(3) Les étudiants ayant obtenu le diplôme d'Ingénieur de Conception et un
Master de recherche peuvent être admis au cycle de Doctorat/Ph.D en Sciences de
l'Ingénieur, suivant les conditions fixées par l'Ecole doctorale concernée.
(4) L'organisation, le programme et le système d'évaluation des
enseignements dans le cycle de formation des ingénieurs sont fixés par arrêté du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
CHAPITRE II : DE L'ADMISSION DES ETUDIANTS
Article 44.- L'admission à l'ENSPM se fait par voie de concours.
Article 45.- Les modalités d'admission à l'ENSPM, prévues à l'article 44 ci-dessus, sont
fixées chaque année par décision du Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
TITRE IV : DISPOSITIONS TRANSITOIRES, DIVERSES ET FINALES
Article 46 :- (1) Le personnel administratif et enseignant de l'Institut Supérieur du Sahel
est transféré à l'ENSPM. , .
(2) Les enseignants des Départements des Beaux-Arts et Sciences du
Patrimoine et des Sciences Sociales pour le Développement sont redéployés par un
texte particulier du Recteur.
Article 47.- (1) Les étudiants de l'institut Supérieur du Sahel sont transférés à l'ENSPM,
à l'exception de ceux des Départements des Beaux-Arts et Sciences du Patrimoine et
des Sciences Sociales pour le Développement, qui sont reversés à la Faculté des Arts,
Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Maroua.
(2) Les étudiants visés à l'alinéa 1 ci-dessus, en cours de formation à
l'Institut Supérieur du Sahel à la date de publication du présent décret sont régis par la
réglementation sous l'empire de laquelle ils ont été admis dans ledit Institut jusqu'à la fin
de leur scolarité.
Article 48.- (1) Le patrimoine de l'Institut Supérieur du Sahel est transféré à l'ENSPM.
(2) Le patrimoine de l'ENSPM est constitué des biens meubles et immeubles
qui lui sont affectés par l'Université de Maroua.
Article 49.- (1) Les biens du domaine public et du domaine national, ainsi que les biens
du domaine privé de l'Etat, transférés en jouissance à l'ENSPM conformément à la
législation domaniale, conservent leur statut d'origine.
(2) Les biens du domaine privé de l'Etat transférés en propriété sont intégrés
de façon définitive dans le patrimoine de l'ENSPM.
(3) Les biens faisant partie du domaine privé de l'ENSPM sont gérés
conformément à la réglementation en vigueur dans les Universités d'Etat
Article 50-(1) Le Directeur de l'ENSPM a rang et prérogatives de Directeur de
l'Administration Centrale.
(2) Le Directeur-Adjoint et les Chefs de Division ont rang et prérogatives de
Directeur-Adjoint de l'Administration Centrais. .

1195
(3) Les Chefs de Département et le Chef du Centre de Recherche,
d'Expérimentation et de Production ont rang et prérogatives de Sous-Directeur de l'Ad-
ministration Centrale.
(4) Les Chefs de Service, le Chef du Centre de Documentation, le Chef de la
Cellule Informatique et les Chefs de Laboratoire et d'Unité de Recherche ont rang et
prérogatives dé Chefs de Service de l'Administration Centrale.
Article 51.- Des bureaux peuvent être créés dans les services de l'ENSPM par arrêté du
Ministre chargé de l'enseignement supérieur, le cas échéant, sur proposition du Recteur,
après avis du Conseil de Direction.
Article 52.- Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles
du décret n°2008/281 du 09 août 2008 portant organisation administrative et académique
de l'Université de Maroua.
Article 53 :- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au journal officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 06 juillet 2017
Le président de la République,
(é)Paul BIYA

1196
REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail – Patrie

Arrêté N° 18 / 00021 / MINESUP DU 19 JAN 2010


portant création de départements à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de
Maroua.

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Vu la Constitution ;

Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur;

Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux Universités


modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;

Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;

Vu le décret n° 2008/280 du 09 Août 2008 portant création de l’Université de Maroua;

Vu le décret n° 2008/281 du 09 Août 2008 portant organisation administrative et


académique de l’Université de Maroua ;

Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;

Vu le décret n° 2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;

Vu le décret n° 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de


l’Enseignement Supérieur ;

Vu le décret n° 2017/349 du 06 juillet 2017 modifiant et complétant certaines dispositions


du décret n° 2013/333 du 13 septembre 2013 portant création d’établissements à
l’Université de Maroua ;

Vu le décret n° 2017/350 du 06 juillet 2017 portant changement de dénomination de


l’institut Supérieur du Sahel et organisation de l’Ecole Normale Supérieure
Polytechnique de Maroua,

ARRETE

ARTICLE 1 Il est créé, à compter de la date de signature du présent arrêté, les


Départements ci-après à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Maroua :

- Département d’Agriculture, Elevage et Produits Dérivés ;


- Département d’Hydraulique et Maîtrise des Eaux ;
- Département d’informatique et Télécommunications ;
- Département de Génie Civil et Architecture ;
- Département de Génie Textile et Cuir ;
- Département de Météorologie, Climatologie, Hydrologie et Pédologie ;
- Département des Energies Renouvelables ;

1197
- Département des Enseignements Scientifiques de Base ;
- Département des Sciences Environnementales.
ARTICLE 2.- Les Départements visés à l’article 1er ci-dessus sont soumis aux lois et
règlements régissant les établissements de l’Université de Maroua.

ARTICLE 3.- Le Recteur de l’Université de Maroua et le Directeur de l’Ecole Nationale


Supérieure Polytechnique de Maroua sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l’exécution du présent arrêté qui sera enregistré, puis publié au Journal Officiel en
français et en anglais. /-

Yaoundé,

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Jacques FAME NDONGO

1198
REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail – Patrie

Arrêté N° 18 / 00022 /MINESUP DU 19 JAN 2018 portant création de Départements à


la Faculté des Mines et des Industries Pétrolières de l’Université de Maroua.

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Vu la Constitution ;

Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur ;

Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux Universités


modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;

Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;

Vu le décret n° 2008/280 du 09 Août 2008 portant création de l’Université de Maroua ;

Vu le décret n° 2008/281 du 09 Août 2008 portant organisation administrative et


académique de l’Université de Maroua ;

Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement ;

Vu le décret n° 2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;

Vu le décret n° 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de


l’Enseignement Supérieur ;

Vu le décret n° 2017/349 du 06 juillet 2017 modifiant et complétant certaines dispositions


du décret n° 2013/333 du 13 se d’établissements à l’Université de Maroua,

ARRETE :

ARTICLE 1er.- Il est créé, à compter de la date de signature du présent arrêté, les
Départements ci-après à la Faculté des Mines et des Industries Pétrolières de l’Université
de Maroua :

- Département d’Economie, Gestion et Législation Minières, Pétrolières et


Gazières ;
- Département d’Exploration Minière, Pétrolière, Gazière et Ressources en Eaux;
- Département d’ingénierie Minière et Traitement des Minerais ;

1199
- Département de Génie Mécanique, Pétrolier et Gazier ;
- Département de Raffinage et Pétrochimie ;
- Département de Sécurité Industrielle, Qualité et Environnement ;
- Département des Sciences Fondamentales.
ARTICLE 2.- Les Départements visés à l’article 1er ci-dessus sont soumis aux lois et
règlements régissant les établissements de l’Université de Maroua.

ARTICLE 3.- Le Recteur de l'Université de Maroua et le Doyen de la Faculté des Mines


et des Industries Pétrolières sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
du présent arrêté qui sera enregistré, puis publié au Journal Officiel en français et en
anglais. /-

Yaoundé,

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Jacques FAME NDONGO

1200
REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail – Patrie

Arrêté N° 18 / 00023 / MINESUP DU 19 JAN 2018 portant création de Départements


à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Maroua.-

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Vu la Constitution ;

Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur ;

Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux Universités


modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;

Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;

Vu le décret n° 2008/280 du 09 Août 2008 portant création de l’Université de Maroua ;

Vu le décret n° 2008/281 du 09 Août 2008 portant organisation administrative et


académique de l’Université de Maroua ;

Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement ;

Vu le décret n° 2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement ;

Vu le décret n° 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de


l’Enseignement Supérieur ;

Vu le décret n° 2017/349 du 06 juillet 2017 modifiant et complétant certaines dispositions


du décret n° 2013/333 du 13 sep d’établissements à l’Université de Maroua,

ARRETE :

ARTICLE 1er.- Il est créé, à compter de la date de signature du présent arrêté, les
Départements ci-après à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de
l’Université de Maroua :

- Département des Arts du Spectacle et des Beaux-Arts ;


- Département de Géographie ;
- Département de Langue et Littérature Françaises ;
- Département de Langues Etrangères ;
- Département de Langues, Littératures et Cultures Africaines ;
- Département de Lettres Bilingues ;

1201
- Département de Philosophie et Psychologie ;
- Département des Sciences du Langage et de la Communication ;
- Département des Sciences Historiques, Archéologiques et du Patrimoine ;
- Département de Sociologie, Anthropologie et des Sciences Sociales pour le
Développement ;
- Department of English Language and Literature.
ARTICLE 2.- Les Départements visés à l’article 1er ci-dessus sont soumis aux lois et
règlements régissant les établissements de l’Université de Maroua.

ARTICLE 3.- Le Recteur de l’Université de Maroua est chargé de l’exécution du présent


arrêté qui sera enregistré, puis publié au Journal Officiel en français et en anglais./-

Yaoundé,

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Jacques FAME NDONGO

1202
F. UNIVERSITE DE NGAOUNDERE
1204
Décret N° 93/028 du 19 janvier 1993 Portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Ngaoundéré
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n° 92/248 du 27 novembre 1992 nommant les membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 92/264 du 29 décembre 1992 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
DECRETE :
TITRE I – DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 : 1°) L'Université de Ngaoundéré est un Établissement Public, Scientifique et
Culturel doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
2°) Elle est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l'Enseignement
Supérieur.
Article 2 : L'Université de Ngaoundéré a pour missions :
- d'élaborer et de transmettre les connaissances ;
- de développer la recherche et la formation des hommes ;
- de porter au plus haut niveau et au meilleur rythme de progrès les formes
supérieures de la culture et de la recherche ;
- de procurer l'accès à la formation supérieure à tous ceux qui en ont la vocation et
la capacité ;
- de concourir à l'appui au développement et à la promotion sociale et culturelle,
- de développer la pratique du bilinguisme.
À ce titre :
a) Elle assure :
- aux enseignants les moyens de leur activité d'enseignement et de recherche
dans les conditions d'indépendance et de sérénité indispensables à la réflexion
et à la création intellectuelle ;
- Aux étudiants les moyens de leur orientation et du meilleur choix de l'activité
professionnelle ainsi que la formation professionnelle appropriée à laquelle ils
entendent se consacrer.
b) Elle facilite leurs activités culturelles, sportives et sociales.
c) Elle reste ouverte aux anciens étudiants et à ceux qui n'ont pas été à
l'Université afin de leur permettre, selon leur capacité, d'améliorer leurs connaissances,
de réaliser leur promotion et de reconvertir leurs activités professionnelles.
Article 3 : L'Université de Ngaoundéré a le pouvoir de la collation des grades, titres er
diplômes.
Article 4 : La République du Cameroun garantit au personnel enseignant de l'Université
de Ngaoundéré, dans le cadre des lois et règlements, et du droit de réserve imposé à
tous les agents de l'État, l'exercice des franchises et libertés universitaires.
Article 5 : L'Université de Ngaoundéré entretient, avec les autres Institutions
Universitaires et les organismes de recherche scientifique et technique, les rapports
particuliers. Ils se traduisent notamment par la conduite en commun des programmes de
recherche et d'enseignement au sein des Départements, et des Équipes de Recherche,
des Laboratoires ou Centres de Recherche.
1205
TITRE II – DE L'AUTORITE DE TUTELLE
Article 6 : Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur assure la tutelle de l'État sur
les Institutions Universitaires. Il est Chancelier des Ordres Académiques.
- Il harmonise les formations universitaires avec les exigences du développement
économique, social et culturel de la nation.
- Il assure le contrôle des formations dispensées par les Institutions Universitaires,
par des missions d'information et d'évaluation et, en cas de nécessité, suscite les
missions de contrôle ;
- Il signe, avec les Chefs des Institutions Universitaires, les diplômes délivrés par
ceux-ci au vu des certificats de réussite établis conformément aux usages
universitaires ;
- Il veille à la garantie des libertés et franchises universitaires ;
- Il approuve et rend exécutoires les décisions et les délibérations des Conseils
d'Administration dans un délai de quinze jours pour compter de la date de
réception du courrier. Le silence dans ce délai vaut agrément ;
- Il arrête les programmes d'enseignement, le régime des études et des examens ;
- Il saisit les Conseils d'Administration de toutes les questions pour lesquelles il
estime nécessaire de les consulter ;
- Il prononce, sur proposition du Chef de l'Institution Universitaire, les sanctions
disciplinaires prévues par les textes en vigueur ;
- Il préside les sessions de la Commission de Coordination Universitaire;
- Il préside la Conférence des Chefs d'Etablissements ;
- Il peut faire des communications aux Conseils d'Administration des Institutions
Universitaires expressément convoqués par le Président en session
extraordinaire.
TITRE III – DE LA POLICE GENERALE ET DE LA DISCIPLINE.
CHAPITRE I – DES FRANCHISES UNIVERSITAIRES
Article 7 : L 'Enseignement et la Recherche impliquent l'objectivité du savoir et la
tolérance des opinions. Ils sont incomparables avec toute forme de propagande et
doivent demeurer hors de toute emprise politique ou économique partisanes.
Article 8 : La police générale d'une Institution Universitaire et dans les Etablissements
qui la composent est assurée par le Chef de l'Institution Universitaire. Elle consiste à
garantir le déroulement normal des activités de formation et de recherche dans la liberté,
l'ordre, la dignité, le respect de la déontologie universitaire et des lois et règlements de la
République.
Article 9 :
1°) L'Institution Universitaire est un lieu clos et apolitique.
2°) Aucun membre des forces de l'ordre et aucun huissier de justice ne peut pénétrer
pour constater un cas de délit ou pour exécuter un mandat de justice contre un étudiant,
un enseignant, le personnel non enseignant, sans l'autorisation du Chef de l'Institution
Universitaire. En tout état de cause, il présente au Chef de l'Institution l'autorisation
spéciale et écrite des autorités compétentes.
3°) Les convocations, assignations, significations et toutes notifications adressées par les
autorités de police, de gendarmerie ou de justice à l'Université et destinées à un membre
étudiant, enseignant ou personnel non enseignant de l'Université, sont remises au Chef
de l'Établissement concerné qui les fait parvenir au destinataire, puis en fait accuser
réception par ce dernier.
4°) Les conditions d'utilisation des locaux, d'affichage et de distribution de documents
sont fixées par le Chef de l'Institution Universitaire.
1206
5°) En cas de menaces d'action contre l'ordre dans l'enceinte et locaux de l'Université, le
Chef de l'Institution Universitaire peut :
a) Interdire l'accès de ces enceintes et locaux à des membres du personnel et à des
étudiants relevant soit de l'Université, soit des autres services ou organismes qui
y sont installés. Cette interdiction, qui ne peut être décidée pour une durée
supérieure à trente jours peut, au cas où des poursuites disciplinaires seraient
engagées, être prolongée jusqu'au jour où la juridiction saisie se sera prononcée
par une décision devenue définitive ;
b) Suspendre des enseignements, travaux dirigés et travaux pratiques au sein de
l'Établissement ou de l'Institution.
Article 10 :
1°) Le Chef de l'Institution Universitaire peut faire appel à des personnels spécialisés
chargés d'assurer le respect des règlements et éventuellement de constater les
manquements qui seraient faits à la discipline universitaire.
2°) Ces personnels prêtent serment devant l'autorité universitaire, d'exercer fidèlement
leurs fonctions conformément aux normes universitaires et lois de la République.
CHAPITRE II – DE LA COMMUNAUTE ET DE BIENS UNIVERSITAITES
Article 11 : Le Corps Enseignant, les étudiants et autres personnels de chaque
Institution Universitaire forment la Communauté la Universitaire.
Article 12 : 1°) Nul ne peut empêcher ou porter atteinte au fonctionnement des activités
de l'Institution, à la sécurité des personnes et des biens au sein du campus, ni à la tenue
des réunions autorisées de la Communauté Universitaire.
2°) Nul ne peut faire violence, proférer des menaces à l'égard d'un membre de la
Communauté Universitaire ou à l'égard de l'un de ses invités sans encourir les sanctions
prévues par les règlements en vigueur.
Article 13 : 1°) Dans le cadre du respect de la personne et des nécessités de dialogue et
d'ouverture, les égards dus à l'enseignant sont particulièrement exigés au sein de la
communauté Universitaire.
2°) Nul ne peut, dans ce contexte, faire violence ou proférer des menaces
à l'encontre d'un enseignant sans encourir les sanctions disciplinaires, dans le cadre de
la procédure réglementaire d'urgence et sans préjudice du recours aux autres voie de
droit.
Article 14 : 1°) Le campus de l'Institution Universitaire est délimité et correspond à un
titre foncier.
2°) Sont considérés comme faisant partie du campus et de ses annexes,
les immeubles acquis ou loués en dehors de celui-ci suivant des contrats ou conventions
déterminés.
3°) Nul ne peut, sans encourir les sanctions disciplinaires, porter atteinte
aux biens de l'Université ou d'un membre de la Communauté au sein du campus ou dans
ses annexes sans préjudice du recours aux voies de droit.
CHAPITRE III – DE LA DISCIPLINE DES ENSEIGNANTS
Article 15 : 1°) sans préjudice de l'application, le cas échéant, de la loi pénale, la faute
professionnelle ou extra-professionnelle peut entraîner des sanctions disciplinaires à
l'encontre de l'enseignant mis en cause ;
2°) La sanction disciplinaire est indépendante de la sanction pénale ou de
celle résultant d'un jugement des comptes ;

1207
3°) En cas de poursuites répressives et de poursuites disciplinaires
concomitantes, la procédure disciplinaire suit son cours ;
4°) Une même faute disciplinaire ne peut être sanctionnée
disciplinairement plus d'une fois;
5°) La sanction doit être motivée ; toute décision infligeant une sanction
disciplinaire est versée au dossier personnel de l'intéressé. Article 16 : Peuvent entraîner
des sanctions disciplinaires : - tout manquement aux obligations professionnelles que
sont notamment : l'assiduité aux enseignements, la présence effective dans le lieu de
recherche, l'encadrement des enseignants et de chercheurs, l'encadrement des
étudiants, la préparation et la surveillance des examens, la correction des copies, les
évaluations diverses, la participation aux jurys d'examen, le secret des sujets d'examen
et des délibérations des jurys, la participation aux activités d'appui ;
- tout acte portant atteinte ou susceptible de porter atteinte à la dignité ou à la
déontologie universitaires ;
- tout acte partisan, isolé ou concerté de nature à empêcher le fonctionnement
normal et régulier de l'Institution Universitaire ou des Établissements.
Article 17 : Par dérogation aux dispositions du décret n° 74/138 du 18 février 1974 et du
décret n° 78/484 du 9 novembre 1978, les infractions citées à l'article 16 ci-dessus
peuvent entraîner les sanctions disciplinaires ci-après classées par ordre de gravité
croissante :
1°) l'avertissement écrit ;
2°) le blâme avec inscription au dossier ;
3°) la réprimande qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration
pendant une année ;
4°) la censure qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration pendant
deux années et qui est incompatible avec toute fonction de responsabilité au sein des
Institutions Universitaires ;
5°) le déplacement d'office pour un emploi équivalent des cadres de l'Enseignement
Supérieur ;
6°) l'ajournement à un an de l'avancement d'échelon à l'ancienneté ;
7°) la radiation de la liste d'aptitude au grade supérieur pour une période à préciser sur
l'acte de sanction ;
8°) l'abaissement d'échelon ;
9°) la suspension temporaire de fonction ;
10°) la rétrogradation ;
11°) l'interdiction d'enseigner ;
12°) la révocation sans suspension des droits à pension, avec suspension des droits à
pension, ou avec déchéance des droits à pension.
Article 18 : 1°) Les sanctions 1, 2, 3, 4 et 5 prévues à l'article 17 du présent décret sont
décidées par le Chef de l'Institution Universitaire après avis du Conseil de Discipline.
Elles peuvent faire l'objet d'un appel devant le Recteur.
2°) Les sanctions 6, 7, 8 et 9 sont arrêtées par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur après avis du Conseil de Discipline. Elles peuvent faire l'objet
d'un appel devant le Ministre.
3°) Les sanctions 10, 11, et 12 sont décrétées par le Président de la
République sur proposition du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur après avis
du Conseil de Discipline.
1208
4°) En outre, le Chef de l'Institution Universitaire dispose du droit général
d'admonestation avec ou sans inscription au dossier, à l'égard du personnel enseignant
pour comportement jugé incompatible avec la dignité universitaire.
Article 19 : L'exercice de l'action disciplinaire appartient au Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur et au Chef de l'Institution Universitaire. Article 20 : Il est institué
au sein des Institutions Universitaires un Conseil de Discipline composé comme suit : - le
Chef de l'Institution Universitaire ………………… Président ;
- Le Représentant du Ministre chargé de l'enseignement Supérieur, …………… Membre ;
- le Chef de l'Établissement auquel appartient l'enseignant concerné, ……….. Membre;
- deux enseignants de rang magistral ou à défaut deux chargés de cours désignés par le
Chef de l'Institution Universitaire ……………………. Membre ;
- Le représentant au Conseil d'Administration du Grade de l'enseignant
concerné,……………………. Membre ;
- Le représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique, ……… Membre ;
- Le Secrétaire Général de l'Université, …………….. Greffier.
Article 21 : 1°) la procédure disciplinaire est essentiellement contradictoire ;
2°) l'enseignant mis en cause a la possibilité d'assurer sa défense par lui-
même ou par l'intermédiaire d'un défenseur de son choix.
3°) Toutefois, le Conseil de Discipline peut statuer par défaut si
l'enseignant mis en cause refuse de déférer à deux convocations dudit Conseil dûment
notifiées par voie d'huissier.
Article 22 : 1°) le Conseil de Discipline est directement saisi soit par le Chef de
l'Institution Universitaire, soit par le Ministre chargé de l'enseignement Supérieur.
2°) Il instruit les affaires par tous les moyens légaux propres à éclairer la
situation sur la base d'un rapport circonstancié.
3°) Il se prononce sur la culpabilité du mis en cause et propose des
sanctions à son encontre.
Article 23 : 1°) La citation à se présenter devant le Conseil de Discipline est adressée
par l'autorité investie du pouvoir disciplinaire sous pli fermé laissant traces écrites, cinq
jours au moins avant la séance.
2°) Par la citation, l'intéressé est avisé du jour, de l'heure et du lieu de la
séance ; il est informé qu'il a le droit de se défendre, soit de vive voix, soit par mémoire
écrit, qu'il peut se faire assister de l'un de ses pairs ou de tout autre défenseur, et que le
rapport du Conseil de Discipline et les pièces du dossier sont mis à sa disposition pour
consultation et à titre confidentiel un jour calendaire avant celui fixé pour la séance .
3°) Pendant l'instruction, le mis en cause doit être appelé et s'il se
présente, entendu. Les faits exacts qui lui sont reprochés doivent être notifiés ainsi que
les sanctions qu'il est envisagé de prendre contre lui.
Article 24 : 1°) Les avis du Conseil de Discipline sont rendus dans les formes suivantes:
- les parties sont introduites dans la salle de séance, si elles sont présentes ;
- si les parties sont absentes et qu'elles aient dressé un mémoire écrit, il en est
donné lecture ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique est entendu ;
- quand les parties se sont retirées, l'affaire est mise en délibéré ;
- le Conseil de Discipline statue au scrutin secret.
2°) Le Conseil de Discipline peut toujours ordonnée un supplément
d'information.
1209
3°) En cas de silence ou de vide juridique, la réglementation disciplinaire
générale de la Fonction Publique s'applique.
Article 25 : 1°) La présence des 2/3 des membres du Conseil de Discipline est
nécessaire à la validité de l'avis émis.
2°) Les avis sont rendus à la majorité simple des membres présents
régulièrement convoqués cinq jours au moins avant la séance.
3°) En cas de partage de voix, l'opinion favorable à l'enseignant mis en
cause prévaut.
Article 26 : 1°) L'acte prononçant la sanction est pris par l'autorité compétente au plus
tard huit jours calendaires après la date de l'avis du Conseil de Discipline. Il est notifié
dans les mêmes délais à l'intéressé sous pli fermé laissant trace écrite.
2°) Il est immédiatement exécutoire, sous réserve des voix légales de
recours.
Article 27 : 1°) En cas d'urgence, et lorsqu'il s'agit d'un manquement grave aux
obligations professionnelles telles que définies à l'article 16 du présent décret, ou d'une
infraction de droit commun susceptible de troubler l'ordre public, l'auteur de cette faute
peut être immédiatement suspendu de ses fonctions par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur ou par le Recteur de l'Université.
2°) la décision prononçant cette suspension doit être précisée si l'intéressé
conserve le bénéfice de son traitement et déterminer le montant de la retenue qui ne peut
être supérieure à la moitié du traitement de base et ne porte pas sur les prestations
familiales.
3°) La suspension devra être confirmée dans le délai de six mois, sauf
délai supplémentaire identique pour enquête et suivant la procédure disciplinaire prévue
au présent décret, faute de quoi, elle sera caduque d'office et l'intéressé rétabli dans ses
droits.
CHAPITRE IV – DE LA DISCIPLINE DES ETUDIANTS
Article 28 : Tout manquement par un étudiant à la discipline, aux règlements régissant le
régime des études, aux règles de la bienséance universitaire, toute participation directe
ou indirecte aux actes susceptibles de compromettre le bon fonctionnement de
l'Institution Universitaire, tout comportement contraire à la dignité universitaire,
constituent une infraction disciplinaire.
Article 29 :
1°) Suivant la gravité de la faute commise, les étudiants peuvent être l'objet des
sanctions disciplinaires suivantes :
a) l'avertissement ;
b) le blâme qui peut être assorti d'une suspension partielle ou totale de toute forme d'aide
ou d'assistance universitaires ;
c) l'interdiction de se présenter aux examens sanctionnant l'année académique en cours
avec suppression de toute aide universitaire ;
d) l'exclusion temporaire d'une à deux années académiques ;
e) l'exclusion définitive des Établissements des Institutions Universitaires nationales.
2°) Les sanctions a, b et c sont prononcées par le Chef de l'Institution Universitaire. Les
sanctions d et c sont prononcées par le Ministre chargé de l'enseignement Supérieur,
après avis du Chef de l'Institution Universitaire.
3°) En cas de participation d'un étudiant à des activités susceptibles de compromettre le
bon fonctionnement de l'Institution Universitaire telles que les agressions et autres voies
1210
de fait contre les étudiants et les personnels de l'Université, la destruction des biens,
l'organisation délibérée de la non assiduité aux enseignements, la perturbation des
activités d'enseignement, de recherche ou d'appui, les manifestations intempestives au
sein des campus ou sur la voie publique, les sanctions ci-dessus sont prononcées par le
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Chef de l'Institution
Universitaire sans consultation du Conseil de Discipline.
Article 30 : 1°) En dehors de toute action disciplinaire, l'autorité académique dispose du
pouvoir d'admonestation à l'encontre de tout étudiant. Cette admonestation emporte
l'incapacité d'être élu délégué des étudiants pendant une année académique.
2°) Ce pouvoir est reconnu également aux Chefs des Établissements en ce
qui concerne les étudiants relevant de leur autorité.
3°) En cas d'admonestation, l'autorité académique ou les Chefs des
Établissements peuvent proposer au chef de l'Institution Universitaire la suppression de
toute forme d'aide universitaire accordée à l'étudiant pour une durée n'excédant pas trois
mois.
Article 31 : 1°) Le Chef de l'Institution Universitaire peut déléguer à l'autorité académique
et aux Chefs d'Établissements, une partie du pouvoir disciplinaire relevant de sa
compétence.
2°) Cette délégation ne peut porter que sur l'application des sanctions a et
b prévues à l'article 29 ci-dessus.
Article 32 : 1°) L'exercice de l'action disciplinaire revient, en cas de fraude aux examens,
aux Chefs d'Établissement qui saisissent à cet effet le jury d'examen.
2°) Tout étudiant suspect de fraude est immédiatement exclu de la salle
d'examen, puis un rapport circonstancié signé de deux surveillants est soumis au Chef de
l'Établissement.
3°) Le jury d'examen se réunit sans délais et propose la sanction
appropriée telle qu'énumérée à l'article 29 ci-dessus.
Article 33 : 1°) Il est créé dans chaque Établissement au sein des Institutions
Universitaires, un Conseil de Discipline appelé à connaître des infractions disciplinaires
commises par les étudiants.
2°) Le Conseil de Discipline qui est présidé par le Chef de l'Établissement
comprend en outre :
- le Directeur-Adjoint ou Vice-Doyen, …………………………… Vice-Président ;
- un Enseignant de l'Établissement désigné par
- le Chef d’Établissement,……………………………….. Membre ;
- un Enseignant de l'Institution Universitaire désigné par le Chef de ladite Institution,
………………………… Membre ;
- un Représentant de l'Association des Étudiants de l'Établissement, ……………………..
Membre ;
- les deux Enseignants sont désignés à l'occasion de chaque affaire.
3°) Le Conseil de Discipline émet un avis sur les sanctions visées à l'article
29 du présent décret.
TITRE IV – ADMINISTRATION, ORGANES DE GESTION ET DE CONTROLE
CHAPITRE I - DES ORGANES ET AUTORITES UNIVERSITAIRES
Article 34 : L'Université de Ngaoundéré comprend :
- un Conseil d'Administration ;
- un Conseil de l'Université ;
1211
- un Recteur ;
- un ou plusieurs Vice-Recteur (s) ;
- un Conseiller Technique ;
- des Conseillés et Commissions Spécialisés ;
- une Administration Centrale ;
- une Agence Comptable et une Commission Financière ;
- des Centres et Laboratoires Spécialisés ;
- des Établissements.
SECTION I – DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Article 35 : Le Conseil d'Administration est l'organe suprême de l'Université.
Article 36 : 1°) Le Conseil d'Administration est présidé par le Recteur.
2°) La vice-présidence est assurée par un Vice-Recteur.
Article 37 : Le Conseil d'Administration comprend les membres suivants :
- le Recteur, Président ;
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- un Représentant de la Présidence de la République ;
- un Représentant des services du Premier Ministre ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur ;
- un Représentant de Ministre chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Secrétaire Général de l'Université ;
- le Directeur du Centre des Œuvres universitaires ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- le Conseil Technique auprès du Recteur ;
- les Chefs d'Établissements ou en cas d'empêchement, leurs Adjoints ;
- un Député de l'Assemblée Nationale ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Élevage, des Pêches et des Industries
Animales;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Industrie et du Commerce ;
- un Représentant du Ministre chargé du Plan et de l'Aménagement du Territoire ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique ;
- le Représentant du Ministre des Finances ;
- un Représentant du Ministre des Affaires Sociales et de la Condition Féminine ;
- le Bibliothécaire en chef de l'Université en cas de besoin ;
- des représentants du Corps Enseignant élu par leurs pairs pour une période de
trois ans renouvelables une fois, à raison d'un par grade et par Établissement ;
- quatre représentants des Étudiants élus chaque année par leurs camarades, à
raison d'un pour des Grandes Écoles et trois pour les Facultés ;
- deux Délégués des Personnels Administratifs. Peuvent également prendre part,
sur invitation du Président et à titre consultatif, toutes autres personnalités dont
notamment les Représentants des Milieux d'Affaires ou Professionnels en raison
de leur compétence sur les points inscrits à l'ordre du jour.
Article 38 : 1°) Le Conseil d'Administration délibère valablement si les deux tiers au
moins de ses membres sont présents.
2°) Les décisions se prennent à la majorité simple des membres présents.
En cas d'égalité des voix, celle du Président est prépondérante.
3°) Les fonctions de membre du Conseil d'Administration sont gratuites.
Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session du Conseil.
Article 39 : Le secrétariat du Conseil est assuré par le Secrétaire Général de l'Université.

1212
Article 40 : Le Conseil d'Administration se réunit une fois par semestre en session
ordinaire et en session extraordinaire sur convocation de son Président ou sur
proposition des deux tiers de ses membres chaque fois que cela est nécessaire.
Article 41 : 1°) Le Conseil d'Administration assure l'exécution du plan de développement
de l'Université tel que défini par le Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique et Technique et arrêté par le Président de la République.
2°) Le Conseil d'Administration délibère et arrête le budget de l'Université
dans la limite des crédits et des moyens disponibles.
3°) Le Conseil d'Administration adopte les résolutions prises par le Conseil
de l'Université.
4°) Le Conseil d'Administration est consulté ou émet des avis sur :
- la création des Établissements, des Départements, Laboratoires et Centres
Spécialisés;
- Les orientations et les choix des coopérations universitaires.
5°) Le Conseil examine :
- toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle, par son
Président ou par le Chef de l'Institution Universitaire ;
- le régime, l'organisation et le programme des études et la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumises par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur ou le Recteur et relatives à la vie et aux intérêts de
l'Université.
Article 42 : 1°) Il est créé une Section Permanente du Conseil d'administration qui
exerce les attributions de ce dernier entre ces diverses sessions à l'exception du vote du
budget.
2°) Elle comprend les membres suivants :
- le Recteur, …………… Président ;
- un Vice-Recteur,…….. Vice-Président ;
- les Vices-Recteurs ;
- un Représentant du Ministre de tutelle ;
- un Représentant du Ministre des Finances ;
- le Secrétaire Générale de l'Université ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- le Directeur du Centre des œuvres Universitaires ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- les Chefs des Établissements de l'Université ou en cas d'empêchement, leurs
Adjoints.
3°) La Section Permanente se réunit en cas d'urgence et dans les
circonstances exceptionnelles sur convocation de son Président.
4°) Les résolutions de la Section Permanente sont approuvées à titre de
régularisation par le Conseil d’Administration.
5°) Le secrétariat de la Section Permanente est assuré par le Secrétaire
Général de l'Université.
6°) Les fonctions de membre de la Section Permanente du Conseil
d'Administration sont gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de
session.
SECTION II – DU CONSEIL DE L'UNIVERSITE
Article 43 : Le Conseil de l'Université est l'instance compétente dans le domaine
académique et scientifique au sein de l'Université.
1213
À ce titre :
- il coordonne l'organisation générale des activités et les programmes
pédagogiques proposés par les Établissements ;
- il émet des avis sur les recrutements et les avancements des enseignants
qu'adopte le Conseil d'Administration ;
- il approuve les programmes d'enseignement et de recherche qu'arrête le Ministre
de tutelle ;
- il détermine les modalités de sélection des étudiants et de recherche qu'arrête le
Ministère de tutelle ;
- il détermine les modalités de sélection des étudiants dans les divers cycles de
formation ;
- il émet un avis sur la création des Établissements, de Départements, des Unités
de formation ou de Recherche et des Centres Spécialisés ;
- il examine toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle ou le
Recteur.
Article 44 : 1°) Le Conseil de l'Université est présidé par le Recteur. Un Vice-Recteur en
assure la Vice-Présidence.
2°) Outre le Président, le Conseil de l'Université comprend les membres suivants : - les
Vices-Recteurs ;
- le Secrétaire Général ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur au
Ministère de l'Enseignement Supérieur ; - le Conseiller Technique ;
- le Représentant du Ministère chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- les Présidents des Commissions Scientifiques Spécialisées désignés pour trois
ans par le Recteur,
- les Chefs d'Établissements de l'Université ou, en cas d'empêchement, leurs
adjoints, ou Directeurs des Études ;
- les Enseignants de rang magistral à raison d'un par Établissement.
3°) Peuvent également prendre par sur invitation du Recteur de l'Université et à titre
consultatif toutes autres personnalités en raison de leur compétence sur des points
inscrits à l'ordre du jour.
4°) Le Conseil se réunit au moins quatre (4) fois l'an sur convocation de son Président et
chaque fois que cela est nécessaire.
5°) Le secrétariat du Conseil de l'Université est assuré par le Directeur des Affaires
académiques.
Article 45 : Le Conseil de l'Université comprend des Commissions Scientifiques
Spécialisées qui sont organisées par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur sur proposition du Recteur. Article 46 : Les fonctions de membre du Conseil de
l'Université et des Commissions Spécialisées sont gratuites. Toutefois, l'Université prend
en charge les frais de session des Conseils et des Commissions.
CHAPITRE II – DU RECTEUR
Article 47 : A la tête de l'Université est placé un recteur.
Article 48 : Nommé par décret présidentiel, le Recteur est choisi parmi les membres du
Corps Enseignant des Institutions Universitaires, de rang magistral, ayant une longue
expérience de l'administration publique, jouissant d'une bonne moralité et faisant preuve
de productivité et de rayonnement scientifique.
Article 49 : Assisté d'un ou de plusieurs Vice-recteur (s), le Recteur dirige l'Université sur
le plan administratif et académique.
1214
1°) Sur le plan de l'administration :
- il veille à l'exécution des résolutions du Conseil d'Administration.;
- il est responsable des relations extérieures de l'Université et reçoit les
correspondances adressées à celle-ci ;
- il est l'ordonnateur du budget de l'Université ;
- sous réserve des dispositions particulières régissant certains Établissements, les
Chefs d'Établissements relèvent hiérarchiquement de lui. Il préside les conseils
de direction, de perfectionnement et d'orientation ;
- il reçoit les procès-verbaux des conseils et assemblées des divers
Établissements dont les décisions qui n'exigent pas l'intervention du Conseil
d'Administration ne deviennent exécutoires qu'après avoir reçu son visa ;
- il recrute le personnel non enseignant et non fonctionnaire ;
- il assure le recrutement des enseignants pour le compte de l'ensemble de
l'Université dans le cadre des résolutions des instances compétentes de celle-ci ;
- il dispose de l'exercice de l'action disciplinaire au sein de l'Université
conformément à la réglementation en vigueur ;
- il met en mission à l'extérieur et à l'intérieur le personnel relevant de l'Université ;
- il veille à la bonne administration des Établissements de l'Université. Il adresse à
cet effet aux Chefs d'Établissements des instructions utiles et organise les
réunions des Chefs d'Établissements ;
- il peut, en cas d'urgence, prendre les mesures propres au rétablissement de
l'ordre et en référer sans délai au Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- il dispose du droit général d'avertissement privé et public à l'égard des
personnels de l'Université, conformément à la réglementation en vigueur ;
- il peut déléguer dans les domaines spécifiques, et selon les modalités
particulières, sa signature au Secrétaire Général et, en tant de besoin, aux Chefs
d'Établissement.
2°) Sur le plan académique :
- il préside le Conseil de l'Université dont il veille à l'exécution des résolutions ;
- il assure la collation des grades et des titres et signe avec le Ministre de tutelle
les diplômes délivrés par l'Université ;
- il veille au niveau de tous les Établissements à l'exécution des programmes
d'enseignement, du régime des études et des examens et peut donner des
instructions à cet effet ;
- il suit l'élaboration et l'exécution des programmes d'enseignement et de
recherche de l'Université ;
- il consacre l'organisation et le fonctionnement des Unités d'Enseignement et des
Équipes de Recherche associées au niveau de la coopération interuniversitaire ;
- il gère la carrière des enseignants et prend les mesures de nature à contribuer à
leur promotion et à leur épanouissement scientifique et professionnel ;
- il représente l'Université en justice et en toutes circonstances ;
- il organise et gère le développement de la coopération universitaire.
Article 50 : Le Recteur peut déléguer sa signature au(x) Vice-Recteur(s) ou aux Chefs
d'Établissements dans des domaines particuliers.
Article 51 : En cas d'absence, d'indisponibilité ou d'empêchement majeur, l'intérim du
Recteur est assuré par le Vice-Recteur numéro un.
Article 52 : 1°) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) nommé (s) par décret présidentiel
parmi les enseignants de rand magistral des Institutions Universitaires ;
2°) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) chargés de suivre, sous l'autorité du
Recteur, les activités afférentes à des domaines d'intervention déterminés.

1215
Article 53 : Il est créé auprès du Recteur des formations de travail ci-après dénommées :
- une Commission de la Planification Universitaire et de Développement ;
- une Commission des Activités Culturelles, Sportives et Associatives ;
- un Conseil de Discipline ;
- un Conseil des Publications, de la Documentation et de la Bibliothèque ;
- une Réunion de Coordination des Services Administratifs du Rectorat et en cas
de besoin des Établissements.
Article 54 : 1°) La Commission de la Planification Universitaire et de Développement est
chargé de l'examen des problèmes relatifs à la planification et au développement de
l'Université, conformément aux orientations définies par le Conseil de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique. À cet effet, elle examine toutes les questions
relatives notamment au contrôle, au flux des étudiants, des infrastructures et des
équipements, au rendement interne des Établissements, à l'adéquation formation-emploi,
au rendement des diplômes de l'Université et à la valorisation de la formation
universitaire.
2°) Elle se réunit deux fois l'an sur convocation de son Président.
3°) Elle est composée des membres suivants :
- le Recteur de l'Université, Président ;
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- le Conseil Technique auprès du Recteur ;
- les Chefs des Établissements de l'Université ou, en cas d'empêchement, leurs
adjoints ;
- du Directeur du Centre des Œuvres Universitaires ;
- du Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- du Directeur des Affaires Académiques ;
- du Directeur des Infrastructures, de la planification et du Développement.
4) Peuvent également prendre part, sur invitation du Recteur et à titre
consultatif, toutes autres personnes, en raison de leurs compétences sur les points
inscrits à l'ordre du jour.
5°) Le secrétariat de la Commission de la Planification Universitaire et du
Développement est assuré par la Direction des Infrastructures, de la Planification et des
Équipements.
Article 55 : La nature et la composition des autres formations de travail créées auprès du
Recteur sont fixées par des textes particuliers.
Article 56 : Nommé par décret, le Conseiller Technique est chargé des missions et
études qui lui sont confiées par le Recteur.
CHAPITRE III – DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
Article 57 : l'Administration Centrale comprend :
- le Secrétariat Général ;
- la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération ;
- la Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement ;
- le Centre des Œuvres Universitaires ;
- le Direction des Affaires Administratives et Financières ;
- le Centre Médico-Social.
SECTION I – DU SECRETARIAT GENERAL
Article 58 : Nommé par décret, le Secrétaire Général est choisi soit, parmi les
enseignants de rang magistral ayant une expérience de haute administration

1216
universitaire, soit parmi les hauts fonctionnaires ayant une formation universitaire et
jouissant d'une expérience de haute administration et d'une bonne moralité.
Article 59 : 1°) Le Secrétaire Général suit, sous l'autorité du Recteur, l'instruction des
affaires de l'Université et reçoit à cet effet les délégations de signatures nécessaires.
2°) Il assure la coordination administrative des directions ; il peut à cet effet
tenir des réunions de coordination. Il fait tenir au Recteur un procès-verbal de ces
réunions.
3°) Il veille à la formation permanente du personnel administratif et
organise des séminaires ou des stages de recyclage, de perfectionnement ou de
spécialisation.
4°) Il veille à ce que les affaires soient traitées dans les délais prescrits par
le Recteur ou par lui-même.
5°) En cas d'absence ou d'empêchement du Secrétaire Général, le
Recteur désigne un Vice-recteur, le Conseiller Technique ou un Directeur pour assurer
l'intérim.
Article 60 : Sont directement rattachés au Secrétariat Général :
- le Service du Courrier ;
- le Service de la Traduction ;
- le Service d'Accueil et des Relations Publiques ;
- le Service de l'Information et des Conférences ;
- une Cellule Spéciale de Contrôle.
Article 61 : Placé sous l'autorité d'un chef de service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le service du Courrier est chargé de la réception, de l'exploitation, de l'expédition
et du classement du courrier. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau du Courrier Arrivée et Départ ;
- le Bureau du Fichier Central et des Archives.
Article 62 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Traduction est chargé de la traduction courante de tout document
qui lui est soumis. Il comprend :
- le Bureau de la Traduction en langue française ;
- le Bureau de la traduction en langue Anglaise;
Article 63 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service d'Accueil et des Relations Publiques est chargé de l'accueil et de l'organisation
des cérémonies sur le double plan logistique et protocolaire. Il comprend :
- le Bureau d'accueil et de renseignement ;
- le Bureau des Cérémonies.
Article 64 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
service de l'Information et des Conférences s'occupe de l'organisation des colloques, des
conférences, des voyages d'études, des rencontres inter-universitaires, des rapports
avec les médias et les milieux de la communication, de la diffusion de l'information
scientifique par des moyens appropriés. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'Information ;
- le Bureau des Conférences.
Article 65 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Cellule, la Cellule Spéciale de Contrôle
est chargée : - de la collecte, de la centralisation et du traitement de l'information relative
à tous les aspects de la gestion des œuvres universitaires ;
- de toute étude de gestion et de prévision à elle confiée par le Recteur.

1217
SECTION II – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ACADEMIQUES ET DE LA
COOPERATION
Article 66 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération est chargée des questions
relatives à l'enseignement, à la recherche, à l'évaluation des enseignants, à la vie
académique des Établissements et celle des étudiants. A cet effet, elle s'occupe des
problèmes concernant :
- les programmes pédagogiques, toutes questions relatives au régime des études,
des examens et aux méthodes d'enseignement ;
- l'évaluation des enseignements et du Corps Enseignant ;
- la collation des diplômes, titres et grades universitaires ;
- le suivi des enseignements ;
- les inscriptions et l'orientation des étudiants vers les Établissements ;
- le rendement des Établissements ;
- la recherche scientifique, technique et pédagogique ;
- le développement des Établissements du campus universitaire, notamment en ce
qui concerne la création des cycles, des filières et des diplômes ;
- les problèmes se rapportant à la carrière des enseignants.
2°) La Direction des affaires Académiques et de la Coopération comprend :
- la Division de l'Enseignement et des Personnels enseignants ;
- la Division de la Recherche et des Publications ;
- la Division de la Coopération Universitaire.
A – DE LA DIVISION DE L'ENSEIGNEMENT ET DES PERSONNELS ENSEIGNANTS
Article 67 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de l'Enseignement
et des personnels Enseignants est chargée du suivi de l'exécution des Programmes et de
la gestion des carrières des enseignants.
Elle comprend :
- le Service des Programmes ;
- le Service du Suivi des Personnels Enseignants.
Article 68 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service des Programmes est chargé :
- de la rédaction, de la codification et de l'exécution des décisions prises en
matières de programmes et d'horaires ;
- du suivi des activités pédagogiques ;
- de l'évaluation des programmes pour une plus grande adéquation entre la
formation et l'emploi ; Il comprend trois bureaux :
- le Bureau des Activités Pédagogiques ;
- le Bureau des Programmes ;
- le Bureau de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement.
Article 69 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Suivi des Personnels Enseignants est chargé de la gestion et du
suivi de la carrière des enseignants, des missions et stages et de la retraite des
enseignants.
B – DE LA DIVISION DE LA COOPERATION
Article 70 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Coopération
est chargée de veiller au rapport permanent et étroit entre l'Université et les autres
Institutions et organismes nationaux et internationaux à caractère culturel et/ou
scientifique et technique.

1218
2°) Elle comprend deux services :
- le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine ;
- le Service de la Coopération extra-africaine.
Article 71 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine est chargé de tous
problèmes relatifs à la Coopération avec les Institutions Universitaires camerounaises et
entre l'Université et les Institutions et Organismes à caractère culturel et/ou scientifique et
technique.
Il comprend :
- le Bureau de la Coopération Nationale,
- le Bureau de la Coopération Interafricaine.
Article 72 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Extra-africaine est chargé de tous problèmes relatifs
à la Coopération avec les Institutions Universitaires camerounaises et entre l'Université et
les Institutions et Organismes extra-africains à caractère culturel et/ou scientifique et
technique. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Coopération Bilatérale ;
- le Bureau de la Coopération Multilatérale;
C – DE LA DIVISION DE LA RECHERCHE ET DU DEVELOPPEMENT
Article 73 : 1°) Placé sous l'autorité du Chef de Division, la Division de la Recherche et
du Développement est chargée : - de la recherche universitaire fondamentale ;
- de la valorisation du potentiel scientifique et technique de l'Institution ;
- de la centralisation des projets de recherche en vue de leur examen par la
Commission Scientifique ;
- de la mise en place, du suivi et de l'évaluation des équipes de Recherches et
Laboratoires au sein des Établissements ;
- de l'étude sur le rendement interne des Établissements et sur le rendement des
diplômés de l'Université en rapport avec le monde du travail ;
- de la réglementation et du suivi de l'exécution de la recherche à l'Université - de
la collaboration avec les organismes de recherche, de leur financement, de la
mise en place des Équipes de Recherche associées ;
- de la constitution et de la protection du patrimoine scientifique de l'université ;
2°) La Division de la Recherche comprend deux services :
- le service de la Recherche ;
- le service des Publications.
Article 74 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le service de la Recherche est chargé de la promotion, de l'évaluation et de la
valorisation de la recherche. À cet effet, il s'occupe :
- de la prospection en besoin et de l'examen des demandes en matière de
recherche introduites par les utilisateurs potentiels ;
- de la mise en forme des projets présentés par les enseignants pour le compte
des travaux des sous-commissions et de la Commission Scientifique.

2°) Il comprend deux bureaux :


- le Bureau de l'Évaluation de la Recherche ;
- le Bureau de la Promotion et de la Valorisation des Résultats.

1219
Article 75 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Publications est chargé de toutes questions relatives aux
publications de l'Université.
SECTION III – DE LA DIRECTION DES INFRASTRUCTURES, DE LA PLANIFICATION
ET DU DEVELOPPEMENT
Article 76 : Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint, la
Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement est chargée :
- d'étudier de façon prévisionnelle les questions relatives aux infrastructures et au
développement de l'Université ;
- de veiller à l'exécution de tous travaux d'infrastructures, à l'expertise des
équipements et à la maintenance. Elle comprend deux divisions :
- la Division des Infrastructures, des Équipements et de la Maintenance ;
- la Division de la Planification et du Développement.
A – DE LA DIVISION DES INFRASTRUCTURES, DES EQUIPEMENTS ET DE LA
MAINTENANCE
Article 77 : 1°) Placée sous l'Autorité d'un Chef de Division, la Division des
infrastructures, des Équipements et de la maintenance est chargée des problèmes
relatifs aux constructions, à l'expertise des équipements et à la maintenance.
2°) Elle comprend deux services :
- Le service de la Construction et des Équipements ;
- Le service de la Maintenance.
Article 78 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Construction et des Équipements est chargé de toutes les
questions relatives aux constructions et aux équipements. Ce Service comprend deux
Bureaux :
- le Bureau de la Construction ;
- le Bureau des Équipements.
Article 79 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Maintenance est chargé de tous les problèmes relatifs à
l'entretien des bâtiments et du matériel, des jardins, des parkings, des terrains de sport,
des voies de communication et du garage. Ce Service comprend deux Bureaux :
- le Bureau de l'Entretien,
- le Garage.
B - DE LA DIVISION DE LA PLANIFICATION ET DU DEVELOPPEMENT
Article 80 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Planification
et du Développement est chargé en rapport avec la Commission de la Planification et du
Développement :
- de la planification et des statistiques des effectifs enseignants et étudiants en
conformité avec les besoins de formation et de perfectionnement :
- de l'étude sur l'accès aux Établissements de l'Université et de la prévision des
effectifs à court et à long terme ;
- de l'étude sur la capacité d'accueil des Établissements ;
- de l'étude sur les débouchés et les besoins du monde du travail ; - du
développement du campus de l'Université en ce qui concerne la création des
structures et des Établissements.
2°) Elle comprend deux Services :
- le Service de la Planification et des Statistiques ;
- le Service de l'Orientation Professionnelle.
1220
Article 81 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Planification et des Statistiques est chargé de toutes les
questions relatives à la planification et des Statistiques de toutes les questions relatives à
la planification et à la formation universitaire et professionnelle, du recensement annuel
des étudiants, de la prévision et de la programmation des effectifs étudiants compte tenu
de la capacité d'accueil des Établissements. À cet effet :
- il élabore un rapport annuel sur les problèmes relatifs aux nouveaux étudiants,
aux redoublements, aux résultats des examens et concours;
- il propose des mesures pour un meilleur contrôle du flux des étudiants vers les
Facultés et les Grandes Écoles ;
- il veille à la conformité entre les effectifs étudiants et les conditions de leur
formation au sein des Établissements ;
- il étudie les problèmes relatifs à la capacité d'accueil et au placement des
étudiants au sein des Établissements ;
- il élabore les affiches et prospectus sur les filières et formations ouvertes sur les
diplômes délivrés à l'Université ;
- il élabore la documentation sur les critères d'administration au sein des
Établissements par année et par cycle et la met à la disposition du public ;
- il suit les travaux et les problèmes relatifs à l'orientation des Établissements en
rapport avec ceux-ci ;
- il étudie le rendement des filières ouvertes et des perspectives d'ouverture de
nouvelles filières ; Il comprend deux bureaux ;
- le Bureau de la Planification ;
- le Bureau des Statistiques.
Article 82 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement suit
les questions relatives à l'emploi, à la création des Petites et Moyennes Entreprises
(PME) et les Petites et Moyennes Industries (PMI), aux débouchés dans le monde du
travail et de manière générale, à l'insertion des diplômes de l'Université dans le Secteur
productif. Il est chargé en outre de toutes les questions relatives à l'appui au
développement et à la promotion sociale. À cet effet :
- il tient à jour un fichier statistique de diplômes par année et par filière ;
- il suit le placement des diplômes et recueille les informations relatives aux
débouchés;
- il veille aux contacts permanents avec les employeurs du secteur public,
parapublic et privé;
- il recueille, élabore et diffuse, à l'intention des étudiants, toutes les informations
sur les perspectives d'emplois et de débouchés. Il comprend deux Bureaux :
- le Bureau de l'appui au développement,
- le Bureau des Emplois et Carrières.
SECTION IV – LE CENTRE DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES
Article 83 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
le Centre des Œuvres Universitaires est chargé des problèmes relatifs à l'accueil, à
l'hébergement, à la restauration des étudiants, à la gestion des allocations d'études et
des stages.
2°) Il comprend :
- le Service des Allocations d'Études et des Stages ;
- la Division de la Restauration ;
- la Division des Logements Universitaires ;
- de la Division des Activités Sportives et Associatives.

1221
A – DU SERVICE DES ALLOCATIONS D'ETUDES ET DES STAGES
Article 84 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Allocations d'Études et des Stages est chargé de la gestion des
allocations d'études et des stages. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau des Allocations d'Études ;
- le Bureau des Stages.
B – DE LA DIVISION DE LA RESTAURATION
Article 85 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Restauration
est chargée des problèmes relatifs à la restauration des étudiants. Elle comprend : - le
Service de la Restauration ;
- l'Intendance des Restaurants.
Article 86 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Restauration est chargé de la prévision, de la planification, de la
passation des commandes, et du contrôle du fonctionnement de la restauration, et du
service permanent des repas. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Prévision, de la Planification et des commandes ;
- le Bureau du Contrôle de la Restauration.
Article 87 : Placée sous l'autorité d'un Intendant Principal, assisté d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des Restaurants est chargée :
- de la réception et du stockage des denrées alimentaires ;
- de la vente des tickets de restaurant ;
- de la production et du service continu des repas ;
- du maintien et état de fonctionnement du matériel de cuisine ;
- de la propreté et de la salubrité des lieux. Elle comporte par restaurant un
magasin et trois bureaux ;
- un Bureau de la Production des Repas ;
- un Bureau de recettes ;
- un Bureau du Contrôle des Stocks.
C – DE LA DIVISION DES LOGEMENTS UNIVERSITAIRES
Article 88 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Logements
Universitaires est chargée des problèmes relatifs au logement des étudiants.
2°) Elle comprend deux services :
- la Service des logements ;
- l'Intendance des Cités Universitaires.
Article 89 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Logements est chargé :
- du logement des étudiants dans les cités universitaires et logements
conventionnés ; - de l'entretien des pavillons et des alentours ;
- de la discipline à l'intérieur des cités universitaires et des logements
conventionnés ;
- de la gestion des logements non conventionnés en relation avec les bailleurs; Il
comprend deux bureaux :
- le Bureau des Cités Universitaires ;
- le Bureau des Logements Conventionnés et non Conventionnés.
Article 90 : Placé sous l'autorité d'un Intendant Principal, assisté d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des cités est chargée de tous les problèmes relatifs à la gestion
et au fonctionnement des résidences universitaires.

1222
Article 91 : Les résidences et les restaurants universitaires rattachés à certaines
Grandes Écoles ou Instituts relèvent de l'autorité du Chef de Chaque Établissement
concerné.
D - DE LA DIVISION DES ACTIVITES SPORTIVES ET ASSOCIATIVES
Article 92 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Activités
Sportives et Associatives est chargée de la promotion et du développement du sport au
sein de l'Institution, de l'encadrement et du suivi des associations et clubs sportifs et
culturels.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service des Sports ;
- le Service des Associations et Clubs Culturels de l'Université.
Article 93 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Sports est chargé de l'initiation et de l'organisation des activités et
compétions sportives, de l'encadrement des sportifs et de leurs clubs, de la gestion des
infrastructures et des équipements sportifs. Il comprend :
- le Bureau des Activités Sportives,
- le Bureau des Infrastructures et Équipements.
Article 94 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Associations et Clubs Culturels est chargé de toutes les questions
relatives aux activités des associations et clubs culturels. Il comprend deux bureaux :
- le Bureaux des associations ;
- le Bureaux des Clubs Culturels.
SECTION V – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET
FINANCIERES
Article 95 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
la Direction des Affaires Administratives et Financières est chargée de la centralisation de
toutes les activités administratives et financières.
2°) Elle comprend :
- la Division du Budget et des Affaires Financières ;
- la Division des Affaires Administratives et des Personnels Administratifs.
A – DE LA DIVISION DU BUDGET ET DES AFFAIRES FINANCIERES
Article 96 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division du Budget et des
Affaires Financières est chargée de l'élaboration du budget.
2°) Elle comprend trois services :
- Le Service du Budget et du Matériel ;
- Le Service du Contrôle des Recettes ;
- Le Service de la Solde.
Article 97 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service du Budget et du
Matériel est chargé de la confection et de l'exécution du budget ainsi que de tous les
problèmes relatifs au fonctionnement des Services centraux. Il comprend quatre bureaux:
- le Bureau du Budget ;
- le Bureau des Engagements ;
- le Bureau de l'ordonnancement ;
- le Bureau du Matériel.
Article 98 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contrôle des Recettes suit l'exécution du budget des
Établissements. Il comprend:
1223
- le Bureau du Contrôle des Engagements ;
- le Bureau des Recettes et Caisses d'Avances.
Article 99 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Solde est chargé de toutes les questions relatives aux salaires
des personnels de l'Université. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Codification ;
- le Bureau des Requêtes.
B – DE LA DIVISION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET DES PERSONNELS
ADMINISTRATIFS
Article 100 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Affaires
Administratives et des Personnels Administratifs est chargée de la gestion des
personnels administratifs.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service du Personnel Administratif ;
- le Service du Contentieux.
Article 101 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Personnels Administratifs est chargé du recrutement et de la
promotion du personnel administratif.
Article 102 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contentieux est chargé des problèmes relatifs aux litiges dont
l'Université est concernée.
SECTION VI – DU CENTRE MEDICO-SOCIAL
Article 103 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Centre, Docteur en Médecine, le
Centre Médico-social est chargé, en rapport avec les instances compétentes de la santé
publique, de la santé et de l'action sociale en faveur des étudiants, du personnel
enseignant et non enseignant ainsi que des problèmes d'hygiène et d'assainissement du
campus. Il dresse, à l'attention du Recteur de l'Université, un rapport semestriel sur tous
les problèmes relevant de son domaine.
2°) Il comprend deux Services :
- le Service de Santé ;
- le Service de l'action Sociale.
Article 104 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, Docteur en Médecine,
éventuellement assisté d'un Adjoint, le Service de Santé est chargé de toutes les
questions relatives à la santé en milieu universitaire, à la tenue d'un fichier médical et, en
rapport avec les services compétents de la ville, aux problèmes de l'environnement et de
la salubrité du campus. À cet effet, il assure les visites médicales systématiques aux
étudiants et aux personnels de service. Il prodigue les soins de santé primaires. Il tient
les statistiques.
Article 105 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Action Sociale est chargé de toutes les actions propres à assurer
l'intégration et le plein épanouissement de toutes les catégories d'étudiants et de
personnel au sein de l'Institution.
CHAPITRE IV - DE l'AGENCE COMPTABLE ET DE LA COMMISSION FINANCIERE
Article 106 : Il est institué auprès de l'Université, une Agence Comptable, et une
Commission Financière dont le fonctionnement est défini par des textes particuliers.
CHAPITRE V – DES ETABLISSEMENTS
Article 107 : L'Université de Ngaoundéré comprend les Établissements suivants :

1224
a) Les Facultés :
- La Faculté des Lettres et Sciences Humaines ;
- La Faculté des Sciences Juridiques et Politiques ;
- La Faculté des Sciences Économiques et de Gestion ;
- La Faculté des Sciences ;
- La Faculté des Sciences de l'Éducation.
b) Les Grandes Écoles :
- L'École Nationale Supérieure des Sciences Agro-Industrielles (ENSAI) ;
- L'École de Géologie de d'Exploitation Minière (EGEM) ;
- L'École des Sciences et de Médecine Vétérinaire (ESMV) ;
- L'École de Génie Chimique et des Industries Minérales ;
- L'Institut Universitaire de Technologie (IUT).
D'autres Établissements peuvent être, en tant que besoin, créés par décret du Président
de la République.
SECTION I - DES FACULTES
Article 108 : Chaque Faculté est dotée d'une structure académique et d'une structure
administrative.
Article 109 :
- La structure académique de la Faculté comporte les Départements, les Centres
de recherche et les Laboratoires ;
- Le nombre, la nature des Départements de chaque Faculté sont fixés par arrêté
du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- Il en est également ainsi des Laboratoires et des Centres de Recherche pouvant
être rattachés à une Faculté.
Article 110 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Département, le Département anime,
coordonne et contrôle l'activité académique des Laboratoires. À ce titre, il est chargé de
l'élaboration, de l'exécution et du suivi des programmes d'enseignement et de recherche.
En outre, il assure la gestion académique des examens et autres évaluations des
connaissances.
Article 111 : Il est créé au sein de chaque Faculté une Commission Scientifique
Consultative. Les attributions, la composition et les modalités de fonctionnement de la
Commission Scientifique Consultative sont fixées par une décision du Recteur de
l'Université.
Article 112 : La structure administrative de la Faculté comporte :
- une assemblée de Faculté ;
- un Conseil de Faculté ;
- un doyen ;
- des Services Administratifs.
A – DE L'ASSEMBLEE DE FACULTE
Article 113 : l'Assemblée de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- le ou les Vices-Doyen (s) ;
- les Chefs de Départements ;
- les Enseignants ;
- les Président et Vice-président de l'Association des Étudiants.
Toutefois, les Représentants des Étudiants ne participent pas aux séances ou partie des
séances au cours desquelles sont convoquées des questions relatives aux membres du
Corps Enseignant ou à la sanction des études.

1225
Article 114 : L'Assemblée peut émettre les avis sur toutes matières intéressant la vie de
la Faculté. L'Assemblée se réunit en session ordinaire, deux fois par an. Elle peut se
réunir en session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié des membres.
Article 115: Le Conseil de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- les Chefs de Départements ;
- les Professeurs, les Maîtres de Conférences ;
- deux Représentants des chargés de Cours et deux Représentants des Assistants
élus pour trois (3) ans renouvelables par leurs pairs.
Article 116 : 1°) Le Conseil donne son avis préalable au recrutement, à la promotion et à
l'avancement des membres du Corps Enseignant de la Faculté.
2°) Le Conseil est consulté ou émet des avis en ce qui concerne :
- les problèmes de la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumises par le Recteur, le Doyen ou l'un des
membres ;
- les créations d'enseignements, de Départements, des Laboratoires et des
Centres Spécialisés d'Enseignement et de Recherche ;
- le régime, l'organisation et le programme des études.
3°) Le Conseil examine le projet de budget de la Faculté préparé par le
Doyen.
4°) Le Conseil peut émettre des avis sur toutes matières relatives à la vie
et aux intérêts de la Faculté.
5°) Le Conseil connaît des infractions disciplinaires commises par les
étudiants ; dans ce cas, il siège dans la composition suivante :
- le Doyen ;
- le Vice-Doyen ou un Vice-Doyen désigné par le Doyen ;
- trois Professeurs de rang magistral choisis par leurs pairs et les deux
Représentants des Étudiants à l'Assemblée de Faculté.
6°) Le Conseil se réunit en session ordinaire deux fois par an. Il peut se
réunir en session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié de ses membres
B – DU DOYEN
Article 117 : Chaque Faculté est placée sous l'autorité d'un Doyen, nommé par décret.
Le Doyen relève hiérarchiquement du Recteur de l'Université. Il est assisté d'un ou de
plusieurs Vice-Doyens.
Article 118 : 1°) Le Doyen est chargé de la direction et de la coordination de l'ensemble
des Services de la Faculté et la représentation de celle-ci auprès du Recteur. À cet effet
- il en assure la police générale ;
- il représente le Corps Enseignant de la Faculté en toutes circonstances ;
- il convoque et préside le Conseil et l'Assemblée de Faculté ;
- il est ordonnateur délégué du budget.
2°) Relèvent du Doyen :
- les Équipements et la maintenance ;
- la Bibliothèque de la Faculté ;
- la Cellule Informatique ;
- la Coopération Universitaire ;
- le Centre de Reproduction.
C – DES SERVICES ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS DE LA FACULTE
Article 119 : Chaque Faculté comprend :
- une Division Administrative et Financière ;

1226
- une Division des Affaires Académiques, de la Scolarité et de la Recherche.
A – DE LA DIVISION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
Article 120 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division Administrative et
Financière assure le fonctionnement administratif et financier ainsi que la gestion des
activités culturelles de la Faculté. À cet effet :
- elle veille à la bonne gestion administrative de tous les personnels, à la
préparation et à l'exécution du budget de la Faculté ;
- elle assure les conditions matérielles permettant le meilleur développement
culturel et sportif des étudiants, enseignants ainsi que des personnels
administratifs de la Faculté.
Article 121 : Le Chef de Division des Affaires Administratives et Financières assure le
secrétariat du Conseil de Faculté et de l'Assemblée de la Faculté. Sont directement
rattachés à la Division Administrative et Financière :
- le Bureau du Courrier ;
- le Bureau de la Traduction ;
- les Archives de la Faculté.
Article 122 : La Division Administrative et Financière comprend :
- le Service de l'Administration Générale et du Personnel ;
- le Service Financier ;
- le Service de la Maintenance et du Matériel.
Article 123 : Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Administration Générale et du Personnel est chargé :
- de toutes les questions administratives liées au recrutement et à la carrière des
enseignants ;
- de la gestion, du perfectionnement, du contentieux et de la discipline du
personnel non enseignant;
- de toutes les questions liées aux activités d'éducation physique et aux
compétitions sportives ;
- de la promotion de la vie extra pédagogique au sein de la Faculté.
Il comprend trois bureaux :
- le Bureau du Personnel Enseignant ;
- le Bureau du Personnel non Enseignant ;
- le Bureau de l'Animation Culturelle, des Activités d'Éducation Physique et des
Sports.
Article 124 : Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service Financier est chargé de la préparation et de l'exécution du budget de
la Faculté. À ce titre, il confectionne les documents financiers relatifs à la préparation du
budget, tient à jour le fichier des engagements, les fiches de crédits et les organes de
comptabilité de la Faculté. Il comprend :
- le Bureau du Budget :
- le Bureau du Contrôle des Recettes et de la Comptabilité-Matières.
B - DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADEMIQUES, DE LA SCOLARITE ET DE LA
RECHERCHE
Article 125 : Placé sous l'autorité d'un Vice-Doyen, la Division des Affaires Académiques
et de la Recherche est responsable :
- de la coordination des activités des Départements relevant de son autorité ;
- de l'exécution des programmes d'enseignement ;
- de la régularité et de la ponctualité des prestations pédagogiques ; de la gestion
académique des étudiants ;
1227
- des statistiques. Elle comporte :
- le Service de la Scolarité et des Statistiques ;
- le Service des Diplômes, des Programmes d'Enseignements et de Recherche.
Article 126 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Scolarité et des Statistiques est chargé :
- de l'accueil et de l'information des personnes intéressées par les filières de
formation;
- de l'enregistrement des candidats ;
- de la tenue des dossiers des étudiants inscrits à la Faculté ; des archives des
inscriptions et de la scolarité ; - des emplois du temps ;
- du contrôle de la régularité des enseignants et de l'assiduité des étudiants ;
- de l'application des textes en matière d'inscription dans la Faculté ; de la tenue et
de la sécurité des registres d'inscription ;
- de l'établissement des documents attestant de la qualité d'étudiant ou d'ancien
étudiant ;
- d'un transfert en tant que de besoin du dossier d'étudiants de la Faculté vers un
autre Établissement d'Enseignement Supérieur du Cameroun ou d'ailleurs ;
- de l'élaboration et de la diffusion de l'information statistique de la Faculté ;
Il comprend :
- le Bureau d'Accueil, d'Information et d'Orientation ;
- le Bureau des Inscriptions, des Transferts et des Statistiques.
Article 127 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Diplômes, des programmes d'enseignement et de recherche est
chargé de toutes les opérations relatives aux diplômes, à la mise en forme des
programmes d'enseignement élaborés dans les Départements, du suivi de l'exécution
des programmes de recherche, de la valorisation, de la publication et de la diffusion des
productions scientifiques de la Faculté, ainsi que de l'acquisition des matériels et des
productions scientifiques.
Article 128 : Des bureaux dépendant des Services des Divisions des Affaires
Académiques et de la Recherche ainsi que de la Scolarité sont créés par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, en fonction des besoins et des problèmes
particuliers de chaque Faculté.
SECTION II - DES AUTRES ETABLISSEMENTS
Article 129 : L'organisation des Grandes Écoles de l'Université est fixée par des textes
particuliers. Le Recteur est membre de droit de leurs Conseils de Direction.
SECTION III - DE L’ORGANISATION DES CYCLES D’ETUDES
Article 130 : L'organisation des Cycles d'Études dans les Facultés et les Grandes Écoles
est régie par des textes particuliers.

CHAPITRE VI – DES CENTRES SPECIALISES


Article131 : La Bibliothèque Universitaire, la Librairie Universitaire sont des Centres
Spécialisés de l'Université. Leur organisation et les modalités de leur fonctionnement
sont déterminées par les textes particuliers. D'autres Établissements et Centres
Spécialisés peuvent être créés en tant que de besoin par décret.
TITRE V – DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 132 : 1°) L'Université est ouverte aux étudiants maîtrisant la langue française et
anglaise et remplissant les conditions académiques requises telles que définies par la
réglementation en vigueur.

1228
2°) L'admission à l'Université est subordonnée au versement des droits
universitaires dont le taux est fixé par les textes particuliers.
3°) Le nombre de places disponibles à l'Université est fixé chaque année
par le Ministre de tutelle sur proposition du Recteur de l'Université.
Article 133 : 1°) L'année universitaire est repartie en deux Semestres, chacun
sanctionné par un examen avec codage des Unités de Valeurs (UV), Modules ou Crédits.
2°) Un arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur fixe
chaque année les dates de commencement et de fin des activités de l'Université.
3°) Le personnel non enseignant de l'Université bénéficie, en plus des
jours fériés légaux, de quatre (4) jours de congés placés à la fin du premier ou du
deuxième semestre. Ces jours de congés sont déterminés par décision du Recteur de
l'Université.
4°) Les enseignements sont regroupés en Crédits, Modules ou Unités de
Valeur.
Article 134 : 1°) Le Vice-Recteur et le Secrétaire Général de l'Université ont rang et
prérogatives de Secrétaire Général de l'Administration Centrale.
2°) Les Chefs des Établissements, le Conseiller Technique et les
Directeurs des Services Centraux de l'Université ont rang et prérogatives de Directeur de
l'Administration Centrale.
3°) Les Adjoints aux Chefs d'Établissements, les Directeurs Adjoints des
Services Centraux et les Chefs de Division, du Chef de la Cellule Spéciale de Contrôle,
celui du Centre Médico Social de l'Université ont rang et prérogatives de Directeur de
l'Administration Centrale.
4°) Les Directeurs des Études, les Chefs de Départements ont rang et
prérogatives de Sous-Directeurs de l'Administration Centrale.
5°) Les Chefs de Service de l'Université, le Chef du Secrétariat particulier
du Recteur et les Intendants Principaux de l'Université ont rang et prérogatives de Chef
de Service de l'Administration Centrale.
6°) Les adjoints au Chef de service et les Intendants des Services
Centraux de l'Université ont rang et prérogatives d'Adjoints aux Chefs de Service de
l'Administration Centrale;
7°) Les Chefs de Bureaux des Établissements et des Services Centraux
ont rang et prérogatives de Chefs de Bureaux de l'Administration Centrale.
Article 135 :1°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeur de
l'Administration Centrale sont nommés par décret du Président de la République.
2°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeurs-Adjoints et
de Sous-directeurs de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur.
3°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Chefs de service et
de Chefs de Service Adjoints de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
4°) Les autres Responsables de l'Université sont nommés par décision
du Recteur de l'Université.
Article 136 : Les Directions, Divisions, Services et Bureaux prévus au présent décret
sont progressivement mis en place en fonction des besoins et compte tenu des moyens
disponibles.

1229
Article 137 : Les modalités de dévolution des biens meubles et immeubles de l'ancien
Centre Universitaire de Ngaoundéré à la nouvelle Université de Ngaoundéré feront l'objet
de textes particuliers.
Article 138 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur et le Ministre des Finances sont,
chacun en ce qui le concerne, chargés de l'exécution du présent décret, qui sera
enregistré, puis publié au Journal Officiel en Français et en Anglais.
Yaoundé le 19 janvier 1993

1230
Décret №92/074 du 13 avril 1992 portant transformation des Centres Universitaires
de Buea et de Ngaoundéré en Universités

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution;
Vu le décret n°887l487 du 7 octobre 1998 portant réorganisation des Centres
Universitaires et fixant les dispositions communes applicables à toutes les Institutions
Universitaires.
DÉCRÈTE:
Article 1er: Les Centres Universitaires de Buea et de Ngaoundéré sont transformés en
deux nouvelles Universités autonomes dénommées:
- Université de Buea ;
- Université de Ngaoundéré.
Article 2 : (1) Le patrimoine du Centre Universitaire de Buea est transféré à l'Université
de Buea.
(2) le Patrimoine du Centre Universitaire de Ngaoundéré est transféré à
l'Université de Ngaoundéré.
Article 3: L'organisation et le fonctionnement de ces nouvelles Universités sont fixés par
des textes particuliers.
Article 4 : Le présent décret sera enregistré puis publié au Journal Officiel en français et
en anglais.
Yaoundé, le 13 avril 1992

1231
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Décret № 95/061 du 3 avril 1995 portant organisation de l'École Nationale


Supérieure des Sciences Agro-Industrielles de l'Université de Ngaoundéré

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le Décret n° 92/74 du 13 avril 1992 transformant les Centres Universitaires de
Buéa et de Ngaoundéré en Universités ;
Vu le Décret n° 92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du
gouvernement et ses divers modificatifs ;
Vu le Décret n° 93/028 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'université de Ngaoundéré ;
Vu l'avis du Conseil d'administration de l'Université de Ngaoundéré, en sa
session du 14 décembre 1994 ;
Sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
DÉCRÈTE :
Article premier.- Le présent Décret porte organisation de l'École Nationale Supérieure
des Sciences Agro-industrielles, en abrégé «ENSAI», ci-après désignée «l'École».
Article 2.- (1) L'ENSAI est un établissement de l'Université de Ngaoundéré.
(2) Elle a pour missions:
- la formation des ingénieurs de haut niveau dans les techniques industrielles,
notamment les procédés, la maintenance industrielle et la productique ;
- la spécialisation des ingénieurs en industries agro-alimentaires ;
- la formation doctorale en génie des procédés et en sciences
alimentaires/nutrition;
- l'appui au développement, en particulier sous forme de service de consultant ;
- la promotion de la recherche dans les techniques industrielles et les industries
agro-alimentaires ;
- le recyclage et le perfectionnement des cadres.
Article 3. Dans le cadre de ses missions, l'ENSAI:
- entretien des relations étroites avec les milieux socioprofessionnels. À cet effet,
elle peut créer des commissions mixtes pour promouvoir de telles relations et
permettre son insertion dans le milieu socioprofessionnel ;
- peut conclure des accords de coopération avec des institutions nationales ou
étrangères, conformément aux lois et règlements en vigueur.
TITRE II : DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 4 : L'ENSAI est administrée par les organes suivants :
- un Conseil de direction ;
- une Direction ;
- un Conseil de l'École ;
- une Assemblée de l'École.
CHAPITRE PREMIÈRE : DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 5.- (1) Le Conseil de direction est l'organe principal de l'École. (2) Il est
notamment consulté sur toute question qui touche à la vie de l'École et est chargé

1232
d'étudier de promouvoir toute action susceptible de contribuer à l'accomplissent des
missions de l'École. À ce titre :
a) Il émet un avis sur :
- le règlement intérieur relatif aux élèves, conformément aux règlements généraux
de l'Enseignement supérieur ;
- la création des enseignements ;
- le régime, l'organisation, les programmes et l'évaluation des études ;
- la délivrance des diplômes ;
- les problèmes de recherche et d'équipement ;
- les besoins en recrutement, b) Il examine :
- le projet de budget de l'École ;
- le programme d'action et les rapports d'activités ;
- toute question intéressant l'École et soumise par l'un de ses membres.
Article 6 : (1) Le Conseil de direction de l'École est composé ainsi qu'il suit :
Président : Le recteur de l'Université de Ngaoundéré ;
Vice-Président : un des Vice-Recteurs de l'Université de Ngaoundéré ;
Membres :
- le directeur de la formation et de l'orientation de l'Enseignement supérieur au
Ministère chargé de l'Enseignement supérieur ;
- un représentant du Ministère chargé de l'Industrie ;
- un représentant du Ministère chargé de la Recherche scientifique et technique ;
- un représentant du Ministère chargé de la Santé ;
- un représentant du Ministère chargé de l'Agriculture ;
- un représentant du Ministère chargé des Mines, de l'Eau et de l'Énergie ;
- un représentant du Ministère chargé de l'Élevage, des Pêches et des Industries
Animales ;
- des représentants du corps enseignant de l'École élus par leurs pairs pour une
durée de trois (3) ans renouvelable une fois, à raison d'un enseignant par grade ;
- deux (2) représentants des milieux socioprofessionnels élus par leurs pairs pour
une durée de trois (3) ans renouvelable une fois ;
- un représentant de l'association des étudiants de l'École élu par ses camarades.
(2) Les représentants des administrations et des organismes socio-pro-
fessionnels doivent être des personnalités ayant une qualification reconnue dans les
domaines de formation dispensée par l'École.
(3) La désignation des représentants des milieux socioprofessionnels est
constatée par décision du ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
(4) Le président du conseil de di- rection peut inviter toute personne à prendre
part, à titre consultatif, aux travaux dudit conseil, en raison de ses compétences sur les
points inscrits à l'ordre du jour.
(5)Le secrétariat du Conseil de direction est assuré par la direction de l'École.
Article 7.- (1) Le Conseil de direction se réunit en session ordinaire une fois par an, et en
session extraordinaire chaque fois que cela est nécessaire, sur convocation de son
Président.
(2) Il ne peut valablement délibérer que si les deux tiers (2/3) au moins de
ses membres sont présents.
(3) Ses décisions sont prises à la majorité simple des membres présents. En
cas de partage des voix, celle du Président est prépondérante.
Article8 : (1) Les fonctions de membre du Conseil de direction sont gratuites.
1233
(2) Toutefois l'École prend en charge les frais de participation de ses membres
aux sessions, suivant des modalités arrêtées par le Conseil d'administration de
l'Université de Ngaoundéré.
CHAPITRE II : DE LA DIRECTION
Article 9.- (1) Sous l'autorité du recteur de l'Université de Ngaoundéré, la direction de
l'École est assurée par un directeur nommé parmi les membres du corps de
l'Enseignement Supérieur et, autant que possible, parmi ceux de rang magistral.
(2) Le directeur a rang et prérogatives de directeur de l'administration
centrale.
Article 10.- (1) Le directeur est chargé de la direction et de la coordination de l'ensemble
desservices de l’Ecole. À ce titre, il assure :
- la police générale de l'ENSAI ;
- la représentation de l'École ;
- la préparation des assises et l'exécution des délibérations du Conseil de
direction;
- la présentation du programme d'action et du rapport d'activités ;
- le suivi des activités académiques, de coopération et de recherche ;
- le suivi de l'exécution des programmes d'enseignement, de la formation continue
et des stages ;
- la gestion des enseignants et la discipline des élèves ;
- la coordination, sur le plan pédagogique, des activités scientifiques et
académiques entre le corps enseignant de l'École et celui des autres
établissements de l'Université de Ngaoundéré ;
- la préparation du budget de l'École.
(2) Il est ordonnateur délégué du budget de l'École.
Article 11.- La direction de l'École comprend :
- la division des affaires académiques, de la coopération, de la recherche etde la
scolarité ;
- la division des affaires générales ;
- les départements.
SECTION I : DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADÉMIQUES, DE LA
COOPÉRATION, DE LA RECHERCHE ET DE LA SCOLARITÉ
Article 12.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de division, la division des affaires
académiques, de la coopération, de la recherche et de la scolarité est chargée :
- de la coordination et de l'animation des activités pédagogiques ;
- du suivi des activités de recherche et de la coopération. À ce titre, elle assure :
- l'exécution des programmes des enseignements, de la formation continue et des
stages ;
- la gestion des enseignants ;
- la discipline des élèves ;
- la supervision des opérations de scolarité ;
- la coordination, sur le plan pédagogique, des activités scientifiques et
académiques entre le corps enseignant de l'École et celui des autres
établissements de l'Université de Ngaoundéré ;
- la rédaction du rapport d'activités de recherche ;
- les relations avec les milieux socioprofessionnels ;
- la coopération nationale et internationale.
(2) Elle comprend :

1234
- le service de la scolarité et des statistiques ;
- le service de la recherche, de l'appui au développement et de la coopération ;
- le service des stages et de la formation continue.
Article 13.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la scolarité et des
statistiques est chargé :
- de l'accueil et de l'information des personnes intéressées par les filières de
formation de l'École ;
- de la tenue des dossiers des élèves inscrits à l'École ;
- des archives des inscriptions et de la scolarité ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d'inscription ;
- de la tenue des fichiers des attestations de réussite et de diplômes ;
- de l'élaboration et de la diffusion des informations statistiques de l'École.
(2) Il comprend :
- le bureau d'accueil, d'information et d'orientation ;
- le bureau des inscriptions, des statistiques et du fichier scolaire.
Article 14.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la Recherche, de
l'appui au développement et de la coopération est chargé :
- des problèmes relatifs à la recherche institutionnelle ou contractuelle ;
- de la préparation des projets de convention de coopération de recherche et de
formation ;
- du suivi des activités de coopération ;
- de la rédaction du rapport d'activités de recherche de l'École.
(2) Il comprend :
- le bureau de la recherche et de l'appui au développement ;
- le bureau de la coopération.
Article 15.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service des stages et de la
formation continue est chargé :
- de l'organisation, de l'animation et du suivi des activités de stage, et des
enseignements relatifs à la spécialisation en industries agricoles et alimentaires
des ingénieurs ;
- des relations avec les entreprises et les milieux socio-professionnels ;
- de la programmation des enseignements au titre de la formation continue, pour
laquelle il bénéficie de l'appui des départements.
(2) Il comprend:
- le bureau de la formation continue ;
- le bureau des stages et des relations avec les milieux socio-professionnels ;
- le bureau du suivi des anciens élèves.
SECTION II : DE LA DIVISION DES AFFAIRES GÉNÉRALES
Article 16.- (1) Placée sous l'autorité d'un chef de division, la division des affaires
générales est chargée :
- de l'instruction des affaires administratives et financières ;
- de l'exécution des décisions prises par le directeur en matière administrative ;
- de la gestion du personnel administratif et technique d'appui ;
- du courrier et de la comptabilité-matières.
(2) Elle comprend:
- le service des affaires administratives et financières ;
- le service de la maintenance, de l'impression et de la diffusion ;

1235
- le bureau du courrier et des archives ;
- le bureau des activités culturelles et sportives.
Article 17.- (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service des affaires
administratives et financières est chargé :
- de la gestion du personnel ;
- de la collecte et de l'exploitation de toutes les informations relatives à la
préparation et à l'exécution du budget, ainsi qu'à la solde ;
- de la comptabilité-matières.
(2) Il comprend :
- le bureau du personnel ;
- le bureau du budget ;
- le bureau de la solde ;
- le bureau de la comptabilité- matières.
Article 18 : (1) Placé sous l'autorité d'un chef de service, le service de la maintenance,
de l'impression et de la diffusion est chargé :
- de la bonne tenue des espaces extérieurs, des bâtiments, des installations
sanitaires, électriques et frigorifiques, ainsi que tout équipement de l'École;
- de la reproduction des documents.
(2) Il comprend:
- le bureau de la maintenance ;
- le bureau de l'impression et de la diffusion.
SECTION III : DES DÉPARTEMENTS
Article 19.- (1) Le département est une unité pédagogique et de recherche regroupant
l'ensemble des enseignements et des activités de recherche d'une spécialité donnée. À
ce titre; il :
- anime, coordonne et contrôle les activités académiques ;
- est chargé de l'élaboration, de l'exécution et du suivi des programmes
d'enseignement et de recherche.
(2) Il peut comprendre des laboratoires ou des unités de recherche dont
l'organisation et des modalités de fonctionnement sont fixées par décision du recteur.
Article 20.- (1) L'ENSAI comprend des départements dans les domaines suivants:
a) chimie appliquée ;
b) génie électrique, énergétique et automatique ;
c) génie mécanique ;
d) génie des procédés et d'ingénierie ;
e) mathématiques et informatique ;
f) sciences alimentaires et nutrition.
(2) D'autres départements peuvent être créés, en tant que de besoin, par
arrêté du ministre chargé de l'Enseignement supérieur, sur proposition du recteur et
après avis du Conseil de direction.
Article 21.- Chaque département est dirigé par un chef de département et comprend une
assemblée de département.
Article 22.- (1) Le chef de département est élu par le corps enseignant permanent du
département pour une période de trois (3) ans renouvelable, parmi les enseignants de
rang magistral ou, à défaut, parmi les chargés de cours assurant un service complet dans
ce département.

1236
(2) il dirige et gère le département sur les plans académique et
administratif.
À ce titre, il :
- préside l'assemblée du département ;
- suit l'utilisation des crédits délégués au département ;
- coordonne la gestion des moyens et locaux attribués au département ;
- anime et supervise les activités d'enseignement, et de recherche des
enseignants relevant du département ;
- veille au choix des encadreurs des projets et des directeurs de mémoire et de
thèse des étudiants inscrits dans les diverses options relevant du département ;
- veille aux évaluations des étudiants dans les matières relevant du département ;
- propose les recrutements, les avancements et les promotions des enseignants
permanents du département, après avis de l'assemblée du département ;
- prend, le cas échéant, des mesures conservatoires en cas de défaillance ou de
carence constatée d'un enseignant, et adresse au directeur un compte-rendu y
relatif.
Article 23.- L'Assemblée de département émet un avis sur :
- la politique du département en matière de formation et de recherche ;
- la création des enseignements et des options de formation ;
- le recrutement, les avancements et les promotions des enseignants permanents
du département.
Article 24.- (1) L'assemblée de département comprend :
- tous les enseignants permanents du département ;
- deux (2) représentants des étudiants élus pour une durée d'un (1) an.
(2) Toutefois, à l'occasion de l'examen des questions individuelles relatives
au recrutement, à l'affectation et à la carrière des enseignants, l'assemblée de
département ne comprend que les enseignants ayant un grade au moins égal à celui du
cas examiné.
Article 25.- (1) l'assemblée de département se réunit au moins deux (2) fois par
semestre sur convocation de son président.
(2) Elle peut aussi être convoquée à la demande de la moitié de ses
membres sur un ordre du jour précis et notifié au moins quinze (15) jours à l'avance à
tous les membres.
(3)Le procès-verbal de chaque réunion de l'assemblée de département ' est
transmis dans les quinze (15) jours suivant la réunion au directeur de l'École.
Article 26.- (1) Le laboratoire ou l'unité de recherche est dirigé par un chef de laboratoire
ou un chef d'unité de recherche, selon le cas.
(2) Le chef de laboratoire ou le chef d'unité de recherche :
- détermine l'orientation de la recherche ;
- représente le laboratoire ou l'unité ;
- établit le rapport d'activités du laboratoire ou de l'unité de recherche qu'il transmet
au chef de département.
(4) Les modalités de désignation du Chef de laboratoire ou d'unité de recherche
sont celles applicables au chef de département.
CHAPITRE III : DU CONSEIL DE L'ÉCOLE
Article 27.- Le Conseil de l'École est saisi pour avis sur :

1237
- la création de nouveaux enseignements, des départements, des laboratoires et
des unités de recherche ;
- le régime, l'organisation et le programme des études ;
- les modalités de l'évaluation continue ;
- le recrutement, les avancements et les promotions des enseignants ;
- les questions relatives à la discipline des étudiants, conformément aux textes en
vigueur.
Article 28.- (1) Présidé par le directeur, le Conseil de l'École comprend les membres ci-
après :
- le chef de la division des affaires académiques, de la coopération, de la
recherche et de la scolarité ;
- les chefs de départements ;
- les chefs de laboratoires ou d'unités de recherche ;
- les professeurs ;
- les maîtres de conférences ;
- deux (2) représentants des chargés de cours, élus par leurs pairs, pour une
période de trois (3) ans renouvelable deux (2) fois ;
- deux (2) représentants des assistants élus par leurs pairs, pour une période de
trois (3) ans renouvelable deux (2) fois.
Article 22.- (1) Le chef de département est élu par le corps enseignant permanent du
département pour une période de trois (3) ans renouvelable, parmi les enseignants de
rang magistral ou, à défaut, parmi les chargés de cours assurant un service complet dans
ce département.
(2) Il dirige et gère le département sur les plans académique et administratif.
À ce titre, il :
- préside l'assemblée du département ;
- suit l'utilisation des crédits délégués au département ;
- coordonne la gestion des moyens et locaux attribués au département ;
- anime et supervise les activités d'enseignement et de recherche des enseignants
relevant du département ;
- veille au choix des encadreurs des projets et des directeurs de mémoire et de
thèse des étudiants inscrits dans les diverses options relevant du département ;
- veille aux évaluations des étudiants dans les matières relevant du département ;
- propose les recrutements, les avancements et les promotions des enseignants
permanents du département, après avis de l'assemblée du département ;
- prend, le cas échéant, des mesures conservatoires en cas de défaillance ou de
carence constatée d'un enseignant, et adresse au directeur un compte-rendu y
relatif.
Article 23.- L'Assemblée de département émet un avis sur :
- la politique du département en matière de formation et de recherche ;
- la création des enseignements et des options de formation ;
- le recrutement, les avancements et les promotions des enseignants permanents
du département.
Article 24.- (1) L'assemblée de département comprend :
- tous les enseignants permanents du département ;
- deux (2) représentants des étudiants élus pour une durée d'un (1) an.
(2) Toutefois, à l'occasion de l'examen des questions individuelles relatives au
recrutement, à l'affectation et à la carrière des enseignants, l'assemblée de département
ne comprend que les enseignants ayant un grade au moins égal à celui du cas examiné.
1238
Article 25.- (1) l'assemblée de département se réunit au moins deux (2) fois par
semestre sur convocation de son président.
(2) Elle peut aussi être convoquée à la demande de la moitié de ses
membres sur un ordre du jour précis et notifié au moins quinze (15) jours à l'avance à
tous les membres.
(3) Le procès-verbal de chaque réunion de l'assemblée de département est
transmis dans les quinze (15) jours suivant la réunion au directeur de l'École.
Article 26.- (1.) Le laboratoire ou l'unité de recherche est dirigé par un chef de laboratoire
ou un chef d'unité de recherche, selon le cas
(2) Le chef de laboratoire ou le chef d'unité de recherche :
- détermine l'orientation de la recherche ;
- représente le laboratoire ou l'unité ;
- établit le rapport d'activités du laboratoire ou de l'unité de recherche qu'il transmet
au chef de département.
(3)Les modalités de désignation du Chef de laboratoire ou d'unité de recherche sont
celles applicables au chef de département.
CHAPITRE III : DU CONSEIL DE L'ÉCOLE
Article 27.- Le Conseil de l'École est saisi pour avis sur :
- la création de nouveaux enseignements, des départements, des laboratoires et
des unités de recherche ;
- le régime, l'organisation et le programme des études ;
- les modalités de l'évaluation continue ;
- le recrutement, les avancements et les promotions des enseignants ;
- les questions relatives à la discipline des étudiants, conformément aux textes en
vigueur.
Article 28.- (1) Présidé par le directeur, le Conseil de l'École comprend les membres ci-
après :
- le chef de la division des affaires académiques, de la coopération, de la
recherche et de la scolarité ;
- les chefs de départements ;
- les chefs de laboratoires ou d'unités de recherche ;
- les professeurs ;
- les maîtres de conférences ;
- deux (2) représentants des chargés de cours, élus par leurs pairs, pour une
période de trois (3) ans renouvelable deux (2) fois ;
- deux (2) représentants des assistants élus par leurs pairs, pour une période de
trois (3) ans renouvelable deux (2) fois.
(2) Le secrétariat du Conseil de l'École est assuré par la division des affaires
académiques, de la coopération, de la recherche et de la scolarité.
Article 29.- (1) Le Conseil de l'École se réunit au moins deux (2) fois par semestre et, en
tant que de besoin, sur convocation de son président.
(2) Les fonctions de membre du Conseil de l'École sont gratuites.
CHAPITRE IV : DE L'ASSEMBLÉE DE L'ÉCOLE
Article 30.- (1) Présidée par le directeur, l'assemblée de l'École comprend les membres
suivants :
- tous les enseignants permanents ;

1239
- deux (2) représentants de l'association des étudiants qui ont voix délibérative,
sauf lorsque les travaux ont trait au corps enseignant et à la sanction des études.
(2) Le président de l'assemblée de l'École peut inviter toute personne à
prendre part, avec voix consultative, aux travaux de l'assemblée, en raison de sa
compétence sur les questions inscrites à l'ordre du jour.
Article 31.- (1) L'assemblée de l’école émet des avis sur toutes les questions intéressant
la vie de l'École.
(2) Elle se réunit une fois par semestre et chaque fois que cela est jugé
nécessaire, sur convocation de son Président.
(3) Son secrétariat est assuré par le chef de la division des affaires
générales.
TITRE III : DU RÉGIME ET DE L'ORGANISATION DES ÉTUDES
Article 32.- Les études à l'École sont assurées dans le cadre :
- des cycles de formation ;
- d'une section des stages et de la formation continue
CHAPITRE I : DES CYCLES DE FORMATION
Article 33.- (1) L'École comprend deux (2) cycles de formation :
- le cycle de formation des ingénieurs ;
- le cycle des formations doctorales et des spécialisations.
(2) Chaque cycle de formation est coordonné par un Chef de département
désigné par le Recteur sur proposition du Directeur.
Article 34.- (1) Les études dans le cycle de formation des ingénieurs sont sanctionnées
par les diplômes ou, le cas échéant, les attestations suivantes :
a)diplôme d'ingénieur en industries agricoles et alimentaires ;
b) diplôme d'ingénieur en maintenance industrielle/productique.
(2) La durée des études dans le cycle de formation des ingénieurs est de
trois (3) ans, équivalent à trente-six (36) mois.
(3) La nature et le nombre d'options sont déterminés par arrêté du Ministre
chargé de l'Enseignement supérieur.
(4) L'organisation, le programme et le système d'évaluation des
enseignements dans le cycle de formation des ingénieurs sont fixés par arrêté du
ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 35.- (1) Les études dans le cycle des formations doctorales et des spécialisations
sont sanctionnées de la manière suivante :
a) diplôme d'études approfondies (D.E.A) en génie des procédés et en
sciences alimentaires/nutrition
b) doctorat en sciences de l'ingénieur, option génie des procédés ;
c) doctorat en sciences, option sciences alimentaires/nutrition ;
d) diplôme d'ingénieur agronome spécialisé en industries agricoles ou
alimentaires.
(2) La durée des études dans ce cycle des formations doctorales et des
spécialisations est fixée de la manière suivante :
a) douze (12) mois au moins et quinze (15) mois au plus à plein temps, pour
l'obtention du diplôme d'études approfondies ;

1240
b) trente-six (36) mois au moins et soixante (60) mois au plus à plein temps,
pour l'obtention du diplôme de doctorat ;
c) douze (12) mois au moins et quinze (15) mois au plus à plein temps, pour
les spécialisations ;
(3) L'ouverture et l'organisation du cycle des formations doctorales et des
spécialisations, ainsi que le programme des études sont fixés par arrêté du ministre
chargé de l'Enseignement supérieur.
CHAPITRE II : DE LA SECTION DES STAGES ET DE LA FORMATION CONTINUE
Article 36.- (1) La section des stages et de la formation continue a pour objectifs :
- le recyclage et le perfectionnement des cadres dans les techniques industrielles
et les industries agro-alimentaires ;
- l'organisation des actions de formation technique et professionnelle
(2) Elle est coordonnée par un Chef de département désigné par le Recteur
sur proposition du directeur.
CHAPITRE III: DE L'ADMISSION DES ÉTUDIANTS
Article 37- (1) L'admission dans le cycle de formation des ingénieurs se fait :
a) par voie de concours sur épreuves écrites et après présélection des dossiers, ouvert
aux personnes de nationalité .camerounaise et à celles de nationalité étrangère résidant
au Cameroun, et titulaires d'un des diplômes suivants, ou de tout autre diplôme reconnu
équivalent, dans un domaine de formation dispensé par l’École :
- diplôme universitaire de technologie ;
- diplôme d'Ingénieur de travaux ;
- licence ès sciences ;
b) sur titre et dans la limite des places disponibles, aux ressortissants des pays étrangers
résidant hors du Cameroun et remplissant les conditions de diplôme prévu au a) ci-
dessus.
(2)Les candidats doivent être reconnus médicalement et physiquement aptes à
poursuivre les études supérieures.
(3) Le nombre de places au concours est fixé par décision du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur
Article 38.-(1) Elle est ouverte aux candidats de nationalité camerounaise et à ceux de
nationalité étrangère résidant au Cameroun, et remplissant les conditions suivantes :
a) pour l'admission en vue du diplôme d'études approfondies, le candidat doit être titulaire
d'un diplôme obtenu après au moins quatre (4) années d'études universitaires dans un
domaine de formation dispensée à l'École ;
b) pour l'admission en vue du doctorat, le candidat doit être titulaire d'un diplôme d'études
approfondies ou de tout autre diplôme admis en équivalence, dans l'une des spécialités
dispensées à l'École.
(2) Les candidats de nationalité étrangère ne résidant pas au Cameroun
peuvent être dispensés de l'obligation d'un entretien avec le jury.
Article 39.- L'admission pour une formation en vue d'une spécialisation est ouverte aux
candidats de nationalité camerounaise et étrangère, après étude de dossier et entretien
éventuel, avec le jury, titulaires de l'un des diplômes suivants ou de tout autre titre
reconnu équivalent :
Article 45.- (1) Les chefs de division et les chefs de département ont rang et prérogatives
de sous-directeur de l'administration centrale

1241
(2) Les chefs de laboratoires ou d'unités de recherche et les chefs de
service ont rang et prérogatives de chef de service de l'administration centrale.
(3) Les chefs de bureau ont rang et prérogatives de chef de bureau de
l'administration centrale.
Article 46.- (1) Les responsables de l'École sont nommés conformément aux dispositions
de l'article 134 du Décret n° 93/028 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative
et académique de l'Université de Ngaoundéré.
(2) Toute élection d'un responsable est constatée par décision du Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 47.- Sans préjudice des dispositions de l'article 41 ci-dessus, les étudiants
actuellement en formation dans les divisions de l'École nationale supérieure des
industries agro-alimentaires du Cameroun achèvent leurs études sous le régime sous
lequel ils ont été admis, et selon les modalités fixées par le ministre chargé de
l'Enseignement supérieur.
Article 48.- Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
celles de l'arrêté n° 433/CAB/PR du 14 octobre 1982 portant création et organisation de
l'École nationale supérieure des industries agro-alimentaires du Cameroun.
Article 49.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis
inséré au Journal officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 3 avril 1995

1242
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Décret N° 2017/585 du 24 Novembre 2017 portant organisation administrative et


académique de l’Ecole de Génie Chimique et des Industries Minérales (EGCIM) de
l’Université de Ngaoundéré
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 92/074 du 13 avril 1992 transformant les Centres Universitaires de
Ngaoundéré et de Buéa en Universités ;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n° 93/028 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Ngaoundéré ;
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;
Vu le Décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement,
DECRETE
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 . – Le présent décret porte organisation administrative et académique de
er

l’Ecole de Génie Chimique et des Industries Minérales de l’Université de Ngaoundéré, en


abrégé et ci-après désignée « EGCIM».
Article 2. – L’EGCIM a pour missions :
- La formation initiale et continue ainsi que la recherche dans les domaines du
Génie Chimique et des Industries Minérales ;
- Le recyclage et le perfectionnement des professionnels dans les domaines
susvisés ;
- L’appui au développement en particulier sous forme de prestation de service et
de gestion du développement durable.
Article 3. – Dans le cadre de ses missions, l’EGCIM :
- Entretient des relations étroites avec les milieux socioprofessionnels ;
- Peut négocier des conventions et accords de coopération avec des Entreprises,
des Institutions et Organisations Nationales ou Etrangères, conformément aux
lois et règlements en vigueur au Cameroun.
TITRE II
DE L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 4. – L’EGCIM comprend les organes suivants :
- Un Conseil de Direction ;
- Une Direction ;
- Un Conseil d’Etablissement ;
- Une Assemblée Générale ;
- Des Départements.

1243
CHAPITRE I
DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 5. – (1). – Le Conseil de Direction est l’organe d’orientation de l’EGCIM.
(2). – Il est consulté sur toute question qui touche à la vie de l’EGIM et est
chargé d’étudier et de promouvoir toute action susceptible de contribuer à
l’accomplissement des missions de l’EGCIM.
A ce titre,
Il émet son avis sur :
- Le Règlement Intérieur relatif aux étudiants, conformément aux règlements
généraux de l’Enseignement Supérieur et, éventuellement, aux accords et
conventions conclus ;
- L’introduction des enseignements ;
- Le régime, l’organisation, les programmes et l’évaluation des études ;
- La délivrance des diplômes ;
- Les problèmes de recherche et d’équipement ;
- Les besoins en recrutement du personnel enseignant, du personnel d’appui ;
- Les programmes de coopération et de partenariat.
- Il examine et émet son avis sur :
- Le projet de budget de l’EGCIM ;
- Le programme d’action et les rapports d’activités ;
- Toute question intéressant l’EGCIM et soumise par l’un de ses membres.
Article 6. – (1). – Le Conseil de Direction de l’EGCIM est composé ainsi qu’il suit :
Président : Le Recteur de l’Université de Ngaoundéré ;
Vice-Président : Le Représentant du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur ;
Rapporteur : Le Directeur de l’EGCIM ;
Membres :
- Les Vice-Recteurs ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge des Mines, de l’Industrie et du
Développement Technologique ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge de la Recherche Scientifique et de
l’Innovation ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge de l’Economie, de la Planification et
de l’Aménagement du Territoire ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge de l’Emploi et de la Formation
Professionnelle ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge des Finances ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge de la Fonction Publique ;
- Un (01) Représentant des milieux socioprofessionnels par filière fonctionnelle au
sein de l’EGCIM.
(2). – Les Représentants des milieux socioprofessionnels, désignés par
décision du Recteur, sur proposition du Directeur de l’EGCIM, sont, des personnalités
ayant une qualification établie dans les domaines des formations dispensées à l’EGCIM.
(3). – Un arrêté du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur
constate la composition du Conseil.
(4). – Le Président du Conseil peut inviter toute autre personne, en raison
de ses compétences sur les points inscrits à l’ordre du jour, à participer aux travaux du
Conseil avec voix consultative.

1244
Article 7. – (1). – Le Conseil de Direction se réunit deux (02) fois par an en session
ordinaire sur convocation de son Président.
(2). – Toutefois, le Conseil de Direction peut tenir une session
extraordinaire à l’initiative de son Président ou à la demande de la moitié de ses
membres.
(3). – Il ne peut valablement délibérer que si les deux tiers (2/3) au moins
des membres sont présents.
(4). – Les décisions du Conseil se prennent à la majorité simple des
membres présents. En cas d’égalité des voix, celle du Président est prépondérante.
Article 8. – Les fonctions de membre du Conseil de Direction sont gratuites. Toutefois,
l’EGCIM prend en charge les frais de participation des membres aux différentes sessions
suivant les modalités arrêtées par le Conseil d’Administration de l’Université de
Ngaoundéré.
CHAPITRE II
DE LA DIRECTION
Article 9. – (1). – La Direction de l’EGCIM est assurée par un Directeur nommé par
décret du Président de la République, parmi les enseignants de rang magistral.
(2). – Le Directeur est assisté par un Directeur Adjoint, nommé par arrêté
du Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur. Il assure l’intérim en cas
d’empêchement ou d’absence du Directeur.
Article 10. – (1). – Le Directeur de l’EGCIM est chargé de :
- La supervision et de la coordination de l’ensemble des Services ;
- La représentation de l’Etablissement et des Enseignants ;
- La police générale de l’Etablissement ;
- La préparation des sessions et de l’exécution des délibérations du Conseil de
Direction ;
- La présentation du programme d’actions et du rapport d’activités ;
- La coopération, de la recherche et du suivi des activités académiques ;
- La formation continue, des stages et du suivi de l’exécution des programmes
d’enseignement, de la formation continue et de la formation en alternance
(stages professionnels et d’apprentissage) ;
- La gestion des enseignants et de la discipline des étudiants ;
- La préparation du budget de l’EGCIM.
(2). – Il est Ordonnateur Délégué du budget de l’Ecole.
Article 11. – (1). – La Direction de l’EGCIM comprend :
- La Division des Affaires Académiques, de la Recherche et de la Coopération ;
- La Division de la Scolarité, des Etudes et des Stages ;
- La Division de la Formation Continue et à Distance ;
- La Division des Affaires Administratives et Financières ;
- Le Centre de Recherche, d’Expérimentation et de Production ;
- Le Centre de Documentation ;
- La Cellule Informatique et des Systèmes d’Information.
(2). – Sont directement rattachés au Directeur :
- Le Centre de Recherche, d’Expérimentation et de Production ;
- Le Centre de Documentation ;
- La Cellule Informatique et des Systèmes d’Information.
Article 12. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Centre, le Centre de Recherche,
d’Expérimentation et de Production est chargé d’effectuer des travaux de recherche
1245
scientifique, d’expérimentation, de promotion, de conservation et de valorisation dans les
domaines de formation de l’EGCIM, est au service des personnes physique et morales
intéressées par ses prestations.
Article 13. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Centre, le Centre de Documentation est
chargé de la mise en œuvre de la politique documentaire, de la gestion et des
statistiques de la bibliothèque, de l’acquisition et de la gestion des ouvrages et
documents nécessaires à la recherche et à la formation.
Article 14. – Placée sous l’autorité d’un Chef de Cellule, la Cellule Informatique et des
Systèmes d’Information est chargée de :
- La gestion du parc informatique de l’Etablissement, des bases des données et du
génie logiciel ;
- La gestion des notes en collaboration avec les Chefs de Département ;
- L’élaboration et de la diffusion des informations statistiques ;
- La confection des attestations de réussite, des cartes d’étudiants, des cartes de
bibliothèque en liaison avec les Divisions et Services concernés.
SECTION I
DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADEMIQUES, DE LA RECHERCHE ET DE LA
COOPERATION.
Article 15. – (1). – Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division des Affaires
Académiques, de la Recherche et de la Coopération est chargée :
- De la coordination et de l’animation des activités pédagogiques ;
- Du suivi des activités de recherche et de la coopération nationale et
internationale ;
- Du suivi des activités pédagogiques et de recherche, des normes et de la
qualité ;
- Du suivi de la gestion de carrière des enseignants ;
- De la coordination, sur le plan pédagogique des activités scientifiques et
académiques ;
- De la rédaction du rapport d’activités de recherche ;
- Des relations avec les milieux socioprofessionnels.
(2). – Elle comprend :
- Le Service du Personnel Enseignant et des Activités Académiques ;
- Le Service de la Recherche, de la Coopération et des Activités Génératrice de
Revenus ;
- Le Service de la Qualité et des Normes.
Article 16. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service du Personnel
Enseignant et des Activités Académiques est chargé :
- Des questions administratives liées au recrutement des enseignants ;
- Du suivi de la carrière des enseignants ;
- De la mise en forme des programmes d’enseignement élaborés dans les
Départements ;
- De la programmation et du suivi des enseignements et des examens ;
- De l’organisation pratique de différentes sessions d’évaluations.
Article 17. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Recherche, de la
Coopération et des Activités Génératrices des Revenus est chargé :
- Du suivi de la recherche institutionnelle ou contractuelle ;
- De la proposition et du suivi d’activités productrices de ressources ;

1246
- De la préparation des projets de convention de coopération, de recherche et de
formation ;
- Du suivi des activités de coopération ;
- De la rédaction du rapport d’activités de recherche et de coopération de l’EGCIM.
Article 18. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Qualité et des
Normes est chargé de :
- L’assurance et de la qualité en matière d’enseignement ;
- La proposition et de l’application des normes d’évaluation des enseignements au
sein de l’EGCIM.
SECTION II
DE LA DIVISION DE LA SCOLARITE, DES ETUDES ET DES STAGES
Article 19. – (1). – Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division de la
Scolarité, des Etudes et des Stages est chargée :
- De la coordination et de l’animation des activités de la scolarité ;
- Du suivi de la discipline des étudiants ;
- De l’organisation des inscriptions académiques ;
- De la gestion du fichier des étudiants et des archives ;
- De la gestion et de la sécurisation des statistiques ;
- De la prospection des stages pédagogiques et du placement des étudiants.
(2). – Elle comprend :
- Le Service de la Scolarité, des Statistiques, des Diplômes et de la Certification ;
- Le Service des Stages et de l’Insertion professionnelle.
Article 20. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Scolarité, des
Statistiques, des Diplômes et de la Certification est chargé :
- De l’accueil et de l’information des personnes intéressées par les filières de
formation de l’EGCIM ;
- Du suivi des étudiants inscrits à l’EGCIM ;
- Des archives, des inscriptions et de la scolarité ;
- De la tenue et de la sécurité des registres d’inscription ;
- De la production, la diffusion et la conservation des données statistiques
concernant l’EGCIM ;
- De la formalisation et de la distribution des relevés de notes, des attestations de
réussite, des diplômes et des certificats ;
- Du classement et de la conservation des bordereaux et/ou procès-verbaux des
résultats des examens et concours ;
- De la préparation de tous les éléments relatifs à la diplomation.
Article 21. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service des Stages et de
l’Insertion Professionnelle est chargé de :
- La prospection des stages pédagogiques et du placement des étudiants ;
- L’organisation, l’animation et du suivi des activités de stage ;
- L’observation et du suivi de l’insertion professionnelle des diplômés.
SECTION III
DE LA DIVISION DE LA FORMATION CONTINUE ET A DISTANCE
Article 22. – (1). – Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division de la
Formation Continue et à Distance est chargée de la promotion, de la prospection, de la
programmation de la formation continue et de l’enseignement à distance et du télé-
enseignement.

1247
(2). – Elle comprend :
Le Service de la Formation Continue ;
- Le Service de la Formation à Distance.
Article 23. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Formation
Continue est chargé de la formation continue du personnel des secteurs public et privé.
Article 24. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Formation à
Distance est chargé de la mise en place et de l’organisation des enseignements à
distance et du télé-enseignement.
SECTION IV
DE LA DIVISION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
Article 25. – (1). –Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division des Affaires
Administratives et Financières assure le fonctionnement administratif et financier, ainsi
que la gestion des activités culturelles et sportives de l’EGCIM.
A cet effet, elle est chargée :
- De l’instruction des affaires administratives et financières ;
- De l’exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative et
financière ;
- De la gestion du personnel administratif et technique d’appui ;
- De la préparation, de l’exécution et du suivi du budget de l’EGCIM ;
- Du courrier et de la comptabilité-matières ;
- De l’animation culturelle et sportive.
(2). – Elle comprend :
- Le Service des Affaires Financières ;
- Le Service de la Maintenance et du Matériel ;
- Le Service de l’Administration Générale et du Personnel non Enseignant ;
- Le Servie de l’Animation sportive et culturelle.
Article 26. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service des Affaires
Financières est chargé de la préparation et de l’exécution du budget de l’EGCIM.
A ce titre, il assure :
- La collecte et l’exploitation de toutes les informations relatives à la préparation et
à l’exécution du budget ainsi qu’à la solde ;
- La tenue à jour du fichier des engagements, les fiches de crédits et des organes
de comptabilité-matières de l’EGCIM.
Article 27. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Maintenance et
du Matériel est chargé de :
- L’acquisition et de la maintenance du matériel ;
- Tous les problèmes relatifs à l’entretien des bâtiments, des jardins, des parkings,
des terrains de sport, des voies de communication et du garage, de l’impression
et de la diffusion.
Article 28. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de l’Administration
Générale et du Personnel non Enseignant est chargé de :
- L’accueil, du courrier et de la liaison ;
- La gestion des affaires administratives ;
- L’exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative ;
- Toutes les questions administratives liées au recrutement et à la carrière du
personnel non enseignant ;
- La gestion du recyclage et de la discipline du personnel non enseignant.

1248
Article 29. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de l’Animation
Sportive et Culturelle est chargé de :
- L’initiation et de l’organisation des activités sportives et culturelles ;
- L’encadrement des clubs sportifs et des associations culturelles ;
- La gestion des infrastructures et équipements sportifs.
CHAPITRE III
DU CONSEIL D’ETABLISSEMENT
Article 30. – Le Conseil d’Etablissement émet des avis et fait des recommandations sur :
- La création et l’exécution des nouveaux programmes ;
- L’évaluation des programmes en matière d’adéquation formation-emploi ;
- L’évaluation des activités d’enseignement du personnel enseignant ;
- L’organisation des études ;
- Le recrutement et la promotion des enseignants conformément aux textes en
vigueur ;
- Les besoins en matière de recherche et les opportunités de recherche ;
- Les résultats des examens à transmettre au Conseil d’Université.
Article 31. – (1). – Le Conseil d’Etablissement est composé ainsi qu’il suit :
Président : Le Directeur de l’EGCIM ;
Vice-Président : Le Directeur Adjoint de l’EGCIM, le cas échéant ;
Rapporteur : Le Chef de Division des Affaires Administrative et Financières
Membres :
- Les Chefs de Division ;
- Les Chefs de Département ;
- Les Enseignants de rang magistral ;
- Un (01) Représentant des Chargés de Cours élu par ses pairs pour une période
de trois (03) ans renouvelable une fois ;
- Un (01) Représentant des Assistant élu par ses pairs pour une période de trois
(03) ans renouvelable une fois.
(2). – Le Président du Conseil d’Etablissement peut, compte tenu des
questions inscrites à l’ordre du jour, inviter toute personne à prendre part aux travaux
avec voix consultative.
Article 32. – (1). – Le Conseil d’Etablissement se réunit sur convocation de son
Président une fois par semestre et, en tant que de besoin, à l’initiative du Président ou à
la demande de la moitié de ses membres.
(2). – Le Conseil d’Etablissement ne peut valablement délibérer que si
les deux tiers (2/3) au moins de ses membres sont présents. Les décisions se prennent à
la majorité simple des membres présents. En cas d’égalité de voix, celle du Président est
prépondérante.
(3). – Les fonctions de membres du Conseil d’Etablissement sont
gratuites. Toutefois, l’EGCIM peut prendre en charge leurs frais de participation aux
différentes sessions conformément à la règlementation en vigueur.
CHAPITRE IV
DE L’ASSEMBLEE GENERALE
Article 33. – L’Assemblée Générale formule des recommandations sur toutes les
questions intéressant la vie de l’EGCIM.
Article 34. – (1). – Présidée par le Directeur, l’Assemblée Générale de l’EGCIM
comprend les membres suivants :
1249
- Le Directeur Adjoint ;
- Les Chefs de Divisions ;
- Les Chefs de Département ;
- Tous les Enseignants Permanents, Associés, Vacataires ;
- Deux (02) Représentants du personnel d’appui ;
- Un (01) Représentant de l’Association des étudiants de l’EGCIM.
(2). – Les représentants du personnel d’appui ne sont pas admis aux
réunions où la condition de l’enseignant est à l’ordre du jour.
(3). – Les représentants des étudiants participent avec consultative aux
travaux de l’Assemblée Générale.
Article 35. – (1). – L’Assemblée Générale se réunit une fois par semestre et chaque fois
que cela est jugé nécessaire sur convocation de son Président.
(2). – Le Secrétariat de l’Assemblée Générale est assuré par la Division
des Affaires Administratives et Financière.
CHAPITRE V
DES DEPARTEMENTS
Article 36. – (1). – Le Département est une Unité pédagogique regroupant l’ensemble
des enseignements et des activités de recherche d’une discipline ou groupe de
disciplines déterminées.
(2). – Le Département anime, coordonne et contrôle les activités
académiques, élabore, exécute et effectue le suivi des programmes d’enseignement et
de recherche.
(3). – Le Département se réunit en Conseil.
Article 37. – (1). – Chaque Département est dirigé par un Chef de Département,
enseignant de rang magistral ou, à défaut, par un Chargé de Cours de la discipline
concernée.
(2). – Il peut comprendre des Laboratoires ou des Unités de Recherche
dont l’organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par décision du
Recteur.
Article 38. – Le Chef de Département est notamment chargé :
- De présider le Conseil de Département ;
- De suivre l’utilisation des crédits délégués au Département ;
- De coordonner la gestion des biens meubles et immeubles attribués au
Département ;
- D’animer et superviser les activités d’enseignement et de recherche des
enseignants relevant du Département ;
- De suivre les encadrements des projets et les directions des mémoires et des
thèses des étudiants inscrits dans les diverses spécialités relevant du
Département ;
- De veiller aux évaluations des étudiants dans les matières relevant du
Département ;
- De proposer les recrutements, les avancements et les promotions des
enseignants permanents du Département, après avis du Conseil du
Département ;
- De proposer, le cas échéant, des mesures conservatoires en cas de défaillance
ou de carence constatée d’un enseignant, et adresser au Directeur un compte
rendu y relatif.
Article 39. – Le Conseil de Département émet un avis motivé sur :

1250
- La politique du Département en matière de formation et de recherche ;
- La création des enseignements et des options de formation ;
- Le recrutement, les avancements et les promotions des enseignements
permanents du Département.
Article 40. – (1). – Le Conseil de Département comprend :
- Tous les enseignants permanents du Département ;
- Les attachés d’enseignement et de recherche et les moniteurs éventuellement ;
- Deux (02) Représentants des étudiants.
(2). – Toutefois, à l’occasion de l’examen des questions individuelles
relatives au recrutement, à l’affectation et à la carrière des enseignants, le Conseil de
Département ne comprend que les enseignants ayant un grade au moins égal à celui du
cas examiné.
Article 41. – (1). – Le Conseil de Département se réunit au moins une (01) fois par
semestre sur convocation du Chef de Département.
(2). – Il peut aussi être convoqué à la demande de la moitié de ses
membres sur un ordre du jour précis et notifié au moins quinze (15) jours à l’avance à
tous les membres.
(3). – Le procès-verbal de chaque réunion du Conseil de Département
est transmis dans les quinze (15) jours suivant la réunion au Directeur de l’EGCIM.
Article 42. – L’EGCIM comprend des Départements créés par arrêté du Ministre chargé
de l’Enseignement Supérieur, sur proposition du Recteur, et après avis des instances
délibérantes compétentes de l’Université de Ngaoundéré.
Article 43. – (1). – Le Laboratoire et/ou l’Unité de Recherche est dirigé par un Chef de
Laboratoire ou un Chef d’Unité de Recherche, selon le cas, choisi parmi des enseignants
de la spécialité.
(2). – Le Chef de Laboratoire ou un Chef d’Unité de Recherche :
- Applique l’orientation de la recherche définie par le Chef de Département ;
- Représente le Laboratoire ou l’Unité de Recherche ;
- Etablit le rapport d’activité du Laboratoire ou de l’Unité de Recherche qu’il
transmet au Chef de Département.
TITRE III
DU CORPS ENSEIGNANT
Article 44. – (1). – Le personnel enseignant de l’EGCIM comprend :
- Les Professeurs ;
- Les Maîtres de Conférences ;
- Les Chargés de Cours ;
- Les Assistants.
(2). – L’EGCIM peut faire appel à des enseignants Associés, Vacataires ou
Délégués et, éventuellement, à des Attachés d’Enseignement et de Recherche.
Article 45. – Les enseignants de l’EGCIM sont régis par le Statut Spécial des personnels
de l’Enseignement Supérieur, ses textes d’application, et par la Règlementation
applicable aux personnels des Administrations publiques selon les cas.
TITRE IV
DU REGIME ET DE L’ORGANISATION DES ETUDES
Article 46. – Les études à l’EGCIM sont assurées dans les cadres des cycles de
formation initiale et continue, des stages de recyclage et de perfectionnement, ainsi que
des enseignements à distance.
1251
CHAPITRE I
DES CYCLES DE FORMATION
Article 47. – L’EGCIM comprend trois (03) cycles de formation :
- Le cycle de formation des Ingénieurs des Travaux ;
- Le cycle de formation des Ingénieurs de Conception ;
- Le cycle de formation en Master et Doctorat.
Article 48. – (1). – L’EGCIM prépare aux diplômes ci-après :
- Le Diplôme d’Ingénieur des Travaux ;
- Le Diplôme d’Ingénieur de Conception ;
- Le Diplôme de Master Recherche en Sciences de l’Ingénieur.
(2). – Les stages et formations organisées dans le cadre de la section «
Formation Continue » donnent lieu à la délivrance d’Attestations ou de Certificats de
formation.
Article 49. – (1). – Les études dans le premier cycle sont sanctionnées par le Diplôme
d’Ingénieur des Travaux.
(2). – Les études dans le second cycle sont sanctionnées par le Diplôme
d’Ingénieur de Conception et de Master Recherche en Sciences de l’Ingénieur.
(3). – Les étudiants ayant obtenu le Diplôme d’Ingénieur de Conception et
un Master Recherche peuvent être admis au cycle de Doctorat/Ph.D en Sciences de
l’Ingénieur, suivant les conditions fixées par l’Ecole Doctorale concernée.
(4). – L’organisation, les programmes et le système d’évaluation des
enseignements dispensés dans le cycle de formation des Ingénieurs sont fixés par
arrêtés du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur.
CHAPITRE II
DE L’ADMISSION DES ETUDIANTS
Article 50. – (1). – L’admission à l’EGCIM se fait par voie de concours.
(2). – Les modalités d’admission à l’EGCIM, prévues à l’alinéa 1 ci-
dessus, sont fixées, par décision du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur.
Article 51. – Par dérogation aux dispositions de l’alinéa 1 ci-dessus, les recrutements
des candidats pour la formation continue et les stages de perfectionnement sont
organisés par le Directeur de l’EGCIM et se font sur étude de dossier.
TITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 52. – (1). – Le Directeur de l’EGCIM a rang et prérogatives de Directeur de
l’Administration Centrale.
(2). – Le Directeur Adjoint et les Chefs de Division ont rang et
prérogatives de Directeur Adjoint de l’Administration Centrale.
(3). – Les Chefs de Département et le Chef de Centre de Recherche,
d’Expérimentation et de Production ont rang et prérogatives de Sous-Directeur de
l’Administration Centrale.
(4). – Les Chefs de Service, le Chef du Centre de Documentation, le
Chef de la Cellule Informatique et des Systèmes d’Information ont rang et prérogatives de
Chef de Service de l’Administration Centrale.
Article 53. – Des bureaux peuvent être créés dans les Services de l’EGCIM par arrêté du
Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur, le cas échéant, sur proposition du Recteur,
après avis du Conseil de Direction.

1252
Article 54. – Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais./-
Yaoundé, le 24 Novembre 2017
Le Président de la République,
(é) Paul BIYA

1253
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Décret N° 2017/585 du 24 novembre 2017 portant organisation administrative et


académique de l’Ecole de Géologie et d’Exploitation Minière (EGEM) de l’Université
de Ngaoundéré
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 92/074 du 13 avril 1992 transformant les Centres Universitaires de
Ngaoundéré et de Buéa en Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux Universités,
modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n° 93/028 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Ngaoundéré ;
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;
Vu le Décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement,
DECRETE
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 . – Le présent décret porte organisation administrative et académique de
er

l’Ecole de Géologie et d’Exploitation Minière de l’Université de Ngaoundéré, en abrégé et


ci-après désignée « EGEM».
Article 2. – L’EGEM a pour missions :
- La formation initiale et continue ainsi que la recherche dans les domaines de la
géologie et de l’exploitation minière;
- Le recyclage et le perfectionnement des professionnels dans les domaines
susvisés ;
- L’appui au développement en particulier sous forme de prestation de service et
de gestion du développement durable.
Article 3. – Dans le cadre de ses missions, l’EGEM :
- Entretient des relations étroites avec les milieux socioprofessionnels ;
- Peut négocier des conventions et accords de coopération avec des Entreprises,
des Institutions et Organisations Nationales ou Etrangères, conformément aux
lois et règlements en vigueur au Cameroun.
TITRE II
DE L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 4. – L’EGEM comprend les organes suivants :
- Un Conseil de Direction ;
- Une Direction ;
- Un Conseil d’Etablissement ;
- Une Assemblée Générale ;
- Des Départements.
CHAPITRE I
DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 5. – (1). – Le Conseil de Direction est l’organe d’orientation de l’EGEM.

1254
(2). – Il est consulté sur toute question qui touche à la vie de l’EGEM et est
chargé d’étudier et de promouvoir toute action susceptible de contribuer à
l’accomplissement des missions de l’EGEM.
A ce titre,
Il émet son avis sur :
- Le Règlement Intérieur relatif aux étudiants, conformément aux règlements
généraux de l’Enseignement Supérieur et, éventuellement, aux accords et
conventions conclus ;
- L’introduction des enseignements ;
- Le régime, l’organisation, les programmes et l’évaluation des études ;
- La délivrance des diplômes ;
- Les problèmes de recherche et d’équipement ;
- Les besoins en recrutement du personnel enseignant, du personnel d’appui ;
- Les programmes de coopération et de partenariat.
- Il examine et émet son avis sur :
- Le projet de budget de l’EGEM ;
- Le programme d’action et les rapports d’activités ;
- Toute question intéressant l’EGEM et soumise par l’un de ses membres.
Article 6. – (1). – Le Conseil de Direction de l’EGEM est composé ainsi qu’il suit :
Président : Le Recteur de l’Université de Ngaoundéré ;
Vice-Président : Le Représentant du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur ;
Rapporteur : Le Directeur de l’EGEM ;
Membres :
- Les Vice-Recteurs ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge des Mines, de l’Industrie et du
Développement Technologique ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge de la Recherche Scientifique et de
l’Innovation ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge de l’Economie, de la Planification et
de l’Aménagement du Territoire ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge de l’Emploi et de la Formation
Professionnelle ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge des Finances ;
- Un (01) Représentant du Ministère en charge de la Fonction Publique ;
- Un (01) Représentant des milieux socioprofessionnels par filière fonctionnelle au
sein de l’EGEM.
(2). – Les Représentants des milieux socioprofessionnels, désignés par
décision du Recteur, sur proposition du Directeur de l’EGEM, sont, des personnalités
ayant une qualification établie dans les domaines des formations dispensées à l’EGEM.
(3). – Un arrêté du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur
constate la composition du Conseil.
(4). – Le Président du Conseil peut inviter toute autre personne, en raison
de ses compétences sur les points inscrits à l’ordre du jour, à participer aux travaux du
Conseil avec voix consultative.
Article 7. – (1). – Le Conseil de Direction se réunit deux (02) fois par an en session
ordinaire sur convocation de son Président.

1255
(2). – Toutefois, le Conseil de Direction peut tenir une session
extraordinaire à l’initiative de son Président ou à la demande de la moitié de ses
membres.
(3). – Il ne peut valablement délibérer que si les deux tiers (2/3) au moins
des membres sont présents.
(4). – Les décisions du Conseil se prennent à la majorité simple des
membres présents. En cas d’égalité des voix, celle du Président est prépondérante.
Article 8. – Les fonctions de membre du Conseil de Direction sont gratuites. Toutefois,
l’EGEM prend en charge les frais de participation des membres aux différentes sessions
suivant les modalités arrêtées par le Conseil d’Administration de l’Université de
Ngaoundéré.
CHAPITRE II
DE LA DIRECTION
Article 9. – (1). – La Direction de l’EGEM est assurée par un Directeur nommé par décret
du Président de la République, parmi les enseignants de rang magistral.
(2). – Le Directeur est assisté par un Directeur Adjoint, nommé par arrêté
du Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur. Il assure l’intérim en cas
d’empêchement ou d’absence du Directeur.
Article 10. – (1). – Le Directeur de l’EGEM est chargé de :
- La supervision et de la coordination de l’ensemble des Services ;
- La représentation de l’Etablissement et des Enseignants ;
- La police générale de l’Etablissement ;
- La préparation des sessions et de l’exécution des délibérations du Conseil de
Direction ;
- La présentation du programme d’actions et du rapport d’activités ;
- La coopération, de la recherche et du suivi des activités académiques ;
- La formation continue, des stages et du suivi de l’exécution des programmes
d’enseignement, de la formation continue et de la formation en alternance
(stages professionnels et d’apprentissage) ;
- La gestion des enseignants et de la discipline des étudiants ;
- La préparation du budget de l’EGEM.
(2). – Il est Ordonnateur Délégué du budget de l’Ecole.
Article 11. – (1). – La Direction de l’EGEM comprend :
- La Division des Affaires Académiques, de la Recherche et de la Coopération ;
- La Division de la Scolarité, des Etudes et des Stages ;
- La Division de la Formation Continue et à Distance ;
- La Division des Affaires Administratives et Financières ;
- Le Centre de Recherche, d’Expérimentation et de Production ;
- Le Centre de Documentation ;
- La Cellule Informatique et des Systèmes d’Information.
(2). – Sont directement rattachés au Directeur :
Le Centre de Recherche, d’Expérimentation et de Production ;
Le Centre de Documentation ;
La Cellule Informatique et des Systèmes d’Information.
Article 12. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Centre, le Centre de Recherche,
d’Expérimentation et de Production est chargé d’effectuer des travaux de recherche
scientifique, d’expérimentation, de promotion, de conservation et de valorisation dans les

1256
domaines de formation de l’EGEM, est au service des personnes physique et morales
intéressées par ses prestations.
Article 13. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Centre, le Centre de Documentation est
chargé de la mise en œuvre de la politique documentaire, de la gestion et des
statistiques de la bibliothèque, de l’acquisition et de la gestion des ouvrages et
documents nécessaires à la recherche et à la formation.
Article 14. – Placée sous l’autorité d’un Chef de Cellule, la Cellule Informatique et des
Systèmes d’Information est chargée de :
- La gestion du parc informatique de l’Etablissement, des bases des données et du
génie logiciel ;
- La gestion des notes en collaboration avec les Chefs de Département ;
- L’élaboration et de la diffusion des informations statistiques ;
- La confection des attestations de réussite, des cartes d’étudiants, des cartes de
bibliothèque en liaison avec les Divisions et Services concernés.
SECTION I
DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADEMIQUES, DE LA RECHERCHE ET DE LA
COOPERATION.
Article 15. – (1). – Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division des Affaires
Académiques, de la Recherche et de la Coopération est chargée :
- De la coordination et de l’animation des activités pédagogiques ;
- Du suivi des activités de recherche et de la coopération nationale et
internationale ;
- Du suivi des activités pédagogiques et de recherche, des normes et de la
qualité ;
- Du suivi de la gestion de carrière des enseignants ;
- De la coordination, sur le plan pédagogique des activités scientifiques et
académiques ;
- De la rédaction du rapport d’activités de recherche ;
- Des relations avec les milieux socioprofessionnels.
(2). – Elle comprend :
- Le Service du Personnel Enseignant et des Activités Académiques ;
- Le Service de la Recherche, de la Coopération et des Activités Génératrice de
Revenus ;
- Le Service de la Qualité et des Normes.
Article 16. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service du Personnel
Enseignant et des Activités Académiques est chargé :
- Des questions administratives liées au recrutement des enseignants ;
- Du suivi de la carrière des enseignants ;
- De la mise en forme des programmes d’enseignement élaborés dans les
Départements ;
- De la programmation et du suivi des enseignements et des examens ;
- De l’organisation pratique de différentes sessions d’évaluations.
Article 17. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Recherche, de la
Coopération et des Activités Génératrices des Revenus est chargé :
- Du suivi de la recherche institutionnelle ou contractuelle ;
- De la proposition et du suivi d’activités productrices de ressources ;
- De la préparation des projets de convention de coopération, de recherche et de
formation ;

1257
- Du suivi des activités de coopération ;
- De la rédaction du rapport d’activités de recherche et de coopération de l’EGEM.
Article 18. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Qualité et des
Normes est chargé de :
- L’assurance et de la qualité en matière d’enseignement ;
- La proposition et de l’application des normes d’évaluation des enseignements au
sein de l’EGCIM.
SECTION II
DE LA DIVISION DE LA SCOLARITE, DES ETUDES ET DES STAGES
Article 19. – (1). – Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division de la
Scolarité, des Etudes et des Stages est chargée :
- De la coordination et de l’animation des activités de la scolarité ;
- Du suivi de la discipline des étudiants ;
- De l’organisation des inscriptions académiques ;
- De la gestion du fichier des étudiants et des archives ;
- De la gestion et de la sécurisation des statistiques ;
- De la prospection des stages pédagogiques et du placement des étudiants.
(2). – Elle comprend :
- Le Service de la Scolarité, des Statistiques, des Diplômes et de la Certification ;
- Le Service des Stages et de l’Insertion professionnelle.
Article 20. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Scolarité, des
Statistiques, des Diplômes et de la Certification est chargé :
- De l’accueil et de l’information des personnes intéressées par les filières de
formation de l’EGEM ;
- Du suivi des étudiants inscrits à l’EGEM ;
- Des archives, des inscriptions et de la scolarité ;
- De la tenue et de la sécurité des registres d’inscription ;
- De la production, la diffusion et la conservation des données statistiques
concernant l’EGEM ;
- De la formalisation et de la distribution des relevés de notes, des attestations de
réussite, des diplômes et des certificats ;
- Du classement et de la conservation des bordereaux et/ou procès-verbaux des
résultats des examens et concours ;
- De la préparation de tous les éléments relatifs à la diplomation.
Article 21. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service des Stages et de
l’Insertion Professionnelle est chargé de :
- La prospection des stages pédagogiques et du placement des étudiants ;
- L’organisation, l’animation et du suivi des activités de stage ;
- L’observation et du suivi de l’insertion professionnelle des diplômés.
SECTION III
DE LA DIVISION DE LA FORMATION CONTINUE ET A DISTANCE
Article 22. – (1). – Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division de la
Formation Continue et à Distance est chargée de la promotion, de la prospection, de la
programmation de la formation continue et de l’enseignement à distance et du télé-
enseignement.
(2). – Elle comprend :
- Le Service de la Formation Continue ;

1258
- Le Service de la Formation à Distance.
Article 23. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Formation
Continue est chargé de la formation continue du personnel des secteurs public et privé.
Article 24. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Formation à
Distance est chargé de la mise en place et de l’organisation des enseignements à
distance et du télé-enseignement.
SECTION IV
DE LA DIVISION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
Article 25. – (1). –Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division des Affaires
Administratives et Financières assure le fonctionnement administratif et financier, ainsi
que la gestion des activités culturelles et sportives de l’EGEM.
A cet effet, elle est chargée :
- De l’instruction des affaires administratives et financières ;
- De l’exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative et
financière ;
- De la gestion du personnel administratif et technique d’appui ;
- De la préparation, de l’exécution et du suivi du budget de l’EGEM ;
- Du courrier et de la comptabilité-matières ;
- De l’animation culturelle et sportive.
(2). – Elle comprend :
- Le Service des Affaires Financières ;
- Le Service de la Maintenance et du Matériel ;
- Le Service de l’Administration Générale et du Personnel non Enseignant ;
- Le Servie de l’Animation sportive et culturelle.
Article 26. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service des Affaires
Financières est chargé de la préparation et de l’exécution du budget de l’EGEM.
A ce titre, il assure :
- La collecte et l’exploitation de toutes les informations relatives à la préparation et
à l’exécution du budget ainsi qu’à la solde ;
- La tenue à jour du fichier des engagements, les fiches de crédits et des organes
de comptabilité-matières de l’EGEM.
Article 27. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de la Maintenance et
du Matériel est chargé de :
- L’acquisition et de la maintenance du matériel ;
- Tous les problèmes relatifs à l’entretien des bâtiments, des jardins, des parkings,
des terrains de sport, des voies de communication et du garage, de l’impression
et de la diffusion.
Article 28. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de l’Administration
Générale et du Personnel non Enseignant est chargé de :
- L’accueil, du courrier et de la liaison ;
- La gestion des affaires administratives ;
- L’exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative ;
- Toutes les questions administratives liées au recrutement et à la carrière du
personnel non enseignant ;
- La gestion du recyclage et de la discipline du personnel non enseignant.
Article 29. – Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service de l’Animation
Sportive et Culturelle est chargé de :

1259
- L’initiation et de l’organisation des activités sportives et culturelles ;
- L’encadrement des clubs sportifs et des associations culturelles ;
- La gestion des infrastructures et équipements sportifs.
CHAPITRE III
DU CONSEIL D’ETABLISSEMENT
Article 30. – Le Conseil d’Etablissement émet des avis et fait des recommandations sur :
- La création et l’exécution des nouveaux programmes ;
- L’évaluation des programmes en matière d’adéquation formation-emploi ;
- L’évaluation des activités d’enseignement du personnel enseignant ;
- L’organisation des études ;
- Le recrutement et la promotion des enseignants conformément aux textes en
vigueur ;
- Les besoins en matière de recherche et les opportunités de recherche ;
- Les résultats des examens à transmettre au Conseil d’Université.
Article 31. – (1). – Le Conseil d’Etablissement est composé ainsi qu’il suit :
Président : Le Directeur de l’EGEM ;
Vice-Président : Le Directeur Adjoint de l’EGEM, le cas échéant ;
Rapporteur : Le Chef de Division des Affaires Administrative et Financières
Membres :
- Les Chefs de Division ;
- Les Chefs de Département ;
- Les Enseignants de rang magistral ;
- Un (01) Représentant des Chargés de Cours élu par ses pairs pour une période
de trois (03) ans renouvelable une fois ;
- Un (01) Représentant des Assistant élu par ses pairs pour une période de trois
(03) ans renouvelable une fois.
(2). – Le Président du Conseil d’Etablissement peut, compte tenu des
questions inscrites à l’ordre du jour, inviter toute personne à prendre part aux travaux
avec voix consultative.
Article 32. – (1). – Le Conseil d’Etablissement se réunit sur convocation de son
Président une fois par semestre et, en tant que de besoin, à l’initiative du Président ou à
la demande de la moitié de ses membres.
(2). – Le Conseil d’Etablissement ne peut valablement délibérer que si
les deux tiers (2/3) au moins de ses membres sont présents. Les décisions se prennent à
la majorité simple des membres présents. En cas d’égalité de voix, celle du Président est
prépondérante.
(3). – Les fonctions de membres du Conseil d’Etablissement sont
gratuites. Toutefois, l’EGEM peut prendre en charge leurs frais de participation aux
différentes sessions conformément à la règlementation en vigueur.
CHAPITRE IV
DE L’ASSEMBLEE GENERALE
Article 33. – L’Assemblée Générale formule des recommandations sur toutes les
questions intéressant la vie de l’EGEM.
Article 34. – (1). – Présidée par le Directeur, l’Assemblée Générale de l’EGEM comprend
les membres suivants :
- Le Directeur Adjoint ;
- Les Chefs de Divisions ;
1260
- Les Chefs de Département ;
- Tous les Enseignants Permanents, Associés, Vacataires ;
- Deux (02) Représentants du personnel d’appui ;
- Un (01) Représentant de l’Association des étudiants de l’EGEM.
(2). – Les représentants du personnel d’appui ne sont pas admis aux
réunions où la condition de l’enseignant est à l’ordre du jour.
(3). – Les représentants des étudiants participent avec consultative aux
travaux de l’Assemblée Générale.
Article 35. – (1). – L’Assemblée Générale se réunit une fois par semestre et chaque fois
que cela est jugé nécessaire sur convocation de son Président.
(2). – Le Secrétariat de l’Assemblée Générale est assuré par la Division
des Affaires Administratives et Financière.
CHAPITRE V
DES DEPARTEMENTS
Article 36. – (1). – Le Département est une Unité pédagogique regroupant l’ensemble
des enseignements et des activités de recherche d’une discipline ou groupe de
disciplines déterminées.
(2). – Le Département anime, coordonne et contrôle les activités
académiques, élabore, exécute et effectue le suivi des programmes d’enseignement et
de recherche.
(3). – Le Département se réunit en Conseil.
Article 37. – (1). – Chaque Département est dirigé par un Chef de Département,
enseignant de rang magistral ou, à défaut, par un Chargé de Cours de la discipline
concernée.
(2). – Il peut comprendre des Laboratoires ou des Unités de Recherche
dont l’organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par décision du
Recteur.
Article 38. – Le Chef de Département est notamment chargé :
- De présider le Conseil de Département ;
- De suivre l’utilisation des crédits délégués au Département ;
- De coordonner la gestion des biens meubles et immeubles attribués au
Département ;
- D’animer et superviser les activités d’enseignement et de recherche des
enseignants relevant du Département ;
- De suivre les encadrements des projets et les directions des mémoires et des
thèses des étudiants inscrits dans les diverses spécialités relevant du
Département ;
- De veiller aux évaluations des étudiants dans les matières relevant du
Département ;
- De proposer les recrutements, les avancements et les promotions des
enseignants permanents du Département, après avis du Conseil du
Département ;
- De proposer, le cas échéant, des mesures conservatoires en cas de défaillance
ou de carence constatée d’un enseignant, et adresser au Directeur un compte
rendu y relatif.
Article 39. – Le Conseil de Département émet un avis motivé sur :
- La politique du Département en matière de formation et de recherche ;
- La création des enseignements et des options de formation ;
1261
- Le recrutement, les avancements et les promotions des enseignements
permanents du Département.
Article 40. – (1). – Le Conseil de Département comprend :
- Tous les enseignants permanents du Département ;
- Les attachés d’enseignement et de recherche et les moniteurs éventuellement ;
- Deux (02) Représentants des étudiants.
(2). – Toutefois, à l’occasion de l’examen des questions individuelles
relatives au recrutement, à l’affectation et à la carrière des enseignants, le Conseil de
Département ne comprend que les enseignants ayant un grade au moins égal à celui du
cas examiné.
Article 41. – (1). – Le Conseil de Département se réunit au moins une (01) fois par
semestre sur convocation du Chef de Département.
(2). – Il peut aussi être convoqué à la demande de la moitié de ses
membres sur un ordre du jour précis et notifié au moins quinze (15) jours à l’avance à
tous les membres.
(3). – Le procès-verbal de chaque réunion du Conseil de Département
est transmis dans les quinze (15) jours suivant la réunion au Directeur de l’EGEM.
Article 42. – L’EGEM comprend des Départements créés par arrêté du Ministre chargé
de l’Enseignement Supérieur, sur proposition du Recteur, et après avis des instances
délibérantes compétentes de l’Université de Ngaoundéré.
Article 43. – (1). – Le Laboratoire et/ou l’Unité de Recherche est dirigé par un Chef de
Laboratoire ou un Chef d’Unité de Recherche, selon le cas, choisi parmi des enseignants
de la spécialité.
(2). – Le Chef de Laboratoire ou un Chef d’Unité de Recherche :
- Applique l’orientation de la recherche définie par le Chef de Département ;
- Représente le Laboratoire ou l’Unité de Recherche ;
- Etablit le rapport d’activité du Laboratoire ou de l’Unité de Recherche qu’il
transmet au Chef de Département.
TITRE III
DU CORPS ENSEIGNANT
Article 44. – (1). – Le personnel enseignant de l’EGEM comprend :
- Les Professeurs ;
- Les Maîtres de Conférences ;
- Les Chargés de Cours ;
- Les Assistants.
(2). – L’EGEM peut faire appel à des enseignants Associés, Vacataires ou
Délégués et, éventuellement, à des Attachés d’Enseignement et de Recherche.
Article 45. – Les enseignants de l’EGEM sont régis par le Statut Spécial des personnels
de l’Enseignement Supérieur, ses textes d’application, et par la Règlementation
applicable aux personnels des Administrations publiques selon les cas.
TITRE IV
DU REGIME ET DE L’ORGANISATION DES ETUDES
Article 46. – Les études à l’EGEM sont assurées dans les cadres des cycles de
formation initiale et continue, des stages de recyclage et de perfectionnement, ainsi que
des enseignements à distance.

1262
CHAPITRE I
DES CYCLES DE FORMATION
Article 47. – L’EGEM comprend trois (03) cycles de formation :
- Le cycle de formation des Ingénieurs des Travaux ;
- Le cycle de formation des Ingénieurs de Conception ;
- Le cycle de formation en Master et Doctorat.
Article 48. – (1). – L’EGEM prépare aux diplômes ci-après :
- Le Diplôme d’Ingénieur des Travaux ;
- Le Diplôme d’Ingénieur de Conception ;
- Le Diplôme de Master Recherche en Sciences de l’Ingénieur.
(2). – Les stages et formations organisées dans le cadre de la section «
Formation Continue » donnent lieu à la délivrance d’Attestations ou de Certificats de
formation.
Article 49. – (1). – Les études dans le premier cycle sont sanctionnées par le Diplôme
d’Ingénieur des Travaux.
(2). – Les études dans le second cycle sont sanctionnées par le Diplôme
d’Ingénieur de Conception et de Master Recherche en Sciences de l’Ingénieur.
(3). – Les étudiants ayant obtenu le Diplôme d’Ingénieur de Conception et
un Master Recherche peuvent être admis au cycle de Doctorat/Ph.D en Sciences de
l’Ingénieur, suivant les conditions fixées par l’Ecole Doctorale concernée.
(4). – L’organisation, les programmes et le système d’évaluation des
enseignements dispensés dans le cycle de formation des Ingénieurs sont fixés par
arrêtés du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur.
CHAPITRE II
DE L’ADMISSION DES ETUDIANTS
Article 50. – (1). – L’admission à l’EGEM se fait par voie de concours.
(2). – Les modalités d’admission à l’EGEM, prévues à l’alinéa 1 ci-dessus,
sont fixées, par décision du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur.
Article 51. – Par dérogation aux dispositions de l’alinéa 1 ci-dessus, les recrutements
des candidats pour la formation continue et les stages de perfectionnement sont
organisés par le Directeur de l’EGEM et se font sur étude de dossier.
TITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 52. – (1). – Le Directeur de l’EGEM a rang et prérogatives de Directeur de
l’Administration Centrale.
(2). – Le Directeur Adjoint et les Chefs de Division ont rang et prérogatives
de Directeur Adjoint de l’Administration Centrale.
(3). – Les Chefs de Département et le Chef de Centre de Recherche,
d’Expérimentation et de Production ont rang et prérogatives de Sous-Directeur de
l’Administration Centrale.
(4). – Les Chefs de Service, le Chef du Centre de Documentation, le
Chef de la Cellule Informatique et des Systèmes d’Information ont rang et prérogatives de
Chef de Service de l’Administration Centrale.
Article 53. – Des bureaux peuvent être créés dans les Services de l’EGEM par arrêté du
Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur, le cas échéant, sur proposition du Recteur,
après avis du Conseil de Direction.

1263
Article 54. – Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais./-
Yaoundé, le 24 Novembre 2017
Le Président de la République,
(é) Paul BIYA

1264
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE
Décret N°2018/004DU 08 JAN 2018 portant création de la Faculté de Médecine et
des Sciences Biomédicales de Garoua.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l’Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°92/074 du 13 avril 1992 portant transformation des Centres Universitaires
de Buea et de Ngaoundéré en Universités ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d’Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux Universités,
modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n°93/028 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l’Université de Ngaoundéré ;
Vu le décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n°2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l’Enseignement Supérieur,
DECRETE :
ARTICLE 1er.- (1) Le présent décret porte création de la Faculté de Médecine et des
Sciences Biomédicales de Garoua.
(2) La Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de Garoua est
un établissement de l’université de Ngaoundéré.
ARTICLE 2.- (1) L’organisation administrative et académique ainsi que les autres
modalités de fonctionnement des Facultés de l’Université de Ngaoundéré s’appliquent
mutatis mutandis à la Faculté Biomédicales de Garoua.
(2) Le régime des études, des évaluations et des programmes
d’enseignement est fixé par arrêté du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur.
ARTICLE 3.- (1) Une partie du corps enseignant et du personnel non enseignant de
l’Université de Ngaoundéré est transférée à la Faculté de Médecine et Sciences
Biomédicales de Garoua.
(2) Les transferts visés à l’alinéa 1 ci-dessus s’effectuent à la diligence du
Ministre en charge de l’enseignement Supérieur.
ARTICLE 4.- Le présent décret sera enregistré et publié suivant la procédure d’urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.-/.

1265
Yaoundé, le 08 jan 2018
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Paul BIYA

1266
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Décret N° 2018/005 du 08 JAN 2018 portant création de l’Ecole Normale Supérieure


de Bertoua.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l’Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 92/074 du 13 avril 1992 portant transformation des Centres Universitaires
de Buea et de Ngaoundéré en Universités ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d’Universités ;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités, modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret n° 93/028 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l’Université de Ngaoundéré ;
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
Universités ;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l’Enseignement Supérieur.
DECRETE :
ARTICLE 1er.- (1) Le présent décret porte création de l’Ecole Normale Supérieure de
Bertoua.
(2) l’Ecole Normale Supérieure de Bertoua est un établissement de
l’Université de Ngaoundéré.
ARTICLE 2.- (1) L’organisation administrative et académique ainsi que les autres
modalités de fonctionnement des établissements de l’Université de Ngaoundéré
s’appliquent mutatis mutandis à l’Ecole Normale Supérieure de Bertoua.
(2) Le régime des études, des évaluations et des programmes
d’enseignement est fixé par arrêté du Ministre chargé de l’enseignement supérieur.
ARTICLE 3.- (1) Une partie du corps enseignant et du personnel non enseignant de I
Université de Ngaoundéré est transférée à l’Ecole Normale Supérieure de Bertoua.
(2) Les transferts visés à l’alinéa 1 ci-dessus s’effectuent à la diligence du
Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur.
ARTICLE 4.- Le présent décret sera enregistré et publié suivant la procédure d’urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.-/.
Yaoundé, le 08 janvier 2018
LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

1267
Arrêté № 433/CAB/PR du 04 octobre 1982 Portant création et organisation de
l'Ecole Nationale Supérieure des Industries Agro-alimentaires du Cameroun Au
Centre Universitaire de Ngaoundéré

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°77/108 du 28 avril 1977, portant création et organisation des Centres
Universitaires et fixant des dispositions communes à tous les Institutions Universitaires;
Vu les Recommandations du Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique et Technique en date du 22 décembre 1974 ;
ARRETE :
TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : Il est créé, dans le cadre du Centre Universitaire de NGAOUNDERE, un
établissement dénommé École Nationale Supérieure des Industries Agro-alimentaires du
CAMEROUN (ENSIAAC).
Article 2 : L'École Nationale Supérieure des Industries Agro-Alimentaires du Cameroun a
pour mission d'assurer :
- la formation des ingénieurs et des techniciens en industries agro-alimentaires ;
- l'appui au développement ;
- le recyclage et le perfectionnement des cadres.
Article 3: 1°) L'École Nationale Supérieure des Industries Agro-alimentaires du
Cameroun comprend deux divisions :
- la division des Ingénieurs ;
- la division des Techniciens.
2°) Il peut être créé des départements au sein des divisions par arrêté du
Ministère de l'Éducation Nationale.
Article 4 : La division des Ingénieurs comprend deux cycles :
- le cycle des Ingénieurs de Conception ;
- le cycle des Ingénieurs des Travaux.
Article 5 : 1°) Le cycle des Ingénieurs de Conception vise :
- à maîtriser la connaissance de la matière première des industries agro-
alimentaires et son évolution au cours des traitements industriels ;
- à connaître la qualité des produits finis et leur valeur nutritionnelle, en vue de la
mise au point de nouveaux produits ou la création de nouvelles chaînes de
fabrication.
2°) a) Le cycle des Ingénieurs de Conception est ouvert aux jeunes gens
admis à l'examen sanctionnant la 2eannée d'Études des facultés des Sciences.
b) La durée des études est de 3 ans après la réussite aux examens
sanctionnant la 2e année d'études dans les Facultés des Sciences.
Article 6 : 1°) - Le cycle des Ingénieurs, des Travaux est destiné à la formation des
cadres moyens-supérieurs aptes à résoudre techniquement le problème de conduite et
de maintenance de chaînes de fabrication agro-alimentaire.
2°) - La durée des études est de 3 ans après l'obtention du BACC ou G.CE.
«Advanced Level» ou de tout autre diplôme équivalent.

1268
Article 7 : 1°) La division des techniciens est destinée à la formation des cadres moyens
qui puissent apporter dans des domaines techniques une aide efficace aux ingénieurs
"de-conception et de travaux précédemment définis.
2°) - La durée des études est de 3 ans après l'obtention du BEPC du CAP
industriel du GCG «Ordinary Level» ou de tout autre diplôme équivalent.
Article 8:1°) L'École Nationale Supérieure des Industries Agro-alimentaires prépare :
- au diplôme d'ingénieur de conception des industries agro-alimentaires ;
- au diplôme d'ingénieur des travaux des industries agro-alimentaires ;
- au diplôme des techniciens des industries agro-alimentaires.
2°) Les modalités d'organisation des cycles d'études conduisant à ces diplômes
et d'admission aux différentes filières de spécialités dans chaque cycle sont fixées par
arrêté du Premier Ministre, sur proposition du Ministre de l'Éducation Nationale.
TITRE II : ORGANES ET FONCTIONNEMENT
Article 9 : L'École Nationale Supérieure des Industries Agro-alimentaires comporte :
- un conseil de direction ;
- une direction ;
- un conseil des professeurs ;
- une assemblée de l'École.
Article 10 : Le conseil de direction est présidé par le directeur général du Centre
Universitaire de Ngaoundéré.
1 °) - Il se réunit deux fois par an en session ordinaire et chaque fois que cela est jugé
nécessaire, sur convocation de son Président ;
2°) - Le conseil de direction étudie le projet de budget et le règlement intérieur de l'École;
3°) - Il étudie et approuve le programme des enseignements de l'École qui est rendu
exécutoire par arrêté du Ministre de l'Éducation Nationale ;
4°) - Il détermine la politique générale de formation de l'École ;
5°) - La composition du conseil de direction est fixée par arrêté du Ministre de l'Éducation
Nationale.
Article 11 :1°) Le conseil des professeurs est composé du Directeur, du Directeur
adjoint, des Chefs de divisions, des Chefs de départements, des professeurs, des
maîtres de conférences et par département, du chargé de cours le plus ancien.
2°) Le conseil de professeurs émet un avis préalable en ce qui concerne les
créations d'enseignements, le régime et l'organisation des études ainsi que le
recrutement et l'avancement des membres du corps enseignant.
3°) Il connaît des questions disciplinaires conformément aux dispositions
générales régissant les Institutions Universitaires.
4°) Il assure les liaisons scientifiques et académiques entre le corps en-
seignant et ceux des autres établissements du Centre Universitaire de NGAOUNDERE.
5°) Le conseil des Professeurs se réunit au moins une fois par mois et
chaque fois que cela est jugé nécessaire. Il est convoqué et présidé par le Directeur de
l'École Nationale Supérieure des Industries Agro-alimentaires du Cameroun.
Article 12 : 1°) - L'Assemblée de l'École réunit tous les enseignants permanents de
l'École ;
2°) Le Directeur peut en cas de besoin et à titre consultatif faire appel à
toute personnalité étrangère en raison de sa compétence ;

1269
3°) Les représentants des étudiants élus à raison d'un par cycle d'études
assistent avec voix consultative aux travaux de l'Assemblée de l'École, hormis les
questions relatives à la sanction des études et au corps enseignants ;
4°) L'Assemblé de l'École émet des avis sur toutes les questions intéressant
la vie et l'évolution générale de l'École.
5°) - L'Assemblée de l'École se réunit en session ordinaire une fois par
trimestre et chaque fois que cela est nécessaire. Elle est convoquée et présidée par le
Directeur de l'École Supérieur des Industries Agro-alimentaires.
TITRE III : ADMINISTRATION
Article 13 : Sous l’autorité du directeur Général du Centre Universitaire de Ngaoundéré,
l'administration et la police de l'École Nationale Supérieure des Industries Agro-
Alimentaires sont .assurées par un Directeur nommé par décret, ayant rang et
prérogatives dé Directeur de l'Administration Centrale.
Le Directeur est assisté d'un Directeur-Adjoint chargé des études. Il a rang et
prérogatives de Directeur-Adjoint de l'Administration Centrale.
Le Directeur et le Directeur-Adjoint sont choisis dans les conditions prévues par les
statuts des Institutions Universitaires.
Article 14 : La direction de ГЕсТЙе Nationale Supérieure des Industries Agro-
Alimentaires comporte un Secrétariat Général et une Intendance.
Article 15 : Les départements sont créés par arrêté du Ministre de l'Éducation Nationale
sur proposition du Conseil d'Administration du Centre Universitaire de NGAOUNDERE.
Article 16 : Les chefs de divisions ont rang et prérogatives de Chefs de Service de
l'Administration Centrale.
Ils coordonnent les activités pédagogiques de leurs divisions.
Article 17 : 1°) Les chefs de départements sont nommés par arrêté du Ministre de
l'Éducation Nationale sur proposition du Directeur Général du Centre Universitaire de
Ngaoundéré et autant que possible, suivant la règle de séniorité.
2°) Les Chefs de Divisions peuvent, cumulativement avec leur fonctions,
être nommés chefs de départements.
TITRE IV : DU CORPS ENSEIGNANT
Article 18 : 1°) Le corps enseignant de l'École comprend des enseignants permanents :
- professeurs ;
- Maîtres de conférences ;
- Chargés de cours ;
- Assistants.
2°) Ces enseignants permanents sont soumis aux dispositions du statut du
corps de l'Enseignement Supérieur ;
3°) Il peut être fait appel à des enseignants associés ou vacataires selon les
conditions prévues par le statut de l'Enseignement Supérieur ;
4°) Les enseignants permanents, professeurs de l'enseignement secondaire
général ou technique, appelés à assurer des enseignements à l'École Nationale
Supérieur des Industries Agro-Alimentaires sont soumis aux dispositions du statut de
l'Enseignement Secondaire Général et Technique. Toutefois ceux qui remplissent les
conditions peuvent postuler à un recrutement dans le corps de l'Enseignement Supérieur.

1270
TITRE V : ADMISSION DES ELEVES
Article 19 : L'École Nationale Supérieure des Industries Agro-Alimentaires du Cameroun
est un établissement ouvert aux jeunes camerounais des deux sexes. Il peut accueillir,
dans le cadre des conventions particulières, des jeunes des autres Pays et remplissant
les conditions de titre exigées.
Article 20 : Les conditions d'admission à l'École Nationale Supérieure des Industries
Agro-Alimentaires (ENSIAAC) sont fixées par arrêtés du Ministre de l'Éducation
Nationale.
Article 21 : Un arrêté du Ministre de l'Éducation Nationale fixe les droits et obligations
des élèves des divers cycles fonctionnant à l'ENSIAAC.
TITRE VI : DISPSITIONS FINALES
Article 22 : Des arrêtés du Ministre de l'Éducation Nationale fixeront, en tant que de
besoin, les modalités d'application du présent arrêté.
Article 23 : Le Ministre de l'Éducation Nationale est chargé de l'exécution du présent
arrêté qui sera enregistré, puis publié au Journal Officiel en Français et en Anglais.
Yaoundé le 04 octobre 1982
Le Président de la République
AMADOU AHIDJO

1271
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER EDUCATION
L'ENSEIGNEMENT DEVELOPEMENT
************ ************

Arrêté № 9/0120/MINESUP/DDES/PEEX du 28 avril 2009 Portant création et


ouverture, en régularisation, des Filières Sciences Biomédicales et Médico-
Sanitaires à la Faculté des Sciences de l'Université de Ngaoundéré

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,

Vu la Constitution;
Vu la loi n°005 du 16 Avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement modifié et complété par le Décret n°2007/268 du 07 septembre 2007;
Vu le Décret n°2006/308 du 22 septembre 2006 portant nomination des membres du
Gouvernement modifié et complété par le Décret n°2007/269 du 07 septembre 2007
portant remaniement du Gouvernement;
Vu le Décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°93/026 du 19 Janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 modifié et complété par le décret n°
2005/342 du 10 septembre 2005 portant dispositions communes aux Universités;
Vu le Décret n°2005/342 du 10 Septembre 2005 modifiant et complétant certaines
dispositions du Décret n°93/027 du 19 Janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le Décret n°93/028 du 19 Janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Ngaoundéré ;
Vu le Décret n°93/032 du 19 Janvier 1993 fixant le régime financier applicable aux
Universités;
Vu le Décret n°2005/344 du 10 Septembre 2005 portant nomination des Recteurs
dans les Universités;
Vu l'arrêté n°99/056/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les Universités d'État
du Cameroun;
Sur Proposition du Recteur de l'Université de Ngaoundéré ;
ARRÊTE
er
Article 1 : Le présent arrêté porte création et ouverture, en régularisation, des Filières
Sciences Biomédicales et Médico-Sanitaires à la Faculté des Sciences de l'Université de
Ngaoundéré.

1272
Article 2 : Les Filières Sciences Biomédicales et Médico-Sanitaires de la Faculté des
Sciences de l'Université de Ngaoundéré forment des professionnels de la santé de
niveau Baccalauréat ou General Certificate Advanced Level plus trois (03) ans,
Article 3 : Les textes particuliers préciseront en tant que de besoin, des modalités
d'organisation et de déroulement du concours d'entrée dans les filières susvisées.
Article 4 : Le Recteur de l'Université de Ngaoundéré, le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur, le Doyen de la Faculté des Sciences de l'Université de
Ngaoundéré sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté
qui sera enregistré puis publié en français et en anglais partout où besoins sera.

1273
Arrêté №0107CAB/PR du 19 janvier 1993 Portant Organisation de l'Institut
Universitaire de Technologie de l'Université de Ngaoundéré

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°92/248 du 27 novembre 1992 nommant les membres du Gouvernement ;
Vu le décret n°92/264 du 29 décembre 1992 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°92/74 du 13 avril 1992 transformant les Centres Universitaires de Buéa et
Ngaoundéré en Universités ;
Vu le décret n°93/031 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux Instituts
Universitaires de Technologie ;
ARRETE : TITRE I - DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 : L'Institut Universitaire de Technologie (IUT) de l'Université de NGAOUNDERE
a pour missions :
- de dispenser en formation initiale un enseignement moyen supérieur préparant
aux fonctions de techniciens supérieurs dans les domaines des Techniques
Industrielles et du Génie des procédés ;
- d'assurer la formation permanente dans les mêmes domaines qu'en formation
initiale;
- de fournir aux entreprises ou administrations, des prestations de recherche
appliquée, de services ou de formation professionnelle dans les domaines
techniques correspondant à ses activités.
Article 2 :
1°) Les études à l'IUT de l'Université de Ngaoundéré sont sanctionnées par le DIPLOME
UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE (DUT), et sont organisées par un texte particulier
du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
2°) En outre, l'IUT de l'Université de Ngaoundéré prépare au BREVET DE TECHNICIEN
SUPERIEUR (BTS).
Article 3
1°) L'IUT de l'Université de Ngaoundéré entretient des relations nécessaires avec les
milieux professionnels dans le cadre des missions qui lui sont assignées.
À cet effet, des commissions mixtes peuvent être créées pour promouvoir ces relations et
développer l'insertion de l'Institut dans le milieu socio-professionnel.
2°) L'IUT de l'Université de Ngaoundéré peut développer les relations de coopération
bilatérale ou multilatérale avec des Institutions nationales ou étrangères dans les limites
de la réglementation en vigueur.
TITRE II - ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 4 : L'IUT de l'Université de Ngaoundéré comprend les organes suivants :
- un Conseil de Direction ;
- une Direction ;
- un Conseil des Professeurs ;
- une Assemblé de l'Institut.
CHAPITRE I - DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 5 :
1°) Le Conseil de Direction est composé ainsi qu'il suit :

1274
- le Recteur de l'Université de Ngaoundéré, Président ;
- le Vice-Recteur de l'Université de Ngaoundéré, Vice-Président ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur au
Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur, Membre ;
- le Directeur de l'IUT de l'Université de Ngaoundéré, Membre;
- le Directeur-Adjoint de l'IUT de Ngaoundéré, Membre;
- le Représentant du Ministre chargé de l'Industrie et du Commerce ;
- le Représentant du Ministre de l'Agriculture, Membre ;
- le Représentant du Ministre chargé des Pêches et des Industries Animales,
Membre;
- le Président de la Chambre de Commerce et de l'Industrie ou son représentant,
Membre ;
- trois Représentants des milieux professionnels désignés ès qualité, Membre ;
- le Représentants des enseignants permanents de l'IUT à raison d'un enseignant
par grade élu pour trois ans, Membre.
2°) Le Président du Conseil peut, compte tenu des questions inscrites à l'ordre du jour,
inviter toute autre personnalité en raison de sa compétence à participer aux travaux du
Conseil avec voix consultative.
Article 6 :
1 °) Le Conseil de Direction se réunit deux fois par an, et chaque fois que cela est jugé
nécessaire, sur convocation de son Président.
2°) Il ne peut valablement délibérer que si les deux tiers (2/3) au moins des membres
sont présents.
3°) En cas de partage des voix, celle du Président est prépondérante.
Article 7 : Le Conseil de Direction a compétence consultative générale sur tout ce qui
touche aux intérêts de l'Institut, à son avenir et à sa place dans la nation. Il est
notamment chargé d'étudier et de promouvoir tout ce qui peut contribuer à améliorer la
formation dont l'Établissement a la charge.
À ce titre :
a) il émet un avis sur :
- les règlements intérieurs relatifs aux élèves dans la limite des règlements
généraux de l'Enseignement Supérieur ;
- la création des enseignements, le régime des études, leur organisation et leurs
programmes ;
- les besoins de recherche et d'équipement.
b) il examine :
- les sources de financement de l'Institut ;
- le projet de budget de l'Institut ;
- plus généralement toutes les questions intéressant l'Institut ou l'Université et qui
lui sont soumises par l'un de ses membres.
Article 8 : Les fonctions de membres du Conseil de Direction sont gratuites. Toutefois
l'institut prend en charge les frais de participation de ses membres à ses sessions. Les
modalités de prise en charge sont arrêtées par le Conseil d'Administration de l'Université.
CHAPITRE II - DE LA DIRECTION
Article 9 : La Direction de l'IUT comprend :
- les Divisions ;
- le Service des Affaires Générales ;
- le Service de la Documentation et de la Reprographie ;
1275
- le Service de la Scolarité et de l'Orientation Professionnelle ;
- le Service de l'Intendance ;
- la Bibliothèque ;
- le Bureau du Courrier.
Article 10:
1°) Sous l'autorité du Recteur de l'Université, la Direction de l'IUT est assurée par un
Directeur assisté d'un Directeur-Adjoint, nommés suivant la réglementation en vigueur ;
2°) Le Directeur-Adjoint remplace le Directeur en cas d'absence ou d'empêchement;
3°) Le Directeur et le Directeur-Adjoint sont choisis parmi les membres du Corps de
l'Enseignement Supérieur.
Article 11 : le Directeur de l'Institut est chargé :
- de la police générale de l'Établissement ;
- de la gestion des crédits et des personnels de l'Instituts ;
- de la préparation et de l'exécution des résolutions du Conseil de Direction ;
- de la présentation du rapport d'activités au Recteur de l'Université ;
- de la représentation de l'Établissement auprès du Recteur ;
- du suivi de la coopération.
Article 12 : Le Directeur-Adjoint, sous l'autorité du Directeur de l'Institut, est
particulièrement chargé de la coordination et de l'animation des activités pédagogiques.
A ce titre, il :
- suit l'exécution des programmes des enseignements, de la formation permanente
et des stages ;
- veille à l'assiduité des enseignants et des élèves ;
- supervise le Service de la Scolarité et de l'Orientation Professionnelle ;
- supervise le Service de la Documentation et de la Reprographie.
SECTION I - DES DIVISIONS
Article 13 : L'IUT de l'Université de Ngaoundéré comporte deux divisions :
- la Division de la Formation Initiale ;
- la Division des Stages, de la Formation Permanente et des relations avec les
milieux professionnels.
Article 14 : La Division est dirigée par un Chef de Division nommé parmi les enseignants
de l'Institut assurant un service complet dans l'un des Départements. La durée de son
mandat est de trois (3) ans renouvelable.
Article 15 : Le Chef de Division :
- coordonne les activités de la Division ;
- prépare les rapports d'activité de la Division.
Article 16 : La Division de la Formation Initiale est chargée de l'organisation, de
l'animation et du suivi des activités de l'ensemble des Départements.
Article 17:
1 °) La Division des Stages, de la Formation Permanente et des Relations
avec les Milieux Professionnels est chargée de l'organisation, de l'animation et du suivi
des activités de stage, de la formation permanente et des relations avec les entreprises.
2°) Pour la programmation des enseignements au titre de la formation
permanente, la Division des Stages bénéficie de l'appui de la Division de la Formation
Initiale.

1276
Article 18 :
1°) Le Département est une unité pédagogique et de recherche regroupant
l'ensemble des enseignements et des activités de recherche d'une spécialité donnée.
2°) Le Département peut comprendre des Laboratoires et/ou des Équipes de
Recherche dont l'organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par décision
du Recteur de l'Université.
Article 19 :
1°) Il est créé au sein de la Division de la Formation Initiale, les Départements
suivants :
- le Département de Génie Mécanique ;
- le Département de Génie Électrique ;
- Le Département Génie Énergétique ;
- le Département de Génie Alimentaire et Contrôle de qualité ;
- le Département Génie Chimique ;
- le Département des Enseignements Scientifiques de base ;
- le Département des Enseignements Généraux.
2°) La mise en place des divers Départements se fera de façon progressive et
compte tenu des besoins et des capacités d'accueil ;
3°) D'autres Départements peuvent être créés en tant que de besoin par arrêté
du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Recteur de
l'Université.
Article 20:
1 °) Le Département est dirigé par un Chef de Département et comprend une Assemblée
de Département.
2°) Le Chef de Département est nommé pour une période de trois (3) ans renouvelable,
sur proposition du Recteur de l'Université, par le Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur parmi les enseignants de rang magistral. En l'Absence d'un enseignant de rang
magistral, un Chargé de Cours peut être délégué dans les fonctions de Chef de
Département.
3°) Les Chefs de-Division peuvent cumulativement avec leurs fonctions respectives, être
nommés chefs de Département dans les conditions de l'alinéa 2 ci-dessus.
Article 21 : le Chef de Département :
- préside l'Assemblée du Département ;
- gère les crédits, moyens et locaux attribués au Département ;
- prépare les rapports d'activités du Département ;
- anime et supervise les activités d'enseignement et de recherche des enseignants
relevant du Département. À cet effet il veille notamment au choix des encadreurs
des projets et des Directeurs de Mémoires des élèves inscrits dans le
Département ;
- organise les évaluations des élèves du Département ;
- prend, le cas échéant, des dispositions conservatoires en cas de défaillance
constatée d'un enseignant. Dans ce cas, il établit un procès-verbal de carence
qu'il communique au Chef de Division qui est tenu de le transmettre à la Direction
de l'Institut.
Article 22 : l'Assemblée du Département est constituée de tous les enseignants du
Département.
Article 23 : l'Assemblé du Département émet un avis sur :

1277
- les programmes du Département en matière de formation initiale, de formation
permanente et de recherche ;
- la création des enseignements et l'organisation des programmes de recherche ;
- le recrutement des enseignants ;
- l'avancement et la promotion des enseignants permanents.
Article 24 : Lorsque l'Assemblée du Département se réunit pour examiner des questions
individuelles relatives au recrutement, à l'affectation et à la carrière des enseignants, sa
formation ne comprend que les seuls enseignants d'un rang au moins égal à celui postulé
par l'intéressé.
Article 25 :
1°) L'Assemblée du Département se réunit au moins une fois par trimestre sur
convocation de son Président.
2°) Elle peut aussi être convoquée à la demande de la moitié au moins de ses membres
sur un ordre du jour précis, notifié au moins quinze (15) jours à l'avance.
Article 26 :
I °) Le Laboratoire est dirigé par un Chef de Laboratoire.
2°) Le Chef de Laboratoire est désigné parmi les enseignants rattachés au Laboratoire
pour une période de trois (3) ans renouvelables, par le Directeur de l'Institut et parmi les
enseignants de rang magistral ou à défaut parmi les Chargés de Cours;
Article 27 : Le Chef de Laboratoire :
- détermine l'orientation de la recherche au sein du Laboratoire ;
- représente le Laboratoire auprès des autorités académiques ;
- établit le rapport d'activités du Laboratoire.
Article 28 :
1°) Il est créé au sein de la Division des Stages, de la Formation Permanente et des
Relations avec les Milieux Professionnels, les services suivants :
- le Service de la Formation Permanente ;
- le Service des Stages et des Relations avec les Milieux Professionnels ;
2°) Chaque Service est placé sous l'autorité d'un Chef de Service.
SECTION II - DES SERVICES
Article 29 :
1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un Adjoint, le
Service des Affaires Générales est chargé de la gestion du personnel administratif et de
l'instruction des affaires générales.
À cet effet, il assure :
- l'instruction des affaires administratives ;
- l'exécution des décisions prises par le Directeur en matière administrative ;
- la gestion du personnel et de la Comptabilité-matières ;
- de la maintenance.
II comprend :
- le Bureau du Personnel ;
- le Bureau de la Comptabilité-Matières ;
- le Bureau des Activités Culturelles et Sportives ;
- le Bureau de la Maintenance ;
- l'Infirmerie en tant que de besoin.

1278
Article 30 :
1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un Adjoint, le
Service de la Documentation et de la Reprographie est chargé de l'organisation et de
l'animation des activités d'impression et de diffusion des matériels pédagogiques ;
2°) Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'impression ;
- le Bureau de la Diffusion.
Article 31 :
1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un Adjoint, le
Service de la Scolarité et de l'Orientation Professionnelle est chargé :
- de l'information et de l'orientation des candidats à l'inscription ;
- des inscriptions dans les différentes filières ;
- de la gestion des statistiques.
2°) Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'Orientation ;
- le Bureau de la Scolarité et des Statistiques.
Article 32 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Intendance est chargé de l'instruction des affaires financières et
notamment :
- de la collecte et de l'exploitation de toutes les informations relatives à la
préparation et à l'exécution du budget de l'Institut ;
- de la préparation des documents financiers relatifs à la gestion des crédits
d'investissement ;
Il comprend :
- le Bureau du Budget et des mandatements ;
- le Bureau de la Solde.
Article 33:
1°) Placé sous l'autorité d'un Bibliothécaire en Chef, la Bibliothèque est chargée de
mettre à la disposition du public intéressé tout document d'information scientifique propre
aux filières de formation dispensées.
2°) Elle Comprend deux bureaux :
- le Bureau des Acquisitions ;
- le Bureau de la Gestion.
CHAPITRE III - DU CONSEIL DES PROFESSEURS
Article 34 :
1°) La composition du Conseil des Professeurs est fixée ainsi qu'il suit :
- le Directeur,.......................................Président ;
- le Directeur-Adjoint,........................Vice-Président ;
- les Chefs de Divisions,.............................Membre ;
- les Chefs de Départements,.......................Membre ;
- les Professeurs.....................................Membre ;
- les Maîtres de Conférences,.......................Membre ;
- le Représentant des Chargés de Cours,..........Membre ;
- le Représentant des Assistants,...................Membre ;

1279
2°) Le Secrétariat du Conseil des Professeurs est assuré par la Direction de l'Institut.
Article 35 :
1 °) Le Conseil des Professeurs :
- émet un avis préalable sur la création d'enseignements, le régime des études,
leur organisation et les modalités de leur évaluation, les programmes, le
recrutement et l'avancement des membres du Corps enseignant ;
- suit la coordination des activités scientifiques et académiques entre le Corps
enseignant de l'Institut et celui des autres Établissements de l'Université.
2°) Il se réunit une fois par trimestre et tant que de besoin sur convocation de son
président.
3°) Les fonctions de membre du Conseil des Professeurs sont gratuites.
CHAPITRE IV - DE L'ASSEMBLEE DE L'INSTITUT
Article 36:
1°) L'Assemblée de l'Institut est composée de :
- tous les enseignants permanents de l'Institut ;
- toute personnalité étrangère invitée à titre consultatif en raison de sa
compétence;
- deux représentants de l'Association des élèves de l'Institut qui participent avec
voix consultative aux travaux de l'Assemblée ;
- deux délégués du personnel administratif et technique.
2°) L'assemblée de l'Institut émet des vœux sur toutes les questions intéressant
la vie de l'Institut.
3°) L'Assemblée de l'Institut se réunit une fois par trimestre et chaque fois que
cela est jugé nécessaire. Elle est convoquée et présidée par le Directeur de l'Institut.
TITRE III - DU CORPS ENSEIGNANT
Article 37 :
1°) Le Corps Enseignant de l'IUT comprend des enseignants relevant du Corps de
l'Enseignement Supérieur et classés dans l'un des grades suivants :
- Professeur ;
- Maître de Conférences ;
- Chargé de Cours ;
- Assistant.
2°) Il peut être fait appel à-des professeurs techniques recrutés sur contrat dont les
modalités sont fixées par le Conseil d'Administration de l'Université.
3°) Il peut être également fait appel à des enseignants associés ou vacataires dans les
conditions prévues par le statut des Institutions Universitaires.
Article 38 :
1°) En cas de besoin, les enseignants en poste dans les Établissements des Institutions
Universitaires peuvent être affectés à l'IUT par décision du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur sur proposition des Chefs des Institutions Universitaires
intéressés.
Inversement les enseignants en poste à l'IUT peuvent être affectés dans les
Établissements des Instituts Universitaires dans les mêmes conditions que ci-dessus.

1280
2°) Le recrutement des candidats fonctionnaires ou agents de l'État relevant d'autres
départements ministériels se fait conformément aux règles académiques en accord avec
les départements ministériels intéressés.
TITRE IV - REGIME ET ORGANISATION DES ETUDES
Article 39 :
1°) L'entrée à l'IUT est sélective.
2°) Le nombre des places offertes ainsi que les conditions d'admission et les titres requis
en fonction des spécialités sont fixés par décision du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur.
CHAPITRE I - DE LA FORMATION INITIALE
Article 40 : La durée des études conduisant aux différents diplômes délivrés par l'Institut
Universitaire de Technologie et les modalités de la sanction de celles-ci sont fixées par
un texte particulier.
Article 41 : L'organisation et le système d'évaluation des enseignements dispensés dans
le cadre de la formation initiale sont fixés par Arrêté du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
CHAPITRE II - DE LA FORMATION PERMANENTE
Article 42 : La formation permanente s'adresse :
- aux candidats individuels sur leur demande ;
- aux candidats présentés par les entreprises privées, les entreprises et les
administrations publiques.
Article 43 :
Dans le cadre de la formation permanente, l'IUT de l'Université de Ngaoundéré assure la
préparation à l'examen de Brevet de Technicien Supérieur (BTS) dans les conditions
fixées par le Conseil de l'Université de Ngaoundéré.

TRITRE V - DU REGIME DISCIPLINAIRE DES ELEVES


Article 44 ; Le régime disciplinaire des élèves de l'IUT de l'Université de Ngaoundéré est
celui fixé par les statuts généraux de l'Enseignement Supérieur et du règlement intérieur
de l'Institut.
TITRE VI - DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 45 : Des Arrêtés du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, fixent en tant
que de besoin, les modalités d'application du présent Arrêté.
Article 46 : Le Ministre de l'enseignement Supérieur et le Recteur de l'Université de
Ngaoundéré sont chargés de l'exécution du présent Arrêté qui sera enregistré,
communiqué partout où besoin sera et publié au journal Officiel en Français et en
Anglais.
Yaoundé, le 19 janvier 1993

1281
Arrêté №006/MINESUP/F120 du 28 janvier 1993 fixant les Domaines de formation et
les Conditions d'Admission à l'Institut Universitaire de Technologie de l'Université
de Ngaoundéré

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n° 92/248 du 27 novembre 1992 portant nomination des membres du
Gouvernement;
Vu le décret n°92/264 du 29 décembre 1992 organisant le ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Universités ;
Vu le décret n°92/74 du 13 avril 1992 transformant les Centres Universitaires de Buéa
et de Ngaoundéré, en Universités ;
Vu l'Arrêté n° 008/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant création d'Instituts
Universitaires de Technologie au sein des Universités ;
Vu le décret n°93/031 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Instituts Universitaires de Technologie ;
Vu l'arrêté n°010/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant organisation de l'IUT de
l'Université de Ngaoundéré.
ARRETE :
TITRE I : DES DOMAINES DE FORMATION
Article 1 :
Les domaines de formation initiale ou permanente couverts par l'INSTITUT
UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE de l'Université de Ngaoundéré sont les suivants :
- Maintenance Industrielle Productive ;
- Génie Agro-industriel.
D'autres domaines de formation peuvent être créés par le Ministre de l'Enseignement
Supérieur sur proposition du Recteur de l'Université de Ngaoundéré.
TITRE II - DES CONDITIONS D'ADMISSION CHAPITRE I - DISPOSITIONS
GENERALES
Article 2 : En formation initiale, le cycle du DIPLOME UNIVERSITAIRE DE
TECHNOLOGIE (D.U.T) de l'Institut Universitaire de Technologie est ouvert aux
Camerounais de deux sexes, uniquement par voie de concours organisé en une seule
session annuelle.
Article 3 : L'admission en formation continue se fait sur étude de dossier.
Article 4 : L'Institut Universitaire de Technologie peut également accueillir dans le cadre
des conventions particulières et dans la limite des places disponibles, des candidats
originaires d'autres pays remplissant les conditions de titres exigés.
Les intéressés sont soumis aux mêmes conditions d'admission que les nationaux.
Toutefois, un recrutement complémentaire sur étude de dossier en première année de
l'IUT peut être offert aux candidats étrangers résidant hors du Cameroun et ayant obtenu
le diplôme ouvrant droit au concours avec une moyenne générale supérieure ou égale à
douze sur vingt (60 % de notes). Ce recrutement est prononcé par un jury de sélection
nommé par le Recteur de l'Université de Douala.
1282
CHAPITRE II - DU CONCOURS D'ENTREE EN PREMIERE ANNEE
DE L'IUT
SECTION I - DES CONDITIONS DE RECEVABILITE DES DOSSIERS
DE CANDIDATURE
Article 5 : Les candidats au concours d'entrée en première année de l'Institut
Universitaire de Technologie doivent être âgés de vingt-cinq (25) ans au plus au premier
janvier de l'année du concours.
Article 6 : Les diplômes requis pour l'admission en première année de l'Institut
Universitaire de Technologie sont :
- Baccalauréat séries C, D, E, F1, F2, F3, F5, F6,
- G.C.E.AL (Mathématiques, Physique, Chimie, Biologie) ;
- Tout autre diplôme admis en équivalence.
Article 7 : Chaque candidat doit déposer au service de la scolarité de l'Institut
Universitaire de Technologie un dossier complet comprenant :
- Une fiche d'inscription fournie par l'Institut Universitaire de Technologie ;
- une copie certifiée d'acte de naissance ;
- une copie certifiée conforme de l’un des diplômes ouvrant droit au concours;
- quatre photos d'identité (4x4) ;
- un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois ;
- une copie certifiée conforme de la carte nationale d'identité ;
- un certificat médical délivré par un médecin fonctionnaire datant de moins de
trois mois ;
Un mandat dont le montant est fixé par le Conseil d'Administration de l'Université de
Douala à titre de droit d'inscription libellé au nom de l'Agent Comptable de l'Université de
Ngaoundéré.
Une enveloppe de format A3 timbrée à 250 francs CFA.
Article 8 : Les candidats inscrits en vue des Baccalauréats ou diplômes équivalents
mentionnés dans l'article 6 du présent arrêté sont autorisés à composer. Toutefois, leur
admission définitive à l'Institut Universitaire de Technologie ne se fera qu'en cas
d'obtention du diplôme.
SECTION II- DE L'ORGANISATION DU CONCOURS
Article 9 : Le nombre de places mises au concours chaque année est fixé par spécialité
par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Recteur de
l'Université.
Article 10 : Les dates et centres de concours font l'objet d'un avis d'ouverture du Ministre
chargé de l'Enseignement Supérieur, sur proposition du Recteur de l'Université de
Ngaoundéré.
Article 11 : Le concours comporte deux parties :
a) Présélection sur la base de l'étude du dossier d'inscription suivant les
critères ci-après :
- résultats scolaires ;
- taux de redoublement ;
- âge.
À l'issue de la présélection, le jury dresse et publie une liste par ordre alphabétique des
candidats autorisés à participer aux preuves écrites.
b) Un examen écrit

1283
Article 12 :
1°) Dans la Division des Techniques de Maintenance Industrielle Productive, l'écrit
comporte les épreuves suivantes :
a) Une épreuve de Culture Générale et Langue (Durée = 3 heures ; coefficient 3) ;
b) Une épreuve de Mathématiques (Durée =3 heures ; coefficient = 2) ;
c) Une épreuve de Spécialité : Aptitude Technique, spatiale etc ... (Durée = 3 heures;
coefficient 3) ;
d) Une épreuve de Physique/Mécanique/Dessin, avec choix de 2 sur les trois
épreuves (Durée = 3 heures ; coefficient 2).
2°) Dans la Division du Génie Agro-Industriel, l'écrit comporte les épreuves suivantes :
a) une épreuve de Culture Générale et Langue (Durée = 3 heures ; coefficient 3) ;
b) un épreuve de Mathématique (Durée = 3 heures ; coefficient 3) ;
c) une épreuve de spécialité (Durée = 3 heures ; coefficient 3) ;
d) une épreuve de Physique/Chimie/Biologie, avec choix de 2 sur les 3 épreuves
(Durée 3 heures ; coefficient 2).
SECTION III - DU JURY ET DE L'ADMISSION
Article 13 : La composition et les conditions de fonctionnement du Jury sont
déterminées par décision du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, sur
proposition du Recteur de l'Université de Ngaoundéré.
Article 14 : Chaque épreuve de l'examen écrit est notée de zéro à vingt. Toute note
inférieure à cinq, obtenue à l'une quelconque des épreuves écrites est éliminatoire.
Article 15 : Au vu du classement par ordre de mérite établi par spécialité et par type de
formation, le jury dresse la liste des candidats proposés aux admissions au concours et
éventuellement une liste complémentaire. Les résultats définitifs sont arrêtés et publiés
par communiqué du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 16 : En tout état de cause, il ne peut y avoir report d'admissibilité ni d'admission
d'une année à l'autre.
TITRE I - DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 17 : Les candidats admis à l'IUT s'acquittent de droits universitaires dont le
montant est fixé par des textes particuliers.
Article 18: Les étudiants étrangers s'acquittent des droits universitaires dont le montant
est fixé par des textes particuliers.
Article 19 : Le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'enseignement Supérieur
et le Recteur de l'Université de Ngaoundéré, sont chargés chacun en ce qui le concerne,
de l'exécution du présent Arrêté qui sera enregistré et publié au Journal Officiel en
français et en anglais, et partout où besoin sera./-
Yaoundé, le 28 janvier 1993
Le Ministre de l'Enseignement
Supérieur,
Pr Titus EDZOA

1284
REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail - Patrie

Arrêté N° 18 00522 /MINESUF/DDES/DAJ/DU 09 juillet 2018 portant régime des


études et des évaluations à l’Institut Universitaire de Technologie de l'Université
de Ngaoundéré.

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Vu la Constitution
Vu la Directive N° 01/06-UEAC-019-CM-14 portant application du système LMD (Licence,
Master, Doctorats dans les Universités et Etablissements d'enseignement supérieur
de l’espace CEMAC
Vu la Directive N°02/06-UEAC-019-CM-14 portant organisation des Etudes Universitaires
dans l’espace CEMAC dans le cadre du système- LMD;
Vu la Loi N° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur
Vu le Décret N° 92/074 eu 13 avril 1932 portant transformation des Centres
universitaires de Buea et de Ngaoundéré en Universités
Vu le décret N°93/027 du 19 janvier portant Dispositions communes aux Universités
modifié et complété par le décret N°2005/342 du 10 septembre 2005 ;
Vu le décret N°93/028 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l’Université de Ngaoundéré
Vu le décret N°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret N°2011/409 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n°2018/190 du 02 mars 2018 ;
Vu le Décret N°2012/433 du 1er octobre 201 portant organisation du Ministère de
l’Enseignement Supérieur
Vu l’Arrêté N°008/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant création d’Instituts Universitaires
de Technologie au sein des Universités ;
Vu l’Arrêté N°010/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant organisation de l’Institut
Universitaire de Technologie de l’Université de Ngaoundéré
Vu l’Arrêté N°006/MINESUP/F120 du 28 janvier 1993 fixant les domaines e formation et
les conditions d’admission à l’institut Universitaire de Technologie de l’Université de
Ngaoundéré ;
Vu l’Arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d’Etat du Cameroun modifié et complété par l’Arrêté
n°00/036/MINESUP/DDDES du 26 juin 2000
Vu l’Arrêté N°03/0047/MINESUP/DDES du 14 juillet 2003 portant régime des études et
des examens et programmes des enseignements à l’institut Universitaire de
Technologie (IUT) de l’Université de Ngaoundéré ;
Vu l’Arrêté n°006/0014/MINESUP/DDES du 02 février 2006 portant création, régime des
études et des évaluations de la Licence Professionnelle dans les Universités d’Etat et
les Institutions Privées d’enseignement Supérieur du Cameroun ;

1285
ARRETE :
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er- Le présent arrêté porte régime des études et ces évaluations à l'institut
Universitaire de Technologie de l’Université de Ngaoundéré, en abrégé et ci- après
désigné « lUT ».
Article 2 : Les études à l‘IUT sont effectuées dans le cadre des formations initiale,
continue et en des stages de recyclage et de perfectionnement, et des enseignements à
distance
CHAPITRE II
DES DOMAINES ET DES CURSUS DE FORMATION
Article 3- (1) L'IUT offre des formations dans les domaines des Sciences et
Technologies.
(2) Les Mentions et Parcours couverts par l'IUT sont les suivants :
- Mention Génie Biologique (GBIO) avec 3 parcours :
- Parcours Industries Alimentaires et Biotechnologiques (IAB) ;
- Parcours Analyses Biologiques et Biochimiques (ABB)
- Parcours Génie de l'Environnement (GEN).
- Mention Génie Industriel et Maintenance (GIM) avec 5 parcours :
- Parcours Génie Electrique (GEL) ;
- Parcours Génie Thermique et Energétique (GTE) ;
- Parcours Génie Mécanique et Productique (GMP) ;
- Parcours Maintenance Industrielle et Productique (MIP) ;
- Parcours Génie Civil et Construction Durable (GCD),
- Mention Génie Informatique (GIN) .avec 2 parcours :
- Parcours Génie Logiciel (GLO)
- Parcours Réseautique et Internet (RIN).
(3) D’autres mentions et parcours peuvent être ouverts en tant que de besoin
par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, conformément à la
réglementation en vigueur.
Article 4- (1) L’IUT comprend deux (02) cursus de formation :
- le cursus de Diplôme Universitaire de Technologie ;
- le cursus de Licence de Technologie.
Ces cursus constituent des étapes qui permettent à l’étudiant d’acquérir
progressivement une autonomie et une spécialisation accentuées.
L’ouverture effective des cursus dans un parcours type donné est autorisée
par le Ministre chargé de l’enseignement supérieur, conformément à la réglementation en
vigueur.
Article 5- L’IUT prépare aux diplômes ci-après ;
- le Diplôme Universitaire de Technologie :
- la Licence de Technologie.
Article 6- Les stages et formations organisés dans le cadre de la formation continue
donnent lieu à la délivrance d’attestations ou de certificats de formation.

1286
Article 7- (T) Les études, dans le premier cursus, sont sanctionnées par le Diplôme
Universitaire de Technologie.
(2) Les études, dans le second cursus, sont sanctionnées par le diplôme de
Licence de Technologie correspondant à une Licence professionnelle,
Article 8- Le cursus de Diplôme Universitaire de Technologie d’une durée de quatre (4)
semestres comprend ;
des enseignements théoriques ;
des travaux pratiques ;
- des pratiques professionnelles :
- des travaux personnels de (’Etudiant ;
- des stages en milieu professionnel ;
- un projet tutoré.
Article 9- Le cursus de Licence de Technologie d’une durée de deux (02) semestres
comprend ;
- des enseignements théoriques ;
- des travaux pratiques ;
- des pratiques professionnelles ;
- des travaux personnels de l'Etudiant ;
- des stages en milieu professionnel ;
- un projet tutoré.
Article 10- Les cursus de Diplôme Universitaire de Technologie et de Licence de
Technologie s’achèvent respectivement par la présentation d’un rapport de stage et la
soutenance d'un mémoire de fin d’études.
Article 11- Les formations à distance et en alternance sont organisées par des textes
particuliers conformément à la réglementation en vigueur.
CHAPITRE III
DES CONDITIONS D’ADMISSION
Article 12- (1) L'admission au cursus de Diplôme Universitaire de Technologie se fait par
voie de concours ouvert par arrêté du Ministre chargé de l'enseignement supérieur, aux
Camerounais et aux étrangers titulaires de l'un des diplômes ci-après.
(2) le Baccalauréat d’enseignement général ou technique dans une série
définie par l’arrêté ;
(3) le General Certificate of Education "Advanced Level" obtenu au cours
d’une même session en au moins deux des quatre matières suivantes : Mathématiques
pures, Mathématiques appliquées. Physique, Chimie ou Biologie en plus de quatre
matières en "Ordinary Level" non comprise la matière intitulée "Religious Knowledge " ;
(3) tout autre diplôme reconnu équivalent.
L’admission au cycle de Licence de Technologie se fait en troisième année
par voie de concours ouvert par arrêté du Ministre chargé de l’enseignement supérieur,
aux Camerounais et aux étrangers titulaires d’un des diplômes ci-après.:
- le Diplôme Universitaire de Technologie ;
- le Brevet de Technicien Supérieur ;
- la Licence des Facultés avec profil conforme à l’option sollicitée :
- tout autre diplôme reconnu équivalent.

1287
Article 13.- (1) Les candidats étrangers et les camerounais présentés par un organisme
sont recrutés sur étude de dossier, dans la limite du quota fixé par arrêté du Ministre
chargé de l’enseignement supérieur, en fonction du nombre de places offertes dans les
concours visés à l'article précédent,
(2) Le nombre de places, ainsi que les conditions d’admission et les titres
requis en fonction des spécialités, sont définis par arrêté du Ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
Article 14- Les recrutements des candidats pour la formation continue et les stages de
perfectionnement sont organisés par le Directeur de l’IUT après avis du Conseil de
l’Université et se font sur étude des dossiers
Article 15- (1) Les candidats camerounais ainsi que les ressortissants des pays de la
CEMAC admis à l’IUT s'acquittent de droits universitaires conformément â la
réglementation en vigueur,
(2) Les étudiants étrangers autres que ceux visés à l’alinéa précédent ainsi
que les étudiants en formation continue, paient des frais de scolarité dont le montant est
fixé par le Conseil d'Administration de l’Université de Ngaoundéré,
CHAPITRE IV
DU REGIME DES ETUDES
Article 16- (1) Les études à l’IUT sont organisées dans les Départements par mentions,
parcours et niveaux. Chaque semestre est composé d'Unités d’Enseignement (UE).
(2) Les Départements sont chargés du suivi des enseignements relevant de
leur compétence, conformément à la réglementation en vigueur,
Article 17 - (1) L'Unité d’Enseignement est un groupe identifiable de matières ou
éléments constitutifs d'enseignements comportant entre eux une cohérence scientifique.
(2) Chaque UE a une valeur définie en nombre de crédits.
(3) Le nombre de crédits affecté à chaque semestre est de 30 pour
l'ensemble des UE du semestre et de 60 pour l'ensemble des UE du niveau,
(4) Chaque UE correspond à un volume horaire de 45 à 60 heures de
Cours Magistraux, Travaux Dirigés, Travaux Pratiques, Travaux Personnels de l’Etudiant
Séminaires et Conférences. Stages en milieu professionnel ainsi que le temps consacré
aux Contrôles Continus,
(5) Toutes les UE sont affectées d'un coefficient de pondération égal à un.
Article 18- (1) Le cursus de Diplôme Universitaire de Technologie comporte quatre (04)
semestres soit 120 crédits
(2) Le cursus de Licence de Technologie comporte deux (02) semestres soit
60 crédits.
Article 19- (1) Chaque parcours de formation comporte des stages en milieu
professionnel correspondant à des Unités d’Enseignement.
(2) le stage en milieu professionnel s’effectue à chaque niveau du cursus de
formation concerné et dans une période correspondant au calendrier des activités
académiques fixé par le Ministre chargé de (’enseignement supérieur.
Article 20- L’IUT peut organiser après avis du Conseil de (’Université« des formations
continues à la carte, sur demande et à distance, dans les domaines de ses compétences.
Article 21- Le programme des enseignements dispensés à l’IUT fait l’objet d'une
évaluation tous les cinq (5) ans à compter de la date de leur entrée en vigueur.
Article 22- (1) L’obtention de l’un des diplômes cités à l’article 5 du présent arrêté est
subordonnée à ¡a validation de toutes les UE de chaque cursus.
1288
L’évaluation du mémoire constitue la phase finale de chaque cursus.
Article 23- (1) Les délais de résidence dans les différents cursus sont les suivants ;
Cursus de Diplôme Universitaire de Technologie : 03 ans ;
Cursus de Licence de Technologie : 02 ans.
(2) L’étudiant qui n’aura pas observé les délais impartis à l’alinéa précédent
en raison d’un empêchement dirimant dûment justifié, peut être autorisé à se réinscrire
par le Directeur de l’IUT après avis du Chef de Département concerné.
CHAPITRE V
DU REGIME DES EVALUATIONS
Article 24.- (1) L’évaluation des connaissances est consécutive aux enseignements
dispensés. Elle est organisée tout au long du semestre.
(2) Chaque UE peut être évaluée quand elle est dispensée au moins à 80%
du volume horaire réglementaire.
(3) Lorsque cette UE est assortie de Contrôles Continus, des Travaux
Pratiques et/ou des Travaux Personnels de l’Etudiant, ces derniers doivent avoir été
effectués à 100%.
Article 25- (1) Selon la nature et les objectifs de l’UE, l’évaluation prend l’une des formes
ci-après:
- évaluation par mode de Travaux Pratiques : elle consiste en une série de travaux
pratiques ou d’un avant-projet proposé à l'étudiant,
- évaluation par mode d’examen :
(2) pour les UE théoriques, elle comporte deux éléments : le Contrôle Continu
comptant pour 30% des points et un examen de synthèse comptant pour 70% des points;
(3) Lorsqu'une UE comprend des enseignements théoriques et pratiques, la
note finale de PUE est obtenue en prenant en compte la note des Travaux Pratiques pour
30%, la note de Contrôle Continu pour 20% et la note d’examen de synthèse pour 50% ;
(4) Si en plus, elle comporte les Travaux Personnels de l’Etudiant, la note
finale de l'UE est obtenue en prenant en compte la note des Travaux Pratiques pour
20%, la note de Contrôle Continu pour 20%, Sa note des Travaux Personnels de
l’Etudiant pour 20% et Sa note d’examen de synthèse pour 40%,
(5) Un nombre minimum de deux (02) Contrôles Continus d’une durée
maximale de deux heures est exigé par UE et un seul examen de synthèse d’une durée
maximale de quatre heures portant sur l’ensemble du contenu de l’UE est autorisé.
Article 26- (1) L'évaluation du mémoire de fin d'études qui se fait à travers une
soutenance publique, ne peut intervenir qu'après la capitalisation de toutes les UE du
cursus.
(2) Le stage en milieu professionnel constitue une Unité d’Enseignement
(3) Un échec à cette UE conduit obligatoirement à la reprise d’un nouveau
stage de fin d’études.
Article 27 : La validation des crédits d’une UE intervient lorsque la moyenne générale de
l’ensemble des éléments constitutifs obtenue est égale ou supérieure à 50/100. Elle peut
se produire :
- soit directement lorsque l’étudiant a obtenu une moyenne supérieure ou égale à
50/100 dans chacun des éléments constitutifs ;
- soit par mode de compensation entre les éléments constitutifs de l'UE. Dans ce
cas. la note à compenser doit être au moins supérieure ou égale à 40/100,

1289
Article 28- (1) Une UE capitalisée est acquise définitivement. Toute UE capitalisée
emporte acquisition des crédits correspondants.
(2) En complément de la note chiffrée, la capitalisation d’une UE est assortie de l’une
des mentions ci-après
Note sur
Note/20 Note /10Q Grade Appréciation
4
[18 -20] [90 -100] 4.0 A+ Excellent
[16 -18[ [80 -90[ 3,7 A Très bien
f14 -16[ [70 -80[ 3.3 B+ Bien
[13 -14[ [65 -70f 3 B Assez Bien
[12-13[ [60 -65[ 2,7 B- Assez Bien
[11-12[ [55 -60[ 2.3 c+ Passable
[10-11[ [50 -55[ 2.0 C Passable
[09 -10[ [45 -50[ 1,7 C- Insuffisant
[08 -09[ [40 -45[ 1.3 D Faible
[06 -08[ [30 -40[ 1,0 E Très Faible
[00 -06[ [00 -30[ 0,0 p Nul
Article 29- L’étudiant passe d’un niveau inférieur à un niveau supérieur s’il capitalise
100% de crédits du niveau inférieur. Toutefois, S’étudiant est autorisé à s’inscrire pour les
UE du niveau supérieur s’il a capitalisé au moins 75% des crédits du niveau inférieur et
obtenu une moyenne générale pondérée d’au moins 2/4.
Article 30- Toutes les Unités d’Enseignement des différents cursus dans les domaines
de formation d’un Département doivent être capitalisées pour prétendre au diplôme.
Article 31- Les examens sont organisés à la fin de chaque semestre, en session normale
et en session de rattrapage.
Article 32- L’examen de synthèse intervient deux semaines au plus tard après la fin de
l’enseignement de l'UE,
Article 33- (1) Une session de rattrapage est organisée consécutivement à la
proclamation des résultats de la session normale.
(2) La note obtenue à la session de rattrapage remplace la note de la
session normale et la capitalisation prononcée ou non.
Article 34-(1) Seuls sont autorisés à être évalués, les étudiants régulièrement transcrits,
ayant suivi les enseignements et subi les différents Contrôles Continus conformément à
la réglementation en vigueur.
(2) Sont autorisés à prendre part à la session de rattrapage, les étudiants
n'ayant pas capitalisé les UE d'un semestre au cours de la session normale.
Toutefois, en cas d’empêchement dûment justifié, le Directeur, après avis du
Chef de Département concerné, peut autoriser l'étudiant qui n’a pas pu être évalué sur
une UE à se présenter à la session de rattrapage.
Article 35- (1) L’organisation et la gestion des examens relèvent de la compétence du
Directeur.
(2) L’organisation et la gestion des Contrôles Continus relèvent de la

1290
compétence du Chef de Département.
Article 36- (1) Un jury est constitué pour chaque session d’examen par niveau, mention
et parcours donné par le Directeur de l’IUT sur proposition du Chef de Département.
(2) Il est composé d’un Président, d’un Vice-Président et des membres qui
sont des enseignants responsables des UE ayant fait l’objet d’évaluation à la session
concernée.
(3) Le jury de niveau arrête les résultats définitifs pour chaque UE, apprécie et
arrête les compensations. Aucun résultat ne peut être rendu public sans la validation
préalable du jury.
Article 37- (1) Un jury de Diplômation, chargé de prononcer l’admission au diplôme à la
fin de chaque cursus, est constitué par le Directeur de l'IUT et les diplômes sont établis
conformément à la réglementation en vigueur.
Présidé par le Directeur de l’IUT, le jury de Diplômation comprend les
Présidents et Vice-Présidents des jurys de niveaux. Il siège après que les jurys de
niveaux ont publié leurs résultats.
Le jury de Diplomation vérifie si tous les étudiants ayant validé le niveau le
plus élevé ont également validé le niveau Inférieur. Un procès-verbal des résultats, est
dressé en trois exemplaires dûment signés par ses membres ainsi qu'une liste des
étudiants déclarés admis aux diplômes couronnant le cycle, à soumettre au Conseil de
Direction et au Conseil d’Université pour la validation.
Article 38- (1) Les décisions du jury de Diplômation sont souveraines. Toutefois, les
éventuelles erreurs matérielles font l’objet de correction par le jury, sur la base des pièces
justificatives.
(2) S’il y a lieu le jury de Diplômation étudie les requêtes et statue.
A ce titre, il dispose d'un délai de soixante-douze (72) heures à compter de sa saisine
pour le traitement et la publication des résultats desdites requêtes.
CHAPITRE VI
DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 39- (1) A titre de régularisation, le présent arrêté valide les enseignements et les
examens assurés par l’IUT antérieurement à la date de sa signature.
Le présent arrêté est applicable aux étudiants en cours de formation sous
réserve du respect des droits acquis. Lesdits étudiants sont soumis aux nouveaux
programmes, les UE validées étant prises en compte par équivalence
Article 40- Le présent arrêté entre en vigueur à compter de l'année académique 2018-
2019.
Article 41- Le présent arrêté abroge toutes dispositions antérieures contraires,
notamment celles de l'arrêté N°03/0Q47/MINESUP/DDES du 14 juillet 2003 modifiant et
complétant l’arrêté n°00/0061/MINESUP/DDES du 22 décembre 2000 portant régime des
études et des examens et programmes des enseignements à l'institut Universitaire de
Technologie de l’Université de Ngaoundéré.
Article 42- Le Recteur de l'Université de Ngaoundéré, le Directeur chargé du
Développement de l’Enseignement Supérieur, le Directeur chargé des Accréditations
Universitaires et de la Qualité, le Directeur chargé de la Coordination des Activités

1291
Académiques et le Directeur de l'institut Universitaire de Technologie de l’Université de
Ngaoundéré, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent
arrêté, qui sera enregistré et publié, puis inséré au Journal Officiel en Français et en
Anglais,

Yaoundé, le 09 juillet 2018

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR,

Jacques FAME NDONGO

1292
G. UNIVERSITE DE YAOUNDE I
Décret N° 93/036 du 29 janvier 1993 Portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé I

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°92/248 du 27 novembre 1992 nommant les membres du Gouvernement ;
Vu le décret n°92/264 du 29 décembre 1992 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
DECRETE : TITRE I – DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : 1°) L'Université de YAOUNDÉ I est un Établissement Public, Scientifique et
Culturel doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
2°) Elle est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l'Enseignement
Supérieur.
Article 2 : L'Université de YAOUNDÉ I a pour missions :
- d'élaborer et de transmettre les connaissances ;
- de développer la recherche et la formation des hommes ;
- de porter au plus haut niveau et au meilleur rythme de progrès les formes
supérieures de la culture et de la recherche ;
- de procurer l'accès à la formation supérieure à tous ceux qui en ont la vocation et
la capacité ;
- de concourir à l'appui au développement et à la promotion sociale et culturelle,
- de développer la pratique du bilinguisme.
À ce titre :
b) Elle assure :
- aux enseignants les moyens de leur activité d'enseignement et de recherche
dans les conditions d'indépendance et de sérénité indispensables à la réflexion
et à la création intellectuelle ;
- Aux étudiants les moyens de leur orientation et du meilleur choix de l'activité
professionnelle ainsi que la formation professionnelle appropriée à laquelle ils
entendent se consacrer.
b) Elle facilite leurs activités culturelles, sportives et sociales.
c) Elle reste ouverte aux anciens étudiants et à ceux qui n'ont pas été à l'Université afin
de leur permettre, selon leur capacité, d’améliorer leurs connaissances, de réaliser leur
promotion et de reconvertir leur activités professionnelles.
Article 3 : L'Université de YAOUNDÉ I a le pouvoir de la collation des grades, titres et
diplômes.
Article 4 : La République du Cameroun garantie au personnel enseignant de l'Université
de YAOUNDÉ I, dans le cadre des lois et règlements, et du droit de réserve imposé à
tous les agents de l'État, l'exercice des franchises et libertés universitaires.
Article 5 : L'Université de YAOUNDÉ I entretient, avec les autres Institutions
Universitaires et les organismes de recherche scientifique et technique, les rapports
particuliers. Ils se traduisent notamment par la conduite en commun des programmes de
recherche et d'enseignement au sein de Départements, et des Équipes de Recherche,
des Laboratoires ou Centres de Recherche.

1295
TITRE II – DE L'AUTORITE DE TUTELLE
Article 6 : Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur assure la tutelle de l'État sur
les Institutions Universitaires. Il est Chancelier des Ordres Académiques.
- Il harmonise les formations universitaires avec les exigences du développement
économique, social et culturel de la nation.
- Il assure le contrôle des formations dispensées par les Institutions Universitaires,
par des missions d'information et d'évaluation et, en cas de nécessité, suscite les
missions de contrôle ;
- Il signe, avec les Chefs des Institutions Universitaires, les diplômes délivrés par
celles-ci au vu des certificats de réussite établis conformément aux usages
universitaires ;
- Il veille à la garantie des libertés et franchises universitaires ;
- Il approuve et rend exécutoires les décisions et les délibérations des Conseils
d'Administration dans un délai de quinze jours pour compter de la date de
réception du courrier. Le silence dans ce délai vaut agrément ;
- Il arrête les programmes d'enseignement, le régime des études et des examens ;
- Il saisit les Conseils d'Administration de toutes les questions pour lesquelles il
estime nécessaire de les consulter ;
- Il prononce, sur proposition du Chef de l'Institution Universitaire, les sanctions
disciplinaires prévues par les textes en vigueur ;
- Il préside les sessions de la Commission de Coordination Universitaire ;
- Il préside la Conférence des Chefs d'Établissements ;
- Il peut faire des communications aux Conseils d'Administration des Institutions
Universitaires expressément convoqués par le Président en session
extraordinaire.
TITRE III – DE LA POLICE GENERALE ET DE LA DISCIPLINE
CHAPITRE I – DES FRANCHISES UNIVERSITAIRES
Article 7 : L 'Enseignement et la Recherche impliquent l'objectivité du savoir et la
tolérance des opinions. Ils sont incompatibles avec toute forme de propagande et doivent
demeurer hors de toute emprise politique ou économique partisanes.
Article 8 : La police générale d'une Institution Universitaire et dans les Établissements
qui la composent est assurée par le Chef de l'Institution Universitaire. Elle consiste à
garantir le déroulement normal des activités de formation et de recherche dans la liberté,
l'ordre, la dignité, le respect de la déontologie universitaire et des lois et règlements de la
République.
Article 9 :
1°) L'Institution Universitaire est un lieu clos et apolitique.
2°) Aucun membre des forces de l'ordre et aucun huissier de justice ne peut pénétrer
pour constater un cas de délit ou pour exécuter un mandat de justice contre un étudiant,
un enseignant, le personnel non enseignant, sans l'autorisation du Chef de l'Institution
Universitaire. En tout état de cause, il présente au Chef de l'Institution l'autorisation
spéciale et écrite des autorités compétentes.
3°) Les convocations, assignations, significations et toutes notifications adressées par les
autorités de police, de gendarmerie ou de justice à l'Université et destinées à un membre
étudiant, enseignant ou personnel non enseignant de l'Université, sont remises au Chef
de l'Établissement concerné qui les fait parvenir au destinataire, puis en fait accuser
réception par ce dernier.
4°) Les conditions d'utilisation des locaux, d'affichage et de distribution de documents
sont fixées par le Chef de l'Institution Universitaire.

1296
5°) En cas de menace d'action contre l'ordre dans l'enceinte et locaux de l'Université, le
Chef de l'Institution Universitaire peut :
a) Interdire l'accès de ces enceintes et locaux à des membres du personnel et à des
étudiants relevant soit de l'Université, soit des autres services ou organismes qui
y sont installés. Cette interdiction, qui ne peut être décidée pour une durée
supérieure à trente jours peut, au cas où des poursuites disciplinaires seraient
engagées, être prolongée jusqu'au jour où la juridiction saisie se sera prononcée
par une décision devenue définitive ;
b) Suspendre des enseignements, travaux dirigés et travaux pratiques au sein de
l'Établissement ou de l'Institution.
Article 10 : 1°) Le Chef de l'Institution Universitaire peut faire appel à des personnels
spécialisés chargés d'assurer le respect des règlements et éventuellement de constater
les manquements qui seraient faits à la discipline universitaire.
2°) Ces personnels prêtent serment devant l'autorité universitaire,
d'exercer fidèlement leurs fonctions conformément aux normes universitaires et lois de la
République.
CHAPITRE II – DE LA COMMUNAUTE ET DES BIENS UNIVERSITAIRES
Article 11 : Le Corps Enseignant, les étudiants et autres personnels de chaque
Institution Universitaire forment la Communauté la Universitaire.
Article 12 : 1°) Nul ne peut empêcher ou porter atteinte au fonctionnement des activités
de l'Institution, à la sécurité des personnes et des biens au sein du campus, ni à la tenue
des réunions autorisées de la Communauté Universitaire.
2°) Nul ne peut faire violence, proférer des menaces à l'égard d'un membre
de la Communauté Universitaire ou à l'égard de l'un de ses invités sans encourir les
sanctions prévues par les règlements en vigueur.
Article 13 : 1°) Dans le cadre du respect de la personne et des nécessités de dialogue et
d'ouverture, les égards dus à l'enseignant sont particulièrement exigés au sein de la
communauté Universitaire.
2°) Nul ne peut, dans ce contexte, faire violence ou proférer des menaces à
l'encontre d'un enseignant sans encourir les sanctions disciplinaires, dans le cadre de la
procédure réglementaire d'urgence et sans préjudice du recours aux autres voies de
droit.
Article 14 : 1°) Le campus de l'Institution Universitaire est délimité et correspond à un
titre foncier ;
2°) Sont considérés comme faisant partie du campus et de ses annexes, les
immeubles acquis ou loués en dehors de celui-ci suivant des contrats ou conventions
déterminés ;
3°) Nul ne peut, sans encourir les sanctions disciplinaires, porter atteinte aux biens de
l'Université ou d'un membre de la Communauté au sein du campus ou dans ses annexes
sans préjudice du recours aux voies de droit.
CHAPITRE III – DE LA DISCIPLINE DES ENSEIGNANTS
Article 15 : 1°) sans préjudice de l'application, le cas échéant, de la loi pénale, la faute
professionnelle ou extra-professionnelle peut entraîner des sanctions disciplinaires à
l'encontre de l'enseignant mis en cause ;
2°) La sanction disciplinaire est indépendante de la sanction pénale ou de
celle résultant d'un jugement des comptes ;
3°) En cas de poursuites répressives et de poursuites disciplinaires
concomitantes, la procédure disciplinaire suit son cours ;
1297
4°) Une même faute disciplinaire ne peut être sanctionnée
disciplinairement plus d'une fois ;
5°) La sanction doit être motivée ; toute décision infligeant une sanction
disciplinaire est versée au dossier personnel de l'intéressé.
Article 16 : Peuvent entraîner des sanctions disciplinaires :
- tout manquement aux obligations professionnelles que sont notamment :
l'assiduité aux enseignements, la présence effective dans le lieu de recherche,
l'encadrement des enseignants et des chercheurs, l'encadrement des étudiants,
la préparation et la surveillance des examens, la correction des copies, les
évaluations diverses, la participation aux jurys d'examen, le secret des sujets
d'examen et des délibérations des jurys, la participation aux activités d'appui ;
- tout acte portant atteinte ou susceptible de porter atteinte à la dignité ou à la
déontologie universitaires ;
- tout acte partisan, isolé ou concerté de nature à empêcher le fonctionnement
normal et régulier de l'Institution Universitaire ou des Établissements.
Article 17 : Par dérogation aux dispositions du décret n° 74/138 du 18 février 1974 et du
décret n° 78/484 du 9 novembre 1978, les infractions citées à l'article 16 ci-dessus
peuvent entraîner les sanctions disciplinaires ci-après classées par ordre de gravité
croissante :
1°) l'avertissement écrit;
2°) le blâme avec inscription au dossier ;
3°) la réprimande qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration
pendant une année ;
4°) la censure qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration pendant
deux années et qui est incompatible avec toute fonction de responsabilité au sein des
Institutions Universitaires ;
5°) le déplacement d'office pour un emploi équivalent des cadres de l'Enseignement
Supérieur ;
6°) l'ajournement à un an de l'avancement d'échelon à l'ancienneté ;
7°) la radiation de la liste d'aptitude au grade supérieur pour une période à préciser sur
l'acte de sanction ;
8°) l'abaissement d'échelon ;
9°) la suspension temporaire de fonction ;
10°) la rétrogradation ;
11°) l'interdiction d'enseigner ;
12°) la révocation sans suspension des droits à pension, avec suspension des droits à
pension, ou avec déchéance des droits à pension.
Article 18 : 1°) Les sanctions 1, 2, 3, 4 et 5 prévues à l'article 17 du présent décret sont
décidées par le Chef de l'Institution Universitaire après avis du Conseil de Discipline.
Elles peuvent faire l'objet d'un appel devant le Recteur.
2°) Les sanctions 6, 7, 8 et 9 sont arrêtées par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur après avis du Conseil de Discipline. Elles peuvent faire l'objet
d'un appel devant le Ministre.
3°) Les sanctions 10, 11, et 12 sont décrétées par le Président de la
République sur proposition du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur après avis
du Conseil de Discipline ;

1298
4°) En outre, le Chef de l'Institution Universitaire dispose du droit général
d'admonestation avec ou sans inscription au dossier, à l'égard du personnel enseignant
pour comportement jugé incompatible avec la dignité universitaire.
Article 19 : L'exercice de l'action disciplinaire appartient au Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur et au Chef de l'Institution Universitaire.
Article 20 : Il est institué au sein des Institutions Universitaires un Conseil de Discipline
composé comme suit :
- le Chef de l'Institution Universitaire ………………… Président ;
- Le Représentant du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, ………… Membre;
- le Chef de l'Établissement auquel appartient l'enseignant concerné, …….. Membre;
- deux enseignants de rang magistral ou à défaut deux chargés de cours désignés par le
Chef de l'Institution Universitaire ……………………………. Membre ;
- Le représentant au Conseil d’Administration du Grade de l'enseignant
concerné,……………. Membre ;
- Le représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique, ………………… Membre ;
- Le Secrétaire Général de l'Université, …………….. Greffier.
Article 21 : 1°) la procédure disciplinaire est essentiellement contradictoire ;
2°) l'enseignant mis en cause a la possibilité d'assurer sa défense par lui-
même ou par l'intermédiaire d'un défenseur de son choix.
3°) Toutefois, le Conseil de Discipline peut statuer par défaut si l'enseignant
mis en cause refuse de déférer à deux convocations dudit Conseil dûment notifier par
voie d'huissier.
Article 22 : 1°) le Conseil de Discipline est directement saisi soit par le Chef de
l'Institution Universitaire, soit par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
2°) Il instruit les affaires par tous les moyens légaux propres à éclairer la
situation sur la base d'un rapport circonstancié ;
3°) Il se prononce sur la culpabilité du mis en cause et propose des
sanctions à son encontre.
Article 23 :
1°) La citation à se présenter devant le Conseil de Discipline est adressée par l'autorité
investie du pouvoir disciplinaire sous pli fermé laissant traces écrites, cinq jours au moins
avant la séance.
2°) Par la citation, l'intéressé est avisé du jour, de l'heure et du lieu de la séance ; il est
informé qu'il a le droit de se défendre, soit de vive voix, soit par mémoire écrit, qu'il peut
se faire assister de l'un de ses pairs ou de tout autre défenseur, et que le rapport du
Conseil de Discipline et les pièces du dossier sont mis à sa disposition pour consultation
et à titre confidentiel un jour calendaire avant celui fixé pour la séance.
3°) Pendant l'instruction, le mis en cause doit être appelé et s'il se présente, entendu. Les
faits exacts qui lui sont reprochés doivent être notifiés ainsi que les sanctions qu'il est
envisagé de prendre contre lui.
Article 24 : 1°) Les avis du Conseil de Discipline sont rendus dans les formes suivantes :
- les parties sont introduites dans la salle de séance, si elles sont présentes ;
- si les parties sont absentes et qu'elles aient dressé un mémoire écrit, il en est
donné lecture ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique est entendu ;
- quand les parties se sont retirées, l'affaire est mise en délibéré ;

1299
- le Conseil de Discipline statue au scrutin secret.
2°) Le Conseil de Discipline peut toujours ordonné un supplément
d'information.
3°) En cas de silence ou de vide juridique, la réglementation disciplinaire
générale de la Fonction Publique s'applique.
Article 25 : 1°) La présence des 2/3 des membres du Conseil de Discipline est
nécessaire à la validité de l'avis émis.
2°) Les avis sont rendus à la majorité simple des membres présents
régulièrement convoqués cinq jours au moins avant la séance.
3°) En cas de partage de voix, l'opinion favorable à l'enseignant mis en
cause prévaut.
Article 26 :
1°) L'acte prononçant la sanction est pris par l'autorité compétente au plus tard huit jours
calendaires après la date de l'avis du Conseil de Discipline. Il est notifié dans les mêmes
délais à l'intéressé sous pli fermé laissant trace écrite.
2°) Il est immédiatement exécutoire, sous réserves des voies légales de recours.
Article 27 :
1°) En cas d'urgence, et lorsqu'il s'agit d'un manquement grave aux obligations
professionnelles telles que définies à l'article 16 du présent décret, ou d'une infraction de
droit commun susceptible de troubler l'ordre public, l'auteur de cette faute peut être
immédiatement suspendu de ses fonctions par le Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur ou par le Recteur de l'Université.
2°) la décision prononçant cette suspension doit être précisé si l'intéressé conserve le
bénéfice de son traitement et déterminer le montant de la retenue qui ne peut être
supérieure à la moitié du traitement de base et ne porte pas sur les prestations familiales.
3°) La suspension devra être confirmée dans le délai de six mois, sauf délai
supplémentaire identique pour enquête et suivant la procédure disciplinaire prévue au
présent décret, faute de quoi, elle sera caduque d'office et l'intéressé rétabli dans ses
droits.
CHAPITRE IV – DE LA DISCIPLINE DES ETUDIANTS
Article 28 : Tout manquement par un étudiant à la discipline, aux règlements régissant le
régime des études, aux règles de la bienséance universitaire, toute participation directe
ou indirecte aux actes susceptibles de compromettre le bon fonctionnement de
l'Institution Universitaire, tout comportement contraire à la dignité universitaire,
constituent une infraction disciplinaire.
Article 29 :
1°) Suivant la gravité de la faute commise, les étudiants peuvent être l'objet des
sanctions disciplinaires suivantes :
a) l'avertissement ;
b) le blâme qui peut être assorti d'une suspension partielle ou totale de toute forme d'aide
ou d'assistance universitaires ;
c) l'interdiction de se présenter aux examens sanctionnant l'année académique en cours
avec suppression de toute aide universitaire ;
d) l'exclusion temporaire d'une à deux années académiques ;
e) l'exclusion définitive des Établissements des Institutions Universitaires nationales.

1300
2°) Les sanctions a, b et c sont prononcées par le Chef de l'Institution Universitaire. Les
sanctions d et e sont prononcées par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur,
après avis du Chef de l'Institution Universitaire.
3°) En cas de participation d'un étudiant à des activités susceptibles de compromettre le
bon fonctionnement de l'Institution Universitaire telles que les agressions et autres voies
de fait contre les étudiants et les personnels de l'Université, la destruction des biens,
l'organisation délibérée de la non assiduité aux enseignements, la perturbation des
activités d'enseignement, de recherche ou d'appui, les manifestations intempestives au
sein des campus ou sur la voie publique, les sanctions ci-dessus sont prononcées par le
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Chef de l'Institution
Universitaire sans consultation du Conseil de Discipline.
Article 30 : 1°) En dehors de toute action disciplinaire, l'autorité académique dispose du
pouvoir d'admonestation à l'encontre de tout étudiant. Cette admonestation emporte
l'incapacité d'être élu délégué des étudiants pendant une année académique.
2°) Ce pouvoir est reconnu également aux Chefs des Établissements en ce
qui concerne les étudiants relevant de leur autorité.
3°) En cas d'admonestation, l'autorité académique ou les Chefs des
Établissements peuvent proposer au chef de l'Institution Universitaire la suppression de
toute forme d'aide universitaire accordée à l'étudiant pour une durée n'excédant pas trois
mois.
Article 31 :
1°) Le Chef de l'Institution Universitaire peut déléguer à l'autorité académique et aux
Chefs d'Établissements, une partie du pouvoir disciplinaire relevant de sa compétence.
2°) Cette délégation ne peut porter que sur l'application des sanctions a et b prévues à
l'article 29 ci-dessus.
Article 32 :
1°) L'exercice de l'action disciplinaire revient, en cas de fraude aux examens, aux Chefs
d'Établissements qui saisissent à cet effet le jury d'examen.
2°) Tout étudiant suspect de fraude est immédiatement exclu de la salle d'examen, puis
un rapport circonstancié signé de deux surveillants est soumis au Chef de
l'Établissement.
3°) Le jury d'examens se réunit sans délai et propose la sanction appropriée telle
qu'énumérée à l'article 29 ci-dessus.
Article 33 :
1°) Il est créé dans chaque Établissement au sein des Institutions Universitaires, un
Conseil de Discipline appelé à connaître des infractions disciplinaires commises par les
étudiants.
2°) Le Conseil de Discipline qui est présidé par le Chef de l'Établissement comprend en
outre:
- Le Directeur-Adjoint ou Vice-Doyen, ………………… Vice-Président ;
- un Enseignant de l'Établissement désigné par le Chef d'Établissement,……. Membre ;
- un Enseignant de l'Institution Universitaire désigné par le Chef de ladite Institution,……
Membre ;
- un Représentant de l'Association des Étudiants - de l'Établissement, ……….. Membre ;
- Les deux Enseignants sont désignés à l'occasion de chaque affaire.
3°) Le Conseil de Discipline émet un avis sur les sanctions visées à l'article 29 du présent
décret.
1301
TITRE IV – ADMINISTRATION, ORGANES DE GESTION ET DE CONTROLE
CHAPITRE I - DES ORGANES ET AUTORITES UNIVERSITAIRES
Article 34 : L'Université de Yaoundé I comprend :
- un Conseil d’Administration ;
- un Conseil de l'Université ;
- un Recteur ;
- un ou plusieurs Vice-Recteur (s) ;
- un Conseiller Technique ;
- des Conseils et Commissions Spécialisés ;
- une Administration Centrale ;
- une Agence Comptable et une Commission Financière ;
- des Centres et Laboratoires Spécialisés ;
- des Établissements.
SECTION I – DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Article 35 : Le Conseil d’Administration est l'organe suprême de l'Université.
Article 36 : 1°) Le Conseil d’Administration est présidé par le Recteur ;
2°) La vice-présidence est assurée par un Vice-Recteur.
Article 37 : Le Conseil d’Administration comprend les membres suivants :
- le Recteur, Président ;
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- un Représentant de la Présidence de la République ;
- un Représentant des Services du Premier Ministre ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur ;
- un Représentant du Ministre chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Secrétaire Général de l'Université ;
- le Directeur du Centre des Œuvres universitaires ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- le Conseil Technique auprès du Recteur ;
- les Chefs d'Établissements ou en cas d'empêchement, leurs Adjoints ;
- un Député de l'Assemblée Nationale ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Élevage, des Pêches et des Productions
Animales ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Industrie et du Commerce ;
- un Représentant du Ministre chargé du Plan et de l'Aménagement du Territoire ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique ;
- le Représentant du Ministre des Finances ;
- un Représentant du Ministre des Affaires Sociales et de la Condition Féminine ;
- le Bibliothécaire en chef de l'Université en cas de besoin ;
- des représentants du Corps Enseignant élu par leurs pairs pour une période de
trois ans renouvelables une fois, à raison d'un par grade et par Établissement ;
- quatre représentants des Étudiants élus chaque année par leurs camarades, à
raison d'un pour des Grandes Écoles et trois pour les Facultés ;
- deux Délégués des Personnels Administratifs.
Peuvent également prendre part, sur invitation du Président et à titre consultatif, toutes
autres personnalités dont notamment les Représentants des Milieux d'Affaires ou
Professionnels en raison de leur compétence sur les points inscrits à l'ordre du jour.

1302
Article 38 :
1°) Le Conseil d’Administration délibère valablement si les deux tiers au moins de ses
membres sont présents.
2°) Les décisions se prennent à la majorité simple des membres présents. En cas
d'égalité des voix, celle du Président est prépondérante.
3°) Les fonctions de membre du Conseil d’Administration sont gratuites. Toutefois,
l'Université prend en charge les frais de session du Conseil.
Article 39 : Le secrétariat du Conseil est assuré par le Secrétaire Général de l'Université.
Article 40 : Le Conseil d’Administration se réunit une fois par semestre en session
ordinaire et en session extraordinaire sur convocation de son Président ou sur
proposition des deux tiers de ses membres chaque fois que cela est nécessaire.
Article 41 : 1°) Le Conseil d’Administration assure l'exécution du plan de développement
de l'Université tel que défini par le Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique et Technique et arrêté par le Président de la République.
2°) Le Conseil d’Administration délibère et arrête le budget de l'Université
dans la limite des crédits et des moyens disponibles.
3°) Le Conseil d'Administration adopte les résolutions prises par le Conseil
de l'Université.
4°) Le Conseil d'Administration est consulté ou émet des avis sur :
- la création des Établissements, des Départements, Laboratoires et Centres
Spécialisés;
- les orientations et les choix des coopérations universitaires.
5°) Le Conseil examine :
- toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle, par son
Président ou par le Chef de l'Institution Universitaire ;
- le régime, l'organisation et le programme des études et la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumises par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur ou le Recteur et relatives à la vie et aux intérêts de
l'Université.
Article 42 :
1°) Il est créé une Section Permanente du Conseil d'administration qui exerce les
attributions de ce dernier entre ces diverses sessions à l'exception du vote du budget.
2°) Elle comprend les membres suivants :
- le Recteur, …………… Président ;
- un Vice-Recteur,…….. Vice-Président ;
- les Vice-Recteurs ;
- un Représentant du Ministre de tutelle ;
- un Représentant du Ministre des Finances ;
- le Secrétaire Général de l'Université ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- le Directeur du Centre des Œuvres Universitaires ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- les Chefs des Établissements de l'Université ou en cas d'empêchement, leurs
Adjoints.
3°) La Section Permanente se réunit en cas d'urgence et dans les circonstances
exceptionnelles sur convocation de son Président.

1303
4°) Les résolutions de la Section Permanente sont approuvées à titre de régularisation
par le Conseil d'Administration.
5°) Le secrétariat de la Section Permanente est assuré par le Secrétaire Général de
l'Université.
6°) Les fonctions de membre de la Section Permanente du Conseil d'Administration sont
gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session.

SECTION II – DU CONSEIL DE L'UNIVERSITE


Article 43 : Le Conseil de l'Université est l'instance compétente dans le domaine
académique et scientifique au sein de l'Université.
À ce titre :
- il coordonne l'organisation générale des activités et les programmes
pédagogiques proposés par les Établissements ;
- il émet des avis sur les recrutements et les avancements des enseignants
qu'adopte le Conseil d'Administration ;
- il approuve les programmes d'enseignement et de recherche qu'arrête le Ministre
de tutelle ;
- il détermine les modalités de sélection des étudiants et de recherche qu'arrête le
Ministère de tutelle ;
- il détermine les modalités de sélection des étudiants dans les divers cycles de
formation ;
- il émet un avis sur la création des Établissements, de Départements, des Unités
de formation ou de Recherche et des Centres Spécialisés ;
- il examine toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle ou le
Recteur.
Article 44 : 1°) Le Conseil de l'Université est présidé par le Recteur. Un Vice-Recteur en
assure la Vice-Présidence.
2°) Outre le Président, le Conseil de l'Université comprend les membres
suivants :
- les Vice-Recteurs ;
- le Secrétaire Général ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur au
Ministère de l'Enseignement Supérieur ;
- le Conseiller Technique ;
- le Représentant du Ministère chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- les Présidents des Commissions Scientifiques Spécialisées désignés pour trois
ans par le Recteur,
- les Chefs d'Établissements de l'Université ou, en cas d'empêchement, leurs
adjoints, ou Directeurs des Études ;
- les Enseignants de rang magistral à raison d'un par Établissement.
3°) Peuvent également prendre part sur invitation du Recteur de
l'Université et à titre consultatif toutes autres personnalités en raison de leur compétence
sur des points inscrits à l'ordre du jour.
4°) Le Conseil se réunit au moins quatre (4) fois l'an sur convocation de
son Président et chaque fois que cela est nécessaire.
5°) Le secrétariat du Conseil de l'Université est assuré par le Directeur des
Affaires académiques.

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Article 45 : Le Conseil de l'Université comprend des Commissions Scientifiques
Spécialisées qui sont organisées par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur sur proposition du Recteur.
Article 46 : Les fonctions de membre du Conseil de l'Université et des Commissions
Spécialisées sont gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session
des Conseils et des Commissions.
CHAPITRE II – DU RECTEUR
Article 47 : À la tête de l'Université est placé un recteur.
Article 48 : Nommé par décret présidentiel, le Recteur est choisi parmi les membres du
Corps Enseignant des Institutions Universitaires, de rang magistral, ayant une longue
expérience de l'administration publique, jouissant d'une bonne moralité et faisant preuve
de productivité et de rayonnement scientifique.
Article 49 : Assisté d'un ou de plusieurs Vice-recteur (s), le Recteur dirige l'Université sur
le plan administratif et académique.
1°) Sur le plan de l'administration :
- il veille à l'exécution des résolutions du Conseil d'Administration ;
- il est responsable des relations extérieures de l'Université et reçoit les
correspondances adressées à celle-ci ;
- il est l'ordonnateur du budget de l'Université ;
- sous réserve des dispositions particulières régissant certains Établissements, les
Chefs d'Établissements relèvent hiérarchiquement de lui. Il préside les conseils
de direction, de perfectionnement et d'orientation ;
- il reçoit les procès-verbaux des conseils et assemblées des divers
Établissements dont les décisions qui n'exigent pas l'intervention du Conseil
d'Administration ne deviennent exécutoires qu'après avoir reçu son visa ;
- il recrute le personnel non enseignant et non fonctionnaire ;
- il assure le recrutement des enseignants pour le compte de l'ensemble de
l'Université dans le cadre des résolutions des instances compétentes de celle-ci ;
- il dispose de l'exercice de l'action disciplinaire au sein de l'Université
conformément à la réglementation en vigueur ;
- il met en mission à l'extérieur et à l'intérieur le personnel relevant de l'Université ;
- il veille à la bonne administration des Établissements de l'Université. Il adresse à
cet effet aux Chefs d'Établissements des instructions utiles et organise les
réunions des Chefs d'Établissements ;
- il peut, en cas d'urgence, prendre les mesures propres au rétablissement de
l'ordre et en référer sans délai au Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- il dispose du droit général d'avertissement privé et public à l'égard des
personnels de l'Université, conformément à la réglementation en vigueur ;
- il peut déléguer dans les domaines spécifiques, et selon les modalités
particulières, sa signature au Secrétaire Général et, en tant de besoin, aux Chefs
d'Établissement.
2°) Sur le plan académique :
- il préside le Conseil de l'Université dont il veille à l'exécution des résolutions ;
- il assure la collation des grades et des titres et signe avec le Ministre de tutelle
les diplômes délivrés par l'Université ;
- il veille au niveau de tous les Établissements à l'exécution des programmes
d'enseignement, du régime des études et des examens et peut donner des
instructions à cet effet ;

1305
- il suit l'élaboration et l'exécution des programmes d'enseignement et de
recherche de l'Université ;
- il consacre l'organisation et le fonctionnement des Unités d'Enseignement et des
Équipes de Recherche associées au niveau de la coopération interuniversitaire ;
- il gère la carrière des enseignants et prend les mesures de nature à contribuer à
leur promotion et à leur épanouissement scientifique et professionnel ;
- il représente l'Université en justice et en toutes circonstances ;
- il organise et gère le développement de la coopération universitaire.
Article 50 : Le Recteur peut déléguer sa signature au(x) Vice-Recteur(s) ou aux Chefs
d'Établissements dans des domaines particuliers.
Article 51 : En cas d'absence, d'indisponibilité ou d'empêchement majeur, l'intérim du
Recteur est assuré par le Vice-Recteur numéro un.
Article 52 : 1°) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) nommé (s) par décret présidentiel
parmi les enseignants de rang magistral des Institutions Universitaires ;
2°) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) chargés de suivre, sous l'autorité du
Recteur, les activités afférentes à des domaines d'intervention déterminées.
Article 53 : Il est créé auprès du Recteur des formations de travail ci-après dénommées:
- une Commission de la Planification Universitaire et de Développement ;
- une Commission des Activités Culturelles, Sportives et Associatives ;
- un Conseil de Discipline ;
- un Conseil des Publications, de la Documentation et de la Bibliothèque ;
- une Réunion de Coordination des Services Administratifs du Rectorat et en cas
de besoin des Établissements.
Article 54 : 1°) La Commission de la Planification Universitaire et de Développement est
chargé de l'examen des problèmes relatifs à la planification et au développement de
l'Université, conformément aux orientations définies par le Conseil de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique.
À cet effet, elle examine toutes les questions relatives notamment au contrôle, au flux
des étudiants, des infrastructures et des équipements, au rendement interne des
Établissements, à l'adéquation formation-emploi, au rendement des diplômés de
l'Université et à la valorisation de la formation universitaire.
2°) Elle se réunit deux fois l'an sur convocation de son Président.
3°) Elle est composée des membres suivants :
- le Recteur de l'Université, Président ;
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- le Conseiller Technique auprès du Recteur ;
- les Chefs des Établissements de l'Université ou, en cas d'empêchement, leurs
adjoints;
- du Directeur du Centre des Œuvres Universitaires ;
- du Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- du Directeur des Affaires Académiques ;
- du Directeur des Infrastructures, de la planification et du Développement.
4)) Peuvent également prendre part, sur invitation du Recteur et à titre
consultatif, toutes autres personnes, en raison de leurs compétences sur les points
inscrits à l'ordre du jour.
5°) Le secrétariat de la Commission de la Planification Universitaire et du
Développement est assuré par la Direction des Infrastructures, de la Planification et des
Équipements.

1306
Article 55 : La nature et la composition des autres formations de travail créées auprès du
Recteur sont fixées par des textes particuliers.
Article 56 : Nommé par décret, le Conseiller Technique est chargé des missions et
études qui lui sont confiées par le Recteur.
CHAPITRE III – DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
Article 57 : l'Administration Centrale comprend :
- le Secrétariat Général ;
- la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération ;
- la Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement ;
- le Centre des Œuvres Universitaires ;
- le Direction des Affaires Administratives et Financières ;
- le Centre Médico-Social.
SECTION I – DU SECRETARIAT GENERAL
Article 58 : Nommé par décret, le Secrétaire Général est choisi soit, parmi les
enseignants de rang magistral ayant une expérience de haute administration
universitaire, soit parmi les hauts fonctionnaires ayant une formation universitaire et
jouissant d'une expérience de haute administration et d'une bonne moralité.
Article 59 : 1°) Le Secrétaire Général suit, sous l'autorité du Recteur, l'instruction des
affaires de l'Université et reçoit à cet effet les délégations de signatures nécessaires.
2°) Il assure la coordination administrative de directions ; il peut à cet effet
tenir des réunions de coordination. Il fait tenir au Recteur un procès-verbal de ces
réunions.
3°) Il veille à la formation permanente du personnel administratif et
organise des séminaires ou des stages de recyclage, de perfectionnement ou de
spécialisation.
4°) Il veille à ce que les affaires soient traitées dans les délais prescrits par
le Recteur ou par lui-même.
5°) En cas d'absence ou d'empêchement du Secrétaire Général, le
Recteur désigne un Vice-Recteur, le Conseiller Technique ou un Directeur pour assurer
l'intérim.
Article 60 : Sont directement rattachés au Secrétariat Général :
- le Service du Courrier ;
- le Service de la Traduction ;
- le Service d'Accueil et des Relations Publiques ;
- le Service de l'Information et des Conférences ;
- une Cellule Spéciale de Contrôle.
Article 61 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le service du Courrier est chargé de la réception, de l'exploitation, de l'expédition
et du classement du courrier. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau du Courrier Arrivée et Départ ;
- le Bureau du Fichier Central et des Archives.
Article 62 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Traduction est chargé de la traduction courante de tout
document qui lui est soumis. Il comprend :
- le Bureau de la Traduction en langue française ;
- le Bureau de la traduction en langue Anglaise;

1307
Article 63 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service d'Accueil et des Relations Publiques est chargé de l'accueil et de l'organisation
des cérémonies sur le double plan logistique et protocolaire.
Il comprend :
- le Bureau d'accueil et de renseignement ;
- le Bureau des Cérémonies.
Article 64 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
service de l'Information et des Conférences s'occupe de l'organisation des colloques, des
conférences, des voyages d'études, des rencontres inter-universitaires, des rapports
avec les médias et les milieux de la communication, de la diffusion de l'information
scientifique par des moyens appropriés. Il comprend :
- le Bureau de l'Information ;
- le Bureau des Conférences.
Article 65 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Cellule, la Cellule Spéciale de Contrôle
est chargée :
- de la collecte, de la centralisation et du traitement de l'information relative à tous
les aspects de la gestion des œuvres universitaires ;
- de toute étude de gestion et de prévision à elle confiée par le Recteur.
SECTION II – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ACADEMIQUES ET DE LA
COOPERATION
Article 66 :
1°) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint, la Direction
des Affaires Académiques et de la Coopération est chargée des questions relatives à
l'enseignement, à la recherche, à l'évaluation des enseignants, à la vie académique des
Établissements et celle des étudiants. À cet effet, elle s'occupe des problèmes
concernant : - les programmes pédagogiques, toutes questions relatives au régime des
études, des examens et aux méthodes d'enseignement ;
- l'évaluation des enseignements et du Corps Enseignant ;
- la collation des diplômes, titres et grades universitaires ;
- le suivi des enseignements ;
- les inscriptions et l'orientation des étudiants vers les Établissements ;
- le rendement des Établissements ;
- la recherche scientifique, technique et pédagogique ;
- le développement des Établissements du campus universitaire, notamment en ce
qui concerne la création des cycles, des filières et des diplômes ;
- les problèmes se rapportant à la carrière des enseignants.
2°) La Direction des affaires Académiques et de la Coopération comprend :
- la Division de l'Enseignement et des Personnels enseignants ;
- la Division de la Recherche et Publication ;
- la Division de la Coopération Universitaire.
A – DE LA DIVISION DE L'ENSEIGNEMENT ET DES PERSONNELS ENSEIGNANTS
Article 67 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de l'Enseignement et
des personnels Enseignants est chargée du suivi de l'exécution des Programmes et de la
gestion des carrières des enseignants.
Elle comprend :
- le Service des Programmes ;
- le Service du Suivi des Personnels Enseignants.

1308
Article 68 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service des Programmes est chargé :
- de la rédaction, de la codification et de l'exécution des décisions prises en
matières de programmes et d'horaires ;
- du suivi des activités pédagogiques ;
- de l'évaluation des programmes pour une plus grande adéquation entre la
formation et l'emploi ; Il comprend trois bureaux :
- le Bureau des Activités Pédagogiques ;
- le Bureau des Programmes ;
- le Bureau de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement.
Article 69 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Suivi des Personnels Enseignants est chargé de la gestion et du
suivi de la carrière des enseignants, des missions et stages et de la retraite des
enseignants.
B – DE LA DIVISION DE LA COOPERATION
Article 70 :
1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Coopération est chargée
de veiller au rapport permanent et étroit entre l'Université et les autres Institutions et
organismes nationaux et internationaux à caractère culturel et/ou scientifique et
technique.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine ;
- le Service de la Coopération extra-africaine.
Article 71 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine est chargé de tous
problèmes relatifs à la Coopération avec les Institutions Universitaires camerounaises et
entre l'Université et les Institutions et Organismes à caractère culturel et/ou scientifique et
technique.
Il comprend :
- le Bureau de la Coopération Nationale,
- le Bureau de la Coopération Interafricaine
Article 72 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Extra-africaine est chargé de tous problèmes relatifs
à la Coopération avec les Institutions Universitaires camerounaises et entre l'Université et
les Institutions et Organismes extra-africains à caractère culturel et/ou scientifique et
technique.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Coopération Bilatérale ;
- le Bureau de la Coopération Multilatérale;
C – DE LA DIVISION DE LA RECHERCHE ET DU DEVELOPPEMENT
Article 73 :
1°) Placée sous l'autorité du Chef de Division, la Division de la Recherche et du
Développement est chargée :
- de la recherche universitaire fondamentale ;
- de la valorisation du potentiel scientifique et technique de l'Institution ;
- de la centralisation des projets de recherche en vue de leur examen par la
Commission Scientifique ;

1309
- de la mise en place, du suivi et de l'évaluation des équipes de Recherches et
Laboratoires au sein des Établissements ;
- de l'étude sur le rendement interne des Établissements et sur le rendement des
diplômés de l'Université en rapport avec le monde du travail ;
- de la réglementation et du suivi de l'exécution de la recherche à l'Université
- de la collaboration avec les organismes de recherche, de leur financement ;
- de la mise en place des Équipes de Recherche associées ;
- de la constitution et de la protection du patrimoine scientifique de l'université.
2°) La Division de la Recherche comprend deux services :
- le service de la Recherche ;
- le service des Publications.
Article 74 :
1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un Adjoint, le
service de la Recherche est chargé de la promotion, de l'évaluation et de la valorisation
de la recherche.
À cet effet, il s'occupe :
- de la prospection en besoin et de l'examen des demandes en matière de
recherche introduites par les utilisateurs potentiels ;
- de la mise en forme des projets présentés par les enseignants pour le compte
des travaux des sous-commissions et de la Commission Scientifique.
2°) Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'Évaluation de la Recherche ;
- le Bureau de la Promotion et de la Valorisation des Résultats.
Article 75 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Publications est chargé de toutes questions relatives aux
publications de l'Université.
SECTION III – DE LA DIRECTION DES INFRASTRUCTURES, DE LA PLANIFICATION
ET DU DEVELOPPEMENT
Article 76 : Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint, la
Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement est chargée :
- d'étudier de façon prévisionnelle les questions relatives aux infrastructures et au
développement de l'Université ;
- de veiller à l'exécution de tous travaux d'infrastructures, à l'expertise des
équipements et à la maintenance.
Elle comprend deux divisions :
- la Division des Infrastructures, des Équipements et de la Maintenance ;
- la Division de la Planification et du Développement.
A – DE LA DIVISION DES INFRASTRUCTURES, DES EQUIPEMENTS ET DE LA
MAINTENANCE
Article 77 : 1°) Placée sous l'Autorité d'un Chef de Division, de la Division des
infrastructures, des Équipements et de la maintenance est chargée des problèmes
relatifs aux constructions, à l'expertise des équipements et à la maintenance.
2°) Elle comprend deux services :
- le service de la Construction et des Équipements ;
- le service de la Maintenance.

1310
Article 78 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Construction et des Équipements est chargé de toutes les
questions relatives aux constructions et aux équipements.
Le Service comprend deux Bureaux :
- le Bureau de la Construction ;
- le Bureau des Équipements.
Article 79 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Maintenance est chargé de tous les problèmes relatifs à
l'entretien des bâtiments et du matériel, des jardins, des parkings, des terrains de sport,
des voies de communication et du garage.
Ce Service comprend deux Bureaux :
- le Bureau de l'Entretien,
- le Garage.
B - DE LA DIVISION DE LA PLANIFICATION ET DU DEVELOPPEMENT
Article 80 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Planification
et du Développement est chargée en rapport avec la Commission de la Planification et
du Développement :
- de la planification et des statistiques des effectifs enseignants et étudiants en
conformité avec les besoins de formation et de perfectionnement :
- de l'étude sur l'accès aux Établissements de l'Université et de la prévision des
effectifs à court et à long terme ;
- de l'étude sur la capacité d'accueil des Établissements ;
- de l'étude sur les débouchés et les besoins du monde du travail ;
- du développement du campus de l'Université en ce qui concerne la création des
structures et des Établissements.
2°) Elle comprend deux Services :
- le Service de la Planification et des Statistiques ;
- le Service de l'Orientation Professionnelle.
Article 81 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Planification et des Statistiques sont chargés de toutes les
questions relatives à la planification et à la formation universitaire et professionnelle, du
recensement annuel des étudiants, de la prévision et de la programmation des effectifs
étudiants compte tenu de la capacité d'accueil des Établissements.
À cet effet :
- il élabore un rapport annuel sur les problèmes relatifs aux nouveaux étudiants,
aux redoublements, aux résultats des examens et concours ;
- il propose des mesures pour un meilleur contrôle du flux des étudiants vers les
Facultés et les Grandes Écoles ;
- il veille à la conformité entre les effectifs étudiants et les conditions de leur
formation au sein des Établissements ;
- il étudie les problèmes relatifs à la capacité d'accueil et au placement des
étudiants au sein des Établissements ;
- il élabore les affiches et prospectus sur les filières et formations ouvertes sur les
diplômes délivrés à l'Université ;
- il élabore la documentation sur les critères d'administration au sein des
Établissements par année et par cycle et la met à la disposition du public ;
- il suit les travaux et les problèmes relatifs à l'orientation des Établissements en
rapport avec ceux-ci ;

1311
- il étudie le rendement des filières ouvertes et des perspectives d'ouverture de
nouvelles filières ;
Il comprend deux bureaux ;
- le Bureau de la Planification ;
- le Bureau des Statistiques
Article 82 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement suit
les questions relatives à l'emploi, à la création des Petites et Moyennes Entreprises
(PME) et les Petites et Moyennes Industries (PMI), aux débouchés dans le monde du
travail et de manière générale, à l'insertion des diplômés de l'Université dans le Secteur
productif. Il est chargé en outre de toutes les questions relatives à l'appui au
développement et à la promotion sociale.
A cet effet :
- il tient à jour un fichier statistique de diplômes par année et par filière ;
- il suit le placement des diplômes et recueille les informations relatives aux
débouchés;
- il veille aux contacts permanents avec les employeurs du secteur public,
parapublic et privé ;
- il recueille, élabore et diffuse, à l'intention des étudiants, toutes les informations
sur les perspectives d'emplois et de débouchés.
Il comprend deux Bureaux :
- le Bureau de l'appui au développement ;
- le Bureau des Emplois et Carrières.
SECTION IV – LE CENTRE DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES
Article 83 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
le Centre des Œuvres Universitaires est chargé des problèmes relatifs à l'accueil, à
l'hébergement, à la restauration des étudiants, à la gestion des allocations d'études et
des stages.
2°) Il comprend :
- le Service des Allocations d'Études et des Stages ;
- la Division de la Restauration ;
- la Division des Logements Universitaires ;
- la Division des Activités Sportives et Associatives.
A – DU SERVICE DES ALLOCATIONS D'ETUDES ET DES STAGES
Article 84 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Allocations d'Études et des Stages est chargé de la gestion des
allocations d'études et des stages.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau des Allocations d'Études ;
- le Bureau des Stages.
B – DE LA DIVISION DE LA RESTAURATION
Article 85 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Restauration
est chargée des problèmes relatifs à la restauration des étudiants.
Elle comprend :
- le Service de la Restauration ;
- l'Intendance des Restaurants.

1312
Article 86 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Restauration est chargé de la prévision, de la planification, de la
passation des commandes, et du contrôle du fonctionnement de la restauration, et du
service permanent des repas.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Prévision, de la Planification et des commandes ;
- le Bureau du Contrôles de la Restauration.
Article 87 : Placée sous l'autorité d'un Intendant Principal, assisté d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des Restaurants est chargée :
- de la réception et du stockage des denrées alimentaires ;
- de la vente des tickets de restaurant ;
- de la production et du service continu des repas ;
- du maintien et état de fonctionnement du matériel de cuisine ;
- de la propreté et de la salubrité des lieux.
- Elle comporte par restaurant un magasin et trois bureaux ;
- un Bureau de la Production des Repas ;
- un Bureau de recettes ;
- un Bureau du Contrôle des Stocks.
C – DE LA DIVISION DES LOGEMENTS UNIVERSITAIRES
Article 88 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Logements
Universitaires est chargée des problèmes relatifs au logement des étudiants.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service des logements ;
- l'Intendance des Cités Universitaires.
Article 89 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Logements est chargé :
- du logement des étudiants dans les cités universitaires et logements
conventionnés ;
- de l'entretien des pavillons et des alentours ;
- de la discipline à l'intérieur des cités universitaires et des logements
conventionnés ;
- de la gestion des logements non conventionnés en relation avec les bailleurs;
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau des Cités Universitaires ;
- le Bureau des Logements Conventionnés et non Conventionnés.
Article 90 : Placée sous l'autorité d'un Intendant Principal, assisté d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des cités est chargée de tous les problèmes relatifs à la gestion
et au fonctionnement des résidences universitaires.
Article 91 : Les résidences et les restaurants universitaires rattachés à certaines
Grandes Écoles ou Instituts relèvent de l'autorité du Chef de Chaque Établissement
concerné.
D - DE LA DIVISION DES ACTIVITES SPORTIVES ET ASSOCIATIVES
Article 92 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Activités
Sportives et Associatives est chargée de la promotion et du développement du sport au
sein de l'Institution, de l'encadrement et du suivi des associations et clubs sportifs et
culturels de l'Université, de la gestion des infrastructures et équipements sportifs et
culturels.

1313
2°) Elle comprend deux services :
- le Service des Sports ;
- le Service des Associations et Clubs Culturels de l'Université.
Article 93 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Sports est chargé de l'initiation et de l'organisation des activités et
compétitions sportives, de l'encadrement des sportifs et de leurs clubs, de la gestion des
infrastructures et des équipements sportifs.
Il comprend :
- le Bureau des Activités Sportives,
- le Bureau des Infrastructures et Équipements.
Article 94 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Associations et Clubs Culturels est chargé de toutes les questions
relatives aux activités des associations et clubs culturels.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureaux des associations ;
- le Bureaux des Clubs Culturels.
SECTION V – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET
FINANCIERES
Article 95 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
la Direction des Affaires Administratives et Financières est chargée de la centralisation
de toutes les activités administratives et financières.
2°) Elle comprend :
- la Division du Budget et des Affaires Financières ;
- la Division des Affaires Administratives et des Personnels Administratifs.
A – DE LA DIVISION DU BUDGET ET DES AFFAIRES FINANCIERES
Article 96 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division du Budget et des
Affaires Financières est chargée de l'élaboration du budget.
2°) Elle comprend trois services :
- le Service du Budget et du Matériel ;
- le Service du Contrôle des Recettes ;
- le Service de la Solde.
Article 97 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service du Budget et du
Matériel est chargé de la confection et de l'exécution du budget ainsi que de tous les
problèmes relatifs au fonctionnement des Services centraux. Il comprend quatre bureaux:
- le Bureau du Budget ;
- le Bureau des Engagements ;
- le Bureau de l'ordonnancement ;
- le Bureau du Matériel.
Article 98 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contrôle et des Recettes suit l'exécution du budget des
Établissements.
Il comprend :
- le Bureau du Contrôle des Engagements ;
- le Bureau des Recettes et Caisses d'Avances.

1314
Article 99 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Solde est chargé de toutes les questions relatives aux salaires
des personnels de l'Université.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Codification ;
- le Bureau des Requêtes.
B – DE LA DIVISION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET DES PERSONNELS
ADMINISTRATIFS
Article 100 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Affaires
Administratives et des Personnels Administratifs est chargée de la gestion des
personnels administratifs.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service du Personnel Administratif ;
- le Service du Contentieux.
Article 101 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Personnels Administratifs est chargé du recrutement et de la
promotion du personnel administratif.
Article 102 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contentieux est chargé des problèmes relatifs aux litiges dont
l'Université est concernée.
SECTION VI – DU CENTRE MEDICO-SOCIAL
Article 103 :
1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Centre, Docteur en Médecine, le Centre Médico-
Social est chargé, en rapport avec les instances compétentes de la santé publique, de la
santé et de l'action sociale en faveur des étudiants, du personnel enseignant et non
enseignant ainsi que des problèmes d'hygiène et d'assainissement du campus. Il dresse,
à l'attention du Recteur de l'Université, un rapport semestriel sur tous les problèmes
relevant de son domaine.
2°) Il comprend deux Services :
- le Service de Santé ;
- le Service de l'action Sociale.
Article104 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, Docteur en Médecine,
éventuellement assisté d'un Adjoint, le Service de Santé est chargé de toutes les
questions relatives à la santé en milieu universitaire, à la tenue d'un fichier médical et, en
rapport avec les services compétents de la ville, aux problèmes de l'environnement et de
la salubrité du campus.
À cet effet, il assure les visites médicales systématiques aux étudiants et aux personnels
de service.
Il prodigue les soins de santé primaires. Il tient les statistiques.
Article 105 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Action Sociale est chargé de toutes les actions propres à assurer
l'intégration et le plein épanouissement de toutes les catégories d'étudiants et de
personnel au sein de l'Institution.
CHAPITRE IV - DE l'AGENCE COMPTABLE ET DE LA COMMISSION FINANCIERE
Article 106 : Il est institué auprès de l'Université, une Agence Comptable, et une
Commission Financière dont le fonctionnement est défini par des textes particuliers.

1315
CHAPITRE V – DES ETABLISSEMENTS
Article 107 : L'Université de YAOUNDE I comprend les Établissements suivants :
a) Les Facultés :
- La Faculté Arts, des Lettres et Sciences Humaines ;
- La Faculté des Sciences
- La Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales;
- La Faculté des Sciences de l’Éducation ;
b) Les Grandes Écoles :
- L'École Nationale Supérieure des Polytechnique (ENSP)
- L'École Normale Supérieure (ENS) ;
- L'Institut Universitaires de Technologie du Bois (IUT)
Des laboratoires, Instituts, Centres Spécialisés de Formation ou de Recherche peuvent
être créés, en tant que besoin, par des textes particuliers. D’autres Établissements
peuvent être, en tant que besoin, créés par décret du Président de la République.
SECTION I - DES FACULTES
Article 108 : Chaque Faculté est dotée d'une structure académique et d'une structure
administrative.
Article 109 : - La structure académique de la Faculté comporte les Départements, les
Centres de recherche et les Laboratoires ;
- Le nombre, la nature des Départements de chaque Faculté sont fixés par arrêté
du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- Il en est également ainsi des Laboratoires et des Centres de Recherche pouvant
être rattachés à une Faculté.
Article 110 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Département, le Département anime,
coordonne et contrôle l'activité académique des Laboratoires.
À ce titre, il est chargé de l'élaboration, de l'exécution et du suivi des programmes
d'enseignement et de recherche. En outre, il assure la gestion académique des examens
et autres évaluations des connaissances.
Article 111 : Il est créé au sein de chaque Faculté une Commission Scientifique
Consultative.
Les attributions, la composition et les modalités de fonctionnement de la Commission
Scientifique Consultative sont fixées par une décision du Recteur de l'Université.
Article 112 : La structure administrative de la Faculté comporte :
- une assemblée de Faculté ;
- un Conseil de Faculté ;
- un Doyen ;
- des Services Administratifs.
A – DE L'ASSEMBLEE DE FACULTE
Article 113 : l'Assemblée de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- le ou les Vice-Doyen (s) ;
- les Chefs de Départements ;
- les Enseignants ;
- les Président et Vice-Président de l'Association des Étudiants.
Toutefois, les Représentants des Étudiants ne participent pas aux séances ou partie des
séances au cours desquelles sont convoquées des questions relatives aux membres du
Corps Enseignant ou à la sanction des études.

1316
Article 114 : L'Assemblée peut émettre les avis sur toutes matières intéressant la vie de
la Faculté. L'Assemblée se réunit en session ordinaire, deux fois par an. Elle peut se
réunir en session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié des membres.
Article 115 : Le Conseil de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- les Chefs de Départements ;
- les Professeurs, les Maîtres de Conférences ;
- deux Représentants des chargés de Cours ;
- et deux Représentants des Assistants élus pour trois (3) ans renouvelables par
leurs pairs.
Article 116 : 1°) Le Conseil donne son avis préalable au recrutement, à la promotion et à
l'avancement des membres du Corps Enseignant de la Faculté.
2°) Le Conseil est consulté ou émet des avis en ce qui concerne :
- les problèmes de la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumise par le Recteur, le Doyen ou l'un des
membres;
- les créations d'enseignements, de Départements, des Laboratoires et des
Centres Spécialisés d'Enseignement et de Recherche ;
- le régime, l'organisation et le programme des études.
3°) Le Conseil examine le projet de budget de la Faculté préparé par le
Doyen.
4°) Le Conseil peut émettre des avis sur toutes matières relatives à la vie
et aux intérêts de la Faculté.
5°) Le Conseil connaît des infractions disciplinaires commises par les
étudiants ; dans ce cas, il siège dans la composition suivante :
- le Doyen ;
- le Vice-Doyen ou un Vice-Doyen désigné par le Doyen ;
- trois Professeurs de rang magistral choisis par leurs pairs ;
- et les deux Représentants des Étudiants à l'Assemblée de Faculté.
6°) Le Conseil se réunit en session ordinaire deux fois par an. Il peut se
réunir en session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié de ses
membres.
B – DU DOYEN
Article 117 : Chaque Faculté est placée sous l'autorité d'un Doyen, nommé par décret.
Le Doyen relève hiérarchiquement du Recteur de l'Université. Il est assisté d'un ou de
plusieurs Vice-Doyens.
Article 118 : 1°) Le Doyen est chargé de la direction et de la coordination de l'ensemble
des Services de la Faculté et la représentation de celle-ci auprès du Recteur.
À cet effet :
- il en assure la police générale ;
- il représente le Corps Enseignant de la Faculté en toutes circonstances ;
- il convoque et préside le Conseil et l'Assemblée de Faculté ;
- il est ordonnateur délégué du budget.
2°) Relèvent du Doyen :
- les Équipements et la maintenance ;
- la Bibliothèque de la Faculté ;
- la Cellule Informatique ;
- la Coopération Universitaire ;
- le Centre de Reproduction.

1317
C – DES SERVICES ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS DE LA FACULTE
Article 119 : Chaque Faculté comprend :
- une Division Administrative et Financière ;
- une Division des Affaires Académiques, de la Scolarité et de la Recherche.
A – DE LA DIVISION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
Article 120 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division Administrative et
Financière assure le fonctionnement administratif et financier ainsi que la gestion des
activités culturelles de la Faculté.
À cet effet :
- elle veille à la bonne gestion administrative de tous les personnels, à la
préparation et à l'exécution du budget de la Faculté ;
- elle assure les conditions matérielles permettant le meilleur développement
culturel et sportif des étudiants, enseignants ainsi que des personnels
administratifs de la Faculté.
Article 121 : Le Chef de Division des Affaires Administratives et Financières assure le
secrétariat du Conseil de Faculté et de l'Assemblée de la Faculté. Sont directement
rattachés à la Division Administrative et Financière :
- le Bureau du Courrier ;
- le Bureau de la Traduction ;
- les Archives de la Faculté.
Article 122 : La Division Administrative et Financière comprend :
- le Service de l'Administration Générale et du Personnel ;
- le Service Financier ;
- le Service de la Maintenance et du Matériel.
Article 123 : Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Administration Générale et du Personnel est chargé :
- de toutes les questions administratives liées au recrutement et à la carrière des
enseignants ;
- de la gestion, du perfectionnement, du contentieux et de la discipline du
personnel non enseignant ;
- de toutes les questions liées aux activités d'éducation physique et aux
compétitions sportives ;
- de la promotion de la vie extra pédagogique au sein de la Faculté.
Il comprend trois bureaux :
- le Bureau du Personnel Enseignant ;
- le Bureau du Personnel non Enseignant ;
- le Bureau de l'Animation Culturelle, des Activités d'Éducation Physique et des
Sports.
Article 124 : Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service Financier est chargé de la préparation et de l'exécution du budget de
la Faculté. A ce titre, il confectionne les documents financiers relatifs à la préparation du
budget, tient à jour le fichier des engagements, les fiches de crédits et les organes de
comptabilité de la Faculté.
Il comprend :
- le Bureau du Budget :
- le Bureau du Contrôle des Recettes et de la Comptabilité-Matières.
B - DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADEMIQUES, DE LA SCOLARITE ET DE LA
RECHERCHE

1318
Article 125 : Placée sous l'autorité d'un Vice-Doyen, la Division des Affaires
Académiques et de la Recherche est responsable :
- de la coordination des activités des Départements relevant de son autorité ;
- de l'exécution des programmes d'enseignement et de recherche ;
- de la régularité et de la ponctualité des prestations pédagogiques ;
- de la gestion académique des étudiants ;
- des statistiques.
Elle comporte :
- le Service de la Scolarité et des Statistiques ;
- le Service des Diplômes, des Programmes d'Enseignements et de Recherche.
Article 126 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Scolarité et des Statistiques est chargé :
- de l'accueil et de l'information des personnes intéressées par les filières de
formation;
- de l'enregistrement des candidats ;
- de la tenue des dossiers des étudiants inscrits à la Faculté ;
- des archives des inscriptions et de la scolarité ;
- des emplois du temps ;
- du contrôle de la régularité des enseignants et de l'assiduité des étudiants ;
- de l'application des textes en matière d'inscription dans la Faculté ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d'inscription ;
- de l'établissement des documents attestant de la qualité d'étudiant ou d'ancien
étudiant;
- d'un transfert en tant que besoin du dossier d'étudiants de la Faculté vers un
autre Établissement d'Enseignement Supérieur du Cameroun ou d'ailleurs ;
- de l'élaboration et de la diffusion de l'information statistique de la Faculté ;
Il comprend :
- le Bureau d'Accueil, d'Information et d'Orientation ;
- le Bureau des Inscriptions, des Transferts et des Statistiques.
Article 127 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Diplômes, des programmes d'enseignement et de recherche est
chargé de toutes les opérations relatives aux diplômes, à la mise en forme des
programmes d'enseignement élaborés dans les Départements, du suivi de l'exécution
des programmes de recherche, de la valorisation, de la publication et de la diffusion des
productions scientifiques de la Faculté, ainsi que de l'acquisition des matériels et des
productions scientifiques.
Article 128 : Des bureaux dépendant des Services des Divisions des Affaires
Académiques et de la Recherche ainsi que de la Scolarité sont créés par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, en fonction des besoins et des problèmes
particuliers de chaque Faculté.
SECTION II - DES AUTRES ETABLISSEMENTS
Article 129 : L'organisation des Grandes Écoles de l'Université est fixée par des textes
particuliers. Le Recteur est membre de droit de leurs Conseils de Direction.
SECTION III - DE L'ORGANISATION DES CYCLES D'ETUDES
Article 130 : L'organisation des Cycles d'Études dans les Facultés et les Grandes Écoles
est régie par des textes particuliers.
CHAPITRE VI – DES CENTRES SPECIALISES

1319
Article 131 : La Bibliothèque Universitaire, la Librairie Universitaire sont des Centres
Spécialisés de l'Université. Leur organisation et les modalités de leur fonctionnement
sont déterminées par les textes particuliers. D'autres Etablissements et Centres
Spécialisés peuvent être créés en tant que de besoin par décret.
TITRE V – DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 132 : 1°) L'Université est ouverte aux étudiants maîtrisant la langue française et
anglaise et remplissant les conditions académiques requises telles que définies par la
réglementation en vigueur.
2°) L'admission à l'Université est subordonnée au versement des droits
universitaires dont le taux est fixé par les textes particuliers.
3°) Le nombre de places disponibles à l'Université est fixé chaque année
par le Ministre de tutelle sur proposition du Recteur de l'Université.
Article 133 :
1°) L'année universitaire est repartie en deux Semestres, chacun sanctionné par un
examen avec codage des Unités de Valeurs (UV), Modules ou Crédits.
2°) Un arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur fixe chaque année les
dates de commencement et de fin des activités de l'Université.
3°) Le personnel non enseignant de l'Université bénéfice, en plus des jours fériés légaux,
de quatre (4) jours de congés placés à la fin du premier ou du deuxième semestre. Ces
jours de congé sont déterminés par décision du Recteur de l'Université.
4°) Les enseignements sont regroupés en Crédits, Modules ou Unités de Valeur.
Article 134 :
1°) Le Vice-Recteur et le Secrétaire Général de l'Université ont rang et prérogatives de
Secrétaire Général de l'Administration Centrale.
2°) Les Chefs des Établissements, le Conseiller Technique et les Directeurs des Services
Centraux de l'Université ont rang et prérogatives de Directeur de l'Administration
Centrale.
3°) Les Adjoints aux Chefs d'Établissements, les Directeurs Adjoints des Services
Centraux et les Chefs de Division, du Chef de la Cellule Spéciale de Contrôle, celui du
Centre Médico Social de l'Université ont rang et prérogatives de Directeurs-Adjoints de
l'Administration Centrale.
4°) Les Directeurs des Études, les Chefs de Départements ont rang et prérogatives de
Sous Directeurs de l'Administration Centrale.
5°) Les Chefs de Service de l'Université, le Chef du Secrétariat particulier du Recteur et
les Intendants Principaux de l'Université ont rang et prérogatives de Chef de Service de
l'Administration Centrale.
6°) Les adjoints au Chef de service et les Intendants des Services Centraux de
l'Université ont rang et prérogatives d'Adjoints aux Chefs de Service de l'Administration
Centrale;
7°) Les Chefs de Bureaux des Établissements et des Services Centraux ont rang et
prérogatives de Chefs de Bureaux de l'Administration Centrale.
Article 135 :
1°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeur de l'Administration Centrale
sont nommés par décret du Président de la République.
2°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeurs-Adjoints et de Sous-
Directeurs de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
1320
3°) Les Responsables de l'Universités ayant rang de Chefs de service et de Chefs de
Service Adjoints de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du Ministre chargé
de l'Enseignement Supérieur.
4°) Les autres Responsables de l'Université sont nommés par décision du Recteur de
l'Université.
Article 136 : Les Directions, Divisions, Services et Bureaux prévus au présent décret
sont progressivement mis en place en fonction des besoins et compte tenu des moyens
disponibles.
Article 137 : Les modalités de dévolution des biens meubles et immeubles de l'ancienne
Université de YAOUNDÉ aux nouvelles Universités de YAOUNDÉ I et II feront l'objet de
textes particuliers.
Article 138 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires relatives à
l’organisation administrative et aux modalités de fonctionnement.
Article 139 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur et le Ministre des Finances sont,
chacun en ce qui le concerne, chargés de l'exécution du présent décret, qui sera
enregistré, puis publié au Journal Officiel en Français et en Anglais;
Yaoundé, le 29 janvier 1993

1321
UNIVERSITÉ DE YAOUNDE I REPUBLIQUE DU CAMEROUN
THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I REPUBLIC OF CAMEROON
B.P. 337 Ydé Tel/Fax : 2 22 13 20 Paix - Travail – Patrie
e-mail : uy1@uycdc.uninet.cm ************

CABINET DU RECTEUR

Décision n°05-411/UYI/SG du 16 mai 2005 portant création du comité d'inspection


sanitaire des restaurants de l'Université de Yaoundé I

LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ DE YAOUNDE I,


Vu la Constitution du 16 janvier 1996 ;
Vu le décret n°93/026 portant création des Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Universités ;
Vu le décret n°93/032 du 19 janvier 1993 fixant le régime financier applicable aux
Universités;
Vu le décret n°93/036 du 29 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu le décret n°2003/250 du 16/09/2003 portant nomination des Recteurs
d'Universités;
Vu l'arrêté n°037/CF/MINEFI du 19/09/2000 portant nomination du Contrôleur
Financier spécialisé de l'Université de Yaoundé I ;
Vu la note de service n°013/CF/NS/MINEFI/CAB du 08/01/2005 portant nomination
de l'Agent Comptable par intérim de l'Université de Yaoundé I ;
Vu la résolution du Comité de dialogue et de suivi en sa session du 27 avril 2005 ;
Vu les nécessités de service ;
DECIDE :
Article 1 : La présente décision porte création et détermine les missions du comité
d'inspection sanitaire des restaurants de l'Université de Yaoundé I, ci-dessous dénommé
«le comité».
Article 2: Le comité créé à l'article 1 ci-dessus a pour missions de:
- Veiller sur l'application des règles d'hygiène dans l'approvisionnement, la
conservation et la manipulation des denrées alimentaires;
- Suivre l'environnement de la cuisson des repas, l'assainissement des réfectoires
et alentours ainsi que des instruments qui servent au service;
- Contrôler le statut sanitaire de toutes les personnes qui travaillent dans les
restaurants ou participent à son entourage;
- Vérifier la qualité et la quantité des repas servis par rapport aux normes
prescrites en matière d'équilibre alimentaire des étudiants.
Article 3 : Le comité est composé comme suit:
- un représentant du Recteur, Président

1322
- le chef du Centre Médico-Social, Vice-président
- le chef du service de la Restauration, Rapporteur
- un expert en génie mécanique, membre
- un nutritionniste, membre
- deux représentants des associations d'étudiants,
Article 4 : Les fonctions exercées dans le cadre de ce comité sont gratuites. Toutefois, le
Recteur de l'Université de Yaoundé I pourra accorder une primé spéciale aux membres
du comité.
Article 5 : La présente décision sera publiée puis communiquée partout où besoin sera.

Le recteur de l'Université de Yaoundé I


Professeur Beban Sammu CHUMBOW

1323
UNIVERSITÉ DE YAOUNDE I REPUBLIQUE DU CAMEROUN
THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I REPUBLIC OF CAMEROON
B.P. 337 Ydé Tel/Fax : 2 22 13 20 Paix - Travail – Patrie
e-mail : uy1@uycdc.uninet.cm ************

Décision n° 14-0349 UYI/CAB/R du 12 mai 2014 portant organisation et


Fonctionnement du Centre d'Excellence en Technologies de l'Information et de la
Communication «CETIC» de l'Université de Yaoundé I.

LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ I,


- Vu la Constitution;
- Vu la lettre n° SG/ACE/WB/FS15 du 13 novembre 2013 de l'Association des
Universités Africaines portant notification du Centre d'Excellence en TIC;
- Vu la Loi n° 005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement
Supérieur;
- Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création des Universités d'État;
- Vu le Décret n°93-027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes
applicables aux Universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10
septembre 2005;
- Vu le Décret n°93/036 du janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Yaoundé I ;
- Vu le Décret n°201/333 du 29 juin 2012 portant nomination du Recteur de
l'Université de Yaoundé 1 ;
- Vu l'Arrêté n°99/0081/MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 portant
organisation du cycle de Doctorat / Ph.D dans les Universités du Cameroun;
- Vu la Circulaire n°006/CAB/PM du 27 mai 2010 déterminant les montants des
indemnités des membres des Comités et Secrétariats Techniques;
- Vu l'arrêté n°13/0087/MINESUP/SG/CJ/UYI du 31 janvier 2013 portant création
des centres de recherche et de formation doctorale à l'Université de Yaoundé I.;
- Considérant les nécessités de service,
DÉCIDE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 : La présente décision porte organisation et fonctionnement du Centre
ER

d'Excellence en Technologies de l'Information et de la Communication de l'Université de


Yaoundé I, ci-après désignée «CETIC».
Article 2 : Le CETIC est un Centre d'Excellence à vocation régionale qui a pour objectif le
développement d'une expertise de haut niveau en Sciences et Technologies de
l'Information et de la Communication, par la formation et la recherche.
Article 3 : Le CETIC a pour missions de :
a) Implémenter les activités définies par le Projet soumis par l'Université de
Yaoundé 1 dans le cadre de l'initiative « Centres d'Excellence Africains» de la Banque

1324
Mondiale. À cet effet, il assure la gestion administrative et financière du Projet en rapport
avec les partenaires impliqués conformément au cadre réglementaire du Projet;
b) Élaborer et suivre le calendrier d'exécution et les coûts du Projet, dans le respect
des objectifs des attentes, résultats et des contraintes définies dans le Projet, l'Accord de
Crédit et le Manuel de procédures;
c) Entretenir une relation de collaboration avec l'ensemble des parties prenantes au
Projet.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 4 : Le CETIC comprend les organes ci-après:
- un Comité de Pilotage
- un Conseil Scientifique et
- une Unité de Gestion.
SECTION 1 : DU COMITÉ DE PILOTAGE
Article 5 : Le Comité de Pilotage est chargé du suivi des activités du CETIC.
À ce titre, il :
- arrête les grandes orientations stratégiques en matière de formation, de recherche,
de partenariat et de gouvernance ;
- approuve le plan d'activités;
- adopte les résolutions du Conseil Scientifique en matière de formation et de
recherche;
- émet des directives et prend toute décision opportune pour une meilleure gestion;
- approuve le budget annuel;
- arrête les critères d'éligibilité aux financements;
- décide des affectations des ressources aux projets de formation et de recherche sur
la base des rapports d'expertise présentés par le Conseil Scientifique;
- approuve les décisions du Conseil Scientifique;
- suit les indicateurs de résultat du CETIC et dresse des rapports conséquents aux
membres du Partenariat.
Article 6 : Le Comité de Pilotage est composé ainsi qu'il suit:
Président: le Recteur de l'Université de Yaoundé 1 ;
Vice-Président: Le Président du Conseil Scientifique;
Rapporteur: le Coordonnateur du CETIC ;
Membres:
- un Représentant du Ministre en charge de l'Enseignement Supérieur ;
- un Représentant du Ministre en charge de l'Économie;
- un Représentant du Ministre en charge des Télécommunications;
- le Doyen de la Faculté des Sciences de l'Université de Yaoundé 1 ;
- le Chercheur Principal;
- le Chercheur Principal-Adjoint;
- le point focal du CETIC à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne;
- le point focal du CETIC à l'Université de Douala;
- le point focal du CETIC à de l'Université de Ndjamena;
- le point focal du CETIC à l'Université de Kinshasa;

1325
- le point focal du CETIC à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar;
- le point focal du CETIC à l'Université d'Abomey-Calavi ;
- le Représentant du GICAM ;
- le Directeur Général de ITG Store ;
- le Représentant d'un opérateur de Télécommunications;
- le Représentant de l'ANTIC.
Article 7 : (1) Le Comité de Pilotage se réunit au moins deux fois par an à la demande du
Conseil Scientifique. Toutefois, il peut se réunir en session extraordinaire en cas de
nécessité à l'initiative du Conseil Scientifique.
(2) Le Comité de Pilotage délibère valablement si les deux tiers au moins
des membres sont présents.
Les décisions se prennent à la majorité simple des membres présents.
(3) Le Comité de Pilotage est présidé par son Président. En cas d'indisponibilité, Il est
convoqué et présidé par le Vice-Président.
SECTION 2: DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
Article 8: Le Conseil Scientifique est l'Organe Scientifique du Centre.
À ce titre, il :
- oriente l'organisation générale des activités de formation et de recherche;
- détermine les critères d'excellence et les modalités de sélection des étudiants de
Master, des doctorants et les postdoctorants, ainsi que des projets de formation et de
recherche
- met en place la politique scientifique générale du Centre qui est adoptée par le Comité
de Pilotage;
- examine et émet un avis scientifique sur les rapports d'activités du Centre;
- est responsable des admissions au CETIC. Il peut déléguer cette prérogative à un jury
qu'il crée à cet effet;
- approuve les résultats des examens et transmet les diplômes pour signature au Recteur
et au Ministre de l'Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres Académiques.
Article 9 : (1) Le Conseil Scientifique est composé ainsi qu'il suit:
Président: Professeur Rose LEKE ;
Rapporteur: Professeur Maurice TCHUENTE (Chercheur Principal) ;
Membres :
- Professeur Timoléon Crépin KOFANE (Chercheur Principal-Adjoint) ;
- Professeur Julius OBEN (Coordonnateur du CRFD. Sciences Technologies et
Géosciences) ;
- Professeur Gabriel Nicolas ANDJIGA (Coordonnateur de l'UFRD «Mathématiques,
Informatiques et Applications») ;
- Professeur AWONO ONANA (Coordonnateur de l'UFRD « sciences DE l'ingénieur»);
- Professeur Gabriel NGUETSENG (Coordonnateur du pôle « Modélisation
Mathématique et Calcul Scientifique ») ;
- Docteur Jean KAMDEM (Coordonnateur du pôle « Mécatronique ») ;
- Docteur Georges Edouard KOUAMOU (pôle «Informatique et Télécommunications»);
- Une personnalité scientifique affiliée à AIMS ;

1326
- Quatre professeurs de STIC désignés par l'Université du Burundi, the University of
Nigeria Nsukka, l'Université de Parakou, l'Université de Maroua;
- Professeur Hélène KIRCHNER (INRIA, France) ;
- Professeur Dimitrios NOUKAKIS (EPFL, Suisse) ;
Deux personnalités scientifiques de haut rang basées hors du continent africain.
(2) Toutefois, le Président du Conseil Scientifique peut inviter tout autre expert
scientifique à prendre part aux sessions du Conseil Scientifique, en fonction des points
inscrits à l'ordre du jour.
(3) Le Conseil Scientifique se réunit au moins quatre fois par an sur convocation de son
Président.
SECTION 3: DE L'UNITÉ DE GESTION
Article 10 : Placée sous l'autorité d'un Coordonnateur, l'Unité de Gestion est l'organe de
coordination académique et administrative du CETIC. Elle est composée ainsi qu'il suit:
1. un Comité de Coordination,
2. une Division de la Formation et de la Recherche,
3. une Division d'Appui Logistique.
PARAGRAPHE 1 : DU COMITE DE COORDINATION
Article 11 : Placé sous l'autorité du Coordonnateur le Comité de Coordination est chargé
de la coordination des activités du CETIC. À ce titre, il :
- élabore le calendrier et plan des activités de formation et de recherche du projet et les
transmet pour adoption par les instances compétentes;
- assure le suivi académique et de recherche implémentée par les acteurs du réseau du
CETIC;
- rend compte au Comité de Pilotage, au Conseil Scientifique et au Comité de Suivi du
CETIC;
- élabore le budget et le soumet à la validation du Comité de Pilotage;
- mobilise les enseignants, chercheurs et ingénieurs de recherche pour l'encadrement
des formateurs et de la recherche;
Article 12 : Le Comité de Coordination est composé ainsi qu'il suit:
Président: le Coordonnateur;
Rapporteur: le Responsable Administratif et Financier (RAF) ;
Membres:
- le Chercheur Principal;
- le Chercheur Principal Adjoint;
- les Coordonnateurs de pôles;
- les Responsables de parcours;
- le Responsable de la Passation des Marchés (RPM) ;
- l'Agent Comptable;
- le Responsable de la Scolarité.
PARAGRAPHE 2 : DU COORDONNATEUR
Article 13 : (1) Le Coordonnâtes du CETIC préside le Comité de Coordination du CETIC.
En outre, il :
- veille à la gestion financière du projet conformément aux objectifs fixés, les résultats
du projet et les contraintes de l'Accord de Crédit du Projet;
1327
- assure les diligences administratives indispensables au fonctionnement du projet;
- assure le suivi des relations entre le projet et la; Banque Mondiale et les partenaires
académiques et institutionnels régionaux et internationaux dans le cadre de la mise en
œuvre du Projet;
- prépare et ordonne les dépenses du Projet;
- signe les contrats de formation et de formation avec les étudiants, thésards doctorants
sélectionnés conformément aux procédures réglementaires valides
- mobilise et signe les contrats avec les entreprises partenaires.
(2) Dans le cadre de sa mission, le coordonnateur du CETIC est assisté DE deux
ingénieurs de projet et d'un secrétariat de projet.
PARAGRAPHE 3 : DE LA DIVISION DE LA FORMATION ET DE LA
RECHERCHE
Article 14 : (1) La Division de la Formation et de la Recherche est la structure
d'opérationnalisation pédagogique, académique et scientifique du CETIC. Elle est placée
sous la responsabilité du Chercheur Principal assisté du Chercheur Principal Adjoint.
(2) Elle comprend trois pôles de formation et de recherche qui sont:
- Le pôle de formation et de Recherche en Informatique et Télécommunication
- Le pôle de formation et de recherche en Mécatronique ;
- Le pôle de formation et de recherche en Modélisation Mathématique et Calcul
Scientifique.
(3) Elle comprend en outre:
- Un responsable de la formation continue, des relations industrielles et des stages;
- Trois ingénieurs de projet;
- Un responsable de la scolarité;
- Un secrétariat.
Article 15 : Placé sous l'autorité du Chercheur Principal, le Conseil Pédagogique a pour
missions de:
- planifier et suivre le déroulement des activités scientifiques du CETIC et du réseau
relatives à la formation et à la recherche, à la professionnalisation et à l'entreprenariat;
- préparer les TDR en vue des appels à projets et les appels à candidature
conformément aux procédures de sélection en vigueur;
- étudier et émettre son avis sur toute nouvelle proposition de formation de recherche,
de partenariat ;
- assurer le respect de la déontologie, de l'éthique et de la discipline des étudiants dans
la mise en œuvre des activités académiques (formation et recherche);
- exprimer les besoins et approuver les listes des équipements et des ouvrages à
acquérir dans le cadre du CETIC ;
- élaborer les curricula par domaine et par filière pour approbation par les instances
compétentes ;
- suivre les indicateurs de résultats du projet, en ce qui concerne les activités
académiques et les transmettre au Coordonnateur du CETIC.
PARAGRAPHE 4 : DE LA DIVISION D'APPUI LOGISTIQUE.
Article 16 : La Division d'Appui Logistique est chargée des opérations administratives et
fiduciaires Elle est composée ainsi qu'il suit:

1328
- un Responsable Administratif et Financier (RAF) ;
- un Responsable de la communication et des relations publiques;
- un Responsable en Passation des marchés;
- un Responsable des relations avec les milieux sociaux professionnels, industriels et
autres partenariats ;
- un Comptable;
- un Chargé de la comptabilité-matières;
- un secrétariat.
Article 17 : Du Responsable Administratif et Financier
Placé sous l'autorité du Coordonnateur, le Responsable Administratif et Financier (RAF)
rend compte au Coordonnateur du Centre de toutes les activités à sa charge. À cet effet,
il assure la gestion administrative et financière, conformément au Manuel de Procédures.
Article 18 : Du Comptable
Placé sous l'autorité du Coordonnateur, le Comptable est chargé des paiements et de la
tenue des comptes, conformément au Manuel de Procédures.
Article 19 : Du Responsable de la Passation des Marchés
Placé sous l'autorité du Coordonnateur, le Responsable de la Passation de Marchés a
pour mission d'exécuter toutes les activités liées à la préparation, à la passation et au
suivi de l'exécution des marchés, conformément au Manuel de Procédures.
Article 20 : Du Chargé de la Comptabilité-Matières
Placé sous l'autorité du Coordonnateur, le Chargé de la Comptabilité-Matières assure la
gestion des stocks et des matériels, conformément au Manuel de Procédures.
CHAPITRE III: DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 21 : Les présentes dispositions sont en vigueur pendant la durée du projet.
Toutefois, en cas de nécessité, des modifications peuvent être apportées sur proposition
du Conseil Scientifique.
Article 22 : Les membres du Comité de Pilotage et du Conseil Scientifique peuvent
prétendre à une indemnité de session dont le montant est fixé conformément à la
réglementation en vigueur.
Article 23 : Les indemnités et rémunérations des personnels du CETIC sont fixés par le
Manuel de Procédures.
Article 24: Le Manuel de Procédures du Centre définit les règles et exigences requises
dans l'opérationnalisation des activités du CETIC.
Article 25 : La présente décision prend effet à compter de la date de signature de
l'accord de crédit avec la Banque Mondiale et sera enregistrée et publiée partout où
besoin sera.

1329
RÉPUBLIQUE UNIE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret n° 73-736 du 27 novembre 1973 portant création de cycles d'études pour la


formation des techniciens de la santé au centre universitaire des sciences de la
santé (CUSS)

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution du 2 juin 1972 ;
Vu le Décret n°72-281 du 8 juin 1972 portant organisation du gouvernement de la
République unie du Cameroun ;
Vu le Décret n°72-304 du 3 juillet 1972 portant nomination des membres du
gouvernement de la République unie du Cameroun ;
Vu la loi n°63-LF-23 du 19 juin 1963 fixant le régime financier de l'Université fédérale
du Cameroun ;
Vu le Décret n°62-DF-289 du 26 juillet 1962 portant création et organisation de
l'Université fédérale du Cameroun, modifié par le Décret n° 67-DF-566 du 28 décembre
1967 mettant fin à la période transitoire de mise en place de L'Université fédérale du
Cameroun, par le Décret n° 69-DF-504 du 21 novembre 1969, par le Décret n° 71-DF-
423 du 26 août 1971, rectifié et par le Décret n° 72-376 du 2 août 1972, par le Décret n°
73-477 du 24 août 1973;
Vu le Décret n°72-381 du 7 août 1972 portant réorganisation du ministère de
l'Éducation nationale;
Vu le Décret n°62-DF-372 du 8 octobre 1962 précisant la liste des établissements
d'enseignement supérieur qui composent l'Université fédérale du Cameroun, modifié par
le Décret n° 72-DF-200 du 15 avril 1972;
Vu le Décret n° 69-DF-256 du 14 juin 1969 portant création du centre universitaire
des sciences de la santé ;
Vu l'avis du Conseil des professeurs du CUSS en sa séance du 9 mars 1973;
Vu l'avis du Conseil d'administration de l'Université en sa séance du 4 avril 1973;
DÉCRÈTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1.- Il est créé au Centre universitaire des sciences de la santé un programme
d'études pour la formation des techniciens de la santé comportant trois options ;
- l'option d'analyses médicales et biologiques ;
- l'option d'assainissement et d'hygiène du milieu ;
- l'option des sciences pharmaceutiques.
Article 2.- Les études pour la formation des techniciens de la santé du CUSS portent sur
un enseignement pour la formation des cadres moyens de la santé publique en trois ans.
CHAPITRE II : ADMINISTRATION.
Article3.- Les études pour la formation des techniciens de la santé du CUSS seront
placées sous le régime administratif du CUSS prévu aux articles 4, 5, 6, 7 du Décret n°
69-DF-258 du 14 juin l969 portant création du CUSS.

1330
CHAPITRE III : CORPS ENSEIGNANT
SECTION I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES.
Article 4.- La hiérarchie du corps enseignement des études pour la formation des
techniciens de la santé du CUSS est celle définie par l'article 40 du Décret n° 67-DF-566
du 28 décembre 1967. Cependant, étant donné le caractère essentiellement technique
de ces études, seront également recrutés comme assistants adjoints et assistants, les
candidats remplissant les conditions fixées à l'article 6 alinéas a et b ci-dessous.
Article 5.- Les membres du corps enseignant des études pour la formation des
techniciens de la santé sont soumis aux dispositions générales des articles 41 à 47, 49 et
54 à 64 du Décret n" 67-DF-566 du 28 décembre 1967.
SECTION II : CONDITIONS DE RECRUTEMENT
Article 6.- Les membres corps enseignant des études pour la formation des techniciens
de la santé sont les enseignants du CUSS ; en outre, pourront être recrutés, pour des
enseignements particuliers, les candidats titulaires des titres suivants :
a) au grade d'assistant adjoint
- les titulaires du brevet de technicien supérieur (BTS.)
- les techniciens supérieurs ultérieurement formés au CUSS ;
- les titulaires de tout autre diplôme étranger ou national reconnu équivalent, et
notamment le diplôme universitaire de technologie (DUT.) délivré par un institut
universitaire de technologie-option biologie appliquée ;
- le diplôme d'études supérieures techniques (DEST.) délivré par le Conservatoire
national des arts et métiers option biologie-chimie ;
- les candidats « associate of the Institute of Medical Laboratory »
- High National Certificate ou diploma of London ;
b) au grade d'assistant.
- ingénieurs sanitaires ;
- ingénieurs INSA. (Institut national des sciences appliquées de Lyon, option
biochimie ou biologie) ;
- ingénieurs ENSA. (École nationale supérieure agronomique) ;
- les techniciens supérieurs ayant quatre années d'ancienneté et titulaires d'un
Certificat de spécialité, préparé pendant au moins un an dans un institut
spécialisé ;
- ou tout autre titre reconnu équivalent.
CHAPITRE IV : ÉTUDIANTS SECTION I : CONDITIONS D'ADMISSION.
Article 7.- L'admission aux cycles d'études pour la formation des techniciens de la santé
du CUSS se fait par voie de concours direct ouvert aux candidats titulaires du BEPC ou
d'un diplôme équivalent et justifiant en outre :
- ou d'une attestation de la classe de première ;
- ou d'une attestation de la classe de seconde pour les candidats originaires des
régions insuffisamment scolarisés ;
- ou du G.CE.O avec quatre matières ;
- ou de trois années d'expériences passées soit dans un laboratoire d'analyses
médicales, soit dans un service d'assainissement et d'hygiène du milieu, soit
enfin dans une pharmacie.

1331
Article 8.- Un arrêté du ministre de l'Éducation nationale, pris après avis du ministre de
la santé et de l'assistance publiques, fixe chaque année le nombre de places mises au
concours pour les candidats originaires des régions suffisamment scolarisées et des
régions insuffisamment scolarisées.
Article 9.- Les épreuves du concours, les conditions d'inscription et, la composition du
jury feront l'objet d'un arrêté du ministre de l'Éducation nationale.
Article 10.- Les candidats admis aux cycles d'études pour la formation des techniciens
de la santé du CUSS seront recrutés en qualité de stagiaires et percevront à cet effet une
allocation d'études calculée sur la base de l'indice 185 de la Fonction publique, payable
en douze mensualités par le budget du ministère de la santé et de l'Assistance publiques.
SECTION II : DISCIPLINE
Article 11.- Le régime disciplinaire des études pour la formation des techniciens de la
santé du CUSS est assimilé à celui régi par les articles 63-72 du Décret n° 67-DF-566 du
28 décembre 1967.
Article 12.- Les ministres de l'Éducation nationale, de la santé et de l'assistance
publiques sont chargés de l'exécution du présent Décret qui sera enregistré,
communiqué partout où besoin sera et publié au Journal officiel de la République unie du
Cameroun en français et en anglais.
Yaoundé, le 27 novembre 1973
EL HADJ AHMADOU AHIDJO

1332
RÉPUBLIQUE UNIE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret n° 73/796 du 20 décembre 1973 portant réorganisation du Centre


Universitaire des Sciences de la Santé

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution du 2 juin 1972;
Vu le Décret n°72-281 du 8 juin 1972 portant organisation du gouvernement de la
République unie du Cameroun;
Vu le Décret n°72-304 du 3 juillet 1972 portant nomination des membres du
Gouvernement de la République unie du Cameroun ;
Vu la loi n°63-LF-23 du 19 juin 1963 fixant le régime financier de l'Université de
Yaoundé;
Vu le Décret n°62-DF-289 du 26 juillet 1962 portant création et organisation de
l'Université fédérale du Cameroun, modifié par le Décret n° 67-DF-566 du 28 décembre
1967 mettant fin à la période transitoire de mise en place de l'Université fédérale du
Cameroun, par le Décret n° 69-DF-504 du 21 novembre 1969, par le Décret n° 71-DF-
423 du 26 août 1971 rectifié par le Décret n° 72-376 du 2 août 1972 et par le Décret n°
73-477 du 24 août 1973;
Vu le Décret n°72-381 du 7 août 1972 portant réorganisation du ministère de
l'Éducation nationale;
Vu le Décret n°62-DF-372 du 8 octobre 1962 précisant la liste des établissements
d'enseignement supérieur qui composent l'Université fédérale du Cameroun, modifié par
le Décret n° 72-DF-200 du 15 avril 1972 ;
Vu le Décret n°73-326 du 23 juin 1973, modifiant la dénomination de l'Université
fédérale du Cameroun, de l'École fédérale supérieure d'agriculture et de l'École fédérale
supérieure polytechnique ;
Vu le Décret n°73-478 du 23 août 1973 portant création d'une indemnité de sujétion
au profit des responsables administratifs de l'Université de Yaoundé ;
Vu le Décret n°69-DF-256 du 14 juin .1969 portant création du CUSS.;
Vu l'avis du Conseil des professeurs du CUSS du 15 juin 1972 ;
Vu l'avis du comité technique interministériel Santé-Éducation du 9 septembre 1972;
Vu l'avis du Conseil de direction du 11 octobre 1972 ;
Vu l'avis de l'Assemblée du CUSS du 2 décembre 1972 ;
Vu l'avis du Conseil d'administration de l'Université de Yaoundé en ses séances du
17 janvier 1973 et 14 février 1973;
DÉCRÈTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 .- Il est créé au sein de l'Université de Yaoundé une institution de formation,
ER

de recherches et de prestations de services spécialement conçue pour répondre aux


besoins encadres sanitaires dénommée : « centre universitaire des sciences de la santé»
(CUSS)
Le Centre universitaire des sciences de la santé dispense un enseignement
universitaire pour la formation des cadres supérieurs de la santé (médecins,
pharmaciens, chirurgiens-dentistes) et pour formation de tous les autres membres de

1333
l'équipe sanitaire (sages-femmes, infirmiers-accoucheurs, techniciens de laboratoire,
techniciens d'assainissement, nutritionnistes, éducateurs sanitaires, etc.)
Il participe également à la formation du personnel auxiliaire de la santé à tous les
échelons.
Article 2.- Le Centre Universitaire des sciences de la santé est soumis aux dispositions
générales des lois et Décrets qui régissent les établissements de l'Université de
Yaoundé.
Article 3.- Les enseignements, la recherche et les prestations de services au CUSS
comprennent spécialement les branches d'études ci-après :
A. Les études professionnelles supérieures :
1) les études médicales préparant au doctorat en médecine en six ans;
2) les études déontologiques préparant au doctorat de chirurgie dentaire en cinq ans;
3) les études de pharmacie préparant au diplôme de pharmacien en cinq ans.
B. Les études professionnelles, techniques et sociales :
- préparation au diplôme supérieur en soins infirmiers en deux ans et à la licence ès
sciences de la santé en trois ans ;
- préparation au diplôme d'État en soins infirmiers, en éducation sanitaire, en
technique de laboratoire médical, d'assainissement, de laboratoire pharmaceutique
en trois ans.
C- Les études d'éducation sanitaire et recyclage du personnel :
1) perfectionnement et recyclage des personnels sanitaires auxiliaires;
2) éducation sanitaire des collectivités choisies
Article 4.- à l'exception des études médicales qui fonctionnent depuis la rentrée
universitaire de 1969, l'organisation et les dates d'ouverture des autres études seront
fixées par Décret.
CHAPITRE II : ADMINISTRATION
Article 5.- Le Centre universitaire des sciences de la santé est placé sous le régime
administratif défini par les articles 25 à 33 du Décret n° 67-DF-566 du 28 décembre 1967
sur les écoles de l'Université de Yaoundé et par les dispositions du Décret n° 73-477 du
24 août 1973.
Article 6.- Le Centre universitaire des sciences de la santé est doté du Conseil de
perfectionnement et d'orientation prévu à l'article 34 du Décret précité du 28 décembre
1967. Le ministre de la santé et de l'assistance publiques est membre de droit de ce
Conseil.
Article7.- Il est créé un comité technique du CUSS chargé de la coordination de toutes
les activités de cet établissement, activités administratives, techniques et pédagogiques.
Sa composition sera fixée par arrêté du ministre de l'Éducation nationale.
Article 8.- La direction du CUSS comporte quatre divisions organiques qui sont :
- la division de coordination technique ;
- la division de planification et de programmation ;
- la division administrative et financière ;
- la division de la gestion hospitalière.
Article 9.- Le CUSS est placé sous l'autorité, administrative et technique d'un directeur
assisté d'un directeur adjoint.

1334
Article 10.- La division de coordination technique est placée sous l'autorité du directeur
adjoint du CUSS, coordinateur technique, et comprend trois unités :
- l'unité des sciences biomédicales ;
- l'unité de l'hôpital communautaire ;
- l'unité de santé publique.
Article 11.- Chaque unité est placée sous la responsabilité d'un coordinateur d'unité
nommé pour trois ans renouvelables par le ministre de l'Éducation nationale avec rang de
chef de service adjoint.
Article 12- Chaque unité est divisée en sections qui correspondent administrativement»
aux départements des facultés. Ces sections sont les suivantes:
Pour l'unité des Sciences biomédicales:
- la section des sciences Morphologiques;
- la section sciences Physiologiques ;
- la section sciences Pathologiques:
Pour l'unité de l'Hôpital communautaire :
- la section de la médecine ;
- la section de la chirurgie ;
- la section de l'exploration clinque.
Pour l'unité de santé publique:
- la section de l'écologie humaine ;
- la section de la médecine préventive ;
- la section de l'organisation des services de santé.
Article 13.- L'enseignement et la formation professionnelle (y compris le recyclage), les
services médico-sanitaires donnés à une population définie et la recherche scientifique
au CUSS sont assurés dans les trois unités de la division de coordination technique.
Article 14.- Pour assurer les meilleures conditions d'enseignement et de recherche, il
peut être créé des unités spéciales, destinées à la formation professionnelle de
différentes catégories du personnel sanitaire ou destinées à la recherche.
Article 15.- Sous l'autorité du directeur, la division de la planification et de la
programmation est dirigée par un conseiller pédagogique nommé pour trois ans par
arrêté du Ministre de l'Éducation Nationale avec rang de Chef de service.
Article 16.- La division de planification et de programmation est chargée :
- de la liaison de l'enseignement intégré et multi-professionnel ;
- de la documentation et de la scolarité ;
- du matériel pédagogique et du musée.
Article 17.- La division administrative et financière est dirigée par le secrétaire général
du CUSS, nommé par arrêté du ministre de l'Éducation nationale.
Le secrétaire général instruit les affaires administratives de l'établissement et assure
l'exécution des décisions prises par le directeur du CUSS.
Il est chargé :
- du courrier et de la traduction;
- du personnel et des étudiants;
- des problèmes financiers et du matériel.

1335
Article 18.- La division de la gestion hospitalière est placée sous l'autorité d'un intendant
(gestionnaire hospitalier) nommé par arrêté conjoint du Ministre de l'Éducation nationale
et du ministre des Finances pour une durée de trois ans renouvelables.
CHAPITRE III : CORPS ENSEIGNANT.
SECTION I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES.
Article 19.- Tout enseignant recruté au CUSS, à quelque niveau que ce soit, ne peut
être intégré à la Fonction Publique dans le cadre de l'Enseignement Supérieur qu'après
un an de stage au moins, au terme duquel le Conseil des professeurs peut proposer son
intégration avec effet rétroactif.
Il existe au CUSS trois catégories d'enseignants :
a) des enseignants vacataires;
b) des médecins détachés comme enseignants à l'Enseignement Supérieur par le
ministre de la Fonction publique sur proposition du ministre de la santé et de l'assistance
publiques.
Leur détachement est limité dans le temps et la rémunération correspondant à leur titre
est à la charge de l'Éducation nationale.
Ils sont remis à la disposition du ministre de la Santé et de l'Assistance publiques si,
après le renouvellement de leur nomination, le Conseil d'administration, après avis du
Conseil des professeurs, ne les estime pas aptes à accéder au grade supérieur.
Il s'agit:
- des assistants dont la nomination est faite pour trois ans renouvelables une fois;
- des chargés d'enseignement dont la nomination est faite pour quatre ans
renouvelables une fois.
c) des enseignants titulaires dans le cadre de l'Enseignement Supérieur recrutés
définitivement par le ministre de la Fonction publique, sur proposition du Ministre de
l'Éducation nationale après avis du Conseil d'administration. Il s'agit des professeurs
adjoints et des professeurs.
Ils assurent l'enseignement, la recherche et la prestation des services. Il est défini des
conditions de candidature et modalités de recrutement à divers grades.
SECTION II : CONDITIONS DE CANDIDATURE.
Article 20.- Peuvent être candidats
Au titre d'assistant - Assistant lecturer :
- les titulaires du doctorat d'État en médecine ;
- les « Médical Doctors, registered médical practitioners » (Royaume-Uni, Grande-
Bretagne) ;
- les titulaires du diplôme d'État de pharmacien ;
- les «Bachelors of pharmacy » titulaires du diplôme de «Pharmaceutiquecal
Chemist »
- les titulaires du diplôme d'État de chirurgie dentaire ;
- les «Bachelor of dental Surgery »;
- les ingénieurs sanitaires (ou les titulaires du diplôme d'ingénieur sanitaire);
- les titulaires du M.D. (USA) après un an d'internship ;
- les candidats remplissant des conditions déclarées équivalentes aux précédentes
par le Conseil d'administration.

1336
Au titre de chargé d'enseignement (lecturer) :
- les docteurs en médecine internes des centres hospitalo-universitaires, ayant
effectué quatre ans d'internat ;
- les docteurs en médecine titulaires d'un Certificat d'études supérieures de
spécialité clinique ou de trois Certificats d'études supérieures de spécialité
biologique ;
- les assistants de faculté, assistants des hôpitaux titulaires, chefs de clinique des
facultés ;
- les assistants des facultés de médecine, de pharmacie ou de chirurgie dentaire,
titulaires d'une licence ès sciences, ès lettres ou d'une licence en droit ;
- les chefs des travaux ;
- les médecins, pharmaciens, dentistes titulaires d'un doctorat du 3ecycle ;
- les pharmaciens titulaires du doctorat d'État en pharmacie;
- les chirurgiens-dentistes titulaires du doctorat du 3ecycle en chirurgie dentaire ;
- les « Dental Surgeon » titulaires du diplôme du F.D.S.;
- les « Médical Doctors » titulaires du M.R.C.P., F.R.C.S., M.R.C.O.G.;
- les « Lecturers » et « Registars » (U.K.);
- les M.D. (U.S.A.) ayant effectué quatre ans de « Residency »;
- les assistants (CAM) ayant exercés leur fonction en qualité de titulaires pendant
quatre années académiques complètes ;
- les docteurs en médecine, titulaires d'une maîtrise en biologie humaine ;
- les candidats remplissant les conditions déclarées équivalentes par le Conseil
d'administration.
Au titre de professeur adjoint (Associate Professor) :
- les candidats inscrits sur la liste d'aptitude aux fonctions de Maître de conférences
des facultés de médecine ou de pharmacie ;
- les chefs de clinique, assistants des hôpitaux, les assistants des facultés, les chefs
des travaux ayant exercé leurs fonctions pendant au moins six années
académiques complètes ;
- les médecins titulaires du doctorat d'État ès sciences ou biologie humaine;
- les « Médical Doctors » titulaires d'un diplôme de «Doctor of Medicine» (London)
ou «Master of Surgery» ou «Doctor of Philosophy» ;
- les médecins, pharmaciens, dentistes titulaires du doctorat d'État ès sciences ou
biologie humaine ;
- les chargés d'enseignement «Lecturer» CAM ayant exercé leurs fonctions pendant
au moins six années complètes ;
- les candidats remplissant les conditions déclarées équivalentes aux précédentes
par le Conseil d'administration.
Au titre de professeur (professor) :
- les professeurs adjoints (Associate Professor CAM) ayant exercé leurs fonctions
en qualité de titulaires pendant au moins six années académiques complètes;
- les candidats remplissant les conditions déclarées équivalentes par le Conseil
d'administration.

1337
SECTION III : MODALITÉS DE RECRUTEMENT
Article 21.-Assistant.
Un comité de sélection, désigné par le directeur du CUSS et présidé par le coordinateur
de l'unité concernée est composé d'un spécialiste de la discipline ou à défaut d'un autre
professeur appartenant à la même unité et d'un professeur appartenant à chacune des
deux autres unités.
- Le comité de sélection classera les candidats après étude de leurs dossiers et
entretien avec ceux-ci ; cet entretien devant comporter des questions techniques
relatives à la discipline choisie par le candidat ;
- Les propositions du comité seront consignées dans un procès-verbal transmis au
Conseil des professeurs.
Chargé d'enseignement :
Le comité de sélection des chargés d'enseignement est le comité compétent à l'égard
des assistants. L'évaluation est faite sur :
- les titres universitaires et hospitaliers ;
- un mémoire présentant les travaux scientifiques ;
- un entretien avec le comité sur les projets et objectifs du candidat et l'expérience
acquise dans l'enseignement, la recherche et la pratique ;
- les propositions du comité seront consignées dans un procès-verbal transmis au
Conseil des professeurs.
Professeurs adjoints et professeurs
Le Comité de sélection désigné par le directeur du CUSS et présidé par ce dernier, est
composé de trois spécialisées de la discipline et de deux autres professeurs de
l'établissement. L'évaluation est faite sur :
- les titres universitaires et hospitaliers ;
- un mémoire présentant les travaux scientifiques, les projets et objectifs ;
- un rapport présenté par un arbitre choisi par le candidat ;
- l'expérience acquise dans l'enseignement, la recherche et la pratique ;
- un entretien avec le comité ;
- les propositions du comité de sélection seront consignées dans un procès-verbal
transmis au Conseil des professeurs.
CHAPITRE IV : ÉTUDIANTS
SECTION I : CONDITIONS D'ADMISSION.
Article 22.- L'admission aux études médicales, pharmaceutiques et de chirurgie dentaire
se fait par voie de concours.
Le ministre de l'Éducation nationale fixe chaque année, après consultation du ministre de
la Santé et de l'Assistance publiques, le nombre total de places mises au concours.
Article 23.- Le concours est ouvert :
1) Aux titulaires du baccalauréat de l'enseignement secondaire série C et D;
2) Au titulaires du « General Certificate of Education » ayant obtenu ce diplôme dans les
conditions et pour les matières suivantes :
a) G.CE.-A. Level avec biologie, chimie et physique;
b) G.CE.- A. Level avec biologie, chimie sous la seule réserve que les matières
aient été passées au cours de la même session et que le G.C.E.-A. Level ait comporté
la physique et les mathématiques.
1338
- les titulaires du G.CE. doivent en outre justifier qu'à « l'Ordinary Level », ils ont
obtenu les matières suivantes : français et langue anglaise ou français et
littérature anglaise.
3) Aux titulaires de diplômes déclarés équivalents par le ministre de l'Éducation
nationale.
Article 24.- Les épreuves de concours sont les suivantes :
- trois épreuves écrites (physique, chimie, biologie) ;
- deux épreuves pratiques (une de laboratoire et une de langue) ;
- un entretien avec le jury.
Un arrêté du ministre de l'Éducation nationale déterminera les modalités d'application
de ces dispositions.
Article 25.- Des admissions sur titre en 2e, 3e et 4e années, etc., pourront être
prononcées par décision du ministre de l'Éducation nationale, sur proposition du jury du
concours d'entrée au CUSS, après avis du Conseil des professeurs du CUSS.
Article 26.- Un arrêté du ministre de l'Éducation nationale déterminera le régime et le
programme des études.
Article 27.- La présence aux cours, travaux pratiques, travaux dirigés et tous autres
exercices est obligatoire.
Article28.- Les règles d'admission des étudiants dans les sections autres que la section
médicale seront déterminées ultérieurement par Décret.
SECTION II : ATTRIBUTION DE BOURSES
Article 29.- Les conditions d'attribution des bourses aux étudiants du CUSS seront
déterminées par arrêté du ministre de l'Éducation nationale.
SECTION III : DISCIPLINE
Article 30.- Le régime disciplinaire des étudiants du Centre universitaire des sciences de
la santé est celui fixé par les articles 68 à 72 du Décret n° 67-DF-566 du 28 décembre
1967.
Article 31.- Le présent Décret abroge toutes les dispositions antérieures, notamment
celles du Décret n° 69-DF-256 du 14 juin 1969 portant création du CUSS.
Article 32.- Le ministre de l'Éducation nationale est chargé de l'exécution du présent
Décret qui sera enregistré, communiqué partout où besoin sera et publié au journal
officiel de la République unie du Cameroun en français et en anglais.
Yaoundé, le 20 décembre 1973
(é) EL HADJ AHMADOU AHIDJO

1339
RÉPUBLIQUE UNIE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Décret № 75/518 du 8 juillet 1975 portant création du Centre d'Enseignement


supérieur en soins infirmiers (CESSI) au Centre Universitaire des sciences de la
santé

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,

Vu la Constitution du 2 juin 1972 modifié par la loi n°75/1 du 9 mai 1975 ;


Vu le décret n°75/467 du 28 juin 1975 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°62/DF/289 du 26 juillet 1962 portant création et organisation de
l'Université Fédérale du Cameroun, modifié par le décret n° 67/ DF/566 du 28 décembre
1967 mettant fin à la période transitoire de mise en place de l'Université Fédérale du
Cameroun, par le décret n° 69/DF/501 du 21 novembre 199, par le décret n° 71/DF/423
du 26 août 1971 rectifié par le décret n° 72/376 du 2 août 1972 et par le décret n° 477 du
24 août 1973 ;
Vu le décret n°72/781 du 7 août 1972 portant réorganisation du Ministère de
l'Éducation Nationale ;
Vu le décret n°62/DF/372 du 8 octobre 1962, précisant la liste des établissements
d'enseignement supérieur qui composent l'Université Fédérale du Cameroun, modifié par
le décret n° 72/DF/200 du 15 avril 1972 ;
Vu le décret n°73/796 du 20 décembre 1973 portant réorganisation du Centre
Universitaire des Sciences de la Santé ;
Vu l'avis du Conseil d'Administration de l'Université de Yaoundé, en sa séance du 4
avril 1973 ;
DÉCRÈTE:
Article 1ER.- Il est créé au sein du Centre universitaire des sciences de la Santé, un
cycle d'études supérieures en Soins Infirmiers dénommé, ci-après (CESSI)
Article 2.- Le CESSI dispense un enseignement universitaire pour la formation de
cadres supérieurs de la Santé en Soins infirmiers.
Article 3.- Le CESSI est ouvert aux sages-femmes, infirmier (ères) et infirmiers-
accoucheurs, titulaires du diplôme d'État ou d'un diplôme équivalent dans leur pays
d'origine pour les préparer aux fonctions de cadres en soins-Infirmiers dans les
formations sanitaire et les Centres
Article 4.- Le programme d'enseignement au GESSI dure deux ans et conduit au
Diplôme supérieur en soins infirmiers.
Article 5.- Les diplômés en soins Infirmiers supérieurs pourront, sur des conditions à
être déterminés par le CUSS, s'inscrire pour une année supplémentaire, à un programme
d'Études, conduisant à la Licence ès-Sciences de la Santé.
Article 6.- Le centre d'Enseignement supérieur en soins infirmiers est ouvert aux
camerounais et aux candidats des autres pays africains.
Article 7.- Le CESSI est soumis aux dispositions des lois et décret régissant le Centre
Universitaire des Sciences de la santé (CUSS) et de l'Université de Yaoundé.
CHAPITRE II : CORPS ENSEIGNANT
Article 8.- La hiérarchie au corps enseignant du CESSI est celle définie par l'article 40
du décret n° 67/DF/566 du 28 décembre 1967.
Les membres du corps enseignant du CESSI sont soumis aux dispositions générales
des articles 41 à 47, 49 à 54 dudit décret.

1340
Article 9.- Les membres du corps enseignant du CESSI sont les enseignants du Centre
universitaire des sciences de la santé. Pour les enseignements particuliers, pourront être
recrutés, en tant qu'assistant-adjoints, les titulaires de l'un des diplômes suivants :
- Diplôme du CESSI de Yaoundé
- Diplôme du CESSI de Dakar
- Diplôme de fin d'Études délivré par l'École Internationale d'Edimbourg ;
- Diplôme de Bachelor of Science in Nursing,
- Licence ès-Sciences Hospitalières des Universités Libres de Bruxelles et de
Louvain,
- Tout autre titre de même valeur, national ou étranger reconnu équivalent,
- En outre, les candidats doivent avoir au minimum un an d'expérience en
professionnelle après les études supérieures en soins infirmiers.
CHAPITRE III : CONDITIONS D'ADMISSIONS
Article 10.- Les candidats au Centré d'enseignement supérieur en Soins infirmiers
doivent remplir à la fois les conditions suivantes : a) être titulaire du Brevet d'Études au
Premier Cycle (BEPC) ou d'un diplôme reconnu équivalent ;
b) avoir le diplôme d'État de sage-femme, d'infirmier, d'infirmières ou d'un diplôme
reconnu équivalent ;
a) avoir travaillé pendant deux à quatre ans au moins après le diplôme d'État, en
fonction de la situation de la situation des besoins sanitaires de pays.
Article 11.- Chaque pays concerné fixe les conditions de présélection du CESSI. Étant
donné que la sélection finale est assurée par un jury présidé par le Directeur du CUSS.
Article 12.- Un arrêté du Ministre de l'Éducation Nationale, pris après avis du Ministre
de la Santé publique, fixe chaque année le nombre des places réservées aux candidats
camerounais et des autres pays concernés.
Article 13.- Le jury de sélection des candidats est désigné par le Direction du CUSS sur
proposition du responsable du CESSI. Il procède à l'examen des dossiers et établit la
liste des candidats retenus.
Article 14.- L'admission définitive des candidats est prononcée par le Directeur du
CUSS.
CHAPITRE IV : RÉGIME DISCIPLINAIRE
Article 15.- L'assistance aux cours, travaux pratiques, travaux dirigés ou tout autre
exercice sont obligatoires.
Article 16.- Le régime disciplinaire des étudiants (es) du CESSI est celui fixé par les
articles 68 à 72 du décret n° 67/DF/566 du 28 décembre 1967.
Article 17.- Un arrêté du Ministre de l'Éducation Nationale déterminera les modalités
d'application du régime des programmes et des études.
Article 18.- Le Ministre de l'Éducation Nationale est chargé de l'exécution du présent
décret qui sera enregistré publié au Journal officiel de la République Unie du Cameroun
en français et en anglais.
Yaoundé, le 8 juillet 1975
Le Président de la République
EL HADJ AHMADOU AHIDJO

1341
REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail - Patrie

Décret N° 87/064 DU 19 JANV 1987 portant création et organisation d’un Cycle


d’Etudes de Spécialisation au Centre Universitaire des Sciences de la Santé
(CUSS)

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
VU la Constitution ;
VU le décret n° 86/1399 du 21 novembre 1986 portant réorganisation du Gouvernement ;
VU le décret n° 62/DF/289 du 26 juillet 1962 portant création et organisation de
l'Université Fédérale du Cameroun et toué' ses modifications subséquents
VU le décret n° 69/DF/256 du 14 Juin 1969 portant création du Centre Universitaire des
Sciences de la Santé;
VU le décret n° 73/769 du 20 décembre 1973 portant réorganisation du Centre
Universitaire des Sciences de la Santé modifié par le décret n° 75/796 du 20
décembre 1975 ;
VU le décret n° 75/195 du 13 mars 1975 instituant à l'Université de Yaoundé un cycle
d’études conduisant au grade de Docteur, modifié par le décret n° 76/172 du 23 avril
1976 ;
VU le décret n° 76/472 du 18 octobre 1976 portant certaines dispositions applicables au
personnel du cadre de l'enseignement supérieur ;
VU le décret n° 77/1 80 du 19 Juin 1977 portant organisation du Ministère de la Santé
publique ;
VU le décret n° 85/1106 du 6 août 1985 portant régime de rému né r ati on des
stagiaires.

DECRETE
ARTICLE 1er :
Il est créé au sein du Centre Universitaire des Sciences de la Santé un cycle d'études de
spécialisation dans les spécialités :
Biomédicales :
- Cliniques ;
- et de Santé publique.
Dans les spécialités ci-dessus visées, les études sont sanctionnées par
- le diplôme de spécialiste en sciences biomédicales (D.S.S.B) ;
- le diplôme de spécialiste en sciences cliniques (D.S.S.C.)
- le diplôme de spécialiste en santé publique (D.S.S.P.)
- la durée des études pour la formation en cycle de spécialisations est quatre)
ans, dont une période de stage à l'étranger en cas de besoin,
ARTICLE 2 :
Le cycle d'études de spécialisation s'appuie sur :
- l'unité des sciences biomédicales ;
- l'unité des sciences cliniques ;
- et l’unité de santé publique, du Centre Universitaire des Sciences de la Santé,

1342
ARTICLE 3
1) La spécialisation en sciences biomédicales prépare aux spécialités ci-dessous
- Parasitologie
- Hématologie ;
- Immunologie ;
- Microbiologie
- Virologie ;
- Physiologie et explorations fonctionnelles ;
- Anatomie pathologique ;
- Biologie clinique.
2) La spécialisation en sciences cliniques, prépare aux spécialités ci-après
- Médecine interne
- Pédiatrie
- Chirurgie générale
- Gynécologie-obstétrique
- Anesthésiologie et réanimation
- Radiologie
3) La spécialisation en santé publique prépare aux spécialités
- Epidémiologie et statistiques sanitaires ;
- Education pour la santé et sciences du comportement.
- Organisation des services sanitaires ;
- Ecologie humaine ;
- Médecine légale, médecine du travail,
4) D'autres spécialités peuvent être ouvertes en tant que de besoin par arrêté conjoint
du Ministre de l'Enseignement Supérieur étude, la «Recherche Scientifique et du Ministre
de la Santé Publique.
ARTICLE 4 :
1) Il est créé au sein du Centre Universitaire des Sciences de la Santé, une division
appelée Division des Etudes de Spécialisation.
2) Sous l'autorité du Directeur du Centre Universitaire des Sciences de la Santé, la
Division des Etudes de Spécialisation est dirigée par le divisionnaire du cycle d'études
de spécialisation ayant rang de de Sous-Directeur et administration centrale
3) Chacune des spécialisations prévues à l'article 3 ci-dessus est placée sous la
responsabilité d'un coordonnateur de spécialités ayant rang de Chef de service
d’administration centrale.
ARTICLE 5 :
Il est créé un comité général de coordination des études de spécialisation et des
comités de coordination par spécialité dont les attributions et les règles fonctionnement
sont fixées par arrêté conjoint du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique et du Ministre de la Santé Publique.
CHAPITRE II : ADMISSION ET ORGANISATION DES ETUDES
ARTICLE 6 :
L’admission au cycle d’études de spécialisation se fait par voie de cours
ARTICLE 7 :
Les candidats au concours doivent satisfaire aux conditions ci-après :
- être de nationalité camerounaise ;
- être âgé de 35 ans au plus, au 1er janvier de l’année du concours ;

1343
- être titulaire soit du diplôme de Doctorat en médecine soit du diplôme de
pharmacien ou du diplôme de médecine dentaire délivrés par le Centre
Universitaire des Sciences de la Santé, ou être titulaire d’un diplôme étranger
admis en équivalence ;
- être titulaire du diplôme de 3ème cycle de l’Université de Yaoundé ou d'un
diplôme étranger admis en équivalence pour les études de spécialisation en
sciences biomédicales ou en santé publique ;
- justifier d'une autorisation du Ministère de tutelle, s'ils sont fonctionnaires.
- Peuvent également se présenter au concours :
- les candidats étrangers, notamment les ressortissants des Etats ayant passé un
accord de coopération avec la République du Cameroun, dans la limite des
places disponibles et dans les conditions fixées par les textes en vigueur.
ARTICLE 8 : Le quota des places mises au concours pour candidats et leur
répartition par disciplines sont jointe du Ministre de l'Enseignement
Supérieur et que et du Ministre de la Santé Publique.
ARTICLE 9 :La composition du dossier de candidature et la composition du jury font
l'objet d'une décision du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique.
ARTICLE 10 :
Les modalités et tes programmes du concours sont fixés psi- arrêté conjoint du
Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et du Ministre de la
Santé Publique.
ARTICLE 11:
Le régime des études, les modalités des stages cliniques, biologiques et de santé
publique sont déterminés par arrêté conjoint du Ministre de l'Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique et du Ministre de la Santé Publique.
CHAPITRE III : DES RESIDENTS
ARTICLE 12 :
Le régime de spécialisation est le résidanat qui emporte obligation pour l'étudiant
d'être résident dans une institution agréée par les autorités du Centre Universitaire des
Sciences de 1a Santé pendant toute la durée de formation.
ARTICLE 13 :
1) Les résidents camerounais fonctionnaires sont régis par les textes, en vigueur,
notamment en matière de rémunération, d'avancement et de congés.
2) Les résidents non-fonctionnaires prennent en charge Ses frais de formation ou les
font prendre en charge par les organismes qui les ont présentés.
3) Les résidents étrangers sont pris en charge par les Etats ou les organismes qui les
ont présentés.
Tous tes résidents visés aux alinéas ci-dessus, ainsi que les enseignants
encadreurs, peuvent percevoir mensuellement une prime de prestation imputée su
budget du Ministère de la Santé Publique et fixée selon les dispositions des textes en
vigueur.
ARTICLE 14 :
Les résidents ont droit pour eux-mêmes ainsi que pour leur épouse et leurs enfants,
aux soins médicaux gratuits. Le régime appliqué aux résidents est celui en vigueur dans
la République du Cameroun pour les maladies dites de longue durée et appliqué aux
travailleurs du secteur public.

1344
ARTICLE 15
Les résidents sont soumis au régime disciplinaire en vigueur l’Université de Yaoundé,
et au règlement intérieur des formations sanitaires sans préjudice pour les fonctionnaires
des dispositions du statut général, de la Fonction Publique.
ARTICLE 16 :
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Ministre
de la Santé Publique, le Ministre de la Fonction Publique et le Ministre, des Finances
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, as l'exécution du présent décret qui prend
effet pour compter de la date de la signature et sera enregistré et publié au Journal
Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 19 jan 1987


LE PRESIDENT DE LA R E PU B L IQ U E

1345
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPÉRIEUR EDUCATION
************ ************
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE DEPARTMENT OF HIGHER EDUCATION
L'ENSEIGNEMENT DEVELOPEMENT
************ ************

Arrêté № 04/0050/MINESUP/DDES/PEEX DU 26 juillet 2004 portant régime des


études Biomédicales et médico-sanitaires et des examens et programmes des
enseignements à la faculté de médecine et des sciences biomédicales (FMSB) de
l'Université de Yaoundé I

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,

Vu la Constitution,
Vu la loi n°2001/005 du 16/4/2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret 2002/216 du 21 Août 2002 portant réorganisation du Gouvernement ;
Vu le Décret 2002/217 du 24 Août 2002 portant réaménagement du Gouvernement ;
Vu le Décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier 1093 portant création d'Universités;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Universités;
Vu le Décret n°93/036 du 29/01/1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu le Décret n°69-DF-256 du 14 juin 1969 portant création du Centre Universitaire des
Sciences de la Santé
Vu le Décret n°73-736 du 27 novembre 1973 portant création de cycles d'études pour
la formation des techniciens de la santé au Centre Universitaire des Sciences de la Santé
(CUSS)
Vu le Décret n°75/518 du 8 juillet 1975 portant création du Centre d'Enseignement
Supérieur en Soins Infirmiers (CESSI) au CUSS
Vu l'Arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des Enseignements et des Évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun ;
Sur proposition du Recteur de l'Université de Yaoundé I;
ARRÊTE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 : Le présent arrêté porte régime des études, des examens et programmes
d'enseignement dans les études biomédicales et médico-sanitaires à la Faculté de
Médecine et des Sciences Biomédicales de l'Université de Yaoundé I ci-après désignée
FMSB.
Article 2 : L'année académique est subdivisée en deux (2) semestres de quatorze à
seize (16) semaines d'enseignement et d'évaluation. Les activités de stage rentrant dans
la formation des étudiants peuvent se dérouler sur une partie des congés scolaires.
1346
Article 3 : (1) L'admission en première année des études biomédicales et médico-
sanitaires a lieu sur concours conformément à la réglementation en vigueur.
(2) Les infirmiers d'État titulaires du Baccalauréat ou du GCE « AL », ou de
diplômes reconnus équivalents, ou admis en dispense par le Ministre de l'Enseignement
Supérieur peuvent être admis au deuxième niveau du premier cycle à l'issue d'une
évaluation spéciale.
Article 4 : (1) Les enseignements sont organisés dans les départements par cycles et
par niveaux. Chaque niveau est compose des modules constitués d'unités de valeur
(UY).
(2) Une unité de valeur est un ensemble d'activités de formation portant sur
une partie d'une discipline de volume horaire compris entre 45 et 60 heures.
(3) Un module est un regroupement de deux à cinq unités de valeur selon
leur affinité et/ou leur importance au regard du profil de la formation.
(4) Le nombre de modules par niveau est fixé à trois au moins et cinq au
plus.
(5) Les programmes de formation comportent un ensemble d'enseignements
et de prestations sanitaires.
(6) Les enseignements sont organisés en équipes multidisciplinaires de
manière à ce que l'intérêt particulier d'une discipline ou d'une spécialité soit subordonné A
l'Intérêt général de l'enseignement dans son ensemble, et surtout aux nécessités de
développer chez l'étudiant des attitudes essentielles indispensables au futur praticien ou
chercheur. L'étudiant, dès de sa formation, est intégré dans le cadre des stages, nu sein
des équipes qui assurent des prestations sanitaires, de façon à lui faire acquérir des
attitudes et les règles déontologiques requises pour l'exercice de sa profession.
CHAPITRE II : RÉGIME DES ÉTUDES
Article 5 : Les études durent seize (16) semestres, répartis en trois cycles,
Article 6 : (1) le premier cycle des études a une durée de six semestres. Il correspond
aux trois premiers niveaux.
(2) Les enseignements dispensés au premier cycle visent à initier les
étudiants aux grands concepts relatifs à l'environnement, à la santé, aux êtres humains et
à leur faire acquérir l'aptitude à appliquer ces notions aux processus de soins dans divers
contextes en vue de restaurer la santé ou de prévenir les maladies, à concourir à la
maximisation du potentiel humain en adaptant les processus de soins au niveau de
développement et aux cycles de la vie. Ainsi, au terme de sa formation au premier cycle,
l'étudiant doit en tant que membre d'une équipe de santé être motivé et capable.
- Assurer des prestations infirmières, obstétricales ou médico-sanitaires
préventives et curatives à l'individu et à la collectivité en bonne santé et en cas
de maladie à n'importe quel stade;
- Planifier et mettre en œuvre les activités d'une unité de prestations sanitaires en
tenant compte des besoins identifiés:
- Assurer l'éducation sanitaire des populations;
- Collaborer avec les autres acteurs engagés dans le développement de la santé
et être un agent de développement;
- Participer à l'éducation en assurant la formation des stagiaires et la formation
permanente du personnel en service ;
- Évaluer périodiquement les activités planifiées pour son unité en vue d'améliorer
le rendement du personnel et la situation sanitaire de la région ;

1347
- Se tenir au courant des nouveaux concepts de la profession et maintenir son
niveau de compétence en fonction des problèmes à résoudre.
(3) La validation de l'ensemble des enseignements du 1 er cycle DES études
biomédicales et médico-sanitaires donne droit à une Licence dans les options ouvertes.
Article7 : (1) Le second cycle correspond aux niveaux 4 et 5 ; sa durée' est de quatre
semestres. Pour y être admis, l'étudiant doit avoir obtenu la Licence avec une note
moyenne au moins égale à 70.
(2) Les objectifs visés par les enseignements du second cycle doivent
permettre à l'étudiant, en fin de formation, de pouvoir:
- Assurer les prestations médico-sanitaires spécialisées dans divers domaines
médico-sanitaires ;
- Participer à la planification sanitaire dans le domaine des soins infirmiers et
obstétricaux ainsi que les autres domaines médico-sanitaires ;
- Assurer des responsabilités administratives et techniques dans le domaine
médico-sanitaire aussi bien dans les établissements de formation que de
prestation de soins ;
- Mettre en œuvre des programmes d'enseignement pour toutes les catégories de
personnels médico-sanitaires aussi bien en formation initiale qu'en recyclage;
- S'initier à la recherche.
(3) Les études du second cycle sont sanctionnées par la Maîtrise en
Sciences Biomédicales ou Médico-Sanitaires dans des options ouvertes. L'obtention de
la Maîtrise en sciences Biomédicales ou Médico-Sanitaires est conditionnée par :
- la validation de tous les stages;
- la validation de l'examen pratique de fin de 5ème niveau qui comprend une,
épreuve professionnelle technique et line épreuve de santé publique;
- la soutenance d'un mémoire.
Article 8 : (1) Le 3èmecycle correspond aux niveaux 6, 7 et 8. Le but du programme du
3ème cycle est de permettre à l'étudiant de développer une compétence approfondie
dans un domaine de l'enseignement répondant aux besoins spécifiques du domaine
médico-sanitaire et d'y conduire des recherches.
(2) Le troisième cycle est organisé par les textes particuliers.
Article 9 : (1) Les Départements et structures chargés de concevoir, d'exécuter, de
suivre les programmes d'enseignement et d'assurer la gestion académique des examens
et autres évaluations des connaissances sont :
- le Département des Sciences Morphologiques,
- le Département des Sciences Physiologiques et Biochimiques,
- le Département de Microbiologie-Parasitologie-Hématologie et Maladies
infectieuses,
- le Département de Médecine Interne et Spécialités,
- le Département de Chirurgie et Spécialités/Anesthésie-Réanimation,
- le Département de Gynécologie-Obstétrique,
- le Département de Pédiatrie,
- le Département d'Imagerie Médicale et Radiothérapie,
- le Département d’Ophtalmologie-ORL-Stomatologie
- le Centre d'enseignement Supérieur en Soins Infirmiers (CESSI).

1348
(2) D'autres Départements ou structures peuvent être créés en tant que de
besoin par un arrêté du Ministre en charge de l'Enseignement Supérieur.
(3) Les enseignements sont coordonne à chaque niveau par un
coordinateur.
Article 10 : (1) la formation à la FMSB repose notamment sur la combinaison des
méthodes et outils pédagogiques suivants :
- cours magistraux et conférences,
- travaux pratiques et dirigés,
- séances d'apprentissage par problèmes soit au laboratoire, soit sous forme de
soins intégrés de santé dans les institutions hospitalières et les communautés,
- stages cliniques et de laboratoire,
- séminaires, ateliers, ou symposiums.
(2) Le stage correspond à un module. Il est validé par les maîtres de stage;
l'enseignement pratique reçu fait l'objet d'une évaluation soit à la fin de celui-ci, soit au
cours de l'examen semestriel.
Article 11 : Les programmes des enseignements des études biomédicales et médico-
sanitaires dispensés à la FMSB figurent en annexe du présent arrêté. Ils font l'objet d'une
évaluation tous les cinq ans à compter de la date de leur entrée en vigueur.
CHAPITRE III: RÉGIME DES EXAMENS
Article 12 : (1) Des contrôles continus des connaissances comptant pour 50% de la
note globale sont effectués au cours du semestre. Le contrôle continu consiste en des
épreuves écrites et pratiques pour le 19r cycle et à la validation des stages pour le 2ème
cycle.
(2) Il est organisé à la fin de chaque semestre une session d'examen
comptant pour 50% de la note globale. Les examens de fin de semestre comportent des
épreuves écrites et pratiques.
(3) Seuls sont autorisés à prendre part à la session normale d'examen, les étudiants
remplissant les conditions suivantes:
- être régulièrement inscrit pour l'année académique en cours,
- avoir suivi les enseignements et subi le contrôle continu des connaissances dans
l'unité de valeur concernée, avoir validé ses stages.
Article 13 : (1) Une session de rattrapage peut avoir lieu chaque année avant le début
de l'année académique suivante. Sont autorisés à prendre part à la session de rattrapage
les étudiants remplissant les conditions suivantes:
- être régulièrement inscrit pour l'année académique en cours,
- avoir suivi les enseignements et subi le contrôle continu des connaissances dans
l'unité de valeur concernée, les notes de contrôle continu de TP/TD et de stage
étant reconduites à la session de rattrapage,
- avoir pris part à la session normale.
(2) Toutefois, en cas d'empêchement dûment constaté, le Recteur de
l'Université, après avis du Doyen et du Chef de Département, peut autoriser l'étudiant qui
n'a pas pu prendre part à la session normale à se présenter à la session de rattrapage.
(3) Aucun étudiant ne peut être admis à tripler dans un niveau.
Article 14: (1) Le module constitue l'unité l'évaluation des candidats.
Pour valider un module, il faut avoir obtenu une moyenne générale au moins égale à
50% sans note éliminatoire sur l'ensemble des UV constitutives du module. Une note
1349
inférieure à 35% obtenue à une UV est éliminatoire et invalide le module qui contient l’UV
La validation du module peut se produire :
- soit directement lorsque chaque UV du module a été validée,
- soit par mode de compensation entre les UV constitutives du module.
(1) La validation d'une UV ou d'un module est assortie de l'une des mentions suivantes :
- validée par compensation (VPC), pour une UV validée par compensation à
l'intérieur d'un module,
- Passable (P), pour les moyennes au moins égales à 50% et inférieures à 60%,
- Assez Bien (AB) pour les moyennes au moins égales à 60 % mais inférieures à
70%,
- Bien (B) pour les moyennes supérieures à 70% mais inférieures à 80%,
- Très Bien (TB) pour les moyennes supérieures à 80%.
(2) Toute unité de valeur validée régulièrement est définitivement acquise pour l'étudiant
(3) L'étudiant qui ne valide pas un module à la session normale doit reprendre à la
session rattrapage toutes les UV non validées de ce module.
Article 15: Le passage au niveau supérieur dans le, premier cycle est subordonné à la
validation de la totalité des modules du niveau. Toutefois, l'étudiant qui a validé au moins
75% des modules peut être autorisé à suivre les enseignées du niveau supérieur.
Article 16 : Sont admis à passer au niveau immédiatement supérieur, les étudiants du
décerne cycle qui ont validé leurs stages et au moins 75% des modules théoriques et
75% des modules pratiques, ainsi que la totalité des modules niveau immédiatement
inférieur.
Article 17 : (1) Il est organisé à la fin du premier cycle des études biomédicales et
médico-Sanitaires un examen qui donne droit à une Licence dans les différentes options
ouvertes pour être autorisé à passer cet examen, l'étudiant doit avoir validé la totalité des
modules du cycle.
(2) Cet examen comprend trois épreuves: l'épreuve écrite de synthèse
(40%), l'épreuve pratique de synthèse (40%) et l'épreuve de santé publique (20%).
(3) Pour être reçu à cet examen, l'étudiant doit avoir obtenu une note
supérieure ou égale â 50 dans chacune des épreuves.
Article18 : (1) Il est organisé à la fin du second cycle des études biomédicales et
médico-sanitaires un examen qui donne droit à une Maîtrise dans les différentes options
ouvertes. Cet examen comporte deux parties. Pour être autorisé à passer cet examen,
l'étudiant doit avoir validé la totalité des modules du cycle.
(2) La première partie de cet examen comprend trois épreuves : l'épreuve
écrite de synthèse (40%), l'épreuve pratique de synthèse (40%) et l'épreuve de santé
publique (20%). Pour être reçu à cette partie, l'étudiant doit avoir obtenu une note
supérieure ou égale à 50 % dans chacune des épreuves.
(3) La seconde partie de l'examen lui est destinée aux étudiants ayant été
reçus à la première partie consiste en la soutenance d'un mémoire.
Article 19 : (1) Le mémoire doit être dirigé par un enseignant de rang magistral. Pour
être soutenu, le mémoire doit obtenir un rapport favorable du Directeur.
(2) Le mémoire est jugé sur les points suivants:
1. Exposé du problème 10%
2. Méthodologie et résultats 30%
3. Discussion et conclusions 20%
4. Présentation et discussion avec le jury 30%

1350
5. Présentation d'un résumé en Anglais et en Français 10% Total
100%
(3) Pour être reçu à la soutenance, l'étudiant doit obtenir une note
supérieure ou égale à 50%.
Article 20: L'obtention d'une Maitrise est assortie de l'une des mentions ci-après:
- Passable pour les moyennes au moins égales à 50 % à chacune des deux parties
de l'examen mais inférieures à 65%,
- Honorable pour les moyennes supérieures ou égales à 65% dans chacune des
deux parties,
- Très honorable pour les moyennes supérieures ou égales à 75% dans chacune
des 2 parties.
Article 21: (1) L'organisation et la gestion des examens sont assurées par les
Départements sous la coordination et la supervision des services de la scolarité.
(2) Le Département compose et corrige les épreuves qui doivent couvrir
autant que possible la totalité des enseignements et refléter leur caractère intégré.
(3) Le Service de la Scolarité assure la saisie des notes sous le contrôle
des Départements et des jurys multidisciplinaires désignés par le Doyen, établit les
relevés de notes et les attestations de réussite qu'il soumet à la signature du Chef
d'Établissement par voie hiérarchique.
Article 22 : (1) Le jury régulièrement constitué délibère dans les conditions fixées par le
présent arrêté et ses décisions sont souveraines.
(2) Aucun candidat ne peut bénéficier d'une erreur pour son admission, ni
être pénalisé par celle-ci pour son échec.
(3) Les étudiants peuvent introduire leurs requêtes dans les délais
prescrits par les jurys. Le jury étudie ces requêtes et statue sans délais.
(4) Les attestations de réussite sont systématiquement établies par les
services compétents sur la base des procès-verbaux récapitulatifs dressés par le jury
d'examen, et dûment signés par tous ses membres.
Article 23: Au moment de la délivrance du diplôme à un candidat, la Faculté dresse la
liste des éléments constitutifs de la formation suivie par ce candidat
CHAPITRE IV: DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 24 : Le présent arrêté entre en vigueur à compter de l'année académique 2004-
2005.
Article 25: Le présent arrêté abroge toutes dispositions antérieures contraires.
Article 26 : Le Recteur de l'Université de Yaoundé, le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur et le Doyen de la Faculté de Médecine et des Sciences
Biomédicales sont chargés chacun en ce qui le concerne de l'exclusion du présent arrêté,
qui sera enregistré puis publié au journal officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 26 juillet 2004

1351
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE

Décret n° 98/1328 du 28 septembre 1998 portant organisation, régime des études et


du statut de l'Ecole Normale Supérieure

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le Décret n°98/772 du 15 mai 1988 ;
Vu le Décret n°62/DF/289 du 26 juillet 1962 portant création et organisation de
l'Université Fédérale du Cameroun ;
Vu le Décret n°62/DF/372 du 8 octobre 1962 précisant la liste des établissements
d'enseignement supérieur qui composent l'Université Fédérale du Cameroun ;
Vu le Décret n°61/186 du 30 septembre 1961 portant création de l'École normale
supérieure ;
Vu le Décret n°77/108 du 28 avril 1977 portant création et organisation des Centres
Universitaires et fixant les dispositions communes à toutes les institutions universitaires,
modifié par le Décret n°85/446 du 4 avril 1985;
Vu le Décret n°79/299 du 2 août 1979 fixant les conditions d'accès et le régime des
études dans les facultés des institutions universitaires ;
Vu le Décret n°76//472 du 18 octobre 1976 portant certaines dispositions applicables
aux personnels du cadre de l'Enseignement supérieur ;
Vu le Décret n°74/138 du 18 octobre 1974 portant statut général de la Fonction
Publique et ses divers modificatifs ;
Vu le Décret n°77/515 du 20 décembre 1977 portant statut particulier des
fonctionnaires des corps de l'enseignement général et technique et ses divers
modificatifs ;
Vu les recommandations du Conseil de l'Enseignement supérieur et de la recherche
scientifique et technique en date du 23 octobre 1982 ;
DÉCRÈTE:
TITRE PREMIÈRE : DISPOSITION GÉNÉRALES
Article 1 .- Dans le cadre des missions générales dévolues à l'Université de Yaoundé,
ER

l'École normale supérieure a pour mission spécifique d'assurer :


- la formation des professeurs de l'enseignement secondaire général, des
professeurs de l'enseignement normal et des conseillers d'orientation ;
- la promotion de la recherche en général et de la recherche pédagogique en
particulier;
- le recyclage et le perfectionnement du personnel enseignant, y compris les
enseignants nommés aux fonctions d'inspecteur pédagogique.
Article2 - 1) L'École normale supérieure comprend quatre sections :
- la section des élèves-professeurs-de l'enseignement secondaire général ;
- la section des élèves-professeurs de l'enseignement normal ;
- la section des élèves-conseillers scolaires, universitaire et professionnelle ;
- la section des stages, de la formation continue et de la recherche pédagogique.
2) D'autres Sections peuvent être créées en tant que de besoin par Arrêté du
ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
1352
Article 3.-1) L'École Normale Supérieur prépare :
- au diplôme de professeur de l'enseignement secondaire premier et deuxième
grade (DIPES I et DIPES II) ;
- au diplôme de Professeur de l'Enseignement Normal premier et deuxième grade
(DIPEN I et DIPEN II) ;
- au diplôme de Conseiller d'Orientation Scolaire, Universitaires et Professionnelle
(DIPCO).
2) Les stages organisés dans le cadre de la quatrième section peuvent
donner lieu à la délivrance d'une attestation de stage.
TITRE II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Article 4.- L'École normale supérieure comprend les organes suivants :
- un conseil de direction ;
- une direction ;
- un conseil de professeurs ;
- une assemblée de l'école.
CHAPITRE I : DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 5.-1) Le Conseil de Direction est l'organe principal de l'École ; il est composé ainsi
qu'il suit :
Président: le chancelier de l'université ;
Vice-président: le vice-chancelier de l'université ;
Membres :
- l'inspecteur général chargé de l'enseignement supérieur au ministère de
l'enseignement supérieur, de l'informatique et de la recherche scientifique ;
- le directeur de l'enseignement supérieur ;
- le directeur de l'enseignement secondaire général ;
- le directeur de l'enseignement primaire et maternel ;
- le représentant du ministre chargé du plan et de l'aménagement du territoire;
- le directeur adjoint de l'école normale supérieure ;
- les chefs de départements ;
- un professeur, un maître de conférences, un chargé de cours et un assistant élus
pour deux ans par le corps enseignant de l'école normale supérieure ;
- quatre représentants des milieux professionnels intéressés
- deux représentants de l'association des élèves de l'école normale supérieure.
2) Le président du conseil peut, compte tenu des questions inscrites à l'ordre
du jour, inviter toutes autres personnalités en raison de leurs compétences à participer
aux travaux du Conseil avec voix consultative.
3) Le secrétariat du conseil est assuré par la direction de l'École normale
supérieure.
Article 6.-1) Le conseil de direction se réunit au moins une fois par an sur convocation de
son président, ou sur la demande motivée de la moitié de ses membres.
2) Il ne peut valablement délibérer que si les 2/3 au moins des membres sont
présents. En cas de partage de voix, celle du Président est prépondérante.
Article 7.- Le conseil a compétence générale et consultative sur tout ce qui touche aux
intérêts de l'École, à son avenir et à sa place dans la nation. Il est notamment chargé

1353
d'étudier et de promouvoir tout ce qui peut contribuer à améliorer la formation dont
l'établissement a la charge.
À ce titre :
- il arrête les règlements intérieurs relatifs aux élèves dans la limite des règlements
généraux de l'Université ;
- Il émet son avis sur ;
o la création des enseignements, le régime, l'organisation et le programme des
études ;
o les problèmes de recherche et d'équipement ;
o toutes les questions qui lui sont soumises par le Chancelier, le Vice-
Chancelier, le Directeur de l'École ou l'un de ses membres intéressant l'École
ou l'Université.
Article 8.- Les fonctions de membres du Conseil de Direction sont gratuites. Toutefois,
l'École prend en charge les frais de participation de ses membres à ses sessions.
CHAPITRE II : DE LA DIRECTION
Article 9.-1) La Direction de l'École normale supérieure est assurée par un directeur
nommé par Décret pour une durée de trois ans renouvelable parmi les Professeurs et les
maîtres de Conférences, sur proposition du Chancelier de l'Université et après avis du
vice-chancelier de l'Université. Les chargés de Cours peuvent à titre exceptionnel être
délégués aux fonctions de Directeur.
2) Le directeur de l'École normale supérieure a rang et prérogatives de
directeur de l'administration Centrale et relève hiérarchiquement du chancelier de
l'Université de Yaoundé.
3) Il est assisté d'un Directeur-Adjoint, d'un directeur des études et du délégué
de l'annexe de Bambili, ayant respectivement rang de directeur-adjoint et sous-directeur
de l'administration centrale.
4) Le directeur-adjoint, le directeur des études et le délégué de l'annexe de
Bambili sont nommés par arrêté du président de la république parmi les professeurs,
maîtres de conférences ou les chargés de cours, sur proposition du chancelier de
l'Université et après avis du vice-chancelier de l'université.
Article 10.- Le Directeur de l'École est chargé :
- de la coordination et de la supervision de l'ensemble des services ;
- de la représentation de l'établissement ou des enseignants ;
- de la préparation et de l'exécution des délibérations du Conseil de Direction.
Article 11.- Le Directeur Adjoint assiste le Directeur dans l'exercice DE ses fonctions, il le
remplace en cas d'absence ou d'empêchement.
Article 12.- Le Directeur des Études est chargé, sous l'autorité DU Directeur de
l'établissement, de la coordination et de l'animation DES activités pédagogiques.
À ce titre, il suit :
- l'exécution des programmes des enseignements, de recherche, de recyclage et
des stages ;
- la régularité des enseignants et l'assiduité des élèves ;
- il supervise le service de la scolarité.
Article 13.- Le délégué du directeur auprès de l'annexe de Bambili est chargé sous
l'autorité du directeur de l'École normale supérieure, de la coordination, de l'animation et
du contrôle des activités de l'annexe. Il rend régulièrement compte au directeur.
1354
Article 14.- La Direction de l'École comprend :
- la division des stages, de la formation continue et de la Recherche Pédagogique;
- le secrétaire principal ;
- une intendance ;
- le service de la scolarité ;
- des départements.
SECTION I : DE LA DIVISION DES STAGES, DE LA FORMATION CONTINUE ET DE
LA RECHERCHE PÉDAGOGIQUE
Article 15.- 1) La division des stages, de la formation continue et de recherche
pédagogique est chargée de l'organisation, de l'animation et du suivi des activités de la
section des stages, de la formation continue et de la recherche pédagogique.
2) Elle est placée sous l'autorité d'un chef de division nommé par arrêté du
président de la république et choisi parmi les professeurs, les maîtres de conférences et
les chargés de cours. Le chef de division a rang et prérogative de sous-directeur de
l'administration centrale.
Article 16.- La division des stages, de la formation continue et de la recherche
pédagogique comprend le service des stages, du télé-enseignement et de la recherche
pédagogique.
SECTION II : DU SECRÉTARIAT PRINCIPAL
Article 17.-1) Placé sous l'autorité d'un secrétaire principal nommé par arrêté du
président de la république, le secrétaire principal est chargé
- de l'instruction des affaires administratives et financières ;
- de l'exécution des décisions prises par le directeur en matière administrative et
financière ;
- de la coordination des activités des services qu'il anime ;
- de la gestion du personnel administratif, du courrier et de la comptabilité matière,
de toute autre mission à lui confiée par le directeur.
- Il reçoit à cet effet délégation de signature.
2) Le Secrétaire principal a rang et prérogatives de sous-directeur de
l'administration centrale.
SECTION III : DE L'INTENDANCE
Article 18.- 1) Placé sous l'autorité d'un intendant éventuellement assisté de deux
adjoints tous nommés par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur et ayant
respectivement rang de chef de service et de chefs de service adjoints de
l'administration-centrale, l'intendance est chargée :
- de la collecte et de l'exploitation de toutes informations relatives à la préparation
et à l'exécution du budget ;
- de la préparation des documents financiers relatifs à la gestion des crédits
d'investissement ;
- de la tenue des fiches de crédits.
2) Elle comprend deux bureaux :
- le bureau des bourses et du fonctionnement administratif ;
- le bureau des résidences et du restaurant.
SECTION IV : DU SERVICE DE LA SCOLARITÉ
Article 19.- 1) Placé sous l'autorité d'un chef de service nommé par Arrêté du ministre
chargé de l'Enseignement supérieur et ayant rang de Chef de service de l'Administration

1355
Centrale, le service de la Scolarité est chargé des problèmes relatifs à la scolarité, à la
gestion des élèves et aux examens.
2) Il comprend trois bureaux :
- le bureau des inscriptions et des statistiques ;
- le bureau des missions publiques ;
- le bureau du contrôle d'assiduité, des examens et diplômes.
Article 20.- Les différents bureaux créés par le présent Décret sont placés sous la
responsabilité de chefs de bureaux, nommés par décision du Chancelier de l'Université et
ayant rang et prérogatives de chef de bureau de l'Administration Centrale.
SECTION V : DES DÉPARTEMENTS
Article 21.-1) L'École normale supérieure comprend les départements suivants :
- mathématiques ;
- physiques ;
- chimie ;
- sciences biologiques ;
- sciences de l'Éducation ;
- philosophie ;
- histoire-géographie;
- langues étrangères ;
- anglais;
- français.
2) D'autres départements peuvent être créés par Arrêté du ministre chargé
de l'Enseignement supérieur.
Article 22.- 1) Le département est une unité pédagogique regroupant l'ensemble des
enseignements et des activités de recherche d'une discipline ou groupe de discipline
déterminées.
2) Le département, réuni en assemblée, émet des avis motivés sur tous les
recrutements, avancements d'échelon et promotion de grade des enseignants de sa
discipline et sur tous les problèmes concernant sa vie ou celle de l'établissement.
3) Le département peut être divisé en autant d'unités ou laboratoires qu'il y
a de spécialités dans la discipline.
Article 23.-1) Chaque département est dirigé par un Chef de département, enseignant
de rang magistral de la discipline concernée nommée pour une période de 3 ans et ayant
rang de Chef de service de l'Administration Centrale.
2) Au cas où le département ne comporte pas d'enseignant de rang
magistral, il est dirigé, sous l'autorité du Directeur, par un Chargé de Cours choisi parmi
les plus anciens.
L'unité ou le laboratoire est dirigé par un enseignant parmi les plus anciens dans le
garde le plus élevé.
Article 24.- Le Chef de département :
- veille, en assemblée de département, à la répartition des enseignements en
fonction des diverses spécialités ;
- anime et supervise, avec le concours des autres enseignants de rang magistral
du département, les activités d'enseignement et de recherche individuelle et
collective des enseignants relevant de son département. Il veille notamment aux
choix des directeurs de Thèse et de Mémoire des candidats inscrits dans le
cadre de sa discipline ;
1356
- participe sous l'autorité du Directeur à l'organisation du contrôle des
connaissances et des aptitudes des élèves de son département et veille à la
régularisation de toutes les opérations de confection des sujets de composition,
de correction des épreuves et de délibérations des jurys de son ressort dont il
contresigne les procès-verbaux ;
- prend, le cas échéant, des dispositions conservatoires en cas de défaillance
constatée d'un enseignant. Dans ce cas, il établit un procès-verbal de carence
qu'il communique au directeur.
CHAPITRE III : DU CONSEIL DES PROFESSEURS
Article25.-1) Le conseil de professeurs de l'École normale supérieure est composé ainsi
qu'il suit : Président : Le directeur de l'École normale supérieure ; Membres :
- le directeur adjoint de l'École normale supérieure ;
- le directeur des Études de l'École normale supérieure ;
- le chef de division de l'École normale supérieure ;
- les chefs de départements les professeurs, les maîtres de conférences,
- un représentant de chacun des autres grades.
2) Le Secrétariat du conseil de professeurs est assuré par le secrétaire
principal de l'École normale supérieure.
Article26.-1) Le conseil des professeurs :
- émet un avis préalable sur les créations d'enseignements, le régime,
l'organisation des études et leur évaluation, les programmes ainsi que le
recrutement et l'avancement des membres du corps enseignant ;
- examine le projet de budget de l'École ;
- connaît des questions disciplinaires conformément aux dispositions régissant
l'Université de Yaoundé ;
- assure la coordination des activités scientifiques et académiques entre le corps
enseignant de l'École et ceux des autres établissements de l'Université de
Yaoundé.
2) Il se réunit une fois par trimestre et en tant que de besoin sur convocation
de son président.
CHAPITRE IV : DE L'ASSEMBLÉE DE L'ÉCOLE
Article27-1) L'Assemblée de l'École est composée :
a) de tous les enseignants permanents de l'École ;
b) de toute personnalité étrangère invitée à titre consultatif en raison de sa compétence;
c) des représentants de l'Association des élèves de l'École normale supérieure élus en
raison d'un représentant par section. Ils participent avec voix consultative aux travaux de
l'assemblée hormis ceux ayant trait à la sanction des études et au corps enseignant.
2) L'Assemblée de l'École émet des vœux sur toutes les questions intéressant
la vie de l'École.
3) L'Assemblée de l'École se réunit une fois par trimestre et chaque fois que
cela est jugé nécessaire. Elle est convoquée et présidée par le directeur de l'École
normale supérieure.
TITRE III : DU CORPS ENSEIGNANT
Article28.- 1) Le corps enseignant de l'École normale supérieure comprend :
- les professeurs ;
1357
- les maîtres de conférences ;
- les chargés de cours ;
- les assistants.
2) Il peut être fait appel à des enseignants associés ou vacataires dans les
conditions prévues par les statuts de l'Université.
Article29.- Les enseignants de l'École normale supérieure doivent :
- remplir les conditions prévues par les statuts de l'Enseignement Supérieur ;
- faire preuve de valeurs humaines et morales certaines, et d'un haut niveau de
formation pédagogique.
Article30.- 1) Les enseignants de l'École normale supérieure sont recrutés en priorité
parmi les enseignants en poste depuis au moins 5 ans dans les établissements
d'enseignement secondaire général, les Écoles normales d'instituteurs ou d'instituteurs-
adjoints ou dans certains services centraux ou extérieurs des ministères, remplissant les
conditions prévues à l'article 29 ci-dessus.
Le recrutement des enseignants fonctionnaires se fait en accord avec les départements
ministériels intéressés.
2) En cas de besoin, les enseignants en poste dans les établissements des
Institutions Universitaires et remplissant les conditions prévues à l'article 29 ci-dessus
peuvent être affectés à l'École normale supérieure par arrêté du ministre chargé de
l'Enseignement supérieur sur proposition ou après avis des Chefs des institutions
Universitaires concernées.
Inversement, les enseignants en poste à l'École normale supérieure peuvent être
affectés dans les établissements de l'Université de Yaoundé par décision du Chancelier
de l'Université de Yaoundé, ou dans les établissements des autres Institutions
universitaires par décision du ministre chargé de l'Enseignement supérieur»
TITRE IV : ADMISSION DES ÉLÈVES
Article 31.- L'admission à l'École normale supérieure se fait :
1) Par voie de concours sur épreuves ou sur dossier ouvert aux camerounais des deux
sexes destinés à l'enseignement public et, suivant un quota déterminé chaque année par
décision du ministre chargé de l'Enseignement supérieur, aux candidats présentés par
des organisations de l'Enseignement privé camerounais.
2) Sur titre et dans la limite des places disponibles, aux ressortissants des pays étrangers
remplissantes conditions d'inscription et autorisés par le Gouvernement.
Article 32.- 1) Peuvent être admis à titre exceptionnel, dans la limite des places
disponibles et en qualité d'auditeurs libres, les candidats présentés par des organisations
de l'enseignement privé camerounais. Les intéressés reçoivent les enseignements
dispensés à l'École, subissent les interrogations et examens, mais n'ont pas la qualité
d'élèves de l'École normale supérieure.
2) En fin de scolarité, il leur est délivré une attestation d'Études. En aucun
cas cette attestation ne peut tenir lieu de diplôme.
Article 33.- Les candidats postulant à l'admission à l'École normale supérieure doivent
être reconnus médicalement et physiquement aptes à la Fonction publique et à l'exercice
de la profession enseignante. Sont écartés, les candidats présentant des carences
physiologiques notoires notamment au niveau de l'élocution de l'audition et de la vue.
Article 34.- L'admission en qualité d'élève de l'École normale supérieure dans la section
des Élèves-professeurs de l'Enseignement secondaire général est ouverte :

1358
1) En première année du premier cycle :
a) aux titulaires :
- du Baccalauréat de l'enseignement secondaire dans les séries A. C. D et E;
- du General Certificate of Éducation (Advanced Level) dans les matières à
déterminer par le ministre chargé de l'Enseignement supérieur ;
- d'un titre reconnu équivalent délivré par une Institution Universitaire
camerounaise ou étrangère ;
b) sur titre aux ressortissants des pays étrangers dans les conditions fixées à l'article 31
alinéa 2 ci-dessus.
c) aux candidats ayant suivi une préparation spécifique d'une durée minimale d'une
année académique à l'École normale supérieure, selon les modalités fixées par Arrêté
du ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
2) En première année du second cycle :
a) aux élèves de troisième année titulaires au DIPES I et de la Licence ;
b) aux titulaires d'une Licence ou d'un titre reconnu équivalent délivré par une
Institution Universitaire camerounaise ou étrangère.
c) sur titre aux ressortissants des pays étrangers dans les conditions fixées à l'article
31 alinéa 2 ci-dessus.
Article 35.- L'admission en qualité d'élève de l'École normale supérieure dans la section
des Élèves-Professeurs de l'Enseignement Normal est ouverte.
1) En première année du premier cycle :
a) aux titulaires :
- du Baccalauréat de l'Enseignement secondaire dans les séries A, C, D et E;
- du General Certificate of Éducation (Advanced Level) dans les matières
déterminées par le ministre chargé de l'Enseignement supérieur ;
- du CAPI, du BSC ou du Teacher Grade I totalisant au moins trois années de
services à ce titre ;
b) sur titre aux ressortissants des pays étrangers dans les conditions fixées à l'article 31
alinéa 2 ci-dessus ;
c) aux candidats ayant suivi une préparation spéciale d'une durée minimale
d'une année académique à l'École normale supérieure, selon les modalités
fixées par arrêté du ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
2) En première année du second cycle :
a) aux élèves de troisième année titulaires du DIPEN I ou du DIPES I et de la Licence;
b) aux titulaires d'une Licence ou d'un titre reconnu équivalent délivré par une institution
universitaire camerounaise ou étrangère ;
d) aux ressortissants des pays étrangers dans les conditions fixées à l'article 31 alinéa 2
ci-dessus.
Article 36.- L'admission en qualité d'élève de l'École normale supérieure dans la section
des élèves-Conseillers d'Orientation Scolaire, Universitaire et Professionnelle est
ouverte:
- aux titulaires d'une licence du d’un titre reconnu équivalent délivré par une
institution universitaire camerounaise ou étrangère ;
- sur titre aux ressortissants des pays étrangers dans les conditions fixées à l'article
31 alinéa 2 ci-dessus.

1359
Article 37.- Les conditions d'admission dans la section des stages, de la formation
continue et de la recherche pédagogique sont déterminées par Arrêté du ministre de
l'Enseignement supérieur.
Article 38.- Les modalités des concours sur épreuves ou sur dossier prévus aux articles
34, 35 et 36 ci-dessus, ainsi que les quotas des places, sont fixés chaque année, par
décision du ministre chargé de l'Enseignement supérieur, après consultation du Ministère
de l'Éducation Nationale.
Article 39.- Les élèves qui en cours de scolarité n'ont pas obtenu la moyenne requise
pour le passage en année supérieure peuvent être autorisés à redoubler selon les
dispositions en vigueur dans les institutions universitaires.
TITRE V : RÉGIME ET ORGANISATION DES ÉTUDES
CHAPITRE I : DE LA SECTION DES ÉLÈVES-PROFESSEURS DE L'ENSEIGNEMENT
SECONDAIRE GÉNÉRALE
Article 40.- 1) La section des élèves-professeurs de l'enseignement secondaire général
comporte deux cycles d'études : un premier cycle de trois ans et un second cycle de
deux ans.
2) Dans chaque cycle, les élèves sont répartis en séries dont la nature et le
nombre sont déterminés par arrêté du ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
Chaque série peut être divisée en options.
Article 41.-1) Les études dans le premier cycle sont sanctionnées par le diplôme de
professeur de l'enseignement secondaire général, premier grade (DIPES I).
2) Les élèves admis en troisième année sont tenus de préparer et présenter
la Licence de la Faculté correspondant à leurs séries respectives d'études.
Article 42.-1) Les études dans le second cycle sont sanctionnées par le diplôme de
professeur de l'enseignement secondaire général deuxième grade (DIPES I).
2) Les élèves admis en première année du second cycle peuvent préparer la
maîtrise de la faculté correspondant à leurs séries respectives d'études dans les
conditions de sélection en vigueur dans les facultés.
3) Les élèves admis en deuxième année du second cycle peuvent préparer
et présenter les examens de fin de première année de Doctorat de la faculté
correspondant à leurs séries respectives d'études, dans les conditions de sélection en
vigueur dans les facultés.
CHAPITRE II : DE LA SECTION DES ÉLÈVES-PROFESSEURS DE L'ENSEIGNEMENT
NORMAL
Article 43.- 1) La section des élèves-professeurs de l'Enseignement normal comporte
deux cycles d'études : un premier cycle de trois ans et un second cycle de deux ans.
2) Cette section comportera une série unique divisée en options dont le
nombre et la nature sont déterminés par arrêté du ministre chargé de l'Enseignement
supérieur.
3) D'autres séries peuvent être créées en tant que de besoin par arrêté du
ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
Article 44.- 1) Les études dans le Premier-Cycle sont sanctionnées par le, diplôme de
Professeur de l'enseignement Normal, premier grade (DIPEN I).
2) Les élèves admis en troisième année sont tenus de préparer et présenter
la Licence de la Faculté correspondant à leurs filières respectives d'études.
Article 45.-1) Les études dans le Second Cycle sont sanctionnées par le diplôme de
professeur de l'enseignement normal, deuxième grade (DIPEN II).

1360
2) Les élèves admis en première année du second cycle peuvent préparer
et présenter la maîtrise de la Faculté correspondant à leurs filières respectives d'étude
dans les conditions de sélection en vigueur dans les facultés.
CHAPITRE III : DE LA SECTION DES ÉLÈVES-CONSEILLERS D'ORIENTATION
SCOLAIRE, UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNELLE
Article 46.-1) La durée des études dans la section des élèves-conseillers d'orientation
scolaire, universitaire et professionnelle est de deux ans.
2) Cette section comporte une seule série.
3) D'autres séries peuvent être créées en tant que de besoin par Arrêté du
ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
Article 47.- 1) Les études dans la section des élèves-Conseillers d'orientation, scolaire,
universitaire et professionnelle sont sanctionnées par le diplôme de conseiller
d'orientation (DIPCO).
2) Les élèves admis en première année peuvent préparer et présenter la
maîtrise de la faculté correspondant à leur Licence dans les conditions de sélection en
vigueur dans les facultés.
3) Les élèves admis en deuxième année peuvent préparer et présenter les
examens de fin de première année de Doctorat de la Faculté correspondant à leurs
séries respectives d'études, dans les conditions de sélection en vigueur dans les facultés.
Article 48.- L'organisation des enseignements et des examens dans la section des
élèves-conseillers d'orientation scolaire, universitaire et professionnelle est fixée par
arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur.
CHAPITRE IV : DE LA SECTION DES STAGES, DE LA FORMATION CONTINUE ET DE
LA RECHERCHE PÉDAGOGIQUE
Article 49.- La section des stages, de la formation continue et de la recherche
pédagogique a pour mission spécifique :
- la mise à niveau des personnels contractuels en poste dans l'enseignement
secondaire général et des éléments à former en vue de leur admission éventuelle
à l'École normale supérieure, selon les modalités fixées par arrêté du ministre
chargé de l'Enseignement supérieur ;
- le recyclage, le perfectionnement et la formation continue des professeurs de
l'enseignement secondaire ainsi que des autres personnels du ministère de
l'Éducation nationale ;
- la promotion de la recherche pédagogique.
Article 50.- Les conditions d'admission, les programmes, la durée et la sanction de la
formation dans la Section des Stages, de la Formation Continue et de la Recherche
Pédagogique sont fixées par Arrêté du ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
TITRE VI : DISPOSITIONS RELATIVES AUX ÉLÈVES
Article 51- L'assiduité aux cours, aux travaux pratiques, AUX travaux dirigés, à la direction
d'études ou aux séminaires est obligatoire et aucune dispense, sauf en ce qui concerne
les cours, ne peut être accordée.
Article 52.- Les conditions d'admission, les quotas réservés aux diverses catégories de
candidats, les programmes, les horaires, la sanction des études par année dans chacune
des Sections sont fixés par Arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
Article 53.-1) Le régime des études est l'internat.
2) Toutefois, si la capacité d'accueil des structures disponibles est limitée,
certains élèves-professeurs peuvent être autorisés au régime de l'externat.
1361
Article 54.- 1) A l'exception des élèves présentés au concours par les organisations de
l'enseignement privé, les élèves camerounais de l'École normale perçoivent
mensuellement une bourse indiciaire dont le montant est fixé par arrêté conjoint des
ministres chargés de l'Enseignement supérieur, de la Fonction publique et des Finances.
2) Toutefois ceux qui avaient la qualité de fonctionnaire ou de contractuel
avant leur entrée à l'École et qui percevaient une rémunération supérieure la conservent
durant leur scolarité ou à défaut, bénéficient d'une indemnité compensatrice.
Article 55.- La qualité d'élève de l'École normale supérieure peut se perdre en cour de
Scolarité :
1) pour raison de santé médicalement reconnue par une autorité compétente ;
2) parfaits d'exclusion selon les règlements en vigueur ;
3) par démission de l'élève.
Article 56.- En cas de démission, les élèves non fonctionnaires avant leur admission à
l'École sont, sauf autorisation spéciale du ministre chargé de l'Enseignement supérieur,
tenus au remboursement de la totalité des sommes perçues pendant la durée de leur
scolarité à L'École.
Article 57.- Au terme de leur formation, les anciens élèves de l'École sont intégrés à la
fonction Publique conformément aux statuts particuliers de leurs corps respectifs et mis à
la disposition du ministre chargé de l'Enseignement supérieur ou du Ministre de
l'Éducation Nationale.
Article 58.-1) Les anciens élèves des Sections des élèves professeurs de
l'enseignement secondaire général et de l'enseignement normal, titulaires du DIPES II ou
du DIPEN II peuvent, suivant les conditions de sélection requises, être admis au cycle de
doctorat de la Faculté correspondant à leurs filières respectives d'études.
2) Les élèves de l'École normale supérieure admis au cycle de doctorat des
facultés conservent le statut d'élève jusqu'à la fin de leurs études. Ils peuvent être
recrutés à la fin du cycle de doctorat dans une institution universitaire ou de recherche.
TITRE VII : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 59.- 1) Les élèves en cours de formation à l'École normale supérieure à la date de
signature du présent Décret sont réservés dans le nouveau régime, dans les sections,
séries, options et années correspondantes.
2) Les titulaires du CAPCEG et de la Licence, du DSA, du DIPCEG et de la
Licence et retenus par l'École normale supérieure parmi les candidats présentés par le
Ministre de l'Éducation sont inscrits en première année du second cycle de la même
section du nouveau régime en vue du DIPES Il ou du DIPEN II.
Article 60.- Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires au
présent Décret et notamment le Décret n°79/309 du 10 août 1979 portant organisation,
régime des études et statut de l'École normale supérieure.
Article 61.- Les Ministres chargés de l'Enseignement supérieur, de l'Éducation nationale,
des Finances et de la Fonction publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne de
l'exécution du présent Décret qui sera enregistré puis publié au Journal officiel en
Français et en Anglais.
Yaoundé, le 28 septembre 1998

1362
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Décret № 2001/269 du 24 septembre 2001 portant réorganisation du Centre


Hospitalier et Universitaire de Yaoundé

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution;
Vu la loi n°99/016 du 22 décembre 1999 portant statut général des établissements
publics et des entreprises du secteur public et parapublic ;
Vu le décret n°78/241 du 24 juin 1978 portant création et organisation d'un Centre
Hospitalier et Universitaire (C.H.U.);
Vu le décret n°95/040 du 07 mars 1995 portant réorganisation du Ministère de la
Santé Publique;
Vu le décret n°971205 du 7 décembre 1997 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'enseignement Supérieur ;
DÉCRÈTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1ER.- Le présent décret porte réorganisation du Centre Hospitalier et Universitaire
de Yaoundé, en abrégé « C.H.U.Y. ».
Article 2.- (1) Le C.H.U.Y. est un établissement public administratif, doté de la
personnalité juridique et de l'autonomie financière. (2) Son siège est fixé à Yaoundé.
Article 3.- Le C.H.U.Y. est placé sous la tutelle technique du Ministère chargé de la
santé publique et sous la tutelle financière du Ministère chargé des finances.
Article 4.- Le C.H.U.Y. est chargé :
- de dispenser des soins médicaux et paramédicaux de haut niveau ;
- de servir de support pédagogique à la formation dispensée à la Faculté de
Médecine et des Sciences Biomédicales de l'Université de Yaoundé I et dans les
autres établissements de formation en soins médicaux et paramédicaux;
- de promouvoir la recherche dans le domaine des sciences de la santé
- de participer directement ou indirectement à toutes activités ou opérations à
caractère scientifique; dans le domaine sanitaire ou médical.
Article 5.- Le patrimoine du C.H.U.Y. constitué des biens meubles et immeubles, d'un
patrimoine d'affectation reçu de l'État en vue de la réalisation de ses missions.
Article 6.- (1) Les biens du domaine public et du domaine national ainsi que les biens du
domaine privé de l'État, transférés en jouissance au C.H.U.Y. conformément à la
législation domaniale, conservent leur statut d'origine. . .
(2) Les biens du domaine privé de l'État transférés en propriété au C.H.U.Y,
sont intégrés de façon définitive dans son patrimoine.
(3) Les biens faisant partie du domaine privé du C.H.U.Y. sont gérés
conformément au droit commun.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 7.- Les organes de gestion du C.H.U.Y. sont:

1363
- le Conseil d'Administration;
- la Direction Générale.
SECTION I : DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Article 8.- (1) Le Conseil d'Administration comprend douze (12) membres. Il est composé
ainsi qu'il suit:
Président: une personnalité nommée par décret du Président de la République.
Membres
- un représentant de la Présidence de la République;
- un représentant des Services du Premier Ministre;
- un représentant du Ministre chargé de la santé publique;
- un représentant du Ministre des finances ;
- un représentant du Ministre chargé des investissements publics;
- un représentant du Ministre chargé de l'enseignement supérieur
- un représentant du Ministre chargé de la recherche scientifique;
- un représentant de la Communauté Urbaine de Yaoundé ;
- le Doyen de la faculté de médecine et des sciences biomédicales de l'Université
de Yaoundé I ou son représentant;
- un représentant élu du personnel ;
- un représentant des usagers ou des bénéficiaires de services.
(2) Les membres du conseil d'administration sont nommés par décret du
Président de la République, sur proposition des administrations et des organismes
socioprofessionnels auxquels ils appartiennent, à la diligence du Ministre de tutelle
technique.
Article 9.- (1) Le Président et les membres du Conseil d'Administration sont nommés
pour un mandat de trois (3) ans renouvelable une (1) fois.
(2) Le mandat d'administrateur prend fin à l'expira ion normale de sa durée,
par décès ou par démission. Il prend également fin à la suite de la perte de la qualité qui
avait motivé la nomination ou encore par révocation à la suite d'une faute grave ou des
agissements incompatibles avec la fonction de membre du Conseil d'Administration.
(3) En cas de décès en cours de mandat ou dans toutes les hypothèses ou
un membre du Conseil d'Administration n'est plus en mesure d'exercer son mandat, il est
procédé à son remplacement selon les mêmes modalités et formes que celles qui ont
présidé à la nomination pour la période du mandat restant à courir.
Article 10.- (1) Le Président et les membres du Conseil d'Administration sont soumis aux
mesures restrictives et incompatibilités prévues par la législation en vigueur.
(2) Le Président et les membres du Conseil d'Administration ainsi que toute
personne appelée à assister aux réunions du Conseil d'Administration, sont astreints à
l'obligation de discrétion pour les informations, faits et actes dont ils ont connaissance
dans l'exercice de leurs fonctions.
(3) En dehors des conventions de travail entre le C.H.U.Y. et le représentant
du personnel désigné comme administrateur, toute convention entre l'établissement et

1364
l'un de ses administrateurs soit directement, soit par personne interposée, doit être
soumise à l'approbation préalable du Conseil d'Administration,
Il en est de même pour les conventions entre le C.H.U.Y. et une autre entreprise si l'un
de ses administrateurs est propriétaire, associé en nom, gérant, administrateur ou
directeur.
Les dispositions qui précèdent ne sont pas applicables aux conventions normales sur
les opérations habituelles du C.H.U.Y. avec les tiers.
Article 11.- (1) La fonction de membre du conseil d'administration est gratuite. Toutefois,
les administrateurs bénéficient d'une indemnité de session et peuvent prétendre au
remboursement des dépenses occasionnées par les sessions, sur présentation des
pièces justificatives.
(2) Le Président du Conseil d'Administration bénéficie d'une allocation
mensuelle.
(3) Le taux de l'indemnité de session ainsi que l'allocation mensuelle du
Président sont fixés par le Conseil d'Administration dans les limites des plafonds prévus
par la réglementation en vigueur.
Article 12.- (1 ) Le Conseil d'Administration dispose des pouvoirs les plus étendus pour
agir au nom du C.H.U.Y., définir et orienter sa politique générale et évaluer sa gestion
dans les limites fixées par son objet social.
À ce titre; et sans que cette énumération soit limitative, le Conseil d'Administration:
- fixe les objectifs et approuve les programmes d'action conformément aux
objectifs globaux du secteur de la santé;
- adopte, sur proposition du Directeur Général, l'organigramme, le règlement
intérieur, le barème des salaires et les avantages du personne ;
- adopte le budget du C.H.U.Y. et arrête de manière définitive, les comptes et états
financiers annuels;
- approuve les rapports d'activités
- nomme, sur proposition du Directeur Général, aux postes de responsabilités à
partir du rang de Directeur Adjoint et assimilé;
- recrute et licencie le personnel d'encadrement sur proposition du Directeur
Général;
- accepte tous dons, legs et subventions;
- approuve les contrats de performances ou toutes autres conventions y compris
les emprunts préparés par le Directeur Général et ayant une incidence sur le
budget ;
- autorise les participations dans les associations, groupements ou autres
organismes professionnels dont l'activité est nécessairement liée aux missions
du C.H.U.Y. ;
- nomme et démet de leurs fonctions, sur proposition du Directeur Général, les
représentants du C.H.U.Y. aux assemblées générales et aux Conseils
d'Administration d'autres établissements publics;
- autorise toute aliénation de biens meubles ou immeubles, corporels ou
incorporels conformément à la législation en vigueur et après approbation du
chargé des finances et du Ministre chargé de la tutelle technique sous réserve de
la législation en matière de privatisation;
1365
- fixe les conditions de cession ou de prestation des soins médicaux et
chirurgicaux.
(2) Le Conseil d'Administration peut déléguer tout ou partie de ses pouvoirs
au Directeur Général à l'exception de ceux énumérés ci-dessus. Le Directeur Général
rend compte, en tant que de besoin, de l'utilisation de cette délégation.
Article 13.- (1) Le Conseil d'Administration peut créer en son sein un ou plusieurs
comités chargés d'étudier des questions spécifiques.
(2) L'organisation et le fonctionnement de ces comités ainsi que les
avantages de ses membres sont déterminés par le Conseil d'Administration
Article 14.- (1) Le Président du Conseil d'Administration convoque et préside les
réunions du Conseil. Il veille à l'application de ses résolutions.
(2) Le Président du Conseil d'Administration peut inviter toute personne, en
raison de ses compétences sur une question inscrite à l'ordre du jour de la session, à
prendre part aux travaux du Conseil avec voix consultative.
Article 15.- Le Secrétariat du Conseil d'Administration est assuré par le Directeur
Général du C.H.U.Y.
Article 16.-(1) Sur convocation de son Président, le Conseil d'Administration se réunit au
moins deux (2) fois par an en session ordinaire, dont une fois pour le vote du budget et
une fois pour arrêter les états financiers annuels et examiner la marche de
l'établissement.
Celui-ci examine toute question inscrite, à l'ordre du jour soit par le Président, soit à la
demande de deux tiers (2/3) de ses membres.
(2) Toutefois, à l'initiative du Président ou à la demande d'un tiers (1/3) au
moins des membres du Conseil d'Administration, celui-ci se réunit en session
extraordinaire. En cas de refus ou de silence du Président dûment constaté, les membres
concernés adressent une nouvelle demande au Ministre chargé des finances qui procède
à la convocation du Conseil d'Administration selon les mêmes règles dé forme et de
délai.
(3) Le Président du Conseil d'Administration est défaillant lorsqu'il ne
convoque pas au moins deux (2) séances du Conseil par an. Dans ce cas, le tiers 0(3) au
moins de ses membres ou le Ministre chargé des finances peut prendre l'initiative de
convoquer le conseil d'Administration sur un ordre du jour déterminé.
Article 17.- (1) Les convocations sont faites par télex, télégramme, télécopie ou partout
autre moyen laissant trace écrite, et adressées aux membres quinze(15) jours au moins
avant la date prévue pour la réunion. Les convocations Indiquent la date, l'ordre du jour
et le lieu de la réunion.
(2) Tout membre présent ou représenté à une séance du Conseil
d'Administration est considéré comme ayant été dûment convoqué.
Article 18.- (1) Tout membre du Conseil d'Administration empêché peut se faire
représenter aux réunions par un autre membre. Toutefois, aucun administrateur ne peut,
au cours d'une même session, représenter plus d'un administrateur.
(2) En cas d'empêchement du Président, le Conseil élit en son sein un
président de séance à la majorité simple des membres présents ou représentés.
Article 19.- (1) Le Conseil d'Administration, ne délibère valablement sur toute question
inscrite à son ordre du jour que si les deux tiers (2/3) au moins de ses membres sont
présents ou représentés. Si le quorum n'est pas atteint lors de la première convocation, il
est pour la convocation suivante, ramené à la moitié des membres présents.

1366
(2) Chaque membre dispose d'une voix.
(3) Les décisions du Conseil d'Administration sont prises à la majorité simple
des voix des membres présents ou représentés. En cas d'égalité de voix, celle du
président est prépondérante.
(4) Les délibérations du Conseil d'Administration font l'objet d'un procès-
verbal signé par le Président du Conseil ou de séance et le secrétaire: Le procès-verbal
mentionne en outre les noms des membres présents ou représentés, ainsi que ceux des
personnes invitées à titre consultatif. Il est lu et approuvé par le Conseil d'Administration
lors de la session suivante.
(5) Les procès-verbaux des séances sont consignés dans un registre
spécial tenu au siège du C.H.U.Y.
SECTION II : DE LA DIRECTION GÉNÉRALE
Article20.- La Direction du C.H.U.Y. est placée sous l'autorité d'un Directeur Général
assisté d'un Directeur Général-Adjoint, tous deux nommés par décret du Président-de la
République pour un mandat de trois (3) ans renouvelable deux (2) fois.
Article 21.-(1) Le Directeur Général est chargé de la gestion et de l'application de la
politique générale du C.H.U.Y. sous le contrôle du Conseil d'Administration à qui il rend
compte.
À ce titre, et sans que cette énumération soit limitative, le Directeur Général:
- prépare le budget, les états financiers annuels et les rapports d'activités ;
- assure la direction technique, administrative et financière du C.H.U.Y. ;
- prépare les délibérations du Conseil d'Administration, assiste avec voix,
consultative à ses réunions et exécute ses décisions;
- recrute, nomme, note et licencie le personnel sous réserve les prérogatives
reconnues au Conseil d'Administration) fixe leurs rémunérations et leurs
avantages dans le respect des lois et règlements en vigueur, du règlement
intérieur, des prévisions budgétaires et des délibérations du Conseil
d'Administration;
- gère les biens meubles et immeubles, corporels et incorporels du C.H.U.Y, dans
le respect de son objet et des dispositions de l'article 12 ci-dessus ;
- représente le C.H.U.Y. dans tous les actes de la vie civile et en justice.
Article 22.- Le Directeur Général est responsable devant le Conseil
d'Administration qui peut le sanctionner en cas de faute grave de gestion ou de
comportement susceptible de nuire à la bonne marche ou à l'image du C.H.U.Y. , suivant
les modalités fixées par la législation en vigueur.
Article 23.- (1) En cas d'empêchement temporaire du Directeur général pour une période
n'excédant pas deux (2) mois, celui-ci prend toutes les dispositions pour assurer la bonne
marche du service.
(2) En cas de vacance du poste de Directeur Général pour cause de décès;
de démission ou d'empêchement définitif dûment constaté par le Conseil d'Administration
et en attendant la nomination d'un nouveau Directeur Général par l'autorité compétente,
le Conseil d'Administration prend toutes les dispositions pour assurer la bonne marche du
C.H.U.Y.
(3) Le Directeur Général et le Directeur Général adjoint sont soumis aux
mesures restrictives et incompatibilités prévues par la législation en vigueur.

1367
Article 24.- La rémunération et les avantages divers du Directeur Général et du Directeur
Général Adjoint sont fixés par le Conseil d'Administration à la majorité des deux tiers
(2/3) de ses membres, dans le respect des plafonds prévus par la réglementation en
vigueur.
CHAPITRE III : DES DISPOSITIONS FINANCIÈRES
SECTION I : DES RESSOURCES
Article 25.- Les ressources financières du C.H.U.Y. sont des deniers publics gérés
suivant les règles prévues par le régime financier de l'État.
Article 26.- Les ressources du C.H.U.Y. sont constituées par:
- les subventions et contributions de l'État ;
- les recettes des prestations hospitalières et des actes médicaux chirurgicaux et
de laboratoire;
- les emprunts ;
- les dons et legs;
- toutes autres ressources prévues par la loi.
SECTION II : DU BUDGET ET DES COMPTES
Article 27.- L'exercice budgétaire du C.H.U.Y. commence le 1er juillet et se termine le
30juin de l'année suivante.
Article 28.- Le Directeur Général est l'ordonnateur principal du C.H.U.Y. sur sa
proposition, des ordonnateurs secondaires1 peuvent être institués par le Conseil
d'Administration.
Article 29.- Le projet de budget annuel et les plans d'investissement du C.H.U.Y. sont
préparés par le Directeur Général, adoptés par le Conseil d'Administration et transmis
pour approbation au Ministre de tutelle technique et au Ministre chargé des finances
avant le début de l'exercice budgétaire.
Article30.- (1) Le budget du C.H.U. Y. doit être équilibré en recettes et en dépenses.
(2) Toutes les recettes du C.H.U.Y. et toutes ses dépenses sont inscrites
dans le budget adopté par le Conseil d'Administration.
(3) Les sommes indispensables à la couverture des dépenses de
fonctionnement et d'une manière générale les ressources du C.H.U.Y. peuvent être
déposées dans un compte bancaire. Toutefois, l'engagement, la liquidation, le
mandatement et le paiement des sommes déposées dans ce compte s'effectuent
conformément aux règles de la comptabilité publique.
(4) Le C.H.U.Y. est soumis au respect de la réglementation des marchés
publics en vigueur.
Article31.- (1) Le Directeur Général établit à la fin de chaque exercice budgétaire tous
les états relatifs à la situation de tous les comptes bancaires; les comptes de dépôt et de
portefeuille. Il établit également les inventaires ainsi que l'état des créances et des dettes.
(2) Il présente au Conseil d'Administration et, selon le cas, au Ministre
chargé des finances et au Ministre de tutelle technique, des situations périodiques et
rapports annuels d'activité.
(3) Il leur présente également dans les six (6) mois avant la clôture de
l'exercice budgétaire les états financiers annuels, le rapport d'exécution du budget de
l'exercice écoulé et un rapport sur l'état du patrimoine du C.H.U.Y.

1368
SECTION III : DU CONTRÔLE ET DU SUIVI DE LA GESTION
Article 32.- (1) Un Agent Comptable est nommé par arrêté du Ministre chargé des
finances auprès du C.H.U.Y.
(2) L'Agent Comptable enregistre toutes les recettes et toutes les
dépenses du C.H.U.Y. Il contrôle la régularité des autorisations les recettes, des
mandatements et des paiements ordonnés par le Directeur Général.
(3) Le paiement des dépenses autorisées s'effectue uniquement auprès de
l'agent comptable du C.H.U.Y.
Article 33.- (1) Un contrôleur financier est désigné auprès du C.H.U.Y. par arrêté du
Ministre chargé des finances.
(2) Le Contrôleur financier est chargé du contrôle des actes générateurs
des recettes et des dépenses pris soit par le Directeur Général, soit par ses
subordonnés. Il est chargé, d'une manière générale, du contrôle de l'exécution du
budget.
(3) Le Contrôleur Financier a mandat de vérifier les valeurs, la régularité et
la sincérité des états financiers ainsi que des informations contenues dans les rapports
des organes statutaires du C.H.U.Y.
Article 34.- (1) Le Contrôleur Financier et l'Agent Comptable présentent au Conseil
d'Administration leurs rapports respectifs sur l'exécution du budget du C.H.U.Y
(2) Les copies de ces rapports sont transmises au Ministre chargé des
finances, au Ministre de tutelle technique et au Directeur Général du C.H.U.Y.
Article 35.- (1) Le suivi de la gestion et des performances du C.H.U.Y. est assuré par le
Ministre chargé des finances. À cet effet, le C.H.U.Y. adresse au Ministre chargé des
finances tous les documents et informations relatifs à la vie de l'établissement qui doivent
être tenus, en vertu-du droit commun, à la disposition des administrateurs et; notamment,
les rapports d'activités; les rapports des contrôleurs financiers, ainsi que les états
financiers annuels.
(2) En outre, le C.H.U.Y. est tenu de publier annuellement une note
d'information présentant l'état de ses actifs et de ses dettes et résumant ses comptes
annuels dans un journal d'annonces légales et dans la presse nationale.
(3) Le Ministre chargé des finances peut également demander la
production d'états financiers avec une périodicité inférieure à un exercice.
(4) Des audits indépendants peuvent être demandés par le Conseil
d'Administration ainsi que par le Ministre chargé des finances.
CHAPITRE XV : DU PERSONNEL
Article 36 - (1) Le C.H.U.Y. peut employer :
- le personnel recruté directement ;
- les fonctionnaires en détachement;
- les agents de l'État relevant du code du travail qui lui sont affectés à la demande
du Directeur Général.
(2) Les fonctionnaires en détachement et» les agents de l'État affectés au
C.H.U.Y. relèvent pendant toute la durée de leur emploi en son sein de la législation du
travail et des textes particuliers dudit Établissement, sous réserve, en ce qui concerne les
fonctionnaires, des dispositions du statut général de la Fonction Publique relatives à la
retraite et à la fin du détachement.

1369
Article 37.- (1) La responsabilité civile et/ou pénale du personnel du C.H.U.Y. est
soumise aux règles de droit commun.
(2) Les conflits entre le personnel et le C.H.U.Y. relèvent de la compétence
des juridictions de droit Commun.
Article 38.- Les personnels du C.H.U.Y. ne doivent en aucun cas être salariés, bénéficier
d'une rémunération sous quelque forme que ce soit ou avoir un intérêt direct dans les
opérations financées par l'établissement
CHAPITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 39.- La dissolution et la liquidation du C.H.U.Y. s'effectuent conformément à la
législation en vigueur.
Article 40.- Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraire au présent décret
notamment celles du décret n°91/065 du 23 janvier 1991 portant organisation, du Centre
Hospitalier et Universitaire (C.H.U.).
Article 41.- Le Ministre chargé de la santé publique et le Ministre chargé des finances
sont, chacun en ce qui le concerne, chargés de l'application du présent décret qui sera
enregistré, publié suivant la procédure d'urgence, puis inséré au Journal Officiel en
français et en anglais.
Yaoundé, le 24 septembre 2011

1370
Arrêté №013 / MINESUP/DFO du 09 mai 1995 Portant création d'un Département
des Sciences Économiques à l'École Normale Supérieure de l'Université de
Yaoundé I

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°94/139 du 21 juillet 1994 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du
gouvernement ;
Vu le décret n°94/141 du 21 juillet 1994 portant réaménagement .du gouvernement ;
Vu le décret n°92/264 du 29 décembre 1992 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur,
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu le décret n°94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction
Publique de l'État ;
Vu le décret n°61/186 du 30 septembre 1961 portant création de l'École Normale
Supérieure ;
Vu le décret n°88/1328 du 18 septembre 1988 portant organisation, régime des
études et statut de l'École Normale Supérieure ;
Vu la lettre n°03983/9-5/MINESUP/F120 du 02 novembre 1992 portant reprise de la
formation de Professeurs d'Économie à l’ENS ;
Sur Avis du Recteur de l'Université de Yaoundé I ;
ARRETE :
Article 1er: a) Il est créé à l'École Normale Supérieure de l'Université de Yaoundé I, un
département des Sciences Économiques à compter de l'année académique 1992/1993 ;
b) le Département des Sciences Économiques de l'École Normale Supérieure de
Yaoundé a pour mission de former les Professeurs d'Économie des Lycées et Collèges.
Article 2 : Le présent arrêté sera enregistré et publié partout où besoin sera pour servir
et valoir ce que de droit.
Yaoundé, le 09 mai 1995
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Peter AGBOR TABI

1371
Arrêté № 54/MINESUP/DFO du 26 septembre 1997 Portant création d'un
Département des Sciences de L'Orientation et du Laboratoire de Psychologie
Appliquée à l'École Normale Supérieure de l'Université de Yaoundé I

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution;
Vu le décret n° 92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement
et ses modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°96/203 du 19 Septembre 1996 portant réaménagement du
Gouvernement ;
Vu le décret n°96/235 du 9 octobre 1996 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Université ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités ;
Vu le décret n°93/036 du 29 janvier 1993 portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu le décret n° 88/1328 du 28 Septembre 1988 portant organisation, régime des
études et statut de l'École Normal Supérieure ;
ARRETE :
Article 1er: En application de l'alinéa 2 de l'article 21 du décret n°88/1328 du 28
septembre 1988 portant organisation, régime des études et statut de l'École Normale
Supérieure de l'Université de Yaoundé I, il est né un Département des Sciences de
l'Orientation.
Article 2 : Il est créé au sein du Département des Sciences de l'Orientation un
Laboratoire de Psychologie Appliquée.
Article 3 : Le Recteur de l'Université de Yaoundé I et le Directeur de la Formation et de
l'Orientation de l'Enseignement Supérieur sont chargé, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du présent Arrêté qui sera enregistré et publié, puis inséré au Journal Officiel
en Français et en Anglais.

Yaoundé, le 26 septembre 1997.


Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Peter AGBOR TABI

1372
Arrêté № 99/048/CAB /MINESUP du 07 septembre 1999 portant création et
organisation de la Section des Classes Scientifiques Spéciales au sein de l'École
Normale Supérieure de Yaoundé.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le Décret n° 97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement,
modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28 avril 1998 ;
Vu le Décret n° 97/207 du 7 décembre 1997 portant nomination des Membres du
Gouvernement ;
Vu le Décret n° 98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes
applicables aux Universités;
Vu le Décret n° 93/033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines dispositions du décret
n° 79/186 du 17 mai 1979 fixant les taux de paiements des droits universitaires;
Vu le Décret n° 93/036 du 29 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu le Décret n° 88/1328 du 28 septembre 1988 portant organisation, régime des
études et statut de l'École Normale Supérieure;
ARRÊTE:
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 :- 1) En application des dispositions de l'article 34 du décret n° 88/1328 du 28
ER

septembre 1988, il est créé, au sein de l'École Normale Supérieure de Yaoundé, une
Section de Formation dénommée « Classes Scientifiques Spéciales ».
2) Les Classes Scientifiques Spéciales constituent un Cycle sélectif
d'études au sein de l'École Normale Supérieure de Yaoundé.
Article 2.- La Section des Classes Scientifiques a pour missions :
1°) de donner aux titulaires du Baccalauréat ou du «General Certificats of Éducation
(Advanced Level) de meilleures chances de réussite aux concours d'entrée dans les
Grandes Écoles à caractère scientifique et technique;
2°) de renforcer les connaissances des candidats retenus dans les matières scientifiques,
notamment en Mathématiques, en Sciences Physiques, en Biologie et en Chimie, afin de
leur garantir une meilleure préparation pour effectuer de bonnes études supérieures
scientifiques.
TITRE II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Article 3.- Le fonctionnement des Classes Scientifiques Spéciales est assuré par:
- le Conseil Pédagogique
- le Coordonnateur de la Section
- le Directeur de l'École Normale Supérieure.
CHAPITRE 1 : DU CONSEIL PÉDAGOGIQUE
Article 4.- Le Conseil Pédagogique est l'organe consultatif de la Section des Classes
Scientifiques Spéciales.

1373
À ce titre:
- il propose au Ministre de l'Enseignement Supérieur le nombre de places offertes
pour l'accès aux Classes Scientifiques Spéciales;
- il propose les conditions de recrutement, de rémunération et plus généralement
les conditions d'emploi des personnels de la Section des Classes Scientifiques
Spéciales, dans le respect de la réglementation en vigueur;
- il émet des avis, sur proposition de la Coordination de la Section, sur la création
des enseignements, le régime des études, leur organisation et les modalités de
leur évaluation, les programmes de formation;
- il émet des avis sur les mesures disciplinaires concernant les enseignants et les
étudiants, conformément à la réglementation en vigueur;
- il veille au respect du calendrier universitaire.
- il veille à l'accomplissement des formalités et à l'aboutissement des procédures
tendant à l'admission directe des Étudiants performants en fin de formation dans
les Grandes Écoles et les Instituts Universitaires de Technologie.
Article 5.- Le Conseil Pédagogique se réunit une fois par semestre, et en tant que de
besoin, sur convocation de son Président.
Article 6.-1) Le Conseil Pédagogique comprend:
- Président : le Directeur de l'École Normale Supérieure;
- Vice-Président : un Représentant du Ministre de l'Enseignement Supérieur;
- Membres
o un Représentant de la Direction du Développement de l'Enseignement Supérieur;
o les Directeurs des Grandes Écoles de Formation Scientifiques et Techniques et
les Directeurs des Instituts Universitaires de Technologie des Universités d'État;
o le Directeur des Affaires Académiques et de la Coopération de l'Université de
Yaoundé I ;
o le Coordonnateur de la Section des Classes Scientifiques Spéciales;
o deux Enseignants des disciplines enseignées, désignés par le Ministre de
l'Enseignement Supérieur, sur proposition du Directeur de l'École Normale
Supérieure;
o deux Représentants des Enseignants des Classes Scientifiques Spéciales,
choisis par leurs pairs;
o un Représentant des Étudiants des Classes Scientifiques Spéciales
2) Le Président du Conseil Pédagogique peut, compte tenu des questions
inscrites à l'ordre du jour, inviter toute autre personnalité, en raison de sa compétence, à
participer aux travaux du Conseil avec voix consultative.
3) Les fonctions de membre du Comité Pédagogique sont gratuites. Toutefois
la Section des Classes Scientifiques Spéciales prend en charge les frais de participation
des membres à ses sessions.
4) Le Coordonnateur de la Section des Classes Scientifiques Spéciales
assure les fonctions de Rapporteur des sessions du Conseil Pédagogique

1374
CHAPITRE II : DU COORDONNATEUR DE LA SECTION
Article 7.- La Section des Classes Scientifiques Spéciales est administrée par
- le Coordonnateur de la Section;
- l'Intendant de l'École Normale Supérieure;
- le Bureau de la Scolarité.
Article 8.-1) Le Coordonnateur de la Section des Classes Scientifiques Spéciales est
chargé de la coordination des activités de la Section et de toutes les tâches déléguées
par le Président du Conseil Pédagogique. En particulier:
- il prépare et suit l'exécution des programmes des enseignements;
- il prépare et élabore le budget de la Section;
- il gère la scolarité des élèves;
- il veille à l'assiduité des enseignants et des élèves;
- il prépare les rapports de prévisions les bilans d'activités pédagogiques, et les
tableaux de synthèse correspondants, par compilation des cahiers de présence:
attribution et contrôle des chargés des enseignants, justification et sélection des
vacataires externes, suivi de leurs activités ;
- il propose au Président du Conseil Pédagogique les différents jurys;
- il établit les attestations de fin d'études;
- il rend régulièrement compte au Président du Conseil Pédagogique;
- il est chargé des actions de communication et de promotion interne et externe;
- il est en charge des relations avec l'Association des Étudiants.
2) Le Coordonnateur de la Section des Classes Scientifiques Spéciales est
choisi parmi les membres du Corps de l'Enseignement Supérieur: Il a rang et
prérogatives de Chef de Département d'établissement universitaire.
Article 9.- Le Président du Conseil Pédagogique nomme les différents jurys, à
l'exception des jurys d'admission aux concours d'entrée.
Article 10.- Le Coordonnateur de la Section des Classes Scientifiques Spéciales peut
réunir, en tant que de besoin, les Enseignants permanents et le Représentant des
Vacataires, afin d'examiner tout sujet se rapportant au fonctionnement de la Section.
Article 11.- L'Intendant de l'École Normale Supérieure est chargé des affaires
financières et matérielles de la Section des Classes Scientifiques Spéciales.
Article 12.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Bureau, le Bureau de la Scolarité est
chargé des problèmes relatifs à la scolarité de la Section des Classes Scientifiques
Spéciales.
TITRE III : ADMISSION ET ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS
CHAPITRE 1 : DE L'ADMISSION ET DU STATUT DES ÉLÈVES
Article 13.- L'admission à la Section des Classes Scientifiques Spéciales est ouverte
aux Camerounais des deux sexes, titulaires d'un Baccalauréat de l'Enseignement
Secondaire Général ou Technique ou d'un General Certificate of Éducation (Advanced
Level), et ayant des performances suffisantes dans les matières scientifiques de la série.

1375
Article 14.- 1) L'admission à la Section des Classes Scientifiques Spéciales se fait sur
étude de dossier par un jury désigné par décision du Ministre de l'Enseignement
Supérieur.
2) Le nombre de places ouvertes est décidé chaque année par le
Ministre de l'Enseignement Supérieur, sur proposition du Président du Conseil
Pédagogique.
Article 15.- L'admission à la Section des Classes Scientifiques Spéciales est prononcée
par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur, sur proposition du jury.
Article 16.- Les Classes Scientifiques Spéciales assurent une formation couvrant une
période d'un (1) ah. La durée annuelle de la formation est de 20 à 22 semaines pleines.
Aucun redoublement n'est autorisé.
Article 17.- 1) Les candidats sélectionnés doivent s'acquitter des frais de scolarité en
vigueur dans l'Enseignement Supérieur. Leur admission définitive est prononcée après
l'acquittement complet des droits universitaires.
2) Les candidats admis bénéficient des mêmes droits que les étudiants
de l'Université de Yaoundé 1 et sont soumis aux mêmes obligations.
3) Le régime disciplinaire des élèves des Classes Scientifiques Spéciales
est celui fixé par les textes régissant l'École Normale Supérieure.
Article 18.- Les étudiants ayant suivi l'année des Classes Scientifiques Spéciales
reçoivent une attestation de fin d'études avec relevés de notes.
CHAPITRE II : DES ENSEIGNANTS
Article 19.- 1) Les Enseignants Permanents intervenant dans les Classes Scientifiques
Spéciales sont choisis sur la base des critères d'excellence académique, de compétence
pédagogique, de dévouement de disponibilité.
2) Les Enseignants vacataires intervenant dans les Classes Scientifiques
Spéciales sont choisis sur la base des mêmes critères que les Enseignants Permanents,
ainsi que de leurs qualifications professionnelles.
3) Des stages seront organisés pour les Enseignants permanents, sur
place et/ou à l'étranger dans les pays où la pratique des Classes Préparatoires est une
tradition.
Ces stages auront pour but l'acquisition de l'esprit des Classes Préparatoires, des
méthodes pédagogiques, des modes de contrôle des connaissances, et l'examen des
programmes de formation.
CHAPITRE III : DE L'ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS
Article20.- L'organisation des enseignements revient à la Coordination de la Formation.
À ce titre, celle-ci:
- propose au Conseil Pédagogique les modalités d'organisation et de
fonctionnement des laboratoires, les orientations du tutorat, ainsi que les besoins
en documentation scientifique et technique;
- assure les fonctions de jury de synthèse examinant les résultats de chaque
semestre;
- suit la coordination des activités académiques entre le Corps enseignant des
Classes Scientifiques Spéciales et celui des autres Structures de l'École Normale
Supérieure;
- élabore le projet de calendrier académique;

1376
- émet des vœux sur toutes questions intéressant la vie de la Section des Classes
Scientifiques Spéciales;
- étudie tout problème soumis par le Ministre et/ou le Recteur de l'Université de
Yaoundé I et le Conseil Pédagogique.
CHAPITRE IV : DE LA FIN DES ÉTUDES ET DU SUIVI DES ÉLÈVES
Article21.-1) Les Étudiants ayant suivi l'année des Classes Scientifiques Spéciales sont
classés par ordre de mérite.
2) La transmission des dossiers de candidatures de ces Étudiants est
assurée par le Directeur de l'École Normale Supérieure ou le Coordonnateur de la
Formation vers les Grandes Écoles et les Établissements de formation professionnelle
sollicités.
3) L'admission directe des meilleurs Élèves des Classes Scientifiques
Spéciales, ayant réalisé de bonnes performances, sera prononcée dans les
établissements concernés, selon des modalités à arrêter avec les Responsables
compétents des Grandes Écoles et des Instituts Universitaires de Technologie, et
compatibles avec les dispositions réglementaires en vigueur.
4) Les unités de valeur acquises par les Élèves des Classes Scientifiques
Spéciales sont validées de plein droit, lorsque le candidat Intéressé sollicite une
inscription dans la Faculté concernée, conformément aux dispositions réglementaires en
vigueur.
TITRE IV : DISPOSITIONS FINANCIÈRES
CHAPITRE I : DES RECETTES
Article22.- La Section des Classes Scientifiques Spéciales bénéficie d'un régime
financier spécial au sein de l'École Normale Supérieure. À ce titre, cette Section dispose
d'un budget autonome, équilibré en recettes et en dépenses.
Article23.-1) Les recettes de la Section des Classes Scientifiques Spéciales
comprennent :
- les droits universitaires acquittés par les candidats retenus;
- les subventions de l'État;
- les ressources diverses.
2) La Section des Classes Scientifiques Spéciales peut recevoir du Ministère
de l'Enseignement Supérieur des ressources diverses destinées à contribuer au
fonctionnement de la Section.
3) Les ressources diverses proviennent des dons, legs et contributions de
toutes natures.
4) Toutes les ressources sont enregistrées, collectées et/ou reçues par
l'Intendant de l'École Normale Supérieure qui tient un registre spécial à cet effet «Section
Classes Scientifiques Spéciales».
CHAPITRE II : DES DÉPENSES
Article24.- Les dépenses de la Section comprennent:
- les dépenses de fonctionnement;
- les primes aux enseignants au titre des prestations pédagogiques;
- les dépenses d'investissement;

1377
- les dépenses au titre des œuvres universitaires et de l'assistance aux étudiants.
CHAPITRE III : DE L'EXÉCUTION DU BUDGET
Article25.-1) Le Directeur de l'École Normale Supérieure exécute le budget de la Section
des Classes Scientifiques Spéciales sous sa responsabilité. À ce titre, il dispose des
crédits et assure le recouvrement des droits et des produits, ainsi que l'engagement et
l'ordonnancement des dépenses.
2) Il peut déléguer ses pouvoirs de gestion dans ce domaine au
Coordonnateur de la Section des Classes Scientifiques Spéciales, qui lui rend compte
des opérations effectuées.
3) Les liquidations par chèque font l'objet d'une double signature du Directeur
de l'École Normale Supérieure (ou par délégation de celui-ci, du Coordonnateur de la
Section) et de l'Intendant de l'École Normale Supérieure.
4) Une régie de recettes et des caisses d'avances peuvent être créées pour
les activités des Classes Scientifiques Spéciales, conformément aux dispositions
législatives et réglementaires en vigueur.
TITRE V : DISPOSITIONS. DIVERSES ET FINALES
Article 26.- Dans te budget des Classes Scientifiques Spéciales, il est prévu un appui
financier à la maintenance des locaux de l'École Normale Supérieure sous la forme d'une
subvention spéciale du Ministère de l'Enseignement Supérieur.
Article 27.- Le Recteur de l'Université de Yaoundé I, le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur, le Directeur de l'École Normale Supérieure et le Chef de la
Section des Classes Scientifiques Spéciales sont chargés de l'exécution du présent
Arrêté, qui sera enregistré, communiqué partout où besoin sera, et publié au Journal
Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 07 septembre 1999

1378
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************ DEPARTMENT OF HIGHER ED-
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE UCATION DEVELOPEMENT
L'ENSEIGNEMENT ************
************
Arrêté № 09/0090/MINESUP/DDES/PEEX 30 mars 2009 portant création de cycles
d'études doctorales dans les filières Biomédicale, Médico-Sanitaire, Soins
Infirmiers et Génie Sanitaire de la Faculté de Médecine et des Sciences
Biomédicales de l'Université de Yaoundé I

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement modifié et complété par le décret n° 2007/268 du 07 septembre 2007;
Vu le décret n°204/322 du 08 décembre portant formation du Gouvernement modifié
et complété par le décret n° 2007/269 du 07 septembre 2007 ;
Vu le décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°2005/342 du 10 septembre 2005 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant disposition communes aux
universités;
Vu le décret n°2001/145 du 03 juillet 2001 portant statut particulier des
fonctionnaires des corps de la Santé Publique;
Vu l'arrêté n°99/0056 du 16 novembre 1999 fixant les modalités d'habilitation à
ouvrir des cycles de formation dans les Universités d'État du Cameroun;
Vu l'arrêté n°99/0050/MINESUP/DDES/PEEX du 26 juin 2004 portant régime des
études Biomédicales et Médico-sanitaires et des examens et programmes des
enseignements à la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l'Université
de Yaoundé I ;
Vu les conclusions de la concertation MINESUP - Rectorat de l'Université de
Yaoundé I - Étudiants de la filière Biomédicale et Médico-sanitaire de la Faculté de
Médecine et des Sciences Biomédicales de l'Université de Yaoundé I du 27 mars 2009
au Ministère de l'Enseignement Supérieur;
ARRÊTE :
Article 1 : En vue de la mise en place d'une École de cadres de la Santé de niveau
doctoral, il est créé à la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de
l'Université de Yaoundé I les filières ci-après:
- Filière Biomédicale;
- Filière Médico-sanitaire ;
1379
- Filière Soins Infirmiers;
- Génie Sanitaire.
Article 2 : L'ouverture d'une filière fait l'objet d'un texte particulier du Ministre de
l'Enseignement Supérieur.
Article3 : Le présent arrêté qui prend effet à compter de sa date de signature abroge
toutes dispositions antérieures contraires
Article 4 : Le Recteur de l'Université de Yaoundé I, le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur et le Doyen de la Faculté de Médecine et des Sciences
Biomédicales sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent
arrêté qui sera publié en français et en anglais.

1380
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Arrêté n° 10/0064/MINESUP du 16 février 2010 portant création et ouverture, en


régularisation, des Départements d'Informatique et des Technologies Éducatives,
et de lettres Classiques à l'École Normale Supérieure de l'Université de Yaoundé I.

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n°2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2007/268 du 07 septembre 2007;
Vu le décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu décret n°2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret 2005/342 du 10 septembre 2005 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu décret n°88/1328 du 28 septembre 1988 portant organisation, régime des études
et statut de l'École Normale Supérieure;
Vu l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun;
Vu l'arrêté n°0056/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les Universités d'État
du Cameroun,
ARRÊTE:
Article 1ER.- Le présent arrêté porte création et ouverture, en régularisation, des
Départements ci-après à l'École Normale Supérieure de l'Université de Yaoundé I :
- Département d'Informatique et des Technologies Éducatives;
- Département de Lettres Classiques.
Article 2.- Le recteur de l'Université de Yaoundé I, le Directeur du Développement de
l'enseignement supérieur et le directeur de l'école normale supérieure de Yaoundé sont,
chacun en ce qui le concerne, chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré
et publié partout ou besoin sera.
Yaoundé, le 16 février 2010

1381
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
*********** ************

Arrêté n° 13/0272/MINESUP du 23 mai 2013 portant création et ouverture en


régularisation, des Départements dans les Établissements de l'Université de
Yaoundé I

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 88/1328 du 28 septembre 1988 portant organisation, régime des
études et statut des Universités;
Vu le décret n° 93/066 du 29 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/036 du 29 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu le Décret n°2005/342 du 10 septembre 2005 modifiant et complétant certaines
dispositions du Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes aux
Universités;
Vu le décret n°2011/408 du 9 décembre 2011 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2012/433 du 01 octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu l'arrêté n°0056/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 fixant les modalités
d'habilitation à ouvrir des cycles dans une filière de formation dans les Universités d'État
du Cameroun;
Vu les résolutions du Conseil de l'Université de Yaoundé 1 en date du 27 décembre
2012.
ARRÊTE :
Article 1ER: Il est créé dans les Établissements de l'Université de Yaoundé I, les
Départements ci-après:
FACULTÉ DES ARTS, LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
- Département des Sciences du Langage
FACULTÉ DES SCIENCES
- Département de Microbiologie
FACULTÉ DE MÉDECINE ET DES SCIENCES BIOMÉDICALES
Filière Pharmacie
- Département de Pharmacie Galénique et Législation Pharmaceutique;
- Département de Pharmacognosie et Chimie Pharmaceutique;
- Département de Pharmacotoxicologie et pharmacocinétique.
Filière Bucco-Dentaire
- Département de Chirurgie buccale, Maxillo-faciale et Parodontologie.
ARTICLE 2 : Le Recteur de l'Université de Yaoundé I et le Directeur de la Coordination des
Activités Académiques du Ministère de l'Enseignement Supérieur, sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant
la procédure d'urgence, puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur


Jacques FAME NDONGO

1382
PROVINCE DU CENTRE REPUBLIQUE DU CAMEROUN
************ Paix - Travail – Patrie
DÉPARTEMENT DU MFOUNDI ************
************
PRÉFECTURE DE YAOUNDÉ
************
BUREAU DES AFFAIRES SOCIALES ET
CULTURELLES

Arrêté préfectoral № 00160/AP/JO6/BASC du 20 novembre 2007 délimitant les


zones de résidences universitaires de l'Université de Yaoundé 1

LE PRÉFET DU DÉPARTEMENT DU MFOUNDI


Officier de l'Ordre National de la Valeur

Vu la Constitution;
Vu la loi n°85/009 du 04 juillet 1985 relative à l'expropriation pour cause d'utilité
publique et aux modalités d'indemnisation;
Vu l'Ordonnance n°74/2 du 06 juillet 1974 fixant le régime domanial, modifiée et
complétée par l'Ordonnance n° 77/2 du 10 janvier 1977 ;
Vu le décret №72/349 du 24 juillet 1972 portant organisation administrative de la
République Unie du Cameroun, modifié et complété par le décret № 83/390 du 22 août
1983;
Vu le Décret n°78/485 du 09 novembre 1978 fixant les attributions des Chefs de
Circonscriptions administratives et les organismes et personnels chargés de les assister
dans l'exercice de leurs fonctions;
Vu le Décret n°2005/375 du 12 octobre 2005 portant nomination de monsieur
BETIASSOMO Joseph aux fonctions de Préfet du Département du MFOUNDI ;
Vu la Décision n°05/0293/MINESUP/CAB/SG/IGS du 06 juin 2005 portant création
et organisation de la commission mixte de concertation Pouvoirs Publics/Propriétaires
des logements d'Étudiants dans les zones de résidence universitaire;
Vu le Procès-verbal de la réunion de la commission mixte de concertation Pouvoir
Public/Propriétaires des logements d'Étudiants dans/les zones de résidence
universitaire ;
Vu le plan de la délimitation de la zone de résidence universitaire de l'Université de
Yaoundé ;
ARRÊTE :
Article 1 : Sont consacrées zones de résidences universitaires de l'Université de
ER

Yaoundé I, les quartiers ci-après:


- MELEN (MELEN-EMIA, MELEN-POLYTECHNIQUE) :
- NGOA-EKELE (NGOA-EKELE- CES, NGOA-EKELE- CHÂTEAU, NGOA-EKELE-
VLADISTOCK, NGOA-EKELE- ORLY, NGOA-EKELE-CRADAT, NGOA-EKELE-
BONAMOUSSADI);
- OBILI (OBILI- CARREFOUR, OBILI- CHAPELLE) et

1383
- toute autre zone à folie concentration d'étudiants de l'Université de l'Université de
Yaoundé I
Article 2: Toute construction de logements d'étudiants dans lesdites zones est
subordonnée à une autorisation préalable de l'Antenne Locale de la Brigade Spéciale des
Loyers, sur la base d'un cahier de charges approuvé par les services techniques de la
Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement (DIPD) de
l'Université de Yaoundé 1.
Article 3: Le présent arrêté sera enregistré, publié puis communiqué partout où besoin
sera.
Yaoundé, le 20 novembre 2007
BETI ASSOMO JOSEPH
AMPLIATIONS
MINETAT/MINATD/YDE
MINESUP/YDE
GPC/YDE
RECTEUR UYI/YDE
ARCHIVES/CHRONO

1384
Arrêté №0023/MINESUP /DF07 du 13 mai 1998 Portant admission des candidats
étrangers en première et troisième année de L'École Nationale Supérieure
Polytechnique

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n° 93/026 du 10 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/036 du 29 janvier 1993 portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu le décret n°75/240 du 03 avril 1975 portant réorganisation de l'École Nationale
Supérieure Polytechnique ;
Vu le décret n°96/235 du 09 octobre 1996 portant Organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°96/123/CAB/PR du 05 juin 1996 portant nomination des Recteurs
d'Universités ;
Sur proposition du Recteur de l'Université de Yaoundé I,
ARRETE :
Article 1 : Dans le cadre de la régionalisation de l'École Nationale Supérieure
Polytechnique, l'admission des candidats étrangers est régie par les dispositions du
présent arrêté.
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES ET CONDITIONSD'ADMISSION
Article 2 : L'admission en première et troisième année de l'École Nationale Supérieure
Polytechnique est ouverte aux candidats des deux sexes, dans la limite des places mises
aux concours.
Les candidats à l'admission en première année doivent être âgés de vingt-sept (27) ans
au plus au premier janvier de l'année d'admission.
Article 3 : L'admission en première année est ouverte aux titulaires du Baccalauréat
Séries C, ou F, du GCE/AL ou tout autre diplôme admis en équivalence;
Article 4 ; L'admission en 3e année est ouverte aux titulaires de la Licence de
Mécanique, Physique, Physique Chimie, d'Informatique ou Mathématique Appliquées,
aux Ingénieurs de travaux et aux candidats titulaires du Diplôme Universitaire de
Technologie (D.U.T) ou tout autre diplôme reconnu équivalent.
Article 5 : La composition du dossier de candidature comprend les pièces suivantes :
- une demande d'admission ;
- une copie certifiée conforme d'acte de naissance datant de moins de trois
mois ;
- quatre photos d'identité (4x4) ;
- un certificat médical ;
- une copie certifiée conforme des diplômes exigés ;

1385
- un mandat de dix mille (10 000) F CFA adressé à l'ENSP ;
- une enveloppe timbrée à l'adresse du candidat (format A4) et deux coupons
réponses ;
- les relevés de notes du cycle universitaire pour les candidats à l'entrée en 3e
année ;
- les bulletins de note des classes de secondes, première terminale ;
- le relevé de notes du Baccalauréat ou du GCE/AL et éventuellement du
probatoire ou du GCE/OL ou de tous diplômes reconnus équivalents ;
CHAPITRE II - ORGANISATION D'ADMISSION
Article 6 : L'admission des candidats étrangers en première et troisième années se fait
sur étude des dossiers.
Article7 : Le jury d'admission comprend :
Président : Le Directeur de l'ENSP
Vice-président : Le Directeur-Adjoint de l'ENSP, chargé des Études
Membres :
MM. : - Les Chefs de Département ou Le Chefs de Service de la Scolarité.
Article 8 : En tout état de cause, il ne peut y avoir report d'admission d'une année à
l'autre.
Article 9 : Le Recteur de l'Université de Yaoundé I et le Directeur de la Formation et de
l'Orientation de l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré et publié au Journal Officiel en Français
et en Anglais et partout ou besoin sera./-
Yaoundé, le 13 mai 1998
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
JEAN M ARIE ATANGANA MEBARA

1386
Arrêté №0024/MINESUP /DFO/ du 13 mai 1998 Fixant les conditions d'admission en
première année de L'École Nationale Supérieure Polytechnique

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Université ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités ;
Vu le décret n°96/235 du 09 octobre 1996 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/036 du 29 janvier 1993 portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu le décret n°75/240 du 03 avril 1975 portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé I.
Vu le décret n°96/123/CAB/PR du 05 juin 1996 portant nomination des Recteurs
d'Universités ;
Sur proposition du recteur de l'Université de Yaoundé I,
ARRETE :
Article 1 : Les modalités d'entrée en première année de l'École Nationale Supérieure
Polytechnique sont régies par les dispositions du présent arrêté.
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES ET CONDITIONSD'ADMISSION
Article 2 : L'admission en première année de l'École Nationale Supérieure
Polytechnique est ouverte aux candidats des deux sexes, uniquement par voie de
concours organisé en une seule session annuelle.
Les candidats au concours d'entrée en première année doivent être âgés de vingt-sept
(27) ans au plus au premier janvier de l'année du concours.
Article 3 : Le concours est ouvert aux titulaires du Baccalauréat série C, E ou F, du
General Certificate of Education Advanced Level (GCE/AL) scientifique (trois matières :
Mathématiques pures, Physique, plus Mathématiques Appliquées, ou Chimie) obtenu en
une session ou de tout autre diplôme admis en équivalence ou en dispense par le
Ministre de l’Enseignement Supérieur.
Les titulaires du GCE/AL doivent en outre justifier qu'ils ont obtenu en une session le
G.CE. «OL» en quatre matières AU moins.
Article 4 : Les candidats inscrits en vue des divers diplômes mentionnés dans l'article 3
ci-dessus ne pourront être autorisés à composer qu’en cas d'obtention du diplôme requis.
Article 5 : Chaque candidat doit déposer au service de la scolarité de l'École (au plus
tard à la date fixée chaque année par décision ministérielle), un dossier complet
comprenant :
- une fiche individuelle (fournie par l'École) dûment remplie par candidat ;
- les relevés de notes des classes de secondes, première terminale
- le relevé de notes du Baccalauréat ou du GCE/AL et éventuelle probatoire ou du
GCE/OL ;

1387
- une copie certifiée conforme d'acte de naissance datant de trois mois ;
- une copie certifiée conforme du Baccalauréat ou du diplôme équivalent ou une
attestation provisoire de l'un de ces diplômes ;
- quatre photos d'identité (4x4) ;
- une attestation médicale d'aptitude physique aux travaux d’atelier et à la pratique
de tous les sports ;
- une enveloppe timbrée à l'adresse du candidat (format A4) ;
- les droits d'inscription au concours s'élèvent à dix mille (10 000) FCFA; payables
auprès du régisseur de l’ENSP, à joindre obligatoire au dossier.
Article 6 : Seuls les candidats présentant un dossier réglementaire seront convoqués
pour concourir.
CHAPITRE II : ORGANISATION DU CONCOURS

Article 7 : Le nombre de places mises au concours ainsi que les dates de concours sont
fixés chaque année par décision du Ministre de l’Enseignement Supérieur, sur
proposition du Recteur de l'Université de Yaoundé I.
Article 8 : Le concours comporte des épreuves écrites et une évaluation des
performances antérieures du candidat :
1) La nature et la durée des épreuves écrites se présentent ainsi qu’il suit :

Épreuves Durées Coefficient


g) Mathématiques 4 heures 3
h) Physique 4 heures 3

Chacune des épreuves est notée de 0 à 20 points et toute note inférieure ou égale à 5/20
à l'une quelconque-des épreuves est-éliminatoire.
2 ) L'évaluation des performances antérieures du candidat se fait sur la base des
éléments suivants :
- relevés des notes des classes de seconde, première et terminale ;
- relevés de notes du Baccalauréat ou du GCE/AL et éventuellement du probatoire
ou du GCE/OL ;
- taux de redoublement ; (appréciation des enseignants.
CHAPITRE III-JURY ET ADMISSION
Article 9 : La composition et les conditions de fonctionnement du jury pont déterminées
par décision du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Recteur
de l'Université de Yaoundé I.
Article 10 :
1) L'évaluation finale des candidats se fera suivant les proportions suivantes : 60% de la
note finale pour les épreuves écrites et 40 % pour les performances antérieures du
candidat attestées par les éléments indiqués à l’article 8 (2) ci-dessus,
2) Le jury d'admission, après analyse de l'ensemble des résultats du concours, établit
une liste des candidats admis et la soumet au Ministre de l'enseignement Supérieur.

1388
Article 11 : Les résultats définitifs sont arrêtés par le Ministre de l'Enseignement
Supérieur qui les publie par voie de communiqué radio et de presse.
Article 12 : En tout état de cause, il ne peut y avoir report d'admission d'une année à
l'autre.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS FINALES
Article 13 : Le présent arrêté abroge toutes les dispositions antérieures, notamment
celles de l'arrêté n°29/9-62/M ES IRES/F 120 du 13 juin 1991.
Article 14 : Le Recteur de l'Université de Yaoundé I et le Directeur de la Formation et de
l'Orientation de l'Enseignement Supérieur sont chargés, Chacun en ce qui le concerne,
de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré et publié au Journal Officiel en
Français et en Anglais et partout Où besoin sera./-
Yaoundé, le 13 mai 1998
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Jean Marie ATANGANA MÉBARA

1389
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Arrêté n° 06/00707MINESUP du 19 juin 2006 portant création et organisation du


Centre interuniversitaire des Technologies de l'Information et de la
Communication (CITI) dans l'Enseignement Supérieur

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,

Vu la Constitution;
Vu la Loi n° 005 du 16 avril 2001, portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 modifié et complété par le Décret
n°2005/342 du 10 Septembre 2005 portant dispositions communes aux Universités;
Vu le décret n° 2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n° 2004/322 du 8 décembre 2004 portant formation du Gouvernement;
Vu le décret n° 2005/142 du 29 avril 2005 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux universités,
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er.- (1) Il est créé pour l'ensemble des Institutions universitaires, un Centre
Interuniversitaire des Technologies de l'Information et de la Communication, en abrégé,
CITI
(2) Le CITI est placé sous l'autorité de Ministre chargé de l'enseignement
supérieur ;
(3) Le siège du CITI est fixé au Campus de l'Université de Yaoundé I.
(4) Le CITI a des correspondants constitués des Centres Informatiques et
multimédia des Universités d'État du Cameroun.
Article 2- (1) Le CITI est un Centre d'appui à l'approbation des Technologies de
l'Information et de la Communication des Institutions universitaires camerounaises.
(2) Il a pour mission de contribuer au renforcement des capacités dans
l'Enseignement supérieur en favorisant la maîtrise des Technologies de l'information et
de la Communication.
À ce titre, il est chargé :
- de promouvoir l'égalité d'accès aux Technologies de l'Information et de la
Communication et le fonctionnement en réseau dans l'enseignement supérieur;
- de faciliter et assurer l'arrimage des Universités nationales à la communauté
scientifique internationale ;
- de consolider et pérenniser le Réseau de Télécommunication Inter-universitaire;
- de faciliter la production et le développement des ressources pédagogiques,
informationnelles et documentaires électroniques ;
- d'appuyer l'amélioration de l'efficience et de réflectivité de la gestion des
Institutions d'enseignement supérieur ;
1390
- de former des experts aptes à soutenir |e développement des Technologies de
l'information et de la Communication dans l'enseignement supérieur;
- d'explorer et de mener toute autre activité susceptible de concourir à la
réalisation de sa mission principale.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 3.- Le CITI comprend les organes suivants :
- le conseil du Centre ;
- l'organe exécutif du Centre.
SECTION I : DU CONSEIL DU CENTRE
Article 4.- Le Conseil du Centre est l'organe délibérant du CITI. Il a les pouvoirs les plus
étendus pour agir au nom du Centre notamment pour définir, orienter la politique
générale du Centre et évaluer sa gestion dans les limites fixées par son objet, sous
réserve des dispositions de la réglementation en vigueur. À ce titre, il est chargé:
- de fixer les objectifs et d'approuver les programmes d'action conformément aux
objectifs globaux du CITI ;
- d'approuver le budget et d'arrêter de manière définitive les comptes et les
documents financiers annuels ;
- d'approuver les rapports d'activités ;
- d'adopter le fonctionnement de l'organigramme, le règlement intérieur le barème
des indemnités et autres avantages du personnel ;
- de recruter et de licencier le personnel d'encadrement du CITI, sur proposition du
Directeur,
- de nommer, sur proposition du Coordonnateur, aux postes de responsabilité ;
- d'approuver les dons, legs et subventions;
- d'approuver les contrats de performance ou toutes autres conventions;
- de prendre toutes mesures opportunes à la pérennité et à l'autofinancement du
Centre.
Article 5.- (1) Le Conseil du Centre est présidé par le Ministre chargé de l'enseignement
supérieur ou son représentant. Il est composé des membres ci-après:
- un représentant du Ministère chargé de l'enseignement supérieur;
- un représentant du Ministère chargé de la recherche scientifique et de
l'innovation;
- un représentant du Ministère chargé des télécommunications;
- un représentant du Ministère chargé de l'industrie, des mines et du
développement technologique ;
- un représentant du Ministère chargé de l'économie et des finances;
- le Président de la Conférence des Recteurs ou son Représentant;
- un représentant de l'Agence Nationale des Technologies, de l'Information et de la
Communication;
- un représentant par Université d'État;
- un représentant des Institutions Privées d'Enseignement Supérieur agréées
désigné par ses pairs;
- un représentant des milieux socioprofessionnels choisis par ses pairs selon un

1391
mécanisme de rotation des différentes composantes;
- un représentant du personnel élu par ses pairs,
(2) Le mandat des membres du Conseil du Centre est de trois ans
renouvelable.
(3) La composition du Conseil est constatée par décision du Ministre chargé
de l'enseignement supérieur.
(4) Le Président du Conseil du Centre peut, en fonction des questions
inscrites à l'ordre du jour ou sur proposition du Coordonnateur du Centre inviter toute
autre personne, en raison de sa compétence à participer aux travaux, avec voix
consultative.
(5) Les décisions du conseil du centre sont prises à la majorité simple des
membres présents.
(6) Le secrétariat du conseil du centre est assuré par le Coordonnateur du
Centre.
Article 6.- (1) Le Conseil du Centre se réunit au moins deux fois par an en session
ordinaire,
(2) Il peut réunir en session extraordinaire, en tant que de besoin, sur
convocation de son président ou à la demande des 2/3 de ses membres.
SECTION II : DE L'ORGANE EXÉCUTIF
Article 7.- L'Organe Exécutif du CITI est placé sous l'autorité d'un Coordonnateur,
appuyé par les Unités opérationnelles.
PARAGRAPHE 1 : DU COORDONNATEUR
Article 8.- Le Coordonnateur du Centre est désigné par le Ministre chargé de
l'enseignement supérieur à l'issue d'un test passé devant le Conseil du Centre, après sa
sélection suite à une procédure d'appel â candidature.
Article 9.- (1) Sous l'autorité du Conseil du Centre à qui il rend compte, le Coordonnateur
du CITI est responsable de l'application de la politique générale fixée par le Conseil, ainsi
que des plans et programmes d'actions retenus.
À ce titre, il est chargé :
- de préparer le budget, les états financiers annuels et les rapports d'activités
trimestriels;
- de préparer les délibérations du Conseil du Centre, d'assister avec voix
consultative à ses réunions et d'exécuter ses décisions ;
- d'assurer la gestion administrative et financière du Centre;
- de proposer au conseil du Centre la nomination, à l'issue de la procédure d'appel
à candidatures, des autres membres de l'équipe de direction;
- de proposer à l'approbation du Conseil du Centre le recrutement, la nomination et
le licenciement du personnel, à l'exception du personnel subalterne;
- de proposer au Conseil du Centre la rémunération et avantages du personnel
dans le respect des lois et règlements en vigueur et du règlement intérieur, des
prévisions budgétaires et des délibérations du conseil du centre ;
- de recruter et de licencier le personnel subalterne ;
- de gérer le patrimoine du Centre conformément à la législation en vigueur;
- de signer sur autorisation du Conseil du Centre, les accords et les Conventions
du CITI avec les différents partenaires ;
- de prendre en cas d'urgence, toute mesure conservatoire nécessaire à la bonne

1392
marche du Centre, à charge pour lui d'en rendre compte au Conseil du centre.
- de représenter le CITI dans tous les actes de la vie civile et en justice, et dans
toutes autres activités en cohérence avec le programme d'activités du Centre.
(2) Le Coordonnateur du CITI prend part aux travaux du Conseil du Centre
avec voix consultative.
(3) Le Coordonnateur du CITI peut déléguer une partie de ses attributions à
l'un de ses collaborateurs.
Article 10.- Les indemnités et autres avantages du Coordonnateur sont fixés par le
Conseil du Centre.
PARAGRAPHE 2 : DES UNITÉS OPÉRATIONNELLES
Article 11.- Pour l'accomplissement de ses missions, le CITI comprend les Unités
opérationnelles suivantes:
- l'Unité de la formation ;
- l'Unité des infrastructures, réseaux et télécommunications;
- l'Unité des bases de données et du système d'information;
- l'Unité administrative et financière.
Article 12.- Placé sous l'autorité d'un Chef d'Unité, l'Unité de la formation est chargée de
l'organisation des formations, séminaires, ateliers de recyclage et de l'assistance aux
usagers des ressources du réseau de télécommunication interuniversitaire.
Article 13.- Placé sous l'autorité d'un Chef d'Unité, l'Unité des infrastructures, réseaux et
télécommunications est chargée de la gestion et de la maintenance des infrastructures
physiques et logicielles de base du réseau de télécommunication interuniversitaire.
Article 14.- Placé sous l'autorité d'un Chef d'Unité, l'Unité des bases de données et du
système d'information est chargée de la conception et de la gestion des applications
d'appui à la gestion pédagogique; administrative et financière des institutions
d'enseignement supérieur.
Article 15.- Placé sous l'autorité d'un Chef d'Unité, l'Unité administrative et financière est
chargée:
- du recouvrement des recettes;
- du paiement des dépenses;
- de la préparation des engagements financiers et de la conservation des états ;
- du contrôle de la régularité des engagements;
- de la vérification de la régularité et de la sincérité des documents financiers ;
- du contrôle et de l'enregistrement de toutes les opérations des recettes et des
dépenses ;
- de cosigner les chèques avec le Coordonnateur du Centre.
CHAPITRE III : DES DISPOSITIONS FINANCIÈRES
Article 16.- Le CITI jouit d'une autonomie de gestion. Un compte est ouvert en son nom
dans un établissement bancaire agréé.
Article 17.- (1) Les ressources financières du CITI proviennent:
- des subventions et contributions du budget de l'État;
- des contributions des universités;
- des dons, legs ou subventions publiques ou privées provenant d'organismes
assimilés ou de bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux;

1393
- du secteur privé;
- des organisations internationales ;
- des Organisations Non gouvernementales ;
- des Fondations;
- du produit de ses prestations de service;
- des financements en provenance des partenaires;
- de toutes autres ressources non prohibées par la loi.
(2) Les ressources financières du CITI sont des deniers publics gérés selon
les règles de la comptabilité publique.
(3) Les fonds provenant des partenaires, les dons et regs sont gérés suivant
les conditions définies d'accord parties et présentés selon les règles de la comptabilité
publique.
Article 18- (1) Le Coordonnateur est l'ordonnateur du budget du CITI. À ce titre, il
ordonne les dépenses du budget et assure le recouvrement des droits et produits. Il rend
compte des opérations effectuées au Conseil du Centre.
(2) Sur approbation du Conseil du Centre, il peut déléguer ses pouvoirs de
gestion dans un domaine précis à l'un de ses collaborateurs qui lui rend compte des
opérations effectuées.
(3) Les paiements par chèque sont signés par le Coordonnateur et
contresignés par le Chef de l'Unité administrative et financière du CITI.
(4) Des règles de recettes et des caisses d'avance peuvent être crées pour
les activités du CITI, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en
vigueur.
Article 19.- Le projet du budget annuel du CITI est préparé par le Coordonnateur et
approuvé par le Conseil du» Centre avant le début de l'exercice budgétaire.
Article 20.- Des audits financiers internes ou externes des comptes du CITI peuvent être
commandés par le Président du Conseil du centre, ou à la demande des 2/3 de ses
membres.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 21.- (1) Le personnel employé au CITI est composé des agents publics mis à la
disposition du Centre et du personnel recruté directement.
Article 22.- Les indemnités et autres avantages du personnel sont fixés par le Conseil du
Centre.
Article 23.- Les fonctions de membre du Conseil du Centre sont gratuites. Toutefois, les
membres bénéficient des frais de participation au Conseil dont le montant est fixé par le
Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Article 24.- Le présent arrêté sera enregistré et publié selon la procédure d'urgence, puis
inséré au journal en français et en anglais.

1394
Arrêté №99/0025/MINESUP /DDES/ du 19 mars 1999 Fixant les conditions
d'admission en troisième année de l'École Nationale Supérieure Polytechnique de
Yaoundé

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°98/231 du 28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/032 du 19 janvier 1993 fixant le Régime Financier Applicable aux
Universités ;
Vu le décret n°93/036 du 19 janvier 1993 portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu le décret n°75/240 du 03 avril 1975 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Yaoundé I.
Vu le décret n°96/123/CAB/PR du 05 juin 1996 portant nomination des Recteurs
d'Universités ;
Sur proposition du Recteur de l'Université de Yaoundé I;
ARRETE :
Article 1 : Les modalités du concours d'entrée en troisième année de l'École Nationale
Supérieure Polytechnique sont régies par les dispositions du présent arrêté.
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES ET CONDITIONS
D'ADMISSION
Article 2 : L'admission en troisième année de l'École Nationale Supérieure
Polytechnique est ouverte aux candidats des deux sexes, unique» ment par voie de
concours organisé en une seule session annuelle.
Article 3 : Le concours est ouvert aux titulaires de Licences de Mécaniques, Physique et
Chimie, Informatique ou Mathématiques Appliquée aux Ingénieurs de Travaux et aux
candidats titulaires d'un diplôme d'Institut Universitaire de Technologie (D.U.T.) ou de tout
autre diplôme reconnu équivalent ainsi qu'aux candidats inscrits en vue de l'un de ces
diplômes.
Article 4 : Les candidats inscrits en vue de l'un des diplômes mentionnés dans l'article 3
ci-dessus ne seront définitivement admis, en cas de réussite au concours, que sur
présentation de l'original de l'attestation de réussite avant le début de l'année
académique.
Article 5 : Chaque candidat doit déposer au Service de la Scolarité de l'École (au plus
tard à la date fixée chaque année par décision ministérielle), un dossier complet
comprenant les pièces suivantes :
- une copie certifiée conforme d'acte de naissance datant de moins de trois mois ;
- une copie certifiée conforme du diplôme ou attestation de réussite ;
- une enveloppe timbrée à l'adresse du candidat (format A4) ;
1395
- les relevés de notes des trois dernières années passées dans l'Institution
Universitaire ayant délivré le Diplôme ou l'Attestation de réussite ;
- un curriculum vitae ;
- une fiche individuelle (fournie par l'École) dûment remplie par le candidat ;
- les relevés de notes des classes de secondes, première terminale ;
- le relevé de notes du Baccalauréat ou du GCE/AL et éventuellement du
probatoire ou du GCE/OL ;
- deux photos d'identité (4x4) ;
- une attestation médicale d'aptitude physique aux travaux pratiques en atelier ;
- Un Certificat médical d'aptitude physique aux travaux pratiques en atelier ;
- Une lettre de libération de l'employeur en cas de succès au concours (candidats
salariés) Les droits d'inscription au concours s'élèvent à dix mille (10 000) F CFA
payables auprès du régisseur de l'ENSP, à joindre obligatoirement au dossier.
Article 6 : Seuls les candidats présentant un dossier réglementaire seront convoqués
pour concourir.
CHAPITRE II : ORGANISATION DU CONCOURS
Article 7 : Le nombre de places mises au concours ainsi que les dates de concours sont
fixés chaque année par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur, sur
proposition du Recteur de l'Université de Yaoundé I.
Article 8 : L'évaluation finale du concours fera intervenir :
- Une note d'étude du dossier scolaire, basée sur les performances antérieures du
candidat et dont le poids constituera 40% de la note finale ;
- Une note d'entretien devant le jury représentant 60 % de la note.
Article 9 :
1°) L'entretien pour chaque spécialité se déroulera devant un jury composé comme suit:
- le Chef de Département ou son représentant ;
- un Enseignant du département ;
- un Ingénieur des secteurs d'emplois ;
- un Psychologue Ordinateur ;
2°) Le Chef de Service de la Scolarité ou son représentant assure le secrétariat.
Article 10 : A l'issue de l'entretien, le Service de la Scolarité fait une évaluation finale de
chaque candidat comprenant ses notes de dossier et d'entretien. Il établit une liste des
candidats par spécialité.
CHAPITRE III - Jury et Admission
Article 11 : La composition, et les conditions de fonctionnement du jury sont
déterminées par décision du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition
du Recteur de l'Université de Yaoundé I.
Article 12 : Les résultats sont présentés au jury d'admission qui, après leur analyse,
statue, dresse la liste des candidats admis en fonction du nombre de places offertes dans
chaque spécialité et la soumet au Ministre de l'Enseignement Supérieur.

1396
Article 13: Les résultats définitifs sont publiés par communiqué du Ministre de
l'Enseignement Supérieur.
Article 14 : En tout état de cause, il ne peut y avoir report d'admission d'une année à
l'autre.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS FINALES
Article 15 : Le présent arrêté abroge toutes les dispositions antérieures, fixant les
conditions d'admission en troisième année de l'École Nationale Supérieure
Polytechnique.
Article 16 : Le Recteur de l'Université de Yaoundé I et le Directeur de la Formation et de
l'Orientation de l'Enseignement Supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré et publié au Journal Officiel en Français
et en Anglais et partout où besoin sera./-
Yaoundé, le 13 mai 1998
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Jean Marie ATANGANA MEBARA

1397
Arrêté № 05/MINESUP/DFO Fixant les conditions d'admission en 1ère Année de
l'École Nationale Supérieure Polytechnique : Cycle d'Ingénieurs de Conception

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le Décret n°94/139 du 21 juillet 1994 modifiant et complétant certaines dispositions
du Décret 92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le Décret n°94/141 du 21 juillet 1994 portant réaménagement du Gouvernement ;
Vu le Décret n°92/264 du 29 Décembre 1992 organisant le Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le Décret n°93/036 du 29 janvier 1993 portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu le Décret n°75/240 du 03 avril 1975 portant réorganisation de l'École Nationale
Supérieure Polytechnique ;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 fixant les Dispositions Communes aux
Universités ;
Vu le Décret n°79/299 du 02 août 1979 fixant les conditions d'accès et le régime des
études dans les Facultés et Institutions Universitaires ;
Vu l'Arrêté n°194/B/MINEDUC/DES du 11 août 1979 portant diverses modalités
relatives aux inscriptions et au régime des études dans les Établissements et les
Institutions Universitaires, modifié par l'Arrêté n°202/B/ MINEDUC/DES du 29 août 1981;
Vu l'Arrêté n°007/MISIRES/DES du 28/03/189 fixant les conditions d'admission en
première année de l'École Nationale Supérieure Polytechnique : formation Ingénieurs de
Travaux et Ingénieurs de Conception ;
Vu l'Avis du Conseil d'Administration de l'Université de Yaoundé en date du 06 juillet
1990;
Sur Proposition du Recteur de l'Université de Yaoundé I

ARRETE:
Article 1 : Les modalités du concours d'entrée en 1èreannée de l'École Nationale
Supérieure Polytechnique cycle d'Ingénieurs de Conception, sont régies par les
dispositions du présent Arrêté.
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES ET CONDITIONS
D'ADMISSION
Article 2 : L'admission en 1ère année de l'École Nationale Supérieure Polytechnique est
ouverte aux Camerounais des deux sexes, uniquement par voie de concours organisé en
une seule session annuelle. Les étrangers peuvent également être admis dans les
mêmes conditions dans la limite des places mises au concours.
Les candidats au concours d'entrée en 1ère année doivent être âgés de 27 ans au plus au
1er janvier de l'année du concours.
Article 3 : Le concours est ouvert aux titulaires du Baccalauréat série C, E ou F, du
General Certificate of Education Advanced Level (GCE/AL) scientifique (trois matières :
Mathématiques pures, physique, plus mathématique appliquée ou chimie) ou de tout
autre diplôme admis en équivalence ou en dispense par le Ministère de l'Enseignement
Supérieur.

1398
- Les titulaires du GCE/AL doivent en outre justifier qu'à l'Ordinary Level ils ont
obtenu les matières suivantes : Français et Langue Anglaise ou Français et
Littérature Anglaise ;
- Les candidats possédant déjà l'un des diplômes susnommés et qui sont inscrits
au cycle de Licence dans un Établissement d'Enseignement Supérieur
Scientifique, doivent déposer un dossier complet et fournir avant la fin du mois de
juillet les notes obtenues à la session d'examen de juin-juillet. La même
présélection est effectuée pour l'admissibilité.
Article 4 : Les candidats inscrits en vue des divers diplômes mentionnés dans l'article 3
ci-dessus ne pourront être autorisés à composer qu'en cas d'obtention du diplôme.
Article 5:Toutcandidatne peut se présenter qu'à deux concours successifs.
Article 6 : Chaque candidat doit déposer au service de la scolarité de l'École (au plus
tard à la date fixée chaque année par décision ministérielle) un dossier complet
comprenant :

- une notice individuelle (fournie par l'École) dûment remplie par le candidat ;
- une fiche scolaire (fournie par l'École) correspondant à la dernière année
d'enseignement secondaire suivie et comportant appréciations, notes et places
dans les disciplines demandées pour les deux premiers trimestres au moins ;
- ou le relevé complet de la page concernant la classe de terminale du livret
scolaire ou les bulletins trimestriels originaux de la classe terminale.
- Tous ces documents seront datés, signés et éventuellement annotés parle Chef
d'Établissement.
- une copie certifiée conforme d'acte de naissance datant de moins de six mois ;
- une copie certifiée conforme du Baccalauréat ou du diplôme équivalent ou une
attestation provisoire de l'un de ces diplômes ;
- deux photos d'identité (4x4) ;
- deux enveloppes timbrées à l'adresse du candidat ;
- une attestation médicale d'aptitude physique aux travaux d'atelier et à la pratique
de tous les sports ;
- une quittance attestant qu'il a versé auprès du Régisseur de l'École Nationale
Supérieure Polytechnique une somme de dix mille francs CFA (10 000 FCFA)
pour frais d'inscription.
Article 7 : Seuls les candidats présentant un dossier complet seront convoqués pour
concourir.
CHAPITRE II : ORGANISATION DU CONCOURS
Article 8 : Le nombre de places mises au concours que les dates de concours sont
fixés chaque année par décision du Ministre de l'enseignement Supérieur, sur proposition
du Recteur de l'Université de Yaoundé I.
Article 9 : La première partie du concours permet de dresser par ordre de mérite, la liste
des candidats présentant un dossier réglementaire. Ce classement est établi à partir de
la somme des notes des Sciences Physiques, de Mathématiques, de Technologie pour le
Bac F, obtenues au Baccalauréat ou au GCE/AL.

1399
Article 10 :
a) La deuxième partie du concours comporte les épreuves suivantes :

Épreuves Durée Coefficient


1-Test d'aptitude au métier d'Ingénieur 1 heure 1
2- Physique 1 heure 1
b)- Test de flexibilité du raisonnement
2- Physique 4 heures 4
3-Mathématiques 4 heures 4
4- Physique 1 heure 1

b) Chacune des épreuves est notée de 0 à 20 points et toute note inférieure ou égale à
5/20 à l'une quelconque des épreuves est éliminatoire.
Article 11 : L'évaluation finale du concours prendra également en considération le
dossier scolaire et particulièrement :
- les résultats de la dernière année scolaire,
- le taux de redoublement,
- l'appréciation des enseignants.
CHAPITRE III : JURY - ADMISSIBILITE - ADMISSION
Article 12 : La composition et les conditions de fonctionnement du jury sont
déterminées par décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur, sur proposition du
Recteur de l'Université de Yaoundé I ; il comprend en outre un représentant du
MINEDUC, le Vice-recteur, le Directeur chargé de l'Enseignement Supérieur au Ministère
de Tutelle et le Directeur de l'ENSP.
Article 13 : Après communication des notes des épreuves écrites du Baccalauréat et du
GCE/AL, le jury dresse et publie par ordre alphabétique la liste des candidats admissibles
aux épreuves écrites au seul Centre d'Examen à Yaoundé.
Article 14 :
1°) A l'issue de l'écrit, le jury, établit une liste des candidats admis au concours par
ordre alphabétique. Il peut être dressé une liste d'attente.
2°) Dans ce dernier cas il n'est fait appel aux candidats de la liste d’attente, et ce par
ordre, qu'après démission constatée des candidats régulièrement admis et après une
date fixée par le Directeur de l'École Nationale Supérieure Polytechnique.
3°) Les résultats définitifs sont publiés par communiqués du Ministre de l'Enseignement
Supérieur.
Article 15 : En tout état de cause, il ne peut y avoir report d'amissibilité; ou d'admission
d'une année à l'autre.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS FINALES
Article 16 : Le présent arrête abroge toutes dispositions antérieures, notamment celles
de l'arrêté n°007/MESIRES/DES du 28/03/1989 fixant les conditions d'admission en
première année de l'École Nationale Supérieure Polytechnique : formation ingénieurs de
travaux et ingénieurs de conception et celles de l'arrêté n°029/9-62/MESIRES/F120 du
13 juin 1991 fixant les conditions d'admission en première année de l'École Nationale
Supérieure Polytechnique : Cycle d'ingénieurs de Conception.

1400
Article 17 : Le Recteur de l'Université de Yaoundé I et le Directeur de la Formation et de
l'Orientation de l'Enseignement Supérieur sont chargés chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré et publié au Journal Officiel en Français
et en Anglais et partout où besoin sera./-

Yaoundé, le_______________
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Pr. Peter AGBOR TABI

1401
Arrêté № 063/MINESUP du 26 décembre 1997 Portant Création des Départements
et Laboratoires à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l'Université
de Yaoundé I
LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n° 96/235 du 09 octobre 1996 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités ;
Vu le décret n°93/036 du 29 janvier 1993 portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu l'Avis du Conseil d'Administration de l'Université de Yaoundé I du 15 juin 1995;
ARRETE :
Article1er: Il créé à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l'Université de
Yaoundé I les Départements et Laboratoires ci-après :
I - Départements :
1°) Département d'Anglais ;
2°) Département des Arts et Archéologie ;
3°) Département de Français ;
4°) Département de Géographie ;
5°) Département d'Histoire ;
6°) Département de Langues Africaines et Linguistique,
7°) Département de Langues et Civilisations Étrangères ;
8°) Département de Littérature Négro-africaine ;
9°) Département de Philosophie ;
10°) Département de Sociologie et Anthropologie ;
11°) Département de Psychologie.
II- Laboratoires :
1°) Laboratoire de Langues ;
2°) Laboratoire conservatoire de Arts ;
3°) Laboratoire de Géographie et de Cartographie ;
4°) Laboratoire de Linguistique ;
5°) Laboratoire de Psychologie Expérimentale ;
6°) Laboratoire des Sciences Historiques ;
7°) Laboratoire de Sociologie et d'Anthropologie ;
8°) Laboratoire de Psychologie de l'enfant.
Article 2 : Le Recteur de l'Université de Yaoundé I et le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur sont chargés chacun en ce qui le concerne de l'exécution du
présent Arrêté qui sera enregistré et publié, puis inséré au Journal Officiel en Français et
en Anglais.
Fait à Yaoundé, le 26 décembre 1997

1402
Arrêté №06/MINESUP/DDES du 23 janvier 1998 Portant Organisation du Régime
des Enseignements et des Évaluations à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences
Humaines de l'Université de Yaoundé I

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu le décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°97/207 du 07 décembre 1997 portant formation du Gouvernement ;
Vu le décret n°96/235 du 09 octobre 1996 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Université ;
Vu le décret n993/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités;
Vu le décret n°93/036 du 29 janvier 1993 portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé I ;
Vu le décret n°94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut Général de la
Fonction Public de l'État ;
Vu l'Avis du Conseil d'Administration de l'Université de Yaoundé I du 15 juin 1995,
ARRETE:
CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er: Le présent Arrêté organise le Régime des Enseignements et des Évaluations
à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Yaoundé I.
Article 2 :
1°) Les Renseignements dispensés à la Faculté sont organisés en modules comprenant
des unités de valeur. Ces enseignements sont dispensés sous forme de cours
magistraux, de travaux dirigés et pour certaines filières, en laboratoire et sur le terrain.
2°) Les stages pratiques et de recherche sur le terrain destinés aux étudiants en études
bilingues, en géographie, en archéologie, en sociologie et en psychologie sont organisés
selon les modalités fixés par la Faculté
- Ces stages pratiques constituent des unités de valeur ;
- Le stage est assorti d'un rapport final équivalent à des unités de valeur dont le
nombre est déterminé par la Faculté.
Article 3 : L'année académique est scindée en deux semestres réguliers de 14 semaines
de cours chacun.
CHAPITRE II - DU REGIME DES ETUDES
Article 4 : Les études sont organisées en cycles.
Article 5 : Il est ouvert à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l'Université
de Yaoundé, trois cycles des études.
Article 6 : Le premier cycle d'une durée de 6 semestres est réparti en trois niveaux.
Article 7 : chaque niveau comporte deux semestres.
Article 8 : Les deux premiers niveaux d'une durée de quatre (4) semestres sont
consacrés à la formation générale.
Article 9 : Le troisième niveau d'une durée de deux (2) semestres vise soit une formation
portant sur les éléments fondamentaux d'une discipline ou d'un groupe de disciplines,
soit une formation ayant un objectif professionnel.
Article 10 : la Licence ou Bachelor sanctionne la fin des études du premier cycle.
Article 11 : la Licence ou Bachelor est délivrée aux candidats qui ont satisfait au contrôle
des connaissances et des aptitudes correspondant taux enseignements de six (6)
semestres dont la durée ne peut être inférieure à mille huit cent (1800) heures. Cette
durée est fixée en fonction de la nature des formations.

1403
Article 12 : Les programmes de Licence ou de Bachelor fondés sur les modules, les
unités de valeur pu crédits sont fixés par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur.
Article 13 : le second cycle, cycle de Maîtrise ou Master's a une durée de deux (2)
semestres. Cette durée, peut être prolongée à quatre (4) semestres sur dérogation
accordée par la Commission Scientifique de l'Établissement.
Article 14 : Peuvent s'inscrire en Maîtrise ou en Master les candidats titulaires d'une
Licence ou d'un Bachelor ou de tout autre diplôme reconnu équivalent correspondant à la
filière de la Maîtrise envisagée et ayant obtenu l'accord d'encadrement d'un directeur de
recherche.
Article 15 : Le cycle de Maîtrise ou de Master's est un cycle DE spécialisation dans une
filière définie à caractère fondamental ou professionnel.
Article 16 : Les programmes de Maîtrise ou de Master's, fondés sur les' modules, les
unités de valeur ou les crédits, et éventuellement les stages sont fixés par arrêté du
Ministre Chargé de l'enseignement Supérieur.
Article 17 : La Maîtrise ou le Master's est délivré aux candidats qui ont satisfait au
contrôle, de connaissances et des aptitudes correspondant aux enseignements de deux
(2) semestres et ayant soutenu devant le jury un mémoire de recherche.
Article 18 : Le jury de soutenance de Maîtrise ou Master's est composé de trois (3)
enseignants désignés par le Doyen sur proposition du Chef du Département.
Article 19 : La Maîtrise ou Master's sanctionne la fin des études du second cycle.
Article 20 : Le cycle de Doctorat ou PH.D est un cycle sélectif. Il est ouvert aux candidats
titulaires d'une Maîtrise ou d'un Master's ou de tout autre Diplôme reconnu équivalent.
Article 21 : Peuvent s'inscrire en Doctorat ou PH.D., les candidats titulaire d'une Maîtrise
ou d'un Master's pu de tout autre diplôme reconnu équivalent à la filière du Doctorat
envisagé et ayant été sélectionné par la Commission Scientifique.
Article 22: le Diplôme national qui confère les grades ou titres universitaires de troisième
cycle est le suivant : Doctorat ou Ph.D. (Doctor of Philosophy).
Article 23 : la durée de préparation du Doctorat ou du Ph.D. est de quatre (4) à six (6)
ans à compter de la date d'inscription.
- la thèse de Doctorat ou de Ph.D. se soutient en 3 ans minimum et 5 ans au plus. (Une
prolongation de 1 à 2 ans peut être accordée au candidat par la Commission
Scientifique sur proposition du responsable de la formation).
Article 24 : La première année d'études doctorales comprend des enseignements
méthodiques et une initiation aux techniques de recherche de haut niveau.
- Elle est sanctionnée par la validation des unités de valeur requises et la
présentation d'un projet de recherche sous forme d'un mémoire rédigé ;
- À l'issue de cette année, il est délivré le Diplôme d'Études Approfondies(DEA)
qui n'est pas un diplôme national.
Article 25 : A l'issue de la validation de la première année d'études doctorales, les
candidats déposent le sujet de recherche après agrément par leur Directeur de thèse ou
de travaux auprès du Doyen.
Ils effectuent leurs travaux sous le contrôle et la responsabilité du Directeur de
recherche ;
- Les travaux peuvent être individuels ou collectifs ;
- Un rapport sur l'état d'avancement des travaux de recherche peut être demandé
au Directeur de thèse par le Chef d'Établissement.
Article 26 : Les fonctions de Directeur de thèse ou de travaux peuvent être exercées par:
- des professeurs titulaires ;
- des maîtres de conférences ;

1404
- des chargés de cours titulaire d'un diplôme terminal (Doctorat d'État, Doctorat
Unique, Ph.D. ou tout autre diplôme jugé équivalent), sur autorisation du Chef
d'Établissement concerné après avis du Conseil Scientifique.
Article 27 : Le titre de Docteur est conféré après la présentation en soutenance d'une
thèse devant un jury désigné par le Recteur.
Article 28 : Le jury de soutenance est désigné par le Recteur de l'Université. Il comprend
au moins cinq membres à savoir :
- Le Directeur de thèse et une personnalité nationale ou étrangère extérieure à
l'Université choisie en raison de sa compétence scientifique ;
- Trois enseignants de rang magistral.
Le président de jury est nommé par le Recteur. Les deux rapports, dont l'un doit
être une personnalité étrangère à l'Établissement, sont désignés tous par les membres
du jury.
Article 29 : La soutenance est publique sauf dérogation accordée par le Recteur dans le
cas où le sujet de la thèse ou des travaux l'exigerait pour en protéger le caractère
confidentiel.
Avant la soutenance, une diffusion du résumé de thèse ou des travaux a lieu à l'intérieur
de la Faculté dans les conditions fixées par le Conseil Scientifique.
Article 30 : Pour conférer le titre de Docteur, le jury porte un jugement sur les travaux du
candidat et son aptitude à les situer dans leur contexte scientifique.
Article 31 : Lorsque les travaux de recherche résultent d'une contribution collective, la
part personnelle de chaque candidat est appréciée par un mémoire qu'il rédige et
présente au jury.
Article 32 : L'admission ou l'ajournement sont prononcés après délibération du jury.
L'admission peut donner lieu à l'attribution de l'une des menTions suivantes :
- Passable ;
- Honorable ;
- Très Honorable.
Le Président établit un rapport de soutenance contresigné par l'ensemble des
membres du jury.
Article 33 : Le diplôme délivré au candidat porte la mention «Docteur de l'Université de
Yaoundé I» et, le cas échéant, indique les autres Établissements au sein desquels a été
préparée la thèse. Y figurent le titre de la Thèse ou l'intitulé des principaux travaux du
candidat, ainsi que les noms et les titres des membres du jury.
Peut, en outre, y figurer une mention de la discipline ou de la spécialité.
Article 34 : Les candidats inscrits à la date de publication du présent arrêté en vue de
l'obtention du Doctorat d'État pourront choisir :
- soit de poursuivre la préparation de leurs travaux et de les soutenir dans les
conditions prévues par les textes en vigueur antérieurement à la date de
publication du présent arrêté. Ces travaux devront être achevés dans les cinq (5)
années qui suivent la date de publication du présent arrêté.
- Soit de transformer leur inscription et de s'engager dans la préparation du
Doctorat défini par le présent arrêté.
Article 35 : Les candidats inscrits à la date de publication du présent arrêté en vue de
l'obtention du Doctorat de troisième cycle pourront choisir :
- soit de poursuivre la préparation de leurs travaux et de les soutenir dans les
conditions prévues par les textes en vigueur antérieurement à la date de
publication du présent arrêté. Ces travaux devront être achevés dans les trois (3)
années qui suivent la date de publication du présent arrêté.

1405
- Soit transformer leur inscription et de s'engager dans la préparation du Doctorat
défini par le présent arrêté.
CHAPITRE III - DES ENSEIGNEMENTS ET DES EVALUATIONS
Article 36 : Les enseignements de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines
sont assurés par les Départements suivants :
I - Département d'Anglais :
Section :
1° - Langue ;
2° - Littérature Anglaise et Américaine.
II- Département des Arts et Archéologie:
Section :
1 ° - Archéologie ;
2° - Arts plastiques et Histoire de l'art ;
3° - Arts du spectacle ;
4° - Musicologie et chorégraphie.
IV - Département de Français :
Section : Lettres Modernes Françaises.
V - Département de Géographie :
Section : Géographie.
IV-Département d'Histoire :
Section : Histoire.
VI - Département de Langues Africaines et Linguistiques :
Section :
1° - Langues et Linguistiques Africaines ;
2° - Linguistique Générale et Appliquée.
VII- Département de Langues, Littératures et Civilisations Étrangères
Section :
1° - Études Bilingues ;
2° - Études Germaniques ;
3° - Études Ibériques et Ibéro-américaines ;
4° - Études Arabes ;
5° - Littérature Comparée.
VIII - Département de Littérature Négro-Africaine :
Section : Littérature Négro-Africaine.
IX - Département de Philosophie :
Section : Philosophie.
X - Département de Sociologie et Anthropologie :
Section :
1° - Sociologie ;
2° - Anthropologie.
XI-Département de Psychologie:
Section : Psychologie.
Article 37 : Les départements ci-dessus énumérés préparent aux diplômes ci-après :
1 - Licence d'Anglais, Maîtrise et Doctorat ;
2 - Licence d'archéologie, Maîtrise et Doctorat ;
3 - Licence des Arts Plastiques et Histoire de l'Art ;
4 - Licence des Arts du spectacle, Maîtrise et Doctorat ;
5 - Licence de Musicologie et Chorégraphie ;
6 - Licence de Français, Maîtrise et Doctorat ;
7 - Licence de Géographie, Maîtrise et Doctorat ;
8 - Licence d'Histoire, Maîtrise et Doctorat ;

1406
9 - Licence de Langues et Linguistique africaines, Maîtrise et Doctorat ;
10 - Licence de Linguistique Générale et Appliquée, Maîtrise et Doctorat
11 - Licence d'Études Bilingues et Maîtrise ;
12 - Licence d'Études Germaniques, Maîtrise et Doctorat ;
13- Licence d'Études Ibériques et Ibéro-américaines, Maîtrise et Doctorat ;
14 - Licence de Littérature Négro-Africaine, Maîtrise et Doctorat ;
15 - Licence de Philosophie, Maîtrise et Doctorat ;
16 - Licence de Psychologie, Maîtrise et Doctorat ;
17 - Licence de Sociologie, Maîtrise et Doctorat ;
18 - Licence d'Anthropologie, Maîtrise et Doctorat ;
19 - Licence de Littérature Comparée, Maîtrise et Doctorat.
Article 38 : La structure du contenu des enseignements est présentée comme suit:
- 70 % de matières fondamentales ;
- 30 % de matières optionnelles.
Article 39 : Les enseignements sont organisés en modules, unités de valeur ou crédits.
- une unité de valeur est égale à deux ou trois crédits ;
- un module est un ensemble d'unités de valeur ou de crédits ;
- chaque unité de valeur comporte quarante-cinq (45) ou soixante (60) heures au
moins d'enseignement.
Article 40 : Les différents enseignements qui constituent les diplômes, présentés sous
forme de tableaux sont annexés au présent arrêté.
Article 41 : Pour valider une unité de valeur ou crédit, il faut avoir une note au moins
égale à 10/20 ou 50 % dans l'unité de valeur ou crédit concerné.
Article 42 : Le passage d'un niveau donné à un autre niveau supérieur est soumis à la
validation du 70 % au moins des unités de valeur ou crédits requis de manière suivante :
- du 1er au 2e niveau : 70 % des unités de valeur ou crédits ;
- du 2e au 3e niveau : 70 % des unités de valeur ou crédits de 2 eniveau an plus du
déficit éventuel du 1er niveau.
Article 43 : Les unités de valeur ou crédits sont indépendants et ne font l'objet d'aucune
compensation à l'intérieur d'un module.
Article 44 : En mesures transitoires, les étudiants inscrits au cycle de maîtrise pour une
durée de quatre (4) semestres devront terminer leur cycle pour cette durée. Les étudiants
inscrits en Doctorat 3e cycle de l'ancien régime devront terminer dans une durée
maximum de deux (2) ans à partir de la date de signature du présent arrêté.
Article 45 : Le Recteur de l'Université de Yaoundé I et le Directeur du Développement de
l'Enseignement Supérieur sont chargés chacune en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent arrêté qui abroge toutes les dispositions antérieures et qui sera enregistré et
publié, puis inséré au Journal Officiel en Français et en Anglais.

1407
H. UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ II
Décret N° 93/036 du 29 janvier 1993 Portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé II

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation du Gouvernement ;
Vu le décret n°92/248 du 27 novembre 1992 nommant les membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n°92/264 du 29 décembre 1992 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités ;
DECRETE : TITRE I – DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er: 1°) L'Université de YAOUNDE II est un Établissement Public, Scientifique et
Culturel doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
2°) Elle est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 2 : L'Université de YAOUNDE II a pour missions :
- d'élaborer et de transmettre les connaissances ;
- de développer la recherche et la formation des hommes ;
- de porter au plus haut niveau et au meilleur rythme de progrès les formes
supérieures de la culture et de la recherche ;
- de procurer l'accès à la formation supérieure à tous ceux qui en ont la vocation et
la capacité ;
- de concourir à l'appui au développement et à la promotion sociale et culturelle,
- de développer la pratique du bilinguisme.
À ce titre :
c) Elle assure :
- aux enseignants les moyens de leur activité d'enseignement et de recherche
dans les conditions d'indépendance et de sérénité indispensables à la réflexion
et à la création intellectuelle ;
- Aux étudiants les moyens de leur orientation et du meilleur choix de l'activité
professionnelle ainsi que la formation professionnelle appropriée à laquelle ils
entendent se consacrer.
b) Elle facilite leurs activités culturelles, sportives et sociales.
c) Elle reste ouverte aux anciens étudiants et à ceux qui n'ont pas été à l'Université afin
de leur permettre, selon leur capacité, d’améliorer leurs connaissances, de réaliser leur
promotion et de reconvertir leur activités professionnelles.
Article 3 : L'Université de YAOUNDE II a le pouvoir de la collation des grades, titres et
diplômes.
Article 4 : La République du Cameroun garantie au personnel enseignant de l'Université
de YAOUNDE II, dans le cadre des lois et règlements, et du droit de réserve imposé à
tous les agents de l'État, l'exercice des franchises et libertés universitaires.
Article 5 : L'Université de YAOUNDE II entretient, avec les autres Institutions
Universitaires et les organismes de recherche scientifique et technique, les rapports
particuliers. Ils se traduisent notamment par la conduite en commun des programmes de
recherche et d'enseignement au sein de Départements, et des Équipes de Recherche,
des Laboratoires ou Centres de Recherche.

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TITRE II – DE L'AUTORITE DE TUTELLE
Article 6 : Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur assure la tutelle de l'État sur
les Institutions Universitaires. Il est Chancelier des Ordres Académiques.
- Il harmonise les formations universitaires avec les exigences du développement
économique, social et culturel de la nation.
- Il assure le contrôle des formations dispensées par les Institutions Universitaires,
par des missions d'information et d'évaluation et, en cas de nécessité, suscite les
missions de contrôle ;
- Il signe, avec les Chefs des Institutions Universitaires, les diplômes délivrés par
celles-ci au vu des certificats de réussite établis conformément aux usages
universitaires ;
- Il veille à la garantie des libertés et franchises universitaires ;
- Il approuve et rend exécutoires les décisions et les délibérations des Conseils
d'Administration dans un délai de quinze jours pour compter de la date de
réception du courrier. Le silence dans ce délai vaut agrément ;
- Il arrête les programmes d'enseignement, le régime des études et des examens ;
- Il saisit les Conseils d'Administration de toutes les questions pour lesquelles il
estime nécessaire de les consulter ;
- Il prononce, sur proposition du Chef de l'Institution Universitaire, les sanctions
disciplinaires prévues par les textes en vigueur ;
- Il préside les sessions de la Commission de Coordination Universitaire;
- Il préside la Conférence des Chefs d'Établissements ;
- Il peut faire des communications aux Conseils d'Administration des Institutions
Universitaires expressément convoqués par le Président en session
extraordinaire.
TITRE III – DE LA POLICE GENERALE ET DE LA DISCIPLINE
CHAPITRE I – DES FRANCHISES UNIVERSITAIRES
Article 7 : L 'Enseignement et la Recherche impliquent l'objectivité du savoir et la
tolérance des opinions. Ils sont incompatibles avec toute forme de propagande et doivent
demeurer hors de toute emprise politique ou économique partisanes.
Article 8 : La police générale d'une Institution Universitaire et dans les Établissements
qui la composent est assurée par le Chef de l'Institution Universitaire. Elle consiste à
garantir le déroulement normal des activités de formation et de recherche dans la liberté,
l'ordre, la dignité, le respect de la déontologie universitaire et des lois et règlements de la
République.
Article 9 :
1°) L'Institution Universitaire est un lieu clos et apolitique.
2°) Aucun membre des forces de l'ordre et aucun huissier de justice ne peut pénétrer
pour constater un cas de délit ou pour exécuter un mandat de justice contre un étudiant,
un enseignant, le personnel non enseignant, sans l'autorisation du Chef de l'Institution
Universitaire. En tout état de cause, il présente au Chef de l'Institution l'autorisation
spéciale et écrite des autorités compétentes.
3°) Les convocations, assignations, significations et toutes notifications adressées par les
autorités de police, de gendarmerie ou de justice à l'Université et destinées à un membre
étudiant, enseignant ou personnel non enseignant de l'Université, sont remises au Chef
de l'Établissement concerné qui les fait parvenir au destinataire, puis en fait accuser
réception par ce dernier.
4°) Les conditions d'utilisation des locaux, d'affichage et de distribution de documents
sont fixées par le Chef de l'Institution Universitaire.

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5°) En cas de menace d'action contre l'ordre dans l'enceinte et locaux de l'Université, le
Chef de l'Institution Universitaire peut :
a) Interdire l'accès de ces enceintes et locaux à des membres du personnel et à des
étudiants relevant soit de l'Université, soit des autres services ou organismes qui
y sont installés. Cette interdiction, qui ne peut être décidée pour une durée
supérieure à trente jours peut, au cas où des poursuites disciplinaires seraient
engagées, être prolongée jusqu'au jour où la juridiction saisie se sera prononcée
par une décision devenue définitive ;
b) Suspendre des enseignements, travaux dirigés et travaux pratiques au sein de
l'Établissement ou de l'Institution.
Article 10 : 1°) Le Chef de l'Institution Universitaire peut faire appel à des personnels
spécialisés chargés d'assurer le respect des règlements et éventuellement de constater
les manquements qui seraient faits à la discipline universitaire.
2°) Ces personnels prêtent serment devant l'autorité universitaire,
d'exercer fidèlement leurs fonctions conformément aux normes universitaires et lois de la
République.
CHAPITRE II : DE LA COMMUNAUTE ET DES BIENS UNIVERSITAIRES
Article 11 : Le Corps Enseignant, les étudiants et autres personnels de chaque
Institution Universitaire forment la Communauté la Universitaire.
Article 12 : 1°) Nul ne peut empêcher ou porter atteinte au fonctionnement des activités
de l'Institution, à la sécurité des personnes et des biens au sein du campus, ni à la tenue
des réunions autorisées de la Communauté Universitaire.
2°) Nul ne peut faire violence, proférer des menaces à l'égard d'un membre
de la Communauté Universitaire ou à l'égard de l'un de ses invités sans encourir les
sanctions prévues par les règlements en vigueur.
Article 13 : 1°) Dans le cadre du respect de la personne et des nécessités de dialogue et
d'ouverture, les égards dus à l'enseignant sont particulièrement exigés au sein de la
communauté Universitaire.
2°) Nul ne peut, dans ce contexte, faire violence ou proférer des menaces
à l'encontre d'un enseignant sans encourir les sanctions disciplinaires, dans le cadre de
la procédure réglementaire d'urgence et sans préjudice du recours aux autres voies de
droit.
Article 14 : 1°) Le campus de l'Institution Universitaire est délimité et correspond à un
titre foncier ;
2°) Sont considérés comme faisant partie du campus et de ses annexes,
les immeubles acquis ou loués en dehors de celui-ci suivant des contrats ou conventions
déterminés ;
3°) Nul ne peut, sans encourir les sanctions disciplinaires, porter atteinte
aux biens de l'Université ou d'un membre de la Communauté au sein du campus ou dans
ses annexes sans préjudice du recours aux voies de droit.
CHAPITRE III : DE LA DISCIPLINE DES ENSEIGNANTS
Article 15 : 1°) sans préjudice de l'application, le cas échéant, de la loi pénale, la faute
professionnelle ou extra-professionnelle peut entraîner des sanctions disciplinaires à
l'encontre de l'enseignant mis en cause ;
2°) La sanction disciplinaire est indépendante de la sanction pénale ou de
celle résultant d'un jugement des comptes ;
3°) En cas de poursuites répressives et de poursuites disciplinaires
concomitantes, la procédure disciplinaire suit son cours ;
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4°) Une même faute disciplinaire ne peut être sanctionnée
disciplinairement plus d'une fois ;
5°) La sanction doit être motivée ; toute décision infligeant une sanction
disciplinaire est versée au dossier personnel de l'intéressé.
Article 16 : Peuvent entraîner des sanctions disciplinaires :
- tout manquement aux obligations professionnelles que sont notamment :
l'assiduité aux enseignements, la présence effective dans le lieu de recherche,
l'encadrement des enseignants et des chercheurs, l'encadrement des étudiants,
la préparation et la surveillance des examens, la correction des copies, les
évaluations diverses, la participation aux jurys d'examen, le secret des sujets
d'examen et des délibérations des jurys, la participation aux activités d'appui ;
- tout acte portant atteinte ou susceptible de porter atteinte à la dignité ou à la
déontologie universitaires ;
- tout acte partisan, isolé ou concerté de nature à empêcher le fonctionnement
normal et régulier de l'Institution Universitaire ou des Établissements.
Article 17 : Par dérogation aux dispositions du décret n°74/138 du 18 février 1974 et du
décret n°78/484 du 9 novembre 1978, les infractions citées à l'article 16 ci-dessus
peuvent entraîner les sanctions disciplinaires ci-après classées par ordre de gravité
croissante :
1°) l'avertissement écrit;
2°) le blâme avec inscription au dossier ;
3°) la réprimande qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration
pendant une année ;
4°) la censure qui emporte incapacité d'être membre du Conseil d'Administration pendant
deux années et qui est incompatible avec toute fonction de responsabilité au sein des
Institutions Universitaires ;
5°) le déplacement d'office pour un emploi équivalent des cadres de l'Enseignement
Supérieur ;
6°) l'ajournement à un an de l'avancement d'échelon à l'ancienneté ;
7°) la radiation de la liste d'aptitude au grade supérieur pour une période à préciser sur
l'acte de sanction ;
8°) l'abaissement d'échelon ;
9°) la suspension temporaire de fonction ;
10°) la rétrogradation ;
11°) l'interdiction d'enseigner ;
12°) la révocation sans suspension des droits à pension, avec suspension des droits à
pension, ou avec déchéance des droits à pension.
Article 18 : 1°) Les sanctions 1, 2, 3, 4 et 5 prévues à l'article 17 du présent décret sont
décidées par le Chef de l'Institution Universitaire après avis du Conseil de Discipline.
Elles peuvent faire l'objet d'un appel devant le Recteur.
2°) Les sanctions 6, 7, 8 et 9 sont arrêtées par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur après avis du Conseil de Discipline. Elles peuvent faire l'objet
d'un appel devant le Ministre.
3°) Les sanctions 10, 11, et 12 sont décrétées par le Président de la
République sur proposition du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur après avis
du Conseil de Discipline ;

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4°) En outre, le Chef de l'Institution Universitaire dispose du droit général
d'admonestation avec ou sans inscription au dossier, à l'égard du personnel enseignant
pour comportement jugé incompatible avec la dignité universitaire.
Article 19 : L'exercice de l'action disciplinaire appartient au Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur et au Chef de l'Institution Universitaire.
Article 20 : Il est institué au sein des Institutions Universitaires un Conseil de Discipline
composé comme suit :
- le Chef de l'Institution Universitaire ………………… Président ;
- Le Représentant du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, ………… Membre;
- le Chef de l'Établissement auquel appartient l'enseignant concerné, …….. Membre;
- deux enseignants de rang magistral ou à défaut deux chargés de cours désignés par le
Chef de l'Institution Universitaire ……………………………. Membre ;
- Le représentant au Conseil d’Administration du Grade de l'enseignant
concerné,……………. Membre ;
- Le représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique, ………………… Membre ;
- Le Secrétaire Général de l'Université, …………….. Greffier.
Article 21 : 1°) la procédure disciplinaire est essentiellement contradictoire ;
2°) l'enseignant mis en cause a la possibilité d'assurer sa défense par lui-
même ou par l'intermédiaire d'un défenseur de son choix.
3°) Toutefois, le Conseil de Discipline peut statuer par défaut si l'enseignant
mis en cause refuse de déférer à deux convocations dudit Conseil dûment notifier par
voie d'huissier.
Article 22 : 1°) le Conseil de Discipline est directement saisi soit par le Chef de
l'Institution Universitaire, soit par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
2°) Il instruit les affaires par tous les moyens légaux propres à éclairer la
situation sur la base d'un rapport circonstancié ;
3°) Il se prononce sur la culpabilité du mis en cause et propose des
sanctions à son encontre.
Article 23 :
1°) La citation à se présenter devant le Conseil de Discipline est adressée par l'autorité
investie du pouvoir disciplinaire sous pli fermé laissant traces écrites, cinq jours au moins
avant la séance.
2°) Par la citation, l'intéressé est avisé du jour, de l'heure et du lieu de la séance ; il est
informé qu'il a le droit de se défendre, soit de vive voix, soit par mémoire écrit, qu'il peut
se faire assister de l'un de ses pairs ou de tout autre défenseur, et que le rapport du
Conseil de Discipline et les pièces du dossier sont mis à sa disposition pour consultation
et à titre confidentiel un jour calendaire avant celui fixé pour la séance.
3°) Pendant l'instruction, le mis en cause doit être appelé et s'il se présente, entendu. Les
faits exacts qui lui sont reprochés doivent être notifiés ainsi que les sanctions qu'il est
envisagé de prendre contre lui.
Article 24 : 1°) Les avis du Conseil de Discipline sont rendus dans les formes suivantes :
- les parties sont introduites dans la salle de séance, si elles sont présentes ;
- si les parties sont absentes et qu'elles aient dressé un mémoire écrit, il en est
donné lecture ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique est entendu ;
- quand les parties se sont retirées, l'affaire est mise en délibéré ;

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- le Conseil de Discipline statue au scrutin secret.
2°) Le Conseil de Discipline peut toujours ordonner un supplément
d'information.
3°) En cas de silence ou de vide juridique, la réglementation disciplinaire
générale de la Fonction Publique s'applique.
Article 25 : 1°) La présence des 2/3 des membres du Conseil de Discipline est
nécessaire à la validité de l'avis émis.
2°) Les avis sont rendus à la majorité simple des membres présents
régulièrement convoqués cinq jours au moins avant la séance.
3°) En cas de partage de voix, l'opinion favorable à l'enseignant mis en
cause prévaut.
Article 26 :
1°) L'acte prononçant la sanction est pris par l'autorité compétente au plus tard huit jours
calendaires après la date de l'avis du Conseil de Discipline. Il est notifié dans les mêmes
délais à l'intéressé sous pli fermé laissant trace écrite.
2°) Il est immédiatement exécutoire, sous réserves des voies légales de recours.
Article 27 :
1°) En cas d'urgence, et lorsqu'il s'agit d'un manquement grave aux obligations
professionnelles telles que définies à l'article 16 du présent décret, ou d'une infraction de
droit commun susceptible de troubler l'ordre public, l'auteur de cette faute peut être
immédiatement suspendu de ses fonctions par le Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur ou par le Recteur de l'Université.
2°) la décision prononçant cette suspension doit être précisé si l'intéressé conserve le
bénéfice de son traitement et déterminer le montant de la retenue qui ne peut être
supérieure à la moitié du traitement de base et ne porte pas sur les prestations familiales.
3°) La suspension devra être confirmée dans le délai de six mois, sauf délai
supplémentaire identique pour enquête et suivant la procédure disciplinaire prévue au
présent décret, faute de quoi, elle sera caduque d'office et l'intéressé rétabli dans ses
droits.
CHAPITRE IV – DE LA DISCIPLINE DES ETUDIANTS
Article 28 : Tout manquement par un étudiant à la discipline, aux règlements régissant le
régime des études, aux règles de la bienséance universitaire, toute participation directe
ou indirecte aux actes susceptibles de compromettre le bon fonctionnement de
l'Institution Universitaire, tout comportement contraire à la dignité universitaire,
constituent une infraction disciplinaire.
Article 29 :
1°) Suivant la gravité de la faute commise, les étudiants peuvent être l'objet des
sanctions disciplinaires suivantes :
a) l'avertissement ;
b) le blâme qui peut être assorti d'une suspension partielle ou totale de toute forme d'aide
ou d'assistance universitaires ;
c) l'interdiction de se présenter aux examens sanctionnant l'année académique en cours
avec suppression de toute aide universitaire ;
d) l'exclusion temporaire d'une à deux années académiques ;
e) l'exclusion définitive des Établissements des Institutions Universitaires nationales.

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2°) Les sanctions a, b et c sont prononcées par le Chef de l'Institution Universitaire. Les
sanctions d et e sont prononcées par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur,
après avis du Chef de l'Institution Universitaire.
3°) En cas de participation d'un étudiant à des activités susceptibles de compromettre le
bon fonctionnement de l'Institution Universitaire telles que les agressions et autres voies
de fait contre les étudiants et les personnels de l'Université, la destruction des biens,
l'organisation délibérée de la non assiduité aux enseignements, la perturbation des
activités d'enseignement, de recherche ou d'appui, les manifestations intempestives au
sein des campus ou sur la voie publique, les sanctions ci-dessus sont prononcées par le
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur sur proposition du Chef de l'Institution
Universitaire sans consultation du Conseil de Discipline.
Article 30 : 1°) En dehors de toute action disciplinaire, l'autorité académique dispose du
pouvoir d'admonestation à l'encontre de tout étudiant. Cette admonestation emporte
l'incapacité d'être élu délégué des étudiants pendant une année académique.
2°) Ce pouvoir est reconnu également aux Chefs des Établissements en ce
qui concerne les étudiants relevant de leur autorité.
3°) En cas d'admonestation, l'autorité académique ou les Chefs des
Établissements peuvent proposer au chef de l'Institution Universitaire la suppression de
toute forme d'aide universitaire accordée à l'étudiant pour une durée n'excédant pas trois
mois.
Article 31 :
1°) Le Chef de l'Institution Universitaire peut déléguer à l'autorité académique et aux
Chefs d'Établissements, une partie du pouvoir disciplinaire relevant de sa compétence.
2°) Cette délégation ne peut porter que sur l'application des sanctions a et b prévues à
l'article 29 ci-dessus.
Article 32 :
1°) L'exercice de l'action disciplinaire revient, en cas de fraude aux examens, aux Chefs
d'Établissements qui saisissent à cet effet le jury d'examen.
2°) Tout étudiant suspect de fraude est immédiatement exclu de la salle d'examen, puis
un rapport circonstancié signé de deux surveillants est soumis au Chef de
l'Établissement.
3°) Le jury d'examens se réunit sans délai et propose la sanction appropriée telle
qu'énumérée à l'article 29 ci-dessus.
Article 33 :
1°) Il est créé dans chaque Établissement au sein des Institutions Universitaires, un
Conseil de Discipline appelé à connaître des infractions disciplinaires commises par les
étudiants.
2°) Le Conseil de Discipline qui est présidé par le Chef de l'Établissement comprend en
outre:
- Le Directeur-Adjoint ou Vice-Doyen, ………………… Vice-Président ;
- un Enseignant de l'Établissement désigné par le Chef d'Établissement,……. Membre ;
- un Enseignant de l'Institution Universitaire désigné par le Chef de ladite Institution,……
Membre ;
- un Représentant de l'Association des Étudiants - de l'Établissement, ……….. Membre ;
Les deux Enseignants sont désignés à l'occasion de chaque affaire.
3°) Le Conseil de Discipline émet un avis sur les sanctions visées à l'article 29 du présent
décret.
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TITRE IV – ADMINISTRATION, ORGANES DE GESTION ET DE CONTROLE
CHAPITRE I - DES ORGANES ET AUTORITES UNIVERSITAIRES
Article 34 : L'Université de Yaoundé I comprend :
- un Conseil d’Administration ;
- un Conseil de l'Université ;
- un Recteur ;
- un ou plusieurs Vice-Recteur (s) ;
- un Conseiller Technique ;
- des Conseils et Commissions Spécialisés ;
- une Administration Centrale ;
- une Agence Comptable et une Commission Financière ;
- des Centres et Laboratoires Spécialisés ;
- des Établissements.
SECTION I – DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Article 35 : Le Conseil d’Administration est l'organe suprême de l'Université.
Article 36 : 1°) Le Conseil d’Administration est présidé par le Recteur ;
2°) La vice-présidence est assurée par un Vice-Recteur.
Article 37 : Le Conseil d’Administration comprend les membres suivants :
- le Recteur, Président ;
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- un Représentant de la Présidence de la République ;
- un Représentant des Services du Premier Ministre ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur ;
- un Représentant du Ministre chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Secrétaire Général de l'Université ;
- le Directeur du Centre des Œuvres universitaires ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- le Conseil Technique auprès du Recteur ;
- les Chefs d'Établissements ou en cas d'empêchement, leurs Adjoints ;
- un Député de l'Assemblée Nationale ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Élevage, des Pêches et des Productions
Animales ;
- un Représentant du Ministre chargé de l'Industrie et du Commerce ;
- un Représentant du Ministre chargé du Plan et de l'Aménagement du Territoire ;
- le Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique ;
- le Représentant du Ministre des Finances ;
- un Représentant du Ministre des Affaires Sociales et de la Condition Féminine ;
- le Bibliothécaire en chef de l'Université en cas de besoin ;
- des représentants du Corps Enseignant élu par leurs pairs pour une période de
trois ans renouvelables une fois, à raison d'un par grade et par Établissement ;
- quatre représentants des Étudiants élus chaque année par leurs camarades, à
raison d'un pour des Grandes Écoles et trois pour les Facultés ;
- deux Délégués des Personnels Administratifs.
Peuvent également prendre part, sur invitation du Président et à titre consultatif, toutes
autres personnalités dont notamment les Représentants des Milieux d'Affaires ou
Professionnels en raison de leur compétence sur les points inscrits à l'ordre du jour.

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Article 38 :
1°) Le Conseil d’Administration délibère valablement si les deux tiers au moins de ses
membres sont présents.
2°) Les décisions se prennent à la majorité simple des membres présents. En cas
d'égalité des voix, celle du Président est prépondérante.
3°) Les fonctions de membre du Conseil d’Administration sont gratuites. Toutefois,
l'Université prend en charge les frais de session du Conseil.
Article 39 : Le secrétariat du Conseil est assuré par le Secrétaire Général de l'Université.
Article 40 : Le Conseil d’Administration se réunit une fois par semestre en session
ordinaire et en session extraordinaire sur convocation de son Président ou sur
proposition des deux tiers de ses membres chaque fois que cela est nécessaire.
Article 41 :
1°) Le Conseil d’Administration assure l'exécution du plan de développement de
l'Université tel que défini par le Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique et Technique et arrêté par le Président de la République.
2°) Le Conseil d’Administration délibère et arrête le budget de l'Université dans la limite
des crédits et des moyens disponibles.
3°) Le Conseil d'Administration adopte les résolutions prises par le Conseil de
l'Université.
4°) Le Conseil d'Administration est consulté ou émet des avis sur :
- la création des Établissements, des Départements, Laboratoires et Centres
Spécialisés;
- les orientations et les choix des coopérations universitaires.
5°) Le Conseil examine :
- toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle, par son
Président ou par le Chef de l'Institution Universitaire ;
- le régime, l'organisation et le programme des études et la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumises par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur ou le Recteur et relatives à la vie et aux intérêts de
l'Université.
Article 42 :
1°) Il est créé une Section Permanente du Conseil d'administration qui exerce les
attributions de ce dernier entre ces diverses sessions à l'exception du vote du budget.
2°) Elle comprend les membres suivants :
- le Recteur, …………… Président ;
- un Vice-Recteur,…….. Vice-Président ;
- les Vice-Recteurs ;
- un Représentant du Ministre de tutelle ;
- un Représentant du Ministre des Finances ;
- le Secrétaire Général de l'Université ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- le Directeur du Centre des Œuvres Universitaires ;
- le Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- les Chefs des Établissements de l'Université ou en cas d'empêchement, leurs
Adjoints.
3°) La Section Permanente se réunit en cas d'urgence et dans les circonstances
exceptionnelles sur convocation de son Président.

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4°) Les résolutions de la Section Permanente sont approuvées à titre de régularisation
par le Conseil d'Administration.
5°) Le secrétariat de la Section Permanente est assuré par le Secrétaire Général de
l'Université.
6°) Les fonctions de membre de la Section Permanente du Conseil d'Administration sont
gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session.
SECTION II – DU CONSEIL DE L'UNIVERSITE
Article 43 : Le Conseil de l'Université est l'instance compétente dans le domaine
académique et scientifique au sein de l'Université.
A ce titre :
- il coordonne l'organisation générale des activités et les programmes
pédagogiques proposés par les Établissements ;
- il émet des avis sur les recrutements et les avancements des enseignants
qu'adopte le Conseil d'Administration ;
- il approuve les programmes d'enseignement et de recherche qu'arrête le Ministre
de tutelle ;
- il détermine les modalités de sélection des étudiants et de recherche qu'arrête le
Ministère de tutelle ;
- il détermine les modalités de sélection des étudiants dans les divers cycles de
formation ;
- il émet un avis sur la création des Établissements, de Départements, des Unités
de formation ou de Recherche et des Centres Spécialisés ;
- il examine toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle ou le
Recteur.
Article 44 :
1°) Le Conseil de l'Université est présidé par le Recteur. Un Vice-Recteur en assure la
Vice-Présidence.
2°) Outre le Président, le Conseil de l'Université comprend les membres suivants :
-les Vice-Recteurs ;
- le Secrétaire Général ;
- le Directeur de la Formation et de l'Orientation de l'Enseignement Supérieur au
Ministère de l'Enseignement Supérieur ;
- le Conseiller Technique ;
- le Représentant du Ministère chargé de la Recherche Scientifique et Technique ;
- le Directeur des Affaires Académiques ;
- les Présidents des Commissions Scientifiques Spécialisées désignés pour trois
ans par le Recteur,
- les Chefs d'Établissements de l'Université ou en cas d'empêchement, leurs
adjoints, ou Directeurs des Études ;
- les Enseignants de rang magistral à raison d'un par Établissement.
3°) Peuvent également prendre part sur invitation du Recteur de l'Université et à titre
consultatif toutes autres personnalités en raison de leur compétence sur des points
inscrits à l'ordre du jour.
4°) Le Conseil se réunit au moins quatre (4) fois l'an sur convocation de son Président et
chaque fois que cela est nécessaire.
5°) Le secrétariat du Conseil de l'Université est assuré par le Directeur des Affaires
académiques.

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Article 45 : Le Conseil de l'Université comprend des Commissions Scientifiques
Spécialisées qui sont organisées par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur sur proposition du Recteur.
Article 46 : Les fonctions de membre du Conseil de l'Université et des Commissions
Spécialisées sont gratuites. Toutefois, l'Université prend en charge les frais de session
des Conseils et des Commissions.
CHAPITRE II – DU RECTEUR
Article 47 : A la tête de l'Université est placé un recteur.
Article 48 : Nommé par décret présidentiel, le Recteur est choisi parmi les membres du
Corps Enseignant des Institutions Universitaires, de rang magistral, ayant une longue
expérience de l'administration publique, jouissant d'une bonne moralité et faisant preuve
de productivité et de rayonnement scientifique.
Article49 : Assisté d'un ou de plusieurs Vice-recteur (s), le Recteur dirige l'Université sur
le plan administratif et académique.
1°) Sur le plan de l'administration :
- il veille à l'exécution des résolutions du Conseil d'Administration ;
- il est responsable des relations extérieures de l'Université et reçoit les
correspondances adressées à celle-ci ;
- il est l'ordonnateur du budget de l'Université ;
- sous réserve des dispositions particulières régissant certains Établissements, les
Chefs d'Établissements relèvent hiérarchiquement de lui. Il préside les conseils
de direction, de perfectionnement et d'orientation ;
- il reçoit les procès-verbaux des conseils et assemblées des divers
Établissements dont les décisions qui n'exigent pas l'intervention du Conseil
d'Administration ne deviennent exécutoires qu'après avoir reçu son visa ;
- il recrute le personnel non enseignant et non fonctionnaire ;
- il assure le recrutement des enseignants pour le compte de l'ensemble de
l'Université dans le cadre des résolutions des instances compétentes de celle-ci ;
- il dispose de l'exercice de l'action disciplinaire au sein de l'Université
conformément à la réglementation en vigueur ;
- il met en mission à l'extérieur et à l'intérieur le personnel relevant de l'Université ;
- il veille à la bonne administration des Établissements de l'Université. Il adresse à
cet effet aux Chefs d'Établissements des instructions utiles et organise les
réunions des Chefs d'Établissements ;
- il peut, en cas d'urgence, prendre les mesures propres au rétablissement de
l'ordre et en référer sans délai au Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- il dispose du droit général d'avertissement privé et public à l'égard des
personnels de l'Université, conformément à la réglementation en vigueur ;
- il peut déléguer dans les domaines spécifiques, et selon les modalités
particulières, sa signature au Secrétaire Général et, en tant de besoin, aux Chefs
d'Établissement.
2°) Sur le plan académique :
- il préside le Conseil de l'Université dont il veille à l'exécution des résolutions ;
- il assure la collation des grades et des titres et signe avec le Ministre de tutelle
les diplômes délivrés par l'Université ;
- il veille au niveau de tous les Établissements à l'exécution des programmes
d'enseignement, du régime des études et des examens et peut donner des
instructions à cet effet ;

1421
- il suit l'élaboration et l'exécution des programmes d'enseignement et de
recherche de l'Université ;
- il consacre l'organisation et le fonctionnement des Unités d'Enseignement et des
Équipes de Recherche associées au niveau de la coopération interuniversitaire ;
- il gère la carrière des enseignants et prend les mesures de nature à contribuer à
leur promotion et à leur épanouissement scientifique et professionnel ;
- il représente l'Université en justice et en toutes circonstances ;
- il organise et gère le développement de la coopération universitaire.
Article 50 : Le Recteur peut déléguer sa signature au(x) Vice-Recteur(s) ou aux Chefs
d'Établissements dans des domaines particuliers.
Article 51 : En cas d'absence, d'indisponibilité ou d'empêchement majeur, l'intérim du
Recteur est assuré par le Vice-Recteur numéro un.
Article 52 : 1°) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) nommé (s) par décret présidentiel
parmi les enseignants de rang magistral des Institutions Universitaires ;
2°) Le ou les Vice-Recteur (s) est (sont) chargés de suivre, sous l'autorité
du Recteur, les activités afférentes à des domaines d'intervention déterminées.
Article 53 : Il est créé auprès du Recteur des formations de travail ci-après dénommées:
- une Commission de la Planification Universitaire et de Développement ;
- une Commission des Activités Culturelles, Sportives et Associatives ;
- un Conseil de Discipline ;
- un Conseil des Publications, de la Documentation et de la Bibliothèque ;
- une Réunion de Coordination des Services Administratifs du Rectorat et en cas
de besoin des Établissements.
Article 54 : 1°) La Commission de la Planification Universitaire et de Développement est
chargée de l'examen des problèmes relatifs à la planification et au développement de
l'Université, conformément aux orientations définies par le Conseil de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique.
À cet effet, elle examine toutes les questions relatives notamment au contrôle, au flux
des étudiants, des infrastructures et des équipements, au rendement interne des
Établissements, à l'adéquation formation-emploi, au rendement des diplômés de
l'Université et à la valorisation de la formation universitaire.
2°) Elle se réunit deux fois l'an sur convocation de son Président.
3°) Elle est composée des membres suivants :
- le Recteur de l'Université, Président ;
- le ou les Vice-Recteur (s) ;
- le Conseiller Technique auprès du Recteur ;
- les Chefs des Établissements de l'Université ou, en cas d'empêchement, leurs
adjoints;
- du Directeur du Centre des Œuvres Universitaires ;
- du Directeur des Affaires Administratives et Financières ;
- du Directeur des Affaires Académiques ;
- du Directeur des Infrastructures, de la planification et du Développement.
4)) Peuvent également prendre part, sur invitation du Recteur et à titre
consultatif, toutes autres personnes, en raison de leurs compétences sur les points
inscrits à l'ordre du jour.
5°) Le secrétariat de la Commission de la Planification Universitaire et du
Développement est assuré par la Direction des Infrastructures, de la Planification et des
Équipements.

1422
Article 55 : La nature et la composition des autres formations de travail créées auprès du
Recteur sont fixées par des textes particuliers.
Article 56 : Nommé par décret, le Conseiller Technique est chargé des missions et
études qui lui sont confiées par le Recteur.
CHAPITRE III – DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
Article 57 : l'Administration Centrale comprend :
- le Secrétariat Général ;
- la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération ;
- la Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement ;
- le Centre des Œuvres Universitaires ;
- le Direction des Affaires Administratives et Financières ;
- le Centre Médico-Social.
SECTION I – DU SECRETARIAT GENERAL
Article 58 : Nommé par décret, le Secrétaire Général est choisi soit, parmi les
enseignants de rang magistral ayant une expérience de haute administration
universitaire, soit parmi les hauts fonctionnaires ayant une formation universitaire et
jouissant d'une expérience de haute administration et d'une bonne moralité.
Article 59 : 1°) Le Secrétaire Général suit, sous l'autorité du Recteur, l'instruction des
affaires de l'Université et reçoit à cet effet les délégations de signatures nécessaires.
2°) Il assure la coordination administrative de directions ; il peut à cet effet
tenir des réunions de coordination. Il fait tenir au Recteur un procès-verbal de ces
réunions.
3°) Il veille à la formation permanente du personnel administratif et
organise des séminaires ou des stages de recyclage, de perfectionnement ou de
spécialisation.
4°) Il veille à ce que les affaires soient traitées dans les délais prescrits par
le Recteur ou par lui-même.
5°) En cas d'absence ou d'empêchement du Secrétaire Général, le
Recteur désigne un Vice-Recteur, le Conseiller Technique ou un Directeur pour assurer
l'intérim.
Article 60 : Sont directement rattachés au Secrétariat Général :
- le Service du Courrier ;
- le Service de la Traduction ;
- le Service d'Accueil et des Relations Publiques ;
- le Service de l'Information et des Conférences ;
- une Cellule Spéciale de Contrôle.
Article 61 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le service du Courrier est chargé de la réception, de l'exploitation, de l'expédition
et du classement du courrier. Il comprend deux bureaux :
- le Bureau du Courrier Arrivée et Départ ;
- le Bureau du Fichier Central et des Archives.
Article 62 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Traduction est chargé de la traduction courante de tout
document qui lui est soumis. Il comprend :
- le Bureau de la Traduction en langue française ;
- le Bureau de la traduction en langue Anglaise;

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Article 63 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service d'Accueil et des Relations Publiques est chargé de l'accueil et de l'organisation
des cérémonies sur le double plan logistique et protocolaire.
Il comprend :
- le Bureau d'accueil et de renseignement ;
- le Bureau des Cérémonies.
Article 64 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
service de l'Information et des Conférences s'occupe de l'organisation des colloques, des
conférences, des voyages d'études, des rencontres inter-universitaires, des rapports
avec les médias et les milieux de la communication, de la diffusion de l'information
scientifique par des moyens appropriés. Il comprend :
- le Bureau de l'Information ;
- le Bureau des Conférences.
Article 65 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Cellule, la Cellule Spéciale de Contrôle
est chargée :
- de la collecte, de la centralisation et du traitement de l'information relative à tous
les aspects de la gestion des œuvres universitaires ;
- de toute étude de gestion et de prévision à elle confiée par le Recteur.
SECTION II – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ACADEMIQUES ET DE LA
COOPERATION
Article 66 :
1°) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint, la Direction
des Affaires Académiques et de la Coopération est chargée des questions relatives à
l'enseignement, à la recherche, à l'évaluation des enseignants, à la vie académique des
Établissements et celle des étudiants. À cet effet, elle s'occupe des problèmes
concernant : - les programmes pédagogiques, toutes questions relatives au régime des
études, des examens et aux méthodes d'enseignement ;
- l'évaluation des enseignements et du Corps Enseignant ;
- la collation des diplômes, titres et grades universitaires ;
- le suivi des enseignements ;
- les inscriptions et l'orientation des étudiants vers les Établissements ;
- le rendement des Établissements ;
- la recherche scientifique, technique et pédagogique ;
- le développement des Établissements du campus universitaire, notamment en ce
qui concerne la création des cycles, des filières et des diplômes ;
- les problèmes se rapportant à la carrière des enseignants.
2°) La Direction des affaires Académiques et de la Coopération comprend :
- la Division de l'Enseignement et des Personnels enseignants ;
- la Division de la Recherche et Publication ;
- la Division de la Coopération Universitaire.
A – DE LA DIVISION DE L'ENSEIGNEMENT ET DES PERSONNELS ENSEIGNANTS
Article 67 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de l'Enseignement et
des personnels Enseignants est chargée du suivi de l'exécution des Programmes et de la
gestion des carrières des enseignants.
Elle comprend :
- le Service des Programmes ;
- le Service du Suivi des Personnels Enseignants.

1424
Article 68 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement d'un Adjoint, le
Service des Programmes est chargé :
- de la rédaction, de la codification et de l'exécution des décisions prises en
matière de programmes et d'horaires ;
- du suivi des activités pédagogiques ;
- de l'évaluation des programmes pour une plus grande adéquation entre la
formation et l'emploi ; Il comprend trois bureaux :
- le Bureau des Activités Pédagogiques ;
- le Bureau des Programmes ;
- le Bureau de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement.
Article 69 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Suivi des Personnels Enseignants est chargé de la gestion et du
suivi de la carrière des enseignants, des missions et stages et de la retraite des
enseignants.
B – DE LA DIVISION DE LA COOPERATION
Article 70 :
1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Coopération est chargée
de veiller au rapport permanent et étroit entre l'Université et les autres Institutions et
organismes nationaux et internationaux à caractère culturel et/ou scientifique et
technique.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine ;
- le Service de la Coopération extra-africaine.
Article 71 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Nationale et Interafricaine est chargé de tous
problèmes relatifs à la Coopération avec les Institutions Universitaires camerounaises et
entre l'Université et les Institutions et Organismes à caractère culturel et/ou scientifique et
technique.
Il comprend :
- le Bureau de la Coopération Nationale,
- le Bureau de la Coopération Interafricaine
Article 72 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
adjoint, le Service de la Coopération Extra-africaine est chargé de tous problèmes relatifs
à la Coopération avec les Institutions Universitaires camerounaises et entre l'Université et
les Institutions et Organismes extra-africains à caractère culturel et/ou scientifique et
technique.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Coopération Bilatérale ;
- le Bureau de la Coopération Multilatérale;
C – DE LA DIVISION DE LA RECHERCHE ET DU DEVELOPPEMENT
Article 73 :
1°) Placée sous l'autorité du Chef de Division, la Division de la Recherche et du
Développement est chargée :
- de la recherche universitaire fondamentale ;
- de la valorisation du potentiel scientifique et technique de l'Institution ;
- de la centralisation des projets de recherche en vue de leur examen par la
Commission Scientifique ;

1425
- de la mise en place, du suivi et de l'évaluation des équipes de Recherches et
Laboratoires au sein des Établissements ;
- de l'étude sur le rendement interne des Établissements et sur le rendement des
diplômés de l'Université en rapport avec le monde du travail ;
- de la réglementation et du suivi de l'exécution de la recherche à l'Université
- de la collaboration avec les organismes de recherche, de leur financement ;
- de la mise en place des Équipes de Recherche associées ;
- de la constitution et de la protection du patrimoine scientifique de l'université.
2°) La Division de la Recherche comprend deux services :
- le service de la Recherche ;
- le service des Publications.
Article 74 :
1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un Adjoint, le
service de la Recherche est chargé de la promotion, de l'évaluation et de la valorisation
de la recherche.
À cet effet, il s'occupe :
- de la prospection en besoin et de l'examen des demandes en matière de
recherche introduites par les utilisateurs potentiels ;
- de la mise en forme des projets présentés par les enseignants pour le compte
des travaux des sous-commissions et de la Commission Scientifique.
2°) Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de l'Évaluation de la Recherche ;
- le Bureau de la Promotion et de la Valorisation des Résultats.
Article 75 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Publications est chargé de toutes questions relatives aux
publications de l'Université.
SECTION III – DE LA DIRECTION DES INFRASTRUCTURES, DE LA PLANIFICATION
ET DU DEVELOPPEMENT
Article 76 : Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint, la
Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement est chargée :
- d'étudier de façon prévisionnelle les questions relatives aux infrastructures et au
développement de l'Université ;
- de veiller à l'exécution de tous travaux d'infrastructures, à l'expertise des
équipements et à la maintenance.
Elle comprend deux divisions :
- la Division des Infrastructures, des Équipements et de la Maintenance ;
- la Division de la Planification et du Développement.
A – DE LA DIVISION DES INFRASTRUCTURES, DES EQUIPEMENTS ET DE LA
MAINTENANCE
Article 77 : 1°) Placée sous l'Autorité d'un Chef de Division, de la Division des
infrastructures, des Équipements et de la maintenance est chargée des problèmes
relatifs aux constructions, à l'expertise des équipements et à la maintenance.
2°) Elle comprend deux services :
- le service de la Construction et des Équipements ;
- le service de la Maintenance.

1426
Article 78 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Construction et des Équipements est chargé de toutes les
questions relatives aux constructions et aux équipements.
Le Service comprend deux Bureaux :
- le Bureau de la Construction ;
- le Bureau des Équipements.
Article 79 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Maintenance est chargé de tous les problèmes relatifs à
l'entretien des bâtiments et du matériel, des jardins, des parkings, des terrains de sport,
des voies de communication et du garage.
Ce Service comprend deux Bureaux :
- le Bureau de l'Entretien,
- le Garage.
B - DE LA DIVISION DE LA PLANIFICATION ET DU DEVELOPPEMENT
Article 80 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Planification
et du Développement est chargée en rapport avec la Commission de la Planification et
du Développement :
- de la planification et des statistiques des effectifs enseignants et étudiants en
conformité avec les besoins de formation et de perfectionnement :
- de l'étude sur l'accès aux Établissements de l'Université et de la prévision des
effectifs à court et à long terme ;
- de l'étude sur la capacité d'accueil des Établissements ;
- de l'étude sur les débouchés et les besoins du monde du travail ;
- du développement du campus de l'Université en ce qui concerne la création des
structures et des Établissements.
2°) Elle comprend deux Services :
- le Service de la Planification et des Statistiques ;
- le Service de l'Orientation Professionnelle.
Article 81 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Planification et des Statistiques sont chargés de toutes les
questions relatives à la planification et à la formation universitaire et professionnelle, du
recensement annuel des étudiants, de la prévision et de la programmation des effectifs
étudiants compte tenu de la capacité d'accueil des Établissements.
À cet effet :
- il élabore un rapport annuel sur les problèmes relatifs aux nouveaux étudiants,
aux redoublements, aux résultats des examens et concours ;
- il propose des mesures pour un meilleur contrôle du flux des étudiants vers les
Facultés et les Grandes Écoles ;
- il veille à la conformité entre les effectifs étudiants et les conditions de leur
formation au sein des Établissements ;
- il étudie les problèmes relatifs à la capacité d'accueil et au placement des
étudiants au sein des Établissements ;
- il élabore les affiches et prospectus sur les filières et formations ouvertes sur les
diplômes délivrés à l'Université ;
- il élabore la documentation sur les critères d'administration au sein des
Établissements par année et par cycle et la met à la disposition du public ;
- il suit les travaux et les problèmes relatifs à l'orientation des Établissements en
rapport avec ceux-ci ;

1427
- il étudie le rendement des filières ouvertes et des perspectives d'ouverture de
nouvelles filières ;
Il comprend deux bureaux ;
- le Bureau de la Planification ;
- le Bureau des Statistiques
Article 82 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Orientation Professionnelle et de l'Appui au Développement suit
les questions relatives à l'emploi, à la création des Petites et Moyennes Entreprises
(PME) et les Petites et Moyennes Industries (PMI), aux débouchés dans le monde du
travail et de manière générale, à l'insertion des diplômés de l'Université dans le Secteur
productif. Il est chargé en outre de toutes les questions relatives à l'appui au
développement et à la promotion sociale.
À cet effet :
- il tient à jour un fichier statistique de diplômes par année et par filière ;
- il suit le placement des diplômes et recueille les informations relatives aux
débouchés;
- il veille aux contacts permanents avec les employeurs du secteur public,
parapublic et privé ;
- il recueille, élabore et diffuse, à l'intention des étudiants, toutes les informations
sur les perspectives d'emplois et de débouchés.
Il comprend deux Bureaux :
- le Bureau de l'appui au développement ;
- le Bureau des Emplois et Carrières.
SECTION IV – LE CENTRE DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES
Article 83 : 1°) Placé sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
le Centre des Œuvres Universitaires est chargé des problèmes relatifs à l'accueil, à
l'hébergement, à la restauration des étudiants, à la gestion des allocations d'études et
des stages.
2°) Il comprend :
- le Service des Allocations d'Études et des Stages ;
- la Division de la Restauration ;
- la Division des Logements Universitaires ;
- la Division des Activités Sportives et Associatives.
A – DU SERVICE DES ALLOCATIONS D'ETUDES ET DES STAGES
Article 84 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Allocations d'Études et des Stages est chargé de la gestion des
allocations d'études et des stages.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau des Allocations d'Études ;
- le Bureau des Stages.
B – DE LA DIVISION DE LA RESTAURATION
Article 85 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division de la Restauration
est chargée des problèmes relatifs à la restauration des étudiants.
Elle comprend :
- le Service de la Restauration ;
- l'Intendance des Restaurants.
Article 86 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Restauration est chargé de la prévision, de la planification, de la

1428
passation des commandes, et du contrôle du fonctionnement de la restauration, et du
service permanent des repas.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Prévision, de la Planification et des commandes ;
- le Bureau du Contrôles de la Restauration.
Article 87 : Placée sous l'autorité d'un Intendant Principal, assisté d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des Restaurants est chargée :
- de la réception et du stockage des denrées alimentaires ;
- de la vente des tickets de restaurant ;
- de la production et du service continu des repas ;
- du maintien et état de fonctionnement du matériel de cuisine ;
- de la propreté et de la salubrité des lieux.
- Elle comporte par restaurant un magasin et trois bureaux ;
- un Bureau de la Production des Repas ;
- un Bureau de recettes ;
- un Bureau du Contrôle des Stocks.
C – DE LA DIVISION DES LOGEMENTS UNIVERSITAIRES
Article 88 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Logements
Universitaires est chargée des problèmes relatifs au logement des étudiants.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service des logements ;
- l'Intendance des Cités Universitaires.
Article 89 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Logements est chargé :
- du logement des étudiants dans les cités universitaires et logements
conventionnés ;
- de l'entretien des pavillons et des alentours ;
- de la discipline à l'intérieur des cités universitaires et des logements
conventionnés ;
- de la gestion des logements non conventionnés en relation avec les bailleurs;
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau des Cités Universitaires ;
- le Bureau des Logements Conventionnés et non Conventionnés.
Article 90 : Placée sous l'autorité d'un Intendant Principal, assisté d'un ou de plusieurs
Intendants, l'Intendance des cités est chargée de tous les problèmes relatifs à la gestion
et au fonctionnement des résidences universitaires.
Article 91 : Les résidences et les restaurants universitaires rattachés à certaines
Grandes Écoles ou Instituts relèvent de l'autorité du Chef de Chaque Établissement
concerné.
D - DE LA DIVISION DES ACTIVITES SPORTIVES ET ASSOCIATIVES
Article 92 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Activités
Sportives et Associatives est chargée de la promotion et du développement du sport au
sein de l'Institution, de l'encadrement et du suivi des associations et clubs sportifs et
culturels de l'Université, de la gestion des infrastructures et équipements sportifs et
culturels.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service des Sports ;

1429
- le Service des Associations et Clubs Culturels de l'Université.
Article 93 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Sports est chargé de l'initiation et de l'organisation des activités et
compétitions sportives, de l'encadrement des sportifs et de leurs clubs, de la gestion des
infrastructures et des équipements sportifs.
Il comprend :
- le Bureau des Activités Sportives,
- le Bureau des Infrastructures et Équipements.
Article 94 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Associations et Clubs Culturels est chargé de toutes les questions
relatives aux activités des associations et clubs culturels.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureaux des associations ;
- le Bureaux des Clubs Culturels.
SECTION V – DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET
FINANCIERES
Article 95 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Directeur, éventuellement assisté d'un Adjoint,
la Direction des Affaires Administratives et Financières est chargée de la centralisation
de toutes les activités administratives et financières.
2°) Elle comprend :
- la Division du Budget et des Affaires Financières ;
- la Division des Affaires Administratives et des Personnels Administratifs.
A – DE LA DIVISION DU BUDGET ET DES AFFAIRES FINANCIERES
Article 96 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division du Budget et des
Affaires Financières est chargée de l'élaboration du budget.
2°) Elle comprend trois services :
- le Service du Budget et du Matériel ;
- le Service du Contrôle des Recettes ;
- le Service de la Solde.
Article 97 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service du Budget et du
Matériel est chargé de la confection et de l'exécution du budget ainsi que de tous les
problèmes relatifs au fonctionnement des Services centraux. Il comprend quatre bureaux:
- le Bureau du Budget ;
- le Bureau des Engagements ;
- le Bureau de l'ordonnancement ;
- le Bureau du Matériel.
Article 98 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contrôle et des Recettes suit l'exécution du budget des
Établissements.
Il comprend :
- le Bureau du Contrôle des Engagements ;
- le Bureau des Recettes et Caisses d'Avances.
Article 99 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Solde est chargé de toutes les questions relatives aux salaires
des personnels de l'Université.
Il comprend deux bureaux :
- le Bureau de la Codification ;
1430
- le Bureau des Requêtes.
B – DE LA DIVISION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET DES PERSONNELS
ADMINISTRATIFS
Article 100 : 1°) Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division des Affaires
Administratives et des Personnels Administratifs est chargée de la gestion des
personnels administratifs.
2°) Elle comprend deux services :
- le Service du Personnel Administratif ;
- le Service du Contentieux.
Article 101 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Personnels Administratifs est chargé du recrutement et de la
promotion du personnel administratif.
Article 102 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service du Contentieux est chargé des problèmes relatifs aux litiges dont
l'Université est concernée.
SECTION VI – DU CENTRE MEDICO-SOCIAL
Article 103 :
1°) Placé sous l'autorité d'un Chef de Centre, Docteur en Médecine, le Centre Médico-
Social est chargé, en rapport avec les instances compétentes de la santé publique, de la
santé et de l'action sociale en faveur des étudiants, du personnel enseignant et non
enseignant ainsi que des problèmes d'hygiène et d'assainissement du campus. Il dresse,
à l'attention du Recteur de l'Université, un rapport semestriel sur tous les problèmes
relevant de son domaine.
2°) Il comprend deux Services :
- le Service de Santé ;
- le Service de l'action Sociale.
Article104 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, Docteur en Médecine,
éventuellement assisté d'un Adjoint, le Service de Santé est chargé de toutes les
questions relatives à la santé en milieu universitaire, à la tenue d'un fichier médical et, en
rapport avec les services compétents de la ville, aux problèmes de l'environnement et de
la salubrité du campus.
À cet effet, il assure les visites médicales systématiques aux étudiants et aux personnels
de service.
Il prodigue les soins de santé primaires. Il tient les statistiques.
Article 105 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Action Sociale est chargé de toutes les actions propres à assurer
l'intégration et le plein épanouissement de toutes les catégories d'étudiants et de
personnel au sein de l'Institution.
CHAPITRE IV - DE l'AGENCE COMPTABLE ET DE LA COMMISSION FINANCIERE
Article 106 : Il est institué auprès de l'Université, une Agence Comptable, et une
Commission Financière dont le fonctionnement est défini par des textes particuliers.
CHAPITRE V – DES ETABLISSEMENTS
Article 107 : L'Université de YAOUNDE II comprend les Établissements suivants :
a) Les Facultés :
- La Faculté des Sciences Juridiques et Politiques ;
- La Faculté des Sciences Économiques et de Gestion

1431
b) Les Grandes Écoles :
- L'École Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la
Communication (ESSTIC) ;
- L'Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) ;
- L’Institut de Formation et de Recherche Démographique (IFORD) ;
Des laboratoires, Instituts, Centres Spécialisés de Formation ou de Recherche dans les
disciplines juridiques, politiques, économiques et de gestion peuvent être créés, en tant
que besoin, par décret du Président de la République.
D’autres Établissements peuvent être, en tant que besoin, créés par décret du Président
de la République.
SECTION I - DES FACULTES
Article 108 : Chaque Faculté est dotée d'une structure académique et d'une structure
administrative.
Article 109 : - La structure académique de la Faculté comporte les Départements, les
Centres de recherche et les Laboratoires ;
- Le nombre, la nature des Départements de chaque Faculté sont fixés par arrêté
du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur ;
- Il en est également ainsi des Laboratoires et des Centres de Recherche pouvant
être rattachés à une Faculté.
Article 110 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Département, le Département anime,
coordonne et contrôle l'activité académique des Laboratoires.
À ce titre, il est chargé de l'élaboration, de l'exécution et du suivi des programmes
d'enseignement et de recherche. En outre, il assure la gestion académique des examens
et autres évaluations des connaissances.
Article 111 : Il est créé au sein de chaque Faculté une Commission Scientifique
Consultative.
Les attributions, la composition et les modalités de fonctionnement de la Commission
Scientifique Consultative sont fixées par une décision du Recteur de l'Université.
Article 112 : La structure administrative de la Faculté comporte :
- une assemblée de Faculté ;
- un Conseil de Faculté ;
- un Doyen ;
- des Services Administratifs.
A – DE L'ASSEMBLEE DE FACULTE
Article 113 : l'Assemblée de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- le ou les Vice-Doyen (s) ;
- les Chefs de Départements ;
- les Enseignants ;
- les Président et Vice-Président de l'Association des Étudiants.
Toutefois, les Représentants des Étudiants ne participent pas aux séances ou partie des
séances au cours desquelles sont convoquées des questions relatives aux membres du
Corps Enseignant ou à la sanction des études.
Article 114 : L'Assemblée peut émettre les avis sur toutes matières intéressant la vie de
la Faculté.
L'Assemblée se réunit en session ordinaire, deux fois par an. Elle peut se réunir en
session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié des membres.
1432
Article 115 : Le Conseil de Faculté comprend les membres suivants :
- le Doyen, Président ;
- les Chefs de Départements ;
- les Professeurs, les Maîtres de Conférences ;
- deux Représentants des chargés de Cours ;
- et deux Représentants des Assistants élus pour trois (3) ans renouvelables par
leurs pairs.
Article 116 : 1°) Le Conseil donne son avis préalable au recrutement, à la promotion et à
l'avancement des membres du Corps Enseignant de la Faculté.
2°) Le Conseil est consulté ou émet des avis en ce qui concerne :
- les problèmes de la recherche ;
- toutes les questions qui lui sont soumise par le Recteur, le Doyen ou l'un des
membres;
- les créations d'enseignements, de Départements, des Laboratoires et des
Centres Spécialisés d'Enseignement et de Recherche ;
- le régime, l'organisation et le programme des études.
3°) Le Conseil examine le projet de budget de la Faculté préparé par le
Doyen.
4°) Le Conseil peut émettre des avis sur toutes matières relatives à la vie
et aux intérêts de la Faculté.
5°) Le Conseil connaît des infractions disciplinaires commises par les
étudiants ; dans ce cas, il siège dans la composition suivante :
- le Doyen ;
- le Vice-Doyen ou un Vice-Doyen désigné par le Doyen ;
- trois Professeurs de rang magistral choisis par leurs pairs ;
- et les deux Représentants des Étudiants à l'Assemblée de Faculté.
6°) Le Conseil se réunit en session ordinaire deux fois par an. Il peut se
réunir en session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié de ses
membres.
B – DU DOYEN
Article 117 : Chaque Faculté est placée sous l'autorité d'un Doyen, nommé par décret.
Le Doyen relève hiérarchiquement du Recteur de l'Université. Il est assisté d'un ou de
plusieurs Vice-Doyens.
Article 118 :
1°) Le Doyen est chargé de la direction et de la coordination de l'ensemble des Services
de la Faculté et la représentation de celle-ci auprès du Recteur.
A cet effet :
- il en assure la police générale ;
- il représente le Corps Enseignant de la Faculté en toutes circonstances ;
- il convoque et préside le Conseil et l'Assemblée de Faculté ;
- il est ordonnateur délégué du budget.
2°) Relèvent du Doyen :
- les Équipements et la maintenance ;
- la Bibliothèque de la Faculté ;
- la Cellule Informatique ;
- la Coopération Universitaire ;
- le Centre de Reproduction.

1433
C – DES SERVICES ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS DE LA FACULTE
Article 119 : Chaque Faculté comprend :
- une Division Administrative et Financière ;
- une Division des Affaires Académiques, de la Scolarité et de la Recherche.
A – DE LA DIVISION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
Article 120 : Placée sous l'autorité d'un Chef de Division, la Division Administrative et
Financière assure le fonctionnement administratif et financier ainsi que la gestion des
activités culturelles de la Faculté.
À cet effet :
- elle veille à la bonne gestion administrative de tous les personnels, à la
préparation et à l'exécution du budget de la Faculté ;
- elle assure les conditions matérielles permettant le meilleur développement
culturel et sportif des étudiants, enseignants ainsi que des personnels
administratifs de la Faculté.
Article 121 : Le Chef de Division des Affaires Administratives et Financières assure le
secrétariat du Conseil de Faculté et de l'Assemblée de la Faculté. Sont directement
rattachés à la Division Administrative et Financière :
- le Bureau du Courrier ;
- le Bureau de la Traduction ;
- les Archives de la Faculté.
Article 122 : La Division Administrative et Financière comprend :
- le Service de l'Administration Générale et du Personnel ;
- le Service Financier ;
- le Service de la Maintenance et du Matériel.
Article 123 : Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de l'Administration Générale et du Personnel est chargé :
- de toutes les questions administratives liées au recrutement et à la carrière des
enseignants ;
- de la gestion, du perfectionnement, du contentieux et de la discipline du
personnel non enseignant ;
- de toutes les questions liées aux activités d'éducation physique et aux
compétitions sportives ;
- de la promotion de la vie extra pédagogique au sein de la Faculté.
Il comprend trois bureaux :
- le Bureau du Personnel Enseignant ;
- le Bureau du Personnel non Enseignant ;
- le Bureau de l'Animation Culturelle, des Activités d'Éducation Physique et des
Sports.
Article 124 : Placé sous l'autorité d'un Chef de service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service Financier est chargé de la préparation et de l'exécution du budget de
la Faculté. À ce titre, il confectionne les documents financiers relatifs à la préparation du
budget, tient à jour le fichier des engagements, les fiches de crédits et les organes de
comptabilité de la Faculté.
Il comprend :
- le Bureau du Budget :
- le Bureau du Contrôle des Recettes et de la Comptabilité-Matières.

1434
B - DE LA DIVISION DES AFFAIRES ACADEMIQUES, DE LA SCOLARITE ET DE LA
RECHERCHE
Article 125 : Placée sous l'autorité d'un Vice-Doyen, la Division des Affaires
Académiques et de la Recherche est responsable :
- de la coordination des activités des Départements relevant de son autorité ;
- de l'exécution des programmes d'enseignement et de recherche ;
- de la régularité et de la ponctualité des prestations pédagogiques ;
- de la gestion académique des étudiants ;
- des statistiques.
Elle comporte :
- le Service de la Scolarité et des Statistiques ;
- le Service des Diplômes, des Programmes d'Enseignements et de Recherche.
Article 126 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Scolarité et des Statistiques est chargé :
- de l'accueil et de l'information des personnes intéressées par les filières de
formation;
- de l'enregistrement des candidats ;
- de la tenue des dossiers des étudiants inscrits à la Faculté ; des archives des
inscriptions et de la scolarité ;
- des emplois du temps ;
- du contrôle de la régularité des enseignants et de l'assiduité des étudiants ;
- de l'application des textes en matière d'inscription dans la Faculté ;
- de la tenue et de la sécurité des registres d'inscription ;
- de l'établissement des documents attestant de la qualité d'étudiant ou d'ancien
étudiant;
- d'un transfert en tant que besoin du dossier d'étudiants de la Faculté vers un
autre Établissement d'Enseignement Supérieur du Cameroun ou d'ailleurs ;
- de l'élaboration et de la diffusion de l'information statistique de la Faculté ;
Il comprend :
- le Bureau d'Accueil, d'Information et d'Orientation ;
- le Bureau des Inscriptions, des Transferts et des Statistiques.
Article 127 : Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service des Diplômes, des programmes d'enseignement et de recherche est
chargé de toutes les opérations relatives aux diplômes, à la mise en forme des
programmes d'enseignement élaborés dans les Départements, du suivi de l'exécution
des programmes de recherche, de la valorisation, de la publication et de la diffusion des
productions scientifiques de la Faculté, ainsi que de l'acquisition des matériels et des
productions scientifiques.
Article 128 : Des bureaux dépendant des Services des Divisions des Affaires
Académiques et de la Recherche ainsi que de la Scolarité sont créés par arrêté du
Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, en fonction des besoins et des problèmes
particuliers de chaque Faculté.
SECTION II - DES AUTRES ETABLISSEMENTS
Article 129 : L'organisation des Grandes Écoles de l'Université est fixée par des textes
particuliers. Le Recteur est membre de droit de leurs Conseils de Direction.
SECTION III - DE L'ORGANISATION DES CYCLES D'ETUDES
Article 130 : L'organisation des Cycles d'Études dans les Facultés et les Grandes Écoles
est régie par des textes particuliers.

1435
CHAPITRE VI – DES CENTRES SPECIALISES
Article 131 : La Bibliothèque Universitaire, la Librairie Universitaire sont des Centres
Spécialisés de l'Université. Leur organisation et les modalités de leur fonctionnement
sont déterminées par les textes particuliers. D'autres Établissements et Centres
Spécialisés peuvent être créés en tant que de besoin par décret.
TITRE V – DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 132 : 1°) L'Université est ouverte aux étudiants maîtrisant la langue française et
anglaise et remplissant les conditions académiques requises telles que définies par la
réglementation en vigueur.
2°) L'admission à l'Université est subordonnée au versement des droits
universitaires dont le taux est fixé par les textes particuliers.
3°) Le nombre de places disponibles à l'Université est fixé chaque année
par le Ministre de tutelle sur proposition du Recteur de l'Université.
Article 133 :
1°) L'année universitaire est repartie en deux Semestres, chacun sanctionné par un
examen avec codage des Unités de Valeurs (UV), Modules ou Crédits.
2°) Un arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur fixe chaque année les
dates de commencement et de fin des activités de l'Université.
3°) Le personnel non enseignant de l'Université bénéfice, en plus des jours fériés légaux,
de quatre (4) jours de congés placés à la fin du premier ou du deuxième semestre. Ces
jours de congé sont déterminés par décision du Recteur de l'Université.
4°) Les enseignements sont regroupés en Crédits, Modules ou Unités de Valeur.
Article 134 :
1°) Le Vice-Recteur et le Secrétaire Général de l'Université ont rang et prérogatives de
Secrétaire Général de l'Administration Centrale.
2°) Les Chefs des Établissements, le Conseiller Technique et les Directeurs des Services
Centraux de l'Université ont rang et prérogatives de Directeur de l'Administration
Centrale.
3°) Les Adjoints aux Chefs d'Établissements, les Directeurs Adjoints des Services
Centraux et les Chefs de Division, du Chef de la Cellule Spéciale de Contrôle, celui du
Centre Médico Social de l'Université ont rang et prérogatives de Directeurs –Adjoints de
l'Administration Centrale.
4°) Les Directeurs des Études, les Chefs de Départements ont rang et prérogatives de
Sous Directeurs de l'Administration Centrale.
5°) Les Chefs de Service de l'Université, le Chef du Secrétariat particulier du Recteur et
les Intendants Principaux de l'Université ont rang et prérogatives de Chef de Service de
l'Administration Centrale.
6°) Les adjoints au Chef de service et les Intendants des Services Centraux de
l'Université ont rang et prérogatives d'Adjoints aux Chefs de Service de l'Administration
Centrale;
7°) Les Chefs de Bureaux des Établissements et des Services Centraux ont rang et
prérogatives de Chefs de Bureaux de l'Administration Centrale.
Article 135 :
1°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeur de l'Administration Centrale
sont nommés par décret du Président de la République.

1436
2°) Les Responsables de l'Université ayant rang de Directeurs-Adjoints et de Sous-
Directeurs de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur.
3°) Les Responsables de l'Universités ayant rang de Chefs de service et de Chefs de
Service Adjoints de l'Administration Centrale sont nommés par arrêté du Ministre chargé
de l'Enseignement Supérieur.
4°) Les autres Responsables de l'Université sont nommés par décision du Recteur de
l'Université.
Article 136 : Les Directions, Divisions, Services et Bureaux prévus au présent décret
sont progressivement mis en place en fonction des besoins et compte tenu des moyens
disponibles.
Article 137 : Les modalités de dévolution des biens meubles et immeubles de l'ancienne
Université de YAOUNDE aux nouvelles Universités de Yaoundé I et II feront l'objet de
textes particuliers.
Article 138 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires relatives à
l’organisation administrative et aux modalités de fonctionnement.
Article 139 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur et le Ministre des Finances sont,
chacun en ce qui le concerne, chargés de l'exécution du présent décret, qui sera
enregistré, puis publié au Journal Officiel en Français et en Anglais;

Yaoundé, le 29 janvier 1993

1437
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work - Fatherland
************ ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR ************
************

Arrêté № 00/0025/MINESUP/SG/DPRC/CJ du 07 avril 2000 portant création et


organisation du Centre d'Études et de Recherche en Économie et Gestion au sein
de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de l'Université de Yaoundé
II (CEREG)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution;
Vu le Décret n°97/205 du 7 décembre 1997 portant organisation du Gouvernement
modifié et complété par le Décret n° 98 / 067 du 28 avril 1998 ;
Vu le Décret n°97/ 207 du 7 décembre 1997 portant nomination des membres du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2000/051 du 18 mars 2000 ;
Vu le Décret n°98/231 du .28 septembre 1998 portant organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu le Décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le Décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant dispositions communes applicables
aux Universités;
Vu le Décret n°93/030 portant organisation administrative et académique de
l'Université de Yaoundé;
Vu le Décret n°93/033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines dispositions du décret
n°79/186 du 17 mai 1979 fixant les taux de paiement des droits universitaires;
Vu l'Arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et ries évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun;
ARRÊTE:
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1-1) : En application des dispositions de l'article 109 du décret n° 93/030 du19
Janvier1993, il est créé au sein de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion
de l'Université de Yaoundé II, un Centre de recherche dénommé «Centre d'Études et de
Recherche en Économie et Gestion», en abrégé CEREG.
2) Le CEREG est un Centre de recherche, rattaché à la Faculté des Sciences
Économiques et de Gestion de l'Université de Yaoundé II.
Article 2.- Le CEREG a pour missions:
1) d'assurer et de promouvoir la recherche scientifique, fondamentale et appliquée dans
les domaines des Sciences Économiques et des Sciences de Gestion;
2) de fournir une expertise dans les dits domaines en tant que de besoin;

1438
3) de développer la coopération aux niveaux national, régional et international dans ses
domaines de compétence, avec les Institutions publiques et/ou les structures et
opérateurs économiques privés, et avec les bailleurs de fonds intéressés.
TITRE II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Article 3.- L'organisation et le fonctionnement du CEREG sont assuré, par:
- le Comité scientifique du Centre
- la Coordination du Centre
- les Laboratoires.
CHAPITRE I : DU COMITE SCIENTIFIQUE
Article 4.- (1) Le Comité Scientifique est l'organe consultatif du CEREG.
À ce titre, il propose:
- les orientations et programmes en matière de recherche;
- les conditions de recrutement, de rémunération et plus généralement les
conditions d'emploi des personnels du centre dans le respect de réglementation.

(2) Il émet, sur proposition de la coordination du Centre, des avis sur :


- les programmes de recherches élaborés par les laboratoires;
- le régime des recherches et leur organisation;
- le règlement intérieur du CEREG.
(3) Il examine, sur proposition de la coordination du Centre:
- les sources de financement du Centre;
- toutes les questions à lui soumises par le Ministre de l'Enseignement Supérieur
et/ou le Chef de l'Institution universitaire.
(4) Il peut émettre des avis sur toutes matières relatives à la vie et aux
intérêts du CEREG.
Article 5.- Le Comité Scientifique se réunit une fois tous les deux ans, et-en tant que de
besoin, sur convocation de son Président ou à la demande de la moitié de ses membres.
Article 6.-1) Le Comité Scientifique comprend:
Président: un Enseignant de rang magistral, exerçant dans l'un ou l'autre domaine
d'activités du Centre.
Vice-Président: un Représentant des partenaires scientifiques et techniques du centre,
désigné dans le cadre des conventions en vigueur.
Membres:
- le Représentant du Ministre de l'Enseignement Supérieur;
- le Directeur du Développement de l'Enseignement Supérieur;
- le Chef de la Division de la Prospective, de la Recherche et de la Coopération;
- le Doyen de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de l'Université
de Yaoundé II ou son représentant;
- le Vice-Recteur chargé de la Recherche et de la Coopération de l'Université de
Yaoundé II ;

1439
- le Directeur des Affaires Académiques et de la Coopération de l'Université de
Yaoundé II ;
- trois Représentants des Organismes et Institutions Scientifiques Internationaux
d'Affiliation
- le Coordonnateur du CEREG ;
- les Chefs de Département des Sciences Économiques et des Sciences de
Gestion des Universités de Buéa, Douala, Dschang, Ngaoundéré ;
- deux Enseignants permanents de rang magistral de la faculté de Sciences
Économiques et de Gestion, désignés par le Doyen de la Faculté des Sciences
Économiques et de Gestion.
2) Le Président du Comité Scientifique peut, sur proposition de la
Coordination du Centre et, compte tenu des points inscrits à l'ordre du jour, inviter toute
autre personne, en raison de sa compétence, à participer aux travaux du Comité avec
voix consultative.
3) Les fonctions de membre du Comité Scientifique sont gratuites. Toutefois,
le CEREG prend en charge les frais de participation des membres à ses sessions.
4) Le coordonnateur du CEREG assure les fonctions de rapporteur des
sessions du Comité Scientifique.
CHAPITRE II : DE LA COORDINATION
Article 7.- La coordination du CEREG est chargée de l'administration et de l'animation
des activités du Centre et de toutes les tâches déléguées par le Président du Comité
Scientifique et notamment:
- de l'élaboration du budget du Centre
- de l'établissement des rapports d'activités de recherche
- de l'élaboration du règlement intérieur du CEREG
- du suivi de la coopération
- de l'élaboration de l'exécution et du suivi des programmes de recherche.
Article 8.- La coordination du CEREG est composée ainsi qu'il suit:
Président: le Coordonnateur du Centre
Membres:
- les Enseignants Chercheurs du CEREG
- le Chef de Service Financier de la Faculté des Sciences de l'Université
de Yaoundé II
- le Chef de Service de la Recherche et de l'Information
- le Bibliothécaire
- un Représentant du Personnel non enseignant.
Article 9.- (1) La coordination du CEREG se réunit une fois par mois et en tant que de
besoin, sur convocation du coordonnateur ou des deux tiers des membres.
(2) La coordination du CEREG, ne peut valablement délibérer que si les
deux tiers au moins de ses membres sont présents. En cas d'égalité, la voix du
coordonnateur est prépondérante.

1440
Article 10.-1) Le Coordonnateur du Centre est chargé de :
- l'application des décisions prises par la Coordination
- des relations avec le milieu socio-économique
- du fonctionnement des laboratoires, de la sécurité en leur sein et de là garde du
patrimoine du CEREG.
2) Il rend compte au Président du Comité scientifique
3) Il représente le Centre auprès des divers partenaires scientifiques et
techniques.
Article 11.- (1) Le Coordonnateur du CEREG est nommé par Arrêté du Ministre chargé
de l'Enseignement Supérieur parmi les enseignants de rang magistral de l'un des
domaines de spécialité du Centre.
Il doit jouir d'une bonne moralité et faire preuve de productivité et de
rayonnement scientifique.
(2) Il a rang et prérogatives de Chef de Département d'établissement
universitaire.
(3) En cas d'absence, d'indisponibilité ou d'empêchement majeur, l'intérim
du CEREG est assuré par l'Enseignant-Chercheur du CEREG le plus ancien dans le
grade le plus élevé.
Article 12.- Le Chef de Service Financier de la Faculté des Sciences Économiques et de
Gestion est chargé des affaires financières et matérielles du CEREG.
Article 13.- Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, éventuellement assisté d'un
Adjoint, le Service de la Recherche et de l'Information est chargé:
- de la promotion et de la valorisation de la recherche scientifique dans les
domaines de compétence du CEREG ;
- de la diffusion de l'information scientifique par des moyens appropriés.
Article 14.- (1) Le Bibliothécaire est chargé de la mise à la disposition du public intéressé
de tout document d'information scientifique propre aux domaines d'activités du CEREG.
(2) Le Bibliothécaire a rang et prérogatives de Chef de Bureau.
CHAPITRE III : DES LABORATOIRES
Article 15.-(1) Le CEREG comprend deux laboratoires:
- le Laboratoire d'Analyse et Politiques et Économiques Appliquées, en abrégé
LAPEA;
- le Laboratoire de Management Appliqué, en abrégé LAMA;
(2) D'autres laboratoires peuvent être créés en tant que de besoin.
Article 16.- Chaque laboratoire est dirigé par un Enseignant de rang magistral exerçant
dans les domaines d'activités du CEREG.
TITRE III : ADMISSION DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS
Article 17.- (1) Le CEREG est ouvert aux Enseignants-Chercheurs de la Faculté des
Sciences Économiques et de Gestion de l'Université de Yaoundé II.
(2) A titre exceptionnel, un enseignant d'une autre Université peut être
admis au CEREG.
Article 18 : Les Enseignants Chercheurs sont admis au CEREG sur étude de dossier
par le Comité Scientifique.

1441
TITRE IV : DISPOSITIONS FINANCIÈRES
Article19.- Le CEREG bénéficie d'un régime financier spécial au sein de la Faculté des
sciences Économiques et de Gestion. À ce titre, il dispose d'un budget propre, équilibré
en recettes et en dépenses.
CHAPITRE I : DES RECETTES
Article20.- (1) Les recettes du CEREG comprennent:
- les subventions de l'État
- les ressources diverses
- les ressources diverses.
(2) Les ressources diverses proviennent des dons, legs et contributions de
toute nature.
(3) Toutes les ressources sont enregistrées, collectées et/ou reçues par le
Chef de Service Financier qui tient à cet effet, un registre spécial «CEREG».
Article21.- Les dépenses du CEREG comprennent:
- les dépenses de fonctionnement
- les dépenses d'investissement.
CHAPITRE II : DE L'EXÉCUTION DU BUDGET
Article22.- (1) Le Doyen de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de
l'Université de Yaoundé II est chargé de l'exécution du budget du CEREG.
À ce titre, il dispose des crédits et assure le recouvrement des droits et des produits,
ainsi que l'engagement et l'ordonnancement des dépenses.
(2) Il délègue, conformément à la réglementation en vigueur ses pouvoirs de
gestion dans ce domaine au Coordonnateur du CEREG qui lui rend compte des
opérations effectuées.
(3) Les liquidations par chèque font l'objet d'une double signature du
Coordonnateur du CEREG et du Chef de Service Financier de la Faculté.
(4) Une régie des recettes et des caisses d'avances peuvent être créées
pour les activités du CEREG, conformément aux dispositions législatives et
réglementaires en vigueur.
TITRE V : DISPOSITION FINALE
Article23.- Le Recteur de l'Université de Yaoundé II, le Chef de Division de la
Prospective, de la recherche et de la Coopération et le Directeur Développement de
l'Enseignement Supérieur du Ministère de l'Enseignement, le Doyen de la Faculté des
Sciences Économiques et de Gestion de l'Université de Yaoundé II sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l'exécution du présent Arrêté qui sera enregistré, publié selon la
procédure d'urgence et inséré au Journal Officiel en français et en anglais.
Yaoundé, le 07 avril 2000

1442
Arrêté n° 14/0849/MINESUP/CAB/DDES du 30 octobre 2014 portant création et
organisation du Centre d'Études et de Recherches en Droit International et
Communautaire au sein de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de
l'Université de Yaoundé ll-Soa (CEDIC)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement
Supérieur;
Vu la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'État;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n°93/033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines dispositions du décret
n°79 /186 du 17 mai 1979 fixant les taux de paiement des droits universitaires;
Vu le décret n°93/037 du 29 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Yaoundé II ;
Vu le décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux universités;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement;
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant Formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2012/433 du 1er Octobre 2012 portant Organisation du Ministère de
'Enseignement Supérieur;
Vu l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun,
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er,- (1) Le présent arrêté porte création au sein de la Faculté des Sciences
Juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé II-Soa, du Centre d'Études et de
Recherche en Droit International et Communautaire en abrégé CEDIC, ci-après désigné
« le CEDIC ». (2) Il est pris en application des dispositions de l'article 109 du décret n°
93/037 du 29 janvier 1993 portant organisation administrative et académique de
l'Université de Yaoundé ll-Soa.
Article 2.- Placé auprès du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques
de l'Université de Yaoundé II, le CEDIC est un Centre de Recherche et de Formation à
vocation internationale.
Article 3.- (1) Le CEDIC a pour objet la Recherche et la Formation en Droit International
et Communautaire.
(2) A cette fin, il a pour missions:
a) Dans le domaine de la Recherche:
- d'assurer et de promouvoir la Recherche dans tous les domaines du Droit
International et Communautaire;

1443
- de contribuer au développement et à la promotion de la recherche théoriques
(fondamentale) et pratique (appliquée) dans les domaines suscités ; à cet égard,
il organise et appuie la recherche collective et/ou individuelle, organise les
manifestations scientifiques (colloques, séminaires, tables rondes, etc.), crée et
diffuse des publications périodiques ; publie sous forme d'ouvrages les résultats
des travaux de recherche réalisés en son sein;
- de fournir une expertise dans les domaines de sa compétence;
- de développer la coopération africaine et internationale dans lesdits domaines.
b) Dans le domaine de la formation:
- d'organiser chaque année une session de cours et séminaires à l’intention des
étudiants en droit en fin de cursus universitaire, de jeunes enseignants et
chercheurs, et de hauts fonctionnaires;
- d'organiser des séminaires thématiques de formation pour les hauts
fonctionnaires des administrations publiques ou privées nationales et/ou
internationales, les responsables des collectivités décentralisées, les magistrats,
les avocats, les diplomates, et toutes autres catégories socio-professionnelles
intéressées par une connaissance technique et pratique approfondie, des
questions de Droit International et Communautaire;
- d'organiser des conférences sur les questions d'actualité du Droit international et
Communautaire;
- d'organiser des enseignements du cycle doctoral en Droit International et
Communautaire ; à cet égard, le CEDIC supervise le fonctionnement des
Masters recherche et professionnels et assure l'encadrement des thèses de
doctorat dans son domaine de compétence, dans les conditions fixées par la
réglementation en vigueur.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 4.- (1) Le CEDIC est administré par les organes ci-après:
- un Conseil de Direction et d'Orientation ;
- une Direction ;
- un Secrétariat Permanent,
(2) Le CEDIC dispose d'un Conseil Scientifique.
SECTION I : DU CONSEIL DE DIRECTION ET D'ORIENTATION
Article 5 - (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation dispose des pouvoirs pour définir
et orienter la politique du CEDIC dans les limites de son champs de compétences.
(2) À ce titre, il :
- fixe les grandes orientations de l'action du CEDIC ;
- adopte le budget présenté par le Directeur du Centre;
- adopte les rapports de prévisions elles bilans d'activités pédagogiques;
- adopte le Règlement Intérieur du Centre;
- examine et approuve les projets de coopération ;

1444
- arrête les programmes de Recherche, d'Enseignement et de Formation soumis
au Conseil Scientifique et en assure l'exécution et le suivi;
- arrête les modalités de gestion académique des examens et autres évaluations
des connaissances, propose au Conseil Scientifique les Enseignants appelés à
intervenir dans les formations ouvertes dans le cadre du Centre ;
- mobilise les financements pour le Centre.
Article 6.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est composé ainsi qu'il
suit :
Président : Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques.
Vice-présidents :
- le Vice-Doyen chargé de la recherche et de la coopération ;
-le Vice-Doyen chargé de la programmation des Activités académiques.
Rapporteur; Le Directeur du CEDIC,
Membres:
- le Secrétaire Permanent du Centre ;
- les enseignants permanents de rang magistral relevant du domaine de
compétence du Centre;
- les coordonnateurs des masters recherche et professionnels concernés;
- le Chef de Service financier de la Faculté ;
- les Responsables des Unités prévues à l'article 11 ci-dessous;
- un représentant des étudiants du Centre ;
- un représentant du personnel non enseignant du Centre.
(2) Le Président du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre peut faire
appel à toute personne en raison de ses compétences sur les questions inscrites à l'ordre
du jour pour participer aux travaux du Conseil sans voix deliberative.
(3) Le Secrétariat du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est
assuré par le Directeur du CEDIC, assisté du Secrétaire Permanent du Centre.
(4) La composition du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est
constatée par une décision du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques.
Article 7 - (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation se réunit en tant que de besoin et
au moins deux (02) fois par an en session ordinaire, sur: convocation de son Président.
La première est consacrée à l'adoption du plan d'actions et du budget du Centre. La
deuxième session est dédiée à l'évaluation et, le cas échéant, à la définition de nouvelles
orientations,
(2) Il peut se réunir en session extraordinaire, en tant que de besoin, à
l'initiative de son président ou à la demande des deux tiers (2/3) des membres.
Article 8.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation ne peut valablement délibérer que
si au moins la moitié de ses membres est présente ou représentée. En cas d'égalité de
Voix, celle de son Président est prépondérante.
(2) Les convocations mentionnent la date, l'heure, l'ordre du jour et le lieu de
la réunion. Elles sont accompagnées de tous les documents utiles susceptibles d'éclairer
les membres du Conseil de Direction et d'Orientation. Elles sont adressées aux membres

1445
quinze(15) jours au moins, avant la date prévue pour la réunion; en cas d'urgence, ce
délai peut être ramené à huit (08) jours.
(3) Les décisions du Conseil de Direction et d'Orientation sont prises à la
majorité simple des membres présents ou représentés. En cas d'égalité des voix, celle du
Président est prépondérante.
(4) Les fonctions de Président, de Vice-président, de Rapporteur et de
membre du conseil de Direction et d'Orientation sont gratuites.
Toutefois, à l'occasion des sessions, il leur est alloué une indemnité dont le montant est
fixé par le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques dans la limite des
plafonds fixés par la réglementation en vigueur.
SECTION II : DE LA DIRECTION DU CENTRE
Article 9.- (1) La Direction du Centre est placée sous l'autorité d'un Directeur.
(2) Le Directeur du Centre est nommé par arrêté du Ministre de
l'Enseignement Supérieur, parmi les Membres du Corps de l'Enseignement Supérieur, de
Rang Magistral.
(3) Le Directeur du Centre doit être un enseignant de Rang Magistral de
renommée internationale, spécialiste dans l'un des domaines de spécialité du Centre et
activement impliqué dans ses services.
(4) Le Directeur du Centre a rang et prérogatives de Chef de Département
d'établissement universitaire.
Article 10.- Sous l'autorité du Conseil de Direction et d'Orientation, le Directeur du Centre
administre et gère au quotidien les activités du CEDIC. À ce titre, il est notamment
chargé:
- de l'application des décisions prises par le Conseil de Direction et d'Orientation ;
- des relations avec les Institutions, les donateurs et le milieu socio-économique et
professionnel ;
- de l'élaboration du plan d'action et de la rédaction des rapports d'activité des
organes du Centre ;
- de l'élaboration du projet de budget du Centre ;
- de l'élaboration du projet du règlement intérieur du Centre;
- du suivi-évaluation des activités du Centre et de la rédaction des rapports y
relatifs;
- de la gestion du personnel, du matériel et des ressources financières du Centre
mis è sa disposition par le Doyen;
- de l'exécution de toute autre tâche à lui confiée par le Conseil de Direction et
d'Orientation.
SECTION III : DU SECRÉTARIAT PERMANENT
Article 11.- Placé sous l'autorité du Directeur du Centre, le Secrétariat Permanent
comprend :
- un Secrétaire Permanent;
- une Unité des Archives, de la Documentation et de la Bibliothèque;
- une Unité de la Scolarité ;

1446
- une Unité de la Recherche, des Publications et de l'Information;
- le Personnel administratif et technique du Centre.
Article 12.- (1) Le Secrétaire Permanent assiste le Directeur du Centre dans
l'administration et le suivi des activités du Centre.
À ce titre, il assure:
- le suivi du fonctionnement quotidien du Centre;
- le suivi de la coopération du Centre avec les Institutions et Organismes nationaux
et internationaux ;
- la préparation du rapport d'activités annuel du Centre;
- l'exécution de toutes autres missions qui lui sont assignées par le Directeur du
Centre .
(2) Le Secrétaire Permanent est nommé par arrêté du Ministre de
l'Enseignement Supérieur. Il a rang et prérogatives de Chef de Service de
l'Administration Centrale.
Article 13.- (1) Les Unités d'activités et de services, et les Personnel cités à l'article 11
ci-dessus sont placés sous l'autorité du Secrétaire Permanent qui assure leur mise en
place et veille, à leur bon fonctionnement.
(2) Les Responsables desdites Unités d'activités et de services ont rang et
prérogatives de Chef de Bureau.
SECTION IV : DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
Article14.- (1) Le Conseil Scientifique est l'instance consultative du Centre.
(2) Il se réunit en tant que de besoin et à la demande du Président Conseil
de Direction et d'Orientation.
Article 15.- (1) Le Conseil Scientifique comprend un Président, un Vice-Président et des
membres.
(2) Sur proposition du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques, le Recteur nomme le Président et le vice-président et les membres du Conseil
Scientifique.
(3) Les fonctions de Président, de Vice-président et de membre du Conseil.
Scientifique sont gratuites. Toutefois, à l'occasion des sessions, il leur est al-
' loué une indemnité dont le montant est fixé par le Doyen de la Faculté des Sciences
Juridiques et Politiques dans la limite des plafonds fixés par la réglementation en vigueur.
(4) Le Secrétaire Permanent du Centre rapporte les travaux du Conseil
Scientifique.
CHAPITRE III : DE L'ORGANISATION DES ACTIVITÉS DU CENTRE ET DE
L'ADMISSION DES ÉTUDIANTS ET DES AUDITEURS
SECTION I : DE L'ORGANISATION DES ACTIVITÉS DU CENTRE
Article 16.-Le CEDIC comprend:
- les filières de Formation Doctorale ;
- les Cours et Séminaires périodiques et les Conférences;
- les Unités de Recherche.
Article 17.-(1) Des filières de Formation Doctorale peuvent être créées sur Habilitation
du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
1447
(2) Les filières de Formation Doctorale donnent lieu à la préparation à un des
Masters créés dans le cadre du Centre, sur Habilitation du Ministre de l'Enseignement
Supérieur ou, à la préparation d'une thèse de Doctorat dans le domaine du Droit
International et Communautaire.
Article 18.- (1) Les cours, séminaires périodiques et conférences consistent en :
- des sessions annuelles de cours de formation dans le domaine du Droit
International et Communautaire;
- des séminaires thématiques de formation dans le domaine du Droit International
et Communautaire;
- des Conférences-Débats sur des sujets importants ou d'actualité dans le
domaine du Droit International et Communautaire.
(2) Les cours et séminaires périodiques donnent lieu à la délivrance de
Certificats et d'Attestations de Participation respectivement.
Article 19- Les Unités de Recherche rassemblent deux ou plusieurs Chercheurs dont les
activités de Recherche, programmées et approuvées par le Conseil Scientifique, portent
sur l'un des domaines d'activités du Centre.
SECTION II : DE L'ADMISSION DES ÉTUDIANTS ET DES AUDITEURS
Article 20.- (1) Les filières doctorales du CEDIC sont ouvertes aux étudiants ayant validé
leurs deux premiers semestres de Master en Droit International et Communautaire ou
titulaires d'une Maîtrise du Droit International et Communautaire ou de tout autre diplôme
équivalent.
(2) L'admission en Master et l'inscription en Thèse ainsi que l'ensemble des activités
académiques du Centre dans les filières doctorales se font conformément à la
réglementation en vigueur dans les Universités d'État au Cameroun.
(3) L'admission aux sessions de cours et séminaires périodiques se fait sur étude de
dossier par un jury composé d'Enseignants de rang magistral du Centre, présidé
par le Directeur du Centre. La liste des auditeurs et des séminaristes est arrêtée
par le Doyen.
Article 21.- (1) Le régime disciplinaire des étudiants des filières doctorales ainsi que des
Enseignants desdites filières est celui fixé par la réglementation en vigueur à l'Université
de Yaoundé II et le règlement intérieur du Centre.
(2) Le régime disciplinaire des auditeurs et des Enseignants dans les sessions
de cours et de séminaires périodiques est fixé par le règlement Intérieur du Centre.
SECTION III : DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
Article 22.- Les enseignants et chercheurs des filières doctorales du, Centre sont ceux
de l'Université de Yaoundé ll-Soa, des autres Universités d'État du Cameroun et de
toutes les autres Institutions universitaires, nationales et internationales remplissant les
conditions requises pour enseigner à l'Université, notamment en Cycle Doctoral.
Article 23.- Les enseignants intervenant dans les sessions de cours et les séminaires
périodiques s'ont des enseignants d'Universités ou toute autre personne justifiant d'une
longue expérience dans les domaines d'activités du Centre.
Article 24.- Est chercheur du Centre, toute personne justifiant au moins d'un D.E.A, d'un
Master ou d'un diplôme équivalent et admis comme tel par le Comité Scientifique du
Centre.

1448
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS FINANCIÈRES
SECTION I : DES RECETTES
Article 25.- Le CEDIC dispose d'une ligne budgétaire dans le budget de la Faculté des
Sciences juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé ll-Soa.
Article 26.-(1) Les recettes du CEDIC comprennent:
- les droits universitaires acquittés par les candidats retenus ;
- les subventions de l'État;
- les ressources propres;
- les ressources diverses provenant des dons, legs et contributions de toutes
natures.
(2) Toutes les ressources sont collectées ou reçues et enregistrées, selon la
réglementation en vigueur dans les universités d'État.
SECTION II : DES DÉPENSES
Article 27.- Les dépenses du CEDIC comprennent:
- les dépenses de fonctionnement ;
- les primes aux Enseignants et aux Chercheurs, au titre des prestations
pédagogiques et/ou scientifiques;
SECTION III : DE L'EXÉCUTION DU BUDGET DU CENTRE
Article 28.- Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l'Université
de Yaoundé ll-Soa est chargé de l'exécution du budget du CEDIC.
À ce titre, il dispose des crédits et assure le recouvrement des droits et des produits ainsi
que l'engagement et l'ordonnancement des dépenses.
CHAPITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 29.- Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques représente le CEDIC dans
la vie civile et auprès de ses partenaires.
Article 30.- Le Chef du Service Financier de la Faculté est chargé des affaires
financières et matérielles du Centre.
Article 31 : (1) Le Bibliothécaire de la Faculté est chargé de l'organisation des activités
d'impression et de diffusion du matériel pédagogique, de la recherche et de la mise à la
disposition du public intéressé de tout document d'information scientifique propre aux
domaines de formation dispensés.
(2) Le Bibliothécaire a rang et prérogatives de Chef de Bureau.
Article 32.- Le Recteur de l'Université de Yaoundé ll-Soa et le Doyen de la Faculté des
Sciences Juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé Il sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant la
procédure d'urgence, puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 30 octobre 2014

1449
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL – PATRIE

Arrêté n° 14/084 8 /MINESUP/CAB/DDES du 3 0 OCT 2014


Portant création, organisation et fonctionnement du Centre d'Etudes et de
Recherche Constitutionnelles, Administratives et Financières au sein de la Faculté
des Sciences Juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé II-SOA. (CERCAF)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


VU la Constitution ;
VU la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement
Supérieur;
VU la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'Etat;
VU le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
VU le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
VU le décret n°93/033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines dispositions du décret
n079/186 du 17 mai 1979 fixant les taux de paiement des droits universitaires;
VU le décret n°93/037 du 29 janvier 1993 portant organisation administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé II ;
VU le décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables
aux universités;
VU le décret n°2011/408 du 09 Décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement;
VU le décret n° 2011/410 du 09 Décembre 2011 portant Formation du Gouvernement;
VU le décret n°2012/433 du 1er Octobre 2012 portant Organisation du Ministère de
L’Enseignement Supérieur;
VU l'arrêté n° 99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
Générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans
les Universités d'Etat du Cameroun,
ARRETE:
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er._ (1) Le présent arrêté porte création au sein de la Faculté des Sciences
Juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé II-Soa, du Centre d'Etudes et de
Recherche Constitutionnelles, Administratives et Financières, en abrégé « CERCAF »,
ci-après désigné « le CERCAF ».
(2) Il est pris en application des dispositions de l'article 109 du décret
n093j037 du 29 janvier 1993 portant organisation administrative et académique de
l'Université de Yaoundé II-Soa.
ARTICLE 2.- Placé auprès du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques
de l'Université de Yaoundé II, le CERCAF est un Centre de recherche et de Formation
pluridisciplinaire à vocation nationale et internationale.
Article 3.- (1) Le CERCAF a pour objet la Recherche et la Formation en Droit
Constitutionnel, Administratif et Financier.
(2) A cette fin, il a pour missions :

1450
a) Dans le domaine de la Recherche:
- d'assurer et de promouvoir la Recherche dans tous les domaines du Droit
Constitutionnel, du Droit Administratif et du Droit Public Financier;
- de contribuer au développement et à la promotion de la recherche théorique
(fondamentale) et pratique (appliquée) dans les domaines suscités ; à cet égard,
il organise et appuie la recherche collective et/ou individuelle, organise les
manifestations scientifiques (colloques, séminaires, tables-rondes, etc.), crée et
diffuse des publications périodiques; publie sous forme d'ouvrages les résultats
des travaux de recherche réalisés en son sein;
- de fournir une expertise dans les domaines de sa compétence;
- de développer la coopération africaine et internationale dans lesdits domaines;
b) Dans le domaine de la formation:
- d'organiser chaque année une session de cours et séminaires à l'intention des
étudiants en droit en fin de cursus universitaire, de jeunes enseignants et
chercheurs, et de hauts fonctionnaires;
- d'organiser des séminaires thématiques de formation pour les hauts
fonctionnaires des administrations publiques ou privées nationales et/ou
internationales, les responsables des collectivités décentralisées, les magistrats,
les avocats, les diplomates, et toutes autres catégories socioprofessionnelles
intéressées par une connaissance technique et pratique approfondie, des
questions de droit constitutionnel, de droit administratif et de droit public financier;
- d'organiser des conférences sur les questions d'actualité du droit constitutionnel,
du droit administratif et du droit public financier;
- d'organiser des enseignements du cycle doctoral en Droit Constitutionnel, Droit
Administratif et Droit Public Financier ; à cet égard, le CERCAF supervise le
fonctionnement des Masters recherche et professionnels et assure l'encadrement
des thèses de doctorat dans son domaine de compétence, dans les conditions
fixées par la réglementation en vigueur.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 4.- (1) Le CERCAF est administré par les organes Ci-après:
- un Conseil de Direction et d'Orientation;
- une Direction;
- un Secrétariat Permanent.
(2) Le CERCAF dispose d'un Conseil Scientifique.
SECTION 1 : DU CONSEIL DE DIRECTION ET D'ORIENTATION
ARTICLE 5.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation dispose des pouvoirs pour
définir et orienter la politique du CERCAF dans les limites de son champs de
compétences.
(2) A ce titre, il :
- fixe les grandes orientations de l'action du CERCAF en matière de recherche et
de formation ;
- adopte le budget présenté par le Directeur du Centre;
- adopte les rapports de prévisions et les bilans d'activités pédagogiques;
- adopte le Règlement Intérieur du Centre;
- examine et approuve les projets de coopération;

1451
- arrête les programmes de Recherche, d'Enseignement et de Formation
- arrête les modalités de gestion académique des examens et autres évaluations
des connaissances en ce qui concerne les formations ouvertes dans le cadre du
Centre;
- mobilise les financements pour le Centre.
ARTICLE 6.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est composé ainsi
qu'il suit:
Président : Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques.
Vice-présidents :
- le Vice-Doyen chargé de la recherche et de la coopération;
- le Vice-Doyen chargé de la programmation et des Activités académiques.
Rapporteur: Le Directeur du CERCAF.
Membres:
- le Secrétaire Permanent du Centre;
- les enseignants permanents de rang magistral relevant du domaine de
compétence du Centre;
- les coordonnateurs des masters recherche et professionnel concernés;
- le Chef de Service financier de la Faculté;
- les Responsables des Unités prévues à l'article 11 ci-dessous;
- un représentant des étudiants du Centre;
- un représentant du personnel non enseignant du Centre.
(2) Le Président du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre peut
faire appel à toute personne en raison de ses compétences sur les questions inscrites à
l'ordre du jour pour participer aux travaux du Conseil sans voix délibérative.
(3) Le Secrétariat du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est
assuré par le Directeur du CERCAF, assisté du Secrétaire Permanent du Centre.
(4) La composition du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est
constatée par une décision du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques.
ARTICLE 7.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation se réunit en tant que de besoin
et au moins deux (02) fois par an en session ordinaire, sur convocation de son Président.
La première est consacrée à l'adoption du plan d'actions et du budget du Centre. La
deuxième session est dédiée à l'évaluation et, le cas échéant, à la définition de nouvelles
orientations.
(2) Il peut se réunir en session extraordinaire, en tant que de besoin, à
l'initiative de son président ou à la demande des deux tiers (2/3) de ses membres.
ARTICLE 8.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation ne peut valablement délibérer
que si au moins la moitié de ses membres est présente ou représentée. En cas d'égalité
de voix, celle de son Président est prépondérante.
(2) Les convocations mentionnent la date, l'heure, l'ordre du jour et le lieu
de la réunion. Elles sont accompagnées de tous les documents utiles susceptibles
d'éclairer les membres du Conseil de Direction et d'Orientation. Elles sont adressées aux
membres quinze (15) jours au moins, avant la date prévue pour la réunion ; en cas
d'urgence, ce délai peut être ramené à huit (08) jours.

1452
(3) Les décisions du Conseil de Direction et d'Orientation son prises à la
majorité simple des membres présents ou représentés. En cas d'égalité des voix, celle du
Président est prépondérante.
(4) Les fonctions de Président, de Vice-président, de Rapporteur et de
membre du Conseil de Direction et d'Orientation sont gratuites. Toutefois, à l'occasion
des sessions, il leur est alloué une indemnité dont le montant est fixé par le Doyen de la
Faculté des Sciences Juridiques et Politiques dans la limite des plafonds fixés par la
réglementation en vigueur.
SECTION II : DE LA DIRECTION DU CENTRE
ARTICLE 9.- (1) La Direction du Centre est placée sous l'autorité d'un Directeur.
(2) Le Directeur du Centre est nommé par arrêté du Ministre de
l'Enseignement Supérieur, parmi les Membres du Corps de l'Enseignement
Supérieur, de Rang Magistral.
(3) Le Directeur du Centre doit être un enseignant de Rang Magistral de
renommée internationale, spécialiste dans l'un des domaines de spécialité du Centre et
activement impliqué dans ses services.
(4) Le Directeur du Centre a rang et prérogatives de Chef de Département
d'établissement universitaire.
ARTICLE 10.- Sous l'autorité du Conseil de Direction et d'Orientation, le Directeur du
Centre administre et gère au quotidien les activités du CERCAF.
A ce titre, il est notamment chargé:
- de l'application des décisions prises par le Conseil de Direction et d'Orientation ;
- des relations avec les Institutions, les donateurs et le milieu socioéconomique et
professionnel;
- de l'élaboration du plan d'action et de la rédaction des rapports d'activité des
organes du Centre;
- de l'élaboration du projet de budget du Centre;
- de l'élaboration du projet du règlement intérieur du Centre;
- du suivi-évaluation des activités du Centre et de la rédaction des rapports y
relatifs;
- de la gestion du personnel, du matériel et des ressources financières du Centre
mis à sa disposition par le Doyen;
- de l'exécution de toute autre tâche à lui confiée par le Conseil de Direction et
d'Orientation.
SECTION III : DU SECRETARIAT PERMANENT
ARTICLE 11.- Placé sous l'autorité du Directeur du Centre, le Secrétariat
Permanent comprend:
- un Secrétaire Permanent;
- une Unité des Archives, de la Documentation et de la Bibliothèque;
- une Unité de la Scolarité;
- une Unité de la Recherche, des Publications et de l'Information;
- le Personnel administratif et technique du Centre.
ARTICLE 12.- (1) Le Secrétaire Permanent assiste le Directeur du Centre dans
l'administration et le suivi des activités du Centre.

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A ce titre, il assure :
- le suivi du fonctionnement quotidien du Centre;
- le suivi de la coopération du Centre avec les Institutions et Organismes nationaux
et internationaux;
- la préparation du rapport d'activités annuel du Centre;
- l'exécution de toutes autres missions qui lui sont assignées par le Directeur du
Centre.
(2) Le Secrétaire Permanent est nommé par arrêté du Ministre de
l’Enseignement Supérieur. Il a rang et prérogatives de Chef de Service de
l'Administration Centrale.
ARTICLE 13.- (1) Les Unités d'activités et de services, et les Personnels cités à l’article
11 ci-dessus sont placés sous l'autorité du Secrétaire Permanent qui assure leur mise en
place et veille, à leur bon fonctionnement.
(2) Les Responsables desdites Unités d'activités et de services ont rang
et prérogatives de Chef de Bureau.
SECTION IV : DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
ARTICLE 14.- (1) Le Conseil Scientifique est l'instance consultative du Centre.
(2) Il se réunit en tant que de besoin et à la demande du Président Conseil
de Direction et d'Orientation.
ARTICLE 15.- (1) Le Conseil Scientifique comprend un Président, un Vice-Président et
des membres.
(2) Sur proposition du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques, le Recteur nomme le Président et le Vice-président et les membres du Conseil
Scientifique.
(3) Les fonctions de Président, de Vice-président et de membre du
Conseil Scientifique sont gratuites. Toutefois, à l'occasion des sessions, il leur est alloué
une indemnité dont le montant est fixé par le Doyen de la Faculté des Sciences
Juridiques et Politiques dans la limite des plafonds fixés par la réglementation en vigueur.
(4) Le Secrétaire Permanent du Centre rapporte les travaux du Conseil
Scientifique.
CHAPITRE III : DE l'ORGANISATION DES ACTIVITES DU CENTRE ET DE
l'ADMISSION DES ETUDIANTS ET DES AUDITEURS
SECTION I : DE l'ORGANISATION DES ACTIVITES DU CENTRE
ARTICLE 16.- Le CERCAF comprend:
- les filières de Formation Doctorale;
- les Cours et Séminaires périodiques et les Conférences;
- les Unités de Recherche.
ARTICLE 17.- (1) Des filières de Formation Doctorale peuvent être créées sur
Habilitation du Ministre de l'Enseignement Supérieur.
(2) Les filières de Formation Doctorale donnent lieu à la préparation à un
des Masters créés dans le cadre du Centre, sur Habilitation du Ministre de
l'Enseignement Supérieur ou, à la préparation d'une thèse de Doctorat en droit
constitutionnel, en droit administratif ou en droit public financier.
ARTICLE 18.- (1) Les cours, séminaires périodiques et conférences consistent en :

1454
- des sessions annuelles de cours de formation en droit constitutionnel, en droit
administratif ou en droit public financier;
- des séminaires thématiques de formation en droit constitutionnel, en droit
administratif ou en droit public financier;
- des Conférences-Débats sur des sujets importants ou d'actualité en droit
constitutionnel, en droit administratif ou en droit public financier.
(2) Les cours et séminaires périodiques donnent lieu à la délivrance de
Certificats et d'Attestations de Participation respectivement.
ARTICLE 19.- Les Unités de Recherche rassemblent deux ou plusieurs Chercheurs dont
les activités de Recherche, programmées et approuvées par le Conseil Scientifique,
portent sur l'un des domaines d'activités du Centre.
SECTION II : DE L'ADMISSION DES ETUDIANTS ET DES AUDITEURS
ARTICLE 20.- (1) Les filières doctorales du CERCAF sont ouvertes aux étudiants ayant
validé leurs deux premiers semestres de Master en droit public ou titulaires d'une
Maîtrise en droit public ou de tout autre diplôme reconnu équivalent.
(2) L'admission en Master et l'inscription en Thèse ainsi que l'ensemble
des activités académiques du Centre dans les filières doctorales se font conformément à
la réglementation en vigueur dans les Universités d'Etat au
Cameroun.
(3) L'admission aux sessions de cours et séminaires périodiques se fait
sur étude de dossier par un jury composé d'Enseignants de rang magistral du Centre,
présidé par le Directeur du Centre. La liste des auditeurs et des séminaristes est arrêtée
par le Doyen.
ARTICLE 21.- (1) Le régime disciplinaire des étudiants des filières doctorales ainsi que
des Enseignants desdites filières est celui fixé par la réglementation en vigueur à
l'Université de Yaoundé II et le règlement intérieur du Centre.
(2) Le régime disciplinaire des auditeurs et des Enseignants dans les
sessions de cours et de séminaires périodiques est fixé par le règlement intérieur du
Centre.
SECTION III : DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
ARTICLE 22.- Les enseignants et chercheurs des filières doctorales du Centre sont ceux
de l'Université de Yaoundé II-Soa, des autres Universités d'Etat du Cameroun et de
toutes les autres Institutions universitaires nationales et internationales remplissant les
conditions requises pour enseigner à l'Université, notamment en Cycle Doctoral.
ARTICLE 23.- Les enseignants intervenant dans les sessions de cours et les séminaires
périodiques sont des enseignants d'Universités ou toute autre personne justifiant d'une
longue expérience dans les domaines d'activités du Centre.
ARTICLE 24.- Est chercheur du Centre, toute personne justifiant au moins d'un DE.A,
d'un Master ou d'un diplôme équivalent et admis comme tel par le Comité Scientifique du
Centre.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS FINANCIERES
SECTION I : DES RECETTES
ARTICLE 25.- Le CERCAF dispose d'une ligne budgétaire dans le budget de la Faculté
des Sciences juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé II-Soa.
ARTICLE 26.- (1) Les recettes du' CERCAF comprennent:
- les droits universitaires acquittés par les candidats retenus;
1455
- les subventions de l'Etat;
- les ressources propres;
- les ressources diverses provenant des dons, legs et contributions de toutes
natures.
(2) Toutes les ressources sont collectées ou reçues et enregistrées,
selon la réglementation en vigueur dans les universités d'Etat.
SECTION II : DES DEPENSES
ARTICLE 27.- Les dépenses du CERCAF comprennent:
- les dépenses de fonctionnement;
- les primes aux Enseignants et aux Chercheurs, au titre des prestations
pédagogiques et/ou scientifiques;
SECTION III : DE L'EXECUTION DU BUDGET DU CENTRE
ARTICLE 28.- Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de
l'Université de Yaoundé II-Soa est chargé de l'exécution du budget du CERCAF. A ce
titre, il dispose des crédits et assure le recouvrement des droits et des produits ainsi que
l'engagement et l'ordonnancement des dépenses.
CHAPITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 29.- Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques représente le CERCAF
dans la vie civile et auprès de ses partenaires.
ARTICLE 30.- Le Chef du Service Financier de la Faculté est chargé des affaires
Financières et matérielles du Centre.
ARTICLE 31 : (1) Le Bibliothécaire de la Faculté est chargé de l'organisation des
activités d'impression et de diffusion du matériel pédagogique, de la recherche et de la
mise à la disposition du public intéressé de tout document d'information scientifique
propre aux domaines de formation dispensés.
(2) Le Bibliothécaire a rang et prérogatives de Chef de Bureau.
ARTICLE 32.- Le Recteur de l'Université de Yaoundé II-Soa et le Doyen de la Faculté
des Sciences Juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé II sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant
la procédure d'urgence, puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais./-
Yaoundé, le 3 0 oct. 2014

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,


Jacques FAME NDONGO

1456
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Arrêté № 14/0847/MINESUP/CAB/DDES du 30 octobre 2014 portant création,


organisation et fonctionnement du Centre de Recherches et d'Études Politiques et
Stratégiques au sein de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de
l'Université de Yaoundé ll-SOA. (CREPS)

LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,


Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu la loi n° 2007/006du 26décembre 2007 portant régime financier de l'État ;
Vu le décret n°93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités;
Vu le décret n°93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions Communes aux
Universités modifié et complété par le décret n° 2005/342 du 10 septembre 2005;
Vu le décret n°93/033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines dispositions du décret n°79
/186 du 17 mai 1979 fixant les taux de paiement des droits universitaires;
Vu le décret n°93/037 du 29 janvier 1993 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Yaoundé II ;
Vu le décret n°2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières applicables aux
universités;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement;
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant Formation du Gouvernement;
Vu le décret n°2012/433 du 1er Octobre 2012 portant Organisation du Ministère de
l'Enseignement Supérieur;
Vu l'arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations dans les
Universités d'État du Cameroun,
ARRÊTE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er- (1) Le présent arrêté porte création au sein de la Faculté des Sciences
Juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé ll-Soa, du Centre de Recherches et
d'Études Politiques et Stratégiques, en abrégé «CREPS », Ci-après désigné « le
CREPS».
(2) Il est pris en application des dispositions de l'article 109 du décret n°
93/037 du 29 janvier 1993 portant organisation administrative et académique de
l'Université de Yaoundé ll-Soa.
Article 2. - Placé auprès du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques
de l'Université de Yaoundé II, le CREPS est un Centre de Recherche et de Formation
pluridisciplinaire à vocation nationale et internationale.
Article 3.- (1) Le CREPS a pour objet la Recherche et la Formation dans le domaine
d'Études politiques et Stratégiques.
(2) A cette fin, il a pour missions :
a) Dans le domaine de la Recherche:
- d'assurer et de promouvoir la Recherche dans tous les domaines d'Études
politiques et Stratégiques;

1457
- de contribuer au développement et à la promotion de la recherche théorique
(fondamentale) et pratique (appliquée) dans les domaines suscités. À cet égard,
il organise et appuie la recherche collective et/ou individuelle, organise les
manifestations scientifiques (colloques, séminaires, tables-rondes, etc.), crée et
diffuse des publications périodiques, publie sous forme d'ouvrages les résultats
des travaux de recherche réalisés en son sein;
- de fournir une expertise dans les domaines de sa compétence;
- de développer la coopération africaine et internationale dans lesdits domaines.
b) Dans le domaine de la formation:
- d'organiser chaque année une session de cours et séminaires à l'intention des
étudiants en droit en fin de cursus universitaire, de jeunes enseignants et
chercheurs, et de hauts fonctionnaires;
- d'organiser des séminaires thématiques de formation pour les hauts
fonctionnaires des administrations publiques ou privées nationales et/ou
internationales, les responsables des collectivités décentralisées, les magistrats,
les avocats, les diplomates, et toutes autres catégories socioprofessionnelles
intéressées par une connaissance technique et pratique approfondie dans le
domaine d'Études politiques et Stratégiques;
- d'organiser des conférences sur les questions d'actualité dans le domaine
d'Études politiques et Stratégiques;
- d'organiser des enseignements du cycle doctoral en Études politiques et
Stratégiques; à cet égard, le CREPS supervise le fonctionnement des Masters
recherche et professionnels et assure l'encadrement des thèses de doctorat dans
son domaine de compétence, dans les conditions fixées par la réglementation en
vigueur.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 4.- (1) Le CREPS est administré par les organes ci-après :
- un Conseil de Direction et d'Orientation;
- une Direction ;
- un Secrétariat Permanent.
(2) Le CREPS dispose d'un Conseil Scientifique.
SECTION I : DU CONSEIL DE DIRECTION ET D'ORIENTATION
Article 5.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation dispose des pouvoirs pour définir
et orienter la politique du CREPS dans les limites de son champs de compétences.
(2) À ce titre, il :
- fixe les grandes orientations de l’action du CREPS en matière de recherche et de
formation ;
- adopte le budget présenté par le Directeur du Centre;
- adopte les rapports de prévisions et les bilans d'activités pédagogiques;
- adopte le Règlement Intérieur du Centre;
- examine et approuve les projets de coopération ;

1458
- arrête les programmes de Recherche, d'Enseignement et de Formation;
- arrête les modalités de gestion académique des examens et autres évaluations
des connaissances en ce qui concerne les formations ouvertes dans le cadre du
Centre ;
- mobilise les financements pour le Centre.
Article 6.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est composé ainsi qu'il
suit:
Président : Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques.
Vice-présidents :
- le Vice-Doyen chargé de la recherche et de la coopération ;
- le Vice-Doyen chargé de la programmation des Activités académiques
Rapporteur: Le Directeur du CREPS.
Membres:
- le Secrétaire Permanent du Centre;
- les enseignants permanents de rang magistral relevant du domaine de
compétence du Centre;
- les coordonnateurs des masters recherche et professionnels concernés;
- le Chef de Service financier de la Faculté ;
- les Responsables des Unités prévues à l'article 11 ci-dessous;
- un représentant des étudiants du Centre ;
- un représentant du personnel non enseignant du Centre.
Le Secrétariat du Conseil peut faire appel à toute personne en raison de ses
compétences sur les questions inscrites à l'ordre du jour pour participer aux travaux du
Conseil sans voix délibérative.
(2) Le Secrétariat du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est
assuré par le Directeur du CREPS, assisté du Secrétaire Permanent du Centre.
(3) La composition du Conseil de Direction et d'Orientation du Centre est
constatée par une décision du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques.
Article7.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation se réunit en tant que de besoin et
au moins deux (02) fois par an en session ordinaire, sur convocation de son Président.
La première est consacrée à l'adoption du plan d'actions et du budget du Centre. La
deuxième session est dédiée à l'évaluation et, le cas échéant, à la définition de nouvelles
orientations.
(2) Il peut se réunir en session extraordinaire, en tant que de besoin, à
l'initiative de son président ou à la demande des deux tiers (2/3) de ses membres.
Article8.- (1) Le Conseil de Direction et d'Orientation ne peut valablement délibérer que
si au moins la moitié de ses membres est présente ou représentée. En cas d'égalité de
voix, celle de son Président est prépondérante.
(2) Les convocations mentionnent la date, l'heure, l'ordre du jour et le lieu de
la réunion. Elles sont accompagnées de tous les documents utiles susceptibles d'éclairer
les membres du Conseil de Direction et d'Orientation.

1459
Elles sont adressées aux membres quinze (15) jours au moins, avant la date prévue
pour la réunion ; en cas d'urgence, ce délai peut être ramené à huit (08) Jours.
(3) Les décisions du Conseil de Direction et d'Orientation sont prises à la
majorité simple des membres présents ou représentés. En cas d'égalité des voix, celle du
Président est prépondérante.
(4) Les fonctions de Président, de Vice-président, de Rapporteur et de
membre du Conseil de Direction et d'Orientation sont gratuites.
Toutefois, à l'occasion des sessions, il leur est alloué une indemnité dont le montant est
fixé par le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques dans la limite des
plafonds fixés par la réglementation en vigueur.
SECTION II : DE LA DIRECTION DU CENTRE
Article 9.- (1) La Direction du Centre est placée sous l'autorité d'un Directeur.
(2) Le Directeur du Centre est nommé par arrêté du Ministre de
l'Enseignement Supérieur, parmi les Membres du Corps de l'Enseignement Supérieur, de
Rang Magistral.
(3) Le Directeur du Centre doit être un enseignant de Rang Magistral de,
renommée internationale, spécialiste-dans l'un des domaines de spécialité du Centre et
activement impliqué dans ses services.
(4) Le Directeur du Centre a rang et prérogatives de Chef de Département
d'établissement universitaire.
Article 10.- Sous l'autorité du Conseil de Direction et d'Orientation, le Directeur du
Centre administre et gère au quotidien les activités du CREPS.
À ce titre, il est notamment chargé :
- de l'application des décisions prises par le Conseil de Direction et d'Orientation ;
- des relations avec les Institutions, les donateurs et le milieu socio-économique et
professionnel ;
- de l'élaboration du plan d'action et de la rédaction des rapports d'activité des
organes du Centre;
- de l'élaboration du projet de. budget du Centre;
- de l'élaboration du projet du règlement intérieur du Centre;
- du suivi-évaluation des activités du Centre et de la rédaction des rapports y
relatifs;
- de la gestion du personnel, du matériel et des ressources financières du Centre
mis à sa disposition par le Doyen ;
- de l'exécution de toute autre tâche à lui confiée par le Conseil de Direction et
d'Orientation.
SECTION III : DU SECRÉTARIAT PERMANENT
Article 11.- Placé sous l'autorité du Directeur du Centre, le Secrétariat Permanent
comprend:
- un Secrétaire Permanent;
- une Unité des Archives, de la Documentation et de la Bibliothèque;
- une Unité de la Scolarité ;

1460
- une Unité de la Recherche, des Publications et de l'Information;
- le Personnel administratif et technique du Centre.
Article 12.- (1) Le Secrétaire Permanent assiste le Directeur du Centre dans
l'administration et le suivi des activités du Centre.
À ce titre, il assure:
- le suivi du fonctionnement quotidien du Centre;
- le suivi de la coopération du Centre avec les Institution et Organismes nationaux
et internationaux;
- la préparation du rapport d'activités annuel du Centre ;
- l'exécution de toutes autres missions qui lui sont assignées par le Directeur du
Centre.
(2) Le Secrétaire Permanent est nommé par arrêté du Ministre de
l'Enseignement Supérieur. Il a rang et prérogatives de Chef de Service de
l'Administration Centrale.
Article 13.- (1) Les Unités d'activités et de services, et les Personnels cités à l'article 11
ci-dessus sont placés sous l'autorité du Secrétaire Permanent qui assure leur mise en
place et veille, à leur bon fonctionnement.
(2) Les Responsables desdites Unités d'activités et de services ont rang et
prérogatives de Chef de Bureau.
SECTION IV : DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
Article 14.- (1) Le Conseil Scientifique est l'instance consultative du Centre.
(2) Il se réunit en tant que de besoin et à la demande du Président Conseil
de Direction et d'Orientation.
Article 15.- (1) Le Conseil Scientifique comprend un Président, un Vice-Président et des
membres.
(2) Sur proposition du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques, le Recteur nomme le Président et le Vice-président et les membres du Conseil
Scientifique.
(3) Les fonctions de Président, de Vice-président et de membre du Conseil
Scientifique sont gratuites. Toutefois, à l'occasion des sessions, il leur est alloué une
indemnité dont le montant est fixé par le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques dans la limite des plafonds fixés par la réglementation en vigueur.
(4) Le Secrétaire Permanent du Centre rapporte les travaux du Conseil
Scientifique.
CHAPITRE III : DE L'ORGANISATION DES ACTIVITÉS DU CENTRE ET DE
L'ADMISSION DES ÉTUDIANTS ET DES AUDITEURS
SECTION I : DE L'ORGANISATION DES ACTIVITÉS DU CENTRE
Article16.-Le CREPS comprend:
- les filières de Formation Doctorale;
- les Cours et Séminaires périodiques et les Conférences;
- les Unités de Recherche.
Article17.- (1) Des filières de Formation Doctorale peuvent être créées sur Habilitation
du Ministre de l'Enseignement Supérieur.

1461
(2) Les filières de Formation Doctorale donnent lieu à la préparation à un
des Masters créés dans le cadre du Centre, sur Habilitation du Ministre de
l'Enseignement Supérieur ou, à la préparation d'une thèse de Doctorat dans le domaine
d'Études politiques et Stratégiques.
Article18.- (1) Les cours, séminaires périodiques et conférences consistent en :
- des sessions annuelles de cours de formation dans le domaine d'Études
politiques et Stratégiques;
- des séminaires thématiques de formation dans le domaine d'Études politiques et
Stratégiques;
- des Conférences-Débats sur des sujets importants ou d'actualité dans le
domaine d'Études politiques et Stratégiques.
(2) Les cours et séminaires périodiques donnent lieu à la délivrance de
Certificats et d'Attestations de Participation respectivement.
Article19.- Les Unités de Recherche rassemblent deux ou plusieurs chercheurs dont
les activités de Recherche, programmées et approuvées par le Conseil Scientifique,
portent sur l'un des domaines d'activités du Centre.
SECTION II : DE L'ADMISSION DES ÉTUDIANTS ET DES AUDITEURS
Article20.- (1) Les filières doctorales du CREPS sont ouvertes aux étudiants ayant validé
leurs deux premiers semestres de Master en droit, en science politique, en sciences de la
communication, en histoire, en sociologie ou toute discipline connexe, ou titulaires d'une
Maîtrise dans l'un de ces domaines ou de tout autre diplôme reconnu équivalent.
(2) L'admission en Master et l'inscription en Thèse ainsi que l'ensemble des
activités académiques du Centre dans les filières doctorales se font conformément à la
réglementation en vigueur dans les Universités d'État au Cameroun.
(3) L'admission aux sessions de cours et séminaires périodiques se fait sur
étude de dossier par un jury composé d'Enseignants de rang magistral du Centre,
présidé par le Directeur du Centre. La liste des auditeurs et des séminaristes est arrêtée
par le Doyen.
Article 21.- (1) Le régime disciplinaire des étudiants des filières doctorales ainsi que des
Enseignants desdites filières est celui fixé par la réglementation en vigueur à l'Université
de Yaoundé II et le règlement intérieur du Centre.
(2) Le régime disciplinaire des auditeurs et des Enseignants dans les
sessions de cours et de séminaires périodiques est fixé par le règlement intérieur du
Centre.
SECTION III : DES ENSEIGNANTS ET DES CHERCHEURS
Article 22.- Les enseignants et chercheurs des filières doctorales du Centre sont ceux de
l'Université de Yaoundé ll-Soa, des autres Universités d'État du Cameroun et de toutes
les autres Institutions universitaires nationales et internationales remplissant les
conditions requises pour enseigner à l'Université, notamment en Cycle Doctoral.
Article 23.- Les enseignants intervenant dans les sessions de cours et les séminaires
périodiques sont des enseignants d'Universités ou toute autre personne justifiant d'une
longue expérience dans les domaines d'activités du Centre.
Article 24.- Est chercheur du Centre, toute personne justifiant au moins d'un D.E.A, d'un
Master ou d'un diplôme équivalent et admis comme tel par le Comité Scientifique du
Centre.

1462
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS FINANCIÈRES
SECTION 1: DES RECETTES
Article 25.- Le CREPS dispose d'une ligne budgétaire dans le budget de la Faculté des
Sciences juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé ll-Soa.
Article 26.- (1) Les recettes du CREPS comprennent:
- les droits universitaires acquittés par les candidats retenus;
- les subventions de l'État;
- les ressources propres ;
- les ressources diverses provenant des dons, legs et contributions de toutes
natures.
(2) Toutes les ressources sont collectées ou reçues et enregistrées, selon la
réglementation en vigueur dans les universités d'État.
SECTION II : DES DÉPENSES
Article 27.- Les dépenses du CREPS comprennent:
- les dépenses de fonctionnement;
- les primes aux Enseignants et aux Chercheurs, au titre des prestations
pédagogiques et/ou scientifiques;
SECTION III : DE L'EXÉCUTION DU BUDGET DU CENTRE
Article 28.- Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l'Université
de Yaoundé II - soa est chargé de l'exécution du budget du CREPS.
À ce titre, il dispose des crédits et assure le recouvrement des droits et des produits
ainsi que l'engagement et l'ordonnancement des dépenses.
CHAPITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 29.- Le Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques représente, le CREPS
dans la vie civile et auprès de ses partenaires.
Article 30.- Le Chef du Service Financier de la Faculté est chargé des affaires
financières et matérielles du Centre.
Article 31 : (1) Le Bibliothécaire de la Faculté est chargé de l'organisation des activités
d'impression et de diffusion du matériel pédagogique, de la recherche et de la mise à la
disposition du public intéressé de tout document d'information scientifique propre aux
domaines de formation dispensés.
(2) Le Bibliothécaire a rang et prérogatives de Chef de Bureau.
Article 32.- Le Recteur de l'Université de Yaoundé ll-Soa et le Doyen de la Faculté des
Sciences Juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé |l sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera enregistré, publié suivant la
procédure d'urgence, puis, inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 30 octobre 2014

1463
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX - TRAVAIL - PATRIE

Arrêté № 65/CAB/PR du 24 mars 1977 fixant la liste des écoles étrangères ou


internationales formant les fonctionnaires des Services Démographiques et
Statistiques

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
Vu la Constitution du 2 juin 1972 modifiée par la loi n° 75/1 du 9 mai 1975;
Vu le décret n°74/138 du 18 février 1974 portant statut général de la Fonction
Publique;
Vu le décret n°75/780 du 18 décembre 1975 portant statut particulier des corps des
fonctionnaires des Services Démographiques et Statistiques ;
ARRÊTE :
er
Article1 .- En application des dispositions de l'article 12 du statut particulier des corps
des fonctionnaires des Services Démographiques et Statistiques, la liste des écoles
étrangères ou internationales dont les diplômes permettent à leurs titulaires de prétendre
à un recrutement sur titre dans le grade de démographe est fixée ainsi qu'il suit :
Cameroun :
- Institut de Formation et de Recherche Démographique (IFORD) de Yaoundé
(Diplôme d'Études démographiques)
France :
- Institut de Démographie de Paris (Diplôme d'Expert Démographe)
Article 2.- En application des dispositions de l'article 22 du statut particulier des corps
des fonctionnaires des Services Démographiques et Statistiques, la liste des écoles
étrangères ou internationales dont les diplômes permettent à leurs titulaires de prétendre
à un recrutement sur titre dans le grade de démographe assistant est fixée ainsi qu'il suit:
Cameroun :
- Institut de Formation et de Recherche Démographiques (IFORD) de Yaoundé
(Diplôme de démographe assistant).
France :
- Institut de Démographie de Paris (Diplôme de Démographie Générale)
Article 3.- En application des dispositions de l'article 34 du statut particulier des corps
des fonctionnaires des Services Démographiques et Statistiques, la liste des écoles
étrangères ou internationales dont les diplômes permettent à leurs titulaires de prétendre
à un recrutement sur titre dans le grade d'Ingénieur de la Statistique est fixée ainsi qu'il
suit :
France :
- Centre Européen de Formation des Ingénieurs Statisticiens Économistes des
Pays en voie de Développement (C.E.S.D.) de Paris (1ère Division Diplôme
d'Ingénieur Statisticiens-Économiste).
- École Nationale de la Statistique et de l'Administration Économique (E.N.S.A.E)
de Paris (Division des Administrateurs : Diplôme d'Ingénieur Statisticien).
- Institut de Statistique de l'Université du Paris (I.S.U.P.) Cycle Supérieur

1464
Maroc :
- Institut National de Statistique et d'Économie Appliquée de Rabat (Diplôme
d'Ingénieur-Statisticien-Économiste).
Article 4.- En application des dispositions de l'article 44 du statut particulier des corps
des fonctionnaires des Services Démographiques et Statistiques, la liste des écoles
étrangères o internationales dont les diplômes permettent à leur titulaires de prétendre à
un recrutement sur titre dans le grade d'Ingénieur des Travaux de Statistique est fixée
ainsi qu'il suit :
Cameroun :
- Institut de Statistique, de Planification et d'Économie Appliquée de Yaoundé
(Diplôme d'Ingénieur des Travaux).
Côte d'Ivoire :
- École de Statistique d'Abidjan (Diplôme d'Ingénieur des Travaux).
France :
- Centre Européen de Formation des Ingénieurs-Statisticiens-Économistes des
Pays en voie de Développement (C.E.S.D.) de Paris (2ème division : Diplôme
d'Ingénieur des Travaux Statistiques).
- École Nationales de la Statistique et de l'Administration (E.N.S.A.) de Paris
(Division des Attachés: Diplôme d'Attaché).
- Institut de Statistique de l'Université de Paris (I.S.U.P.).
Maroc :
- Institut National de Statistique et d'Économie Appliquée de Rabat (Section des
Ingénieurs d'Application).
Ouganda :
- Institute of Statistics and applied Economies Makerere - Université de Kampala
(Degree of Bachelor of Science - Option Statistique).
Article 5.- En application des dispositions de l'article 56 du statut particulier des corps
des fonctionnaires des Services Démographiques et Statistiques, la liste des écoles
étrangères ou internationales dont les diplômes permettent à leurs titulaires de prétendre
à un recrutement sur titre dans le grade de technicien principal de la Statistique est fixée
ainsi qu'il suit :
Cameroun :
- Institut de Statistique, de Planification et d'Économie Appliquée de Yaoundé
(Section Techniciens Supérieurs)
Article 6.- En application des dispositions de l'article 57 du statut particulier des corps
des fonctionnaires des Services Démographiques et Statistiques, la liste des écoles
étrangères ou internationales dont les diplômes permettent à leurs titulaires de prétendre
à un recrutement sur titre dans le grade dé technicien de la Statistique est fixée ainsi qu'il
suit :
Cameroun :
- Institut de Formation Statistique de Yaoundé (Section Adjoints Techniques).
Côte d'Ivoire :
- École de Statistique dl Abidjan (Section Adjoints Techniques)

1465
Maroc :
- Institut National de Statistique et d'Économie Appliquée de Rabat (Section
Adjoints Techniques).
Article 7.- Les diplômes délivrés par toutes autres écoles de formation étrangères font
l'objet d'un additif au présent arrêté après avis d'une commission consultative composée
ainsi qu'il suit :
Président : Le Ministre chargé de l'Éducation nationale ou son représentant
Membres :
- un représentant des Services du Premier Ministre
- un représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique
- un représentant du Ministre chargé de la Statistique
- le Directeur de l'Institut de Formation et de Recherche Démographique (IFORD)
de Yaoundé
- un représentant du cadre des démographes
- un représentant du cadre des ingénieurs de la Statistique
- un représentant du cadre des techniciens de la Statistique
Article 8.- Est abrogé l'arrêté n° 6/CAB/PR du 10 janvier 1968 fixant la liste des écoles
étrangères ou internationales formant les fonctionnaires de la Statistique.
Article 9.- Le présent arrêté, qui prend effet pour compter de la date de signature, sera
enregistré et publié au Journal Officiel en français et anglais.

Yaoundé, le 24 mars 1977


Le Président de la République
EL HADJ AHMADOU AHIDJO

Pour copie Certifiée Conforme


Yaoundé, le 5 avril 1977
Le chef des Services Études
Hiot Imelek Joseph

1466
Décret №71/DF/BIS du 24 avril 1971 portant création de l'Institut des Relations
Internationales du Cameroun

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FEDERALE,


Vu La Constitution de la République Fédérale du Cameroun ;
Vu le Décret №70/DF/275 du 12 juin 1970 portant organisation du Gouvernement
Fédéral de la République Fédérale du Cameroun ;
Vu le Décret №67/DF/566 du 28 décembre 1967 mettant fin à la période transitoire de
mise en place de l'Université Fédérale du Cameroun, et portant modification du Décret
№62/DF/289 du 25 juillet 1962 ;
Vu l'Accord de coopération du 28 janvier 1963 conclu entre la Suisse et le Cameroun ;
DECRETE:
CHAPITRE 1er : GENERALITES
Article 1er : Il est créé, dans le cadre de l'Université Fédérale du Cameroun un «Institut
des Relations Internationales du Cameroun » en abrégé (IRIC) chargé de la Formation et
des Recherches dans le domaine des Relations Internationales.
L'IRIC est à vocation internationale par l'objet de ses études, la composition de son
corps enseignant et par son ouverture aux étudiants et stagiaires ressortissants des pays
africains et autres.
Article 2 : Les LOIS et DECRETS régissant l'Université Fédérale du Cameroun sont
applicables à l'IRIC dans celles de leurs dispositions qui sont compatibles à son
caractère international.
CHAPITRE II - DES ORGANES DE L'IRIC
SECTION 1ER - DU COMITE DIRECTEUR
Article 3 : L'Organe principal de l'IRIC est le COMITE DIRECTEUR qui comprend sous
la présidence du Ministre des Affaires Étrangères ou son remplaçant, le Ministre de
l'Éducation, de la Culture et de la Formation Professionnelle ou son remplaçant, le
Représentant du Secrétaire Général de la Présidence de la République Fédérale, le
Vice-chancelier de l'Université Fédérale ou son remplaçant.
Sont également membres du Comité-Directeur pour la période de coopération stipulée
dans les accords, le Représentant de l'Institut Universitaire, de Hautes Études
Internationales de Genève pour la Suisse, le Représentant de la Dotation Carnegie pour
la Paix Internationale. Participent également aux réunions du Comité-Directeur pour les
questions ne les intéressant pas personnellement, le Directeur de l'Institut et le Directeur
des Études.
Article 4 : Le Comité-Directeur se réunit au moins une fois par an, au troisième trimestre
de l'année universitaire, au siège de l'Institut.
- Il arrête le programme des enseignements et des recherches préparé par la
Direction après consultation des Professeurs et des représentants des élèves.
- Il arrête le projet de budget préparé par la Direction de l'Institut.
- Il détermine les règlements intérieurs de l'Institut et fixe le nombre de participants
aux stages ainsi qu'aux séminaires et colloques qui peuvent être organisés dans
l'année. Il peut déterminer la participation en son sein d'autres Institutions qui
contribuent à la vie de l'IRIC.
SECTION II - DE LA DIRECTION
Article 5 : Le Directeur est nommé par Décret du Président de la République Fédérale
du Cameroun sur proposition du Ministre des Affaires, Étrangères après avis du Comité-
Directeur.
- Il doit être de nationalité camerounaise, avoir une formation dans la, domaine des
Relations Internationales et assurer en enseignement dans le cadre de l'IRIC.
1467
- Le statut administratif du Directeur sera, en tenant compte des dispositions des
accords ci-dessus mentionnés, celui que prévoit l'article 5 du Décret
N°67/DF/566 du 28 décembre 1967.
Article 6 : Le Directeur est chargé de la préparation et de l'exécution des délibérations
du Comité-Directeur, de la Direction de l'ensemble de l'Institut et de la représentation de
celui-ci.
- Il ordonne du budget.
Article 7 : Le Directeur est assisté d'un Directeur des Études.
- Le Directeur des Études est nommé par arrêté du Ministre de l’Éducation, de la
Culture et de la Formation professionnelle, sur proposition du Directeur de
l'Institut après avis du Comité-Directeur.

SECTION III - DU CONSEIL DES PROFESSEURSET DE L'ASSEMBLEE DE


L'INSTITUT
Article 8 : Il est créé un Conseil des Professeurs et une Assemblée de l'Institut
conformément aux articles 30, 31, 32, 36 du Décret N°67/DP/556du 8décembre 1967.
CHAPITRE III - DISPOSITIONS FINANCIERES
Article 9 : Les recettes et les dépenses de l'Institut sont inscrites dans un budget adopté
par le Comité-Directeur sur proposition du Directeur. Le budget comprend une section «
Fonctionnement » et une section « Investissement ».
Article 10 : Les recettes de la section « Fonctionnement » du budget comprennent :
a) les subventions du Gouvernement Camerounais ;
b) les montants des bourses d'études ou de stage accordées par les États ou des
Institutions privées ou publiques ;
c) les contributions versées par la coopération Suisse la Dotation Carnegie
(conformément à une répartition fixée par les protocoles spéciaux) ;
d) les subventions extérieures accordées au titre des frais de fonctionnement et
acceptées par le Comité-Directeur ;
e) les montants des financements de stages organisés par les Institutions
Internationales au sein de l'IRIC.
- Les dépenses de la section «Investissement » comprennent :
a) les bâtiments, l'ameublement et l'équipement de l'IRIC.
Article 11 : Les comptes de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues au
budget sont vérifiés par une commission de contrôle comprenant un membre désigné par
le Comité-Directeur et le Contrôleur financier de l'Université.
La commission de contrôle soumet chaque année sur Comité-Directeur un rapport
retraçant les résultats de ses vérifications ainsi qu'un bilan financier décrivant l'actif et le
passif de l'établissement.

CHAPITRE IV - DU CORPS ENSEIGNANT


Article 12 : L'IRIC dispose de 2 catégories d'enseignants :
- des enseignants permanents ;
- des enseignants associés.

SECTION I - DES ENSEIGNANTS PERMANENTS


Article 13 : Les enseignants permanents notamment les Professeurs, chargés
d'enseignement, Assistants, seront recrutés en tenant de l'Université Fédérale et du
caractère spécifique des enseignements de l'IRIC.
- Suivant les possibilités, certains enseignants se consacreront à des travaux de
recherche.

1468
Article 14 : Les Chargés de cours extraordinaires choisis parmi les hauts fonctionnaires
camerounais ou non ayant des qualifications notoires et une expérience pratique dans le
domaine des relations internationales ou des disciplines enseignées à l'Institut. Le
Directeur de l'Institut soumettra une liste de ces enseignants à l'approbation du Comité-
Directeur.
Article 15 : En étroite collaboration avec les organismes représentés au Comité-
Directeur, le Directeur de l'IRIC procède au recrutement du Corps Enseignant.
Article 16 : L'exercice des Franchises et Libertés Universitaires traditionnelles est régi
par l'article 4 du Décret N°62/QF/289 du 26 juillet 1962.
CHAPITRE V : DES ENSEIGNEMENTS ET DES CONDITIONS D'ADMISSION
Article 17 : L'IRIC dispense deux catégories d'enseignements :
- l'enseignement du troisième cycle ;
- l'enseignement tendant à la formation spécialisée et au recyclage.
Article 18 : L'enseignement du troisième cycle conduit soit au Diplôme en Relations
Internationales, soit du Doctorat ès Sciences Politiques (Relations Internationales).
Le Diplôme est délivré après deux années d'études pour les licenciés de la Faculté de
Droit et des Sciences Économiques et de la Faculté des lettres et Sciences Humaines
(ou titulaires de titres équivalents) ou une année pour les titulaires du Diplôme d'Études
Supérieures (ou Diplôme, équivalents) et soutenance d'un mémoire.
Le Doctorat est délivré après trois années minimum pour les licenciés de la Faculté de
Droit et des Sciences Économiques et de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines
(ou titulaires de titres équivalents) ou deux années au minimum pour les titulaires du
Diplôme d'Études Supérieures (ou Diplômes équivalents) et soutenance d'une thèse.
Article 19 : L'enseignement tendant à la formation spécialisée et au recyclage est
dispensé dans le cadre de colloques, de séminaires et de stages de durée variable.
L'IRIC délivre soit un certificat, soit une attestation aux stagiaires qui auront participé
avec succès à ces programmes.
Article 20 : Le Directeur pourra admettre comme candidats au Diplôme, après examen
approfondi du dossier, et à titre étranger, des personnes n'ayant pas les titres requis,
mais recommandées par leurs Gouvernements.
Article 21 : Les candidatures seront adressées au début du troisième trimestre de
chaque année au Directeur de l'IRIC.
Il sera tenu compte dans l'examen des candidatures des niveaux des enseignements
dans les États africains et des besoins exprimés par ceux-ci.
Article 22 : Le régime disciplinaire est celui fixé par les articles 68 à 72 du décret
№67/DF/566 du 8 décembre 1967.
Article 23 : Le Ministre des Affaires Étrangères, le Ministre de l'Éducation, de la Culture
et de la Formation professionnelle sont chargés de l'exécution du présent Décret qui sera
enregistré et publié au Journal Officiel de la république Fédérale du Cameroun en
Français et en Anglais.
Yaoundé, le 27 avril 1971
Le Président de la République Unie du Cameroun
ELHADJ AHMADOU AHIDJO

1469
I. ÉTABLISSEMENTS PUBLICS D’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR A STATUT PARTICULIER
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX- TRAVAIL-PATRIE

Décret N°2016/427 du 26 oct 2016 portant réorganisation de l'Ecole Nationale


Supérieure des Travaux Publics
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement
Supérieur ;
Vu la loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'Etat ;
Vu le décret n° 82/464 du 04 octobre 1982 créant et organisant l’École Nationale
Supérieure des Travaux Publics ;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement,
DECRETE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er.- Le présent décret porte réorganisation de l’École Nationale Supérieure
des Travaux Publics, en abrégé et ci-après désigné « ENSTP ».
ARTICLE 2.- (1) L'ENSTP est un établissement public d'enseignement supérieur à statut
particulier.
(2) L'ENSTP est doté de la personnalité juridique et de l'autonomie
financière.
(3) Son siège est fixé à Yaoundé.
(4) Des centres spécialisés de formation et de recherche appliquées aux
domaines des travaux publics peuvent être créés, en tant que de besoin, par arrêté
conjoint du Ministre chargé des travaux publics et du Ministre chargé de l’Enseignement
Supérieur, après délibération du Conseil de Direction.

ARTICLE 3.- (1) L'ENSTP est placé sous la tutelle technique du Ministère chargé des
travaux publics, sous la tutelle académique du Ministère chargé de l'Enseignement
Supérieur et sous la tutelle financière du Ministère chargé des Finances.
(2) Les domaines et les modalités d'exercice des tutelles technique et
académique sont fixés par des textes particuliers.
ARTICLE 4.- (1) L'ENSTP a pour mission d'assurer la formation d’enseignement
supérieur, technique, professionnelle et spécialisée, de la formation continue et de la
recherche appliquée dans les domaines des bâtiments et travaux publics.
A ce titre, l’ENSTP dispense notamment des enseignements et des formations
dans les filières ci-après :
- Le génie civil ;
- Le génie rural ;
- L’architecture ;
- La topographie-cadastre ;
- L’urbanisme ;
- L’ingénierie environnementale ;
- La géotechnique, hydraulique et transport.
1473
(2) L'ENSTP effectue en outre des expertises, des études et apporte, le
cas échéant, un appui technique aux administrations et organismes publics, parapublics
ou privés qui le sollicitent.
(3) L’ENSTP exécute toute autre mission à elle confiée par le
Gouvernement, en rapport avec son objet.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 5.- Les organes de gestion de l'ENSTP sont :
- la Direction.
- le Conseil de Direction ;
SECTION I : DU CONSEIL DE DIRECTION
ARTICLE 6.- (1) Le Conseil de Direction est composé ainsi qu'il suit :
Président : une personnalité nommée par décret du Président de la République.
Membres :
- un (01) représentant de la Présidence de la République ;
- un (01) représentant des Services du Premier Ministre ;
- un (01) représentant du Ministère en charge des travaux publics ;
- un (01) représentant du Ministère en charge des finances ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l'enseignement supérieur;
- un (01) représentant du Ministère en charge des questions d’urbanisme et de
l’habitat ;
- un (01) représentant du Ministère en charge des domaines ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de la formation professionnelle ;
- un (01) représentant des enseignants de l’ENSTP élu par ses pairs ;
- un (01) représentant des personnels non enseignants élu par ses pairs ;
- un (01) représentant de l’ordre National des Ingénieurs du Génie Civil ;
- Un (01) représentant des étudiants élu par ses pairs ;
(2) Le Président du Conseil de Direction peut inviter toute personne, en
raison de ses compétences, sur une question inscrite à l'ordre du jour de la session, à
prendre part aux travaux du Conseil avec voix consultative.
(3) Les membres du Conseil de Direction sont désignés par les
administrations et organismes qu'ils représentent.
(4) La composition du Conseil de Direction est constatée par arrêté du
Premier Ministre, à la diligence du Ministre chargé des travaux publics.
ARTICLE 7.- (1) Les membres du Conseil de Direction sont désignés pour un mandat de
trois (03) ans renouvelable une (01) fois.
(2) Le mandat de membre du Conseil de Direction prend fin à l'expiration
normale de sa durée, en cas de décès ou de démission. Il prend également fin à la suite
de la perte de la qualité qui avait motivé la désignation ou par la révocation pour faute
grave ou agissement incompatible avec la fonction de membre du Conseil de Direction.
(3) En cas de décès en cours de mandat ou dans toutes les hypothèses
où un membre du Conseil de Direction n'est plus en mesure d'exercer son mandat, il est
procédé à son remplacement, selon les mêmes modalités et formes que celles qui ont
présidé à sa désignation, pour la période du mandat restant à courir.

1474
ARTICLE 8.- Le Président et les membres du Conseil de Direction sont soumis aux
mesures restrictives et aux incompatibilités prévues par la législation en vigueur.
ARTICLE 9.- (1) Le Conseil de Direction dispose des pouvoirs les plus étendus, pour
définir et orienter la politique générale et évaluer la gestion de l'ENSTP, dans les limites
fixées par son objet social.
A ce titre il :
- adopte l'organigramme, le règlement intérieur, la grille de rémunération et fixe les
avantages des personnels enseignants et non enseignants, sur proposition du
Directeur ;
- fixe les objectifs et approuve les programmes d'activité conformément aux
objectifs globaux de l'ENSTP ;
- adopte le budget et les rapports d'activités de l'ENSTP ;
- arrête toute mesure susceptible d'améliorer les services offerts par l'ENSTP ;
- approuve les droits d'inscription, de scolarité et de concours présentés par le
Directeur ;
- approuve le statut des enseignants ;
- recrute et licencie le personnel cadre non enseignant ;
- nomme, sur proposition du Directeur, aux postes de responsabilité jusqu'au rang
de Sous-directeur ;
- fixe les indemnités de session des membres des Conseils de Direction, des
Enseignements, des Etudes, de la Recherche et Scientifique dans les limites des
plafonds fixés par la réglementation en vigueur ;
- adopte le compte administratif, le compte de gestion, le compte de gestion-
matières et les états financiers ;
- accepte tous dons, legs et subventions ;
- arrête le plan d'organisation des effectifs de l'ENSTP ;
- détermine les orientations générales en matière de prestations de services
rémunérées ;
- autorise la participation de l'ENSTP dans les associations, groupements ou
autres organismes ;
- approuve les contrats de performance ayant une incidence sur le budget ou
toutes autres conventions, y compris les emprunts ;
- adopte les avancements et promotions des enseignants ;
- approuve les nouvelles filières de formation sur propositions du
Directeur.
- adopte les résolutions et recommandations du Conseil des Enseignements, des
Etudes, de la Recherche et Scientifique.
(2) Le Conseil de Direction peut déléguer certains de ses pouvoirs au
Directeur. Celui-ci rend compte de l'utilisation de ladite délégation.
ARTICLE 10.- (1) Le Conseil de Direction se réunit en session ordinaire deux (02) fois
par an sur convocation de son Président, dont une (01) fois pour le vote du budget et une
(01) fois pour arrêter les états financiers annuels et examiner la marche de l'ENSTP.
(2) Il peut également, lorsque les circonstances l'exigent, se réunir en
session extraordinaire sur convocation de son Président ou à la demande des 2/3 des
membres.
1475
(3) Tout membre du Conseil de Direction empêché peut se faire
représenter aux sessions du Conseil par un autre membre dûment mandaté. Toutefois,
aucun membre du Conseil ne peut, au cours d'une même session, représenter plus d'un
membre.
(4) Tout membre présent ou représenté à une session du Conseil de
Direction, est considéré comme ayant été dûment convoqué.
(5) En cas d'empêchement du Président, le Conseil élit en son sein
un Président de séance à la majorité simple des membres présents ou représentés.
ARTICLE 11.- (1) Le Président du Conseil de Direction préside les sessions du Conseil
de Direction et veille à l'application de ses résolutions.
(2) Le secrétariat du Conseil de Direction est assuré par le Directeur de
l'ENSTP, assisté de son adjoint.
ARTICLE 12.- (1) La fonction de membre du Conseil de Direction est gratuite. Toutefois,
les membres du Conseil de Direction, ainsi que les personnalités invitées à titre
consultatif, bénéficient d'une indemnité de session et peuvent prétendre au
remboursement des dépenses occasionnées par les sessions, sur présentation des
pièces justificatives.
(2) Le Président du Conseil de Direction bénéficie d'une allocation
mensuelle.
(3) L'indemnité de session et l'allocation mensuelle visées aux alinéas 1
et 2 ci-dessus, sont fixées par le Conseil de Direction, dans les limites des plafonds
prévus par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 13.- (1) Les convocations et les documents relatifs à la session sont envoyés
par courrier électronique, par télécopie ou par tout autre moyen laissant traces écrites et
adressées aux membres du Conseil de Direction, au moins quinze (15) jours avant la
date prévue pour la session. Le délai est ramené à sept (07) jours en cas d'urgence.
(2) Les convocations indiquent la date, le lieu, l'heure et l'ordre du jour.
ARTICLE 14.- (1) Le Conseil de Direction ne peut délibérer que si les deux tiers (2/3) au
moins de ses membres sont présents ou représentés.
(2) Chaque membre dispose d'une voix.
(3) Les délibérations du Conseil de Direction font l'objet d'un procès-
verbal consigné dans un registre spécial, tenu au siège de l'ENSTP cosigné par le
Président et le secrétaire de séance. Le procès-verbal mentionne les noms des membres
présents ou représentés ainsi que ceux des personnes invitées à titre consultatif. Il est lu
et approuvé par le Conseil de Direction lors de la session suivante.
(4) Les résolutions du Conseil de Direction sont prises à la majorité
simple des voix des membres présents ou représentés. En cas d'égalité de voix, celle du
Président est prépondérante.
(5) Les résolutions du Conseil de Direction sont co-signées par le
Président du Conseil et un membre.
SECTION II : DE LA DIRECTION
ARTICLE 15.- (1) La Direction de l'ENSTP est placée sous l'autorité d'un Directeur,
assisté d'un Directeur-Adjoint, tous deux nommés par décret du Président de la
République.
(2) Le Directeur et le Directeur-Adjoint sont nommés pour une durée
de trois (03) ans renouvelable deux (02) fois.

1476
(3) La rémunération et les avantages du Directeur et du Directeur-
Adjoint sont fixés par le Conseil de Direction, dans la limite des plafonds fixés par la
réglementation en vigueur.
ARTICLE 16.- (1) Le Directeur est chargé de l'administration et de la gestion de l'ENSTP
sous le contrôle du Conseil de Direction, à qui il rend régulièrement compte de cette
gestion,
A ce titre, il :
- soumet à l'adoption du Conseil de Direction les projets d'organigramme et de
règlement intérieur, ainsi que la grille des rémunérations et des avantages du
personnel ;
- prépare le budget, le rapport annuel d'activités, ainsi que les comptes et les états
financiers qu'il soumet au Conseil de Direction pour approbation et arrêt ;
- prépare les délibérations du Conseil de Direction ;
- assure la direction administrative, technique et financière de l'ENSTP ;
- nomme les responsables de l'ENSTP, sous réserve des compétences du Conseil
de Direction ;
- recrute, gère, note et licencie le personnel non enseignant, non cadre jusqu'à la
neuvième catégorie, conformément au plan d'organisation des effectifs arrêté par
le Conseil de Direction ;
- désigne les représentants de l'ENSTP aux assemblées générales et aux conseils
d'autres administrations ou organismes ;
- évalue le personnel permanent ;
- met le personnel en mission à l'intérieur et à l'extérieur du territoire national;
- gère les biens meubles et immeubles, corporels et incorporels de l'ENSTP, dans
le respect de son objet social et des dispositions législatives et réglementaires en
vigueur ;
- fixe les taux de prestations de services conformément à la stratégie générale
définie par le Conseil de Direction ;
- soumet au Conseil de Direction après avis du Conseil des Enseignements, des
Etudes, de la Recherche et Scientifique, les propositions de recrutement,
d'avancement, de promotion et de la cessation de fonctions du personnel
enseignant ;
- négocie les conventions et les soumet à l'approbation du Conseil de Direction;
- prend, dans les cas d'urgence, toute mesure conservatoire nécessaire à la bonne
marche de l'ENSTP, à charge pour lui d'en rendre compte au Conseil de
Direction ;
- passe et signe les marchés, contrats et conventions, en assure l'exécution et le
contrôle dans le strict respect du budget, et conformément aux dispositions
législatives et réglementaires en vigueur.
(2) Le Directeur de l'ENSTP peut déléguer une partie de ses
pouvoirs au Directeur-Adjoint ou à l’un de ses collaborateurs immédiats pour les actes de
gestion courante.
(3) Le Directeur de l'ENSTP assure la police générale de
rétablissement, la discipline et l'animation de la vie associative.

1477
(4) Le Directeur représente l'ENSTP dans tous les actes de la vie
civile et en justice. Il peut à cet effet, intenter toutes actions judiciaires ayant pour objet la
défense des intérêts de l'ENSTP.
ARTICLE 17.- L'organisation et le fonctionnement de la Direction de l'ENSTP sont fixés
par un organigramme approuvé par le Conseil de Direction à la diligence du Directeur.
ARTICLE 18.- (1) Le Directeur est responsable devant le Conseil de Direction, qui peut
prononcer à son encontre des sanctions en cas de faute grave de gestion ou de
comportement susceptible de nuire à la bonne marche ou à l'image de l'ENSTP, dans les
conditions et suivant les modalités fixées par la réglementation en vigueur.
(2) Le Président du Conseil de Direction est à cet effet, tenu de
convoquer une session extraordinaire au cours de laquelle le Directeur est entendu.
(3) Le Conseil de Direction peut prononcer à rencontre du Directeur
et/ou de son Adjoint, les sanctions suivantes :
- suspension de certains de ses pouvoirs ;
- suspension de toutes ses fonctions pour une durée limitée ;
- suspension de toutes ses fonctions, assortie d'une proposition de révocation
adressée au Président de la République.
(4) En cas de suspension du Directeur de ses fonctions, le Conseil de
Direction prend des dispositions nécessaires pour assurer la bonne marche de l'ENSTP.
(5) Les décisions visées à l'alinéa (3) ci-dessus sont prises à la majorité
des deux tiers (2/3) des membres du Conseil de Direction et transmises pour information
aux Ministres de tutelle à la diligence du Président du Conseil de Direction.
ARTICLE 19.- (1) Sous l'autorité du Directeur, le Directeur Adjoint assure les fonctions de
Directeur des études.
A ce titre, et en relation avec ses collaborateurs, il :
- coordonne l'élaboration des programmes d'enseignements et en assure l'application ;
- organise les cours, les travaux pratiques, les examens, la scolarité, les stages et les
recyclages ;
- suit l'exécution des programmes de recherche :
- veille à la discipline ;
- coordonne et anime les activités pédagogiques des divisions ;
- tient un fichier relatif à la carrière des enseignants sur le plan de l'enseignement et
de la recherche et propose des mesures susceptibles de contribuer à leur
promotion;
- assure le développement des activités liées à l’animation sportive et culturelle de
l’ENSTP ;
- coordonne les travaux de conception des cours ;
- propose au Directeur de l'ENSTP, des actions en vue de l'enrichissement de la
bibliothèque de l'école, le matériel pédagogique et technique ainsi que des
échanges d'enseignants et de chercheurs ;
- prépare annuellement, pour le compte du Directeur de l'ENSTP, un rapport d'activité
d'enseignement et de recherche.
(2) En cas d'empêchement temporaire du Directeur pour une période
n'excédant pas trois (03) mois, le Directeur Adjoint assure l'intérim.

1478
(3) En cas de vacance du poste de Directeur pour cause de décès,
démission ou d’empêchement définitif dûment constaté par le Conseil de Direction, et en
attendant la nomination d’un nouveau directeur par l’autorité compétente, le conseil
prend toutes les dispositions pour assurer la bonne marche de l’ENSTP.

CHAPITRE III : DES ENSEIGNEMENTS ET DES FORMATIONS


ARTICLE 20.- (1) L'ENSTP garantit l'égal accès aux enseignements et aux formations à
toute personne de nationalité camerounaise, remplissant les conditions académiques
requises dans les limites de ses capacités d'accueil.
(2) Des personnes de nationalité étrangère, remplissant les conditions
académiques prévues par l'alinéa 1 ci-dessus, peuvent également être admises à
l'ENSTP conformément aux usages internationaux et/ou aux conditions et accords signés
entre le Cameroun et les pays d'origine des postulants.
ARTICLE 21.- (1) Les études à l'ENSTP sont organisées en cycles et filières de
formation, déclinés en Licence, Master et Doctorat/PhD.
ARTICLE 22.- Les conditions d’admission à l’ENSTP, la durée de la formation,
l'organisation et le régime des études ainsi que les autres modalités de son
fonctionnement sont fixes par des textes particuliers conjoints des Ministres chargés de
la tutelle académique et de la tutelle technique.
ARTICE 23.- (1) Pour l'accomplissement de ses missions académiques, l’ENSTP
dispose des structures d'encadrement suivants :
- un Conseil des Enseignements, des Etudes, de la Recherche et Scientifique ;
- un Conseil des Professeurs ;
- un Conseil de Discipline.
(2) Les modalités d'organisation et de fonctionnement des structures
visées à l'alinéa 1 ci-dessus sont fixées par des textes particuliers conjoints des Ministres
chargés de la tutelle académique et de la tutelle technique, après avis du Conseil de
Direction.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS FINANCIE
SECTION I : DES RESSOURCES
ARTICLE 24.- (1) Les ressources de l'ENSTP sont constituées notamment par :
- les subventions et contributions de l'Etat, des collectivités territoriales
décentralisées et de tout autre organisme public ou privé, national ou
étranger ;
- des droits de concours ;
- des droits d'inscription ;
- du produit des prestations de services ;
- des dons et legs ;
- des emprunts conformément à la réglementation en vigueur ;
- des financements en provenance des partenaires ;
- de toutes autres ressources éventuelles qui lui sont attribuées, ou dont la
gestion lui est confiée au regard de ses missions.
(2) Les ressources financières de l'ENSTP sont des deniers publics
gérés suivant les règles prévues par le régime financier de l'Etat. Toutefois, les fonds

1479
provenant des conventions et accords internationaux sont gérés suivant les règles
prévues par ces conventions et accords.
SECTION II : DU BUDGET ET DES COMPTES
ARTICLE 25.- Le Directeur est l'ordonnateur principal du budget de l'ENSTP. Sur sa
demande, des ordonnateurs secondaires peuvent être désignés par le Conseil de
Direction.
ARTICLE 26.- Le budget annuel de l'ENSTP adopté par le Conseil de Direction est
transmis, pour approbation, au Ministre chargé des finances.
ARTICLE 27. (1) Le budget de l'ENSTP est équilibré en recettes et en dépenses et est
présenté suivant la nomenclature budgétaire et comptable prévue par la réglementation
en vigueur.
(2) L'exercice budgétaire de l'ENSTP court du 1er janvier au 31 décembre
de chaque année.
ARTICLE 28.- Toutes les recettes de l'ENSTP et toutes ses dépenses sont inscrites dans
le budget adopté par le Conseil de Direction.
SECTION III : DU CONTROLE ET DU SUIVI DE LA GESTION
ARTICLE 29.- (1) Un Agent Comptable est nommé auprès de l'ENSTP par le Ministre
chargé des finances.
(2) L'Agent Comptable enregistre toutes les recettes et toutes les
dépenses de l'ENSTP. Il contrôle la régularité des autorisations des recettes, des
mandatements et des dépenses ordonnées par le Directeur.
(3) Il assure le recouvrement des droits et produits sous l'autorité du
Directeur.
(4) Le paiement des dépenses autorisées s'effectue uniquement
auprès de l'Agent Comptable.
ARTICLE 30.- (1) L'Agent Comptable est personnellement responsable de ses
opérations financières et comptables. Il est tenu de confectionner à la fin de chaque
exercice un compte de gestion soumis à l'approbation du Conseil de Direction.
(2) Le compte de gestion de l'Agent Comptable est soumis au jugement
de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême.
ARTICLE 31.- (1) Un Contrôleur Financier est nommé auprès de l'ENSTP par le
Ministre chargé des finances.
(2) Le Contrôleur Financier est chargé de contrôler les actes
générateurs de recettes et des dépenses pris par le Directeur ou par ses collaborateurs.
Il est chargé, d'une manière générale, du contrôle de l'exécution du budget
conformément à la réglementation en vigueur.
ARTICLE 32.- (1) Le Directeur établit à la fin de chaque exercice budgétaire un compte
administratif retraçant notamment tous les états relatifs à la situation de tous les comptes,
des comptes de dépôt et de portefeuille ainsi que les inventaires des états de créances et
des dettes.
(2) Il présente au Conseil de Direction et selon le cas, au Ministre chargé
des finances et aux Ministres de tutelle, des situations périodiques et un rapport annuel
d'activités.
ARTICLE 33.- (1) L'Agent Comptable et le Contrôleur Financier présentent au Conseil de
Direction leurs rapports respectifs sur l'exécution du budget de l'ENSTP.

1480
(2) Des audits indépendants peuvent être commis par le Conseil de
Direction ou la tutelle.
ARTICLE 34.- L'ENSTP est tenue de publier annuellement une note d'information
présentant l'état de ses actifs et de ses passifs et résumant ses comptes annuels dans
un journal d'annonces légales.
ARTICLE 35.- L'ENSTP est soumis au contrôle des services publics compétents dans les
conditions fixées par les lois et règlements en vigueur.
CHAPITRE V : DES RESSOURCES HUMAINES
ARTICLE 36.- Les ressources humaines de l'ENSTP comprennent le personnel
enseignant et le personnel non enseignant.
SECTION I : DU PERSONNEL ENSEIGNANT
ARTICLE 37.- Le personnel enseignant de l'ENSTP comprend :
- les enseignants permanents ;
- les enseignants associés ;
- les enseignants vacataires.
ARTICLE 38.- (1) Les enseignants permanents sont recrutés parmi les professionnels du
secteur des bâtiments et travaux publics, du génie rural, de l’architecture, de la
topographie et du cadastre, de l’urbanisme, du génie environnemental et de la
géotechnique, structure, hydraulique et transport, et les diplômés de l’enseignement
supérieur.
(2) Les enseignants permanents sont recrutés par le Conseil de
Direction suivant les besoins exprimés par le Directeur, après avis du Conseil des
Enseignements, des Etudes, de la Recherche et Scientifique.
(3) Les enseignants permanents sont régis, selon le cas, pour leur
avancement et promotion en grade, par le statut général de la fonction publique ou par
les textes de l'enseignement supérieur.
ARTICLE 39.- Les enseignants associés sont des personnels mis à la disposition de
l'ENSTP dans le cadre de la coopération internationale ou de partenariat et remplissant
les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 40.- (1) Les enseignants vacataires sont recrutés parmi les membres du corps
des enseignants de l'enseignement supérieur, les agents publics et les professionnels du
secteur privé.
(2) Les enseignants vacataires sont recrutés par le Directeur, suivant les
modalités arrêtées par le Conseil de direction.
ARTICLE 41.- Les conditions de rémunération et les avantages du personnel enseignant
de l'ENSTP sont fixés par le Conseil de Direction.
SECTION II : DES PERSONNELS NON ENSEIGNANTS
ARTICLE 42.- L'ENSTP peut employer :
- le personnel recruté directement ;
- les fonctionnaires en détachement ;
- les agents de l'Etat relevant du Code du travail qui lui sont affectés à la demande du
Directeur, après approbation du Conseil de Direction.
ARTICLE 43.- Les fonctionnaires en détachement et les agents de l'Etat affectés à
l’ENSTP sont soumis, pendant toute la durée de leur emploi en son sein, aux textes
régissant ladite institution et à la législation du travail, sous réserve, s'agissant des

1481
fonctionnaires, des dispositions du Statut Général de la Fonction Publique de l'Etat
relatives à la retraite, à l'avancement et à la fin du détachement et, éventuellement, des
statuts particuliers.
ARTICLE 44.- Les conflits entre le personnel et l'ENSTP relèvent de la compétence des
juridictions de droit commun.
CHAPITRE VI : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
ARTICLE 45.- L'ENSTP est soumis aux dispositions générales des lois et règlements qui
régissent les institutions publiques d'Enseignement Supérieur.
ARTICLE 46.- Le patrimoine de l'ENSTP est constitué des biens meubles et immeubles
qui lui sont affectés par l'Etat.
ARTICLE 47.- (1) Les biens du domaine public et du domaine national, ainsi que les
biens du domaine privé de l'Etat, transférés en jouissance à l'ENSTP, conformément à la
législation domaniale conservent leur statut d'origine.
(2) Les biens du domaine privé de l'Etat transférés en propriété sont
intégrés de façon définitive dans le patrimoine de l'ENSTP.
(3) Les biens faisant partie du domaine privé de l'ENSTP sont gérés
conformément au droit commun.
ARTICLE 48.- Le personnel enseignant en service à l'ENSTP à la date de signature du
présent décret reste régis par son statut d'origine, sous réserve de changement de statut,
conformément à la réglementation en vigueur.
ARTICLE 49.- Sont abrogés toutes les dispositions antérieures contraires, notamment le
décret n° le décret n° 82/464 du 04 octobre 1982 créant et organisant l’École Nationale
Supérieure des Travaux Publics ; le décret n°86/1439 du 03 septembre 1986 portant
création d’un Centre des Métiers de Travaux Publics à Akonolinga et le décret n°91/201
du 21 juin 1991 portant création d’un Centre des Métiers des Travaux Publics à Garoua.
ARTICLE 50.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais. /-
Yaoundé, le 26 oct 2016

1482
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX- TRAVAIL-PATRIE

Décret N°2016/427 du 26 oct 2016 portant réorganisation de l'Institut National de la


Jeunesse et des Sports.-

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement
Supérieur ;
Vu la loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'Etat ;
Vu le décret n° 91/255 du 30 mai 1991 portant organisation de l’INJS;
Vu le décret n° 91/256 du 30 mai 1991 portant régime et organisation des études à
l’INJS ;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement,
DECRETE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er.- Le présent décret porte réorganisation de l'Institut National de la
Jeunesse et des Sports, en abrégé et ci-après désigné « INJS ».
ARTICLE 2.- (1) L'INJS est un établissement public d'enseignement supérieur à statut
particulier.
(2) L'INJS est doté de la personnalité juridique et de l'autonomie
financière.
(3) Son siège est fixé à Yaoundé.
(4) Des centres de formation et de recherche appliquée aux domaines
de l'animation, de l'éducation civique, des sports et de l'éducation physique, sont créés,
en tant que de besoin, par acte du Ministre chargé de l’éducation physique ou de
l'animation, après délibération du Conseil de Direction.
ARTICLE 3.- (1) L'INJS est placé sous la tutelle technique du Ministère des Sports et de
l'Education Physique, sous la tutelle académique du Ministère de l'Enseignement
Supérieur et sous la tutelle financière du Ministère des Finances.
(2) Les domaines et les modalités d'exercice des tutelles technique et
académique sont fixés par des textes particuliers.

ARTICLE 4.- (1) L'INJS est chargé des missions d'enseignement supérieur
professionnel, de formation technique spécialisée, de formation continue et de recherche
appliquée en matière d'animation, d'éducation civique, des sports et d'éducation
physique.
A ce titre, il assure notamment :
- la formation professionnelle et universitaire des cadres supérieurs dans les domaines
des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives et des Sciences et
Techniques de l'Animation, des Loisirs et de l'Education Civique ;
- le recyclage et le perfectionnement des cadres des Administrations publiques et
privées ;

1483
- la promotion de la recherche fondamentale et appliquée ;
- l'appui à la conception des programmes spécifiques, leur développement et le suivi
de leur implémentation dans les structures académiques et connexes en rapport à
son objet.
(2) L'INJS exerce toute autre mission à lui confiée par le Gouvernement, en
rapport avec son objet.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 5.- Les organes de gestion de l'INJS sont :
- la Direction.
- le Conseil de Direction ;
SECTION I : DU CONSEIL DE DIRECTION
ARTICLE 6.- (1) Le Conseil de Direction est composé ainsi qu'il suit :
Président : une personnalité nommée par décret du Président de la République.
Membres :
- un (01) représentant de la Présidence de la République ;
- un (01 ) représentant des Services du Premier Ministre ;
- un (01) représentant du Ministère en charge des sports et de l'éducation physique ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l'enseignement supérieur;
- un (01) représentant du Ministère en charge de la jeunesse et de l'éducation civique ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de la fonction publique ;
- un (01) représentant du Ministère en charge des finances ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de la formation professionnelle ;
- un (01) représentant du personnel enseignant élu par ses pairs ;
- un (01) représentant des étudiants élu par ses pairs ;
- un (01) représentant du personnel non enseignant élu par ses pairs.
(2) Le Président du Conseil de Direction peut inviter toute personne, en
raison de ses compétences, sur une question inscrite à l'ordre du jour de la session, à
prendre part aux travaux du Conseil avec voix consultative.
(3) Les membres du Conseil de Direction sont désignés par les
administrations et organismes qu'ils représentent.
(4) La composition du Conseil de Direction est constatée par arrêté du
Premier Ministre, à la diligence du Ministre en charge des sports.
ARTICLE 7.- (1) Les membres du Conseil de Direction sont désignés pour un mandat de
trois (03) ans renouvelable une (01) fois.
(2) Le mandat de membre du Conseil de Direction prend fin à l'expiration
normale de sa durée, en cas de décès ou de démission. Il prend également fin à la suite
de la perte de la qualité qui avait motivé la désignation ou par la révocation pour faute
grave ou agissement incompatible avec la fonction de membre du Conseil de Direction.
(3) En cas de décès en cours de mandat ou dans toutes les hypothèses où
un membre du Conseil de Direction n'est plus en mesure d'exercer son mandat, il est
procédé à son remplacement, selon les mêmes modalités et formes que celles qui ont
présidé à sa désignation, pour la période du mandat restant à courir.
ARTICLE 8.- Le Président et les membres du Conseil de Direction sont soumis aux
mesures restrictives et aux incompatibilités prévues par la législation en vigueur.
1484
ARTICLE 9.- (1) Le Conseil de Direction dispose des pouvoirs les plus étendus, pour
définir et orienter la politique générale et évaluer la gestion de l'INJS, dans les limites
fixées par son objet social.
A ce titre il :
- adopte l'organigramme, le règlement intérieur, la grille de rémunération et fixe les
avantages des personnels enseignants et non enseignants, sur proposition du
Directeur ;
- fixe les objectifs et approuve les programmes d'activité conformément aux
objectifs globaux de l'INJS ;
- adopte le budget et les rapports d'activités de l'INJS ;
- arrête toute mesure susceptible d'améliorer les services offerts par l'INJS ;
- approuve les droits d'inscription, de scolarité et de concours présentés par le
Directeur ;
- approuve le statut des enseignants ;
- recrute et licencie le personnel cadre non enseignant ;
- nomme, sur proposition du Directeur, aux postes de responsabilité jusqu'au rang
de Sous-directeur ;
- fixe les indemnités de session des membres des Conseils de Direction, des
Enseignements, des Etudes, de la Recherche et Scientifique dans les limites des
plafonds fixés par la réglementation en vigueur ;
- adopte le compte administratif, le compte de gestion, le compte de gestion-
matières et les états financiers ;
- accepte tous dons, legs et subventions ;
- arrête le plan d'organisation des effectifs de l'INJS ;
- détermine les orientations générales en matière de prestations de services
rémunérées ;
- autorise la participation de l'INJS dans les associations, groupements ou autres
organismes ;
- approuve les contrats de performance ayant une incidence sur le budget ou
toutes autres conventions, y compris les emprunts ;
- adopte les avancements et promotions des enseignants ;
- approuve les nouvelles filières de formation sur propositions du
Directeur.
- adopte les résolutions et recommandations du Conseil des Enseignements, des
Etudes, de la Recherche et Scientifique.
(2) Le Conseil de Direction peut déléguer certains de ses pouvoirs au
Directeur. Celui-ci rend compte de l'utilisation de ladite délégation.
ARTICLE 10.- (1) Le Conseil de Direction se réunit en session ordinaire deux (02) fois
par an sur convocation de son Président, dont une (01) fois pour le vote du budget et une
(01) fois pour arrêter les états financiers annuels et examiner la marche de l'INJS.
(2) Il peut également, lorsque les circonstances l'exigent, se réunir en
session extraordinaire sur convocation de son Président ou à la demande des 2/3 des
membres.
(3) Tout membre du Conseil de Direction empêché peut se faire
représenter aux sessions du Conseil par un autre membre dûment mandaté. Toutefois,
1485
aucun membre du Conseil ne peut, au cours d'une même session, représenter plus d'un
membre.
(4) Tout membre présent ou représenté à une session du Conseil de
Direction, est considéré comme ayant été dûment convoqué.
(5) En cas d'empêchement du Président, le Conseil élit en son sein
un Président de séance à la majorité simple des membres présents ou représentés.
ARTICLE 11.- (1) Le Président du Conseil de Direction préside les sessions du Conseil
de Direction et veille à l'application de ses résolutions.
(2) Le secrétariat du Conseil de Direction est assuré par le Directeur
de l'INJS, assisté de son adjoint.
ARTICLE 12.- (1) La fonction de membre du Conseil de Direction est gratuite. Toutefois,
les membres du Conseil de Direction, ainsi que les personnalités invitées à titre
consultatif, bénéficient d'une indemnité de session et peuvent prétendre au
remboursement des dépenses occasionnées par les sessions, sur présentation des
pièces justificatives.
(2) Le Président du Conseil de Direction bénéficie d'une allocation
mensuelle.
(3) L'indemnité de session et l'allocation mensuelle visées aux alinéas 1
et 2 ci-dessus, sont fixées par le Conseil de Direction, dans les limites des plafonds
prévus par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 13.- (1) Les convocations et les documents relatifs à la session sont envoyés
par courrier électronique, par télécopie ou par tout autre moyen laissant traces écrites et
adressées aux membres du Conseil de Direction, au moins quinze (15) jours avant la
date prévue pour la session. Le délai est ramené à sept (07) jours en cas d'urgence.
(2) Les convocations indiquent la date, le lieu, l'heure et l'ordre du jour.
ARTICLE 14.- (1) Le Conseil de Direction ne peut délibérer que si les deux tiers (2/3) au
moins de ses membres sont présents ou représentés.
(2) Chaque membre dispose d'une voix.
(3) Les délibérations du Conseil de Direction font l'objet d'un procès-
verbal consigné dans un registre spécial, tenu au siège de l'INJS cosigné par le Président
et le secrétaire de séance. Le procès-verbal mentionne les noms des membres présents
ou représentés ainsi que ceux des personnes invitées à titre consultatif. Il est lu et
approuvé par le Conseil de Direction lors de la session suivante.
(4) Les résolutions du Conseil de Direction sont prises à la majorité
simple des voix des membres présents ou représentés. En cas d'égalité de voix, celle du
Président est prépondérante.
(5) Les résolutions du Conseil de Direction sont co-signées par le
Président du Conseil et un membre.
SECTION II : DE LA DIRECTION
ARTICLE 15.- (1) La Direction de l'INJS est placée sous l'autorité d'un Directeur, assisté
d'un Directeur-Adjoint, tous deux nommés par décret du Président de la République.
(2) Le Directeur et le Directeur-Adjoint sont nommés pour une durée de
trois (03) ans renouvelable deux (02) fois.
(3) La rémunération et les avantages du Directeur et du Directeur-
Adjoint sont fixés par le Conseil de Direction, dans la limite des plafonds fixés par la
réglementation en vigueur.

1486
ARTICLE 16.- (1) Le Directeur est chargé de l'administration et de la gestion de l'INJS
sous le contrôle du Conseil de Direction, à qui il rend régulièrement compte de cette
gestion,
A ce titre, il :
- soumet à l'adoption du Conseil de Direction les projets d'organigramme et de
règlement intérieur, ainsi que la grille des rémunérations et des avantages du
personnel ;
- prépare le budget, le rapport annuel d'activités, ainsi que les comptes et les états
financiers qu'il soumet au Conseil de Direction pour approbation et arrêt ;
- prépare les délibérations du Conseil de Direction ;
- assure la direction administrative, technique et financière de l'INJS ;
- nomme les responsables de l'INJS, sous réserve des compétences du Conseil
de Direction ;
- recrute, gère, note et licencie le personnel non enseignant, non cadre jusqu'à la
neuvième catégorie, conformément au plan d'organisation des effectifs arrêté par
le Conseil de Direction ;
- désigne les représentants de l'INJS aux assemblées générales et aux conseils
d'autres administrations ou organismes ;
- évalue le personnel permanent ;
- met le personnel en mission à l'intérieur et à l'extérieur du territoire national;
- gère les biens meubles et immeubles, corporels et incorporels de l'INJS, dans le
respect de son objet social et des dispositions législatives et réglementaires en
vigueur ;
- fixe les taux de prestations de services conformément à la stratégie générale
définie par le Conseil de Direction ;
- soumet au Conseil de Direction après avis du Conseil des Enseignements, des
Etudes, de la Recherche et Scientifique, les propositions de recrutement,
d'avancement, de promotion et de la cessation de fonctions du personnel
enseignant ;
- négocie les conventions et les soumet à l'approbation du Conseil de Direction;
- prend, dans les cas d'urgence, toute mesure conservatoire nécessaire à la bonne
marche de l'INJS, à charge pour lui d'en rendre compte au Conseil de Direction ;
- passe et signe les marchés, contrats et conventions, en assure l'exécution et le
contrôle dans le strict respect du budget, et conformément aux dispositions
législatives et réglementaires en
- vigueur.
(2) Le Directeur de l'INJS peut déléguer sa signature à ses
collaborateurs.
(3) Le Directeur de l'INJS assure la police générale de rétablissement,
la discipline et l'animation de la vie associative.
(4) Le Directeur représente l'INJS dans tous les actes de la vie civile
et en justice. Il peut à cet effet, intenter toutes actions judiciaires ayant pour objet la
défense des intérêts de l'INJS.
ARTICLE 17.- L'organisation et le fonctionnement de la Direction de l'INJS sont fixés par
un organigramme approuvé par le Conseil de Direction à la diligence du Directeur.

1487
ARTICLE 18.- (1) Le Directeur est responsable devant le Conseil de Direction, qui peut
prononcer à son encontre des sanctions en cas de faute grave de gestion ou de
comportement susceptible de nuire à la bonne marche ou à l'image de l'INJS, dans les
conditions et suivant les modalités fixées par la réglementation en vigueur.
(2) Le Président du Conseil de Direction est à cet effet, tenu de
convoquer une session extraordinaire au cours de laquelle le Directeur est entendu.
(3) Le Conseil de Direction peut prononcer à rencontre du Directeur
et/ou de son Adjoint, les sanctions suivantes :
- suspension de certains de ses pouvoirs ;
- suspension de toutes ses fonctions pour une durée limitée ;
- suspension de toutes ses fonctions, assortie d'une proposition de révocation
adressée au Président de la République.
(4) En cas de suspension du Directeur de ses fonctions, le Conseil
de Direction prend des dispositions nécessaires pour assurer la bonne marche de l'INJS.
(5) Les décisions visées à l'alinéa (3) ci-dessus sont prises à la
majorité des deux tiers (2/3) des membres du Conseil de Direction et transmises pour
information aux Ministres de tutelle à la diligence du Président du Conseil de Direction.

ARTICLE 19.- (1) Sous l'autorité du Directeur, le Directeur Adjoint assure les fonctions de
Directeur des études.
A ce titre, et en relation avec ses collaborateurs, il :
- coordonne l'élaboration des programmes d'enseignements et en assure l'application ;
- organise les cours, les travaux pratiques, les examens, la scolarité, les stages et les
recyclages ;
- suit l'exécution des programmes de recherche :
- veille à la discipline ;
- coordonne et anime les activités pédagogiques des divisions ;
- tient un fichier relatif à la carrière des enseignants sur le plan de l'enseignement et
de la recherche et propose des mesures susceptibles de contribuer à leur
promotion;
- coordonne les travaux de conception des cours ;
- propose au Directeur de l'INJS, des actions en vue de l'enrichissement de la
bibliothèque de l'école, le matériel pédagogique et technique ainsi que des
échanges d'enseignants et de chercheurs ;
- prépare annuellement, pour le compte du Directeur de l'INJS, un rapport d'activité
d'enseignement et de recherche.
(2) En cas d'empêchement temporaire du Directeur pour une période
n'excédant pas trois (03) mois, le Directeur Adjoint assure l'intérim.
CHAPITRE III : DES ENSEIGNEMENTS ET DES FORMATIONS
ARTICLE 20.- (1) L'INJS garantit l'égal accès aux formations à toute personne de
nationalité camerounaise, remplissant les conditions académiques requises dans les
limites de ses capacités d'accueil.
(2) L'admission à l'INJS se fait par concours, suivant les modalités fixées
par les textes particuliers.
(3) Des personnes de nationalité étrangère, remplissant les conditions
1488
académiques prévues par l'alinéa 1 ci-dessus, peuvent également être admises à l'INJS
conformément aux usages internationaux et/ou aux conditions et accords signés entre le
Cameroun et les pays d'origine des postulants.
ARTICLE 21.- (1) Les études à l'INJS sont organisées en cycles et filières de formation,
déclinés en Licence, Master et Doctorat/PhD.
ARTICLE 22.- La durée de la formation, l'organisation et le régime des études ainsi que
les autres modalités de son fonctionnement sont fixes par des textes particuliers
conjoints des Ministres chargés de la tutelle académique et de la tutelle technique.
ARTICE 23.- (1) Pour l'accomplissement de ses missions académiques, l’INJS dispose
des structures d'encadrement suivants :
- un Conseil des Enseignements, des Etudes, de la Recherche et Scientifique ;
- un Conseil des Professeurs ;
- un Conseil de Discipline.
(2) Les modalités d'organisation et de fonctionnement des structures
visées à l'alinéa 1 ci-dessus sont fixées par des textes particuliers conjoints des Ministres
chargés de la tutelle académique et de la tutelle technique, après avis du Conseil de
Direction.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS FINANCIERES
SECTION I : DES RESSOURCES
ARTICLE 24.- (1) Les ressources de l'INJS sont constituées notamment par :
- les subventions et contributions de l'Etat, des collectivités territoriales
décentralisées et de tout autre organisme public ou privé, national ou étranger;
des droits de concours ;
- des droits d'inscription ;
- du produit des prestations de services ;
- des dons et legs ;
- des emprunts conformément à la réglementation en vigueur ;
- des financements en provenance des partenaires ;
- de toutes autres ressources éventuelles qui lui sont attribuées, ou dont la gestion
lui est confiée au regard de ses missions.
(2) Les ressources financières de l'INJS sont des deniers publics
gérés suivant les règles prévues par le régime financier de l'Etat. Toutefois, les fonds
provenant des conventions et accords internationaux sont gérés suivant les règles
prévues par ces conventions et accords.
SECTION II : DU BUDGET ET DES COMPTES.
ARTICLE 25.- Le Directeur est l'ordonnateur principal du budget de l'INJS. Sur sa
demande, des ordonnateurs secondaires peuvent être désignés par le Conseil de
Direction.
ARTICLE 26.- Le budget annuel de l'INJS adopté par le Conseil de Direction est
transmis, pour approbation, au Ministre chargé des finances à la diligence du Ministre en
charge des sports.
ARTICLE 27. (1) Le budget de l'INJS est équilibré en recettes et en dépenses et est
présenté suivant la nomenclature budgétaire et comptable prévue par la réglementation
en vigueur.

1489
(2) L'exercice budgétaire de l'INJS court du 1er janvier au 31 décembre
de chaque année.
ARTICLE 28.- Toutes les recettes de l'INJS et toutes ses dépenses sont inscrites dans le
budget adopté par le Conseil de Direction.
SECTION III : DU CONTROLE ET DU SUIVI DE LA GESTION
ARTICLE 29.- (1) Un Agent Comptable est nommé auprès de l'INJS par le Ministre
chargé des finances.
(2) L'Agent Comptable enregistre toutes les recettes et toutes les
dépenses de l'INJS. Il contrôle la régularité des autorisations des recettes, des
mandatements et des dépenses ordonnées par le Directeur.
(3) Il assure le recouvrement des droits et produits sous l'autorité du
Directeur.
(4) Le paiement des dépenses autorisées s'effectue uniquement
auprès de l'Agent Comptable.
ARTICLE 30.- (1) L'Agent Comptable est personnellement responsable de ses
opérations financières et comptables. Il est tenu de confectionner à la fin de chaque
exercice un compte de gestion soumis à l'approbation du Conseil de Direction.
(2) Le compte de gestion de l'Agent Comptable est soumis au
sagement de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême.
ARTICLE 31.- (1) Un Contrôleur Financier est nommé auprès de l'INJS par le
Ministre chargé des finances.
(2) Le Contrôleur Financier est chargé de contrôler les actes
générateurs de recettes et des dépenses pris par le Directeur ou par ses collaborateurs.
Il est chargé, d'une manière générale, du contrôle de l'exécution du budget
conformément à la réglementation en vigueur.
ARTICLE 32.- (1) Le Directeur établit à la fin de chaque exercice budgétaire un compte
administratif retraçant notamment tous les états relatifs à la situation de tous les comptes,
des comptes de dépôt et de portefeuille ainsi que les inventaires des états de créances et
des dettes.
(2) Il présente au Conseil de Direction et selon le cas, au Ministre
chargé des finances et aux Ministres de tutelle, des situations périodiques et un rapport
annuel d'activités.
ARTICLE 33.- (1) L'Agent Comptable et le Contrôleur Financier présentent au Conseil de
Direction leurs rapport respectifs sur l'exécution du budget de l'INJS.
(2) Des audits indépendants peuvent être commis par le Conseil de
Direction ou la tutelle.
ARTICLE 34.- L'INJS est tenue de publier annuellement une note d'information
présentant l'état de ses actifs et de ses passifs et résumant ses comptes annuels dans
un journal d'annonces légales.
ARTICLE 35.- L'INJS est soumis au contrôle des services publics compétents dans les
conditions fixées par les lois et règlements en vigueur.
CHAPITRE V : DES RESSOURCES HUMAINES
ARTICLE 36.- Les ressources humaines de l'INJS comprennent le personnel enseignant
et le personnel non enseignant.
SECTION I : DU PERSONNEL ENSEIGNANT
ARTICLE 37.- Le personnel enseignant de l'INJS comprend :
1490
- les enseignants permanents ;
- les enseignants associés ;
- les enseignants vacataires.
ARTICLE 38.- (1) Les enseignants permanents sont recrutés parmi les professionnels du
secteur des sports, de l'éducation physique, de la jeunesse et de l'animation et les
diplômés de renseignement supérieur
(2) Les enseignants permanents sont recrutés par le Conseil de Direction
suivant les besoins exprimés par le Directeur, après avis du Conseil des Enseignements,
des Etudes, de la Recherche et Scientifique.
(3) Les enseignants permanents sont régis, selon le cas, pour leur
avancement et promotion en grade, par le statut général de la fonction publique ou par
les textes de l'enseignement supérieur.
ARTICLE 39.- Les enseignants associés sont des personnels mis à la disposition de
l'INJS dans le cadre de la coopération internationale ou de partenariat et remplissant les
conditions prévues par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 40.- (1) Les enseignants vacataires sont recrutés parmi les membres du corps
des enseignants de l'enseignement supérieur, les agents publics et les professionnels du
secteur privé.
(2) Les enseignants vacataires sont recrutés par le Directeur, suivant les
modalités arrêtées par le Conseil de direction.
ARTICLE 41.- Les conditions de rémunération et les avantages du personnel enseignant
de l'INJS sont fixés par le Conseil de Direction.
SECTION II : DU PERSONNEL NON ENSEIGNANT
ARTICLE 42.- L'INJS peut employer :
- le personnel recruté directement ;
- les fonctionnaires en détachement ;
- les agents de l'Etat relevant du Code du travail qui lui sont affectés à la demande du
Directeur, après approbation du Conseil de Direction.
ARTICLE 43.- Les fonctionnaires en détachement et les agents de l'Etat affectés à INJS
sont soumis, pendant toute la durée de leur emploi en son sein, aux textes régissant
ladite institution et à la législation du travail, sous réserve, s'agissant des fonctionnaires,
des dispositions du Statut Général de la Fonction Publique de l'Etat relatives à la retraite,
à l'avancement et à la fin du détachement et, éventuellement, des statuts particuliers.
ARTICLE 44.- Les conflits entre le personnel et l'INJS relèvent de la compétence des
juridictions de droit commun.
CHAPITRE VI : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
ARTICLE 45.- L'INJS est soumis aux dispositions générales des lois et règlements qui
régissent les institutions publiques d'Enseignement Supérieur.
ARTICLE 46.- Le patrimoine de l'INJS est constitué des biens meubles et immeubles qui
lui sont affectés par l'Etat.
ARTICLE 47.- (1) Les biens du domaine public et du domaine national, ainsi que les
biens du domaine privé de l'Etat, transférés en jouissance à l'INJS, conformément à la
législation domaniale conservent leur statut d'origine.
(2) Les biens du domaine privé de l'Etat transférés en propriété sont
intégrés de façon définitive dans le patrimoine de l'INJS.

1491
(3) Les biens faisant partie du domaine privé de l'INJS sont gérés
conformément au droit commun.
ARTICLE 48.- Le personnel enseignant en service à l'INJS à la date de signature du
présent décret reste régis par son statut d'origine, sous réserve de changement de statut,
conformément à la réglementation en vigueur.
ARTICLE 49.- Sont abrogés toutes les dispositions antérieures contraires, notamment le
décret n° 91/255 du 30 mai 1991 portant organisation de l'INJS et le décret n° 91/256 du
30 mai 1991 portant régime et organisation des études à l'INJS.
ARTICLE 50.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais. /-
Yaoundé, le 26 oct 2016

1492
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX-TRAVAIL-PATRIE
Décret n°2015/374 du 12 août 2015 portant création, organisation et
fonctionnement du Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution;
Vu la loi n° 2005/005 du 16 avril 2005 portant orientation de l'Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement,
DECRETE:
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er._ Le présent décret porte création, organisation et fonctionnement du
Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute, ci-après désigné 1'«lnstitut».
ARTICLE 2.- (1) L'Institut est un établissement public d'enseignement supérieur à
caractère professionnel et technique, doté de la personnalité juridique et de l'autonomie
financière.

(2) Le siège de l'Institut est fixé à Limbé.


ARTICLE 3.- L'Institut est placé sous la tutelle technique du Ministère chargé des
pêches, sous la tutelle académique du Ministère chargé de l'enseignement supérieur et
sous la tutelle financière du Ministère chargé des finances.
ARTICLE 4.- (1) L'Institut est investi d'une mission de formation technique et
professionnelle, de recherche appliquée et d'appui au développement dans le domaine
de la pêche.
A ce titre, il est chargé, notamment:
- de dispenser en formation initiale, un enseignement moyen supérieur dans le
domaine de la pêche;
- d'assurer la formation permanente dans le domaine de la pêche;
- de fournir des prestations de recherche appliquée, de services ou de formation
professionnelle dans ses domaines d'activités;
- d'apporter un appui au développement des industries et autres opérateurs dans
le domaine de la pêche.
ARTICLE 5.- L'Institut comprend deux (02) types de formation:
- la formation initiale,
- la formation continue.
ARTICLE 6.- (1) Le cycle de formation initiale dispense des enseignements dans les
filières suivantes:
1) pêche: l'exploitation initiale des unités de pêche, la navigation maritime, la pêche et
l'armement des navires;

2) mécanique marine: l'exploitation des machines, la conduite, la maintenance des


navires de pêche et des équipements nautiques et industriels;
3) technologie des pêches: les techniques et engins de pêche, des industries de pêche et
de contrôle qualité;
4) gestion des pêches: l'administration et la gestion des secteurs de la pêche;
5) aquaculture: le développement des techniques de reproduction et d'alimentation du
poisson.

1493
(2) La formation continue est sanctionnée par des diplômes délivrés par le
Ministre chargé des pêches et le Ministre chargé de l'enseignement supérieur.
ARTICLE 7.- (1) Le cycle de formation continue comprend des spécialisations et tous
autres types de formation arrêtés par le Conseil de Direction, visant à accroître les
connaissances professionnelles et le rendement des agents et cadres dans le domaine
des pêches.
(2) La formation continue est sanctionnée par des certificats délivrés par
le Ministre chargé des pêches et cosignés par le Directeur de l'Institut.
ARTICLE 8.- (1) L'Institut entretien des relations de partenariat avec les milieux
professionnels dans le cadre des missions qui lui sont assignées.
(2) L'Institut peut développer des relations de coopération bilatérale ou
multilatérale avec des institutions nationales ou étrangères dans le respect de la
réglementation en vigueur.
(3) L'Institut peut également effectuer des travaux d'études et d'expertise
à la demande des tiers, moyennant rémunération.
ARTICLE 9.- L'Institut est ouvert aux nationaux et aux étrangers.
ARTICLE 10.- Les conditions d'admission dans les différents cycles, la durée des études,
l'organisation et l'évaluation des formations, ainsi que les diplômes délivrés sont fixés par
arrêté conjoint du Ministre chargé des pêches et du Ministre chargé de l'enseignement
supérieur.
CHAPITRE Il : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT

ARTICLE 11.- L'institut comprend les organes suivants:


- un Conseil de Direction;
- une Direction;
- un Conseil d'établissement.
SECTION 1 : DU CONSEIL DE DIRECTION

ARTICLE 12.- Le Conseil de Direction dispose des pouvoirs les plus étendus pour
administrer, définir, orienter la politique générale et évaluer la gestion de l'Institut.
A ce titre, il :
- adopte le budget de l'Institut;
- adopte l'organigramme, le statut du personnel et le règlement intérieur de
l'Institut;
- approuve le régime, l'organisation des programmes et l'évaluation des
formations;
- assure le suivi-évaluation des activités de l'Institut;
- définit les modalités d'organisation des stages pratiques;
- autorise la signature des conventions de coopération, de recherche, de formation
et d'équipement, ainsi que de toutes conventions de partenariat;
- recrute et licencie le personnel enseignant permanent, ainsi que le personnel
d'encadrement administratif, financier et technique;
- autorise le recrutement et le licenciement du personnel enseignant non
permanent;
- adopte le programme d'action et les rapports annuels d'activités de l'Institut ;
- adopte le compte de gestion, le compte administratif, le compte de
- gestion matière et les états financiers;

1494
- nomme aux postes de responsabilités à partir du rang de chef de service.
ARTICLE 13.- (1) Le Conseil de Direction est composé ainsi qu'il suit:
Président: une personnalité nommée par décret du Président de la République.
Membres:
- un représentant du Ministère chargé des pêches;
- un représentant du Ministère chargé des finances;
- un représentant du Ministère chargé de l'enseignement supérieur;
- un représentant du Ministère chargé de la formation professionnelle;
- un représentant du Ministère chargé des transports;
- un représentant du syndicat des armateurs à fa pêche maritime;
- un représentant des groupements professionnels des métiers de la pêche;
- un représentant du Personnel Enseignant de l'Institut désigné par ses pairs;
- un représentant du Personnel Administratif et d'Appui de l'Institut désigné par ses
pairs;
- - un représentant des Etudiants désigné par ses pairs.
(2) Les membres du Conseil de Direction sont désignés par les
administrations, groupes et organismes auxquels ils appartiennent.
(3) La composition du Conseil est constatée par un arrêté du Ministre en
charge des pêches.
ARTICLE 14.- (1) Les membres du Conseil de Direction sont nommés pour un mandat
de trois (3) ans renouvelable une (1) fois.
(2) Le mandat de membre du Conseil de Direction prend fin à l'expiration
normale de sa durée, par décès ou par démission. Il prend également fin à la suite de la
perte de la qualité qui avait motivé sa nomination ou par révocation à la suite d'une faute
grave ou des agissements incompatibles avec la fonction de membre du Conseil.
(3) En cas de décès en cours de mandat ou dans toutes les hypothèses
où un membre du Conseil de Direction n'est plus en mesure d'exercer son mandat, il est
procédé à son remplacement par l'Administration, l'organisme ou le groupe qu'il
représente, pour la période du mandat restant à courir.
ARTICLE 15.- (1) le Président et les membres du Conseil de Direction sont soumis aux
mesures restrictives et incompatibilités prévues par la législation en vigueur.
(2) Les membres du Conseil de direction sont en outre astreints à
l'obligation de réserve et de discrétion pour les informations, faits et actes dont ils ont
connaissance dans l'exercice de leurs fonctions.
ARTICLE 16.- (1) Le Président du Conseil de Direction convoque et préside les réunions
du Conseil. Il veille à l'application des résolutions.
(2) Le Président du Conseil de Direction peut inviter toute personne, en
raison de ses compétences sur une question inscrite à l'ordre du jour de la session, à
prendre part aux travaux du Conseil avec voix consultative.
ARTICLE 17.- Le Secrétariat du Conseil de Direction est assuré par le Directeur de
l'1nstitut.
ARTICLE 18.- (1) Le Conseil de Direction se réunit au moins deux (02) fois par an en
session ordinaire, sur convocation de son Président. L'une des sessions est consacrée à
l'examen et à l'adoption du budget et l'autre à l'approbation des comptes.
(2) Il examine toute question inscrite à l'ordre du jour soit par le
Président, soit à la demande des deux tiers (2/3) des membres.

1495
(3) Toutefois, à l'initiative du Président ou à la demande de deux tiers
(2/3) au moins des membres du Conseil de Direction, celui-ci se réunit en session
extraordinaire. En cas de refus ou de silence du Président dûment constaté, les membres
concernés adressent leur demande au Ministre chargé des pêches qui instruit la
convocation du Conseil de Direction selon les mêmes règles de forme et de délai.
(4) Le Président du Conseil de Direction est défaillant lorsqu'il ne
convoque pas au moins deux (02) sessions du Conseil par an. Dans ce cas, les deux
tiers (2/3) au moins de ses membres peuvent prendre l'initiative de convoquer le Conseil
de Direction sur un ordre du jour déterminé.
ARTICLE 19.- Les convocations sont faites par tout moyen laissant traces écrites et sont
adressées aux membres quinze (15) jours au moins avant la date prévue pour la réunion.
Elles indiquent l'ordre du jour, la date, l'heure et lieu de la réunion. En cas d'urgence, ce
délai peut être ramené à sept (7) jours.
ARTICLE 20.- (1) Tout membre du Conseil de Direction empêché peut se faire
représenter aux réunions par un autre membre. Toutefois, aucun membre ne peut, au
cours d'une même session, représenter plus d'un membre.
(2) En cas d'empêchement du Président, le Conseil de Direction élit en
son sein un Président de séance à la majorité simple des membres présents ou
représentés.
(3) Tout membre présent ou représenté à une session du Conseil de
Direction est considéré comme ayant été dûment convoqué.
ARTICLE 21.- (1) Le Conseil de Direction délibère valablement si les deux tiers (2/3) au
moins de ses membres sont présents ou représentés. Si le quorum n'est pas atteint lors
de la première convocation, il est pour la convocation suivante, qui se tient dans un délai
de sept (7) jours, ramené à la moitié des membres présents.
(2) Chaque membre dispose d'une voix.
(3) Les décisions du Conseil de Direction sont prises à la majorité simple
des voix des membres présents ou représentés. En cas d'égalité des voix, celle du
Président est prépondérante.
(4) Les délibérations du Conseil de Direction font l'objet d'un procès
verbal signé par le Président du Conseil ou de séance et du Secrétaire. Le procès verbal
mentionne en outre les noms des membres présents ou représentés, ainsi que ceux des
personnes invitées à titre consultatif. Il est lu et approuvé par le Conseil de Direction lors
de la session suivante.
(5) Les procès-verbaux et les résolutions des sessions du Conseil de
Direction sont consignés dans des registres distincts tenus au siège de l'Institut.
(6) Les copies de ces procès-verbaux sont envoyées aux Ministres de
tutelle.
ARTICLE 22.- (1) La fonction de membre du Conseil de Direction est gratuite.
Toutefois, les membres du Conseil perçoivent une indemnité de session et peuvent
prétendre au remboursement des frais de déplacement occasionnés par les sessions, sur
présentation des pièces justificatives.
(2) Le Président du Conseil de Direction bénéficie d'une allocation
mensuelle.
(3) Le taux d'indemnité de session ainsi que l'allocation mensuelle du
Président sont fixés par le Conseil de Direction dans les limites des plafonds prévus par
la règlementation en vigueur.
1496
SECTION Il : DE LA DIRECTION

ARTICLE 23.- La Direction de l'Institut est l'organe d'exécution des décisions du Conseil
de Direction. Elle est assurée par un Directeur, assisté d'un Directeur Adjoint chargé des
études, tous deux nommés par décret du Président de la République.
ARTICLE 24.- (1) Le Directeur est chargé de la gestion et de la mise en oeuvre de la
politique générale de l'Institut, sous le contrôle du Conseil de Direction, à qui il rend
compte régulièrement de sa gestion.
A ce titre, il :
- assure la gestion administrative, technique et financière de l'Institut;
- prépare les délibérations du Conseil de Direction, assiste sans voix délibérative à
ses réunions, veille à la mise en oeuvre de ses résolutions et exécute ses
décisions ;
- recrute, nomme, note et licencie le personnel d'appui sous réserve des
prérogatives reconnues au Conseil de Direction;
- met le personnel en mission;
- prend, en cas d'urgence, toute mesure conservatoire nécessaire à la bonne
marche de l'Institut, et rend compte au Conseil de Direction;
- représente l'Institut en justice et dans tous les actes de la vie civile.
(2) Il est l'ordonnateur du budget de l'Institut, et assure le recouvrement des
droits et produits.
A ce titre, il :
- élabore et exécute le budget et prépare les états financiers annuels et les
rapports d'activités;
- transmet pour approbation le budget adopté par le Conseil de Direction aux
Ministres chargés des pêches et des finances;
- veille à la régularité des actes de dépenses et signe tous les documents
d'engagement des dépenses;
- présente annuellement au Conseil de Direction un rapport d'activités;
- établit un compte administratif par exercice qu'il soumet, au plus tard le 30 juin de
l'année suivant la clôture dudit exercice, à l'approbation du Conseil de Direction.
(3) Il est dépositaire de l'autorité académique au sein de "l'Institut.
A ce titre, il :
- organise le recrutement des étudiants, en collaboration avec les services
compétents des Ministères de tutelle et le Conseil d'Établissement;
- contresigne tous les certificats délivrés par le Ministre chargé des pêches pour
les formations continues.
(4) Le Directeur de l'Institut peut déléguer une partie de ses pouvoirs à ses
collaborateurs.
ARTICLE 25.- (1) Le Directeur de l'Institut est responsable devant le Conseil de Direction
qui peut le sanctionner en cas de faute grave de gestion ou de comportement susceptible
de nuire à la bonne marche ou à l'image de l'Institut.

(2) Le Conseil de Direction peut prononcer à son encontre l'une des


sanctions suivantes:
- la suspension de certains de ses pouvoirs;
- la suspension de ses fonctions, avec effet immédiat pour une durée limitée;

1497
- la suspension de ses fonctions, assortie d'une demande de révocation au
Président de la République.
(3) En cas de suspension du Directeur de ses fonctions, le Conseil de
Direction prend des dispositions pour assurer la bonne marche de l'Institut.
(4) Les décisions sont prises à la majorité des deux tiers (2/3) des membres
du Conseil de Direction.
ARTICLE 26.- En cas d'empêchement temporaire du Directeur pour une période
n'excédant pas deux (2) mois, celui-ci prend toutes les dispositions pour assurer la bonne
marche de l'Institut.
ARTICLE 27.- Sous l'autorité du Directeur, le Directeur-Adjoint est chargé de la
coordination et de l'animation des activités pédagogiques.
A ce titre, il :
- suit l'exécution des programmes des enseignements, de la formation permanente
et des stages ;
- veille à l'assiduité des enseignants et des étudiants;
- élabore les projets de programme des enseignements et en assure l'application;
- coordonne l'organisation des cours, des travaux pratiques, des évaluations de la
scolarité, des stages et des recyclages;
- élabore les projets de programmes de recherche et en assure l'application en
liaison avec les services compétents;
- veille à la discipline;
- coordonne et anime les activités pédagogiques;
- tient un fichier relatif à la carrière des professeurs sur le plan de l'enseignement
et de la recherche et propose des mesures appropriées susceptibles de
contribuer à leur promotion, en liaison avec les instances compétentes;
- assure le développement des activités liées à l'animation culturelle et sportive de
l'Institut;
- coordonne les travaux de conception des cours;
- propose des actions susceptibles d'enrichir la bibliothèque, le matériel
pédagogique et technique, ainsi que des échanges d'enseignants et de
chercheurs;
- prépare annuellement, pour le compte du Directeur de l'Institut, un rapport
d'activités d'enseignement et de recherche.
ARTICLE 28.- Les primes et les avantages du Directeur et du Directeur Adjoint sont fixés
par le Conseil de Direction dans le respect des plafonds prévus par la règlementation en
vigueur.
SECTION III : DU CONSEIL D'ETABLISSEMENT
ARTICLE 29.- (1) Le Conseil d'Établissement est chargé:
- de proposer les programmes des enseignements et des formations, en liaison
avec les milieux socio-professionnels ;
- d'examiner toutes les questions pédagogiques à soumettre au Conseil de
Direction;
- d'examiner a posteriori les résultats scolaires et les propositions à soumettre au
Conseil de Direction, en vue des améliorations jugées nécessaires.
(2) Les réunions du Conseil d'Etablissement se tiennent en session
ordinaire une fois par semestre sur convocation de son Président. Toutefois, en cas de
nécessité le Président peut, après avis des Ministres de tutelle académique et technique,
convoquer une session extraordinaire du Conseil d'Etablissement.
1498
(3) Les convocations sont faites par tout moyen laissant traces écrites et
sont adressées aux membres quinze (15) jours au moins avant la date prévue pour la
réunion. Elles indiquent l'ordre du jour, la date, l'heure et le lieu de la réunion. En cas
d'urgence, ce délai peut être ramené à sept (7) jours.
(4) Ses décisions sont prises à la majorité simple des membres présents.
En cas d'égalité des voix, celle du Président est prépondérante.
(5) Le Président du Conseil d'Etablissement peut inviter toute personne
physique ou morale, en raison de ses compétences, à prendre part aux travaux du
Conseil d'Etablissement, avec voix consultative.
(6) La fonction de Président et de membre du Conseil d'Etablissement
est gratuite. Toutefois, ceux-ci perçoivent une indemnité de session et peuvent prétendre
au remboursement des frais de déplacement occasionnés par les sessions, sur
présentation des pièces justificatives.
(7) Un arrêté conjoint des Ministres chargés de l'enseignement supérieur
et des pêches fixe la composition du Conseil d'Etablissement.
CHAPITRE III : DES DISPOSITIONS FINANCIERES
SECTION 1 : DES RESSOURCES
ARTICLE 30.- Les ressources financières de l'Institut sont des deniers publics gérés
suivant les règles prévues par le régime financier de l'Etat.
ARTICLE 31.- Les ressources de l'Institut sont constituées par:
- les frais d'inscription ou de réinscription ;
- les frais de formation;
- les frais de travaux pratiques et de travaux dirigés;
- les subventions de l'Etat, le cas échéant;
- les prestations de service;
- le produit de la vente des productions de ses ateliers;
- les dons, legs et libéralités;
- les ressources éventuelles qui peuvent lui être attribuées ou dont la gestion lui
est confiée au regard de ses missions.
SECTION Il : DU BUDGET ET DES COMPTES
ARTICLE 32.- Le Directeur est l'ordonnateur principal du budget de l'Institut. Sur sa
demande, des ordonnateurs secondaires peuvent être institués par le Conseil de
Direction.
ARTICLE 33.- Le projet de budget et les plans d'investissement de l'Institut sont préparés
par le Directeur, adoptés par le Conseil de Direction et transmis pour approbation au
Ministre de tutelle technique et au Ministre chargé des finances avant le début de
l'exercice budgétaire.
ARTICLE 34.- (1) Le budget de l'Institut doit être équilibré en recettes et en dépenses, et
présenté suivant la nomenclature budgétaire et comptable prévue par la règlementation
en vigueur.
(2) L'exercice budgétaire court du 1er janvier au 31 décembre de chaque
année.
ARTICLE 35.- Toutes les recettes de l'Institut et toutes ses dépenses sont inscrites dans
le budget adopté par le Conseil de Direction.

1499
SECTION III : DU CONTROLE ET DU SUIVI DE LA GESTION
ARTICLE 36.- (1) Un Agent Comptable est nommé auprès de l'Institut par arrêté du
Ministre chargé des finances.
(2) L'Agent Comptable enregistre toutes les recettes et toutes les
dépenses de l'Institut. Il contrôle la régularité des autorisations des recettes, des
mandatements et des paiements ordonnés par le Directeur.
(3) Il assure le recouvrement des droits et produits sous l'autorité du
Directeur.
(4) Le paiement des dépenses autorisées s'effectue uniquement auprès
de l'Agent Comptable.
ARTICLE 37.- (1) Un Contrôleur Financier est nommé auprès de l'Institut par arrêté du
Ministre chargé des finances.
(2) Le Contrôleur Financier est chargé de contrôler les actes générateurs des
recettes et des dépenses pris par le Directeur ou par ses collaborateurs. Il est chargé,
d'une manière générale, du contrôle de l'exécution du budget conformément à la
règlementation en vigueur.
ARTICLE 38.- (1) Le Directeur établit à la fin de chaque exercice budgétaire, un compte
administratif retraçant notamment tous les états relatifs à la situation de tous les comptes,
des comptes de dépôt et de portefeuille ainsi que les inventaires des créances et des
dettes.
(2) Il présente au Conseil de Direction et selon le cas, au Ministre chargé
des finances et au Ministre chargé des pêches, des situations périodiques et un rapport
annuel d'activités.
(3) Il présente également dans les six mois suivant la clôture de
l'exercice budgétaire, les états financiers annuels, le rapport d'exécution du budget de
l'exercice écoulé et un rapport sur l'état du patrimoine de l'Institut.
ARTICLE 39.- (1) Le Contrôleur Financier et l'Agent Comptable présentent au Conseil de
Direction leurs rapports respectifs sur l'exécution du budget de l'Institut.
(2) Les copies de ces rapports sont transmises au Ministre chargé des
finances et au Ministre chargé des pêches.
CHAPITRE IV : DES RESSOURCES HUMAINES
ARTICLE 40.- Les ressources humaines de l'Institut sont composées des personnels
enseignants et non enseignants.
SECTION I : DU PERSONNEL ENSEIGNANT
ARTICLE 41.- Le personnel enseignant comprend:
- les enseignants permanents;
- les enseignants non permanents.
ARTICLE 42.- (1) Les enseignants permanents sont recrutés par le Conseil de Direction,
sur proposition du Directeur, suivant les besoins exprimés et les modalités en vigueur
dans l'Enseignement Supérieur.
(2) Ils sont régis pour leurs avancements et promotions par les textes de
l''Enseignement Supérieur.
ARTICLE 43.- Les enseignants non permanents sont recrutés par le Directeur, sur
proposition du Conseil d'Etablissement et dans les limites des autorisations du Conseil de
Direction.

1500
SECTION Il : DU PERSONNEL ADMINISTRATIF ET TECHNIQUE
ARTICLE 44.- (1) Le personnel administratif et technique de l'Institut comprend:
- le personnel recruté directement;
- le personnel en détachement;
- les agents de l'Etat relevant du Code du Travail qui lui sont affectés.
(2) Les Fonctionnaires et Agents de l'Etat en détachement relèvent pendant toute la
durée de leur emploi au sein de l'Institut de la législation du travail et des dispositions du
Statut Général de la fonction publique relatives à l'avancement et à la retraite.
ARTICLE 45.- (1) La responsabilité civile et/ou pénale du personnel de l'Institut est
soumise aux règles de droit commun.
(2) Les conflits entre le personnel de l'Institut relèvent de la compétence
des juridictions de droit commun.
CHAPITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 46.,- L'organisation et le régime des études de l'Institut, le régime disciplinaire
applicable aux étudiants, ainsi que les autres modalités de fonctionnement sont fixés par
arrêté conjoint du Ministre chargé de l'enseignement supérieur et du Ministre chargé des
pêches.
ARTICLE 47.- Le patrimoine de l'Institut est constitué des biens meubles et immeubles
qui lui sont affectés par l'Etat.
ARTICLE 48.- (1) Les biens du domaine public et du domaine national, ainsi que les
biens du domaine privé de l'Etat, transférés en jouissance à l'Institut conformément à la
législation domaniale, conservent leur statut d'origine.
(2) Les biens du domaine privé de l'Etat transférés en propriété sont
intégrés de façon définitive dans le patrimoine de l'institut.
(3) Les biens faisant partie du domaine privé de l'Institut sont gérés
conformément au droit commun.
ARTICLE 49.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais. /-
YAOUNDE, LE 12 AOUT 2015
Le Président de la République

1501
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OFCAMEROON
PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE -WORK-FATHERLAND
********* *********
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTERE DE L’ELEVAGE, DES
SUPERIEUR PECHES ET DES INDUSTRIES
********* ANIMALES

Arrêté conjoint n 000 1 1 A/MINEPIA/MINESUP du 19 juillet 2018 fixant le régime


des études et des évaluations au Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute.

LE MINISTRE DE L’ELEVAGE, DES PECHES ET DES INDUSTRIES ANIMALES


ET
LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Vu la Constitution ;
Vu la convention internationale de 1995 sur les Normes de Formation du Personnel des
Navires de Pêche, de Délivrance des Brevets et de Veille (STCW-f de 1995) ; la
convention n°198 de l’OIT sur le travail dans la Pêche, entrée en vigueur le 16
Novembre 2007 ;
Vu la directive n° 01/06-UEAC-019-CM-14 portant application du système LMD (Licence,
Master, Doctorat) dans les Universités et Etablissements d’enseignement supérieur
de l’espace CEMAC;
Vu la directive n° 02/06-UEAC-019-CM-14 portant organisation des Etudes Universitaires
dans l’espace CEMAC dans le cadre du système LMD;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant Orientation de l’Enseignement Supérieur ;
Vu le décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant Dispositions communes aux
Universités modifié et complété par le décret N° 2005/342 du 10 septembre 2005
Vu; le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement
Vu le décret n° 2011/409 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouvernement
Vu le décret n° 2012/382 du 14 septembre 2012 portant organisation du Ministère de
l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales ;
Vu le décret n° 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère de
l’Enseignement Supérieur;
Vu le décret n° 2015/434 du 02 octobre 2015 portant réaménagement du Gouvernement,
modifié et complété par le décret N°2018/190 du 02 mars 2018 ;
Vu le décret n° 2015/374 du 12 août 2015 portant création, organisation et
fonctionnement du Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute;
Vu l’arrêté n°99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l’organisation des enseignements et des évaluations dans
les Universités d’Etat du Cameroun modifié et complété par l’Arrêté
N°00/0036/MINESUP/DDES du 26 juin 2000 ;
Vu l'arrêté n°006/0014/MINESUP/DDES du 02 février 2006 portant création, régime des
études et des évaluations de la Licence Professionnelle dans les Universités d'Etat et
les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur du Cameroun ;
1502
Vu l'arrêté n°18/00035/MINESUP/SG/DDES/DAJ du 29 janvier 2018 portant organisation
du système Licence, Master, Doctorat/PhD (LMD) dans l’enseignement supérieur au
Cameroun ;
Considérant la résolution n°003/RES/2016/PCD/CD3/LINAFI du 23 septembre 2016,
relative à l’adoption de l’organigramme du Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute;
Considérant la résolution n°005/RES/2018/PCD/CD05/LINAFI du 27 Juin 2018, relative
au texte portant sur le régime des études au Limbe Nautical Arts and Fisheries
Institute.
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
er
ARTICLE 1 .- Le présent arrêté fixe le régime des études et des évaluations au Limbe
Nautical Arts and Fisheries Institute, en abrégé « LINAFI » et ci-après désigné « Institut».
ARTICLE 2.- Les études au LINAFI sont effectuées, dans le cadre des cycles de
formation initiale et continue.
ARTICLE 3.- L’accès au LINAFI est garanti aux personnes remplissant les conditions
académiques et/ou professionnelles requises par la législation et la réglementation en
vigueur.
ARRETENT :
CHAPITRE II : DES DOMAINES ET DES CYCLES DE FORMATION

ARTICLE 4.- (1) Le LINAFI offre des formations dans le domaine de la pêche et couvre
les filières suivantes :
- pêche : l’exploitation initiale des unités de pêche, la navigation maritime, la pêche
et l’armement des navires ;
- mécanique marine : l’exploitation des machines, la conduite, la maintenance des
navires de pêche et des équipements nautiques et industriels ;
- technologie des pêches : les techniques et engins de pêche, des industries de
pêche et de contrôle de qualité ;
- gestion des pêches : l’administration et la gestion des secteurs de la pêche ;
- aquaculture : le développement des techniques de reproduction et d’alimentation
du poisson.
(2) D'autres filières peuvent être ouvertes en tant que de besoin par arrêté
conjoint du Ministre chargé des pêches et du Ministre chargé de l’enseignement
supérieur conformément à la réglementation en vigueur.
ARTICLE 5. (1) Le LINAFI comprend deux cycles de formation initiale :
- le cycle de Diplôme Universitaire de Technologie ;
- le cycle de Licence Professionnelle.
(2) Ces cycles constituent des étapes qui permettent à l’étudiant d’acquérir
progressivement une autonomie et une spécialisation accentuée.
(3) L’ouverture effective des cycles dans une filière donnée est autorisée par
le Ministre chargé des pêches et le Ministre chargé de l’enseignement supérieur,
conformément à la réglementation en vigueur.
ARTICLE 6.- (1) Le LINAFI offre également un cycle de formation continue.
Le cycle de formation continue, comprend les spécialisations et tous autres
types de formations arrêtés par le Conseil de Direction, visant à accroître les

1503
connaissances professionnelles et le rendement des agents et cadres dans le domaine
des pêches.
Le LINAFI peut organiser des formations à distance dans les domaines de ses
compétences.
ARTICLE 7 : (1) Le LINAFI prépare aux diplômes ci-après :
- le Diplôme Universitaire de Technologie ;
- la Licence Professionnelle.
Les stages et formations organisés dans le cadre de la formation continue
donnent lieu à la délivrance de certificats de formation signés par le Ministre chargé des
pêches et cosignés par le Directeur du LINAFI.
En outre les certificats de base STCW (Convention on Standards of
Training, Certification and Watchkeeping) à savoir : techniques individuelles de survie,
formation de Base à la lutte Contre l’incendie, premiers soins élémentaires, sécurité des
personnes et responsabilités sociales, code ISPS ; peuvent être délivrés aux apprenants
dans le cadre de leur formation, suivant les modalités définies par le Conseil de Direction.
ARTICLE 8.- (1) Les études, dans le cycle de Diplôme Universitaire de Technologie
(DUT) sont sanctionnées par un Diplôme Universitaire de Technologie.
(2) Le Diplôme Universitaire de Technologie confère le grade :
- de Lieutenant de Pêche pour la filière Pêche ;
- d’Officier Mécanicien Naval 3eme classe pour la filière Mécanique Marine ;
ARTICLE 9.- (1) Les études de Licence Professionnelle sont sanctionnées par le diplôme
de Licence Professionnelle.
(2) Le Diplôme de Licence Professionnelle confère le grade :
- de capitaine de Pêche de 2eme Classe pour la filière Pêche ;
- d’Officier Mécanicien Naval 2ème classe pour la filière Mécanique Marine.
ARTICLE 10.- Le Cycle de Diplôme Universitaire de Technologie d’une durée de quatre
(04) semestres au moins, comprend :
- des enseignements théoriques ;
- des travaux pratiques ;
- des travaux dirigés ;
- des travaux personnels de l’Etudiant ;
- des stages en milieu professionnel ;
- un rapport de stage.
ARTICLE 11.- Le Cycle de Licence de Technologie d’une durée de deux (02) semestres,
au moins, comprend :
- des enseignements théoriques ;
- des travaux pratiques ;
- des travaux dirigés ;
- des travaux personnels de l’Etudiant ;
- des stages en milieu professionnel ;
- un mémoire de fin d’études.
ARTICLE 12 : (1) Dans le cadre du parcours professionnel au LINAFI, les titulaires du
Diplôme
Universitaire de Technologie en Pêche et en Mécanique Marine sont reconnus au grade
1504
d’officier de 3ème Classe.
(2) Les titulaires du Diplôme Universitaire de Technologie en Pêche et en
Mécanique Marine ayant effectué au moins douze (12) mois de navigation effective en
mer, peuvent prétendre en collaboration avec le Ministère en charge des transports à
l’obtention du brevet d’officier de 3eme Classe. les titulaires du brevet d’officier de 3eme
Classe, après 2 semestres de formation continue et 18 mois effectifs en mer, peuvent
prétendre en collaboration avec le Ministère en charge des transports à l’obtention du
brevet d’officier de 2eme Classe
(3) Les titulaires du brevet d’officier de 2eme Classe, après 2 semestres de
formation continue et 18 mois effectifs en mer, peuvent prétendre en collaboration avec
le Ministère en charge des transports à l’obtention du brevet d’officier de 1 ere Classe.
ARTICLE 13.-(1) Dans le cadre du parcours professionnel au LINAFI, les titulaires du
diplôme de Licence Professionnelle en Pêche ou Mécanique marine, ayant effectué au
moins de trente (30) mois de navigation effective en mer, peuvent prétendre en
collaboration avec le Ministère en charge des transports à l’obtention du brevet d’officier
de 2eme Classe.
(4) Les titulaires du brevet d’officier de 2eme Classe, après 2 semestres
de formation continue et 18 mois effectifs en mer, peuvent prétendre en collaboration
avec le Ministère en charge des transports à l’obtention du brevet d’officier de 1ere
Classe.
CHAPITRE III : DES CONDITIONS D’ADMISSION
ARTICLE 14.-(1) L’admission au cycle de Diplôme Universitaire de Technologie se fait
par voie de concours ouvert aux Camerounais et aux candidats étrangers titulaires d’un
des diplômes suivants :
- le Baccalauréat de l’enseignement général scientifique ou technique Industrielle,
sauf Industrie Textile d’Habillement (ITH) ;
- le Brevet de Technicien en Technique Industrielle sauf ITH ;
- le General Certificate of Education "Advanced Level" in sciences obtenu au
moins en deux matières ;
- tout autre diplôme reconnu équivalent par le ministère chargé de l’Enseignement
Supérieur.
L’admission au cycle de Licence Professionnelle se fait en troisième année
sur étude du dossier par un jury dont le Président est le représentant du Ministre en
charge de l’Enseignement Supérieur et le Vice-président, le représentant du Ministre en
charge de Pêche. Il est ouvert aux Camerounais et aux candidats étrangers titulaires d’un
des diplômes suivants :
- le Diplôme Universitaire de Technologie profil conforme à l’option sollicitée ;
- le Brevet de Technicien Supérieur profil conforme à l’option sollicitée ;
- la Licence des Facultés avec profil conforme à l’option sollicitée ;
- tout autre diplôme reconnu équivalent par le Ministère en charge de
l’Enseignement Supérieur;
ARTICLE 15.- Les candidats camerounais et étrangers présentés par un organisme sont
recrutés sur étude de dossier, dans la limite du quota fixé par arrêté conjoint du Ministre
chargé des pêches et du Ministre chargé de l’enseignement supérieur, en fonction du
nombre de places ouvertes au concours visé à l’article 14 ci-dessus.
ARTICLE 16.- Le nombre de places, ainsi que les conditions d'admission et les titres
1505
requis en fonction des spécialités, sont définis par décision conjointe du Ministre chargé
des pêches et du Ministre chargé de l’enseignement supérieur.
ARTICLE 17.- Le recrutement des candidats pour la formation continue et les stages de
perfectionnement sont organisés par le Directeur du LINAFI et se font sur étude des
dossiers.
ARTICLE 18.- Les étudiants camerounais ainsi que les ressortissants étrangers admis
au LINAFI s’acquittent des frais de scolarité dont le montant est fixé par le Conseil de
Direction.
CHAPITRE IV : DU REGIME DES ETUDES
ARTICLE 19.- Les études au LINAFI sont organisées par filières et par niveaux. Chaque
niveau qui correspond à deux (2) semestres d’étude, est composé d’Unités
d’Enseignement (UE).
ARTICLE 20.- (1) L’Unité d’Enseignement est la structure de base d’enseignement et
d’évaluation.
(2) Elle comprend des Cours Magistraux (CM), des Travaux Dirigés (TD),
des Travaux Pratiques (TP), des Travaux Personnels de l’Etudiant (TPE), des Stages en
milieu professionnel, des projets de rapport de stage ou de mémoire de fin d’études, sous
l’encadrement des enseignants et des professionnels.
ARTICLE 21 .-(1) Chaque UE à une valeur définie en nombre de crédits, chaque crédit
correspondant à 15 heures d’enseignement.
(2) Le nombre de crédit affecté à chaque semestre est de 30 pour
l’ensemble des UE du semestre et de 60 pour l’ensemble des UE du niveau.
Chaque UE correspond à un volume horaire de 45 à 90 heures de Cours
Magistraux, Travaux Dirigés, Travaux Pratiques, Travaux Personnels de l’Etudiant,
Stages en milieu professionnel ainsi que le temps consacré aux Contrôles Continus.
ARTICLE 22.- (1) Le cycle de Diplôme Universitaire de Technologie comporte quatre
(04) semestres au moins, soit 12p crédits.
(2) Le cycle de Licence Professionnelle comporte deux (02) semestres au
moins, soit 60 crédits.
ARTICLE 23.- Les programmes des enseignements dispensés au LINAFI, élaborés en
collaboration avec le milieu professionnel, font l’objet d’une évaluation tous les cinq (05)
ans à compter de la date de leur entrée en vigueur.
CHAPITRE V : DU REGIME DES EVALUATIONS
ARTICLE 24.- (1) L’évaluation des connaissances est consécutive aux enseignements
dispensés. Elle est organisée tout au long du semestre.
Chaque UE peut être évaluée quand elle est dispensée au moins à 80%
du volume horaire réglementaire.
Lorsque cette UE est assortie de Contrôles Continus, des Travaux
Pratiques et/ou des Travaux Personnels de l’Etudiant, ces derniers doivent avoir été
effectués à 100%.
ARTICLE 25.-Selon la nature et les objectifs de l’UE, l’évaluation suit les formes ci-après:
- évaluation par mode de Travaux Pratiques : elle consiste en une série de travaux
pratiques ou d’un avant-projet imposé à l’étudiant.
- évaluation par mode d’examen :
1506
- pour les UE théoriques, elle comporte deux éléments : le Contrôle Continu
comptant pour 30% des points et un examen de synthèse comptant pour 70%
des points ;
- Lorsqu'une UE comprend des enseignements théoriques et pratiques, la note
finale de l’UE est obtenue en prenant en compte la note des Travaux Pratiques
pour 30%, la note de Contrôle Continu pour 20% et la note d’examen de
synthèse pour 50% ;
- Si en plus, elle comporte les Travaux Personnels de l’Etudiant, la note finale de
l’UE est obtenue en prenant en compte la note des Travaux Pratiques pour 20%,
la note de Contrôle Continu pour 20%, la note des Travaux Personnels de
l’Etudiant pour 20% et la note d’examen de synthèse pour 40%.
- Un nombre minimum de deux (02) Contrôles Continus d’une durée maximale de
deux heures est exigé par UE et un seul examen de synthèse d’une durée
maximale de quatre heures portant sur l’ensemble du contenu de l’UE est
autorisé.
ARTICLE 26.- (1) L’évaluation du rapport de stage ou du mémoire de fin d’études se fait
respectivement à travers un exposé oral ou une soutenance publique devant un jury
dûment constitué. Elle ne peut intervenir qu’après la capitalisation de toutes les UE du
cycle.
(2) Le stage en milieu professionnel constitue une Unité d’Enseignement.
Un échec à cette UE conduit obligatoirement à la reprise d’un nouveau stage de fin
d’études.
ARTICLE 27.- La capitalisation des crédits d'une UE intervient lorsque la moyenne
générale de l'ensemble des éléments constitutifs obtenue est égale ou supérieure à
60/100. Elle peut se produire :
- soit directement lorsque l'étudiant a obtenu une moyenne supérieure ou égale à
60/100 dans chacun des éléments constitutifs ;
- soit par mode de compensation entre les éléments constitutifs de l'UE. Dans ce
cas la note à compenser doit être au moins supérieure ou égale à 50/100.
ARTICLE 28.- (1) Une UE capitalisée est acquise définitivement. Toute UE capitalisée
emporte acquisition des crédits correspondants.
(2) En complément de la note chiffrée, la capitalisation d’une UE est
assortie de l’une des mentions ci-après :
Note/20 Note /100 Note/4 Grade Appréciation
[18 -20] [90 -1001 4.0 A+ Excellent
[16 -18] [80 -90[ 3.7 A Très bien
[14-16[ [70 -80[ 3.3 B+ Bien
[13-14[ [65 -70[ 3 B Assez Bien
[12 -13[ [60 -65[ 2.7 B- Assez Bien
[11 -12[ [55 -60F 2.3 C+ Passable
[10-11[ [50 -55[ 2.0 C Passable
[09 -10[ [45 -50[ 1.7 C- Insuffisant
[08 -09[ T40 -45[ 1.3 D Faible
[06 -08[ [30 -40[ 1.0 E Très Faible
[00 -06[ [00 -30[ 0.0 F Nul

1507
ARTICLE 29.- (1) L’étudiant valide un niveau s’il capitalise 100% de crédits dudit niveau.
Toutefois, l’étudiant est autorisé à s’inscrire aux UE du niveau supérieur s’il a capitalisé
au moins 75% des crédits du niveau inférieur et obtenu une moyenne générale pondérée
d’au moins 3/4.
Le chevauchement n’est pas possible entre le cycle DUT et le cycle de
Licence.
ARTICLE 30.- (1) Toutes les Unités d’Enseignement des différents cycles dans les
filières doivent être capitalisées pour prétendre au diplôme.
(2) Le classement des étudiants par ordre de mérite se fait par rapport à
la moyenne générale pondérée de la session normale.
ARTICLE 31.- Les examens groupés ou non groupés sont organisés à la fin de chaque
semestre en session normale et en session de rattrapage.
ARTICLE 32.- (1) La session de rattrapage est organisée consécutivement à la
proclamation des résultats de la session normale.
(2) La note obtenue à la session de rattrapage remplace la note de la
session normale et la capitalisation prononcée ou non.
ARTICLE 33.- (1) Seuls sont autorisés à être évalués, les étudiants régulièrement
inscrits, ayant suivi les enseignements et subi les différents Contrôles Continus
conformément à la réglementation en vigueur ;
(2) Sont autorisés à prendre part à la session de rattrapage, les étudiants
n’ayant pas capitalisé les UE d’un semestre au cours de la session normale.
(3) Toutefois, en cas d’empêchement dûment justifié, le Directeur du
LINAFI, peut autoriser l’étudiant qui n’a pas pu être évalué sur une UE à se présenter à la
session de rattrapage.
ARTICLE 34.- (1) L’organisation et la gestion des Contrôles Continus relève de la
compétence des Divisions en charge des formations.
(2) L’organisation et la gestion des examens relèvent de la compétence du
Directeur du LINAFI.
ARTICLE 35.- (1) Un jury est constitué pour chaque session d’examen et par niveau,
donné par le Directeur du LINAFI, sur proposition du Chef de Division de la formation
initiale.
(2) Il est composé d’un Président, d’un Vice-président et des membres
qui sont des enseignants permanents.
(3) Le jury de niveau arrête les résultats définitifs pour chaque UE,
apprécie et arrête les compensations. Aucun résultat ne peut être rendu public sans la
validation préalable du jury.
ARTICLE 36.-(1) Un jury de Dlplômation, chargé de prononcer l’admission au diplôme,
est constitué à la fin de chaque cycle par le Directeur du LINAFI et les diplômes sont
établis conformément à la réglementation en vigueur.
(2) Le jury de Diplômation vérifie si tous les étudiants ayant validé le
niveau le plus élevé ont également validé le niveau inférieur. Un procès-verbal des
résultats est dressé en trois exemplaires dûment signés par ses membres ainsi qu'une
liste des étudiants déclarés admis aux diplômes sanctionnant le cycle, à soumettre au
Conseil d'Etablissement et au Conseil de Direction pour la validation.
1508
ARTICLE 37.-(1) Les décisions du jury de Diplômation sont souveraines. Toutefois, les
éventuelles erreurs matérielles font l’objet de correction par le jury, sur la base des
pièces justificatives.
(2) S’il y a lieu, le jury de Diplômation étudie les requêtes et statue. A ce
titre, il dispose d’un délai de soixante-douze (72) heures pour le traitement et la
publication des résultats desdites requêtes.
CHAPITRE VI : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
ARTICLE 38.- Les enseignements et les examens assurés par le LINAFI antérieurement
à la date de signature du présent arrêté sont validés à titre de régularisation.
ARTICLE 39.- Le Conseil de Direction en tant que de besoin, fixe les règles et
spécificités de la formation dans le cadre d’un règlement des études.
ARTICLE 40.- Le présent arrêté entre en vigueur à compter de l’année académique
2018-2019
ARTICLE 41.- Le présent arrêté abroge toutes dispositions antérieures contraires
ARTICLE 42.- Le Directeur du Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera enregistré et publié, puis inséré au Journal Officiel
en Français et en Anglais.

Yaoundé, le _____________

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, LE MINISTRE DE L’ELEVAGE,


DES PECHES ANIMALES,

1509
REPUBLIQUE DU CAMEROUN PAIX- TRAVAIL-PATRIE

Décret N°2016/425 du 26 oct 2016 portant changement de dénomination et


réorganisation de l’École Nationale Supérieure des Postes et Télécommunications.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'Enseignement
Supérieur ;
Vu la loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l'Etat ;
Vu le décret n° 92/050 du 24 mars 1992 portant statut de l’École Nationale Supérieure
des Postes et Télécommunications ;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement,
DECRETE:
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1er.- L’École Nationale Supérieure des Postes et Télécommunications en
abrégé « ENSPT », prend la dénomination de « École Nationale Supérieure des Postes,
des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication »
en abrégé et ci-après désignée « SUP’PTIC »
ARTICLE 2.- (1) SUP’PTIC est un établissement public d'enseignement supérieur à
statut particulier.
(2) SUP’PTIC est doté de la personnalité juridique et de l'autonomie
financière.
(3) Son siège est fixé à Yaoundé.
(4) Des centres de formation et de recherche appliquées et des
incubateurs dans les métiers des postes, des télécommunications et des technologies de
l’information et de la communication, peuvent en tant que de besoin être créés par arrêté
conjoint du Ministre chargé des postes et télécommunications et du Ministre chargé de
l’Enseignement Supérieur, après délibération du Conseil de Direction.
ARTICLE 3.- (1) SUP’PTIC est placé sous la tutelle technique du Ministère chargé des
travaux publics, sous la tutelle académique du Ministère chargé de l'Enseignement
Supérieur et sous la tutelle financière du Ministère chargé des Finances.
(2) Les domaines et les modalités d'exercice des tutelles technique et
académique sont fixés par des textes particuliers.
ARTICLE 4.- (1) SUP’PTIC est chargée des missions d’enseignement supérieur
professionnel, de formation technique spécialisée, de formation continue et de recherche
appliquée en matière de poste, de télécommunications et de technologies de
l’information et de la communication (TIC), ainsi qu’en matière de gestion des entreprises
relevant de ces domaines.
A ce titre, elle assure notamment :
- La formation initiale dans les domaines de la poste, des techniques des
communications électroniques, de la sécurité des réseaux et des systèmes
d’information, des techniques de gestion et d’exploitation des entreprises de
poste et des communications électroniques, de la réglementation et de la

1510
régulation des secteurs de la poste et des communications électronique ;
- Le perfectionnement, le recyclage et la spécialisation du personnel aux
métiers de la poste, des communications électroniques et des TIC ;
- Les études et la recherche appliquée dans les domaines de la poste, des
communications électroniques et des TIC ;
- L’appui technique aux administrations et organismes publics, parapublics ou
privés dans le domaine de la poste, des communications électroniques et
des TIC ;
- La veille technologique en vue de la mise à jour des filières de formation
dans le secteur de la poste, des télécommunications et des TIC ;
- De manière générale, la formation des professionnels du secteur de la poste,
des communications électroniques et des TIC.
(2) Le SUP’PTIC exécute toute autre mission à elle confiée par le
Gouvernement, en rapport avec son objet.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
ARTICLE 5.- Les organes de gestion de SUP’PTIC sont :
- la Direction.
- le Conseil de Direction ;
SECTION I : DU CONSEIL DE DIRECTION
ARTICLE 6.- (1) Le Conseil de Direction est composé ainsi qu'il suit :
Président : une personnalité nommée par décret du Président de la République.
Membres :
- un (01) représentant de la Présidence de la République ;
- un (01) représentant des Services du Premier Ministre ;
- un (01) représentant du Ministère en charge des postes et télécommunications ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de l'enseignement supérieur;
- un (01) représentant du Ministère chargé de la fonction publique;
- un (01) représentant du Ministère en charge des finances ;
- un (01) représentant du Ministère en charge de la formation professionnelle ;
- un (01) représentant du personnel enseignant élu par ses pairs ;
- un (01) représentant du personnel non enseignant élu par ses pairs ;
- Un (01) représentant des étudiants élu par ses pairs ;
(2) Le Président du Conseil de Direction peut inviter toute personne, en
raison de ses compétences, sur une question inscrite à l'ordre du jour de la session, à
prendre part aux travaux du Conseil avec voix consultative.
(3) Les membres du Conseil de Direction sont désignés par les
administrations et organismes qu'ils représentent.
(4) La composition du Conseil de Direction est constatée par arrêté du
Premier Ministre à la diligence du Ministre chargé des travaux publics.
ARTICLE 7.- (1) Les membres du Conseil de Direction sont désignés pour un mandat de
trois (03) ans renouvelable une (01) fois.
(2) Le mandat de membre du Conseil de Direction prend fin à l'expiration
normale de sa durée, en cas de décès ou de démission. Il prend également fin à la suite

1511
de la perte de la qualité qui avait motivé la désignation ou par la révocation pour faute
grave ou agissement incompatible avec la fonction de membre du Conseil de Direction.
(3) En cas de décès en cours de mandat ou dans toutes les hypothèses
où un membre du Conseil de Direction n'est plus en mesure d'exercer son mandat, il est
procédé à son remplacement, selon les mêmes modalités et formes que celles qui ont
présidé à sa désignation, pour la période du mandat restant à courir.
ARTICLE 8.- Le Président et les membres du Conseil de Direction sont soumis aux
mesures restrictives et aux incompatibilités prévues par la législation en vigueur.
ARTICLE 9.- (1) Le Conseil de Direction dispose des pouvoirs les plus étendus, pour
définir et orienter la politique générale et évaluer la gestion de SUP’PTIC, dans les limites
fixées par son objet social.
A ce titre il :
- adopte l'organigramme, le règlement intérieur, la grille de rémunération et fixe les
avantages des personnels enseignants et non enseignants, sur proposition du
Directeur ;
- fixe les objectifs et approuve les programmes d'activité conformément aux
objectifs globaux de SUP’PTIC;
- adopte le budget et les rapports d'activités de SUP’PTIC;
- arrête toute mesure susceptible d'améliorer les services offerts par SUP’PTIC;
- approuve les droits d'inscription, de scolarité et de concours présentés par le
Directeur ;
- approuve le statut des enseignants ;
- recrute et licencie le personnel cadre non enseignant ;
- nomme, sur proposition du Directeur, aux postes de responsabilité jusqu'au rang
de Sous-directeur ;
- fixe les indemnités de session des membres des Conseils de Direction ainsi que
du Conseil des Enseignements, des Etudes, de la Recherche et Scientifique
dans les limites des plafonds fixés par la réglementation en vigueur ;
- adopte le compte administratif, le compte de gestion, le compte de gestion-
matières et les états financiers ;
- accepte tous dons, legs et subventions ;
- arrête le plan d'organisation des effectifs de SUP’PTIC;
- détermine les orientations générales en matière de prestations de services
rémunérées ;
- autorise la participation de SUP’PTIC dans les associations, groupements ou
autres organismes ;
- approuve les contrats de performance ayant une incidence sur le budget ou
toutes autres conventions, y compris les emprunts ;
- adopte les avancements et promotions des enseignants ;
- approuve les nouvelles filières de formation sur propositions du Directeur.
- adopte les résolutions et recommandations du Conseil des Enseignements, des
Etudes, de la Recherche et Scientifique.
(2) Le Conseil de Direction peut déléguer certains de ses pouvoirs au
Directeur. Celui-ci rend compte de l'utilisation de ladite délégation.

1512
ARTICLE 10.- (1) Le Conseil de Direction se réunit en session ordinaire deux (02) fois
par an sur convocation de son Président, dont une (01) fois pour le vote du budget et une
(01) fois pour arrêter les états financiers annuels et examiner la marche de SUP’PTIC.
(2) Il peut également, lorsque les circonstances l'exigent, se réunir en
session extraordinaire sur convocation de son Président ou à la demande des 2/3 des
membres.
(3) Tout membre du Conseil de Direction empêché peut se faire
représenter aux sessions du Conseil par un autre membre dûment mandaté. Toutefois,
aucun membre du Conseil ne peut, au cours d'une même session, représenter plus d'un
membre.
(4) Tout membre présent ou représenté à une session du Conseil de
Direction, est considéré comme ayant été dûment convoqué.
(5) En cas d'empêchement du Président, le Conseil élit en son sein
un Président de séance à la majorité simple des membres présents ou représentés.
ARTICLE 11.- (1) Le Président du Conseil de Direction préside les sessions du Conseil
de Direction et veille à l'application de ses résolutions.
(2) Le secrétariat du Conseil de Direction est assuré par le Directeur de
SUP’PTIC, assisté de son adjoint.
ARTICLE 12.- (1) La fonction de membre du Conseil de Direction est gratuite. Toutefois,
les membres du Conseil de Direction, ainsi que les personnalités invitées à titre
consultatif, bénéficient d'une indemnité de session et peuvent prétendre au
remboursement des dépenses occasionnées par les sessions, sur présentation des
pièces justificatives.
2) Le Président du Conseil de Direction bénéficie d'une allocation
mensuelle.
(3) L'indemnité de session et l'allocation mensuelle visées aux alinéas 1
et 2 ci-dessus, sont fixées par le Conseil de Direction, dans les limites des plafonds
prévus par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 13.- (1) Les convocations et les documents relatifs à la session sont envoyés
par courrier électronique, par télécopie ou par tout autre moyen laissant traces écrites et
adressées aux membres du Conseil de Direction, au moins quinze (15) jours avant la
date prévue pour la session. Ce délai est ramené à sept (07) jours en cas d'urgence.
(2) Les convocations indiquent la date, le lieu, l'heure et l'ordre du jour.
ARTICLE 14.- (1) Le Conseil de Direction ne peut délibérer que si les deux tiers (2/3) au
moins de ses membres sont présents ou représentés.
(2) Chaque membre dispose d'une voix.
(3) Les délibérations du Conseil de Direction font l'objet d'un procès-
verbal consigné dans un registre spécial, tenu au siège de SUP’PTIC cosigné par le
Président et le secrétaire de séance. Le procès-verbal mentionne les noms des membres
présents ou représentés ainsi que ceux des personnes invitées à titre consultatif. Il est lu
et approuvé par le Conseil de Direction lors de la session suivante.
(4) Les résolutions du Conseil de Direction sont prises à la majorité
simple des voix des membres présents ou représentés. En cas d'égalité de voix, celle du
Président est prépondérante.
(5) Les résolutions du Conseil de Direction sont co-signées par le
Président du Conseil et un membre.

1513
SECTION II : DE LA DIRECTION
ARTICLE 15.- (1) La Direction de SUP’PTIC est placée sous l'autorité d'un Directeur,
assisté d'un Directeur-Adjoint, tous deux nommés par décret du Président de la
République.
(3) Le Directeur et le Directeur-Adjoint sont nommés pour une durée de
trois (03) ans renouvelable deux (02) fois.
(4) La rémunération et les avantages du Directeur et du Directeur-
Adjoint sont fixés par le Conseil de Direction, dans la limite des plafonds fixés par la
réglementation en vigueur.
ARTICLE 16.- (1) Le Directeur est chargé de l'administration et de la gestion de
SUP’PTIC sous le contrôle du Conseil de Direction, à qui il rend régulièrement compte de
cette gestion,
A ce titre, il :
- soumet à l'adoption du Conseil de Direction les projets d'organigramme et de
règlement intérieur, ainsi que la grille des rémunérations et des avantages du
personnel ;
- prépare le budget, le rapport annuel d'activités, ainsi que les comptes et les états
financiers qu'il soumet au Conseil de Direction pour approbation et arrêt ;
- prépare les délibérations du Conseil de Direction ;
- assure la direction administrative, technique et financière de SUP’PTIC;
- nomme les responsables de SUP’PTIC, sous réserve des compétences du
Conseil de Direction ;
- recrute, gère, note et licencie le personnel non enseignant, non cadre jusqu'à la
neuvième catégorie, conformément au plan d'organisation des effectifs arrêté par
le Conseil de Direction ;
- désigne les représentants de SUP’PTIC aux assemblées générales et aux
conseils d'autres administrations ou organismes ;
- évalue le personnel permanent ;
- met le personnel en mission à l'intérieur et à l'extérieur du territoire national;
- gère les biens meubles et immeubles, corporels et incorporels de SUP’PTIC,
dans le respect de son objet social et des dispositions législatives et
réglementaires en vigueur ;
- fixe les taux de prestations de services conformément à la stratégie générale
définie par le Conseil de Direction ;
- soumet au Conseil de Direction après avis du Conseil des Enseignements, des
Etudes, de la Recherche et Scientifique, les propositions de recrutement,
d'avancement, de promotion et de la cessation de fonctions du personnel
enseignant ;
- négocie les conventions et les soumet à l'approbation du Conseil de Direction;
- prend, dans les cas d'urgence, toute mesure conservatoire nécessaire à la bonne
marche de SUP’PTIC, à charge pour lui d'en rendre compte au Conseil de
Direction ;
- passe et signe les marchés, contrats et conventions, en assure l'exécution et le
contrôle dans le strict respect du budget, et conformément aux dispositions
législatives et réglementaires en vigueur.

1514
(2) Le Directeur de SUP’PTIC peut déléguer une partie de ses
pouvoirs au Directeur-Adjoint ou à l’un de ses collaborateurs immédiats pour les actes de
gestion courante.
(3) Le Directeur de SUP’PTIC assure la police générale de
rétablissement, la discipline et l'animation de la vie associative.
(4) Le Directeur représente SUP’PTIC dans tous les actes de la vie
civile et en justice. Il peut à cet effet, intenter toutes actions judiciaires ayant pour objet la
défense des intérêts de SUP’PTIC.
ARTICLE 17.- L'organisation et le fonctionnement de la Direction de SUP’PTIC sont fixés
par un organigramme approuvé par le Conseil de Direction à la diligence du Directeur.
ARTICLE 18.- (1) Le Directeur est responsable devant le Conseil de Direction, qui peut
prononcer à son encontre des sanctions en cas de faute grave de gestion ou de
comportement susceptible de nuire à la bonne marche ou à l'image de SUP’PTIC, dans
les conditions et suivant les modalités fixées par la réglementation en vigueur.
(2) Le Président du Conseil de Direction est à cet effet, tenu de
convoquer une session extraordinaire au cours de laquelle le Directeur est entendu.
(3) Le Conseil de Direction peut prononcer à rencontre du Directeur
et/ou de son Adjoint, les sanctions suivantes :
- suspension de certains de ses pouvoirs ;
- suspension de toutes ses fonctions pour une durée limitée ;
- suspension de toutes ses fonctions, assortie d'une proposition de révocation
adressée au Président de la République.
(4) En cas de suspension du Directeur de ses fonctions, le Conseil
de Direction prend des dispositions nécessaires pour assurer la bonne marche de
SUP’PTIC.
(5) Les décisions visées à l'alinéa (3) ci-dessus sont prises à la
majorité des deux tiers (2/3) des membres du Conseil de Direction et transmises pour
information aux Ministres de tutelle à la diligence du Président du Conseil de Direction.
ARTICLE 19.- (1) Sous l'autorité du Directeur, le Directeur Adjoint assure les fonctions de
Directeur des études.
A ce titre, et en relation avec ses collaborateurs, il :
- coordonne l'élaboration des programmes d'enseignements et en assure
l'application ;
- organise les cours, les travaux pratiques, les examens, la scolarité, les
stages et les recyclages ;
- suit l'exécution des programmes de recherche ;
- veille à la discipline ;
- coordonne et anime les activités pédagogiques des divisions ;
- tient un fichier relatif à la carrière des enseignants sur le plan de
l'enseignement et de la recherche et propose des mesures susceptibles de
contribuer à leur promotion ;
- assure le développement des activités liées à l’animation sportive et
culturelle de SUP’PTIC;
- coordonne les travaux de conception des cours ;
- propose au Directeur de SUP’PTIC, des actions en vue de l'enrichissement

1515
de la bibliothèque de l'école, le matériel pédagogique et technique ainsi que
des échanges d'enseignants et de chercheurs ;
- prépare annuellement, pour le compte du Directeur de SUP’PTIC, un rapport
d'activité d'enseignement et de recherche.
(2) En cas d'empêchement temporaire du Directeur pour une période
n'excédant pas trois (03) mois, le Directeur Adjoint assure l'intérim.
(3) En cas de vacance du poste de Directeur pour cause de décès,
démission ou d’empêchement définitif dûment constaté par le Conseil de Direction, et en
attendant la nomination d’un nouveau directeur par l’autorité compétente, le conseil
prend toutes les dispositions pour assurer la bonne marche de SUP’PTIC.
CHAPITRE III : DES ENSEIGNEMENTS ET DES FORMATIONS
ARTICLE 20.- (1) SUP’PTIC garantit l'égal accès aux formations à toute personne de
nationalité camerounaise, remplissant les conditions académiques requises dans les
limites de ses capacités d'accueil.
(5) Des personnes de nationalité étrangère, remplissant les conditions académiques
prévues par l'alinéa 1 ci-dessus, peuvent également être admises à SUP’PTIC
conformément aux usages internationaux et/ou aux conditions et accords signés entre le
Cameroun et les pays d'origine des postulants.
ARTICLE 21.- (1) Les études à SUP’PTIC sont organisées en cycles et filières de
formation, déclinés en Licence, Master et Doctorat/PhD.
ARTICLE 22.- Les conditions d’admission à SUP’PTIC, la durée de la formation,
l'organisation et le régime des études ainsi que les autres modalités de son
fonctionnement sont fixés par des textes particuliers conjoints des Ministres chargés de
la tutelle académique et de la tutelle technique.
ARTICE 23.- (1) Pour l'accomplissement de ses missions académiques, SUP’PTIC
dispose des structures d'encadrement suivants :
- un Conseil des Enseignements, des Etudes, de la Recherche et Scientifique;
- un Conseil des Professeurs ;
- un Conseil de Discipline.
(2) Les modalités d'organisation et de fonctionnement des structures
visées à l'alinéa 1 ci-dessus sont fixées par des textes particuliers conjoints des Ministres
chargés de la tutelle académique et de la tutelle technique, après avis du Conseil de
Direction.
CHAPITRE IV : DES DISPOSITIONS FINANCIE
SECTION I : DES RESSOURCES
ARTICLE 24.- (1) Les ressources de SUP’PTIC sont constituées notamment par :
- les subventions et contributions de l'Etat, des collectivités territoriales
décentralisées et de tout autre organisme public ou privé, national ou
étranger ;
- la contribution du Fonds Spécial des Télécommunications
- La contribution du Fonds Spécial des Activités Postales ;
- la contribution du Fonds Spécial des Activités de Sécurité Electronique ;
- les produits des prestations de services ;
- les droits de concours ;
- les droits d'inscription et les frais de scolarité des étudiants;
1516
- le produit d l’aliénation des biens ;
- des dons et legs ;
- les emprunts conformément à la réglementation en vigueur ;
- les financements en provenance des partenaires ;
- toutes autres ressources éventuelles qui lui sont attribuées, ou dont la
gestion lui est confiée au regard de ses missions.
(2) Les ressources financières de SUP’PTIC sont des deniers publics
gérés suivant les règles prévues par le régime financier de l'Etat. Toutefois, les fonds
provenant des conventions et accords internationaux sont gérés suivant les règles
prévues par ces conventions et accords.
SECTION II : DU BUDGET ET DES COMPTES
ARTICLE 25.- Le Directeur est l'ordonnateur principal du budget de SUP’PTIC. Sur sa
demande, des ordonnateurs secondaires peuvent être désignés par le Conseil de
Direction.
ARTICLE 26.- Le budget annuel de SUP’PTIC adopté par le Conseil de Direction est
transmis, pour approbation, au Ministre chargé des finances à la diligence du Ministre en
charge des postes et télécommunications.
ARTICLE 27. (1) Le budget de SUP’PTIC est équilibré en recettes et en dépenses et est
présenté suivant la nomenclature budgétaire et comptable prévue par la réglementation
en vigueur.
(2) L'exercice budgétaire de SUP’PTIC court du 1er janvier au 31 décembre
de chaque année.
ARTICLE 28.- Toutes les recettes de SUP’PTIC et toutes ses dépenses sont inscrites
dans le budget adopté par le Conseil de Direction.
SECTION III : DU CONTROLE ET DU SUIVI DE LA GESTION
ARTICLE 29.- (1) Un Agent Comptable est nommé auprès de SUP’PTIC par le Ministre
chargé des finances.
(2) L'Agent Comptable enregistre toutes les recettes et toutes les
dépenses de SUP’PTIC. Il contrôle la régularité des autorisations des recettes, des
mandatements et des dépenses ordonnées par le Directeur.
(3) Il assure le recouvrement des droits et produits sous l'autorité du
Directeur.
(4) Le paiement des dépenses autorisées s'effectue uniquement
auprès de l'Agent Comptable.

ARTICLE 30.- (1) L'Agent Comptable est personnellement responsable de ses


opérations financières et comptables. Il est tenu de confectionner à la fin de chaque
exercice un compte de gestion soumis à l'approbation du Conseil de Direction.
(2) Le compte de gestion de l'Agent Comptable est soumis au jugement
de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême.
ARTICLE 31.- (1) Un Contrôleur Financier est nommé auprès de SUP’PTIC par le
Ministre chargé des finances.
(2) Le Contrôleur Financier est chargé de contrôler les actes générateurs
de recettes et des dépenses pris par le Directeur ou par ses collaborateurs. Il est chargé,

1517
d'une manière générale, du contrôle de l'exécution du budget conformément à la
réglementation en vigueur.
ARTICLE 32.- (1) Le Directeur établit à la fin de chaque exercice budgétaire un compte
administratif retraçant notamment tous les états relatifs à la situation de tous les comptes,
des comptes de dépôt et de portefeuille ainsi que les inventaires des états de créances et
des dettes.
(2) Il présente au Conseil de Direction et selon le cas, au Ministre chargé
des finances et aux Ministres de tutelle, des situations périodiques et un rapport annuel
d'activités.
ARTICLE 33.- (1) L'Agent Comptable et le Contrôleur Financier présentent au Conseil de
Direction leurs rapports respectifs sur l'exécution du budget de SUP’PTIC.
(2) Des audits indépendants peuvent être commis par le Conseil de
Direction ou la tutelle.
ARTICLE 34.- SUP’PTIC est tenue de publier annuellement une note d'information
présentant l'état de ses actifs et de ses passifs et résumant ses comptes annuels dans
un journal d'annonces légales.
ARTICLE 35.- SUP’PTIC est soumis au contrôle des services publics compétents dans
les conditions fixées par les lois et règlements en vigueur.
CHAPITRE V : DES RESSOURCES HUMAINES
ARTICLE 36.- Les ressources humaines de SUP’PTIC comprennent le personnel
enseignant et le personnel non enseignant.
SECTION I : DU PERSONNEL ENSEIGNANT
ARTICLE 37.- Le personnel enseignant de SUP’PTIC comprend :
- les enseignants permanents ;
- les enseignants associés ;
- les enseignants vacataires.
ARTICLE 38.- (1) Les enseignants permanents sont recrutés parmi les professionnels du
secteur des postes, des télécommunications et des Technologies de l’Information et de la
Communication et les diplômés de l’enseignement supérieur.
(2) Les enseignants permanents sont recrutés par le Conseil de Direction
suivant les besoins exprimés par le Directeur, après avis du Conseil des Enseignements,
des Etudes, de la Recherche et Scientifique.
(3) Les enseignants permanents sont régis, selon le cas, pour leur
avancement et promotion en grade, par le statut général de la fonction publique ou par
les textes de l'enseignement supérieur.
ARTICLE 39.- Les enseignants associés sont des personnels mis à la disposition de
SUP’PTIC dans le cadre de la coopération internationale ou de partenariat et remplissant
les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
ARTICLE 40.- (1) Les enseignants vacataires sont recrutés parmi les membres du corps
des enseignants de l'enseignement supérieur, les agents publics et les professionnels du
secteur privé.
(2) Les enseignants vacataires sont recrutés par le Directeur, suivant les
modalités arrêtées par le Conseil de direction.
ARTICLE 41.- Les conditions de rémunération et les avantages du personnel enseignant
de SUP’PTIC sont fixés par le Conseil de Direction.

1518
SECTION II : DES PERSONNELS NON ENSEIGNANTS
ARTICLE 42.- SUP’PTIC peut employer :
- le personnel recruté directement ;
- les fonctionnaires en détachement ;
- les agents de l'Etat relevant du Code du travail qui lui sont affectés à la demande du
Directeur, après approbation du Conseil de Direction.
ARTICLE 43.- Les fonctionnaires en détachement et les agents de l'Etat affectés à
SUP’PTIC sont soumis, pendant toute la durée de leur emploi en son sein, aux textes
régissant ladite institution et à la législation du travail, sous réserve, s'agissant des
fonctionnaires, des dispositions du Statut Général de la Fonction Publique de l'Etat
relatives à la retraite, à l'avancement et à la fin du détachement et, éventuellement, des
statuts particuliers.
ARTICLE 44.- Les conflits entre le personnel et SUP’PTIC relèvent de la compétence
des juridictions de droit commun.
CHAPITRE VI : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
ARTICLE 45.- Le patrimoine de l’École Nationale Supérieure des Postes et
Télécommunications est transféré à SUP’PTIC.
ARTICLE 46.- Le patrimoine de SUP’PTIC est constitué des biens meubles et immeubles
qui lui sont affectés par l'Etat.
ARTICLE 47.- (1) Les biens du domaine public et du domaine national, ainsi que les
biens du domaine privé de l'Etat, transférés en jouissance à SUP’PTIC, conformément à
la législation domaniale conservent leur statut d'origine.
(2) Les biens du domaine privé de l'Etat transférés en propriété sont
intégrés de façon définitive dans le patrimoine de SUP’PTIC.
(3) Les biens faisant partie du domaine privé de SUP’PTIC sont gérés
conformément au droit commun.
ARTICLE 48.- Le personnel enseignant en service à SUP’PTIC à la date de signature du
présent décret reste régis par son statut d'origine, sous réserve de changement de statut,
conformément à la réglementation en vigueur.
ARTICLE 49.- Sont abrogés toutes les dispositions antérieures contraires, notamment le
décret n° 92/050 du 24 mars 1992 portant statut de l’École Nationale Supérieure des
Postes et Télécommunications.
ARTICLE 50.- Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence,
puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais. /-

Yaoundé, le 26 oct 2016

1519
TABLE DES MATIERES

i
SOMMAIRE ......................................................................................................................... 3
PREFACE ........................................................................................................................... 5
CONSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN ............................................... 11
Loi n° 96/06 du 18 janvier 1996 (modifiée par la loi n°008/001 du 14 avril
2008) portant révision de la constitution du 02 juin 1972.................................................. 13

I. TEXTES COMMUNS ET DE PORTEE GENERALE ..................................................... 31


A. ORIENTATION ET ORGANISATION ...................................................................... 33
Loi № 2001/005 du 16 avril 2001 portant orientation de l'enseignement
supérieur ........................................................................................................................... 35
Décret № 93/027 du 19 janvier 1993 Portant Dispositions Communes aux
Universités ......................................................................................................................... 45
Décret № 2005/342 du 10 septembre 2005 modifiant et complétant
certaines dispositions du décret n° 93/027 du 19 janvier 1993 portant
dispositions communes aux Universités ........................................................................... 60
Décret № 2012/433 du 1er octobre 2012 portant organisation du Ministère
de l'enseignement supérieur ............................................................................................. 62
Décret N°99-201 du 17 septembre 1999 portant organisation et
fonctionnement du Conseil de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique et Technique .................................................................................................. 96
Décret n° 2005/383 du 17 octobre 2005 fixant les règles financières
applicables aux Universités ............................................................................................. 100
Décret n° 2013/159 du 15 mai 2013 fixant le Régime particulier du contrôle
administratif des finances publiques ............................................................................... 109
Décret N° 2013/160 du 15 mai 2013 portant règlement financier de la
comptabilité publique....................................................................................................... 114
Circulaire Ministérielle N° 03/0001/MINESUP/CAB du 08 janvier 2003
relative au fonctionnement des Conseils d'Administration des Universités
d'État. .............................................................................................................................. 136
Circulaire Ministerielle 17/0013/MINESUP/SG/DAJ/CC DU 17 OCT 2017
Relative au respect de la procédure disciplinaire dans les Institutions
Publiques d'Enseignement Supérieur au Cameroun. ..................................................... 139
Décision № 18120768/MINESUP/CAB du 16 novembre 2012 fixant les
modalités de gestion des Archives du Ministère de l'Enseignement Supérieur ............. 145
Note de service N° 412/CAB/MINESUP/DAG/SFS relative à la formulation
des besoins et à la programmation des actions de formation des personnels ............... 150
Décision № 18090575/MINESUP/SG/DPDSU/DU 21 Juillet 2009modifiant
et complétant des dispositions de la décision n° 0076/MINESUP/CAB/SG/CJ

1523
du 18 février 2000 portant création d'un Cadre de Concertation Permanente
entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les Représentants des
Enseignants-Chercheurs des Universités d'État du Cameroun ...................................... 151
Décret N° 93/031 du 19 Janvier 1993 portant dispositions communes
applicables aux instituts universitaires de technologie ................................................... 155
Arrêté № 008/CAB/PR du 19 janvier 1993 portant Création d'Instituts
Universitaires de Technologie au sein des Universités .................................................. 160
Décret № 93/026 du 19 janvier 1993 portant création d'Universités .............................. 161
Décret N° 2012/079 du 9 mars 2012 portant régime de la déconcentration
de la gestion des personnels de l'État et de la solde. ..................................................... 162
Circulaire n°1570003/MINESUP/SG/IGA/DAJ/CR DU 16 juin 2015 relative
aux attributions des structures intervenant dans le suivi et l’homologation
des programmes dans l’enseignement supérieur au Cameroun .................................... 166
Circulaire № 06/008/MINESUP/CAB/ du 29 août 2006 Relative au protocole
d'évaluation des projets de programmes d'enseignements des
Établissements universitaires. ......................................................................................... 170
Arrêté N° 05/2005 du 02 mars 2005 portant création d'une Cellule de Lutte
contre la Corruption et de Promotion de l'Éthique au sein du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ............................................................................................... 172
Décision № 18110685/MINESUP/CAB du 27 septembre 2011 fixant les
modalités de gestion du compte créditeur des fonds du projet Zone Franche
Universitaire .................................................................................................................... 174
Décision № 18070026/MINESUP/SG/DAG/CJ du 06 février 2007 portant
création des Unités d'exécution du budget auprès des gestionnaires
accrédités du Ministère de l'Enseignement Supérieur .................................................... 176
Décision № 18100180/MINESUP/SG/DAG/ag du 23 mars 2010 portant
création du Comité interne de gestion de la chaîne de planification-
programmation-budgétisation-suivi/évaluation, en matière d'investissement
public dans le sous-secteur Enseignement Supérieur .................................................... 178
Circulaire № 050/MINEPAT du 24 septembre 2009 relative à la réactivation
des Comités internes de gestion de la chaîne Planification - Programmation
- Budgétisation - Suivi/évaluation (PPBS) en matière d'Investissement Public .............. 181
Décision № 00/0075/MINESUP/CAB/SG/CJ du 18 février 2000 Portant
création du Comité interne de gestion de la chaine de planification-
programmation-budgétisation-suivi/ évaluation, en matière d'investissement
public dans le sous-secteur Enseignement Supérieur .................................................... 185
Lettre circulaire N°006/CAB/PM du 27 MAI 2010 relative à la détermination
du montant des indemnités des membres des comités et secrétariat
techniques ....................................................................................................................... 188

1524
Instruction ministérielle №99/0003/CAB/MINESUP du 05 octobre 1999
relative au renforcement des pouvoirs de gestion financière des Chefs
d'Établissement au sein des Institutions Universitaires Publiques ................................. 189

B. COMMUNAUTES UNIVERSITAIRES........................................................................ 191


ETUDIANTS .................................................................................................................... 193
Décret № 93/033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines dispositions du
décret n° 79/186 du 17 mai 1979 fixant les taux de paiement des droits
universitaires ................................................................................................................... 195
Décret n° 2012/PM du 10 septembre 2012 fixant les modalités
d'organisation et de fonctionnement de la Fédération Nationale du Sport
Universitaire .................................................................................................................... 197
Arrêté n°08/0249/MINESUP du 11 sept 2008 portant statut commun des
étudiants des Institutions Universitaires Publiques du Cameroun .................................. 203
Décision № 1814/020/N/MINESUP/SG/DPDSU/CSCPE/DAJ du 18 février
2014 portant création, organisation et fonctionnement du Comité permanent
de Suivi de la Condition des Personnels et des Étudiants (CSCPE) .............................. 210
Circulaire n° 00 / 0007/MINESUP/CAB DU 30 octobre 2000 relative aux
modalités d'inscription des étudiants, d'acquittement des droits universitaires
et de contrôle des effectifs au sein des Institutions Universitaires Publiques................. 213
Arrêté N°14/0798/MINESUP Du 02 octobre 2014 portant création
organisation et fonctionnement de la commission consultative des
prestations consultatives d'assistance au bénéfice des étudiants
camerounais poursuivant leurs études dans les institutions d'enseignement
supérieur nationales ou étrangères reconnues ............................................................... 218
Arrêté n°14/0797/MINESUP du 02 octobre 2014 fixant les dispositions
communes relatives aux programmes d'assistance en faveur des étudiants
camerounais des institutions d'enseignement supérieur nationales et
étrangères reconnues ..................................................................................................... 222
Lettre circulaire n° 99/004/MINESUP/DAO du 11 juin 1999 relative aux
missions et attributions des services culturels auprès des missions
diplomatiques et consulaires à l'étranger ........................................................................ 225
Arrêté № 006/MINDUH/MINCOMMERCE/MINDAF/MINESUP du 30 juin
2005 portant réglementation des Loyers des Logements d'Étudiants des
Universités d'État du Cameroun...................................................................................... 228
Arrêté № 00000732/MINCOMMERCE du 12 décembre 2006 portant
homologation par catégorie des loyers maxima mensuels des logements
d'étudiant des universités d'État du Cameroun dans les zones de résidence
universitaire ..................................................................................................................... 232
Arrêté № 99/0054/MINESUP/DAO du 11 novembre 1999 instituant et
organisant le Festival Universitaire des Arts et de la Culture ......................................... 235
1525
Décision № 03/0004/MINESUP/CAB/SG du 10 janvier 2003 portant
création du Comité Tripartite de Suivi des Rencontres avec les Étudiants
des Universités d'État (CTS-Étudiants). .......................................................................... 238
Décision n°00045/MINESUP/SG/IA1/CJ du 8 Juin 2010 fixant les critères
d’attribution de la prime d’excellence aux meilleurs étudiants des Institutions
Universitaires ................................................................................................................... 241

ENSEIGNANTS .............................................................................................................. 243


Décret № 76-472 du 18 octobre 1976 portant certaines dispositions
applicables aux personnels du cadre de l'enseignement supérieur ............................... 245
Décret № 93/035 du 19 janvier 1993 Portant Statut Spécial des Personnels
de l'Enseignement Supérieur .......................................................................................... 249
Décret № 2000/048 du 15 mars 2000 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n° 93/035 du 19 janvier 1993 portant statut spécial
des personnels de l'Enseignement Supérieur. ................................................................ 261
Décret № 2002/041 du 4 février 2002 fixant les montants et les modalités de
paiement des primes allouées à certains personnels du corps de
l'enseignement supérieur ................................................................................................ 263
Décret № 2000/049 du 15 mars 2000 fixant l'échelonnement indiciaire du
Corps de l'Enseignement Supérieur ............................................................................... 264
Circulaire n° 00/0005/MINESUP/CAB du 30 juin 2000 relative aux
modalités de rémunération des prestations des Enseignants au titre de
l'encadrement des mémoires et thèses dans les Universités d'État ............................... 266
Décret № 2005/390 du 25 octobre 2005 portant création de postes
d'Attachés d'Enseignement et de Recherche ................................................................. 269
Circulaire n° 00/0004/MINESUP/CAB du 30 juin 2000 relative aux modalités
d'application de l'échelonnement indiciaire et à la durée des contrats de
service des Personnels Assistants des Universités d'État .............................................. 272
Circulaire n° 00/0006/MINESUP/CAB du 30 juin 2000 relative aux modalités
d'application de l'échelonnement indiciaire du Statut Spécial des Personnels
du Corps de l'Enseignement Supérieur. ......................................................................... 274
Circulaire N° 017/0010 U /MINESUP/SG/DAJ du 05 SEPT 2017 relative à
l’obligation du service fait par les enseignants des Universités d’État ............................ 277
Lettre circulaire № 21/22/023/LC/MINFOPRA/SG/DDC DU 31 mars 2009
portant traitement des dossiers de carrière après le déploiement de
SIGIPES .......................................................................................................................... 280
Note de Service № 00546/MINESUP/SG/DAJ du 28 novembre 2014 fixant
les modalités de généralisation des contrats de collaboration à durée
déterminée en faveur des enseignants de rang magistral retraités de
l'Enseignement Supérieur. .............................................................................................. 283

1526
Décret n° 2000/7693/PM du 13 septembre 2000 fixant le régime des
déplacements des agents publics civils et les modalités de prise en charge
des frais y afférents ......................................................................................................... 284
Décret n° 2009/121 du 08 avril 2009 portant création, organisation et
fonctionnement d'un compte d'affectation spéciale pour la modernisation de
la recherche dans les universités d'État. ......................................................................... 290
Arrêté N°0310 DU 09 Mai 2016 fixant le régime du congé sabbatique de
certains personnels du Corps de l'Enseignement Supérieur .......................................... 292
Arrêté n° 06/0108/MINESUP/CAB du 6 septembre 2006 fixant les modalités
de déroulement des obsèques des enseignants des Universités d'État du
Cameroun. ....................................................................................................................... 294
Circulaire ministérielle N°19/0004//MINESUP/SG/CJ du 16 avril 2009
relative aux modalités d'application du Décret n°2009/121 du 8 avril 2009
portant création, organisation et fonctionnement d'un compte d'affectation
spéciale pour la modernisation de la recherche dans les Universités d'État .................. 296
Circulaire ministérielle N°11/0002/MINESUP/SG/DPDSU/CJ du 26 avril
2011 portant rectificatif de la Circulaire n° 11/0001/MINE-
SUP/SG/DPDSU/CJ du 21 avril 2011 relative aux modalités d'application du
décret n° 2009/121 du 08 avril 2009 portant création, organisation et
fonctionnement d'un compte d'affectation spéciale pour la modernisation de
la recherche dans les Universités d'État ......................................................................... 299
Circulaire ministérielle n° 14/00002/MINESUP/SG/DPDSU/DAJ du08 mai
2014 Relative aux modalités d'application du décret n° 2009/121 du 08 avril
2009 portant création, organisation et fonctionnement d'un compte
d'affectation spéciale pour la modernisation de la recherche dans les
Universités d'État. ........................................................................................................... 300
Lettre circulaire N°22/032/LC/MINFOPRA portant automatisation des
avancements et amélioration Du système de liquidation des droits des
agents publics ................................................................................................................. 302
Arrêté N° 2000/050/CAB/PR du 15 mars 2000 fixant les modalités de
rémunération du personnel assistant des Universités .................................................... 304
Circulaire ministérielle n° 02/0001/MINESUP/DDES du 23 janvier 2002
relative aux principes et procédures applicables en matière de recrutement
et de promotion des Personnels enseignants des Institutions Universitaires
Publiques ......................................................................................................................... 305
Circulaire n° 005/CAB/PM du 07 juin 2011 Relative à la mobilité du
personnel enseignant au sein de l'Administration ........................................................... 310

PERSONNEL D’APPUI .................................................................................................. 311


Décret n°2011/119 du 18 mai 2011 Portant dispositions communes
applicables aux personnels d’appui des institutions universitaires du
Cameroun ........................................................................................................................ 313

1527
Décret n° 2012/031 du 13 janvier 2012 fixant les montants et les modalités
de paiement des indemnités et primes allouées aux personnels d'appui des
Institutions Universitaires Publiques. .............................................................................. 323
Arrêté N°0016/MINESUP/CAB du 30 juin 1997 relatif aux modalités
d'application du décret n° 7/252 du 25 juin 1976 en faveur du personnel
linguistique en service au Ministère de l'enseignement supérieur .................................. 325
Arrêté N°13/0645 /MINESUP du 30 DEC 2013 fixant les règles de
fonctionnement du Conseil de Discipline des Personnels d'Appui des
Institutions Universitaires Publiques du Cameroun et précisant les règles de
la procédure disciplinaire. ............................................................................................... 327
Arrêté n° 13/0644/MINESUP du 30 décembre 2013 portant organisation et
fonctionnement de la commission Paritaire d'Avancement des Personnels
d'Appui instituée au sein de chaque Institution Universitaire Publique du
Cameroun ........................................................................................................................ 332
Décision N° 02/0568/MINESUP/CAB/SG/DAG/CJ du 3 septembre 2002
portant création d'un Comité de Coordination et de Suivi (CCS) des
Rencontres entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les Délégués
des Personnels d'Appui des Institutions Universitaires Publiques, ................................. 335
Décision № 18/40401 MINESUP/CAB/G/DPDSD/DAJ du 17 juin 2014
portant création du Comité de Coordination et de Suivi(CCS) des
Rencontres entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur et les Délégués
des Personnels d'Appui des Institutions Universitaires Publiques .................................. 338
Circulaire № 05/0004 MINESUP/SG/DAG/SPL du 30 juin 2005 relative à
l'utilisation de personnes non officiellement recrutées ou affectées au
Ministère de l'Enseignement Supérieur .......................................................................... 342
Note de service N° 17/00295 MINESUP/SG/DAG/SDPSP/SGS du 26 SEPT
2017 Rappelant les procédures en matière de mise en stage. ...................................... 344

C. INSTITUTS ET UNIVERSITES PRIVES D’ENSEIGNEMENT


SUPERIEUR ................................................................................................................... 347
Décret № 2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes
applicables aux institutions privées d'enseignement supérieur ...................................... 349
Arrêté № 03/0093/ MINESUP du 05 novembre 2003 Fixant les modalités de
création et d'ouverture au Cameroun des institutions privées d'enseignement
supérieur préparant à des diplômes étrangers ............................................................... 358
Arrêté № 14/0420/MINESUP du 09 juillet 2014 fixant les conditions de
création et de fonctionnement des Institutions Privées d'Enseignement
Supérieur. ........................................................................................................................ 364
Arrêté N°17/00260/MINESUP/SG/DAJ/DDES DU 28 avril 2017 portant
régime et organisation de la tutelle académique des Universités d'Etat ou
Etablissements homologués sur les Institutions privées d'enseignement
supérieur au Cameroun. ................................................................................................. 372
1528
Circulaire № 08/0007/CAB/MINESUP du 04 août 2008 relative à l'exercice
de l'activité de promotion des Institutions Privées d'enseignement supérieur
(IPES) par les enseignants des Universités d'État .......................................................... 376
Circulaire № 13/0003/MINESUP /CAB/DAUQ/DAJ du 22 octobre 2013
relative aux modalités d'exercice et aux conditions de la tutelle académique
des instituts privés d'enseignement supérieur (IPES) par les universités
d'État ............................................................................................................................... 379
Arrêté №005/MINESUP/F120 du 28 janvier 1993 Fixant les Domaines de
Formation et les Conditions d'Admission à l'Institut Universitaire de
Technologie FOTSO Victor de Bandjoun ........................................................................ 383
Arrêté № 073/CAB/PM du 06 décembre 2001 fixant l'organisation et les
modalités de fonctionnement de la Commission nationale de l'enseignement
supérieur privé ................................................................................................................. 386
Arrêté № 01/0096/MINESUP du 07 Décembre 2001 fixant les conditions de
création et de fonctionnement des institutions privées d'enseignement
supérieur ......................................................................................................................... 390
Arrêté № 02/0024/MINESUP du 27 mars 2002 fixant la composition, le
fonctionnement et les attributions des organes administratifs et des autorités
académiques des institutions privées d'enseignement supérieur. .................................. 398
Arrêté N°15-0736 /MINESUP DU 19 OCT 2015 déterminant les modalités
de la participation financière des Instituts Privés d’Enseignement Supérieur
à l’étude et au traitement de leurs demandes d’accréditation devant la
Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur Privée. ........................................ 403
Arrêté N°18/00285 /MINESUP/SG/DAJ/DDES DU 26 AVRIL 2018 portant
régime des sanctions applicables aux Institutions Privées d’Enseignement
Supérieur au Cameroun. ................................................................................................. 405
Décision conjointe N°2705 /MINFI/MINESUP du 17 NOV 2015 fixant les
taux de participation financière des Instituts Privés d’Enseignement
Supérieur (IPES) à l’étude et au traitement de leurs demandes
d’accréditation devant la Commission Nationale de l’Enseignement
Supérieur Privé (CNESUP). ............................................................................................ 409

D. EXAMENS, DIPLOMES, TITRES ET GRADES ........................................................ 411


Directive n°01/06-UEAC-019-CM-14 portant application du système LMD
(Licence, Master, Doctorat) dans les université et établissements
d'enseignement supérieur de l'espace CEMAC .............................................................. 413
Directive n°02/06-UEAC-019-CM-14 portant organisation des études
universitaire dans l'espace CEMAC dans le cadre du système LMD ............................. 416
Décret N° 93/633/PM/ du 17 septembre 1993 Instituant une Commission
Nationale d'Évaluation des Formations dispensées à l'étranger .................................... 421
Décret N° 99/901 PM du 30 décembre 1999 Modifiant et complétant
certaines dispositions du décret n° 93/633/PM du 17 septembre 1993
1529
instituant une commission d'évaluation des formations dispensées à
l'étranger .......................................................................................................................... 425
Arrêté N°253 du 30 octobre 1994 portant organisation et fonctionnement du
Comité Consultatif des Institutions Universitaires (C.C.I.U)............................................ 426
Arrêté N° 99/0055/MINESUP/DDES du 16 novembre 1999 Portant
Dispositions Générales Applicables à l'Organisation des Enseignements et
des Évaluations dans les Universités d'État du Cameroun ............................................ 431
Arrêté № 06/0105/MINESUP du 18 septembre 2006 Portant création et
organisation de la filière Expertise Comptable dans les Établissements
d'Enseignement Supérieur du Cameroun. ...................................................................... 436
Décision № 1813/0456/MINESUP/SG/DAUQ/DAJ/SDEAC du 03 juillet 2013
modifiant la décision n° 05/0221/MINESUP/DDES/ PEEX du 10 mai 2005
portant création, organisation et fonctionnement de la Commission de
Sélection des Candidats au Retour sur Titre dans les Écoles Normales
Supérieures (ENS) et les Écoles Normales Supérieures d'Enseignement
Technique (ENSET) ........................................................................................................ 442
Circulaire № 06/008/MINESUP/CAB/ du 29 août 2006 Relative au protocole
d'évaluation des projets de programmes d'enseignements des
Établissements universitaires. ......................................................................................... 445
Arrêté N°0013/ 0303 /MINESUP DU 11 JUIN 2013 portant création et
organisation du cycle d’études de spécialisation dans les formations
médicales du Cameroun. ................................................................................................ 447
Arrêté N° 055 / PM DU 10 JUIN 2013 portant création, organisation et
fonctionnement de la Commission Nationale de la Formation Médicale,
Pharmaceutique et Odontostomatologique du Cameroun. ............................................. 456
Arrêté n°09/0220MINESUP/CAB/DDES du 28 août 2008 fixant les
conditions d'accès au cycle MASTER des filières médicales et
pharmaceutique des universités d'État. .......................................................................... 459
Circulaire ministérielle n° 00/001/MINESUP/SG/DDES/CJ du 21 février
2000 relative aux modalités de présentation des dossiers de demandes de
signature des diplômes nationaux préparés par les universités d'État ........................... 461
Arrêté N°18/00035 /MINESUP/SG/DDES DU 28 JAN 2018 portant
organisation du systeme Licence, Master, Doctorat/PhD (LMD) dans
l’enseignement Superieur au Cameroun ........................................................................ 463
Circulaire ministérielle n° 07/0003 MINESUP/CAB/IGA/CE du 19 octobre
2007 portant dispositions relatives au cadrage général en vue du lancement
du Système Licence, Master, Doctorat (LMD) dans l'enseignement supérieur
au Cameroun ................................................................................................................... 473
Arrêté №06/0083/MINESUP/DDES du 30 mars 2006 fixant les modalités
d'organisation de l'examen national du Diplôme Supérieur d'Études
Professionnelles ou Higher Professional Diploma (D.S.E.P./H.P.D.) en
République du Cameroun ............................................................................................... 487

1530
Décision n° 0608/MINESUP/DDES/ du 29 novembre 2006 Fixant les
conditions d'ouverture des formations conduisant à la licence professionnelle
dans les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur ................................................ 494
Arrêté N°18/00224/MINESUP/DDES DU 18 avril 2017 régime des études,
des évaluations et des programmes d’enseignement pour l’obtention du
Brevet de Technicien Superieur (BTS) en Republique du Cameroun. ........................... 497
Arrêté № 000035/MINESUP/DFO du 20 mars 1995 Fixant les conditions
d'Organisations de l'Examen de Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ....................... 507
Arrêté N° 006/0014/MINESUP/DDES du 02 février 2006 portant création,
régime des études et des évaluations de la Licence Professionnelles dans
les Universités d'Etat et les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur
du Cameroun ................................................................................................................... 511
Arrêté N° 16/0521/MINESUP/SG/DAUQ/DAJ/du 21 Juin 2016 fixant
l'organisation des formations conduisant à la délivrance du diplôme de
Master Professionnel dans l'enseignement supérieur au Cameroun ............................. 515
Arrêté № 02/MINESUP/DFO du 15 janvier 1998 Portant reconnaissance
des diplômes de l'Institut Catholique de Yaoundé. ......................................................... 519
Arrêté № 00/0007/MINESUP/SG/DDES/CJ du 28 février 2000 portant
création de la commission nationale d'organisation de l'examen du brevet de
technicien supérieur (BTS) .............................................................................................. 521
Arrêté № 00/0008/MINESUP/SG/DDES/CJ DU 28 février 2000 fixant les
conditions d'organisation de brevet de technicien supérieur (BTS) ................................ 524
Order № 02/0070/MINESUP/DDES of 24 juillet 2002 to lay down the
conditions for the organisation of the Higher National Diploma (HND)
Examinations in the Republic of Cameroon. ................................................................... 528
Order № 02/0071 /MINESUP/DDES of 24 July 2002 to create, organise and
lay down the modalities of the functioning of the National Committee for the
Organisation of the Higher National Diploma (HND) Examinations. ............................... 533
Arrêté №00/0068/MINESUP/DFO du 28 février 2006 fixant des conditions
d'organisation de l'examen de brevet de technicien supérieur (BTS) ............................. 536
Arrêté № 99/0055/MINESUP/DDES 16 novembre 1999 portant dispositions
générales applicables à l'organisation des enseignements et des évaluations
dans les universités d'État du Cameroun ........................................................................ 540
Circulaire № 04/0003/MINESUP/DDES/PEEX du 13 avril 2004 relative à la
structuration des épreuves de la spécialité Comptabilité et Gestion et de
l'épreuve de Comptabilité des autres spécialités et options de l'Examen
National de BTS .............................................................................................................. 543
Arrêté № 133/CAB/PR du 2 juin 1977 fixant la liste des écoles étrangères
ou internationales formant les fonctionnaires du Travail et de la Prévoyance
Sociale ............................................................................................................................. 550

1531
Arrêté № 001/MINESUP/MFPRA du 23 février 1995 fixant les modalités de
fonctionnement des sous-commissions techniques d'évaluation des
formations dispensées à l'étranger. ................................................................................ 552
Arrêté №99/0081/ MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 portant
organisation du cycle de doctorat ou doctor of philosophy (Ph.D) dans les
universités d'état du Cameroun....................................................................................... 554
Arrêté №01/0030/MINESUP/DDES du 11 avril 2001 modifiant certaines
dispositions des articles 5,13 et 15 de l'arrêté n° 99/0081/ MINESUP/DDES
du 23 décembre 1999 portant organisation du cycle de doctorat ou Doctor of
Philosophy (Ph.D) dans les universités d'état du Cameroun .......................................... 559
Arrêté N°18/00617 MINESUP/SG/DAJ DU 30 JUIN 2018 fixant les
modalités d’encadrement des thèses et mémoires dans les Etablissements
des Institutions publiques d’enseignement Supérieur au Cameroun. ............................. 561
Arrêté № 087/CAB/PM du 27 juin 2005 portant création, organisation et
fonctionnement du Comité de pilotage du projet d'intégration et de
développement des technologies de l'information et de la communication
dans l'enseignement au Cameroun ................................................................................ 566
Arrêté n° 10/0388/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et
fonctionnement de la commission scientifique spécialisée de Droit, sciences
Économiques et Sciences Politiques et fixant les critères de recrutement et
de promotion aux différents grades du corps des personnels enseignants
des institutions de l'enseignement supérieur du Cameroun ........................................... 569
Arrêté n° 10/0389/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et
fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des Sciences
Pharmaceutiques et Médicales et fixant les critères de recrutement et de
promotion aux différents grades du corps des personnels enseignants des
institutions de l'enseignement supérieur du Cameroun .................................................. 578
Arrêté n° 10/0390/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et
fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des Lettres et
Sciences Humaines et fixant les critères de recrutement et de promotion aux
différents grades du corps des personnels enseignants des institutions de
l'enseignement supérieur du Cameroun ......................................................................... 587
Arrêté n° 10/0391/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et
fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des Sciences de
la Vie et de la Terre et fixant les critères de recrutement et de promotion aux
différents grades du corps des personnels enseignants des institutions de
l'enseignement supérieur du Cameroun ......................................................................... 595
Arrêté n° 10/0392/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et
fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des Sciences de
l'Ingénieur et fixant les critères de recrutement et de promotion aux différents
grades du corps des personnels enseignants des institutions de
l'enseignement supérieur du Cameroun ......................................................................... 603
Arrêté n° 10/0393/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et
fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des

1532
Mathématiques et fixant les critères de recrutement et de promotion aux
différents grades du corps des personnels enseignants des institutions de
l'enseignement supérieur du Cameroun ......................................................................... 612
Arrêté n°10/0394/MINESUP du 16 novembre 2010 portant organisation et
fonctionnement de la commission scientifique spécialisée des Sciences
Physiques et fixant les critères de recrutement et de promotion aux
différents grades du corps des personnels enseignants des institutions de
l'enseignement supérieur du Cameroun ......................................................................... 621
Arrêté №10/0395 du 16 novembre 2010 fixant le cadre et l'organisation de
l'Habilitation à Dispenser des Enseignements Professionnels ou
Technologiques (HDPT) dans les Institutions de l'Enseignement Supérieur ................. 630
Arrêté n° 10/0283/MINESUP/CAB/IGA/DDES/CJ du 09 août 2010 fixant le
cadre et l'organisation de l'Habilitation à Dispenser des Enseignements
Professionnels ou Technologiques (HDPT) dans les Institutions de
l'Enseignement Supérieur ............................................................................................... 635
Arrêté № 01/0089/MINESUP/DDES du 29 octobre 2001 portant création et
organisation de l'habilitation à diriger des recherches (HDR) dans les
institutions publiques d'enseignement supérieur du Cameroun ..................................... 640
Arrêté n° 10/0396/MINESUP du 16 novembre 2010 portant modification de
certaines dispositions de l'arrêté n° 01/0089/MINESUP/DDES du 29 octobre
2001 portant création et organisation de l'habilitation à diriger des
recherches (HDR) dans les institutions publiques d'enseignement supérieur ................ 643
Note de service № 14/00644/MINESUP/SG/DAJ du 19 décembre 2014
relative aux conditions de candidature au concours d'agrégation CAMES en
sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion ........................................... 645
Order of 29 October 2001 To create and organize the Accreditation to
Supervise Research (ASR) in Public Institutions of Higher Education in
Cameroon ........................................................................................................................ 647
Décision № 8130760/MINESUP/SG/DAJ du 04 novembre 2013 Fixant la
répartition des frais d'inscription des candidats aux Examens Nationaux du
Ministère.de l'Enseignement Supérieur .......................................................................... 650
Décret N° 82-109 du 11 mars 1982 organisant la procédure de changement
de corps ........................................................................................................................... 652
Arrêté № 99/0082/MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 fixant les
modalités d'attribution de la dignité de Professeur Emérite ............................................ 654
Arrêté № 99/0084/MINESUP/DDES du 23 décembre 1999 Fixant les
modalités d'attribution du Titre de Doyen Honoraire ....................................................... 656
Arrêté n° 09/0615/MINESUP/ du 03 décembre 2009 fixant les modalités
d'attribution de la dignité de Professeur émérite ............................................................. 657
Arrêté № 09-0616/MINESUP/ du 03 décembre 2009 fixant les modalités
d'attribution des titres de Doyen et de Directeur Honoraires d'Établissement ................ 658

1533
Arrêté n° 09/0617/MINESUP du 03 décembre 2009 fixant les modalités
d'attribution du titre de Chancelier, Vice-Chancellor, Recteur et Vice-
Chancelier Honoraire ...................................................................................................... 660
Arrêté n° 10/0495/MINESUP du 29 décembre 2010 fixant les modalités
d'attribution du titre de Directeur Général Honoraire de Centres
Universitaires. .................................................................................................................. 662
Décision n° 03/0030/MINESUP/DDES/CAB/SG du 10 mars 2003 Instituant
une allocation forfaitaire de promotion de grade au sein des Personnels
enseignants de l'Enseignement Supérieur ...................................................................... 664
Circulaire № 03/0005 /MINESUP/CAB/SG/DDES/CJ du 30 décembre 2003
relative aux mesures transitoires et aux modalités d'application de certaines
dispositions de l'arrêté ministériel n° 03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet
2003 fixant les critères de promotion des Personnels Enseignants des
Institutions Publiques d'Enseignement Supérieur au Cameroun .................................... 666
Circular № 03/005/MINESUP/CAB/SG/DDES/CJ of 30 December 2003 on
transitional measures and conditions and procedures of implementing some
provisions of Ministerial Order № 03/0050/ MINESUP/DDES of 30 July 2003
to lay clown criteria for promoting the Academic Staff of Public Institutions of
Higher Education in Cameroon ....................................................................................... 671
Circulaire n° 08/0008/MINESUP/CAB/ 03 décembre 2008 portant
modifications de la circulaire n° 03/0005/MINESUP/CAB/SG/ DDES/CJ du
30 décembre 2003 relative aux mesures transitoires et aux modalités
d'application de certaines dispositions de l'arrêté ministériel n°
03/0050/MINESUP/DDES du 30 juillet 2003 fixant les critères de promotion
des Personnels Enseignants des Institutions Publiques d'Enseignement
Supérieur au Cameroun. ................................................................................................. 675
Circulaire N°15/0009/MINESUP/SG/DAUQ du 18 septembre 2015 relative
aux attributions des instances intervenant clans l'organisation et le
déroulement des concours d'entrée dans les établissements des Universités
d'État ............................................................................................................................... 677
Décision N° 06/0321/MINESUP/CAB/SG/IGA/CJ du 16 mai 2006 portant
création des Organes Opérationnels pour la mise en place du Système LMD
dans l'Enseignement Supérieur au Cameroun. .............................................................. 682

E. COOPERATIONS ET PARTENARIATS .................................................................... 689


Accord culturel entre le Gouvernement de la République du Cameroun et le
Gouvernement de la République Populaire de Chine ..................................................... 691
Accord culturel entre le Gouvernement de la République Gabonaise et le
Gouvernement de la République Fédérale du Cameroun .............................................. 693
Accord entre le Gouvernement de la République du Cameroun et le
Gouvernement de la République Populaire de Chine relatif à la
reconnaissance mutuelle des diplômes, des titres et des grades
universitaires ................................................................................................................... 695
1534
Accord Entre le Gouvernement de la République du Cameroun et le
Gouvernement de la République Démocratique Allemande relatif à la
reconnaissance mutuelle d'études, de diplômes et de grades Universitaires ................ 697
Accord de coopération culturelle entre le Gouvernement de la République
Fédérale du Cameroun et le Gouvernement du Royaume Uni de Grande
Bretagne et d'Irlande du Nord ......................................................................................... 700
Accord de coopération technique scientifique et culturelle entre la
République Unie du Cameroun et la République du Niger ............................................. 702
Accord culturel entre la République rwandaise et la République unie du
Cameroun ........................................................................................................................ 704
Accord culturel et d'assistance technique entre le Gouvernement de la
République Fédérale du Cameroun et le Gouvernement de la République
Centrafricaine .................................................................................................................. 706
Accord de coopération culturelle et technique entre la République Fédérale
du Cameroun et la République Arabe Unie .................................................................... 708
Accord entre le gouvernement de la République du Cameroun et le
Gouvernement de la République Démocratique Allemande ........................................... 710
Accord de coopération culturelle entre le Gouvernement de la République
Unie du Cameroun et le Gouvernement de la République Française ............................ 712
Loi n° 97/012 du 10 janvier 1997 fixant les conditions d'entrée, séjour et de
sortie des étrangers au Cameroun.................................................................................. 715
Ministerial order № 02/0146 modifying order № 0058 of 08 October 1996
creating the Cameroon Commonwealth Scholarship Agency......................................... 723
Convention d'hébergement entre l'université de Ngaoundéré et l'Agence
universitaire de la francophonie pour le développement des technologies de
l'information et de la communication pour l'enseignement supérieur et la
recherche à travers la mise en œuvre d'un campus numérique francophone ................ 725
Agreement between the office of Chinese language Council International
and university of Yaounde II for the establishment of the Confucius institute
at the University of Yaounde II ........................................................................................ 729
Accord de coopération inter-universitaire entre l'université de Bangui
(République Centrafricaine) et l'université de Yaoundé II - Soa (Cameroun) ................. 732
Accord de coopération institutionnelle entre les universités de la
République du Cameroun et l'université de Montréal ..................................................... 735
Accord entre le Saint Siège et la République du Cameroun concernant le
siège de l'institut catholique de Yaoundé ........................................................................ 736

1535
F. AUTRES ................................................................................................................. 741
Arrêté № 0887/CAB/PM du 27 juin 2005 portant création, organisation et
fonctionnement du comité de pilotage du projet d'intégration et de
développement des technologies de l'information et de la communication
dans l'enseignement au Cameroun ................................................................................ 743
Arrêté № 06/0070/MINESUP du 19 juin 2006 portant création et
organisation du Centre Interuniversitaire des Ressources Documentaires
(CIRD) dans l'Enseignement Supérieur .......................................................................... 746
Arrêté № 025/PM du 18 mars 2013 portant création, organisation et
fonctionnement du Projet Centre de Formation Continue à Distance ............................ 751
Décret N°2000/684/PM du 13 septembre 2000 fixant les conditions et
modalités d'attribution du capital-décès .......................................................................... 756
Décret № 2000/689/PM du 13 septembre 2000 fixant le régime du congé
administratif annuel des fonctionnaires ........................................................................... 758
Circulaire № 005/CAB/PM du 31 décembre 1998 relative à la gestion des
stages à l'étranger ........................................................................................................... 759
Loi n° 0201 0/023 du 21 décembre 2010 fixant le statut du groupement
d'intérêt public ................................................................................................................. 760
Loi № 90/053 du 19 décembre 1990 relative à la liberté d'association .......................... 764
Loi №99/011 du 20 juillet 1999 modifiant et complétant certaines
dispositions de la loi n° 90/053 du 19 décembre 1990 relative à la liberté
d'association .................................................................................................................... 769
Loi n° 2013/011 du 16 décembre 2013 Régissant les zones économiques
au Cameroun ................................................................................................................... 770
Loi no99/014 du 22 décembre 1999 régissant les organisations non
gouvernementales ........................................................................................................... 778
Décret n° 75/770 du 18 décembre 1975 portant statut particulier du corps
des fonctionnaires des services de Traduction et d'interprétation .................................. 783
Décret N° 2015/457 du 13 octobre 2015 fixant une indemnité au profit des
agents publics chargés de la défense en justice des intérêts de l’Etat. .......................... 790
Lettre-circulaire № 002/CAB/PM du 20 avril 2009 relative à la constitution
de services d'avocats professionnels dans le cadre de la défense des
intérêts de l'État en justice. ............................................................................................. 792
Décret № 90/1087 du 25 juin 1990 fixant le régime général des concours
administratifs ................................................................................................................... 793
Arrêté № 534/CAB/PR du 11 août 1983 complétant l'arrêté n° 71/ CAB/PR
du 24 mars 1977 fixant la liste des École Étrangères ou Internationales
formant les fonctionnaires de le Diplomatie .................................................................... 803

1536
Loi № 2011/018 du 15 juillet 2011 relative à l'organisation et à la promotion
des activités physiques et sportives ................................................................................ 804
Arrêté N° 01/0043 MINESUP/DAO du 11 juin 2001 créant et organisant la
Commission Centrale de Coordination du Programme Sectoriel de Lutte
contre les MST/ VIH/ SIDA au niveau de l'Enseignement Supérieur .............................. 821
Arrêté № 07/0188/MINESUP/SG/CJ/IA4 du 10 décembre 2007 Portant
création, organisation et fonctionnement du Comité de pilotage chargé de la
coordination et du suivi/évaluation de la mise en œuvre de la stratégie du
sous-secteur de l'enseignement supérieur ..................................................................... 823
Arrêté № 217/PM du 19 décembre 2007 fixant les modalités d'exécution du
Programme d'Appui à la Composante Technologique et Professionnelle de
l'Enseignement Supérieur. .............................................................................................. 826
Arrêté № 13/0574/MINESUP/DCAA/DAJ/SDDA du 02 novembre2013
portant création, organisation et fonctionnement de la Commission
Technique ad hoc chargée des opérations relatives à la délivrance des
diplômes relevant du Ministère de l'Enseignement Supérieur ........................................ 830
Décision № 99/699/MINESUP/CAB du 16 avril 1999 fixant les modalités
d'organisation interne et de fonctionnement des Inspections Générales du
Ministère de l'Enseignement Supérieur. ......................................................................... 833
Décision № 00/0271/MINESUP/SG/DAG/SFS portant création et
organisation d'une Commission Interne des Stages de Formation et de
Perfectionnement au Ministère de l'Enseignement Supérieur ........................................ 835
Décision № 18080423/MINESUP/SG/DPRC du 26 mai 2008 portant
création du comité d'étude et d'approbation des projets d'accords et
conventions de coopération universitaire ........................................................................ 837
Décision № 18090404/MINESUP/SG/DAG/SDBMM/ej du 19 mai 2009
portant création et organisation d'un Comité d'élaboration du portefeuille des
projets du Ministère de l'Enseignement Supérieur.......................................................... 840
Décision № 18090966/D/MINESUP/SG/CJ/PRO ACTP du 04 décembre
2009 portant création, organisation et fonctionnement de la Commission de
Suivi-évaluation des activités du Programme d'Appui à la Composante
Technologique et professionnelle de l'Enseignement Supérieur (PRO ACTP) .............. 843
Décision N°18130456/MINESUP/SG/DAUQ/DAJ/SDEAC du 03 juillet 2013
modifiant la décision n° 05/0221/MINESUP/DDES/ PEEX du 10 mai 2005
portant création, organisation et fonctionnement de la Commission de
Sélection des Candidats au Retour sur Titre dans les Écoles Normales
Supérieures (ENS) et les Écoles Normales Supérieures d'Enseignement
Technique(ENSET) ......................................................................................................... 846
Décision №14000/MINESUP/CAB/SG/DAJ du 23 janvier 2014 Portant
création, organisation et fonctionnement du Comité de Pilotage du projet
d'actualisation des recueils de textes du MINESUP ....................................................... 849
Circulaire № 004/CAB/PM du 23 décembre 1998 relative à la formation des
agents publics en cours d'emploi .................................................................................... 852
1537
Circulaire № 07/0001/MINESUP/SG/RME du 08 mai 2007 relative à la
signature des ordres de mission par les Responsables du Ministère de
l'Enseignement Supérieur ............................................................................................... 853
Lettre circulaire n° 00706116/MINESUP/SG/SDACL/SAOU du 23
décembre 2010 relative aux modalités de certification par les autorités des
Institutions Universitaires publiques, des documents signés du Ministre de
l'Enseignement supérieur ................................................................................................ 854
Convention de partenariat entre le Ministère des Finances et le Ministère
de l’Enseignement supérieur en vue de la création de l’Institut Supérieur des
Finances Publiques du Cameroun (ISFP)....................................................................... 855
Décision conjointe N°18150710 / MINFI/MINESUP/DU 12 Août 2015
portant organisation et fonctionnement du programme supérieur de
spécialisation en finances publiques ............................................................................... 860

II. TEXTES SPECIFIQUES A CHAQUE UNIVERSITE .................................................. 865


A. UNIVERSITE DE BAMENDA..................................................................................... 867
Décret n° 2010/371 du 14 décembre 2010 portant création d'une université
d'état à Bamenda ............................................................................................................ 869
Décret N° 2017 / 582 du 24 NOV 2017 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n°2011/045 du 08 mars 2011 portant organisation de
l'Université de Bamenda. ................................................................................................ 870
Decree №2011/045 of 08 march 2011 to organize the University of
Bamenda ......................................................................................................................... 871
Décret № 2010 /372 du 14 décembre 2010 Érigeant l'École Normale
Supérieure-Annexe de Bambili en deux Établissements de l'Université de
Bamenda ......................................................................................................................... 893
Décret N° 2017/581 du 24 nov 2017 portant organisation administrative et
académique de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de l’Université
de Bamenda. ................................................................................................................... 894

B. UNIVERSITE DE BUEA ............................................................................................. 907


Decree №93/034 of January 19, 1993 to organize the University of Buea .................... 909
Décret N° 2017 /583 du 24 NOV 2017 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n° 93/034 du 19 janvier 1993 portant organisation de
l'Université de Buéa. ....................................................................................................... 928
Décret №92/074 du 13 avril 1992 portant transformation des Centres
Universitaires de Buea et de Ngaoundéré en Universités .............................................. 930

1538
Décret № 2014/090 du 07 mars 2014 portant création de l'École Normale
Supérieure d'Enseignement Technique de l'Université de Buéa à Kumba,
Département de la MEME ............................................................................................... 931
Arrêté №551/CAB/PR du 07 août 1985 créant et organisant l'École
Supérieure des Traducteurs et Interprètes du Centre Universitaire de Buéa ................. 932
Décision №0239/66/MESRES/F120 fixant les conditions d'admission des
auditeurs libres à l'École Supérieure des Traducteurs et Interprètes (ASTI)
du Centre Universitaire de Buéa ..................................................................................... 937
Arrêté № 53/MINESUP/DFO du 26 septembre 1997 Portant création d'un
Département des Sciences d'Analyses Médicales et d'un Département des
Sciences Infirmières à la Faculté des Sciences de Santé de l'Université de
Buéa ................................................................................................................................ 939

C. UNIVERSITE DE DOUALA ........................................................................................ 941


Décret N° 93/030 du 19 janvier 1993 Portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Douala ........................................................................... 943
Décret N°93/234 du 9 septembre 1993 Portant Réorganisation de l'École
Supérieure Des Sciences Économiques et Commerciales de l'Université de
Douala ............................................................................................................................. 970
Décret N° 2 0 1 8 / 5 3 1 du 11 SEPT 2018 portant organisation
administrative et académique de l’institut des Sciences Halieutiques de
l’Université de Douala. .................................................................................................... 977
Arrêté № 056/MINESUP du 04 octobre 1993 fixant les conditions
d'admission en première année du cycle de professionnalisation de l'École
Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales de l'Université de
Douala ............................................................................................................................. 988
Arrêté № 055 / MINESUP du 04 octobre 1993 Portant organisation du
régime des enseignements et des évaluations à l'École Supérieure des
Sciences Économiques et Commerciales de l'Université de Douala .............................. 990
Arrêté № 005/MINESUP/F120 du 28 janvier 1993 fixant les domaines de
formation et les conditions d'admission à l'institut universitaire de
technologie de l'université de Douala ............................................................................. 993
Arrêté № 99/0049/MINESUP/DDES du 27 septembre 1999 portant
modification de l'Arrêté n°005/MINESUP/F120 du 28 janvier 1993 fixant les
domaines de formation et les conditions d'admission à l'Institut Universitaire
de Technologie (IUT) de l'Université de Douala ............................................................. 996
Arrêté n°/MINESUP/du fixant les conditions d’admission en première année
du cycle de professionnalisation de l’École Supérieure des Sciences
Économiques et Commerciales de l’Université de Douala ............................................. 998
Arrêté № 0099/0080/MINESUP/DRPC/ du 17 décembre 1999 portant
création et organisation du Centre de Physique Atomique Moléculaire et
1539
Optique Quantique au sein de la Faculté des Sciences de l'Université de
Douala. .......................................................................................................................... 1000
Arrêté № 06/0131/MINESUP/DDES du 18 octobre 2006 portant ouverture
de la Faculté de Médecine et des sciences Pharmaceutiques de l'Université
de Douala ...................................................................................................................... 1006
Arrêté № 06/0130 /MINESUP/DDES du 18 octobre 2006 Portant ouverture
de la Faculté du Génie Industriel de l'Université de Douala ......................................... 1008
Arrêté N°009/CAB/PR du 19 janvier 1993 Portant Organisation de l'Institut
Universitaire de Technologie de l'Université de Douala ............................................... 1010
Arrêté N°0042/MINESUP /DDES/ du 23 septembre 1998 Portant
modifications de l'Arrêté n°005/MINESUP/F120 du 28 janvier 1998 fixant les
domaines de formations et les conditions d'admission à l'Institut Universitaire
de Technologie de l'Université de Douala ..................................................................... 1018
Arrêté № 261/CAB/PR du 10 août 1979 portant création et organisation de
l'École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales du Centre
Universitaire de Douala ................................................................................................. 1019
Arrêté № 541/Cab/PR du 28 septembre 1990 portant réorganisation de
l'École Normale Supérieure d'Enseignement Technique du Centre
Universitaire de Douala ................................................................................................. 1022
Arrêté N° 042/MESIRES du 09 septembre 1991 Portant organisation des
enseignements et des évaluations dans la Division des Techniques de
Gestion et dans la Division des Techniques Industrielles de l'École Normale
Supérieure d'Enseignement Technique du Centre Universitaire de Douala ................ 1032
Arrêté N° 041 / MESIRES du 09 septembre 1991 fixant les conditions
d'admission à l'École Normale Supérieure D'Enseignement Technique du
Centre Universitaire de Douala ..................................................................................... 1040

D. UNIVERSITE DE DSCHANG ................................................................................... 1043


Décret N° 93/029 du 19 janvier 1993 Portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Dschang ...................................................................... 1045
Circulaire № B36 /1248 7UDS/R/VRE/DAAC/DEPE du 16 octobre 2000
relative aux Droits Universitaires des étudiants étrangers admis à s'inscrire à
l’Université de Dschang. ............................................................................................... 1071
Arrêté №011/CAB/PR du 19 janvier 1993 Portant Organisation de l'Institut
Universitaire de Technologie FOTSO Victor de BANDJOUN de l'Université
de DSCHANG ............................................................................................................... 1072
Arrêté N° 98/0028/MINESUP/DFO du 12 juin 1998 Fixant les conditions
d'admission au niveau I du cycle Des Ingénieurs et en première Années du
cycle des Techniciens Supérieurs à la faculté d'Agronomie et des Sciences
Agricoles de l'Université de Dschang ............................................................................ 1081

1540
Arrêté N° 99/0034/MINESUP/DDES du 05 février 1999 Fixant les conditions
d'admission au cycle de Master du Centre Régional d'Enseignement
Spécialisé en Agriculture (CRESA) Forêt-Bois à la Faculté d'Agronomie et
des Sciences Agricoles de l'Université de Dschang ..................................................... 1084
Arrêté N°99/0035/MINESUP/DDES du 16 juin 1999 Fixant les conditions
d'admission au niveau II du Cycle Ingénieurs A la Faculté d'Agronomie et
des Sciences Agricoles de l'Université de Dschang au titre de l'année
académique 1999/2000 ................................................................................................. 1087
Arrêté N°00/0003/MINESUP/DDES du 25 janvier 2000 Portant Régime des
Enseignements et des Examens au Programme D'Enseignement à Distance
de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA) de l'Université
de Dschang ................................................................................................................... 1090
Arrêté № 01/0040/MINESUP/DDES du 29 mai 2001 portant création et
organisation d'un Centre pour l'Enseignement à Distance à la Faculté
d'Agronomie et des Sciences Agricoles de l'Université de Dschang ............................ 1093
Arrêté № 79/0171/MINESUP/DDES/PEEX du 03 juillet 2009 portant
création et ouverture de la Filière Professionnelle des Métiers du Bois, de
l'Eau et de l'Environnement de la Faculté d'Agronomie et des Sciences
Agricoles de l'Université de Dschang, Antenne d'Ebolowa........................................... 1100
Arrêté 17/00608 /MINESUP du 22 sept 2017 portant création, organisation
et fonctionnement du Centre d’Etudes et de Recherche en Agronomie et
Biodiversité au sein de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de
l’Université de Dschang. ............................................................................................... 1102
Arrêté № 9/0121/MINESUP/DDES/PEEX du 28 avril 2009 portant création
et ouverture, en régularisation, de la Filière Professionnelle Médecine,
Pharmacie, Sciences Biomédicales de la Faculté des Sciences de
l'Université de Dschang ................................................................................................. 1110
Arrêté N° 17/0 0 6 1 2/MINESUP DU 2 2 SEPT 2017 portant création,
organisation et fonctionnement du Centre d’Etudes et de Recherche en Droit
et Développement au sein de la Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques de l’Université de Dschang.-......................................................................... 1112
Arrêté N° 17/00611 /MINESUP DU 22 Septembre 2017 portant création,
organisation et fonctionnement du Centre d’Etudes et de Recherche en
Espaces, Arts et Humanités au sein de la Faculté des Lettres et des
Sciences Humaines de l’Université de Dschang.- ........................................................ 1120
Arrêté N° 17/00612 / MINESUP DU 22 SEPT 2017 portant création,
organisation et fonctionnement du Centre d’Etudes et de Recherche en
Management et Economie au sein de la Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion de l’Université de Dschang. .................................................................... 1128
Arrêté N° 1 7 / 0 0 6 /MINESUP DU 22SEPT 2018 portant création,
organisation et fonctionnement du Centre d’Etudes, de Recherche et de
Valorisation des Ressources Naturelles et des Technologies au sein de la
Faculté des Sciences de l’Université de Dschang.- ...................................................... 1136

1541
Arrêté № 10/0127/MINESUP/DDES/PEEX du 27 avril 2010 portant création
et ouverture, en régularisation, de la Filière Sciences Biomédicales à la
Faculté des Sciences de l'Université de Dschang. ....................................................... 1144

E. UNIVERSITE DE MAROUA ..................................................................................... 1145


Décret № 2008/280 du 09 août 2008 portant création de l'université de
Maroua .......................................................................................................................... 1147
Décret N° 2008/281 du 09 Août 2008 portant organisation administrative et
académique de l'Université de Maroua ........................................................................ 1148
Décret № 2008/282 du 09 août 2008 portant organisation administrative et
académique de l'Ecole Normale Supérieure de Maroua .............................................. 1174
Décret n° 2017/349 du 06 juillet 2017 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n° 2013/333 du 13 septembre 2013 portant création
d'établissements à l'Université de Maroua .................................................................... 1186
Décret n°2017/350 du 06 juillet 2017 portant Changement de dénomination
de l’Institut supérieur du Sahel et organisation de l'Ecole Nationale
Supérieure Polytechnique de Maroua ........................................................................... 1187
Arrêté N° 18 / 00021 / MINESUP DU 19 JAN 2010 portant création de
départements à l’école nationale Supérieure Polytechnique de Maroua...................... 1197
Arrêté N° 18 / 00022 /MINESUP DU 19 JAN 2018 portant création de
departements à la faculté des Mines et des Industries Pétrolières de
l’Université de maroua................................................................................................... 1199
Arrêté N° 18 / 00023 / MINESUP DU 19 JAN 2018 portant creation de
departements a la faculte des arts, Lettres et Sciences Humaines de
L’Université de Maroua.- ............................................................................................... 1201

F. UNIVERSITE DE NGAOUNDERE ........................................................................... 1203


Décret N° 93/028 du 19 janvier 1993 Portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Ngaoundéré ................................................................. 1205
Décret №92/074 du 13 avril 1992 portant transformation des Centres
Universitaires de Buea et de Ngaoundéré en Universités ............................................ 1231
Décret № 95/061 du 3 avril 1995 portant organisation de l'École Nationale
Supérieure des Sciences Agro-Industrielles de l'Université de Ngaoundéré ............... 1232
Décret N° 2017/585 du 24 NOVEMBRE 2017 portant organisation
administrative et academique de l’Ecole de Genie Chimique et des
Industries Minérales (EGCIM) de l’Université de Ngaoundéré ..................................... 1243
Décret N° 2017/585 du 24 novembre 2017 portant organisation
administrative et academique de l’Ecole de Geologie et d’Exploitation
Minière (EGEM) de l’Université de NGAOUNDÉRÉ ..................................................... 1254

1542
Décret N°2018/004du 08 JAN 2018 portant création de la Faculté de
Médecine et des Sciences Biomédicales de Garoua. ................................................... 1265
Décret N° 2018/005 DU 08 JAN 2018 portant création de l’Ecole Normale
Supérieure de Bertoua. ................................................................................................. 1267
Arrêté № 433/CAB/PR du 04 octobre 1982 Portant création et organisation
de l'Ecole Nationale Supérieure des Industries Agro-alimentaires du
Cameroun au Centre Universitaire de Ngaoundéré ...................................................... 1268
Arrêté № 9/0120/MINESUP/DDES/PEEX du 28 avril 2009 Portant création
et ouverture, en régularisation, des Filières Sciences Biomédicales et
Médico-Sanitaires à la Faculté des Sciences de l'Université de Ngaoundéré .............. 1272
Arrêté №0107CAB/PR du 19 janvier 1993 Portant Organisation de l'Institut
Universitaire de Technologie de l'Université de Ngaoundéré ....................................... 1274
Arrêté №006/MINESUP/F120 du 28 janvier 1993 fixant les Domaines de
formation et les Conditions d'Admission à l'Institut Universitaire de
Technologie de l'Université de Ngaoundéré ................................................................. 1282
Arrêté N° 18 00522 /MINESUF/DDES/DAJ/DU 09 juillet 2018 portant
regime des études et des évaluations à l’institut universitaire de technologie
de l'université de Ngaoundéré....................................................................................... 1285

G. UNIVERSITE DE YAOUNDE I ................................................................................. 1293


Décret N° 93/036 du 29 janvier 1993 Portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé I .................................................................... 1295
Décision n°05-411/UYI/SG du 16 mai 2005 portant création du comité
d'inspection sanitaire des restaurants de l'Université de Yaoundé I ............................. 1322
Décision n° 14-0349 UYI/CAB/R du 12 mai 2014 portant organisation et
Fonctionnement du Centre d'Excellence en Technologies de l'Information et
de la Communication «CETIC» de l'Université de Yaoundé I. ..................................... 1324
Décret n° 73-736 du 27 novembre 1973 portant création de cycles d'études
pour la formation des techniciens de la santé au centre universitaire des
sciences de la santé (CUSS) ........................................................................................ 1330
Décret n° 73/796 du 20 décembre 1973 portant réorganisation du Centre
Universitaire des Sciences de la Santé......................................................................... 1333
Décret № 75/518 du 8 juillet 1975 portant création du Centre
d'Enseignement supérieur en soins infirmiers (CESSI) au Centre
Universitaire des sciences de la santé .......................................................................... 1340
Arrêté № 04/0050/MINESUP/DDES/PEEX DU 26 juillet 2004 portant régime
des études Biomédicales et médico-sanitaires et des examens et
programmes des enseignements à la faculté de médecine et des sciences
biomédicales (FMSB) de l'Université de Yaoundé I ...................................................... 1346

1543
Décret n° 98/1328 du 28 septembre 1998 portant organisation, régime des
études et du statut de l'Ecole Normale Supérieure ....................................................... 1352
Décret № 2001/269 du 24 septembre 2001 portant réorganisation du Centre
Hospitalier et Universitaire de Yaoundé ........................................................................ 1363
Arrêté №013 / MINESUP/DFO du 09 mai 1995 Portant création d'un
Département des Sciences Économiques à l'École Normale Supérieure de
l'Université de Yaoundé I .............................................................................................. 1371
Arrêté № 54/MINESUP/DFO du 26 septembre 1997 Portant création d'un
Département des Sciences de L'Orientation et du Laboratoire de
Psychologie Appliquée à l'École Normale Supérieure de l'Université de
Yaoundé I ...................................................................................................................... 1372
Arrêté № 99/048/CAB /MINESUP du 07 septembre 1999 portant création et
organisation de la Section des Classes Scientifiques Spéciales au sein de
l'École Normale Supérieure de Yaoundé. ..................................................................... 1373
Arrêté № 09/0090/MINESUP/DDES/PEEX 30 mars 2009 portant création
de cycles d'études doctorales dans les filières Biomédicale, Médico-
Sanitaire, Soins Infirmiers et Génie Sanitaire de la Faculté de Médecine et
des Sciences Biomédicales de l'Université de Yaoundé I ............................................ 1379
Arrêté n°10/0064/MINESUP du 16 février 2010 portant création et
ouverture, en régularisation, des Départements d'Informatique et des
Technologies Éducatives, et de lettres Classiques à l'École Normale
Supérieure de l'Université de Yaoundé I. ...................................................................... 1381
Arrêté n° 13/0272/MINESUP du 23 mai 2013 portant création et ouverture
en régularisation, des Départements dans les Établissements de l'Université
de Yaoundé I ................................................................................................................. 1382
Arrêté préfectoral № 00160/AP/JO6/BASC du 20 novembre 2007 délimitant
les zones de résidences universitaires de l'Université de Yaoundé 1 .......................... 1383
Arrêté №0023/MINESUP /DF07 du 13 mai 1998 Portant admission des
candidats étrangers en première et troisième année de L'École Nationale
Supérieure Polytechnique ............................................................................................. 1385
Arrêté №0024/MINESUP /DFO/ du 13 mai 1998 Fixant les conditions
d'admission en première année de L'École Nationale Supérieure
Polytechnique ................................................................................................................ 1387
Arrêté n° 06/00707MINESUP du 19 juin 2006 portant création et
organisation du Centre interuniversitaire des Technologies de l'Information
et de la Communication (CITI) dans l'Enseignement Supérieur ................................... 1390
Arrêté №99/0025/MINESUP /DDES/ du 19 mars 1999 Fixant les conditions
d'admission en troisième année de l'École Nationale Supérieure
Polytechnique de Yaoundé ........................................................................................... 1395
Arrêté № 05/MINESUP/DFO Fixant les conditions d'admission en 1ère
Année de l'École Nationale Supérieure Polytechnique : Cycle d'Ingénieurs
de Conception ............................................................................................................... 1398
1544
Arrêté № 063/MINESUP du 26 décembre 1997 Portant Création des
Départements et Laboratoires à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences
Humaines de l'Université de Yaoundé I ........................................................................ 1402
Arrêté №06/MINESUP/DDES du 23 janvier 1998 Portant Organisation du
Régime des Enseignements et des Évaluations à la Faculté des Arts, Lettres
et Sciences Humaines de l'Université de Yaoundé I .................................................... 1403

H. UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ II ................................................................................ 1409


Décret N° 93/036 du 29 janvier 1993 Portant Organisation Administrative et
Académique de l'Université de Yaoundé II ................................................................... 1411
Arrêté № 00/0025/MINESUP/SG/DPRC/CJ du 07 avril 2000 portant création
et organisation du Centre d'Études et de Recherche en Économie et Gestion
au sein de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de
l'Université de Yaoundé II (CEREG) ............................................................................. 1438
Arrêté n°14/0849/MINESUP/CAB/DDES du 30 octobre 2014 portant
création et organisation du Centre d'Études et de Recherches en Droit
International et Communautaire au sein de la Faculté des Sciences
Juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé ll-Soa (CEDIC) ............................ 1443
Arrêté n°14/084 8 /MINESUP/CAB/DDES du 3 0 OCT 2014 Portant
création, organisation et fonctionnement du Centre d'Etudes et de
Recherche Constitutionnelles, Administratives et Financières au sein de la
Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé II-
SOA. (CERCAF) ............................................................................................................ 1450
Arrêté № 14/0847/MINESUP/CAB/DDES du 30 octobre 2014 portant
création, organisation et fonctionnement du Centre de Recherches et
d'Études Politiques et Stratégiques au sein de la Faculté des Sciences
Juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé ll-SOA. (CREPS) ......................... 1457
Arrêté № 65/CAB/PR du 24 mars 1977 fixant la liste des écoles étrangères
ou internationales formant les fonctionnaires des Services Démographiques
et Statistiques ................................................................................................................ 1464
Décret №71/DF/BIS du 24 avril 1971 portant création de l'Institut des
Relations Internationales du Cameroun ........................................................................ 1467

I. ÉTABLISSEMENTS PUBLICS D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR A


STATUT PARTICULIER ............................................................................................... 1471
Décret N°2016/427 du 26 oct 2016 portant réorganisation de l'Ecole
Nationale Supérieure des Travaux Publics .................................................................. 1473
Décret N°2016/427 du 26 oct 2016 portant réorganisation de l'Institut
National de la Jeunesse et des Sports.- ....................................................................... 1483

1545
Décret n°2015/374 du 12 août 2015 portant création, organisation et
fonctionnement du Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute. ................................... 1493
Décret n°2016/425 du 26 oct 2016 portant changement de dénomination et
réorganisation de l’École Nationale Supérieure des Postes et
Télécommunications. .................................................................................................... 1510
TABLE DES MATIERES ............................................................................................ 1521

1546

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