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Semestre 4
Finances Publiques
Cours, Questions de Réflexion, Exercices et
Sujets des Examens Corrigés
Semestre 4
Contenu
I- Introduction
1. Notion de Finances Publiques
2. Histoire du système des Finances Publiques
3. Politique Budgétaire
4. Recherche de la Performance
5. Cadre Juridique des Finances Publiques
6. Les Différentes Branches des Finances Publiques
II- Composantes des Finances Publiques
1. Impôts, Principales ressources publiques
2. Charges publiques
3. Déficit Public
4. Dette Publique
III- Principes du Droit Budgétaire
1. Principe de l’Annualité Budgétaire
2. Principe de l’Unité Budgétaire
3. Principe de l’Universalité Budgétaire
4. Principe de la Spécialité Budgétaire
5. Principe de l’Equilibre Budgétaire
6. Principe de la Transparence Budgétaire
IV- Lois de Finances et Budget de l’Etat
1. Lois de Finances
2. Budget et Nomenclature Budgétaire
V- Elaboration et Vote de la Loi de Finances et du Budget
1. Préparation du Projet de la Loi de Finances et du Budget
2. Vote de la Loi de Finances et du Budget
VI- Exécution du Budget
1. Cadre de l’Autorisation Budgétaire
2. Régularité des Opérations Budgétaire
3. Règles Comptables
4. Exécution des Dépenses et des Recettes Publiques
5. Marchés Publics
VII- Contrôle de l’Exécution du Budget
1. Contrôles Internes (Contrôles Administratifs)
2. Contrôles Juridictionnels
3. Contrôles Parlementaire (Contrôles Politiques)
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I- Introduction
Le concept Finance vient du mot latin finis qui signifie le terme. En français du
XIIIe siècle, le verbe finer veut d'abord dire finir une transaction et donc payer son
prix. Par la suite, le mot évolue pour désigner des ressources financières et à partir
du XVIe siècle des affaires d'argent
1
Gaston Jèze , né à Toulouse 2 mars 1869 et a décédé à Deauville 5 août 1953, est
un professeur de droit public français, président de l'Institut de droit international,
fondateur et directeur de la Revue de science et de législation financière (à partir de
1903), directeur de la Revue de droit public (de 1904 à 1953). Gaston Jèze fut l'un des
principaux promoteurs de la science financière comme enseignement autonome.
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Le système des finances publiques au Maroc a été mis en place dès la période
du protectorat. Cependant, son acception moderne, n’a vu le jour qu’après la
promulgation de la première constitution le 17 Rajab 1382 (14 décembre 1962).
L’histoire du droit et des institutions au Maroc, atteste de l’existence d’une
corrélation systématique entre les révisions constitutionnelles et la refonte des lois
organiques régissant le budget de l’Etat. En fait, cette corrélation est tributaire de
l’effet d’impulsion qu’exercent les mutations et les changements des contextes
politique, économique et social sur l’évolution des lois organiques relatives à la loi
de finances.
2
Pierre La lumière, né le 7 septembre 1930 à Caudéran (Gironde) et mort
le 21 janvier 1996, est un juriste et homme politique français. Pierre La lumière est
d'origine très modeste, jeune orphelin de père, sa mère est maraîchère et tient un banc
au marché des Capucins à Bordeaux. Après avoir obtenu sa licence en droit
à Bordeaux, il entre dans l'Administration et devient inspecteur-adjoint des impôts.
Reprenant ses études de droit, toujours à la Faculté de droit de Bordeaux, il devient
docteur en droit en 1956, puis obtient son agrégation en 1958 à l’âgé de 29 ans.
Il devient professeur de droit public à la faculté de droit de Bordeaux, puis à la faculté
de droit de Paris à partir de 1969. Il enseigne également à l'Ecole Nationale
d’Administration, les finances publiques.
3
http://lof.finances.gov.ma/fr/lof/genese (Genèse et évolution des lois organiques)
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Durant les années 1990, les mutations tant sur le plan politique, économique
que social ont induit une dynamique de l’environnement national. La mise en place
de la constitution révisée du 7 octobre 1996 et l’institution du bicaméralisme en
furent la résultante directe. Les principales mutations sont :
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3. Politique Budgétaire
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La politique économique est un ensemble d’actions entreprises par le gouvernement. Elle se
traduit par la fixation d'objectifs économiques et sociaux et la mise en œuvre des moyens nécessaires
pour les atteindre. Les objectifs sont au nombre de quatre :
- la croissance du PIB et l'amélioration du niveau de vie ;
- l'équilibre des échanges extérieurs ;
- la stabilité des prix ;
- le plein emploi des facteurs de production.
La réalisation simultanée des objectifs est limitée par certaines contradictions. C'est le cas
par exemple de la relation entre la croissance économique et la stabilité des prix : Toutes les mesures
visant à relancer la croissance tendent souvent à favoriser l'inflation. Pratiquement ces objectifs ne
pouvant pas être réalisés simultanément et le gouvernement doit fixer un ordre de priorités en tenant
compte de la situation économique.
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- le droit fiscal ;
- le droit de la comptabilité publique ;
- et le droit budgétaire.
6-3- Droit budgétaire est l’ensemble des règles encadrant l’adoption et la mise
en œuvre du budget, c’est-à-dire l’acte de prévision et d’autorisation financière pour
l’exercice à venir.
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Chacune de ces composantes peut être déclinée par sous-secteur : ainsi, parle-
t-on des dépenses de l’Etat, des recettes des collectivités territoriales ou de la dette
des administrations de la sécurité sociale.
Recettes publiques = Recettes de l’Etat + Recettes des organismes divers de
l’administration centrale + Recettes des collectivités territoriales + Recettes des
administrations de la sécurité sociale.
Ces composantes peuvent être exprimées en DH ou en pourcentage du produit
intérieur brut (PIB). On étudie aussi leur évolution en termes réels (soit « en volume
», c'est-à-dire en tenant compte de l'inflation (soit la hausse des prix : un DH
d'aujourd'hui équivaut à plus qu'un DH de demain).
1-1-1- Définition
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Dans l'Etat libéral les charges publiques signifient les dépenses que l'Etat
engage pour assurer le fonctionnement de son administration et des services de
sécurité (armée, police, justice, affaires étrangères).
Mais la notion utilisée par Gaston JEZE est incomplète et en tout cas
inadaptée à l'Etat moderne qui, lui, intervient dans le domaine économique et social.
Et parfois l'impôt ne joue pas uniquement le rôle de pourvoyeur de la Trésorerie
Générale du Royaume mais aussi celui de promouvoir l'investissement. D’où
l’importance de la nouvelle définition de Lucien MEHL.
Il y a des notions qui sont, bien sûr, reprises telles quelles. En revanche M. Lucien
MEHL en a ajouté d'autres qui sont, tout d’abord « les personnes physiques ou
morales de droit privé et éventuellement de droit public» en lieu et place des
particuliers, ensuite « d’après leurs facultés contributives, sans contrepartie
déterminée » et enfin pour les charges publiques il a jouté « l’Etat et les collectivités
territoriales ou intervention de la puissance publique».
1-1-2- Les Maximes d’un bon système fiscal selon Adam Smith5
Adam SMITH, lors de ses recherches pour des conditions générales d'un bon
système fiscal, a établi quatre règles. Ces règles, à l'exception de la première, visent
surtout, les conditions extérieures de l'impôt, les relations entre l'Etat et le
contribuable à l'occasion de l'établissement de l'assiette, de l'émission de l'impôt et
de son recouvrement.
5
Adam Smith (1776) Recherche sur la nature et les causes de la Richesse des Nations. Édition complétée le 26
février 2002 à Chicoutimi, Québec. Pages 214 - 222
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"La taxe ou portion d'impôt que chaque individu est tenu de payer doit être certaine
et non arbitraire. L'époque, le mode, la quotité du paiement, tout doit être clair et
précis, tant pour le contribuable que pour l’Administration".
« Tout impôt doit être perçu à l'époque et selon le mode que l'on peut présumer les
plus convenables pour le contribuable ».
« Tout impôt doit être perçu de manière à ce qu'il fasse sortir des mains du peuple le
moins d'argent possible au- delà de ce qu'il faut faire rentrer dans le Trésor de
l'Etat ».
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Selon la capacité contributive des contribuables l'impôt est prélevé, c'est l'équité
fiscale qui est obtenue par la progressivité d'imposition contrairement à la
proportionnalité d'imposition. C'est ainsi que la loi fiscale, instrument par
excellence de la politique de l'Etat en matière économique, doit tendre « dans son
principe comme dans son application » vers la justice sociale et l'équité afin que
l'impôt ne puisse pas frapper aveuglement les riches et pauvres, salariés et paysans,
ménage sans enfant et familles nombreuses, valides et invalides.
Elle consiste à procurer des recettes à l'Etat et aux collectivités locales afin de
leur permettre de financer les actions qui leur sont dévolues. La fonction financière
de l'impôt fut la seule à exister autrefois puisque dans l'Etat libéral l'impôt avait
pour seule finalité de financer les dépenses de l'Etat liées à la sécurité, à la justice, à
la défense nationale et aux activités diplomatiques. Cette fonction demeure valable
encore de nos jours, mais avec le changement de la nature de l'Etat qui est devenu
"interventionniste" l'impôt a en outre une fonction économique et une fonction
sociale assez importantes.
C'est l’objectif de justice fiscale vers lequel il faut nécessairement tendre pour
pouvoir répartir équitablement, dans la mesure du possible, la charge fiscale entre
tous les contribuables. Dans ce cadre les réformes fiscales doivent mettre en place
des impôts en tenant compte des facultés contributives des différentes catégories
sociales.
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La fiscalité n’est pas et ne doit pas être neutre. Elle constitue un levier au
même titre que les autres leviers économiques. A cette fin, elle doit avoir un certain
rôle à jouer dans l'orientation des activités économiques et de la consommation en
privilégiant soit l'impôt direct, soit l'impôt indirect. Elle doit en tout cas parvenir à :
- une meilleure maîtrise des revenus et notamment non-salariaux.
- une meilleure utilisation de l'épargne dans les investissements productifs par,
en particulier, l'octroi d'incitations fiscales ;
- une meilleure utilisation des droits de douane pour protéger la production
nationale, bien qu’aujourd’hui avec la libéralisation du commerce extérieur,
de l’entrée des pays dans l’O.M.C et enfin de la mondialisation de
l’économie, le concept de protection de la production nationale n’a plus de
sens ;
- une meilleure orientation du capital pour lutter contre la thésaurisation.
2- Les Recettes
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3- Dépenses de l’Etat
Article 21 :
Constituent des services de l'Etat gérés de manière autonome, les services de l'Etat,
non dotés de la personnalité morale, dont certaines dépenses, non imputées sur les
crédits du budget général, sont couvertes par des ressources propres. L'activité de
ces services doit tendre essentiellement à produire des biens ou à rendre des services
donnant lieu à rémunération.
Les services de l'Etat gérés de manière autonome sont créés par la loi de finances.
Cette loi prévoit les recettes de ces services et fixe le montant maximum des
dépenses qui peuvent être imputées sur les budgets desdits services.
Article 25
Les comptes spéciaux du Trésor ont pour objet :
soit de décrire des opérations qui, en raison de leur spécialisation ou d'un
lien de cause à effet réciproque entre la recette et la dépense, ne peuvent être
cornmodément incluses dans le cadre du budget général ;
soit de décrire des opérations en conservant leur spécificité et en assurant
leur continuité d'une année budgétaire sur l'autre ;
soit de garder trace, sans distinction d'année budgétaire, d'opérations qui se
poursuivent pendant plus d'une année.
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Article 13 :
Le budget général comporte deux parties : la première partie concerne les ressources
et la seconde est relative aux charges.
Les ressources du budget général comprennent les ressources visées à l'article 11 ci-
dessus. Les charges du budget général comprennent :
les dépenses de fonctionnement,
les dépenses d'investissement
et les dépenses relatives au service de la dette publique.
Article 14 :
Les dépenses de fonctionnement comprennent :
les dotations des pouvoirs publics ;
les dépenses de personnel et du matériel afférentes au fonctionnement des
services publics ;
les dépenses diverses relatives à l'intervention de l'Etat notamment en
matière administrative, économique, sociale et culturelle et
environnementale ;
les dépenses relatives à l'exécution des arrêts et décisions judiciaires
prononcés à l'encontre de l'Etat ;
les dépenses de la dette viagère ;
les dépenses relatives aux charges communes ;
les dépenses relatives aux remboursements,
dégrèvements et restitutions, fiscaux ;
les dépenses imprévues et les dotations provisionnelles.
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Article 15 :
Article 16 :
Article 17 :
Les dépenses d'investissement sont destinées principalement à la réalisation des
plans de développement stratégiques et des programmes pluriannuels en vue de la
préservation, la reconstitution ou l'accroissement du patrimoine national.
Elles ne peuvent comprendre des dépenses de personnel ou du matériel afférentes au
fonctionnement des services publics.
Article 18 :
Les crédits relatifs aux dépenses d'investissement comprennent les crédits de
paiement et les crédits d'engagement qui constituent la limite supérieure des
dépenses que les ordonnateurs sont autorisés à engager pour l'exécution des
investissements prévus.
4- Déficits
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5- La dette publique
La dette publique est la somme des engagements financiers encore dû par l’Etat, les
collectivités territoriales, les organismes divers de l’administration centrale et les
administrations de sécurité sociale.
Ces deux données, bien que différentes, sont liées : le flux du déficit
budgétaire vient alimenter l’encours de dette, qui en retour agit sur le niveau de
déficit par l’augmentation des intérêts versés, qui sont une charge (dépense)
budgétaire
La dette augmente chaque fois qu’un déficit public est financé par un emprunt.
Les dettes publiques actuelles sont donc l’accumulation sur une longue période
des déficits publics annuels
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1-2-1- Le principe
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Article «Les crédits relatifs aux dépenses d'investissement comprennent les crédits de
paiement et les crédits d'engagement qui constituent la limite supérieure des dépenses
que les ordonnateurs sont autorisés à engager pour l'exécution des investissements
prévus. »
Article 58 : « Les crédits ouverts sont limitatifs. Les dépenses ne peuvent être
engagées, ordonnancées et payées que dans la limite des crédits ouverts.
Article 63 : « Les crédits ouverts au budget général au titre d'une année budgétaire
donnée ne peuvent être reportés sur l'année suivante.
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« Il est fait recette du montant intégral des produits, sans contraction entre les recettes et
les dépenses, l'ensemble des recettes assurant l'exécution de l'ensemble des dépenses.
Toutes les recettes et toutes les dépenses sont imputées au budget général. »
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- Les comptes spéciaux du Trésor qui ont pour objet selon l’article 25 de la loi
organique 130-13 du 02 Juin 2015 :
o « soit de décrire des opérations qui, en raison de leur spécialisation ou
d'un lien de cause à effet réciproque entre la recette et la dépense, ne
peuvent être cornmodément incluses dans le cadre du budget général ;
o soit de décrire des opérations en conservant leur spécificité et en
assurant leur continuité d'une année budgétaire sur l'autre ;
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L’article 26 de la même loi précise que les comptes spéciaux du Trésor sont
créés par la loi de finances à l'intérieur de l'une des catégories visées à l'article 27 de
la loi organique 130-13. Cette loi de finances prévoit les recettes et les dépenses de
ces comptes et fixe le montant maximum des dépenses qui peuvent être imputées sur
ceux-ci.
Le budget décrit, pour une année, l’ensemble des recettes et des dépenses
budgétaires de l’État. Il est fait recette du montant intégral des produits, sans
contraction entre les recettes et les dépenses.»
La règle de non contraction ou du produit brut veut que les recettes ou les
dépenses soient inscrites dans le budget pour leur masse totale. Les
compensations entre recettes et dépenses sont interdites.
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aux crédits budgétaires ; indique surtout comment les crédits budgétaires doivent
être utilisés ; précise l’objet, la nature ou la destination des dépenses.
L’équilibre budgétaire est la situation d’un budget qui prévoit et autorise, pour
un exercice, des charges et des ressources d’un même montant.
L’équilibre budgétaire répond :
– au souci d’assurer une saine gestion financière. Les dépenses publiques sont
financées par des procédés non inflationnistes. Il s’agit aussi d’éviter
l’endettement excessif de l’État ;
– à la volonté de désengager l’État de l’activité économique nationale, en
évitant un financement massif des investissements de l’État. Ce serait
l’affirmation du néolibéralisme, forme moderne du libéralisme, qui laisse
place à une intervention limitée de l’État.
L’équilibre budgétaire est un idéal vers lequel devrait tendre toute politique
budgétaire classique. L’idée est qu’une saine gestion des affaires publiques doit
limiter les dépenses au montant des ressources. À partir du moment où l’État est
intervenu de plus en plus en l’économie, il a été admis que l’équilibre pouvait être
obtenu, raisonnablement, par l’endettement (limites de durée et de montant).
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L’article 10 de la loi organique 130-13 du 02 juin 2015 stipule que : « Les lois
de finances présentent de façon sincère l'ensemble des ressources et des charges de
l'État. La sincérité des ressources et des charges s'apprécie compte tenu des
informations disponibles au moment de leur établissement et des prévisions qui
peuvent en découler. »
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1. Lois de Finances
Article 3 :
« La loi de finances de l'année prévoit, évalue, énonce et autorise, pour chaque
année budgétaire, l'ensemble des ressources-et des charges de l'Etat, par référence à
la programmation budgétaire prévue à l'article 5 ci-dessous.
er
L'année budgétaire commence le 1 janvier et se termine le 31 décembre de la
même année. »
1-2- Les lois de finances rectificatives
Article 4 :
« Seules des lois de finances rectificatives peuvent en cours d'année modifier les
dispositions de la loi de finances de l'année. »
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Article 65 :
« Conformément à l'article 76 de la Constitution, le projet de loi de
règlement de la loi de finances est déposé annuellement, en priorité, sur le bureau de
la Chambre des représentants, au plus tard, à la fin du premier trimestre du
deuxième exercice qui suit celui de l'exécution de la loi de finances concernée. »
Article 66
« Le projet de loi de règlement de la loi de finances est accompagné :
1) du compte général de l'Etat appuyé du bilan et des autres états financiers
ainsi que d'une évaluation des engagements hors bilan ;
2) d'une annexe relative aux crédits supplémentaires ouverts, accompagnée de
tous les justificatifs nécessaires, le cas échéant ;
3) du rapport annuel de performance élaboré par le ministère chargé des
finances. Ce rapport constitue la synthèse et la consolidation des rapports de
performance élaborés par les départements ministériels et institutions ;
4) du rapport sur les ressources affectées aux collectivités territoriales ;
5) et du rapport d'audit de performance.
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Le budget est constitué par l’ensemble des comptes qui décrivent pour une
année financière toutes les ressources et les charges de l’Etat. Il est un simple
document comptable.
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Article 46 :
Article 47 :
« Le ministre chargé des finances expose aux commissions des finances du
Parlement, avant le 31 juillet, le cadre général de préparation du projet de loi de
finances de l'année suivante. Cet exposé comporte :
- L’évolution de J'économie nationale ;
Article 48 :
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Décret n° 2-15-426 du 28 ramadan 1436 (15 juillet 2015) relatif à l’élaboration et à l’exécution des
lois de finances tel qu’il modifié et complété.
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Voir l’essentiel de la loi organique N° 130-13 relative à la loi de finances (www.
http://lof.finances.gov.ma/sites/default/files/depliant_lof_130-13_fr_-avril_2016-.pdf)
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Article 49 :
« La Chambre des représentants se prononce sur le projet de loi de finances de
l'année dans un délai de trente (30) jours suivant la date de son dépôt.
Dès le vote du projet ou à l'expiration du délai prévu à l'alinéa précédent, le
Gouvernement saisit la Chambre des conseillers du texte adopté ou du texte qu'il a
initialement présenté, modifié, le cas échéant, par les amendements votés par la
Chambre des représentants et acceptés par lui.
La Chambre des conseillers se prononce sur le projet dans un délai de vingt-
deux (22) jours suivant sa saisine.
Article 50 :
« Conformément à l'article 75 de la Constitution, si au 31 décembre, la loi de
finances de l'année n'est pas votée ou n'est pas promulguée en raison de sa
soumission à la Cour Constitutionnelle, le gouvernement ouvre, par décret, les
crédits nécessaires à la marche des services publics et à l'exercice de leur mission,
en fonction des propositions budgétaires soumises à approbation.
Dans ce cas, les recettes continuent à être perçues conformément aux
dispositions législatives et réglementaires en vigueur les concernant à l'exception,
toutefois, des recettes dont la suppression est proposée dans le projet de loi de
finances. Quant à celles pour lesquelles ledit projet prévoit une diminution de taux,
elles seront perçues au nouveau taux proposé.
Pour l'application de l'alinéa précédent, les dispositions relatives aux recettes
dont la suppression est proposée dans le projet de loi de finances ainsi que celles
pour lesquelles ledit projet prévoit une diminution de taux sont reprises dans un
décret.
Il est mis fin à l'application desdits décrets dès l'entrée en vigueur de la loi de
finances.»
Article 51 :
« Le projet de loi de finances rectificative est voté par le Parlement dans un
délai n'excédant pas quinze (15) jours après son dépôt par le Gouvernement sur le
bureau de la Chambre des représentants.
La Chambre des représentants se prononce sur le projet de loi de finances
rectificative dans un délai de huit (8) jours suivant la date de son dépôt.
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Article 52 :
« La seconde partie du projet de loi de finances de l'année ne peut être
soumise au vote de l'une des deux Chambres du Parlement avant le vote de la
première partie.
Dans le cas où la première partie est rejetée, la seconde partie ne peut être
soumise au vote. Le rejet de la première partie par l'une des deux Chambres du
Parlement est considéré comme rejet du projet dans son ensemble par la même
Chambre.
En cas de rejet du projet par la Chambre des conseillers, la Chambre des
représentants est saisie pour examen, dans le cadre de la deuxième lecture, du texte
rejeté par la Chambre des conseillers. »
Article 53 :
« Les dispositions de la loi de finances sont votées article par article.
Toutefois, l'une des deux Chambres du Parlement peut procéder au vote d'ensemble
de la deuxième partie à la demande du Gouvernement ou du bureau de la Chambre
concernée. »
Article 54 :
« Les évaluations de recettes font l'objet d'un vote d'ensemble pour le budget
général et les budgets des services de l'Etat gérés de manière autonome et d'un vote
par catégorie pour les comptes spéciaux du Trésor. »
Article 55 :
« Les dépenses du budget général font l'objet d'un vote par titre et à
l'intérieur d'un même titre par chapitre.
Les dépenses des budgets des services de l'Etat gérés de manière autonome font
l'objet d'un vote d'ensemble par département ministériel ou institution auquel ils
sont rattachés.
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Les dépenses des comptes spéciaux du Trésor sont votées par catégorie de
comptes spéciaux. »
Article 56 :
« Conformément au 2ème alinéa de l'article 77 de la Constitution, le
Gouvernement peut opposer, de manière motivée, l'irrecevabilité à des articles
additionnels ou amendements ayant pour objet soit une diminution de ressources
publiques, soit la création ou l'aggravation d'une charge publique.
S'agissant des articles additionnels ou amendements, la charge publique
s'entend des crédits ouverts au titre du chapitre.
A l'intérieur d'un même chapitre, des articles additionnels ou amendements,
qui doivent être justifiés et accompagnés des ajustements nécessaires aux objectifs
et indicateurs relatifs aux programmes concernés, peuvent augmenter ou diminuer
les crédits afférents à un programme, dans la limite des crédits prévus au titre dudit
chapitre.
Les amendements non conformes aux dispositions de la présente loi
organique sont irrecevables.
Tout autre article additionnel ou amendement doit être justifié. »
Article 57 :
« Les lois de finances rectificatives sont présentées et votées dans les mêmes
formes que la loi de finances de l'année sous réserve de l'article 51 ci-dessus. »
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4-1-1- L'engagement
On distingue deux types d’engagement :
- l’engagement comptable ;
- et l’engagement juridique.
l’Engagement comptable : s’effectue par l’enregistrement du montant de la
dépense prévue dans la comptabilité du contrôleur des engagements : les
crédits sont engagés dans la comptabilité. Il doit être réalisé avant que
l’obligation ne soit contractée ou, au moins, précéder l’ordonnancement de
la dépense.
L’engagement juridique : aura lieu, en général, lorsqu’un ordonnateur
prend une décision impliquant l’utilisation ultérieure de crédits budgétaire
(Bon de commande ou contrat signés et envoyés aux fournisseurs).
4-1-2- La liquidation
La liquidation d'une dépense est la décision formelle par laquelle le montant
justifié des droits acquis par le créancier est fixé et imputé aux crédits budgétaires
appropriés et suffisants.
4-1-3- L'ordonnancement
L’ordonnancement l'ordre de paiement, en faveur des créanciers de l’Etat,
donné au caissier via le comptable centralisateur (Trésorerie) à l'issue de la
liquidation par l'ordonnateur. Le principe de l'ordonnancement garde sa raison d'être
en ce qu'il correspond à l'établissement d’un ordre de paiement. Cet ordre de
paiement, le maillon entre une dépense liquidée et imputée au budget et son
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paiement, est nécessaire pour permettre, sur le plan matériel, la transmission d'une
dépense contractée par ordonnateur à un comptable, qui intervient sous l'autorité du
Ministre de l’économie et des Finances.
4-1-4- Le paiement
Le paiement est effectué par le trésorier payeur sur l’ordre donné par
l’ordonnateur.
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Les différentes autorités qui pratiquent les contrôles internes lors de l’exécution
budgétaire relèvent toutes du ministre des finances. L’on trouve ainsi : le contrôleur
budgétaire, les comptables publics, l’Inspection générale des Finances, le contrôle
économique et financier et divers services chargés de missions d’audit.
2. Contrôles Juridictionnels
Les contrôles juridictionnels sont effectués par la Cour des comptes qui est l’assistante
du gouvernement et du Parlement.
- contrôler : La Cour des comptes vérifie sur pièces et sur place la régularité
des recettes et des dépenses décrites dans les comptabilités publiques et
s’assure du bon emploi des crédits, fonds et valeurs gérés par les services de
l’État. Elle effectue trois types de contrôle : le contrôle de régularité ; la
mesure de l’efficience de la gestion, qui rapporte les moyens à l’activité ;
l’appréciation de l’efficacité, qui recouvre l’évaluation des résultats obtenus
au regard des objectifs poursuivis ;
- juger : La Cour des comptes juge les comptes des comptables publics. Cette
activité juridictionnelle peut conduire à mettre en jeu la responsabilité
personnelle et pécuniaire des comptables publics et fait partie des missions
les plus anciennes de la Cour. Elle vérifie la régularité des recettes et des
dépenses publiques ainsi que les conditions de tenue de la comptabilité des
organismes publics ;
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Voir le Décret n° 2-07-1235 du 5 kaada 1429 (4 novembre 2008) relatif au contrôle des dépenses
de l'Etat. Bulletin Officiel n° 5684 du Jeudi 20 Novembre 2008
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Au-delà de ces quatre grandes missions, la Cour des comptes participe à une
mission globale d’information. Elle intervient de façon majeure à l’occasion de la
loi de règlement.
La Cour fournit des informations sur la manière dont a été exécutée la loi de
finances, produit un rapport général qui étudie l’action du gouvernement
(modifications opérées sur le montant des crédits, annulations, dépassements,
nouvelles répartitions…) et une déclaration générale de conformité à finalité
comptable.
10
Voir la présentation PPT
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2) Lors de ses recherches pour les conditions générales d’un bon système
fiscal,
3) Adam SMITH a établi quatre règles. Citez et expliquez ces quatre règles
Dépenses Recettes
284,060 227,720
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Sujet 2 :
Questions
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Exercice
Au Maroc, on suppose que les opérations citées ci-après sont réalisées au cours
de l’année 2017 :
- Encaissement des recettes relatives à la taxe sur les terrains urbains non
bâtis : 25.000.000 DHS
- Encaissement des recettes relatives aux droits d’enregistrement : 45.000.000
DHS
- Paiement des salaires des fonctionnaires : 52.000.000 DHS
- Règlement des achats des fournitures et des investissements des différents
ministères : 32.000.000 DHS
- Encaissement des recettes relatives à la taxe sur le transport public des
voyageurs : 32.400.000 DHS
- Encaissement des recettes relatives aux droits de douanes : 24.000.000 DHS
- Paiement des salaires des employées des communes : 42.000.000 DHS
- Règlement des autres dépenses de fonctionnement et de dépenses
d’investissement des communes : 35.000.000 DHS
- Encaissement des cotisations d’adhésion par organismes de protection
sociale (OPS) : 62.000.000 DHS
- Encaissement des revenus des placements par les organismes de protection
sociale : 20.200.000 DHS
- Paiement des salaires des employés des OPS : 50.000.000 DHS
- Pensions de retraite versées par les OPS : 30.000.000 DHS
- Règlement des autres dépenses de fonctionnement et de dépenses
d’investissement des (OPS) : 35.600.000 DHS.
Semestre 4
Sujet 3
Semestre 4
Sujet 1
Questions
9) Lors de ses recherches pour les conditions générales d’un bon système
fiscal, Adam SMITH a établi quatre règles. Citez et expliquez ces quatre
maximes
- Maxime 1 : Règle de la justice.
- Maxime 2 : Règle de certitude ou de fixité de l’impôt.
- Maxime 3 : Règle de commodité.
- Maxime 4 : Règle d’économie.
Semestre 4
Semestre 4
Dépenses Recettes
284,060 227,720
Semestre 4
Semestre 4
Sujet 2 :
Questions
Les ordonnateurs et les comptables sont les agents d’exécution du budget. Afin
d’assurer une exécution conforme de la loi de finances, le décret portant règlement
général sur la comptabilité publique prévoie une séparation de ceux qui ordonnent la
dépense (les ordonnateurs) avec ceux qui l’effectuent (les comptables). Cette règle
de séparation est une traduction de la théorie de la séparation des pouvoirs : elle doit
permettre d’éviter les conflits d’intérêt.
« Les fonctions d’ordonnateur et de comptable sont incompatibles » et que « les
conjoints des ordonnateurs ne peuvent être comptables des organismes publics
auprès desquels lesdits ordonnateurs exercent leurs fonctions ».
« Les ordonnateurs prescrivent l’exécution des recettes et des dépenses”, et “à cet
effet, ils constatent les droits des organismes publics, liquident les recettes,
engagent et liquident les dépenses »
Semestre 4
Les comptables sont des fonctionnaires spécialisés dans le maniement des fonds
publics (recouvrement des recettes et paiement des dépenses, qui sont nommés par
le ministre des Finances. Ils ont qualité pour exercer les opérations de dépenses, de
recettes, de maniement de titres, soit au moyen de fonds et de valeurs dont ils ont la
garde, soit par virements internes, soit par l’intermédiaire d’autres comptables
publics.
Le budget peut donc être utilisé pour relancer la croissance, lutter contre l’inflation
ou poursuivre un objectif de cohésion sociale. Le budget permet au gouvernement
d’agir rapidement sur les variables économiques (consommation des ménages,
investissement des entreprises, emploi…). Cependant, son utilisation fait l’objet de
controverses entre économistes11 :
Selon la doctrine libérale, le budget doit être équilibré pour ne pas entraver
le bon fonctionnement des marchés ; l’Etat doit supprimer ou réduire le
déficit budgétaire. Les libéraux insistent sur les effets néfastes de
l’accroissement de la dette publique. Ils recommandent une pratique de la
politique budgétaire basée sur des règles strictes.
11
La réponse à la question 4
Semestre 4
Jusqu’à la crise des années 1930, le volume des dépenses de l’État n’était alors pas
considéré comme une variable susceptible d’influencer le niveau d’activité de
l’économie. L’analyse de Keynes a modifié cette conception en soulignant l’impact
de la politique budgétaire sur le niveau d’activité économique d’un pays.
Par conséquent, la plupart des pays développés ont mené depuis les années 1930 des
politiques de relance budgétaire lors des périodes de récession ou de moindre
croissance.
Conséquences :
- Un vote parlementaire autorisant le gouvernement à percevoir les recettes et à
réaliser les dépenses prévues
- Une autorisation parlementaire en matière de recettes et de dépenses est, en
principe valable pour une seule année
- Une exécution du budget doit s’effectuer en une seule année.
12
Traité sur l'Union européenne signé à Maastricht le 7 février 1992 et entré en vigueur le 1er
novembre 1993
13
Consultez les pages 22 à 24 du cours
Semestre 4
Exceptions :
- Continuité des services publics
- Dépenses de développement (Dépenses d’investissement
Finances publiques est une discipline de carrefour, car du fait des conditions mêmes
de ses origines intellectuelle, elle traverse les champs du droit, de l’économie de la
science politique et aussi de la philosophie.
- Encaissement des recettes relatives à la taxe sur les terrains urbains non
bâtis : 25.000.000 DHS
- Encaissement des recettes relatives aux droits d’enregistrement : 45.000.000
DHS
- Paiement des salaires des fonctionnaires : 52.000.000 DHS
- Règlement des achats des fournitures et des investissements des différents
ministères : 32.000.000 DHS
- Encaissement des recettes relatives à la taxe sur le transport public des
voyageurs : 32.400.000 DHS
- Encaissement des recettes relatives aux droits de douanes : 24.000.000 DHS
- Paiement des salaires des employées des communes : 42.000.000 DHS
- Règlement des autres dépenses de fonctionnement et de dépenses
d’investissement des communes : 35.000.000 DHS
- Encaissement des cotisations d’adhésion par organismes de protection
sociale (OPS) : 62.000.000 DHS
- Encaissement des revenus des placements par les organismes de protection
sociale : 20.200.000 DHS
- Paiement des salaires des employés des OPS : 50.000.000 DHS
- Pensions de retraite versées par les OPS : 30.000.000 DHS
- Règlement des autres dépenses de fonctionnement et de dépenses
d’investissement des (OPS) : 35.600.000 DHS.
Semestre 4
On constate que la part du Déficit de l’Etat dans le Déficit Public a fortement baissé
entre 2016 et 2017, puisqu’il a passé de 72% en 2016 à 22% en 2017.
Semestre 4
Sujet 3
Il se différencie du déficit public, car il n’englobe pas le solde des recettes et des
dépenses des autres administrations publiques (collectivités territoriales et
organismes de sécurité sociale notamment).
Le déficit budgétaire se traduit par des emprunts nouveaux que l’État doit
contracter au cours de l’année. Si l’État doit emprunter pour se procurer des
liquidités nécessaires pour couvrir les emprunts antérieurs arrivés à échéance, on
parle alors d’effet "boule de neige".
Selon les économistes, le déficit budgétaire peut jouer différents rôles. Pour
Keynes, il peut stimuler la croissance et l’emploi dans une économie en récession.
En revanche, les libéraux insistent sur les effets néfastes de l’accroissement de la
dette publique.
Semestre 4
En augmentant ses dépenses et/ou en réduisant les impôts, l’Etat accroit la demande
globale par le mécanisme du multiplicateur : une dépense supplémentaire
d’investissement détermine une hausse du revenu national supérieure à la dépense
initiale d’investissement.
Semestre 4
Semestre 4
Annexes