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Approche juridique ou juriste : conception purment technique qui consiste à étudier les règles juridique, administratives ou constitutionnel
régissant les finances publiques tel que les règles d’établissement du budget et répartition des charges fiscales.
Approche economique : consiste a étudier les moyens d’intervention de l’etat (dépenses et recette).elle porte sur l’appréciation de la
conjoncture et de l’environnement sur les finances publiques, ainsi que l’évaluation des politiques budgétaires et publiques en
termes de couts et d’avantages.
Approche psycho-sociologique : vise l’étude des procédures de décision d’exécution de contrôle des finances publiques(résolutions des
conflits dans les prises de décisions, évaluation des politiques publiques et strategiques).
Approche manageriales : permet d’étudier les conditions de prises de décisions financières, les procédures d’organisation financière, la
mondialisation des projets de développement, le système de management d’évaluation, de contrôle et d’audit.
4- Les lois
• La nouvelle loi organique des finances (en cours)n°130-13 du 2 juin 2015.
• La loi n° 62-99 du 13 juin formant code des juridictions financières.
• La loi n° 15-97 portant code de recouvrement des créances publiques du 3 mai 2000.
• Les lois de finances comportant des dispositions permanentes.
- Le règlement
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• Le décret royal du 21 avril 1967 sur la comptabilité publique.
• Le décret du 31/07/1968 fixant les modalités d’application du DR du 21 avril 1967.
• Arrêtés, instructions, circulaires, décisions, notes de service.
La dette amortissable : • Elle englobe les amortissements, les intérêts etles commissions relatifs aux emprunts
contractés à long terme par le Maroc.
• La dette amortissable est une dette remboursable à terme fixe ou par annuité. Elle comprend lesemprunts de
10 ans au moins, les emprunts à moyen terme et à long terme.
• Figurent également les emprunts contractés par l’Etat auprès du public ou au près des établissements
financiers du secteur public.
La dette flottante : • Elle se manifeste plus par l’émission des bons de trésor. Cette dettse caractérise par la
courte période des titres qui la composent ainsi que par le caractère continuel des opérations d’émission et de
remboursement.
• Le volume de cette dette varie constamment et de manière imprévisible (d’où son caractère flottant), en
fonction de la différence quotidienne entre les souscriptions (achat de titres) et les remboursements (vente de
titres).
• Faut-il préciser également le risque de remboursements massif qui peut menacer les liquidités du trésor.
• Pendant les périodes de crise l’Etat peut procéder à des emprunts à long terme pour faire face aux problèmes
de trésorerie relatifs à ces demandes de remboursements massifs.
7- Lois organique des lois de finances et principes budgétaires
On définit la loi organique des finances comme l’ensemble des dispositions législatives régissant aussi bien la
présentation, le vote l’exécution que le contrôle de la loi des finances, en passent Par la détermination des
ressources et des charges de l’Etat.
En l’occurrence la LOLF n’est pas une fin en soit. Elle ne peut être considérée comme une panacée a tous les
maux de la gouvernance, de la corruption et du clientélisme et a toutes les fragilités institutionnelles et
humaines de la gestion publique.car,elle n’est qu’un outil de rationalisation de la gestion au service de la
transparence et de la performance ,d’où la nécessite du changement des mentalités des gestionnaires et la
consolidation des valeurs démocratiques dans la société.
Une telle reforme nécessite en premier lieu, la mise en œuvre de la nouvelle loi organique des finances. Ensuite
Le renforcement du système d’EPP et de contrôle des finances publiques, en vue d’assurer davantage de
transparence, d’efficacité et d’efficience : d’apporter une évaluation critique sur l’apport de loi LOLF a la
reforme de l’Etat a la lumière des expériences étranges et droit compare. C’est pour cette raison la LOLF
demeure un monument toujours perfectible.
Principes budgétaires : l’autorisation budgétaire de la loi des finances de l’année. Une telle autorisation est
fondée sur une série de principe qui traduisent une volonté de contrôle des dépenses par le parlement.ils
répondent a des exigences de sincérité, d’honnêteté de clarté et de transparence. Les grands principes qui
commandent la forme et le contenu du budget sont au nombre de quatre (auxquels il faut ajouter le principe
politique d’équilibre) traduisant une volonté de gestion prudente des finances publiques de la part de l’Etat
libéral : *annualité budgétaire/*unité budgétaire/*universalité budgétaire/*spécialité budgétaire.
8- Nouveautés et calendrier d’entrée en vigueur de la loi organiques des lois de finances de
2015
En plus des dépenses de fonctionnement l’article 14 de la LOLF a introduit :
-les dépenses relatives a l’exécution des arrêts et décisions judiciaires prononces a l’encontre de l’encontre de
l’Etat :
-les dépenses relatives aux remboursements, dégrèvements et restitutions, fiscaux.
L’article 15 a prévu que les dépenses de personnel comprennent en plus des traitements, salaires et indemnités
les cotisations de l’Etat au titre de prévoyance sociale et de la retraite.
Dans le sillage de la problématique de cet ouvrage il est légitime d’émettre les interrogations fondamentales suivantes :
Quel est l’apport de la nouvelle loi organique de loi de finances a la réinvention de la gestion publique et a la
consolidation des valeurs de la gouvernance de la transparence et de la performance dans la société ? Quelles sont les
contraintes et les limites de la nouvelle gestion publique, a l’épreuve de l’environnement culturel et de la pratique
administrative prédominante ?
En revanche, quel rôle peut jouer l’enseignement des finances publiques a la consolidation des valeurs de transparence
de performance et de résultat tant dans la gestion publique que dans la société en général en termes de formation de
doctrines de transparence d’expertise et de démocratie ?
9- Procédures et organismes chargés de l’élaboration de la loi de finances
+ La préparation d’un budget est un processus pragmatique évoluant selon les circonstances (609). L’initiative du projet
de loi de finances initiale est gouvernementale(610).un gros travail est réalise à l’ avance et en amont du parlement
(direction du budget, conseil de gouvernement conseil de gouvernement, conseil des ministres) .Au Maroc, ce projet
devra entre dépose au parlement avant le 20 octobre de l’année(t-1).c’est après cette date que la machinerie des deux
chambres avec leurs commissions et administrations se met en branle. Or, une fois votee et promulguée (et devenus
exécutoire), c’est le gouvernement qui joue désormais le rôle le plus important dans le processus.
+organes charges de la préparation et de l’élaboration des lois de finances
On distingue six acteurs principaux participant a la préparation et a l’élaboration du PLF qui sont déclines comme suit :
1-conseil des ministres : le conseil des ministres délibère entre sur les orientations stratégique et de la politique de
l’Etat et des orientations générales du projet de loi de finances (art.49 de la constitution).
2- le gouvernement : le gouvernement exerce le pouvoir exécutif. Sous l’autorité du chef de gouvernement, le
gouvernement met en œuvre son programme gouvernemental, assure l’exécution des lois, dispose de l’administration et
supervise les établissements et entreprise publics et assure la tutelle.
3-le chef de gouvernement :sous la présidence du chef du gouvernement, le conseil du gouvernement délibère
sur les questions et les textes suivantes(art.92 de la constitution) : * la politique générale de l’Etat avant sa
présentation en conseil des ministres ; * les politiques publiques et les politiques sectorielles ;*l’engagement de
la responsabilité du gouvernement devant l chambre des représentants ;* les projets de loi dont le projet de loi
de finances, avant leur dépôt au bureau de la chambre des représentants.
4- le ministre des finances : + sous l’autorité du chef du gouvernement le ministre charge des fiances prépare les
projets lois de finances conformément aux orientations générales ayant fait l’objet de délibération au conseil des
ministres (art.46 de la LOLF).
+largement connu du grand public sous les traits d’un financier sévère refusant systématiquement de satisfaire les
demandes de dépenses nouvelles de collègues, le ministre des finances dispose d’un pouvoir très large en matière de la
préparation du budget. Cette prépondérance s’explique par plusieurs raisons d’ordre juridique, informationnel et
technique.
10- Structure de la loi de finances
Le budget concernent chacun d’entre nous (entreprise, citoyens, Etat). Le budget est l’outil de politique économique le
plus important dont dispose le gouvernement.la loi des finances constitue un moyen d’intervention de l’état le
gouvernement annoncent les grands axes de leur politique et énoncent les moyens dont ils entendent user pour les
mettre en œuvre. Les lois de finances obéissent a un cadre constitutionnel et a des grands principes de mise en œuvre de
la démocratie budgétaire. L’étude consiste a définir la loi financière et ses caractéristiques spécifiques avant de
déterminer le processus de son élaboration sa structure et ses objectifs.
1-le budget général de l’état : se compose de 2 parties
*la première concerne les ressources :
+impôts directs(IS,IGR, patente)et taxes assimiles(TVA)/+droit de douane /+impôt indirect/+droit
d’enregistrement et de timbres/+recettes exceptionnelles et recettes d’emprunts/+fonds de concours.
*la deuxième concerne les dépenses : on distingue 3 types de dépenses
+dépenses de fonctionnement : dotation des pouvoirs publics, dépenses de personnel et de matériels
afférentes au fonctionnement public / +Dépenses d’investissement : En gros, les dotations aux dépenses
d’investissement résultant de l’exécution des plans de développement économique et social /+Dépenses de la
dette publique : comprennent l’ensemble des crédits ouverts noms de ministre des finances au titre de la dette
amortissable et la dette flottante
2-les budgets annexes : décrivent les activités des services de l’état ayant un caractère industriel et commercial
qui sont dotées de ressources propres
3-services de l’Etat gères de manière autonome ‘’SEGMA’’ :crées en vertu de l’article 45 de la constitution de
1996,les SEGMA sont des services de l’état non dotes de la personnalité morale dont certaines dépenses, non
imputées sur les crédits du budget général, sont couvertes par des ressources propres.
L’activité de ces services doit rendre essentiellement a produire des biens ou a rendre des services donnant lieu
a rémunération les SEGMA bénéficient de l’autonomie et de la souplesse des procédures budgétaire leur
permettant ainsi d’améliorer la qualité de leur prestations.
• 1re partie : conditions générales de l’équilibre financier : c’est une partie descriptive qui fixe les disposions relatives aux
recettes (Impôt et revenus autorisés) et celles de l’équilibre des ressources et des charges (ressources, plafonds des
charges). Pour couvrir cet excédent la loi autorise le gouvernement à contracter les emprunts extérieurs et intérieurs.
2e partie de la loi de finances Elle est à portée analytique puisqu’elle :
• Arrête par ministère les dépenses du Budget Général de l’Etat.
• Évalue les recettes des services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA)
• autorise les opérations de chaque catégories de compte spéciaux du Trésor : (6 comptes)
+A/compte d’affectation spéciale : ils retracent des opérations de dépenses par nature.
+B/comptes d’adhésion aux organismes internationaux : décrivent les versements et les remboursements au titre de la
participation du Maroc aux organismes internationaux.
+C/comptes d’opérations monétaires :enregistrent les opérations de recettes et de dépenses a caractère monétaire .
+D/comptes des prêts : décrivent les versements sous forme de prêts faits par l’Etat sur les ressources du trésor et
accordes pour des raisons d’intérêts publics.
+E/les comptes d’avance : décrivent les concours que le ministre des finances est autorise a consentir.
+F/comptes de dépenses sur dotations :il s’agit des dépenses qui retracent des opérations relatives a une catégorie
spéciale de dépense dont le financement est assure par des dotations budgétaires.
11- Responsabilités des ordonnateurs , des comptables et des contrôleurs dans l’exécution de
la loi des finances
Catégories d’ordonnateurs
♉ Les ordonnateurs : Les ministres sont de droit ordonnateurs de recettes et de dépenses de leur département ainsi que
des SEGMA et des CST, Ils sont compétents pour administrer les biens, passer des marchés, liquider les dettes et les
créances.
♉ Ordonnateurs délégués : Les ordonnateurs peuvent déléguer leurs signatures en vertu de l’article 2 du dahir du
10/04/1957 par voie d’arrêté
♉ Les sous-ordonnateurs : autorité déconcentrée qui est chargée de réaliser certaines opérations financières sur le plan
local dans le cadre géographique et institutionnel de ses pouvoirs
♉ Les ordonnateurs des collectivités locales (Président du conseil communal (commune) et du gouverneur (le wali,
préfecture et province, région).
♉ -Les ordonnateurs des établissements publics (président d’université, Directeur).
+La responsabilité des ordonnateurs
a-La tenue d’une comptabilité administrative
Recettes : • constatation/• liquidation
Dépenses : • engagement/• liquidation/• ordonnancement
b- Sanction disciplinaire : art. 7 – DR 21/4/1967
c-Responsabilité pénale : haute cour pour les membres du gouvernement :art.88-92 de la constitution.
d-Responsabilité financière devant les juridictions financières : Loi n° 62-99.
+ Contrôleurs : selon l’article 2 de la loi n 61-99 relative a la responsabilité des ordonnateurs des contrôleurs et des
comptables publics, on entend par contrôleurs, tout fonctionnaire ou agent charge, en vertu de la législation et de la
réglementation en vigueur :+ soit du contrôle des engagements des dépenses de l’Etat, d’une collectivité territoriales ou
d’un groupement ;/+soit du contrôle financier de l’ état exerce par les établissement et entreprises publics.