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Pauline Pailler
Introduction :
Le droit des affaires prend sa source dans le droit commercial. Le droit commercial vice toutes les
activités commerciales comme les activités de la vente, les activités industrielles et les activités de
services (ça vise les activités de transport, de banque, d’assurance). La particularité de toutes ces
activités est qu'elles ont une dimension spéculative (le but c’est de rechercher le profit en exerçant
ces activités).
- Spéculation de droit commercial à on cherche le profit donc on applique le droit
commercial.
Le droit français les accumule parfois on a des critères objectives et subjectives. On n’a pas le choix
clair d’une approche ou on favorise l’un sur l’autre.
Le droit commercial s’est constitué au moyen âge. Il a été conçu comme un brache autonome de droit
qui est doté d’une autonomie spécifique.
- On a des critères spécifiques (utilisé pour savoir si on va appliquer le droit commercial ou
pas).
o Pour conséquences d’appliquer un droit spécial dérogatoire de droit commun (à la
place de droit commun).
Cette autonomie a toutefois été remise en cause par la « crise du droit commercial ». Toutes ses
règles ont été (le champ d’application) a été élargi.
- A l’origine le droit commercial était vraiment le droit des commerçants et actes de commerce,
le législateur progressivement a étendu ces règles spéciales à d’autre professions (ex les
artisans).
II) Quel rapport existe-t-il entre le droit commercial et le droit des affaires ?
Le droit commercial était conçu comme une branche autonome de droit. Et donc c’est à partir du
moment où les critères objectifs sont caractérisés à on applique le droit des affaires.
Alors que le droit commercial connaît des critères objectifs de délimitation, il n’en existe pas pour le
droit des affaires. Le droit des affaires recouvre les activités professionnelles. Le droit des affaires
n’est pas une branche autonome du droit.
Le droit des affaires recouvre des règles qui appartiennent aux différentes branches du droit, toutes les
règles du droit qui régissent la vie des affaires, donc ça vise toutes les règles relatives aux activités
professionnelles. Le droit des affaires donc n’a pas des critères spécifiques.
On peut distinguer entre quelques matières. Certaines matières composent le cœur du droit des
affaires (le droit commercial historiquement).
Elles sont complétées par des matières qui intéressent pour partie seulement le droit des affaires.
Toujours relevant au cours du droit des affaires mais dans des matières très spécifiques, c’est par
exemple le droit des marchés financiers, le droit banquier (le droit comptable) le droit de commerce
international, le droit pénal des affaires, le droit de la propriété industrielle (le droit des
brevets/marques).
Le droit de travail relève indirectement au droit des affaires, le droit fiscal, le droit des contrats, le
droit de la consommation à pas sont un peu loin. C’est marginal.
On va se focaliser sur le droit de commerce. Par exemple, la juridiction compétente sera une
juridiction spéciale en cas de conflit. Même au niveau de preuve à dérogatoire de droit commun.
Caractéristiques particulières de droit des affaires qui s’expliquent pour plusieurs raisons – ayant
plusieurs causes :
Ville de foires à les villes dans l’intersection des grandes routes et permettent aux marchands
dans toute l’Europe de se retrouver dans un lieu UNIQUE.
Les marchants prenaient l’habitude de retrouver dans les mêmes endroits pour échanger les
produirais. Progressivement, née des nouvelles coutumes qui sont propres à chacune des villes de
foires. A cette époque, le droit commercial moderne est né. La principale règle de droit commerciale
à développe en marchands italiens. Ensuite ces institutions modernes en Italie sont exportées dans
toute l’Europe à parce que le droit féodal était incapable de répondre aux besoins de marchants (ce
n’était pas assez uniforme, ils ont besoins des règles uniformes).
CORPORATION COMMERCANT qui a été créé à corporations apparaissent dans les villes à partir
de 13ème siècle. Ces organisations organisent les professions à conditions fixées par les corporations
pour entrer dans le métier ou pour l’exercer. On a des règles par métiers qui sont fixés avec les règles
de disciplines (commettre une faute donc voilà les sanctions). à les facteurs d’appariation de droit
commercial moderne
Parallèlement au renouveau de ces échanges par voie maritime ou par voie terrestre, le commerce a
commencé à se développer dans les villes. Les marchants décident de s’installer dans ces villes. De ce
fait, il y a une organisation de matière dans la ville une organisation spécifique corporatistes à les
marchands du secteur qui créent des règles pour ces secteurs et donc les corporations qui vont
réglementer des matières.
Vous pouvez exercer votre métier si vous êtes un membre. On a des règles par métier. C’est aussi un
facteur d’appariation de droit commercial moderne.
Corporation à organisation par métier
PAUSE
Les tribunaux de commerce à Une juridiction spéciale qui est constituée des commerçants
- Présentent plusieurs particularités qui tiennent tant à leur composition qu’à la procédure
qui est applicable devant eux.
Le problème à pas de règles communes (pays différents) parfois durent bcp de temps. Pour que les
commerçants continuent à venir, il faut qu’il soit sûr. Donc il fallait organiser les foires. Le temps de
marché à tribunal de commerce pour chaque foire. Ce tribunal de commerce, il a une spécificité à
composé des commerçants de la foire qui vont composer le tribunal ET DURE PENDANT LA
DUREE DE LA FOIRE.
- La composition à les tribunaux de commerces, juridiction composée des commerçants élus
par les autres commerçants. L’objectif de rendre la justice entre les commerçants. Il n’y a
AUCUN magistrat (juge professionnel de la justice).
o Les commerçants qui siègent dans le tribunal à PAS PAYÉ à volontaire.
- La deuxième particularité teint à la procédure. La procédure mise en œuvre devant le
tribunal de commerce est extrêmement simplifiée, moins formel pour accélérer la
procédure (parce qu'il ne doit pas durer plus de temps du temps de la foire) à temps limité.
Les sociétés des commerces à la principale raison de la création de la pratique et naissance de ça est
à cause d’une raison de la prohibition du prêt à intérêt (l’église l’interdisait)
- Une autre technique pour contourner cette interdiction à ils ont créé des sociétés pour
pouvoir bénéficier de financement sans avoir recours au prêt ß autorisé par l’Eglise
La commandite à
Existe toujours en droit français. Née en commerce maritime.
Le but à créer une société pour contourner la prohibition du prêt à intérêt.
L’objectif à financier des expéditions maritimes.
On a 2 partenaires (l’un navigateur (pas d’argent)) et l’autre (le financier qui va financier ou investir
dans l’expédition maritime).
Le financier à Commanditaire à lui qui finance l’opération. On considère qu’il prend un risque
aussi. Il fait une mise en départ et ensuite il gagne tous les bénéfices de l’opération. MAIS SI le
navire coule, il perd l’investissement qu’il fait à l’origine.
- Une fois qu’il donne l’argent à la société à il NE VA PAS perdre au-delà de ce qu’il a donné
au départ. On ne peut pas attaquer son patrimoine personnel. Ne peut pas agir contre votre
patrimoine personnel.
La lettre de change à technique plutôt ancien. Technique pas trop utilisée. Instrument de paiement
au crédit. Cela permet sans avoir la même monnaie d’échanger et d’acheter.
La faillite à quand une entreprise n’arrive plus à payer ses dettes. Technique utilisée pour faire en
sorte de payer au maximum ses créanciers
- Une institution importante qui existe toujours.
- Deux règles ont donc été consacrées, qui sont toujours applicables aujourd’hui : le
principe d’égalité des créanciers + la dimension collective de la procédure (d’où
l’expression de « procédures collectives » qui s’est substituée à celle de « faillite).
o Egalite des créanciers à dès lors que le commerçant est en difficulté (peut plus de
payer ses dettes) tous les créanciers vont être traités PAREIL et à proportion de leur
créance de manière égalitaire (créance plus importante à donc un paiement plus
important).
o La dimension collective « la procédure collective » à fait l’objet d’une procédure
collective (soumis à des règles collectives) – tous regroupé et un représentant des
créanciers (UNE PERSONNE) et il va négocier pour les créanciers. Quand il décide
d’un délai de paiement c’est pour TOUS LES CREANCIERS qui seront tenus par le
délai de paiement.
C’est la première étape de droit commercial avant c’était droit était fait des coutumes (avec les foires
– consécration des pratique s entre les marchands)
A l'époque du roi louis 14 à les commerçants ont demandé que le droit royal uniformise toutes ces
règles (mettre par écrit toutes les règles commerciales – les uages qui se pratiqué) à ils voulaient
qlq chose de légal.
- Ces droits existed b4 but they were practiced without it really being a law
On conserve le système d’ancien ordonnance royale. Pas de codification spéciale. Il y avait une
volonté de créer un code de commerce mais jamais abouti alors the last 2 ordonnances sont
conservées. Autre particularité conservé à les juridictions sont conservés = les tribunaux de
commerce sont des tribunaux constituant des commerçants. La révolution était contre les tribunaux
d’exception (voulaient que tout le monde jugé de même manière – principe d’égalité est très
important) mais ils ont conservé les tribunaux de commerce.
Ils étaient (les révolutionnaires) pour les juges élus àIls considèrent que la justice doit être rendu par
des juges élus. Oui tribunaux d’exception mais principe révolutionnaire à système d’élection des
juges qui est contre le système de nomination.
Les 2 textes sont complémentaires. C'est (la révolution aussi) pour favorise la liberté cela a une
valeur constitutionnelle.
Révolution à principes libéraux à liberté dans l’exercice des activités commerciales
L’adoption de code de commerce sous Napoléon 1er, l'étape la plus importante, le droit
commercial est ici vraiment considéré comme une branche autonome
A) La rédaction de code de commerce
En principe, Napoléon avait donné l’impulsion pour la rédaction de code civil et commercial dès
1801. Le code de commerce était in the writing since 1801. Il confie la rédaction de code de
commerce à une commission pour qu’ils réfléchissent. Il fait ça en même temps que le code civil pour
régler les litiges qui concerne le droit civil et commercial.
- Il s’est bcp impliqué dans la rédaction de code civil alors c'est bcp plus compliqué mais pour
le code de commerce à il n'est pas trop intéressé - il n'est pas commerçant
Alors le code civil est adopté dès 1804 mais le code commercial est kind of abandoned (maintenu
en tant que tel) mais relancé en 1806 il (napoléon 1er) relance la question de codification de code
commercial quand des commerçants ont vendu des choses de mauvaise qualité (escroqué son armée)
pour des prix élevés à he wanted to pursuit them bs he couldnt bcz there is no code et pas de
procédure pour régler cette situation. Ce code et puis rédige quickly par le CE basically, we can see
the difference in the quality between code civil et code de commerce just cz he wanted to sanction
them (son objectif principal).
Le contexte de rédaction de code de commerce est vraiment différent de code civil and thats y il a fait
l’objet de bcp de critique (pas de volonté de consacré un code de commerce et d’avoir une vision
uniforme)
La première critique est que c’est incomplet. Il y a bcp de thèmes qui ne sont PAS pris en compte.
Par ex à aucune disposition sur le droit des sociétés, pas de réglementation spécifique de banque,
d’assurance…etc.
La deuxième critique est qu’il est considéré comme étant pas cohérent. On avait une définition de
ce qui est un acte de commerce (critère objectif) et une définition du commerçant (critère subjectif)
qui montre qu'il n’y a pas de réflexion (absence de réflexion dans son ensemble).
La troisième critique est que le code est archaïque trop vieux même s’il vient d'être consacré, il
n’y a pas de perspective de l’avenir. Il reprend les ordonnances royales.
- Alors il fallait le compléter avec la réglementation complémentaire (législations
complémentaires).
Le code de commerce est apparu comme étant insuffisant et fait l’objet d’une modification importante
à Il y a des facteurs économiques qui justifie la modification de droit commercial, il y a la
révolution industrielle par ex qui a bouleversé la réglementation.
Y’a des facteurs politiques à la construction européenne après la 2GM à plusieurs États se sont
regroupe au sein d’une communité commune (changé le contexte commercial et les règles ont été
adopté au niveau européen donc haut de niveau national)
Ici l’État intervient pour aider à la construction de la France (détruite dans la guerre) mais laisse place
à l’innovation des commerçants. Il y a plusieurs grandes lois qui ont été prises à cette époque à lois
libérales pour faciliter l'innovation en matière commercial
Loi du 24 juillet 1966 : importante parce qu'elle vient totalement reformer les lois des sociétés
commerciales. Elle remet à plat cela (-sets the record straight), elle est prise à coté de lois des
commerces. Considéré comme étant un code de société à parti entier.
Loi de 13 juillet 1967 : une loi importante en matière de procédure collective procédure de faillite,
moyen-âge à alors si le commerçant était défaillant, il est considéré en hors de chambre de
commerçant et sanctionné au titre personnel (patrimonial). LA LOI DE 1967 à vient séparer
l’homme de son entreprise. C’est une avancée assez forte. Dans le cadre de son entreprise, il est
défaillant à on ne peut pas sanctionner la personne derrière le commerce (n’a pas commis une faute)
donc on en peut PAS le sanctionner au titre PERSONNEL.
2ème apport à procédure distinct à selon la situation et la question qui se pose le commerce peut-
elle être sauvé avec les salariés ou pas ? Indépendamment de la personne
Procédure de redressement judiciaire (s’il est possible de SAUVER l’entreprise)
C’est un mouvement important qui a mis à la première place l’entreprise. Il y a bcp des lois adoptées à
partir des années 50 qui ont eu pour objet l'entreprise et ne plus le commerçant. Les lois ne se sont
plus appliquées au commerçant mais à l'entreprise. Elle est importante au droit de la concurrence
à le droit qui impose la concurrence entre les acteurs professionnels à il faut éviter le monopole et
permettre aux tiers d’entrer dans le marché. On avait une vision économique (en Europe) plus de la
notion juridique en droit français.
Développée dans les années 80. La notion d’entreprise a été utilisée en droit de travail et droit des
affaires. Le terme d’entreprise en droit des affaires est au cœur des textes importants comme la
loi de 1967 qui est une loi qui vise les entreprises en difficulté (faillite) à sépare l’homme de la
patrimoine (procédure de redressement et de liquidation). C'est bcp plus large la loi ne s'applique
pas juste au commerçant mais aux entreprises qui ont une activité professionnelle. Pas de définition
toujours (mais le terme apparaît dans une loi mais sans définition).
PART 2
Un des textes important à le texte sur l’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée)
L’objectif c’est de protéger le patrimoine personnel de commerçant
Si le créancier veut se faire payer le débiteur et le commerçant ne peut pas payer le créancier peut
engager le patrimoine personnel (une personne, un patrimoine)
- On ne peut pas diviser le patrimoine
L’autre moyen à exploiter son activité commerciale (s’il ne le fait pas dans son nom propre)
- Par une personne morale (il peut créer une personne morale ou une société et il fait un apport
à la société de son fonds de commerce) en contrepartie il devient actionnaire de la société.
Puis, on va ainsi diviser de manière fictive le patrimoine de commerçant car la personne
physique est un actionnaire)
Le créancier si la société ne peut pas payer, les créanciers ne peuvent pas agir contre le patrimoine de
la personé physique. La société est DEBITRICE pas la personne physique.
- En utilisation une fiction à créant une personne morale
L’activité commerciale est exercée par la personne morale. On va utiliser une personne morale pour
protéger le patrimoine de la personne physique.
A côté on est les faux actionnaire (pour que la société puisse être constituée)
La loi de 11 juillet 1985 à société unipersonnelle càd ayant un seul actionnaire. Sans remettre en
cause le fait (qu’une personne = un patrimoine)
Le législateur utilise la notion d’entreprise unipersonnelle.
N’importe quelle activité peut être exercée sous la forme de l’EURL ß pas propre à un commerçant.
La difficulté pratique à la création de l’EURL permet de protéger le patrimoine de la personne
physique. En pratique, le créancier demande à l’associé unique de se porter caution de cette société.
- Associé unique à une personne qui va être responsable de payer les dettes si la personne
morale ne va pas payer ou n’arrive plus. La garantie à la personne morale.
Souvent par ex : la banque à s’engager comme le garant de la société. La caution s’engage à payer la
dette de débiteur principal si celui-ci ne paye pas.
Ils vont agir contre la société (contrat de caution) à patrimoine de la société et pas l’associé unique.
- Engager en qualité d’associé à peut plus avec la forme de construction de l’EURL.
Autre statut qui est utilisé à créer l’entreprise individuelle à responsabilité limité crée par la loi de 15
juin 2010
Le législateur a créé ou revient à l’objectif de EIRL pour protéger le patrimoine personnel de
l’entrepreneur sauf qu’ici le législateur va venir plus loin. On remet en cause le principe de l’unité de
patrimoine. Il autorise la division de patrimoine en consacrant le patrimoine d’affectation qui permet
de diviser le patrimoine.
Le professionnel à patrimoine personnelle et il va créer un autre patrimoine autonome qui va être
divisé. Un patrimoine d’affection à affecte tous les biens qui sont liées au patrimoine professionnel.
- EIRL à Pas une société et n’ayant pas une personnalité morale à diviser le patrimoine
Here is just to say that the commerçant will have plusieurs patrimoine. Donc il va avoir son
patrimoine personnel et son patrimoine professionnel. C’est l’idée de dire qu’on ne va plus avoir
l’idée qu’une personne a un patrimoine.
Loi de 2010 était un échec. Il fallait faire une déclaration d’affectation et les professionnels ne pensent
pas de le faire toute de suite (était trop tard parfois).
Il était abrogé et on ne peut pas créer d’EIRL
Le législateur utilise bcp la notion de l’entreprise mais on n’a pas vraiment une définition de ce qui est
l’entreprise.
Véritable droit de l’entreprise constitué ? Non car on n’a pas un critère uniforme juridique. On a une
notion ou des critères de cette notion économique mais pas juridique et unique.
Le code de commerce 1807 (sous Napoléon)à archaïque et le droit commercial après c’est auto fait.
L'objectif était que le code de commerce réglemente l’intégralité du droit commercial. Aujourd'hui ce
constat n’existe plus, les règles du droit commercial ne figurent PAS TOUT dans le code du
commerce. Le droit commercial a souffert d’une division.
- Le fait qu’il y a une division à se manifeste par la création des autres codes comme le code
monétaire et financier (code de marché financier et banquier)
Donc on a des droits spéciaux qui déroge du droit commercial, divise en plusieurs disciplines.
Progressivement les règles qui s’appliquent aux commerçants à ont été attendu et appliqué dans
d’autres activités professionnelles. Cela brouillé l’activité le droit des commerçants et le droit des
autres professionnels. On avait des règles plus spécifiques pour els commerçants mais
progressivement à extension des règles à d’autres activités professionnelles et elles sont des règles
venant de droit civil
1) L’extension des règles du droit des sociétés commerciales aux sociétés civiles :
o Le droit des société commerciales se voyaient régies par la loi de 1966 qui a été
considéré comme un code des sociétés sociales. Un régime presque complet.
Société civile à pas un régime proprement définis. Le droit de 1978 a repris la plupart des règles qui
ont été consacré aux sociétés commerciales. Il s’est inspiré.
Sources imposées (vient d’haut – émane des autorités publiques) et les sources spontanées (résulte
des professionnels – émane de la pratique)
A) Les textes
1) La Constitution
Elle prévoit des règles relatives aux droit des affaires. 2 éléments intéressant :
- Dans la constit, elle va déterminer le champ d’application de la loi et de règlement. Elle
précise de ce qui relève de la loi les principes fondamentaux des obligations commerciales.
Seuls les principes de droit des affaires relèvent du domaine de la loi et tous les autres
relèvent du domaine de règlement. DISTINGUE DOMAINE REGLEMENTAIRE ET
LEGISLATIVE
- Tous les grands principes généraux qui figurent dans le préambule de la constitution. Le
CC va veiller au respect de ces principes.
o Ex : CC 1982 à affirme la valeur constitutionnelle de la liberté d’entreprendre.
o Jurisprudence qui concerne la garantie de droit au procès équitable (les règles de
procédure qui doivent être appliquées quand la personne est poursuivie pénalement)
o Le CC encadre la possibilité de sanctionner les entreprises sur le fondement de procès
équitable.
o Le principe de nécessité des peines à prévu 2 types de sanction (pénale et
administrative « par les AAI » )
o CC 2015 à condamner le cumul des sanctions car c’est contraire de ce principe à
non bis in idem
En droit des affaires, ils sont importants car le droit des affaires a une dimension internationale très
forte. Il y a beaucoup de contrats conclus entre personnes qui ne sont pas localisés dans le même État.
Certains traités ont pour objet de désigner la loi applicable : ils posent des règles de conflit de lois.
Droit dérivé à droit de l’UE la plupart des règles de droit des affaires sont des règles issues de droit
de l’UE.
a) Les traités
Les traités sont plus ou moins intrusifs dans la législation intérieure.
- Certains traités ont pour objet de désigner la loi applicable : ils posent des règles de conflit
de lois.
- Certains traités posent des règles matérielles, dans un souhait d’uniformisation. Ici, ce sont
des traités normatifs ß modification de droit interne
- Certains traités créent des institutions qui édictent à leur tour des règles de droit (c’est le cas
de l’UE).
Ex : contrat de vente de marchandise entre deux personnes localisées dans 2 pays distincts.
Les règles ne sont pas le même dans l’État de vendeur et l’acheteur.
La loi de pays chez le vendeur à 10 jours pour livrer la marchandise
La loi de pays chez l’acheteur à 5 jours pour livrer
Quelle est la loi applicable dans ce cas-là ?
Le premier type de traité le plus soft à celui qui va fixer une règle de conflit de loi. On doit trouver
un moyen pour régler le conflit entre ces 2 lois.
- L’objectif de ce 1er type de traité est de coordonner des règles. Quand plusieurs lois en
concurrence issu de plusieurs États à établir des règles pour designer la loi applicable
Ex d’une règle de conflit de la loi à La convention de Rome du 1980 sur la loi applicable aux
obligations contractuelles qui a été remplacé par un règlement européen en 2008 (règlement ROME
I).
- Dans la convention à la loi applicable est au choix des parties (les parties peuvent choisir la
loi applicable). Si les parties n’ont pas choisi, la convention dit que c’est la loi de pays de
vendeur qui s’applique.
2ème type de traité à qui fixe les règles matérielle (plus ambitieux). C’est un traité qui pose des
règles substantielles et va au-delà du premier traité (ici on impose des règles de fonds). Il cherche à
uniformiser un peu plus les règles (on impose ici un délai de livraison uniforme)
- Applique quand il y a un élément d’extranéité (convention internationale). Soit le traité va laisser
la loi interne inchangé à le contrat va entrainer un conflit entre plusieurs pays lois.
- Soit posé des règles matérielles qui vont s’imposer sur tous les États signataires. C’est plus
rare car c’est plus intrusif. Par exemple, la loi sur le chèque, une convention de Genève du
19 mars 1931 portant loi uniforme sur le chèque qui oblige les pays signatures de modifier
leur législation interne.
Le troisième type de traités qui vont à la source des institutions/créent des institutions qui édictent à
leur tour des règles de droit (c’est le cas de l’UE) – vont être des sources de droit dans les États
signaleurs. Les traités sont signés comme des traités institutionnels. Le plus important est le Traité
de Rome du 25 mars 1957 qui crée la communauté économique européen qui devient l’UE en 1992.
L’un des objectifs de ce traités à un objectif économique. Dès 1957 pose le principe de liberté de
libre concurrence. C’est l’objectif de libre circulation des merchandises, des personnes, des services et
des capitaux. Cela a énormément une importance dans droit des affaires.
Le principe de prestation de service : une personne qui est localisé dans un État membre de l’UE peut
très bien s’installer pour exercer son activité et notamment s’il s’agit un professionnel qui fait l’objet
d’un agrément dans un État, il peut s’installer dans l’importe État membre) à le principe de libre
prestation de services à personne peut poser de services dans tout État européen
b) Le droit dérivé de l’Union européenne (règlements, directives)
On a plusieurs institutions :
- Le Commission européenne, le Conseil européen, le Parlement européen et la Cour de justice
de l’UE qui est aussi une source du droit.
Les droits édictés par ces 3 institutions à droit dérivé
Le droit dérivé et le droit de l’UE consacré par les institutions européennes à il y a deux types de
textes :
- Le règlement européen : un texte qui s’impose directement dans chaque ordre national (de
manière automatique).
- La directive européenne : elle ne s’applique pas directement dans les États membres, elle va
fixer un objectif d’attendre mais laisser aux États membres le moyen d’arriver à l'objectif.
ON DOIT transposer le texte à la transposition à l’ordre interne.
o Pour laisser une marge pour l’appréciation de l’État
Depuis quelques années à plus en plus des règlements pour avoir une harmonisation plus forte.
Les règlements permettent d’appliquer des règles uniformes sans qu’il y a un risque sur les conditions
applicables pour exercer son activité.
Dans le domaine de droit des affaires, il faut considérer que les règles doivent être prise de manière
urgente. Il est souvent fait recours aux ordonnances (délégation/habilitation par le parlement au
Gouv). l’organisation de registre de commerce et de société à fixé par voie réglementaire ET PAS
voie légale
Les AAI souvent adopte des textes qui n’ont pas nécessairement valeur normative, ces textes qui sont
créés par la pratique comme les recommandations, les alertes, les positions, etc.
Normes de droit souple à On a longtemps considéré que ces règles étaient de droit souple et ne
pouvaient pas être contrôlées par le juge. Il faut que le texte en question ait des caractères générales et
impératifs ou qui pourrai donner lieur a des sanctions en cas de méconnaissance.
Le CE considère que le REP est recevable contre des actes même si ceci n’est pas à priori impératif
mais ont un effet sur le public visé.
B) La jurisprudence
1) La jurisprudence nationale
AAIs à ils sont censés d’être pragmatique et d’avoir mieux connaissance car ils sont des spécialistes
de la matière à expertises plus forte que les juges.
19ème – 20ème siècle à la création des nouvelles pratiques. On voit en matière de commerce
internationale à droit des sûreté
- On avait le cautionnement en droit civil.
- En matière internationale à assez dangereuses en droit commercial international (pas de
garantie suffisante)
DONC à la pratique met en place une autre pratique : LA GARANTIE AUTONOME : pas en droit
français le fait pour le garant s’engage à payer dès lors qu’il est appelé par le créancier à on prévoit
que le garant va automatiquement verser la somme.
Autonome à de la dette principale
La Cour de cassation à une sûreté valable à pas requalifier la garantie en cautionnement. Consacre
l’autonomie et la validité de la garantie autonome.
PAUSE
2) La jurisprudence internationale
Les arrêts de la cour de justice et la jurisprudence de cour européenne des droits de l’homme (France
est une partie de la convention européenne des droits de l’homme dont la France a adhéré le 1975)
Le juge français peut se fonder sa décision sur les articles de convention de sauvegarde de droit
de l’homme pour supprimer une disposition interne qui est contraire. La CCass a invoqué des
articles de convention de sauvegarde pour prendre ses décisions.
- Ex : Liberté de s’associer ou de ne pas s’associer, v., Cass. 3ème civ., 12 juin 2003, B125 :
« Vu l'article 11 de la Convention européenne des droits de l'homme, et l'article 4 de la loi
du 1er juillet 1901 ; (…) la clause d'un bail commercial faisant obligation au preneur
d'adhérer à une association des commerçants et à maintenir son adhésion pendant la durée du
bail est entachée d'une nullité absolue ».
- Un bail commercial à dans lequel il était stipulé dans une clause qui prévoit une
obligation au locataire d’adhérer à une association de commerçante
(commerciale).
o Il ne veut pas verser de l’argent à cette association donc il a contesté cette
décision. Donc le CCass a prononcé la nullité absolue de la clause sur le
fondement de liberté de s’associer ou de ne pas associer.
- Ex 2 : Égalité à consacré à l’article 14 de la Convention ESDH v., Cass. 3ème civ., 9 nov.
2011, B194 : « l'article L 145-13 du code de commerce, en ce qu'il subordonne, sans
justification d'un motif d'intérêt général, le droit au renouvellement du bail commercial,
protégé par l'article 1er du 1er protocole additionnel de la Convention de sauvegarde des
droits de l'homme et des libertés fondamentales, à une condition de nationalité, constitue une
discrimination prohibée par l'article 14 de cette même Convention »
- Concerne aussi le bail commercial. Une disposition de code de commerce qui impose
pour bénéfice de bail. Cela impose la condition de nationalité pour bénéficier d’un
bail commercial. Le législateur a prévu une disposition très protectrice de
locataire et droit de renouvellement de location/contrat de bail.
- Ex 3 : Garanties du procès équitable à article 6 §1 de la Convention ESDH v., Cass. Ass.
Plén., 5 fév. 1999, B1 : « l'arrêt relève que l'un des membres de la Commission, nommé
rapporteur, a été chargé de procéder à une instruction sur les faits avec le concours des
services administratifs et à toutes investigations utiles ; que c'est, dès lors, à bon droit que la
cour d'appel a décidé qu'il ne pouvait pas participer au délibéré ».
o Une AAI (autorité de marché financier) à Avant elle prévoit que on peut prononcer
une sanction sur une société qui ne respecte pas les règles de marché financier. Donc
il était prévu que le AMF = autosaisie quand il voit des indices de comportement
abusif sur le marché et elle peut prononcer une sanction forte contre la société.
Principe d’impartialité à une personne ne peut pas être à la fois d’autosaisir, de
prononcer un jugement (juger) et de sanctionner (afin d’éviter qu’il y ait des
préjugés). Assemblée plénière condamne sur la garantie de procès équitable plus
précisément sur le principe d’impartialité.
Imp en droit des affaires et on a une particularité d’être spontané à naisse de la pratique.
2 types = les usages (A) et la réglementation professionnelle (B)
A) Les usages
Il existe aussi en droit civil. Une importance plus au moins forte (pas les mêmes valeurs). Dans le
contrat, on met une clause qui est vu comme très efficace. Cette clause devient quasi automatique, càd
que cette clause va revenir dans tous les contrats de même nature et plus progressivement devient une
clause qui ne vas pas être négocier (systématiquement une partie des conditions générales).
Il y a 2 types d’usages :
- Les usages conventionnels
- Les usages de droit à reconnu expressément par le juge (devenu des règles de droit à part
entier)
Définition générale à les pratiques courantes dans un secteur professionnel donné. On considère
que les commerçants sont automatiquement soumis à cette clause même si ce n’est pas stipulé dans le
contrat. S’ils n’ont pas exclu expressément cette clause (ou l’usage) du contrat, ils sont censés de s’y
soumettre.
2 exemples de la JP à
- Usage qui vise une obligation d’assurance par le dépositaire. Cass. 1ère civ., 3 mars 1993 :
obligation d’assurance au dépositaire. Même si ce n’est pas prévu dans le contrat.
- Usage qui vise le fait que les prix sont hors taxe sauf convention contraire. Cass. Com., 9
janv. 2001 : le fait que la Cour de cassation fait référence à une usage constante entre les
commerçants selon lequel le prix hors taxe.
Parfois le juge peut s’y référer pour condamner un professionnel – invoque le non-respect mais cela
ne suffit pas pour caractériser sa faute/entrainer la responsabilité civile de professionnel.
Certaines règles de code de bonne conduite à intégrée dans les lois.
- Par ex dans le droit des sociétés à y’a plusieurs codes de bonne conduite mais notamment un
code de gouvernement d’entreprise pour les sociétés cotées qui encadre la rémunération de
dirigeant qui impose les obligations d’information (combien gagne le PDG). Le législateur a
imposé à la société cotée de se soumettre aux codes de bonne conduite. Ensuite certaines
règles de bonne conduite ont été consacré dans le code de commerce (les règles relatives à la
rémunération de dirigeant).
16 mars 2023 – Jeudi
Un critère (approche) objectif (se focalise sur l’acte de commerce) – en fonction de l’acte conclu (sa
nature)
Cette approche objective privilégié pendant la révolution (pouvoir créer un commerce) càd c’est l’acte
qui dicte les règles de droit commercial.
Un critère (approche) subjectif à dicté par sujet – c’est la personne qui conclue l’acte va entrer
dans le droit commercial spécifique – cet acte doit être conclu par le commerçant. Dès lors qu’on en a
à le droit commercial s’applique automatiquement.
Ces 2 approches se sont opposées mais le code de commercial n’a pas choisi entre les 2. Le code de
commerce de 1807 ne choisit pas entre les critères mais il va mixer les 2 conceptions. Le code est à la
fois il définit l’acte de commerce et donne une définition de ce qui est un commerçant donc il
mélange les 2.
L110-1 du code de commerce : dispose que la loi répute un acte de commerce et ensuite donne une
liste de 11 opérations qui entrainent l’application de droit commercial. Il favorise la conception
objective à donne une définition de l’acte de commerce et on rentre dans la liste pour appliquer le
droit de commerce.
On a l’article L110-1 qui donne une liste d’acte de commerce. Dès lors que l’on entre dans l’une de
ces situations, on applique automatiquement le droit commercial.
La théorie de l’accessoire à certains actes qui relèvent de droit civil vont pouvoir être considéré
comme des actes de commerce par ACCESSOIRE.
Il y a une énumération qui est fait dans l’article 110-1 sur les actes de commerce.
Critère de l’objet à il faut que cet achat prote sur un bien qui va être un objet particulier meuble ou
immeuble)
Critère de l’achat à caractérise une opération d’achat
Critère de l’intention de revendre à doit avoir l’intention de revendre les marchandise (c’est une
opération unique)
L’objet : Le meuble en principe peut être déplacé. L’immeuble ne peut pas. Chacun peut faire
l’objet d’une opération d’achat pour revendre.
- L’achat pour revendre des meubles : L’achat pour revendre les meubles corporelles à des
marchandises, des produits finis.
o Ça peut porter aussi sur des meubles incorporelles à par exemple, une créance, une
action/part sociale d’une société, fonds de commerce, une ouvre de l’esprit donc un
brevet ou un droit d’auteur (propriété intellectuelle).
S’agissant des immeubles à pas condiéré comme hors l’activité commercial car ils appartiennent à la
noblesse (1807)
Intégration des immeubles figure plus tard (loi de 1967) à qui a modifié la liste (l’énumération) pour
intégrer les immeubles
Loi de 9 juillet 1970 à prévoit que l’acte n’est pas commercial si l’acheteur a agi en vue d’édifier un
ou plusieurs bâtiments pour les revendre en bloc ou locaux à donc l’acte de promotion immobilières
est une activité civile
Pour qu’il y ait un achat à il faut que la personne achat en titre d contrat de vente. L’achat désigne un
acte à titre onéreuse qui doit être réalisé en contrepartie de quelque chose, pas nécessairement
l’argent.
- Exclusion de donation et héritage.
- Exclusion aussi de toute hypothèse par exemple des personnes qui vont récupérer tous les
biens dont le propriétaire veut le débarrasser.
EXCLUSION à Pour les activités d’extraction à l’exploitation d’une carrière si on extrait des
pierres ou de gaz (même s’ils ont fait pour les revendre) c’est car il n’y a pas d’achat c’est
l’exploitation de terrain SANS ACHAT DES MATIERES. S’il a acheté le terrain POUR l’extraction
à c’est une activité civile de l’exploitation (c’est le terrain qui doit être revendu pour être considéré
comme un acte de commerce (pas les matériaux qu’on avait grâce à l’exploitation)).
Les activités agricoles à même exclusion que l’activité d’extradition. He didn’t buy the vegetables he
worked hard on the ground he is on to get where he is.
Les activités de produit intellectuelle est également une activité civile à la personne l’a créé et il ne
l’a PAS ACHETE.
Enfin, on exclut du domaine d’activité commerciale toute activité de profession libérale parce qu’il est
une activité intellectuelle, il n’y a pas quelque chose à vendre
Doit être caractérisé au moment de l’achat. Un acte d’achat sans intention de revendre est un acte
civil.
Cette intention doit être prouvé par toute moyen. C’est difficile à prouver. L’un des indices de cette
intention est la qualité professionnelle de l’acheteur.
- Si le consommateur acheté un bien, on considère qu’il ne le FAIT PAS pour revendre parce
qu’il veut le consumer.
2ème type d’acte de commerce par l’objet : pas besoin d’être réalisé de manière répétée pour l’acte de
commerce soit réalisé à les opérations d’entremise ou d’intermédiation
Petit 3 de l’article vise les opérations d’intermédiaire plus spécifique. Le fait de participer dans la
vente des fonds de commerce.
- 3ème catégorie des actes de commerce par l’objet : les opérations bancaires et financières
7° Toute opération de change, banque, ..., activité d’émission et de gestion de monnaie électronique et
tout service de paiement.
Ces deux points visent principalement les opérations bancaires. Ils sont des actes de commerce
automatiquement. La JP va étendre le champ d’application aux opérations financières et d’assurance.
Les opérations bancaires sont qualifiées par le code de commerce mais leur régime et tous les opérations
bancaires sont régies par le code monétaire et financier.
La loi du 24 janvier 1984 est loi modèle en cas de banque à définir les opérations bancaires repris
dans l’article L311-1 du Code monétaire et financier « Les opérations de banque comprennent la
réception de fonds remboursables du public, les opérations de crédit (le paiement en crédit – le
cautionnement), ainsi que les services bancaires de paiement (les chèques) ».
Toute opération de change, banque, ..., activité d’émission et de gestion de monnaie électronique et
tout service de paiement à le texte vise aussi les opérations de change càd des changes de monnaies
différentes. Et le texte vise aussi tout service de paiement donc paiement par carte, par virement, le
retrait d’argent, etc.
La JP a étendu le champ d’application à d’autre services financiers à d’autres types de service à les
opérations d’assurance (aussi acte de commerce). L’assurance est un contrat par lequel l’assureur
promet au bénéficier, contre le paiement d’une prime, de verser une indemnité en cas de réalisation
d’un risque (responsabilité, incendie, vole, décès, etc).
On a une à l’article L 110-2, petit 5 visant les actes de commerce dans le domaine maritime, donc la
JP va fait référence à cet article pour fonder l’acte de commerce de l’assurance.
Les opérations sur le marché financiers à Les opérations de bourse vont être aussi considéré comme
actes commerciaux dès lors que la JP considère qu’il y a spéculation et le spéculateur va retirer des
revenus sur ces activités. La JP va apprécier cas par cas. Ça va dépendre de la fréquence et de
l'importance de l’activité.
Le code de commerce donc vise expressément les opérations de banque et la JP étendre aux opérations
d’assurance et opérations financiers.
En principe, le cautionnement est un acte civil par nature, on considère que c’est comme un contrat.
Toutefois dans certains cas, la JP considère que le cautionnement peut être commercial en jouant la
théorie de l'accessoire.
- Cass. Com., 12 mai 1998 à Le cautionnement va devenir commercial dès lorsqu’il est réalisé
pour les besoins du commerce. Le cautionnement conclu pour les besoins de commerce.
- La JP considère aussi quand il y a un intérêt patrimonial pour la personne bénéficiée de
cautionnement (cas des associées pour la réalisation de son objet commercial) à Cass. Com.,
21 févr. 2006 (intérêt patrimonial personnel).
Le législateur a décidé de revenir sur cette JP pour clarifier les choses à Ordonnance du 15 sept.
2021 portant réforme du droit des sûretés. Le législateur précise que le cautionnement est
commercial entre toute personne dès lors qu’il porte sur des dettes commerciales (L110-1 p°11 du code
de commerce).
PAUSE
L’exigence d’un acte fait en entreprise exige que l’acte soit commercial lorsqu’il est dans un contexte
particulaire. Pour être commercial, l’opération doit être organisé dans une structure qui permet la
réparation des actes. Ça signifie qu’un acte isolé ne suffira pas de qualifier un acte de commerce.
Exemple, une opération isolée de transport n’est pas un acte commercial. Acte de transport est
commercial avec répétition.
A) Activité de négoce
Le texte vise 4 activités de négoce : location de meubles (Article L110-1), fournitures, vente à l’encan,
spectacles publics.
L’entreprise de location de meubles, articles L 110-1, 4°. La location d’immeubles et un acte civil.
Autre acte de commerce qui relève d’une activité de négoce : L’entreprise de fournitures, point 6°. Cela
vise l’activité de livraison répétitive – successive de biens. Une personne doit s’engager à fournir
pendant un certain délai une certaine quantité de marchandise qu’elle se procurera au fur et à mesure
de livraison. Par exemple, l’exploitation d’un gisement est une activité civile, EN RAVENCHE
l’activité de fournir de gaz et de le distribuer est une activité commerciale.
Entreprise de vente à l’encan à vente aux enchères : activité commerciale. Alors le plus souvent en
France, la vente aux enchères est réalisée par un commissaires priseur qui est considéré comme un
officier ministériel – une charge civile – une personne réalisant une activité civile. Dès lors que la vente
des enchères par cette personne on considère que par exception c’est une activité civile car il est une
personne exerçant une activité civile.
C’est le fait que c’est fait de manière répétée et il y a une organisation à pourquoi on considère que
la vente des entreprises (acte de commerce) ou une activité d’entreprise ?
Autre type d’entreprise qui relève d’une activité de négoce : entreprise de spectacle public. C’est visé
au petit 6° de l’article L110-1 à personne qui organise la représentation comme l’exploitation d’un
théâtre. Ce sont les activités de spectacles dès lors que sont organisées des représentations dans un but
lucratif, comme un théâtre, un cinéma, salle de concert, salle de conférence, etc. l’objectif DOIT ÊTRE
DE GAGNER L’ARGENT pour être une activité commerciale. Si c’était bénévole pour par ex gagner
des fonds donc ici pas de but lucratif et considéré comme une activité CIVILE. Donc s’il n’y a pas de
but lucratif alors l’activité est CIVILE.
Par exemple, des clubs de foot qui sont organisé sous la forme d’association est en principe activité
civile. Par exemple s’il organise des rencontres sportives, c’est une acticité civile. Sauf s’il recherche
pour profit.
C) Activité intermédiaire
Ils sont des activités commerciales et ici on considère que c’est fait de manière REPETITIVE.
2 types d’entreprise-là :
L’entreprise de commission – petit 5° : contrat de commission. La commission est proche d’un contrat
de mandant. C’est une opération de représentation. Un mandant et mandataire – mandant donne l’ordre
au mandataire pour lui représenter dans une manière/situation juridique. Le mandataire agit de manière
transparente au nom et pour le compte du mandant.
Le contrat de mandant est considéré que c’est un contrat civil et figure dans le code civil.
La seule personne qui est en face d’un tiers c’est le commissionnaire. C’est un contrat où me régime est
dans le code de commerce. L’intérêt de ça à c’est un effet de garantie. Le tiers conclu un contrat et le
commissionnaire n’a aucune idée de ce qui est le commettant. Le tiers va pouvoir agir en paiement
contre le représentant.
- EXPLICATION IN MY OWN WORDS à It’s basically the idea in the civil mandant the guy
representing is transparent. The one suing for ex knows he is suing the client not the lawyer.
BUT IN COMMERCIAL à because the commissionaire is agi-ing in his own name à the
one suing can attack the comissionnaire IN HIS OWN PATRIMOINE because the one suing
only knows the comissionnaire he doesn’t know the commettant.
L’entreprise d’agences d’affaires, point 6° à Il a pour fonction de gérer les affaires d’autrui. C’est
une catégorie très large, sont considérées comme agences d’affaires par exemple les généalogistes, les
gérants d’immeubles, les agences de voyages, etc.
Activité industrielle
Il y a l’entreprise de manufacture, point 5°. Cela vise les activités industrielles où il y a une personne
qui va acheter des matières premières pour les transformer et les vendre avec profit. C’est une activité
de production en sens large, donc tout industrie à transformation par exemple métallurgie, tissage, etc.
Il faut distinguer ici l’activité artisanale (avec ses mains) et cette industrie de manufacture. C’est parfois
difficile de distinguer ces activités industrielles et l’activité agricole pour certaines activités.
L’entreprise de transport, point 5°. Cela vise le transport par terre ou par eau mais cela n’est pas exclusif
des autres transports dès lors qu’il y a un caractère répétitif, cela se fait par transport de personnes ou
de marchandises, cela s’étend aussi aux activités de déménagement même si le déménageur ne prend
part du déménagement en tant que tel.
Le tireur dans un contrat de livraison de merchandise (livré merchandise au tiré) à le tiré prévoit
qu’il peut donner l’agent au tireur dans un mois (le tiré – paiement en crédit donc il a un mois pour
donner l’argent au tireur). DONC DANS LE CONTRAT DE MERCHANDISE à tireur est le
créancier et le tiré est le débiteur.
DONC pour simplifier le mode de paiement, sans que le tiré paye au tireur dans un mois et sans que le
tireur paye au porteur dans un mois, le trieur va demander au tiré de payer le porteur, à qui il (le
trieur) doit payer l’argent, à l’échéance dans un mois.
- Matthias takes money from ghali. Ghali ows Tala. Ghali tells Matthias pay Tala for me like
my bit so Matthias gives back money to Tala.
La lettre de change peut être un mode de paiement simplifié. Ici, le tireur est créancier au titre de rapport
fondamentaux. Le tireur est par ailleurs débiteur du porteur. Plutôt de faire deux échanges d’argent (le
tiré par le tireur puis le tireur paie le porteur), le tireur va donner l’ordre au tiré de payer au porteur.
C’est le même mécanisme utilisé pour le chèque à tiré est la banque. Vous achetez des merchandise
en vous donnant le porteur le chèque et la banque donne l’argent au porteur. Vous avez d’abord mis
l’argent dans la banque.
On peut très bien avoir un acte civil qui va devenir commercial par accessoire et un acte commercial
peut aussi devenir un acte civil par accessoire.
Cette théorie pouvoir changer un peu la donne. Mais elle a plusieurs sous-distinctions.
- Peuvent vendre leurs actions à un tiers contre un prix pour sortir de la société. La CCass
considère que la cession d’un part de la société est un acte CIVIL.
- Par exception, la JP considère que la cession du contrôle de cette société est un acte
commercial. Donc devient un acte de commerce. Si la personne a la majorité des pertes sociales
de la société. Comme il cède le contrôle de la société (toutes ses actions), son acte est un acte
commercial par accessoire à il vend le contrôle de cette société et comme il vend le caractère
commercial de la société.
- S’il vend une partie et pas trop à CIVILE. Seule exception c’est la cession de CONTRÔLE
so almost all car c’est comme on cède le contrôle de la société.
La vente d’un fonds de commerce est considérée comme un dernier acte de commerce que va réaliser
un commerçant. Du PDV de l’acheteur qui n’est pas commerçant. Du PDV de l’acheteur du fonds de
commerce, il va réaliser un acte de commerce même si c’est son 1er acte de commerce. Dès lors que
l’acte de l’achat est accompli par un non commerçant mais pour l’exploitation de commerce, cet
acte est un acte de commerce. (Chambre commerciale 15 novembre 2005).
La qualité de la personne qui va influer sur la qualification de l’acte. Par ex un commerçant qui a acheté
un véhicule pour livrer ses merchandises. L’achat de véhicule est en principe un acte civil. Mais car il
le veut pour les besoins de commerce et FAIT PAR LA PEROSNNE COMMERCANTE à acte de
commerce.
Une personne qui exerce à titre principal un acte civil mais sont considéré comme marginaux à acte
de commerce qui sont commerciaux mais vont être considéré civile par accessoire.
L’artisan à il travail de ses mains. L’artisanat est une activité civile. So he bought stuff to resell it
according to the besoins of his clients. So because his MAIN ACTE à titre prinicpal is civil so the
commercial stuff he does becomes considered as a acte civil (ces actes commercials seront dénaturés
en actes civiles).
§2 – Recherche d’un critère général de la commercialité (par la doctrine qui a été finalement un
échec)
La limite à la recherche d’un profit n’est pas propre à l’activité commerciale. Et pas exclusif pour
l’acte commercial
L’autre critère la plupart des actes de commerce à la lettre de change (acte de commerce par
la forme) à → JP ne considère pas que c’est un acte commercial.
La spéculation est indispensable mais c’est un critère subjectif ce qui peut susciter une difficulté de
preuve.
Ensuite, il y a des actes comme les actes à titre gratuit ne sont pas soumis au droit de commerce. La
lettre de change est un acte de commerce par la forme à même s’il n’y a pas d’intention spéculative,
l’acte de commerce sera caractérisé. Donc certains actes de commerce ne sont pas dotés de cette
dimension spéculative.
Deuxième critère proposé par la doctrine, l’entremise dans la circulation des richesses. C’est un
critère proposé par Thaller au début de 20ème siècle. Pour lui, les actes de commerce impliquent
l’idée de l'intermédiation. Tous les actes permettent pour un produit de passer de l’étape de production
à l’étape finale. Tous les actes qui vont constituer la chaine de vie de produit et la différence entre le
premier acte (acte civil) et dernier (consommation)
Certains intermédiaires ont la qualité de commerçants alors que d’autres intermédiaires comme
l’agent commercial ne sont pas considérés comme des commerçants et comme les agents
commerciales (pas un commerçant et il est un intermédiaire).
Dernière critère : théorie de l’entreprise : auteur français Escarra dans les années 1930. Il a
développé le critère de l’entreprise. Pour lui une organisation ou une structure qui permet la répétition
d’un acte. La théorie ne dit pas quand l’acte sera considéré comme un acte de commerce. Ne suffit pas
pour qualifier un acte de commerce.
Dans cette hypothèse quand les 2 sont des commerçants, le droit commercial va jouir pleinement aux
deux parties. Il y a une spécificité par rapport au droit commun. Certaines des règles dérogatoires de
droit civil intéressent sur les règles de procédure et d’autres visent le droit des obligations.
Régime fix » dans le livre VII du code de commerce, aux articles L.721 à
Petit 1 et 2 à approche subjective qui l’emporte. Le texte vise les artisans qui réalisent des activités
civiles, donc on voit l'extension (c’est une loi de 2016 qui a étendu la compétence du TC).
Le petit 3 à conception objective (peu importe la qualité de la personne qui l’a conclu). Donc la
qualité de la partie n’est pas importante. Cette partie est assez difficile à interpréter, il y a assez peu
d’hypothèses. Ça vise des actes de commerce de forme (ex la lettre de change) et le cautionnement de
dette commerciale : cède toutes les actions de l’entreprise à un tiers.
L’ancien article 631 vise pour petit 2 “des contestations entre associés, pour raison d'une société de
commerce”. Par une loi du 15 mai 2001, le législateur a étendu le champ de compétence du TC.
Désormais, le TC est compétent pour toute contestation relative aux sociétés commerciales. La JP a
venu compéter cette extension.
Cass. Com., 27 oct. 2009, B138 : Le dirigeant de la société (dirigeant de fête, dirigent informelle de la
société). Il contestait la compétence de tribunal de commerce parce qu’il dit qu’il est dirigeant informel
en plus qu’il n’est pas un commerçant. Dans un arrêt de 2009, la Cour de cassation se fond 721-3.
Donc il n’est pas nécessaire que la personne soit dirigeant de droit. Un dirigeant de fait peut très bien
être assigné devant le tribunal de commerce à toute personne dès lors qu’il y a un lien direct avec
sociétés commerciales.
Arrêt de 2007 à clause de non-concurrence. Si le tribunal de commerce compétent alors que dans la
cession (tiers pas encore saisi) il y a un lien avec la société commercial à on entre dans el champ de
l’article 721-3 du code de commerce. à Acte civil peut être devant le tribunal de commerce parce qu’il
y a société commerciale.
La composition du tribunal de commerce :
Composé de juge élu par un collège des commerçants (professionnels). Le TC est composé des
magistrats non-professionnels. Ils sont des commerçants et des artisans.
Composition spécifique à élu et travail gratuitement (pas réénuméré). Ils n’ont pas une formation
juridique.
Il est prévu que les juges avant d’entrer en fonction prêt serment de garder le secret de délibération à
L22-7 C.Com. Il doit agir comme un juge impartial, indépendant et doit respecter les garanties du procès
équitable.
La procédure : le juge consulaire est un juge comme les autres. Il doit respecter les conditions
applicables à tous les juges (impartialité et indépendance). Tous les actes sont soumis aux exigences de
procès. Le CC en 2012 à concerne la question de redressement judiciaire si le commerçant est en
difficulté financière et ne peut plus payer avec ses actifs personnels. Le redressement peut être ouvrir
par le tribunal.
- Le TC peut se saisir lui-même en cas de difficulté de paiement de la part du débiteur, ici il est
prévu qu’une saisine d’office et ensuite il jugeait l’affaire/décide d'ouvrir ou non une procédure
collective.
- Le CC précise que cette saisine d’office porte atteinte au principe d'impartialité et donc
est contraire à la constitution
o C’est la même personne qui avait une suspicion qui va juger l’affaire (like yeah i
autosaisi le commerçant because i have my suspecions then boom haha i juge and i was
right)
Compétence d'attribution : on a une liste de domaines ou le TC est compétent (qu’on a déjà vu)
donc la liberté des parties va être nuancé. IL N’EST PAS POSSIBLE pour une personne dès lors que
le domaine est visé du tribunal de commerce, ne peut pas lui soumettre son litige à on ne peut pas
étendre le champ du TC à d’autres juridictions.
Si une personne saisi le tribunal de commerce alors qu’on ne se trouve pas dans une situation
mentionner à l’article, le TC déclare son office et ne peut pas se prononcer.
Des commerçants qui souhaiteraient étendre la compétence du TC (tribunal de commerce) ne peuvent
pas parce que la compétence du TC (tribunal de commerce) est d’ordre public.
En général c’est de tribunal judiciaire (1ere instance) qui est compétent mais par exception à
TC est compétent mais selon les articles relevant de l’article 721-3 C.Com.
Il est possible pour les commerçants d’étendre le champ de la juridiction (tribunal judiciaire) à un acte
qui intéressé un litige à le commerçant peut décider d’attribuer compétence au tribunal judiciaire
(juridiction de droit commun) MAIS TJRS à ON NE PEUT PAS ETENDRE LES COMPETENCES
DE TC
Mais les parties parfois veulent choisir un autre TC situé ailleurs en France. La règle de principe à
42 du code de procédure civile « la juridiction compétente c’est lieu du défendeur ».
En pratique, c’est possible pour désigner dans le contrat un autre lieu à stipule une clause
attributive de compétence territoriale ce qui sera souvent le cas.
Mais ici, l’article 48 du code de procédure civile permet une dérogation parce qu’assez souvent les
commerçants vont avoir des relations dispersées sur le territoire français et donc il y a intérêt de
centraliser les litiges. C’est un élément d’efficacité et simplifié et limite ses coûts.
En pratique, les clauses attributives de juridiction sont des clauses imposées par la partie la plus forte
donc imposé sur la partie la plus faible. Donc il faut que ces clauses attributives de juridiction soient
relativement encadrées à l’article 48 du code de procédure civile pose des conditions de cette clause.
“Toute clause qui, directement ou indirectement, déroge aux règles de compétence territoriale est
réputée non écrite à moins qu'elle n'ait été convenue entre des personnes ayant toutes contracté en
qualité de commerçant et qu'elle n'ait été spécifiée de façon très apparente dans l'engagement de la
partie à qui elle est opposée.”
Va être subordonné à deux conditions car c’est une clause dangereuse pour la partie faible à
1) Une condition de fond : les parties = doivent être des commerçants. Parce qu’il faut éviter
qu’une personne pas commerçant se voient confronté avec une clause dangereuse.
2) La deuxième condition est une condition de forme. Il faut que la clause soit spécifiée de
manière apparente dans l'engagement de la partie à qui elle est opposée. Donc elle suppose
que la partie faible a vrmnt consenti à la clause. Pour garantir le consentement à stipulé de
manière apparente.
PAUSE
Le fait pour les parties d’écarter la judication étatique et on choisit de soumettre leur litige à un arbitre
ou un tribunal arbitral (juges privés)
L’intérêt à cela leur permet d’écarter un certain aléa puisqu’ici c’est un juge étatique qui est
compétent. Les parties peuvent décider d’avoir recours à un juge spécialisé. L’arbitrage à règles qui
concernent l’arbitrage interne (en France) ou un arbitrage international (concernant les personnes qui
ne sont pas de même nationalité ou business in several countries)
- Au moment où le litige né : les parties conclu un contrat : un compromis à peu encadré parce
que les parties ont conscience qu’il y a déjà un litige et le font volontairement
- Litige dans l’exécution de contrat à Ils insèrent dans leur contrat une clause compromissoire
qui est conclue à priori à avant même tout litige. Ici il faut s’assurer que la personne a
conscience de risque de l’arbitrage.
o Clause de compromissoire à décide de soumettre leur litige EVENTUELS à
l’arbitrage à la clause est plus encadrée
o RISQUE à la partie forte veut insérer la clause et la partie faible n’a pas conscience
et renonce le juge étatique. L’inconvenant pour la partie faible c’est le prix car le juge
étatique est gratuit mais oui l’arbitrage est plus rapide mais c’est payant.
- La confiance : Si le litige est devant le juge, les parties ne savent pas devant quel juge. De plus
le juge peut être pas compétent/n'a pas conscience des risques particulaires de ce litige donc il
préfère de choisir un arbitre compétent de leur domaine.
- La confidentialité : Les arbitres sont tenus de l’obligation de confidentialité. Parfois, l’affaire
touche des secrets d'affaires.
- La rapidité : sentence plus rapide à obtenir qu'un jugement.
La contrepartie, inconvénient majeur. L’arbitrage coûte très cher mais la justice étatique est gratuite.
Pour la partie qui est plus faible, il est possible qu’elle n’ait pas conscience qu’un litige peut survenir et
peut voir cette clause compromissoire mais ne pas avoir conscience de ce que cela applique.
Les parties désignent un arbitre ou tribunal d’arbitrage. Juridiquement l’arbitre rend une sentence
arbitrale mais cette sentence à la même autorité qu’un jugement rendu en premier instance en justice
étatique. Cette sentence a l’autorité de la chose jugée donc opposable au tiers. La particularité à
limite : pas la force exécutoire (dépourvue de force exécutoire), càd qu’elle ne peut pas faire l’objet
d’une exécution forcée. Si la partie refuse à exécuter la sentence, l'arbitre ne peut pas forcer l'exécution
de la sentence. Donc il faut passer devant un juge étatique qui va rendre une ordonnance
d’exequatur qui va donner force exécutoire à la sentence arbitrale et pas prononce sur le fond.
Cette sentence peut faire l’objet d’un appel si les parties veulent. Il peut y avoir des recours en
annulation devant le juge étatique mais c’est EXTREMEMENT encadré. On rement pas en cause le
fond de la décision à pour remettre en cause la procédure d’arbitrale.
Avant une loi du 15 mai 2001, la clause compromissoire était par principe nulle (principe de nullité)
sauf si normalement le tribunal de commerce sera compétant (sauf matière commerciale).
Article 61 à validité de la clause compromissoire à condition que le contrat soit un contrat conclu en
raison d’une activité professionnelle.
- La règle du droit commun posée à Cass. 1ère civ., 24 mai 2005, B223 : « si le silence ne vaut
pas à lui seule acceptation, il n'en est pas de même lorsque les circonstances permettent de
donner à ce silence la signification d'une acceptation »
o La CC juge que par principe le silence ne vaut pas l’acception mais par exception à la
silence peut donner la signification d’une ACCEPTATION (les parties ont conclu un
contrat).
§ Même si formellement pas de consentement, pas de contestation pendant les
étapes d’exécution de contrat à l’acception est présumée à donc
caractérisant une acceptation.
Clause de réserve de propriété à un contrat de vente est considéré comme étant valable dès qu’il y a
consentement des parties (d’accord sur le prix de l’objet et l’objet en question) donc le transfert de
propriété à dès l’accord it’s transfered 5alas all good now avant de payer bar9’o. Va avoir un effet
sur le tiers !!!
- Intérêt de cette clause de reserve la propriété au vendeur à il sera propriétaire jusqu’à le prix
est payé
- Mais cela pose difficulté pour le créancier de son commerçant-acheteur. Machine very cher
patrimoine de commerçant mais il y a cette clause. Tous les créanciers à peut avoir
l’impression que la machine est dans le patrimoine de débiteur hors ce machine (propriété d’une
autre à cause de la clause de réserve)
o Le vendeur est plus propriétaire il déviant créancier, il n’est plus en droit réel, si le
débiteur il ne peut pas le payer il vas se trouve en concurrence, le bien peut être vendu
par le débiteur, alors pour le vendeur de bien ce n’est pas intéressant alors tant que
l’acheteur na pas payer le prix il reste le propriétaire il n’est pas en concurrence avec
les autres créanciers il est propriétaire.
La preuve :
En principe en droit civil la preuve n’est pas libre. Il faut un écrit (preuve juridique). Par exception en
droit commercial, la preuve est libre (pas nécessaire de produire un écrit – fait par tous moyens
(principe de liberté de la preuve)).
Cette liberté de preuve consacré dans le code de commerce à L110-3 : « A l'égard des commerçants,
les actes de commerce peuvent se prouver par tous moyens à moins qu'il n'en soit autrement disposé
par la loi ».
L’opposition avec le droit civil à un peu atténué (depuis la réforme de 2016 l’article 1358 de code civil
pose comme principe général – preuve peut être apporté par tous moyens)
- Donc il peut y avoir des dérogations, pour certains actes de commerce, il est nécessairement un
écrit à ex : opération sur le fonds de commerce autre exemple, contrat de la société (le statut
de la société doit être écrit).
Solidarité passive à mécanisme de garantie. Il est dérogatoire de droit commun. Va contre la lettre de
la loi puisque l’article 1310 du C. Civ.
EXPLICATION à solidaité passive it i sjust that one of them pays for all (créancier agit contre l’UN)
- Demander à l’un des débiteurs pour l’intégralité de montant emprunté. Un créancier et plusieurs
débiteurs (en principe NE SONT PAS SOLIDAIRES). Le créancier peut demander le payement
uniquement (divisibilité de l’obligation) et le créancier va agir contre chacun des débiteurs pour
sa part. Si l’un paye tous, le premier débiteur va agir pour remboursement contre les autres
débiteurs.
- Si un débiteur est insolvable (défaillance), le risque pèse sur le créancier, il a le risque d’être
non payé.
- Le risque pèse sur le débiteur à s’il tout paye.
Coutume de contra legem à intérieure de code de commerce (existait même avant) et maintenu. Le
juge présume qu’il y a une solidarité entre les débiteurs.
- La CC vise un usage, elle dit que la présomption de solidarité en droit commercial se justifie
que pour le débiteur c’est plus facile d’obtenir crédit et plus facile pour le créancier de se
contracter parce que le risque de non-paiement n’est pas sur lui.
- Cass. Com., 28 av. 1987, B103 : « la cour d'appel a relevé que la convention du 20 juin 1977
n'a pas consisté en une simple cession de parts d'un propriétaire à un autre mais qu'elle a eu
pour objet et pour effet le changement de majorité et de gérant de la société au profit de Mme
Z... ; qu'elle a pu en déduire que l'opération avait un caractère commercial et qu'il en résultait
que l'engagement commun de passif pris par les consorts Y... n'était pas régi par les dispositions
de l'article 1202 du Code civil, mais qu'il était affecté d'une présomption simple de solidarité
».
o C’est vraiment l’exemple type de la sévérité du droit commercial.
Comp., Cass. Com., 26 sept. 2018 à Solidarité active à ne se présume pas. C’est la solidarité des
CREANCIERS cette fois.
Le droit civil a assoupli ces règles et reprenant le droit commercial. Les choses de droit commercial à
mtn en droit civil. Parmi ces règles, il y a les règles qui ont inspiré le droit des contrats.
La réforme de 2016 de droits des contrats à repris 2 techniques de simplifier l’exécution des obligations
qui auparavant été dans le droit commercial.
- Par la spécificité du droit commercial a tendance de disparaître parce que le droit civil va
constater que le droit commercial est efficace et donc reprendre ces règles en droit commun.
En droit civil on ne pouvait rien faire, on peut agir en exécution forcé mais on (ou le juge) ne
pouvait pas modifier le contrat. Le principe était le principe de l'intangibilité de la convention.
- En droit commercial on autorisait le juge de refaire le contrat en cas d’inexécution partielle
- La réfaction du contrat par le juge par les usages de commerce : le juge pouvait diminuer
le prix en cas de l’inexécution ou exécution partiel de contrat. Réforme de 2016 a modifié
cette position et a autorisé la réfaction du contrat à article 1223 de code civil
- Sans voir le juge – voir un autre cocontractant si le cocontractant essentiel n’a pas exécuté le
contrat proprement.
Autre technique qui a été assoupli :
La mise en demeure : Ancien – fait par la loi de 1991 qui a assoupli le régime de mise en demeure.
Mettre en demeure à met quelqu’un en demeure pour exécuter le contrat dans un délai fixé. Cela
s’oppose d’avoir recours à un huissier (peut être effectué par tous moyens sans besoin de respecter les
règles spécifiques). Article 1344 de code civil.
La prescription :
Vous concluez un contrat donc il y a une durée pour faire valoir votre droit (demander l’exécution de
contrat de vente mais ce droit n’est pas illimité donc il se prescrit)
Le délai pendant lequel vous pouvez agir en justice pour demander une exécution forcée de contrat.
L’origine de prescription : loi de 2008 à on a un délai de prescription uniforme en droit civil et droit
commercial
Avant en droit commercial à le délai de prescription : 10 ans. Cela va CONTRE les commerçants
et dans les actes mixtes (un commerçant et non-commerçant)
En droit civil à la prescription était de 30 ans. Il y’avait une différence en délai car en droit
commercial il faut éviter que les commerçant gardent la preuve et tous ses éléments pour cette longue
période.
Réforme de 2008 à 5 ans le délai de prescription en droit commun à Article 2224 de code civil.
Ce délai de 5 ans était aussi consacré en droit commercial dans l’article L110-4 de code de
commerce.
L’article L. 110-4 précise que la loi peut préciser “des prescriptions spéciales plus courtes”.
- Par exemple, en droit des sociétés la prescription est 3 ans, pareil en matière de bail commercial
(contrat de location de commerçant d’un immeuble dans lequel il exerce son commerce)
- Le bail commercial à délai de prescription de 2 ans
Le régime de droit de consommation à prescription plus courte que droit commun. Les contrats
(professionnel et consommateur) à le professionnel qui veut agir contre un consommateur à délai
de prescription de 2 ans. Dans ce cas-là le consommateur bénéfice toujours de délai de prescription
de 5 ans. L’objectif : protéger le consommateur. L. 218-2 Code de la consommation
Peut avoir dans le contrat à le délai de prescription. Le droit de la prescription n’est pas d’ordre public,
donc les parties peuvent prévoir une réduction du délai (mais peuvent pas l’augmenter).
§ 2 – Le régime des actes mixtes
Conclu entre un commerçant et un non-commerçant. On est dans le cadre d’un acte mixte à toutes les
règles de droit commercial ne s’applique pas à toutes les parties car dans l’un c’est un acte de commerce
mais pour l’autre partie non et on devait aménager les règles. Le principe de distributivité qui s’applique
càd on applique les règles de droit commercial au commerçant et les règles civiles au non-commerçant.
On va distinguer et ne distingue pas entre les 2.
S’agissant de la preuve : La preuve est libre en matière commercial, mais en matière civil, la preuve
nécessite un écrit.
La compétence :
Les parties ne peuvent PAS insérer une clause attributive de compétence en faveur du tribunal de
commerce (si on veut agit contre le non-commerçant).
Historiquement à faut être partie des corporations (c’était très encadrée) à avec la Révolution
française (loi chapelier l’interdit (les corporations)) mais mtn on a le décret d’Allarde à liberté pour
toute personne d’ouvrir un commerce.
2 types des limites : limites relatives à l’activité envisagée et les limites propres à la personne
intéressée.
1) Limites attachées aux activités et justifiée par l’intérêt général :
1er type de limite à relatif à l’activité envisagée. Ils sont soumis aux règles supplémentaires (contrôle
supplémentaire) pour des raisons d’intérêt public
Il faut que la personne ait la capacité commerciale (donc en principe à partir de 18 ans). Pas l’objet
de mesure de protection (pas sous tutelle ou curatelle).
- Un mineur ne peut pas être commerçant en principe, mais le mineur émancipé peut être
commerçant. Cette règle est prévue à l’article l. 121-2 C. com.
Il ne fait pas faire l’objet d’une interdiction d’exercer une activité commerciale à cette
interdiction à une mesure de sanction par ex qui vient sanctionner le fait qu’une personne ne soit pas
considérée vraiment honorable pour être commerçant (peine pénale) à escroquerie par ex. à article
249-1 du code de commerce
Article 131-27 alinéa 2 de code pénal à « L'interdiction d'exercer une profession commerciale ou
industrielle, de diriger, d'administrer, de gérer ou de contrôler à un titre quelconque directement ou
indirectement, pour son propre compte ou pour le compte d’autrui, une entreprise commerciale ou
industrielle ou une société commerciale (cette interdiction) est soit définitive, soit temporaire ; dans
ce dernier cas, elle ne peut excéder une durée de quinze ans ».
Une condamnation fiscale à si vous n’avez pas déclarer vos biens ; peut être assorti d’une sanction
d’interdiction.
Le code de commerce prévoit aussi qu’une procédure collective à Cette mesure de sanction était
automatiquement dès lors que la personne ne pouvait plus remplir ses obligations à il n’est pas assez
honorable.
Sanction spéciale à faillite personnelle (article 653-2 de code de commerce) = c’est ça la sanction
si la faute était de la faute de la part de commerçant à volonté frauduleuse de masquer la réalité.
Les choses ont évolué à le fait de ne pas pouvoir payer ses dettes n’est pas toujours la faute du
commerçant donc pas toujours sanction à il y a possibilité de liquidation. La mesure de
sanction/interdiction n’est pas automatique. Elle peut être prononcé par le tribunal pénal en cas de
faute grave de gestion.
L128-1 de code de commerce : c’est la mesure d’incompatibilité à ici ce n’est pas une mesure de
sanction. Le législateur prévoit que du fait de sa profession, la personne ne peut pas exercer une activité
commerciale à ex. Les fonctionnaires, officiers publics et ministériels comme un notaire ou huissier
de justice et des certains professions libérales
1) Le commerçant personne physiques : parce qu’il exerce une activité commerciale à va être
qualifié d’un commerçant
2) Commerçant parce que l’activité est faite sous la forme de société commerciale : en raison
de sa forme.
Les commerçants sont définis à l’article L121-1 du code de commerce « Sont commerçants ceux qui
exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle ».
I) Les conditions
3 conditions cumulatives :
Ce sont les activités artisanales (soumis aux règles de droit civil), les activités agricoles et les activités
libérales.
Si vous êtes un boulanger artisanat à fait le pain dans la place à activité artisanale mais si vous achetez
le pain et le revendre à activité commerciale
Le premier critère c’est un travail manuel
- Il doit exercer son activité de manière indépendante à il n’est pas subordonné à autrui,
exemple un salarié n’est pas un artisan.
- L'activité de l’artisan se caractérise par la réalisation du travail principalement manuel,
exemple, une blanchisserie est une activité artisanale. Laverie automatique n'implique pas une
activité manuelle.
- L’activité d’artisan s’exerce dans le cadre d’une entreprise modeste à une petite entreprise
– petite activité.
o Pas spéculé sur le travail d’autrui
C’est une activité de production. Elles sont celles qui relèvent du travail de la terre, exploitation de la
terre. Cette une activité civile. Le caractère civil de cette activité agricole a été consacré par une loi du
30 décembre 1988 relative à l’adaptation de l’exploitation agricole à son environnement économique et
social
Exclus de domaine commercial à pas d’esprit de spéculation. Repose sur les prestations
intellectuelles. Rémunéré par les honoraires. Elles sont marques par la relation de confiance avec le
client (relation intuitu personae)
Du fait de leur caractère intellectuelle et ce lien de confiance forte, les activités libérales sont toujours
considérées comme des activités civiles.
Clientèle civile est une chose hors de commerce donc ne peut pas être cédé. La JP a revenu sur cet idée
à clientèle médicale avant l’arrêt 2000 clientèle civile exclus à cession de clientèle civile n’est pas
illicite à la condition sauvegarde le choix de patient
PAUSE
Ce qui important est le caractère répété des actes. L’accomplissement d’un acte de commerce isolé ne
confère pas la qualité de commerçant. Il faut que les actes soit fait à l’occasion d’un acte
professionnel à le faire pour gagner l’argent.
C) A titre indépendant
Pour devenir commerçant, il faut que le commerçant prenne des risques. C’est le caractérise important
de commerçant. Il ne doit pas être subordonné juridiquement à un tiers. Il doit être indépendant.
Toutes les personnes qui prennent des risques pour autrui ne sont pas considérées comme des
commerçants. La prise de risque est une condition essentielle.
Autre exemple à les salariés. Dans un commerce le salarié d’un commerçant n’est pas lui-même un
commerçant. Car lui, il le fait dans la subordination (juridiquement subordonné) à son employeur.
Dans le cadre d’un contrat de travail est qu’il y a un lien de subordination juridique (à l’employeur ;
répondre aux instructions de son employeur).
Cette preuve va être faciliter par le biais d’une inscription dans le registre du commerce de société
(RCS) = (faciliter le preuve) à commerçant de droit – situation la plus fréquente
- C’est une OBLIGATION pour le commerçant mais pas une condition pour être commerçant.
- Le code de commerce facilite la preuve de commerçant à quand on est inscrit dans le registre
o Prévu dans l’article 123-7 du code de commerce.
o Première phrase : dès lors que vous êtres un commerçant de droit à officiellement
commerçant à considère que cette immatriculation : présomption simple de la
qualité de commerçant.
o Deuxième phrase : you have proof mais cette présomption est simple donc pas
irréfragable et on peut très bien apporter la preuve contraire qui RENVERSE la
présomption. Cela change la charge de preuve (tiers ou l’admin doit apporter la
preuve)
o Dernière phrase : le principe à immatriculé dans le registre à commerçant et peut
pas apporter la preuve contraire (vous vous-même en tant que commerçant
immatriculé – de votre part = vous êtes tenu responsable et c’est une question de
sécurité juridique) SAUF si le tiers sont de mauvaise foi. Le tiers ou l’Admin à
mauvaise foi à peut pas se prévaloir de la présomption. C’est la limite de mauvaise
foi.
Dans certains cas, il exerce une activité commerciale mais pas inscrit dans un registre du commerce
de société – la preuve sera différent à un commerçant de fait.
- Un commerçant de fait :
o Il supporte tous les devoirs et obligations des commerçants. Cependant, il ne peut
pas profiter/bénéficier des avantages attachés à la qualité de commerçant.
§ Par ex à il ne peut pas se prévaloir de baux commerciaux (un statut
protecteur s’il n’est pas immatriculé au registre de commerce de société)
o Pas jouir de l’article 123-7
o Il doit prouver sa qualité de commerçant. Il doit prouver les 3 conditions classiques
de commerçant.
o La preuve peut être apportée par tout moyen.
2 types de commerçants à1er type à personne physiques (un commerçant parce qu’il exerce une
activité commerciale)
2ème type de commerçant à défini par sa forme peu import son activité à cela vise le cas de société
commerciale
L’activité ici est réalisé par une personne morale (par une société) à la personne qui veut exploiter
une activité commerciale va créer une société (fait un apport à la société (en argent/rémunéré- par
nature (d’un bien) ou en industrie))
La société bénéficie de ces apports. Ces apports constituent la capitale de la société (le patrimoine).
La société a une personnalité juridique propre, la personnalité morale et une capitale propre (constitué
des apports fait par les associées). Les associées sont derrière la société. La société c’est elle qui agit.
C’est la société qui va exercer l’activité professionnelle. On remet aux associées des droits
sociaux (des actions ou des parts sociales) à donne aux associées un droit politique (droit de vote)
et un droit financier (des dividendes si la société fait des profits).
Droits sociaux à comme des remboursement les droits que vous avez comme associées
- DANS D’AUTRES TERMES à A partir de moment où les associées bénéficient des droit
sociaux à vous donnez des droits politiques (le droit de vote pour prendre les décisions les
plus importantes après réunion de toutes les associées) et des droits financiers (le fait que si
la société fait des bénéficies, elle peut très bien distribuer ces bénéfices sous la forme de
dividendes (pour parler des bénéfices distribués aux associées)).
La particularité en droit français à le code de commerce prévoit qu’il existe un certain nombre des
sociétés (par la forme) peu morte l’objet de l’activité (civile ou commerciale). Parce qu’elle a une forme
particulière qui figurent ans la liste, va être considérée comme une société commerciale
AUTOMATIQUEMENT. Elle va être considérée comme commerçant à cause de sa forme particulière.
« Le caractère commercial d'une société est déterminé par sa forme ou par son objet.
Sont commerciales à raison de leur forme et quel que soit leur objet, les sociétés en nom collectif
(SNC), les sociétés en commandite simple (SCS), les sociétés à responsabilité limitée (SARL) et les
sociétés par actions (ie société anonyme ou SA, société en commandite par actions ou SCA et société
par actions simplifiée ou SAS) ».
Dans la société par action, on a plusieurs sociétés, les société anonyme (SA), la société en commandite
par action et la société par action simplifiée (SAS).
L’une des questions qu’on peut se poser à les associées qui ont été à l’origine de création des
sociétés à ils sont des commerçants ou pas ?
I) Les sociétés commerciales dont les associés sont tous ou pour partie commerçants
Tout l’enjeu de ce traitement des associées à va dépendre de l’écran qui fait naître la société entre les
créanciers et les associées. Comme on a vu dans l’EURL à une seule associée (réalise une activité
commerciale et diviser son patrimoine) = Ici c’est la règle qu’une personne égale un patrimoine. Pour
diviser indirectement le patrimoine à fonds de commerce à une associée unique (a le pouvoir dans la
société) à patrimoine personnel de l’associée et le patrimoine de la société (donc on en a 2). Y’avait
une forme de DIVISION
- Le fait de créer une personne morale à comme créer un écran qui protège le patrimoine
personnel à l’égard des créanciers de la société (donc séparation entre les 2 patrimoines et
les créanciers ne peut pas chercher le patrimoine de l’associée unique). Y’a un écran qui
opaque.
Cela dépend sur l’efficacité de l’écran ß est-ce que l’écran est très opaque ou transparent à
protéger les patrimoines personnels ?
Dans cette partie (tous ou partie commerçants) à l’écran est transparent et ne joue pas son rôle
d’écran. Les créanciers dans cet hypothèse à un écran est transparent/défaillant à à travers l’écran et
peuvent agir directement contre les associées (percuté les associées). Dans ce cas-là, ils sont considérés
comme étant des commerçants aussi. L’écran n’est pas opaque. La société commerciale à société/écran
transparent donc par ricochet ils sont des commerçants (les associées) c’est le cas pour les sociétés en
nom collectif
A) Les sociétés en nom collectif (SNC)
Le modèle des sociétés transparentes. C’est l’article L221-1 du code de commerce à tous ont les
qualités de commerçant et sont solidaire donc ils sont tous tenus de manière indéfinie de dettes DE LA
SOCETE (dette sociale) à tenu sur leur patrimoine propre.
- La société est transparente à les associées sont commerçant donc doivent aussi avoir la
capacité commerciale et tenu comme des commerçants (de manière indéfinie et solidaire) à
Société dangereuse et les commerçants ne sont pas protégés.
- Si par exemple la société ne peut plus payer, donc les créanciers peuvent traverser l’écran et
peuvent agir contre les associées de cette société (ont les qualités de commerçants) et ils sont
donc tenus dans leur patrimoine personnel.
La personne des associées sont fondamentales. Donc cela veut dire qu’en principe à un des associées
meurt (disparaît) donc la société est automatiquement liquidée.
Comme les associées sont des commerçants à ils doivent avoir la capacité commerciale ce qui pose
un problème sur les héritiers de l’associée qui est morte
B) La société en commandite
Pas société très répandue. La particularité à a 2 types d’associées qui correspond à 2 partenaires.
On le même statut que les associées en nom collectif. Tenu de manière indéfinie et solidaire et ont la
qualité des commerçants.
- Commandité à navigateur : exposé à toutes les risques à il s’engage avec TOUT SON
PATRIMOINE (peut s’engager sur son patrimoine)
- Commanditaire à auteur de son apport. Ne s’engage pas au-delà de l’apport qu’il a fait au
début de l’activité. Il peut le perdre mais ne s’engage au-delà de ça sur son patrimoine
- L’article L222-1 de code de commerce.
Article L. 222-1 C. com. : « Les associés commandités ont le statut des associés en nom collectif.
Les associés commanditaires répondent des dettes sociales seulement à concurrence du montant de
leur apport. Celui-ci ne peut être un apport en industrie ».
- Alinéa 1 à en nom collectif càd sur leur patrimoine et tenu solidaire et de manière indéfinie.
- Alinéa 2 à Le commanditaire n’est pas un commerçant et ne s’engage pas dans son
patrimoine.
Le plus grand des sociétés commerciales relèvent de cette catégorie à dans ce type de sociétés,
l’écran de la société va être opaque. Les associées vont être protégée par rapport aux créanciers de
la société. Un écran entre les créanciers et les associées. Si la société ne peut pas payer à PEUT PAS
agir contre les associées. Les créanciers peuvent seulement agir contre la société elle-même.
Le seul moyen d’agir contre les associées dans ce type des sociétés c’est si on les oblige de se porter
caution EN LEUR QUALITE DE CAUTION PAS COMME DES ASSOCIEES (elles sont
protégées). L’écran joue comme un rôle de protection très fort.
SARL à créé par la loi de 1925 et on a aussi le EURL ((entreprise unipersonnelle à responsabilité
limitée) créer en 1985 pour protéger le patrimoine de l’associée unique)
SARL à droit sociaux à représenté par des droits sociaux (vous offre des droits financiers et droits
politiques).
Ils se distingues des sociétés à responsabilité limitée. Les droits sociaux ici sont représentés par
actions.
C’est une différence de régime. Les actions sont transmissibles plus facilement que des droits sociaux
(il y a des formalités – plus difficile).
Les actions sont transmissibles de manière simplifiée (pas de formalités pour céder es actions).
Toutes ses sociétés à sont régi par les associées où ils ne sont pas des commerçants. L’écran joue à
plein. Les créanciers ne peuvent pas agir contre le patrimoine personnel des associées.
Cette obligation est prévue dans le code de commerce (article 123-1). Certains modalités le droit
français a simplifié les différents registres professionnels et en septembre 2021 à nouveau registre
(registre nationale des entreprises qui entrait en vigueur en janvier 2023) afin d’assurer que tous les
professionnels registrent dans un registre unique. Pour les commerçants cela ne change rien (c’est une
obligation pour eux et le juge peut lui (commerçant) demander sous astreinte de s’immatriculer et y’a
une peine d’emprisonnement (rare) de 6 mois).
- Cela est une question de sécurité juridique à pour s’immatriculer pour être des commerçants
de droit et PAS un commerçant de fait.
A) Modalités de l’immatriculation
Les sociétés n’ont pas un délai mais inciter si fort pour s’immatriculer. Pour les sociétés (ne sont pas
des personnes juridiques) à subordonner au régime de s’immatriculer sur le registre de commerce et
des sociétés (pour avoir la personnalité juridique – entraine la création de la personnalité juridique).
Cela joue aussi pour les sociétés civiles.
Tous les actes qui concernent les commerçants doivent figurer dans le registre de commerce sinon ce
n’est pas opposable aux tiers. C’est une sorte de recueil (a toutes les informations). Si vous contractez
avec quelqu’un à vous savez toutes les informations.
(Deuxième conséquence)
Quand un commerçant exerce une activité commerciale, il est aidé par son épouse. Donc le
commerçant est aidé dans son activité commerciale. Souvent, l’épouse n’a pas la qualité de
commerçante. Elle aide juste dans l’activité. Le problème à elle n’a PAS LE STATUT DE
COMMERCANT
L’autre problème c’est quand ils séparent et on ne reconnaît rien pour l’épouse car elle n’a pas le statu
de commerçant et donc le travail qu’elle a fourni pendant toutes les années. Donc le législateur a
prévu un statut de la compagne de sens LARGE.
Il y a plusieurs étapes :
La JP a cherché de réglée cette situation pour essayer de réparer le fait qu’une personne travaille sans
avoir de statut sans aucune contrepartie.
Recours à la figure de société créée de fait à la JP à 2 personnes travaillent ensemble (le couple) un
est commerçant l’autre non. Après ils séparent. La C.Cass à le couple était une société et il fallait à
posteriori considéré qu’il y avait une société et la société était liquidé pour les membre de couple à
comme des associées de société et doit avoir ou repartir une partie de cette société.
Dans toutes les hypothèses, la compagne de commerçant bénéficiera. L’article L121-3 de code de
commerce (n’importe quel type de couple).
« Le conjoint d'un commerçant n'est réputé lui-même commerçant que s'il exerce une activité
commerciale séparée de celle de son époux ».
Vous pouvez avoir trois statuts différents selon l’article 121-4 de code de commerce.
Art. L. 121-4 C. com. : « I. - Le conjoint du chef d'une entreprise artisanale, commerciale ou libérale
qui y exerce de manière régulière une activité professionnelle opte pour l'un des statuts suivants :
1° Conjoint collaborateur ;
2° Conjoint salarié ;
3° Conjoint associé ».
Conjoint salarié et associée : sont des statuts de droit commun. Il est possible que le couple créé une
société et le conjoint à associée à la société. La difficulté à l’époux : ce soit une société qui accepte
un apport d’industrie (de travail)
(Associée à faut une société – le conjoint associé dans la société – le commerçant lui a son fonds de
commerce et fait un apport à la nature par contre l’épouse de commerçant n’a pas cet apport – le seul
apport à apport en travail (industrie) – peu de droits sociaux mais une associée (jouissant des
dividendes si la société fait des bénéficies).
Le statut salarié à l’époux est salarié de commerçant. Il faut que ce soit un salarié. Il faut vraiment
payer la personne.
Le législateur oblige le commerçant a choisi si son épouse aide à le commerçant doit lui donner UN
DES TROIS STATUTS. Sinon donc si JAMAIS qu’il choisit à l’épouse est considérée comme
étant un salarié.
- Régime d’ordre public
Si le conjoint est collaborateur à peut engager le commerce (assez autonome dans sa gestion de
commerce) à assez libre acte d’administration (peut se faire toute seule)
Le code de commerce prévoit que tous les actes que le conjoint réalise = sont réalisés comme à un
acte de commerce (pas d’obligation personnel sur son patrimoine personnel).
Un élément de niveau de preuve – à partir du moment où on est commerçant à elle doit tenir une
comptabilité. C’était une obligation qui existait déjà au moyen-âge = dès le code Savary était prévu
l’obligation pour le commerçant de tenir sa comptabilité. Cette obligation est consacrée à l’article
L123-12 du code de commerce.
Cette obligation est impérative. Cela permet au commerçant d’avoir une bonne vision de son patrimoine
(les passifs, les actifs, l’activité est bénéficiaire ou déficitaire…). Cette obligation a aussi une incidence
fiscale. Le commerçant tenu à des très nombreux impôts qui sont calculés par rapport son compte
(combien il doit verser des impôts à l’État)
- Sert à l’administration discale pour contrôler l’impôt et assurer si l’impôt EST CONFORME et
SERT au commerçant
- Le compte annuel : tous les ans, il doit procéder à l’établissement de ce compte annuel
o Ce compte annuel est composé de 3 documents
o Un bilan : photographie de patrimoine de l’entreprise à une date donnée (les actifs et
les passifs)
§ Faire apparaître tous les éléments d’actifs et passifs à une date donnée
§ OBJECTIF
o Un compte de résultat
§ Recapituler tous les actes que le commerçant fait pendant toute l’année. Faire
apparaître les bénéficies (résultat) de l’entreprise (bénéfice ou perte)
§ OBJECTIF
o Une annexe
§ Compléter les 2 autres documents. Dans l’annexe, le professionnel bien
commente les 2 autres documents. Tous les engagements de professionnel si
par ex l’entrepreneur se portait caution. Cela doit figurer dans l’annexe.
§ SUBJECTIF à s i par ex il estime que son compte de résultats montre une
perte mais se justifie car y’avait un changement de stratégie
§ D’avoir une vraie vision
Cela dépend de la taille de la société à si c’est petit à exemption de certains documents mais sinon
on doit faire tout ça.
Ces obligations sont attachées à la qualité de commerçant, cette règle est posée à l’article L123-12 du
code de commerce. Cet article reprend l’obligation de tenir une comptabilité, cela était déjà prévu
depuis l’ordonnance royale de 1673.
Le manquement à l’obligation de tenir une comptabilité régulière est condamnée par des peines
fiscales et pénales.
Le commerçant qui n’a pas respecté ses obligations comptables pourra aussi faire l’objet d’une faillite
personnelle.
Parmi les documents comptables on peut identifier les livres comptables, le commerçant tient 3 livres
: le livre journal ( enregistre tous les jours les mouvements à l’achat ou à la vente ) ; le grand livre ( va
centraliser 1 fois par mois ce qu’il y a dans le livre journal ) ; le livre d’inventaire ( regroupe
l’inventaire, ce sont les éléments actifs et passifs ). Il y a aussi les comptes annuels, à la clôture de
l’exercice le commerçant établit ces comptes annuels. Ces comptes annuels sont composés de 3
documents : le bilan ( décrit les éléments actifs et passifs de l’entreprise, c’est une forme de photo de
l’entreprise qui intervient une fois par an ) ; le compte de résultat ( va permettre de déterminer quel est
le résultat de l’entreprise qui va faire apparaître le bénéfice ou la perte ) ; l’annexe ( vient compléter
les 2 autres en complétant des informations ).
Principes comptables à Les différents documents comptables doivent respecter des principes
édictés à l’article L123-14. Il faut des comptes réguliers (qu’ils recensent bien tous les mouvements) ;
sincères ( il ne doit pas y avoir de dissimulation ) ; fidèles ( si une règle comptable s’avère trompeuse,
il faut donc le préciser dans l’annexe ).
Valeur juridique de la comptabilité à La comptabilité peut servir de mode de preuve, elle a une
valeur juridique dérogatoire au droit commun. C’est l’article L123-23 du code de commerce qui pose
ces règles. Cette règle appelle plusieurs remarques. Cette règle ne joue que dans le cas où la
comptabilité est régulièrement tenue. Cette règle ne joue qu’entre commerçants. L’article 1378 du
code civil permet de déduire que les documents comptables peuvent être un mode de preuve contre le
commerçant mais aussi contre un tiers (commerçant). La communication de documents comptables
peut être ordonnée en justice que dans certains cas (article L123-23 ).
Valeur juridique plus forte que si on applique le droit commun. Puisque cette comptabilité est réalisée
par le commerçant (il l’établit proprement). Va avoir une valeur probatoire (élément de preuve dans un
litige qui est une dérogation importante de droit commun)
- La comptabilité du commerçant va pouvoir être utilisé contre lui à lorsqu’il y a litige entre
commerçants. La comptabilité va pouvoir être utilisé par le commerçant lui-même comme
mode de preuve à une solution dérogatoire du droit commun “nul ne peut se constituer de
preuve à soit même”.
Comme c’est une règle de droit commun à conclu un contrat avec X et il dit que non y’a pas de
contrat et moi si y’a de contrat à il ne signe pas donc pas de contrat
Pour le commerçant à cela apparait dans mes ventes (y’avait une livraison)
Le législateur encadre la possibilité d’invoquer la comptabilité comme un moyen de preuve à en
justice : principe de distributivité (non commerçant comptabilité de commerçant mais le commerçant
ne peut pas mettre sa comptabilité comme une preuve-
Il faut que cette comptabilité à régulièrement ténu à sinon elle ne peut être invoque par son auteur à
son profit. Il n’est possible d’invoquer sa comptabilité que S’IL EST REGULIER
La difficulté à le secret des affaires à la comptabilité peut révéler bcp de choses. L’atteinte aux
secrets d’affaires on le limite à L123-23 code de commerce alinéa 3
Comptabilité ne peut être ordonnée en justice QUE à conditions dans l’article 123-23 alinéa 3
Pas possible pour le commerçant de DIVISER son comptable. Un élément indivisible et pas
possible de diviser la comptabilité pour retenir seulement les éléments qui sont favorable au
commerçant.
L’obligation fiscale (faut tenir une facturation), obligation d’avoir un compte (y’a des obligations à
l’égard de consummeurs à obligation d’information)
Théorie d’unité et indivisibilité de patrimoine à élaboré par Aubry et Rau à est la conception
classique française. Le patrimoine en principe est indivisible. Traditionnellement, impossible de créer
un patrimoine d’affectation (come le cas dans d’autre pays comme l’Allemagne).
Consacré par la loi de 1er août 2003 à loi Dutreil. Cette loi était modifiée en 2015 (loi Macron) qui a
renforcé l’efficacité de principe. Mécanisme de protection très forte.
En 2008, la loi du 4 août 2008 étend l’insaisissabilité à toute immeuble (tout bien foncier bâti ou non
bâti).
La déclaration d’insaisissabilité à Consacrée par une loi du 1er Aout 2003, c’est la loi Dutreil.
Cette loi va créer une nouvelle technique : la déclaration d’insaisissabilité. Cela vise la résidence
principale de la professionnelle mais va être étendue par une loi du 04 Aout 2008. Les articles 2284 et
2285 du code civil définissent l’unicité du patrimoine. La déclaration d’insaisissabilité vient poser une
exception en autorisant le commerçant à sortir de son patrimoine certains immeubles : tous biens
fonciers bâtis ou non bâtis dès lors que celui-ci n’est pas utilisé dans le cadre professionnel. La
déclaration d’insaisissabilité est consacrée à l’article L526-1 du code de commerce. Il y a aussi
possibilité de renoncer à cette déclaration à l’égard des créanciers (si on le souhaite). En cas de
procédure collective en principe les créanciers sont tous soumis aux mêmes règles, mais certains
pourraient saisir le bien ; la Cour de Cassation dit que les créanciers sont traités différemment alors la
CC va dire que l’opposabilité se fera à tous les créanciers (cassation, comm, 28 Juin 2011, n°10-
15482, B109 ).
La déclaration de l’insaissibilité :
La loi du 1er août 2003, dite loi Dutreil, vise l’insaissabilité de la résidence principale.
En 2008, la loi du 4 août 2008 entend l’insaissibilité à toute immeuble (tout bien foncier bâti ou non
bati).
Puis la loi du 6 août 2015 va simplifier la procédure. CAD est l’insaissibilité de la résidence
principale est de droit -) donc automatique, pas besoin de faire un déclaration.
Art. L. 526-2 vise la déclaration. Cette déclaration doit respecter certaines conditions, et notamment
mentionné au RCS.
Le législateur ne précise pas quel est le statut du débiteur en cas de procédure collective.
La procédure collective va traiter de manière égalitaire tous les créanciers.
La question est le sort de l’insaisissabilité en cas de procédure collective.
Déclaration est après pour certains créanciers et avant pour certains créanciers.
La JP a renforcé de manière très fort l’insaisissabilité.
Il y a deux logiques, soit we have it insaisissable for one créancier since they are together so it is
insaissable for all. Soit because it is saissable for one it is saissable for all. Ce sont les deux options.
La CC dans un arret de 28 juin 2011 décide est la délcaration d’insaissabilité est opposable à tous les
créanciers qui est vraiment une mesure de protection très fort du débiteur.
(ppt 3 slide 28 full arret)
“(...) enchères publiques de cet immeuble dont l'insaisissabilité lui était opposable, (...)”
Ce statut est créé par une loi du 15 Juin 2010, complétée par O. 09 Décembre 2010 et modifiée par la
loi PACTE du 22 Mai 2019. L’article L526-6 du code de commerce, ici le commerçant divise son
patrimoine sans pour autant avoir recours à une société.
Tous les biens nécessaires sont automatiquement entrée dans le patrimoine professionnel. Sinon,
créancier ne peut pas saisir le patrimoine personnel.
Pour que ce patrimoine professionnel met en jeu à il faut nécessairement une déclaration à cette
condition est posé à l'article L. 526-7.
Seul le créancier postérieur pourrait se voir opposer la division de patrimoine, donc avant la
déclaration, peut saisir l’intégralité de patrimoine.
Art. L. 526-12 C. com. :
« I.-La composition du patrimoine affecté est opposable de plein droit aux créanciers dont les droits
sont nés postérieurement à la déclaration mentionnée à l'article L. 526-7. (...)”
Deux patrimoines se trouvent réunis pour sanction, donc finalement pour le débiteur c’est une
procédure lourde, il faut déclaration, publication, réfléchir sur l’affectation de patrimoine, voir ce qui
est important, etc. puis après la déclaration, il reste la possibilité de la réunion de patrimoine comme
sanction (sanction civile)
- Ex : s’il ne respecte pas son obligation de comptable, ou s’il commet la fraude.
Art. L. 526-5-1 C. com. (abrogé par L. 14 fév. 2022) :
« Toute personne physique souhaitant exercer une activité professionnelle en nom propre déclare, lors
de la création de l'entreprise, si elle souhaite exercer en tant qu'entrepreneur individuel ou sous le
régime de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée défini par la présente section.
L'entrepreneur individuel peut également opter à tout moment pour le régime de l'entrepreneur
individuel à responsabilité limitée ».
à C’est pour inciter de le créer le plus tôt possible/opter pour le statut.
Par une loi du 14 fév 2022 qui entrerai en vigueur en mai crée ce statut.
EIRL va démérer mais elle va vocation à disparaitre, on ne peut créer de nouvelles EIRL ou
transmettre un EIRL. Donc la loi du 14 fév 2022 a créé un nouveau statut.
On a une section qui est relative au statut de l’entrepreneur individuel et une section relative au
transfert de ce patrimoine.
Une différence fondamentale par rapport à l’EURL, il n’y a plus besoin de déclaration : tous les
biens utiles formes le patrimoine professionnel. Il n’y a pas de division de patrimoine professionnel
(un et unique) (l’EURL il y a possibilité de plusieurs).
Tous ce qui ne relève pas de patrimoine professionnel relève du patrimoine personnel.
La déclaration d’affectation était une lourdeur pour les professionnels, mais aussi une garantie. Donc
on pose la question de la preuve.
S’il y a une action du créancier sur le patrimoine de débiteur, comment prouver que le bien
relève de l’activité professionnel ?
La question de la charge de la preuve -) article L. 526-22 “(...) La charge de la preuve incombe à
l'entrepreneur individuel pour toute contestation de mesures d'exécution forcée ou de mesures
conservatoires qu'il élève concernant l'inclusion ou non de certains éléments d'actif dans le périmètre
du droit de gage général du créancier (...)”
La question de la caution :
Personnalité morale de la société est écran. Mais certains créanciers demandent associés à porter
caution.
Pour l’EURL la question n’était pas réglée par le législateur.
2/ La renonciation, toujours la même idée, il est toujours possible au débiteur de renoncer à la division
du patrimoine au profit d’un créancier à Art. L. 526-25 C. com.
La renonciation est plus encadrée. On retrouve les mêmes règles qui existent en droit de
communication. Il faut un écrit. Et ensuite, le débiteur bénéficie un délai de réflexion de 7 jours.
Le texte précise à la fin qu’il y a réunion de patrimoine en cas de fin d’activité (automatiquement) ou
en cas de décès de l’entrepreneur individuel.
La notion de fonds de commerce n’est pas consacrée dans le code de commerce. La difficulté est que
pendant toute cette période il y avait un fond de la valeur qui n’était pas véritablement valorisé parce
que ce fond n’avait pas de consistance finalement. On avait un commerçant qui exploitait son fonds
de commerce qui ne pouvait pas exploiter la valeur de ses biens. S’il voulait arrêter son activité, il a
une clientèle (c’est sa valeur principale) mais peut pas exploiter la valeur de sa clientèle. Il ne
pouvait pas céder sa clientèle, ne peut pas l’utiliser comme crédit pour par exemple demander un prête
d’une banque.
Donc la création de fonds de commerce répond à un besoin pratique à il faut attendre à la loi du 17
Mars 1909 relative à la vente et au nantissement des fonds de commerce.
Si le banquier n’est pas payer par le commerçant il pourra se faire payer sur le fonds de commerce.
Le texte ne définit pas le fonds de commerce. Il va juste énumérer des éléments du fonds de
commerce.
- Cadre de vente
- Cadre de nantissement
Quand le code de commerce a été promulgué, ce terme n’existait pas. Ce sont les notaires qui ont
dégagé cette notion de fonds de commerce.
Loi du 17 Mars 1909 relative à la vente et au nantissement des fonds de commerce. Cela a été mis
dans le code de commerce aux articles L141-2 et suivants.
Le nantissement est le fait de pouvoir utiliser la valeur du fonds de commerce pour se financer.
Certains biens n’entrent pas dans le fonds de commerce. (Art. L. 141-5, al. 1 et 2, C. com. Et Art. L.
142-2, al. 1, C. com.)
Le fonds de commerce comporte des biens qui affectent une entreprise commerciale ; certain bien ne
vont pas entrer dans le fonds de commerce.
Il y a deux énumérations différentes du fonds de commerce à cause de 2 dispositions.
Le législateur décrit quel est le régime de la vente de fond, puis il décrit les éléments de nantissement.
Art L 141-5 à dans le cadre de vente de fond, les éléments visés par l’article au minimum “Il ne
porte que sur les éléments du fonds énumérés dans la vente et dans l'inscription, et à défaut de
désignation précise, que sur l'enseigne et le nom commercial, le droit au bail, la clientèle et
l'achalandage.”
On considère que la règle relative de la vente donc l’article Art L 141-5 qui pose la règle de principe,
puis on a l’article L142-2 qui est une règle dérogatoire/spéciale en matière de nantissement.
A) Éléments incorporels
Ce sont les éléments qui n’ont pas de matérialité. Ce sont les éléments les plus importants dans le
fonds de commerce. L’on distingue 5 éléments incorporels.
Achalandage à lier au lieu ; il y a un clientèle qui est plus ponctuelle, occasionnelle -) par exemple
les clients passent leur vacance au bord de mer.
Les clients ne sont pas objet de propriété, donc comment la clientèle est l’élément fondamental de
fonds de commerce, mais en pratique on ne voit pas que les clients ont une valeur. Si le commerçant
cesse son commerce, forcément l’acheteur va profiter de cette clientèle de base qui va rester à cause
de la confiance du commerçant initial.
- Il faut que la clientèle soit commerciale.
- Il faut que la clientèle soit actuelle (donc pas virtuelle).
- Il faut une clientèle personnelle, donc clientèle attachée à la personne du commerçant. C’est
une question qui est en pratique importante. Le fait de caractériser l’existence ou non d’une
clientèle est déterminant et notamment pour le statut de baux commerciaux.
Comme la clientèle est fondamentale pour le commerce, la clientèle est souvent attachée au
lieu. Pour profiter du statut de baux commerciaux qui est vraiment protecteur, il doit exploiter
un fonds de commerce et pour exploiter un fonds de commerce il faut une clientèle.
2 : Signes distinctifs
Cela peut être le nom de la personne physique, nom d’une société, nom de fantaisie.
Si on est commerçant et que l’on utulise notre nom personnel, normalement l’on ne peut pas céder
notre nom patronimique à un tiers. Si ce nom est utilisé comme nom commercial alors il devient un
nom à part entière que l’on peut céder (cassation, commerciale 12 Mars 1985, BORDAS).
Il y a aussi l’enseigne, càd l’inscription, l’image, qui va être inscrite sur un immeuble. Elle permet
d’indiquer au public le lieu où est l’entreprise.
La marque, par exemple la pomme d’apple. Une marque est déposée pour 10 ans renouvelable à
l’infini. La marque est définie avec 3 critères : nouvelle, non déceptive, significative.
Vous allez choisir un nom patronymique à le principe, ne pouvait pas disposer d’un nom
patronymique en droit français. L’inanibilité et inscrpitbilité du nom patronymique.
On a déjà vu la marque.
Les autres droits de propriété industrielle est le brevet. C’est une invention nouvelle créées par les
commerçants.
Le brevet aussi fait l’objet de dépôt à l’institut national de la propriété intellectuelle (INPI). Il y a une
exclusivité d’exploitation de ce brevet. Si personne exploit sans l’autorisation, il peut faire l’objet de
contrefaçon.
4 : Droit au bail
Se fait dans un immeuble ou le commerçant n’est pas propriétaire. Le commerçant, quand il conclut
un bail commercial, a un droit de renouvellement de son bail. Il y a une indemnité d'éviction qui est
très forte.
Il y a peu d’autre élément incorporel, en principe tous les créances et les dettes ne figurent pas dans le
fond. Elles sont à la charge/au bénéfice du commerçant. Les contrats aussi, donc pas de transmission.
Ils sont beaucoup moins importants. Ils sont très limités, ils représentent peu de valeurs. Il s’agit
uniquement de biens meubles intégrés dans le fonds. Les biens immeubles ne font pas partie du fonds
de commerce.
Ça vise tous les biens corporels/biens meubles corporels. Il y a les machines, les marchandises
peuvent aussi être transmise avec le fonds de commerce.
Sont exclus du fond les immeubles. Le droit au bail n’est pas parti du fonds ; l’immeuble ne fait pas
partie du fonds à Cass. Com., 31 mars 2009, n°08-14180, B47.
L’existence de la clientèle va emporter ou non le fonds de commerce. C’est un élément atypique car
ce sont des personnes que l’on ne peut pas être propriétaire
Sur le plan de la location de bail c’est un élément important à pendant un litige, essaie de prouver
qu’il n’y a pas de fonds de commerces
Un élément incertain :
à A partir de quand elle existe et jusqu’à quand ? Et à partir de quel moment elle est rattachée à
ce commerçant et en particulier à ce commerçant et non pas au lieu. La JP est assez fluctuante. La
solution traditionnelle impose une ouverture au public. Cassation, commerciale, 27 Février 1973, la
CC considère que la clientèle était indissociable du fonds de commerce.
Il y a aussi une incertitude pour savoir quand la clientèle disparaît. La CC préfère caractériser une
clientèle. CC, commerciale, 26 janvier 1993. Une exploitation d’hôtel s’est arrêtée pendant 3 ans
pour des travaux, la CC dit que l’hôtel a conservé sa clientèle.
Dépendance économique. Cela concerne surtout les contrats de distribution, par exemple contrat de
franchise, le franchiseur transfert sa marque au franchisé, il transfert un savoir-faire particulier, le
franchisé peut exploiter la marque et donc la clientèle va être attirée par la marque ou par le
franchisé ? La doctrine était favorable à dire que le franchisé a quand même une clientèle, la CC
3ème civile 27 Mars 2002 dit que le franchisé a une clientèle distincte du franchisé.
Dépendance géographique. CC, 24 Avril 1970 ; il s’agissait d’un buffet buvette située sur un champ
de course ; la CC dit qu’il n’y a pas de clientèle personnelle et distincte de la société de course.
CC, 3ème civile, 5 février 2003. C’est un cordonnier dans un centre commercial. La CC dit qu’il n’y
a pas d’autonome de gestion et ce critère permet d’apprécier s’il y a une clientèle propre. Donc pas de
bénéfice du statut des baux commerciaux.
Cassa5on, 3ème civile, 19 Mars 2003. Une vente de casse-croute sur une piste de ski. La CC dit qu’il
y a une clientèle propre car la géographie est plus vaste.
Petite aparté : Statut des baux commerciaux : le commerçant va louer un local. La clientèle est
aussi attachée au local. Le statut des baux commerciaux est favorable au commerçant et donne au
commerçant une propriété commerciale puisqu’il a droit au renouvellement de son bail. A l’arrivée de
cette expiration il peut renouveler le bail, si le propriétaire ne veut pas renouveler le bail alors il doit
payer une indemnité et cela peut coûter extrêmement cher. Du fait de ce droit au renouvellement on
considère qu’il a une propriété commerciale.
Très vite la JP et la doctrine, voient que la clientèle apparait comme très important. La JP avait 2
choix, soit considéré que la clientèle n’est pas partie du fonds, soit conserver la clientèle comme un
élément de commerce mais en faisant une place particulière Cette deuxième position est ce qui choisit
la JP de faire.
Cass. Req., 15 fév. 1937 : « De tous ces éléments, la clientèle représente le plus essentiel ».
à L’existence de la clientèle condition l’existence du fonds. Donc la clientèle est un élément du
fond.
Pour l’appariation, la question peut donc être discuté, ça relève de la compétence souveraine du juge
de fond.
Ex. Cass. Com., 27 fév. 1973, n°71-10653, B101 à la commerce n’était pas ouvert mais la CC
considère qu’il existait la clientèle déjà. Elle se fonde sur la notoriété de la marque, que la clientèle
était bien et réelle.
Cass. Com., 26 janv. 1993, n°91-16417 : « l'arrêt constate que la clientèle, malgré l'arrêt de
fonctionnement provisoire de l'hôtel-restaurant-bar du fait de la reconstruction de l'immeuble où il
était exploité, avait subsisté ; qu'en l'état de cette constatation, elle en a déduit à bon droit que le fonds
de commerce n'avait pas disparu »
Ccas com 26 jan 1993 → disparition de la clientèle. Reconstruction d’un resto (3ans), C.Cass
considère que la clientèle na pas disparue et qu’elle demeure réel et certaine.
Ccas 29 jan 2013 → cessation temporaire ; n’implique pas en soi la séparation de la clientèle. Les
juges du fonds se fondent sur le chiffre d’affaire pour montrer qu’il y a maintenant de la clientèle.
Donc c’est une question débattu et pas de critères clairs donc c’est incertain même si en principe il
doit être ouvert au public.
Autre point, la question de l'incertitude au regard sur son appartenance ; L’autonomie de la clientèle :
Dépendance géographique :
Un commerce qui dans un commercial, est-ce que ça clientèle être son clientèle propre ou est-ce
que c’est un clientèle du centre commercial ?
Le fait que le fonds de commerce soit implanter doit un ensemble plus vaste qui pose la question du
caractère autonome ou non de la clientèle.
Initialement la CC exige une clientèle propre et considère par exemple dans un arrêt de Cass. Ass.
Plén., 24 avril 1970, n°68-10914, B3 (l’exploitant d’une buvette située sur un champ de course, la
question est-ce que la clientèle de service de restauration était ou non personnelle).
La CCass considère que l’exploitant du service de restauration n’avait pas de clientèle propre.
La CC considère que la clientèle ici n’est pas une clientèle propre.
De plus, la CC ajoute une exigence d’une autonomie de gestion à CC, 3ème civile, 5 février 2003.
C’est un cordonnier dans un centre commercial. La CC dit qu’il n’y a pas d’autonome de gestion et ce
critère permet d’apprécier s’il y a une clientèle propre. Le statut des baux commerciaux est applicable
à tout local stable et permanent.
Cass. 3ème civ., 15 oct. 2014, n°13-24439 à une menge n’a pas de clientèle propre à il n’y a pas
d’autonomie de gestion, on calque sur les horaires d’ouverture du centre commerciale.
La dépendance économique :
Ca concerne le réseau de distribution.
Cela concerne les contrats de concession ou les contrats de franchise, le franchiseur transfert sa
marque au franchisé, il transfert un savoir-faire particulier, le franchisé peut exploiter la marque et
donc la clientèle va être attirée. Est-ce que le clientèle est de franchisé ou franchiseur ?
Cass. 3ème civ., 27 mars 2002, n°00-20732, B77 à la CC juge que la clientèle est de franchisé.
Il faut également caractériser des éléments qui vont permettre de capter cette clientèle et chaque
élément peut présenter un caractère essentiel et ce sont les juges qui vont apprécier.
Pour être en présence d’un fonds de commerce il faut d’autres éléments que la clientèle.
Ex, le droit au bail est souvent un élément de support important.
Cass. Com., 14 nov. 1995, n°92-18140 à le droit au bail a été exclu du fond. Le
cessionnaire/l’acheteur cru que le droit au bail était intégré dans le fonds de commerce. Il a dit qu’il y
a dol et qu’un élément essentiel du fonds manque.
La CC dit “qu'en énonçant que le droit au bail était un "élément essentiel du fonds de commerce
vendu par les époux Z...",
- Dans le cadre de sa fonction de support de la clientèle, le droit au bail est un élément
essentiel.
- Il y avait eu vente du fonds de commerce et les cédants disaient qu’il n’y avait pas de droit au
bail et la CC dit que c’est un élément essentiel du fonds de commerce.
Aucun des deux n’a la personnalité morale mais leurs différences sont nombreuses. L’entreprise est
une notion plus large, elle englobe tous les éléments nécessaires à l’exploitation du fonds notamment
avec les immeubles. L‘entreprise à une organisation que n’a pas le fonds de commerce. L’entreprise
peut être commerciale ou civile. Le fonds de commerce n’implique pas forcément des personnes, il
n’y a pas un englobement. La notion d’entreprise n’a pas de définition juridique. Le fonds de
commerce est une pure notion de droit commercial et qui n’entraîne que des règles du droit
commercial.
La différence principale est justement que la société a la personnalité morale. Le fonds de commerce
n’est qu’un ensemble d’éléments corporels et incorporels. Une société peut exploiter un fonds de
commerce. Le fonds de commerce n’est pas un sujet de droit.
La principale différence est la personnalité juridique. La société a la personnalité morale mais le fonds
de commerce n’a pas la personnalité morale, c’est simplement un ensemble de biens.
- La société est un sujet de droit, alors que le fonds de commerce est un objet de droit.
Le fonds de commerce est constitué principalement de la clientèle mais est aussi rattaché à un lieu
donné. L’exploitant du fonds de commerce peut très bien développer son activité dans un autre lieu.
La succursale est un établissement qui n’a pas de personnalité morale et est une extension
géographique du fonds de commerce pour développer sa clientèle.
Il peut y avoir une création d’une nouvelle branche d’activité, cela ne change pas l’activité originelle.
Le fonds de commerce peut développer une activité accessoire qui peut attirer sa clientèle.
Le fonds de commerce est un ensemble qui est dans un lieu défini. Pour développer la
clientèle/d’étendre géographiquement …., utilise la succursale à établissement secondaire rattaché au
fonds de commerce qui n’a pas de personnalité juridique. A pour but pas de créer un autre fonds de
commerce mais simplement développer sur un autre lieu la clientèle.
Commerçant peut créer d’autre branches d’activités complémentaires que celle intaille pour étendre sa
clientèle. Ça va juste venir à compléter le fonds de commerce, pas nouveau fonds de commerce
(même si commerçant peut choisir de créer plus tard pour l’activité).
A) Une universalité
C’est juridiquement une enveloppe composée de plusieurs éléments. Le fonds de commerce regroupe
plusieurs éléments individuels et il forme aussi un tout. Il y a deux types d’universalité : de droit et de
fait.
La thèse de l’universalité de fait. L’on a bien ici l’idée d’universalité. Mais l’universalité de fait ne
porte que sur un actif, ce qui est le cas ici de notre fonds de commerce. Cela permet de montrer qu’il y
a une enveloppe globale et qui forme un tout. La CC a retenu cette qualification d’universalité, que
c’est une universalité mobilière insusceptible de cession partielle. On ne peut pas diviser le fonds.
Textes fondateurs :
Le propriétaire est le bailleur et le locataire est le preneur. Jusqu’à la fin de la WWI les baux étaient
régis par le droit commun. Le bail était librement conclu par les parties. Les commerçants ont
demandé une protection avec un droit au renouvellement du bail. Ces demandes se sont heurtées aux
refus de la part des bailleurs. Ce droit irait à l’encontre à leur droit de propriété absolue. Loi du 30
Juin 1926 sur le renouvellement des baux à loyer d’immeubles ou de locaux à usage industriel ou
commercial. Loi qui est souvent désignée sur la propriété commerciale. Si le bailleur refuse alors le
locataire aura le droit d’indemnisation, c’est une indemnité d’éviction. Cela a été repris par un décret
du 30 Septembre 1953 et qui a été modifié plusieurs fois mais cela reste le texte principal. Le droit
au renouvellement du bail est une particularité française.
Le propriétaire est le bailleur (dans le contrat de location) et le commerçant/le locataire est désigné
comme le preneur.
Jusqu’à la fin de 1ere guerre mondiale, c’était des baux régient par le droit comment c’est à dire des
dispositions relatives aux bailles.
Il faut protection spécifique pour les commerçants. Les propriétaires évoquent le droit
fondamental/droit de propriété (544 code civil).
Il fallut attendre la loi du 30 juin 1926 sur le renouvellement des baux à loyer d’immeubles ou de
locaux à usage industriel ou commercial (aussi appelé loi sur la propriété commerciale) pour
reconnaitre le droit au renouvellement du bail.
Ce système favorable au locataire a été repris par le décret du 30 septembre 1953 qui est le texte de
base (même si a été modifié) et qui était ensuite intégré dans le code de commerce aux articles v., art.
L. 145-1 et s. Pour le coté légal et R. 145-1 et s. Pour le coté réglementaire du C. com.
En Allemagne on n’a pas ce type de dispositive à donc c’est critiqué. Toutefois, il reste maintenu
dans droit des affaires.
De plus, l’article L 45-60 du C com prévoit une prescription de 2 ans (plus court).
Il est possible que les parties concluent un contrat à même si les conditions de bail commercial ne
sont pas réunies, soumettre au statut à Cass. Ass. Plén. 17 mai 2002, n°00-11664, B1
- JP a aménager le principe → il faut respecter le bloc impératif
3ème civ, 28 mai 2020, 19-15001 → possible d’écarter le registre d’immatriculation. Des lors que la
condition est prévue. Le bailleur a renoncé à se prévaloir à la condition d’immatriculation.
Le statut des baux commerciaux est soumis à des conditions : il faut caractériser un bail
immobilier et une exploitation commerciale.
Pas de formalisme en particulier concernant la forme de contrat mais pour le fond il y a certaines
conditions.
§1 – Un bail immobilier
Le statut ne s’applique qu’aux locations d’immeubles bâtis. La CC exige que le local soit stable et
permanent.
La question s’est posée sur la location de terrains nus, ils sont exclus et ne sont pas soumis aux baux
commerciaux à moins que le bailleur demande l’édification d’une construction.
La CC est venue préciser qu’il faut un local clos et ouvert. Cass, 3ème civile, 1er Juin 2010.
Si l’emplacement est purement variable, il ne peut pas faire l’objet de statut de baux
commerciaux.
L’on exclue la location commerciale saisonnière, elle n’est pas suffisamment stable pour qu’on lui
applique le régime des baux commerciaux.
Certaines conventions trop longues sont exclues comme les baux emphytéotiques. Ils sont conclus
pour une durée de 18 à 99 ans.
On exclue du champ du statut des baux commerciaux les contrats de moins de 3 ans. Ils ne sont pas
soumis à ce statue car ce sont des contrats courts et le locataire savait bien qu’il allait rester peu de
temps.
Les conventions d’occupation précaire sont exclues, par exemple si l’on est dans un immeuble qui va
devoir être démoli.
On en a 2.
1/ Les contrats de très courts de durée visé à l’art. L. 145-5 C. com à moins de 3 ans.
Ces conventions échappent au statut protecteur des baux commerciaux car on considère que le
locataire ne restera pas longtemps dans les lieux. Ne se projette pas dans un contrat et va
proportionner ses investissements à la durée pendant laquelle il va rester dans les locaux.
Dans la limite des 3 ans il est possible de conclure des baux successifs, à l'expiration de ces 3 ans, il
n’est plus possible de conclure un bail dérogatoire au droit commun, il faut nécessairement conclure
un bail soumet au statut protecteur.
Pendant, on s’est demandé si le locataire pouvait renoncer au statut protecteur. La CC dans un 1er
temps avait reconnu cette possibilité au profit du locataire. La condition posée qu’il fallait renoncer à
un droit acquis parce que les dispositions de baux commerciaux sont d’ordre public, donc peut dès
lorsqu’ils s’agissant d’un droit acquis à 3ème civ, 2 avril 2003, 01-14898.
La CC a revenu après la réforme/la loi Pinel 2014 qui a modifié le régime de baux dérogatoire (ex
avant 2 ans, mais après c’est 3 ans).
Cass. 3ème civ., 22 oct. 2020, 19-20443, P à impossibilité de renonciation sous l’empire des
dispositions consacré par la loi Pinel de 2014.
Le crédit-bail immobilier est avant tout une opéra5on pour pouvoir accéder à la propriété.
Des conventions sans un délai précis, il faut que les circonstances soient étrangères à la volonté des
parties. Ex l’exploitation d’un commerce dans un immeuble qui attente un permis de démolition.
Dans cette hypothèse il n’y a pas de statut protecteur.
Il faut que les circonstances soient étrangères à la volonté des parties.
En pratique, les conventions d'occupation précaire impliquent des loyés sont moins important.
Art. L. 145-5-1 C. com. : « N'est pas soumise au présent chapitre la convention d'occupation précaire
qui se caractérise, quelle que soit sa durée, par le fait que l'occupation des lieux n'est autorisée qu'à
raison de circonstances particulières indépendantes de la seule volonté des parties »
Il faut que l’exploitation soit commerciale et autonome à renvoie à l’idée d’autonomie de gestion
pour la clientèle.
Il faut qu’un fonds de commerce et que l’exploitation de ce fonds soit immatriculée au RGCS.
Commerçant doit être immatriculé à la société à pour bénéficier des droits comme le statut de baux
commerciaux.
Le statut peut appliquer à des locaux même si la clientèle n’a pas accès, par exemple des bureaux.
Il y a une extension du statut des baux commerciaux et en particulier sont bénéficié de ce statut des
artisans.
B) Une exploitation autonome
Contentieux de la requalification :
C’est à dire que certains bailleurs, comme le statut est extrêmement protecteur, certains bailleurs vont
essayer de contourner le statut de baux commerciaux.
Ils demandent action de requalification.
L’enjeu est le droit au renouvellement du bail. Le législateur impose une règle de prescription courte.
Le commerçant n’a que 2 ans pour agir en requalification du contrat de bail.
A partir de quand calcule-t-on le délai de 2 ans ? La CC retient une solution assez stricte en disant
que le point de départ est le jour de la conclusion du contrat. Pour tempérer ceJe solution sévère, en
cas de fraude il y a suspension de la prescription. L’adage de la fraude est « fraus omnia corrumpit »
càd la fraude corrompt tout.
C’est une solution sévère. Certains auteurs l’ont critiqué. Que la JP aller plus loin, le législateur
précise 2 ans mais pas le point de départ. Ils pensent qu’il faut suivre le droit commun à 2224 et
2227 code civil la prescription à “ à compter du jour où le titulaire d'un droit a connu ou aurait dû
connaître les faits lui permettant de l'exercer.”
Certains autres auteurs sont favorables à la solution. Que les motifs pour la requalification existent
depuis le début.
L’autre argument est dégagé par la CC à Cass. 3ème civ., 19 nov. 2015, 14-13882.
Le contrat a été intitulé pas contrat de bail, intitulé “contrat de prestations de services réciproques".
En réalité, le contrat remplit tous les condutions du contrat de bail.
La CA dit qu’il s’agit ici un cas de fraude. Le bailleur a voulu contourner la réglementation de
législateur. Donc la CC a suspendu la prescription du fait de la fraude. Ici la CC applique l’adage de la
fraude qui est « fraus omnia corrumpit » c’est-à-dire la fraude corrompt tout.
Il est soumis aux règles du droit commun mais un certain nombre de règles sont dérogatoires ( ce que
l’on va voir ici ). Le locataire peut jouir des locaux, le locataire va aussi détenir 3 prérogatives
spécifiques.
La jouissance de lieux (du droit commun) a 3 dérogations qui permet le locataire de l’adapter à la
pratique.
Le principe est que le bail commercial est d’une durée minimum de 9 ans, ce minimum de 9 ans ne
joue que pour le bailleur, le preneur peut y mettre fin tous les 3 ans. Il doit donner congé au bailleur
au moins 6 mois à l’avance.
La durée minimale est de 9 ans, cependant ça ne s’applique pas au locataire à Art. L. 145-4, al. 1 et
2, C. com.
- C’est pourquoi on dit que le contrat de bail est 3-6-9. Le locataire peut donner conges tous les
3 ans et prévenir 6 mois à l’avance.
La loi du 18 juin 2014, la loi Pinel a limité la possibilité de ces stipulations contraires, c’est l’alinéa
2. On a une liste des baux dans lequel on ne peut pas écarter la possibilité de donner congé.
Art. L. 145-4 al 4 à peut à tout moment donné congé, il n’est pas tenu par la durée stipulée par le
bail.
Le droit commun prévoit que le locataire doit respecter la destination des lieux où le bailleur peut
résilier le contrat si le preneur ne respecte pas. Ici le locataire peut faire ce qu’il veut.
Le bail a prévu une destination spécifique et qu’il n’y a pas une clause tout commerce (parce que la
clause tout commerce permet le locataire de modifier la désignation de lieu).
La déspécialisation peut être partielle ou totale.
a : Déspécialisation partielle
Il peut adjoindre des activités connexes ou complémentaires. Le bailleur peut s’y opposer s’il pense
que c’est une déspécialisation totale.
Elle pose des difficultés de mise en œuvre. Elle est laissée à l’appréciation souveraine des juges du
fonds. Dans certains cas ils vont dire que le caractère connexe ou complémentaire va être caractérisé
et parfois non.
L’autre difficulté est que cette règle est d’ordre public. Cassation 3ème civile 15 Février 2012. Il
s’agissait d’un centre commercial relatif à l’automobile, il y avait plusieurs commerçants et chacun
était spécialisé dans tel domaine et il y avait une clause de non-concurrence. Une société voulait
adjoindre la pose et la réparation de pneus et le bailleur dit qu’elle n’a pas le droit car elle violait une
clause de non-concurrence. La Cour a dit qu’une telle clause ne pouvait jouer.
Il s’agit pour le locataire d’adjoindre à l’activité prévu par le bail des activités connexes ou
complémentaires. Cette possibilité est offerte à l’Art. L. 145-47, al. 1 C. com.
Toute convention contraire est réputée non écrite, c’est une disposition d’ordre public.
Il y a une condition d’information de bailleur.
C’est une faculté qui peut être évoqué par le locataire librement mais il faut informer le bailler à par
acte extra judiciaire ou par une lettre …. (manque) et le bailleur a deux mois de s’opposer ..(manque)..
(Parce qu’il considère que c’est totale pas partielle qui nécessite l’accord de bailler).
Si le locataire n’informe pas le bailler à pas de renouvellement du contrat.
Deux difficultés :
1/ Comment définition d’activité connexe ou complémentaire. C’est au juge de fonds d’apprécier si
c’est ou non activité connexe ou complémentaire.
Activité connexe à Activité avec rapport étroit à l’activité initiale.
L’activité complémentaire à rajoute au activité principale. Renforcer/completer l’activité initiale.
Déspecialisation totale à changement complete de l’activité ou il faut l’accord du bailleur.à ,,
Cass. 3ème civ., 24 oct. 1984, 83-11433, B174 à la CC dit peu importe que l’activité connexe soit
prépondérante par rapport à l’activité initiale.
Finalement la question de fait est vraiment appréciée au cas par cas par le juge de fond.
Cass. 3ème civ., 19 juillet 2000, 99-11904 à Les juges de fonds retenu “souverainement retenu que,
si une activité de "restauration normale" n'avait pas en principe un caractère connexe ou
complémentaire de l'activité de café-bar, en revanche une activité de "restauration rapide” présentait
un tel caractère dans la mesure où elle ne nécessitait pas d'aménagements importants et visait la même
clientèle qu'elle tendait à fixer par l'apport de ce service supplémentaire”.
3ème civ, 17 juin 2021 à la CC considérée que comme on n’a pas informé le bailleur, la sanction est
la résiliation du bail et le locataire est expulsé.
Cette JP montre le risque qu’il y a modifié l’activité. Dans le cas de la crise sanitaire, beaucoup
d’activité de restauration fermés et il fallait ajouter des activités supplémentaires comme vente à
emporter qui ne sont pas prévu dans le bail.
Même là, il faut informer le bailler parce que sinon, il peut demander la résiliation du contrat.
Une clause de non-concurrence ne peut pas faire échec à une déspécialisation partielle.
La seule manière est le fait d’activité connexe ou complémentaire. La déspécialisation partielle est
d’ordre public et ne peut y être fait échec.
b : Déspécialisation totale
Le locataire doit obtenir l’autorisa5on du bailleur s’il veut changer la destination des lieux.
Cette hypothèse de déspécialisation totale est en pratique rare et implique une augmentation
immédiate du loyer sans plafond.
Les modalités de céder le bail librement est une dérogation au droit commun. En principe, en droit
comme il faut nécessairement avoir l’accord du bailleur. En droit commercial, c’est libre.
Le droit au bail va pouvoir être cédé avec le fonds. Par exemple l’acquéreur du fonds de commerce
peut le vendre et le bailleur ne peut rien dire.
- Par exemple : un preneur qui exerce, peut vendre son fonds de commerce à un tiers alors qu’il
y a un bailleur.
Il faut que le bailleur soit informé. Il est possible de prévoir dans le contrat de bail une clause
d’agrément pour qu’il puisse contrôler la solvabilité de son nouveau locataire. Le vendeur du fonds
peut se porter garant et être tenu de payer si le nouvel acquéreur du fonds ne paie pas.
Si cédé que le droit de bail, il faut nécessairement l’accord/l’autorisation du bailleur.
Si cédé le bail avec le fonds de commerce/à l’acquéreur du fonds de commerce, il n’est pas nécessaire
l’autorisation/l’accord du bailleur.
Deuxième point, il est possible pour le bailleur de stipuler une clause d'agrément pour avoir vérifié la
solvabilité de l'acquérir à Cass. 3ème civ., 2 oct. 2002, n°01-02035, B192 : « la prohibition des
clauses d'interdiction de céder le bail à l'acquéreur du fonds de commerce ne s'applique qu'à une
interdiction absolue et générale de toute cession et non à de simples clauses limitatives ou restrictives
».
La clause d’agrément est contrôlée pour éviter l’abus.
Autre point, il est possible de stipuler une clause de garantie et une clause par lequel le cédant est tenu
solidairement responsable avec le cedaire (l’acheteur) de payer le loyer.
Art. L. 145-16-1 C. com. : « Si la cession du bail commercial est accompagnée d'une clause de
garantie du cédant au bénéfice du bailleur, ce dernier informe le cédant de tout défaut de paiement du
locataire dans le délai d'un mois à compter de la date à laquelle la somme aurait dû être acquittée par
celui-ci ».
Art. L. 145-16-2 C. com. : « Si la cession du bail commercial s'accompagne d'une clause de garantie
du cédant au bénéfice du bailleur, celui-ci ne peut l'invoquer que durant trois ans à compter de la
cession dudit bail » à il y a une durée limitée de 3 ans pour invoquer cette clause.
La CC dit qu’il n’a pas l’obligation d’occuper les lieux. Il n’est pas obligé d’exploiter son fonds de
commerce sauf stipulation expresse du bail. Il doit aussi respecter les clauses du bail, il est tenu de
payer le loyer.
Le statut protecteur de baux commerciaux est protecteur du locataire. A la fin de bail le locataire
bénéficie d’un droit au renouvellement.
Un moyen pour le bailleur d’éviter de payer l’indemnisation d’éviction est l’augmentation de manière
totalement excessive. Donc il y a un encadrement prévu par le texte.
Elle peut en principe opérer tous les 3 ans mais cette augmentation va être plafonnée (ou diminution).
Tous ces mécanismes sont dans le code de commerce.
La révision de loyer peut être faite tous les 3 ans à la demande de l’une des parties. Généralement
c’est le bailleur qui demande une augmentation du loyer mais il doit le faire de manière assez précise.
Le principe est posé à l’Art. L. 145-33 et s. C com.
L. 145-33 à « Le montant des loyers des baux renouvelés ou révisés doit correspondre à la valeur
locative. (...) » puis l’article précise les caractéristiques de prendre en compte à « (...) A défaut
d'accord, cette valeur est déterminée d'après :
1 Les caractéristiques du local considéré ;
2 La destination des lieux ;
3 Les obligations respectives des parties ;
4 Les facteurs locaux de commercialité ;
5 Les prix couramment pratiqués dans le voisinage ;
Un décret en Conseil d'Etat précise la consistance de ces éléments ».
En cas de litige, ce sont les juges de fonds qui vont apprécier souverainement la valeur locative du
local.
De plus, ces critères ne tiennent pas compte du chiffre d'affaires du locataire.
Pour limiter l’augmentation du loyer, il y a un plat fondamental à l'indice trimestriel des loyers
commerciaux ; pas possible d’excéder à la hausse ou baisse des indices trimestriel des loyers
commerciaux.
Art. L. 145-38, al. 3, C. com. :
à Dans certaines exceptions, ce plafonnement peut être écarté, ex l’augmentation forte de la
population, la création d’une nouvelle station de métro ou ligne de métro, etc.
Ce qu’il faut retenir est que la révision de loyer est possible tous les 3 ans à la demande de l’une des
parties.
b : La révision conventionnelle :
Stipulation de clause d’échelle mobile. C’est un mécanisme d’indexation. Les parties prévoient une
révision du contrat en vertu de l’indexation. L’intérêt ici est que ces clauses jouent de manière
automatique.
La clause-recettes. Elle prévoit une évolution du loyer en fonction des recettes, du chiffre d’affaire des
locataires.
Les parties peuvent stipuler une clause d’échelle mobile qui est la 1ere hypothèse, deuxième
hypothèse est la clause-recettes.
La clause d’échelle mobile : les parties vont pouvoir choisir un indice librement (c’est une clause
d'indexation de loyer).
L’intérêt de cette clause par rapport à la révision légale trianelle, ça va permettre une révision plus
fréquente (souvent annuelle) et que ça va être automatique, pas nécessaire qu'une partie fasse la
demande. La clause doit être à la hausse et à la baisse à condition de réciprocité de la clause.
Le régime de cette clause est encadré à l’article L. 145-39 C. com.
La clause-recettes :
Va prendre en compte le chiffre d’affaires du locataire.
C’est une clause qui peut représenter un danger pour le bailleur à si chiffre d’affaire s’écroule, le
loyer va s'écrouler.
La JP a consacré la validité de cette clause Cass. 3ème civ., 5 janv. 1983, n°80-12108, B5 et Cass.
3ème civ., 10 mars 1993, n°91-13418, B3.
Souvent la partie stipule des clauses a structures binaires le loyer sera en partie l’objet d’une révision
et l’autre partie peut être calculé selon d’autre modalité pour que le danger ne soit trop élevé pour le
bailleur.
2 : La sanction de l’inexécution :
Le locataire sera sanctionné en cas d’inexécution de ses obligations. Le juge apprécie si la défaillance
peut permettre ou non la résolution du contrat.
La clause résolutoire peut permeJre une résolution. Le juge n’a aucun pouvoir d’appréciation ici.
Le locataire sera sanctionné en cas d’inexécution de ses obligations. Exemple s’il ne paie pas le loyer,
le bailleur peut demander au juge la résolution du contrat.
C’est le juge qui va apprécier. Le juge apprécie si la défaillance peut permettre ou non la résolution du
contrat.
Il est possible de stipuler une clause résolutoire de plein droit. C’est une clause prévue en droit
commun à Art. 1225 C. civ. : « La clause résolutoire précise les engagements dont l'inexécution
entraînera la résolution du contrat.
La résolution est subordonnée à une mise en demeure infructueuse, s'il n'a pas été convenu que celle-
ci résulterait du seul fait de l'inexécution. La mise en demeure ne produit effet que si elle mentionne
expressément la clause résolutoire ».
En matière de baux commerciaux, ces clauses sont encadrées. Donc en cas de non-paiement, il y a pas
de clause résolutoire qui joue automatiquement à l’encadrement est prévu à l’article Art. L. 145-41
C. com.
Il faut un acte d’huissier pour mettre en œuvre cette clause résolutoire.
Le locataire peut obtenir du juge des délais. S’il exécute ses obligations dans le délai, la résolution du
contrat ne peut pas être prononcé.
Cass. Ass. Plén., 18 juin 2010, n°09-71209, P. à l’encadrement des clauses résolutoires est valable
et pour le bon commun.
Cass. 3ème civ., 11 mars 2021, n°20-13639, P à si clause résolutoire mise en œuvre la résolution
pourra être prononcer automatiquement peu importe la portée de l’inexécution à en l’espèce c’est à
cause de 80 euros, mais la CC a dit que la portée de l’inexecution (donc le montant là) n’est pas
important.
II : Le bailleur
Il est tenu à délivrance et entretien, il doit prendre en charge les grosses réparations. Les réparations
locatives sont à la charge du preneur.
Il est tenu d’une obligation de délivrance et d'entretien. Il doit prendre en charge certaines réparations.
Donc cette obligation de délivrance est une obligation classique. Le bailleur doit délivrer une chose en
bon état de loyer. Cass. 3ème civ., 31 oct. 2012, n°11-12970
Si la jouissance est empêchée et il y a une clause dans le contrat que si jouissance doesnt have
réduction of loyer, le locataire peut quand-même demander l’indemnisation de l’incapacité de
jouissance.
Cass. 3ème civ., 6 mars 2013, n°11-27331, B34 à pour les grosses réparations, il faut des
stipulations expresses.
Cass. 3ème civ., 3 juillet 2013, n°12-18099, B88 à pas d'obligation d'assurer la bonne
commercialité du lieu.
1 : Conditions de fond
a : Conditions positives :
Pour bénéficier de ce droit il faut que la personne soit propriétaire du fonds.
C’est si le bailleur reprend son bien. Mais ce droit de reprise est décrit à l’article L145-17 du code de
commerce. Il peut y avoir un motif grave et légitime. Et si l’immeuble doit être détruit ou s’il est
insalubre. Ou par exemple s’il doit reprendre pour se loger ou sa famille.
Reprise peut se justifier en raison du local lui-même : le bailleur reprenne le lieu pour démolition s’il
est insalubre et dangereux. Aussi il peut reprend pour l’habiter (article PPT 33).
Le bailleur peut refuser sans verser l'indemnité s’il justifie d’un motif grave et légitime allant
contre le locataire (le comportement du locataire).
La reprise pour motif grave et légitime → conséquence en fin de contrat de la violation des
obligations par le locataire ayant persister un mois après un acte extra judiciaire. Si le locataire
systématiquement paie en retard peut justifier le défaut de renouvellement du contrat (pas résolution
du contrat, mais défaut de renouvellement).
- Violation dune obligation contractielle
- Despecaitlisaiton
- Dispute vioelnte avec le bailleur
Condition de forme :
- (manquement de quelques éléments)
- Le bailleur peut donner congé 6 moins avant la déchéance, par acte d’huissier.
La variation va être plafonné par les indices trimestriel. Ce plafondement va être écarté dans un
certain nombre d’hypothèse par exemple dans cas de déspécialisation.
2 : Le refus de renouvellement :
S’il y a un refus du bailleur alors il y a une indemnité d’éviction avec plusieurs critères édictés à l’article
L145-14 du code de commerce.
Le bailleur peut avoir un droit de repentir càd qu’il a 15 jours pour consentir au renouvellement
du bail à l’article 145-58 de code de commerce.
Le refus de renouvellement a une conséquence importante pour le bailleur à il doit verser une
indemnité d’éviction dont le montant est fixé soit par un accord soit par le juge.
Donc, ce droit de renouvellement n’est pas absolu. Le bailleur reste propriétaire et il peut refuser.
L145-14 précise que cette indemnité