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Est une branche du droit privé, il comprend l'étude de toutes les règles
juridiques applicables aux actes de commerce, aux commerçants, aux fonds de
commerce, à la propriété industrielle, aux opérations bancaires, à la procédure de
règlements judiciaire, aux sociétés commerciales…etc.
Le droit commercial c'est le droit des commerçants -personne physique et
morale- = par définition subjective; et par définition objective c'est le droit des
actes de commerces.
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A4- Les Décisions- Ordonnances- Règlements: qui viennent pour
l'application des lois (émis par le pouvoir exécutif).
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Cet impératif se traduit de déférentes manières. Il se manifeste d'abord à
travers les règles de preuve applicables en matière commerciale. Les contrats
commerciaux sont souvent passés sans formalisme a fin de ne pas en ralentir la
conclusion.
Aussi, le droit commercial pose un principe de la liberté de la preuve qui
dispense les commerçants d'avoir à se constituer un écrit pour tous les contrats
qu'ils concluent.
Ce principe de la liberté de la preuve est différent de celui du droit civil, car
dans ce dernier on trouve le principe de l'hiérarchie des preuves ( on preuve une
obligation par un autre écrit), mais en droit commercial la preuve est libre, on peut
apporter n'importe quel niveau de preuve . Ceci implique que les transactions
doivent être rapides devant l'évaluation des actes de commerces, des moyennes, la
crainte de trop d'occasions et la perte le la chance et aussi le changement des prix.
Si pour sa le législateur algérien a approuvé le principe de la liberté de la preuve
dans les actes de commerce conformément à l'article 30 du code de commerce
" tous contrats commerciaux se constatent:
1- par actes authentiques,
2- par actes sous signature privée,
3- par une facture acceptée,
4- par la correspondance,
5- par les livres des parties,
6- dans le cas où le tribunal croira devoir l'admettre, par la preuve
testimoniale ou tout autre moyen."
L'exigence de rapidité légitime ensuite de nombreuse pratiques
commerciales: contrat type, recours à l'arbitrage, la lettre de change ou technique
de l'affacturage.
L'impératif de sécurité prend, quand lui toute son importance car il est
nécessaire de garantir le bon déroulement de l'activité commerciale. Il est
primordial en effet, que soit assuré le respect des engagements pris, sous peine
( par un effet d'enchaînement) de paralyser le fonctionnement normal du marché.
L'existence de sécurité se traduire de plusieurs manières.
Pour sécuriser certaines opérations, le droit commercial impose par fois le
respect d'un formalisme: les lettres de change, le cheque, certaines ventes comme
celles portant sur un fonds de commerce doivent faire l'objet d'un écrit.
Le même souci explique l'existence de certains principes, en particulier celui
de la solidarité entre les codébiteurs d'une même dette commerciale.
Le besoin de sécurité conduit en outre à assurer l'information des tiers, de
nombreuses mesures de publicité sont prévues;
- inscription des commerçants (personnes physiques et morales) au
registre du commerce et des sociétés.
- Publicité de la vente du fonds de commerce.
- Publicité du contrat de location, gérance…
- L'existence de certain nombre de règles contraignantes, notamment
celles qui font obligation aux commerçants de tenir une comptabilité
pour que l'on puisse connaître leur situation financière…etc.
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- La théorie de l'apparence; si on laisse croire à quelqu'un qu'on agit pour
quelqu'un d'autre, on peut engager ce quelqu'un d'autre.
B- la confiance supposé envers les commerçants:
Pour faire de commerce, il faut être en confiance avec les banquiers, les
partenaires commerciaux et les clients; un contexte économique sain est basé sur la
confiance.
Par conséquences le commerçant doit respecter toutes ses obligations et les
besoin de le sécurité (registre de commerce, publie ses comptes…)
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Chapitre 2: Les Actes de Commerce
Dans une approche objective, le droit commercial est le droit qui régit les
actes de commerce, définir la notion d'acte de commerce est alors décisif puisque
c'est elle qui fixera le domaine d'application du droit commercial..
Dans une approche subjective, le droit commercial est le droit des
commerçants, mais la notion d'acte de commerce demeure essentielle puisque
l'article 1er du code de commerce nous apprend que le commerçant caractérisé par
l'accomplissement d'actes de commerce.
Il faut se rendre à l'évidence, le domaine du droit commercial ne peut être
précisé qu'après avoir identifie la notion d'acte de commerce.
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Section 2: Définition de l'acte de commerce
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L'article 02 du code de commerce énumère un certain nombre
d'actes qu'il répute actes de commerce par nature;
"Sont réputés actes de commerce par leur objet :
- Tout achat de meubles pour les revendre, soit en nature, soit après les
avoir travaillés et mis en œuvre
- Tout achat d'immeubles en vue de leur revente,
- Toute entreprise de location de meubles ou d'immeubles,
- Toute entreprise de production, transformation, réparation,
- Toute entreprise de construction, terrassement, nivellement,
- Toute entreprise de fourniture ou de services,
- Toute entreprise d'exploitation de mines, minières, carrières ou
d'autres produits du sol,
- Toute entreprise d'exploitation de transport ou de déménagement,
- Toute entreprise d'exploitation de spectacles publics, des œuvres de
l'esprit
- toute entreprise d'assurances,
- Toute entreprise d'exploitation de magasins généraux,
- Toute entreprise de vente aux enchères publiques de marchandises
neuves en gros ou de matières usagées en détail,
- Toute opération de banque, de change, courtage et commission,
- Toute opération d'intermédiaires pour l'achat et la vente d'immeubles,
de fonds de commerce, de valeurs mobilières.
- Toute entreprise de construction, d'achat, de vente et de revente de
bâtiments pour la navigation maritime,
- Tout achat et vente d'agrès, apparaux et avitaillements,
- Tout affrètement ou nolisement emprunt o prêt à la grosse,
- Toute assurances et autres contrats concernant le commerce de la mer,
- Tous accords et conventions pour salaires et loyers d'équipages.
- Toutes expéditions maritimes."
C'est-à-dire soit des activités de distribution, industrielles et de services.
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" Sont réputés actes de commerce par leur forme :
- entre toutes personnes, la lettre de change,
- les sociétés commerciales,
- les agences et bureaux d'affaires quel que soit leur objet,
- les opérations sur le fonds de commerce,
- tout contrat concernant le commerce par mer et par air."
Remarque: la lettre de change est un effet de commerce, elle
constitue le principale mode de paiement dans la vie des affaires. Elle
peut être défini comme le titre par lequel une personne ( le tireur) donne
l'ordre à
L'un de ses débiteurs ( le tiré) de verser à un tiers ( dit bénéficiaire
ou porteur) une certaine somme d'argent à une date déterminée.
Ex: Imaginons que "A" détaillant, achète pour 10 0000 DA de
marchandises à "B", grossiste, et que ce dernier doive au fabricant "C"
une somme identique à la même échéance.
Plutôt que l'attendre le terme, pour recouvrer sa créance contre "A"
et d'honorer alors sa propre dette à l'égard de "C"; "B"( tireur) peut
émettre une lettre de change sur "A"( tiré) et la remettre à
"C"( bénéficiaire) en règlement de sa dette.
"A"a devra alors payer les 10 0000DA à "C".
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Chapitre 3: Le Commerçant ( personne physique)
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Section 3: les obligations du commerçant
1- la comptabilité
C'est la traduction chiffrée des mouvements des valeurs
économiques de l'entreprise. Tous les commerçants, personnes
physiques ou morales, ont l'obligation de tenir une comptabilité et
respecter les principes comptables.
Le commerçants qui ne satisfait pas à ses obligations comptables
encourt des sanctions fiscales et pénales, et en cas de procédure
collective, ce commerçant pourra aussi faire l'objet d'une mesure de
faillite personnelle dont il résulte une interdiction d'exercer le
commerce.
A- les documents comptables ( les livres comptables):
le commerçant doit tenir un livre journal et un livre d'inventaire.
A1- le livre journal: les mouvements qui affectent le patrimoine de
l'entreprise (les achats, les ventes…) sont enregistré opération par
opération et jour par jour sur le livre journal.
Toute enregistrement comptable doit préciser l'origine, le contenu et
l'imputation de chaque donnée, ainsi que les références de la pièce
justificative qui l'appuie.
A2- le livre d'inventaire: regroupe les données de l'inventaire, le
quel est un relevé de tous les éléments actifs et passifs du patrimoine de
l'entreprise, avec la mention de la quantité et de la valeur à la date de
l'inventaire.
L'article 10 du code de commerce dispose que:
" le commerçant doit arrêter tous ses comptes en vue d'établir son bilan et le
compte de résultats.
Ce bilan et ce compte de résultats sont copies sur le livre d'inventaire."
A3- les principes comptables
Le livre journal et le livre d'inventaire sont tenus chronologiquement
sans blanc, ni altération d'aucune sorte ni transport en marge.
Ils sont cotés et paraphés par un juge du tribunal dans la forme
ordinaire. (Article 11 du code de commerce), c'est à dire ou le
commerçant est immatriculé; puis répertories par le greffier sur un
registre spécial après avoir reçu un numéro d'identification.
Les livres comptables doivent respecter les principes fondamentaux,
c'est-à-dire:
- être réguliers: conforme aux règles et procédures en vigueur.
- - être sincères: donne une image fidèle de la situation et du
patrimoine de l'entreprise.
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On trouve aussi des principes techniques:
- doivent être présentés de manière détaillée.
- Principe de permanence; impossibilité de modifier la
présentation des comptes ou les méthodes d'évaluation d'un
exercice à un autre.
- Principe du coût historique; les biens sont évalués à leur date
d'entrée dans le patrimoine de l'entreprise.
- Principe de séparation de l'actif et du passif.
- Principe de prudence, continuité de l'exploitation
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