Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Droit commercial
et droit des sociétés
Encadré par:
PR : KBIBCHI youness
Réaliser par :
Seyouf farah
Kettaoui hakima
Sahraoui Soumaya
Aararou Ayoub
Haddad Issam
Plan
Introduction générale
Résumé
Partie 1 : Droit commercial
définition du droit commercial
Les sources du droit commercial
L’objet et l’objectif du droit commercial
Les acteurs concernés par le droit commercial
Les textes juridiques
Partie 2 : Droit des sociétés
définition du droit des sociétés
L’objet du droit des sociétés
Les acteurs concernés par le droit des sociétés
Les textes juridiques
Conclusion générale
Introduction
Localisation du drt des affaires
Sa pertinence pour un étudiant mmf (formation )
La pertinence du drt commercial et de société pour
un étudiant mmf
Résumé français
Résumé anglais
Partie 1 : Droit
commercial
1. Définitions
Le droit commercial est la partie du droit privé qui
traite de l'exercice de la profession de commerçant et
qui forme le système juridique applicable aux actes de
commerce. Ainsi, il régit l'activité des commerçants
(conception subjective du droit commercial), mais il
s'applique également aux non-commerçants quand ils
accomplissent un acte de commerce de manière
occasionnelle (conception objective du droit
commercial).
Les sources du droit
commercial
Les sources internes :
1.
La Constitution : est un texte d'organisation et de fonctionnement d'un organisme , Elle
détermine les fondements de l’organisation économique.
2. le code de commerce : c’est l’ensemble des lois qui régit les actes de commerce et les
commerçants
3. Les usages et coutumes : peuvent être définis comme l’ensemble de règles créées de manière
spontanée et dégagées par la pratique dans une branche d’activité économique (commerciale).
4. La jurisprudence : la jurisprudence est l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux de
commerce, les Cours d’Appel et la Chambre Commerciale de la Cour Suprême.
5. la doctrine : les opinions émises sur le droit par les personnes qu'ont fonction de l’étudier
( professeurs, magistrats, avocats…)
Les sources international :
Les conventions internationales:(art 55 C°) prééminence sur les lois nationales les conventions
qui résolvent les problèmes liés à la diversité des droits nationaux.
Les conventions qui visent une unification internationale de la législation soit par des traités
énonçant les règles matérielles s'appliquant qu’aux relations internationales. Soit les traités qui
ont pour objet l’adoption d’une législation uniforme.
Les usages internationaux : jouent un rôle prépondérant dans le droit commercial. Ces usages
font l’objet de recueils par des organismes nationaux.
2. L’objet du droit commercial
Il se voit donc que dans les deux conception, nous pouvons
considérer que la matière du droit commercial est double : ce sont
les activités commerciales et les actes de commerce qui en
constitue l’objet.
Les activités commercial : l’article 6 du droit de commerce a
énuméré un grand nombre d’activités commerciales que nous
pouvons ranger dans trois secteurs d’activités :
• Les activités de production et de transformation
• Les activités de distribution
• Les activités de services
2. L’objet du droit commercial
Les actes de commerce :
Un acte de commerce est un acte juridique soumis aux dispositions du droit commercial
du fait de sa nature, de sa forme, mais aussi des personnes qui les réalisent.
• Un acte de commerce par la forme est un acte qui s'avère être commercial, peu importe
la qualité de la personne qui l'accomplit. Il existe 2 types d'acte de commerce par la
forme, la lettre de change et les actes accomplis par certaines sociétés commerciales.
• Un acte de commerce au titre de l'accessoire : est un acte civil accompli par un
commerçant pour les besoins de son commerce.
• L’article 10 du code de commerce stipule « sont également réputés actes de commerce,
les faits et les actes accomplis par le commerçant à l’occasion de son commerce »; ce sont
les actes de commerce par accessoire.
• Les acte de commerce mixtes :L’acte mixte désigne un acte conclu entre un commerçant
et un non commerçant, il présente donc une double nature et est soumis à un régime
dualiste. Chacune des parties se voit appliquée les règles imposées par la nature de
l’acte. Il est civil pour le non commerçant et les règles applicables sont ceux de droit
commun. L’acte est commercial pour le commerçant en application des règles
commerciales.
l’objectif du droit
commercial
Le droit commercial intervient avec comme objectif premier d’assurer un
minimum d’ordre, de sécurité et d’honnêteté entre les professionnels du
commerce. Ce qui peut se révéler d’une importance primordiale dans le monde
des affaires.
L’objectif principal du droit commercial est de sécurité les marchés et les
rapports entre les différents acteurs économiques :
La loi n 15-95 formant code du commerce de 1996, elle est devise en 5 livres:
Le commerçant
Le fonds de commerce
Les effets de commerce
Les contras commerciaux
Les procédures des difficultés des entreprises
LIVRE I: LE COMMERÇANT
L’acquisition de la qualité du commerçant :
• L’article 6 du code de commerce dispose que « … la qualité de commerçant s'acquiert
par l'exercice habituel ou professionnel des activités suivantes… »
Donc la qualité du commerçant est subordonner à :
• L’exercice d’une activité commercial d’une manière habituelle professionnel
• L’exercice d’une activité commercial à titre personnel
La capacité commerciale :
• L’article 12 du code de commerce dispose que « la capacité pour exercer le commerce
obéit aux règles du statut personnel »
Restriction d’exercer le commerce liées aux personnes :
• L’incapacité : un acte conclue par un mineur doué de discernement, est nul s’il lui est
préjudiciable et valable s’il lui est pleinement profitable. Il est nul et de nul effet s’il
est accomplis par un mineur de moins de 12 ans.
• L’incompatibilité :personne capable mais qui exerce une fonction incompatible avec
l’exercice du commerce
• La déchéance commerciale : interdiction d’exercer le commerce prononcée par les
LIVRE I: LE COMMERÇANT
Restriction d’exercer le commerce liées aux activités :
Les interdictions: certains activités sont interdites. Par exemple : commerce de la fausse monnaie
Les autorisations: l’exercice de certains activités est subordonné à une autorisation administrative. Par
exemple: vent de boisson alcoolisés
Les obligations du commerçant :
• La publicité au registre du commerce : elle comprend l’immatriculation principale, l’inscription
modificative ou de radiation « article 36 »
• La tenue d’une comptabilité régulière : le commerçant doit tenir une comptabilité conforme aux
dispositions de la loi n° 9-88 relatives aux obligations comptable de commerçant « art 19 CC »
Les livres comptable dont la tenue est obligatoire sont :Le livre journal, le grand livre et le livre
d’inventaire. À partir de ces livres comptable, le commerçant doit établir : le bilan, le compte de
résultat et l’annexe
• Obligations diverses :
- Ouvrir un compte bancaire ou postale
- La déclaration auprès de l’administration fiscale pour payer les impôts
- L’affiliation à la CNSS
- Conserver pendant 10 ans les originaux des correspondances reçues et des copies des
correspondances envoyer
LIVRE II: LE FONDS DE
COMMERCE
Le fond de commerce est régit par les articles 79-158 du code de commerce. Ainsi
L’article 79 le définit comme un bien meuble incorporel constitué par l' ensemble de
biens mobiliers affectés à l' exercice d' une ou de plusieurs activités commerciales.
Les éléments du fonds de commerce :
1) Éléments corporels :
matériel et outillage : biens meubles corporels servent à l’exploitation du fond
Marchandises : meubles corporels destinés à être vendu sans ou avec transformation
2) Élément incorporels:
L’article 80 du code du commerce dispose que le fond de commerce comprend
obligatoirement la Clientèle et l’achalandage : on peut définir la clientèle comme
l’ensemble des personnes qui s’approvisionnent habituellement auprès d’un fond de
commerce, en raison de la compétence ou de savoir faire d’un commerçant. Alors que
l’achalandage constitue la partie des clients retenus par l’emplacement du fond de
commerce, il s ’agit des clients occasionnels
Le nom commercial et l’enseigne : le nom commercial désigne l’appellation commercial
sous laquelle le commerçant exerce son activité, il constitue un bien patrimonial qui sera
cédé avec le fond de commerce. L’enseigne sert à identifié et à localisé un locale
d’exploitation ( un commerce ou une boutique par exemple).
LIVRE III: LES EFFETS DE
COMMERCE
Les effets de commerces sont des documents émis par un créancier donnant
ordre à un débiteur, par écrit et via une tierce personne, de payer une dette
à un bénéficiaire à échéance. On compte parmi les effets de commerce la
lettre de change ou un billet à ordre, entre autres.
LETTRE DE CHANGE : « La lettre de change contient:
1) la dénomination de la lettre de change insérée dans le texte même du titre et
exprimée dans la langue employée pour la rédaction de ce titre ;
2) le mandat pur et simple de payer une somme déterminée ;
3) le nom de celui qui doit payer (tiré) ;
4) l'indication de l'échéance ;
5) celle du lieu où le paiement doit s'effectuer ;
6) le nom de celui auquel ou à l'ordre duquel le paiement doit être fait ;
7) l'indication de la date et du lieu où la lettre est créée ;
8) le nom et la signature de celui qui émet la lettre (tireur). » Article 159
LIVRE III: LES EFFETS DE
COMMERCE
LE BILLET A ORDRE : « Le billet à ordre contient:
1) la clause à ordre ou la dénomination du titre insérée dans le texte même et exprimée dans la
langue employée pour la rédaction de ce titre ;
2) la promesse pure et simple de payer une somme déterminée ;
3) l'indication de l'échéance ;
4) celle du lieu où le paiement doit s'effectuer ;
5) le nom de celui auquel ou à l'ordre duquel le paiement doit être fait;
6) l'indication de la date et du lieu où le billet est souscrit ;
7) le nom et la signature de celui qui émet le titre (souscripteur). » Article 232
LE CHEQUE : « Le chèque contient:
1. la dénomination de chèque, insérée dans le texte même du titre et exprimée dans la langue
employée pour la rédaction de ce titre
2. le mandat pur et simple de payer une somme déterminée
3. le nom du tiré
4. l'indication du lieu où le paiement doit s'effectuer
5. l'indication de la date et du lieu où le chèque est créé
Partie 2: droit de
société
I. Définition du droit
des sociétés
Droit des sociétés:
Le droit des sociétés désigne l'ensemble des règles de droit régissant
cette catégorie de personnes morales de droit privé qui procèdent de la
mise en commun de biens ou d'industrie en vue d'en partager le bénéfice
ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter.
Commerciales civiles
Parts sociales
Actions Ne sont pas librement
Librement cessibles cessibles
Responsabilité limité Responsabilité solidaire
et illimitée Société à responsabilité
limitée (S.A .R .L)
Société anonyme (SA)
Société en commandite Société en non collectif
par actions (S.C.A) (S.N.C)
Société en commandite
simple(S.C.S)
II.L’objet du droit des
sociétés
Le droit des sociétés a pour objet de définir les
différentes règles applicables ( le régime juridique)
des groupements volontaires de sujets de droit
ayant une finalité économique ( les sociétés)
III. Les acteurs concernés par le droit
des sociétés
a. Les dirigeants
Par la réalisation de l'objet en vue duquel elle avait été contractée, ou par l'impossibilité de le réaliser;
Par l'extinction de la chose commune, ou la perte partielle assez considérable pour empêcher une
exploitation utile ;
Par le décès, l'absence déclarée, l'interdiction pour infirmité d'esprit, de l'un des associés, s'il n'a été
convenu que la société continuerait avec ses héritiers ou représentants, ou qu'elle continuerait entre les
survivants ;
Par la renonciation d'un ou plusieurs associés, lorsque la durée de la société n'est pas déterminée, soit
par le contrat, soit par la nature de l'affaire qui en fait l'objet ;
La société anonyme est une société commerciale à raison de sa forme et quel que soit son
objet. Son capital est divisé en actions négociables représentatives d'apports en numéraire
ou en nature à l'exclusion de tout apport en industrie.
Elle doit comporter un nombre suffisant d'actionnaires lui permettant d'accomplir son
objet et d'assurer sa gestion et son contrôle, sans que ce nombre soit inférieur à cinq. Les
actionnaires ne supportent les pertes qu'à concurrence de leurs apports et leurs
engagements ne peuvent être augmentés si ce n'est de leur propre consentement.
Article 2 Article 3
La forme, la durée, qui ne La durée de la société court à
peut excéder 99 ans, la dater de l'immatriculation de
celle-ci au registre du commerce.
dénomination, le siège,
Elle peut être prorogée une ou
l'objet et le montant du plusieurs fois sans que chaque
capital sont déterminés par prorogation puisse excéder 99
les statuts de la société. ans.
Loi n° 5-96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple,
la société en commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la
société en participation
Société en nom collectif( art 3 –art 19)
Article 3
La société en nom collectif est une société dont les associés ont tous la qualité
de commerçant et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.
Les créanciers de la société ne peuvent poursuivre le paiement des dettes
sociales contre un associé, qu'après avoir vainement mis en demeure la société
par acte extrajudiciaire.
La mise en demeure sera considérée comme vaine si, dans les huit jours qui la
suivent, la société n'a pas payé ses dettes ou constitué des garanties ; ce délai
peut être prolongé par ordonnance du président du tribunal, statuant en référé,
une seule fois et pour la même durée.
la société en commandite simple( art 20- art 30 )
Article 20
La société en commandite simple est constituée d'associé
commandités et d'associés commanditaires. Les associés
commandités ont le statut des associés en nom collectif. Les
associés commanditaires répondent des dettes sociale
seulement à concurrence du montant de leur apport. Celui-ci
ne peut être un apport en industrie.
la société en commandite par actions( art 31 –art 43)
Article 31
Article 50
Tous les associés doivent intervenir à l'acte constitutif de la société, en personne ou par mandataire
justifiant d'un pouvoir spécial. Les statuts doivent, à peine de nullité de la société, être datés et indiquer :
les prénom, nom, domicile ou, le cas échéant, s'il s'agit de personnes morales les dénomination, forme
et siège de chacun des associés ;
la constitution en forme de S.A.R.L.
l'objet social
la dénomination sociale
le siège social
le montant du capital social
l'apport de chaque associé et, s'il s'agit d'un apport en nature, l'évaluation qui lui a été donnée
la répartition des parts entre les associés et leur libération intégrale
la durée pour laquelle la société a été constituée
les prénom, nom, domicile des associés ou des tiers pouvant engager la société, le cas échéant
le greffe du tribunal où les statuts seront déposés
la signature de tous les associés.
la société en participation( art 88 –art 91 )
Article 88
La société en participation n'existe que dans les rapports entre
associés et n'est pas destinée à être connue des tiers. Elle n'a pas
la personnalité morale. Elle n'est soumise ni à l'immatriculation,
ni à aucune formalité de publicité et son existence peut être
prouvée par tous les moyens. Elle peut être créée de fait.
les articles de 100 à 118 sont consacrés aux
infractions et des sanctions pénales
applicables au cas du non respect
Les articles 119 à 131 sont évoqués les
dispositions diverses et transitoires
Conclusion
Merci pour
Votre attention