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LE MOT DROIT :
Il y a deux sens du droit, le droit au sens objectif et au sens subjectif. Les sens sont
différents mais complémentaires. Car le droit subjectif tire ses sources du droit
objectif.
Le droit au sens objectif se défini par rapport à son objet. Son objet ici est la
société. Dans ce cas le droit peut se définir comme l’ensemble des droits
applicables à une société. Autrement dit, c’est l’ensemble des règles encadrant les
rapports des hommes vivant en sociétés. C’est aussi un ensemble de règles
gouvernant la société et dont la violation, la transgression ou l’inobservation est
sanctionnée par une justice institutionnalisée. Cet organe est chargé de trancher
les litiges.
Le droit au sens subjectif. Il existe des personnes physiques et morales (les
sociétés). Dans ce cas, le droit ici est l’ensemble de prérogatives accordées à des
personnes physiques et morales. Une personne propriétaire d’un objet a 3
pouvoirs sur celui-ci.
Le pouvoir d’utiliser l’objet.
Le pouvoir de faire fructifier l’objet afin de générer des recettes.
Le pouvoir de détruire l’objet, disposer librement de cet objet.
LE MOT AFFAIRE :
Ce mot renvoie à des activités réputées commerciales lucratives (recherche du
profit). Elle est menée par des commerçants personne physique et morale.
Le droit des affaires, c’est l’ensemble des règles applicables aux sociétés
commerciales aux commerçants personne physique. Également applicables à
l’arbitrage, au recouvrement des créances etc.
Les sources du droit des affaires.
La constitution est un document écris qui comporte les règles
fondamentales d’organisation et de fonctionnement d’un ETAT. La
constitution est une source de droit des affaires car dans la constitution il y
a un article qui renvoie au droit des affaires comme la liberté
d’entreprendre, de commerce et d’industrie.
Le code civil
La jurisprudence commerciale
La doctrine qui est l’ensemble des écrits d’auteurs.
En droit il y a deux types de doctrine : (La doctrine d’école et de palais).
(La doctrine d’école ce sont les écrits des théoriciens du droit c’est-à-dire
des professeurs du droit qui à travers leurs œuvres inspirent le droit des
affaires).
(La doctrine de palais est celle des praticiens du droit comme les notaires,
les juges les greffiers).
Les Actes Uniformes qui sont les sources essentielles du droit des affaires
qui sont des règles communes signées lors d’un traité appelé traité de
l’OHADA.
Citons-en deux (l’acte uniforme relatif au droit commercial général pour la
création de boutique de vêtement) ou (l’acte uniforme relatif aux sociétés
commerciales pour les créations de sociétés)
OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des
Affaires)
1ère PARTIE DU COURS : LES ACTEURS DU DROIT DES AFFAIRES
CHAPITRE I : ETUDE LES COMMERCANTS PERSONNE PHYSIQUE
SECTION I : L’ACCES A LA PROFESSION COMMERCIALE
La société est dirigée par un gérant s’il s’agit d’une société de personnes ou d’une
SARL. S’il s’agit d’une société anonyme, la société est dirigée par un conseil
d’administration ou un administrateur général.
A – Le gérant :
La Désignation : Il existe plusieurs cas : le gérant peut être désigné dans les
statuts. On parle de gérant statutaire. Dans le cas contraire, on parle de
gérant non statutaire.
La révocation : Le ou les gérants statutaires ou non sont révocables par
décision des associés représentant plus de la moitié des parts sociales.
Quant aux associés non gérants, ils ont des droits propres résultant du contrat de
société ou de l’Acte uniforme : droit à l’information, droit de participation aux
assemblées générales et de décider, droit aux bénéfices, etc.
B – Le conseil d’administration :
II – L’EXERCICE SOCIAL :
C’est la période pendant laquelle la société mène ses activités. Elle s’étend sur une
certaine durée. Pendant ce moment, les statuts peuvent être modifiés et les droits
sociaux négociés.
A – La durée :
Au cours de l’exercice social, les statuts peuvent être modifiés, à condition que ces
modifications n’accroissent pas l’engagement des parties, sauf leur accord.
Dans les sociétés de capitaux, les titres sont librement négociables. Par contre,
dans les sociétés de personnes, les droits ne sont pas librement négociables.
1 – Les causes :
La société peut être dissoute par la loi, les statuts, la volonté des parties, etc.
2 – Les effets :
I – SOCIETE DE PERSONNES :
Société en Nom Collectif (SNC)
Société en Commandite Simple (SCS)
A – La SNC : (Part sociale)
1 – Les caractéristiques générales de la SNC :
La SNC est une société de personne dont les associées ont la qualité de
commerçant. (Être majeur, ne pas avoir de facultés mentales altérées).
Les associés répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.
Responsabilité indéfinie (illimitée) signifie que chaque associé de la SNC
engage son patrimoine personnel. Le patrimoine personnel se confond à
celui de la SNC.
La responsabilité solidaire signifie qu’en cas de dette le créancier peut
poursuivre un parmi les associés (le plus riche) qui ne peut pas se dérober.
Ainsi, celui-ci paye la totalité des dettes et se retourner vers ses associés
pour qu’ils se remboursent contributif (ACTE RECURSOIR).
Il faut au moins 2 associés pour créer la société.
Exclusion des époux et des mineurs.
Pas de capital social minimum exigé par la loi. Peu importe le montant, vous
pouvez créer la SNC. (Contrairement à la société Anonyme :10000000)
Il n’y a pas de part sociale limitée. Lorsqu’on veut créer une société il faut
définir une somme d’argent pour créer la société.
Les établissements bancaires ne peuvent se constituer sous la forme des
SNC. Ils sont toujours Anonymes Car le capital social qui doit servir de
garantie au créancier.
La règle de principe en matière de prise de décision, c’est l’unanimité.
(Accord de tous), différent de la relativité (un groupe de personne).
Exception : certaines décisions sont prises par la majorité.
Chaque associé a un droit de VETO.
PRINCIPE : Le décès ou l’incapacité d’un associé entraîne la dissolution de
principe de la SNC.
EXCEPTION : Prévision d’une clause de continuation insérée dans les
statuts, en cas de dissolution de principe.
2 – Le fonctionnement de la SNC :
A – Le dirigeant :
La SNC est dirigée par un gérant qui peut être un associé choisit par les autres
associés ou choisit en dehors. Un gérant peut être :
Statutaire : Lorsqu’il est désigné au moment de la création de la SNC, ce
gérant à son nom qui figure dans les statuts de la société.
Non-statutaire : Lorsqu’il est désigné après la création de la SNC, ce gérant
n’a pas son nom qui figure dans les statuts de la société.
B – Les pouvoirs du gérant :
Peu importe la qualité du gérant, il dispose d’un certains nombres de pouvoir :
Représentation générale de l’entreprise
Agit au nom et pour le compte de l’entreprise, ce qui fait que les actes qu’il
pose et qui entrent dans l’objet sociale de l’entreprise, engage la société et
non pas sa personne.
Le gérant est le représentant général de la société. Il dirige la société et rend
compte à ses associés. Ce qu’on appelle le contrôle de la gestion du gérant. Le
gérant est soumis à un double contrôle.
1 – Le contrôle interne :
C’est celui qui est réalisé par les associés. Ceux-ci posent un droit de regard sur la
gestion qui est faite par le gérant. Donc en cours d’exercice social, les associés
peuvent demander de leur communiquer tous les documents à caractères
financiers pour comprendre la gestion de l’entreprise.
2 – Le contrôle externe :
C’est celui qui est réalisé par une personne extérieure appelée COMMISSAIRE AU
COMPTE. Ce contrôle est facultatif, mais devient obligatoire si à la clôture de
l’exercice social la société rempli 2/3 conditions :
CHIFFRE D’AFFAIRE ANNUEL SUPERIEUR A 500.000.000.
TOTAL DU BILAN SUPERIEUR A 250.000.000.
EFFECTIF PERMANENT SUPERIEUR A 50 PERSONNES.
Le commissaire au compte ici est un expert-comptable, donc qui a un cabinet
d’expertise comptable dont la SNC nomme pour vérifier la sincérité et la régularité
des opérations passés par le gérant de l’entreprise. Autrement dit, il vient vérifier
la gestion du gérant.
B – La SCS :
C’est une société de personne qui regroupe en son sein deux groupes d’associés :
COMMANDITES
COMMANDITAIRES
Pour chaque catégorie d’associés, il y a des règles propres. Ce qui signifie qui ne
sont pas soumis aux mêmes règles juridiques.
1 – Les règles des commandités :
Ils sont soumis aux mêmes règles que celles de la SCS :
La SCS est une société de personne dont les associées ont la qualité de
commerçant. (Être majeur, ne pas avoir de facultés mentales altérées).
Les associés répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.
Responsabilité indéfinie (illimitée) signifie que chaque associé de la SCS
engage son patrimoine personnel. Le patrimoine personnel se confond à
celui de la SCS.
La responsabilité solidaire signifie qu’en cas de dette le créancier peut
poursuivre un parmi les associés (le plus riche) qui ne peut pas se dérober.
Ainsi, celui-ci paye la totalité des dettes et se retourner vers ses associés
pour qu’ils se remboursent contributif (ACTE RECURSOIR).
Il faut au moins 2 associés pour créer la société.
Exclusion des époux et des mineurs.
Pas de capital social minimum exigé par la loi. Peu importe le montant, vous
pouvez créer la SCS. (Contrairement à la société Anonyme :10000000)
Il n’y a pas de part sociale limitée. Lorsqu’on veut créer une société il faut
définir une somme d’argent pour créer la société.
Les établissements bancaires ne peuvent se constituer sous la forme des
SCS. Ils sont toujours Anonymes Car le capital social qui doit servir de
garantie au créancier.
La règle de principe en matière de prise de décision, c’est l’unanimité.
(Accord de tous), différent de la relativité (un groupe de personne).
Exception : certaines décisions sont prises par la majorité.
Chaque associé a un droit de VETO.
PRINCIPE : Le décès ou l’incapacité d’un associé commandité entraîne la
dissolution de principe de la SCS.
Les associés commandités ont la qualité de commerçant.
3 – Le cas pratique :
C’est un exercice qui consiste à proposer un ensemble de faits aux étudiants qui
doivent desceller des problèmes de droit et trouver des solutions en respectant la
méthodologie utilisée pour régler les problèmes qui est dénommé : SYLLOGISME.
Le syllogisme peut se définir comme un raisonnement qui comprend 3 étapes :
> EN PHILOSOPHIE :
LA MAJEUR (Tous les hommes sont mortels)
LA MINEUR (Or, Platon est un homme)
CONCLUSION (Donc Platon est mortel)
> EN DROIT :
L’énoncé de la règle du droit relativement au problème trouvé :
(Selon l’acte uniforme relatif au droit commercial général, pour être
commerçant il faut être majeur).
L’application au cas d’espèce. Il s’agit de rappeler les faits précis se
rapportant à votre problème de droit.
(Or de notre cas d’espèce, il ressort que Monsieur X est âgé de 19
ans).
Solution juridique.
(Donc monsieur X ne peut pas être commerçant).
Lorsqu’une règle ou un problème comporte un principe qui s’ouvre à une
exception, pour la résolution d’un tel problème, il faut d’abord appliquer les trois
étapes du syllogisme d’une part pour les principes et d’autre part pour l’exception.
Transition : CEPENDANT.
Chaque partie doit être bien distinct.
Un élément qui annonce. Exemple :
(Partie 1, Aux termes de l’acte de l’OHADA/ Selon les dispositions du droit
OHADA/
(Partie 2, Il ressort des faits exposés que/ De notre cas d’espèce il écoule que)
Eléments de conclusion : (Par conséquent/ Il va sans dire que).
II – SOCIETES MIXTES :
La constitution de la SARL :
SOCIETES A RESPONSABILITE LIMITE (LA SARL car elle emprunte des caractères aux
sociétés de personnes et aux sociétés de capitaux).
A - DEFINITION DES CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA SOCIETE A
RESPONSABILITE LIMITEE :
La responsabilité des associes se limitent au montant de leurs APPORTS (Pas
de confusion entre le patrimoine des associés et de la société)
Les associés de la SARL n’ont pas la qualité de commerçant.
Admission/Autorisation aux mineurs et aux époux à être associés à une
SARL.
La SARL peut être créer par un associé unique disposant de son capital
social ou par plusieurs associés.
Un associé unique peut créer une (SARLU) Société à Responsabilité Limitée
Unipersonnelle & L’acte de création est un ENGAGEMENT UNILATERAL.
Plusieurs associés peuvent créer une (SARLPP) Société à Responsabilité
Limitée Pluripersonnelle & L’acte de création est un CONTRAT.
Les droits des associés de la SARL sont représentés par des PARTS
SOCIALES.
On parle d’actions (SOCIETE DE CAPITAUX : SA, SOCIETE PAR ACTION
SIMPLIFIE)
Le capital social minimum pour créer une Société A Responsabilité Limitée
(SARL) est fixée par la loi OHADA de 1000000 Fcfa.
Part social dans les SARL sont divisées et d’au moins 5000Fcfa.
Le décès d’un associé dans la SARL n’entraine pas la dissolution de la société.
NB : Aussi, le recours au notaire est-il devenu facultatif, de sorte que les statuts
peuvent être établis soit par acte notarié, soit par acte sous seing privé, soit par
tout acte présentant des garanties d'authenticité.
- Sa durée
II/ LA PUBLICITE
D’autre part, l’insertion d’un avis dans un journal d’annonces légales afin
d’informer les tiers de la création de l’entreprise.
La durée des fonctions du gérant est fixée par les statuts. A défaut, le ou les
gérants sont nommés pour 4 ans. Ils sont rééligibles.
– La rémunération du gérant :
Les fonctions de gérant peuvent être gratuites ou rémunérées. Quand elles sont
rémunérées, la rémunération est fixée statutairement ou en assemblée générale.
– La révocation du gérant :
1 – Le contrôle interne :
C’est celui qui est réalisé par les associés. Ceux-ci posent un droit de regard sur la
gestion qui est faite par le gérant. Donc en cours d’exercice social, les associés
peuvent demander de leur communiquer au moins 2 fois dans l’année, tous les
documents à caractères financiers pour comprendre la gestion de l’entreprise.
2 – Le contrôle externe :
C’est celui qui est réalisé par une personne extérieure appelée COMMISSAIRE AUX
COMPTES. Ce contrôle est facultatif, mais devient obligatoire si à la clôture de
l’exercice social la société rempli 2/3 conditions :
CHIFFRE D’AFFAIRE ANNUEL SUPERIEUR A 250.000.000.
TOTAL DU BILAN SUPERIEUR A 125.000.000.
EFFECTIF PERMANENT SUPERIEUR A 50 PERSONNES.
Le commissaire aux apports est nommé, pour 3 exercices, par un ou plusieurs
associés représentant plus de la moitié du capital social. Si cette majorité n’est pas
obtenue, il est nommé à la majorité des votes émis, quelle que soit la portion du
capital représenté.
NB : Ne peuvent être nommées commissaires aux apports de la société, entre
autres, les personnes ci-après : les fondateurs, les associés, les parents des
associés ainsi que leurs conjoints, etc.
Le commissaire aux apports doit être nommé par la SARL lorsque la valeur de
l’apport en nature dépasse 5000000 afin d’éviter les surévaluations des apports en
nature. Ainsi, le rôle du commissaire aux apports est d’évaluer la valeur monétaire
de l’apport en nature. C’est un expert-comptable, donc qui a un cabinet
d’expertise comptable dont la SARL fait recours.
LES ATTRIBUTIONS ET LA RESPONSABILITE DU COMMISSSAIRE AUX APPORTS :
– LES ATTRIBUTIONS :
– LA RESPONSABILITE :
L’action se prescrit par 3 ans. Mais, si le fait dommageable est qualifié de
crime, la prescription est de 10 ans.
EXERCICE :
1 SARL
DNSV (DECLARATION NOTARIE DE SOUSCRIPTION ET DE VERSEMENT)
2 SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITE
3 L’OBJET SOCIAL
4 DENOMINATION SOCIALE
5 SIEGE SOCIALE
6 DUREE
7 CAPITAL SOCIAL
8 PARTS SOCIALES
9 GERANTS
10 RCCM
CONTROL (SARL, SA)
La SA est désignée par une dénomination sociale qui doit être immédiatement
précédée ou suivie en caractères lisibles des mots : « société anonyme » ou du
sigle : « S.A. » et du mode d’administration de la société. Exemple : société
anonyme ABB avec conseil d’administration.
Enregistrement.
Déclaration de conformité.
Dépôt au greffe.
Insertion dans un journal d’annonces légales.
2 LES REGLES DE FONCTIONNEMENT DE LA SOCIETE ANONYME
Le mode d’administration de chaque SA est déterminé par les statuts qui
choisissent entre :
L’Acte uniforme n’exige pas que les administrateurs soient des actionnaires. Il n’y
a plus, comme par le passé, de limitation au tiers des membres du conseil pour les
non actionnaires. Les personnes morales doivent être représentées par une
personne physique. Le mineur non émancipé, même s’il peut être actionnaire par
l’intermédiaire de son représentant légal, ne peut pas être un administrateur.
Cependant, le mineur, s’il est émancipé peut-être administrateur. Il en va de
même pour deux époux.
L’organisation du CA
Les pouvoirs du CA
Le PDG est nommé parmi les membres du CA. Il doit être une personne physique.
La durée de son mandat, qui est renouvelable, ne peut dépasser celle
d’administrateur.
Il est à noter que le PDG peut être révoqué à tout moment par le conseil
d’administration.
Le DGA est nommé, sur proposition du PDG, par le CA. Son rôle est d’assister le
PDG. En accord avec le PDG, le CA détermine l’étendue des pouvoirs du DGA.
La durée de son mandat est fixée par le CA. Lorsque le DGA est administrateur, la
durée de son mandat ne peut excéder celle de son mandat d’administrateur. La
durée de son mandat est renouvelable.
NB : que la SA avec conseil d’administration soit avec PDG et DGA, soit avec PCA
et DG, les règles sont fondamentalement les mêmes.
La durée du mandat de l’administrateur général est librement fixée par les statuts.
Elle est de 2 ans lorsque l’administrateur général est désigné au moment de la
constitution de la société.
Lorsque la désignation a lieu en cours de vie sociale, la durée du mandat ne doit
pas dépasser 6 ans.
Aussi, l’administrateur général peut-il être lié à la société par un contrat de travail.
En somme, il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir, en toutes
circonstances, au nom de la société et les exerce dans la limite de l’objet social.
DECISIONS COLECTIVES DE LA SA
Ce sont les lieux de prise de décisions les plus importantes de la SA. Il en existe 3
types :
Les règles relatives à la convocation des AG sont fixées par les statuts.
La forme de la convocation
Le délai de convocation
L’ordre du jour
L’assemblée ne peut délibérer sur une question qui n’est pas inscrite à son ordre
du jour. Toute décision prise, ne figurant pas à l’ordre du jour, est nulle sauf celle
relative à la révocation et au remplacement de l’administrateur.
L’inventaire.
La participation à l’AG
Tout actionnaire a le droit de participer à l’AG. Mais, il peut se faire représenter
par un mandataire de son choix.
La tenue de l’AG
Le quorum
La feuille de présence
Elle est obligatoire. Elle est émargée par les actionnaires présents ou leurs
mandataires au moment de l’entrée en séance.
Le procès-verbal de séance
La réunion de l’AGO
L’AGO se réunit au moins une fois par an, dans les 6 mois de la clôture de
l’exercice. Mais, ce délai peut être prorogé par la justice.
La participation
La participation à l’AGO est un droit des actionnaires. Mais, les statuts peuvent
décider que ne participeront aux AGO que les actionnaires ayant un certain
nombre d’actions.
Le quorum
Lorsque ce quorum n’a pas été atteint, aucun minimum n’est requis lors de la
2e convocation.
La majorité
La tenue de l’AGE
La participation
Tout actionnaire peut participer aux AGE sans qu’une limitation de voix puisse lui
être imposée.
Le quorum
La majorité
L’AGE statue à la majorité des 2/3 des voix exprimées. Mais, dans le cas du
transfert du siège de la société sur le territoire d’un autre Etat, la décision est prise
à l’unanimité des membres présents ou représentés.
La tenue de l’AS
L’AS se tient après l’AG décidant de la modification des droits de ses membres.
Elle concerne les titulaires d’actions d’une catégorie déterminée.
Le quorum
La majorité de l’AS
La loi recommande que pour les SA avec au maximum 3 actionnaires n’est pas
obligé de constituer un conseil d’administration. Mais plutôt, il faut désigner un
administrateur général
Les pouvoirs de l’administrateur général
Les décisions sont prises au cours de réunions appelées ASSEMBLÉE GÉNÉRALES (3
types) :
ASSEMBLÉE GÉNÉRALES ORDINAIRE (AGO) :
Ici l’on prend des décisions relatives à l’état financier de synthèse de l’AGO (Point
financier).
Les décisions sont prises par votes à la majorité relative des actionnaires.
(La participation à l’AGO est un droit des actionnaires. Mais, les statuts peuvent
décider que ne participeront aux AGO que les actionnaires ayant un certain
nombre d’actions.).
(L’AGO statue à la majorité des voix exprimées.).
ASSEMBLÉE GÉNÉRALES EXTRAORDINAIRE (AGE) :
Ici l’on prend des décisions relatives à la révision ou la modification intégrale du
statut de la société.
Les décisions sont prises par votes à la majorité des 2/3 des actionnaires.
(Tout actionnaire peut participer aux AGE sans qu’une limitation de voix puisse
lui être imposée.). (L’AGE statue à la majorité des 2/3 des voix exprimées. Mais,
dans le cas du transfert du siège de la société sur le territoire d’un autre Etat, la
décision est prise à l’unanimité des membres présents ou représentés.).
ASSEMBLÉE GÉNÉRALES SPÉCIALE (AGS) :
Ici l’on prend des décisions relatives à la modification des droits des actionnaires.
Les décisions sont prises par votes à la majorité des 2/3 des actionnaires.
(L’AS se tient après l’AG décidant de la modification des droits de ses membres.
Elle concerne les titulaires d’actions d’une catégorie déterminée.). (L’AS statue à
la majorité des 2/3 des voix exprimées.).
EXERCICE :
EXERCICE 1 : Renseignez les champs de cet avis de constitution de société avec
les mentions appropriées : actions, appel public à l’épargne, durée, société
anonyme, RCCM, quorum, siège social, administrateurs, objet social, capital social,
sous-seing privé, dénomination sociale, affectio societatis.
CONSTITUTION DE SOCIETE
Aux termes des Statuts 1……………, en date du 22/05/2015, déposés au rang des
Minutes de Me Virginie BILE W., Notaire à ABIDJAN, le 18/05/2015 et de la
Déclaration Notariée de Souscription et de Versements, reçue également par ledit
Notaire, le même jour, dûment enregistrés, il a été constitué
une 2………………. avec Conseil d'Administration, ayant pour
3……………………., en Côte d'Ivoire et au sein de la zone UEMOA, directement ou
indirectement via des réseaux de télécommunications:
- l'émission, la distribution et la gestion de moyens de paiement sous forme de
monnaie électronique et le stockage de données correspondantes tel que prévu
par la réglementation applicable;
- les services associés à la gestion des comptes de monnaie électronique
(encaissement, paiement, placement, transfert, remise et/ou retrait de monnaie
électronique) et toute opération vers ou à partir de ces comptes de monnaie
électronique pour le compte de ses clients et partenaires;
- la prise de participations dans des entreprises qui exercent des activités liées à la
monnaie électronique;
- et plus généralement, la réalisation de toutes opérations commerciales et
financières se rattachant directement ou indirectement à cet objet ou pouvant en
favoriser le développement, la réalisation ou l'extension.
4……………….:« ORANGE MONEY COTE D'IVOIRE », par abréviation (OMCI).
5……….: ABIDJAN-MARCORY, Immeuble « LE QUARTZ », Boulevard Valery Giscard
d'ESTEING,
11 BP 202 ABIDJAN 11.
6…………….: 99 ANS.
7………… : 300.000.000 DE F. CFA divisé en 30.000 8……….. de 10.000 F. CFA
chacune, entièrement
libérées, toutes de même catégorie.
9…………………………:
Monsieur YAO Jean Marius,
Madame COULIBALY Nafy épouse SILUE,
Messieurs PEROT Pierre-Gildas Marie Dominique,
VARRET Stéphane et la Société Anonyme
Dénommée « CENTRE D'EXPERTISE EN CONFORMITE ORANGE MOREY » par
abréviation (CECOM)
Dépôt au Greffe du Tribunal d'ABIDJAN, le 03 /06/2015 sous le n° 4664
10……………… n° CIABJ-2015- B-14086
POUR AVIS
LE CONSEIL D'ADMINISTRATION ET
LE NOTAIRE
REPONSES :
1 SOUS SEING PRIVE
2 SA
3 OBJET SOCIAL
4 DENOMINATION SOCIAL
5 SIEGE SOCIAL
6 DUREE
7 CAPITAL SOCIAL
8 ACTIONS
9 ADMINISTRATEURS
10 RCCM
Une personne veut constituer une SA. Elle a identifié 3 autres personnes
qui souhaiteraient investir. Le montant total des apports qui sont susceptibles
d’être réalisés est de 45.000.000 FCFA, se répartissant comme suit :
Il vous est, cependant, indiqué qu’une autre personne veut se joindre à
la future SA en proposant de mettre au service de la société son expertise en
comptabilité.
Un an plus tard, se tient la première AGO. L’activité n’a pas été bonne.
Une perte de 30.000.000 FCFA a été réalisée aux termes du premier exercice
social. L’assemblée est convoquée verbalement et elle décide de révoquer le
gérant.
Déterminez les problèmes de droit contenus dans ces faits et apportez-
leur les solutions appropriées.
REPONSES :
Problème relatif à l’apport en industrie.
Problème relatif à la désignation d’un commissaire aux apports.
Problème relatif à la désignation d’un commissaire aux comptes.
Problème relatif à la forme d’administration de la SA.
Problème relatif à la convocation de l’Assemblé Générale Ordinaire AGO.
La SAS, introduite dans l’espace OHADA, en mai 2014, s’inspire très largement de
la SAS de droit français.
La société par actions simplifiée est une société instituée par un ou plusieurs
associés et dont les statuts prévoient librement l'organisation et le
fonctionnement de la société sous réserve des règles impératives. Les associés de
la société par actions simplifiée ne sont responsables des dettes sociales qu'à
concurrence de leurs apports et leurs droits sont représentés par des actions.
La SAS convient :
CARACTERISTIQUES DE LA SAS
Société ou la responsabilité des associés est limité au montant de leurs
apports.
Les droits des associés sont représentés par des actions.
Admission des époux et des mineurs.
Les associés de la SAS N’ont pas la qualité de commerçant.
La SAS peut être crée par un actionnaire unique (SASU, SOCIETE PAR
ACTIONS SIMPLIFEES UNIPERSONNELLE) ou plusieurs actionnaires.
Admission des 3 types d’apports (Numéraire, Nature, En industrie).
Pas de capital social minimum exigé par la loi.
Le montant des actions est fixé librement par les actionnaires dans les
statuts.
NB : La SAS, contrairement à la SA, ne peut faire publiquement appel à l'épargne.
LES ORGANES DE DIRECTION
Aux termes de l’Acte uniforme, les organes de direction de la société sont fixés en
toute liberté par les statuts. Le seul organe obligatoire est le président, personne
physique ou morale. Dès lors, la société peut ne comporter qu’un président ou
alors se doter d’un ou plusieurs dirigeants et/ou organes intermédiaires (conseils,
comités, directeur général, etc.) dont les modalités de fonctionnement sont
entièrement fixées par les statuts. Les statuts déterminent également les
modalités des assemblées générales et les décisions qui doivent être soumises
aux associés.
Le président est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute
circonstance au nom de la société dans la limite de l’objet social.
Dans ses rapports avec les tiers, la société est engagée même par les actes du
président qui ne relèvent pas de l'objet social.
Il faut noter que les statuts peuvent prévoir les conditions dans lesquelles une
ou plusieurs personnes autres que le président, portant le titre de directeur
général ou de directeur général adjoint, peuvent exercer les pouvoirs confiés à
ce dernier par la loi.
C’est celui qui est réalisé par une personne extérieure appelée COMMISSAIRE AUX
COMPTES. Ce contrôle est facultatif, mais devient obligatoire si :
Les sociétés par actions simplifiées pluripersonnelles, quant à elles, sont tenues de
désigner au moins un (1) commissaire aux comptes dès lors qu’elles remplissent à
la clôture de l’exercice social la société rempli 2/3 conditions :
CHIFFRE D’AFFAIRE ANNUEL SUPERIEUR A 250.000.000.
TOTAL DU BILAN SUPERIEUR A 125.000.000.
EFFECTIF PERMANENT SUPERIEUR A 50 PERSONNES.
L'associé unique approuve les comptes, après rapport du commissaire aux
comptes s'il en existe un, dans le délai de six (6) mois à compter de la clôture de
l'exercice. L'associé unique ne peut déléguer ses pouvoirs. Ses décisions sont
répertoriées dans un registre spécial.
Le commissaire aux comptes ici est un expert-comptable, donc qui a un cabinet
d’expertise comptable don la SNC fait recours pour vérifier la sincérité et la
régularité des opérations passés par le gérant de l’entreprise. Autrement dit, il
vient vérifier la gestion du président.
STATUT :
Il s’agit du contrat qui crée la société. C’est un document qui contient toutes les
informations concernant la Société.
La forme de la société n’est jamais définitive. On peut la faire évoluer en fonction
du capital social par exemple. Pour modifier la forme d’une société, on modifie la
le statut, on l’actualise.
EXERCICES D’APPLICATION
6/ Citez deux causes de dissolution communes à toutes les sociétés. Et une cause
de dissolution propre à la SARL.
REPONSES :
La société BATIM-CI a été créée en 2010. Elle intervient dans le secteur de
la construction. Elle est dirigée par M. Fernand, PDG âgé de 73 ans. Outre M.
Ferdinand, le Conseil d’administration est composé de trois autres personnes :
RÉPONSES :
1 Problème relatif à composition du conseil d’administration. Selon l’acte
uniforme, les époux sont autorisés à faire partie d’un Conseil d’Administration, le
mineur est autorisé à condition qu’il soit émancipé (avoir une autorisation
parentale) et les sociétés personnes morales sont autorisées à condition qu’elles
soient représentées par une personne physique. En l’espèce, …
L’ENTREPRENANT
L’ARTISAN
L’AGRIGULTEUR
L’ETAT (relevant du droit publique)
LE SALARIE
LES ONG
L’ENTREPRENANT :
Article 30 : « Tout entrepreneur individuel qui après déclaration de son activité,
exerce une profession civile, commerciale, artisanale, etc., est un ENTREPRENANT
»
Il résulte de cette disposition que trois (3) conditions sont à remplir pour acquérir
et conserver le statut de l’entreprenant :
CONDITION PERSONNELLE
CONDITION RELATIVE A LA DECLARATION D’ACTIVITE
CONDITION FINANCIERE ET COMPTABLE
Noms et prénoms.
Carte d’identité.
Description de l’activité.
Déclaration sur l’honneur.
Déclaration de son statut matrimoniale.
Ceci pour les petits entrepreneurs. Selon la nature de l’activité, si votre activité
dépasse les seuils, et que votre activité est commerciale, vous perdez le statut
d’entreprenant pour le statut de commerçant et vous devrez vous faire
enregistrer au registre de commerce.
Aux termes de l’article 30, alinéa 2 AUDCG, « l’entreprenant conserve son statut
si le chiffre d’affaires annuel généré par son activité pendant deux exercices
successifs n’excède pas les seuils fixés dans l’Acte uniforme portant organisation
et harmonisation des comptabilités des entreprises au titre du système minimal
de trésorerie ».
Si l’entreprenant dépasse ces seuils, il perd son statut. S’il exerçait une activité
commerciale, il devra alors se conformer aux obligations des commerçants en
procédant, notamment, à son immatriculation au RCCM.
L’ARTISAN :
L’artisan est un travailleur manuel. Ce qui veut dire qu’une trop grande
mécanisation est incompatible avec cette qualité. Au surplus, il n’emploie qu’un
petit nombre de salariés. En règle Générale, l’artisan n’emploie pas plus de 10
salariés et exerce, à titre principal ou secondaire, une activité professionnelle de
production, transformation, réparation, prestation de services relevant de
l’artisanat.
L’artisan est un professionnel qui tire ses bénéfices d’une activité personnelle ; il
ne doit pas spéculer sur les marchandises ou la main d’œuvre salariée. La
spéculation sur la main d’œuvre doit être comprise comme l’interdiction faite à
l’artisan de faire réaliser, par ses salariés, l’ensemble des travaux sans prendre
parti à ceux-ci. Ce qui signifie, par exemple, que le maçon qui fait réaliser par ses
ouvriers l’ensemble des constructions est considéré comme commerçant.
La spéculation sur les marchandises exclut, quant à elle, l’achat pour revendre.
Ainsi, n’est pas artisan celui dont l’activité principale consiste à acheter puis à
revendre en prélevant un bénéfice au passage, car cette opération est
symptomatique de l’activité commerciale. Cependant, il apparaît parfois
nécessaire à l’artisan de procéder à quelques achats qu’il intègre dans son
ouvrage et facture aux clients en même temps que la prestation fournie. Il est
certain que l’achat systématique et massif de produits en vue de leur revente,
pratiqué par un artisan fera tomber l’artisanat en commerce, requalifier cet
artisan en commerçant. Toutefois, le cordonnier qui revend quelques lacets de
chaussures en guise de dépannage n’est pas commerçant car la vente en question
revêt un caractère accessoire voire dérisoire par rapport à son activité principale
qui est celle d’un artisan. Autrement dit, lorsque la revente n’est que l’accessoire
d’une activité artisanale prépondérante, le caractère artisanal demeure.
L’AGRICULTEUR :
Dès lors que l’agriculture est une activité civile, les litiges nés de l’activité agricole
relèvent de la compétence des tribunaux civils.
LE PROFESSIONNEL LIBERAL :
Les professions libérales prennent place parmi les acteurs non-commerçants de
l’entreprise car elles exercent une activité essentiellement intellectuelle alors que
l’agriculteur et l’artisan agiraient fondamentalement avec leurs mains.
Ces professionnels obéissent à des règles légales particulières ainsi qu’à des règles
de déontologie professionnelles quant à leur discipline. Pour l’essentiel de leur
activité, le droit civil règne en maître et non le droit commercial. Les contrats
conclus par ces entrepreneurs dans le cadre de leur activité sont en principe civil.
Si le professionnel libéral exerce des actes de commerce occasionnels, il sera
qualifié de commerçant de fait.
L’exercice collectif des activités par des professionnels libéraux prend souvent
pour cadre la société civile puisque l’activité libérale est civile et exercée par des
personnes civiles
LE SALARIE :
Les acteurs du droit relevant du DROIT PUBLIQUE. Le Droit Publique est un droit
différent du Droit des Affaires relatif à l’entreprenant et au commerçant. Ici, il
s’agit de l’ETAT.
L’ETAT qui est un acteur important de la vie des affaires, qui prend part à la vie
économique soit en tant que société soit en tant qu’établissement publique :
SOCIETE
ETABLISSEMENT PUBLIQUE
Société Nationalisée, au sens d’une société privée qui rachète toutes les actions
d’une personne privée et donc se substitue à cette personne privée pour être
acteur à la vie économique.
Société d’économie mixte, c’est-à-dire, là où l’ETAT détient la moitié des actions
Les ONG :
EXERCICE :
Problème relatif à la désignation d’un commissaire aux apports dans la SA. Qu’en
Droit OHADA, la désignation d’un commissaire aux apports dès lors qu’il y a un
apport en nature qui est effectué.
(Or, dans notre cas d’espèce/ Or, des faits, il ressort que ou il découle que/ En
l’espèce, il y a eu apports en nature mais les associés n’entendent pas nommer de
commissaire aux apports. (Par conséquent/ Il va sans dire que/ Il s’en suit) Donc
ces associés ne peuvent créer cette société sans désigner un commissaire aux
apports.
FOND DE COMMERCE :
La clientèle
Le nom commercial
ET/OU L’enseigne
La clientèle :
(Les clients sont ceux qui achètent des choses régulièrement chez le commerçant :
> à 2 fois).
Différence = Fidélité.
(L’achalandages est le fait que des personnes achètent occasionnellement des
choses chez un commerçant, c’est un chaland).
Le nom commercial :
C’est l’appellation juridique du fonds de commerce, c’est le nom qu’on inscrit sur
le registre de commerce. Le choix du nom commercial est libre (Patronymique,
fantaisie) qui n’est pas connu du nom public.
ET/OU L’enseigne :
Les marchandises
Le matériel mobilier à l’intérieur du local commercial (meubles)
Le droit au bail (baux = pluriels) :
Bail = contrat de location entre le locataire et le commerçant. Nous avons
deux types de bail (Bail civil / Bail à usage d’habitation)
(Bail à usage professionnel, qui est un contrat de location d’un local pour y
mener ses activités commerciales)
Les licences d’exploitation, qui sont les autorisations administratives
permettant d’exploiter un fonds de commerce : Exploitation de pharmacie
ou de débit de boisson comme les maquis ou le propriétaire est appelé
débitant de boisson).
CHAPITRE 2 : Les opérations qui peuvent porter sur le fonds de commerce
La location gérance.
Non car le principe admet des restrictions, des limites du fait que les mineurs non
émancipés ne peuvent être autorisés, les époux, les majeurs incapables, les
incompatibles.
Un acte mixte est un acte, qui est civil pour une partie du contrat et commerciale
pour l’autre partie du contrat. Alors deux commerçants peuvent accomplir un acte
mixte à condition que l’un réalise cet acte pour ses besoins personnels et l’autre
pour les besoins de son commerce. Par exemple, pour l’achat d’une voiture, si le
commerçant ayant acheté la voiture pour un cadeau à sa femme cela est un acte
civil et pour le commerçant qui a vendu cette voiture, c’est un acte commercial.
Les différents types d’apport que l’on peut faire de manière générale pour être
associé à une société commerciale.
Les différents types d’apport que l’on peut faire pour être associé à une société
commerciale sont : l’apport en numéraire, en nature et en industrie.
La différence entre le commissaire aux comptes et le celui aux apports est que le
commissaire aux comptes est nommé pour la vérification de la sincérité de la
gestion du gérant et la vérification de la régularité des comptes et informations
concernant la gestion l’entreprise faite par le gérant. Tandis que le commissaire
aux apports est nommé pour la dévaluation des apports en nature entrants dans
le capital social de la société.
3 caractéristiques de la SNC :
- Sa mise en location-gérance
- Sa vente
- Son nantissement
Mais, le propriétaire peut confier son fonds à un gérant salarié avec qui il est lié
par un contrat de travail. Certes, ce salarié dispose d’un certain pouvoir de
représentation en tant qu’il peut conclure des contrats pour le compte de son
employeur. Mais, seul le propriétaire est commerçant.
I/ LA DEFINITION DE LA LOCATION-GERANCE
Les conditions qui précèdent sont cumulatives. Mais, des exceptions sont prévues
par l’acte uniforme. Ainsi, l’un ou l’autre des délais peut être supprimé ou réduit
par le tribunal lorsque le requérant justifie qu’il est dans l’impossibilité d’exploiter
son fonds personnellement.
- A l’Etat
Aux incapables, en ce qui concerne le fonds dont ils étaient propriétaires avant la
survenance de leur incapacité
Le bailleur doit faire modifier son inscription personnelle avec la mention expresse
de la location-gérance.
2/ Les conditions de forme tenant au locataire-gérant
Le contrat de location-gérance doit être publié sous forme d’extrait ou d’avis dans
un journal d’annonces légales dans les 15 jours suivant sa conclusion.
Il y a les effets à l’égard des parties et les effets à l’égard des tiers.
- Pour les dettes nées avant le contrat de location-gérance, le bailleur en est seul
responsable ;
- Pour les dettes nées après la location mais avant la publication du contrat, le
bailleur et le locataire-gérant en sont responsables solidairement ;
La vente du fonds de commerce n’est pas prévue dans l’énumération des
actes de commerce par nature. Il faut donc y voir un acte de commerce par
application de la théorie de l’accessoire puisque toute vente d’un fonds de
commerce suppose nécessairement avoir été faite en vue de son exploitation.
La vente du fonds de commerce est soumise aux règles de droit commun
régissant la vente.
Il y a d’une part les conditions de fond et d’autre part les conditions de
forme.
Il y a les conditions de fond tenant aux parties et les conditions de fond
relatives au fonds vendu.
Ce sont celles relatives à tout contrat de vente de meubles à savoir la capacité des
parties, le consentement des parties, l’objet et la cause du contrat.
Quant aux autres éléments, ils peuvent faire partie du fonds cédé à condition de
les préciser expressément dans l’acte de cession.
En règle générale, le prix du fonds est fixé librement par les parties.
La vente du fonds de commerce se fait par écrit. Cet écrit peut être un acte
authentique (notarié) ou un acte sous-seing privé. (C’est un contrat).
Le contrat doit préciser :
- L’origine du fonds.
L’Acte uniforme a prévu une seule publication de l’acte de cession. Celle-ci
a lieu, à la diligence de l’acquéreur dans un délai de 15 jours francs à compter de
la date de l’acte sous forme d’avis dans un journal d’annonces légales paraissant
dans le lieu où le vendeur est inscrit au registre du commerce et du crédit
mobilier.
La vente du fonds de commerce fait naître des obligations aussi bien à la
charge du vendeur qu’à la charge de l’acquéreur.
- L’obligation de délivrance et
- L’obligation de garantie.
1/ L’obligation de délivrance
Le vendeur est tenu de mettre le fonds cédé à la disposition de l’acheteur à
la date prévue dans l’acte de cession. Il devra le présenter à la clientèle.
2/ L’obligation de garantie
En ce qui concerne la garantie des vices cachés, c’est celle existant dans
tous les contrats de vente. L’acquéreur pourra demander la résolution de la vente
si la diminution de jouissance qu’il subit est d’une importance telle qu’il n’aurait
pas acheté le fonds s’il en avait eu connaissance.
Si le propriétaire a vendu et qu’après il rencontre des défauts qui ont été cachés
par le contracteur, il a le droit de demander une annulation de ce contrat de
vente.
S’agissant de la garantie d’éviction, elle signifie que le vendeur doit garantir
l’acheteur contre les troubles provenant d’un tiers qui revendiquerait le fonds par
exemple. Sinon il pourra solliciter la résolution du contrat.
Aucune personne en dehors du contrat ne peut venir expulser en son nom
propre ou au nom du propriétaire qui a vendu son fonds de nouvel acquéreur.
NB : Le contrat de GAGE, est une garantie avec dépossession d’un bien.
NB : Le contrat de NANTISSEMENT, est une garantie sans dépossession d’un bien
(du fonds de commerce).
I/ LE NANTISSEMENT CONVENTIONNEL
Il s’agit d’une garantie offerte par l’exploitant à ses créanciers, c'est-à-dire
que le nantissement permet au commerçant de donner son fonds de commerce
en garantie des dettes nées de son activité.
Le nantissement est dit conventionnel lorsque le commerçant de son sa volonté
décide de mettre son fonds de commerce en garantie à l’effet d’obtenir quelque
chose. Cette forme de nantissement est libre et fait l’objet d’un contrat.
Il convient de noter que le nantissement doit porter obligatoirement sur les
principaux éléments incorporels du fonds à savoir la clientèle, le droit au bail, le
nom commercial, l’enseigne et les licences d’exploitation… Les autres éléments
doivent faire l’objet d’une mention expresse.
EXERCICE 1
Réponses :
I/ DEFINITION
- Le but du contrat.
II/ CLASSIFICATION
Le contrat est unilatéral lorsqu'il fait naître d'obligation qu'à la charge d'une seule
partie. Exemple : le contrat de dépôt. Le déposant remet temporairement la chose
en garde au dépositaire ; le dépositaire est obligé de restituer en fin de contrat ; il
contracte une obligation, mais il est le seul, du moins à titre principal, à assumer
une obligation dans ce contrat.
Les contrats aléatoires sont ceux dont l’existence ou l’étendue dépend d'un
événement incertain, d'un hasard, d'un aléa, d'où le nom. Exemple : contrat
d’assurance.
Le contrat nommé est celui qui est prévu et spécialement réglementé par le
législateur à travers le Code civil ou tout autre loi ou règlement. Exemple : le
contrat de vente, le contrat de travail…
Le contrat innommé est celui qui ne fait l’objet d’aucune règlementation
particulière. Exemple : le contrat de restauration, de lavage de voiture…
Il est des contrats qui s'exécutent par une seule prestation ; on dit que ce sont des
contrats à exécution instantanée. La vente est un contrat à exécution instantanée.
Même quand il a été stipulé un délai pour la livraison de la marchandise ou un
délai pour le paiement du prix, même par conséquent lorsque l'opération semble
s'étirer à travers le temps, la vente est un contrat à exécution instantanée parce
que de chaque côté, une seule prestation suffira à exécuter l'opération.
Il est au contraire des contrats dans lesquels les prestations sont échelonnées à
travers le temps, des contrats qui durent. On dit que ce sont des contrats
successifs. Le bail, par exemple, la location d'immeubles sont des contrats
successifs ; le contrat de travail est un contrat successif, de même le contrat
d'assurance. Ce sont des contrats successifs parce qu'ils mettent les parties en état
de rapports obligatoires permanents ; il y a une permanence des rapports
obligatoires.
Le contrat consensuel est celui qui se forme par le seul accord des parties,
c'est-à-dire par le seul fait de l’échange des consentements, indépendamment de
la remise d’une chose ou de la rédaction d’un écrit. Exemple : les ventes verbales
de meubles.
C’est celui dont la validité est subordonnée à la rédaction d’un écrit. Cet écrit peut
être un acte sous seing privé (c'est-à-dire comportant la signature manuscrite des
parties) ou un acte authentique (c'est-à-dire un écrit établi par un officier public).
Exemple : la vente d’un immeuble doit être constatée par un notaire sous peine
de nullité.
C’est celui qui ne se forme que par remise de la chose, objet du contrat. Exemple :
le prêt, le dépôt… Sans cette remise, l’obligation de restituer ne peut prendre
naissance.
Le contrat de gré à gré est celui qui résulte de la libre discussion entre les
parties. Quant au contrat d’adhésion, il est donné comme celui dans lequel toutes
les conditions sont pré-rédigées et imposées en bloc, par l’une des parties, à
l’autre. Exemple : le voyageur qui prend un billet de train ne discute pas le prix ni
les conditions de voyage avec la RAN.
Le contrat individuel est celui qui est conclu par une ou plusieurs personnes en
leur nom propre. Un tel contrat n’engage que ceux qui y ont participé.
Le contrat collectif est donné comme celui qui est conclu entre une personne et
un groupe de personnes ou entre deux groupes de personnes.
Ils revêtent deux aspects : il y a, d’une part, l’effet du contrat entre les
parties et, d’autre part, l’effet du contrat à l’égard des tiers.
Le contrat a une force obligatoire à l’égard des parties, de sorte que son
inexécution peut entraîner des sanctions. En effet, la parole donnée par les
cocontractants a valeur de loi à leur égard.
Aussi, le juge est-il tenu de respecter leur accord tant qu’il est légal. Dès
lors, en cas d’inexécution volontaire, le créancier peut, soit engager la
responsabilité contractuelle du débiteur, soit poursuivre l’exécution forcée ou
demander la résolution du contrat.
Payer
CT de donatio achat au un CT de location
abonnemen Testamen
travai n de supermarch billet lavage -
t à la CIE t
l tableau é d'avio -auto gérance
n
CT
bilatéral
ou
Unilatéral
CT
commutati
f ou
aléatoire
CT
onéreux
ou gratuit
CT nommé
ou
innommé
CT
successif
ou
instantann
é
CT
consensuel
ou non
CT gré à
gré ou
adhésion
CT
individuel
ou collectif
SECTION 3 : LES SANCTIONS DES CONDITIONS DE VALIDITE DU CONTRAT
LES NULLITES
I/ LA NULLITE ABSOLUE
Elle peut être encourue pour deux espèces de motifs : tantôt, elle peut venir de
l'absence d'un élément essentiel au contrat, tantôt, de ce que le contrat a quelque
chose d'illicite, de sorte que, dans cette première rubrique "nullité absolue", nous
pouvons faire une sous-distinction : l'absence d'un élément essentiel et le
caractère illicite du contrat.
Cet élément essentiel pour constituer le contrat, peut être un élément de fond, ou
un élément de forme.
Par exemple, celui-ci émane d'un moribond, ou bien, l'on a tenu la main de
quelqu'un : il n’y a pas de consentement. La sanction sera celle de nullité absolue.
Sous cette subdivision-là, il faut comprendre de façon plus précise, l'objet illicite,
la cause illicite ou immorale, la non-conformité à l'ordre public et aux bonnes
mœurs. Dans toutes ces hypothèses, c'est la nullité absolue qui est encourue.
B/ LA NULLITE RELATIVE
La nullité absolue protège, de façon générale, l’intérêt public, l’ordre social
tandis que la nullité relative protège les intérêts privés, particuliers.
La nullité absolue peut être invoquée par le Ministère public ou le juge alors
que la nullité relative peut être invoquée par l’une des parties au contrat
(exemple : la partie dont le consentement a été vicié) ou par les tiers (exemple : la
nullité pour cause de minorité est invocable par le représentant légal du mineur).
La finalité ici, est l’annulation du contrat. Les parties se restituent ce qu’elles ont
reçues.
Une fois que la nullité a été prononcée par jugement, ses effets sont en principe
les mêmes, que la nullité soit absolue ou relative.
Le principe, est que ce qui est nul, ne peut produire aucun effet. L'anéantissement
du contrat, par suite d'un jugement d'annulation, devrait donc être radical, c'est-
à-dire que rien ne devrait subsister du contrat qui a été passé et qui est
maintenant annulé. Le contrat est annulé, non seulement pour l'avenir, mais aussi
pour le passé ; le jugement d'annulation rétroagit ; les parties sont censées n'avoir
jamais contracté. Il va sans dire que les parties doivent se restituer les prestations
réciproquement reçues : c’est le principe de la restitution ou de la répétition de
l'indu.
Ce principe connaît, toutefois, des exceptions en ce sens qu’il peut être réduit (les
fruits naturels ou civils de cette chose sont conservés si le contrat d’acquisition de
la chose vient à être annulé) ou exclu (par exemple, dans les contrats à exécution
successive, le locataire ne restituer la jouissance qu’il a eue des lieux loués ou
encore l’employeur ne peut restituer à l’employé le travail fourni).
A/ LA DEFINITION
La responsabilité contractuelle résulte de l’inexécution fautive d’un
contractant. Elle oblige à réparer le dommage causé à l’autre partie en lui versant
une somme d’argent : des dommages-intérêts.
Il peut s’agir d’une action en justice pour obtenir l’exécution de l’obligation
convenue, l’exécution forcée en nature. Il y a lieu de noter que ce recours à la
contrainte n’est pas toujours possible. Par exemple, le chanteur qui devait
participer à un concert et qui se dérobe ne peut y être contraint par la force.
C/ LA NATURE DE L’INEXECUTION
Elles sont au nombre de trois. Il faut une faute, un dommage, un lien de
causalité entre la faute et le dommage.
A/ LA FAUTE
Elle exprime le fait que l’inexécution, par un contractant, de son obligation
lui est imputable.
B/ LE DOMMAGE
Le créancier doit prouver le dommage, c'est-à-dire qu’il doit rapporter la
preuve qu’il a été privé de l’avantage attendu. Par exemple, des travaux convenus
sont mal exécutés ; certaines marchandises sont perdues dans le transport.
- Le créancier peut demander réparation de la perte qu’il a subie, ainsi que
du gain dont il a été privé, c'est-à-dire du manque à gagner résultant de
l’inexécution. Par exemple, si l’artiste engagé se dérobe et rend impossible la
représentation, le directeur du théâtre pourra demander des dommages-intérêts
tenant compte de tous les frais, et en outre, du bénéfice (à estimer) qui était
attendu.
- De plus, le dommage à réparer peut-être aussi bien moral que matériel.
Exemple : le voyageur blessé au cours du transport subit des souffrances qui
constituent un préjudice moral, tandis que les frais médicaux et pharmaceutiques
sont un préjudice matériel.
L’exemple type est donné par un auteur ancien, Pothier : si un marchand vend
sciemment une vache malade qui contamine le troupeau de l’acquéreur, il
commet un dol et doit réparer le dommage direct, c'est-à-dire la perte de l’animal
vendu et les animaux morts par contagion.
Mais, sont indirects et à écarter les autres dommages pouvant encore résulter, de
façon plus ou moins éloignée, de cette vente : la perte du troupeau empêche
l’acheteur de cultiver ses terres, ce qui le prive de revenus et ne lui permet plus de
payer ses créanciers, lesquels saisissent ses biens et les font vendre.
Les dommages-intérêts sont évalués par le juge ; sauf clause les fixant à l’avance
dans le contrat.
SECTION 3 : LES SANCTIONS DES CONDITIONS DE VALIDITE DU CONTRAT
TD
EXERCICE 1
EXERCICE 2
Par un contrat, la société FUSEE EXPRESS est chargée de transporter des
appareils électro-ménagers, de la société BERNADO (située à Abidjan) à la société
PRIMA (située à Daoukro). Cependant, la marchandise n’a pas été livrée, comme
prévu, au destinataire. D’abord, elle a été livrée avec un retard de deux semaines
à cause de la dernière grande pluie, qui n’avait pas été annoncée par la météo et
qui avait coupé la route en deux. Ensuite, le transporteur a dû emprunter une voie
détournée, impraticable, rendant ainsi le trajet plus long de 150 kilomètres, pour
échapper aux coupeurs de routes qui étaient à ses trousses.
La durée :
L’indemnité d’éviction est une somme d’argent que le propriétaire doit verser
Le bail à usage professionnel est une convention par laquelle le bailleur d’un
immeuble permet au preneur ou locataire d’y exploiter une activité commerciale,
industrielle, artisanale ou professionnelle moyennant un loyer.
Par sa formation, le bail civil doit satisfaire aux conditions de validité de tout
contrat. Mais en ce qui concerne l’objet de la location, toute chose dès qu’elle est
dans le commerce peut faire l’objet de location. Il peut s’agir de toutes sortes de
biens meubles ou immeubles.
Ce sont les mêmes conditions générales pour le bail à usage professionnel sauf
que le locataire doit être un commerçant, un artisan, un industriel ou une
personne exerçant une activité professionnelle. En outre l’objet du bail est un
immeuble qui peut être des terrains nus ou des édifices construits. Et le locataire a
droit au renouvellement de son bail à usage professionnel.
Le bail civil et le bail à usage professionnel peuvent être faits par écrit ou
verbalement.
- d’entretenir la chose louée en état de servir à l’usage pour lequel elle a été
louée
A/ Définition
Le droit au renouvellement du bail est d’ordre public car aucune clause du contrat
ne peut l’exclure. Seul le locataire d’un bail à usage professionnel a droit au
renouvellement de son bail.
En cas de renouvellement le bail est conclu pour une durée minimale de trois (03)
ans. C’est dire que les parties peuvent décider d’une durée supérieure à 3 ans et
non moins de 3 ans.
Lorsque le bail est à durée indéterminée, la partie qui veut mettre fin au bail doit
donner congé par écrit à l’autre partie au moins six mois à l’avance. Le locataire
peut s’opposer au congé que lui donne le bailleur avant la fin des six mois. S’il ne
le fait pas dans le délai de six mois, le bail prend fin à la fin du congé.
Le bailleur peut s’opposer au droit au renouvellement du bail, sans avoir à régler
d’indemnités dans les cas suivants :
Ø S’il justifie d’un motif grave et légitime à l’encontre du preneur tel que le non-
paiement ou le paiement irrégulier du loyer ou la cessation de l’exploitation de
l’activité. Mais il faut que le bailleur mette le preneur en demeure de cesser ces
faits et que ces faits se soient poursuivis plus de deux mois après cette mise en
demeure.
Ø S’il reprend les locaux loués pour son habitation personnelle ou pour celle de
ses proches.
Finalement, les deux parties s’accordent sur les conditions du contrat. Le contrat,
écrit, indique qu’il s’agit d’un bail d’une durée de trois ans. Après six mois
d’activité, JACQUES, ayant reçu une facture exorbitante de la SODECI, réalise qu’il
y a des fuites d’eau au niveau des tuyaux installés. Les réparations imposent de
casser le carreau et une partie du mur. Joint au téléphone, le bailleur VINCENT a
fait savoir que ces réparations incombent au locataire, d’autant plus que les fuites
d’eau sont consécutives à l’usage normal du local.
2/ Qu’en pensez-vous ?
Depuis quelques temps, les affaires de JACQUES ne prospèrent plus bien en raison
de la présence de concurrents installés dans le même périmètre géographique.
Pour honorer son obligation de paiement de loyer, il se voit obliger de louer une
partie du local à ODETTE.
C - Dans quels autres cas, le bailleur pourrait-il échapper à cette sanction
pécuniaire ?
Réponses :
La vente est l’un des contrats les plus utilisés de la vie juridique.
I/ La définition
Cependant, il faut préciser que dans la vente commerciale, il faut que les parties
aient la capacité commerciale. De ce fait, le mineur non émancipé, le majeur
incapable et les personnes interdites de faire le commerce ainsi que celles
soumises à un statut particulier établissant une incompatibilité ne peuvent former
un contrat de vente commerciale.
- L’obligation de conformité
- L’obligation de garantie
Le vendeur doit garantir l’acquéreur contre l’éviction et contre les vices cachés.
Quant à la garantie contre les vices cachés, lorsque la chose vendue recèle un
défaut qui en diminue tellement l’usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquise ou
en aurait donné un moindre prix s’il l’avait connu, il y a vice caché.
b/ Le remplacement de la marchandise
c/ La réfaction
En cas de défaut de conformité des marchandises, que le prix ait été payé ou non,
l’acheteur peut réduire le prix des marchandises.
d/ La résolution judiciaire
e/ La rupture unilatérale
b/ La revente de la marchandise
Si l’acheteur ne retire pas les marchandises, le vendeur peut les revendre après. Le
vendeur doit préalablement notifier à l’acheteur son intention de vendre.
c/ La résolution judiciaire
d/ La rupture unilatérale
C/ L’exonération de responsabilité
1/ Le principe
2/ L’exception
Mais, lorsque l’inexécution provient d’un tiers mandataire d’une partie à la vente
commerciale, cette partie (vendeur ou acheteur) n’est pas exonérée de sa
responsabilité.
C’est une vente dans laquelle le paiement du prix et la livraison ont lieu à des
dates différentes.
C’est une vente dans laquelle le vendeur ne vend que ce qui est disponible comme
marchandises dans son magasin.
C’est une vente dans laquelle l’acheteur paie une partie du prix au moment de la
conclusion du contrat de vente et le solde ultérieurement.
C’est une sorte de vente à crédit dans laquelle le paiement est échelonné sur une
longue période.
C’est la vente dans laquelle le vendeur supporte les frais de transport jusqu’au
domicile de l’acheteur.
C’est la vente dans laquelle le prix de vente comprend le fret (coût du transport)
des marchandises et l’assurance maritime jusqu’au port de débarquement.
C’est la vente qui est parfaitement formée dès lors qu’il y a accord de volontés sur
les éléments essentiels du contrat à savoir la chose et le prix de la chose. Le seul
accord suffit à produire le transfert de propriété de la chose vendue.
- La promesse synallagmatique de vente
C’est une convention par laquelle une personne s’engage à conclure un contrat de
vente à des conditions déterminées au profit d’une autre personne qui s’engage à
acheter auxdites conditions.
C’est la vente dans laquelle les parties ne sont pas présentes l’une en face de
l’autre.
C’est la vente qui ne devient effective que lorsque l’essai de la chose vendue a
donné satisfaction à l’acheteur.
C’est la vente dans laquelle le vendeur rachète la chose vendue dans un certain
délai au prix de vente majoré de certains frais.
Elle consiste à vendre en bourse des valeurs ou les titres que le vendeur ne
possède pas encore mais qu’il doit se faire livrer.
C’est la vente dans laquelle l’acheteur verse une somme d’argent au vendeur
appelée arrhes. S’il renonce au contrat, alors il perd l’argent versé mais s’il conclut
le contrat la somme versée constituera une avance. Dans le cas où c’est le
vendeur qui renonce au contrat, il restitue à l’acheteur le double de ce qu’il a
perçu.
LE CONTRAT DE TRANSPORT
A/ Définition
Les parties doivent satisfaire aux conditions générales de formation des contrats
étudiées dans le chapitre introductif. Toutefois, la capacité exigée pour le
transporteur est la capacité commerciale, car le transporteur est un commerçant.
L’expéditeur est tenu de payer le prix du transport en cas de port payé. Il doit
aussi assurer la marchandise transportée.
2/ La responsabilité du transporteur
A/ Définition
Par un contrat, la société FUSEE EXPRESS est chargée de transporter des appareils
électro-ménagers, de la société BERNADO (située à Abidjan) à la société PRIMA
(située à Daoukro). Cependant, la marchandise n’a pas été livrée, comme prévu,
au destinataire. D’abord, elle a été livrée avec un retard de deux semaines à cause
de la dernière grande pluie, qui n’avait pas été annoncée par la météo et qui avait
coupé la route en deux. Ensuite, le transporteur a dû emprunter une voie
détournée, impraticable, rendant ainsi le trajet plus long de 150 kilomètres, pour
échapper aux coupeurs de routes qui étaient à ses trousses.
Vous pouvez vous faire consentir par votre débiteur une sûreté personnelle ou
une sûreté réelle.
I/ LE CAUTIONNEMENT
Ici les effets diffèrent selon que nous sommes en présence du cautionnement
simple ou du cautionnement solidaire.
La caution qui a payé le créancier dispose d’un double recours contre le débiteur
principal à savoir le recours subrogatoire et le recours personnel.
Dans le recours subrogatoire, la caution est subrogée dans les droits du créancier,
c'est-à-dire que la caution remplace le créancier dans les droits de celui-ci contre
le débiteur.
La garantie autonome est une garantie très utilisée dans les contrats
internationaux faisant intervenir dans la plupart des cas une banque en qualité de
garant.
La garantie autonome est une convention passée entre le donneur d’ordre (le
débiteur) et un garant (un professionnel, un établissement financier) par laquelle
le garant s’engage à payer une somme déterminée au bénéficiaire, sur première
demande de celui-ci. Il n’est pas nécessaire que le bénéficiaire soit partie à la
Convention.
Une personne physique ne peut pas souscrire une garantie autonome. Les garants
sont généralement des banques ou des établissements de crédit, des sociétés
commerciales et parfois des sociétés-mères qui s’engagent pour le compte de
leurs filiales.
La garantie autonome doit être constatée par un acte écrit mentionnant le nom
du donneur d’ordre, du bénéficiaire et du garant, la convention de base qui a
déterminé l’émission de la garantie, le montant maximal de la somme garantie, la
date d’expiration de la garantie et les conditions de la demande de paiement. De
plus, la lettre de garantie doit préciser, à peine de nullité, que le garant ne peut
pas bénéficier des exceptions de la caution.
Est-ce que le garant (une banque par exemple) peut à tout moment révoquer
une garantie autonome ?
Non. Le créancier doit faire au garant une demande de paiement en forme écrite,
accompagnée par les documents prévus dans la garantie autonome. La demande
doit indiquer que le débiteur a manqué à ses obligations et préciser ce en quoi
consiste ce manquement.
Oui. Le garant dispose des mêmes recours que la caution contre le donneur
d’ordre.
La sûreté réelle est une garantie sur les biens du débiteur. En cas de défaillance
du débiteur, le produit de la vente de ces biens est remis au créancier, par
préférence aux créanciers munis de sûretés, que l’on appelle créanciers
chirographaires.
Pour certaines sûretés réelles, le débiteur est dépossédé de ses biens (il s’agit du
gage et du droit de rétention).
Quand cela est possible, la sûreté avec dépossession est préférable. Cette
dépossession est une mesure de publicité qui permet aux tiers d’être aisément
informés de l’existence de votre garantie. En outre, elle vous permet de vous
assurer que le bien qui vous a été donné en garantie ne disparaîtra pas. C'est
pourquoi la loi a organisé des sûretés sans dépossession. Le droit OHADA prévoit
et organise le gage et le droit de rétention.
A/ LE GAGE
Le gage est le contrat par lequel un bien meuble est remis au créancier ou à un
tiers convenu entre les parties pour garantir le paiement d'une dette.
Le gage peut être constitué pour des dettes antérieures, futures ou éventuelles. Il
peut porter sur tout bien meuble corporel ou incorporel.
Le créancier gagiste est en droit de retenir ou de faire retenir la chose gagée par le
tiers convenu jusqu'à paiement intégral de la dette pour laquelle le gage a été
constitué.
Si à l’échéance la dette garantie n’est pas payée, le créancier doit se faire délivrer
un titre exécutoire (c’est-à-dire saisir le tribunal aux fins de l’établissement de sa
créance par une décision définitive). Muni de ce titre, il sera en droit de faire
vendre le bien gagé.
B/ LE DROIT DE RETENTION
Cela signifie que votre débiteur peut donner en garantie son matériel
professionnel ou ses véhicules automobiles tout en continuant à les utiliser.
Evidemment ce nantissement doit être inscrit au RCCM. Cette inscription donne
au créancier un droit de suite, c’est-à-dire le droit de suivre l’objet où qu’il se
trouve et un droit de préférence, c’est-à-dire le droit d’être payé en priorité par
rapport à tout autre créancier.
Les matières premières, les produits d'une exploitation agricole ou industrielle, les
marchandises destinées à la vente peuvent être nantis sans dépossession par
l'émission d'un bordereau de nantissement, à condition de constituer un
ensemble déterminé de choses fongibles avant l'émission du titre.
Concrètement, vous devez aller chez le notaire qui établira l’acte de nantissement,
l’enregistrera, l’inscrira au RCCM et vous remettra un document appelé «
bordereau de nantissement ».
Pour garantir le paiement de votre dette, vous pouvez faire inscrire sur les
immeubles appartenant à votre débiteur une hypothèque.
L'hypothèque est une sûreté réelle immobilière qui confère à son titulaire un droit
de suite et un droit de préférence.
Le droit de suite permet aux créanciers de saisir un immeuble quelle que soit la
personne qui le détient.
Pour éviter ces risques, la loi a donné à tous les créanciers le droit de prendre des
mesures conservatoires. Il s’agit, entre autres, de l’action oblique et de l’action
paulienne et des saisies conservatoires.
Par le recours à cette procédure, vous pouvez obtenir un titre exécutoire dans le
mois qui suit le dépôt de votre requête, au cas où votre débiteur ne forme pas
opposition. Même au cas où une opposition est formée, le législateur a voulu que
votre demande puisse aboutir plus rapidement par rapport à la voie d’assignation
ordinaire.
- le juge doit entendre les parties en chambre de conseil dans le cadre d’une
tentative de conciliation, ce qui est susceptible d’accélérer la mise en état du
dossier ;
- le délai d’appel est bref : trente jours à compter du prononcé de ladite décision,
alors qu’il est de trois mois à compter de la signification lorsque l’on a opté pour la
voie de l’assignation.