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Droit commercial

1-Définition : -Droit
-Commerce.

L’objet du droit est d’organiser les rapports des individus entre


eux dans une société. Il régit les rapports sociaux : Nous distinguons
2 grandes bronches de droit.

a-Le droit public.


b-Le droit privé.

a-Le droit public : Ensemble des règles régissant les institutions


publiques. Elles concernent les rapports entre les particuliers, les
usagers et les institutions. Il s’agit du :

-Droit constitutionnel.
-Droit administratif.
-Droit des finances public.
-Droit international public…etc.

b-Le droit privé : Ensemble des règles régissant les rapports entre
particuliers. Il s’agit de :

-Droit civil.
-Droit social.
-Droit pénal.
-Droit commercial etc…Relation entre ……..

Le droit commercial que nous nous étudions va définir d’une


manière claire l’ensemble des dispositions et règles qui sont
applicables aux commerçants et aux actes de commerce.

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Relation entre le droit commercial et les autres branches de
droit.

Droit Commercial et droit constitutionnel :

La constitution marocaine est claire elle reconnaît la liberté de


commerce à tous les citoyens.

Droit commercial et droit Adf :

-L’état joue le rôle de régulateur.


-Pour défendre l’intérêt général l’état intervient dans les
secteurs économiques.
-Il contrôle la hausse des prix.
-Interdiction d’accès à certaines professions commerciales aux
personnes privée (Ex eau, électricité).

Droit commercial et droit fiscal :

Le droit fiscal intervient dans les activités commerciales en


établissant les impôts sur les bénéfices réalisés.

Droit commercial et droit pénal :

Tout commerçant ne respectant pas la déontologie, et les


engagements professionnel (Ex : chèque sans provision, faux et
usage de faux en écriture commerciale etc…

Droit commercial et droit social :

Tout commerçant doit respecter les règles sociales relatives


par ex : CNSS, les cotisations patronales, salaires (SMIG) etc...

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Droit commerciale et droit international privé :

Le droit international privé régit les rapports commerciaux


entre les ressortissants nationaux et les ressortissants étrangers,
exemple opérations import/Export, les contrats commerciaux
internationaux ex : vente, franchise etc…

Le commerçant :

Est la qualité de commerçant, toute personne qui exerce d’une


manière régulières, habituel ou professionnel les activités suivants
(Art 6 du code de commerce loi n° 15-75 du 1er août 1996).

1-L’achat de meubles corporels ou incorporels en vue de les


revendre soit en nature soit après les avoirs travaillés et mis en
œuvre ou en vue de les louer.
2-La location de meubles corporels ou incorporels en vue de leur
sous location.
3-L’achat d’immeubles en vue de les revendre en l’état ou après
transformation.
4-La recherche et l’exploitation des mines et carrières.
5-L’activité industrielle ou artisanale.
6-Le transport.
7-La banque, le crédit et les transactions financières.
8-Les opérations d’assurances a primes fixes.
9-Le courtage, la commission et toutes autres opérations
d’entremise.
10-L’exploitations d’entreprise et de magasins généraux.
11-L’imprimerie et l’édition quels qu’en soient la forme et le
support.
12-Le bâtiment et les travaux publics.
13-Les bureaux et agences d’affaires, de voyage, d’informations et
de publicité.
14-La fourniture de produits et services.
15-L’organisation des spectacles publics.
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16-La vente aux enchères publiques.
17-La distribution d’eau, d’électricité et de gaz.
18-Les postes et télé communications.
19-Les activités portant sur les navires et aéronef, commerce
maritime et aérien.

Donc, nous disions que, sont commerçants ceux qui exercent


des actes de commerces et en font leur profession habituelles. Ils
produisent des actes, des actes de commerce.

Quels sont ces actes de commerce ?

Nous distinguons 3 types d’actes :

1-Les actes de commerce par nature.


2-Les actes de commerce par la forme.
3-Les actes de commerce par accessoire.

1-Les actes de commerce par nature :

-Se sont les achats de bien meubles en vue de les revendre.


-Les achats des biens immeubles en vue de la revendre.
-Les opérations relatives sur argent et crédit (opération de
change et de banque).

Il faut distinguer ici entre les banques et les mutuelles. Les


banques font du commerce les établissements mutalistes relevent
du civil.

-Les opérations de courtage : c'est-à-dire les opérations


commerciales réalisées par personne appeler courtier, rapproche et
met en contacte 2 personnes pour les amener à conclure un contrat.
Ex courtier en assurance, ou agent immobilier.

-Les entreprises de manufacture.


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-Les entreprises de transport.
-Les entreprises de fournitures Exp. livraison de marchandises
BC, et fourniture de service a qui nous demandons de fournir du
personnel (entreprise du travail temporaire).

-Les entreprises de commission (agent de change, sté de


bourse).

2-Les actes de commerce par la forme :

Il s’agit principalement de la lettre de change appelé


généralement la traite. La lettre de change est un document écrit par
lequel une personne appelle (le tireur) va donner l’ordre à une autre
personne appelé le (tiré) de payer une somme déterminée à l’ordre
d’une 3ème personne appelée le bénéficiaire.

Les sociétés commerciale par la forme quelque soit la nature


de leur activités :

-Sté anonyme (SA).


-Sté par action simplifiée (SAS).
-Sté à responsabilité limites (SARL).
-Sté à nom collectif (SNC).
-Sté en commandité simple.
-Sté en commandité par action.

3-Les actes de commerce par accessoire :

Se sont les actes contractés par un commerçant pour les


besoins de son commerce ou à l’occasion de son commerce. Exp.
Un contrat passé par une société commerciale pour procurer un
logement à un de ses employés pour des raisons de service, l’acte
de la location ici relève du droit civil mais il est devenu commercial
par accessoire en vu d’un besoin commercial.

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A contrario, nous constations dans certains cas, un acte
relevont du civil devient commercial. L’acte de commerce est
considéré come acte civil en raison de la profession civile de son
auteur. Dans ce cas nous parlons de l’acte mixte c'est-à-dire il est
considéré civil pour une partie et il est acte de commerce à l’égard
de l’autre partie. Exp. Un cultivateur vend sa récolte (ponctuel) à
un négociant (commerçant exercice habituel et professionnel) qui
l’achète pour la revendre. L’acte est civil pour le cultivateur par
contre il est commercial pour le négociant.

L’activité commerciale

Nous avons dit que le commerçant est la personne qui établi,


qui exerce d’une manière habituelle le commerce c’est la pratique
habituelle des actes de commerce qui confère la qualité de
commerçant (A) durant son activité, le commerçant doit respecter
certains obligations.

A-La qualité de commerçant :

Est commerçant celui qui accompli des actes de commerce à


titre professionnel et habituel en son nom et pour son compte
personnel.

Il faut mettre l’accent sur 2 éléments :

1-L’exercice d’une profession commerciale.


2-La capacité de faire du commerce.

1-L’exercice d’une profession commerciale :

Le mot profession est très important ici. Ne peut être considéré


commerçant, une personne qui accompli des actes isolés. Il faut que
le commerce soit le métier caractérisé par la continuité.

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Dans le but de gagner de l’argent il n’est pas obligatoire que le
commerçant fasse uniquement le commerce. Ex. un salarié peut
avoir en dehors de sa profession principale des occupations qui font
de lui un commerçant.

La capacité commerciale :

Toute personne généralement âgée de 18 ans est majeure. Il y


a des exceptions, elle peut exercer légalement le métier de
commerçant. Elle a la capacité commerciale.

Il y a lieu de distinguer entre : la capacité de faire du


commerce, l’incompatibilité et l’interdiction. On entend par
incompatibilité, le fait de pratiquer le commerce et faire certaines
professions. Le cas des fonctionnaires, les professions libérales
(Avocats, notaire, Adouls) s’exposer à ces pratiques entrainent des
sanctions disciplinaires voire pénales.

De même l’interdiction d’exercer le commerce pour toute


personne qui a été condamnée par un tribunal pour émission de
chèques sans provisions, crimes etc…

Enfin, nous devons noter le cas du mineur, des étrangers et la


femme mariée.

Pour le mineur le code de commerce marocain est claire en la


matière (Art 13) : l’autorisation d’exercer le commerce par le
mineur et la déclaration anticipée de majorité prévue par le code du
statut personnel, doivent être inscrites au registre de commerce.

Pour les étrangers établirent au Maroc, ils sont réputés majeurs


lorsqu’ils ont 18 ans révolus, même si leur loi nationale prévoit un
âge de majorité supérieur à celui qui est prévu par la loi marocaine.

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Enfin, la femme mariée n’a plus besoin de l’autorisation de son
mari pour exercer une activité commerciale (Art 17). Toute
convention contraire est nulle.

B-Les obligations du commerçant :

1ère Obligation : L’immatriculation au registre de commerce.

2ème obligation : La tenue d’une comptabilité fiable, régulière et


transparente, nous verrons que cette obligation s’impose au
commerçant en cas de litige avec les tiers de même dans son intérêt
personnel.

A-L’immatriculation R.C :

S’immatriculer veut dire se faire connaître auprès du public,


c’est la publicité (légale). Elle a pour but d’informer le public sur :

-L’identité du commerçant.
-L’activité du commerce.
-Régime matrimonial.
-Document et livres de commerce.

L’ensemble de ces documents doivent être inséré au bulletin


officiel. En cas de manquement il y a des sanctions qui s’appliquent.

Cette démarche obligatoire doit se faire dans les 3 mois auprès


du secrétaire, greffier en chef du tribunal de 1ère instance du lieu où
est situé l’établissement, l’agence au succursale.

L’immatriculation a un caractère personnel et nul ne peut être


inscrit à titre principal sous plusieurs numéros.

Procédure :
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-Registre local.
-registre central.

Le registre local : Ce document est tenu auprès du secrétariat


greffe du Tb de commerce du lieu principale de la société ce
document est placé sans la responsabilité du Président du tribunal
ou à défaut par un juge désigné à cet effet pour une durée d’une
année.

C’est un registre analytique qui contient 2 volets, 1 volet est


réservé pour l’inscription des commerçant personnes physique sous
des N° pairs, le second pour les sociétés sous les numéros impaires.

Le registre central :

Celui-ci est tenu par l’administration, c’est un document public


toute personne peut le consulter en présence d’un agent de
l’administration chargé de sa surveillance. Ce document est
centralisé et il fourni les renseignements mentionnés dans les divers
registre locaux.

Il sert également a délivrer les certificats relatifs aux


inscriptions des noms des commerçants la ou les dénominations
commerciales et enseigne également les certifications et copies
toute personnes, physique, ou morale, une fois inscrite au registre
de commerce est tenue d’indiquer sur les factures, les bon de
commande, les lettres de correspondance le siège du tribunal ai elle
est immatriculée, le numéro d’inscription au registre analytique
qu’il a reçu.

L’immatriculation au RC a un caractère personnel c'est-à-dire


immatriculé à un seul registre en indiquant :
-Les noms et prénoms.
-L’adresse personnelle.
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-N° CIN.
-N° d’immatriculation pour des étrangers établi au Maroc
d’une manière régulière.
-le N° de passeport pour les étrangers non résident.
-Date et le lieu de naissance.
-Pour les mineurs, l’autorisation qui lui a été délivrée soit par
les parents, soit par le juge.
-L’activité exercée.
-Le lieu du commerce Maroc ou à l’étranger.
-N° de patente.
-Origine du fond de commerce.
-L’enseigne, s’il y a lieu et l’indication de la date du certificat
négatif délivré par le registre central du commerce.
-les noms et prénom, date et lieu de naissance ainsi que la
nationalité des fondés de pouvoirs.

Les inscriptions modificatives :

Toute modification, changement entraine des effets juridiques


– radiations.

-Art 51 : Quand un commerçant cesse d’exercer son activité ou à


décider, sans qu’il y à cession de fonds de commerce ou quand une
société est dissoute, ils y a lieu de procéder à la radiation de
l’immatriculation.

Est radié d’office tout commerçant :

1-a été frappé d’une interdiction d’activité commerciale en


vertu d’une décision du tribunal.
2-Décès depuis plus d’un an.
3-Clôture d’une procédure de redressement ou de liquidation
judiciaire.
2ème obligation : La tenue d’une comptabilité :

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Le but est de protéger le commerçant en tenant des livres de
commerce ces livres sont à la disposition du commerçant pour
suivre d’une manière claire et précise son activité. Ils leur
permettent de se rendre compte de leurs opérations et leur situation.
Nous distinguons 2 livres de commerce.

-Le livre journal.


-Le livre des inventaires.

Le livre journal : comme son nom l’indique, il enregistre le


jour le jour les opérations du commerçant ou qui récapitule
émotionnellement les totaux mais à condition bien sûre de
conserver tous les documents permettant de justifier, vérifier la
nature des opérations quotidiennes.

Le livre des inventaires :

C’est un document qui constitue un état récapitulatif le passif


et l’actif de l’entreprise. Généralement il est annuel.

C’est en quelque soit le bilan et le comptes pertes et profits.

Les 2 livres (journal et inventaire) doivent être tenu d’une


manière chronologique sans surcharges, ni ratures. Ils doivent être
côtés et paraphes avant dans usage par le juge du Tb de 1ère instance.
Ils doivent être conservés pour une durée de 10 ans.

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