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Introduction à l’étude du droit 

Avant d’étudier le droit commercial proprement dit, il y’a lieu tout d’abord de
circonscrire la notion de droit.

Le mot « droit » peut revêtir plusieurs sens :

a- Le droit est défini comme étant l’ensemble des règles de conduite, qui dans
une société organisée, gouvernent les rapports des hommes entre eux au besoin
par le moyen de la contrainte sociale. Communément, la doctrine l’appelle le
« droit objectif ».

b- On parle également des « droits », ce sont notamment les prérogatives que la


loi accorde à une personne ou à un ensemble de personnes dans leurs rapports
avec d’autres, sous la protection des pouvoirs publics.

I. Domaine du droit commercial

le droit commercial a un double objet, il s’intéresse à la personne (vision


subjective) et à l’activité de celle-ci (vision objective)

1. la vision objective : selon cette vision le droit commercial s’applique a tous


les actes de commerce (achat, vente ou service) et ce quelque soit l’auteur.
Cette vision ne se concentre pas sur la personne mais se concentre sur l’acte

2.la vision subjective : selon cette vision le droit commercial s’applique a tout
les actes entreprit par le commerçant .

II. Définition du droit commercial

Le droit commercial est une branche importante du droit privé, il est considéré
comme étant la seconde branche après le droit civil. Alors que ce dernier
réglemente l’ensemble des rapports entre individus en déterminant l’état des
personnes, leur capacité, le régime des biens et des obligations contractuelles et
délictuelles, le droit commercial quant à lui prévoit des règles spéciales
s’appliquant aux actes de commerce et aux commerçants.

Par conséquent, Le droit commercial est une branche du droit privé qui régit les
opérations passées par les commerçants et dans l’exercice de leur activité.

Le droit de commerce régit les actes de commerce exercés par des commerçants
personnes morales ou personnes physiques.
III. Les caractéristiques du droit commercial

1. La rapidité
L’activité commerciale se caractérise par la rapidité dans la conclusion des
contrats, cette conclusion peut se poser par voie de téléphone, de l’internet, ou
par n’importe quel autre moyen de télécommunication. L’exécution des contrats
peut avoir des conséquences sur l’activité commerciale et sur la situation
financière des commerçants.

2. La confiance
la confiance constitue un élément important dans les transactions commerciales,
de ce fait il est nécessaire qu’elle soit respecté par les commerçants ,puisque
cette confiance permet la continuité des transactions commerciales ;ainsi que le
développement du commerce en général.

IV. Les actes de commerce


Il apparait du code de commerce que les actes de commerce se divisent en
quatre grandes catégories,
 les actes de commerce par selon l’objet (par nature)
 les actes de commerce selon la forme
 les actes de commerce par accessoires
 les actes de commerce mixtes

1. Actes de commerce par la forme

L’article 3 du code de commerce stipule :


“Sont réputés de commerce par leurs formes :
 Entre toutes personnes, la lettre de change.
 Les sociétés commerciales.
 Les agences et les bureaux d’affaires quel que soit leur objet.
 Les opérations sur fonds de commerce.
 Tout contrat concernant le commerce par mer et par air ”.

Les actes de commerces selon la forme cités dans l’article précédent apparait des
dispositions que la forme est un élément déterminant dans la qualification de
l’acte comme étant de nature commercial
C’est la forme utilisée par l’acte qui lui donne le caractère commercial.
A- La lettre de change (traite)
C’est un écrit par lequel une personne (le tireur) donne l’ordre à une autre
personne (le tiré) de payer une somme déterminée à l’ordre d’une 3ème
personne(le bénéficiaire).
-Acte de commerce entre toutes les personnes quelque soit la raison et les
personnes qui signent la lettre. Tous les procès relèveront du tribunal de
commerce

B- Les sociétés commerciales par la forme


4 formes de sociétés qui sont toujours considérées de forme commerciale même
si leur activité n’est pas commerciale
Société à Nom Collectif (SNC)
Société A Responsabilités Limitées (SARL)
Société en commandite Par Actions (SPA)
Enterprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL)

2. Actes de commerce par leur nature ou par leur objet


Les actes de commerce selon l’objet sont les actes effectués par des
commerçants dont l’objet vise à réaliser des bénéfices, ils se divisent en actes
individuels et en actes sous forme d’entreprise

A -les actes de commerce individuels


Les actes de commerces individuels consistent l’achat dans le but de revendre,
ainsi que les opérations de banque, de change, de courtage et commission.

-01- l’achat pour revendre


L’achat pour revendre est considère comme un acte de commerce selon l’objet si
les éléments suivant sont réunis :

-a- L’achat : L’achat est un élément essentiel pour considérer l’acte de nature
Commercial, il est défini comme étant le fait d’obtenir un bien en contre partie
d’un prix payé, quelque soit la nature du prix payé, soit pécuniaire, soit de
nature. (Le troc est considéré comme un achat).
L’obtention d’un bien par voie testamentaire, de don ou d’héritage ne peut pas
être considérée comme un achat.
Sont également exclues du champ de l’achat, les bénéfices tirés de bien produit
sans achat, à l’image de l’activité agricole, des professions libérales, ainsi que de
la production artistique et intellectuelle, car ses activités sont de nature civiles et
non pas commerciales.
par exemple quand un avocat obtient une contre partie de son travail, cela ne
peut pas être considéré comme acte commercial puisque son travail n’est pas
basé sur un quelconque Achat et revente mais plutôt sur un effort intellectuel.
-b- l’achat doit porter sur un bien mobilier ou immobilier
Il est indispensable pour que l’acte soit considéré comme commercial, que
l’objet de cet acte doit porter sur l’achat d’un bien mobilier ou immobilier, et
c’est ce qui est stipulé dans les dispositions de l’article 02 alinéa 01 et 02 du
code de commerce algérien.
Un bien mobilier est un bien qu’on peut transporter et déplacer sans qu’il ne soit
endommagé, quant aux biens immobiliers ce sont les biens stables et immobiles
que l’on ne peut ni déplacer ni transporter, et toute tentative de ce genre
entrainerait son endommagement.

-c- la volonté de revendre pour réaliser un bénéfice


L’achat d’un bien mobilier ou immobilier peut être pour un usage personnel ou
pour le revendre et obtenir un bénéfice, alors si le but de l’achat est d’en faire un
usage personnel. Alors l’acte est qualifie d’acte civil, mais par contre si le but de
l’achat est de revendre pour tirer un bénéfice alors l’acte est considéré
commercial.
Si la personne achète dans le but de revendre et de réaliser un bénéfice et que
par la suite il se rétracte et en fait un usage personnel, alors l’acte demeure
commercial malgré l’usage a des fins personnels, du fait que l’intention était et
le but premier de l’achat était de tirer un bénéfice.

-02-Les opérations de banque, de change, de courtage et commission

-a- Les opérations de banque


Les opérations que les banques effectuent sont multiples, tel que les dépôts
d’argent, les prêts, la gestion des comptes, et a travers ces opérations les banques
réalisent des bénéfices colossaux, et c’est ce qui fait de ces actes des actes de
nature commerciales, vu les bénéfices qui en découlent.
-b- Le change
Les opérations de change consistent à échanger une monnaie contre une autre
monnaie suivant le prix de marché de change moyennant une marge de bénéfice,
et les opérations de change sont considéré commercial puisque les operateurs
dans ce domaine vise a réaliser un bénéfice a travers les opérations de change.
-c- Le courtage
Le courtage est le fait d’être intermédiaire dans une affaire, a travers laquelle le
courtier rapproche les deux partie au contrat et permet sa conclusion, en contre
partie d’un taux de bénéfice qu’il encaisse a son compte.
-d- Le commissionnaire
Le commissionnaire est la personne agissant en son propre nom au profit d’une
tiers personne qui le mandate, en contre partie d’une somme d’argent qu’il
perçoit pour l’effort effectué.
ce genre d’acte est considéré comme étant commercial du fait que le
commissionnaire agit dans le but de réaliser un bénéfice.
B- Les actes de commerces sous forme d’entreprise

-01- Définition de l’entreprise


Les définitions juridique et économique de l’entreprise différent, on définit le
contrat d’entreprise d’un point de vu juridique comme étant le contrat par lequel
l’une des parties s’oblige a exécuter un ouvrage ou a accomplir un travail
moyennant une rémunération que l’autre partie s’engage a lui payer,
conformément a l’article 549 du code civil, c'est-à-dire que l’élément essentiel
dans cette définition est le travail et l’effort déployé moyennant un
Salaire
Quant a la définition économique de l’entreprise, elle consiste au fait que
l’entreprise commercial est la répétition et l’exercice organisé de l’acte
commercial sous la direction d’une personne physique ou moral, dans le but
d’atteindre un objectif déterminé qui consiste a réaliser un bénéfice, et l’élément
essentiel est le projet qui vise a réaliser un bénéfice, et c’est cette définition qui
nous importe pour conclure a la commercialité des entreprise, et non pas le
définition juridique.
L’objectif du législateur dans le fait de considérer l’acte d’entreprise comme
étant un acte commercial est de protéger les personnes traitant avec ces
entreprises, surtout les personnes non commerçantes, tel que les consommateurs.
Concernant l’activité agricole lorsqu’elle s’effectue sous forme d’entreprise elle
est considéré comme étant de nature commerciale, vu l’importance des moyens
déployés et l’organisation structurel dont jouissent ces entreprises, ce qui permet
de réaliser de bénéfices considérables.

-02- Les formes d’entreprises


L’article 02 du code de commerce a énumérer les formes d’entreprise a titre
d’exemple, puisque l’activité commercial étant en perpétuel transformation,
alors il se peut que d’autres formes d’entreprises apparaissent et soient
considérées de nature commercial sans pour autant être citées dans l’article 02
du code de commerce
Les formes d’entreprises citées sont les suivantes :
-Entreprise de location de meubles ou d’immeubles
-Entreprise de production, de transformation, réparation
-Entreprise de construction, terrassement, nivellement
-Entreprise de fourniture ou de service
-Entreprise d’exploitation de mines, minières, carrières, ou autres produit du sol
-Entreprise d’exploitation, de transport, ou de déménagement
-Entreprise d’exploitation de spectacles publics, des œuvres intellectuelles
-Entreprise d’assurances
-Entreprise d’exploitation de magasins généraux
-Entreprises de ventes aux enchères publiques de marchandises neuves en gros
ou de matières usagées en détail
-Entreprise de construction, d’achat, de vente et de revente de bâtiments pour la
navigation maritime.

3. Actes de commerce par accessoire

L’article 4 en code de commerce :


“ Sont réputés actes de commerce par accessoires :
 Les actes accomplis par un commerçant pour l’exercice ou pour les besoins de son commerce
 Les obligations entre commerçants

Actes qui par leur nature sont civils mais deviennent commerciaux parce qu’ils
sont faits par un commerçant à l’occasion de son commerce devient commercial
par accessoire.
Aux yeux de la jurisprudence, tous les actes accomplis par un commerçant sont
présumés être effectues jusqu’à preuve du contraire pour les besoins de son
commerce.
Exemple : L’achat d’un véhicule ou la prise en location d’un local ses actes de
commerce, lorsqu’ils seront effectues par un commerçant pour les besoins de
sont commerce. Se serait donc aux commerçants de prouver le contraire en
montrant qu’il s’agit d’un acte civil étranger a son activité professionnelle parce
qu’accomplit dans le cadre de sa vie privée.

4. Les actes mixtes

Actes qui ont un caractère civil du coté du consommateur ou acte commercial du


coté du commerçant.
Lorsqu’un commerçant conclu un acte avec un non commerçant l’acte est un
acte de commerce pour le commerçant. On dit qu’il s’agit d’un acte mixte dont
il est facile d’imaginer le nombre des actes mixtes est considérable.

V. Les commerçants

1. La détermination des commerçants


Selon l’article 1 du code de commerce algérien : « est réputée commerçante
toute personne physique ou morale qui exerce des actes de commerce et en
fait sa profession habituelle sauf si la loi en dispose autrement ».

Pour être considéré comme commerçants il faut donc :


 Faire des actes de commerce.
 Le faire habituellement (ce qui implique la répétition).
 En faire sa profession.
Ce qu’exige en réalité l’article 1 du code de commerce précité, c’est que
l’activité commerciale constitue la profession et la qualification habituelle
contribue à indiquer ce qu’il faut entendre par profession
La profession est donc : l’exercice habituel des mêmes actes.
Est donc commerçant celui qui accomplit avec régularité et constance des actes
de commerces et d’une manière durable.

2. Les conditions d’acquisition de la qualité de commerçant

A. La capacité juridique

La capacité juridique et l’aptitude à jouir (posséder) des droits et à les exercer.


Elle se présente sous deux aspects :
 La capacité de jouissance
 La capacité d’exercice.

Cette capacité est appréciée suivant l’âge de la personne et de son état mental
pour accomplir sans danger les actes de commerces.
Exemple 1 : Une personne est propriétaire d’un immeuble. Elle peut exercer
toutes les prérogatives attachées a ce droit et accomplir notamment les actes
juridiques suivants : louer, vendre, donner cet immeuble.
Exemple 2 : Pouvant devenir propriétaire, une personne aura la possibilité
d’acheter elle-même tel ou tel bien.

3. Les barrières à restrictions de l’exercice de la profession commerciale

a. Les restrictions (barrières) se rapportant aux personnes


b. Les restrictions se rapportant à certains commerces.

A .Les restrictions se rapportant aux personnes


a. 1. Les incapacités d’exercice : Les incapacités d’exercice sont fondées sur la
nécessité d’assurer la protection des biens et de personnes qui, en raison de leur
âge et de leur état psychique ne pourrait accomplir sans danger les actes relatifs
à la gestion de leurs biens.
La loi distingue entre deux catégories de personnes incapables d’exercice
un commerce
 Les incapables majeurs ;
 Les incapables mineurs.

 Les incapables majeurs


Sont généralement les aliénés mentaux, les prodigues et les faibles
d’esprit ou les condamnent à des peines d’emprisonnement qui ne
jouissent pas de leur capacité mentale.

 Les incapables mineurs


Le mineur est incapable jusqu’à l’âge de 19 ans et il est soumis à la tutelle
légale qui gère ses biens. Toutefois, le mineur émancipé (à partir de 18
ans révolus) peut exercer du commerce sous condition d’habilitation.

a. 2. La situation de la femme mariée


Le mariage des commerçants entraîne des répercussions diverses, certaines
intéressent chacun des époux d’autres seulement le marie ou seulement la
femme selon le cas.
Si les deux époux exercent ensembles et conjointement un commerce, seul le
mari sera considéré comme commerçant.
Lorsqu’une femme mariée dispose d’un commerce séparé de celui de son mari
elle gère en toute indépendance et peut engager tous ses biens personnels,elle
peut donc exercer librement sans autorisation de son conjoint qui peut s’opposer
à son commerce.
Aussi la femme ne peut engager les biens communs ni les biens de son mari
sauf si ce dernier lui l’y autorise.

a. 3. Les incompatibles et déchéance


On entend par incompatibilité l’interdiction a certains personnes d’exercer le
commerce en raison de leur fonction ou de leur profession.
Le législateur veut mieux assurer l’indépendance de la fonction publique (les
fonctionnaires, magistrats, militaires) ou la dignité de centaines professions
(avocat, notaire, huissier, médecin).
Aussi et dans un souci d’assurer la moralité commerciale le législateur a interdit
le commerce aux personnes déchues c’est à dire celles condamnées pour une
peine de plus de trois mois pour certaines infractions propres au commerce
(crime et délit d’argent, tel que le vol, escroquerie et l’abus de confiance) ou
encore toutes personnes ayant fait l’objet d’un jugement inhérent à la faillite et
qui n’a pas été réhabilité, est interdite de faire du commerce.
La durée de cette incapacité ne peut être inférieure à 5 ans. Le juge peut étudier
la possibilité de lever l’interdiction si la demande lui a été faite.
La réhabilitation suppose le recouvrement de certains droits.

a. 4. Le commerçant étranger
L’étranger qui désire exercer en Algérie, doit être titulaire d’une carte
professionnelle délivrée par l’a administration centrale du ministère du
commerce. Certains commerces lui sont toutefois interdits (débit de boisson
alcoolique, assurance, transport, etc.…). L’étranger est soumis à la loi
algérienne pour toutes ses obligations sociales et fiscales (article 10 du code de
commerce).

b.Les restrictions se rapportant a certains commerces.

b.1. Les commerces interdits


Des motifs varient font que certains commerces et
activités sont interdites au particulier l’Etat se réserve la gestion de certaines
entreprises :
 Soit dans un but fiscal, c’est à dire se procurer des ressources au trésor.
(Fabrication et vente de tabacs et allumettes).
 Soit dans un but d’intérêt général (la sécurité, l’économie, politiques ect..).
(Fabrication de poudre de guerre (ONEX), Frappe de monnaie, exploitation des
P. T.T., électricité etc ....).
 Sont interdits également les commerces portant atteinte à la moralité ou à
l’ordre public et a la moralité (commerce de stupéfiant, maison de jeux, etc …).

b. 2. Les commerces réglementés ou contrôlés


Certains commerces ne peuvent être exerces qu’a certaines conditions :
 Capacité professionnelle sanctionne par un titre ou un diplôme (Pharmacien,
herboristerie, optique et lunetterie ect ...... ).
 Les autres sont soumis à des prescriptions spéciales et font l’objet d’un
contrôle de surveillance (Les compagnies d’assurance, armurerie, brocanteur
antiquaire).

b. 3. Les commerces soumis à une autorisation administrative


Ce sont des commerces soumis à des agréments ou de licences, l’autorisation
peut être gouvernementale, ministérielle, municipale. (Commerce de transport,
débit de boisson alcoolique, hypermarché et agence de voyage établissement
dangereux.)

b. 4. Les commerces exercés par les étrangers


Ils doivent justifier d’une carte de séjour sur le sol national et obtenir une carte
professionnelle (Permis de travail) délivrée par les autorités compétentes.
Aussi certains commerces leur sont interdits. (Commerce d’assurance et de
transport, débit de boisson).
VI. Les obligations des commerçants

1. L’immatriculation au registre de commerce


Tout entreprise commerciale doit dés sa création être immatricule au registre de
commerce.
Le registre de commerce se définie comme un registre administratif destine à
recenser tous les commerçant.
L’Article 19 :
“Sont tenus de s’inscrire au registre du commerce :
 Toute personne physique ayant la qualité de commerçant au regard de la loi
algérienne et exerçant son activité commerciale sur le territoire algérien.
 Toute personne morale commerciale par sa forme, ou dont l’objet est
commercial ayant son siège en Algérie ou y ouvrant une agence, succursale ou
tout autre établissement”.

L’Article 20 :
“Cette obligation s’impose notamment :
 A tout commerçant.
 A toute entreprise socialiste.
 A toute entreprise commerciale ayant son siège a l’étranger qui ouvre en
Algérie une agence, succursale ou tout autre établissement.
 A toute représentation commerciale ou agence commerciale des Etats,
collectivités ou établissement publics étrangers exerçant une activité sur le
territoire algérien.”

a-Les modalités de demande d’immatriculation au CNRC 

Tout commerçant ; personne physique ou morale doit s’inscrire au registre de


commerce dans un délai réglementaire à compter du début de l’activité ou de la
constitution de la société et ce, en formulant une demande d’immatriculation
jointe du dossier suivant :

a-      1 -  Personne physique :

-          Bail commercial ou acte de propriété du local commercial

-          Acte de naissance

-          Casier judiciaire

-          Quittance fiscale de 4 000 DZD


-          Certificat de position fiscale

-          Extrait de rôle (au nom du propriétaire du local)

-          Droit d’inscription au profit du CNRC

-          Eventuellement : agrément, licence, autorisation ….

a-      2-  Personne morale :

-          Bail commercial ou acte de propriété du local

-          Actes de naissances des gérants

-          Casiers judiciaires des gérants

-          Quittance fiscale de 4 000 DZD

-          Certificat de position fiscale

-          Extrait de rôle du propriétaire du local

-          Droit d’inscription au profit du CNRC

-          Copie des statuts de la société établis par un acte notarié

-          Dénomination commerciale

-          Publicité au BOAL

b-      Les modalités d’enregistrement au CNRC :

Lorsque le dossier est régulier, le préposé du CNRC procède à


l’immatriculation ; d’abord le commerçant reçoit un récépissé qui constitue une
autorisation provisoire valable pendant 60 jours.

Pendant cette période, les services du CNRC procèdent à l’attribution du numéro


d’immatriculation du demandeur. Pour les personne physiques, le numéro est
affecté de la lettre A par contre les sociétés par la lettre B. Ces lettres sont
précédées de 2 chiffres matérialisant l’année d’inscription et suivie d’un groupe
de chiffres correspondant au numéro d’ordre.

Exemple : 10/A/002548/10-00
2. Obligation de tenue des livres comptables :

La tenue des registres comptables constitue l’une des obligations incombant au


commerçant et ils permettent à l’administration fiscale de vérifier la régularité
des opérations comptables. Toutefois, on distingue entre deux catégories de
livres comptables à savoir :

2-1- Les livres obligatoires :

Ils sont au nombre de deux registres :

a- Le livre journal :

C’est un registre sur lequel sont enregistrées chronologiquement toutes les


opérations effectuées par le commerçant, il s’agit notamment des achats, ventes,
créances, dettes…

Ce livre est tenu mensuellement.

b-Le livre inventaire 

Ce registre doit être annoté chaque fin d’année, le commerçant est tenu de
recopier sur ce livre le bilan et le compte de pertes et profits de chaque exercice.

2-2- Les livres facultatifs 

Ils sont nombreux, on peut citer notamment :

-          Livre brouillard (brouillon du livre journal)

-          Livre d’achats

-          Livre de ventes

-          Livre de caisse

-          Grand livre (tenu par comptes ouverts notamment au nom de chacun des
clients et fournisseurs)

L’intérêt de la tenue des livres comptables :

-          Preuve au profit du commerçant

-          Preuve contre le commerçant


-          Production des livres en justice

-          Production des livres à l’administration fiscale

3. Obligation de concurrence loyale :

La liberté de la concurrence constitue un des aspects de la liberté du commerce


et d’industrie. Ainsi, les commerçants peuvent utiliser tous les moyens en leur
possession pour vendre leur marchandise.

Autrement dit, vendre de meilleurs produits à des prix compétitifs.

Cependant, cette liberté est limitée : en effet il ne doit pas employer des moyens
qui risquent de nuire soit à ses clients, soit à ses concurrents. Cette limitation est
de trois ordres :

-          Limitation législative Ex : contrefaçon d’un dessin industriel déposé

-          Limitation jurisprudentielle Ex : publicité comparative

-          Limitation contractuelle : Ex un salarié qui doit s’engager dans un contrat


de travail de ne pas travailler au sein d’un établissement concurrent.
Les contrats

Selon l’article 54 du code civil, « Le contrat est une convention par laquelle une
ou plusieurs personnes s’obligent, envers une ou plusieurs autres , à donner , à
faire ou à ne pas faire quelque chose

I. Conditions de formation des contrats

A. L’offre de contracter
L’offre émane d’une personne qui fait connaître son intention (à une ou
plusieurs autres) de conclure un contrat dans des conditions déterminées.
L’offre doit être précise et indiquer notamment la nature de la chose
vendue, le prix, les conditions de paiement…
Elle se manifeste sous diverses formes :
– l’offre expresse peut être écrite (catalogue, affiche, annonce…), verbale
(camelot), en ligne (via Internet) ;
– l’offre tacite résulte d’attitudes (menu affiché à l’entrée d’un
restaurant).
B. L’acceptation de l’offre
L’acceptation est la manifestation de la volonté du destinataire de l’offre.
Elle prend différentes formes :
– l’acceptation est expresse lorsque la personne exprime sa volonté par un
langage qui peut être oral, écrit ou gestuel ;
– l’acceptation est tacite lorsque la personne exprime son consentement
par une attitude qui induit sa volonté de contracter.

II. Conditions de validité des contrats

Pour qu’un contrat soit valide, il doit répondre, selon le Code civil, à
quatre conditions cumulatives : un consentement valable, une capacité de
contacter pour toutes les parties au contrat, un objet certain, une cause
licite.

A. Un consentement valable
Le contrat est un accord de volontés. Ces volontés sont celle de la partie qui
propose le contrat (l’offre) et de celle qui l’accepte (L’acceptation). Selon la loi,
ces deux consentements doivent être valable : il faut que ceux qui s’engagent le
fassent en connaissance de cause et sans
aucune contrainte. La liberté de consentir à un contrat se justifie par les
principes de liberté contractuelle et d’autonomie de la volonté. Ainsi, le
consentement doit être libre et éclairé, rendant une protection du consentement
parfois nécessaire. Si ce n’est pas le cas, la loi considère que ces consentements
sont viciés. Le contrat n’est donc pas valablement formé.
Ainsi, si une des partie s’est trompée, a été trompée ou s’est engagée sous la
contrainte, le contrat pourra être annulé. LE Code civil a prévu
ces trois cas et les nomme**vices du consentement.
Qui sont :

1. L’erreur
se traduit par la représentation inexacte de la réalité par l’un des contractants et,
généralement par les deux.
De formes diverses, l’erreur peut porter sur la substance (une personne croit
acheter un bijou en or, alors qu’il est en plaqué or , ou sur l’objet de sa propre
prestation (un vendeur ne connaissait pas la qualité réelle de son propre bien).
En revanche, l’erreur inexcusable ne sera pas prise en compte. Il s’agit de
l’erreur grossière, invraisemblable (un antiquaire professionnel qui achète un
meuble présenté comme authentique au prix d’une copie, ne peut se prévaloir
d’une erreur sur l’authenticité du bien).
L’erreur peut porter sur la valeur mais également sur la personne (identité du
contractant, sa capacité,..) ou sur les motifs (raison personnelle qui a conduit
une personne à passer contrat ; ex : achat d’une maison dans une ville ou on
pensait être muté).
2. Le dol
qui constitue une erreur provoquée, est issu de manœuvres ( une mise en
scène, un mensonge appuyé par des actes extérieurs), d’une partie destinées à
tromper l’autre pour le convaincre à s’engager.
ex : le vendeur d’une voiture modifie le kilométrage et la vend sans le signaler à
l’acheteur.
3. La violence
Troisième vice du consentement, se distingue des deux autres (fondés sur
l’erreur). Quand il y a violence, le contractant ne s’est pas trompé. Il agit par
crainte ; que celle-ci soit physique ou morale ; spontanée ou provoquée.
Pour être cause de nullité, la violence doit cependant revêtir une certaine gravité,
être illégitime et déterminante (lors de pourparlers, retenir le contractant, fragile
psychologiquement, contre son gré, dans une salle de réunion jusqu’à la
signature du contrat, tout en lui faisant subir des pressions d’ordre moral).

B. La capacité de contracter
Le contractant doit, au moment de la formation du contrat, être juridiquement
capable de contracter.
Dans un but de protection, le Code civil pose le principe que l’aptitude à
contracter est accordée à chaque personne, sauf si elle est considérée incapable
par la loi.
On distingue deux sortes d’incapacité :
1. L’incapacité de jouissance prive une personne d’un ou certains
de ses droits. Par exemple, le mineur ne peut pas avoir la qualité de commerçant,
ce qui implique qu’il ne peut ni exercer une profession commerciale, ni passer
des actes de commerce.
2. L’incapacité d’exercice, plus courante, empêcher une personne de se
prévaloir de ses droits .La personne est alors dans l’obligation de se faire
représenter ou assister. un mineur, titulaire d’un droit de propriété sur un bien,
ne peut le vendre seul. La gestion du patrimoine du mineur est laissée aux soins
de ses parents ou d’un tuteur, assisté du conseil de famille.

C. Un objet certain et licite


Le Code civil nous apprend que le contrat a pour objet une chose que les
parties s’obligent « à donner, à faire ou à ne pas faire … ».
L’objet d’un contrat est donc ce qui est prévu au contrat, ce à quoi les
parties s’engagent.
Ainsi, dans chaque contrat, toutes les obligations ont un objet concernant une
chose, une prestation voir une abstention. Pour que le contrat soit valable, son
objet doit être certain, c’est-à-dire qu’il doit exister, être possible et licite.
1. L’objet doit exister :
La chose promise ne doit pas être hypothétique mais exister au moment de la
formation ou de l’exécution du contrat
EX : vente d’un appartement situé dans un immeuble dont la construction est
incertaine.
2. L’objet doit être possible :
L’objet de l’obligation doit être possible aussi bien matériellement
(proposer à un client une visite sur la planète Mars) que juridiquement (une
personne ne peut pas vendre un bien qui ne lui appartient pas ; vente d’un
monument public.
3. L’objet doit être licite :
La chose promise ne peut être contraire aux bonnes mœurs et à l’ordre public.
Ex : vente d’organes, esclavage, drogue…
4. L’objet doit être équilibré :
IL ne faut pas que la prestation d’une partie soit déséquilibrée par
rapport à celle de l’autre. Ex. : prix fixé trop élevé, ou trop faible par
rapport à la valeur réelle de la chose vendue.
D. Une cause licite
La personne qui s’engage dans un contrat le fait pour deux raisons :
-pour obtenir une prestation ( objet du contrat)
-pour une raison plus profonde, la raison qui l’a déterminé à s’engager (cause du
contrat).
Il ne faut donc pas confondre objet et cause.
A la différence de l’objet qui s’interroge uniquement sur ce que veulent les
parties, la cause répond à une autre question, celle de savoir pourquoi les
parties ont voulu contracter. L’objet du contrat, c’est ce à quoi on s’engage,
la cause c’est ce pourquoi on s’engage.
Pour être valable, cette cause doit exister mais également être licite et morale :
la raison poursuivie par les contractants doit être conforme à l’ordre public et
aux bonnes meurs (art.97du Code civil). *
Ex : contrat de prêt pour financer l’acquisition d’un commerce illicite.

Les acteurs de la vie juridique


Les personnes physiques et les personnes morales

I. Les personnes physiques

a. Définition de la personne physique


La personne physique est un individu vivant, homme ou femme, avec des droits
subjectifs et des devoirs prévus par le droit en vigueur.

b. les attributs de la personne physique

le nom, l’état civil, le domicile, et la nationalité


1. le nom : c’est le nom patronymique et le prénom
Selon l’article 28 du code civil algérien : « Toute personne doit avoir un nom et
un ou plusieurs prénoms. Le nom d'un homme s’étend à ses enfants.
Les prénoms doivent être de consonance algérienne…. »
2. L’état civil : marié, divorcé, veuf..
3. Le domicile : c’est le lieu de résidence (l’adresse)
Selon l’article 36 du code civil algérien : « Le domicile de tout algérien est le
lieu où se trouve son habitation principale. A défaut, la résidence habituelle en
tient lieu.
La personne ne peut avoir plus d'un domicile à la fois. »
Et selon l’article 37 : «  Le lieu où la personne exerce son commerce ou sa
profession, est considéré comme un domicile spécial pour les affaires qui se
rapportent à ce commerce ou à cette profession. »

-il ya deux type de domicile : un domicile élu et un domicile légal

*Le domicile élu : c’est le domicile choisi par la personne elle-même

*Le domicile légal : c’est le lieu ou sera rattaché les droits de la personne
comme le domicile de fonction et le domicile de tuteur
-la détermination de domicile sert a :

*Déterminer le tribunal compétant en cas de litige 

*déterminer la circonscription électorale

4. La nationalité : lien de droit qui unit un individu à un état

a-attribution de la nationalité : on devient automatiquement algérien dans les


deux cas suivants :

*Si au moins l’un des deux parents (le père ou la mère) est algérien. Il s’agit
du droit de sang.

*Si la personne est née en Algérie, de parents inconnus.

b- l’acquisition de la nationalité : on peut acquerir la nationalité algérienne


dans les cas suivants :

*par le mariage 

Si l’intéressé(e) se marie avec un(e)Algérien(e) : dans ce cas, quelques


prérequis sont exigé au moment de la formulation de la demande
d’acquisition de la nationalité Algérienne :

-le mariage doit être légal et d’une durée minimal de 3années.

-Avoir une résidence en Algérie valide depuis 2 années minimum.

- Capacité financière se subsistance suffisante.

- Témoigner d’un comportement moral et éthique.

*Par naturalisation 

Pour les étrangers désireux s’obtenir la nationalité algérienne, ils doivent :

-Détenir une résidence datant d’au moins 7 années précédant la demande et


doit être valide au moment de la signature du décret de naturalisation.

-Subvenir financièrement a leurs besoins suivant le cout de la vie en Algérie.

-Montrer une certaine faculté à s’adapter au mode de vie, aux traditions et a


la culture des algériens.

-Etre exempts de toute condamnation infamante.


*Par réintégration 

Elle est réservé aux personnes ayant possédé la nationalité algérienne


d’origine avant de la perdre. Ils peuvent réintégrer leur nationalité en
présentant une résidence valide de plus de 18 mois en Algérie au moment de
la demande.

*Par dérogation

Elle est réservé aux :

-étrangers qui ont rendu des services exceptionnel a l’Algérie.

-étrangers dont la naturalisation présente un intérêt exceptionnel pour


l’Algérie.

II. Les personnes morales

A. Définition de la personne morale

La personne morale est un regroupement doté de la personnalité juridique,


généralement une personne morale se compose d’un groupe de personnes
physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun ;ce groupe peut
aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales.

Selon l’article 49 du code civil algérien les personnes morales sont :

 l'Etat, la wilaya, la commune.


  les établissements publics à caractère administratif
 les sociétés civiles et commerciales
 les associations et fondations
 les Wakf
 tout groupement de personnes ou de biens auquel la loi reconnaît la
personnalité juridique.

B .Les attributs de la personne morale

Selon l’article 50 du code civil algérien « La personne morale jouit, dans les limites
déterminées par la loi, de tous les droits, à l'exclusion de ceux qui sont propres à la personne
physique.
Elle a notamment :
 un patrimoine
 une capacité dans les limites déterminées dans l'acte constitutif ou
établies par la loi
 un domicile qui est le lieu où se trouve le siège de son administration.
Les sociétés dont le siège social se trouve à l'étranger et qui exercent en
Algérie, sont réputées, au regard de la loi interne, avoir leur siège en
Algérie,
 un représentant pour exprimer sa volonté,
 le droit d'ester en justice.
 La nationalité c’est le lieu du siège

Le fonds de commerce
Le fonds de commerce est un ensemble d’éléments mobiliers corporels et
incorporels qu’un commerçant ou une société met en œuvre pour réaliser une
activité commerciale ou industrielle.

L’Article 78 du code de commerce stipule :


“ Font partie du fonds de commerce les biens mobiliers affectent à l’exercice
d’une activité commerciale ”.
Le fonds de commerce se résume à un certain nombre d’éléments mobiliers
(corporels et incorporels) qu’un commerçant groupe et organise en vue de la
recherche d’une clientèle.

Les éléments du fonds de commerce

Le fonds de commerce est constitué de types d’éléments à savoir

1. les éléments corporels


Ils sont physiques et tangibles
a. 1-Le matériel et l’outillage
Il s’agit en général de tous les biens corporels ayant une certaine stabilité et
qui servent à l’exploitation du commerce (capital fixe) Ex. tables, comptoir,
machines, engins, véhicules ….
b. 2-Les marchandises :
Il s’agit des produits et articles achetés pour être revendus en l’état ou après
un complément de main d’œuvre Ex : matières premières, produits semi
finis, produits finis, déchets …

2. Les éléments incorporels :

1-La clientèle et l’achalandage 

C’est l’élément essentiel sans lequel ne peut y avoir de fonds de


commerce. Toutefois la clientèle est l’ensemble des personnes physiques
et morales fidèles au fonds de commerce. L’achalandage peut être défini
comme étant la capacité d’un fonds de commerce d’attirer une nouvelle
clientèle Ex : situation stratégique du local, rapport qualité/prix, bonne
prestation service…

2-Le nom commercial 

C’est un ensemble de lettres alphabétique, d’un mot ou d’un bloc de mots


singularisant le fonds de commerce. Le nom commercial peut être le nom du
commerçant Ex : RENAULT, un nom toponymique Ex : Toudja, une
abréviation Ex INSIM ou une dénomination de fantaisie Ex : Le Grand Manitou.

3-Le logo :

c’est un dessin graphique qui suit généralement le nom commercial et constitue


un point de repère pour la clientèle.

4-L’enseigne (slogan) : à la différence du nom commercial qui


détermine l’entreprise, l’enseigne sert à individualiser la boutique ou la marque
Ex : Aïch la vie !

L’enseigne constitue également un moyen de ralliement de la clientèle.

N.B : Le nom commercial, le logo et l’enseigne doivent faire l’objet de


protection par un enregistrement auprès de l’INAPI et ce, pour que le
commerçant puisse recouvrer ses droits en cas d’utilisation frauduleuse.

5- Le droit au bail commercial 

Très souvent le commerçant n’est pas propriétaire du local abritant son activité,
il n’est que locataire des lieux. Il s’agit en fait de droit de jouissance détenu par
le commerçant sur le local donné en location par le propriétaire.
6- Les éléments occasionnels :

a- Les brevets d’invention :

Sont des titres délivrés par l’INAPI pour accorder à leurs titulaires un monopole
d’exploitation sur leur invention.

b-Les dessins et modèles

Il s’agit en fait des dessins et formes plastiques et en général tout objet


commercial ou industriel se distinguant des autres soit par une configuration

distincte et reconnaissable. Les dessins et modèles sont protégés pour une durée
de 10 ans.

c-Les marques de fabrique :

Se sont les signes apposés sur les marchandises ou utilisés dans les prestations
services pour les distinguer des autres Ex : emblème, vignette, timbre …

d-Licences et autorisations administratives :

Se sont des autorisations nécessaires pour l’exercice notamment des activités


réglementées comme les débits de boisson, les pharmacies …

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