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Le droit des affaires serait un ensemble de règles applicables aux activités économiques telles qu’elles se
présentent aujourd’hui (commerces)
Qu’est-ce que l’entreprise Elle serait définie comme une unité économique, une unité de production ou
de distribution organisée, permanente mettant en commun des moyens humains et matériels dans le but
de chercher des profits.
L’entreprise individuelle est une celle dans laquelle où on se confondent entreprise et entrepreneur. On
parle dans ce cas d’unité de patrimoine dans ce cas, même s’il existe une entreprise à associé unique
(voir OHADA).
L’entreprise sociétaire constitue une personne morale distincte des individus qui la composent, et c’est le
contrat de société qui crée la personne morale commerciale (Chapitre 3).
Que l’entreprise soit individuelle ou sociétaire, l’entreprise évolue dans un environnement dit
concurrentiel, d’où l’intérêt du chapitre 3, la concurrence.
NB : On appelle une personne parce qu’elle a une personnalité juridique, l’aptitude à être titulaire de
droits et à être soumis à des obligations (nom, domicile, nationalité, et patrimoines en sont des
conséquences).
Patrimoine = ensemble des biens + dettes + créance (ou bien Actif + Passif)
L’article 2 de l’acte uniforme sur le doit commercial général dispose : « Sont commerçants ceux qui
accomplissent des actes de commerce et en font leur profession habituelle ».
L’acte uniforme portant sur le droit commercial général retient en son article 3 : une série d’actes dont
l’accomplissement engendre nécessairement une commercialité. Ainsi, on distingue 3 catégories d’actes
de commerce : Les actes de commerce par nature, les actes de commerce par la forme et par les actes de
commerce la théorie de l’accessoire.
Pour accéder à la profession commerciale, la loi pose un principe (A) mais ce principe admet des
exceptions (B).
A- Le principe
(…) découle du principe de la liberté du commerce et de l’industrie. Selon ce principe, toute
personne peut normalement se déclarer commerçant ou industriel, sans entrave et exercer
librement la profession d’entrepreneur. Il s’agit d’une liberté d’exercice et d’une liberté du
choix de l’activité commerciale. Cette liberté d’entreprise et d’exploitation de tout commerce
est une liberté publique ; Mais, ce principe admet des exceptions.
B- Les exceptions au principe
Il s’agit d’un certain nombre de restrictions qui sont relatives aux personnes (a) et qui sont
relatives aux commerces (b).
a- Les restrictions relatives aux personnes
Ce sont des restrictions qui sont édictées dans le but de protéger un intérêt privé ou
public. Elles concernent les incapacités, les interdictions et les incompatibilités.
o Les incapacités
Ce sont des restrictions qui visent à protéger les individus qui se proposent d’exercer
la profession commerciale. En effet selon l’article VI de l’acte uniforme de l’OHADA
portant sur le droit commercial général « Nul ne peut accomplir des actes de
commerce à titre de profession habituelle s’il n’est juridiquement capable d’exercer
le commerce ». Sont concernés les mineurs non émancipés, les immatures d’esprit,
les personnes majeures ne jouissant pas de toutes leurs facultés mentales et les
personnes reconnues incapables de gérer elles-mêmes leurs factures.
o Les interdictions
L’interdiction est une déchéance qui prive du pouvoir et non de la capacité juridique.
Sont concernés par les interdictions des personnes jugées coupables de délits
économiques ou financiers. Le but de l’interdiction est d’éliminer du monde du
commerce certaines personnes qui ne présentent pas de garantie de moralité
nécessaire et suffisante pour exercer le commerce.
o Les incompatibilités
Les fondées sur l’incompatibilité concernent les personnes dont la profession est
incompatible avec l’exercice d’une activité commerciale. Il n’y a pas d’incompatibilité
sans texte (c’est la loi qui prévoit les incompatibilités). L’incompatibilité résulte soit
d’un statut particulier établi par le droit national ou bien de l’article IX de l’acte
uniforme de l’OHADA. Cet article vise les fonctionnaires, les personnels des
collectivités publiques, les officiers ministériels et les auxiliaires de la justice comme
les avocats, les huissiers de justice, les comptables et experts comptables agréés, les
notaires, les commissaires-priseurs, les conseillers juridiques et les experts
maritimes.
Quelle est la sanction ?
Si ces personnes ne respectent pas ces incompatibilités, elles seront suspendues ou
radiées de leurs fonctions.
b- Les restrictions relatives à certains commerces
Il est admis dans l’intérêt général que les autorités apportent des restrictions à l’exercice
de certains commerces. On parle alors de commerces interdits et de commerces soumis
à autorisation administrative.
o Les commerces interdits
Pour des raisons de sécurité publique la vente de stupéfiants ou d’armes est
interdite.
o Les commerces soumis à autorisation administrative
Ces restrictions permettent à l’état de d… le pays. Les autorisations prennent la
forme soit de l’autorisation d’établissement, ou la forme d’une licence d’exploitation
(transport routier), de même pour les personnes étrangères il faut une autorisation
sauf s’il y a une convention d’établissement entre le pays d’origine et le pays de
résidence.
Paragraphe 3 Les obligations du commerçant
A- L’obligation du commerçant de se faire immatriculer au registre du commerce et du commerce
régulier
l immatriculation se fait au niveau du tribunal de commerce et le commerçant doit fournir tous
les renseignements concernant son identité son regime matrimonial et l activité qu il voudrait
effectuer et un numéro de commerçant lui sera remis. Et ce numéro doit figurer sur tous ses
documents commerciaux
La tenue d’une comptabilité est une obligation majeure caractéristique du statut de commerçant
ainsi le commerçant doit tenir les documents comptables suivants :le journal ,le grand livre,le
livre des ventaires avec la balance générale récapitulative donc ces documents là il doit les tenir
en respectant un certain nombre de règles : il ne doit pas laisser de page blanche, il ne doit pas
les raturer . Ils doivent donner une image Fidèle (IF)du patrimoine ,de la situation financière et du
résultat de l’entreprise
Cette IF doit être conforme au principe comptable reconnu par le SYSCOA-OHADA.
Le non respect des obligations comptables entraîne deux types de sanctions :
-Des sanctions fiscales et des sanctions pénales
À côté de ces obligations comptables, il y’ en a d’autres telles que l’obligation de payer la patente
(c’est une taxe professionnelle),l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés. Par contre La TVA est
collecté par le commerçant au nom de l état mais c’est le client qui paye les TVA (la valeur ajoutée)
NB : En cas de deconfutur (la faillite), le tribunal sera en mesure d’en connaître les causes et d’en
décider par conséquent soit d’un redressement judiciaire ou d’une liquidation des biens s il
consulte les livres de commerce
Ces règles sont fixés par la loi Numéro 94-63 du 22 août 1994 sur les prix la concurrence et le
contentieux économique