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On abordera les droits de l’entreprise, et implicitement, droit du travail.

Le droit des affaires serait un ensemble de règles applicables aux activités économiques telles qu’elles se
présentent aujourd’hui (commerces)

Qu’est-ce que l’entreprise Elle serait définie comme une unité économique, une unité de production ou
de distribution organisée, permanente mettant en commun des moyens humains et matériels dans le but
de chercher des profits.

Niveaux d’infractions : contravention, délit, crime ( ??)

PARTIE I : LES STRUCTURES JURIDIQUES


Le Droit serait un ensemble de règles qui s’imposent à un ensemble d’individus vivant sur un même
territoire

L’entreprise individuelle est une celle dans laquelle où on se confondent entreprise et entrepreneur. On
parle dans ce cas d’unité de patrimoine dans ce cas, même s’il existe une entreprise à associé unique
(voir OHADA).

L’entreprise sociétaire constitue une personne morale distincte des individus qui la composent, et c’est le
contrat de société qui crée la personne morale commerciale (Chapitre 3).

Que l’entreprise soit individuelle ou sociétaire, l’entreprise évolue dans un environnement dit
concurrentiel, d’où l’intérêt du chapitre 3, la concurrence.

NB : On appelle une personne parce qu’elle a une personnalité juridique, l’aptitude à être titulaire de
droits et à être soumis à des obligations (nom, domicile, nationalité, et patrimoines en sont des
conséquences).

Patrimoine = ensemble des biens + dettes + créance (ou bien Actif + Passif)

Chapitre 1 : L’entreprise individuelle et unité de patrimoine


L’entreprise individuelle n’a pas d’existence juridique. L’entrepreneur exploite une activité en son nom et
pour son compte. Et le plus souvent cette activité est commerciale et elle confère à son titulaire un statu
de commerçant (Section 1). Mais ce patrimoine dispose d’une partie : le fonds de commerce (Section 2).

Section 1 : Le statut juridique du commerçant


L’acte uniforme de l’OHADA est entré en vigueur depuis 1998

L’article 2 de l’acte uniforme sur le doit commercial général dispose : « Sont commerçants ceux qui
accomplissent des actes de commerce et en font leur profession habituelle ».

Acte de commerce : échanges en vue d’obtenir du profit

L’habitude se caractérise par la répétition constante des actes de même nature.


Le commerçant est défini par la nature des actes qu’il accomplit (Paragraphe 1). Ainsi, l’exercice
occasionnel ne permet pas de conférer automatiquement la qualité de commerçant. Cette définition de
l’acte de commerce permet d’écarter du statut de commerçant un certain nombre de profession qui
conservent un caractère civil ou libéral (ex : agriculteur, médecin, avocat). Mieux, l’accès à la profession
commerciale est strictement réglementé par la Loi (Paragraphe 2).

Paragraphe 1 : Les actes de commerce

L’acte uniforme portant sur le droit commercial général retient en son article 3 : une série d’actes dont
l’accomplissement engendre nécessairement une commercialité. Ainsi, on distingue 3 catégories d’actes
de commerce : Les actes de commerce par nature, les actes de commerce par la forme et par les actes de
commerce la théorie de l’accessoire.

A- Les actes de commerce par nature


- L’achat de biens meubles ou immeubles pour les revendre
- Les opérations de banque, d’échange, de bourse, de transit, d’assurances, de courtage
- L’exploitation industrielle des mines, carrières et de tout gisement de ressources naturelles
- Les opérations de location de meubles
- Les opérations de manufacture, transport, télécommunication
- Les opérations des intermédiaires de comme (courtier, commissionnaire, agent commercial)
- La vente ou la location de fonds de commerce, d’actions, de parts de sociétés commerciales
B- Les actes de commerce par la forme
Selon l’article IV de l’acte uniforme portant sur le droit commercial général, constituent les actes
de commerce par la forme : la lettre de change, le billet à ordre et le ?
Ce sont des effets de commerce c-à-d des titres négociables ou des instruments utilisés par le
commerçant dans le cadre de leurs échanges ou de leurs commerces.
C- Les actes de commerce par accessoire
Constituent des actes de commerce para accessoires des actes purement civils mais qui sont
accomplis par les commerçants à l’occasion de son commerce (ex : l’achat d’un ordinateur, de
matériel de bureau, etc… pour les besoins du commerce).

Paragraphe 2 : L’accès à la profession commerciale

Pour accéder à la profession commerciale, la loi pose un principe (A) mais ce principe admet des
exceptions (B).

A- Le principe
(…) découle du principe de la liberté du commerce et de l’industrie. Selon ce principe, toute
personne peut normalement se déclarer commerçant ou industriel, sans entrave et exercer
librement la profession d’entrepreneur. Il s’agit d’une liberté d’exercice et d’une liberté du
choix de l’activité commerciale. Cette liberté d’entreprise et d’exploitation de tout commerce
est une liberté publique ; Mais, ce principe admet des exceptions.
B- Les exceptions au principe
Il s’agit d’un certain nombre de restrictions qui sont relatives aux personnes (a) et qui sont
relatives aux commerces (b).
a- Les restrictions relatives aux personnes
Ce sont des restrictions qui sont édictées dans le but de protéger un intérêt privé ou
public. Elles concernent les incapacités, les interdictions et les incompatibilités.
o Les incapacités
Ce sont des restrictions qui visent à protéger les individus qui se proposent d’exercer
la profession commerciale. En effet selon l’article VI de l’acte uniforme de l’OHADA
portant sur le droit commercial général « Nul ne peut accomplir des actes de
commerce à titre de profession habituelle s’il n’est juridiquement capable d’exercer
le commerce ». Sont concernés les mineurs non émancipés, les immatures d’esprit,
les personnes majeures ne jouissant pas de toutes leurs facultés mentales et les
personnes reconnues incapables de gérer elles-mêmes leurs factures.
o Les interdictions
L’interdiction est une déchéance qui prive du pouvoir et non de la capacité juridique.
Sont concernés par les interdictions des personnes jugées coupables de délits
économiques ou financiers. Le but de l’interdiction est d’éliminer du monde du
commerce certaines personnes qui ne présentent pas de garantie de moralité
nécessaire et suffisante pour exercer le commerce.
o Les incompatibilités
Les fondées sur l’incompatibilité concernent les personnes dont la profession est
incompatible avec l’exercice d’une activité commerciale. Il n’y a pas d’incompatibilité
sans texte (c’est la loi qui prévoit les incompatibilités). L’incompatibilité résulte soit
d’un statut particulier établi par le droit national ou bien de l’article IX de l’acte
uniforme de l’OHADA. Cet article vise les fonctionnaires, les personnels des
collectivités publiques, les officiers ministériels et les auxiliaires de la justice comme
les avocats, les huissiers de justice, les comptables et experts comptables agréés, les
notaires, les commissaires-priseurs, les conseillers juridiques et les experts
maritimes.
Quelle est la sanction ?
Si ces personnes ne respectent pas ces incompatibilités, elles seront suspendues ou
radiées de leurs fonctions.
b- Les restrictions relatives à certains commerces
Il est admis dans l’intérêt général que les autorités apportent des restrictions à l’exercice
de certains commerces. On parle alors de commerces interdits et de commerces soumis
à autorisation administrative.
o Les commerces interdits
Pour des raisons de sécurité publique la vente de stupéfiants ou d’armes est
interdite.
o Les commerces soumis à autorisation administrative
Ces restrictions permettent à l’état de d… le pays. Les autorisations prennent la
forme soit de l’autorisation d’établissement, ou la forme d’une licence d’exploitation
(transport routier), de même pour les personnes étrangères il faut une autorisation
sauf s’il y a une convention d’établissement entre le pays d’origine et le pays de
résidence.
Paragraphe 3 Les obligations du commerçant
A- L’obligation du commerçant de se faire immatriculer au registre du commerce et du commerce
régulier
l immatriculation se fait au niveau du tribunal de commerce et le commerçant doit fournir tous
les renseignements concernant son identité son regime matrimonial et l activité qu il voudrait
effectuer et un numéro de commerçant lui sera remis. Et ce numéro doit figurer sur tous ses
documents commerciaux

B)LES obligations comptables, fiscales et financieres

La tenue d’une comptabilité est une obligation majeure caractéristique du statut de commerçant
ainsi le commerçant doit tenir les documents comptables suivants :le journal ,le grand livre,le
livre des ventaires avec la balance générale récapitulative donc ces documents là il doit les tenir
en respectant un certain nombre de règles : il ne doit pas laisser de page blanche, il ne doit pas
les raturer . Ils doivent donner une image Fidèle (IF)du patrimoine ,de la situation financière et du
résultat de l’entreprise
Cette IF doit être conforme au principe comptable reconnu par le SYSCOA-OHADA.
Le non respect des obligations comptables entraîne deux types de sanctions :
-Des sanctions fiscales et des sanctions pénales

À côté de ces obligations comptables, il y’ en a d’autres telles que l’obligation de payer la patente
(c’est une taxe professionnelle),l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés. Par contre La TVA est
collecté par le commerçant au nom de l état mais c’est le client qui paye les TVA (la valeur ajoutée)
NB : En cas de deconfutur (la faillite), le tribunal sera en mesure d’en connaître les causes et d’en
décider par conséquent soit d’un redressement judiciaire ou d’une liquidation des biens s il
consulte les livres de commerce

C) Le respect des règles du droit de la concurrence

Ces règles sont fixés par la loi Numéro 94-63 du 22 août 1994 sur les prix la concurrence et le
contentieux économique

D)Le respect des règles du droit du travail


Sous forme de TD
Paragraphe 4 : Les prérogatives du commerçant

La loi a mis plusieurs prérogatives(meaning ses droits) au profit du commerçant


A)le droit de recourir à l’arbitrage
C’est un moyen de règlement alternatif (a la procedure judiciaire )de resolution des conflits
commerciaux.
Le recours à l’arbitrage est conditionné par l’existence d’une convention d’arbitrage
Cette convention se présente sous 2formes :
-Une close compromissoire inséré dans le contrat de base et cette close prévoit qu’en cas de
conflit le litige sera réglei par la voie arbitrale
-Ou sous la forme d’un compromis d’arbitrage lorsque le litige est déjà ne(born) .
L’arbitrage est une procédure qui permet de recourir à des personnes privées ayant une certaine
expertise dans un domaine bien déterminé pour qu’elle tranche un litige commerciale .
L’arbitre rend alors une décision appelée sentence arbitrale. La sentence est rendue en légalité ou
en équité et elle peut faire l’objet d’exequatur(faire reconnaître une decision arbitrale par un juge )
auprès du juge compétent.
En matière commerciale l’arbitrage se déroule sous les gides de la cour commune de justice et
d’arbitrage de l’OHADA

B) le droit de recourir au principe de la liberté de la preuve


En matière commerciale la preuve se fait par tout moyen: c’est le principe de la liberté de la
preuve qui s applique en la matière
Les différents moyens de preuve sont :
-L’écrit :il peut se présenter sous la forme d’un acte authentique ou d’un acte sous sein privé
-Le témoignage
-Le serment
-l’ Aveux ( 2 types judiciaire et extrajudiciaires)
-Les présomptions (simples et irréfragable)
-La commune renommée
- Et depuis 2008 la preuve par support électronique est admise en droit Sénégalais

C)Le droit au renouvellement du bail


Le commerçant locataire des locaux ou il exerce son activité commerciale est spécialement bien
protégé par la loi contre les expulsions arbitraires.
Par conséquent, il faut un motif légitime pour résilier (faire cesser) le bail.
Exple motifs(refectionner bâtiment (et dans ce cas a la fin des travaux, il est prioritaire sur un
autre locataire) ou pour y mettre sa famille)

Section 2: Le Fonds de commerce


L’essentiel du patrimoine du commerçant est constitué par le fonds de commerce .
Il comprend un certain nombre d’éléments (paragraphe1).
Ces éléments pris isolément ou dans leur ensemble peuvent faire l’objet d’un certain nombre
d’opérations juridiques (paragraphe2)

Paragraphe 1: les éléments constitutifs du fonds de commerce

Le fonds de commerce comprend deux elements:


A)les éléments corporels
Il s’agit de :
-Les biens corporels servant à l’exploitation du fonds :mobilier,matériel industriel ,outillages,…
En droit un bien est une chose qui peut être corporels ou incorporels portant sur une chose dont
la valeur est appreciable en argent .
- les marchandises :Ce sont des objets mobiliers destinés à être vendu en l’état (marchandise au
sens strict ou produit fini)ou après avoir été transformé (matière première ou bien les produits
semi finis)

B)les éléments incorporels


Ce sont essentiellement des éléments qui déterminent la nature juridique de biens meubles
incorporels .
Ces éléments sont :
- la clientèle: en effet le fonds de commerce est défini a partir de la clientèle: le fonds de
commerce est un ensemble de moyens qui permettent au commerçant d’attirer et de conserver
la clientèle
La clientèle est constituée par toute les personnes qui sont en relation d’affaires suivis avec un
commerçant .
La clientèle est l’élément principal du fonds de commerce .
À côté de la clientèle il y’ a l’achalandage :
Il désigne les clients occasionnels et de passage.
-le nom commerciale,c’est le nom sous lequel une personne exerce le commerce ce peut être un
nom patronymique un pseudonyme ou un nom compose
-L’enseigne :il désigne l’emblème de fantaisie par le quel un établissement se distingue des autres
établissements qui exercent une activité similaire
L’enseigne sert à attirer la clientèle
-Les droits intellectuels :ce sont des droits mixtes cad des droits qui sont à la fois patrimoniale et
extra patrimonial.Ils sont au nombre de 2
- le droit de propriété industrielle qui comprend les brevets d’inventions ,les dessins et
modèles ,les marques de fabrique ou de commerce
-le droit de propriété littéraire et artistique :il englobe le monopole d’exploitation découlant de la
cession à un commerçant des droits d’exploitation d’une œuvre littéraire et artistique appartenant à un
commerce .
En ce qui concerne le droit de propriété industrielle le titulaire du droit dispose d’un droit exclusif
d’exploitation d’une invention ou d’une découverte .

Nb : Thèmes a recevoir la semaine pro pour y travailler a faire en binôme ou trinôme

Droit de propriété intellectuel et le fonds de commerce


Arbitrage
Procedure d’immatriculation au registre du commerce

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