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Le commerçant
Réalisée par ;
NISRINE JAMHOUR
Fatima-ezzahraa Achaq
PLAN
INTRODUCTION
Chapitre premier : Les commerçants
Section 1 - Les commerçants personnes physiques :
c. La définition de l’artisan
d. La condition juridique de l’artisan
a. L’Etat
b. Autres personnes morales de droit public
a. La définition du principe
b. Les encouragements de l’Etat à ce principe
1- Les incapacités
Le mineur
commerçant
Le majeur
incapable
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2 l’incompatibilité, l’interdiction et la déchéance
L’idée d’entreprise
La notion d’activité commerciale
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CONCLUSION
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INTRODUCTION
Tout droit est un ensemble de règles, qui régissent les relations entre deux
sortes d'individus. Le droit commercial est un ensemble de règles qui
s'appliquent aux commerçants (c'est-à-dire ceux qui exercent des actes de
commerce à titre professionnel et habituel), ainsi qu'aux non-commerçants
lorsqu'ils accomplissent occasionnellement un acte de commerce.
Le droit commercial est défini comme l'ensemble des règles de droit privé
applicables aux commerçants et aux actes de commerce. Cette première
définition fait apparaître la coexistence de deux conceptions :
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Dans ce travail on essaiera de se pencher sur le premier axe, c'est-à-dire
sur le statut du commerçant (CHAPITRE II), mais avant tout, une réflexion sur
l’existence pratique et concrète des différents types de commerçants dans notre
société s’avère indispensable (CHAPITRE I).
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Chapitre premier : Les commerçants :
S’ajoutent par ailleurs à cette liste toutes les opérations « portant » sur les
navires et aéronefs et leurs accessoires on « se rattachant » à leur
exploitation ou au commerce maritime et aérien (article 7).
De plus pour éviter toute interrogation future due à l’évolution des
choses,
sont généralement tenus pour commerciaux les actes de « toute activité
pouvant être assimilée » à celle visées à l’article 6 et 7. (article8)
D’après l’article 6, la qualité de commerçant est subordonnée à l’exercice
d’une activité commerciale : d’une part à titre professionnel, d’une autre part à
titre personnel, c'est-à-dire, au nom et pour le compte de l’intéressé.
Par conséquent, ni l’immatriculation au registre de commerce -qui reste
une formalité revêtant une importance accrue -, ni l’affirmation qu’une
personne est commerçante ne confèrent la qualité de commerçant à leur auteur.
Ceci dit, ces deux faits ne donnent naissance qu’à de simples
présomptions de commercialité.
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§.1 - Les différentes catégories des commerçants
personnes physiques :
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b. Les commerçants avec ou sans fonds de commerce :
a. La définition de l’artisan :
l’artisan est un individu qui exploite une petite entreprise soit en vertu
d’une véritable fabrication , soit en vue d’une simple réparation, en recourant à
peu d’ouvriers et en se servant que du minimum de moyens techniques.
Exemple :
L’artisan demeure un travailleur qui se spécialise dans les secteurs
d’activités suivants :
➢ L’alimentation (bouchers, boulangers,…)
➢ Le bâtiment (maçons, peintres,…)
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➢ Bois et ameublement (menuisiers,…)
➢ Métaux mécaniques et électricité (mécaniciens, électriciens,…)
➢ Textile, cuir et vêtements (blanchisseurs, couturiers,…)
➢ Hygiène et service (coiffeurs,…)
➢ Métier d’art (décorateurs,…)
Il est vrai que les commerçants individus sont les plus nombreux, mais
les exploitations industrielles et commerciales les plus importantes appartiennent
aux personnes morales.
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a. Les sociétés commerciales :
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commandite simple. Les actionnaires détenteurs de titres négociables et
représentant une partie du capital de la société, ne sont tenus des dettes sociales
qu’à concurrence de leurs actions qui représentent leurs apports. Ils ne peuvent
pas gérer la société.
La SARL :
1- Les associations :
a. L’Etat :
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On admet donc que l’Etat n’est pas un commerçant car ses activités de
production et d’échange ne sont qu’un accessoire de ses fonctions les plus
générales.
L’étranger
Un étranger ayant atteint vingt ans révolus, et réputé majeur pour exercer le commerce
au Maroc, même si sa loi nationale prévoit un âge de majorité supérieure à celui qui
édicte la loi marocaine (Art 15 du code de commerce).
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I. Conditions visant à sauvegarder l’intérêt général
1. La déchéance
Il doit s’agir bien entendu de l’une des activités qui sont visées à l’article 6 du code
de commerce. Cette activité, doit etre exercée à titre de « profession habituelle ».
L’habitude implique la répétition des actes et des opérations. L’activité habituelle
ne doit pas être l’accessoire d’une autre activité principale civile. Quant à la profession
elle suppose une entreprise organisée soit au mo insun fonds de commerce et une
clientèle. Cette activité professionnelle n’a pas besoin d’être exclusive, une
personne ne peut exercer deux professions distinctes, dont l’une seulement est
commerciale. Ainsi en est-il du médecin qui possède et dirige personnellement une
clinique ; lorsqu’il soigne ses patients, il exerce une activité libérale, lorsqu’il soigne
ses patients, il exerce une activité commerciale et devient commerçant.
L’activité en son nom et pour son propre compte du commerçant est une
exigence qui n’existe pas dans la loi. La jurisprudence française l’a ajouté. Seul
mérite la qualité de commerçant celui qui court le risque du commerce,
aui agitde façon indépendante, c’est-à-dire en son nom et pour son compte
personnel.
Ne sont pas commerçants ceux que l’on appelle les mandataires sociaux
et qui sont en réalité les organes des sociétés commerciales : administrateurs de
sociétés anonymes, membres de directoire et de conseil de surveillance de ces
mêmes sociétés, gérants de sociétés à responsabilité limitée. Ils n’exercent pas le
commerce à titre personnel mais pour le compte de la société qu’ils présentent.
S’il en va différemment pour les associés-gérants dans les sociétés en nom
collectif ou dans les sociétés en commandite, c’est parce qu’en tant qu’associés
ou commandités, ils sont commerçants.
1. Chapitre 2 : les obligations du commerçant
O utre l’ou v erture d’un com pte banc aire o u po stal (section 1 ).L es c om m erçants
sont justiciables d ’un e pu blicité statutaire au registre du com m erce (sectio n 2) et d’u ne
com ptabilité descriptive de leur entreprise (section 3).
1- R e g istr e lo c a l
Il e st te nu p ar le secrétariat greffe d e ch aq ue trib u n al de co m m e rce ou à d é faut
d u trib una l d e 1 ère in sta n c e so u s la su rv e illa n c e d u p ré sid e n t d u trib u n a l o u p a r u n
ju g e d é sig n é c h a q u e a n n é e à c e t e ffe t (A rt 2 8 C C ).
L e g reffe charg é d e la ten ue d u reg istre, d oit tra nsm ettre au reg istre d e C a sab lanc a les
re n se ig n e m e n ts p re s crits à c e tte fin .
1- R egistre cen tral
Il est destiné à centraliser, les renseignem ents relatés dans les divers
registres locaux et d’en assurer com m unication par voie de certificat .Il est donc
un second original des registres tenus au niveau de chaque greffe. Son utilité
principale découle de sa publicité, la finalité étant de m ettre au courant les tiers
des faits susceptibles d’affecter la situation des com m erçants.
1- Les im m atriculations
Les personnes assujetties à l’im m atriculation sont énum érées à l’art 37 du C C ce sont :
> T outes les personnes physiques ou m orales, m arocaines ou étrangères,
exerçant une activité sur le territoire du royaum e.
> Toute succursale ou agence com m erciale d’entreprise m arocaine ou étrangère.
> Toute représentation com m erciale ou agence com m erciale des états,
collectivités ou établissem ents publics étrangers.
> T ous les établissem ents publics m arocains à caractère industriel ou
com m ercial, soum is par leurs lois à l’im m atriculation au registre du
com m erce.
> Tout groupem ent d’intérêt économ ique.
C ette form alité doit être accom plie, via une dem ande écrite du com m erçant lui-m êm e ou
de son m andataire m uni d’une procuration au plus tard dans les trois m ois de
l’ouverture de l’établissem ent com m ercial ou de l’acquisition du fonds de com m erce (A rt
75 C C ) .
1- L es in scrip tion s m o d ifica tiv es
2- L es ra d ia tion s
Q uan d ce dern ier v ien t d e cesser d’ex ercer so n com m erce ou par ses
h éritiers s’il vien t de d écéd er, sans qu’il y’a cessio n d e fon ds de co m m erce.
T o utefo is la rad iation n e peut avoir lieu que si les inscriptions sont apurées et les
créanciers gagistes inform és.
2- S an ctio n s p én a les
I- L ’o b je t d e la c o m p ta b ilité
Ils so n t a u n o m b re d e tro is :
(a) A- L e liv re jo u r n a l :
(b) B- L e g r a n d liv r e :
Il perm et l’enregistrem ent des écritures du livre journal qui y sont recopiées, m ais
cette fois réparties entre les différents com ptes : situation de l’entreprise, adm inistration,
com pte spécial...
Le droit commercial régit la vie des affaires, ses opérations et ses acteurs.
Ces derniers sont présentement sur le devant de la scène et leur étude est la base
de ce droit. C’est d’ailleurs autour de la notion de commerçant que s’articule
toute la réglementation juridique des affaires.
Mais ce qui est beaucoup plus important c’est de se rendre compte que la
détermination de cette qualité permet de fixer le statut juridique de tous les
commerçants, les distinguant ainsi d’un
30 certain nombre de personnes en
leur
appliquant des dispositions légales spécifiques, propres à ce secteur de la vie en
société.
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