Vous êtes sur la page 1sur 13

GUIDE JURIDIQUE DE LA CREATION DE L’ENTREPRISE

CHAPITRE 1- LES ACTES DE COMMERCES

Le texte ne donne pas de définition des actes de commerces mais donne une liste d’acte réputé
d’acte de commerce.

 Par la forme

 Par la nature

 Par accessoires

Section 1 : ACTES DE COMMERCES PAR LA FORME

• Acte qui a un caractère commercial quelque soit l’auteur de ces actes :il existe deux
catégories.

$-1) lettre de change ou traité

C’est un titre par lequel une personne tireur donne un ordre à l’un de ces débiteurs tirés de verser à
un tiers porteur ou bénéficiaire une certaine somme d’argent à une date déterminée.

Ex : une personne A qui est détaillant achète pour 500000f de marchandise à une personne B qui est
grossiste. Le grossiste en question doit au fabriquant d’une personne C la même somme de 500000f à
la même échéance.

• Au lieu d’attendre l’échéance pour avoir sa créance contre le détaillant, on peut payer sa
dette vis-à-vis du fabriquant, le grossiste B(tireur) émet une lettre de change sur le tiré
(détaillant) et remet cette lettre au bénéficiaire en règlement de sa dette.

• N’importe quelle personne peut importe sa profession qui signe une lettre de change
accomplit l’acte de commerce, cela implique aux dispositions du code de commerce ; mais la
signature de la lettre de change n’attribue pas la qualité de commerçant à son auteur, la
personne qui a émis la lettre de change sera juste tenu d’un engagement commercial.

$-2) Les sociétés commerciales par la forme

• Certaine société (responsabilité limitée ou par action) est réputée commerciale par la forme
même si leur objet est civil. C’est à dire que ces sociétés en question sont soumises à
l’ensemble des règlements du droit commercial.

• La conséquence est que tous les actes réalisés par ces sociétés sont des actes de commerce.

Section 2 : LES ACTES DE COMMERCE PAR NATURE

$-1) La détermination des actes de commerce par nature

A-La distribution

• L’art 632 CCF : actes de commerce réalisé lors des activités de distribution, il y a 3 cas à savoir
l’achat pour revendre, l’entreprise de fourniture et l’entreprise de vente à l’encan.

1-Lachat pour revendre

• Qualifié comme étant un acte de commerce par nature. Un commerçant achète des
marchandises pour les revendre et assure au passage d’un bénéfice.
• L’achat pour revendre en question doit être effectuer à titre onéreux et concerne tous les
biens mobiliers corporels et même les immeubles. Ce qui importe le plus c’est la revente,
mais surtout l’intention de le revendre au moment de l’achat.

• Dans ce cas-là, une personne qui achète avec la volonté de revendre et qui ne parvient pas de
le revendre, cette personne est soumise aux droits commerciaux. Contrairement à cette
personne, une personne qui achète pour consommer, pour collectionner sans aucune
intention de revendre, cette personne accomplie un acte civil. C’est-à-dire que la revente en
question doit être faite dans le but spéculatif.

• La revente d’une chose achetée doit être envisagée à titre principale. Pour avoir la qualité de
commerçant il faut qu’il y ait achat revente : intention de revendre au moment de l’achat et
répétition de l’acte.

2- Entreprise de fourniture

C’est une entreprise qui est commerciale, elle doit réunir 3 éléments :

 L’obligation préétablie (moyen matériel, humain)

 Accomplissement de actes commerciaux de manière répétitif dans le cadre de son activité

 Doit s’orienter dans la recherche de profit

Ex : abonnement à des journaux, fourniture d’électricité.

3-Etablissement de vente à l’encan

• C’est tous ce qui est vente aux enchères publiques qui entre dans le champ de commercialité
alors que le vendeur et les acheteurs ne sont pas des commerçants.

• Les règles :

- Lieu en présence d’un commissaire-priseur qui exerce une profession libérale donc la vente
est une vente civile qui procède à la vente

- Ne concernent que des biens usagers, ça ne concerne jamais les marchandises neuves.

B-L ’industrie

Il y a deux formes principales

1-Industries des transformations

• Activité qui consiste à acheter des marchandises, les transforme, les revendre en réalisant au
passage au profit. La condition exigée que les activités de transformation sont considérées
comme étant commerciale à condition qu’elle soit faite en entreprise c’est-à-dire au sein
d’une structure matérielle, humaine importante suivant un objectif spéculatif.

2- Industries extractives

• Les exploitations minières constituent une activité commerciale, tous ce qui rapporte au mine
et gisement nature implique une activité commerciale =droit commercial.

C-Les services
• Activités de service c’est le secteur tertiaire, en principe les activités de service sont des
activités commerciales. L’exception est que certaines entreprises échappent à la
commercialité, ce sont les services qui sont fournit par la profession libérale.

• Activité de Service : entreprise de location de meuble, entreprise de transport, activité


intermédiaire, service financier.

1-Entreprise de location de meuble

Meuble : dans le sens juridique, englobe : machine, outil, véhicule, ordinateur…

• Ex : location de véhicule, cassette vidéo,

A contrario les locations d’immeuble ne sont pas des activités commerciales mais des activités civiles.

2-Entreprise de transport

Concerne le transport aussi bien que des marchandises ou des personnes. Le transport peut être un
transport maritime, aérien, ferroviaire…

Les activités de transport qui sont effectuées par un chauffeur de taxi individuel (activité née est pas
commercial), c’est une activité qui relève du droit civil.

3-Les activités d’intermédiaire

Tous ce qui est d’affaire, commissionnaire, courrier.

Ces personnes ne produisent pas et font une activité commerciale essayent d’accorder l’offre et la
demande.

4-Les services financiers

• Les opérations de banque et de change, bourse et les activités d’assurance.

5-les services de loisir

Les opérateurs d’activité théâtrale ; opérateur de spectacle, opérateur de commerce, toutes ces
personnes effectuent des actes de commerce puisqu’ils poursuivent un but spéculatif.

$-2 Critère de commercialité par nature

• Le critère de commercialité par nature est de 2 ordres

Critère économique : » spéculation » c’est-à-dire cherche des bénéfices c’est à dire que l’acte qui est
fait dans le but de rechercher des bénéfices implique que la condition nécessaire c’est la réalisation
d’un profit pécunière, c’est-à-dire que toutes les actes à titre gratuit ne peuvent être considérés
comme acte de commerce par nature ;

Critère Juridique : « répétition », la notion de répétition signifie qu’un acte isolé n’est jamais
considérée comme étant un acte de commerce, le plus important c’est la notion de répétition
correspondant à la notion d’habitude.

A partir du moment où il y a répétition ou habitude, la commercialité est subordonnée à une


entreprise ou organisation.

SECTION III- LES ACTES DE COMMERCES PAR ACCESSOIRES


• Ne sont ni des actes de commerce par forme ni des actes de commerces par nature, à priori,
ce sont des actes civils, mais qui finalement deviennent commerciaux par la théorie de
l’accessoire « l’accessoire suit le principale », c’est-à-dire que si un acte civil est accompli par
un commerçant, pour le besoin de son activité, cet acte par la théorie de l’accessoire perd sa
nature civile et devient commercial.

• l’accessoire commercial subjectif : il faut deux conditions cumulatives :

• 1- l’acte doit être accompli par un commerçant,

• 2- l’acte doit être accompli en relation avec l’exercice de son activité commerciale.

SECTION IV- LES ACTES MIXTES

• Les actes qui sont commercial pour une partie et civile pour une autre partie.

• Ex : vente en détail.

• PRINCIPE : c’est le régime dualiste des actes mixtes, c’est-à-dire qu’à chaque partie, on va lui
appliquer ces propres règles, régime commercial à partir duquel l’acte est commercial et
l’acte civil à partir duquel l’acte est civil.

• Sur la compétence juridictionnelle :

- Si le non commerçant défendeur au procès, c’est le Tribunal Civil qui est compétent,

- Si le commerçant est défendeur au procès, le demandeur non commerçant aura le choix,


devant le Tribunal Civil ou commercial.

• Force est de constater qu’il est toujours possible qu’un acte mixte prévoit une clause qui
attribue la compétence au tribunal de commerce même à l’égard du non commerçant.

• EXCEPTION : régime unitaire des actes mixtes

- La prescription est de 10 ans,

- Les clauses attributives de compétence territoriale sont réputées non écrite,

- Clauses compromissoires ne sont valable dans les actes mixtes (l’arbitrage n’existe pas en
matière civile)

CHAPITRE 2- LES COMMERCANTS

SECTION I- LES COMMERCANTS PERSONNE MORALE

• L’intérêt de la société c’est de réunir plusieurs personnes animées par des objectifs
communes et par l’affectio societatis.

• Il y a un intérêt financier car ça permet une mobilisation importante de crédit et intérêt


patrimonial puisque la société permet de contourner le principe d’unité du patrimoine par la
théorie d’affectation des biens « patrimoine d’affection ».

SECTION I- LE STATUT DU COMMERCANT

$-1- L’ACCES A LA PROFESSION DE COMMERCANT

A-LE PRINCIPE DE LA LIBERTE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE


• Il est de principe qu’il est libre à toute de faire tel négoce ou d’exercer telle profession, art ou
métier qu’elle trouvera bon. Ce principe fondamental du droit commercial a une portée
considérable car il fonde la liberté d’entreprendre.

• Ce principe confère une liberté d’exploiter c’est-à-dire, c’est le droit pour tous commerçants
ou industriels d’exercer son activité comme il l’entend de gérer son entreprise comme il le
désire. Mais ce principe présente des limites.

B-LES LIMITES AU PRINCIPE DE LA LIBERTE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

1-les limites tenant à la personne :

- les incapacités

• Art 2 du Code de Commerce : « le mineur même émancipé ne peut être commerçant. ».


Cette règle est une incapacité absolue, c’est-à-dire que le mineur ne peut être un
commerçant et le tuteur du mineur ne peut pas exercer le commerce pour le mineur, c’est
l’incapacité de jouissance.

• Si un mineur hérite d’un fond de commerce, il ne peut pas l’exploiter, dans ce cas, la seule
possibilité c’est de mettre le fond en location de gérance jusqu’à sa majorité. Les incapables
majeurs sont eux aussi concerné par l’interdiction d’être commerçant. C’est différent par
rapport à un majeur placé sous un régime de sauvegarde de justice qui conserve ces droits et
peut confier la gestion de ces biens à un mandataires.

- les incompatibilités

• La Loi N°99 018 prévoit que : « l’exercice de certaines fonctions ou certaines professions sont
incompatibles avec le commerce car on veut protéger la dignité de certaine profession :

 Les fonctionnaires et les personnelles de la collectivité publique,


 Les officiers ministériels et auxiliaire de justice,
 Expert-comptable agrée et commissaire au compte.

• La sanction normale de ces incompatibilités est une sanction disciplinaire ou sanction


professionnelles « révocation du fonctionnaire ou la destitution de l’officier ministérielle ».

- les déchéances et interdictions

• L’accès aux activités commerciales est parfois interdit à certaine catégorie de personne dont
la moralité, l’honorabilité sont suspectés, le but c’est de protéger la vie commerciale. Ces
personnes sont les condamnés pour crime à une peine afflictive et infamante, personnes
condamnées à une peine d’au moins de 3mois d’emprisonnement sans sursis et les
personnes qui ont eu une condamnation définitive à une peine d’au moins 1an
d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie et abus de confiance. Ces personnes ne
peuvent exercer la profession commerciale pendant au moins 5ans.

2-les limites tenant à l’activités :

- les activités interdites

• Contraire à l’ordre publique, exemple la reproduction de billet de banque, les activités


contraires aux bonnes mœurs, l’activité publique et la dignité humaine.

- les activités soumises à une autorisation et à une qualification professionnelle


• Certaine profession qui suppose la possession d’un diplôme, exemple pharmacien, ou
exigence d’une autorisation en matière de défense nationale d’ordre publique (les personnes
qui vendent des armes à feux ou les matériels de guerre), ou exigence d’une autorisation en
matière de santé (cas du laboratoire d’analyse), ou exigence d’autorisation en matière de
salubrité publique (cas des débits de boisson c’est-à-dire les licences).

$-2- LES OBLIGATIONS DES COMMERCANTS

A-L’INSCRIPTION AU REGISRE DE COMMERCE ET DES SOCIETES (RCS)

• Le commerçant personne physique ou morale doit respecter des règles de publicité légale par
la voie de leur inscription aux RCS.

• En droit malagasy, c’est la Loi 99 025 du 19 Aout 1999 relative à la transparence des
Entreprises qui prévoit dans sa section I le RCS.

1-ORGANISATION DE RCS : 2sortes

• RCS LOCAL : tenu par le greffier du tribunal de commerce ou tenu par le greffier du Tribunal
de Première Instance. C’est un ensemble de dossier qui est assorti de fichier récapitulatif,
c’est-à-dire chaque commerçant est immatriculé au RCS et donc chaque commerçant est
titulaire d’un dossier où sont regroupé tous les actes et tous les mentions successives qui le
concerne.

• Le greffier du tribunal de commerce est chargé du tenu de la RCS local et qui délivre des
extraits et des copies des RCS.

• Il s’agit ici des entreprises individuelles.

• EDBM : ECONOMIC DEVELOPMENT BOARD OF MADAGASCAR ou RCS NATIONAL

• A par les entreprises individuelles, les RCS des autres sociétés sont enregistrés auprès de
l’EDBM

2-LES DIVERS INSCRIPTIONS AU RCS :

• Les personnes qui sont obligées de s’immatriculer ce sont les personnes physiques qui font
du commerce leur profession (les nationaux et les étrangers.). Il y a aussi les personnes
morales à partir du moment où elle travaille dans le public et pour le public.

- L’immatriculation principale :

• Présente un caractère personnel pour les personnes physique, cette immatriculation doit se
faire dans les mois qui suit la date déclarée du début de l’activité commerciale.

• Pour les personnes morales, par contre, l’immatriculation est demandée dans les 15 jours de
l’ouverture du siège ou de l’établissement.

- Les autres inscriptions :

• l’immatriculation secondaire : concerne la société siège, dans ce cas l’immatriculation doit se


faire dans un délai de 1mois à compter de l’ouverture de l’établissement secondaire ce qui
est nécessaire lorsque ce dernier se situe dans un autre lieu que celui de l’établissement
principal.
• -l’inscription complémentaire : dans le cas où, il y a ouverture d’un nouvel établissement
dans le même ressort que du tribunal où le commerçant était déjà immatriculé. Il doit être
reprise dans un délai de 1mois à compter de l’ouverture d’un nouvel établissement.

• -les inscriptions modificatives : dans un délai d’un mois lorsque la situation du commerçant
subit un changement (ex : lorsqu’il y a Mariage du commerçant ou divorce du commerçant.).

• Puisqu’une personne doit inscrire au RCS, le commerçant qui cesse ses activités doit
demander sa radiation au RCS.

3-LES EFFETS DE L’IMMATRICULATION :

• Concernant les personnes physiques, l’immatriculation ne leur confère pas la qualité du


commerçant, elle pose simplement une présomption de commercialité, qui est une
présomption simple susceptible de preuve contraire.

• Pour les personnes morales, l’immatriculation n’entraine pas présomption de commercialité


c’est-à-dire que dans le cas de personne morale, l’immatriculation marque le début de la
Personnalité Morale de la société où elle confère la personnalité juridique.

B-LES OBLIGATIONS COMPTABLES DU COMMERCANT :

• Tous les commerçants qu’ils soient personnes physiques ou Morales ont l’obligation de tenir
une comptabilité :

- La comptabilité est utile pour le commerçant elle-même car elle permet au commerçant la
gestion de son Entreprise et de prouver ces droits.

- Est utiles pour les tiers car grâce à la comptabilité, les créances et les fournisseurs seront
protégés en cas de faillites.

- Utile pour l’Etat cat l’objectif de la tenue de la comptabilité est le paiement des impôts.

1-LES DOCUMENTS COMPTABLES

a. Les livres :

- Le journal : document qui enregistre tous les mouvements du patrimoine de l’Entreprise,


opération par opération et jour par jour.

- Le Grand livre : différente écriture du livre au journal est repartie entre les différents
comptes.

- Le livre inventaires : récapitule chaque année tous les éléments passifs et actifs de
l’entreprise.

b- Les comptes annuels :

- Le bilan : élément actif et passif de l’entreprise et fait apparaitre les capitaux propres de
l’entreprise.

- Compte de résultat : qui récapitule le produit et les charges de l’exercices sans tenir compte
de la date d’encaissement ou du paiement.

- L’annexe : qui complète et commente les informations données par le bilan et le compte de
résultat.
2-LA TENUE DE LA COMPTABILITE

• Il existe 3 principes :

- Principe de la régularité : les comptes doivent être tenus conformément aux normes
législatives et règlementaires en vigueur,

- Principe de la sincérité : le compte ne soit pas mensonge c’est-à-dire compte conforme à la


réalité,

- La fidélité : supérieur à la sincérité en ce sens que les comptes doivent assurer l’authenticité
de la comptabilité.

b-LA CARTE STATISTIQUE ET LE NUMERO D’IDENTIFICATION FISCALE :

• Doivent être faites avant le RCS.

DROIT DES PROPRIETES INDUSTRIELLES A MADAGASCAR


 Régit par l’ordonnance 89 019 du 31 juillet 1989, JO 14 Aout 1989, Décret 92 993 du 2
décembre 1992 qui crée et organise l’Office Malagasy de la Propriété Intellectuelle
« OMAPI ».

 Le droit de propriété industrielle sont des droits ERGA OMNES, le titulaire peut imposer ces
droits à n’importe qui. Mais ces droits sont des droits qu’on peut céder. Ces droits ne sont pas
des droits perpétuels, ce sont des droits limités dans le temps qui signifie que les créations
après expiration de la protection tombent dans le domaine public.

 Il y a deux sortes de propriété industrielle :

- DROIT SUR LES SIGNES DISTINCTIFS

- DROIT SUR LES CREATIONS NOUVELLES : CREATION INDUSTRIELLE

I- SIGNES DISTINCTIFS :
I-A- MARQUES :
• Suivant l’article 55 de l’ordonnance 89-019, du 31 Juillet 1989, Décret 92 993 du 2 décembre
1992 qui crée et organise l’Office Malagasy de la Propriété Intellectuelle « OMAPI », qui
énonce que « on entend par :
• “marque” : tout signe visible, destiné et apte à distinguer les produits ou les services d’une
entreprise de ceux d’autres entreprises ;
• ii) “marque collective” : tout signe visible, désigné comme marque collective au moment du
dépôt, destiné et apte à indiquer l’origine, la qualité ou toute autre caractéristique commune
des produits ou des services de diverses entreprises utilisant la marque collective sous le
contrôle du titulaire ;
• iii) “entreprise” : toute personne physique ou morale exerçant une activité industrielle,
agricole, artisanale ou commerciale. ».
• De cette définition, on peut en déduire par marque toutes signes visibles destinés et aptes à
distinguer les produits ou les services d’une entreprise de ceux d’autre entreprise.
• En droit commercial, les marques ont une importance considérable puisque ces marques
servent à attirer la clientèle et servent à faire concurrence aux autres Entreprise.
• C’est la marque d’une entreprise qui assure sa publicité commerciale.
COMMENT PROTEGER LES MARQUES ?

• SUR LE FOND :

• CARACTERE DE LA MARQUE :

• CATEGORIE DE MARQUE

• SUR LA FORME:

• COMMENT ENREGISTER UNE MARQUE

• ACTION RELATIVE AU DEPOT ET ENREGISTREMENT DE LA MARQUE

• LES EFFETS DE LA MARQUE :

• CARACTERE DE LA MARQUE :

• Les signes doivent être distinctives, ce qui signifie que c’est une condition d’originalité relative
à un produit. Les signes ou marques ne doivent pas être la dénomination de l’objet qui va
designer, à partir de là sans prohiber :

• Signe de dénomination constituant une désignation habituelle ou courante des produits


(exemple : petit pot)

• Les dénominations qui servent à désigner une caractéristique des produits (par exemple,
marque alcool pour utiliser un parfum qui en contient.

• La marque ne doit pas être banale mais un mot original

• Les signes doivent être disponibles, ne doit pas être déjà utilisés par autrui pour designer ses
propre services, produits ou entreprises, c’est le principe de spécialité.

• Toutefois, on admet que 2 marques identiques existent sur un territoire national, des lors
qu’il identifie 2 produits différents, exemple marque Monblanc (stylo et crème), propriété
industriel (visa : carte bancaire et livre de tourisme).

• Il y a une exception qui est en fait des marques notoires, c’est-à-dire des marques connus par
le grand public, exemple codac et hilton. On interdit l’utilisation de certain nom géographique
qu’on considère comme étant indisponible et qui constitue une appellation d’origine
contrôlée

• Le signe ne doit pas être réceptif, c’est-à-dire, un signe qui trompe les consommateur
(marque trompeuse, tant sur la qualité que sur l’origine)

• Le signe ne doit as être contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs, on interdit de choisir
comme marque les drapeaux ou les emblèmes. Parfois, les tribunaux n’annulent pas des
marques qui sont en tout évidence contraire à l’ordre public, c’est le cas de la marque OPIUM
qui désigne un parfum.

• Le nom patronimique peut être utilisé comme une marque de produit. La conséquence est
que la marque est cessible, donc le nom devient cessible.

• CATEGORIE DE MARQUE
• Ce sont des marques qui constituent le mot « marque nominale ou verbale » par exemple :
savon, le chat, existe aussi le chiffre Channel n°5, terme de fantaisie par exemple gouty
(gouter).

• La marque doit être aussi constituée de forme « marque figurative » c’est-à-dire que la
marque est constituée par un dessin ou modèle.

• Les marques doivent être constituées par des sons « marque sonore » par exemple, un
indicatif d’une émission télé, music.

• SUR LA FORME
Article 60 à 65 de l’ord. 1889

COMMENT ENREGISTER UNE MARQUE

• Le droit de la marque ne s’acquière pas par simple usage mais par le dépôt du signe. Le dépôt
de la demande d’enregistrement doit être accompagné du model de la marque, de
l’énumération de produit ou service auquel elle s’applique. Cette demande d’enregistrement
est formée auprès de l’OMAPI et cette dernière peut rejeter la demande.

• Si l’OMAPI enregistre la marque, elle procède à sa publicité dans la gazette officielle de la


propriété industrielle, ce qui signifie que la marque est enregistrée et accordé pour 10 ans et
indéfiniment renouvelable. Si jamais un tiers dispose la même marque, ce tiers-là peut
demander opposition sur une marque déposée.

ACTION RELATIVE AU DEPOT ET ENREGISTREMENT DE LA MARQUE

• ACTION EN NULITE : nullité relative lorsque le signe a été utilisé par une autre personne c’est-
à-dire, indisponible. Nullité absolue lorsque le signe est déceptif ou contraire à l’ordre public
et aux bonnes mœurs, de ce fait, le mini stère public peut demander la nullité.

• ACTION REVENDICATION : lorsqu’il y a dépôt abusif ou violation d’une obligation légale. Par
exemple, on revendique la marque, le fait pour un licencié de déposer à son propre compte la
marque dont il n’est pas propriétaire.

LES EFFETS DE LA MARQUE :

• OBLIGATION D’EXLPOITER LA MARQUE :

• Le déposant titulaire de la marque est tenu d’une obligation d’exploiter, ce qui signifie que si
le propriétaire de la marque n’a pas fait l’exploitation dans les 5 années aères le dépôt, il est
déchu de ses droit « déchéance de marque ». Cette déchéance peut rendre 2 formes :

- La déchéance judiciaire : c’est le fait de demander en justice en cas d’absence d’une


exploitation sérieuse et c’est un motif légitime pour prononcer la déchéance judiciaire.

- Déchéance automatique : lorsque le titulaire de la marque n’a pas exploité la marque.

- ACTION CONTREFACON :

- Le dépôt de la marque confère à son titulaire une protection assurée par la loi. Cette action
est ouverte au propriétaire de la marque, mais elle est aussi ouverte au cessionnaire.

- Le déposant d’une demande d’enregistrement peut agir à partir de la publication du dépôt ou


de la notification.
- Ici le but c’est de garder l’usage de la marque c’est-à-dire que l marque est contrefait et perd
sa valeur.

I-B- LES APELATIONS D’ORIGINES

• C’est un nom géographique qui recouvre un air plus ou moins étendu (un pays, une région,
une localité, dans laquelle est cultivée ou fabriquée un produit, produit le plus souvent
agricole ou alimentaire, industriel ou manufacture.

• Ex : lazan’ny betsileo, cristal de limoge, vin de Bordeau.

• Les produits qui peuvent revêtir l’appellation d’origine sont des produits originaires où la
qualité et les caractères d’un produit sont due au lieu d’où ils proviennent. L’idée ici c’est de
défendre les produits issus d’un territoire ou issus d’une tradition locale.

• Le droit sur las appellations d’origine, c’est un droit qui consiste d’apposer le nom
géographique sur le produit en vue de leur vente.

II- LES CREATIONS INDUSTRIELLES :


II- A- BREVET D’INVENTION

• C’est un titre qui est délivré par l’Etat qui confère à son titulaire « inventeur » ou à ces ayants
droits un monopole d’exploitation d’une durée limitée sur une invention.

• Ce MONOPOLE DE BREVET D’INVENTION EST DE 20 ANS.

• L’idée de brevet c’est de permettre à son titulaire d’interdire à toute autre d’exploiter
l’invention sans son autorisation et le cas échéant de poursuivre les contre facteurs. L’idée est
aussi de récompenser le titulaire pour sa réalisation en lui garantissant la jouissance du fruit
de sa recherche et de ces investissements.

• Le BREVET EST DELIVRET A MADAGASCAR PAR L’OMAPI.

II-A-1-CONDITION DE PROTECTION :

• La protection du brevet est de 20 ans, et en dehors existe un titre proche du brevet


« CERTIFICAT D’UTILITE » dont la protection est de 6ans, ces deux titres servent à protéger
l’inventeurs.

• CONDITION DE FOND :

Toujours prévue par l’ordonnance 89 019 du 31 juillet 1989

TITULAIRE DU DROIT DE BREVET :

• Ce droit appartient à l’inventeur ou le premier déposant, mais le problème est que parfois,
plusieurs personnes prétendent à un titre de propriété industrielle sur la même invention, et
dans ce cas deux cas peuvent se présenter :

- INVENTEUR HONETE : lorsque plusieurs personnes ont réalisé l’invention indépendamment


l’une de l’autre sans malhonnêteté, il y a là une INVENTION CONCOMITANTE, dans ce cas, le
premier déposant qui aura le brevet et l’autre inventeur n’aura pas de brevet, mais un droit
d’exploiter l’invention sans pour autant être qualifié de contre facteur, dans ce cas il a le droit
de possession personnel antérieur.
- USURPATION D’INVENTION : dans ce cas, l’invention a été usurpé à l’inventeur et ce dernier
pourra exercer l’action en revendication contre le déposant.

- IL EST A SAVOIR QUE LES INVENTIONS SONT DES CREATIONSDE L’INTELIGENCE QUI
ABOUTISSE A UN RESULTAT TECHNIQUE CONCRET.

a) - INVENTEUR SALARIE :
• Le droit au brevet n’appartient au salarier que s’il a agit en dehors de toutes mission inventive
confiée par l’employeur.
• Ainsi par exemple, un ingénieur d’une centrale électrique trouve un moyen d’améliorer le
rendement des turbines, il n’a pas droit au brevet. Par contre si c’est un veilleur de nuit, de la
même centrale électrique qui trouve le moyen d’améliorer le rendement des turbines, il a le
droit au brevet.
b) - L’INVENTION BREVETABLE :

• Sont brevetable, les inventions nouvelles qui implique une activité inventive et susceptible
d’application industrielle c’est-à-dire que la brevetabilité suppose la réunion de trois
conditions : caractère de nouveauté, activité inventive et application industrielle.

- LA NOUVEAUTE : on considère qu’une invention est nouvelle lorsqu’elle n’est pas comprise
dans l’état de la technique c’est-à-dire une invention qui n’est pas encore rendu accessible au
public (condition : le secret jusqu’au dépôt du demande de brevet). Ex : un ingénieur a mis au
point un carburant non polluant, il dévoile la composition de ce carburant lors d’un congrès
écologique et le lendemain, il dépose la demande de brevet, dans ce cas, son invention n’est
pas nouvelle car c’est connu d’u public.

- ACTIVITE INVENTIVE : impliquant une activité inventive lorsqu’elle n’apparait pas évidente
pour un homme de métier, l’invention doit se situer au-delà de ce qui est évident.

- APPLICATION INDUSTRIELLE : application des inventions dans des activités de fabrication,


application de la notion dans le commerce, dans l’agriculture et dans l’artisanat. Le brevet
sera utilisé dans l’industrie au sens large et il n’est pas exigé que le résultat apporte un
progrès ou constitue une utilité.

c) – LES CATEGORIES D’INVENTION BREVETABLE :

• En principe, toute invention qui porte sur un produit : un procédé, une application ou une
combinaison de moyen, mais à condition qu’il ne soit pas contraire à l’ordre public et à la
bonne mœurs.

• Un inventeur va ajouter à ce moyen un autre élément c’est-à-dire une substance qui va


produire un parfum et ça donne le bull de parfum.

CONDITION DE FORME :
• La demande est déposée auprès de l’OMAPI.
• Il y a deux sortes de brevet :
- Délivré sans le contrôle administratif concernant la nouveauté (produit de médiocre
valeur), ou les brevets sans garantie du gouvernement,
- Délivrance d’un brevet précédé d’une enquête, l’objectif c’est de vérifier sa
nouveauté véritable.
• La personne qui demande un brevet doit constituer un document qui s’appelle la
requête en délivrance de brevet d’invention qui comporte la description de
l’invention qui est souvent écrite, mais parfois décrite (faite de façon minutieuse).
• La personne doit aussi déposer en même temps une requête en revendication qui a
pour but de déterminer l’étendue de la protection.
• L’OMAPI vérifie que la requête est complète, dans ce cas, on dit que la requête est
recevable, l’OMAPI attribue une date d dépôt et cette date est le point de départ
officiel de la protection de 20ns.
• L’inventeur qui dépose la requête demande un avis documentaire c’est-à-dire que
l’OMAPI va lui donner une liste d’invention, susceptible d’affecter le brevet.
L’inventeur sera libre, soit, il continu la demande, soit il arrête la demande et c’est à
partir de cela que l’OMAPI procède à l’instruction de la demande.
II-A-2-LES EFFETS DU BREVET : deux effets
• Le brevet confère à son titulaire le DROIT D’EMPECHER LE TIER D’EXPLOITER
L’INVENTION EN FABRICANT OU EN IPMOSANT LE PRODUIT BEVETE.
• A droit de propriété sur un brevet (usus, fructus, abusus).
- L’EXPLOITATION DU BREVET :
• Le breveté a l’obligation d’exploiter, le défaut d’exploitation est sanctionné par l’octroi
autoritaire du droit exploité à des tiers « les licences autoritaires ou non
volontaires ».
- L’ACTION EN CONTRE FACON :
• Celui qui fabrique, qui utilise, qui commercialise ou qui importe un produit ou un
procédé breveté sans le consentement du titulaire du brevet commet un acte de
contre façon et engage sa responsabilité civile.
• L’action en contrefaçon est introduite exclusivement devant la juridiction civile et non
commerciale.
II-B- LES DESSINS ET MODELES :
• Font l’objet de protection lorsqu’ils ont une vocation industrielle c’est-à-dire lorsqu’ils
sont destinés à être utilisés pour la fabrication en série de produit commercialisé.
• De ce fait, on les appelle ART APPLIQUE ou ART INDUSTRIEL.
• Le dessin industriel se définit comme étant toutes dispositions de trait et de couleur
ayant un effet décoratif (ex : tissage).
• Le model industriel est le dessin en trois dimension (ex : chapeau, jouets).

Vous aimerez peut-être aussi