Vous êtes sur la page 1sur 10

Conférence 1 : 14/02/2022

Droit commercial

Le droit commercial correspond aux règles applicables aux opérations juridiques accompli par le
commerçant soit entre eux ou avec leurs clients

Pendant des siècles il il n’a été que question de droit commercial qui s’applique aux commerçants
dans l’exercice de leurs activités commerciales faire aussi aux activités de commerçant

Aujourd’hui la nécessité de fédérer tous les dispositions intéressant ce nouveau centre de gravité
que devenait l’entreprise commercial à conduire à rechercher une nouvelle dénomination pour
décrire ce droit

L’expression de droit des affaires a été propre désigner l’ensemble des règles de droit qui régissent le
fonctionnement des entreprises ,leur activités ,leur relations qu’elle entretient avec les partenaires
et leurs clients. Plusieurs raisons en justifier l’apparition de droit ccommercial :

La rapidité : la réalisation du profit suppose une négociation sans délai est une conclusion
d’apparition sans exigences d'une forme particulière , rapidité des transaction exige également que
l’on n’est pas à s’interroger tout ….sur le pouvoir des contractons

La sécurité : toutes les transactions journalière doivent-être sécurisé pour éviter les
conséquences enchaîne

Le crédit : la nécessité de crédit est indissociable des opérations de la sécurité et de la rapidité.


L'activité industrielle et commerciale sont étroitement dépendante des établissements de crédit , il
n’y a pas une entreprise qui ne recours en crédit et les périodes de crise économique au cours duquel
les entreprises souffrent de l’insuffisance de leurs propres le font qu'atroitre ce phénomène.

Chapitre 1 : les acteurs de la vie des affaires

I . Les conditions de la commercialité.

Section1 : la détermination des actes de commerce.

A- Les actes de commerce par nature :

La qualité des commerçants s’acquit par un exercice habituel au professionnel de certaines activités
qui sont classées en trois catégories :

. L’activité de distribution : au site l’achat pour la revente dans un but spéculatif s’agissant de la
nature des biens vendus, elle peut s’agir de meuble corporelle ou incorporelle, qui meuble de temps
ou après transformation en site également la formation de produits ou de services (Comme la
distribution de l’électricité ou de l’eau ou de gaz)

. Les activités de production : nous citons ;

Activités industrielles : transforme la matière première est établit la prise de vente en tenant
compte de ses frais d’installation et de main d’œuvre
Activités artisanal : l’artisan est une personne qualifiée qui exploite une petite entreprise de
transformation des biens.

-la recherche de l’exploitation des mines et des ..

-l’imprémerie et l’édition

-Activité de transport

-Activité de location des meubles

-Spectacle public

-Activités financières

-Activités d’intermédiaire

B. les actes de commerce par la forme :

C'est la forme de l'acte qui donne la qualité d’acte de commerce , c’est retenu elle a été retenue
pour certains actes de commerce et certain type de … de commerce.

_les instruments de commerce sans réputé actes de commerce la lutte de charges et billets de….

_les sociétés commerciales : sont réputés acte de commerce ; la société anonyme, les société à
responsabilité limitée, la société en nom collectif, les sociétés en commandite simple, les sociétés en
commandite par actions

C. Les actes de commerce par accessoire :

Les actes de commerce par accessoires sans réputés acte de commerce et l’acte accompli par le
commerçant à l’occasion de son commerce sauf preuve contraire Ils sont acte de nature civile et qui
devient commercial car ils sont accomplies par un commerçant dans le cadre de l’exercice de leur
activité commerçant

D. Les actes Mixte :

Les actes mixte ne constitue pas une nouvelle catégories d'actes, je présente une double nature ;
commercial pour l’une des parties et civil pour l’autre, il est mixte quand il met en présence un
commerçant à l'occasion de son activité professionnelle est un nom commerçant.

Section 2 : les régimes des actes de commerce :

La solidarité : en matière civile : il ne se présume pas il ne peut résulter que de la loi ou d’on
stipulation contractuelle . En matière commerciale ; elle est du droit …..

Le … : en matière civile ; l’écrit est obligatoire pour prouver les engagements contractuels. En
matière commerciale ; c'est le principe de la liberté de la preuve qui prévaut la liberté de preuve ne
connais que de l'imitation une part pour le pouvoir de juge qui apprécie souverainement la force
prolongé ,,,, d'autre part, par l’existence de dispositions légales particulières qui impose la rédaction
d’un écrit.

Les sanctions de la mauvaise exécution : en matière civile ; en cas de mauvaise exécution au


d’inexécution total des engagements contractuels le juge civil non aucune alternative, il peut prendre
un selfie exécution forcée de l'obligation promise ou la résolution de contrat en matière
commerciale, d’autres sanctions engagé :

La première : la réfaction ; il s’agit d’une faculté laissé au juge de ne pas prononcer la résolution du
contrat en cas d’inexécution partielle mais doux diminuer le prix pour le faire correspondre à
l’obligation accomplie.

La deuxième : consiste à permettre à un acheteur qui n’a pas reçu en temps utile la livraison des bien
commandé de se les procurer après d’un autre vendeur au frais de la partie défaillante.

La troisième : la cessation de paiement : procédure de redressement ou de licidation pour un


…lorsqu'un des buteurs est dans l'incapacité de payer ses dettes exigible à l'aide de son actif
disponible il est déclarer en état de cessation de paiement.

Compétence juridictionnelle : tout litige relatif à la …. De commerce sens de la


compétence des tribunaux de commerce

La prescription : (droit d’agir du fait de l’inaction de .. ) en droit civil : la durée de la


prescription varie selon la nature de l’obligation concerné , mets le délai de droit commercial est fixé
à 15 ans, en droit commercial : toutes les obligations nées à l’occasion de leur commerce entre
commerçants et non commerçant se prescrit par 5 ans, sauf disposition contraire.

Section 3 : le régime des actes mixtes :

1. Le principe de distributivité :
a- la compétences :

l’attribution de compétences et fonction de la situation du défendeur ; deux cas sont prévu :

Si le défendeur est celui pour qui l’acte est commercial, le demandeur non commerçant dispose de
non juridiction, il peut un assongré a signer le Sont devant la juridiction commercial ,soit civil , sauf
circulation contractuel contraire.

Si le défendeur est celui pour qui lac et civil le demandeur de commerçants ne peut assigner le
défendeur d’un commerçant que devant la juridiction civile.

b- La preuve :

Deux cas de figure peut se présenter :

Si la preuve est faite contre le commerçant, le mode de preuve est libre si la preuve est faite contre
le non-commerçant que le commerçant pourra utiliser sont ceux de droit civil.

c- La solidarité :

La solidarité est présumée quand les codébiteur exercent une activité commerciale, au contraire les
codébiteur à la gare de quel acte état civil ne sont pas solidement tenue qu’en l’absence de
disposition expresse de l’acte.

d- Exécution du contrat :

Les sanctions en cas de.... s’applique lorsque s’agit d’un acte mixte en fonction de la partie
défaillante, si cette dernière est commerçante on applique les sanctions prévues en matière
commerciale, c’est au contraire, la partie défaillante et civile ce sont les sanctions prévues en matière
civile qui seront applicables.
2. Les exceptions au principe de distributivité :

Il y a acception lorsque la loi sommet l’acte mixte à un régime juridique, ce régime unitaire soit
applicable dans trois cas de figure ;

.la clause attributive de la compétence territoriale :

En droit commercial ; c’est le tribunal de lien de la résidence habituelle du défendeur, une clause qui
attribue les compétences à une juridiction autre que celle de non-commerçant lorsque celui-ci est le
défendeur est nulle

.la clause compromissoire : elle est réputée nul dans les actes nuls,…

II- les formes de l’entreprise commercial :

A- Les commerçants
1-personne physique :
a- Notion de commerçant :

la qualité de commerçant s'acquiert par l'exercice habituel aux professionnels des activités
commerciales des activités énumérées par le code , 17 définition on sort les éléments suivants :

Le caractère habituel : il s’agit d’acte d’opérations répétitive , un acte isolé ne confère pas la qualité
de commerçant

Le caractère professionnel : la profession consiste dans l'exercice d'une activité permettant à son
auteur de satisfaire à ses besoins financièrs , Cette condition n’implique pas que la profession
exercée pour qu’elle soit commercial , la profession commerciale constitue la profession principale,
intéressé est un commerçant même s’il exerce accessoirement une profession civil .

Le caractère indépendant : pour être commerçant il faut agir en toute indépendance c’est-à-dire on
son nom et pour son compte et à ses risques et pertes .

b-notion d’artisan :

C’est un artisan tout travailleur manuel qualifié soit par un apprentissage préalable, soit par un
exercice prolongé de mettre soit par adhésion à des opératives ; artisanal indépendant soin avec
lettre de sa famille au tiers dont le nombre ne dépasse pas 10., En utilisant que des machines dans la
force motrice et inférieur a des cheveux vapeur.

2-personne morale :

a- création des sociétés commerciales :

La société et le contrat par lequel deux ou plusieurs personnes mais en commun leurs biens ou leur
travail ou les deux à la fois , envie de partager le bénéfice qui pourra en résulter, de cette définition
résulte trois conditions :

• Le contrat de société : comme tout contrat, la création des sociétés soumises à des
conditions de validité.
.Dans celle au la qualité de commerçant est exigé, les mineurs qu’elle soit émancipés ou non
, ne peut pas être associé, même chose pour les incapables majeurs , pour les sociétés
n'exigeant pas la qualité de commerçant, les mineurs les incapables peuvent être associés en
respectant leur régime de protection .
.Il faut que les associés aille donner leur consentement.
.L'objet doit être licite.
.Le contrat de société doit être licite .
• Les conditions spécifiques :
. La loi impose la présence d’au moins 2 personnes, pour créer une société, mais dans
certains pas la loi exige la réunion de plus de 2 associés , ainsi de société anonyme doivent
comprendre au moins 5 actionnaires , parfois au contraire la loi admet qu’une société puisse
être créé par une seule personne tel est le cas des sociétés à responsabilité limitée .
. La création de société suppose la participation des associer aux bénéfices aux économies et
aux pertes.
. Il faut démontrer l'intention des associés de participer à une entreprise Commune , cette
intention de s’associer , dénommé affectio societatis , implique que soit établi la volonté de
tout et de collaborer sur un pied d’égalité une entreprise commune.
. Chaque associé doit faire un apport, que peut prendre soit un accord en nature, en
numéraire ou en industrie, les apports forme le capital social qui constitue le général de
créancier.
. L’engagement des associés de créer une société se concrétise par la signature de statut.
• L’acquisition de la personnalité morale :
Une fois le contrat de société a signé une procédure d’immatriculation . Elle a guéri la
personnalité morale et devient titulaire de droits et se trouve soumise à des obligations , elle
aura les mêmes attributions que personne physique à savoir une dénomination sociale siège
social patrimoine propre une nationalité qui est celle de siège social.

b-la classification des sociétés commerciales :

• Les sociétés de personnes :

il s'agit de société dans laquelle la qualité de personnes jouent un rôle principal, cette prise en
considération elle se manifeste parle fait que les parts sociales de ces sociétés ne sont cessibles
qu’avec le consentement de toutes les associés, que Lina limitée est requise pour qu’une
nouvelle personne entre dans la société et explique le décès d’un associé met fin à la société,
c’est encore un exemple la société non collectif et les sociétés à commandite simple.

• Les sociétés de capitaux :

Ce sont des sociétés dans lesquelles la personnalité des associés est plus effacée , l’associé se
contentent de faire des apports en contrepartie desquelles ils reçoient de parts sociales ou des
actions qui peuvent d’ailleurs être transmise sans l’accord des co-associé et le décès d’un associé
n'entraîne pas la dissolution de la société, sont considérés comme des sociétés de capitaux les SA
,SCA et les SAS.

Les SARL sa partenaire à la fois à des sociétés de personnes et de capital, l’intuitis personnae est
important au point que les parts sociales ne sont comme dans les sociétés de personnes cessible
qu’avec le consentement des autres associés mais le décès d’un associé ne met pas fin à la
société, ce qui est propre aux sociétés de capitaux.

B-le statut des commerçants :

1-l’accés à la profession du commerçant :

• Le principe de la liberté d’entreprendre :


C’est le droit pour l’autre personne de se livrer au commerce ou à l’industrie de son choix . Cette
liberté est dirigée en principe constitutionnel ,

• Les restrictions à la liberté d’entreprendre et les limites liées à la personne :


La capacité commercial : c’est la capacité d’exercer le commerce, il obéit aux règles de statut
de personnel , est considéré comme une heure quiconque ayant pas atteint l’âge de la
majorité qui est fixé à 18 ans révolu , par contre c'est quand la personne se trouvant exclu
des professions commerciales sont les suivantes :
Mineur non émancipés : c’est l’enfant dépourvu de discernement et celui qui n’a pas atteint
l’âge de 12 ans révolus il n'est pas admis à gérer son patrimoine et aucune autorisation où
aucun procédé désormais il ne peut lever cette incapacité,. La sanction que le mineur ne
peut acquérir la qualité de commerçant et que les actes de commerce . À partir de 2 ans
révolus le mineur peut effectuer des actes précis , l’autorisation d’exercer le commerce doit
être inscrite au registre de commerce, à défaut d’une telle autorisation le tuteur légale ne
peut exploiter les biens du mineur dans le commerce qu’avec une autorisation du juge qui
doit être inscrite enregistre de commerce du tuteur .
Mineurs Émancipés : à l’âge de 16 ans, le tutelle peut être émanciper après
l'accomplissement des formalités légales nécessaire, une fois émancipé le mineur devient
majeur et peut exercer le commerce sans aucune restriction .
Mineurs étrangers : 2 cas figures doit être distingués :
. Tout étrangers ayant atteint 18 ans révolu Est répété majeur même si sa loi nationale
prévois un âge de majorité supérieur.
. Lorsque l’étranger n’a pas l’âge de majorité requise par la loi Marocaine et qu’il est réputé
par sa loi majeur, il ne peut exercer son commerce qu'après une autorisation le tribunal du
commerce il attend son inscription au registre du commerce.
Majeur incapable : les malades mentaux ont faible esprit qui font l’objet de mesure de tutelle
.
Les règles d’incompatibilité : le commerce et non YouTube avec l’exercice d’autres activités
notamment la fonction publique, la profession de notaire d’huissier et l'appartenance à des
professions libérales (avocat , architecte) il est à noter que les actes de commerce accompli
en connaissance d’une incompatibilité demeure valable et les contrevenants est considéré
comme un commerçant de fait.
Interdiction de faire le commerce : certaines personnes sont interdits à exercer une activité
commerciale sur un défaut d’honorabilité, il y'a comme exemples ; des personnes condamné
pour des infractions en relation avec les affaires eau de personnes frappées de faillite
personnelle.
Les limites tenant à l’activité :
Les activités sont classé à 3 catégorie :
Les activités interdites : les activités contraires à l'ordre public et aux bonnes mœurs et a la
santé publique .
Les monopoles d’etat et des collectivités locales : pour des raisons d’intérêt public,
économique politique certains activités sont placés sous le monopole d’exploitation des
personnes publiques, même ces activités reste sous l’autorité des pouvoirs politiques.
Les activités soumises à autorisation : il s’agit de la mise en place de l’autorisation et de
conditions de classification personnel dans un souci et encadrer les activités commerciales.
2- les obligations du commerçant :
• Obligation d'immatriculation et d'inscription au registre du commerce :
La publicité a pour objet de faire connaître au tiers l’identité du commerçant, a son domaine
d’activité . Elle se fait par inscription au registre du commerce, le registre du commerce est
constituée par des registres locaux et un registre central.

Le registre Local : est tenu par le secrétaire greffe du tribunal compétent, qui est le tribunal
de lieu de situation de l’établissement principal du commerçant ou du siège de la société.
Le registre central : est destiné à centraliser pour l’ensemble de Royaume , les
renseignements mentionnés dans les divers registres locaux.

Immatriculation au registre du commerce.

Sont tenue de se faire immatriculée au registre du commerce les personnes physiques et morales
marocain ou étranger exerçant une activité commerciale sur le territoire du Royaume.
L’immatriculation de personne morale doivent être requise dans les 3 mois de leur création ou de
leur constitution.

L'effet de la déclaration : la personne physique ou morale immatriculée au registre de commerce


sont présumées, sauf preuve contraire , avoir la qualité de . les personnes qui ne sont pas
immatriculé ne peuvent pas prévaloir à l’égard des tiers de leur qualité de commerçant mais restent
soumises à toutes les obligations découlant de cette qualité.

Les inscriptions modificatives :

Ce sont tout fait ou acte qui survient dans la vie du commerçant ou de la société et qui tend à
changer ou a modifier les informations figurant au RC

La radiation : c'est la suppression d'une immatriculation au registre du commerce, elle peut


intervenir soit en cas de cessation d’activité commercial soit après le décès du commerçant soit en
cas de liquidation d'une société.

• Les commerçants sont tous les deux mentionné dans leur facteur , lettres bond de commerce
tarifs prospectus et autes papiers de commerce destinés au tiers , le numéro et le lieu de son
immatriculation au registre.

• Obligations comptables et conservation des correspondances :

La comptabilité est admise par le juge pour faire preuve entre commerçants à raison des faits du
commerce . Le juge peut ordonner dans le cadre d’un litige la représentation ou la communication
des documents comptables.

La représentation : consiste à extraire de la comptabilité les écritures intéressant l’affaire soumise au


juge.

La communication : est la production intégrale des documents comptables, elle ne peut être
ordonné qu’exceptionnellement.

-les originaux des correspondances reçu et les copies de correspondance envoyé doivent être classés
et conservées pendant 10 ans à compter de leur date.

Chapitre 2 : biens de l’entreprise commercial


I- Les éléments en des fonds de commerce :
A- Les éléments incorporels :
• La clientèle l’achalandage : la clientèle doit être commercial personnel et actuelle, c’est le
but poursuivi par le commerçant. Et la chalandage vise les clients de passage qui sont attirés
par un emplacement favorable mais il n’effectuant que des achats occasionnel
• Le droit du bail (bail commercial) : le bail ou louage d’un bien est un contrat par lequel l’une
des parties à l’autre là jouissance d’un bien mobilier ou immobilier pendant un certain temps
moyennant un prix de terminer par l’autre partie s’oblige a lui payer . Le bailleur a le droit de
refuser le renouvellement du bail à condition de payer au locataire une indemnité d’éviction
égale au préjudice causé par le défaut du renouvellement .
• Le nom commercial et l’enseigne : ils peuvent être cédées ou louer avec le fond ,ils sont
protégés par l'action en concurrence déloyale
1- Le nom commercial : c'est l'appellation sur laquelle le commerçant qui
peut être soit personne physique ou morale exerce une activité, elle a une
valeur patrimoniale et sert a rallier la clientèle .
2- L’enseigne : il consiste en une inscription ou une forme ou une image à
poser sur un immeuble et se rapportant à l’activité qui s’y exerce , elle va
permettre d’individualiser le lieu où s’exerce l’activité.
• Le droit de propriété : ce sont des biens qui procure alors propriétaire un monopole
d'exploitation ou d’utilisation : brevet marque dessins et modèles,
• Les autres éléments incorporels : les contrats attachés au fond, les licences autorisation
administrative, la réunion de ces divers composants à la valeur vénale à l’entité qui constitue
les fonds de commerce qui peut exister alors que certains de ces éléments font défaut.
B- Les éléments corporels :

Ils sont constitués du matériel et de l’outillage qu’ils comprennent les machines le mobilier
autrement dit les meubles qui sont durablement affectés à l’exploitation du fond . Des marchandises
qui comprennent les stocks de matières premières où les produits et les biens destinés à la vente.

NB : ils sont exclus du fond du commerce les immobilier les immobilisations les créances et les dettes
les marchés et contrats en cours.

II-les critères jurisprudentielle permettant de déterminer l’existence du fond du commerce :

La jurisprudence marocaine a toujours considéré que sans clientèle n’y a pas de fonds de commerce
or pour qu’une cliente elle existe celle-ci doit être réel et certaine et surtout autonome.

1-réalité et certitude de la clientèle :

Avoir une clientèle réelle et certaine suppose que le fond et fait l’objet d’une ouverture au public ,
seul l'ouverture au public permettra de transformer ce caractère potentiel une ce caractère potentiel
un caractère réel .

2-autonomie de la clientèle :

Pour qu’un commerçant soit considéré comme propriétaire d’un fonds de commerce il ne suffit pas
qu’ils ont la jouissance de la clientèle qu’il exploite , faut-il encore que celle-ci Lui appartienne.
La jurisprudence relative à l’autonomie de la clientèle s'est établi à propos de fonds de commerce
donner en gérance libre, dont les locataires, avec l'accord de leur bailleur avait modifié l’activité
initiale ou avec développer d’autres activités.

Ce développement de nouvelles activités pouvant dans certains cas aboutir à créer une nouvelle
clientèle et donc un nouveau fonds appartenant au gérant livre.

III-les opérations sur le fond de commerce :

A-la vente ou cession du fonds de commerce :

La vente du fonds de commerce est considéré comme un acte de commerce régie par les règles du
droit commercial. Comme tout contrat, il obéit aux conditions de validité exigées par les règles du
DOC . La loi a prévu des règles particulières pour la validité.

1-mentions obligatoires de l’acte de vente

La vente du fond de commerce est constater par acte authentique (acte notarié) au sous seing privé,
cet art doit mentionner obligatoirement :

1- Le nom du vendeur la date est la nature de son acquisition et le prix de cette acquisition c’est
par amant, les prix des éléments incorporels, des marchandises et du matériel.
2- L’état des inscriptions de privilèges et nantissement pris sur le fond
3- S'il y a lieu le bail ça dure est le montant de loyers actuels le nom et l'adresse du bailleur.
4- L'origine de la propriété du fond de commerce.

Lorsque l’une des mentions citées ci-dessus ne figure pas dans l’acte de vente, l'acheteur peut
demander l'annulation du contrat si l'absence de cette mention lui a porté préjudice ( art 82 al 2 CC)

L’acheteur peut demander l’annulation du contrat pour la réduction du prix du ventre si les mentions
cités ci-dessus sont inexactes , et si cette inexactitude Lui à porter . Cette action doit être intenter
dans un délai maximum d’un an à compter de la date de l’acte de vente.

2-formalités d'enregistrement et de publicité :

Il s’agit :

Du dépôt au secrétariat-greffe du tribunal : après enregistrement, l’acheteur doit procéder au dépôt


d’un exemplaire de l'acte sous seing privé, dans les 15 jours de sa date au secrétariat greffe du
tribunal dans le ressort duquel est exploité le fond où le principal établissement du fond si la vente
prend des succursales

De la publication au bulletin au bulletin officiel et au journal d’annonces légal (JAL) : l’extrait inscrit
au registre du commerce est publié en entier et sans délai par les soins des secrétaires greffier au
frais de partir au bulletin officiel et dans un JAL .

3-l'opposition de créanciers du vendeur :

les créanciers du vendeur peuvent dans les 15 jours au plus tard après la seconde insertion au
bulletin officiel de JAL , former opposition au paiement du prix par lettre recommandée avec accusé
de réception adressée au secrétariat greffe ou par dépôt de l’opposition auprès du secrétaire contre
récépissé .

Le montant et les causes de la créance et contenir une élection de domicile dans le ressort du
tribunal.
Le bailleur ne peut former opposition pour loyer en cours ou à l’échoir.

Le vendeur peu après l'expiration d'un délai de 10 jours après le délai fixé pour l'opposition se
pourvoir en référé afin d'obtenir l'autorisation de toucher son prix malgré l'opposition, à la condition
de verser au secrétariat greffe ils sont suffisantes fixé par le juge des référés pour répondre
éventuellement des causes de l’opposition dans le cas où il se reconnaît ou serait jugé débiteur .

4-le privilège du vendeur :

Il garantit le vendeur en cas de non-paiement du prix par l'acheteur, le privilège doit être inscrit au
registre du commerce est au secrétariat greffe de chaque tribunal dans le ressort duquel est située
une succursale du fond de comprise dans la vente.

Le privilège ne porte que sur les éléments du fonds de commerce énumérés dans la vente et dans
l'inscription, à défaut de désignation prise, il ne porte que sur le nom commercial l’enseigne le droit
de bail et la clientèle ainsi que l'achalandage (art91)

6-l’action résolutoire :

L’action résolutoire pour défaut de paiement du prix doit pour produire un effet être mentionné est
réservé expressément dans l’inscription du privilège du vendeur.

Cette action est limitée aux seuls éléments qui font partie de la vente.

Le vendeur qui exerce l’action résolutoire dois la notifier aux créanciers inscrits sur le fond

Le jugement ne peut intervenir que 30 jours après la notification.

S’il résulte du contrat une résolution de plein droit aussi le vendeur a obtenu de l’acquéreur la
résolution à l’amiable, il doit notifier aux créanciers inscrits à domicile élu , la résolution encouru ou
consentis qui ne deviendra définitive que 30 jours après la notification ainsi faite.

B-le gérant libre du fonds de commerce :

Il s'agit de tout contrat par lequel le propriétaire ou l'exploitant d'un fonds de commerce en concède
totalement ou partiellement la location à un gérant qu'il exploite à ses risques et périls.

C’est ce qui permet de différencier le gérant libre de certains contrats voisins notamment la gérance
salariée ;

1-la gérance libre et convention voisine :

La gérant salarié est placé sous la subordination du propriétaire du commerce qui assure les risques
de l'exploitation commerciale, alors que le gérant libre et tu exclus des bénéfices comme des pertes
et décharge de l’exploitation du fond.

Le mandat :

Vous aimerez peut-être aussi