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définition du droit commercial

c'est un droit qui fait partie du droit privé, et qui régit les opérations de
production et de circulation des richesses créées par des commercants soit
dans leur relation entre eux ouentre leurs clients.
Le formalisme du droit commercial
• très utile pour assurer la sécurité du crédit dans les opérationscommerciales
• le crédit est le moyen de toutes les relations commerciales
•I doit être entouré d'un formalisme plus rigoureux que celui exigé par le droit
civil.
les sources du droit commercial
• écrite : constitution / traits / loi
• non écrite: costumes et usage, jurisprudence.
• le code de commerce par (un dahir n 1-96-83 du 1ère aout 1996 ), pourtant
promulgation De la loi 15/95 Formant le code de commerce.
• le DOC ( derrière des obligations et contrat 1913 ) Qui est notre Code civil
peut également s'appliquer au domaine commercial en cas de besoin
La souplesse du droit commercial
• S'explique par la rapidité des opérations commerciales contrairement aux
règles du droit civil
•l e droit commercial admet le principe de la liberté de La preuve entre les
commerçants
permet aux commerçants de conclure leur contrat pour les moyens les plus
rapides (Téléphone / internet ) sans se soucier au préalable du formalisme
des écritures qui exigent le droit civil
l'objet du droit commercial
• article 6 : pour être commerçant il faut exercer de manière professionnelle et
habituelle àcondition d'être émasculé registre de commerce.
• Ces activités se distinguent donc des actes de commerce : activités
commerciales contre actes de commerce.
activité commerciale : article 6
1. production: activité de production à caractère commercial
2. distribution : achat pour revendre / la fourniture des biens et services
3.service: intermédiation / Service financière ( banque; crédit; assurance les
autres
services: industriel / la location des meubles / L'exploitation de locaux à usage
public/ le transport

actes de commerce par la forme sont des actes qui sont toujours
commerciaux quelle que soit la qualité des parties et quel que soit l'objet de
l'opération qui leur donne naissance (commerciale ou civile).
Ces actes sont la lettre de change et les sociétés commerciales .
Actes de commerce par accessoire:
Ces actes sont en réalité de nature civile et lorsqu'ils sont effectués par un
commerçant pour les besoins de son commerce, ils acquièrent la qualité
d'actes de commerce.
Ces actes ne constituent pas l'objet du commerce du commerçant ou son
activité, li n'y a pas l'idée d'achat pour revendre. Donc, l'acte d'achat est en
lui-même un acte civil, mais qui devient commerciale par accessoire.
ACTES MIXTES
Ce sont des actes qui sont commerciaux pour une partie et civils pour l'autre.
Le CC code consacre une règle générale par son article 4 qui dispose que «
lorsque l'acte est commercial pour un contractant et civil pour l'autre, les
règles du droit commercial
s'appliquent à la partie pour qui l'acte est commercial; elles ne peuvent être
opposées à la partie pour qui l'acte e s tcivil saufdisposition spéciale contraire
».
LE REGIME JURIDIQUE DU DOMAINE COMMERCIALE
1. LES PARTICULARITÉS DES REGLES DE FOND
La capacité : les Règle de la capacité enmatière commerciale se distingue
fondamentalement de celle du droit civil. pour exercer le commerce ‚Le
mineurne doit pas seulement étre émancipé mais aussi être autorisé à faire le
commerce.
La solidarité :Il y a solidarité entre les débiteurs lorsque chacun d'eux est
personnellement tenu de la totalité de la dette Face à plusieurs débiteurs
d'une même dette, le créancier a le choix de réclamer à chacun d'eux,
individuellement ou collectivement, le paiement de la totalité de la dette.

2. LES PARTICULARITÉS DES REGLES DE FORME .


1 LA COMPÉTENCE JUDICIARE:
Avec lacréation des tribunaux de commerce, les conflits commerciaux sont
désormais de la compétence de ces derniers à condition, bien entendu que le
montant du litige dépasse 20000 DH.
2. LA PREUVE
En droit civil, le règle en matière de preuve est clairement exprimée qui exige
la preuve écrit pour toute demande en justice qui dépasse la somme 10000
DH

3. LE REDRESSEMENT ET LALIQUIDATION JUDICIAIRES.


Ces procédures sont particulières au droit commercial. Elles ont remplacé la
procédure de la faillite prévuepar l'ancien code decommerce. Elles constituent
une garantie qui a pour but de protéger les créanciers contre leurs débiteurs
commerçants défaillants.
Conditions supplémentaires pour définir le commercant
L'EXERCICE HABITUEL OU PROFESSIONNEL DES ACTIVITÉS
COMMERCIALES
S'agissant des sociétés, rappelons que certaines sociétés sont commerciales
par la forme, quelle que soit leur activités civile ou commerciale.

Qu'est-ce que l'habitude et qu'est-ce que la profession ?


L'habitude : veut dire une répétition régulière de l'activité commerciale, La
profession : doit consister dans l'exercice d'une activité qui procure le moyen
de satisfaire aux besoins de l'existence de celui qui l'exerce.

L'EXERCICE POUR SON PROPRE COMPTE


LARÉGLE
La qualité de commerçant s'acquiert par l'exercice habituel ou professionnel
des activités commerciales, mais pour son proprecompte
LES EXCEPTIONS
Certaines personnes, bien qu'elles agissent pour le compte d'autrui sont
considérées des commerçants alors qu'elles ne remplissent p a s la condition
d'indépendance corrélative au risque.
Les commissionnaires
Le contrat de commission est une sorte de mandat à ce titre, le
commissionnaire ne devrait pas, en principe être considéré commerçant
puisqu'il est un simple mandataire qui traite pourle compte d'autrui, son
commettant, le commissionnaire à la différence du mandataire traite en son
propre nom cependant ce n'est pas pour cette raison que le commissionnaire
est un commerçant, mais parce qu'il exerce une activité commerce à part
entière prévue par l'article 6-9 la commission
Les prête-noms
Exerce lecommerce, c'est en apparence qu'il contracte avecles tiers en
sonnom et pour son compte alorsqu'en réalité, lil e fait pour le compte
d'autrui; à ce titre il ne devrait pas être considéré commerçant.
LES RESTRICTIONS A LALIBERTE DUCOMMERC
La liberté du commerce est limitée par certaines restrictions :
•L e s opérations commerciales effectuées par le contrevenant sont
considérées valables et peuvent le soumettre auxrègles du droit commercial,
notamment celles relatives aux procédures de redressementet de liquidation
judicaires.
•L'article 1 du code de commerce qui dispose que « toue personnes qui en
dépit d'une interdiction, d'une déchéance ou d'une incompatibilité, exerce
habituellement une activité commerciale, est réputée commerçant »
LES RESTRICTIONS CONCERNANT LES PRSONNES
Les incompatibilités: il arrive que certaines personnes exercent certaines
professions, et cela ne les empêche pas d'exercer le commerce en parallèle.
Mais cette faculté n'est pas toujours possible car le législateur estime, pour
différentes raisons, que certaines professions sont incompatibles avec
l'exercice du commerce par exemple « les médecines, les avocats, les
notaires etc...
Les déchéances : Les personnesqui ont fait l'objet de
certainescondamnations pénales (pour vol, escroquerie, abus de confiance,
émission d echèque sans provision, infractions fiscales ou douanières,
banqueroute, etc.)ou d'une liquidation judiciaire sont déchues de leurdroit
d'exercer le commerce.
LES RESTRICTIONS CONCERNANT LES ACTIVITÉS
Les interdictions : le commerçant n'a pas droit de postulerà l'exercice de
certaines activités commerciales.
Lorsque ces activités sont interdites par le législateur : par exemple
l'interdiction du commerce de la fausse monnaie (art. 355 CP), l'interdictiondu
commerce lié aux ieux de hasard (art 59 dahir 15/11/1958 formant code de la
presse), le commerce des stupéfiants ou lorsque ces activités constituent un
monopole de l'Etat : par exemple le recherche du pétrole et du gaz
l'exploitation et le commerce des phosphates,etc.
Définition du fonds de commerce :
Le fonds de commerce est un bien meuble incorporel constitué par l'ensemble de biens
mobiliers affectés à l'exercice d'une ou des plusieurs activités commerciales.
Les éléments du fonds de commerce :
En vertu de l’article 80 du code de commerce marocain, le fonds de commerce comprend obligatoirement,
la clientèle et l'achalandage. De plus, il englobe tous autres biens nécessaires à l'exploitation du fonds tels
que le nom commercial, l'enseigne, le droit au bail, le mobilier commercial, les marchandises, le matériel et
l'outillage, les brevets d'invention, les licences, les marques de fabrique, de commerce et de service, les
desseins et modèles industriels et, généralement, tous droits de propriété industrielle, littéraire ou
artistique qui y sont attachés.
Le prix de vente :
Des prix distincts sont établis pour les éléments incorporels du fonds de commerce (art. 91),
le matériel et les marchandises.
Les formalités d'enregistrement et de publicité:
Il y a lieu de rappeler ces formalités, il s’agit : du dépôt au secrétariat-greffe du tribunal
Après enregistrement auprès des services d'enregistrement et de timbres, l'acheteur doit
procédé au dépôt d'un exemplaire de l'acte sous seing privé, dans les 15 jours de sa date, au
secrétariat -greffe du tribunal dans le ressort duquel est exploité le fonds ou le principal
établissement du fonds si la vente comprend des succursales.
De l’inscription au registre de commerce

Un extrait de l'acte de vente doit être enregistré au registre de commerce. Cet extrait doit
contenir les informations suivantes :
- la date de l'acte, noms, prénoms et domiciles de l'ancien et du nouveau propriétaire ;
- la nature et le siège du fonds de commerce ;
- l'indication et siège des succursales s'il y en ;
- le prix de vente stipulé ;
- l'indication du délai pour les oppositions ;
- et l'élection de domicile dans le ressort du tribunal.
Et de la publication au bulletin officiel et au Journal d'Annonce Légal (J.A.L)

L'extrait inscrit au registre de commerce est publié en entier et sans délai par les soins du
secrétaire-greffier, aux frais des parties, au Bulletin Officiel et dans un J.A.L.
Cette publication est renouvelée à la diligence de l'acquéreur entre le huitième et le
quinzième jour après la première insertion.
Comment s’exerce l’opposition des créanciers du vendeur ?
Les créanciers du vendeur, que leur créance soit ou non exigible, peuvent, dans les 15 jours, au
plus tard après la seconde insertion au Bulletin Officiel et au J.A.L, former opposition au
paiement du prix par lettre recommandée avec accusé de réception adresse au secrétariat-
greffe du tribunal qui a reçu l'acte ou par dépôt de l'opposition auprès dudit secrétaire contre
récépissé.
Quelles sont les obligations de l'acquéreur ?
L'acquéreur qui, sans avoir fait, dans les formes prescrites, les publications, ou qui, soit
avant l'expiration du délai de 15 jours soit au mépris des inscriptions ou oppositions aura
payé le vendeur n'est pas libéré à l'égard des tiers.
Privilège du vendeur :
Le privilège du vendeur s’applique au fonds de commerce et garantit le vendeur en cas de
non-paiement du prix par l’acheteur.
Autrement dit, le privilège tend à garantir le prix ou ce qui en reste dû, il s'exerce
distinctement sur les prix respectifs de la revente relatifs aux marchandises, au matériel et
aux éléments incorporels du fonds.
L'inscription du privilège doit être prise, à peine de nullité, dans le délai de 15 jours à
compter de la date de l'acte de vente, à la diligence du vendeur
Quid de l'action résolutoire?L'action résolutoire pour défaut de paiement du prix doit,
pour produire effet, être mentionnée et réservée expressément dans l'inscription du privilège
du vendeur. Elle ne peut être exercée au préjudice des tiers après l'extinction du privilège
Le nantissement du fonds de commerce
Le nantissement peut porter sur les éléments du fonds de commerce autres que les
marchandises. En l’absence d’énumération des biens composant le fonds de commerce, le
nantissement porte sur le nom commercial, l’enseigne, le droit au bail, la clientèle et
l’achalandage. De même, les succursales doivent être expressément désignées. Il peut être fait
par acte sous seing privé ou par acte authentique.
Les caractéristiques de l'acte de vente :
Toute vente ou cession de fonds de commerce, ainsi que tout apport en société ou toute
attribution par partage ou licitation, doit être constatée par acte en la forme authentique ou
sous seing privé.
Cet acte doit mentionner obligatoirement :
1. le nom du vendeur, la date et la nature de son acte d'acquisition, le prix de cette acquisition
en spécifiant distinctement les prix des éléments incorporels, des marchandises et du matériel
;
2. l'état des inscriptions des privilèges et nantissements pris sur le fonds ;
3. s'il y a lieu, le bail, sa durée, le montant du loyer actuel, le nom et l'adresse du bailleur ;
4. l'origine de la propriété du fonds de commerce.
A noter que lorsque l'une des mentions citées ci-dessus ne figure pas dans l'acte de vente,
l'acheteur peut demander l'annulation du contrat si l'absence de cette mention lui a porté
préjudice (art. 82 al.2 du code de commerce)L'acheteur peut demander l'annulation du
contrat ou la réduction du prix de vente si les mentions citées ci-dessus sont inexactes, et si
cette inexactitude lui a porté préjudice.

droit commercialc'est un droit qui fait partie du droit privé, et qui régit les opérations de
production et de circulation des richesses créées par des commercants soit dans leur
relation entre eux ou entre leurs clients.
Définition du fonds de commerce :
Le fonds de commerce est un bien meuble incorporel constitué par l'ensemble de biens
mobiliers affectés à l'exercice d'une ou des plusieurs activités commerciales.
Commercant :quel qu’un qui exerce habituelement le commerce et qui est enregistré dans
le registre de commerce
REGISTRE DE COMMERCE ; une pub judiciaire non comerciale pour le commercant
Les registres locaux : sont au près de chaque tribunal de commerce leur fonctionnement
est surveiller par le président du tribunal ou par un juge designe par lui
Un registre centrale : du commerce est tenu à l’offre de la propriétaire industrielle casa a
pour but de centraliser les declaration, et de delivrer les certificats

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