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Cours de droit commercial général

Introduction générale

Le droit commercial, est la branche du droit privé qui s’applique non seulement aux
commerçants et mais aussi sur les opérations commerciales.
Le droit commercial est un droit exceptionnel car il y a des règles spécifiques propres à cette
branche du droit.
Le but du droit commercial : la rapidité, la célérité, promotion du crédit dans le monde des
affaires.

Section 1 : La définition du droit commercial


Ia doctrine distingue deux conceptions à savoir la conception objective qui fait du droit
commercial le droit des actes commerciaux, et la conception subjective qui estime que le
droit commercial est le droit des commerçants.
NB : le commerçant, est toute personne physique ou morale, qui fait des actes de
commerce par nature sa profession.

Section 2 : les domaines du droit commercial


Avant les mines et les immeubles ne faisaient pas partie du domaine du droit commercial.
Mais ces matières sont désormais reconnues comme faisant partie du domaine du droit
commercial.
Cependant pourquoi l’agriculteur n’est pas un commerçant ? c’est parce qu’il n’y a pas
d’entremise. C’est donc cette raison qui explique l’exclusion de certains domaines tels que les
professions libérales, les artisans, et les exploitations agricoles, dans les domaines du droit
commercial.

Section 3 les particularités du droit commercial


Les trois particularités sont : la nécessite du crédit, la rapidité, et la publicité.

A- la nécessité du crédit
La nécessité du crédit est envisagée aussi bien du cote du débiteur que du créancier.
B- la rapidité dans les opérations commerciales
Dans le monde des affaires, le temps c’est de l’argent.

C- la nécessité de la publicité
On distingue deux sortes de publicités à savoir la publicité légale et la publicité commerciale.
Les commerçants passent par la publicité commerciale pour informer leurs clients de la
qualité de leurs produits.
Et par la publicité légale, le commerçant se fait connaitre lui-même.

II-les techniques propres au droit commercial.


Les raisons qui le distinguent du droit civil sont les suivantes.

A- la liberté de preuves.
On peut prouver les actes commerciaux par tous les moyens de preuves.

B-L ’effacement de la personne du cocontractant.


Le droit commercial présume que les parties en cause sont des professionnels et aptes à
poser tous les actes juridiques en matière commerciale.
La préférence de l’apparence à la réalité

Les sources du droit commercial

Quatre sources que sont :


Paragraphe 1 : La loi commerciale.
La révision de l’OHADA lui-même le 17 octobre 2008 au Canada.
Les 17 pays membres sont : Benin, BF, Cameron, CI, le Mali, le Togo, Centrafrique, Guinée, le
Gabon, le Tchad, Sénégal, RDC, Congo-Brazzaville, Guinée Biseau, Guinée équatoriale,
Comores.

Les différents actes uniformes de l’OHADA.


1e - L’acte uniforme portant sur le Droit commercial général adopté le 17 Avril 1997, et
actualisé le 15 Avril 2010 à Lomé, entré en vigueur le 16 Mai 2011.
2e -l’acte uniforme relatif au Droit des sociétés commerciales et les groupements d’intérêt
économique, adopté le 17 Avril 1997, révisé le 30 janvier 2014 lors du 20 e anniversaire de
l’OHADA à Ouagadougou.

3- l’acte uniforme portant organisation des sûretés, adopté le 17 Avril 1997, actualisé le 15
Avril 2010 à Lomé, entré en vigueur le 16 Mai 2011.
4- L’acte uniforme relatif au Droit de l’arbitrage, adopté le 11 Mars 1999, entré en vigueur le
11 juin 1999, révisé le 23 novembre 2017 à CONAKRY.
5e – l’acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrements des
créances et des voies d’exécution, adopté le 10 Avril 1998 à Libreville au Gabon, entré en
vigueur le 10 juillet 1998.
6e – L’acte uniforme relatif au Droit comptable et a l’information financière, adopté le 26
janvier 2017 à Brazzaville au Congo.
7e – L’acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif,
adopté le 10 Avril 1998 au Gabon, révisé le 10 septembre 2015 à Grand-Bassam en CI.
8e – L’acte uniforme relatif au contrat de transport des marchandises par route, adopté le 22
Mars 2003 à Yaoundé au Cameron, entré en vigueur le 01 janvier 2004.
9e- l’acte uniforme relatif à la médiation, adopté le 23 novembre 2017 à Conakry.
10e- l’acte uniformes relatif aux sociétés coopératives, adopté le 15 décembre 2010 à Lomé,
entré en vigueur le 16 Mai 2011.
11e – l’acte uniforme relatif au système comptable des entités à but non lucratif, adopté le 22
décembre 2022 à Niamey, mais ce dernier n’est pas encore entré en vigueur.

La jurisprudence commerciale
La jurisprudence commerciale ne vient pas seulement des juridictions étatiques mais aussi
des arbitres.
La coutume et les usages commerciaux
Ce sont des sources subsidiaires du droit commercial.

La doctrine
L’ensemble des écrits des praticiens du droit sur les problématiques données.

Section 5 : l’organisation du commerce


Paragraphe 1 : l’organisation administrative du commerce.

Elle est l’affaire de l’État. Certains ministères interviennent dans l’organisation administrative
de commerce.

Paragraphe 2 : l’organisation judicaire du commerce.


Les parties à un contentieux, disposent de deux voies de recours pour la résolution de leurs
litiges. Soit par l’arbitrage, soit devant les juridictions nationale étatiques.

L’arbitrage commercial.

Que signifie le compromis ? Dans le compromis, le litige est né, contrairement à la clause
compromissoire dans laquelle le litige est éventuel ou à naitre. Dans la clause
compromissoire, les parties prévoient le règlement de leurs litiges en avance.

Première partie : Les actes de commerces.


Chapitre I : La détermination de l’acte de commerce
Section I les actes de commerces prévus par la loi.
Paragraphe 1 Les actes de commerces par la forme
- le billet a ordre, le warrant, et la lettre de chance.
- les sociétés en nom collectif, en commandite simple, les sociétés à responsabilité limité, les
sociétés anonymes et les sociétés par action simplifiée.

Paragraphe 2 les actes de commerce par nature.


Selon l’article 3 de l'acte uniforme, ont notamment le caractère d'acte de commerce par
nature :
-L'achat de biens meubles ou immeubles en vue de leur revente
- les opérations de banque, de bourse, de chance, de courtage, d'assurance, et de transit
- Les contrats entre commerçant pour les besoins de leur commerce
-L'exploitation industrielle de mines, des carrières et de tout gisement des ressources
naturelles ;
-les opérations de location de meubles ;
-les opérations de manufactures et de télécommunications ;
-les opérations des intermediaires de commerces telles que la commission, le courtage,
l'agence ainsi que les opérations d'intermédiaire pour l'achat, la souscription la vente ou la
location d'immeuble, des fonds de commerce, d'action de parts de sociétés commerciales ou
immobilières ;
- Les opérations effectuées par les sociétés commerciales.

Section II : Les actes de commerces non prévus par la loi


Paragraphe : 1 l'intention de spéculer
Paragraphe 2 : l'entremise dans la circulation des recherches.
Paragraphe 3 : L'existence d'une entreprise

On retient un cumul des ces trois critères pour la détermination des actes de commerce. En
résumé, l’acte de commerce apparait comme étant celui qui réalise une entremise dans la
circulation des richesses et effectué dans le cadre d'une entreprise avec une intention de
profit pécuniaire.

Exemple1 le pharmacien est- il un commerçant ? oui lorsque son activité se limite seulement
à l'achat, et de revente des ses produits. Mais il deviendra un civil s’il exploite un laboratoire.
Exemple 2 la bonne dame qui achète ses produits pour vendre mais qui a été obligée des les
consommer pour faut de clientèle : elle demeure commerçante en raison de l’intention de
spéculation.

Section III : Les actes de commerce accessoires.


Un acte de commerce par accessoire= une activité civile rattachée à une activité
commerciale
Un acte civil par accessoire= une activité commerciale rattachée à une activité civile.

Section IV : Les actes mixtes.


Exception à la nature mixte des opérations : la lettre de chance, le billet à ordre, et le
warrant.

CHAPITRE II : le régime juridique des actes de commerce


Section I : Le régime juridique des actes de commerce

Paragraphe 1 : Les règles de compétence


Voir les clauses attributives de juridiction article 51 du code de procédure civile
Paragraphe 2 : Les règles de preuve

Paragraphe 3 : Les autres règles spéciales

Section II : le régime juridique des actes mixtes

Paragraphe 1 : les règle de compétence


Paragraphe 2 : les règles de preuve.

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