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FACULTE DE DROIT
DEPARTEMENT DE DROIT PRIVE ET JUDICAIRE
B.P 4745 KIN II
KINSHASA/LINGWALA
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INTRODUCTION
A. Définition
B. Problème de la terminologie
Le but poursuivi par les règles du droit judiciaire privé réside dans la mise en
œuvre des droits subjectifs reconnus aux particuliers.
Les règles du droit judiciaire privé présentent une importance majeure dans le
règlement de différends entre particuliers.
Elles sont établies afin d’éviter l’arbitraire en garantissant les droits des
particuliers.
En effet, le juge ne doit pas conduire le procès tel qu’il l’entend, mais il le fait
en se conformant aux règles arrêtées à l’avance par rapport au conflit ; des
règles qui sont impersonnelles.
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Le droit judiciaire privé est une branche du droit privé parce qu’il a pour objet
le règlement des litiges dans lesquels sont mis en jeu les intérêts des
particuliers.
Toutefois, certains auteurs estiment que le droit judiciaire privé est une
branche du droit public, étant donné qu’il se rapporte à l’organisation du
service publique de la justice.
Cette tendance est minoritaire.
Signification :
Ceci reflète une confusion regrettable parce que, loin de consacrer le non
formalisme (qui équivaudrait à l’absence de sanction en cas de violation des
règles de procédure), l’article 28 du code de procédure civile affirme le
caractère formalisme mais en le simplifiant car, la nullité qui y est consacrée
est conditionnée par le préjudice subi par la partie adverse.
Ainsi, au lieu de conclure au caractère non formaliste du droit judiciaire privé,
une bonne lecture de l’article 28 du code de procédure civile devrait conduire à
constater que le droit judiciaire congolais est peu formaliste.
1. En droit Interne
- La constitution
- La loi (le code de procédure civile, le code de l’O.C.J, code de procédure
devant la Cour suprême de justice) ;
- La coutume ;
- La jurisprudence ;
- Les principes généraux du droit ;
- La doctrine
- L’équité ;
- La pratique judiciaire
1. En droit international
Ces deux traits font que l’équité ne devrait pas objectivement être une source
de droit parce que d’une part une source est une donnée extérieure au juge et
à laquelle ce dernier se réfère. D’autre part, une source parce que élément
extérieur au juge, doit être observable tel la loi, la coutume…
Ne remplissant pas ces conditions l’équité devrait être écartée de la liste des
sources du droit.
Néanmoins en droit congolais l’équité est une source légale du droit sur base
de l’ordonnance =loi du 14 mai 1886
a. Principe : la territorialité
B. La compétence du tribunal
A. La composition
B. La compétence
1°) L’appel des jugements rendus au premier degré par les tribunaux de
grande instance, les tribunaux de commerce et du travail.
2°) Renvoi pour cause de sûreté publique ou suspicion légitime, de la
connaissance d’une affaire d’un T.G.I à un autre et pour les tribunaux de
commerce et les tribunaux du travail.
V. La cour de cassation
La cour de cassation chapeaute l’ordre judiciaire de la R D C. (article 153 de la
constitution de la 3e République)
B. La compétence
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En attendant une loi pour fixer les modalités sur la manière que
doit fonctionné la cour de cassation, la cour suprême de justice assume les
compétences dévolues à l’actuelle cour de cassation
I. Les magistrats
A. Définition :
A. Les Avocats
I. Signification du principe
Les faits adventis sont des faits que le juge découvre lorsqu’il a
déjà pris l’affaire en délibéré et qui sont susceptibles alors qu’il n’ont pas été
discuté contradictoirement, d’avoir une incidence sur le jugement à intervenir.
Tous ces textes ont été ratifiés par la R.D.C et donc s’imposent
au juge congolais.
Tous les citoyens doivent être traités de la même façon par les
tribunaux. Il n’y a pas de privilège de juridiction ni des immunités en matière
de droit privé.
Gratuité de la justice : Le juge ne doit pas être rémunéré par les parties
pour le travail qu’il fait. La justice étant un service public, il appartient à
l’Etat de prendre en charge les magistrats. La gratuité de la justice
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Le huis clos n’est prononcé que lors que l’ordre public ou les
bonnes mœurs sont menacées.
Légalité des armes : C’est le fait pour toute partie à un procès d’avoir
une possibilité raisonnable d’exposer sa cause au tribunal dans des
conditions qui ne la désavantagent pas d’une manière appréciable par
rapport à la partie adverse.
Ainsi, lorsqu’il est refusé à partie remise afin d’obtenir le service d’un
avocat, il y a violation de l’égalité des armes.
doctrine par A. Rubbens qui soutient qu’après l’avis du ministère public le juge
doit clôturer les débats, la partie qui souhaite discuter l’avis du ministère public
n’a qu’à demander la réouverture des débats.
a. Définition
C’est le cas par exemple d’un créancier qui se voit opposer la fin
de non recevoir tirée de la chose jugée alors qu’il n’y a aucune contestation sur
son droit de créance.
* Intérêt de la distinction
* Intérêt de la distinction
C. Classification spéciale
1. L’intérêt
a) Définition : c’est l’avantage que l’on poursuit par l’exercice d’une action
en justice. Lorsqu’il n’ y a aucun intérêt, l’action en justice n’existe pas.
Ceci est exprimé par l’adage « Pas d’action sans intérêt ».
Remarque : Intérêt actuel ne signifie pas intérêt présent, un intérêt futur peut
également être actuel, pourvu qu’il soit susceptible d’être apprécié au moment
où on agit.
2. La qualité
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L’action attirée est celle qui exercée par le représentation tel est
le cas, la preuve de l’action d’un mineur qui est exercée par le tuteur de ce
dernier. Dans ce cas, la preuve de qualité est exigée.
3°) L’hypothèse de l’action d’un regroupement
La chose jugée : c’est tout litige sur le quel on a déjà rendu une décision
quant au fond.
L’autorité de la chose : c’est la qualité que revêt tout jugement quand au
fond et qui empêche, sous réserve des voies de recours, que la même
chose soit rejugée entre les mêmes parties dans un autre procès.
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A propos des délais, il faut distinguer d’une part les délais d’action
et le délai d’attente d’autre part.
Les délais d’action : sont ceux pendant les quels on doit nécessairement
agir, sous peine de déchéance ou forclusion ces délais fixent un temps
maximum que l’on ne doit pas dépasser. On les appelle aussi délais de
rigueur. Tel est le cas d’un délai d’exercice de voie de recours. Les délais
d’actions visent un déroulement rapide de l’instance.
Les délais d’attente : sont ceux qui imposent un minimum de temps à
observer avant d’accomplir un acte de procédure. Ces délais d’actions
visent à permettre au défendeur d’avoir suffisamment de temps pour
préparer sa défense. C’est le cas du délai de comparution,
1. Principe :
2. Exception :
I. Les Demandes
A. Définition et caractéristique
1. Définition : La demande est l’action soumise au juge par l’un des modes
introductif de l’instance. (Cfr distinction entre l’action et la demande en
justice).
a) Les parties
procès que plus tard après que la saisie ait été accordée, lorsqu’elle sera
assignée en validité de la saisie – arrêt par le saisissant.
b) L’objet de la demande
Rappelons encore ce que nous avons dit plus haut qu’au nom du
principe dispositif le juge ne peut accorder aux parties ce qui ne lui a pas été
demandé. S’il le fait, il aura statué « ultra petita »
b) La cause de la demande
c) Le tribunal compétent
- la demande principale ;
- les demandes incidentes ;
- les demandes provisoires ;
- les demandes subsidiaires.
1. La demande principale
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a) Demande additionnelle
b) La demande nouvelle
C’est le cas d’une partie qui, après avoir saisi le juge pour obtenir
la nullité d’un contrat modifie sa prétention en demandant la résolution et les
dommages – intérêts.
- Au premier degré
- En appel
c) La demande reconventionnelle
C’est celle par laquelle une partie tierce à une procédure sollicite
d’y participer (intervention volontaire) ou par laquelle une partie à une
procédure déjà engagée sollicite la mise ne cause d’un tiers (intervention
forcée).
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3. La demande provisoire
C’est celle qui tend à faire prendre sans lier le juge du fond, les
mesures nécessaires pour éviter ou atténuer les inconvénients graves d’une
longue attente de la décision définitive sur le fond.
4. La demande subsidiaire
C’est la demande qui est faite par le demandeur qui estime que
pour une raison ou une autre la demande principale sera rejetée.
- La saisine du juge ;
A. Notion
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1. La défense au fond
2. Les exceptions
a. Définition :
1’exception dilatoire
Ce sont les exceptions qui tendent à obtenir la suspension de la
procédure. Elles ont pour but direct et immédiat d’obtenir un délai. On peut,
citer : l’exception d’appel en garantie, l’exception d’acceptation de la succession
sous bénéfice de l’inventaire, l’exception de défaut de communication, le
déclinatoire de compétence, la connexité, la litispendance, l’exception
d’inconstitutionnalité.
TITRE II : L’INSTANCE
I. L’œuvre juridictionnelle
A. Notion
- Indépendance
- Avoir une bonne moralité
- Etre compétent
- Etre intègre
a. Notion
Les actes juridictionnels sont les actes que pose le juge lorsqu’il
exerce sa mission de dire le droit.
* L’origine de l’acte :
Sur le plan matériel trois critères ont été avancés pour déterminer
le caractère juridictionnel d’un acte juridique ; la structure de l’acte, la
contestation et le but.
* La structure de l’acte
* La contestation
D’après ce critère, l’acte juridictionnel est celui qui fait suite à une
contestation qui est tranchée par le juge. La critique de critère est que dans
certains cas, le juge est amené à prendre des décisions juridictionnelles sans
pour autant qu’il y ait eu de contestation en amont. C’est notamment le cas
d’un jugement déclaratif de nationalité.
* Le but
Ce sont des actes des juges qui ne rentrent pas dans la formation
de dire le droit (le jus dicere). Ce ne sont que mesures administratives relevant
de la gestion administrative des juridictions.
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CHAPITRE II : LA PREINSTANCE
a. Notion
2. Nature juridique : Les actes de l’huissier ainsi que les mentions qu’il porte
sur les actes, ont une valeur authentique.
Remarque : Pour ce qui est de la nullité il faut rappeler ce qui a été dit à
propos du caractère, formaliste du droit judiciaire privé, que
l’article 28 du code de procédure civile conditionne cette
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a. L’assignation
1. Définition
a. La rédaction de l’assignation
b. Le contenu de l’assignation
L’assignation contient :
* Domicile de la R.D.C :
- Bureaux de président de la République
- Bureaux du gouverneur de la province où siège le tribunal
saisi
* Domicile d’une administration ou un établissement public
doté d’une personnalité civile :
- Leurs bureaux,
- Leurs sièges,
- La personne ou les bureaux de leurs préposés
Elle se fait par la lettre sous pli fermé à découvert avec remise de
récépissé.
CPC)
b. La requête
Les conclusions sont des écrits dans les quels les parties exposent
leurs prétention. Elles se présentent sous la forme suivante :
- L’identité de la cause
- L’identité des parties et de leurs conseils
- Les faits
- Le droit
- Le dispositif
C’est par voie des conclusions que les demandes incidentes sont
introduites à l’instance.
d. La plainte
certains cas appelés à appliquer les coutumes locales elles ne deviennent pas
pour autant des juridictions coutumières.
A. Le rôle général
1. Définition
a. Au premier degré
b. Au second degré
B. L’extrait du rôle
Lorsque pour une raison ou pour une autre, il y a des affaires qui
sont régulièrement inscrites au rôle général mais qui ne peuvent recevoir la de
ces affaires seront appelées en une ou plusieurs audiences spéciales des Cours
d’appel et des tribunaux de grande instance au début de l’année judiciaire.
B. Le non procédé
C. La radiation
B. La représentation
Le principe posé par cet arrêté est que les affaires sont appelées,
instruites, plaidées et jugées à l’audience déterminée dans l’exploit introductif
sauf remise pour juste motif ou prise en délibéré pour le prononcé ultérieur de
l’arrêt ou du jugement.
Lorsqu’une une affaire n’est pas état d’être plaidée ou jugée, les
parties peuvent obtenir une remise. Le principe s’applique de manière
suivante :
Première remise : pour mettre l’affaire en état. Elle est d’une durée
maximale d’un mois.
Deuxième remise : elle est accordée exceptionnellement pour une durée
maximale de quinze jours renouvelable une fois.
A) Notion
La communication des pièces et des conclusions procédé du
principe du contradictoire posé par l’article 15 du code de procédure civile.
Elle permet aux parties d’être en état de se présenter au procès et assure les
droits de la défense.
B. L’Enquête
a. Notion
b. La procédure de l’enquête
c. Défaut du témoin
C. L’Administration de la preuve
Définition de la preuve
La preuve est l’acte qui établi la véracité des faits allégués par
une partie et leur conformité au droit.
La charge de la preuve
Le principe posé par l’article 197 du code civil livre III est «
Actori incumbit probatio ». Il appartient donc à celui qui allègue un fait d’en
apporter la preuve. Ce principe connaît cependant une exception posée par le
même article et qui consiste en ce que celui qui se prétend libéré d’une
obligation doit apporter la preuve des libérations.
1. Notion
2. Procédure
Le serment est ordonné par un jugement qui énonce les faits sur
lequel il portera et fixe l’audience à laquelle il sera prêté.
* Solution de la litispendance
2°) La juridiction qui a rendu sur l’affaire une disposition autre qu’une
disposition d’ordre intérieur est préférée aux autres.
3. La connexité
b. Causes de récusation
Effet de la récusation
Remarque : Le juge qui se retrouve dans l’un des cas prévus pour la
récusation (les causes de la récusation) a l’obligation de quitter le siège. On
parle dans ce cas déport ; un juge qui se déporte n’encoure pas de sanction
disciplinaire.
Piste de solution
a. Définition
c. Procédure de renvoi
1. La jonction
2. La disjonction
La reprise de l’instance
4. La suspension de l’instance
Exception d’inconstitutionnalité
Ce principe veut dire que le juge civil doit surseoir à examiner les
affaires qui lui sont soumises chaque fois que l’action publique est mise en
mouvement en portant sur la même affaire. Il est mû par le souci d’éviter de
contradiction entre le jugement au pénal et celui rendu en matière de droit
privé.
Ce principe ne peut s’appliquer qu’à la réunion des conditions suivantes :
1. Le désistement
Effet du désistement
Forme du désistement
2. L’acquiescement
Remarque
V. La plaidoirie
Elle est déclarée par le juge lorsqu’il estime que sa religion a été
suffisamment éclairée. A partir de ce moment, l’affaire est prise en délibérée,
aucune pièce, aucune note ne peut plus être communiqué au juge si elle n’a
fait l’objet des débats contradictoires.
1. Notion
Sont ceux qui sont rendus avant que le juge ne dise le droit sur la
contestation, jugements rendus sans vider le différend.
Note : Les jugements définitifs ont pour effet notamment de dessaisir le juge.
4. Le prononcé du jugement
5. La signification du jugement
A. Le défaut du demandeur
B. Le défaut du défendeur
Introduction
A. Définition
Les voies de recours sont des voies de droit qui ont pour objet de
remettre en cause une décision de justice.
B. Fondement
- L’objet du recours ;
- La possibilité d’ouverture.
Sont celles qui ne sont ouvertes que dans des cas spécifiques
prévus par la loi et qui n’ont pas d’effet suspensif de l’exécution du jugement
attaqué. On y range la tierce opposition, la requête civile, la cassation, et la
prise à partie.
A. La notion
B. La forme de l’opposition
L’opposition se fait :
Remarque : Lorsque l’opposition est faite par une déclaration aux procès –
verbaux d’exécution ou autre acte d’exécution, elle doit être
réitérée (recommencée) dans un délai de dix jours.
D. Le délai d’opposition
- Un effet suspensif ;
- Un effet dévolutif.
2. Effet dévolutif
F. L’assignation en opposition
A. Notion
1. Sortes d’appel
2. Formes d’Appel
L’Appel principal est formée soit par une déclaration actée par
le greffier de la juridiction d’Appel, ou soit par une lettre recommandée
adressée au greffier de cette juridiction. La date de l’Appel est celle de la
déclaration ou de la réception de la lettre.
Après la déclaration, le greffier doit assigner l’intimé dans les formes et délais
ordinaires.
Notes : C’est l’acte d’Appel et non l’assignation qui saisi le juge d’Appel.
d. La juridiction d’Appel
Note : Un Appel tardif est recevable lorsque le retard est dû à un cas de force
majeure.
1. Principe
1. L’effet suspensif
Comme pour l’opposition, l’Appel suspend l’exécution du jugement
attaqué.
L’évocation est le droit reconnu à un juge d’appel qui n’a été saisi
que contre un jugement avant dire droit interlocutoire, de connaître du fond de
l’affaire alors que celui-ci n’avait pas encore été vidé par le premier juge.
Le juge d’appel a également le droit d’évoquer lorsque saisi contre un jugement
sur exception il constate que le premier juge est incompétent ou a violé la loi.
L’évocation apparaît ainsi comme une exception à l’adage « Tantum devolutum
quantum appelatum» parce que, le juge d’appel statue au-delà de sa saisine en
jugeant le fond alors qu’il n’a été saisi que sur exception ou sur jugement avant
dire droit.
3. L’effet de l’appel
Note : A la place d’une expédition pour Appel, on peut produire une copie
signifiée du jugement attaqué car, le but de l’expédition pour Appel
est de permettre au juge d’Appel de contrôler la décision attaquée, ce
but est pleinement rempli par une copie signifiée. La cour suprême de
justice a abordé dans le même sens.
1. Le défaut de l’Appelant
a. Demander le défaut-congé ;
b. Il voudrait obtenir un jugement définitif sans aborder le fond, il
demandera dans ce cas que le juge déclare l’Appel irrecevable faute
d’expédition pour Appel.
c. Il peut disposer lui-même d’une expédition pour Appel et demander à la
juridiction d’Appel de connaître ses moyens, dans ce cas la décision sera
rendue par défaut à l’égard de l’appelant.
d. Il peut solliciter la radiation de la cause du rôle.
2. Le défaut de l’intimé
A. Notion et Objet
Pour être admis à faire tierce opposition, le tiers doit remplir les
conditions suivantes :
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C. Le délai
e. La juridiction compétente
Note : Lorsque la tierce opposition est faite par une voie principale, elle se fait
sous forme d’assignation alors que lorsqu’elle se fait par voie
incidente, elle prend la forme des conclusions.
Devant la cour suprême de justice, la tierce opposition n’est recevable
qu’en matière administrative.
Note : Dans le cas d’indivisibilité le jugement peut profiter aux autres parties.
Note : L’Appel d’une décision sur tierce opposition n’est pas possible lorsque
cette décision a été prise en instance d’Appel.
A. Notion
4. La découverte des pièces décisives qui ont été retenues par le fait
de la partie qui a remporté le procès.
Note : La requête civile est admise même à l’égard des jugements rendus par
les juridictions pénales qui statuent sur les intérêts civils. Cependant
dans ce cas, la requête civile ne remet pas en question les
condamnations pénales.
D. La juridiction compétente
Note : En cas de décès de la partie qui avait droit à former requête civile, ce
délai est prorogé de six mois en faveur de ses héritiers.
F. La forme et la procédure
- On ne peut pas faire appel contre une décision rendue sur requête civile.
- On ne peut faire une nouvelle requête civile contre un jugement rendue
sur requête civile ou contre un jugement qui a été objet d’une première
requête civile.
III. La cassation
A. Notion
B. La juridiction compétente
Note : Lorsqu’un pouvoir est introduit pour la deuxième fois, la cour statue
toutes sections réunies.
D. Le délai
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A. Notion
état d’être jugée. Le déni de justice doit être prouvé par deux
sommations faites par l’huissier et adressées au magistrat à huit jours
d’intervalle au moins.
4. La juridiction compétente : c’est la section judiciaire de la cour suprême
de justice qui est compétente pour connaître de la prise à partie.
I. Le droit à l’exécution
Ecrits établis par un officier public dont les affirmations font foi
jusqu’à inscription de faux et donnant les grosses revêtues de la formule
exécutoire et susception d’exécution forcée.
Le principe
A. Notion
B. Procédure
Note : Le créancier muni d’un titre authentique n’a pas besoin de cette
autorisation.
3. La déclaration du tiers-saisie
A. Notion
B. La procédure
2. L’assignation en validité
III. La saisie-exécution
A. Notion
B. Procédure
C. La vente
Note : La vente ne peut avoir lieu moins de quinze jours après la remise du
procès-verbal de saisie.
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Si la vente est faite à vil prix, l’agent des ventes publiques sur requête du
saisissant ou du saisi ou même d’office, peut y surseoir. Dans ce cas, le juge
fixe un autre jour de vente tenant compte du délai de 15 jours. Au jour fixé, la
vente aura lieu à n’importe quel prix.
Celui qui prétend être propriétaire des biens saisis ou d’une partie
de ceux-ci, peut s’opposer à la vente par exploit d’huissier signifié au saisissant,
au saisi et dénoncé à l’argent des ventes publiques. Cet exploit contient
l’assignation du saisissant et du saisi et les preuves de sa propriété.
D. Difficultés de la saisie
A. Notion
- La propriété immobilière ;
- La concession perpétuelle ;
- Les concessions ordinaires ;
- L’usufruit ou l’accessoire des immeubles ;
- La concession minière ;
- La concession de chemin de fer ;
- La superficie.
E. La procédure
Note : Dès que la distribution est effectuée, elle ne peut plus donner lieu à la
répartition en faveur des créanciers qui surgissent ultérieurement.
CHAPITRE I. GENERALITES
Sens du principe :
Les frais de justice tels qu’ils sont tarifés n’ont aucun rapport avec
les prestations des magistrats, ni des greffiers ou huissiers. Ils n’ont donc
aucune proportionnalité avec le service rendu. Par conséquent, ils n’ont qu’un
caractère fiscal (forfaitaire) assurant quelques recettes à l’Etat.
A. Les taxes
Les taxes sont des indemnités payées aux témoins à la suite des
pertes qu’ils subissent à l’occasion de leurs dépositions (transport, manque à
gagner …).
Note : Lorsqu’un magistrat est appelé à témoigner, il ne lui est alloué aucune
taxe car, il ne subit aucun manque à gagner puisque son traitement ne
sera pas suspendu.
B. Les honoraires
Les honoraires des arbitres sont fixés conventionnellement avec les parties.
C. Les dépens
Les dépens sont les frais, taxes et honoraires exposés par les
parties en cours de procédure. Les dépens de la partie gagnante sont mis à la
charge de la partie succombante.
L’Etat des frais est tenu par le greffier qui crédite le compte des
provisions faites par les parties et le débite des frais exposés à leur requête ou
par les actes du tribunal. La liquidation des frais se fait suivant l’état des frais
arrêté par le greffier le jour du prononcé. Cet état est vérifié et visé par le juge
qui incorpore le montant dans sons jugement.
Note : Il n’existe pas de procédure pour contester l’état des frais. En cas
d’erreur, les parties peuvent faire l’observation au greffier et au juge
avant le visa.
La cour suprême siégeant en cassation ne connaît pas des erreurs
contenues dans l’état des frais visés par le juge.
Note : Toute partie qui voudrait exercer un recours contre un jugement, doit
payer les droits proportionnels.
A. Le tarif
Le taux est fixé par le décret du 11 juillet 1920 et l’ordonnance loi 1970.
CHAPITRE I. L’ARBITRAGE
I. Notion
La neutralité
les arbitres sont plus neutres que les juges étatiques surtout dans un état
comme le nôtre. Cette neutralité provenant du fait que les parties ont
conventionnellement désigné les arbitres.
2. La technicité et la qualité : le recours à l’arbitrage permet de confier le
règlement du différend aux techniciens, aux personnes qui connaissent
le domaine dans lequel s’incère le litige.
3. La confidentialité : l’arbitrage permet une discrétion étant donné que les
sentences arbitrales ne sont pas nécessairement publiées, les audiences
elles-mêmes ne sont pas publiques.
4. La rapidité : elle st due à la technicité des arbitres.
5. L’efficacité : les sentences arbitrales sont souvent exécutées
spontanément par la partie succombante afin de préserver sa
réputation surtout dans les milieux des affaires.
A. La convention d’arbitrage
1. Définition
a. La clause compromissoire
C’est la clause par laquelle les parties prévoient à l’avance que les
litiges qui surgiraient seront soumis à l’arbitrage. La clause compromissoire est
donc conclue avant la naissance du litige, elle ne contient pas nécessairement
les noms des arbitres. Souvent les parties prévoient qu’elles choisiront chacune
un arbitre et ces arbitres désigneront un troisième arbitre.
b. Le compromis d’arbitrage
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a. Condition de fond
b. Condition de forme
1. La suspension
2. La révocation
C. L’instance arbitrale
2. Dès l’accord des parties, les arbitres peuvent juger sur pièces.
Toutefois, même dans ce cas, les arbitres peuvent décider que les
parties soient entendues ;
3. Les pièces sont après communication préalable entre parties, remises
aux arbitres dans les délais fixés par eux. Lorsque la partie ne remet
pas les pièces, les arbitres jugent sur les seules pièces reçues ;
4. Les arbitres peuvent ordonner toutes les mesures d’instruction admises
devant les juridictions de droit commun ;
5. Les mesures d’instruction ordonnées suspendent le délai de l’arbitrage ;
6. Tout incident dont les arbitres ne peuvent connaître est pourvu devant
le tribunal de grande instance compétent. L’arbitrage dans ce cas est
suspendu jusqu’au jour où les arbitres seront informés par la suite la
plus diligente que le jugement sur l’incident a acquis la force de chose
jugée.
7. Sauf convention des parties, ces dernières et les arbitres sont dispensés
de suivre les délais et formes d’actes prévus devant les juridictions
d’Etat.
D. La sentence arbitrale
Une sentence arbitrale est faite à l’écrit, datée et signée par tous
les arbitres. Lorsque la minorité des arbitres refuse de signer une sentence, il
est fait mention de ce refus sans pour autant indiquer ses motifs.
La sentence arbitrale doit contenir les mentions suivantes :
Il faut cependant remarquer que ces mentions ne sont pas prescrites à peine
de nullité.
a. L’exécution
1. Présentation de l’OHADA
a. Compétence
b. Nombre d’arbitres
Lorsque trois arbitres ont été prévus, chacune des parties, dans la
demande d’arbitrage ou dans la réponse à celle-ci, désigne un arbitre
indépendant pour confirmation par la Cour. Si l’une des parties s’abstient, la
notification est faite par la Cour, le troisième arbitre qui assume la présidence
du tribunal arbitral est nommé par la Cour, à moins que les parties n’aient
prévu que les arbitres qu’elles ont désignés devraient faire choix du troisième
arbitre dans un délai déterminé. Dans ce dernier cas, il appartient à la Cour de
confirmer le troisième arbitre. Si, à l’expiration du délai fixé par les parties, ou
imparti par la Cour, les arbitres désignés par les parties n’ont pu se mettre
d’accord, le troisième arbitre est nommé par la Cour.
Si les parties n’ont pas fixé d’un commun accord le nombre des
arbitres, la Cour nomme un arbitre unique, à moins que le différend ne lui
paraisse justifier la désignation de trois arbitres. Dans ce dernier cas, les
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parties disposent d’un délai de quinze jours pour procéder à la désignation des
arbitres.
Les arbitres peuvent être choisis sur la liste des arbitres établie
par la Cour et mise à jour annuellement. Les membres de la Cour ne peuvent
pas être inscrits sur cette liste.
d. Les honoraires
f. Le règlement d’arbitrage
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La requête civile n’est admise que pour les causes prévues aux
numéros 1, 2 et 4 de l’article 85 du code de procédure civile.