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Judicaire Privé
G3 Droit
LA FONDATION
2021
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Pour l’expression « Droit processuel », cette terminologie est aussi critiquable parce qu’elle réduit
le droit judiciaire privé aux règles qui organisent le règlement des différends entre parties au procès
alors que le droit judiciaire privé c’est l’ensemble des règles qui organisent non seulement le
règlement des différends entre particuliers au procès mais aussi en dehors du procès.
Le droit judiciaire privé a pour but de mettre en œuvre les droits subjectifs
reconnus aux particuliers par le droit objectif de fond. Le droit judiciaire
La nature apparaît comme étant un droit auxiliaire, un droit sanctionnateur, un droit
servant au service des droits substantiels que sont le droit des obligations,
le droit commercial, de droit des société…
Les règles du droit judiciaire privé présentent une importance majeure dans
L’utilité le règlement de différends entre particuliers. Elles sont établies afin d’éviter
l’arbitraire en garantissant les droits des particuliers.
Le droit judiciaire privé est une branche du droit privé parce qu’il a pour
Le Domaine du objet le règlement des litiges dans lesquels sont mis en jeu les intérêts des
DJP particuliers.
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Le caractère impératif du DJP signifie que les règles du droit judiciaire privé s’imposent à tous de
la même manière, tant aux parties qu’aux juges.
Fondement : Le caractère impératif du droit judiciaire privé se justifie par la nécessité qu’il y a
d’éviter l’anarchie qui résulterait du fait de laisser chacun déterminer les règles qui lui seront
applicables ;
Limite : Le caractère impératif du droit judiciaire privé n’est pas absolu. Il y a en effet, une sphère
où joue l’autonomie de la volonté.
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En effet, l’ordonnance du gouverneur général du Congo du 14 mai 1886 prévoit que lorsqu’il n’y a
ni loi, ni règlement, le juge pour les contestations qui sont de la compétence des tribunaux du
Congo appliquera notamment l’équité.
La valeur de l’équité comme source de droit soulève des interrogations sur le plan philosophique.
L’équité se définit comme étant le sentiment spontané du juste et de l’injuste. Ainsi définie, l’équité
fait ressortir deux éléments : d’une part, l’équité en tant que sentiment, est une donnée intérieure
au juge qui l’applique ; et d’autre part, elle n’est pas observable.
Ces deux traits font que l’équité ne devrait pas objectivement être une source de droit parce que
d’une part une source est une donnée extérieure au juge et à laquelle ce dernier se réfère. D’autre
part, une source est un élément extérieur au juge, c’est-à-dire doit être observable tel la loi, la
coutume…
Ne remplissant pas ces conditions l’équité devrait être écartée de la liste des sources du droit.
La règle de droit judiciaire nouvellement posée ne s’applique pas lorsque le juge saisi a déjà
rendu un jugement sur le fond. C’est l’ancienne loi qui continue à s’appliquer ;
La loi nouvelle ne s’applique pas lorsqu’elle remet en cause le fond du droit.
11) Parlez des structures judiciaires que sont les juridictions en DJP
En droit judiciaire privé, les juridictions se présentent sous la forme pyramidale suivante :
Les magistrats : Le terme magistrat désigne toute personne appartenant au corps judiciaire et
investie à titre personnel du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l’Etat. Il y a
deux catégories des magistrats : les magistrats du siège ou juge et les magistrats débout ou officiers
du Ministère Public
Les greffiers : Chaque juridiction comprend un greffe dirigé par un greffier assisté d’un ou
plusieurs adjoints.
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Les huissiers : Sont chargés du service intérieur des cours et tribunaux et de la signification des
exploits.
Les Avocats : Ce sont des auxiliaires de la justice dont la profession consiste à assister ou
représenter les parties, postuler, conclure et plaider devant les cours et tribunaux. La profession
d’avocat est régie par l’ordonnance – loi n°79-028 du 28 septembre 1979. Auprès de chaque cour
d’Appel il y a un barreau qui assure l’organisation et la discipline de la profession.
Les défenseurs judiciaires : Ce sont au même titre que les avocats des auxiliaires de la justice
ayant comme profession d’assister ou représenter les parties, postuler, conclure et plaider devant
les tribunaux. A la différence des avocats, les défenseurs judiciaires ne sont autorisés à l’intervenir
que devant les tribunaux de paix et les tribunaux de grande instance.
A propos de l’avis du ministère public, il faut noter que ce dernier est dans certains cas obligatoire.
Notamment pour les litiges relatifs aux successions, faillite ou concordat judicaire… Et
généralement, dans la pratique en RDC, le MP donne son avis en dernier sans laisser à la partie
attaquée par son avis l’occasion de rétorquer.
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Au cours de l’instruction de la
cause de juge dispose en matière
d’administration de la preuve des
pouvoirs lui permettant de sortie
de son rôle passif et donc, déroger
au principe dispositif.
L’évocation
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Principe du droit à un
procès équitable.
Sources Signification Contenu
Principe récent en droit Le procès équitable est un Le principe du droit à un procès
judiciaire privé, le principe procès dans lequel les équitable comprend plusieurs
du droit à un procès parties sont placées sur le garanties à savoir :
équitable à pour source même pied d’égalité, un
l’article 10 de la déclaration procès dans lequel une La garantie d’accès à un tribunal,
universelle des droits de partie n’est pas privilégiée La garantie de l’égalité devant le
l’homme, l’article 14 du au détriment d’une autre. juge,
pacte international relatif La garantie de la gratuité de la justice
aux droits civils et politiques et de l’organisation d’une assistance
et les articles 7 et 26 de la judiciaire,
charte africaine des droits La garantie d’une justice de bonne
de l’homme et des peuples. qualité,
La garantie de l’indépendance et de
Tous ces textes ont été l’impartialité des juridictions,
ratifiés par la R.D.C et donc Le droit à une langue que l’on
s’imposent au juge comprend,
congolais. La laïcité des juridictions,
La publicité de la procédure,
La célérité de la procédure,
La motivation des décisions de
justice,
L’égalité des armes et le principe du
contradictoire ;
et enfin la garantie de l’exécution de
la décision de justice.
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De d'autre part, de l’immunité qui couvre son titulaire : le titulaire d’une action n’engage aucune
responsabilité du fait de l’exercice de celle-ci ou des propos tenus en justice. L’immunité de l’action
connaît cependant une restriction, lorsque le titulaire du droit d’agir commet un abus. Dans ce
cas, la victime de l’abus du droit d’agir en justice, telle dans l’hypothèse d’une action purement
téméraire et vexatoire, est fondée de pouvoir réclamer une réparation.
Selon la nature de l’action : Au point de vue de ce critère, les actions sont catégorisées en :
a) Actions réelles : qui portent sur des droits réels. L’action réelle est une action « in rem », c’est-à-
dire attachée à la chose. Par conséquent, elle peut être exercée contre toute personne qui détient
le bien qui en est l’objet.
b) Actions personnelles : portant elles, sur des droits de créance. L’action personnelle est quant à
elle, une action « in personam », c’est-à-dire attachée à la personne. En conséquence, elle ne peut
être exercée que contre le débiteur et non contre une autre personne. Le caractère personnel d’une
action est atténué par les dispositions des articles 64 et 65 du code civil livre III qui permettent
l’exercice des actions obliques et des actions pauliennes.
Selon l’objet : on distingue les actions mobilières des actions immobilières. Les premières portent
sur des biens meubles. Les secondes portent sur des immeubles.
Il existe cependant une classification spécifique pour actions immobilière : les actions pétitoires
et les actions possessoires. Les premières ont pour objet des droits réels. Les secondes quant à
elles, sont des actions qui portent sur la défense d’une possession, notion qui relève du droit civil
des biens.
Les actions possessoires se classent en trois types : la complainte, la dénonciation de nouvel œuvre
et la réintégrande. La première vise à protéger la possession contre un trouble actuel, la seconde
tend à la protéger contre un trouble éventuel, la troisième enfin, est une action dont dispose un
possesseur qui a été dépossédé par violence ou voie de fait.
L’intérêt ;
Et la qualité du demandeur.
19) Quels sont les caractères de l’intérêt dans une action judiciaire
L’intérêt pouvant donner lieu à une action doit être :
Né et actuel ;
Légitime ;
Concret ;
Certain ;
Personnel et direct.
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20) Tableau synoptique sur les actions banales, les actions attitrées ainsi que les actions par
représentation.
L’action banale : Une action est dite banale lorsqu’elle est
ouverte à toute personne sans l’exigence d’une
qualité particulière, et est exercée par son
titulaire. Il suffit, pour pouvoir exercer l’action
banale, de justifier d’un intérêt. Aucune preuve
d’une quelconque qualité n’est exigée pour
exercer ce genre d’action, la qualité se
confondant ici avec l’intérêt.
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C’est le fait d’exercer effectivement son action en soumettant au juge les prétentions dont on se
prévaut, et en recourant à l’un des modes introductifs de l’instance
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La demande interventionnelle :
Une demande interventionnelle est celle par
laquelle une partie, tierce à une procédure,
sollicite d’y participer (intervention volontaire),
ou par laquelle une partie à une procédure déjà
engagée, sollicite la mise en cause d’un tiers
(intervention forcée).
La partie qui souhaite modifier la cause de la demande ne peut recourir à une demande nouvelle,
elle doit le faire par une assignation distincte de la première et, éventuellement demander la
jonction des deux affaires si ces dernières sont connexes.
En appel, l’article 77 du code de procédure civile interdit la recevabilité des demandes nouvelle en
ces termes : « il ne peut être formé, en degré d’appel, aucune nouvelle demande… ».
La première découle du fait que l’exception de novelléité n’est pas d’ordre public. Par conséquent,
le juge ne peut pas la relever d’office. Cette exception doit être soulevée de façon expresse par la
partie qui l’invoque. Ainsi, en appel, la demande nouvelle sera recevable chaque fois qu’aucune
partie n’en aura pas sollicité l’irrecevabilité.
La deuxième limite résulte des dérogations établies par l’article 77 du code procédure civile. Celui-
ci admet que les demandes nouvelles puissent être formulées pour la première fois en appel,
lorsqu’elles portent sur la compensation, sur des demandes reconventionnelles, ou sur les intérêts,
arrérages, loyers et autres accessoires échus depuis le jugement attaqué, ainsi que sur les
dommages-intérêts pour le préjudice subi depuis le prononcé dudit jugement.
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Les effets Vis-à-vis des parties : la demande produit deux effets à l’égard des parties. En premier
lieu, elle constitue une mise en demeure faite au défendeur. En effet, la demande signifiée à la
partie défenderesse constitue un rappel adressé à cette dernière, l’invitant à satisfaire aux
prétentions du demandeur.
Deuxièmement, la demande est, conformément à l’article 638du code civil livre III, interruptive de
la prescription. La loi n’ayant fait aucune distinction selon que la juridiction saisie est compétente
ou incompétente, il y a lieu de considérer que l’interruption de la prescription se réalise même
lorsque la demande est formée devant un juge incompétent.
Cette solution ne devrait cependant pas s’étendre à la l’interruption de la prescription causée par
la saisine de l’inspection du travail dans le cadre d’une procédure de conciliation préalable. Dans
ce cas, l’interruption n’est possible que si la procédure de conciliation a été menée par un
inspecteur du travail compétent, c’est-à-dire celui du ressort.
Les exceptions : Les exceptions sont des moyens de défenses qui tendent, avant l’examen du fond,
soit à faire déclarer la procédure irrégulière ou éteinte, soit à en suspendre le cours ;
Les demandes reconventionnelles : Une demande reconventionnelle est celle qui est formée par
le défendeur, en réplique à celle introduite par le demandeur. Le but d’une telle demande est soit,
d’empêcher la condamnation du défendeur, soit d’atténuer cette condamnation, ou soit encore
d’obtenir la condamnation du demandeur. La demande reconventionnelle est recevable en tout état
de cause, et même pour la première fois en appel ;
Et les fins de non-recevoir : Les fins de non-recevoir sont des moyens de défense qui consistent
pour le défendeur à denier au demandeur le droit d’agir en justice. Elles tendent à faire déclarer le
demandeur irrecevable en sa demande, pour défaut du droit d’agir.
Ces moyens de défense sanctionnent en général le non-respect des conditions d’existence de l’action.
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Les exceptions dilatoires : Ce sont des exceptions qui tendent à obtenir la suspension de la
procédure. Elles ont pour but direct et immédiat d’obtenir un délai, de gagner du temps. On peut
dans cette catégorie citer l’appel en garantie, l’exception d’acceptation de la succession sous
bénéfice de l’inventaire, le défaut de communication, la connexité, la litispendance, l’exception
d’inconstitutionnalité.
Les exceptions péremptoires ou de nullité : Il s’agit des exceptions qui visent l’anéantissement
de l’instance à cause des irrégularités qui entachent la procédure. Tels sont les cas de l’exception
de non saisine ou de l’exception d’incompétence. Les exceptions péremptoires peuvent être
soulevées d’office par le tribunal.
Un jugement rendu sur une exception n’est pas revêtu de l’autorité de la chose jugée. Par
conséquent, on peut réintroduire une demande qui a été rejetée à la suite d’une exception. Il suffit,
dans ce cas, de procéder à la régularisation de l’acte qui a été sanctionné.
L’extinction de ce droit par la mort de son titulaire, entraîne celle de l’action qui y était rattachée.
C’est aussi le cas lorsque le droit visé par l’action est attaché à la personne qui agit, tel le droit à
une pension alimentaire. Ce droit n’étant pas transmissible aux héritiers, l’action qui s’y attache
s’éteint avec lui au moment du décès de son titulaire. L’action n’est pas non plus transmissible
lorsqu’elle a un caractère strictement personnel.
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L’autonomie de l’action par rapport au droit subjectif substantiel apparaît clairement lors qu’une
personne, titulaire d’un droit voit son action déclarée irrecevable, alors que son droit est établi.
La nullité : Conformément à l’article 28 CPC, la nullité est conditionnée par l’existence d’un
préjudice dans le chef de la partie qui invoque l’irrégularité
La responsabilité civile de l’agent auteur de l’acte ;
La responsabilité administrative de l’Etat.
39) Parler de :
L’assignation : L’assignation est un exploit d’huissier par lequel un demandeur, fait inviter le
défendeur à comparaître devant la juridiction appelée à trancher le litige qui les oppose.
Il s’agit d’un acte de procédure (acte introductif d’instance) adressé par le demandeur au
défendeur par l’intermédiaire d’un huissier de justice pour l’inviter à comparaitre devant une
juridiction ;
La requête : La requête est une demande écrite adressé directement à un magistrat sans mise en
cause d’un adversaire. C’est l’acte par lequel une partie forme une demande dans les procédures
non contradictoires spécifiées par la loi.
Ex : C’est le cas en matière de jugement supplétif d’acte de l’état civil tel que dans l’hypothèse de
changement de lorsque ce dernier porte un caractère « nwar ».
Jugement supplétif :
La comparution volontaire : Consiste pour les parties à se présenter de façon spontanée et
volontaire devant le juge sans y avoir été contraint par un exploit. La comparution volontaire est
faite par une déclaration signée par les parties, ou actées par le greffier.
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Les parties qui comparaissent volontairement peuvent donner au tribunal le pouvoir de statuer en
dernier ressort (art. 12 CPC).
Conclusions de parties : Les conclusions sont des écrits dans lesquels les parties exposent leurs
prétentions. C’est par voie de conclusions que les demandes incidentes sont introduites à
l’instance.
A personne : Elle consiste pour l’huissier à remettre l’exploit entre les mains du destinataire, quel
que soit l’endroit où se trouve ce dernier.
Le refus pour le destinataire de signer ou de recevoir l’exploit qui lui signifié n’affecte pas la validité
de la signification ;
A domicile : La signification est dite à domicile lorsqu’elle est faite au domicile du destinataire,
entre les mains d’un parent, allié, maître ou serviteur (voir art. 4 CPC).
S’il n’y a pas de voisin, ou dans le cas où aucun voisin n’accepte de réceptionner l’exploit, ce dernier
peut être remis à une autorité administrative ou coutumière du domicile du destinataire qui se
chargera de le faire parvenir.
Par lettre missive : La signification par lettre peut se faire en recourant à deux modalités, savoir :
a) Par voie postale : La signification se fait par lettre envoyée par la poste sous pli fermé à
découvert, et recommandé. Dans ce cas, la date de signification est déterminée par le récépissé
de la poste ;
b) Par messager : La signification se fait par lettre sous pli fermé à découvert, avec remise de
récépissé signé par le destinataire ou par l’une des personnes énumérées au premier alinéa de
l’article 4 CPC ;
Par édit et missive : On y recourt lorsque le destinataire de l’exploit a une adresse connue à
l’étranger, sans en avoir une en RDC (voir art. 7 al.1 CPC). Dans ce cas, la signification se fait
par l’affichage d’une copie de l’assignation à la porte du tribunal (édit), et l’envoi d’une autre copie
par voie postale sous pli fermé à découvert à l’adresse du destinataire(missive) ;
Par édit et publication : On y recourt, lorsque le destinataire n’a de domicile connu ni en RDC,
ni à l’étranger (voir art 7 CPC).
Cette signification se fait par l’affichage d’une copie de l’assignation à la porte principale du tribunal
d’une part, et la publication dudit exploit au journal officiel, d’autre part.
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Selon l’origine, l’acte juridictionnel est tout acte provenant d’une juridiction. Ainsi tout acte qui
n’émane pas d’une juridiction, ne pourrait être appelé juridictionnel.
Pour ce qui est de l’autorité de la chose jugée, les tenants de ce critère estiment qu’un acte n’est
juridictionnel que s’il est revêtu de l’autorité de la chose jugée. Faisant de celle-ci un critère de
détermination du caractère juridictionnel de l’acte.
Les critères matériels de l’acte juridictionnel : ce critère rapporte au contenu de l’acte concerné
pour le qualifier de juridictionnel ou non. Ces critères se rapportent soit à la structure de l’acte,
soit à l’existence d’une contestation, soit encore au but de l’acte concerné.
On regard de la structure de l’acte, l’acte juridictionnel présente sous forme de syllogisme juridique
ayant pour majeur la règle de droit, pour mineur, le cas d’espèce à trancher, et pour conclusion la
décision du juge.
Pour les tenants de la contestation, l’acte juridictionnel est celui qui fait suite à une contestation
soumise au juge.
Enfin pour ce qui est du but de l’acte, un acte juridictionnel est celui par lequel un juge applique
le droit existant. Par son œuvre, le juge applique la loi, il ne légifère pas.
L’effet déclaratif : Le jugement rendu tend à consacrer un droit existant. Il ne le crée pas, il se
contente de le déclarer en conformité au droit existant (droit positif).
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Le dessaisissement du tribunal : Un fois le jugement rendu, le juge est dessaisi du dossier. Seul
les jugements définitifs produisent cet effet.
Et l’autorité de la chose jugée : L’autorité de la chose jugée est la présomption de vérité légale
que contient toute décision de justice. Elle a pour conséquence d’empêcher la soumission d’une
question déjà tranchée entre les parties à un tribunal, sauf usage des voies de recours.
48) Quid de la différence entre la chose jugée, l’autorité de la chose jugée, la force de chose jugée et
l’exception de chose jugée ?
La chose jugée : Est tout litige sur lequel une décision a déjà été rendue, ou tout au moins celle
qui l’objet de l’examen ^par le juge saisi
L’autorité de la chose jugée : Qualité que revêt tout juge quant au fond ou sur fond de non-
recevoir, sous réserve des voies de recours, que les mêmes faits soient rejugés entre les mêmes
parties dans un autre procès ;
Force de chose jugée : Etat d’un jugement non susceptible de voies de recours suspensives de
l’exécution, soit puisque celles-ci ont été épuisées, soit que les délais d’exercice sont échus ;
Exception de chose jugée : C’est une fin de non-recevoir.
La radiation : est la sanction qui frappe une consignation insuffisante. Elle consiste à effacer une
affaire du rôle, lorsque le demandeur refuse de suppléer à une consignation qui s’est avérée
insuffisante.
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Une cause radiée est quant à elle éteinte. Elle ne peut revenir que sur une nouvelle assignation et
donc, après paiement d’une nouvelle consignation. Elle aura un nouveau numéro de rôle.
Du point de vue procédural : Cette distinction peut s’avérer déterminante lorsqu’on est en
présence des actions soumises à des délais. En cas de non procéder, c’est la date à laquelle
l’assignation a été instrumentée qui constitue le point de départ de l’instance, même si le paiement
des frais de consignation est effectué ultérieurement.
Lorsqu’une affaire a été radiée par contre, le point de départ de l’instance sera la date de la nouvelle
assignation.
54) Parler de :
L’exception d’incompétence ou déclinatoire : Il s’agit d’une exception soulevée par le défendeur,
consistant pour ce dernier à denier à la juridiction saisie la compétence de connaître du litige en
cause.
Cette exception doit être soulevée « in limine litis », c’est-à-dire avant toute défense au fond. La
compétence étant une matière d’ordre public, le juge peut d’office soulever cette exception.
L’indivisibilité : En matière de connexité, il y a indivisibilité lorsque les liens entre les causes
connexes sont tels qu’il est impossible de les juger séparément ;
Le règlement de juge : Le règlement des juges consiste à trancher un conflit de compétence entre
deux ou plusieurs juridictions statuant en dernier ressort, qui se déclarent compétentes ou
incompétentes pour connaître d’une même demande entre les mêmes parties. Il est de la
compétence de la cour de cassation.
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Le règlement des juges apparaît comme étant un cas de litispendance devant des juridictions
statuant en dernier ressort.
La récusation : La récusation est un incident dirigé contre la personne d’un juge. C’est la
procédure par laquelle un plaideur refuse d’être jugé par ou en présence d’un juge ou d’un arbitre
dont il conteste l’impartialité ;
Renvoi : C’est le fait pour une juridiction de se dessaisir d’une cause au bénéfice d’une autre, soit
pour cause de sûreté publique, ou soit après avoir été légitimement suspectée par une partie ;
Renvoi pour cause de suspicion légitime : Il y a renvoi pour cause de suspicion légitime lorsque,
tous les juges du tribunal ont été récusés et qu’il n’est plus possible de constituer un siège, ou que
l’on soupçonne tous les juges d’un tribunal d’avoir subi des pressions au point de ne plus jouir de
l’indépendance ou de l’impartialité requise pour juger une cause de manière équitable ;
Renvoi pour cause de sureté publique : Il y a renvoi pour cause de sureté publique lorsque le
climat social ou politique du lieu où siège le juge naturel est détérioré au point qu’il n’est plus
possible de rendre une justice sereine ;
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Lorsqu’il y a concours entre opposition et appel, le juge d’appel sursoit à statuer jusqu’au jugement
sur opposition (Cela dit, ce sursis à statuer ne s’applique pas à la demande des défenses à statuer).
Cela s’explique par le fait que l’opposition saisie à nouveau la juridiction dont la décision est
contestée, de ce fait, la reformation à laquelle pourrait aboutir l’appel devient sans objet.
Et par voie de conclusions orale : Par voie de conclusions orale, l’appel incident n’est possible
que si l’auteur de l’appel principal comparait.
60) Parler du sort de l’appel incident lorsque l’appel principal est rejeté
Lorsque l’appel principal est rejeté, l’appel incident l’est aussi.
63) Quelle est la différence entre l’évocation en matière pénale et l’évocation n en matière civile ?
En matière pénale l’évocation est, conforment à l’art 107 du cpp, une obligation. En matière de
droit privé par contre, faculté pour juge.
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Il s’agit d’un document institué par le greffe dans lequel tous les éléments énumères à l’art 66 du
CPC. Elle est destinée à permettre au juge d’appel d’avoir tous les éléments pouvant lui permettre
d’exercer son contrôle sur la décision du premier juge.
Le dol personnel ;
La contrariété des décisions rendues en dernier ressort
La découverte des pièces décisives retenue par l’une des parties
La fausseté reconnue ou déclarée des pièces sur base desquels le jugement attaqué a et
rendu.
Exception : Par voie incidente à une contestation dont un tribunal est saisi, elle doit être formée
devant un tribunal supérieur ou égal à celui qui a rendu le jugement attaqué. Dans ce cas, elle
faite par voie de conclusions si elle est dirigée contre les parties à l’instance principale. Si par
contre elle est faite contre d’autres parties, elle se fait par voie de d’assignation
La partie qui la forme a le devoir d’y joindre la consultation de 3 avocats exerçant depuis au moins
5 ans près un des tribunaux du ressort de la cour d’appel ou le jugement a été rendu. Cette
consultation doit contenir l’avis des avocats soutenant que la requête est fondée
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Il est à noter que le défaut de motivation peut être revenu comme cas d’ouverture à cassation.
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81) Quid de la vocation d’une injonction émanant du juge dans une procédure simplifiée de
recouvrement des créances ?
Cette injonction, émanant du président de la juridiction compétente, a pour vocation de devenir
rapidement un titre exécutoire pour le créancier lorsque le débiteur n’exerce pas la voie de recours
admise ou lorsqu’à la suite de ce recours, il est débouté
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judiciaire traditionnelle (l’ordonnance rendue rendu à la suite d’une requête en injonction de payer
tient lieu de jugement).
Ses conditions sont liées d’une part aux caractères de la créance concernée (la certitude, la liquidité
et l’exigibilité) et d’autre part à l’origine de la créance (l’origine contractuelle de la créance et
l’origine cambiaire de la créance).
La 1ère commence par une requête adressée au Président de la juridiction et se termine par une
ordonnance rendu par ce dernier ;
La 2ième commence par l’opposition du débiteur et se termine par la conciliation des parties ou à
défaut par un jugement du tribunal saisi qui statue sur la créance.
Elle ne comporte qu’une seule condition : Être créancier d’une obligation de restituer ou de délivrer
un bien meuble corporel (et cela peu importe la nature du contrat)
87) Quelles sont les phases d’une procédure d’injonction de délivrer ou de restituer ?
Elle comporte deux phases, une phase unilatérale non contradictoire et une phase contradictoire
La 1ère commence par une requête aux fins d’injonction de délivrer ou de restituer et se termine
par une ordonnance rendu par le président de la juridiction une fois que la requête parait fondée
Et la 2ième Idem que l’injonction de payer
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Ce droit a un caractère subsidiaire : l’article 28 de l’acte uniforme qui le consacre, ne l’affirme que
dans la mesure où le débiteur n’a pas exécuté volontairement. On ne peut donc pas concevoir le
recours à l’exécution forcée lorsque le débiteur dispose encore d’un délai d’exécution, ou lorsqu’il
procède à une exécution volontaire.
Elle se caractérise par son caractère déjudiciarisé. Il n’y a donc pas de juge de l’exécution, mais
plutôt un juge du contentieux de l’exécution.
En matière civile : Pour l’exécution d’une créance dont le montant ne dépasse pas deux millions
cinq cents mille francs, le président du tribunal de paix est compétent ;
Pour l’exécution d’une créance dont le montant dépasse deux millions cinq cents mille francs, la
compétence revient au président du tribunal de grande instance.
En matière commerciale : Le président du tribunal de commerce est compétent quelle que soit
la hauteur de la créance.
En matière du travail : Le président du tribunal du travail est compétent quelle que soit la
hauteur de la créance.
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La différence entre cette saisie et la saisie conservatoire des biens meubles corporels réside
dans leurs finalités respectives. Le bien saisi dans le cadre d’une saisie conservatoire des biens
meubles corporels est rendu indisponible pour être, plus tard après la conversion, vendu. Le
créancier saisissant sera désintéressé sur le prix. A la différence, le bien qui est saisi dans le
cadre d’une saisie-revendication est rendu indisponible pour être remis au créancier saisissant
dès que celui-ci aura obtenu un titre exécutoire. Ainsi, alors que la saisie conservatoire des
meubles corporels est convertie en saisie-vente, la saisie revendication quant à elle, se
transforme en saisie-appréhension.
Les voies d’exécution mesures d’exécution : elles visent la réalisation des biens du débiteur
pour désintéresser le créancier, ou l’attribution de ces biens à ce dernier.
Le droit OHADA consacre cinq mesures d’exécution mobilière :
a) La saisie-vente : consiste pour un créancier, muni d’un titre exécutoire, à faire saisir les biens
meubles corporels de son débiteur, pour les faire vendre et se faire désintéresser sur le prix ;
b) La saisie-attribution des créances : est mesure d’exécution consistant pour le créancier ayant
un titre exécutoire à se faire attribuer, après saisie, les créances d’argent que le débiteur détient
sur des tiers ;
c) La saisie et la cession des rémunérations : Le législateur OHADA a, en matière de saisie des
rémunérations, mis en place deux procédures. Il y a d’une part, la saisie des rémunérations de
droit commun, et d’autre part, la saisie simplifiée des créanciers d’aliments.
d) La saisie-appréhension : est la voie d’exécution forcée qui permet au titulaire d’un droit à la
restitution ou à la délivrance d’un bien meuble corporel, porteur d’un titre exécutoire,
d’appréhender ce bien quelles que soient les mains où il se trouve.
e) La saisie des droits des associés : Le créancier porteur d’un titre exécutoire peut, en vue de la
vente, saisir les droits que son débiteur détient dans une société.
97) Quelle est le juge compètent pour autoriser et trancher les litiges relatifs à la saisie foraine ?
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C’est le juge du domicile du créancier, parce qu’en principe, en matière de créance, c’est le juge du
domicile du débiteur qui est compétent, cependant dans la saisie foraine, il est question d’un
débiteur qui n’a pas de domicile fixe ou réside à l’étranger.
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a) Dans les relations entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir législatif : l’interdiction pour le
juge de s’immiscer dans la fonction législative ; et l’interdiction au pouvoir législatif d’empiéter
sur le pouvoir judiciaire ; l’interdiction fait au juge de rendre des arrêts de règlements ;
L’impartialité du juge : lorsque l’impartialité du juge est mise en cause, la loi met à disposition
des parties les moyens ci-après :
Toutefois, dans certaines matières, le législateur impose que certaines formalités soient accomplies
avant de saisir le tribunal.
Exemple :
Cas de l’exigence de la conciliation préalable devant l’inspecteur du travail dans le cas d’un
litige individuel du travail (art. 298 à 3002 du code du travail) ;
Cas de la conciliation préalable des époux par le président du tribunal de paix, dans l’hypothèse
du divorce (art. 555 à 562 du code de la famille).
Le contentieux de l’exécution est entendu comme étant tout litige, ou toute difficulté pouvant
survenir à l’occasion, ou à la suite d’une mesure d’exécution forcée ou d’une saisie conservatoire.
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L’Etat des frais est tenu par le greffier. Celui-ci crédite le compte des provisions faites par les
parties, et le débite des frais exposés à leur requête ou par les actes du tribunal.
Au regard de la définition, l’arbitrage est un mode hybride de règlement des différends. Il est à la
fois :
Juridictionnel : En ce qu’une procédure arbitrale se termine par une décision appelée sentence
arbitrale. Cette sentence a un caractère juridictionnel, du fait que l’arbitre est un véritable juge.
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La sentence arbitrale est un véritable jugement qui, après l’exequatur, peut donner lieu à une
exécution forcée.
Conventionnel : ce mode de règlement des différends ne peut être mis en œuvre sans accord des
parties à travers une convention d’arbitrage conclue avant ou après la naissance du litige.
Il est dit institutionnel lorsqu’il est administré par une institution permanente, un centre
d’arbitrage, suivant le règlement défini par celui-ci. Dans ce cas, le centre d’arbitrage n’a qu’un
rôle administratif consistant à fournir aux parties et aux arbitres, aussi bien le cadre du
déroulement la procédure (salle, matériels) que les moyens humains. Il n’a aucune fonction
juridictionnelle permettant de trancher les différends qui opposent les parties. Ce rôle est
exclusivement dévolu au tribunal arbitral, quand bien même les arbitres auraient été désignés par
le centre.
L’arbitrage est international lorsque ses éléments se retrouvent en disparité entre plusieurs états,
pouvant ainsi nécessiter le recours au droit international privé.
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129) Quels sont les sources du droit de l’arbitrage dans l’espace OHADA
Dans l’espace OHADA, les sources du droit de l’arbitrage sont constituées par plusieurs textes à
savoir, le traité OHADA, l’acte uniforme relatif au droit de l’arbitrage du 11 mars 1999 (AUA), le
règlement d’arbitrage de la Cour commune de justice et d’arbitrage et la décision n° 004/99/CCJA
du 3 février 1999 relative au frais d’arbitrage, ainsi que, pour les Etats qui y sont parties, la
convention de New York du 10 juin 1958, relative à la reconnaissance des sentences arbitrales
étrangères.
Ces sources doivent être analysées par regroupement en considérant la nature de l’arbitrage
qu’elles concernent. Ainsi nous avons :
Les sources de l’arbitrage ad hoc (arbitrage de droit commun) : constituées par l’acte uniforme
relatif au droit de l’arbitrage, la convention de New York du 10 juin 1958 ;
Les sources de l’arbitrage institutionnel CCJA : constituées par le traité de l’OHADA, le
règlement d’arbitrage de la Cour commune de justice et d’arbitrage et la décision n° 004/99/CCJA
du 3 février 1999 relative au frais d’arbitrage.
L’Acte uniforme relatif à l’arbitrage s’applique à toute sorte d’arbitrage sans tenir compte ni de sa
nature commerciale ou civile, ni de son caractère interne ou international. En effet, le seul critère
pris en considération pour l’application dudit acte, étant le fait que le siège du tribunal arbitral
soit établi dans un Etat partie au traité de l’OHADA.
Cet acte uniforme abroge ainsi les textes antérieurs du droit interne qui organisaient le droit de
308 l’arbitrage. En droit congolais, il a abrogé le titre V du code de procédure civile140.
131) Quid des moyens de contrôle que le juge saisi de l’exequatur d’une sentence arbitrale étrangère
doit utiliser ?
La convention de New York en son article V, fixe les sept moyens de contrôle que le juge, saisi de
l’exequatur d’une sentence arbitrale étrangère, doit utiliser. Il s’agit :
Du défaut de validité de la convention d’arbitrage ;
De la violation des règles relatives à un procès équitable ;
De la violation de la convention d’arbitrage dans le règlement du différend ;
De l’irrégularité dans la constitution du tribunal arbitral ;
De la suspension ou de l’annulation de la sentence arbitrale par le juge du siège du tribunal
arbitral ;
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De la non-arbitrabilité du litige ;
Ainsi que de la contrariété de l’exécution de la sentence à l’ordre public de l’Etat où celle-ci
est sollicitée.
Cette convention peut être conclue avant (clause compromissoire), ou après (compromis
d’arbitrage) la naissance du litige. Elle peut être contenue sous forme d’une clause, dans un
contrat ayant un autre objet. Elle peut également, de façon isolée, être conclue en ayant comme
seul objet le choix des parties de recourir à l’arbitrage pour le règlement des différends qui les
opposent ou qui naitraient de leur relation.
Ainsi, si les parties ont décidé de recourir à l’arbitrage, cette convention est valable par leur volonté,
sans qu’il ne soit besoin de se référer à une quelconque loi permettant ou interdisant le recours à
l’arbitrage.
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L’autonomie juridique de la convention d’arbitrage est posée par l’article 4 de l’acte uniforme,
lorsqu’il dispose que la validité de la convention d’arbitrage « est appréciée d’après la commune
volonté des parties sans référence nécessaire à un droit étatique ».
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leur permet d’une part, de trancher les litiges qui leurs sont soumis par les parties, et d’autre
part, d’examiner leur propre compétence.
L’article 11 de l’AUA dispose : « le tribunal arbitral statue sur sa propre compétence, compris sur
toutes questions relatives à l’existence ou à la validité de la convention d’arbitrage. L’exception
d’incompétence doit être soulevée avant toute défense au fond, sauf si les faits sur lesquels elle est
fondée ont été révélés ultérieurement. Le tribunal arbitral peut statuer sur sa propre compétence
dans la sentence au fond ou dans une sentence partielle sujette au recours en annulation »
On y recourt également lorsque les parties ne désignent pas leurs arbitres tels que prévu dans
leur convention d’arbitrage. Dans ces trois hypothèses, le deuxième alinéa de l’article 5 de l’AUA
organise la constitution du tribunal arbitral différemment selon qu’il s’agit d’un arbitrage fait par
trois arbitres, ou d’un arbitrage mené par un arbitre.)
Lorsque le tribunal arbitral est constitué par plusieurs personnes, la saisine ne sera effective
qu’après la désignation de tous les arbitres.
Les parties peuvent choisir d’appliquer à leur instance arbitrale les règles contenues dans un
règlement d’arbitrage d’un quelconque centre d’arbitrage. Dans ce cas, ce règlement s’impose.
Aux termes de l’article 12 de l’AUA, lorsque les parties n’ont pas fixée la durée de l’arbitrage, celle-
ci est de six mois.
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obligatoire. Comme un jugement rendu par un tribunal étatique, elle est revêtue de l’autorité de la
chose jugée.
Il sied de noter que l’article 25 de l’acte uniforme du 11 mars 1999 exclut de manière expresse
l’appel, l’opposition et la cassation.
Pour être reçu, le recours en annulation doit être formé dans un délai d’un mois à compter de la
notification de la sentence arbitrale exequaturée.
146) Dans quel cas la tierce opposition contre une sentence arbitrale peut être formée devant le
tribunal arbitral ?
Lorsqu’il n’est plus possible, pour une quelconque raison, de réunir le tribunal arbitral.
L’acte uniforme n’apporte pas de solution à cette difficulté.
147) Quid du cas d’ouverture du recours en révision contre une sentence arbitrale ?
La partie qui découvre un fait décisif qui était inconnu à elle et aux arbitres avant la sentence,
peut introduire un recours en révision devant le tribunal arbitral.
Comme pour la tierce opposition, l’acte uniforme n’a pas indiqué le délai dans lequel ce recours
doit être exercé. Il en est de même pour la difficulté qui résulterait de l’impossibilité à pouvoir
réunir le tribunal arbitral.
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149) Quels recours contre la décision accordant l’exequatur d’une sentence arbitrale ?
La décision accordant l’exequatur n’est susceptible d’aucun recours. Si par contre l’exequatur
est refusé, le demandeur ne peut qu’introduire un pourvoi devant la CCJA.
150) Parler :
AUPSRVE : l’Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et
voies d’exécution ;
A-venir : Au cours de l’année judiciaire, les parties recourent à un exploit appelé « A-venir simple
» pour faire sortir les affaires qui ont été renvoyées au rôle général, et les faire ainsi inscrire sur le
rôle à plaider. L’A-venir peut-être fait avec sommation lorsqu’après avoir reçu communication des
pièces, une partie néglige de prendre ses conclusions ;
Collocation : La collocation est le classement des créanciers dans l’ordre où ils doivent être payés.
Elle intervient en matière de distribution du produit de la vente des biens du débiteur, plus
précisément en cas de la distribution judicaire lorsqu’interviennent plusieurs créanciers
(distribution judicaire en cas de pluralité de créanciers).
Il n’est pas un acte d’exécution forcée mais bien une mise en demeure, l’exécution forcée ne
commençant qu’avec l’acte de saisie. De façon classique, toute saisie doit être précédée par un
commandement.
Compétence-compétence : C’est la règle en vertu de laquelle la convention d’arbitrage confère
aux arbitres le pouvoir juridictionnel qui leur permet d’une part, de trancher les litiges qui leurs
sont soumis par les parties, et d’autre part, d’examiner leur propre compétence.
Computation des délais : La computation est le calcul des délais de procédure. Elle est régie en
droit congolais par l’article 195 du code de procédure civile ;
Conciliation : La conciliation est un mode de règlement des différends qui consiste, pour les
parties, à trouver une solution amiable à leur litige en recourant à des négociations directes, avec
ou sans l’intervention d’un tiers. Lorsqu’on recourt à un tiers conciliateur, le rôle de ce dernier se
borne à rapprocher les parties pour leur permettre d’entamer des négociations directes. Ce rôle en
effet, se limite à fournir un cadre de négociation, à favoriser celle-ci ;
CPC : décret du 7 mars 1960 portant code de procédure civile ;
Créancier opposant : Les créanciers opposant sont ceux qui font opposition à la saisie, c’est-à-
dire se joignent à la saisie déjà entamée par un autre ;
Délai d’action ou de rigueur : laps de temps pendant lequel un plaideur doit agir sous peine
déchéance ;
Délai d’attente : laps de temps qu’un plaideur doit observer avant de poser un acte de procédure ;
Délai : Le délai est un laps de temps qu’un plaideur doit observer avant de poser un acte de
procédure, ou pendant lequel il doit agir sous peine de déchéance. ;
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Droit de rétention : Le droit de rétention est le droit pour un créancier qui détient légitimement
un bien mobilier de son débiteur, de le retenir jusqu'au complet paiement de ce qui lui est dû,
indépendamment de toute autre sûreté. Il est prévu par l’acte uniforme relatif aux suretés ;
Extrait du rôle : L’extrait est la liste établie chaque jour de l’audience par le greffier. Cette liste
reprend toutes les affaires qui doivent être appelées à l’audience du jour indiqué. L’extrait est
affiché aux valves à entrée du tribunal ;
Folle enchère : La folle enchère est la procédure par laquelle le saisi, le créancier poursuivant, les
créanciers inscrits et chirographaires, sollicitent l’anéantissement de l’adjudication, en raison des
manquements de l’adjudicataire. Cette procédure provoque une nouvelle adjudication. La folle
enchère est dirigée contre l’adjudicataire ou ses ayants causes ;
Gratuité de la justice : signifie que les parties ne doivent pas rémunérer les juges qui tranchent
les litiges qui les opposent. Etant des agents publics, les juges sont à la charge de l’Etat et non des
parties ;
Impenses : Les impenses sont des constructions du débiteur érigés sur un terrain appartenant à
l’Etat, qui lui a été affecté par une décision administrative ;
Imputation des frais : désignation de la partie qui les supporte. Elle se fait au moment du
jugement définitif. En conséquence, tout jugement contenant une condamnation aux frais est
censé être définitif. Les jugements avant dire droit et les jugements provisionnels réservent les
frais.
L’action en distraction :
Médiation : La médiation consiste pour les parties en conflit à recourir à un tiers, le médiateur,
pour que celui-ci leur propose une solution au litige qui les oppose. Le médiateur apparaît ainsi
comme disposant de beaucoup plus de pouvoir que le conciliateur. En effet, son rôle, à la différence
de celui du conciliateur, ne se limite pas au rapprochement des parties. Il a un rôle plus actif dans
ce sens qu’il peut faire des propositions aux parties. Si celles-ci les acceptent, ces propositions
deviennent alors obligatoires à leur égard ;
Récolement : Est un inventaire de biens effectué par l’huissier dans la procédure de conversion
de saisie conservatoire des biens meubles corporels en saisie-vente. L’huissier procède à la
vérification et dresse un procès-verbal constatant la perte ou la dégradation des biens (Art. 70
AUPSRVE) ;
Rôle général : est un registre tenu au greffe de chaque juridiction, dans lequel les affaires sont
répertoriées suivant des numéros ;
Signification-commandement : L’exploit d’huissier comportant à la fois la signification du
jugement (ou tout autre titre exécutoire) et le commandement de payer. Il est aussi appelé «
signification avec commandement ».
On parle donc de signification-commandement lorsque la signification du commandement est faite
au même moment et dans le même acte que celle du titre exécutoire que l’on veut exécuter. En
bref on retrouve dans le même acte le titre exécutoire et la signification du commandement ;
Simplification : La simplification peut être comprise comme étant la rapidité à obtenir un titre
exécutoire sans passer par une assignation.
Surenchère : La surenchère est une procédure qui permet de remettre en cause l’adjudication
pour parvenir à un meilleur prix.
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