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CM Procédure civile

Notation : TD 50%/Partiel 50%


Prof : Mme GUEZ.
Code cour en ligne : PRCIV-CMTD-2023
Galop : 16 mars.
TD : interrogation (qts de cour) 26 février. ; DM.
Le type d’exercice : commentaire d’arrêt

Introduction :

Voir fichiers + annexes + Voir cour Dalloz

Programme Livre 1 du Code de procédure civile contenant les dispositions applicables à toutes les
juridictions. Les règles de procédure sont formelles strictes, assorties de sanctions strictes.

Livre Ier : dispositions communes à toutes les juridictions

Dernier article 749 « Les dispositions du présent livre s'appliquent devant toutes les juridictions de
l'ordre judiciaire statuant en matière civile, commerciale, sociale, rurale ou prud'homale, sous
réserve des règles spéciales à chaque matière et des dispositions particulières à chaque
juridiction. »
La procédure civile transcendante toute les matières de droit privé.

Il y a aussi des dispositions qui nous intéresse dans le livre 1 et 2 du Code de l’organisation judiciaire.
(Compétence propre à chaque juridiction…)

Méthodologie du commentaire d’arrêt :


L’attendu :
Lecture et compréhension de l’arrêt terme employé / Identification arrêt de rejet ou de cassation.

Capacité de restituer une fiche d’arrêt :


-présentation de l’arrêt (phrase d’accroche) ;
-rappel des faits juridiquement qualifié ;
-procédure (litige entre l’acheteur et le vendeur saisi la juridiction 1er, souvent on n’a pas donc
2nd) présentation de l’objet du pourvoi
-motivation/arrêt 2Nd
-PB de droit : à cette occasion, la question suivante a été posé à la Cour de cassation : question posée
dans le mémoire ampliatif par le demandeur. La question préexiste à la réponse : moyen ou solution
de la Cour d’appel. Dans de très nombreux cas, la Cour de cassation ne répond pas à la question ou à
côté. (Au pire on prend la solution de la Cour de cassation) reformulation sous forme interrogative.
-RP Cour de cassation dans l’arrêt : composée Cf. VISA, il fait parti intégrante à la réponse. Lorsque la
Cour de cassation va évoquer une notion, elle se réfère à un article.
Ne pas avoir peur de la citer entre guillemets.
On ne reformule pas ici, il s’agit de citation. (Si trop long « … »)

Faire un plan :
Ce que l’on va lire pour savoir qu’elle est la solution de l’arrêt que l’on va lire. Concrètement, les titres
ne comportent rien de générique, il faut le contenu (substance/essence de la décision) la solution
de l’arrêt. On en tire le titre des partis.

1
Exemple : Cf. 1er arrêt de la séance 1 de TD.
Ici, on va regarder l’article 6.1 de la CESDH
Impartialité ou non

I/La réaffirmation de l’appréciation objectivement de l’exigence d’impartialité


II/La présidence de chambre en appel par un magistrat ayant siégé en première instance dans la
même affaire, une méconnaissance de l’exigence d’impartialité objective

A/doit refléter le contraire de ce que dit la Cour d’appel si arrêt casser/contraire du moyen si rejeter.
Rejet de : reprise substantielle de ce que dit la Cour.

B/Solution de la Cour de cassation en substance

II/
A/reprise décision

B/reprise décision

Couper en 3 la décision de la Cour de cassation qui traite chaque aspect.

Le I et II : reprise des mots de la Cour de cassation.

Le contenu du commentaire : le prétexte de faire dire des choses que l’on sait, cad : apporter des
connaissances sur le sujet traiter par la Cour de cassation. (Impartialité, subjectif/objectif. ; d’autre
arrêt de la Cour de cassation et CEDH ; différencier avec l’indépendance)
restitution des connaissances : définitions, différences.

La difficulté est de faire la différence entre commentaire d’arrêt et interrogation de cours.


Astuce : pour pas que l’on nous dise que c’est une dissertation, on commence par : « dans cet arrêt,
…»
« Dans cet arrêt, la Cour nous parle de l’impartialité du juge, qui se défini … »

PUIS COMMENTER : la solution rendue par la Cour de cassation est particulièrement opportune,
ou non : eu égard au sens …
Il n’y a pas d’arrêt qu’y irai dans le sens contraire pour l’intérêt des justiciables. Il faut que l’on est la
même chance : le double niveau de jugement. (Avec une différenciation de magistrat) avoir un
avis, même contraire.

Est-ce que l’on a donné suffisamment au justiciable le sentiment d’impartialité ?

Titre 1 : La présentation de la matière

Suite introduction :
La procédure civile est une matière importante, technique pour de bonne raison : respecte droit de
La Défense, accélération des délais de jugement : règles strictes…Elle est actuelle, elle changement
tout le temps. La procédure s’inscrit après le cour substantiel : droit civil de la famille, c’est une suite
du droit des obligations, du droit du travail, commercial. Dans toute ces situations, le juge intervient

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quand cela se passe mal. L’intervention du juge est pathologique, lorsqu’il y a un litige. Le procès civil
est construit autour d’un principe de coopération entre les partis, sur le fond on se déchire, mais
devant le juge on coopère. Cela est le cas dans la communication spontanée entre les partis dans le
respect du principe de la contradiction. Le demandeur à la charge de porter des informations au
défenseur qui lui sont indispensables. Le procès civil organise cette sanction : définition de la règle
de droit : énoncé normatif de type prescription, qui est juridique parce qu’il y a une sanctioncritère
de juridicéité.
La procédure donne les moyens concrets de le faire : une obligation n’est pas qu’abstrait, il s’agit de la
faculté en tant que sujet de droit de faire respecter la règle, d’avoir une décision de justice : titre
exécutoire mis en action par le recours de la force publique.
La procédure civile (ou droit judiciaire privé) comporte deux volets : contentieux : résolution d’un
litige et un aspect gracieux, parfois le législateur impose le recours au juge alors qu’il n’y a pas de
litige. Le juge intervient art. 25 du Code de procédure civile sans litige là où la loi impose
l’intervention du juge.
Les justiciables ne peuvent régler/faire certaine procédure sans le juge. Ex : pdt ltgps : le divorce par
accord mutuel. Il est nécessaire qu’il y est une homologation par le juge.

Autre hypothèse : le contentieux, le juge intervient en présence d’un litige entre les partis. (Majorité
des saisines) exemple de litige : non-exécution d’un contrat parce qu’il y a un refus, le débiteur ne
répond plus ou s’oppose. Litige : situation d’incertitude juridique.
Soit on se met d’accord, soit on est incapable de le faire : le juge, indépendant, impartial qui vient y
mettre fin : prononcer de justice. Il n’y a plus d’incertitude, le jugement civil fait « foi », autorité de la
chose jugée. Il s’agit de cette force normative de l’acte juridictionnel qui s’inscrit comme règle de
droit. acte nouveau posé par le juge qui dicte la règle de droit dans le cadre du rapport entre les
partis.

La règle de droit posée par le juge : stabilité et difficilement attaquable, on ne peut la remettre en
cause n’importe comment et quand : celui d’une voie de recours durant un temps. mettre fin à
l’incertitude. Donner aussi un plein effet au droit subjectif substantiel (respect vie privée, …) ne serait
qu’illusion s’il n’y avait pas un système qui permet la mise à exécution y compris en l’absence de
toute coopération de l’autre parti.
Le terme procédure, il serait issu du latin « procédéré », signifiant progresser, aller de l’avant et
réussir. La procédure est une progression vers le prononcé d’une décision de justice. Cette procédure
est une progression qui n’est pas à l’aveugle : rationnel, chronologique des actes du procès et
l’ensemble des règles venant fixer cela détermine la marche en avant/progression du procès civil
jusqu’au prononcé de la décision de justice.

Droit judiciaire privé, pour situer la matière : précision.


La procédure civile est une branche du droit judiciaire privé, il comprend la procédure civile, mais pas
que. Mise en état jusqu’au prononcé de la décision. Il faut qu’existe un corps de règle qui vient
organiser le fonctionnement des juridictions internes, cad, l’Administration de la justice. (Statut des
magistrats…auxiliaire de justice) Organisation interne des juridictions : rapport des juridictions avec
les auxiliaires de justice, indépendamment de leur statut.
L’Administration de la justice revient dans la procédure civile : décider du calendrier : ordonnance de
roulement ; il y a pour chaque procédure prise individuellement, des actes qui relèvent de
l’Administration de la justice, parfois on ne voit pas la différence dans l’exercice du pouvoir
juridictionnel ou administratif. Cela est le cas pour les jonctions d’instance… Administration de
l’instance (insusceptible de rupture), il est nécessaire de qualifier les actes du juge.
Différence avec le droit processuel : comparer les procédures
civiles/pénales/administratifs/internationales…droit comparé qui a vocation de mettre en lumière
ce qui réunit les différentes procédures : un socle commun pour que l’on puisse parler d’une
procédure dans un État démocratique, mais aussi pour les distinguer.

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Civil : litige civil
Pénal : répression des infractions
Administrative : TAA, CE

Les règles de procédure civile qui se distinguent d’abord : le formalisme, caractère impératif. Le Code
de procédure civile est un ensemble de règle qui doit être respecté, ce formalisme est présent dès
l’article 2 : « Les parties conduisent l'instance sous les charges qui leur incombent. Il leur appartient
d'accomplir les actes de la procédure dans les formes et délais requis. ». Le formalisme est utile pour
protéger les intérêts de l’autre parti, les formes sont souvent perçues comme fastidieuses et longues.
Elles sont conçues pour protéger les autres partis.
Art. 55 et 56 : mention obligatoire de l’assignation : avec par conséquence une peine de nullité (lieu,
date, …) Protéger celui qui n’a rien demander. Il y a des avertissements.

Si vous ne faites rien, vous risquez d’être condamner. Cela se répercute dans le régime juridique. Il ne
suffit pas qu’il y est une violation des règles impératives.
Absence d’une des mentions, ne vaut pas nullité : il faut un grief, cad, une violation. La mention est là
pour protéger l’autre parti. Il peut avoir une violation concrète, mais il n’y a pas de conséquence, il ne
faut pas pousser à l’excès.
on observe une dérive du formalisme : la vocation de protection qui devrait être la 1er objectif :
fonction sociale. Exemple : distinction nullité et résolution. Concrètement c’est pareil, même
mécanisme, mais la finalité est différente : nullité permet de sanctionner par exemple un vice présent
depuis le début. Dans la procédure civile, la forme est là pour protéger. Cptd, on voit de plus en plus
des formes apparaître qui ne protège personne : procédure d’appel : conclure dans les 3 mois si
appelant ; si intimé et encore 3 mois lorsque l’on reçoit les conclusions. Cela en principe permet de
réduire les délais d’appel, réduire les délais, qui ne fonctionne pas.

Le livre 1 : utilité des formes, elles ont pour utilité de servir d’une protection d’une partie.
Les règles de procédure civile sont impératives, cad, on ne peut y déroger par convention Cf. Art. 6 du
Code civil : cela est valable pour tous les champs du droit : on ne peut se mettre d’accord pour
échapper à une règle d’ordre public. CPTD, on ne peut pas admettre que toutes les règles de
procédure sont d’ordre public. elles ne sont pas toutes d’ordre public, on peut y déroger. Parfois,
les partis ont des options possibles.

La règle de compétence :
-En principe on assigne au tribunal dans le ressort duquel habite le défenseur : impératif de
protection des partis. Facilite lors d’un assignation au défenseur de se défendre. En matière
contractuelle : juridiction art. 42 ou 46 lieu de livraison de la chose : le choix est discrétionnaire.
limite à l’impérative des règles de procédure.
Le JAF (juge affaire familiale) a une fonction que seul lui peut assumer. La conception de l’instance
moderne : coopération, les individus se mettent d’accord sur un point : on invite les partis dans un
litige à se mettre d’accord sur un calendrier de procédure. Les partis peuvent se faire via des
conventions de procédures participatives, permettant aux partis de se mettre d’accord sur le
calendrier, l‘accord d’une nécessité d’un expert, le choix de l’expert (neutre). on se met d’accord
sur l’organisation du procès.
On peut conclure une transaction : contrat par lequel les partis à un litige mettent un terme à leur
différent en faisant des concessions réciproques.

Le juge n’est pas toujours tenu de relever d’office certaine question de procédure, exemple : en
matière d’exception d’incompétence (en dehors d’ordre public), le juge n’est pas tenu de le faire ou
parfois il ne peut le faire.
Litige jugé et l’une des partis veut ressaisir : autorité de la chose jugée, là le juge n’est pas obligé de
recevoir l’argument de l’autorité de la chose jugée. Il n’est pas tenu.

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Sujet moral : indépendance et impartialité

Application de la loi de procédure dans l’espace


Les règles de la procédure civile sont d’application territoriale, dans le temps. Territoriale : sur
l’espace de la République : procédure française. Devant les juridictions françaises, on applique la loi
française, cad, la loi du fort. Cela n’est pas évident parfois il y a des éléments… (pas le cas en
procédure civile)

Si l’une des partis est à l’étranger, le CPC prévoit des délais de distance. caractère international. On
applique les règles du CPC dont des règles spécifiques dans des cas.

Il y a des aménagements locaux : Bas Rhin, haut Rhin, Moselle.

Application de la loi de procédure dans le temps :


Art. 1 Code civil. En matière de procédure civile il y a souvent des mesures transitoires avec des
délais/dates. Exemple : loi 23 mars 2019 n°222 créant le tribunal judiciaire (remplace le TGI et TI) : loi
d’organisation judiciaire, avec un point important : la Constitution organise le partage du pouvoir de
légiférer entre le Parlement et gouvernement : le Parlement a le pouvoir de créer des juridictions et
le gouvernement a le pouvoir de créer la procédure devant ces juridictions.
Lorsque le Parlement Ave la loi de 2019 décide de la création de nouvelle juridiction, il est nécessaire
de créer les règles de procédure en différant les mesures de la loi pour 2020 pour laisser le temps de
légiférer en matière de procédure.
Les lois de procédure, se sont en réalité des décrets. Précision, les règles de procédure s’appliquent
immédiatement aux instances en cours à moins qu’elles ne disposent autrement, et non jamais pour
conséquence de remettre en cause la validité de certain acte pris sous l’empire de la loi précédente
(pas rétroactif).
Précision Cour de cassation, dès que la décision est prononcée, successeptible a des voies de recours,
ces derniers sont acquis aucune loi ne peut revenir dessus. Exemple : jugement condamne à payer 6K
euros, aujourd’hui susceptible d’appel, (appel mini. 5K euros avec la loi actuelle : taux de ressors) si
demain, il y a une loi qui vient dire c’est 7K, cela ne s’applique pas dans la situation.
Droit au recours dès le prononcer de la décision.. 1 er ch. Civ. Cour de cassation 27 mai 1997 N°97-
04051

Identification des sources de droit judiciaire privé : OSEF source historique.

Source interne de la procédure civile : partage pouvoir de légiférer Parlement et Gouvernement.


Gouvernement compétent pour sortir des décrets : art. 34 et 37 de la Constitution. En réalité cela
change tout, pcq en droit des obligations : cela dépend du Parlement (art. 34) procédure législative
avec un texte que l’on connaît.

-Procédure civile : JO, nouveau décret de procédure civile : adoption dans le secret. Dans le cabinet
du ministre de la Justice, réfléchissant et actant les décrets : inconnus du public avant la parution au
JO.
cela s’applique au juridiction en cours. (Sauf exception)
Il faut se tenir au fil des évolutions.
L’assurance responsabilité professionnelle de l’avocat : déclaration de sinistralité, notamment en
procédure civile : avec par exemple des disparitions ou apparitions d’articles.

Les décrets vont venir fournir le CPC : datant de 1975. Remplace le Code civil de 1806.

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CPC 5 livres, livre I : regroupant l’ensemble des dispositions applicables devant toutes les juridictions
civiles. (Cf. Art. 749)
Voir travaux H. Vilioze et H. Motulski

Ce CPC livre 1, TITRE 1, chap. 1 : principes directeurs du procès : droit de La Défense, principe de la
contradiction… (21 art. Sur le sujet) mais, en termes de source : La défense : Droit fondamentale à
valeur constitutionnelle : Cour de cassation, Ass. Plé 30 juin 1995 N°94-20. 302. (Droit à un avocat)
Règles principalement écrites et une influence de la JP : arrêt phare 7 juillet 2006 sur la concentration
des moyens, Cour de cassation.
Chapitre 2 : Les sources

Sources internationales :
Européenne : Art. 55 Constitution : traité ; procédure civile : art. 6 al1 CESDH élève le droit à un
procès équitable. + art. 13 : droit à un recours effectif (obligation positive et négative incombant à
l’État)

Sources communautaires : UE : Charte des DF de l’UE : recours effectif ; nombreux réglementes


européens d’applications directes, cad, directement invocable par les justiciables devant les
juridictions. Fixant des règles spécifiques : notification, explication entre États de l’UE.

Internationale :

Source de droit interne : soft law :


Phénomène juridique qui n’aboutit pas à une norme contraignante, pas une règle de droit au sens
stricte (pas de sanction, ni d’exécution sous la contrante) =>source dépourvue de portée normative :
circulaire.

Protocoles de CPC : pratique dans les tribunaux, une organisation se créée : fonctionnement de la
juridiction. Pratique de chambre en chambre, dans les relations avec les auxiliaires de justice. Ces
protocoles de PCP naissent de la pratique au début 2000. Iils sont des conventions entre deux ou
plusieurs parties : entre les tribunaux (ou cour d’appel) et barreaux locaux. (Le barreau est lié à un TJ
spécifique) ces accords existent localement : différence ou se ressemble et ils sont dépourvus de
portées normatives. vérifier par la JP : Civ.2 19 oct. 2017 n° 16-24.234 ; civ 1 mars 2018, n°16-25.
462 et 26 sept. 2019 n°19-14.708. (Dernier arrêt art. 910-3 CPC, force majeur)
On ne peut par un protocole de procédure venir déroger aux règles légales sur le champ de la
communication électronique. (Notamment en champ de la saisie immobilière)
—>on ne peut déroger par de simple protocole de procédure au règle légale.
La Ccass dans le dernier arrêt rappel que le protocole de procédure ne peut rentrer en contradiction
avec des modalités légales. on ne peut pas ignorer l’existence de ces derniers, mais ils ne peuvent
déroger aux décisions légales : ils fixent une certaine pratique au sein de la juridiction. soft law, du
droit dont la portée normative est inexistante.
Le CE en 2013 a consacré son étude annuelle à l’existence et au développement de la soft law du
droit à tel point, que par 2 arrêt du 21 mars 2016, le CE a admis le recours en annulation à l’encontre
d’acte à l’encontre de la soft law.

Ces protocoles de procédures se fondent au départ que sur la communication électronique avec les
juridictions.
DEF : La communication électronique est ce qui permet aux avocats d’adresser des actes à la
juridiction en passant par des plateformes dédiées : RPVA. Ce développement de nouvelle modalité
de communication a un par conséquence une inquiétude des praticiens.

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—>besoin de sécuriser le rapport entre le barreau et les juridictions : de là sont nées les protocoles.
Il s’agit pour le PR de la juridiction, pour le bâtonnier de s’assoir ensemble pour faire l’objet d’un
accord et de fixer la manière de procéder. sécurisation de la pratique et de renforcer la sécurité
juridique autour de la communication électronique
D’autre protocoles sont apparus, notamment sur la réduction des conclusions avec des protocoles
avec la mise en œuvre du principe de concentration des moyens, sur la structuration d’écriture.
Notamment sur la quantité. La soft law peut vite empiéter le droit de La Défense. Ces protocoles sont
le reflet de ce que l’on ne voit pas dans le CPC, exemple : si on doit faire un recours à l’encontre de la
mise en état en appel, ce recours doit être interjeter par voie électronique (un déféré).
Il y a une audience d’orientation, permettant au PR permettant d’orienter les affaires : mise en état
est l’instruction du dossier. Juge particulier : juge de la mise en état : charger de mettre l’affaire en
état de jugement. Ce juge rend des décisions : ordonner une expertise…
Ce recours relatif au déféré Cf. Art. 916 CPC : définition du déféré d’appel en moyen électronique.
MAIS PAS COMMENT CONCRÈTEMENT : ces questions sont réglées par protocole, les modalités
d’application ne sont pas dans le texte/art. Cette pratique est fixée par voie de protocole.
Cf. Protocole de procédure civile 11 juillet 2012 entre TGI de Paris et ordre Paris.
Cf. Protocole 18 déc. 2009 barreau paris tribunal de commerce.
Ces protocoles de PC sont nombreux et n’existent pas partout.

Les difficultés :
QT : valeur normative de ces protocoles (Cf. Ccass) dépourvue de valeur normative, mais cela ne
signifie pas que l’on puisse en ignorer, il faut en prendre compte.
QT : accessibilité : comment savoir où il existe, avoir le contenu. Ils ne sont pas l’objet d’un recueil
général recensent. Rien dans la loi n’impose l’existence de protocole de procédure. difficilement
accessible. (Pas toujours sur les sites des barreaux ou cours d’appel) Parfois on en trouve des erronés
ou obsolète.
QT : localisme, le vocabulaire employé sort de nulle part. Ne correspondant pas au CPC. (Certaines
qualifications comme le juge d’orientation, issue de la pratique locale)
QT : représentativité des institutions, qui doit les conclure : local ou CNB : qui a d’avantage
conséquence. Les PR de juridiction ont-ils une légitimité ?

——
Chapitre 3 : Les défis contemporains

1/La question de l’équilibre de la PC :

La PC est une matière changeante beaucoup, mouvement perpétuel. Une des principales
raisons, elle est en constamment à la recherche de son équilibre. Qui dit équilibre, dit tension entre
des intérêts opposés divergents : d’un côté, on veut un procès civil/procédure civile la plus rapide
possible et qui coute le moins cher possible ; d’un autre côté, le procès civil prend du
temps « physiologique » (incompréhensible), il est imposé par la nature même du procès civil (recueil
des prévues, expertises, injonction de communication , respect du droit de La Défense, temps pour la
mise en état) le procès civil est aussi laisser un temps suffisant à la plaidoirie : un des morceaux du
principe du contradictoire, inhérente au procès civil ( ?) (Faire l’économie des plaidoiries ? oui dans
certain cas n’ayant pas d’enjeu : il y a des dépôts de projet de procédure ; dispenser de comparaître)

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-La loi de 2019 (222) introduction que le TJ se prononce sans audience.
Il y a a fortiori un temps incompréhensible. Il y a un temps pathologique, dépendant du manque de
moyen. Connaître le droit prend du temps. (Recherche juridique…)
-Des réformes cherchent à faire l’économie des procédures.
« Le but des lois sur la procédure est de procurer la fin des litiges avec autant de célérité et
d’économie dans les frais, qui est possible d’en combiner avec le soin nécessaire de vérification de
fait et de droit », 1834, J ROtter
La PC est la recherche d’un équilibre pour définir le meilleur procès possible, recherche de la
meilleure combinaison entre les différents impératifs : il y a toujours un socle intouchable : respect du
droit de La Défense, respect du droit au contradictoire, avec un socle aussi d’ajustement.

Ce qui relève de la notion, institution, derrière il y a des choses qui donnent vie à la notion sans que
l’on puisse dire en droit que c’est l’indispensable de la notion : exemple

-délai de prescription : temps à l’expiration duquel le créancier éteint ces droits. (Prescription
ordinaire 30 ans à 5 ans) sans dénaturer l’institution.

Parmi les intérêts en tension : la Justice est un service public.


La défie de la recherche de l’équilibre du procès civil se voit dans le développement des modes
alternatifs de règlement par conciliation, médiation, audience de règlement amiable, la césure. Ces
modes ne sont pas tous nouveaux, mais le législateur fait des vas et vient entre l’utilisation, la
position dans le temps (avant ou après) avec des logiques d’équilibre du procès.

2/Le défi de l’accessibilité de la justice civile :

-Territoriale, question de la proximité géographique des tribunaux et lieux de justice. Question de la


carte judiciaire, aménagement du territoire national avec la présence ou non de juridiction dans les
différents territoires. Elle est plusieurs fois modifié :modif. R. Dati, Garde des sceaux. Suppression
des tribunaux/juridictions : 1136 à 863 (suppression d’un quart). Cette problématique se pose
notamment auprès des magistrats exemple : replacer les magistrats. Certaines juridictions sont
débordées et d’autre sont « normaux ».

-numérique, développement d’outils permettant la saisine en ligne, communication entre les


juridictions. Cf. Portail justice.fr (permettant au justiciable de saisir la justice en ligne, suivre les
dossiers) PB de l’accès à internet/numérique/être capable de. Le Pb de la carte judiciaire ne peut se
règles par un portail numérique.

-financière, étroitement lié à la question de l’accès au droit et à la justice. Cad, intelligibilité de la


règle de droit. Lié au financement de l’aide juridictionnelle et de sa gestion interne au sein des
Barreaux. Préoccupation importante, l’aide juridictionnelle est extrêmement peu rémunératrice entre
400-1000 euros par rapport aux temps consacrés pour l’affaire.
Cela est un sujet aussi pour les justiciables eux-mêmes, les seuils de ressource du justiciable pour en
bénéficier sont extrêmement faibles. (Un peu moins de 1000 euros pour bénéficier de l’aide
financière, aujourd’hui on prend en compte du patrimoine immobilier)—> précarité.
QT de la conception du législateur des juridictions et de la présence obligatoire ou non des avocats
devant la juridiction. (Avocat professionnel libéral : tarif libre, par rapport à la déontologie)

3/La complexité du droit et des situations individuelles auxquelles il est difficile de répondre par
rapport aux moyens, délais d’audiencement. Exemple : différent type de procédure d’urgence, sauf
que dans de très nombreux cas, les motifs du justiciable urgent ne sont pas considérés comme
suffisamment urgent. Exemple : dans le cas d’un déménagement : enfant changeant d’école.
Complexité du droit : il se complexifie au fur et à mesure du temps.

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Créations aussi de magistrats spécifiques : JLD, création de pôle de compétence issu de la pratique et
qui ont été codifié dans le Code d’organisation judiciaire. (Pôle dédié à l'accident de la circulation) le
besoin de spécialisation : coute le moyen cher, rapidité : exacte application du droit. —>appliquer le
droit sans faille, les magistrats ne peuvent être spécialisé dans tout. On crée des pôles de spécialité,
parfois il y a des tribunaux spécialisés au niveau, départ. Régionale, nationale. (Ex : catastrophe
environnementale ; terrorisme) plus efficace, mais plus loin aussi. (Création artificielle d’un
encombrement de la justice) qt de politique.
La justice est un service public, gratuit SAUF timbre fiscal ; frais d’huissier. En revanche, paiement des
avocats, plus ou moins élevé si l’on a un certificat de spécialisation demandé et payé auprès des
barreaux.

4/Le nombre
2017 : 2,5 millions d’affaires nouvelles devant les juridictions cives. Problématique sur les stocks
d’affaires : délai d’audience ment très long : TGI : 7,4 moi ; 12,7 mois en appel. (Moyenne au niveau
national) Localement, il y a des juridictions avec des délais dramatiques : procédure fixer à bref délai
en appel : audiecement en 2027
En moyenne, la durée des procès entre 1er instance et appel : + de 20 mois. Il y a des juridictions avec
des personnels (magistrats, greffes) malades ou retraites. Cela rejaillit sur les tentatives du législateur
de réduction, cela passe par les modes alternatifs : on choisit ici un Code civil/procès civil qui va vers
la résolution amiable. (Un peu contre nature avec l’origine du procès civil) incitation ou
imposition à la conciliation, médiation. Cela se fait de différente manière par rapport au différent
moment : avant, pendant, après le procès. (Après la 1er instance par exemple)

Il y a des dispositifs du CPC qui varient notamment des obligations : Cf. Art. 750-1 CPC : litige en
dessous d’un certain seuil avant l’instance d’user d’un mode alternatif. (Imposition) litige inférieur à
5K, litige au trouble du voisinage.
cela peut mener à que l’action soit déclarée irrecevable par le juge, dépourvue du droit d’agir en
justice tant que l’on n'a pas réaliser la conciliation.
Expérimentation au niveau départementale le recours à la médiation dans les procédures familiales
hors violence. procédure dérogatoire au niveau local, pour mener à bien des expérimentations de
procédure pour voir les résultats. (Avec la finalité de désengorger ou au contraire à rallonger) échec :
perte de temps. procédure encore plus longue.
Ex : Cf. Art. 131 et suivants du Code civil : médiation judiciaire.
Il y a la nécessité d’un accord avec les partis. (Sous la pression du magistrat incitant à faire la
médiation)

Différence entre médiation et conciliation :


Les deux sont des processus, qui doivent permettre avec l’aide d’un tiers, aux partis de tenter de se
mettre d’accord sur la résolution du litige qui les opposent.

-Le médiateur, prof. Libérale : tarif /ou conventionné en matière familiale avec la CAF.
-Le conciliation : bénévole dans la juridiction, limité dans son champ d’action. (Il a une indemnité
minime annuelle)
Dans les deux cas, le tiers intervenant est là pour faciliter les échanges, il ne peut jamais imposer une
décision aux partis. (Peut-il suggérer ?) Objet de réunion dont le contenu est strictement confidentiel.
Rien ne peut fuiter dans les CCL, permettant de faciliter les échanges.
La médiation et conciliation peuvent exister en dehors et pdt le procès civil. (Le juge peut les amener)
Ces derniers vont recueillir l’accord des partis et le transmettre au juge pour homologation et PV.
Le juge lui-même est conciliateur : art. 21 CPC, il entre dans la mission du juge de concilier entre les
partis. Les juridictions en réalités sont tellement encombrées que cette mission est insuffisamment
empreinte.

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5/Le défi et la crise de confiance dans l’instance judiciaire : (utile commentaire d’arrêt)

Manifestation de différente façon : magistrat envers les avocats (inversement) ; Justiciable à l’égard
des magistrats et avocats + institutions en général.
Il y a eu des assises entre magistrats et avocats pour rejoindre les relations : matière de coopération
et non confrontation.
PB de moyen : fonctionnement de la justice et coopération impossible si par exemple : pas personne
pour répondre au téléphone Lorsqu’on les appelle.

-Crise lors du nouveau tribunal justice de Paris, Porte de Clichy : Tour sur 6 étages avec différentes
salles d’audiences. Et 20 autres étages aux greffes. Inaccessible aux avocats. AVANT, il y avait la
possibilité de rentrer chez le greffier. Il n’y a plus de moyen simple. (Cf. Fac/administration)

Titre 2 : Les garanties fondamentales du procès civil vu au fur et à mesure.


Chapitre 1 : Le droit d’accès au juge
Chapitre 2 : Les garanties institutionnelles
Chapitre 3 : Les garanties de procédure

Partie 1 : L’action en justice


Titre 1 : Être demandeur
-Avoir ou non le droit d’agir en justice. Être demandeur en réalité amène à poser la question de
l’existence de l’action, régime juridique, notion disant qualification.

Chapitre 1 : Avoir (ou pas !) le droit d’agir en justice


Section 1 : La définition de l’action en justice

Distinctions : notion/régime/qualification

Notion : catégorie préexistante, institution juridique, fixant la nature de cette institution, ce qu’elle
est profondément. Permettant de distinguer un contrat de travail et une relation d’un entrepreneur
libéral. Cette notion est liée à l’existence d’un régime juridique. On va lui rattacher un régime
juridique.

Régime :

Qualification : faire le lien entre un fait et le droit. Opération intellectuelle consistant à rattacher un
élément à qualifier, cad, le fait/acte/espèce ; à une catégorie juridique préexistante, cette dernière
est l’existence même de cette notion en droit. Permet d’appliquer la règle de droit par rapport à une
notion rattachant un régime juridique.

L’action en justice est une notion ayant énormément évoluée : Cf. Art. 30 CPC : définition moderne de
ce qu’est l’action en justice.
« Al1 : lorsque l’on est demandeur : est le droit, pour l’auteur d’une prétention, d’être entendu sur le
fond de celle-ci pour que le juge la dite bien ou mal fondée.
Al2 : pour l’adversaire, l’action est le droit de discuter le bien-fondée de cette prétention »

Inspiration des travaux doctrinaux d’Henry Motulski et Henry Visioz d’une évolution au XVIII et du
code de 1975. L’action n’a pas toujours été comme aujourd’hui. Elle a été longtemps confondue avec
le droit substantiel : cad, le droit substantiel (s’opposant au droit processuel) droit appartenant à des

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sujets de droit, faculté, prenant leur source de droit objectif substantiel : exemple : droit à la vie
privée…Appartenant à un sujet de droit ayant une personnalité juridique. (Attitude d’être titulaire de
droits et devoirs) Durant le XVIII, l’action en justice est confondue comme un droit substantiel, rien
d’autonome. (Existence ne veut pas dire titulaire)
L’action en justice est un droit subjectif processuel : un cran-supérieur. L’existence du droit subjectif
substantiel est une condition de succès du…

Distinction … VOIR COUR EN LIGNE.

La confusion apparaît dès le XIX, action et doit sont la même facette qu’une même médaille : action
est le droit en action, le droit à l’état de guerre et non en état de paix. Ou encore, l’action n’est pas
autre chose que le droit lui-même, passif si pas violé, actif dès que l’on doit agir en justice. Cette
confusion du droit de l’action a été critiqué : par exemple il existe des actions sans droit, le ministère
public agit sans droit, il est un organe de la procédure et pas un sujet de droit titulaire de droit et
devoir. Il existe des pourvois dans l’intérêt de la loi formée par le ministère public uniquement. (Ex :
défense de l’intérêt général)
QUID des droits naturels ? Ces derniers ne permettent pas d’agir en justice. Ces différentes critiques
ont rendu nécessaire la dissociation du droit action et droit substantiel. Apport d’écrit déterminé dans
a considération que l’on a en justice. Notre définition légale est totalement différente de cette
conception et confusion du XIX du droit et de l’action.
Art. 30 CPC : analyse : action comme étant un droit, un droit subjectif processuel, trouvant sa
source/fondement légale dans des dispositions de droit processuel. Quel est la teneur de ce droit ?
Art.30 répond : droit pour l’auteur de la prétention d’être entendu sur le fond. Le juge va venir
trancher la question de droit substantiel, préalablement le juge va trancher si le demandeur avait le
droit.
-1er étape : recevabilité de l’action, le juge se demande si oui ou non le demandeur est bien titulaire
du droit d’agir en justice. SI oui, le juge va s’interroger et passer à la deuxième étape.
-2ème étape : justification sur le fond ou non.

L’action et le droit d’agir en justice sont synonymes. (Aucune distinction technique) premier
élément de définition.
En érigeant l’action en un droit processuel subjectif autonome, permet à l’action en justice d’avoir ces
propres règles de droit, d’avoir un régime juridique autonome dépend du CPC. (Art. 30 à 32 CPC)
Les dispositions du CPC donnent la définition de l’action net le régime juridique (Cf. Art. 125 et
suivants) nous permettent de caractériser l’existence et la recevabilité de l’action.

L’existence de l’action en justice est la recevabilité. Existence = recevabilité. Cela signifie être titulaire
du droit d’agir, on a le droit d’être entendu sur le fond et d’obtenir une décision sur le fond.
L’autonomie de l’action par rapport au droit est réelle : CPC et JP, ce régime juridique autonome. Il y a
une proximité évidente, le droit subjectif substantiel selon le type de droit va déteindre sur notre
action en justice.
Si on regarde le régime juridique de l’action, elle est traitée comme tous les droits subjectifs : art. 32-
1 CPC : « Celui qui agit en justice de manière dilatoire ou abusive peut être condamné à une amende civile
d'un maximum de 10 000 euros, sans préjudice des dommages-intérêts qui seraient réclamés. »
Dommage et intérêts : répare un préjudice d’une autre personne //amende : va à l’État.

Le droit d’agir en justice est comme n’importe quel droit subjectif, on peut être condamner pour
l’abus du droit d’agir. L’action en justice n’est pas non plus une demande en justice.
Qu’est-ce que la demande en justice ?

Est une modalité d’exercice du droit d’action, tout comme le droit de propriété, la vente de ce dernier
est une modalité d’exercice du droit de propriété.

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La demande en justice est une manière d’exercices le droit et est un acte de procédure prend la
forme : introductif d’instance : assignation ou requête, mais en dehors de la demande il existe d’autre
modalité. Nous sommes libres de saisir ou non la juridiction, liberté d’utiliser votre droit autrement.
Exemple : cadre d’une transaction : contrat spécial par lequel les partis à un litige né et actuel vont
mettre un terme au litige en s’octroyant des concessions réciproques.
Autonomie stricte entre le droit subjectif substantiel et l’action en justice. Mais le le droit subjectif
substantiel détend aussi sur l’action en justice, il existe une classification de l’action en justice qui
dépend du droit subjectif substantiel dépendant du Code civil : art. 2224-227 : action personnelle
mobilière et action réelle personnelle immobilière.

Art. 44 à 46 du CPC : Cf. .classification par rapport à la matière litigieuse. Le code va opéré une
classification des différentes actions justices en leur reliant des aspects juridiques distincts. Il y a des
répercussions par rapport à l’action et du droit subjectif substantiel

Le code distingue des actions réelles lorsque le demandeur revendique des droits réels.
Distinction action mobilière et immobilière.

CCL : l’action en justice est un DROIT.


Peu importe si on est créancier ou pas. c’est pcq on a le droit d’agir en justice, peut examiner.

Section 2 : La recevabilité de l’action en justice

Recevabilité = droit d’agir.

Conditions de recevabilité ne sont pas autre chose que les conditions d’existence de l’action
en justice. La titularité du droit d’agir se traduit par la recevabilité de l’action. Lorsque le plaideur est
dépourvu du droit d’agir, cela veut dire qu’il n’est pas titulaire du droit d’agir, notamment lorsque
l’action est prescrite. Si je n’ai pas le droit d’agir, mon action est irrecevable.
Absence de droit à agir = irrecevabilité.

L’un des premiers moyen de défense est la question de la titularité de l’action : « fin de non
recevoir ». Lorsqu’en défense on vient soutenir qu’il n’y a pas de droit d’agir invocation de
l’irrecevabilité de l’action : « fin de non recevoir ».

Trilogie des moyens de défense :

-fin de non recevoir permet de se défendre contre l’irrecevabilité d’une action. Je soutiens qu’il n’y a
pas d’existence de droit d’agir, il n’y a pas à parler du fond.

-les exceptions de procédure : il en existe de différent type, ayant vocation à soutenir que la
procédure est irrégulière, principalement ou en suspendre le cours ou à tenter d’aménager les
modalités de l’instance. Ils sont par exemple. :l’exception d’incompétence : non sais du bon juge au
sein de la juridiction.

-les défenses au fond, on les examine en dernier. Ce n’est plus du PC, ce moyen est fondé sur des
dispositions de droit substantiel.

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Si l’existence de l’action est la recevabilité, si la recevabilité veut dire le droit à agir pour pouvoir avoir
une décision au fond.
Une action ne peut être déclaré irrecevable et bien ou mal fondé. (Le juge ne regarde pas le
fondement si l’action est irrecevable : excède à ces pouvoirs/n’avait pas le droit)
Une décision peut être recevable et mal ondée : oui, droit d’agir, provoquer une décision de justice
sur ce point de droit substantiel, mais cela ne veut pas dire que c’est fondée. Cela constitue une
ouverture à cassation dans le cas : d’une irrecevabilité et bien ou mal fondée —>excès de pouvoir et
violation de la loi. (De la part du juge)

A quelle condition est-ce que le droit d’agir existe ?


Condition subjectifs : conditions liées à la personne titulaire du droit d’agir. Cf .art. 31 CPC
1er condition : il faut pour être titulaire d’une action que l’on est un intérêt légitime au succès ou rejet
d’une prétention.
2ème condition : dans certain cas seulement, la loi impose en plus que l’on est une certaine qualité.
Dans certain cas, l’intérêt à agir ne suffit plus.

L’intérêt à agir : définition : est l’avantage matériel ou moral que la décision de justice est susceptible
de procurer au demandeur. Cf. Arrêt Ch. Commercial 15 juillet 1992 : N90-15. 589. Justifie la cour
d’appel pour apprécier l’intérêt à agir : si le succès de leur prétention (s’il gagne) pouvait leur
procurer des avantages matériels ou moraux, ce qui doit être identifier à partir des éléments
invoqués par eux en ce sens. L’intérêt à agir est suffisamment caractérisé si l’intérêt est futur, si
l’instance est de nature à procurer cette avantage.
recherche si dans les faits, concrètement ou non des conséquences du succès de l’action :
appréciions de l’intérêt à agir dépend de l’appréciation souveraine : CCass . Civ. 1 civil 1 nov. 1980 :
79-13. 554. Existence de l’intérêt est apprécié indépendamment du droit subjectif substantiel.
Je ne m’intéresse pas à la vérification de
L’intérêt à agir
Le bien fondé est une seconde étape du raisonnement 3 cH, 2010

Exemple : fondement en action sur l’art. 1240 du Code civil, qu’est-ce qu’il faut que je prouve ?
Prouver une faute par rapport à un dommage. S’il n’y a pas de faute, l’action est-elle recevable ? OUI.
—>cela signifie simplement qu’elle est mal fondée. Jn

Conditions objectives :non liées aux sujets de droit lui même.

Chapitre 2 : Savoir agir en justice ⋆🌷୭


{rattraper 10 minutes}
- La question de la légitimité est apparue plusieurs fois, par exemple à l’époque on refusait
les actions de la concubine à la mort de son concubin > Ch mixte 27 fevrier 1970. 78-10
270
- L’intérêt n’est pas légitime en présence de turpitudes réciproques des parties > Arrêt 27
avril 1981 80-11 200
- Fondé sur art 6 du code civil > nullité contraire aux bonne mœurs -> Il s’agit d’une nullité
absolue qui implique que tt personne qui a intérêt puisse demander une nullité,
indépendant > Arrêt 25 janv 1972 7-12 679.
- Un arrêt intéressant sur la question à l’intérêt à agir => une personne est interdite à

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l’accès au cercle de jeux, le casino avait créé une salle adjacente et dans cette salle il n’y
avait pas de contrôle et donc la personne attaque le casino après avoir perdu une grosse
somme d’argent, non pas pour la restitution des sommes perdues mais de façon maline
pour agir sur le fondement de la responsabilité en disant que le casino a une la faute
de la laisser entrer et de lui faire perdre son argent. => La Cour de cass relève que la
demanderesse ne demande pas le dû de la somme qu’ elle avait perdu, que l’action était
recevable.
- L’intérêt à agir > légitime mais aussi né, actuel, perso et direct
- Né et actuel > peut pas être remis en cause par des faits postérieurs >Ch comm 29
janvier 2020. 18-22 137. => Signifie que si l’action, l’intérêt à agir est appréciée au jour de
la demande on est bien conscient que l’intérêt peut disparaitre au jour du procès.
- Il existe des arrêts de la Cour de cass qui met des doutes quant au moment
d’apprécier l’intérêt à agir > Arret 4 dec 2007 > un copropriétaire qui vent un lot alors….
plus qualité ou intérêt à agir → Cet arrêt est un arrêt au rebours de nos certitudes et qui
montre que dans certains cas en fonction des espèces on peut avoir des decisions qui
s’éloigne un peu de la ligne directrice de la Cour de cassation.
- Cet exigence d’un intérêt né et actuel -> ne fait pas obstacle à un certain type d’action que
l’on appelle les actions d’instruction préventive + ne fait pas obstacle à des actions
dites conservatoires.
- Les actions d’instruction préventive => En proc civil, il y a 2 moments pour collecter
les preuves -> pendant le procès ou avant tout procès, psk avant tout procès il est
possible de saisir un juge pour lui demander rien de plus que des mesures préventives ->
- Art 145 code de proc civil > le demandeur est en droit de saisir un juge qui n’est pas saisit
du principal d’ordonner des mesures, des expertises par exemple.
- Cet Art 145 indique que si il existe un motif légitime de conserver ou établir avant tout
pro….
• Nul ne plaide par Procureur = veut dire qu’ on agit en justice pour soi-même.
• Le grief = le préjudice que subit l’adversaire du fait du non-respect d’une règle du
procès.
- Cette fin de non-recevoir est d’intérêt privée et non pas d’ordre public, ce qui
implique que le juge ne peut pas la relever d’office
- Arrêt 23 janv 2020 -> La Cour a eu l’occasion de juger que l’intérêt d’autrui ne peut être
satisfaire de la voie de justice que de façon exceptionnel. Le droit d’agir est seulement
dans notre intérêt perso, il n’existe que de façon exceptionnel pour les autres que dans
les cas prévu par la loi.
- Les actions déclaratoires > celles intentées en justice dans le but uniquement de faire
constater une situation par le juge, afin d’obtenir une preuve avant mm qu’ un litige
survienne {ex je suis proprio d’un piano et je saisit le juge pour lui faire savoir que je suis
proprio} -> irrecevable
- Les actions préventives > dans certains cas peuvent présenter un intérêt, exemple la
situation des héritiers qui ont intérêt à faire constater l’acquisition de la prescription de
leur bien.
'*•.¸♡ ♡
¸.
•*'
• La qualité à agir
- L’intérêt à agir est la seule et unique condition subjectif de l’action à agir.
- Dans 90% des cas c la seule condition de l’action à agir.
- Art 31 du code de proc civile L'action est ouverte à tous ceux qui ont un intérêt légitime
au succès ou au rejet d'une prétention, sous réserve des cas dans lesquels la loi attribue
le droit d'agir aux seules personnes qu'elle qualifie pour élever ou combattre une

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prétention, ou pour défendre un intérêt déterminé.
 En pcp l’existence d’un intérêt né direct et perso suffit à caractériser notre intérêt à
agir.
• C’est quoi la QUALITÉ À AGIR ? => c le titre juridique en vertu duquel la loi vous ouvre
l’action en justice.
• Qualité à agir et Capacité à agir
- Cette notion est souvent confondue avec la q de la capacité à agir => peut varier {une
personne peut être mineur ou incapable à un moment de sa vie}, c’est une question de
régularité d’un acte de procédure
- la qualité a agir => souvent ne change pas au cours de la vie, c une question de
recevabilité. On la retrouve dans 2 types > 1- quand j’agis en défense d’un intérêt qui m’est
personnel [exemple > divorce]
• Répartition entre les action banales et attitrés >
- Les action banales -> demande en réparation sur le fondement de l’art 1240 du code
civile, qui ne peut être limité par le législateur.
- Les actions attitrés -> en mat de divorce seuls deux personnes peuvent demander le
divorce, si on est ni l’époux 1 ou 2 on ne peut demander le divorce. Un personne ne peut
demander le divorce à notre place. Une belle mène ne peut faire la demande, elle a certes
intérêt à agir mais PAS QUALITÉ à agir.
• Situations action attitré ou absence qualité à agir =>
- Un assuré a été déjà indemnisé par son assureur et l’assureur à procéder à son profit à un
paiement subrogatoire > l’assuré perd la qualité à agir en justice, irrecevable tt action en
justice à compter du paiement subrogatoire > Ch civ 1 Arret 4 fev 2003. 00-11-23.
- Indivision hyp dans laquelle plusieurs personnes sont proprio
- Accouchement sous anonymat > les grand parents biologiques n’ont pas intérêt à agir
pour intervenir Ch civ 8 juillet 2009.
• Situation avec la qualité à agir →
- Ch soc 20 sept 2005 > les ayants droit d’un salarié ont intérêt à agir en reconnaissance
de la maladie pro.
- Autres hypothèse -- J’agis dans un intérêt qui n’est pas mon intérêt personnel
• L’action des associations
- L’intérêt général > qui peut agir en défense d’un intérêt général ?
- L’intérêt collectif > intérêt qui peut être proche d’un intérêt général. Exemple > protéger
l’environnement ou tous les consommateurs.
- Certains groupements vont agir en défense d’un interet objectif qui confine à l’intérêt
général, c’est un intérêt collectif mais c presque un intérêt général > dans ce cas la
Cour de cass est venu précisé que certains groupement …
{pour le commentaire de lundi}
- Une assos peut agir au nom de l’intérêt coll mais à la condition que cela entre dans
son objet social > Ch civ 1. 2 mai 2001, hors habilitation législatif l’association peut agir
en justice au nom d’intérêt coll à la condition que cela entre dans son objet social. À
partir du moment que l’intérêt collectif entre dans l’objet sociale que les associés eux
meme choisissent, cette assos hors toute habilitation législatif peur agir en justice.
- Exemple > une assos en protection de l’environnement
- Pas de limitation territoriale > arret dans la fiche de TD. Ch civ 30 mars 2022. 23-13 970.
- Art L 621.7 et 621.8 du code de la consommation > on a des assos de consommateurs
qui ont agi en intérêt des consommateurs pour faire supprimer des clauses abusives. Ces
assos vont avoir qualité d’agir même en milieu d’instance > Arrêt du 6 janv 1984.
• L’action des syndicats
- Les syndicat ont une action en justice qualifiée de fondamental de l’intérêt collectif d’une
profession par la Cour de cass > Arrêt 5 juin 2013. 12-27 478.
- Ces synd peuvent agir pour obtenir la nullité ou l’opposabilité d’un accord d’entreprise tel

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que par ex le règlement intérieur de l’entreprise.
- Ces synd ont qualité à agir pour agir en instance d’un licenciement, dès lors que le salarié
invoque une discrimination syndicale > Ch soc 13 janv 2021 n 19-27 182.
- Art L 1235-8 du code du travail > Les organisations syndicales de salariés représentatives
peuvent exercer en justice toutes les actions résultant des dispositions légales ou
conventionnelles régissant le licenciement pour motif économique d'un salarié, sans
avoir à justifier d'un mandat de l'intéressé.
- dernière hypothèse , un groupement, un synd va agir en défense d’un intérêt qui n’est pas
l’intérêt coll d’une entreprise mais D’UN SALARIÉ qu’ on peut qualifier de l’intérêt
personnel d’autrui.
- Art L 490-10 du code de commerce > Les organisations professionnelles peuvent
introduire l'action devant la juridiction civile ou commerciale pour les faits portant un
préjudice direct ou indirect à l'intérêt collectif de la profession ou du secteur qu'elles
représentent, ou à la loyauté de concurrence.
- concerne les organisation professionnels qui peuvent agir injustice de la profession qu’ il
défende.
- Art 122 du code de proc civile > Constitue une fin de non-recevoir tout moyen qui tend à
faire déclarer l'adversaire irrecevable en sa demande, sans examen au fond, pour défaut
de droit d'agir, tel le défaut de qualité, le défaut d'intérêt, la prescription, le délai préfix, la
chose jugée.
♡❀˖

. ༶ ⋆˙⊹❀♡

Chapitre 2 : Savoir agir en justice


- Identifier la juridiction compétente + accomplir les actes pour la saisine du juge.
Section 1 : La compétence des juridictions civiles
- La compétence = la désignation légale ou dans certains cas conventionnels d’une
juridiction pour connaitre d’un litige déterminé.
- À quoi sert ces règles de compétences ?
- 1/ Repartir homogènement le plus possible le flux contentieux entre toutes les
juridictions nationales, cela évite de choisir soi-même la juridiction.
- 2/ Avoir une spécialisation des juridictions + la spécialisation des magistrats
[exemple les JAF que l’on retrouve dans les trib judiciaires]

- En pcp quand on a une question de compétence ça va se résoudre par un jugement mais
certaines fois le législateur a été plus malin > on fait pas un jugement et on dit que l’acte
du juge c’est une mesure d’acte admin. Ex quand on a des q de comp au sein d’un même
tribunal judiciaire.
- Pour les règles de la compétence > il y a deux axes =>
- Il faut identifier le trib en mat du litige -> On parle de compétence dite d’attribution,
on détermine par le fait de savoir si c’est un litige par ex commercial, de droit de famille,
ou autre pour déterminer à partir de cela quel le juge est compétent.
- On a des règles géographiques > permet de déterminer territorialement quel est le trib
compétent.
 Ces règles de compétences sont partagées entre le code de l’organisation judiciaire
[c’est dans ce code que l’on trouve la compétence matérielle et la comp territoriale
se trouve dans le code de proc civile et dans ses règlementations].
• Compétences d’attribution des juridictions de première instance

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- Le Tribunal judiciaire
- La compétence des juridictions en première instance a été bouleversé > loi 2019 2022 du
22 mars 2019 > création d’une nouvelle juridiction -> le tribunal judiciaire {en activité
depuis le 1er janvier 2020} [né de la fusion du tribunal d’instance et de grande instance].
- Le tribunal de proximité a disparu, absorbé par le tribunal de Grande instance qui est
devenu de la fusion avec le trib d’instance > le trib judiciaire.
- Cette disparition du trib d’instance a laissé un vide, donc la loi a crée au sein du nv trib
judiciaire une nouvelle fonction à côté du JAF, du JLD, etc => le JCP.
- Issue de la réforme du 23 mars 2019, on a la création de chambres de proximités, ces
chambres de proximités sont issues de la reforme et elles aussi comme le JCP ont la
vocation de remplir le vide suite à la création du trib d’instance.
- Ces chambres on 2 particularités > on les appelles chambres et géographiquement ne
sont pas dans les locaux du TJ.
- Le TJ en réalité à 2 compétence =>

• Une compétence de principe 🦋


- L 211-3 code de l’organisation jud -> Le TJ est compétent chaque fois qu’ aucune autre
juridiction n’est désigné par la loi pour connaitre le litige.
- Le TJ est comp pour connaitre de toutes les affaires en mat civile et commerciale qui
ne relève pas d’une autre juridiction. Il n’existe pas de trib de commerce sur l’ensemble
du territoire. Dans le cadre de cette comp résiduelle, le TJ est saisit à charge ou d’appel,
et que le litige soit = ou inférieur à la somme de 100 000 euros mais le TJ.

• Une compétence exclusive 🦋


- Les actions de groupe du code de la consommation sont de la comp exclusive du TJ
- Mariage, succession….
• Le tribunal judiciaire comment est-il organisé ?
Il y a des compétences communes à tous les TJ {revoir cette partie}
- Le TJ est composé de différents chambres qui se répartissent le contentieux.
- Des pôles de comp qui vont regrouper en leur différentes chambres au sein de contrôle
judiciaires. Ces pôles….
- La chambre de proximité > chambre particulière. C’est une chambre détachée, elles ont
été installés sur les lieux des trib d’instance qui ont disparu depuis le 1er janvier 2020.
- Annexe 2.4 du code de l’organisation judiciaire.
Les Compétences particulières de certains TJ
- Art L 211-5 et suivants {> cf cet article qui donne la liste des diff trib qui se trouve
compétent pour certains trucs }
- Le TJ de Paris est le seul compétent pour connaitre des actions en brevet d’invention.
• Dernier fonction que l’on retrouve dans tous les tribunaux > la fonction résidentielle.

- Tribunaux de commerce

• Les juridictions au compétences exclusives : art. 721-3 du Code de commerce


- Tribunaux de commerce > compètent pour connaitre les litiges entre commerçants, entre
établissements de crédit, entre acte de commerce entre toutes les personnes.
Les litiges sont attribués aux différentes juridictions en fonction de la matière, le tribunal de
commerce est compétent que lorsque la loi le désigne spécialement coméptence :

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3 cas : CF. Art. 721-3 Code de commence : 1/engagement entre commerçant, artisan, établissement
de crédit, société de financement, entre les uns et les autres. (La qualité de commerçant concerne
toutes les parties, cad, toutes les parties doivent être commerçante, société commerçante…)
2/Lorsque les contestations sont relatives à des sociétés commerciales
3/Contestation des actes relatifs entre toutes personnes.

—>Si on a un civil contre un commerçant, le tribunal de commerce n’est pas pour autant compétent,
une vente est-il un acte de commerce ? NON, il s’agit d’un contrat civil, il ne devient commercial que
lorsque les deux parties sont commerçantes. Le tribunal de commerce est compétent en fonction de
la nature, au jour où l’acte de commerce a été passé. Qualité de la partie en fonction de la date de
l’acte litigieux : art. 723-3 Code de commerce + JP : 12 mars 2013 (1er arrêt de la fiche séance 4)
—>la nature commerciale de l’acte s’apprécie à la date à laquelle il est passé peu importe que le
commerçant est perdu la qualité.

Cette compétence du tribunal de commerce connaît des exceptions au profit du TJ, le statut des baux
commerciaux et la révision du prix du bail : TJ.
Compétence Tribunal de commerce : que si toutes les parties sont commerçantes. Cette compétente
se trouve dans toutes les contrats commerciaux, sociétés commerciales… ce qu’il compte que le
contrat passé se rattache à la gestion commerciale de la société : Cf. Arrêt 3 séance 4. Autre arrêt
récent : ch. Commerciale 20 déc. 2023 n 22-11. 185 (4ème arrêt de la fiche)
—>la compétence des juridictions commerciales est une compétence exclusive pour connaître des
contestations relatives aux sociétés commerciales et qui précise que dans l’hypothèse où l’une des
parties n’est pas commerçante, est extérieur au pacte social (cad, pas associé, extérieur ou
actionnaire) et n’appartient pas aux organes de la société, cad, ni PR, DR, cette personne dispose du
choix de saisir le tribunal civil ou le tribunal de commerce. C’est une dérogation à la compétence
exclusive.
—>intérêt : la décision donne le précédent dans la décision.

L’autre juridiction d’exception : le Conseil de prud’hommes.


Juridiction compétente pour se prononcer sur les contestations relatives à la CCL, exécution, ou à la
rupture des CT de droit privé.
Il n’est pas compétent pour les élections pro (ici, TJ)
Cela exclut les CT de droit public —>TAA

La compétence du conseil de prud’hommes : repose sur un critère : la question de savoir s’il y a un


contrat de travail, Cf. Droit du travail : lien de subordination. Le conseil de prud’hommes est
compétent également pour connaître les requalifications de situation de travail litigieuse, où l’on veut
dissimuler un CT. —>il suffit d’alléger une relation de droit de privé/l’existence du CT, et le conseil est
à lui seul celui qui peut caractériser si ou non CT.
Fonctionnement CPH : une juridiction avec une procédure en deux temps, si saisine directe : phase de
conciliation devant le bureau de conciliation et d’orientation (BCO). À défaut, 2nd phase, devant le
bureau de jugement. La phase de conciliation est confidentielle.
Cela se passe dans une formation paritaire : 3 conseillers prud’hommes salariats et 3 du patronat. Si
pas ce consensus : audience de départage : un magistrat le départiteur venant du TJ.

Le tribunal paritaire des baux ruraux : litige entre preneur et bailleur des baux ruraux.

—-
09.02

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La compétence des juridictions en fonction du montant du litige :
Reprise : compétence des juridictions de 1er degré en fonction du montant du litige. A priori, cette
distinction existait au départ pour répartir TGI et TG, avec la fusion de ces juridictions : TJ. MAIS,
même s’il y a une fusion : loi 23 mars 2019 en TJ, il y a eu des chambres de proximité (détaché au TJ)
géographiquement là, lieu des anciens TGI.
Ces règles permettent de déterminer qui est compétent entre le TJ et la chambre de proximité
éventuelle (si existe).
—>Attribution de certain champ à la chambre de proximité : action personnelle ou mobilière d’une
valeur de 10K inclut (montant litige) : annexe 4-2 du Code de l’organisation judiciaire.
Le CPC conserve des règles permettant de calculer le seuil/taux de compétence : il n’est pas impératif,
les partis peuvent déroger par des conventions expresses à la compétence en fonction du montant du
litige.
Art. 41 CPC :
La compétence en fonction du montant du litige : déroger à la compétence de 1er instance, attribuer
au TJ des actions qui sont normalement de sa chambre proximité (ou inversement). Cela vaut aussi
pour une dérogation de la compétence de la cour d’appel, il est oisif aux partis de convenir de juger
sans appel : art. 41 al 2 CPC, y compris lorsque le montant excède le taux de ressort.
-Taux de ressort : taux à compter duquel l’appel est ouvert, fixé à 5K euros
-Le taux de compétence : seuil en euro permettant de déterminer laquelle des juridictions entre TJ et
chambre de proximité est compétente, lorsque les obligations en matière civils et commerciales
excèdent pas 10K.
Art. 34 et suivant CPC.
Les demandes initiales (dans l’acte introductive d’instance)

Jamais une seule prétention pour agir : ainsi : plusieurs règles concurrentes peuvent exister dans le
CPC. Faut-il retenir le taux le plus élévé ; faire la somme des prétentions…
Cf.Art. 34 : précise que les règles relatives aux taux de compétence ou taux de ressort : par rapport à
des dispositifs spécifiques (notamment cour d’appel) ou Cf. Art. 35 et suivants.

1er hypothèse : (rare) : demande unique contre un adversaire unique : le montant du litige au regard
du taux de compétence est fixé au regard du montant demandé au titre de cette unique prétention.
(Ce n’est pas le montant accordé au final)

2nd hypothèse : 2 prétentions : montant frais avocat (art. 700 CPC) et faut-il ajouter des frais
accessoires (frais de greffe ; d’huissier) Cf JP : Ccass est exclu le montant du litige pour la
détermination de celui-ci au regard du taux de compétence les sommes demandés au titre de l’article
700 CPC. (Les frais irrépétibles (cad frais d’avocat) ne doivent pas être pris en compte dans les frais du
litige de même les frais échus les dépends.

Le cas de pluralité de demande initiale le CPC fixe un certain nombre de règle : distinguer si les
demandes sont connexes ou non. Les demandes connexes sont : des demandes dérivant des mêmes
faits, ou d’une même situation, d’un même contrat, des demandes qui ont un lien entre elles, factuel.
À l’inverse, les faits non connexes.
-Le CPC fixe des règles différentes en fonction de connexe ou non. Si sur des faits différents et non
connexe, dans ce cas le montant du litige est fait par chaque prétention considérée isolement. À
l’inverse, lorsque les faits sont connexes, les demandes sont elles mêmes connexes, la compétence
est déterminée par la valeur totale de ces prétentions.

Il peut y avoir des demandes incidentes : au cours de l’instance vient se greffer, constituant avec les
demandes initiales, constitue l’ensemble du litige, Cf. Art. 4 CPC ceux sur quoi le juge doit trancher.
(Exemple : demande de remboursement des frais, demande supplémentaire de la part…)

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Art. 37 CPC : « Lorsque la compétence dépend du montant de la demande, la juridiction connaît de
toutes interventions et demandes reconventionnelles et en compensation inférieures au taux de sa
compétence alors même que, réunies aux prétentions du demandeur, elles l'excéderaient. »
« L’accessoire de l’instance va suivre le principal »

Si la demande incidente est supérieur au taux de ressort/de compétence le juge peut se limiter à
statuer sur la demande initiale et renvoyer les parties à mieux se pouvoir pour la demande incidente.
(Renvoie que pour une partie)

Ces règles sur le taux de compétence connaissent une exception concernant les demande incidente :
lorsque le demandeur demande des dommages-intérêts, qui excède le taux de compétence, le
tribunal est compétent si la demande de DI est faite pour procédure abusive —>toutes les juridictions
ont compétences pour les questions de DI pour des procédures abusives de manière définitive.
 un tableau récapitulatif (voir cour en ligne) Cf. Disposition art. 35 à 41 CPC

A retenir : la détermination du montant du litige en fonction du taux de compétence est presque


toujours la même que celle de l’évaluation du taux de ressort. (Déterminer si en 1er instance c’est la
chambre de proximité ou TJ : ou encore est-ce que oui ou non on peut faire appel ? (Appel ouvert ?)
sauf 1 cas.

La compétence territoriale :
Cette dernière recouvre toutes les règles de répartition du contentieux une fois identifiée la
matière du litige, en fonction de la localisation des juridictions sur le territoire national. Ces règles
reposent sur une règle de principe et diverses options de compétences/dispositions contraires.
Ces règles : art. 42 CPC « La juridiction territorialement compétente est, sauf disposition contraire,
celle du lieu où demeure le défendeur.
S'il y a plusieurs défendeurs, le demandeur saisit, à son choix, la juridiction du lieu où demeure
l'un d'eux.
Si le défendeur n'a ni domicile ni résidence connus, le demandeur peut saisir la juridiction du lieu
où il demeure ou celle de son choix s'il demeure à l'étranger. »

Celui qui prend l’initiale du procès à un avantage, il est le premier au courant de l’action du procès en
cour, de la date, du juge saisi, de la nature du litige. Pour faciliter les droits de La Défense, le choix est
fait de rapprocher le contentieux de l’adversaire. On saisi le juge du lieu du domicile de l’adversaire.
—>pour cela, CF. Art. 43 CPC et JP sous l’article. Il précise que le lieu ou demeure l’adversaire
s’entende pour les personnes physiques : où elle a son domicile et à défaut de domicile connu, du lieu
de sa résidence.
Si c’est une personne morale, le lieu de demeure est le lieu où celle-ci a son siège social. Si
c’est une personne morale, le lieu de demeure est le lieu où celle-ci a son siège social. La JP est venue
préciser que les personnes morales disposes de différents intérêts ou d’établissement différent de
celui du siège social. Ainsi, on peut assigner la personne morale au lieu où son exercer les fonctions
de direction de la société.

Autre : art. 42 al. 2 et 3 : plusieurs défenseurs : option de compétence de son choix sans justification.
De même si un défenseur a plusieurs demeures et cela aussi s’il demeure à l’étranger.

Les dérogations du CPC à cette règle de principe : juridiction compétente : demandeur


-Article 44 CPC : action en matière réelle immobilière : compétence de la juridiction où il y a la
situation de l’immeuble
-Art. 45 CPC : en matière de succession : la juridiction est compétente là où la succession est
ouverture. (Art. 721 Code civil : cad, le lieu du dernier domicile du défunt) Cela est valable pour

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toutes les demandes des héritiers, les demandes du créancier du défunt, demande relative à
l’exécution du testament.
-autres dispositions éparpillés fixant d’autre règle dérogatoire : rectification des actes d’état civil : art.
1048 CPC, divorce ou séparation de corps : art. 1068 CPC.

-autre situation particulière avec une pluralité de défendeur


-les options de compétence particulière : art. 42 al 2 et 3 + autres bien plus utile en pratique : art. 46
CPC : précise des cas où le demandeur et uniquement lui, dispose d’une option de compétence :
option laissée à la discrétion de la demeure, n’a pas à justifier.
(Attention, option de compétence de l’art. 47 ici les deux parties)

Ces options sont listés à l’article 46 : 4 cas :


« Le demandeur peut saisir à son choix, outre la juridiction du lieu où demeure le défendeur :
- en matière contractuelle, la juridiction du lieu de la livraison effective de la chose ou du lieu de
l'exécution de la prestation de service ;
- en matière délictuelle, la juridiction du lieu du fait dommageable ou celle dans le ressort de laquelle
le dommage a été subi ;
- en matière mixte, la juridiction du lieu où est situé l'immeuble ;
- en matière d'aliments ou de contribution aux charges du mariage, la juridiction du lieu où demeure
le créancier. »

En matière contractuelle, que dire des cas où il n’y a pas exécution de service ni de livraison de
chose : exemple : cas de cautionnement : Ccass si pas, cela ne rentre pas dans les clous de l’art.
Même si contractuel. (Alors seul compétence article. 42)
L’option de saisie de juridiction permet d’avoir un avantage, dont un intérêt économique et
stratégique. Ainsi, pour une livraison ou une exécution de prestation de service, dans de nombreux
cas, on peut saisir la juridiction dans laquelle se trouve le domicile ou siège social, de même pour
l’exécution de la prestation de service. JP précision sur le lieu de livraison : lieu de livraison, ou aurait
du être livrer : Ccass 18 janv 2001. N°96-20.912.
CCL : que certain type de contrat.

en matière délictuelle : fait dommageable : faute entraînant le dommage : Ccas 24 février. 1982
n°80-15.927. Le lieu dans lequel le dommage a été subi : cela encore va en principe rapprocher la
juridiction : cad, ce n’est pas le lieu où les conséquences financières ont été ressenti. :arrêt 8 février.
2000 n°98-13.282. Des applications diverses se retrouvent en JP (Cf. Fiche de TD) en matière
délictuelle avec l’accessibilité d’internet…
La Ccass retient un critère favorable à la compétence des juridictions françaises puisqu’en réalité le
critère retenue est celui de l’accessibilité du site internet : accessible en France pour que les
juridictions françaises soient compétentes pour se prononcer sur le dommage et sa réparation qui
aurait été subi par voie de conséquence, information diffusée sur le site. Exemple : spot publicitaire :
Ccass, considérant que la juridiction compétente est en lien avec l’accessibilité, qui constituait le lieu
de matérialisation du dommage.

En matière mixte, la juridiction où est située l’immeuble sachant que les matières mixtes sont :
contestation d’un droit personnel et d(un droit réel.
En matière d’aliment Et en matière à charge du mariage : où demeure le créancier.

Compétences particulières en droit de la consommation : seul consommateur, pouvant saisir les


juridictions sur le fondement de art.42 et 46 : service, demeure lors de la CCL du contrat ou de la
survenance du fait dommageable. R635-3 Code de la consommation.

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Autre option de compétence : concernant le demandeur et le défenseur : art. 47 CPC : dépaysement
de l’affaire :
« Lorsqu'un magistrat ou un auxiliaire de justice est partie à un litige qui relève de la compétence d'une
juridiction dans le ressort de laquelle celui-ci exerce ses fonctions, le demandeur peut saisir une juridiction
située dans un ressort limitrophe.
Le défendeur ou toutes les parties en cause d'appel peuvent demander le renvoi devant une juridiction choisie
dans les mêmes conditions. A peine d'irrecevabilité, la demande est présentée dès que son auteur a
connaissance de la cause de renvoi. En cas de renvoi, il est procédé comme il est dit à l'article 82.
«

l’action du demandeur ne peut se faire qu’en amont de l’instance. Le défendeur lui qui n’a pas
connaissance du procès avant d’être assigné c’est pdt l’instance mais dès le début.
À peine d’irrecevabilité, votre option doit être fait dès que l’on en a connaissance. :le demandeur
avant l’instance et le défendeur dès le début de l’instance. Cela vaut aussi pour l’appel : renvoi doit
être demander immédiatement et on doit dans tout les cas indiquer la juridiction devant laquelle la
juridiction doit ou devrait être portée. En cas de renvoi devant la juridiction, le dossier est transféré
par le greffe dans la juridiction désignée, les partis sont invités pr un avis du greffe à poursuivre
l’instance. Si c’est dans une juridiction avec présence obligatoire : invité à constituer avocat (1 mois à
partir de l’avis) —>si cela n’est pas fait, on encourt la radiation d’office.

Autre option de compétence concernant les mesures d’instruction in futurom : mesure d’instruction
que l’on réclame à un juge des référés ou des requêtes avant tous procès. La JP précise que ces
mesures peuvent être demander à la juridiction dans laquelle l’une des mesures doit être exécutée
ou partiellement.

Les extensions de compétence :


Cad, hypothèse où une juridiction est compétente en plus de la raison principale pourquoi on est là.
—>légale
Extension de compétence conventionnelle naissance du contrat : cad, juridiction est unique
compétence. Cela étant la compétence naturelle de la juridiction.

Extension de compétence légale : permet par la loi de rendre une juridiction compétente pour
connaître autre chose que les demandes : moyens de défense, de toute évidence elle connaît tous les
moyens de défense invoquée devant elle. Elle est également compétente pour connaître des
incidents d’instances. Exemple : pour l’exécution d’un contrat une juridiction est compétente, elle
sera aussi évidement pour connaître toutes les défenses aux fonds posés pour cette demande au
fond.
Les incidences d’instance : exemple : la péremption : elle est périmée lorsqu’il ne se passe rien pdt 2
ans, lorsqu’aucun des parties ne fait de diligence. —>forme de caducité et entraine le désistement de
la juridiction même avant d’avoir statuer sur l’affaire.

-Compétente aussi pour connaître les demandes relatives aux frais de sa propre instance à l’exclusion
des frais d’avocat. Dans les rapports avocats et clients, il s’agit d’une autre juridiction qui est
compétente : le bâtonnier.

Le tribunal saisi est compétent par que pour connaître la demande initiale. ÉVIDEMMENT.
Toutes les règles jusqu’ici part de la demande initiale. Mais le CPC dit qu’une fois passée la première
étape : compétence d’attribution territoriale, prorogation de compétence. Cela existe aussi lorsque
les parties sont à l’initiative. —>par convention : elles sont des conventions entre les partis sur la

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compétence, elles ont pour objectifs de déroger aux règles ordinaires de compétence d’attribution
territoriale.
—>cela est-il possible ?
Pas toujours.

Concernant la compétences d’attribution :


-d’abord, il y a un schéma plus important : ordre de juridiction : judiciaire et administratif.
Impossibilité de déroger à la réparation entre les ordres de juridiction.
-aller directement en appel, cela n’est pas possible. On peut renoncer à l’appel. On ne peut renoncer
de passer devant la 1ère juridiction.
Les des critères de choix est l’engorgement d’une instance.
-on ne peut déroger aux compétences exclusives, cad, indéréglable : TJ en matière de préjudice
corporel.
-la loi permet de déroger à la compétence d’attribution : arrêt 2023 : saisine d’un tribunal de
commerce par un non commerçant. Dans un acte mixte : UN seul des deux peut déroger : le non
commerçant. Le commerçant lui doit saisir dans un acte mixte le TJ.
-Ch. Commercial 10 juin 1997 n94-12.316 : inopposable la clause attributive de compétence du
tribunal de commerce à la partie non commerçante.
—>Les prorogations conventionnelles de compétence sont inscrites dans des contrats, à la fin de ces
derniers sont insérés des « clauses attributives de compétences ». La question de la validité se pose.
Une partie peut renoncer par anticipation par des clauses.

CCL : les dérogations à la compétence d’attributive sont peu nombreuses.

La compétence géographique/territoriale :

La compétence est d’ordre public, mais les accords sont valables entre commerçants sous des
conditions : art .48 CPC. (+JP) à l’ égard de non commerçant, cela n’est pas possible.
« Toute clause qui, directement ou indirectement, déroge aux règles de compétence territoriale est réputée
non écrite à moins qu'elle n'ait été convenue entre des personnes ayant toutes contracté en qualité de
commerçant et qu'elle n'ait été spécifiée de façon très apparente dans l'engagement de la partie à qui elle est
opposée. »
La validité de la clause attributive de compétence de juridiction :
-1ère condition : toutes personnes ayants la qualité de commerçants
-2ème condition : spécifier de manière très apparente dans l’engagement de la partie à qui elle est
opposée.
Cette validité des clauses a été éclairé par la JP, il faut que l’adversaire, est effectivement
connaissance de la clause attributive de juridiction, elle doit figurer dès l’engagement. (Expression du
consentement à la clause)
Ccass 30 juin 1992 n90-21. 491 : la connaissance éventuelle par l’adversaire, l’autre partie au contrat
de condition générale qui sont étrangères aux documents signés ne suffisent pas à rendre valable la
clause attributive de compétence. Y compris dans le cas de relation d’affaire suivie et ceux si le
contrat litigieux ne fait pas une référence expresse à la clause.
Le texte de l’art. 48 CPC : très apparente (littéralement, l’analyse de la JP ira jusqu’au faite que la
clause soit lisible)
Est réputée non écrite, la clause en petit caractères, au verso d’un bon, dense, illisible, non signé,
en petit caractères. De même une clause qui figure au verso alors que le recto ni fait pas référence
et qu’il n’est pas établi qu’on en est eu spécialement connaissance.

En revanche une clause dans une police acceptable, lisible, dans un paragraphe intitulé
compétence, ou contestation OK.

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Il faut que cela soit au stade de la commande au plus tard.si c’est bon de livraison ou facture —
xNON, pcq non consenti au moment du contrat.
—>Cela doit indiquer la juridiction précise comme étant compétente, elle n’est possible qu’entre
commerçant question d’interprétation temporelle. (Survie ou disparition de la qualité de
commerçant)
La question temporelle est aussi en amont, on peut perdre la qualité, mais aussi ne pas encore avoir
la qualité : exemple : société en formation (donc par encore immatriculée, donc pas la qualité) —>la
clause serait inopposable.

La clause a aussi une particularité : force obligatoire, autonomie propre par rapport à la convention
principale, elle n’est pas affectée par la nullité ou l’inefficacité de l’acte. Si on agit en caducité d’un
contrat, on ne peut ignorer cette clause. Cela ne veut pas dire que l’on reconnaît la validité du contrat
puisque la clause est autonome.

Elle ne fait pas obstacle à la saisine d’un juge des référés :


Ce juge permet d’avoir des mesures provisoires ou conservatoires. On peut avoir à ne pas respecter la
clause, on n’est pas tenue par la clause pour l’obtention de mesure provisoire ou conservatoire de la
part du juge des référé.

Comment est-ce que l’on exercer l’action en justice ? Pour accomplir ces actes de
procédure. Il faut analyser la demande en justice et toutes les modalités possibles de
l’action en justice.

Les différentes modalités de l’action en justice : la demande en justice (droit subjectif processuel)
On peut exercer son droit d’agir, de différente manière.

1ère façon : adresser une demande au juge :


Il y a différent type de demande :
-la demande initiale : définition, CPC art. 53 : « La demande initiale est celle par laquelle un plaideur prend
l'initiative d'un procès en soumettant au juge ses prétentions.
Elle introduit l'instance. »
—>une demande initiale peut comprendre différentes prétentions. On peut avoir à coté des prétentions sur le
fond, des prétentions au titre de l’art. 700 CPC (frais d’avocat)

1er remarque : lorsqu’un demandeur émet une prétention principale et une prétention subsidiaire, le jugement
est successible d’appel dès lors qu’au moins l’une d’elle est examinée au premier ressort. (Jugement dans son
ensemble)
La prétention est le contenue de notre demande en justice, il n’y a pas de demande en justice sans prétention.
Arrêt Ccas 10 juillet 1996 n°90-40.392

Cette demande initiale est soumise à un formalisme, concernant d’abord la hiérarchie entre les demandes,
ensuite, la typologie et rédaction des actes introductifs d’instance.
La demande initiale, introduit l’instance et elle est le support des prétentions finement déterminées et fait
l’objet d’un acte de procédure.

Différence : la demande, les prétentions, l’acte en tant que tel.

Dans certain cas, cela peut être exprimer oralement à l’audience. Retrouve la hiérarchisation des demandes.

1er critère de formalismela hiérarchie des prétentions dans la demande initiale, elles se cumulent. (On peut
les présenter d’un bloc)

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Mais on peut se présenter devant le juge avec des prétentions à titre principal et des prétentions subsidiaires,
voir très ou infiniment subsidiaire.
Il y a des demandes en tout état de cause, sur le fondement de l’art. 700 CPC, on demande une indemnité.
La hiérarchisation des demandes a un impact : l’office du juge est tenu d’examiner les demandes dans l’ordre
d’énumération. (Ainsi, il y a des éléments impossibles à faire, si une demande n’est pas satisfaite.)
Cf. 10 mai 2011 N10-14.651

Si on est donné raison sur la demande à titre principal, on est débouté sur toutes les autres demandes.
Une ligne possible pour les avocats : tiré des demandes subsidiaires parce que la demande principale ne tient
pas. Plus on multiplie les subsidiaires, plus on limite sa défense.
La JP Ccass, ce n’est pas parce que l’on a des demandes subsidiaires, que l’on avoue que la demande principale
ne tient pas (dans le cas d’évocation contraire). Ass. Plé. 29 mai 2009 n°07-20.91

Il existe en droit français, désormais depuis un arrêt césaréo :Ass. Plé. 7 juillet 2006 : apparition d’une obligation
d’apporter dès le premier procès tout les fondements juridiques de notre demande. Cad, on ne peut plus
multiplier les procès. —>la tendance est alors de multiplier/cumuler les fondements possibles au cours d’un
même procès.

16.02
Devant le juge on est obligé de hiérarchiser les demandes (si plusieurs), faire figurer qu’il s’agit d’une
assignation ou requête, puis demandes séparéments et hiérahisés. (Demande principale, subsidiaire,
très/infinement subsidiaire). Les demandes principales présentées doivent être harmineuses, cohérentes entre
elles. On peut en hiérarchisant la demande : demande principale, puis seconde (disant le contraire)
La hiérarchisation apparaît dans l’acte introductif d’instance et dans les conclusions.
Conclusion n°1 du demandeur, cette hiérachie dans les demandes figurants dans l’acte introductif figure.
La procédure est un enchaînement rationnel d’acte.

Typologie des actes introductifs d’instance :


Typologie : classification des demandes (aperçu des différents types introductifs d’instance qui existe)
Pour introduire un procès en matière civil : 2 actes introductifs d’instance, ils comprennent la
demande initiale composée de plusieurs prétentions. Il n’y a pas si longtemps, il existait 5 actes.
Aujourd’hui, plus ou moins 2 actes.
—>Rapport « … » : loi du 11 déc. 2019. Dans le décret d’application modifiant la procédure devant le
TGI (TJ). esprit/effort de simplification afin de réduire la typologie des actes introductifs d’instance.

Auparavant, c’était 5 actes introductifs d’instance :


-assignation
-requête simple
-requête conjointe
-la déclaration au greffe : une sorte de requête, saisie unilatérale de la juridiction dans des litiges de
petites importances sans grande formalité.
-présentation volontaire des partis : présentation au greffe volontaire

Demeurant aujourd’hui :
-assignation : acte introductif d’instance le plus formel : un acte d’huissier de justice. Elle est soumise
à un stricte formalisme et des mentions obligatoires (récemment bouleversé dans la procédure écrite
ordinaire devant le tribunal judiciaire : présence de la date d’audience figurant désormais sur toutes
les assignations) mentions obligatoires (Cf. Art. 54 et 56 CPC : prévue pour la plupart à peine de
nullité.)
—>indication pour la connaissance de la juridiction ou adversaire, objet du litige et identifier les
parties mises en causes. (Nom prénom, profession, domicile, date de naissance et lieu : personne
physique) autre infos pour les personnes morales.

25
Modalité de convocation devant la juridiction. Indication indispensable pour la partie adversaire, à
défaut de présentation, le jugement soit rendu par les seules éléments fournis par l’adversaire.

Si un mode amiable est nécessaire —>l’acte doit le prendre en compte.

Art. 56 CPC : précise : comporte le lieu, jour et heure de l’audience. + exposé des moyens en fait et en
droit, cet exposé doit être hiérachisé. Il comporte aussi une liste de pièce, numéroté dans l’ordre dans
lequel elles apparaissent dans l’assignation. Fin d’acte : bordereau : liste de pièce avec l’indication de
la numération.

Outre ces mentions spécifiques à toutes assignations : il existe des mentions propres en tant qu’elle
est un acte d’huissier de justice : art. 648 CPC. Puis en fonction des matières, il y a des mentions
obligatoires : partie du code propre à la procédure à chaque juridiction. (Ex : le tronc commun
précédemment cité + précision pour le TJ)
Avant en procédure écrite devant le TGI, l’assignation ne comportait pas la date de l’audience. On
délivrait une assignation sans savoir quand l’affaire serait appelé. Personne était en information. Il
convenait au greffe de convoquer les parties.
Schéma : rédaction de l’introduction en tant qu’avocat, transmis à l’huissier, il l’a délivre, puis il’a
signifie (notification par voie d’huiiser à la partie adverse. Je reçois la copie : copie de l’expédition
(copie de la notification) puis je la place au greffe de la juridiction (ou enrôlement de l’assignation)
C’est au greffe qui convenait de convoquer les parties au TGI.

Réforme de la PC de fin 2019 change cela :


Dans toutes les assignations, il existe une mention spécifique à la date et heure de l’audience, il
revient au demandeur de solliciter au greffe. Remise sous la présentation d’un projet d’assignation.
L’obtention d’une date d’audience permet que l’on est directement sur l’assignation la mention de la
date d’audience et permet à l’adversaire de connaître ce qui va en être de la procédure.

La mention de la date d’audience sur l’assignation n’est pas réellement une nouveauté :existait déjà
en procédure orale. (Pas écrite) exemple : en référé, mention obligatoire avant la réforme.

-requête : il y a toujours une requête simple ou conjointe.


La requête est un acte de saisine de la juridiction au même titre que l’assignation mais le schéma est
différent.
Assignation : demandeur qui remet à la partie adversaire par l’intermédiaire d’un huissier.

La requête a pour destinaire le greffe de la juridiction. Il n’y a pas de date ou d’heure d’audience. Il
existe plusieurs types de requête.
-requête simple : jusqu’à récemment, elle introduisait une procédure totalement non contradictoire,
cad, une procédure qui se menait à l’insu total de l’adversaire. Cela était possible dans les conditions
de l’art 17 CPC : cette requête simple (unilatérale) permettait d’obtenir des mesures provisoires à
l’égard de la partie adverse.
Il s’agit d’une ouverture d’une première phase non contradictoire ensuite seulement le contradictoire
vient.

De réforme en réforme est apparue une requête simple ouvrant une procédure contradictoire, la
requête est devenue une requête simplifiée d’introduction d’instance contradictoire. —> prend place
des modes d’introles plus simples avec peu de formalité (déclaration greffe…)
—->procédure simple pour saisir le juge
—>seule mode d’introduction d’instance devant le Coneil des Prud’hommes (depuis 2016)

26
Le requête est remise au greffe et c’est lui qui transmet.

Assignation : est une convocation.


La requête n’est pas en soi une convocation, elle est un acte de saisine et selon les cas elle
introduira une proécdure non contradictoire ou contradictoire.
Si contradictoire : la requête est néessaire suivie d’une convocation de la partie adversaire.

-la requête conjointe : l’acte par lequel les parties saisissent ensembles la juridiction.
Cela est le cas dans une homologation parentale (autorité parentale, résidence des enfants). —>juge
compétent : JAF.
Le mode introductif d’instance peut avoir une incidence sur le juge compétent territorialement. Ainsi,
dès que l’on est en requête conjointe, on peut saisir le juge du lieu où demeure l’un ou l’autre des
requérants.

Présentation des demandes incidentes :


Différents types : Cf. PCP
Définition : toutes les demandes qui ne sont pas des demandes initiales, panier générique dans
lequel on peut glisser un certain type de demande.

La demande initiale est celle qui introduit l’instance, saisi le juge d’un certain nombre de prétention.
Ou cours d’un procès, on peut avoir des demandes se présentant comme des demandes incidentes.
2 types : art. 63 jusqu’à 71 CPC
-demande reconventionnelle : expression du droit d’agir du défendeur, le Code donne une définition
précise : art. 64 CPC : demande par laquelle le demandeur originaire prétend obtenir avoir un
avantage autre que le simple rejet des demandes de son adversaire.
La demande reconventionnelle n’est pas celle qui conclut au déboutée. Si je demande autre chose,
tourne à mon avantage moral, matériel, intérêt à agir. (Avantage supplémentaire que le simple
débouté de l’adversaire) (Terrain demande reconventionnelle) recherche de la condamnation de la
partie adversaire. —>distinct des défenses au fond, fin de non recevoir…

La JP est venue précisée : questionnement autour du simple moyen de défense ou avantage


supplémentaire :
Ch. Commercial 21 mai 1998, n°96-15.750 : consititue une demande reconventionnelle la partie
adversaire demandant la compensation avec sa propre créance de demande et intérêt, cela ne
constitue pas une défense au fond. —>Ccass intervient sur le point de la qualification : rattachement
d’un élément à qualifier dans une catégorie. (Moyen de défense ou demande incidente)
(précisément, demande reconventionnelle)

À chaque fois que la partie adversaire, le défendeur vient réclamer une condamnation à des
dommages et intérêt, paiement art .700 CPC : à chaque fois terrain des demandes incidentes et non
moyen de défense.

Parfois, les décisions de la Ccass sont surprenantes. Moyen de défense, celui de tirer la nullité du
contrat. En revanche, lorsque l’on ne se borne pas à la nullité, mais aussi les conséquences de cette
dernière, cad la remise en état —>demande incidente.

ENJEU : le juge a une prorogation légale de tout moyen de défense. Question de la compétence si
demande. Criètre pour savoir si les demandes incidentes peuvent être arable ment fomrée dans le

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cadre du procès en cours ou non. Le juge peut se déclarer compétent que pour les demandes initiales
ou renvoyer le tout

Arrêt Ass. Plé. 22 avril 2011 : nullité ( ?)

Au sein des demandes incidentes, il existe des demandes additionnelles. Qui est l’auteur de la
demande reconventionnelle le défendeur. La demande additionnelle : toutes les partis peuvent en
cours d’instance être l’auteur de demande additionnelle. (En défense, à la condition d’avoir déjà fait
valoir des demandes reconventionnelles). Art. 65 CPC : définition demande addditionnelle : la
demande par laquelle un parti modifie ses prétentions antérieures.

-intervention : définition, art. 66 CPC : demande dont l’objet est de rendre un tier un parti au procès.
Cela est la définition lorsque c’est le fait d’un parti. Dit « intervention forcée ». Exemple : l’appel en
garantie.
Autre situation d’intervention : lorsque c’est le tier lui-même qui souhaite rentrer dans le procès :
« intervention volontaire » à l’instance. Il en existe de deux types. Cela dépend de ce que l’on veut
obtenir du tier.
-intervention volontaire principale, le but, ici, pour la partie élévée une prétention à l’encontre du
tier. Ex : hypothèse d’un accident de la circulation, plusieurs véhicules impliuqués, une instance peut
être en cours entre le propriétaire responsable et les victimes, des tierces victimes peuvent êtres
rattacher. (Permet de couper court les délais et garantir la même décision)
—>auteur de l’intervention doit avoir un intérêt à agir et la qualité à agir. On s’expose aussi à que des
demandes se forment contre nous puisque l’on intervention dans le procès.

-intervention volontiers à titre accessoire : tier intervenant dans une instance en cours, non pas pour
demander, mais pour soutenir une partie. Le tier doit avoir un intérêt à agir. Exemple : bailleur,
locataire, garant.

Intervention volontaire pncipale ou accessoire : conséquence : art. 325 et suivants CPC.

Cela est uniquement dans un procès que l’on peut avoir des demandes incidentes intégrants la
procédure. On ne peut pas avoir dans un acte introductif d’instance des demandes incidentes.

L’intervention forcée : mise en cause forcée d’un tier dans une procédure en cours par le fait d’une
partie elle-même. (Attraire qui n’a rien demandé) Afin que ce tier devienne parti au procès.
L’intervention forcée peut avoir lui en fin de condamnation, cad, demande la condamnation du tier.
Ex : bail en garantie. (Appel en garantie à l’encontre d’un tier)
Autre hypothèse : impose à un tier de devenir tier au procès uniquement « aux fins de jugement
commun ». Un jugement est un peu comme un contrat. Le contrat ne nuit ni ne profit au tier, cela est
de même pour le jugement civil. il s’impose à elle en tant que règle de droit entre elles et
uniquement entre elles, inopposable au tier. (Sous réserve de certaine matière.)
L’intervention forcée peut être à l’initiative des parties ou/et sur demande de mettre en cause tous
les parties intéressées.
L’intervention forcée donne lieu à une prorogation de compétence territoriale, le tier n’est pas
forcément domicilié dans le département du tribunal. La compétence territoriale ne peut être
décliner par le tier et cela meêm en invoquant une clause d’attribution de compétence. art. 330 CPC
Prorogation de compétence : fait de rendre compétence une juridiction (territorialeement) alors que
par les règles normales elle ne le serait pas. Elle est uniquement territoriale, il ne peut y avoir une
prorogation de la compétence d’attribution. Si la juridiction saisie est le tribunal de commerce, il ne
peut avoir d’intervention forcée à l’égard d’une partie non commerçante, même si portée caution

28
pour le commerçant. —>passe par la procédure classique par rapport au tier. (Coméptence
attribution et territoriale)

Règles propres aux demandes incidentes :


Art. 67 à 70 CPC concernant les demandes incidentes : en fait et en droit, indication pièce
justificative. Entre les parties à l’instance, les demandes incidentes sont formées par voie de
conclusion (formalité la plus simple). Échange entre avocats ou/et juridiction, par l’audience ou
communication électronique. (RPVA ou e-mail)
Les conclusions sont présentés comme des moyens de défense.
À l’égard des parties défaillantes et tiers, nécessité du respect du principe de contradiction : exigence
de formalisme renforcé. —>les demandes incidentes ont une forme prévue comme pour
l’introduction de l’instance, cad, par voie d’assignation. La partie adversaire a intérêt à s’opposer.
Les demandes incidentes, si additionnelles ou reconventionnelles ne sont pas toujours recevables :
exigence d’un lien suffisant. —>il doit exister une sorte de « connexité » entre les demandes. Cela
relève de l’apprcéiation souveraine des juges (JP constante : 6 juin 1978, 1. Civ.N°77-11.051.)

Règles particulières s’agissant de la compensation : cad, définition : mode d’extinction des créances
réciproques. La demande en compensation est recevable même en l’absence de lien suffisant sauf
dans un cas, lorsque l’examen de cette demande de compensation aurait pour effet de retarder à
l’excès le jugement du tout.

Les effets des demandes en justice :


La demande en justice est un acte de procédure, à cet acte de procédure : effet processuel et
substantiel.
Effet processuel : sur le procès en cours, sur les parties dans le cadre de l’instance.
Effet substantiel : effet sur l’aspect substantiel des droits.

Effet processuel :
Demande initiale : art. 53 al2 CPC : 1er effet : la demande initiale introduit l’instance.
Cela voudrait dire que cette demande créée le lien d’instance entre les parties et se trouvent chacune
tenue d’accomplir un certain nombre de charge qui leur accombe et lien.
—>ce lien d’instance ne se crée pas forcément par le lien de la demande elle-même. Cf. Assignation :
date et heure directement sur l’assignation. Du moment que cette dernière est délivrée, il ne se passe
rien. Ce qui permet réellement d’ancrer cette procédure : il faut l’enroler/placer au greffe. Cad, la plus
diligente des parties (y compris le défendeur) devra prendre l’assignation et la déposer au greffe pour
fin d’enrôlement. (Ou électroniquement)
Cela fait poser de certaine de charge sur les parties, des « incombences », ce qui leur incombe durant
le procès. Le risque de ne pas placer l’assignation : que la juridiction ne soit pas saisie donc perte de
l’effet interruptif de la prescription l’assigation devient caduque, privé de ses effets.
Devant les juridictions, il y a des délais pour placer l’assignation au greffe au plus tard : TJ : 15 jrs. (À
confirmer le délai)
À la condition que l’on est donné la date avant : 15 jrs avant la date de l’audience, sous peine de
perdre : défaut d’assignation valant caducité.

La demande introductif d’instance a des effets processuel à l’égard du demandeur mais aussi
défendeur. Le défendeur peut aussi être à l’origine du placement. (Il l’a place s’il a quelque chose à
demander) autre possiblité, que l’affaire soit juger sans qu’il comparaisse.—> ce qu’il lui incombe
c’est de comparaître. CAD, comparaître est un terme spécifique, la comparution implique de
respecter les modaliés de comparution prévue par les textes et différentes en fonction des

29
juridictions. Faute de comparaître, le défendeur s’expose à que le jugement se fasse contre lui sur les
seuls éléments de son adversaire.
Comparaître, lors d’une assignation (procédure écrite) : constitution d’avocat. (Représentant)
—>elle est parfois obligatoire.
Comparaître lorsque ce n’est pas obligatoire de constituer avocat : procédure orale. (Se présente)

Assignation : demandeur
Requête : requérant.

Globalement : exception : dispenser de constituer avocat pour les litiges inférieurs à 10K (ex : tribunal
de commerce en procédure orale)

La demande introductif a des effets substantiels :


-interrompre la prescription : réformé loi du 17 juin 2008 : réduction du droit commun : 30 ans à 5
ans. Lorsque l’on est avocat, il n’est pas rare que des justiciables nous saisirent in extremis.
—>nécessité de vérifier le délai de prescription.
Une fois l’assignation délivrée, le délai s’interrompe à condition que l’on enrôle la demande. (Sinon
perte de l’effet interuptif de la prescription)
Cette demande en justice interrompt la prescription dans des cas :
-on ne saisit pas la bonne juridiction
-on se plante sur les mentions obligatoires, donc annule
—>article 2241 Code civil : interrompt : même si vice de procédure ou mauvaise juridiction.

Assignation : délivrée, date émise. (Date correspondant à l’interruption sous réserve du placement)
—>cette interruption fait repartir le délai de zéro. (Différence avec la suspension : elle suspend et fait
repartir de là où elle se trouvait au moment de l’interruption)

Une cause d’interruption se produit sur un instant T, exemple : la reconnaissance de dette, fait
repartir de zéro le délai de prescription.
La délivrance de l’assignation fait repartir, mais concomitamment il y a une suspension jusqu’à la fin
de l’instance (2 effets). Art. 2242 CPC : « l’interruption résultant de la demande en justice produit ces
effets jusqu’à l’extinction de l’instance. Toutefois, l’interruption est non avenue, si le défenseur se
désiste, s’il laisse périmer l’instance, si la demande est définitivement rejettée. »

Les instances en civils sont soumises à un délai de péremption.

L’effet interuptif auquel est ajouté un effet suspensif, va se prolonger jusqu’à l’extinction de
l’instance : JP : le litige trouve sa solution définitive, moment du prononcé de la décision de justice
Cf. Arrêt. 8 février. 2017, n°15-27. 124 : l’extinction de l’instance au sens de l’art. 2241 du Code civil,
est au moment du pronconcé de l décision et non pas de sa signification

N02-11.618, 8 avril 2004 Ccass : nouveau délai de prescription commence à courir qu’au moment de
la prononciation de la décision mettant définitement fin à l’instance.

Cf. Sous l’art. 53 CPC précisant les effets de la demande en justice au regard des effets substantiels.

Concernant les demandes incidentes : effet d’interruption du délai de la prescription dans le cadre
des introductions des demandes incidentes : liés à la date de conclusion et à la date des assignations
(à l’encontre des partis défaillants ou des tiers)

30
—>interruption particulière puisqu’elle est suivie d’une suspension.
À cela s’ajoute, lorsque le délai repart, très souvent, ce n’est plus le même délai.
Avant la loi de réforme de 2008 : on parlait d’un effet interversif des prescriptions (analyse
doctrinale) : changement dans la durée de la prescription : portant à 30 ans de la durée des droits
résultants de la condamnation alors même que les droits substantiels sous à une durée moindre.
L’effet du jugement va substituer à ce délai de 5 ans, —>30 ans. Cet effet interversif est censé avoir
été supprimer par la loi de 2008.

Maintenant : Cf. Art. L116-4 Code des procédures civiles d’exécution : prévoit un délai de 10 pour
l’exécution des jugements de condamnation. (Ccass, fin 2023.) le délai ne court que du jours de la
signification de la décision de justice et non pas du jours où le jugement aurait été prononcé. —>cela
ne va pas tenir dans le temps selon la prof.
Délai décennale qui est pour l’exécution de la décision de justice.

Autre effet : « effet de mise en demeure » du débiteur, la décision de justice va faire les mêmes effets
qu’une mise en demeure. Cf. 1231-6 du Code civil.
Une mise en demeure est dépourvue de bcp de chose (modeste) ; elle n’a pas pour effet
d’interrompre la prescription. Mais elle a des conséquences sur les intérêts moratoires : ils sont en
principes du à compter de la mise en demeure, si respect du formalisme prévu par la loi et JP. Cf.
1231-6 CD.
Ces dommages et intérêts sont dus sans que le créancier n’est à se prévaloir d’aucune perte, il n’y a
pas à se justifier.(on ne démontre pas le préjudice) lorsque la dette est payée en retard.
La mise en demeure est adressée au débiteur et expose ce qu’il doit payer, à défaut de paiement, les
taux moratoires sont dus à taux légale. Ce n’est que si le débiteur a causé un préjudice pour sa
mauvaise foi, indépendamment….
REVOIR LE 2nd effet de cette demande : mise en demeure.

Rappel : Modalité de l’action en justice : (du droit d’agir) : agir, formulé des demandes en justice
auprès de la juridiction compétente.
Autre manière, dans le cadre d’une transaction :

Modalité de l’action en justice : la transaction :


C’est un contrat spécial, définition art. 2244 du Code civil
-parties par des concessions réciproques terminent ou préviennent une contestation (à naître)
—>soumises à des conditions de fonds : concessions réciproques (chacune de parti va renoncer à une
partie de ces droits pour que la transaction soit valable)
La transaction est soumise à des conditions de formes strictes, le contrat doit être rédiger par écrit.
Les parties doivent avoir la capacité de transiger sur les droits que renferme la transaction.

La transaction comporte donc un effet de renonciation cela pour tous les droits et actions qu’elle
concerne, cela vaut explicitement les différends visés dans la transaction. (Consommation du droit
d’agir : il s’éteint)
Art. 2049 Code civil précise que cela ne règle que les différends qui s’y trouvent : un contrat, donc
effet à l’égard des parties et relatifs à ‘égard des tiers. —>effet extrêmement important, on use le
droit d’agir, il se consume. Cela va faire obstacle à la saisine du juge sur le même différend.
Art. 2052 Code civil : modernisation.
Antérieurement : contrat ayant le même effet qu’un jugement civil. Même effet que la chose jugé. (Ici
mention de l’autorité, plus le cas dans la nouvelle version)

31
Modernisation : la transaction fait obstacle à l’introduction ou à la poursuite entre les parties d’une
action en justice sur le même objet. Pcq elle est un contrat, soumis aux critères d’un contrat civil. Elle
a également des causes de nullité spécifique.
Même après un jugement je peux signer une transaction.

Transaction consume le droit d’agir sur voie de recours, en réalité, le droit d’agir a de multiples
déclinaisons. Le jugement éteint l’action et fait naître dans le patrimoine des parties qui ont un
intérêt, naissance d’un droit d’appel.

TITRE 2 : Être défendeur :

Chapitre 1 : connaître les moyens de défense


Le CPC, il comporte une typologie précise et détaillé des moyens de défense : art. 72 CPC. Les moyens
de défense sont dits : trilogie (3 types)
L’ordre dans lequel sont présentés les moyens de défense dans le CPC, n’est pas le me^me que l’ordre
présenté devant la juridiction
-défense aux fonds
-exception de procédure (plusieurs types/sous catégories)
-fins de non recevoir

Lorsque l’on défend, le CPC impose un autre ordre spécifique.

On doit les invoquer dans cet ordre


-exception de procédure
-fins de non recevoir
-défense aux fonds. (Fond, donc plus de procédure, mobilisé une règle de droit substantielle que l’on
oppose à l’adversaire : déjà payé donc extinction de l’obligation) ils sont recevables à tout états de
causes. (1er et 2nd degré)

Il va falloir distinguer les moyens de défense entre eux, cad, ce qu’elle n’est pas une défense au fond,
…. chaque moyen de défense à sa règle de droit spécifique.

Exception de procédure :
Cf. Art.73 et suivants :
Définition : c’est tout moyen qui tant soit à faire déclarer la procédure régulière ou éteinte ou à en
suspendre le cours . Une exception de procédure, elle attrait à la question de là régularité de la
procédure. Ex : juge incompétent, mention obligatoire non présente.
—>faire déclarer la procédure irrégulière.

Ces exceptions de procédure sont diverses :


-exception d’incompétence
-exception de litispendance et de connexité
-exception dilatoire
-exception de nullité : deux types : pour vice de forme et pour irrégularité de fond.

—-

32
01.03

On parle d’une trilogie de moyen de défense :


-défense au fond
-exception de proédure
-fin de non-recevoir
Cette présentation est trompeuse (celle du code) pcq en pratique, il faut présenter une autre. Cf.
Demande initiale : exigence formelle de structuration des écritures avec un certain ordre de
présentation des moyens de défense à peine d’irrecevabilité du moyen soulevé.
Certain moyens de défense doivent être soulevé avant les autres, à peine d’irrecevbailité.

Les défenses aux fonds : est-ce qu’au regard du droit substantiel, les prétentions sont
justifiées ?
Moyen nous occupant le moyen, ce n’est plus de la procédure. C’est le moyen de droit substantiel du
défendeur consiste (ou demandeur en défense reconventionnelle) à soulever un moyen de droit
substantiel articuler en faits et en droit afin de s’opposer aux prétentions de l’adversaire. Ces déesses
aux fonds : art. 71 CPC + définition précise : tous moyens qui tentent à faire rejeter comme non
justiifé après examen au fond du droit, la prétention de l’adversaire.
-non justifié (droit substantiel invoqué tentant de démontrer par le raisonnement que les prétentions
de l’adversaire ne sont pas justifié, on vise le débouté.
Dans les ccls en défenses sont structurés : faits ; rapport de la procédure ; la discussion ; le part ces
motifs (un §) dispositif des conclusions.
Dans le « part ces motifs » : on a un résumé récapitulant ce que l’on veut auprès de la juridiction.
Lorsque l’on est en défense, on demande à titre principal : débouté par exemple. Lorsque l’on évoque
un débouté, c’est que l’on a fait valoir des défenses aux fonds.

Dans les ccls pour l’acte introductif d’instance : fait, procédure, prétention

Si au regard de la procédure, les actes produits jusqu’à présent sont-ils réguliers en la


forme ?

Les exceptions de procédure :

Art. 73 CPC et définition : le Code propose une typologie et définition des exceptions.
Constitue une exception de procédure tous moyen qui tente à faire déclarer la procédure irrégulière
ou éteinte ou en suspendre le cours.

Différents types d’exceptions de procédure : (diverses qualifications correspondant un régime


juridique)
-exception d’incompétence : cad, permettre au défendeur d’opposer l’incompétence de la
juridiction : art. 75 et suivants du CPC. Il s’agit de prétendre pour l’adversaire que la juridiction saisie
en première instance ou en appel est incompétente.
-litispendance et connexité : art. 100 et suivants du CPC :
Litispendance ou connexité entre deux affaires qui sont portéées soit devant une même juridiction,
soit de même degré. Exemple : le cas d’assignation croisée par jeu de compétence territoriale.
En 1er instance et en appel, pcq il existe des règles de compétence matérielle ou territorial de la cour
d’appel.

33
Connexité : deux affaires avec un lien tel qu’il est pour l’intérêt d’une bonne justice de les juger
ensemble : art. 101 Code civil : s’il existe entre des affaires portées dans des juridictions disctincts , si
intérêt pour le bon fonctionnement de la justice, il peut être demandé à une des juridictions de se
désaisir et renvoyer à l’autre juridiction.
—>PB lorsque ce sont des affaires qui ne sont pas du même degré. Dans ce cas, c’est renvoyer à la
juridiction du degré supérieur.

-expection dilatoire : art. 108 et suivant : permet d’avoir des délais : appeler un garant exception de
l’art. 109. Des délais en attendant qu’une décision soit rendue dans une autre affaire art. 110 CPC

-exception de nullité : art. 112 à 121 CPC.


Elles se séparent entre deux types :
-de forme :
-pour irrégularité de fond :

Point important par rapport à la qualification de la nullité. Il s’agit bien ici, la nullité d’un acte de
prcoédure : acte introductif d’instance, d’une citation, des conclusions et non pas par exemple d’un
contrat de droit substantiel. Ici, si j’invoque la nullité du contrat, il s’agit d’une défense au fond,
concernant une règle de droit substantiel.

Lorsque l’on invoque une nullité d’un acte de procédure, on est contraint par les délais. On ne peut
l’invoquer n’importe quand.
Cf. Fascicule Arrêt : 5 sept. 2019 n°17-28. 471. (Concerne une procédure de saisie immobilière)
Procédure de saisie d’exécution : repose sur un commandement payé valant saisie immobilière. La
nullité de la procédure qui consiste à contester le caractère exécutoire des décisions de justice sur
laquelle la procédure de saisie immobilière avait été pratiqué n’est pas une exception de procédure
mais une défense au fond. Il s’agissait d’une nullité relatif à des actes de signification de justice
antérieure à la procédure en cours, il ne s’agissait pas d’un acte de la procédure en cours qui aurait
alors consitiué une exception de nullité au sens du code.

La Cour de cassation dans un arrêt 30 avril 2014, n°12-21.484 (2ème de la fiche) la demande de nullité
d’une expertise ne constitue pas une exception de procédure mais une défense au fond.

Nullité pour vice de forme et pour irrégularité de fond. Cela porte sur la régularité de la procédure,
c’est quelque chose dans la prcoédure qui ne va pas.
Il est plus facile d’identifier une nullité pour irrégularité de fond : cf. .art. 117 CPC : disposition listant
les différentes hypothèses dans lesquelles un acte
-
-défaut de pouvoir d’une partie représentant d’une personne morale ou d’une personne en incapaité
d’exercice
-Irrégularité de fond affectant la validité d’un acte de procédure : défaut de capacité ou de pouvoir
d’une personne assurant la repréésentation d’une partie

Exception de nullité pour vice de forme : il n’y a pas dans le CPC une unique dispotion listant. (Prévue
par la loi) cela vaut pour toutes les mentions obligatoires sur les actes. (Imposé à peine de nullité)
Si ce n’est pas prévu par la loi, il doit s’agir d’une formalité substantielle ou d’ordre public.

2 type de causes : repose sur un texte ou repose sur l’omission d’une formlité dite substantielle ou
d’ordre public.
Exemple : absence de signature d’un expert

34
L’absence de l’identité du représentant de la personne morale dans l’assignation n’est pas une
formalité substantielle. L’identité précise de la personne morale n’a pas à figurer en tant que telle sur
des actes de procédure. (N’est pas soumis à nullité)

Les fins de non recevoir :


Est-ce que l’action existe ?

Art. 122 et suivants CPC : Définition précise : constitue une fin de non recevoir, tout moyen tentant à
faire déclarer .. ; défaut de droit d’agir (voir liste)
Cptd, la liste n’est pas exhaustive. Ainsi, les dispositions du Code de procédure civile contiennent
ailleurs des fins de non recevoir : origine légale : obligation faite à celui qui veut agir en justice
préalablement à celui qui veut … une action doit essayer de le résoudre à l’amiable. Si ce n’est pas les
cas c’est une fin de non recevoir.
Cela peut être aussi d’origine conventionnelle : par contrat on a décidé d’une situation temporaire ou
définitive d’empêcher d’agir en justice. Exemple : cas s’imposant des modes alternatifs de résolution
amiables lorsque pas prévue par la loi —>clause de résolution amiable :recours à un médiateur,
conciliateur, procédure participative afin de résoudre le différent.

Les parties a un contrat peuvent par voie conventionnelle des délais notamment de prescription de
l’action : exemple plafonné le délais possible pour agir, engager l’action.

Savoir si oui ou non l’adversaire est titulaire du droit d’agir en justice.

Précisions :
-3 types de moyens de défenses. Lorsque l’on obtient une décision de justice, si on a tout invoqué,
hiérarchisé, le juge va se prononcer sur l’un, l’autre, puis cela pet être qu’un seul. L’acte juridictionnel
qui clôt la procédure, déclare la juridiction saisie est incompétente. Le juge n’examinera pas les autres
demandes. S’il s’estime compétent,il le constate : statut sur la prescription : fin de non recevoir et
s’arrête. Si rejet de l’exception, rejet la fin de non recevoir, accueil en tout ou parti des défenses en
fond.
Cf. Arrêt n°2 Fascicule sur l’action : existence du droit invoqué par le demandeur n’est pas une
condition de recevabilité de son action, mais de son succès.
Arrêt Ccass : le juge ne peut déclarer l’action irrecevable et débouté.
PCQ : lorsque c’est irrecevable, il n’a pas le droit de regarder le fond. (Je ne peux être saisi, donc je ne
regarde pas les fondements aux fonds)
Mais, il peut la déclarer recevable puis obtenir/statuer sur le fond.

Chapitre 2 : opposer valablement les moyens de défense :


Lorsque l’on est défendeur
Cela dépend du type de moyen dont on entend se prévaloir.

Si défense au fond : peut être proposer en tout état de cause (Cf. Art. 72 CPC), je peux changer mon
discours en cour de route en ajoutant une défense au fond à tout moment de la première instance
tant que les débats ne sont pas clauts. En procédure tant que l’on a pas d’ordonnance de coauteure
et en procédure orale : toujours fait, au pire renvoyer.
Cela veut dire, on peut soulever des défenses aux fonds en appel ,alors que j’ai soulevé en 1er
instance.

35
Cf. Arrêt. 8 juin 1999, n°97-13.780 (cela vaut pour toutes défenses aux fonds)

En droit des contrats : exception de nullité qui porte sur un droit substantiel du contrat est
perpétuelle.
Ici, ce n’est pas une exception de procédure s’agissant du contrat : moyen de défense au fond.
Il y a aussi une question de crédibilité, il vaut mieux une analyse complète dès le début pour
emporter la conviction du juge. (A moins d’avoir un raisonnement juridique béton)

Cette idée de proposition en tout état de cause de soulevé La Défense au fond : parmi nos fins de non
recevoir : concentration des moyens :
—>Concentration des moyens : existe d’une règle nouvelle d’origine jurisprudentielle imposant en
demande et en dééfense de soulever dès le 1er procès TOUT LES MOYENS qu’on pourrait faire valoir
soit en demande soit en défense, tous moyens de fait et de droit. Valeur importante en termes de
droit d’accès au juge. Pour rendre effective le droit d’accès au juge, il est nécessaire dans une durée
suffisante, celui d’un entier procès au cours duquel on peut soulever tous moyens en fait et en droit
de moyen de défense au fond. (Voir arrêt séance)

Les exceptions de procédure :


Doivent être invoquer en premier dans les actes.

Les exceptions de procédure s’agissant des vices de forme sont soumises à un régime juridique plus
restrictif que les autres moyens de défense. (Cela n’est pas valable pour tous)
Le moyen de défense sert à se défendre contre une irrégularité de la procédure, cela me cause un
préjudice. Mais plus l’irrégularité est importante, plus on a du temps pour la faire valoir.
Régime restrictif s’agissant des vices de forme : art. 74 CPC précise : soulève cela à peine
d’irrecevabilité (de l’exception) simultanément, il faut les invoquer tout ensemble au même moment
temporel, mais dans les écritures au même endroit structruration. Cela avant toutes défenses aux
fonds, ou fin de non recevoir.
CF. Au seuil du procès : in lemine litis.
—cette règle se répercute sur lécrite :
Fait, procédure, la discussion, les exceptions de nullités (avant défense au fond ou fin de non
recevoir)

Attention : on ne confond pas la nullité procédurale d’un acte et la nullité du droit substantiel.

Une exception de nullité se soulève dès le début de l’acte introductif d’instance ; cela se discute aussi
au tout début de l’instance. Il n’y a qu’un seul acte au début de l’instance : l’assignation.
À chaque acte de procédure, on se retrouve in lemine litis à propos de cet acte, tant que l’on n’a pas
parlé.
Cela peut se faire au fur et à mesure de l’accomplissement des actes.
cette erreur, on peut la retrouver dans des jeux de conclusion différents.

CPC précise explicitement que : y compris lorsque l’exception invoquée repose sur une règle d’ordre
public.

Le code précise que la demande de diminution d’une pièce, la simple demande ne constitue pas une
cause d’irrecevabilité des exceptions : cad, c’est pas pcq je discute avec l’adversaire, que je demande
une pièce, que je suis plus in lemine litis. Je ne me suis pas défendu, j’ai demandé un éclaircissement
sur le litige.

36
Une exception de connexité lorsque je ne débat pas du fond, je dis selon moi que les litiges ont un
lien tel qu’il faudrait les juger ensemble : pour empêche une contrariétée de décision de justice.
—>execpetion de connexité peut être présenter sans remettre en cause l’illmins litis. On considère
que l’on n’a pas parlé.

Cela est le cas aussi pour certaine exception dilatoire.

La JP est venue précisée lorsque l’on est illéemins litis ou non. La règle CPC : tant que l’on a fait valoir
aucune défense au fond et fin de non recevoir : OK.
Ccass : 9 juillet 2010 n°07-17.788 : le défendeur qui invoque uniquement des faits, on n’en tire
aucune conséquence juridique : il n’engage pas un débat au fond lorsqu’il se borne à invoquer des
faits sans en tirer aucune conséquence juridique.
Le défendeur qui fait un appel en garanti, cad, une intervention forcée : dans ce cas, je suis
irrecevable à soulevé ultérieurement une exception d’incompétence. Cela est valable pour toutes
execptions devant tête soulevé in leminis litis. Ccass 12 avril 2012 n°11-14.741.

In lemine litis : au tout début de l’instance.


Cela n’empêche pas de soulever simultanément d’autre moyen de défense : moyen de défense au fon
et fin de non recevoir.
Si je fais un jeu de conclusion en défense, je peux me borner à invoquer qu’une exception de
compétence. Ici, pas de discussion il n’y a que ça ;
Mais on peut dans le même jeu de conclusion que l’on propose pour la première fois, invoquer tout à
la fois une exception de prcoédure devant être soulevé à titre principale in leminis litis, à titre
subsidiaire action precrite. —>ici il s’agit d’un jeu unique. On reste in leminis litis SI et SELEMENT SI
invoquer en PREMIER dans le jeu de conclusion. (Cad en principale)

Si on invoque une fin de non recevoir avant une exception de nullité —>violation de la hiérarchisation
de la forme en procédure civile. Perte du bénéfice de l’illimins litis et l’exception est irrecevable.
Cf. Arrêt : 8 mars 1977, n°75-14.834. (Mê^me conclusion dès lors que figure avant)
Cf. 10 juillet 1979 n°02-19.140
Cf. 3 mai 2004, n_02-10.534 : invocation simultanément toutes execptions de procédure. (Obligation
légale)
Civ. N°16-14.522 est irrecevable l’exception tirée tardivement y compris lorsque la règle applicable
pour son soutien est d’ordre public. (Cad, règle applciable devant toutes juridictions civiles)

Règles spécifiques au procédure orale : règle se décline de différentes façons : règle de « base » :
pour invoquer une exception de procédure in leminis litis : il faut commerce par ça.

Facicule p. 38, 39 et 40 arrets importants.

Exception de procédure d’incompétence : régime juridique :

-art. 75 CPC : execptions d’incompétence : doit être ceux à peine d’irrecevabilité (de l’exception)
simultanément, in liminis litis ET motivé, cad on doit faire connaître au tribunal les raisons pour
lesquelles la juridiction est incompétente et indiquer la juridiction devant laquelle l’affaire aurait du
être portée.
—>c’est à celui qui invoque l’exception d’incompétence qui doit motivé, démontrer par un
raisonnement juridique la compétence de la juridiction saisie. (Charge de la preuve) arrêt :13 juillet
2006, 05-16.579.

37
Il existe une distinction entre la compétence d’une juridiction et le pouvoir de la juridiction : lorsque
l’on invoque le défaut de pouvoir d’un juge, ce n’est pas un défaut de compétence. Cette distinction
est souvent au niveau de la juridiction des référés. (Pouvoir de statuer dans un certain nombre de cas
prévue par la loi)

On doit désigner une seule juridiction, sauf sous réserve où la loi offre une option de compétence.
Ces exceptions de compétence permettent la désignation éventuelle de plusieurs, il vaut souvent un
intérêt d’une juridiction plutôt qu’une autre.

Ces exceptions d’incompétences vont donner lieux à des jugements sur la coméptence qui bénécie
d’un régime juridique spécifique :
-exclusivement sur la compétence
-compétence et fond du litige.
Régime jurdique différent pour les voies de recours.
Il existait un « contredit de compétence » remplacé en 2017 par un appel spécifique « appel statuant
exclusivement sur la compétence ». (Voie de recours supprimé par voie de décret ; pour être
remplacer par l’appel, il est dérogatoire, pcq différent de d’habitude)

Le juge peut toujours l’écarte sil estime que cela a été soulevé tardivement avec une intention
dilatoire.

Les exceptions de nullité


-Pour vice de forme : régime juridique le plus pointu :
In liminis litis, le code est venu préciser : au fur et à mesure de l’accomplissement des actes art. 112
CPC. La nullité est couverte si celui qu’il l’invoque à postérieurement à l’acte critique fait valoir des
défenses aux fonds ou des fins de non recevoir sans avoir invoqué l’exception de nullité.
Le code précise de nouveau la simultanéité des exceptions de nullité pour vice de forme doivent être
soulevé ensemble.

Art. 114 CPC : une exception de nullité pour vice de forme ne peut être fait valoir si ce n’est pas prvéu
par la loi ou formalité substantielle d’ordre public
Si je ne peux me prévaloir pour aucun grief.

« Pas de nullité sans grief »


2 conditions :
-prvéue par la loi ou formalité substantielle d’ordre public : plus dure à justifier
-le grief est le préjudice que subie la partie en conséquence de la nullité de l’acte de procédure. Ce
n’est pas l’acte en lui-même, (tout acte de la partie d’avarie porte préjudice) mais que la cause de
nullité est à l’origine pour moi un préjudice.
+ quel est ce préjudice ?
JP : précise que le grief subi résultant de la violation d’une règle de procédure, acte est nulle. La
violation de la règle de procédure me cause un préjudice juger comme une désorganisation des droits
de La Défense. Arrêt : Ccass 22 février. 2002 n°00-19.639 : le grief résultant d’un vice de forme, ne
peut être caractérisé par l’action en justice. Dès que l’on attente une action contre moi, cela me cause
un grief , s’il y a nullité, provué le grief.
Arrêt 6 janvier 2004, N01-15.668 : le préjudice doit venir de l’irrégularité elle-même, cad, la violation
de la règle de procédure, la désorganisation de La Défense doit trouver sa source dans le vice de
forme allégué.

Ex : je signifie mon jugement, porte la décision officiellement à la partie adversaire (très importante)
top départ du délais de voie de recours. Cette signification doit indiquée u’un jugement est signifié,

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susbtible d’appel dans un délai d’un mois. —>si dans la signification il est indiqué un délai de 2 mois,
et cela est faux. Si appel fait après 1,5 mois —>irrecevable SAUF QUE ce qui est le point de départ : la
signification, si j’obtiens la nullité de cette dernière.
L’indication des voies de recours est erronée, violation d’une règle de droit, elle est directement à
l’origine du préjudice. Obtention de la nullité de la signification.

Ex : nullité d’un acte introductif d’instance : comportant un certain nombre de mention obligatoire
art. 52, 53, 54 CPC.
Art.54 : indication des modalités de comparutions devant la juridiction sous peine de nullité.
Imaginons l’assignation comporte une mention erronée : obligation de constituer avocat.
On peut obtenir la nullité de l’assignation : violation de la règle de droit : cela cause un préjudice :
coût de l’avocat. —>nature à permettre d’obtenir la nullité de l’assignation, acte introductif
d’instance.
Conséquence :
Cela veut dire que la partie adversaire, fasse elle-même les démarches pour ressaisir de nouveau la
juridiction. —>il faut recommencer.
cela ne vaut pas pour toujours.

La nullité de l’acte de procédure ne remet pas en cause l’effet interruptif de la prescription :


La demande en justice interrompt la prescpriction.
Art.2241 :
(Pas tout à fait saisie)

Régime juridique pour les nullités pour vice de forme sont régularisable. On va se demander
pourquoi est-ce qu’existe ce vice de forme ?
Ici, on demande la forme pour permettre l’exercice du droit de La Défense. (Nécessite un grief) la
question du résultat nécessite un grief, il faut que cela nous porte atteinte. Même s’il y a cause de
nullité pour violation d’une règle de forme, il faut un grief. Aisni, l’irrégularité est régularisable,
lorsqu’aucune forclusion est intervenue et qu’il existe aucun grief, on peut régulariser : réitérer dans
la forme : exemple : une assignation, en délivrant « une assignation sur et aux fins de » d’une
précédente assignation permettant de régulariser l’acte initial, ce dernier ne perd pas ses effets.

De même en appel, on peut avoir des régularisations sur l’appel, s’il ne suxiste aucun grief pour la
partie adverse.

La nullité des actes pour irrégularité de fond :


Défaut de capacité, de pouvoir d’une partie ou d’un représentant. Le défaut de capacité est proche
du défaut de capcaité juridique notamment pour les personnes morales (fausses)
Exemple : délivrer une assignation au nom de la famille X : une famille ce n’est personne en droit. (Il
n’y a pas d’entité famille) arrêt 10 juin 1998 n°97-17.975.

Erreur aussi faite en indivision : cela n’existe pas juridiquement, il s’agit en fait d’individu sééparé
(groupe d’individu pour une même chose) ; ils doivent tous êtres nommés un par un.

Pour les personnes physiques, cela vise les personnes décédées, un mineur immancipé.
Défaut d’une personne morale : n’a pas le pouvoir de représenter en justice, pcq les statuts ne le
prévoyent pas donc pas de pouvoir du représentant et défaut d’action en justice .de même, défaut
d’une capaacité ou pouvoir d’un représentant en justice. S’il peut le faire, dépend des règles de
postulations au-delà de 10K devant le TJ, il est nécessaire qu’il s’agisse d’un avocat de la cour d’appel.
L’avocat ici dépend du barreau du tribunal.

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Régime juridique des exceptions de nullité pour vice de fond :
Si je n’ai pas de capacité ou de pouvoir, cela n’a pas de rapport avec la question de la recevabilité.
(Intérêt et qualité)
La capacité est une exception de procédure, une irrégularité de fond de l’acte de procédure.

—>peut être proposer en TOUT ÉTAT DE CAUSE, à tt moment de la procédure y compris en appel,
sans avoir à prouver un grief.
Elles peuvent être régularisées, si la cause a disparu au moment où le juge statut. Exemple : défaut de
capacité régularisé avant que la juge statue : OK.

Régime juridique des fins de non recevoir ;


Tout état de cause sauf loi contraire, sauf risque de délit de dommage et intérêt. CF. Arrêt : 12 avril
2018, n°17-15.434, ce n’est pas pcq la prescription n’est pas soulevée dès le début, que cela veut dire
qu’on veut y renoncer. Le soulèvement tardivement ne veut pas dire implicitement son renoncement.
Le renoncement d’un moyen de défense doit résulter d’une volonté non équivoque.

On peut alors la soulevée en appel : arrêt 14 nov. 2013, n°12-25. 835.

Il n’y a pas besoin de justifier d’un grief : art. 123 et 124 CPC.

Précisons : l’office du juge sur ces questions, cad dans quel cas il soulève d’office : peut, doit, ne peut
pas.
Parfois, le juge doit le soulevé d’office les fins de non recevoir lorsqu’elles ont un caractère d’ordre
public : exemple délai d’ouverture des voies de recours, ou absence de voie de recours.
Sinon, art. 125 CPC : le juge peut relever d’office (voir liste art.)
Conditions objectives de l’action en justice (en dehors du sujet)
-délai
-chose jugée
On ne peut agir en justice, sur un même litige, entre les mêmes parties.

L’autorité de la chose jugée :


La règle de concentration ds moyens entre dans ce chapitre de fin de non recevoir. Cf. Art. 122 CPC :
liste de non recevoir (non exhaustive)
La chose jugée : si un jugement est prononcé, il a l’autorité de la chose jugée, il met fin à l’instance et
s’impose par son autorité, la règle de droit entre les parties. Ce jugement fait obstacle à la saisine par
voie d’action (cad, 1er instance), au même litige, avec les mêmes parties.
Si nouveau procès : le défendeur dispose d’un nouveau moyen de défense : il a une fin de non
recevoir pour l’autorité de la chose jugée, il va se prévaloir du jugement : éteignant votre droit à agir.
—>cette fin de non recevoir a connu des évolutions importantes :
Principe : Code civil : autorité de la chose jugée lorsque l’on est face à un m^me litige, cad ente les
mêmes parties (1er élément de comparaison), relativement au même objet (2ème élément),
relativement la même cause (3ème élément)
—>triple identité : partie, objet, cause.
Il y a une évaluation d’origine JP : sur la notion de cause, elle n’a pas été interprétée de la même
manière dans le temps. Divergence de JP à l’origine, puis 2 arrêts d’Ass. Plé. Dans des sens différents
Cette notion de cause :
2 manières
-la cause est tout le droit applicable. (Objet : demande matérielle)
-la cause comme fondement juridique précis sur lequel le juge s’est prononcé
-soit tout les fondements jurdiques statuer même indirect.

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Arrêt 74
Arrêt 2006 : si le juge tranche pas de nullité, cela s’élargit pour tout ce qui permet d’avoir nullité.
(Comme ci on avait implicitement jugé tout)

Cette règle de concentration des moyens : arrêt CESAREO : il incombe au demandeur de présenter
dès l’instance présenter à la première demande, de présenter l’ensemble des moyens de nature à
fonder celle-ci.
Cette autorité de la chose jugée lorsque c’est une fin de non recevoir : on peut nous opposer

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