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Chapitre 5- L’organisation judiciaire

C’est de savoir comment tout ça est gérer.

Section 1 : Les principes directeurs du procès

Se dire quels sont les principes à respecter quand il y a un procès qui est mis en œuvre.

On retrouve 5 grands principes :

I- Le contradictoire

Dans le cadre d’un procès les parties se battent à armes égales. Chaque partie doit
transmettre à l’autre ces pièces/ces arguments de défenses en tant qu' outil c'est-à-dire
dans un temps raisonnable pour que l’autre puisse répondre. On doit toujours laisser
l’opportunité à l’autre partie de pouvoir répondre. L’idée est de respecter les droits de la
défense qui nous renvoie à l’article 6-1 de la convention européenne des droits de l’Homme.

II- La gratuité

La justice est un service public comme l’éducation et la santé et donc la gratuité du service
est une prérogative de l'État. Il est censé être accessible à tous donc il faut que ce soit
gratuit et sinon on crée des discriminations entre les personnes.

Sauf exceptions, les juges ne sont pas payés par les parties mais par l'État. La gratuité n’est
pas totale car il peut y avoir des frais de justice comme les frais d'honoraires d’avocat qui
dépendent de plusieurs facteurs pour fixer les prix et il faut une convention d'honoraires
fixée entre l’avocat et le client. Il existe 3 façons de fixer la convention d'honoraires. Soit on
fixe les frais d'honoraires selon le taux horaire (250 euros hors taxe). Soit il y a la possibilité
de faire un forfait (se mettre d’accord). Soit il y a aussi l'honoraire de résultat, pacte de
quotas litis.

Les frais de justice se sont des frais irrépétibles c’est à dire qu’à la base ils ne sont pas
remboursables par le perdant sauf à ce que le juge ordonne le remboursement.

Les dépens se sont tous les frais de justice que l’on peut avoir comme par exemple les frais
de huissier de justice, les honoraires d’experts, tout ce qui sont aussi les émoluments (tous
les actes de procédures qui sont réglementés). Ces frais là sont des dépens donc des frais
répétibles c’est à dire qu’ils ne sont pas supportés par chacune des parties mais uniquement
par la partie perdante sauf si le juge décide autrement.

L’état a mis en place un dispositif pour permettre aux personnes qui n’ont pas les
ressources suffisantes d’avoir accès à la justice donc on peut bénéficier de l’aide
juridictionnel qui est une aide prise en charge par l’état qui va nous permettre de ne pas
payer votre avocat.
Il y a deux cas de figure : soit on a des ressources trop importantes donc on paie l’avocat
soit on a des ressources qui nous permettent de bénéficier de l’aide juridictionnel, dans ce
cas là elle peut être totale (si on a pas du tout de ressources) ou partielle (si on a des paliers
de ressources).
On doit payer l’avocat commis d’office sauf si on bénéficie de l’aide juridictionnelle
(comparution immédiate).

L’aide juridictionnelle peut nous être retiré selon 3 hypothèses :


- si on a un changement de ressources qui nous fait dépasser votre plafond
- en cas de fraude, si on fournit de faux documents comme par exemple de fausse
déclaration d'impôts
- la procédure abusive (aucun fondement pour agir) ou dilatoire (quand on gagne du
temps).

Il y a 2 hypothèses à envisager à l’issu du procès :


- le bénéficiaire de l’aide juridictionnelle perd le procès, ce à quoi il est condamné il va
devoir le payer, ça ne rentre pas dans l’aide juridictionnelle
- Si le bénéficiaire de l’aide juridictionnelle gagne le procès, l’avocat peut lui demander
des honoraires car ça a des incidences importantes. Si il y a certaines sommes qui
ont été versées par l’état, l’état peut demander le remboursement.

III- Le droit à un procès équitable

Cela renvoie au principe d’égalité de traitement, égalité des armes qui nous renvoie à
l’article 6-1 de la convention européenne des droits de l’Homme. Il comprend le droit à un
procès loyal en respectant les formes, les règles de procédures existantes, les règles de
fonds d’un tribunal indépendant, impartial, neutre.

IV- Le droit à un procès d’une durée raisonnable

La cour européenne des droits de l’Homme nous dit dans l’article 6 paragraphe 1 qu’il faut
juger une personne dans le cadre d’une durée raisonnable.

Le délai raisonnable s’apprécie selon les circonstances et au regard de la position


européenne de la cours des droits de l’Homme. Le délai se compte du jour de l’assignation
devant les premiers juges jusqu’au prononcé de la décision de la cour de cassation. Si on ne
respecte pas ce délai raisonnable, le justiciable peut demander des dommages et intérêts
pour le préjudice qu’il a subi.

V- La publicité

Renvoie à 2 choses :
- publicité des débats : on peut assister à n'importe quelle audience car sont ouvertes
à tout le monde, elles sont publiques. Exception : le huis clos, c’est de dire que là
l’audience se fait sans public notamment dans le cas des mineurs et du type
d’affaire.
- publicité des décisions de justice : il ne peut pas y avoir d’atteintes à la vie privée
dans le fait de rendre une décision de justice.
Section 2: La présentation des juridictions

Il existe plusieurs juridictions. Cela nous permet de savoir vers qui nous tourner en cas de
contentieux. Il y a des compétences matérielles (devant quel type de juridiction on peut agir)
et territoriales (quel est la juridiction compétente géographiquement).

On détermine la compétence matérielle et ensuite celle territoriale.

On distingue les juridictions nationales et européennes.

Compétence matérielle : Quelle juridiction est compétente en fonction de la nature du litige ?


Compétence territoriale : Quelle est la juridiction territorialement compétente ? Celle du lieu
de domicile du défendeur (Article 42 du code de procédure civile)

En matière de droit du travail → tribunal du lieu de travail ou tribunal du lieu où on a été engagé ou
alors le tribunal du siège social
En matière contractuelle → tribunal du domicile du défendeur ou du lieu de livraison ou de prestation
à la convenance du demandeur
En matière pénale → tribunal du lieu de commission des faits / lieu d’arrestation / lieu de détention et
la résidence de l’une des personnes qui est soupçonnée d’avoir participé à l’infraction.
En matière administrative → tribunal dans le ressort duquel l’autorité administrative a prit la décision
contestée ou a signé le contrat litigieux
En matière extracontractuelle (faits juridiques)→ tribunal du domicile du défendeur par principe ou le
lieu du fait dommageable

I- Les juridictions nationales

A- Les juridictions de l’ordre judiciaire

1- Les juridictions civiles

a- Les juridictions de premier degré

- Les juridictions de droit commun : celle qui est compétente à défaut d’une autre
juridiction compétente dont la loi lui aurait donnée une compétence particulière.

loi du 23 mars 2019 entrée en vigueur le 1er janvier 2020 : loi de la programmation 2018-
2022 et de réforme pour la justice.

Avant la réforme : Le TI était compétent pour les affaires civile mobilière ou personnelle en
dessous de 10 000 euros : juge unique, pas d’avocat obligatoire, procédure orale.
Le TGI est compétent pour les affaires civile mobilière ou personnelle de plus de 10 000
euros : procédure écrite et collégialité, avocat obligatoire

Après la réforme : On regroupe TI et TGI pour en faire le tribunal judiciaire. On a, dans la


carte judiciaire, les tribunaux judiciaires qui sont les anciens tribunaux de grande instance et
là où il y avait des tribunaux d’instance seuls on a donné l'appellation de tribunal de
proximité qui dépend administrativement du tribunal judiciaire auquel il appartient.
Sur les tribunaux judiciaires : Il statue en congénialité et le ressort c’est en principe le
département ce qui veut dire qu’il a au moins un tribunal judiciaire par département sauf
exception où le tribunal peut statuer à juge unique.
Il est compétent pour les affaires civiles, mobilières ou personnelles quel que soit le
montant. On fait une distinction interne, moins de 10 000 euros = procédure orale, sans
avocat et plus de 10 000 euros = procédure écrite, avec avocat, congénialité, statut en
premier et dernier ressort jusqu’à 5 000 euros. On veut éviter d’encombrer la cour d’appel.
On a au sein de ce tribunal certaines compétences exclusives sur tout ce qui relève des
biens de la famille ou les biens immobiliers.
Certains juges sont des juges uniques spécialisés comme :
- le juge aux affaires familiales (JAF) en matière de divorce, obligation alimentaire.
- le juge de l'exécution notamment quand on a un problème de justice que l’on a du
mal à exécuter.
- le JCP, le juge des contentieux de la protection qui a 4 compétences exclusives :
compétent en matière de surendettement des particuliers, tout ce qui est contentieux
des baux d’habitation (problématique d'expulsion), juge des tutelles et majeurs et en
matière de crédit à la consommation

Sur les tribunaux de proximité : On le trouve dans les villes où il n’y a pas de tribunal
judiciaire.
Il est rattaché au tribunal judiciaire et statue à juge unique.
La procédure est orale et l’avocat n’est pas obligatoire.
Il est compétent pour les affaires civiles mobilières ou personnelles jusqu’à 10 000 euros,
au-delà on a affaire au tribunal judiciaire. Il a des compétences spécifique notamment en
matière de bornage

- Les juridictions d’exception/spécialisé : celle qui est compétente pour les


matières spécifiquement attribuées par un texte/car la loi lui donne compétence.

Il en existe 2 : le tribunal de commerce et le tribunal de Prud’hommes

Le tribunal de commerce : juridiction consulaire, statut en première instance sur les litiges
entre commerçants, ceux relatifs aux sociétés commerciales, aux actes de commerce, aux
établissements de crédit et depuis la loi de 2021 rentrée au 1er janvier 2022 pour les litiges
concernant les artisans.
Il est constitué d’une façon particulière car ce sont des juges bénévoles non professionnels,
ce sont des commerçants ou des dirigeants d'entreprise élus par leurs pairs c’est à dire
qu’ils sont élus par d’autres commerçants, d’autres dirigeants d'entreprises. Cela pose une
difficulté car sa composition fait pas mal de bruit, les bénévoles n’ont pas de connaissances
juridiques.
L’information est collégiale, on a au moins 3 juges.
Au sein de ce tribunal, il y a un greffe qui est là pour veiller au bon fonctionnement de la
juridiction qui sont des officiers publics et ministériels comme le sont les notaires. Ils
exercent une profession libérale. Il tient le registre du commerce et des sociétés et le RCS.
Il statue en premier et dernier ressort jusqu’à 5 000 euros
Le conseil de Prud’hommes est compétent pour gérer les conflits individuels qui sont nés à
l’occasion d’un contrat de travail.
Il a un fonctionnement et une organisation particulière, ce sont des juges élus et donc ne
sont pas professionnels.
On est sur une juridiction paritaire, la juridiction est constituée de 2 salariés et de 2
employeurs. On a en plus, uniquement quand on a un partage de voix, un juge départiteur
qui est un juge du tribunal judiciaire qui va départager.
On a aussi une organisation particulière car il a deux phases : la phase obligatoire de
conciliation qui se passe devant le BCO (Bureau de Conciliation et d’Orientation) et la phase
de jugement, cette phase qui se passe devant les 4 juges. Il statue en premier et dernier
ressort jusqu'à 5 000 euros.

b- Les cours d’appel

Il en existe 36 : 30 en France métropolitaine et 6 en outre mer

Compétence matérielle : statuer pour les appels qui sont interjetés, les recours formés
devant elle pour se prononcer devant les juridictions de première instance.

L’appel à un effet dévolutif c’est à dire qu’elle va juger l’ensemble des litiges donc une
relecture des faits et du droit. Il est possible pour toutes les décisions sauf celles qui sont
rendues en premier et dernier ressort.
C’est une juridiction collégiale avec 3 juges et on a des divisions en chambres et donc il y a
des conseillers, des greffiers, le parquet (avocat et la société).
Son ressort est la région mais on peut en avoir plusieurs par régions. Plusieurs
départements dépendent du ressort de la cour d’appel comme par exemple la cour d’appel
de Lyon dépend des départements de l’Ain, du Rhône et de la Loire.

c- La Cour de cassation

Elle est la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire en France. Ça veut dire que l’on ne peut
pas aller au-delà sauf saisir la CEDH si on n’a pas respecté un droit de la cour européenne.
Sa mission est d’unifier le droit, son application sur le territoire national est la même partout.
Elle juge que le droit n'est pas les faits. Elle statue en droit et ne revient pas sur les faits,
elle considère que le droit a bien été interprété et appliqué aux faits.

Elle est divisée en 6 chambres classiques dont 3 civiles qui se répartissent le contentieux et
il existe la chambre sociale pour conflits du travail du travail, commerciale et criminelle. La
chambre criminelle est compétente pour les délits, crimes… c’est la chambre pénale.
Il faut avoir deux autres chambres spéciales en tête, les chambres réunis qui se composent
d’au moins 3 chambres classiques. Elle est là pour éviter que des divergences ne perdurent.
Également, l’assemblée plénière qui est la chambre la plus solennelle qui va être saisie
deux fois : la saisie facultative si besoin de statuer sur un problème ou une question de
principe et la saisie obligatoire.

Soit la Cour de cassation rejette le pourvoi ça veut dire qu’elle est d’accord avec les
juridictions précédentes (cour d’appel ou première instance), soit elle casse et annulé cela
veut dire qu’elle n’est pas d’accord et donc renvoie devant la cour d’appel qui a deux choix
soit elle est d'accord, soit elle maintient sa déclaration (elle n’est pas d’accord) et donc un
autre pourvoi est formé devant l’assemblée plénière qui va rendre son arrêt et donc il va y
avoir deux choix : soit elle est d’accord avec la Cour de cassation et rejette le pourvoi soit
elle n’est pas d’accord et donc elle a le dernier mot.

2- Les juridictions pénales

2 types de juridictions :
- juridictions d’instructions
- juridictions de jugement

La matière pénale a un fonctionnement particulier car on va classer les infractions en


catégories.
On les gradu des moins importantes aux plus importantes :
- les contraventions (5 classes), ce sont les amendes qui vont jusqu’à 1 500 euros et 3
000 euros en cas de récidive
- les délits ce sont les peine d'amende supérieur ou égale à 3 750 euros et les peines
d'emprisonnement qui peuvent aller jusqu’à 10 ans
- les crimes : emprisonnement de plus de 10 ans jusqu’à perpétuité et des amendes
qui viennent se greffer en plus.

a- Les juridictions pénales d’instruction

Devant les juridictions pénales ce n’est pas comme dans les juridictions civiles. celui qui est
demandeur c’est le procureur de la République qui est le parquet.
Il y a 3 phases devant le juge pénale :
- poursuite : le parquet décide de poursuivre la personne
- instruction : elle n’est pas obligatoire, l’affaire n’est pas ficelée, on a besoin de plus
d’informations. On n’en a jamais pour les contraventions. En matière délictuelle elle
est facultative ça veut dire que cela dépend de la complexité de l’affaire. En matière
criminelle, il y a toujours une instruction.
- jugement : si affaire criminelle on est jugé devant la cour d’assise ou cour
départementale criminelle, en contravention devant le tribunale de police et si délit
devant le tribunale correctionnel

Il faut avoir en tête deux personnes :


- Le juge d’instruction qui est le magistrat du siège du tribunal judiciaire nommé par le
président de la république pour 3 ans. On appose magistrat du siège (ceux qui
jugent, ils sont assis) et magistrat du parquet (ils font des réquisitions, des
poursuites, ce sont les défenseurs de la société). Ce juge va être saisi pour les
crimes, facultativement pour les délits et pas du tout pour les contraventions par le
procureur de la République par un moyen réquisitoire introductif d’instance soit par
une constitution de partie civile après une plainte de la victime elle-même. Son but
est de rechercher la vérité, trouver tous les éléments nécessaires à la manifestation
de la vérité. C’est important car il n’instruit pas à charge et à décharge. Il faut
rechercher tous les éléments qui prouvent la culpabilité ou non de la personne. Il
peut ordonner des expertises médicales, peut faire des interrogations, des auditions,
des confrontations, des reconstitutions notamment en cas de meutre, des sanctions
en matière de stup, des perquisitions de 6h à 11h, ou encore des écoutes
téléphoniques. Ce juge doit constituer un dossier et une fois terminé il doit décider si
au regard des éléments la personne doit être renvoyée devant une juridiction de
jugement ou pas. S’il y assez d'éléments, ce juge rend une ordonnance de renvoi
devant la juridiction pénale compétente. S’il estime qu’il n’y a pas assez d'éléments il
va rendre une ordonnance de non lieu. Cette décision d'ordonnance de renvoie ou
de non lieu est susceptible de recours
- La chambre de l’instruction qui est une section particulière de la cour d’appel et qui
va être compétente pour traiter des appel de la décision du juge d’instructions (pour
les ordonnances du juge d’instruction) mais aussi pour juger des appels contre les
décisions du juge des libertés et de la détention (JLD, sa compétence est de décider
du placement en détention provisoire d’une personne qui est mise en cause). Elle est
composée de 3 conseillers. La décision de la chams (chambre de l’instruction) est
susceptible de recours devant la Cour de cassation.

On distingue en droit pénal l’action publique (par le parquet et c’est tout ce qui concerne les
poursuites) de l’action civile (la victime peut se constituer partie civile c’est à dire qu’elle veut
que son statut de victime soit reconnu, elle peut demander réparation)

b- Les juridictions pénales de jugement

Il y en a 3 :
- le tribunal de police : procédure orale, pas d’avocat obligatoire, juge seulement les
contraventions, juge unique, audience publique sauf mineur. Il est compétent pour
les 5 contraventions : contravention de première classe (jusqu’à 38 euros pour
diffamation non public, entre personnes dans le privé), contravention de deuxième
classe (jusqu’à 150 euros pour l’ivresse publique, fait de jeter des déchets dans un
lieu public ou privé), contravention de troisième classe (jusqu’à 450 euros pour les
bruits ou tapages injurieux ou nocturnes troublant la tranquillité d’autrui),
contravention de quatrième classe (jusqu’à 750 euros pour les excès de vitesse
entre 40 et 50 km/h), contravention de cinquième classe (jusqu’à 1 500 euros et 3
000 euros en cas de récidive pour les violences ou ITT inférieure ou égale à 8 jours).
Il statue en premier et dernier ressort jusqu’à 150 euros.
- le tribunal correctionnel : c’est la juridiction qui juge des délits, en principe c’est une
formation collégiale de 3 juges du siège du tribunal judiciaire. On peut avoir des
juges uniques pour les affaires les moins compliquées comme par exemple certaines
infractions routières. On a une compétence pour les délits : procédure orale et
l’avocat n’est pas obligatoire. On a le procureur de la république qui est présent donc
le parquet est représenté comme pour le tribunal de police.
- la cour d’assise qui est compétente pour juger des crimes. On est sur un
fonctionnement plus particulier, elle ne fonctionne pas quotidiennement mais par
session c’est à dire de manière intermittente pas de manière permanente, il y a une
session tous les 3 mois au moins voir plus de sessions si il y a un volume d'affaires
criminelles plus important. Cette session ne peut pas durer plus de 15 jours. On va
avoir une session jusqu'à épuisement des affaires. Elle est composée de 9 juges
dont 3 professionelles et 6 jurés qui peuvent être n’importe quel citoyens (personnes
inscrites sur liste électorale ayant 2” ans ou plus et certains peuvent ne pas venir
mais à cause de conditions et il faut le prouver, ils ont le droit à des indemnités si on
est un actif comme par exemple une indemnité journalière de session donc on nous
paie par jour, une indemnité de séjour, de transport et perte de revenu
professionnel). Certains jurés peuvent être remplacés par la personne mise en
examen. Il existe une cour d’assise par département, l’avocat est obligatoire pour
l’accusé. Les audiences sont publiques sauf cas du huis clos spécifique et la
formation de jugement est délivrée de manière secrète sur la culpabilité (6 voix sur 9)
et la peine (le principe est qu’il faut la majorité des votants donc 5 voix sur 9 et 6 voix
sur 9 pour la peine maximum). Il y a des arrêts qui sont susceptibles d’appel et dans
ce cas la on a 12 juges dont 3 professionnels et 9 jurés et si on est toujours pas
d’accord il y a pourvoi en cassation. Depuis très récemment, 1er janvier 2023, il a été
créé la cour criminelle départementale suite à la loi du 23 mars 2019. Elles sont
compétentes pour juger des personnes majeures pour des crimes punis de 15 à 20
ans de réclusion lorsque l’état de récidive n’est pas retenu. Il y a 5 juges
professionnels et pas de jurés qui fonctionnent par session.

B – Les juridictions de l’ordre administratif

On est dans un contentieux opposant l’administration. On oppose un particulier à l'État. Elles


ont comme compétences de trancher les litiges entre les administrations et ces administrés.
Il existe des juridictions spécialisées :
- la cour des comptes qui va contrôler les comptes annuels des établissements publics

On fonctionne comme première instance avec le tribunal administratif en deuxième instance


avec la cour d’appel administrative et en troisième instance avec le conseil d'État.

Tribunal administratif : 42 en France compris ceux outre mers qui sont les juridictions de
droit commun du premier degré de l’ordre administratif. Les tribunaux vont connaître de tous
litiges administratifs non spécialement attribués à une autre juridiction par un texte spécial
par un autre tribunal. Les juges s'appellent des conseillers et suivent une formation spéciale
par rapport aux juges judiciaires (école des magistrats) car ne suivent pas la même école.
Leur école est l’INSEP. Ces conseillers statut en formation collégiale généralement comme
pour les autres cas pour les juges impairs (un président et 2 accesseurs) mais pour des
affaires simples (contentieux fiscaux ou électoraux). Juridiction administrative compétente
est la jurisprudence territorialement, c'est celle dont le ressort duquel l’autorité administrative
a pris la décision attaquée ou a signé le contrat administratif litigieux.

Cours administrative d’appel : elles sont saisies après avoir perdu en première instance. 8
cours d’appels en France dont leurs compétences sont de statuer sur les appels formés
contre les décisions faites sur les tribunaux administratifs. Elles sont divisées en chambres
avec des président de chambres qui vont se répartir les contentieux. Les juges sont des
conseilleurs. La formation est collégiale avec différents types de formation : formations
ordinaires avec 5 juges, formations plénières pour affaires les plus importantes ou sur renvoi
du conseil d’Etat. Ces formations, c'est 7 juges. Au sein de chaque cour administrative
d’appel il y a des rapporteurs publics anciennement appelé le commissaire du
gouvernement c’est un petit peu le ministère public mais du côté des juridictions
administratives. Ce rapporteur public doit exposer les questions que présente le litige,
donner en toute indépendance son appréciation et les solutions qu’il propose.
Conseil d’Etat : il peut intervenir en premier, deuxième et troisième ressort. C’est la
juridiction suprême de l’ordre administratif. Il n'en existe qu’un seul.
Il a deux attributions principales :
- des contentieux : Rôle contentieux : Dans certains cas il intervient comme juge de
premier et dernier ressort c'est-à- dire qu' en cas de contentieux on est obligé de
saisir directement le Conseil d’Etat sur des affaires qui sont résiduels comme par
exemple les réformes formés contre des décrets ou les élections électorales. Il peut
aussi statuer comme juge d’appel pour les élections municipales et cantonales ou
encore les recours contre les décisions disciplinaires.
- des consultatives : Rôle consultatif : il va être consulté sur tous les projets de loi
obligatoirement. On différencie les propositions de lois qui émanent des députés et
les projets de lois qui émanent du gouvernement. Le conseil d’Etat doit rendre un
avis mais le gouvernement n’est pas lié à cet avis. Sur la proposition de lois, la saisie
d’Etat est facultative. Sur le projet de loi, la saisie de l’Etat est obligatoire.
Indépendamment de ces consultations, le gouvernement peut soumettre au conseil
d’Etat une question qui va lui poser problème. Si le gouvernement est soumis à un
problème juridique il peut saisir le conseil d’Etat pour se prononcer.
-
Lorsqu’il y a casse et annule la cour de renvoi se conforme au conseil d’état. Il rend de
manière annuelle un rapport public au président de la république pour indiquer des réformes
législatives, administratives ou réglementaires qu’il estime souhaitable au regard du
contentieux qu’il peut avoir chaque année.

II- Les juridictions européennes

On dépasse le cadre national, on est dans un cadre supranational.


Dans ce cadre là il y a 3 juridictions :
- La CJUE
- Le tribunal
- CEDH

A – La CJUE (Cour de Justice de l’Union Européenne)

Elle est domiciliée au Luxembourg. Son rôle est d’unifier, assurer le respect du droit dans
l’interprétation et l’application des traités européens.
Elle a deux types d’attributions :
- juridictionnelles : attributions contentieuses. La mission c’est d’assurer le respect
dans l’interprétation et l’application des traités.
- consultatives : je vais rendre un avis

Attractions contentieuses : L’Etat va saisir la cour de justice mais aussi un organe européen
(une institution) ou un particulier. La cour de justice va statuer en premier et dernier ressort
ou comme juge de cassation quand il y a des litiges entre Etats membres, lorsqu’il intervient
comme juge interinstitutionnel par exemple quand il y a des contestations de pouvoir entre
différentes institutions européennes et comme juge administratif, c’est elle qui contrôle la
légalité des des décision prises par les institutions européennes. Elle se prononce sur les
recours en responsabilité contre les communautés.
Elle intervient comme juge de Cassation donc elle va examiner les seules questions de droit
pour les jugements de tribunal qui font l’objet d’un recours.

Attributions consultatives : elle peut être saisie par un Etat membre, le conseil européen ou
la commission européenne dans le cas de se prononcer sur la compatibilité avec un traité
qui est déjà existant, et dans ce cas là elle voit se prononcer un avis sur une question
juridique qui va se poser sur l’application d’un acte européen par exemple. Le juge national
peut saisir la CJUE sur la question d’un texte européen donc il fait une question ou renvoie
préjuiditionne qui est une question consistant pour la CJUE a se prononcer sur
l'interprétation du texte litigieux.

Elle est compétente aussi pour les recours en manquement, c’est quand l'État n’a pas
appliqué ou a mal appliqué un traité ou un acte européen. Donc le CJUE va se prononcer et
va être saisie par un état. La CJUE va contrôler les actes qui émanent des institutions
européennes.

B- Le tribunal

C’est un juge de première instance domicilié à Luxembourg et qui va trancher en première


instance les litiges sur le droit européen. En dehors des cas où la CJUE en premier et
dernier ressort. Il peut être saisi par toutes les personnes physiques ou morales
ressortissant d’un État membre. Il y a 2 juges pour chaque état membre

C- CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme)

juridiction importante qui est importante et qui intervient dans le domaine que la CJUE et le
tribunal. On est dans le cas des juridictions supranationales. La CJUE et le tribunal sont des
juridictions compétentes dans l’UE. Le conseil de L’europe est organisation
intergouvernementale avec 47 états membres pour faire respecter les droits fondamentaux
et la liberté fondamentale des individus. Elle peut être saisie que quand on a épuisé les
voies de recours internes, il faut aller jusqu’en Cour de cassation si on nous refuse, on va
devant la CEDH. Elle surveille que l’on respecte la sauvegarde des droits de l’Homme et des
libertés fondamentales. Elle condamne le pays à indemniser et ne peut pas forcer l’Etat à
changer son texte.

Section 3 – Le personnel de justice

Il faut distinguer 2 types de personnalités de justice :


- les magistrats
- les auxiliaires de justice

I- Les magistrats

3 types de magistrats :
- magistrats du siège
- magistrats du parquet
- juges non professionnels

A- Les magistrats du siège

Ce sont eux qui tranchent les litiges, ce sont juges professionnels qui ont le statut de
fonctionnaire. Ils ont suivi une formation spécifique. Ils rendent des décisions soit des
jugements, soit des arrêts. Ils prêtent serment et doivent avoir certaines qualités comme
l’indépendance et l’impartialité. Un juge professionnel ne peut pas exercer d’autres
fonctions. Les juges ne peuvent pas être révoqués, suspendus ou déplacés sauf sanction
disciplinaire.

B- Les magistrats du parquet (ou du ministère public)

Ce sont des magistrats qui forment la magistrature, ils ne tranchent pas les litiges et
défendent l'intérêt général et la société. Ils ont un rôle essentiel/primordial en matière pénale
car en matière pénale ils poursuivent avant même de se prononcer sur la culpabilité d’appel.
C’est aussi eux qui vont requérir et donc qui vont proposer la culpabilité et la peine.
Il peut se prononcer en matière civile notamment sur le sujet des mères porteuses donc des
sujets de société.
Ils ne sont pas indépendants car ils sont placés sous la hiérarchie du pouvoir exécutif et plus
précisément du ministère de la justice qui est M. Dupond Moretti.

C- Les juges non professionnels

Ce sont des juges occasionnels, ceux du tribunal de commerce, du conseil de


Prud’Hommes ou les MTT (Magistrats à Titre Temporaire). Ce sont des juges occasionnels
qui ont d’autres fonctions et qui vont venir occasionnellement venir participer aux services
de la justice car ce sont des salariés par exemple. Ils sont là car il y a un manque de moyen
pour combler les manques de juges.

II- Les auxiliaires de justice

C’est ce qui viennent participer au fait que la Justice puisse être rendue.
3 types de personnes :
- auxiliaires de juridictions
- officiers ministériels
- avocats

A- Les auxiliaires de juridiction

Ils sont en lien direct avec les juridictions. Ce sont ceux qui vont aider les magistrats dans
leur travail et les justiciables dans leurs démarches. Ce sont les collaborateurs permanents,
les greffiers qui sont aussi des fonctionnaires en lien direct avec le justiciable, ils mettent en
forme les décisions de justice, veillent au respect de la procédure, vont convoquer les
personnes et prennent des notes durant l’audience, ils veillent au bon déroulement du
l’audience. Le greffier est important, il existe des greffiers classiques et des greffiers en chef
qui ont plus des fonctions de RH, on met a part le greffier du tribunal de commerce. De
manière permanente il y a aussi la police judiciaire. Les collaborateurs occasionnels sont les
experts qui servent à venir en aide quand on a un contentieux qui appelle un problème
technique mais ils ne sont pas fonctionnaires. Au-delà des experts, il y a les traducteurs qui
prêtent serment et vont traduire l’audience. Ce sont des collaborateurs occasionnels.

B- Les officiers ministériels (officier public)

C’est un professionnel qui exerce à titre libéral, à son compte sous forme de société qui est
titulaire d’une charge, un office qui est conféré par l’Etat à vie et est nommé par décision du
ministre. Ce sont les notaires et les huissiers.
Le notaire rend des actes authentiques et notariés au niveau probatoire, il a le monopole
sur la publicité foncière, testament, établissement contrat de mariage, publicité foncière
Les huissiers font des constats, les expulsions. C’est lui qui porte à la connaissance des
parties soit une assignation soit informé d' une décision de justice qui lui a été rendue. Il fait
de la signification d’actes.

C- Les avocats

Ce sont des professionnels libéraux mais ils ne sont pas nommés par le ministre. Ils
s’installent comme ils veulent. Ils ont deux fonctions principales, soit ils assistent leurs
clients soit ils représentent leurs clients suivant le mandat qui leur a été confié.

Section 4 – L’action en justice

L’action en justice c'est le fait de se dire que l’on a des droits subjectifs et que l’on veut que
ces droits soient respectés. Comme ses droits n’ont pas été respectés, je vais faire
comparaître une personne devant une juridiction.

I- La classification et les conditions des actions

A- La classification

Les actions peuvent se classer dans la nature du droit a protégé et l’objet du droit protégé.
On distingue 2 actions : personnel ou réel, l’action personnelle est formée par le créancier
contre le débiteur, la finalité de cette action est là pour faire reconnaître un droit patrimonial
(paiement d’une créance), ou d’un droit ex patrimonial (le divorce). L’action réelle tend à
protéger un droit réel (droit portant sur une chose comme par exemple un droit de propriété,
mon téléphone, un chien). L’action qui porte sur l’objet du droit a protégé elle peut être
mobilière ou immobilière, l’action mobilière qui joue sur un bien meuble et l’action
immobilière sur …

B- Les conditions

Il faut un intérêt à agir en justice c’est à dire tiré un avantage à aller en justice, cet intérêt à
agir doit avoir certaines qualités :
- Il faut qu’il soit légitime, et on peut avoir un intérêt matériel (atteint dans son
patrimoine) on dit pécuniaire ou un intérêt moral (atteinte à l’honneur, moral…)
- L'intérêt doit être né actuel c’est à dire que l’on ne peut pas agir dans un cas futur et
de prévention. On ne peut pas demander des indemnisations à titre préventif. Il faut
justifier mon préjudice
- L'intérêt doit être personnel et direct : on ne va pas demander l’indemnisation de
quelqu’un d’autre sauf dans le cas des personnes mineurs ça sera les parents. Direct
c'est-à- dire avoir directement subi quelque chose nous même (victime directe ou
indirecte).

Il faut également la qualité à agir c'est-à- dire qu’il faut un titre en vertu duquel une
personne agit. Ce titre peut être une créance (un impayé), on peut être titulaire d’un droit
(droit de propriété que l'on va faire valoir), un contrat.

Il faut aussi la capacité juridique, seules les personnes capables peuvent agir en justice. Si
on a une mesure de protection juridique on ne peut pas agir comme par exemple un individu
sous tutelle ou une personne mineure qui a une incapacité juridique.

II- Le jugement

Comment on arrive au jugement ?

Première chose : exercer une action en justice, saisir le juge c'est-à- dire introduire une
instance, introduire une action en justice.
Pour agir en justice il faut :
- un avocat ou pas selon le type de l’affaire l’avocat peut être obligatoire.
- Il faut introduire en justice par assignation (acté écrit particulier qui est fait par des
professionnels notamment par un commissaire de justice ou un avocat informant la
partie qu’elle va comparaître devant le tribunal judiciaire) pour une somme
supérieure à 5 000 euros.
- On peut également saisir le juge par une requête (jusqu’à 5 000 euros).

La prescription instinctive correspond au temps qui est accordé à une personne pour agir en
justice. C’est un élément primordial. Si le temps est passé, on ne peut agir en justice. C’est
l'extinction du droit d’agir en justice qui s’élève à 5 ans. On peut rencontrer également le
délai de forclusion qui est un droit éteint au bout d’un certain temps. On a 2 ans pour agir. La
distinction entre les deux est que la prescription peut interrompre le délai et l’éteindre. Elle
peut être suspendue et interrompue. La suspension met pause mais on reprend là où c’était
arrêté. L’interruption c’est le fait d'arrêter le lait et reprendre tout depuis le début.

Ensuite, vient l’audience c'est-à- dire que l’on fixe une date. Si une partie n’est pas prête la
date de l’audience peut être renvoyée jusqu'à ce que les deux parties soient prêtes et
qu’ensuite il peut avoir l’audience de plaidoirie.

Enfin une décision sera rendue, délibérée. C’est le jugement qui est rédigé sous forme
d’acte authentique donc il y a une valeur spécialisée. C’est un acte authentique car le
greffier va prêter serment et le juge aussi. C’est un minuteur. Le jugement est toujours
rédigé de cette façon : les motifs c’est à dire les arguments justifiant la décision du juge, la
motivation, il faut un argument juridique et le dispositif qui nous donne la condamnation.
Deux effets s’attachent au jugement.
- Il a force exécutoire c’est à dire que c’est la possibilité de faire exécuter la décision
rendue notamment en utilisant la force publique. Quand une décision est rendue
cette décision est un titre exécutoire. Par exemple, si on nous condamne à 10 000
euros et que l’on ne reçoit pas la somme, on va aller à la gendarmerie et des
mesures seront prises comme des saisies de salaires par exemple. Les décisions de
première instance sont exécutoires, elles bénéficient de plein droit de l'exécution
provisoire cela veut dire que sauf exception motivés par le juge, la décision doit être
exécutée dès qu’elle est prononcée par un tribunal de première instance.
- L’autorité de la chose jugée c’est à dire qu’elle dessaisit le juge qui ne peut plus
revenir sur sa décision pour la modifier. C’est forcément un autre juge qui va juger.

Si on n’est pas d’accord avec la décision, on peut examiner à nouveau notre dossier via des
voies de recours.
Les voies de recours c’est un droit. Comment les fait-on ? Il y en a plusieurs :
- Il y a les voies de recours ordinaires (cour d’appel, cour administrative d’appel) où on
a 1 mois pour faire appel au civil et 8 jours au pénal. L’appel a un effet dévolutif c’est
à dire que l’on revient sur tout donc les faits et le droit. Les décisions sont
exécutoires de plein droit. Il y a aussi l’opposition c’est la voie de recours offerte à
une personne qui était défaillante le jour de l’audience c’est à dire que cette
personne n’était pas présente lors du jugement et une décision a été rendue sans sa
présence. Cette personne peut alors faire une opposition au jugement. L’opposition
est suspensive et dévolutive.
- Il y a aussi les voies de recours extraordinaires : la cour de cassation ou conseil
d’état. C’est une voie spéciale car pas d’effet dévolutif. On ne juge que le droit : 2
mois dans le civil et 5 jours dans le pénal. Non suspensif et non dévolutif. On y
retrouve la tierce opposition qui est ouverte au tiers pour lesquels un jugement peut
leur causer un préjudice, on a 2 mois et c’est non suspensif. Il y aussi le recours en
révision c’est qu' on a déjà tout épuisé donc le jugement rendue dans l’affaire est
définitif cependant on veut quand même fait un recours en révision car on a des
éléments nouveaux (c’est le cas pour les erreurs judiciaires pour prouver
l’innocence) permettant de revenir sur la décision rendue. Il y aura dans ce cas un
recours vers la Cour de cassation. L’effet est non suspensif et peu importe s’il y a
une prescription ou pas.

Compétence :
- connaître les différentes juridictions nationales et européennes
- leurs compétences matérielles et territoriales
- savoir vérifier/dire si l’action en justice est recevable donc si les conditions sont
valables, réunies
- savoir dire si une voie de recours est possible et laquelle
- vérifier les principes directeurs du procès et les connaître
- savoir identifier chaque personne à l’action en justice (personnel de justice et rôle de
chaque magistrat)

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