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Hiérarchie des normes :1

- Bloc de constitution
o Textes constitutionnelles (Constitution 1958, DDHC 1789, …)
o Emporte car article 54 de la constitution
- Bloc de conventionnalité
o Supra légalité
o Emporte sur le reste car article 55
- Bloc de légalité/législatif
o Lois par le parlement, ordonnances par le gouvernement, règlements autonomes
o Lois organiques, lois ordinaires
 Exemple orga. : pas plus de deux quinquennat (2008)
 Exemple ordinaire : lois de finances (affectation des ressources)
- Bloc règlementaire
o Décrets, arrêtés, circulaires
 Par exemple droit du travail
La morale influe-t-elle encore le droit ?
- Facile
Qu’est ce que la médiation et l’arbitrage ?
- Médiation : solution rapide à l’amiable dans le cadre notamment des différents
commerciaux, confidentialité des échanges
- Arbitrage : mode alternatif de règlement, soumettre à un tribunal arbitral de 1 ou 3 arbitres,
n’importe qui peut être arbitre
- Différence : l’arbitrage consiste à trancher le litige par une sentence qui, comme un
jugement, s’impose aux parties alors que médiation = accord mutuellement acceptable
Quels sont les caractères de règle de droit ?
- Obligatoire : Nul ne peut déroger à la règle de droit
- Générale : S’applique à tout le monde
- Abstrait (impersonnelle) : La règle de droit est dite abstraite car elle vise une situation qui est susceptible de se
produire, mais ne décrit pas une situation réelle.
Par exemple, l'article 1240 du Code civil prévoit que « Tout fait quelconque de l'Homme qui cause un dommage à autrui oblige
celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ». Cette règle de droit prévoit une situation juridique particulière : celle où une
personne cause un dommage à une autre, cette situation est susceptible de se produire, mais c'est une abstraction.

C'est pourquoi les décisions de justice ne sont pas des règles de droit, mais des mesures individuelles destinées à régler des
situations réelles.
Exemple de décision de justice : « Le tribunal condamne le journal XXX à payer 4 000 euros de dommages et intérêts à monsieur
Dupont pour atteinte à la vie privée ». Cette décision de justice règle une situation vécue et réelle, en se fondant sur une règle
de droit abstraite (Extrait de l'article 9 du Code civil : « Chacun a droit au respect de sa vie privée »). La règle de droit est un
principe, et la décision de justice est une application de ce principe à une réalité.

- Coercitive : La sanction de la règle de droit s'exerce sur la personne (prison, obligation de


faire...), sur ses biens (saisies, destruction...) ou sur les actes qu’elle passe (annulation,
exécution forcée...)
- Permanente : Une règle de droit reste constamment applicable durant son existence qui va
de son entrée en vigueur à son abrogation.
Citez les deux exemples de juge unique dans le système
judiciaire français ?
- Tribunal de police au TJ : juge de police pour les infractions légères
- Juge d’instance au TJ : expérience de 5 à 10 ans pour les affaires de proximité
Citez 2 principes de la justice française ?
- Présomption d’innocence
- Proportionnalité de la peine
- Non-rétroactivité
- Possibilité de recours
- Le contradictoire : la justice respecte le principe d'égalité dans l'intervention des personnes
engagées dans le procès, les parties. La partie civile est la victime de l'infraction.
Comment s’appelle le droit à l’assistance d’un avocat ? Quelles sont les
conditions ?
- L’aide juridictionnelle : conditions : revenu fiscal de référence et patrimoine inférieur à une
certaine somme
Quelles sont les 4 libertés applicables dans l’UE ?
- La libre circulation des :
o Biens
o Capitaux
o Services
o Personnes
Quelle est la compétence du tribunal judiciaire ?
- Il tranche les litiges civils opposant des personnes privées (physiques ou morales) qui ne sont
pas spécialement attribués par la loi à une autre juridiction civile (conseil de prud’hommes,
etc.).
- 1 par département minimum
- Juge 80% des procédures civiles
- Affaires supérieures à 10000€
- Juge d’Etat
Quelles sont les 3 juridictions compétentes en droit pénal ?
- Tribunal de police
o Excès de vitesse
- Tribunal correctionnel
o Violences graves
- Cours d’assise
o Meurtre
Quelles sont les deux
menaces ?
- Non violente : arbitrage & médiation
- Sanction de droit : justice, police
Quelles sont les 3 sources de l’UE du droit communautaire ?
- Le règlement
o Il constitue un acte de « portée générale, il est obligatoire dans tous ses éléments et
directement applicable dans tout État membre ».
- La directive
o Obligation quant aux résultats à atteindre
- La décision
o Cas individuel
Quelles sont les dérogations du Code
civil à |'exigence d'une preuve par écrit ?

Les exceptions à la règle de la preuve écrite des actes juridiques


- Les actes d'un montant inférieur à 1 500 euros (article 1341 du code civil)
Lorsque le contrat est relatif à un montant inférieur à 1 500 euros, la preuve est libre et celui qui
réclame en justice l'exécution d'une obligation peut la prouver par tout moyen (preuve écrite,
témoignage, …)
- Les actes commerciaux (art. L.110-3 code de commerce)
La règle de l'article 1341 du code civil ne joue qu'en matière civile, et non commerciale. En effet,
l'article L. 110-3 du code de commerce dispose que: « A l'égard des commerçants, les actes de
commerce peuvent se prouver par tous moyens ».
Mais cette liberté de preuve n'existe que pour les contrats commerciaux conclus entre commerçants
et non pour les actes mixtes (entre commerçants et non-commerçants).
Dans ce dernier cas, on procédera à une application distributive des règles de preuve : le non-
commerçant pourra faire la preuve contre le commerçant par tous moyens alors que le commerçant
qui veut prouver contre un non-commerçant est, quant à lui, astreint à la règle de la preuve écrite.
- La règle ne s'applique qu'aux parties (Civ. 3e, 15 mai 1974)
Les personnes extérieures à un contrat peuvent prouver l'existence de ce contrat et son contenu par
tout moyen. Ainsi, lorsqu'un litige implique un contrat, la partie au procès qui n'était pas
contractuellement liée peut démontrer le contrat en utilisant tous les moyens de preuve à sa
disposition alors que la partie contractuellement liée devant, quant à elle, produire en justice des
documents écrits pour prouver les mêmes éléments.
Cette règle est logique : n'étant pas partie, il n'ont pas signé l'acte et n'ont donc eu aucun moyen de
se ménager cette preuve.
- En cas de commencement de preuve par écrit (art. 1347 du code civil)
Le commencement de preuve par écrit se définit comme « tout acte par écrit qui est émané de celui
contre lequel la demande est formée, ou de celui qu'il représente, et qui rend vraisemblable le fait
allégué ».
On peut citer, comme exemples admis par la jurisprudence, un acte non signé, un brouillon, une copie
de l'acte ou encore un acte sous seing privé irrégulièrement rédigé.
L'alinéa 3 de l'article 1347 précise en outre que « peuvent être considérées par le juge comme
équivalent à un commencement de preuve par écrit les déclarations faites par une partie lors de sa
comparution personnelle, son refus de répondre ou son absence de comparution ».
Civ. 1ère, 24 mai 2007 : le silence opposé à l'affirmation d'un fait ne vaut pas à lui seul reconnaissance
de ce fait.
Le commencement de preuve par écrit ne prouve rien à lui seul : il devra être complété par d'autres
éléments (témoignages, présomptions ou indices). Le commencement de preuve par écrit donne
simplement accès à d'autres moyens de preuve que l'écrit.
Le commencement de preuve complété par d'autres éléments de preuve constitue une preuve. La
valeur de cette preuve sera déterminée par le juge à sa seule discrétion.
Un commencement de preuve par écrit non corroboré par d'autres éléments de preuve n'a aucune
valeur en justice et équivaut donc à l'absence de preuve.
En cas d'impossibilité de prouver par écrit (article 1348)
- L'impossibilité de se procurer un écrit
Il s'agit ici d'une « impossibilité matérielle ou morale » de se procurer un écrit. Cette impossibilité
peut résulter de circonstances diverses (matérielles : dépôt d'un vêtement à un vestiaire, d'une
voiture dans un parking ; morales : relations de familles, relation employé/employeur …).
Dans ce cas, le demandeur est dispensé de prouver le contrat en produisant un écrit et peut donc
apporter au débat tout autre indice permettant d'établir l'existence du contrat et son contenu.
Paris, 25e ch. A, 6 oct. 2006 : une galerie d'art n'est pas dans l'impossibilité morale de demander la
rédaction d'un écrit à un artiste alors « qu'elle se plaît à dire le peu de poids de l'artiste en question
dans le monde de l'art ».
Toulouse, 2e ch. 7 novembre 2006 : une personne âgée de 81 ans signe trois chèques (une autre main
se chargée de remplir le bénéficiaire et le montant) pour prêter de l'argent. La preuve de ce prêt doit
donc se faire, en justice, au moyen d'un contrat écrit. Néanmoins, la cour d'appel en a dispensé cette
personne pour « incapacité d'écrire et donc impossibilité de produire une preuve littérale ».
- L'impossibilité de présenter l'écrit préconstitué
En cas de la force majeure empêchant de présenter l'acte (incendie, inondation …), le demandeur peut
apporter au débat tout autre indice permettant d'établir l'existence du contrat et son contenu
(commencement de preuve par écrit, présomption, indice …)
Lorsqu'un acte écrit n'a pu être établi ou lorsque celui ci a été détruit par cas fortuit, le code civil
admet quatre autres moyens de preuve :
Le témoignage : c'est une déclaration faite sous serment devant un tribunal et qui rapporte un fait
directement perçu.
L'aveu : c'est une déclaration faite par une partie et qui produit, contre elle, des conséquences
juridiques.
La présomption : c'est une déduction que le magistrat tire d'un ensemble de fait. La présomption doit
être « grave, précise et concordante ».
Le serment : c'est une déclaration faite par une partie et qui va lui produire des effets favorables.
L'utilité d'un écrit en matière commerciale
Bien que l'article L.110-3 du code de commerce énonce que la règle de la preuve écrite des contrats
n'est pas applicable, il est évident que la constitution de cette preuve est recommandée et ce dans un
but de sécurisation juridique.
Il ne faut en effet pas oublier que les factures et autres livres de comptes (dont l'établissement est
obligatoire) ne constituent en aucun cas une preuve écrite mais seulement des indices.

C'est quoi la Non-rétroactivité de la loi ?


Nonrétroactivité Principe traditionnel du droit selon lequel une loi ne peut pas s'appliquer à des faits
antérieurs à sa promulgation. Il découle de l'adage selon lequel nul n'est censé ignorer la loi.
Ce principe constitue une garantie judiciaire fondamentale dans le domaine pénal. Le principe de
non-rétroactivité se voit énoncé, en matière civile, par l'article 2 du code civil français : « La loi ne
dispose que pour l'avenir ; elle n'a point d'effet rétroactif ».

-     Sur qui repose la charge de la preuve en droit français ?

Principe: La charge de la preuve incombe au demandeur .Il est énoncé dans l'article 1315 du Code
civil :
Celui qui réclame l'éxécution d'une obligation doit la prouver.
Réciproquement celui qui se prétend libéré doit justifier le paiement ou le fait qui a produit
l'extinction de son obligation.
Ce principe est repris par l'art. 9 du Code de procédure civile :
« Il incombe à chaque partie de prouver conformément à la loi les faits nécessaires au succès de sa
prétention ».
On peut également noter les adages suivants :
Actori incubit probatio : celui qui se pretend titulaire d'un droit doit le prouver
Reus in excipiendo fit actor : celui qui se prétend libéré d'une obligation parce qu'il l'a exécutée doit
établir cette exécution.

Quels sont les biens qui  entrent dans la catégorie des biens incorporels ?
Les biens incorporels sont les droits sur des objets sans existence matérielle (démembrements du
droit de propriété) ou une somme d'argent (droit de créance) et les objets sans support matériel
(part sociale d'entreprise, droit d'auteur).

Dans quelle circonstance un acte authentique est-il exigé ? Qui peut le


délivrer ?
Toutefois, la vente d’un bien immobilier doit nécessairement faire l’objet d’un acte authentique. L’acte
d’avocat et, a fortiori, l’acte sous seing privé, ne peuvent s’y substituer. À la différence d’un compromis de
vente, un acte authentique est nécessairement rédigé par un officier public. Il peut s’agir d’un huissier ou d’un
officier ministériel, mais ce sont généralement les notaires qui se chargent de préparer les actes authentiques
qu’ils signeront et feront signer aux deux parties dans leur étude pour entériner une vente.

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