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I) L’entrée en vigueur d’un AAU

A) La publication et la notification d’une décision exécutoire


L’acte administratif unilatéral entre en vigueur lorsqu’ il est signé et divulgué par notification pour
les décisions individuelles et par publication pour les décisions règlementaires. C’est une notion qui
montre l’opposabilité de cet acte aux tiers.

L’entrée en vigueur d’un acte administratif unilatéral nécessite un certain nombre de formalités.

Un acte réglementaire est adopté et publié, généralement, la jurisprudence administrative exige un


moyen de publication pour une diffusion au public, ces actes réglementaires par exemple les décrets
et les arrêtes sont publiés au bulletin officiel.

Un acte administratifs individuel porte sur un autre moyen de publicité personnel c’est à dire la
notification.

B) La non-rétroactivité d’un AAU


Le principe de la non-rétroactivité d’un AAU et un principe primordial en action administrative,
c’est que cet acte administratif unilatéral ne peut pas produire des effets antérieurement à son
édiction. C’est à dire que on peut agir que sur les situations d’avenir.
Mais ce principe souffre d’exceptions, on peut autoriser l’effet rétroactif d’un AAU dans des limites
indiquées. Ainsi d’autres exceptions comme les actes tirant les conséquences d’une annulation
contentieuse, et aussi la reconstitution fictive de la carrière des fonctionnaires avec une obligation
pour l’administration de prendre des mesures de régulation aux effets rétroactifs.

II) La sortie de vigueur d’un AAU

A) L’acte créateur de droits et l’acte non créateur de droits


On distingue entre l’acte créateur de droits et Les actes non créateurs de droits c’est que cette
distinction ne repose pas sur une notion ou un critère spécifique, mais se présente comme une
simple énumération.
Les actes créateurs de droits, ne peuvent être abrogées que dans les conditions prévues par les lois
et les règlements.

Contrairement aux actes non créateurs de droits, peuvent être abrogées à tout moment.

la jurisprudence agi entre retrait et l’abrogation d’une part, et entre décisions créatrices de droits et
dédisions non créatrices de droits d’autre part.

B) L’abrogation et Le retrait rétroactif


La sortie de vigueur d’un AAU, doit être considérée comme une première étape de sa fin. Cette
étape se manifeste dans les cas suivants le retrait rétroactif, l’abrogation et la caducité.

L’abrogation est la disparition d’un acte administratif, c’est effacer l’ordonnancement juridique,
l’acte n’est plus susceptible d’aucun effet et d’une manière définitive. L’abrogation se distingue ainsi
de la modification ou de la suspension d’exécution qui supposent toutes deux le maintien de l’acte.

LE retrait rétroactif, c’est l’anéantissement d’un AAU par l’administration, c’est la reconnaissance de
droit à l’erreur de l’administration.

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