Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
l’autorité administrative concernée doit non seulement solliciter l’avis mais elle doit également le
suivre (ex :l’obligation imposée au président du conseil communal d’obtenir l’avis conforme du
directeur de l’agence urbaine pour délibérer le permis de construire dans les communes qui entrent
dans le ressort territorial des agences urbaines)
A-la publicité :
Vise à porter à la connaissance des intéressés, les décisions qui les concernent
Elle est considérée comme une exigence jurisprudentielle et ce en l’absence, d’un texte
général expresse.
L’acte individuel est opposable s’il est notifié, l’acte réglementaire s’il est publié.
Ce principe répond à une nécessité fondamentale de l’Etat de droit qui implique que
l’administration peut légalement décider pour le futur, mais pas pour le passé. Elle ne peut
pas faire produire des effets à un acte antérieurement à son adoptassions :c’est la non
rétroactivité des actes administratifs….
rétroactivité imposée par un texte législatif des actes à portée rétroactive qui ont pour
but l’exécution d’un jugement d’annulation (rendu sur recours pour excès de pouvoir )
ex : la reconstitution de la carrière d’un agent public dont la révocation a été annulé
implique qu’il soient prises des mesures ayant effet dans le passé
la rétroactivité de fait des actes règlementaires
Les actes administratifs ne sont pas destinés à s’appliquer indéfiniment . la disparition de l’acte
unilatéral peut être le résultat de diverses causes.
Le retrait et l’abrogation :
l’abrogation est, normalement ce qui il y a de plus simple, parce qu’il s’agit « seulement »
de faire disparaitre l’acte pour l’avenir , ce qui a priori , est le moins susceptible de gêner
de porter atteinte à des droits. La différences entre ces deux procédés tient à leur
rétroactivité ou non.
A-l’abrogation de l’acte :
si l’acte n’a pas fait naître de droits, il peut toujours être abrogé.
si l’acte est créateur de droit : en principe, l’abrogation n’est pas possible