Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1-droit jurisprudentiel
2-droit autoritaire
3-droit autonome
Décisions explicites : exprimé positivement par l’édition d’un document , une décision orale
ou toute autre signe manefestants clairemeent la volonté de l’administration.
En général l’administration agissent par des actes écrits : décrets , des visas (vu la…, vu…
articles de droit…)
Décisions implicites : issues d’une abstention, d’un silence de l’administration pendant une
durée déterminé en général 60 jours (vaut rejet)
Art 23-5 de la loi 40-91 relatif aux tribunaux administratifs, mais le législateur peut déroger à
cette règle dans certaines cas le silence de l’administration suite à une demande vaut
acceptation, exemple : article 48 de la loi relatif à l’urbanisme 12/90 (vaut acceptation)
B-décisions réglementaires :
Ce sont des actes qui ne créent pas une réglementation nouvelle mais procède à la mise en
œuvre d’une réglementation existante , « ne constitue pas une décision réglementaire et ne
présente pas d’avantage , le caractère d’une décision administrative individuelle »
S3-distinction des actes administratives selon le règlement juridique ; acte administratif et acte
de droit privé de l’administration.
Les actes émanent des personnes publiques (Etat, communes, régions…), sont des actes
administratifs .
Les actes pris par les personnes privées sont des actes du droit privé
Le critère fonctionnel ou matériel
S3-distinction des actes administratives selon le règlement juridique ; acte administratif et acte
de droit privé de l’administration.
Cette solution à été consacrée par le conseil d’Etat français dans les deux arrêts importants ;
Dans l’arrêt Monpeurt (31 juillet 1942), le conseil d’Etat après avoir admis que : « les
comités d’organisation » étaient chargés d’un service public administratif a jugé que c’est les
décisions qu’ils sont amenés à prendre le sphère de leurs attributions ‘…) constituent des
actes administratifs.
Dans l’arrêt Magnier (13 janvier 1961), le conseil d’Etat a précisé que ces décisions sont des
actes administratifs au motif qu’il procède la mise en œuvre de prérogative de puissance
publique .
1) Actes juridiques à caractère préparatrice :
Ne sont pas créateurs de droit, donc, ils ne peuvent pas être attaqués devant le jugement
parce qu’ils sont des actes qui préparent une décision qui sera prise ultérieurement
2) Les mesures d’ordre interne :
Ces mesures sont le témoin d’une vie intérieure de l’administration.
Ils tentent à assurer un certain ordre interne ., leur objet est de régir l’organisation et le
fonctionnement interne des services …
Ces mesures ne s’imposent que fonctionnellement, ils n’ont aucune force juridique à l’égard
des administrations.
3) Les circulaires :
Les circulaires sont des actes pris généralement par les ministres ou chefs de service et
adressées aux subordonnés afin de commenter et d’expliquer et interpréter le contenu des
lois et règlements que ces derniers sont appelés à appliquer.
Les circulaires sont donc un instrument de circulaires de l’information entre les services d’un
département ministériel
Ils ont u n caractère administratif
4) Les directives :
Ce sont des normes d’orientation adressées par les chefs de services, notamment les
ministres, dans l’exercice de leur pouvoir discrétionnaire, à leurs subordonnés pour leur fixer
une ligne générale de conduite et assurer la cohérence de leurs actions, dans le cas ou ce
contenu n’est pas fixé par des textes préétablis.
Il s’agit de rechercher à partir de quand les décisions administrative produisent leur effet
A.A.U.(valable ) L’exécution
L’élaboration des décision l’application dans le temps
. la délégation de signature : vise une personne pour lui permettre de signer des décisions en
lieu et place de l’autorité compétente …
Consentie à une autorité désignée, va avoir une conséquence sur la réparation des
compétences…
a) la forme écrite
b) la motivation des actes administratives
c) le vise
d) la signature et la date
e) le contreseing.
-l’édition d’un acte administratif est soumise à des formalités qui assurent la transparence .
+la consultation facultative , est prévue par un texte celui-ci , déclare généralement que
l’autorité concernée « pourra » prendre l’avis de tel ou tel organisme.
_ l’avis conforme est plus contraignant , car ici , l’obligation ne porte pas seulement sur la
demande d’avis, mais sur l’avis lui-même.
L’avis conforme :
l’autorité administrative concernée doit non seulement solliciter l’avis mais elle doit également le
suivre (ex :l’obligation imposée au président du conseil communal d’obtenir l’avis conforme du
directeur de l’agence urbaine pour délibérer le permis de construire dans les communes qui entrent
dans le ressort territorial des agences urbaines)
A-la publicité :
Vise à porter à la connaissance des intéressés, les décisions qui les concernent
Elle est considérée comme une exigence jurisprudentielle et ce en l’absence, d’un texte
général expresse.
L’acte individuel est opposable s’il est notifié, l’acte réglementaire s’il est publié.
Ce principe répond à une nécessité fondamentale de l’Etat de droit qui implique que
l’administration peut légalement décider pour le futur, mais pas pour le passé. Elle ne peut
pas faire produire des effets à un acte antérieurement à son adoptassions :c’est la non
rétroactivité des actes administratifs….
rétroactivité imposée par un texte législatif des actes à portée rétroactive qui ont pour
but l’exécution d’un jugement d’annulation (rendu sur recours pour excès de pouvoir )
ex : la reconstitution de la carrière d’un agent public dont la révocation a été annulé
implique qu’il soient prises des mesures ayant effet dans le passé
la rétroactivité de fait des actes règlementaires
Les actes administratifs ne sont pas destinés à s’appliquer indéfiniment . la disparition de l’acte
unilatéral peut être le résultat de diverses causes.
Le retrait et l’abrogation :
l’abrogation est, normalement ce qui il y a de plus simple, parce qu’il s’agit « seulement »
de faire disparaitre l’acte pour l’avenir , ce qui a priori , est le moins susceptible de gêner
de porter atteinte à des droits. La différences entre ces deux procédés tient à leur
rétroactivité ou non.
A-l’abrogation de l’acte :
si l’acte n’a pas fait naître de droits, il peut toujours être abrogé.
si l’acte est créateur de droit : en principe, l’abrogation n’est pas possible