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Droit administratif S2

Titre 1 : Les actes de l'administration

Le droit administratif est assez technique, il doit inviter a nous interroger sur la structure étatique.
C'est une manière est de penser la liberté et le droit. Même si on fait de la classification des actes, il
Ya des enjeux fondamentaux.

Les personnes publiques ont des instruments juridiques très forts, ils ont des prérogatives
exorbitantes dans le droit administratif. Le droit admin est née de la différenciation du droit privé.
Le droit privé est le point de référence ( l'orbite) et le droit administratif est l’élément exorbitants
Le privilège du préalable : le pouvoir pour une autorité compétente d'imposer un comportement
sans le consentement du destinataire et sans l'autorisation du juge.

– Maurice Hauriou : « privilège du préalable » – « Ce qui caractérise le pouvoir d’action


d’office de l’administration dans le régime administratif, c’est que l’intervention du juge
n’est point préalable à la décision ni à la mesure d’exécution. »
Le caractère exécutoire du droit administratif , CE, ass., 1982, Huglo, considère comme une
caractéristique fondamentale du DPU.
Exemple : le titre exécutoire, est un acte émis par l'administration, pour récupérer le plus souvent
une somme d'argent. Si on veut contester, il faut payer d'abord et on peut être remboursée, sinon on
est dans l'illégalité.
Les actes d'administration incarne une certaine puissance publique, elle impose, commande, c'est
une certaine lecture de l’état fort et souverain qui existe encore. Mais, dans l'action administrative ,
il n'ya pas que cela, il y'a une grande diversité d'acte administratif, ce sont un « prêt a porter »
juridique, qui n'est pas que radical et exorbitant.
Dans cette diversité, l'admin peut agir comme un simple particulier, lorsqu'elle agit dans un
domaine qui n'appelle pas a la puissance publique.
CE, 2003, Meunier. ( a connaître)
Il y'a des missions industrielles et commerciales, tout cela ce sont des grandes activités d’intérêt
générale comme la RATP.
Si on est usager ou un agent de la RATP, vu que c'est un SPIC, c'est du droit privé, l'admin RATP
agit donc sur des moyens de droit privé sous certaine.
→ La gestion du domaine public, les personnes pub sont propriétaires d'un domaine. ( a revoir)
Les personnes peuvent choisir de se dispenser des prérogatives de puissances publiques, elles
préfèrent s'en dispenser parce que ce sont des mesures perçus comme autorité. L'idée est de faire les
choses de manières consensuelles, elle doit être accepté par les destinataires, de sorte a ce que ca ne
soit pas imposé mais recommandé, donne parfois mieux accepté = c'est le droit souple.
Quand on est face a la régulation du marché, en droit de le concurrence par exemple, on va donner
des avis, des recommandation, elles vont permettre de changer les comportements sur les marché
sans sanctionner.Le mieux est d'obtenir un consentement de l'autre sans contraindre.
Au delà de ses privilèges l'administration, elle a de grandes charges, c'est l'obligation d'agir, si on
agit pas, alors que notre responsabilité devait agir : manquement en carence. On la retrouve dans
l'affaire du siècle : Ce sont des asso qui se sont dit qu'en matière de pollution, les états ne respectent
pas leur engagement, et n'agissent pas, donc carence. Le juge a condamné pour cette carence.
L’état a des responsabilité qu'il doit respecté, sinon il peut être commandé par le juge.
Arrêt CE, 1913, Préfet de l’Eure. L'admin ne peut demander au juge des actions pour lesquelles elle
est compétente.
Une distinction fondamentale entre l'acte unilatéral et acte contractuel :
Critère quantitatif, qui est en réalité insuffisant,(...) le problème est que si deux autorité admin vont
faire des arrêtés conjoints. Cela est aussi valable pour l'acte conventionnel, ( entre deux personnes
juridiques différentes qui vont contracter via un contrat), le pb est qu'il arrive dans l'administration
française que ces deux personnes soient deux individus qui prennent un acte ensemble
conventionnel.
Le critère quantitatif c'est si on peut distinguer l'acte unilatéral et le contrat, c'est de regarder
l'auteur, un auteur pour un acte ( ça veut dire prit par une seule personne), si on regarde un acte avec
deux auteurs, on pourrait dire que c'est un acte conventionnel = critère quantitatif. Mais cela ne
fonctionne pas tjr psq : il y'a des actes unilatéraux qui sont pris par deux personnes, + il existe des
actes conventionnels avec une seule personne juridique (l'état), pour mener un accord.
Le critère procédurale : il n'est pas décisif non plus, on vise la négociation, c'est a dire tt les
éléments qui laisse penser qu'on est face a un contrat ou un acte unilatéral. Quand on est face à un
contrat, il y'a une démarche de passation du contrat, qui conduit a des échanges préalables
formalisés, on regarde la procédure, sans discussion et information. « L’existence d’une véritable
négociation en amont de l’acte constitue [...] l’un des indices permettant normalement d’identifier
la présence d’un contrat » (CE, Rapport public, 2008, p. 107) – CE, sect., 1973, Syndicat national
du commerce en gros des équipements pour véhicules.
- Cela n'est pas décisif, y'a des contrats qui sont conclu sans négociation, par exemple la procédure
d'appel d'offre dans les marché public,celle ci est muette. Il arrive également parfois que des actes
unilatéraux soient décider au terme d'une procédure, avec une négociation.
Dans cet arrêt (CE, Rapport public, 2008, p. 107) – CE, sect., 1973, Syndicat national du
commerce en gros des équipements pour véhicules. on parle des arrêté de prix, l’état a un pouvoir
de réglementation de prix qui est fort. Le prix fait l'objet d'un arrêté qui est prit par le ministre. En
l'espèce, on est face a un marché des pièces détaché, d'un coté des producteurs, des industrielles et
des revendeurs , ils se réunissent et négocient, au terme de la négociation, nait un terme contractuel
pour délimiter les prix, et il est utilisé pour un arrêté ministériel.
Le troisième critère est la question de la réciprocité. Elle permet de délimiter la relation juridique.
Lorsque les auteurs de l'acte sont aussi les destinataires de l'acte ou dans une logique de réciprocité,
il s'agit en principe d'un acte conventionnel. A l'inverse lorsque les destinataires sont étrangers à la
nature de l'acte, il s'agit d'un acte unilatéral. Dans une logique contractuelle, il y'a une forme de
réciprocité et ca crée une forme d'effet relatif. Dans un acte unilatéral on a pas cette manière de
penser les choses réciproquement. La réciprocité pour les convention, mais pas de réciprocité pour
les actes unilatéraux. Cf citation d'Eisenmann.
Chapitre 1 : les actes administratifs unilatéraux

Les actes administratifs unilatéraux, c’est d’abord une grande famille d’actes administratifs
avec une très grande diversité. Pourquoi ? Chaque catégorie d’actes corresponds à des besoins
différents. Chaque catégorie d’acte va produire des effets différents.

Section 1 : L'identité des actes

On peut distinguer précisément les catégories en fonction de 4 critères. Qui permettent


d’identifier les actes au sein de actes unilatéraux. Cf doc 3
– Caractère administratif
– Teneur substantiel de l’acte
– Effets concrets de l’acte
– Porter juridique de l’acte

Les actes exclus ( non unilatéraux) :


– Les actes conventionnels
– Les actes de droit privé
– Les actes de gouvernement : ce sont des actes qui sont pris par le gouvernement au
sens très large. Ces actes sont pris dans deux domaines très particuliers. Ce sont d’abord les
relations entre gouvernement/parlement. Et puis, les relations de type diplomatie au sens relations
extérieures de la FR (déclaration de guerre par exemple).
– Les actes liés aux fonctions juridictionnelles : prises par des administrations très
particulières.
Les actes inclus :
• Actes administratifs unilatéraux
→ On regarde la teneur de l’acte, on distingue :
- Actes décisoires (dispositions impératives)
- Actes non décisoires (dispositions non impératives)

• Parmi les actes décisoires on regarde les effets concrets :


- Actes qui font grief = ayant effet direct et significative sur l’individu (diminue les
libertés fondamentales etc...)
- Actes ne faisant pas grief (sans effet grave) CE ass Payet 2007, ex : prof qui punit
l’élève
• Les actes faisant grief :
→ On regarde leur portée
- Actes réglementaires (portée générale et impersonnelle)
- Actes non réglementaires (portée singulière ou personnelle) dans laquelle on y distingue
aussi les décisions individuelles et les décisions d'espèce ( DUP : CE 1975 Époux Merlin)

• Les actes non décisoires :


→ On regarde leur effet
- Actes faisant grief (effet notable, influence, CE 2020 GISTI)
– Actes ne faisant pas grief (sans effet notable, recommandations, avis, conseils, prises de
position, rien qui nous oblige absolument à faire qq chose).

§1. Le caractère administratif.

Il résulte de deux éléments matériels :un acte en règle générale, qui est pris dans le cadre d’une
mission de SP et qui utilise des PPP. On retrouve cette définition dans la décision conseil de la
concurrence 1987 du conseil constitutionnel. Dans cette décision, le CC a défini le cœur de l’acte
administratif unilatéral en le protégeant. Ce sont les actes les plus importants de l’administration. Ils
ne peuvent pas entre confiés à la compétence du juge judiciaire.
En revanche, les auteurs et destinataires n’ont pas une influence décisive sur la nature de l’acte. Il
sera administratif même si l'auteur n'est pas une autorité́ administrative.
A. L'auteur

En principe, l’auteur de l’acte administratif c’est l’administration. C’est une forme de présomption.
L’auteur peut être dans l’administration :
➔ Autorités administratives : maire, préfet, ministre, président de la République...etc
➔ Organes administratifs : par exemple les assemblées (les conseils régionaux, municipaux,
départements). Ce sont des organes qui ont aussi la possibilité́ de prendre des actes administratifs.
Il arrive que des personnes privées donnent aussi naissance à des actes administratifs. Ca peut
paraître surprenant mais c’est tout à fait logique pour plusieurs raisons :
Il arrive que des personnes privées donnent aussi naissance à des actes admin. Cela est
du à un mouvement d’externalisation de l’action publique et du à un phénomène de
privatisation. L’idée c’est que après la 2GM, l’État était très présent pour reconstruire la
France et permettre aux missions d’IG d’être menée. Une fois que l’éco s’est libéralisé
beaucoup de missions qui étaient en monopole publique sont aujourd’hui soumises aux
règles du marché, et ont été incité les personnes publiques à s’écarter.
Conséquence :
la SNCF qui était un EPIC est devenu une société. L’évolution trouble la séparation entre
acte A et Admin.
Certaines personnes privées peuvent depuis longtemps prendre des actes admin.
→ Ex : CE, ass., 1938, Caisse primaire « Aide et protection », dans cette affaire il
s’agissait des prestations sociales qui étaient assumé par une personne privée
institué par une personne publique qui genre une mission de SP, le CE estimait
qu’on était face à des actes admin.
→ Après cette décision la JP a reconnu qu’il fallait juger de la même maniée pour
les comités d’organisation, arrêt CE 1942 Montpeurt : mise au chômage
d’entreprises pour mieux produire. Donc le CE s’est prononcé et a considéré
qu’on était face a des actes admin pris par personne privée.
( On est sous la 2nd GM et ces comités sont en fait des organisations qui vont gérer la production
industrielle. Cela représente un IG très fort. En l’espèce, il s’agissait de la production des tubes de
vert pour les ampoules. Le comité pouvait prendre des mesures du type « telle entreprise sera
fermée ». Il pouvait mettre au chômage une entreprise avec une compensation financière. Le CE a
considéré́ que ce n’était pas une question privée et qu’il y avait un intérêt fort. )
→ CE 1943 Bouguen : « ordres professionnels » = organisation d’ordre privée qui gèrent une
activité certes libérale mais soumise à des contraintes. L’ordre est là pour cela.
Dans cet arrêt le CE a étendu à l’ordre pro qui à PPP et qui peuvent prendre de
actes admin.

Lorsque l’on est face à un SPA : arrêt 1961 Magnier. Fédération dont le rôle est de veiller aux
cultures et notamment imposer la destruction de petites bêtes qui bousillent les cultures. La
destruction est bien une mission d’IG sans caractère économique particulier, et donc une mission de
SP administrative. Dans cet arrêt le CE dit « la personne privée investie d’une mission de SP
administrative prend des actes administratif, lorsqu’elle met en oeuvre des PPP ». FIFAS. Les
fédérations françaises sont des personnes privées qui ont des missions d’IG par exemple
lorsqu’elles organisent des championnats. Les décisions prises par elles sont des actes
administratifs.
Arrêt CE 2023 association alliance citoyenne : se repose la question du pouvoir des fédérations
sportives. La FFF a interdit le port de signes ou de tenues qui manifestent ostensiblement une
appartenance à une religion dans les matchs de foot qu’elle organise. Cela a conduit à un
contentieux devant le CE; car cette mesure est une mesure administrative, un acte réglementaire qui
interdit le port de tenues ou signes.
SPIC : pour les SPIC on retrouve les mêmes conditions mais avec un peu plus de restrictions? On
doit être face à une personne privée qui manifeste des PPP dans le cadre d’une mission publique
mais seules les mesures qui sont des vraiment des mesures de règlementation des services seront
qualifiées d’actes administratifs, pas forcément des mesures qui seraient individuelles, de sanctions,
ce que l’on pourrait voir avec les SPA. Ici avec les SPIC, c'est vraiment lorsqu’on est face à des
règlements d’organisation du service.

Exemple : arrêt 68 TC Epoux Barbiers. La société́ Air France impose dans son règlement la
cessation des fonctions pour hôtesse de l’air qui avaient oser se marier. Le CE a été saisi et le TC
s’est prononcé en considérant que cette mesure entait irrégulière et que c’était le CE qui était
compètent car c’est une mesure d’organisation du service.
B. Le destinataire
Les destinataires ont-ils une influence sur la nature de l’acte ? Le caractère administratif de
l’acte est indépendant de la nature du destinataire (globalement). Les situations sont assez diverses.
C’est pas aussi simple que ça. L’acte peut intéresser un ou plusieurs usagers d’un service, cela
dépend des situations. Un règlement d’un centre aquatique communal visera l’ensemble des usages
du centre aquatique.
L'acte peut viser un ou plusieurs agents aussi. Pleins d’hypothèses : un acte administratif
peut être un acte de domination d'un agent, d'un professeur de faculté́ par exemple. C’est un acte
purement individuel, administratif. On peut aussi être face à une circulaire de service, qui permet à
la personne publique d’organiser le fonctionnement du service. C’est une circulaire qui permet à un
ou plusieurs services d'appliquer telle ou telle règle de la même manière pour qu’il y ait une forme
de cohérence dans la manière de penser l’administration. Ça n’affecte pas la nature administrative.
Élément très fort aujourd’hui dans la manière de penser l’action administrative : le fait
d’associer des citoyens à une décision publique : lorsqu’un acte administratif est pris, on a l’auteur
de l’acte et une somme d'individus qui sont tous visés par l’acte. Le mouvement contemporain s’est
traduit par la démocratie participative : l’action publique ne va pas se décider en haut et seule, mais
avec la participation, la coopération des citoyens. L’auteur ne change pas mais les destinataires
pourront être associés à la décision. Est-ce que l’intervention des citoyens change la nature de l’acte
? Non car l’acte relève de la compétence de l’autorité́ administrative. Ce mouvement de démocratie
participative est intéressant mais n’a pas d’influence sur la nature de l’acte. Politiquement, ça peut
s’analyser différemment.
On en retrouve une traduction au sein d’un article L131-1 du CRPA. Ce code règle la vie
des actes administratifs. Dans cet article, on a plusieurs modalités de consultation : par exemple des
modalités de consultation sur internet. On va sur internet proposer une consultation aux citoyens
pour qu’ils puissent s’exprimer sur tel ou tel champ. Une des consultations qui avaient été menées
arrêt CE Association citoyenne pour Occitanie et Pays catalans et autre 2017. On avait proposé
aux citoyens de voter, de s’exprimer pour telle ou telle décision On retrouve ce type de procédures
dans les consultations sur le plan de prévention du bruit dans l'aéroport Paris CDG. C'est un plan de
prévention qui délimite notamment un certain nombre de zones. Ici c’est un acte administratif qui
appelle la participation des citoyens qui sont assez directement visées.
Ces procédures ne changent jamais les citoyens, les destinataires, en véritable auteurs. Ceux
qui participent ne sont pas les auteurs du point de vue juridique de l’acte final. Toutes ces évolutions
n’ont pas d’influence décisive.
§2. La teneur matérielle
Qu’est ce qu’il y a dans l’acte ? Tout acte administratif unilatéral n’est pas nécessairement
une décision administrative (doc 3). On a des actes décisoires, d’autres non décisoires. Acte
décision = décision administrative. La teneur de l’acte, le ton parfois de l’acte, détermine pour
l’essentiel le caractère décisoire ou non. L’épaisseur juridique de l’acte va déterminer son caractère
décisoire ou non. On doit se poser une question simple : est-ce que l’acte oblige à un
comportement ? Ou interdit un comportement ? Si il oblige ou interdit alors a priori çà sera un acte
décisoire. Cette identification est capitale. Ça va permettre de déterminer un degré d’obligations
pour le destinataire. Ce qu’on doit et ce qu'on ne doit pas faire.
Lorsqu’on dit qu’il y a une décision, ça veut aussi dire des conséquences pour l’auteur de la
décision parce que c’est des prérogatives pour lui. Il doit se tenir à ce qu’il a décidé́. Il ne pourra pas
prolonger par exemple sans autre décision l’exclusion d’un élève. Il pourra forcer l’exécution. Il a la
possibilité́ de faire exécuter cette décision y compris en ayant recours à la force de police si
nécessaire. Il faut aussi comprendre qu’en fonction de la teneur de l’acte, le contrôle du juge va être
un peu différent. Si on est face à une mesure de sanction on n’aura pas le même type de contrôle
que si on a une mesure de police.
A. Les actes décisoires = les décisions
La décision administrative modifie l'ordonnancement juridique. Elle se définit par sa teneur
impérative. 3 méthodes pour essayer de comprendre ce qu’est l’impérativité́.
➔ Approche objective. Hans Kelsen. Le caractère impératif signifie que les dispositions de l’acte
obligent, interdisent, habilitent, voire même permettent un comportement. Kelsen a définit
l’impérativité de cette manière. Exemple : le devoir. Si on a dans un texte ne serait ce que le terme
devoir a priori il va supposer l'impérativité́. Ex : article R 141-14 du code de l’environnement. Le
devoir ne laisse pas de place au doute, c’est bien une décision impérative. Exemple avec le verbe
être : il peut être utilisé tout en entant un impératif. Article R.211-1 du code du cinéma. Le « est »
indique un devoir être au sens de Kelsen.
➔ Approche subjective. Jean Carbonnier. Elle est défendue par Carbonnier. Il insiste sur le
sentiment d’obligation. L’idée n’est pas d’aller voir ce que dit le texte mais qu’est ce que ressent le
destinataire. Cela suppose un jugement de valeur. C’est risqué puisque le destinataire peut
désapprouver la règle et dire qu’il ne se sent pas lié par cette règle parce qu’elle ne lui paraît pas
bien Antigone exemple : il existe parfois des règles qui nous semblent mauvaises et on ne se sent
pas lié par celles- ci. La seule question réside dans l’impression qu’a le destinataire de la règle.
Exemple : il arrive par exemple qu’une circulaire qui n’est pas un acte décisoire procure un
sentiment d’obligation chez un agent. Comme c’est un acte qui émane du supérieur hiérarchique on
va se sentir lié par celui- ci.
➔ Approche réaliste : elle repose sur l’analyse substantielle. Par exemple, le fait de déposer sur
une tombe une germe. Le fait de le faire, c’est un acte administratif ou non ? Formellement non et
pourtant le juge administratif a dit que matériellement ce sont des décisions administratives. C’est
une manière pour l’administration de décider quelque chose. Arrêt CE 2000 Association comité
tous frères. Dans cette JP ce type d’actes peuvent être qualifiés de décisions administratives.
De la même manière, l’administration parfois ne dit rien mais le silence de l’administration
peut être interprété comme une décision. Il est censé valoir accord. Mais ce n’est pas vraiment le
cas en pratique. Par exemple : vaut refus quand on candidate à un poste et que l’administration ne
réponds pas.
→ Les décisions implicites : assez souvent par tradition, l'admin ne répond pas a toutes les
demandes, en principe on estime que après deux mois, elle a répondu. Dans la loi du 12 avril 2000
DCRA, on avait prévu que si l'admin ne répond pas, ça veut dire refus. C'est la raison pour la quelle
François hollande avec une loi du 12 nov. 2013 a créer une disposition codifié a la Loi du 12
novembre 2013 (v. L. 231-1 du CRPA) = on inverse la règle, le silence de l'admin au bout de deux
mois, cela veut dire oui. L'admin a très souvent pas le temps de tt exécuter, donc c'est assez
dangereux de dire oui, et par exception il vaut refus dans certains cas. Et ces hypothèse sont tout de
mêmes nombreuses :
– Lorsqu’on fait une demande a caractère financier, si répond pas, alors c'est non.
– Quand la demande vient d'un agent de l'administration, le silence vaut refus.
Le principe est très relatif et symbolique.
On peut contester le silence de l'administration si on l'attaque. Existe tt les hypothèse ou le silence
vaut acceptation ( a lire)
Si on regarde les choses de manières formaliste, avec des actes matériels, on s'aperçoit de
l’immensité des décisions, les actes décisions sont partout et sont innombrables.
Cela peut être une décision de police ( fermer une classe pour covid par exemple ), créer une
université, ou abaisser la vitesse sur certaines routes départementales. Le décret du 20 décembre
2023, qui consiste a abaisser l’Age pour obtenir le permis de conduire à 17 ans. Décret du 26 mars
2021, supprimer le nombre de fois participer le concours de magistrature ( 3 ou 4 fois ).
b) Les actes non décisoires
Les actes non décisoires, comportent des disposition dépourvu de caractère impératif, donc
le contenu de ces actes et donc indicatif. Il peut recommander, conseiller ou orienter ou encore
expliquer ce qu'est le droit. Il y'a parfois des raccourcis qui sont fait, dés lors qu'il n'est pas
décisoires, ce n'est pas du droit = c'est faux, c'est un droit, c'est un droit souple mais c'est du droit, il
régule les relations, et les comportements des individus.
Ces actes cherchent a exercer une influence sur des administrés, des entreprise ou sur les actions
des autorités administratives, il sait influencer des comportement. L’influence est plus déterminante
que le commandement.
1) Les circulaires
Ce sont les actes traditionnels des administrations, ils sont classique, on en trouve sous le 1er
empire, la circulaire est un mode d'action verticale et très autoritaire, de manière unilatéral. C'est
une manière d'agir compatible avec les régimes autoritaire. Il y'a bcq de circulaire du ministre de
l’intérieur sous Napoléon « pour la surveillance des communes », c'est l'etat qui surveille les
circonscriptions admin de l'état, d'avril 1807 qui décrit au préfet pour écarter des maires qu'on juge
pas forcement dans la ligne de conduite du régime. Le texte dit « Actes traditionnels – « sans avoir
recours à la voie toujours pénible des révocations, sans trop blesser l’amour-propre, on écartera de
l’administration des hommes qui n’ont pas réalisé les espérances qu’on avait conçu d’eux en les y
appelant » (Min. de l’intérieur, circulaire, avril 1807) ». C'est un acte d'exclusion.
Il y'a par années plusieurs milliers de circulaire par an. Cette circulaire interprète le droit, elle est un
mode d'emploi pour l'administration, elle accompagne les lois, les arrêtés et les decréts. La
circulaire va t résumer ( la loi, le décret et les arrétés). Précieux pour les autorités sup psq on
s'assure de l'homogénéité de la loi sur tt le territoire. Permet une égalité de traitement sur tt le
territoire. La circulaire a aussi une dimension très technique, permet d'éclairer des choses pas
évidentes, ex . La circulaire de 23 juin 2023 sur la situations de surendettement des particuliers.
Il y'a aussi des circulaires politique, comme la circulaire de rentrée 2021. Au sein même des
circulaires, il y'a des tendances différentes.
Il arrive que dans la circulaire que l'on puisse trouver des disposition a caractère impératif. Il donne
une obligation ou un ordre. Dans cette hypothèse la, alors il sera possible quela disposition aura elle
même un caractère dicisoire, et donc qu'elle peut faire l'objet d'un recours. Il faut vérifier que danc
la circulaire il n'ya pas de disposition a caractère impératif, cf arret CE, sect., 2002, Duvignères :
– Dans cet arrêt : une circulaire peut avoir un caractérie impératif :
→ Soit la disposition de la circulaire modifie l'ordonnancement juridique, elle va créer une règle de
droit ou la supprimer.
→ Soit on va réitérer la règle qui existe, mais la circulaire réaffirme la régle, le fait de répéter la
règle, c'est que la disposition en elle même est impérative. Ce qui permet d'attaquer la circulaire.
Ouverture supplémentaire dans le contentieux.
Cette jurisprudence est revenu sur l'arrêt CE, ass., 1954, Notre- Dame du Kreisker. Dans laquelle on
parlais de circulaires interprétatives et de circulaires réglementaires. Celle si était traité comme un
règlement. Bien souvent, le juge va annuler pour incompétence.
1) Les lignes directrices
Autrefois, appelées des directives, on les appelais aussi les directives crédits fonciers de France
(CE, ass., 1970, Crédit foncier de France) . Devenues les lignes directrices dans un rapport de
2013. Les directives européennes ont été popularisé dans les années 70. On voulais pas donner le
mêmes noms que les directives européennes. Consacré par le (CE, Étude annuelle, Le Droit souple,
2013) – Désormais, « Lignes directrices » (CE sect., 2015, Min. de l’Intérieur c/ Ortiz). Parfois on
trouve des lignes directrices dans une cicrulaire. Elle les édicte comme des textes de référence
proche du pvr réglementaires, on parle de quasi règlement. Cela ser essentiellement a guider
l'exercice du pvr décisionnelle des admin. Elles permettent de rationaliser les décisions en séries des
admin, avec une méthodes d'analyse, comme par exemple pour les bourses étudiantes, on va mettre
des critères et des barèmes. Ces lignes directrices permettent de créer des lignes directrices. →
Évite le caractére arbitraire et irrationnel.
Pour les usagers, permet d'avoir une égalité de traitement des individus. Pour comprendre cela, doc
5.
ex. Autorité administrative doté d'un pvr discrétionnaire ( la marge d'appréciation dont dispose
l'admin pour décider). Le pb c'est que c'est nécessaire, l'admin n'est pas une machine. Il faut
organiser ce pvr, pour cela il faut une forme de rationalité. Les lignes directrices permettent
d'effectuer les orientations du pouvoir discrétionnaire. Les lignes directrices peuvent être prises par
les autorités sup pour elles mêmes ou par les autorités sup pour les autorités infériereurs. Les lignes
directrices sont publiques.
Le régime de ces lignes directrices :
– Elles sont des quasi règlement, on emprunte aux règlements mais aussi au quasi circulaires.
Il y'a une forme d'obligation de suivre la directrice qui a été délimité. Obligations pour
l'autorité doit tenir compte de tt les circonstances particulières qui sont propre a chaque
situation. CE, 2017, Région-Aquitaine-Limousin-Charentes) =quasi règlements. En principe
il n'est pas possible de formé un recours contre ces lignes directrices. Comme les circulaire
s'il apparaît une dispo impératif on peu l'attaquer. (CE, 2004, Comité anti-amiante de
Jussieu).
On peut contester directement la légalité de la directive si caractère impératif ou si elle fait grief ou
sinon on va devant le juge, on veut faire application de la ligne directrice soit appliqué a notre
situation = se prévaloir de cette ligne directrice.
3 conditions :
– Il faut que l'individu puisse revendiquer ou se prévaloir d'un droit à quelques chose, droit
subjectif. ex. droit au logement, si on est face a une faveur, il arrive que l'admin fasse des
faveurs, le fait que le voisin ait obtenue une faveur, ne dit pas que nous on peut s'en
prévaloir. Il faut opposer le droit a la faveur.
– Il faut que la ligne directrice soit publiques, pose la difficulté a la publication, ( l'admin s'en
laisse la possibilité́ de ne pas la publié)
– Si pas circonstances particulières et motif d'interet général qui justifierait qu'on puisse
déroger a la règle.
→ Ces conditions sont dans l'arrêt suivant : (CE sect., 2015, Min. de l’Intérieur c/ Ortiz)
Si ces lignes directrices sont tt de même orginnale meme si proche avec les règlements, elle doivent
etre souple, prendre en compte l'intérêt général.
1) Les avis
On a deux familles d'avis :
– avis simples : sont parfois obligatoirement requis, on peut avoir la faculté de consulter
l'organe. Peut être rendu avec un avis obligatoire ou de manière facultative. Comme son
nom l'indique, c'est un avis que ne contraint pas le destinataire. On est pas tenu par l'avis. Il
existe des hypothèse ou ca compte, le CE n'est pas que juge de l'admin, sa fonction
historique est de conseiller le Gouv. Il se prononce sur les projets de lois, le Gouv. A parfois
des obligations de le consulter, et son rôle est de dire que certains éléments sont peut etre
inconstitutionnels, cet avis simple peut être suivi ou non. Mais si le Gouv ne passe pas
devant le CE, cela constitue une irrégularité procédurale qui est d'ordre public.
→ (CE, 2013, Syndicat national des professionnels de santé au travail)
Lorsqu'il y'a un jeu entre le conseil d'état et le premier ministre, le risque évident c'est qu'il soit
annulé. ( a revoir).
– avis conformes : Ce sont les avis les plus contraignants dans leur substance, soit l'avis est
favorable, dans ce cas là l'autorité va reprendre l'avis tel quel, soit l'admin va renoncer a la
décision. Avis a prendre ou a laisser. Si l'avis est défavorable, la conséquence, c'est que
l'autorité doit abandonner son projet ( comme un drt de veto), c'est ce qui fait dire a raison
que dans le cadre d'un avis conforme, c'est comme un co auteur, il a un pvr tellement fort
qu'il a la compétence de prendre l'avis.
→ Avis des archicteurs des bâtiments de france.

L'absence d'un avis conforme c'est une vice d'incompétence, celui qui rend l'avis est comme un co
auteur, le juge estime qu'il est coauteur. Lorsqu'on parle d'avis conforme, l'avis conforme peut être
irrigulier, est on tenu de le suivre, le juge dit que si un avis conforme qui n'est pas rigulier, l'autorité
qui le prend est tenu de ne pas le respecter, cf. (CE, ass., 2001, Eisenchteter) : refus de construction
sur une ile, le préfet rend un avis négatif. Le maire de la commune ne suit pas le préfet et donne le
permis de construire, le CA va rappeler que l'avis conforme doit être respecter par le maire sauf si
irrégularité ( dans ce cas là il n'y en avait pas).
Le caractère non décisoire est discutable psq l'avis conforme a des effets très radicaux, il oeyt
eloécher la décision, elle peut empecher l'a décision. (CE, sect., 2003, Mme Mocko).
1) ) Les souhaits et les vœux
Actes non décisoires, ms restent des actes de l’administration.
Il s’agit svt de l’hypothèses ou l’admin formule un souhait ou un vœux. L’état du droit est simple,
ces actes admin manifestement ne décide rien, ces souhaits et ces vœux relèvent d’un exercice
politique que d’un exercice juridique.

- Par exemple une délibération communale qui exprime le vœux qu’un préfet ferme et
transfère une entreprise présentant un risque d’accident environnemental. Ça a été jugé
dans un arrêt du CE,1997, «SARL Enlem», ou le juge dit que ce n’est pas un acte
recevable au contentieux étant donner que c’est un voeux. Pr le ce c’est qu’un vœu dc
on ne l’attaquer car c irrecevable.

-Ainsi au niveau national, parfois les autorités admin procèdent a des déclaration d’intention, par
exemple les propos d’un président de la R dans l’arrêt du CE, ass., 2005, Battisti , c’était le cas de
Mitterand qui a tenu des propos concernant une extradition, ce n’est pas un acte c’est un souhait
donc on ne peut pas l’attaquer. Ce sont des actes assez politique, purement oraux.
Malgré les pb du droit souples, ces actes ont vocation à demeurer hors des actes décisoires et hors
du contentieux.

§3. Les effets concrets


Concrètement pour les individus, que font les actes. Savoir qu’un acte est decisire ou non, c'est une
question importante importante du point de vue théorique mais pas du point de vue pratique. Ce qui
compte pour le juge est de connaître les effets de l'acte réel ( grave ou importante).
a) Les actes faisant grief
Voir doc 3. Les actes qui font grief, ce sont les actes qui affectent l'ordonnancement juridique et qui
affectent particulièrement la situation d'un ou plusieurs individus. Dans ces hypothèse fait tjr grief.
La seule fois qu'il ne le fait pas, c'est dans les mesures d'ordre intérieurs. Très longtemps on a cru
que les actes non décisoires ne faisant pas grief. Elles relèverait du drt souple, et produisent des
effets modestes. TT fois le juge admet depuis 2016, qu'une simple prise de position, comme celle
de l'autorité de la concurrence, peut affecter les situations dans les opérateurs des acteurs
économique. cf. (CE, ass., 2016, Société́ NC Numéricable) = même si prise de position, il affecte la
situation des opérateurs, donc font grief. (CE, ass., 2016, Société́ Fairvesta International GmbH ) =
le simple fait de faire un communiqué et de parler d'une chose, cela porte préjudice aux opérateurs
financiers.
Conditions :
– il fait grief psq il est de nature a produire des effets notables ( + objectif)
– Influe de manière synificative sur les comportement ( + subjectif, il faut vraiment établir que
l'influence existe, on doit pvr la mesurer etc. )
→ peuvent se cumuler.
EX. prise de position de la CNIL en matière de protection des données.
(CE, ass., 2019, Mme Le Pen) : la haute autorité, le CE dit que les prises de positions pouvaient être
contesté et que ca avait un préjudice sur les comportement.
Arrêt ce asso shri
- Les lignes directives de l’ARCEP ont eu des effets important sur les opérateur et les marché et
donc cet acte peut faire grief. C’est le cas dans l’arrêt du CE, 2017, «Société Bouygues Télécom»,

- Dans l’arrêt du CE de 2022, « syndicat national du marketing a la performance» (SNMP), le


CE estime que cette prise de position peut faire l’objet de contentieux devant le juge.
Est ce que le juge admin a raison d’aller étendre la recevabilité des actes non décisoire mais qui
font grief?
Le juge a étendue cette JP dans la JP du CE, 2020, «GISTI», ou on vise de l’ensemble des
documents qu’il appelle des documents de portée général. Le CE considère que tt les actes admin
de portées générale (circulaires, instruction, recommandations, notes , présentations etc…
peuvent faire l’Object d’un recours dès lors qu’ils st est susceptible d’avoir des effets
notables sur les droits ou sur les situations des personnes. Les effets ici ne st pas établies et ils st
« susceptibles ».
ainsi cet arrêt précise que les actes généraux à caractère impératifs et les lignes directrices
présentent par définition des effets notamment
Tout les actes admin peuvent bénéficier de cette JP GISTI. La décision assoupli les conditions pour
qu’un acte fasse grief.
Voir doc 6 pp → résumé

b) Les actes ne faisant pas grief


1) Les mesures d’ordre intérieur
L'expression de mesure d'ordre intérieur, désigne les actes qui sont vraiment de l'ordre de vie
intérieur de l'administration. Ce n'est pas une administration interne mais regroupe tt les actes
décisoires ou non décisoires qui sont nécessaire au bon fonctionnement de l'administration. Dont les
effets sont considéré comme inflime. Ce sont des petits actes, on les classe dans cette grande
catégorie. Le juge rejette sys les mesures d'ordre intérieur. Le juge a évoluer dans sa manière de
caractériser les MOI, sur les questions qui touche a l'école, aux prisons et aux militaires.
Affectation d’un agent public : « mesures qui, tout en modifiant leur affectation ou
les taches qu'ils ont à accomplir, ne portent pas atteinte aux droits et prérogatives
qu'ils tiennent de leur statut ou à l'exercice de leurs droits et libertés fondamentaux,
de telles mesures, à moins qu'elles ne traduisent une discrimination, est irrecevable »
(CE, sect., 2015, Bourjolly). = c'est des mesures qui gerent sur le bon
fonctionnement de l'organisationation. Si cette mesure a un caractère discriminatoire
entre les agents du service, alors on pourra contester. Cette catégories était vivement
critiqué pour ces dimension considérable car les mesures d’ordre intérieur on
considérer que c'était un dénis de justice.
Depuis quelques années, sous l’influence de CEDH un mouvement de réduction est a l’œuvre dans
trois milieux qui sont porteur en disciplines qui sont le milieu de l’éducation, le milieu pénitentiaire
et dans le milieu militaire.
En 1995, la CE a affectué un revirement de jurisprudence pour un marin, situation qui a fait grief.
Revirement de jurisprudence initial renduisant la catégorie des MOI – (CE, ass.,
1995, Hardouin)
– Cellule de punissions pour un détenu qui avait osé se plaindre psq il voulait des
soin dentaire. (CE, ass., 1995, Marie) = fait grief psq conséquence sur la
situation de l'individu.
→ Ces décisions ne sont plus de MOI mais des décisions qui font griefs.
– (CE, ass., 2007, Garde des Sceaux, ministre de la justice c/ Boussouar) On a
des critères qui permettent de reconnaître les actes qui font grief et non.
Les mesures d’ordres intérieurs :
Établissement pour peine : peine longue.
Maison d'arrêt : enferment plus radical, mais peine plus courte.
→ aller dans une maison d'arrêt a un établissement pour peine = on ne peut pas faire
un recours psq la situations du détenu est plus favorable, tandis que l'inverse, pas fait.
Si le détenu passe d'un établissement pour peine à un autre. Le simple fait de changer
d’établissement, crée une forme de préjudice pour sa famille etc, peuvent donc faire
l'objet d'un recours.

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