Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Bien sûr, ces règles de conduites ne sont pas toujours des règles de
droit au vrai sens du terme. Il y a les règles religieuses, morales, les
coutumes ancestrales…
On entend par là que la règle est une disposition qui, par essence, a
vocation à s’appliquer à un nombre indéterminé de personnes se
trouvant dans la même situation.
La règle de droit n'est pas faite pour régler des cas particuliers. On dit
qu'elle est impersonnelle. Mais tout cas pratique peut être inclus dans
une règle de droit. Par exemple, les textes sur les procédures de faillite
sont applicables à tous les commerçants en état de cessation de
payement ; ceux sur le licenciement abusif à tous les salariés congédiés
par leur employeur sans causes réelles et sérieuses…
Une sanction pénale est infligée par l’État, pour punir une personne qui a
commis une infraction. Exemples d'infractions : conduite en état
d'ivresse, escroquerie…
Suivant la gravité de l'infraction, la peine peut être un châtiment
corporel, qui consiste à emprisonner l'auteur de l'infraction. Le
châtiment corporel est obligatoirement infligé par une autorité
juridictionnelle. C’est le résultat d’une démarche processuelle régie par le
droit qui consiste essentiellement de permettre au délinquant de jouir de
son droit de défense.
La peine peut être une sanction pécuniaire : l'auteur de l'infraction
devra verser une amende. Exemple : amende pour excès de vitesse.
Cette nature de sanction peut être infligée par une autorité administrative
ou juridictionnelle.
2. Les sanctions civiles
Une sanction peut avoir pour but de réparer un dommage causé à une
personne (en droit, on parle de dommage ou de préjudice).
• La sanction peut consister alors, pour l'auteur du préjudice, à verser à
la victime une somme d'argent, appelée dommages et intérêts, en
réparation du préjudice.
Exemple : l’indemnisation d’une victime d’accident de circulation.
• Une autre sanction civile peut être la nullité. C'est une sanction qui
peut s'appliquer lorsqu'un acte a été accompli en violation des conditions
légales. Il en résulte que l’acte ne produit pas ses effets.
Par exemple, une personne mineure a conclu un contrat pour la vente
d'un bien, mais étant mineure, elle n'en avait pas la capacité. La vente
est nulle, elle est censée n'avoir jamais existé : l'acheteur comme le
vendeur doivent restituer ce qu'ils ont reçu. La propriété de la chose
demeure au vendeur.
• Une troisième sanction civile peut être l'exécution forcée d’une
obligation. La force publique est employée pour contraindre la personne
qui a violé la règle de droit à s'exécuter (saisies, confiscations,
expulsions).
La règle juridique est obligatoire même si elle n’est pas assortie d’une
sanction. Par exemple, l’article 45 de la constitution : « L’État garantit le
droit à un environnement sain et équilibré et contribue à la protection du
milieu. Il incombe à l’État de fournir les moyens nécessaires à
l’élimination de la pollution de l’environnement ». Cet article met à la
charge de l’Etat l’obligation de protéger l’environnement. Il doit respecter
cette obligation bien que l’article n’énonce pas une sanction en cas de
violation de cette obligation.
B. Qu’est-ce que le contrat de travail
L’article 6 du code du travail définit le contrat de travail comme « le
contrat par lequel l'une des parties appelée travailleur ou salarié
s'engage à fournir à l'autre partie appelée employeur ses services
personnels sous la direction et le contrôle de celle-ci, moyennant une
rémunération ». Cette définition détermine clairement les critères
déterminatifs du contrat du travail. Ces critères permettent de distinguer
le contrat du travail des autres contrats similaires comme par exemple le
contrat de louage ou d’entreprise et le contrat de représentation
commerciale ou de procuration.
a. Le critère de subordination
Le premier critère distinctif est la relation de subordination. L’article 6 du
code de travail précise que le salarié fournit ses services sous la
direction et le contrôle de l’employeur. La relation de subordination est
essentiellement juridique et accessoirement due à une dépendance
économique.
La subordination juridique se traduit par la soumission de l’employé à
l’autorité de l’employeur en exécution du travail. Dans ce cadre,
l’employeur a la prérogative d’organiser le travail du salarié. C’est lui qui
détermine le lieu de travail, fixe l’horaire, fournit le matériel, règle les
modalités d’exécution du travail et en contrôle la réalisation. Ayant la
direction, l’employeur supporte les risques et il jouit du produit du travail
et il est obligé de rémunérer le travailleur même s’il ne tire pas finalement
de bénéfice.
La subordination juridique implique une dépendance juridique du salarié
vis-à-vis de l’employeur qui se manifeste par un contrôle continu de
l’employeur sur l’employé.
Bien que l’évolution technologique des systèmes de communication a
permis la réalisation du travail à distance et parfois à domicile, la relation
de subordination a continué à exister puisque l’employeur a la possibilité
de contrôler le travail au moment instantané de l’exécution. Toutefois, on
ne peut pas nier que le travail à distance a assoupli la rigueur du
contrôle de l’employeur. La nouvelle technologie a permis de changer les
moyens et les méthodes de contrôle. En effet, ce qui compte dans le
travail à distance ce n’est pas l’horaire mais la réalisation des objectifs et
des missions. Donc, le contrôle du travail bien qu’il est plus souple, il
devient plus efficace et pragmatique.
En se basant sur le critère de la subordination, La jurisprudence a refusé
de considérer certaines relations pécuniaires et de prestation de services
des relations de travail comme par exemple le contrat conclu entre un
hôtel et un groupe musical. Ce contrat était jugé n’est pas un contrat de
travail mais un contrat civil (arrêt de cassation n° 9413 du 27 février
1984). Ainsi, le contrat conclu entre un agriculteur et un courtier en vue
de la recherche des locataires de la terre à l’encontre d’une commission
sans l’exercice d’aucune autre activité agricole n’est pas un contrat de
travail (arrêt de la cour de cassation n° 13272 du 5 mai 1986). Enfin, le
contrat conclu entre un kiosque et la société de la promotion sportive
pour la vente des billets de Promosport n’est pas un contrat de travail
mais plutôt une procuration (arrêt de la cour d’appel de Tunis n° 64278
du 20 juin 2000).
La dépendance du salarié n’est pas seulement juridique mais aussi
économique. Cette notion ne permet pas de faire la distinction avec les
autres catégories de prestataires de services qui touchent une
rémunération en contre partie de leurs services. En effet, tout le monde
est dépendant économiquement d’autrui mais la thèse de dépendance
économique a été consacrée essentiellement en matière de sécurité
sociale. En France, le code de la sécurité sociale prévoit que sont
affiliées obligatoirement aux assurances sociales toutes les personnes
salariées ou travaillant à quelques titres que ce soit et quels que soit la
nature et le montant de leurs rémunérations, la forme, la nature ou la
validité de leurs contrats. Ce même principe était retenu par la
jurisprudence tunisienne dans l’arrêt de la cour de cassation n°9378 du
28 février 1974 qui prévoit que l’employé n’est tenu que d’affilier les
personnes qui sont liées avec lui par un contrat de travail de telle sorte
qu’elles soient soumises à ses ordres d’une façon continue et
permanente. Le tribunal du fond doit examiner l’existence des éléments
du contrat du travail surtout la subordination continue et permanente si
non son jugement est faiblement motivé.
b. Le critère prestation de service
Le deuxième élément du contrat de travail est la prestation du service. Il
consiste dans le fait que le salarié fournira pendant un temps déterminé
ou indéterminé ses services personnels à l’employeur. Cette prestation
peut être intellectuelle ou manuelle, elle peut également être fournie par
des personnes sans qualification professionnelles. Cette prestation
donne droit à une rémunération.
c. Le critère rémunération
Le troisième élément du contrat de travail est la rémunération. Le contrat
de travail est un contrat à titre onéreux. D’où la nécessité d’une
convention expresse entre les parties concernant la rémunération, car s’il
n’y a pas rémunération, il n’y a pas contrat de travail ; on dit également
un travail bénévole. Peu importe que le salaire soit déterminé en fonction
du temps de travail ou d’après le nombre de pièces fournies ou encore
qu’une participation au bénéfice de l’entreprise viennent s’ajouter au
salaire de base. Ce caractère permet de distinguer le contrat du travail
du bénévolat mais aussi et c’est le plus important du travail forcé ou
obligatoire interdit par l’article 8 du pacte international relatif aux droits
civils et politiques adopté le 1 décembre 1966.
La distinction entre le travail et le travail forcé ou obligatoire devient de
plus en plus importante surtout avec l’accroissement du phénomène de
la traite internationale des personnes. Il faut bien savoir que le payement
de la rémunération doit être au compte et entre les mains du salarié. Il
est interdit de payer le salaire ou une partie du salaire à une tierce
personne. La rémunération doit être monétaire et équitable. Il est interdit
d’acquitter la rémunération en totalité en nature. S’il est possible
d’accepter l’octroi à l’employé de quelques privilèges en nature à titre
subsidiaire et complémentaire, il est inacceptable que la contrepartie dite
au travailleur soit en totalité versée en nature et surtout lorsque cette
contrepartie ne couvre que les besoins élémentaires de l’homme comme
le logement, la nourriture et l’habillement. Enfin, la rémunération doit être
équitable et valorise justement l’effort fourni par le salarié.
II. Champs d’application du droit du travail
Le code du travail s’applique aux établissements de l’industrie, du
commerce, de l’agriculture et à leurs dépendances, de quelque nature
qu’ils soient, publics ou privés, religieux ou laïques, mêmes s’ils ont un
caractère professionnel ou de bienfaisance. Il s’applique, également, aux
professions libérales, aux établissements artisanaux, aux
coopératives, aux sociétés civiles, syndicats, association et groupements
de quelque nature que ce soit.
Les entreprises commerciales exercent une activité commerciale
conformément à l’article 2 du code du commerce. Est commerçant,
quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production,
circulation, spéculation, entremise. L’article 2 énonce, à titre numératif,
une liste d’activités qui sont considérées commerciales comme par
exemple les opérations d'assurance, les opérations de change, de
banque ou de bourse etc…
Les entreprises agricoles sont ceux qui exercent leurs activités dans les
structures agricoles directement quelle que soit la nature de ces
structures publiques ou privées ainsi que les activités d’exploitation de la
production animale. Les salariés des entreprises agricoles sont
considérés des travailleurs agricoles lorsqu’ils exercent une activité
reliée directement à l’exploitation du fonds agricole, une activité
d’entretien léger des bâtiments et matériels destinés à l’exploitation des
fonds agricoles et à la collecte, conditionnement et à l’emballage de la
production.
Le code du travail s’applique aux salariés des établissements publics ou
privés. Les établissements publics selon leur définition classique du droit
français sont des personnes morales de droit public financées par des
fonds publics et qui doivent remplir des missions d'intérêt général.
La loi n°78-85 du 5 aout 1985 fixant le statut des agents des offices et
les établissements publics à caractère industriel et commercial et les
sociétés dont l’Etat et les collectivités publiques locales détiennent leurs
capitaux d’une manière directe et entière, soumet les agents de ces
entreprises publiques au code du travail.
Le code du travail s’applique, également, aux salariés des
professionnels libéraux exerçants des professions à caractère intellectuel
et indépendant. L’indépendance des professions libérales a une double
manifestation. Ils sont indépendants par rapport à l’Etat. L’administration
des professions libérales est confiée à des ordres professionnels dont
les dirigeants sont désignés par voie électorale. En outre, ils sont
indépendants par rapport à leurs clients. C’est le professionnel libéral qui
détermine librement quel service à rendre à son client.
Le code du travail s’applique, également, aux salariés des professions
artisanales, des associations et des syndicats et des sociétés civiles.
Le droit du travail ne s’applique pas aux agents de l’Etat et les
fonctionnaires publiques tels que définis par la loi n° n° 83-112 du 12
décembre 1983, portant statut général des personnels de l'Etat, des
collectivités publiques locales et des établissements publics à caractère
administratif.
Partie I : Les sources du droit de travail
Dans toutes les matières du droit, la question des sources revête une
importance principale parce qu’elle permet de découvrir la spécificité et
l’autonomie de la discipline étudiée. En droit de travail la spécificité des
ressources se manifeste en deux niveaux : le premier c’est la multitude
des sources ; le deuxième c’est la relation entre les sources.
Sont celles conclues entre deux pays pour permettre aux ressortissants
(citoyens) des Etats signataires de s’établir sur les territoires de l’autre
partie et d’y exercer des activités économiques. Il s’agit alors des
conventions d’établissement (le traité), des conventions de sécurité
sociale permettant la couverture sociale des ressortissants des pays
signataires et les conventions de main d’œuvre permettant l’intégration
des travailleurs immigrants d’un pays sur le territoire de l’autre pays
signataire.
Ces conventions bilatérales sont élaborées ; soit pour des raisons
politiques ; soit pour des raisons économiques. A titre d’exemple, la
Tunisie a conclu diverses conventions bilatérales qui ont un caractère
économique avec les pays de l’Europe et du moyen orient et d’autres
conventions bilatérales pour des raisons politiques avec les pays voisins
notamment les pays du Grand Maghreb.
B. - Les Conventions Multilatérales
En droit de travail, la hiérarchie des normes est relative parce que les
relations de travail sont soumises au principe de l’ordre public social.
L’ordre public est l’ensemble des règles juridiques impératives qui sont
considérées comme les bases fondamentales de la société. L’ordre
public comporte deux piliers : le premier est l’ordre public économique
qui est constitué par les règles de la concurrence et l’équilibre du
marché ; le deuxième pilier est l’ordre public social qui est constitué par
les règles de l’intervention de l’Etat dans les secteurs économiques et
sociaux.
L’ordre public dans le droit de travail est une partie de l’ordre public
social. Son aspect principal est la protection de la « partie faible dans le
contrat » c’est-à-dire l’employé.
L’ordre public social en droit de travail est garant de l’harmonie entre les
différentes sources de la matière par l’application de la règle la plus
favorable aux travailleurs. A cet effet, une règle inférieure peut déroger à
une règle supérieure si elle est favorable à l’employé.
Partie II : La vie du contrat de travail
Le consentement signifie l’accord entre les deux parties sur les termes
du contrat. Cela nécessite le couplage entre l’offre et la demande.
L’objet du contrat doit être licite. La cause du contrat doit être légitime.
En respectant toutes ces règles substantielles, les parties peuvent
conclure le contrat en toute liberté. Les clauses du contrat sont en
général au profit de l’entreprise. Le législateur n’a pas déterminé les
clauses qui doivent être insérées dans le contrat et il n’a pas fixé un
régime juridique unique. Néanmoins, il a signalé quelques clauses qui
doivent avoir une forme déterminée comme par exemple La clause de la
période d’essai, la clause de la restitution des frais de la formation, la
clause de non concurrence, etc…
Le législateur distingue entre les CDD par leur nature et les CDD par
convention des parties.
Le CDD peut également être conclu par un accord mutuel entre les
deux parties et à condition que la durée de ce contrat n’excède pas 4
ans y compris ses renouvellements. Le recrutement d’un travailleur
après l’expiration de cette période sera effectué à titre permanent et
sans période d’essai.
Le législateur n’a pas stipulé que les CDD par leur nature soient
obligatoirement conclus en écrit comme il n’a pas imposé l’existence de
quelques clauses qui déterminent les travaux occasionnels. Cependant,
en absence de l’écrit, il y a une difficulté de la preuve de la durée
déterminée du contrat. La charge de la preuve incombe à l’employeur et
on peut même dire que l’absence de l’écrit est une présomption que le
contrat est à durée indéterminée.
Le salarié est tenu envers son employé des obligations de loyauté (A) et
de vigilance (B).
A. L’obligation de loyauté
Par ailleurs, il n’est pas nécessaire que cette obligation soit mentionnée
dans le contrat car elle est d’ordre public et s’applique
systématiquement.
B. L’obligation de vigilance
S'il est prouvé que l'accident de travail est dû à une faute grave de
négligence manifeste, les indemnités dues au salarié sont réduites à
50%.
A. Le salaire
a. Détermination du salaire
On entend par rémunération ou salaire la contrepartie due au travailleur
à l’encontre de son travail. C’est la raison du travail et des efforts fournis
du point de vue du salarié.
Le salaire doit être égal ou supérieur au salaire minimum garanti fixé par
décret. Il est entendu par salaire minimum garanti (SMIG) le seuil
minimum au-dessous duquel il n’est pas possible de rémunérer un
travailleur chargé d’accomplir des travaux ne nécessitant pas une
qualification professionnelle.
Le SMIG est d’ordre public. Les deux parties du contrat ne peuvent pas
se conventionner à un salaire inférieur au SMIG. A défaut, le salarié a le
droit de percevoir la différence.
Le SMIG est fixé par décret pris après consultation des organisations
syndicales les plus représentatives. Il est révisé annuellement en général
en premier mai et en fonction de l’inflation et l’augmentation des prix.
B. La sécurité de travail
Chacune des deux parties peut décider par sa propre volonté de mettre
fin au contrat de travail. L’employé a le droit de démissionner (A) et
l’employeur peut dans certains cas licencier son employé (B)
A. La démission
B. Les licenciements
Le licenciement doit être justifié par une cause réelle et sérieuse (1.1).
En outre, l’employeur doit accomplir les formalités du licenciement (1.2).
Le travailleur fautif doit être, en premier lieu, interrogé par écrit, puis à la
lumière de la réponde le dossier est transmis devant le conseil de
discipline.
La rupture abusive du contrat du travail par l’une des deux parties ouvre
le droit à une indemnité appelée indemnité de la non-notification du
licenciement due pour inobservation du délai du préavis. Le montant de
cette indemnité est égal à la rémunération du délai du préavis. Il n’est
pas possible de renoncer préalablement et par voie contractuelle au droit
de demander l’indemnité de la non-notification du licenciement.
الدائرة الشغلية
قضية عـــ54952ـــدد
تاريخ الحكم28/12/2016 :
وحيث أن تعرض المؤسسة لحريق أدى إلى توقف العمل فيها كليا بعد تلف جميع معداتها
يعد من قبيل القوة القاهرة التي ال تؤدي إلى فسخ العقد وإنما تؤدي إلى استحالة تنفيذ عقد
الشغل مؤقتا إلى حين زوال المانع بإعادة تهيئة المؤسسة قصد إستئناف نشاطها المعتاد
.ويكون تنفيذ طرفي العقد اللتزاماتهما موقوفا إلى حين زوال القوة القاهرة
وحيث ال يعتبر تعّسفّيا الطرد أو اإليقاف عن العمل اّللذان يتّمان دون الحصول مسّبقا على
رأي اللجنة الجهوية أو اللجنة المركزية لمراقبة الطرد في صورة القّو ة القاهرة تطبيقا
.ألحكام الفصلين 14فقرة ج و 12-21من مجلة الشغل
و حيث و في ظّل ما سبق ذكره فإن الدعوى الموجهة على المــدعى عليهــا في إعتبــار قطــع
العالقة الشغلية حاصال لطرد تعسفي والمطالبة بالمنح والغرامــات بــالرغم من ثبــوت وجــود
قوة قاهرة تسببت في إيقاف تنفيـذ عقـد الشـغل ودون إثبـات زوال ذلـك المـانع الوقـتي تظـّل
ضعيفة المبنى و األساس و إتجه القضاء برفض الطلبـات المتعلقـة بهـا وهي غرامـة الطـرد
.التعسفي ومنحة مكافأة نهاية الخدمة ومنحة اإلعالم بالطرد