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Introduction :
I/ qu’est-ce que le droit commercial ?
Le droit commercial s’applique aux commerçants et aux opérations qu’ils accomplissent pour
les besoins de leurs commerces.
Exemple : j’achète des marchandises pour les revendre : cela relève du droit commercial.
En réalité, la réponse doit être nuancée car le droit commercial adopte à la fois une conception
objective et une conception subjective. Ces deux conceptions sont consacrées par le code du
commerce lui-même.
En effet, dans certain cas le droit commercial ne s’appliquera qu’aux seuls commerçants et
aux actes passés par ces derniers : il s’agit alors de la conception subjective du droit
commercial selon laquelle le droit commercial ne s’applique qu’aux seuls commerçants.
Autrement dit, toute personne qui a la qualité de commerçant se verra appliquer les règles du
droit commercial. Et le droit commercial apparait comme le droit des commerçants.
Exemple : Deux commerçants achètent des matériaux (des produits) auprès d’un autre
commerçant, ils ne payent pas leur facture. Le commerçant impayé (créancier ?) est en droit
de demander à l’un d’entre eux s’il le faut, le paiement de la totalité de la créance par
application de la règle de la solidarité commerciale : chacun est redevable de la totalité de la
dette.
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Cette règle de la solidarité s’applique entre commerçant et est présumée jusqu’à preuve
contraire, i.e. , jusqu’à ce qu’il soit prouvé que la partie contre laquelle est demandé le paiement
au titre de la solidarité n’est pas redevable d’une obligation commerciale.
Exemple : Deux artisans, débiteur d’un créancier (commerçant ou pas). Ils (les artisans) ne se
voient pas appliquer les règles du droit commercial mais les règles de droit civil, et en droit
civil, la solidarité n’est pas présumée.
En revanche, selon la conception objective du droit commercial, les règles du droit commercial
vont s’appliquer à un acte dès lors qu’il est qualifié d’acte de commerce même si la personne
qui a conclu l’acte n’est pas commerçante.
Exemple : la lettre de change est réputée être un acte de commerce et donc va se voir
appliquer le droit commercial entre toutes personnes même non commerçantes selon la loi :
article L110-1 alinéa 10.
❖ La lettre de change : acte par lequel une personne appelée le tireur donne l’ordre à
l’autre personne, le tiré, de payer une somme d’argent à une troisième personne
appelée le bénéficiaire.
Exemple : le tireur ne peut pas payé, il tire une lettre de change à l’ordre du tiré
Tel est aussi le cas des sociétés qui sont visées à l’article L210-1 du Code de commerce
(=acte de commerce par la forme) tel que la SARL.
Quel que soit l’activité, l’objet auquel se livre ces sociétés, elles seront qualifiées d’acte de
commerce par la forme. Le droit commercial apparait ici comme le droit des actes de
commerce : conception objective.
Le droit commercial intervient selon quelles conceptions est en face, soit un commerçant, soit
un acte de commerce.
Le droit commercial appartient au droit privé, lequel diffère du droit public. La distinction entre
droit privé et droit public présente un intérêt : les règles applicables dans les deux cas sont
différentes.
Exemple : c’est le juge judiciaire comme le tribunal de commerce qui jugera des contestations
entre commerçant tel que la non-livraison des marchandises par un commerçant avec un autre
commerçant. Alors que, lorsque le litige va concerner le Droit public, c’est le juge administratif
qui sera compétent.
Rappel :
Le droit public : régit les relations entre personnes publiques entre personnes de droit privé
(commerçant ou non) et personnes de droit public (l’État).
Le droit privé : régit toutes les relations entre personnes physiques ou morales de droit privé.
Relève du Droit privé : le droit commercial, le droit civil, le droit du travail, droit pénal…
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5. Le droit commercial s’intéresse aux personnes physiques et morales :
qu’est-ce qu’une personne morale ?
La personne morale n’est pas une personne physique, à savoir un être biologique mais un
être/personne juridique. C’est un être artificiel qui n’a pas d’existence matérielle.
❖ « Elle n’est ni souffrante ni aimante, sans chair et sans os. »
Selon la théorie classique, seules les personnes ont un patrimoine. Or, il a fallu qualifier ces
personnes qui n’ont pas d’existence biologique matérielle de morale pour qu’elles aient un
patrimoine.
Tel est le cas par exemple d’un groupement de personne et de bien, comme une société,
quand celle-ci est immatriculée au registre du commerce et des sociétés (RCS). Elle aura des
droits (dénomination, adresse) et des obligations (payer les impôts)
La personne morale se définit comme un sujet de droit fictif, dotée de la personnalité juridique,
ce qui lui permet d’être directement titulaire de droit et d’obligations en lieu et place des
personnes physiques ou morales qui la compose ou qui l’ont créé (fondation).
Or, le droit commercial est une branche du droit privé qui intéresse les rapports entre
personnes de droit privé qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales.
En raison des impératifs de rapidité et de sécurité qui s’impose à la vie des affaires : le droit
commercial a des règles spécifiques par opposition au droit civil.
La sécurité des transactions commerciales est aussi assuré par d’autres règles comme par
exemple, les règles de publicité qui sont imposées pour l’exercice de nombreuses activités
commerciales (inscription au RCS pour informer les tiers de la qualité de commerçant) ou alors
des règles de publicité imposées pour certaines opérations commerciales afin d’informer les
tiers de l’existence de cette opération (exemple : vente d’un fonds de commerce, cession de
fonds de commerce : informer les tiers pour qu’ils sachent que le commerçant part).
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❖ Le droit européens (III)
Dans l’ordre de la hiérarchie des normes, nous avons comme sources nationales : le bloc de
constitutionnalité, les lois et règlements, la jurisprudence, les usages et la doctrine.
a) Le bloc de constitutionnalité
b) Lois et règlements
Ils doivent être conforme au bloc de constitutionnalité. Ils énoncent des règles légales ou
règlementaires régissant le droit commercial.
Les règlements qui constituent des dispositions à caractère général peuvent être soit
❖ des règlements d’exécution des lois (décret application loi ; il appartient au droit
exécutif d’exécuter les lois)
❖ des règlements autonomes (pas pris pour exécuter une loi). Le domaine de règlement
autonome relève de l’article 37 de la Constitution qui précise les matières qui relèvent
autre que du domaine de la loi, les matières réglementaires.
c) Jurisprudence
C’est l’ensemble des décisions de justice rendues par les juridictions dans une branche du
droit privé ou du droit public.
d) Usages
Il arrive que la loi soit imprécise ou encore, ne vienne pas régir une situation. Le droit se forme
alors par l’usage. Il existe deux types d’usage :
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supplétive (peut être écarté par une convention) car il est intégré dans une convention
contrairement à la coutume. L’idée est que les professionnels d’un secteur ont les
mêmes usages. Cet usage ne peut pas être opposé à un professionnel d’un autre
secteur ou à un non professionnel.
Exemple usage de fait : modalité de paiement ou livraison entre les professions d’un même
secteur d’activité dans le cadre d’un contrat de vente.
❖ de droit (coutume) : usage de droit qui a force de loi seule sont devenus obligatoire
pour les professionnels de secteur considéré. Les professionnel sont censé connaitre
les usages de ce secteur. Le juge va appliquer l’usage de ce secteur sauf si les parties
ont décidée de l’écarter.
❖ un usage de droit.
❖ au départ un usage conventionnel mais la jurisprudence par la suite l’a qualifié d’usage
de droit car elle présente un élément matériel à la fois spatial et temporel i.e. qu’il y a
une répétitions ancienne, constante et général dans le temp et l’espace.
❖ c’est un élément moral et matériel
Élément moral : conviction pour les professionnels du caractère obligatoire de cet usage,
ils y adhèrent spontanément.
❖ La coutume peut s’appliquer sur tout le territoire national français (exemple : solidarité)
ou à une opération spéciale (est localisée).
La coutume peut être nationale (présomption de solidarité) ou locale
Exemple de coutume qui s’applique sur tout le territoire : la présomption de solidarité
Exemple : ch. comm. Ccass. 27/09/2005 → une SA (sté anonyme : société par la forme)
achète un véhicule dans le cadre de son activité et souscrit pour le financement de ce véhicule
un emprunt, son dirigeant (le président de la SA) va emprunter au compte de la SA les fonds
nécessaires au financement du véhicule, il sera donc co-emprunteur du prêt souscrit de la SA
pour financer l’achat du véhicule.
Question devant la cour de Cass : Est-ce que le président de la SA est tenu de payer
solidairement la dette de remboursement du prêt bancaire souscrit pour le financement du
véhicule a la banque en cas d’impayé en cas d’impayé des mensualités du prêt de la SA ?
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La ch. de la Ccass a jugé que la présomption de solidarité entre le débiteur va s’appliquer dès
lors que l’opération dans laquelle ils sont codébiteur s’applique : à savoir l’acte de prêt est de
nature commerciale.
En l’espèce la nature commerciale du prêt, fait que son co-emprunteur est tenu solidairement
de la dette de remboursement du prêt. (Il a été conclu pour les besoins de la SA de nature
commerciale)
Si un commerçant est titulaire d’une créance contre d’autre commerçant qui est née de son
activité professionnelle ou à l’occasion de son activité, la règle de la solidarité s’applique. La
présomption de solidarité est de nature simple i.e. qu’on peut y renoncer. (Les parties avec
accord du débiteur)
Pourquoi une solidarité existe-t-elle ? Elle se justifie par l’intérêt commun du créancier à
inciter à contracter grâce à la solidarité et du débiteur dont elle facilite le crédit. Elle peut être
écartée si la partie la plus forte y consente. Selon une partie de la doctrine, la présomption de
solidarité résulterait d’une convention
Exemple :
Vous avez une personne qui s’appelle un crédit preneur et une autre qui s’appelle un crédit
bailleur. I.e. que vous avez une personne qui est propriétaire par exemple d’un véhicule : le
crédit bailleur, il le donne en location à un locataire : le crédit preneur. Et au bout de trois ans
s’il veut l’acheter, il lève l’option et l’achète.
Celui qui loue le véhicule et un bateau et a fait des opérations commerciales avec ce bateau
et s’est avéré qu’il ait une dette. Ces transactions commerciales, sont déficitaire. Le créancier
impayé de sa créance se retourne vers le propriétaire du bateau, trouve qu’il y a solidarité et
qu’il doit payer.
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Exemple : si vous on ouvre un compte courant a la banque les intérêts débiteurs produisent
des intérêts dans les conventions des comptes courant.
La coutume a une portée générale, elle s’applique sur l’ensemble du territoire, elle est
obligatoire. Selon la loi c’est une véritable règle de droit applicable, d’après la loi 1194
contrairement à l’usage de fait (conventionnel) qui lui doit être prévu expressément ou
implicitement par les parties dans une convention.
❖ L’usage de droit : s’applique de par la loi l’usage du fait suppose de l’usage de parties.
L’usage de fait s’applique par le détour de la volonté des parties, suppose l’accord des parties,
implicite ou explicite.
❖ L’usage de fait relève également d’une appréciation souterraine des juges de fond et
non la coutume qui est une règle de droit obligatoire que doivent respecter les juges.
Points communs :
❖ « Les contrats obligent non seulement à ce qui est exprimé mais encore à toutes les
suites que leur donne l’équité l’usage de la loi ».
e) Doctrine
La doctrine est une autre source du droit et elle exprime la pensée des juristes quant à
l'application de la règle de droit et de son interprétation, elle peut influencer le législateur dans
l'adoption de nouvelle disposition.
Les sources internationales sont de différentes sorte, à titre d’exemple il y a les traités ou entre
les accords bilatéraux ou multilatéraux.
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Pour rappel, selon l'article 55 de la Constitution les traités ont une valeur porté supérieur à
la loi. Et les traités internationaux sont des accords conclus entre les sujets de droit
international
3 : Le droit européen
Le droit européen comporte le droit primaire, le droit dérivé, la CJUE → veille à la bonne
application du droit européen.
Le traité de Maastricht 1992 (entrée en vigueur en le 1 nov. 93) qui a modifié le traité de la
communauté européenne et a créé l’Union européenne ; le traité de Lisbonne qui lui modifie
le traité instituant la communauté européenne sur le fonctionnement de l'UE depuis le 1er
décembre 2009 et qui rebaptise le traité de Rome (TFUE 2004)
Le droit de l’UE repose sur des principes essentiels comme la liberté ou la libre circulation des
personnes des biens et des capitaux, la liberté d'entreprendre et la libre concurrence. Ces
principes dirigent le droit des affaires notamment en matière de droit de la distribution et de la
concurrence.
Le droit dérivé :
Prend sa source dans le droit primaire et est constitué par des actes pris par les différent
organes de l'UE (commission européenne) ou le Parlement européen.
Exemple : le règlement et la directive se sont des outils qui permettent de rapprocher les
différentes législation en vigueur entre les états membres de l'UE
Le règlement est un acte législatif de portée général, obligatoire d'application direct i.e. qu'il
s'impose directement aux états membres et en le ressortissant dans toute l'UE.
La directive est un acte aussi législatif qui fixe des objectifs à tous les pays de l'UE c'est une
sorte de loi cadre mais qui laisse aux états membres toutes libertés dans le choix des moyens
qui permettent de l’atteindre. Elle doit être transposée dans les états membres pour être
applicable, les états membres sont libres quant au moyen et à la forme visant à transposer la
directive.
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On a la cour de justice de l'UE qui va jouer un rôle dans l'harmonisation des droits des états
membres de l'UE.
❖ le recours direct i.e. ceux qui vise à faire respecter les règles européennes par les
états membres : on parle des recours en manquement (on n’a pas respecté telle
disposition) et par les Institutions européennes il s'agira du recours en annulation,
action en réparation ou recours en carence.
❖ les recours préjudiciels qui sont portés devant elle par les juridictions nationales (par
les juges de chaque états membres), qui l'interroge sur l'interprétation ou la validité des
dispositions du droit de l'UE, en vue de son application dans le litige dont ces
juridictions nationales sont saisies (il lui demande d'interpréter ou de demander si tel
disposition sont saisis/sont en application.)
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Chapitre I : Qui peut être commerçant ?
Pour savoir qui peut être commerçant il convient en premier lieu de définir le commerçant (I)
puis en deuxième lieu l'accès à cette qualité de commerçant (II) (un étranger peut-il être
commerçant ?) et enfin comment l'activité de commerçant peut être exploité (III)
I/ Définition : commerçant
C'est la loi qui nous la donne selon l'article L. 121-1 du code de commerce sont
« commerçant ce qui exercent des actes de commerces et en fond leur profession habituelle ».
En outre selon l'article L.210-1 du code de commerce « les sociétés commerciales sont
commerciales en raison de leur forme peu important l'activité à laquelle elle se livre »
Exemple : Une SARL commerce/sté par la forme si elle exploite une activé de coiffure (activité
civil) demeurent quand même une société SARL
En réalité pour qu’une personne physique soit commerçant il faut qu’elle accomplisse des
actes de commerce (A) et en son nom et pour son propre compte (B) et à titre de profession
habituelle (C)
Il convient donc de classer les quatre actes de commerce à cet effet, on distingue :
Ils sont visés dans le code de commerce aux article L.110-1 et L.110-2 : Il est commercial en
raison de son objet.
En outre, pour qu'elle soit qualifiée d'acte de commerce par nature → il doit être
obligatoirement accompli en un titre professionnel, par un commerçant ; mais à titre
exceptionnel, la loi va réputer un acte, d'acte de commerce alors qu'il est fait par un non-
commerçant
Exemple : La jurisprudence considère que le cautionnement ne fait pas un dirigeant qui n'est
pas un commerçant pour garantir les dettes souscrit par sa société.
Est commerciale l'acte accompli par un non commerçant en vue d'exercer un commerce et s'il
est indispensable à l'exercice de ce commerce par application de la théorie de l'accessoire.
Tel est le cas de l'achat d'un fonds de commerce par un non commerçant qui devient alors un
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acte de commerce. Cet acte qui est nécessaire à l'exercice d'une activité commerciale est
accessoire à l'activité commerciale principale futur de l'intéresser, il devient donc commercial
par application de la théorie de l'accessoire (suit le principal i.e. les règles qu'on va appliquer
à l’accessoire est le principale).
Mais un acte commercial au départ peut devenir civil s'il est effectué par un professionnel
relevant du civil (Exemple : l'artisan) pour les besoins de son activité principale (Exemple :
achat de cuir utiliser pour fabriquer des chaussures/sacs que l'artisan revend, l'achat de
revente de cuir est un acte de commerce mais comme il le fait pour les besoins de son activité
civil principale cet acte l'achat revente de cuir devient civil par application de la théorie de
l'accessoire).
En outre les litiges portant sur les actes de commerce, même accomplie par des non
commerçants relevant des tribunaux de commerce (14 fév. 2006) il existe différentes
catégories d’acte de commerce de nature
il s’agit de l’achat revente est un acte de commerce, plus précisément on appelle acte de
négoce l’achat de bien meuble ou immeuble en vue de leur revente sauf si l’acquéreur celui
qui l’achète à agit dans le but d’édifier un ou plusieurs bâtiment en vue de les vendre en bloc
ou par locaux. Le promoteur immobilier accomplit donc un acte civil puisqu’il a acheté un
terrain mais pas le marchant de bien ( celui qui achète appartement et les refais ) qui est alors
un commerçant et non. Précision l’achat de bien meuble pour les revendre concerne une
revente de bien en nature, ou après les avoir travaillés
❖ Achat d’un bien meuble ou immeuble aquitain à titre onéreux ( que la vente de ce bien
doit être précédé d’un achat ) mais celui qui achète le produit des achats intellectuels
❖ Revente de celui-ci, Il faut que celui qui achète le bien est eu en mm temps l’intention
de le revendre doit alors être à l’origine de l’achat
❖ Il faut une intention de réaliser un profit : cette intention doit précéder l’achat ( ne sont
pas des actes de commerce ceux fait à titre désintéressé comme le co-voiturage car
l’argent payé par les personnes transportées au profit du transporteur ne lui permet
pas de réaliser un profit juste de partager les frais de l’utilisation de sa voiture )
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1.2.2) Les activités de service
= regroupe 4 activités
❖ 1 La location de meuble : la loi L 110-1 alinéa 4 répute les actes de commerce « toute
entreprise de location de meuble »
Attention l’activité de location de meuble doit être réalisé par un professionnel autrement dit
en entreprise et non par un particulier, la location d meuble porte sur tout type de bien meuble
> en revanche la location de chambre n’est pas commerciale même faite par un professionnel
puisque la loi réputé que cela porte sur un meuble donc déplaçable alors que la chambre n’est
pas déplaçable / transporté
(Attention mais si la location de chambres qui est civile qui est accessoire sont loué par des
sociétés commerciale par la forme et dont l’objet l’activité commerciale la location de chambre
devient un acte )
❖ 2 Les spectacles publiques : les opérations de spectacle public sont des actes de
commerce si ils sont réalisées à titre professionnelles et avec l’intention de réaliser
un profit
C’est à dire que le courtier qui met en relation au moins deux personnes pour permettent la
conclusion d’un contrat cela peut être le commissionnaire qui conclut en son propre nom des
contrats pour le compte de ses clients et il y a les intermédiaires visé ( intervient dans les
ventes de Fond de commerce et l’agent commercial ( civil )
Ces activités sont visées l 110-1 petit 5 qui évoque « toute entreprise de manufacture de
commission, de transport par terre ou par eau »
Les activité industrielles = appels de manufacture par la loi, il s’agit d’activité industrielle
accomplit par des entreprises qui achète des matières premières pour les transformer ou alors
ce sont des entreprises qui transforme les MP ou les produits fournit par les clients ( entreprise
de réparation / rénovation ) y compris si ses activités portent sur des immeubles
> attention dans tous ces cas les activités doivent être faite à titre professionnel ce qui implique
une spéculation sur les marchandises et le travail d’autrui car ses activités industrielles sont
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exclues de l’artisanat qui lui se caractère par le savoir-faire de l’artisanat qui en principe travail
dans un structure plus modeste
> en revanche si il emploie une trentaine de salarié et doit besoup d’achat revente de pièce
détaché ce sera un commerçant
Les entreprise de transports = sont commerciales les entreprises assurant toutes type de
transports ou de marchandises sont aussi commerciales les entreprises de téléphériques de
déménagement
- attention l’exigence d’une entreprise de transport est exclusive de la qualité d’artisan
Autre type d’acte de commerce par nature, selon la loi L 110-1 sont réputés être des actes de
commerce toute opération de banque, de change, courtage ,activité d’émission et de gestion
de monnaie électronique et tout service de paiement
De même les opérations boursière sont commerciales, les opérations d’assurance ne sont
pas commerciales mais civil car elles ne sont pas spéculatives car vont collecter des fonds et
ne réaliserons pas de bénéfice
La liste des actes de commerce visé par la loi : L 110-1 et L 110-2 est non limitative parce que
la jurisprudence a qualité d’acte de commerce des actes non qualifie par la loi d’acte de
commerce ex : la cessation ou la vente d’un fonds de commerce ou encore la cessation de
part ou action entrainant le contrôle d’une société est un acte de commerce
En plus des actes de commerce par nature le commerçant peut accomplir des actes de
commerce par la forme
Il y en a deux types :
Article L210-1 de l’acte de commerce qui vise les sté commercial par la forme (SA)
La lettre de change est l’acte par laquelle le tireur donne l’ordre a une autre personne le tiré
de donner une certaine sommes d’argent à un tiers appelé le bénéficiaire ou porteur. La lettre
de change est toujours un acte de commerce par la forme même si celui qui le signe n’est
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pas un commerçant ce qui n’est pas le cas du chèque qu’ils soient civiles ou commerciaux
selon la nature de l’opération à laquelle ils vont s’appliquer.
Selon la loi L 210-1 du code de commerce sont commerciales par leurs formes quelle que
soit leur objet c’est à dire leur activité leur programme d’activité, les SNC, Les sociétés en
commandites simples, les SARL, et les sociétés par action (SA,SAS…)
Les actes de commerce par la forme ne confèrent par la qualité de commerçant selon la
jurisprudence, mais le fait d’utiliser habituellement des lettres changes qu’on appelle aussi des
traites comme mode de paiement peut être reconnu comme un critère secondaire de
commercialité selon la jurisprudence
De plus, pour la jurisprudence les actes effectués par un commerçant pour les besoins de son
commerce sont présumés être commerciaux présomption simple on pourra prouver qu’ils
n’ont pas été fait pour les besoins du commerce ils seront de nature civil . La règle de
l’accessoire, c’est à dire que l’accessoire suit le principal c’est à dire théorie de l’accessoire
En théorie, la théorie de l’accessoire va jouer dans deux cas : en cas d’accessoire subjectif et
objectif :
- Subjectif : l’acte au départ civil deviendra commercial par la suite car la personne qui
l'accomplit est un commerçant qui agit pour les besoins de son activité
professionnelle c’est la théorie de l’accessoire subjectif (ex : commerçant qui
conclut un contrat d’assurance pour assurer son commerce)
4) Les actes mixtes qui est commerciale pour une partie mais civil pour
l’autre partie à l’acte le non commerçant
L’acte mixte est conclu entre un commerçant et un non commerçant ex : achat par un
particulier de fruits (l’acte sera civil pour le non commerçant et commerçant pour le
commerçant) application des règles de droit commercial pour le commerçant et celle de
droit civil pour le non commerçant
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exploite sa propre activité à ses risques et périls et n’est donc pas commerçant donc le salarié
celui qui réalise des actes de commerce pour autrui, voyageurs, représentants et placiers,
puisqu'il est uni avec son employeur par un acte de travail. Mais les courtiers et
concessionnaire agissent en toute indépendance en leur nom ce sont des commerçants.
a) l’habitude
S’agissant de l’habitude le professionnelle ne sera qualifié de commerçant que s’il réalise des
actes de commerce par nature, à titre habituelle c’est à dire non occasionnelle
L’habitude doit concerner les actes de commerce par nature, ne doivent pas être visé les
actes de commerce par la forme
Ne sont pas concerné par l’habitude les actes de commerce par accessoire, lesquels suppose
que le professionnel est déjà commerçant et qu’il accompli au départ des actes civil et
qui vont devenir ensuite commercial (accessoire subjective)
b) à titre de profession
La profession renvoi à une activité suffisamment régulière permettant à celui qui l’exerce d’en
retirer partiellement ou totalement des moyens d’existences
La profession de commerçant implique donc des actes de commerce répétitif cumulatif car le
commerçant réalise des actes de commerce afin de réaliser des profits et si les actes de
commerce ne sont pas faits dans le cadre d’une profession celui qui les réalise ne sera pas
qualifié de commerçant même s’il accompli des actes de commerce habituellement. Tel est le
cas d’un non-commerçant qui réalise des actes de commerce habituellement sans pour autant
devenir commerçant car il ne le fait pas à titre de profession mais pour retirer des revenus afin
de satisfaire ses moyens d’existence (celui qui vends sur internet des livres qu’il a acheté sur
des sites internet il ne le fait pas pour subvenir à ses moyens d’existences car revenues
marginaux sauf si ils deviennent plus importants et qu’il satisfait ses moyens d’existences, il
deviendra commerçant de faites),
le caractère professionnel s’apprécie par les juges du fond au cas par cas qui vont prendre
en compte l'importance des opérations réalisés et le montant des revenu dégagé
Si les actes de commerce ne sont pas faits dans un but lucratif pour celui qui les réalisent c’est
à dire d’en tirer des profits celui-ci ne pourra pas être qualifié de commerçant.
L’activité du commerçant doit en outre exister car sa seule inscription au RCS ne fait que
présumer simplement sa qualité de commerçant. C'est l’activité commercial qui permet de
définir une personne en tant que commerçant même si son activité est illicite.
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II/ L’accès à la qualité de commerçant
Conséquences, seul le législateur est compétent pour prendre des mesures limitant cette
liberté. Tel est le cas, lorsqu’il conditionne l’accès à la qualité de commerçant au respect de
certaines conditions
Mais depuis la loi du 15 Juin 2010 sur l EIRL i.e. entreprise individuelle a responsabilité limité
un mineur peut exploiter une activité commerciale sous deux conditions :
- Il a été autorisé a exploité cette activité commercial par le juge des tutelles lors de sa
demande d’émancipation ou par le président du tribunal judiciaire si l’émancipation
a déjà été accordé
- Il doit avoir été émancipé et doit en principe s’immatriculer au RCS
Le majeur sous tutelle doit être continuellement représenté pour tous les actes de la vie civil
Conséquences : Il ne peut pas être commerçant
S’agissant du majeur sous curatelle il a besoin d’être assisté ou contrôler dans certains actes
de la vie civil par un curateur. C’est une mesure judiciaire qui protège or même il n’est pas
hors d’état d’agir lui-même. La curatelle est prononcée si il est établi que la sauvegarde de
justice est insuffisante. En théorie le majeur sous curatelle peut être commerçant mais en
pratique la curatelle semble incompatible avec l’exercice du commerce car l’exercice du
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commerce implique nécessairement l’accomplissement d’actes de dispositions qui exigent
l’assistance permanente du curateur
Mais quid majeur sous sauvegarde de justice, en revanche le majeur sous sauvegarde de
justice peut être commerçant les actes qu’il accomplit pendant la sauvegarde de justice
pourront être rescindé pour lésion ou faire l’objet d’une réduction en cas d’excès. La
sauvegarde de justice est une mesure de protection juridique de courte durée, elle est d’un an
renouvelable maximum un an par le juge des tutelles.
En outre une interdiction de commerce va frapper les personnes en raison de leur manque de
moralités, les personnes qui ont fait l’objet de certaines condamnation pénale. De même les
personnes qui ont fait l’objet d’une faillite personnelle, il leur est interdit de diriger, gérer ou
contrôler directement ou indirectement toutes entreprises.
Dans le cas où la profession de commerçant serait exercée par des personnes frappés par
une incompatibilité ou interdiction (ex : le notaire qui prends de l’argent avec le fond de son
étude) : cette personne serait qualifiée de commerçants de fait et engagerait leurs
responsabilités comme commerçants de faits. Elle devrait alors subir toutes les obligations
attachés à la qualité de commerçant sans se prévaloir des avantages attachés à la qualité de
commerçant comme par exemple le statut des baux commerciaux qui ouvre un droit au
renouvellement du bail commercial à son expiration aux profits du locataire à l’expiration du
contrat de bail ou si le bailleur qui a conclus le contrat de bail avec le commerçant refuse de
renouveler le bail commercial il devra verser une indemnité pour perte de clientèle qu’on
appelle une indemnité d’éviction.
Par ailleurs une activité commercial peut être exploité en nom propre ou en société
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1.L’exploitation en nom propre sans EIRL ou avec EIRL
Lorsque le commerçant exploite son activité commercial en nom propre il est entrepreneur,
est entrepreneur celui qui se lance à son nom et pour son propre compte dans l’exploitation
d’une activité économique agricole libérale ou industriel sans constituer de société
1.1 Quels sont les avantages à exploiter une activité sous la forme d’une
entreprise individuelle ?
La création d’une entreprise individuelle E.I permet d’abord de démarrer rapidement son
activité sans constituer un capital social minimum i.e. sans besoin que chacun des fondateurs
fassent un apport des montants fixe » par la loi. Les formalités de constitution de l’entreprise
individuelle sont souples le commerçant n’a pas besoin de rédiger un contrat de société appelé
les statuts puisque l’entreprise individuelle ce confonds avec la personne de l’entrepreneur.
L’entrepreneur individuelle est seul maitre à bord
En outre le commerçant peut opter pour un régime matrimonial visant prévenir les risques liées
à son activité professionnel.
a. Le recours à l’EIRL
Depuis le 1/01/2011, l’entrepreneur qui exerce une activité commercial artisanale libéral
ou agricole peut affecter une partie de son patrimoine privé à un patrimoine professionnel
appelé patrimoine affectée, les biens de l’entrepreneur individuel nécessaire à l’exercice de
son activité professionnel qui ont été affecté dans le patrimoine professionnel appelé
patrimoine affecté échapperont aux poursuites de ces créanciers professionnelles de
l’entrepreneur individuelle.
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L’EIRL permet de fractionner, de diviser le patrimoine personnel de l’entrepreneur en un ou
plusieurs patrimoines professionnels dans lesquels seront affectés les biens, les droits, sureté
(garantie) présent ou à venir nécessaire à l’activité professionnel. L’EIRL permet de séparer,
dissocier le patrimoine privé des patrimoines, du patrimoine professionnel.
La composition du patrimoine affecté est opposable de plein droit au créancier dont les droit
sont nés après la déclaration d’affectation mais la composition du patrimoine n’est pas
opposable au créancier c’est à dire au créancier dont les droits sont nés avant la déclaration
d’affectation.
La loi prévoit que la résidence principal d’un entrepreneur individuelle ne peut pas être saisi
par ces créanciers professionnelles qui veulent être payé de leurs créances professionnelles.
À condition que l’on soit en présence d’un entrepreneur personne physique immatriculé à un
registre de publicité légale à caractère professionnel ou à condition qu’il exerce une activité
professionnelle agricole ou indépendante.
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Quel est le sort du conjoint de l’entrepreneur individuelle en cas de dette professionnelle
généré par l’activité professionnelle de l’entrepreneur individuelle, de plus quel est son statut
?
En revanche, si les deux époux sont mariés sous le régime de la communauté de droit
commun l’entrepreneur individuelle engage ces biens propres c’est à dire ceux qu’il a acheté
avant de se marier en son nom et en plus il engage tous les biens commun des deux époux
en cas de serres généré par l’activité de l’entreprise individuelle à l’exemption de l’activité
principal de l’entrepreneur ou du couple qui est insaisissable de droit si les conditions légales
sont respectées. Sont des biens communs aux deux époux les biens acquis après le mariage,
les gains, les salaires.
Toutefois exceptions les gains et salaires des époux peuvent être saisi que lorsque l’obligation
a été contracté pour l’entretien du ménage, l’éducation des enfants. En revanche, peut être
saisi la résidence secondaire.
En principe les biens relevant tant du patrimoine privé sauf la résidence principale si il est
immatriculé au RCS et qu’il est commerçant que de son patrimoine professionnel sont
saisissable en ça que les dettes généré par l’activité professionnelle de son entreprise.
S’agissant du statut du conjoint commerçant dans le cas où ce conjoint aide son compagnon
dans..
La règle est que le conjoint d’un commerçant n’est réputé commerçant que si il exerce une
activité distinctes séparé de celle de son époux (Article L121-3 du Code du commerce)
Par ailleurs la loi impose au conjoint du chef d’entreprise artisanale, commercial ou libéral
qui y exerce dans celle-ci une activité professionnelle régulière d’opter pour l’un des 3
statuts suivants :
- Conjoint Collaborateur
- Conjoint Salarié
- Conjoint Associée
Le conjoint fera état de son choix auprès du greffe du tribunal de commerce. Ses statuts
proposé aux personnes mariées s’appliquent aux conjoints passés et non aux concubins.
Depuis la loi PACTE du 22 mai 2019, désormais le chef d’entreprise lui-même à ’l’obligation
de déclarer l’activité professionnelle ou de choix d’un des statuts le conjoint sera qualifié de
salarié mais ça ne joue que pour le conjoint et pas le pacs. Le conjoint collaborateur et le
conjoint du chef d’entreprise individuelle exerçant une activité professionnelle dans l'entreprise
a titre gratuit sans pour autant être payé. Néanmoins il a des droits sociaux il est affilié au
service d’assurance vieillesse. Le conjoint peut être salarié du chef d’entreprise qui est son
conjoint, il doit participer effectivement à l’entreprise ou à l’activité de son époux à titre
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professionnelle et habituelle et sera payé par un salaire correspondants aux salaires normales
de sa catégorie professionnelle.
Le conjoint peut devenir associer dans tout type de société civil ou commerciale qu’elle qu’en
soi la forme à condition qu’il respecte les conditions légales exigé pour être associé dans la
société
Selon l’article 1832 du code civil la société est instituée par un contrat entre deux ou plusieurs
personnes qui conviennent d’affecter à une entreprise commune des biens ou leur force de
travail en vue de partager le bénéfice ou l’économie qui pourra résulter de l’activité de la
société, l’un des avantages essentielles de la société mais non exclusif et la séparation des
patrimoines qui découle donc de la constitution d’une société
Conséquences du principe d’unicité du patrimoine, en cas de dettes réalisé par son activité
pro c’est la totalité de son patrimoine qui est engagé. Il en résulte que les créanciers
professionnelle i.e. ceux qui ont eu une créance née de l’activité pro de l’entrepreneur
individuel pourront saisir les biens du patrimoine privé et professionnel qui ne font qu’un en
cas d’entreprise individuelle. Mais ce principe connait des exceptions, entrepreneur
individuelle exerce son activité en société ou en son nom distinction. Si l’entrepreneur crée
une société doté d’une personnalité moral de préférence à responsabilité limité
Le risque encouru par le chef d’entreprise associé de cette société se limitera en principe au
montant de l’apport que l’associée à effectuer dans la société. Si cette société est à
responsabilité limité, il existe donc bien une séparation de patrimoines entre le patrimoine de
l’associé qui a fait un apport dans la société et le patrimoine de la société immatriculé au RCS
et à ce titre doté de la personnalité moral.
Dans ce cas c’est bien la société qui exploite l’activité qui est d’abord redevable auprès des
créanciers en ça d’activité professionnel exploité par celle-ci.
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Cette avantage de la séparation des patrimoines découle de la personnalité moral de la société
qui va être immatriculé au RCS et qui va être doté de la personnalité moral.
En EIRL l’entrepreneur exploite son activité en entreprise individuel mais comme le nom
l’indique sa responsabilité va être limité au patrimoine professionnel qu’il a affecté pour son
activité professionnel. L’EIRL est une exception, une dérogation au principe d’unicité du
patrimoine. Principe selon lequel chaque personne à un patrimoine et n’en n’as qu’un seul.
La loi offre la possibilité à l’entrepreneur individuelle lorsqu’il offre la possibilité de scinder son
patrimoine privé en autant de patrimoine qu’il souhaite. En conséquence, les créanciers
professionnel d’un patrimoine affecté ne pourront saisir que les biens affecté au patrimoine
professionnel affecté
De même les créanciers professionnels du patrimoine affecté qui ont contracté leur
créance dans le cas d’une activité ne pourront pas saisir le patrimoine privé de
l’entrepreneur
Depuis la loi PACTE, l’entrepreneur d’une EIRL peut procéder à une déclaration d’une valeur
0 et donc il est dispensé d’un état descriptif des biens. Si il souhaite toutefois recourir à une
société il doit recourir au type de société
❖ Le critère de la forme
C'est la loi qui dit quelles activités sont commerciales « sont commerciales les sociétés
énoncés à l’article L 210-1 du code de commerce Quelle que soit leur programme d’activité
énonce dans les statuts . Sont civiles toutes les autres sociétés non visé au dit article
(Société civil immobilière). Sont commerciales à raison de leur objet les sociétés qui ont une
activité commerciale
❖ Le critère de l’objet
C’est l’activité exploité par la société : La distinction tant à s’estomper à diminuer car toutes
les deux relèves du droit commun des sociétés et toutes les deux sont soumises au droit
des entreprises en difficulté
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Dans les société à risque limité, les associées sont responsables du passif générale par
l’activité de la société quel qu’en soit le montant du passif mais a proportion de leur apport
dans la société
La considération de la personne prime sur son apport financier, dans les sociétés de personne.
Le propriétaire est le bailleur il Loue un local commercial, il est tenu à l’expiration du bail
commercial de renouveler ce bail commercial. Il bénéficie aussi de la protection de son
nom commercial, s’il a été déposé avant l’autre concurrent, il a aussi des obligations il est
tenu par exemple d’ouvrir un compte bancaire pour séparer ces revenues d’activité
professionnel de ces revenues privés
1) Immatriculation au RCS
Les sociétés et les GIE qui ont un siège social en France ou dans un département.
Une inscription au RCS doit avoir lieu en cas de changement substantiel concernant la situation
du commerçant personne physique : location gérance d’un fonds de commerce, mariage, ou
du commerçant personne moral à travers une modification de ses statuts. La demande
d’immatriculation du commerçant doit se faire au plus tard dans les 15 jours du début de
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son activité car il faut informer les tiers de l’activité du commerçant et des changement
afférents à celle ci
- l’inventaire :
- comptes annuels
S’agissant des comptes annuels tout commerçant, personne physique ou morale doit
également dresser des comptes annuels a la clôture de l’exercice au regard des
enregistrements comptables et de l’inventaire, ces comptes annuels comprennent : le compte
de résultat, le bilan, et l’annexe qui forme un tout indissociable
S’agissant des livres comptables nous avons le livre journal et le grand Livre journal
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fait preuve entre commerçant pour fait de commerce mais elle doit être invoquée dans son
ensemble comme le dit la loi et cela résulte de l’article 1378 du Code civil « Les registres et
documents que les professionnels doivent tenir ou établir ont, contre leur auteur, la même
force probante que les écrits sous signature privée ; mais celui qui s'en prévaut ne peut en
diviser les mentions pour n'en retenir que celles qui lui sont favorables »
- Exemple : si des livres sont invoqués contre un commerçant leur énonciation constitut
une preuve parfaite à condition qu’elle soit prise dans son ensemble.
Mais en matière commerciale, la preuve contraire peut être fait également (elle est
recevable) par tous moyens. À l’égard des non commerçants, les documents comptables ne
font pas preuves contre les personnes non commerçantes.
1) La solidarité
En droit civil la solidarité ne se présume pas, en effet il faut qu’elle soit expressément stipulée.
En matière commercial, en vertu d’un usage la solidarité passive se présume, i.e. que le
créancier peut à son choix poursuivre l’un des deux débiteurs qui sont les siens, il n’a pas à
supporter un risque d’insolvabilité de l’un d’entre eux.
Attention :pour que la solidarité joue, il faut que le débiteur soit tenu au paiement de la même
dette commerciale (notion déjà vue)
- Exemple : une caution non commerçante, un dirigeant d’une SARL va être tenu
solidairement avec le débiteur principal dès lors que son cautionnement est de nature
commerciale. La solidarité ne s’applique donc pas seulement que lorsque deux
commerçants ou professionnels sont partis à l’acte surtout qu’ils soient tenus d’une
obligation commerciale
2) La liberté de la preuve
En droit commercial pour faciliter la rapidité des transactions commerciales, la preuve est
libre sauf dans certains cas ou la loi en dispose autrement. La liberté de la preuve, en matière
commerciale veut dire que le commerçant n’a pas à se préconstituer une preuve par écrit, il
peut prouver à partir de sa comptabilité, à partir de tout écrit ou témoignage les
engagements ou les droits qu’il a contracté auprès d’un autre commerçant sauf si la loi en
dispose autrement i.e. sauf si la loi prévoit une solution contraire , telle est le cas dans la vente
ou l’anéantissement du fonds de commerce, il faut un écrit pour prouver la vente et
l’anéantissement du fond du commerce.
3) La prescription
La prescription extinctive des obligations contractuelles ou délictuelles qui sont nés à
l’occasion du commerce entre commerçant est de 5 ans, article L.110-4 du Code du
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commerce : « I. Les obligations nées à l'occasion de leur commerce entre commerçants ou
entre commerçants et non-commerçants se prescrivent par cinq ans si elles ne sont pas
soumises à des prescriptions spéciales plus courtes.(…) » il s’agit aussi bien des obligations
contractuelles que délictuelles ; et la loi du 17 juin 2009 a aligné les délais de prescription en
matière civile et commerciale.
4) L’anatocisme
(L’anatocisme à savoir la capitalisation des intérêts.)
Lorsque l’obligation porte sur une somme d’argent la loi précise que « les intérêts échus
dus au moins pour une année entière produisent des intérêts si le contrat l’a prévu ou si une
décision de justice le précise » (article 1343-2 du Code civil).
Il en résulte qu’en matière civile les intérêts échus ne peuvent produire des intérêts que s’ils
sont dus au moins pour une année, et que si le contrat ou une décision de justice prévoit la
capitalisation des intérêts.
Par dérogation à l’article 1343-2 du Code civil l’anatocisme joue en matière commerciale,
elle s’applique en droit commercial cela signifie que les intérêts échus sont intégrés au capital
et produisent à leur tour des intérêts, les intérêts vont être porté en compte tous les 3 ou 6
mois alors qu’en matière civile il n’est pas possible de capitaliser les intérêts sur une période
inférieur à 1 an.
5) La mise en demeure
Quand un débiteur ne s’exécute pas i.e. qu’il n’exécute pas son obligation alors qu’il doit le
faire, son créancier lui adresse une mise en demeure.
En matière civile, la mise en demeure peut réaliser par lettre seing depuis la loi du 9 juillet
91, alors qu’en matière commerciale la mise en demeure pouvait et peut toujours se faire par
tous moyen.
Les tribunaux de commerce juge les litiges entre commerçants et les contestations relatives
aux actes de commerce, ils sont institués ?? ou peuvent être supprimés par un décret du
ministre de la justice en conseil d’État.
Les juges qui statut sont des juges professionnels élus par leur paire et non pas des magistrats
professionnels comme à la cour d’appel ou au tribunal de grande instance ou au tribunal
judiciaire qui sont des juristes.
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Quelle est la compétence des tribunaux de commerce ?
Pour apprécier cette compétence, i.e. pour apprécier la compétence d’une juridiction et plus
spécifiquement en l’espèce des tribunaux de commerce ; il y 2 questions qui se
posent auxquelles il faut répondre :
- dans quel domaine, dans quelle matière la juridiction qui nous intéresse est
compétente ; cette première question concerne la question de la compétence
matérielle appeler compétence ratione materiae
- et l’autre question est celle de savoir quelle est la juridiction qui est sur le territoire
français est compétente pour trancher le litige, il s’agis de la question de la
compétence territoriale ou ratione loci
Donc pour savoir quelle juridiction est compétente et il faut se poser ces questions :
• compétence matérielle
• compétence territoriale
(nous dis la loi L721-3 code du commerce qui dispose que « Les tribunaux de commerce
connaissent :
Des contestations relatives à une lettre de change par exemple. Ils sont aussi compétents
pour connaître les contestations relatives à un billet à ordre, même si celui-ci comporte des
signatures de non commerçant et de commerçant.
Mais bien évidemment ce billet à ordre ne comporte que des signatures de non commerçants,
c’est le tribunal judiciaire qui pourra connaître d’un billet à ordre qui ne comporte que des
signatures de non commerçant.
Enfin les tribunaux de commerce sont également compétents pour connaître des procédures
collectives à savoir lorsque principalement le débiteur n’est pas une personne morale relevant
du droit civil par exemple cela sera le cas si le débiteur en question est une société
commerciale par la forme, t-elle que une SARL ou bien encore lorsqu’il s’agira d’un
commerçant, mais si c’est une association dans ces cas-là ce sera le tribunal judiciaire qui
connaîtra de la procédure collective.
La loi de justice du 21e siècle précise qu’au plus tard au 1er janvier 2022 les tribunaux de
commerce pourrons connaître les litiges entre artisans.
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QUID de la compétence du tribunal de commerce en présence d’un acte mixte?
Il faut rappeler ce qu’est un acte mixte (un acte qui est commercial pour une partie est qui est
non commercial pour l’autre.)
L’exemple type c’est lorsque on va sur notre marché sur ce marché si on achète par exemple
des fruits on est non commerçant et la personne en face de nous, nous aura vendu des fruits,
l’acte est alors commercial pour lui alors que l’acte et non commercial pour nous on est alors
en présence d’un acte mixte, c’est un contrat de vente qui est conclu entre un commerçant
est un nom commerçant dans le cas de cet acte mixte il faut distinguer comme dans tous les
autres cas : la compétence matérielle et territoriale.
Pour faire simple en matière contractuelle selon la loi, l’article 46 du CPC le demandeur a le
choix entre trois lieux de juridiction en matière contractuelle si le litige naît de la livraison du
bien ou de l’exécution de la prestation cette option de compétence territoriale ne concernait
que les contrats impliquant la livraison d’une chose ou l’exécution d’une prestation de services.
Selon la jurisprudence, en effet si le litige porte sur l’application d’une clause pénal et d’une
demande de D&I prévu dans un avenant tel qu’un compromis de vente et qu’il ne porte pas
sur la livraison de la chose ou l’exécution de la prestation c’est le tribunal du lieu du siège
social qui est compétent la règle est donc la suivante : est compétent en principe le tribunal
de commerce du lieu du domicile du défendeur sauf exception en matière contractuelle
la juridiction compétente peut-être celle du lieu de la livraison effective de la chose ou celle de
l’exécution de la prestation de services uniquement si le contrat à impliquer la livraison d’une
chose ou d’une prestation de service et que le litige porte sur une livraison de la chose ou sur
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cette prestation , il existe aussi des clauses attributives de compétence qu’il faut voir
maintenant.
Pour être plus clair : qu’est-ce que serait une clause dérogatoire de compétence entre
commerçant ? - on peut imaginer un bailleur commerçant et un locataire commerçant qui vont
prévoir que la juridiction compétente dans leur contrat de bail commercial ne sera pas celle
du lieu de situation de l’immeuble mais ce sera celle du lieu du siège social du bailleur par
exemple
Attention s’il y a un cas pratique c’est une question que Madame Douaoui aime beaucoup
faire tomber en examen et qui n’est pas compliqué.
On vient de l’expliquer la juridiction commercial est compétente pour les litiges entre
commerçants et la juridiction commercial ou civile sera compétente si le litige a eu entre un
commerçant c’est qu’il y’a des actes mixtes est un nom commerçant c’est le cas des actes
mixtes aussi
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2. la réforme : le tribunal judiciaire à compter du 1/1/2020
Le tribunal judiciaire a été créé le 1er janvier 2020 pour des raisons visant à des économies il
s’agissait essentiellement de mutualiser les moyens matériels et humains qui appartenait à la
fois au tribunal d’instance et le tribunal de grande instance.
Mais le tribunal judiciaire est désormais depuis le 1er janvier 2020 la juridiction de droit
commun de première instance en matière civile et commercial et pénale qui a pour
compétences tous les litiges qui n’ont pas été confiée à une autre juridiction quel qu’en soit le
montant du litige c’est ce tribunal qui est compétent dès lors ce que le litige n’a pas été
confié à une autre juridiction tel que le tribunal de commerce ou le conseil de
prud’hommes, le tribunal judiciaire statuera en dernier ressort i.e. sans appel possible pour
les litiges d’un montant inférieur ou égal À 5000 € et à charge d’appel pour les litiges dont le
montant de la demande est supérieur à 5000 €.
Par ailleurs le tribunal judiciaire peut être saisi par requête ou assignation et il est notamment
compétent en matière de droit des personnes état civil filiation adoption propriété immobilière
succession etc.
- si c’est tribunaux sont situés dans des communes différentes alors le TGI devient le
tribunal judiciaire et le tribunal d’instance devient une chambre de proximité appeler
tribunal de proximité , il devient le tribunal de proximité dans les communes ou le
tribunal judiciaire ne siège pas elle sera compétent pour connaître du contentieux civil
d’au moins 10 000 € ce tribunal de proximité d’une exception de compétence
territoriale judiciaire au sein de ce tribunal judiciaire l’affaire pourra en outre confier à
une chambre spécialisée du tribunal judiciaire pour des matchs très
spécifique/spécialisée comme les baux commerciaux. Par exemple la construction au
sein de ce tribunal judiciaire, l’affaire pourra également être confiée au tribunal de
proximité pour le litige dans le montant excède pas 10 000 € et ce dans la compétence
exclusive comme la protection des majeurs les beaux d’habitation les crédits à la
consommation les expulsions et surendettement qui sont de la compétence du juge
nouvellement créé : le juge des contentieux et de la protection est toujours au sein de
ce tribunal judiciaire et l’affaire pourra aussi être confiée à certains juges spécialisé
comme le juge aux affaires familiales le juge de l’exécution ou le juge du contentieux
de la protection voyons maintenant l’arbitrage.
C) l’arbitrage
L’arbitrage permet aux parties de faire trancher leur litige par une ou plusieurs personnes
privées c’est un mode de justice non étatique i.e. un mode de justice privée il faut noter que
l’arbitre peux trancher en équité i.e. selon ce qui lui semble le plus juste et non pas en droit on
dit qu’il statut en amiable au composition.
Attention : l’arbitrage n’est pas un ADR (abréviation en anglais) i.e. un mode alternatif de
règlement conflit dans lesquelles les parties elles-mêmes, en personne, assistées ou non d’un
avocat ou avec l’aide d’un tierce tente de trouver une solution à leurs conflits dans l’arbitrage,
l’arbitre ne tente pas de rapprocher les parties pour qu’elle conclut un accord mais il tranche
un différent et sa décision s’impose aux parties.
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Les avantages de l’arbitrage sont nombreux on note la rapidité il permet de soustraire le litige
à la lourdeur du contentieux étatique qui présente des délais plus important la discrétion les
sentences arbitrales ne sont pas rendu en audience publique l’arbitrage est efficace dans la
mesure où les arbitres sont choisis selon leur domaine de spécialité par les parties dans 70 %
des cas à défaut la chambre arbitrale international va désigner des connaisseurs un arbitre
connaissant ces règles et des usages propre a-t-elle ou telle activité l’arbitrage aboutit à une
sentence qui règle définitivement le litige chez qui il a l’autorité de la chose jugée la sentence
arbitral insusceptible d’appel sauf volonté contraire des parties.
Toutefois c’est le premier problème : elle n’a pas force exécutoire cette sentence arbitral si
les parties n’exécute pas volontairement la sentence arbitral et bien un juge unique après avoir
vérifié la validité donnera force exécutoire à la sentence arbitrale la sentence devient alors
exécutoire comme une décision de justice il est rare il est vrai que les états refuse leur ?? Pour
mettre à exécution une sentence arbitrale rendu par un arbitre de la chambre de commerce
international arbitral
Enfin l’arbitrage présente de la simplicité puisqu’il s’agit d’une procédure souple et informel.
1. le recours à l’arbitrage
De plus la clause compromissoire est nulle elle est réputée non écrite (=sanction) le compromis
d’arbitrage et lui non plus après naissance du litige c’est l’acte second de modalités
Alors dans l’arbitrage international ?? Est international L’arbitrage qui met en cause les intérêts
du commerce international .
Après avoir étudié ces points il apparaît important de distinguer le commerçant des autres
professionnels de la vie à savoir de l’artisan et de l’agriculteur essentiellement
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Chapitre 4 quels sont les autres professionnels de la vie des
affaires ?
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