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OBJECTIF GENERAL
A l’issue de ce module, vous serez capable de :
SOMMAIRE
LEÇON N° 01 : NOTION D’ENTREPRISE………………………………………………….….P3
LEÇON N° 02 :LA CLASSIFICATION GENERALE DES ENTREPRISES…………..P7
LEÇON N° 03 :LES FONCTIONS DE L'ENTREPRISE…………..……………………..P13
LEÇON N° 04 :L'ORGANISATION GENERALE DE L'ENTREPRISE ............. .P28
LEÇON N° 05 : LES ORGANIGRAMMES ET LES LIAISON DE L'ENTREPRISE
LEÇON N° 06 :LES OBJECTIFS DE LA GESTIONS ECONOMIQUE DES
APPROVISIONNEMENTS............................................................P51
LEÇON N° 07 :L'ORGANISATION DES ACHATS ET LA GESTION DES
STOCK………………………………………………………………………..………………………......P57
LEÇON N° 08 :L'ENTREPRISE ALGERIENNE.. ………………………...............P67
PLAN DE LA LEÇON :
I – DEFINITION DE L’ENTREPRISE
La production est l’activité économique qui a pour but de répondre aux besoins de l’homme.
Pour satisfaire cette demande, il appartient à l’entreprise de s’organiser en fonction de cet
objectif.
Cette organisation remonte dans l’ancien temps où l’artisan faisait son travail selon une
méthode empirique (héritée) à l’aide d’outillage personnel) et n’utilisant presque pas de
moyens mécaniques (exemple du bûcheron).
L’artisan est devenu maître de son activité tout en réalisant sa tâche avec plus
d’habileté. Cette pratique artisanale s’est transformée par l’utilisation de la force motrice
(introduction de l’électricité, du moteur mécanique, pression …etc).
De cette orientation de la production résulte une spécialisation des tâches et une division du
travail, qui ont donné à leur tour naissance à un moyen de calcul économique rationnel.
La réussite d’une entreprise dépend essentiellement de son bon fonctionnement avec une
meilleur utilisation des facteurs de production ceci relève de l’œuvre d’une organisation
adéquate de l’entreprise.
I - DEFINITION DE L’ENTREPRISE :
II – OBJECTIF
Cette DE L’ENTREPRISE
définition met l’accent : :
sur les aspects suivants
1 – L’entreprise combine les facteurs de production et détermine les produits qu’elle aura à
fabriquer ;
2 – Elle agit dans un cadre déterminé « LE MARCHE » ;
II – OBJECTIF DE L’ENTREPRISE :I -
3 – Elle mène ses actions en vue d’obtenir un profit, donc elle se trouve responsable
DEFINITION
financièrement de DE L’ENTREPRISE
ces actions :
(bénéfices ou pertes).
La réussite d’une entreprise se mesure par rapport au profit obtenu de son activité.
II – OBJECTIF DE L’ENTREPRISE :
Facteur
Travail
Production
Combinaison des facteurs
obtenue
Facteur
II – Facteur
OBJECTIF
Capital DE L’ENTREPRISE :
Travail Marché
III – DE QUOI
Par contre l’entreprise et l’établissement
EST à caractère public (exemple : La R.S.T.A pour le
Facteur
transport), agissant dans le cadre d’un intérêt collectif, la rentabilité n’est pas l’objectif
CONSTITUEE
II – OBJECTIF DE L’ENTREPRISE :
Facteur
premier.Capital L’ENTREPRISE
Travail ?Production
L’efficience économique n’est pas recherchée
obtenue donc le déficit de l’activité de la R.S.T.A est
pris en charge
Facteurpar la collectivité (l’Etat).
Facteur
Capital
II
III––Travail
OBJECTIF
DE QUOI EST DE L’ENTREPRISE :
CONSTITUEE L’ENTREPRISE ?
III – DE
Les éléments qui concourent à la constitution de l’entreprise sont d’ordre financier,
Facteur
économique technique et humain ;
QUOI
Facteur
II
Capital
– Travail
OBJECTIF DE L’ENTREPRISEEST : mis en
Aspect
L’ensemble financier
de ces éléments:III
doit– être
DE QUOI et
comblée EST CONSTITUEE
œuvre par une organisation durable
de façon à avoir une direction et CONSTIune gestion capable d’atteindre les objectifs fixés par
L’ENTREPRISE
l’entreprise.
?
Facteur TUEE
1. Aspect
Capital financier :
Facteur
II – OBJECTIF
Travail DE L’ENTR :
L’ENTREPRISE
La mise sur pied d’une entreprise nécessite une accumulation de capitaux financiers
8. Aspect
importants, c’estfinancier :
ce qui représente
EPRISE
l’investissement qui se traduit par l’acquisition de
Facteur
terrains de bâtiments d’équipements,
Facteur
? de matières premières et d’un fond de roulement ou de
25.Capital2.Aspect
fonctionnement de l’entreprise.
Travail
II – OBJECTIF DE:Aspec
économique L’ENTREPRISE :
Cet investissement est constitué par :
2.Aspect
tFacteur économique
financier : :Aspect financier :III – DE
- Les capitaux
Facteur qui proviennent des fonds
Aspect propres
financi des actionnaires de l’entreprise ;
- QUOI EST d’emprunts
CONSTITUEE L’ENTREPRISE
:III – DE des banques ?
Capital
Les Travail
capitaux obtenuserauprès dont l’entreprise à la charge de
QUOI EST
II – OBJECTIF
supporter DE L’ENTREPRISE
les frais financiers (paiement des intérêts)
CONSTITUEE
: et le remboursement de l’emprunt.
2.Aspect économique :
Facteur L’ENTREPRISE
Facteur
Capital ?Production
Aspect
Travail financier :III – DE QUOI EST CONSTITUEE
obtenue
L’ENTREPRISE
II – OBJECTIF DE ? L’ENTREPRISE :
26.Facteur3. Aspect
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 4
Facteur
Capital
technique
Travail
:2.Aspec III – DE QUOI
EST
2. Aspect économique :
L’entreprise doit exploiter les informations internes (comptables) et externes liées au marché
de produits finis, de matières premières, financières ainsi que celle de ses concurrentes).
3. Aspect
L’usage des méthodes modernes, de statistiques, de gestion et d’économétrie facilitera le
traitement
technique des :2.Aspect
données économiques et comptables de telle sorte à déterminer une prévision
fiable et une démarche à poursuivre par l’entreprise pour la réalisation de cet objectif
économique
(répondre :
à la demande solvable).
3. Aspect technique :
Le choix des équipements est fait par l’entreprise de manière à l’adapter au produit à
3. Aspect technique :
fabriquer d’une part, et d’autre part en tenant compte des éléments de rentabilité
économique et financière (qualité, délai, prix de revient …ect).
4. Aspect humain :3.
Aspect
4. Aspect technique
humain :
4. Aspect humain :3.
Aspect
Le travail intervient comme un facteur de production après le capital. Son utilisation doit
être rationnelle et doit répondre aux techniques visant à accroître le rendement des
technique :2.Aspect
4. Aspect
travailleurs parhumain : de chronométrage des tâches et simplifiant les processus
le système
économique :
d’exécution des mouvements, exemple du travail à la chaîne (les chaînes de montage des
véhicules).
Pour augmenter le rendement des travailleurs l’entreprise doit adopter une politique ou un
4. Aspect
système humain ::3.
de rémunération des travailleurs (quel que soit le niveau de qualification) de
3. Aspect
manière à permettre l’adhésion de ces derniers à la réalisation de l’objectif fixé.
Aspect technique :
technique :2.Aspect
économique :
4. Aspect humain :
4. Aspect humain :3.
Aspect technique :
3. Aspect technique :
4. Aspect humain :
4. Aspect humain :
4. Aspect humain :3.
4. Aspect
Aspect humain ::
technique
4. Aspect humain :
4. Aspect
4. Aspect humain
humain ::
4. Aspect humain :
4. Aspect
4. Aspect humain
humain :3.
:
Aspect techniqueECONOMIE
TAG0712/ SEMESTRE II
: DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 5
4. Aspect humain :3.
LEÇON N°02 : LA CLASSIFICATION GENERALE DES
ENTREPRISES
1. Secteur primaire :
Secteur
Selon primaire
l’activité :I –entreprises,
de chacune des CLASSIFICATION
elle fait partie DES
de l’unENTREPRISES
des trois secteurs.
1. Secteur
SELON primaire D’ACTIVITE
LE SECTEUR : :
Ce secteur regroupe les activités pour lesquelles le facteur naturel est prépondérant,
exemple : l’agriculture, la pêche et les activités forestières
2. 25.
8. 2.secondaire
Secteur
Secteur Secteur
primaire ::
secondaire :Secteur
primaire
Ce secteur : à l’activité de transformation des biens matériels y compris l’activité
correspond
d’extraction manières exemple : les industries, les mines, les textiles, la sidérurgie,
2. Secteur
3. Secteur
l’électricité, secondaire
lestertiaire
industries :2. :Secteur
mécaniques primaire :I –
et électrique…etc.
CLASSIFICATION
Secteur secondaire
3.Secteur
Secteur DES
tertiaire: : ENTREPRISES SELON LE SECTEUR
2. secondaire :
D’ACTIVITE :
Cette activité correspond à celle des entreprises prestataires de services. Nous citons comme
exemple : les entreprises de commerce, de distribution, de transport, les entreprises
3. Secteur
financières
4.26. tertiaire
(banques),
Le nouveau :
les assurances, les spectacles et les loisirs…etc.).
3. Secteur
Secteur
secteur
4. Le :primaire
nouveau
tertiaire :I – CLASSIFICATION
:2.secteur : DES ENTREPRISES
SELON
« LE SECTEUR
« Quaternaire
Quaternaire
Secteur »3.
» D’ACTIVITE :
La notion du secteur quaternaire est utilisée pour désigner la partie moderne de l’activité
4. Lesecondaire
Secteur nouveau
économique.
tertiaire :
:Secteur
Les travailleurs des secteurs de communication, de l’information, de la
secteur
recherche, :
de l’informatique
primaire : sont classés dans ce nouveau secteur dit « Quaternaire ».
« Quaternaire »3.
9. Secteur primaire
II–CLASSIFICATION
II–CLASSIFICATION DES : ENTREPRISES PAR BRANCHE
DES
Secteur
4. tertiaire
Le nouveauPAR :2.
ENTREPRISES
D’ACTIVITE
Secteur
secteur
:
secondaire
: :
BRANCHE
27. 2. Secteur :4.
D’ACTIVITE
Les
« entreprises
Quaternaire peuvent être regroupées en sous-ensembles d’entreprises qui utilisent les
»:Secteur
Le
mêmes
nouveau
secondaire
10.matières secteur
2. pour
Secteur : des produits :Secteur
secondaire
fabriquer primaire
(bien) analogues, :
ou produisent des services d’un
« Quaternaire
même primaire : »
type.
Branche
3. Secteur:tertiaire
TextilesII–CLASSIFICATION
:2. DES ENTREPRISES PAR
Cette classification obéit à la définition de la branche faite par la comptabilité nationale à
Secteur
BRANCHE secondaire
II–CLASSIFICATION
savoir une brancheD’ACTIVITE :
est constituée :par l’ensemble des entreprises (ou sociétés) produisant un
2. Secteur
produit secondaire
ou une gaume : donnés. La production d’une entreprise peut relever d’une
de produits
DES
2. ENTREPRISES
II–CLASSIFICATION
Secteur secondaireDES :
ou plusieurs branches.
PAR BRANCHE
ENTREPRISES PAR
3. Secteur
D’ACTIVITE
9. Branche tertiaire
:4. Le :
: Textiles
BRANCHE
11.SEMESTRE3. D’ACTIVITE
IISecteur
: :2. Secteur
nouveau
TAG0712/
secteur : tertiaire
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE secondaire
« PROPRIETE CNFEPD» :Secteur
PAGE 7
3. Secteur
primaire tertiaire
: »3. :2.
« Quaternaire
1. Branche : Textiles
-IMPRIMERIES
Céramique
27.
:
3. sanitaire
Branche:: Les
BOIS,
entreprises productrices de céramique, de carreaux,
(faïence), lavabos, éviers de cuisine en céramique
LIEGES ET
IMPRIMERIES
3. Branche : BOIS,:2.LIEGES ET IMPRIMERIES :
III- CLASSIFICATION
Branche : Matériaux SELONde LA TAILLE DE
Cette branche regroupe
L’ENTREPRISE toutes les entreprises
:3. Branche de transformation de bois, de liège (SIBL,
constructionBranche :: BOIS, LIEGES
CALNEG, EBLA, ….etc). et celles qui produisent et transforment le papier (TONIC, SEMEST,
ET IMPRIMERIES
COMPLEXO,Textiles :2. Branche
… etc) ainsi que toutes : les
Matériaux
entreprises qui ont pour activité principale
III- CLASSIFICATION
de construction
l’impression SELON
(les imprimeurs). LA TAILLE DE
L’ENTREPRISE :3. Branche : BOIS, LIEGES
- Liste des Branches d’activité:
ET IMPRIMERIES :
28. 2. Branche :
1- L’agriculture ;
3. Branche
2- Eau etMatériaux
énergie ;
: BOIS,
de LIEGES ET
IMPRIMERIES :2.; Branche : :Matériaux de
constructionBranche
3 – Les hydrocarbures
III- CLASSIFICATION SELON LA TAILLE
4construction
Textiles
– Les services et travaux publics pétroliers ;
DE L’ENTREPRISE :
5- Les mines et carrières ;
6- Les industries sidérurgique, métallique, mécanique, électrique (I.S.M.M.E) ;
3.
2.LesBranche
7- matériaux:deBOIS, LIEGES
construction;
Matériaux de ET
1-LesLebâtiments
8- nombre
IMPRIMERIES
construction de travailleurs
et:travaux :III-
publics et hydraulique ;
CLASSIFICATION
9- SELON
La chimie, le caoutchouc, LA TAILLE
les plastiques ; DE
L’ENTREPRISE
10- :3. Branche; : BOIS, LIEGES
Les industries agro-alimentaires
11-
ETLes industries textiles,
IMPRIMERIES : confection ;
III-
3. CLASSIFICATION
Branche : BOIS, SELONET
LIEGES LA TAILLE DE
12- Les industries des cuirs et chaussures ;
L’ENTREPRISE
IMPRIMERIES :2. :3.Branche
Branche: : BOIS, LIEGES
13 - Les industries du bois, liège et papier ;
ET IMPRIMERIES
Matériaux :
de construction
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 8
III- CLASSIFICATION SELON LA TAILLE DE
L’ENTREPRISE :3. Branche : BOIS, LIEGES
14 – Les industries diverses ;
15 – Les transports et communication ;
16 – Le commerce ;
17 – Les hôtels, restaurations, café ;
18 – Les services fournis aux entreprises ;
19 – Les services marchands fournis aux ménages ;
20- Ensemble ;
1- Le
Ainsi, nombre
il est difficile dede travailleurs
déterminer :III-
un critère de CLASSIFICATION
classification. SELON
LApeut
On TAILLE DE
retenir les L’ENTREPRISE
critères suivants : :
1- Le nombre de travailleurs :
Cette forme de classification intervient seulement dans le but de préciser les relations
internes ou externes de l’entreprise et de déterminer les responsabilités d’ordre juridique et
1- Les découlant.
financière entreprises individuelles
Des droits :IV-
contractuels ou légaux.
CLASSIFICATION
On distingue : SELON LA NATURE JURIDIQUE :
1- Les entreprises individuelles :
Elles sont plus nombreuses dans l’agriculture, le commerce de détail, les activités de
1- Les entreprises
réparation (les artisans). individuelles :
individuelles
3-
3- Les S.A.R.L :::IV-
Les S.A.R.L CLASSIFICATION
(Sociétés
(Sociétés à SELON
à Responsabilité LA
Limitée)
2- Les sociétés
NATURE JURIDIQUE
Responsabilité de personnes
: Les:
Limitée)2-
sociétés
C'est une de personnes
société de capitaux,: elle doit être constituée par un minimum de deux associés
et d'un maximum de vingt
4- Les Sociétés de capitaux :3- Les S.A.R.L :
4-
3-
1- Les
LesSociétés
(Sociétés S.A.R.L
entreprises : de capitaux
(Sociétés
à Responsabilité :
àLimitée)
individuelles :IV-
Responsabilité
3- Lessociétés
S.A.R.L
CLASSIFICATION
- Les :Limitée)2-
(Sociétés
par actions SELON
; àLes
LA NATURE JURIDIQUE :
sociétés
Responsabilitéde anonymes.
- Les sociétés personnes
Limitée):1- Les
entreprises
5. individuellesLes : :
4- Les syndicats
Les Sociétés de:4-
: capitaux
Sociétés de capitaux :
1- Les entreprises individuelles :
4-regroupent
Ils Les Sociétés de capitaux
les entreprises de même :3-
nature pour le soutien des intérêts professionnels.
2-
Les
6. Les sociétés
S.A.R.L de personnes
: (Sociétés à :1-
5. Les
Les holdings
syndicats::5. :4- Les Sociétés de capitaux :3- Les
Les
5.
Les entreprises
Responsabilité
Les syndicats
syndicats : individuelles
Limitée)2- Les:
: à Responsabilité
S.A.R.L
2-
Ils :
contrôlent (Sociétés
Les sociétés de personnes
financièrement :1- LesLimitée)
plusieurs entreprises entreprises
sociétés de personnes :
individuelles :
7- Les fondations :
7- Les
2-
6. Les holdings
sociétés de personnes :
4- Les
fondations6.
Les Sociétés
Généralement
Les
leur butde
:5. Les
:consiste
capitaux
en une :3- Les S.A.R.L
assistance collective :
8-
3- Les
Les
syndicats
holdings S.A.R.L
:à:4- : (Sociétés
Les Sociétés de à
(Sociétés
2- Les sociétés Responsabilité
de personnes Limitée)
: à caractère industriel :
8- Les administrations
Responsabilité
administrations
capitaux : Limitée)2- publiques
Les
sociétés
publiques
3-
Elles Les de àpersonnes
S.A.R.L
représentent :
un (Sociétés
secteur
: à
important de l’économie nationale et prennent des formes
7- Les
différentes :
Responsabilité Limitée)2- Les
caractère
7-
4- Les
fondations6.
Les Sociétés Les
3-
- 9- Les
sociétés S.A.R.L
professions
de : de
personnes
capitaux
(Sociétés
libérales
:
:
à Responsabilité
:8- Limitée)2- Les
; Les administrations
5.
Les Les
prestations
industrielsyndicats:de :4-
service Les
public (P.T.T)
deà:personnes
holdings
fondations :5. 7-
Les Les
sociétés
publiques
3- Les S.A.R.L caractère
: (Sociétés :1- àLes entreprises
industriel : individuelles :
Sociétés
syndicats : :
fondations
TAG0712/ de
SEMESTRE IIcapitaux :
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 10
Responsabilité Limitée)
8- Les
- Le contrôle et la mise en valeur du domaine (des eaux et forêts) ;
- Les industries : L’ensemble des entreprises et sociétés nationales – SNTA – ENTV- SNTF-
ENAL- EREM- …etc.
II L’ENTREPRISELEÇON
-LA CLASSIFICATION MODERNE N°03
DES:FONCTIONS
LES FONCTIONS DE
DE L’ENTREPRISE
L’ENTREPRISE
1 – La fonction direction
2 – La fonction approvisionnement
3 – La fonction production
4 I– La
– LA CLASSIFICATION
fonction CLASSIQUE DES FONCTIONS
financière
5 DE L’ENTREPRISELEÇON
– La fonction marketing N°03 : LES FONCTIONS
6 DE L’ENTREPRISE
– La fonction contrôle
1 – La fonction technique
TAG0712/ SEMESTRE II (production)
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE :
« PROPRIETE CNFEPD» PAGE 12
INTRODUCTION :
L’entreprise doit produire des biens et des services et les vendre pour assurer sa survie. Pour
INTRODUCTION
aboutir :
à cet objectif, l’entreprise doit réaliser plusieurs opérations :
INTRODUCTION
– Opérations de stockage: de ces matières premières, produits, produits semi- finis et
marchandises ;
INTRODUCTION
– Opérations de production:des produits finis ou des produits semi –finis ;
INTRODUCTION
– Et enfin opérations de :contrôle de la gestion et d’Audit des différentes fonctions de
l’entreprise.
IINTRODUCTION
– LA CLASSIFICATION
: CLASSIQUE DES FONCTIONS DE
L’ENTREPRISE
C’est HENRI FAYOL1 dans son livre « ADMINISTRATION INDUSTRIELLE ET GENERALE » écrit en
INTRODUCTION
1926, qui a été à l’origine :de la notion de fonction dans l’entreprise.
Il1 – La fonction
a distingué technique
six (06) fonctions principales(production)
pour une entreprise:I – LA
industrielle.
CLASSIFICATION
INTRODUCTION
1 :CLASSIQUE
– La fonction technique DES FONCTIONS
(production) : DE
L’ENTREPRISE
Chargée de la production des biens, de l’organisation du travail, du choix des moyens de
production, du contrôle de la production sur le plan quantitatif et qualitatif, des opérations
d’approvisionnement en matières premières, de stockage intermédiaire des produits en cours
2INTRODUCTION :
– La fonction commerciale
de production…etc.
:1 – La
1 – La fonction
fonction technique
technique (production)
(production) : :
INTRODUCTION :
1
2 –– La
2 Lafonction
fonction commerciale
commerciale : :1 – La fonction technique
HENRI FAYOL, Ingénieur (1841- 1925). Il élabora une doctrine administrative “ Le Fayolisme” qui a pour objet le
gouvernement de l’entreprise dans son ensemble.
(production)
INTRODUCTION :I – :LA CLASSIFICATION CLASSIQUE DES
TAG0712/ SEMESTRE II
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 13
FONCTIONS DE L’ENTREPRISE
2 – La fonction commerciale :
Chargée de la commercialisation des biens produits par l’entreprise, études des marchés,
recherche des clients, publicité et promotion pour les opérations en amont, et facturation,
service après-vente et relations avec la clientèle pour les opérations commerciales en aval.
3 – La fonction financière :2 –
3La– fonction
La fonction financière ::
commerciale
Chargée du financement des cycles d’investissement et d’exploitation ainsi que la gestion de
la trésorerie de l’entreprise.
43 – La fonction financière :
4 – La fonction comptable :
comptable :3 – La fonction
Chargée de la gestion comptable de l’ensemble des opérations de l’entreprise.
financière :
54 –– La
La fonction
fonction de sécurité :3
comptable : –
5 – La fonction de
La fonction
Chargée
sécurité :4 –financière
des opérations :2 – La le déroulement normal du cycle d’exploitation à
qui permettent
La fonction
4fonction
– La
savoir : lafonction
sécurité, comptable : :
l’entretien..Etc.
commerciale
comptable :
6 – La fonction
6 – La fonction administrative :
administrative :5 – La
fonction
Chargée
53 – La de lade sécurité
définition
fonction de des :objectifs à atteindre par l’entreprise, ainsi que les moyens mis
financière :2 –
5 œuvre
en – La fonction de
pour les atteindre.
sécurité
La fonction :4 –commerciale
La fonction :
sécurité :
II- LA CLASSIFICATION MODERNE
comptable
II- LA :3 – La
CLASSIFICATION fonction MODERNE DES FONCTIONS DE
DES FONCTIONS DE
financière
6L’ENTREPRISE
– La fonction :
L’ENTREPRISE6 – La fonction
administrative
3 – La fonction :financière :
6 – La fonction :
administrative
Le schéma moderne de fonctionnement des entreprises est légèrement différent du schéma
administrative
classique de Fayol, il:5 – La d’une manière générale les fonctions suivantes.
englobe
4 – La fonction
1
La –
–fonctionLa fonction
fonction de ; Direction
sécurité
Direction :4 – La :II- LA CLASSIFICATION
comptable
II- LA :3 – La fonction
4 LaCLASSIFICATION
La–fonction
–fonction
MODERNE
II- LA fonction DEScomptable
comptable
CLASSIFICATION : ; :3 – DE L’ENTREPRISE
FONCTIONS
Approvisionnement
financière
MODERNE : FONCTIONS
DES
–La fonction
MODERNE
La fonction financière
DES
Production FONCTIONS
; : DE
DE L’ENTREPRISE6 – La
–L’ENTREPRISE
La fonction Finances ;
fonction administrative :5 –
–5La–fonction
La
La La fonction
1 –fonction Marketing
fonction de ;
Direction
de sécurité : ::
4 – La fonction comptable
4La–fonction
La fonction
–sécurité :4 – La comptable
Contrôle. fonction :
comptable
Nous : successivement et d’une manière détaillée ces différentes fonctions.
1 – allons étudier
La fonction Direction :II- LA
CLASSIFICATION MODERNE DES
51 –––La
6 LaLafonction
fonction
fonction deDirection :II- LA CLASSIFICATION
5 – La fonction
FONCTIONS DE de L’ENTREPRISE6
sécurité :4 – –
MODERNE
administrative DES :5
sécurité :4 – La fonction FONCTIONS
– La DE L’ENTREPRISE
5La – fonction
La fonction
La fonction comptable
de
administrative :3 – La
:
fonction
comptable de: sécurité :
fonction :financière :
sécurité
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 14
1 – La fonction Direction :
Direction Générale
Direction Générale
Audit Interne Contrôle de Gestion
1 – La fonction Direction :
Direction Générale
Audit Interne
Approvisionnement Production Finances Contrôle de GestionMarketing
Administration
1 – La fonction Direction :
Direction Générale
La direction LaAudit
2 –générale Interne
exerce Production
fonction les grands choix Contrôle
qui engagent
Finances de Gestion
la vie
Administration de l’entreprise
Marketing dans le
moyen et approvisionnement
long terme (décisions d’investissement, financement, endettement…).
:Approvisionnemen
Dans le court
t terme,
Auditelle se charge
Interne duDirection
pilotageGénérale
de l’entreprise en :de GestionMarketing
Contrôle
1 – La fonction Direction : Production Finances Administration
2 – La fonction approvisionnement :
Direction Générale
Audit Interne Production Finances Contrôle de GestionMarketing
Administration
2 «– approvisionnement
L’opération La fonction » consiste à la fois à l’achat des marchandises, matières
1 – La fonction Direction
approvisionnement :
premières et produits semi- finis, ainsi que leur stockage dans les magasins de l’entreprise.
:Approvisionnemen Direction Générale
Le responsable des approvisionnements
Audit Interne doit viser les quatre objectifs suivants :
Production Finances Contrôle de GestionMarketing
Administration
t
–2Acheter des quantités
– La fonction de matières premières,:produits semi-finis et de marchandises en
approvisionnement
1 – La économique,
quantité fonction
AuditDirection
compte tenu
Interne :desDirection
Production
Générale
capacités de production
Finances et de
Contrôle desGestion
Administration possibilités
Marketingde ventes ;
2 – La fonction
– Minimiser les coûts d’acquisition et de possession de ces stocks ;
approvisionnement
– Veiller à:Approvisionnemen
la bonne qualité des matières
Directionpremières,
Générale produits semi-finis et marchandises
t Audit Interne Production Finances Contrôle de GestionMarketing
Administration
achetées ;
12 –– La
La fonction
fonction Direction :
approvisionnement :
– Effectuer des achats au moment opportun.
Direction Générale
Audit Interne Production Contrôle de GestionMarketing
Finances« PROPRIETE
Administration
2 – La
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE CNFEPD» PAGE 15
fonction
2.1- Place de la fonction approvisionnement dans L’organigramme de
l’entreprise. La fonction « approvisionnement » peut être organisée selon l’importance des
stocks de l’entreprise ou selon que l’entreprise est commerciale ou industrielle.
– Dans le cas des entreprises industrielles et de transformation, cette fonction est rattachée
à la direction de la production ;
– Dans le cas des grandes entreprises, la fonction approvisionnement est considérée comme
une direction qui gère tous les services qui ont une relation directe avec les
approvisionnements.
a- Le service «Etudes
achats » : Le Direction
Technique responsable du service « achats
des approvisionnements » doit atteindre les objectifs
Documentation
suivants : Service Achats Service stockages
– Les prix ;
– Les quantitésEtudes
;
Service
Technique
Achats
Documentation
Service stockages
– La qualité ; Direction des approvisionnements
– Les délais ;
– Les conditionsEtudes
de livraison.
Technique Documentation
Service Achats Service stockages
Pour réaliser ces objectifs, il doit accomplir les tâches suivantes :
Direction des approvisionnements
La connaissance
Etudesdes fournisseurs : L’acheteur est tenu
Technique de bien connaître tous les
Documentation
fournisseurs capables de fournir à l’entreprise les matières et lesstockages
Service Achats Service produits susceptibles de
satisfaire les besoins de l’entreprise quelle que soit la nature de son activité.
Etudes Technique Direction des approvisionnements
Documentation
L’acheteur épouse dans
Service ce contexte une approche marketing
Achats consistant
Service à bien connaître le
stockages
marché des fournisseurs potentiels, ainsi que son évolution afin de pouvoir négocier dans de
bonnes conditions en bénéficiant de la concurrence essentielle entre fournisseurs.
Etudes Technique Documentation
Pour ce faire, leService Achats des achats doit constituer uneService
responsable stockages
riche documentation
Direction des approvisionnements concernant
les fournisseurs de l’entreprise et relative à :
Etudes Technique Documentation
– Leurs niveaux Service
de prix Achats
; Service stockages
– Leurs niveaux de qualité ;
– Direction
Leurs possibilités de production des approvisionnements
ou d’approvisionnement ;
– Leur délai d’approvisionnement
Etudes Technique (livraison) ; Documentation
– Service
Leurs conditions Achats ;
de paiement Service stockages
– Les différents rabais, remises et ristournes à obtenir.
TAG0712/ SEMESTRE II
Etudes ECONOMIE
Technique DE L’ENTREPRISE
Direction « PROPRIETE CNFEPD»
des approvisionnements PAGE 16
Documentation
Service Achats Service stockages
La prospection : Une fois les besoins de l’entreprise sont bien définis, le responsable des
achats contacte les fournisseurs par le biais de l’appel d’offres ou des visites.
La négociation : Le responsable des achats doit avant tout, être un excellent négociateur, il
doit viser l’optimisation de la fonction achats tant sur le plan du prix d’achat, la qualité des
produits achetés, les crédits accordés par les fournisseurs en terme de délai de règlement, de
valeur et de livraison…
– La préparation technique ;
– La préparation administrative ;
– L’exécution du travail ;
– L’entretien.
– Le service conception ;
– Le service des études de fabrication ;
– Le service des méthodes de fabrication.
Quatrième phase : L’entretien : Dans les unités de production, les moyens de production (les
machines) doivent faire l’objet d’entretien afin d’améliorer la productivité de ces moyens de
production ou à la limite maintenir cette productivité dans des proportions acceptables.
Il est souhaitable que l’entretien soit préventif que de réparer des pannes ou des avaries
éventuelles.
Le coût total : Le coût total représente la somme totale de toutes les dépenses engagées
(charges fixes + charges variables) dans le but de produire une certaine quantité de biens.
Désignons par « Q » la quantité produite et par « C » le coût total. La relation entre le coût
total « C » et la quantité « Q » peut s’écrire comme suit : C = f (Q).
Solution :
b- C = 3 (10)2 = 300
C= 3 Q2
C
C= 3 Q2
C= 3 Q2
O Q
Le coût moyen :C’est le coût de l’unité
C= 3 Qdu
2 bien produit. C’est le quotient du prix total par
2
TAG0712/ SEMESTRE II C= 3 Q
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 19
Soit : M = Le coût moyen
C F (Q)
M = =
Q Q
Inversement, si le coût moyen est connu, nous obtenons le coût total en multipliant le coût
moyen par le nombre de biens produits.
Donc : C=MXQ
Exemple :
C=MXQ
Soit le coût total :C = 3 Q2
a – Calculez le coût M.
C=MXQ
Solution :
C=MXQ
a- Le coût moyen M C 3Q2 = 3Q
Q Q
b- 3 x 3 = 9.
C=MXQ
c- Représentation graphique du coût moyen :
M C=MXQ
13
12
C=MXQ
11
13
10
12
9 C=MXQ
11
13
8
10
7
12
9 C=MXQ
6
11
13
8
5
10
7
12
4
9 C=MXQ
6
11
3
13
8
5
10
2
7
12
4
9 C=MXQ
6
11
1
Q
3
13
8 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1
5
10 Quantité
0
2
7
12
4
9 C=MXQ
6 SEMESTRE II
11
1
TAG0712/
3
13
8 0 1 2ECONOMIE
3 DE4L’ENTREPRISE
5 6 7 8 « 9PROPRIETE CNFEPD» PAGE 20
5
10 Quantité
1
2
7
12
Le coût marginal :e coût marginal se définit comme le quotient de l’accroissement du coût
total pour une augmentation donnée de la production, par l’augmentation de cette
production.
Plus précisément, le coût marginal devrait être défini comme la limite du rapport :
C
Le coût marginal C’ = quand Q O
Q
Mathématiquement, le coût marginal est la dérivée du coût total.
C
=
Exemple : C = Coût total = 10 + 15 Q – 6 Q2 + Q3.
Solution :
C
=
a- Le coût marginal C’ = 15 – 12 Q + 3 Q2
b -C’ = 15 – 12 x 2 + 3 (2) 2 = 3
C
=
c- Représentation graphique du coût marginal :
C
C C’
=
10
C
=
C
=
0 Q
C
=
4 – La fonction financière
=Augmentation: dufinances
4 – La fonction :
coût total
Coût
= total Coût marginal total
Le domaine de =la finance ne cesse de connaître des transformations significatives et
enrichissantes à travers le temps.
Augmentation du coût total
Au début, les questions= =total
Coût financières étaient considérées comme faisant partie de la
= 4 – La fonction
comptabilité de l’entreprise et ne bénéficiaient pas d’un prestige et d’un poids équivalent à
4 – La
ceux fonction
occupé par lesfinances finances
fonctions : : et commerciales de l’entreprise, considérées
techniques
Augmentation
comme des facteurs prépondérants dugestion.
de la coût total
= =total
Coût
=
Dans la période récente, cette situation a sensiblement évolué. La finance est devenue une
discipline autonome nécessitant la maîtrise
Augmentation d’une technique et, s’insérant dans la vie
du coût total
Coût
= =total
quotidienne de l’entreprise.
=
4 – La fonction finances :
4 – La fonction finances :
En Algérie, les changementsCoût dansmarginal
l’orientation
total économique (instauration de l’économie de
marché et la libertéCoût=d’entreprendre)
Augmentation du
=total ontcoût
impliqué
total des changements au niveau des forces
=
productives avec le renforcement et l’omniprésence de l’entreprise publique économique
dans les différentes sphères 4de – Laproduction. Tous
fonction finances : ces changements ont eu des répercussions
sur l’organisation et la gestionCoûtfinancière dude
marginal
Augmentation l’entreprise
total
coût total publique économique autonome.
= =total
Coût
4 fonction
La – La fonction = finances
financière devient alors : la fonction principale au sein de l’entreprise publique
étant donné la masse de capitaux qu’elle gère et contrôle et dont l’objectif essentiel est de
les rentabiliser.
= =total
Coût 4 – La fonction
Augmentation du coût total
=
La fonction financière doit finances
alors remplir : convenablement sa mission à savoir, la gestion
optimale des ressources mises à sa disposition. Mais la réalité est toute autre, la fonction
4 – La fonction
financière est souventfinances
etAugmentation: du coût
reste confondue
= =total
Coût
avec
totalla fonction comptable .Or l’objectif de la
fonction financière= n’est pas de s’occuper uniquement de l’organisation des procédures
d’enregistrements comptables, mais aussi de veiller à ce que les flux monétaires soient
maîtrisés et bien gérés ; Augmentation
sans oublier du qu’elle est à l’origine de l’ensemble des décisions
coût total
=total
financières permettant
=
=
Coût 4 – Lalesfonction
d’atteindre objectifs de l’entreprise public autonome.
finances :
4 – La
4.1- Lafonction
fonction finances : dans l’organigramme de
financière l’entreprise : Le
positionnement de laCoût Augmentation du coût total
=fonction
=total financière dans l’organigramme de l’entreprise, découle du
=
rôle que doit jouer cette fonction au sein de l’entreprise.
b- Rôle fonctionnel :Ce rôle est beaucoup plus lié à la gestion courante financière de
l’entreprise, il s’agit surtout :
– De négocier avec les banques les crédits à court terme en tenant compte des différents
coûts de crédits (crédit moins cher) ;
Dans les grandes entreprises où l’organisation est fonctionnelle, on voit souvent réunis la
fonction financière et une partie de la fonction administrative de l’entreprise et ce, dans un
souci de minimisation des coûts de fonctionnement comme le montre le schéma suivant :
Le rôle du marketing est donc de construire et de promouvoir des relations fructueuses pour
l’entreprise avec ses marchés, c'est-à-dire, d’augmenter la satisfaction de l’entreprise en
augmentant la satisfaction des clients.
La définition du marketing la plus admise est celle de PHILIP KOTELER 2, le père du marketing
moderne :
Dans une entreprise moyenne, on verra apparaître la direction commerciale associant une
fonction vente et marketing.
D’une manière générale, il est possible de mettre en place une organisation marketing selon
les types de produits et les clients considérés.
L’organisation par fonction met en évidence les différentes directions sous l’autorité d’un
directeur marketing.
L’organisation mixte (fonction – produit) étoffe la direction du marketing par une structure de
chef de produits.
Le schéma ci-dessous présente une structure traditionnelle d’une fonction marketing dans
une grande entreprise :
2
PHILIPE KOTELER MARKETING Management public Union 1990
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 24
Direction marketing
Direction marketing
– La politique de marché ;
– La politique du produit ;
– La politique de prix ;
– La politique de promotion et de publicité ;
– La politique de vente.
6 – La fonction contrôle :
La fonction de contrôle au niveau de l’entreprise est exercée par deux structures dépendant
en règle générale directement de la direction générale (position staff) comme le montre le
schéma ci- après :
Interne Gestion
6 – La fonction contrôle :
Direction Générale
Audit Contrôle de
Interne
Approvisionnement Production
Direction Générale
Marketing
Gestion
Administration
Finance
6 – La fonction contrôle :
Les deux structures
Audit de contrôle sont : Contrôle de
Approvisionnement ProductionDirection Générale Finance
Marketing Administration
6.1- Le contrôle
Interne de gestion dont l’objectif est la maîtrise de laGestion
gestion. Le contrôle de
gestion est l’ensemble des moyens mis en œuvre dans une entreprise pour s’assurer d’une
Approvisionnement Direction Générale
mobilisation permanenteProduction Marketing
et efficiente des énergies et Finance Administration
des ressources en vue d’atteindre les
6 – La fonction
objectifs queAudit contrôle :
se proposent les dirigeants. Contrôle de
contrôle Interne
LeApprovisionnement
de gestion permet de Direction
comparer les réalisations
Générale Gestionet de dégager des
aux objectifs
Production Marketing Finance Administration
écarts (positifs ou négatifs) et analyser ces écarts en vue de prendre des mesures correctives.
OBJECTIF DE LA LEÇON : A la fin de cette leçon, vous serez capable d’identifier les
différentes structures de l’entreprise.
LEÇON
PLAN N°LEÇON
DE LA 04 : L’ORGANISATION
: GENERALE DE L’ENTREPRISE
INTODUCTION GENERALE
I- L'ORGANISATION
LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
1- La notion de l'organisation
2- Les composantes de l'organisation
3- Aspects de l'organisation
De tous cela, on peut dire que l'organisation d'une entreprise intéresse aussi bien les
dirigeants et les managers que les exécutants tous à des degrés divers.
INTRODUCTION GENERALE :
I- L’ORGANISATION
1.La notion
Une organisation est un ensemble de personnes qui ont entre elles des relations en partie
INTRODUCTION GENERALE :
régulières et prévisibles.
1.La notionI-
L’ORGANISATION
2. Les composantes de l'organisation:
2. Les
composantes
Une organisation se caractérise par un certain nombre de composantes dont l'importance
INTRODUCTION
de varie selon le typeGENERALE
relative :
d'organisation considérée.
- l'organisation
Le centre opérationnel :C'est l'ensemble des activités qui constituent la raison d'être de
1.La notion
l'entreprise. Souvent il s'agit des activités de production et de vente.
:1.La notion
3. Aspect de l'organisation:2. Les
Exemple : Dans les entreprises qui ont un objectif d'innovation –produit la recherche et
composantes
développent(R et D)de
fait l'organisation:
partie du centre opérationnel
INTRODUCTION GENERALE :
- La technostructure :Elle correspond à l'ensemble des activités qui consistent à standardiser
le2. LesLes
travail. composantes
résultats et qualifications, c'est-à-dire respectivement, définir les procédures,
2. Les
fixer les objectifs et les normes et calibrer les compétences. Les départements méthodes,
de
systèmes d'information et contrôle de gestion appartiennent classiquement à la
composantes
l'organisation:1.La
technostructure.
de
INTRODUCTION GENERALE :
3.
Le Aspectstratégique:Il
notionI-
sommet de l'organisation:
- l'organisation désigne les activités qui définissent et adaptent des objectifs
stratégiques de l'organisation, tandis que les fonctions de support logistique sont celles qui
:L’ORGANISATION
participent au fonctionnement sans être essentielle (les services généraux par exemple).
- La hiérarchie opérationnelle:Elle rassemble les managers qui ont parmi leurs subordonnés
directs ou indirects, des opérateurs du centre opérationnel. Par opposition, on qualifie de
INTRODUCTION GENERALE :
"fonctionnels" les salariés dont les activités sont principalement dans la technostructure ou
les fonctions de support logistique.
II- STRUCTURE DE L'ENTREPRISE :3.
1.La notionI-
Aspect de l'organisation:2. Les
3. Aspect
L’ORGANISATION
TAG0712/ de
SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 28
composantes de l'organisation:
l'organisation
3. Aspect de l'organisation:
L'organisation a deux (02) aspects, la spécialisation des éléments et la coordination et
régulation de ces éléments qui sont liés comme l'avers et le revers d'une médaille; ils sont
même en interaction; la spécialisation ne peut pas exister sans régulation.
Exemple :Les ouvriers ne peuvent pas travailler sans la coordination exercée par le
contremaître ou sans se réunir. Mais cette régulation n'est possible que pour autant qu'il y ait
II- STRUCTURE
affectation DE de coordination dans le rôle du contremaître, c'est-à-dire que la
de cette tâche
L'ENTREPRISE
régulation :3.spécialisation.
suppose une Aspect de
Lal'organisation:
spécialisation des tâches et la régulation sont un des aspects de la division du travail. La
division du travail à une portée générale, elle concerne non seulement ce qui se passe à
l'intérieur de l'entreprise mais encore à l'extérieur. La division du travail montre que
l'organisation est liée à la nature même des tâches, à l'étendus des marchés, et à la
répartition du travail.
de lasont les éléments d’un ensemble économique qui, au cours d’une période
l’entreprise
structure
déterminée :D comme relativement stables par rapport aux autres. (systèmes et
apparaissent
9. Définition
structures ::
économiques);
éfinition
- Une autre définition nous parait plus simple, la structure représente une sorte de charpente
ou une armature sur laquelle repose toute l’organisation d’une entreprise.
II- définitions
Ces STRUCTURE DE
font ressortir le caractère permanent des éléments structurels mais aussi la
relativité de la structure
L'ENTREPRISE ; elle n’est
:3. Aspect depas stable que si l’on se place dans le court ou moyen
terme.
l'organisation:
A2. Principes
2.long
Principes essentiels
terme, les éléments deselamodifient car la structure d’une entreprise évolue
structurels
structure
dans le temps en
essentiels :Définition
defonction
la :II-
de son développement et de son expansion.
STRUCTURE
structure : DE L'ENTREPRISE :
II- STRUCTURE DE
2. Principes essentiels de la structure :
a- La répartition des activités entre les grands services ou les grandes fonctions. La fonction
se définit par une répartition des responsabilités de l’entreprise d’après des critères logiques
de similitude : fonction marketing, informatique, etc.
2. Principes
Exemple essentiels
: Le service dechargé
est l’organe la structure : ou d’une partie d’une fonction.
d’une fonction
b-La répartition des compétences et des attributions, définition des statuts et rôles :
Il s’agit ici de définir d’une manière précise le rôle et les tâches qui incombent à chaque
élément et de déterminer les limites de leurs responsabilités tout en évitant de surcharger les
échelons supérieurs pour permettre une prise de décision rapide.
2. définition
c-La Principes des essentiels de la structure
réseaux d’information :
et des procédures :
- Organiques : Les proportions et places respectives des différents services dans l’entreprise.
2. Principes
- Humains essentiels
: Attribution de laetstructure
de l’autorité :
des responsabilités, relations humaines, statuts et
rôles.
- Informationnels : Traitement de l’information et procédures.
On conçoit donc, que selon les spécialistes, l’accent soit mis sur tel ou tel aspect de la
structure d’organisation.
Le2.sociologue
Principes essentiels
insistera de la structure
sur les relations :
inter- personnelles et le rôle des petits groupes,
l’informaticien privilégie les procédures et le système décisionnel.
- La structure formelle (ou officielle) est celle qui est voulue et définie par la direction de
2. Principes essentiels de la structure :
l’entreprise. Elle fait apparaître dans l’organigramme, les définitions de fonctions et les
procédures formalisées (écrite plus souvent).
- La taille de l’entreprise : plus une entreprise est grande plus sa structure est élaborée.
- Le système technologique utilisé par l’entreprise : en effet, il existe une relation entre
technologie et structure ; surtout lorsqu’on va de la production à l’unité à la production de
masse.
- La stratégie : il est généralement admis par les managers que la structure suit la stratégie.
- La structure hiérarchique ;
- La structure « staff and line » ;
- La structure par fonction ;
- La structure matricielle;
- La structure géographique ;
- La structure par division (par produit);
- La structure décentralisée ;
- La structure organisationnelle.
Le schéma suivant représente une structure hiérarchique pour une entreprise commerciale
ayant quatre (04) directions régionales : Est, Ouest, Centre et sud.
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR
REGION REGION REGION REGIONAL
OUEST CENTRE SUD
EST
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR
REGION
REGION
AGENT GENERAL AGENT GENERAL REGION AGENT GENERAL
DIRECTEUR
OUEST CENTRE SUD REGIONAL
A B C
DIRECTEUR GENERAL
EST
DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR
AGENT GENERAL
REGION REGION
AGENT GENERAL REGION AGENT GENERAL
A
OUEST CENTRE B
Représentants SUD C
DIRECTEUR GENERAL DIRECTEUR
REGIONAL
AGENT
On distingue GENERAL
dans ce cas deux DIRECTEUR
(02) types de hiérarchie :
DIRECTEUR
A DIRECTEUR EST
REGION AGENT GENERAL REGION
Représentants
REGION AGENT GENERAL
a- La hiérarchie linéaire ; B C
OUEST CENTRE
DIRECTEUR GENERAL SUD
b- La hiérarchie fonctionnelle.
AGENT GENERAL
DIRECTEUR
A Représentants
DIRECTEUR
DIRECTEURlinéaire: Structure DIRECTEUR REGIONAL
a- La hiérarchie assezGENERAL
AGENT fréquente au niveau AGENT
des petites
GENERAL entreprises. La
REGION REGION REGION
hiérarchie linéaire se caractérise par l'unité
DIRECTEUR Bde commandement la discipline,
GENERAL C EST le partage clair
OUEST
AGENT GENERAL CENTRE SUD
de l'autorité et des tâches. Représentants
A
Le schéma suivant représente la
DIRECTEUR
structure hiérarchieDIRECTEUR
DIRECTEUR linéaire : DIRECTEUR
AGENT GENERAL AGENT GENERAL
REGION
AGENT GENERAL REGION
DIRECTEUR B
GENERAL REGION REGIONAL
C
Représentants
OUEST
A CENTRE
DIRECTEUR SUD
EST
DIRECTEUR
AGENT GENERAL AGENT GENERALDIRECTEUR
DIRECTEUR AGENT GENERAL
Représentants
REGION
A DIRECTEUR GENERAL
B
DIRECTEUR
REGION REGION DIRECTEUR
C
OUEST Mr X CENTRE Mr Y SUD Mr Z REGIONAL
En effet dans cette structure, il n'y a pas d'unité de commandement, autorité et pouvoir sont
délégués à des chefs fonctionnels compétents dans leurs spécialités. Le schéma suivant
représente la structure hiérarchique fonctionnelle.
CHEF D’ATELIER
CHEF D’ATELIER
Cependant cette structure peut présenter l’inconvénient dans le cas d’une dégradation, des
relations entre les conseillers et la hiérarchie, ce qui risque de bloquer le fonctionnement de
l’entreprise.
- La fonction approvisionnement ;
- La fonction production ;
- La fonction commerciale ;
- La fonction administration générale ;
- La fonction financière et comptable.
DIRECTION GENERALE
DIRECTION GENERALE
Exemple:
DIRECTION
Produit A
DIRECTION
Fonction
Fonction Fonction Fonction ………….
Produit
Produit B
A Commerciale Personnelle
DIRECTION Production
Produit C
A Fonction
Produit
DIRECTION ………….
Produit B Fonction Fonction
Fonction
Commerciale Personnelle
Produit A Production
DIRECTION
b-La structure matricielle projet /fonction (orientée projet) : Fonction
Produit C ………….
Produit
Produit B
A
DIRECTION Fonction
Fonction Fonction
Direction Commerciale
Production Personnelle
Fonction
Produit A
Produit C
DIRECTION
………….
Fonction Fonction Fonction Fonction
Produit B Production Commerciale Personnelle
………….
Produit A Fonction
DIRECTION Fonction Fonction
Commerciale Fonction
Projet 1 Personnelle
Produit C Production ………….
Produit
Produit B
A
DIRECTION
Projet 2
Fonction Fonction
Produit A Fonction
Produit C Fonction Commerciale ………….
DIRECTION Personnelle
Production
Produit B
Projet 3
Produit A
DIRECTION Fonction
Fonction ………….
Produit C Fonction
Fonction Commerciale
Produit B
Produit A Personnelle
TAG0712/DIRECTION
SEMESTRE II Production
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 35
Fonction
3.3. La structure géographique: A structure géographique vise à répartir les activités
d’une entreprise par zone géographique : un responsable local rend compte à la direction
régionale, elle-même dépendant d’une direction nationale ou multinationale.
DIRECTION INTERNATIONALE
DIRECTION INTERNATIONALE
3.4.La structure par division:La structure par division ou par produit permet aux
DIRECTION
grandes entreprises DIRECTION
à production DIRECTION
DIRECTION DIRECTION
INTERNATIONALE
diversifiée de répartir DIRECTION
les tâches en fonction des branches
EUROPE M- ORIENT AFRIQUE ASIE AMERIQUE
produites, et familles de produits. Chaque division est autonome, elle est jugée sur ses
résultats et ne traite que des opérations relatives à un même produit. Donc l’entreprise est
découpée en divisions, chacune de celles-ci
DIRECTION étant dotée d’une grande autonomie et
INTERNATIONALE
DIRECTION
fonctionne comme DIRECTION
une véritable DIRECTION
entreprise. DIRECTION DIRECTION
EUROPE
Le schéma suivant M- ORIENT
nous donne un aperçuAFRIQUE
sur la structureASIE AMERIQUE
par produit:
DIRECTION INTERNATIONALE
DIRECTION INTERNATIONALE
DIRECTION
PRODUIT A DIRECTION PRODUIT
DIRECTION
DIRECTION
B PRODUITDIRECTION
DIRECTION C
EUROPE M- ORIENT GENERALE
AFRIQUE ASIE AMERIQUE
SERVICE SERVICE DE SERVICE SERVICE
FINANCIER PRODUCTION INTERNATIONALE ADMINISTRATIF
DIRECTION COMMERCIAL
PRODUIT A PRODUIT B PRODUIT C
DIRECTION DIRECTION DIRECTION
DIRECTION DIRECTION DIRECTION
EUROPE décentralise
3.5. La structure M- ORIENT :GENERALE
LaAFRIQUE ASIE
décentralisation AMERIQUE
est opposée à la centralisation.
SERVICE SERVICE DE
DIRECTION SERVICE
INTERNATIONALE SERVICE
La centralisation
PRODUITestA la concentration de l’autorité
PRODUIT B au niveau de Cla direction générale de
PRODUIT
FINANCIER PRODUCTION COMMERCIAL ADMINISTRATIF
l’entreprise contrairement à la décentralisation qui consiste à transmettre l’autorité du
sommet versDIRECTION
la base. DIRECTION DIRECTION
DIRECTION DIRECTION DIRECTION
EUROPE DIRECTION
M- ORIENT INTERNATIONALE
AFRIQUE
GENERALE ASIE AMERIQUE
PRODUIT
Ainsi, lorsque A PRODUIT
la taille de l’entreprise
SERVICE SERVICE DE augmente,B PRODUIT C risque d’être débordée
la direction générale
SERVICE SERVICE
FINANCIER
par le nombre de décisionsPRODUCTION
à prendre. ElleCOMMERCIAL ADMINISTRATIF
délègue une partie de son autorité en optant pour
une structure décentralisée.
DIRECTION DIRECTION
DIRECTION INTERNATIONALE
DIRECTION DIRECTION DIRECTION
DIRECTION
PRODUIT
EUROPE A M- ORIENT PRODUIT
AFRIQUEB PRODUIT
ASIE C
AMERIQUE
En pratique, la direction générale GENERALE
ne peut pas décentraliser toutes les fonctions de
SERVICE
SERVICE SERVICE DE SERVICE
l’entreprise.
FINANCIER PRODUCTION COMMERCIAL ADMINISTRATIF
DIRECTION INTERNATIONALE
PRODUIT
DIRECTIONA DIRECTION PRODUIT B
DIRECTION PRODUITDIRECTION
DIRECTION C
DIRECTION
EUROPE
TAG0712/ SEMESTRE II M- ORIENT
ECONOMIE AFRIQUE
DE L’ENTREPRISE
GENERALE « PROPRIETE AMERIQUE PAGE 36
ASIE CNFEPD»
SERVICE SERVICE DE SERVICE SERVICE
DIRECTION INTERNATIONALE
FINANCIER PRODUCTION COMMERCIAL ADMINISTRATIF
Le tableau suivant nous permet de mieux appréhender les fonctions décentralisées et les
fonctions centralisées.
FONCTIONS DECENTRALISEES FONCTIONS CENTRALISEES
- La production - Les finances
- La commercialisation - La comptabilité
- La gestion du personnel - Les approvisionnements
3
Henry Mintzberg, structure dynamique des organisations Ed.organisation 1984.
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 37
CENTRE OPERATIONNEL
SOMMET STRATEGIQUE
CENTRE OPERATIONNEL
SOMMET STRATEGIQUE
SOMMET STRATEGIQUE
TECHNO- CENTRE OPERATIONNEL SUPPORT
STRUCTURECENTRE OPERATIONNEL LOGISTIQUE
LIGNE
SOMMET STRATEGIQUE
3.7 La structure "oneCENTRE
–man-show": L'entreprise
OPERATIONNEL
HIERARCHIQUE débutante est fréquemment
l'affaire d'un seul hommeCENTRE
qui estOPERATIONNEL
à la fois président fondateur, propriétaire et directeur
général (une EURL SOMMET STRATEGIQUE
par exemple), il assume la direction des fonctions clés et toutes les
TECHNO- SUPPORT
décisions importantes sont
STRUCTURE prises OPERATIONNEL
CENTRE par lui. LOGISTIQUE
CENTRE LIGNE
SOMMETOPERATIONNEL
STRATEGIQUE
CENTREHIERARCHIQUE
OPERATIONNEL
LIGNE
SOMMET STRATEGIQUE
CENTRE
CENTRE OPERATIONNEL
OPERATIONNEL
HIERARCHIQUE
TECHNO- SUPPORT
STRUCTURE SOMMET STRATEGIQUE LOGISTIQUE
CENTRE OPERATIONNEL
CENTRE OPERATIONNEL
LIGNE
SOMMET STRATEGIQUE
TECHNO- CENTREHIERARCHIQUE
OPERATIONNEL
SUPPORT
STRUCTURECENTRE OPERATIONNEL LOGISTIQUE
SOMMET STRATEGIQUE
CENTRE OPERATIONNEL
CENTRE
SOMMETOPERATIONNEL
LIGNE
STRATEGIQUE
TECHNO- CENTRE OPERATIONNEL SUPPORT
HIERARCHIQUE
STRUCTURE LOGISTIQUE
SOMMET STRATEGIQUE
CENTRE OPERATIONNEL
CENTRE OPERATIONNEL
SOMMET LIGNE
STRATEGIQUE
TAG0712/ SEMESTRE IITECHNO-
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 38
SUPPORT
STRUCTURECENTREOPERATIONNEL
CENTRE OPERATIONNEL
HIERARCHIQUE LOGISTIQUE
Exercise d’application:
Exercise d’application :
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 39
LEÇON N° 05 : LES ORGAIGRAMMES ET LES LIAISONS DE
L’ENTREPRISE
LEÇON
PLAN DE N° 04 : L’ORGANISATION
LA LEÇON : GENERALE DE L’ENTREPRISE
I.LES ORGANIGRAMMES
Définition
LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
1- Principes d'élaboration d'un organigramme.
II.LES LIAISONS
LEÇON N° 04
INTRODUCTION : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
3- Liaisons d'autorité.
4- Liaisons de coopération.
5- Liaisons de représentation.
LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
6- Liaisons d'inspection et de contrôle.
DEFINITION :
L'organisation est la représentation graphique de la structure interne de l'entreprise. Il
s'exprime sous forme de schéma :
1- Principes d’élaboration
d’un
1- organigramme
La répartition :III.LES
des tâches entre les services ;
DEFINITION
Les responsables :des services
ORGANIGRAMMES
2- : avec leur niveau de hiérarchie, leur nom et l'étendue de leur
autorité ;
Les liaisons hiérarchiques sont représentées sur le graphique par un trait gras (ou plein), et
les liaisons fonctionnelles par des pointillés.
DEFINITION
1- :
Principes d’élaboration d’un
L'organigramme est un instrument d'information et de gestion du budget et du personnel.
organigramme :
En dehors du personnel de l'entreprise, l'organigramme sert à renseigner les partenaires avec
lesquels l'entreprise est en contact. Il leur permet de s'adresser directement au niveau
hiérarchique ou au service désiré.
-DEFINITION :
Prévoir un organigramme évolutif en fonction de l'expansion de l'entreprise et de son
1- Principes
personnel, d’élaboration
et permettre aux responsables d'accéder aux promotions internes.
-d’un organigramme
Déterminer dans un premier:III.LES
temps les tâches et les fonctions à remplir, et dans un
ORGANIGRAMMES
deuxième : responsables qui devront les occuper. Ceci, pour éviter toutes
temps, désigner les
2- Les différents types d'organigrammes
influences personnelles des individus : de l'organigramme.
chargés de l'élaboration
DEFINITION :
Ainsi le choix des personnes aux postes de responsabilités doit se faire sur la base d'une
certaine qualification et de savoir-faire.
Ce graphe compte sept (07) niveaux de hiérarchie. Les postes ayant un niveau hiérarchique,
équivalent sont situés surtypes
2- Les différents une même ligne horizontale. :
d'organigrammes
Dans les cases sont portées les personnes occupant le poste auquel viennent s'ajouter les
indications relatives à l'effectif commandé, les attributions du service y compris les
renseignements administratifs et comptables tels que le compte budgétaire et le numéro de
compte comptable sur lesquels le service émarge.
DIRECTEUR
(2ème ECHELON)
Directeur Général
Directeur Directeur
M.TAHAR
ENTREPRISE Commercial Technique
SOUS –DIRECTEUR KADDOUR SLIMANE
(1er échelon)
(3EME ECHELON)
DIRECTEUR
ème
(2CHEF ECHELON)
DE SERVICE
Directeur Général
(4° ECHELON)
SOUS –DIRECTEUR M.TAHAR
Directeur Directeur
MESSAOUD
(3EME ECHELON)
SOUS CHEF DE Commercial Technique
DIRECTEUR KADDOUR SLIMANE
ème SERVICE
ENTREPRISE
CHEF DE SERVICE
(2(5EME
(1erECHELON)
ECHELON)
échelon)
(4° ECHELON)
SOUS –DIRECTEUR Directeur GénéralAttache Commercial
(3EME ECHELON) M.TAHAR
CHEF DE SECTION Directeur AISSA Directeur
SOUSDECHEF
CHEF DE
SERVICE
DIRECTEUR
(6EME ECHELON) Commercial Technique
ème SERVICE
(4°ECHELON)
ECHELON)
(2
SOUS
(5EME–DIRECTEUR
ECHELON) KADDOUR SLIMANE
(3EME
ENTREPRISE ECHELON) Directeur Général
CHEF DE GROUPE
CHEF
(1erDE
EMPLOYES
CHEF DE SECTION
échelon)
PRINCIPAUX
SERVICE M.TAHARAttache Commercial
SOUS
(6EME
(4° CHEF DE
ECHELON)
ECHELON)
SOUS DIRECTEUR
–DIRECTEUR Directeur AISSA Directeur
ème SERVICE
(2 (3EMEECHELON)
ECHELON) Commercial Technique
(5EME
CHEF DEECHELON)
GROUPE
EFFECTIFS
EMPLOYES Directeur Général
KADDOUR SLIMANE
CHEF
CHEF DEDEPRINCIPAUX
SECTION
SERVICE
(6EME ECHELON) M.TAHAR
SOUS(4° ECHELON)
–DIRECTEUR
ENTREPRISE Attache Commercial
SOUS CHEF
DIRECTEUR DE
(3EME ECHELON)
(1erSERVICE
ATTRIBUTIONS échelon)
CHEF
(2 ème DE GROUPE
ECHELON) AISSA
(5EME
EMPLOYES ECHELON)
PRINCIPAUX Directeur 5 Directeur 25
CHEF
CHEF DEDE SECTION
SERVICE 1200
EFFECTIFS Directeur 70Général
Commercial Technique
SOUS
(6EME –DIRECTEUR
ECHELON)
(4° ECHELON) KADDOUR
M.TAHAR SLIMANE
ATTRIBUTIONS
(3EME ECHELON)
SOUS
CHEF DECHEF DE
GROUPE
DIRECTEUR Attache Commercial 25
Service
SERVICE 5
Service
EMPLOYES
(2 ème PRINCIPAUX
ECHELON) Direction 1200 Direction
70 Vente
ENTREPRISE
CHEF
CHEF
(5EMEDE
DE SERVICE
SECTION
ECHELON) Commerciale
SOUS
(1er –DIRECTEUR
échelon) Générale Commerciale AISSA
(4°
(6EME ECHELON)
ECHELON) DirecteurDirecteur
Général Directeur
ATTRIBUTIONS
(3EME ECHELON) Commercial Technique
EFFECTIFS
CHEF DE GROUPE M.TAHAR
KADDOUR 5 25
SLIMANE
COMPTE SOUS
EMPLOYES CHEF DE
DE PRINCIPAUX
DIRECTEUR 1200 Service
CHEF DE SERVICE 70
(2 ème SERVICE
CHEF
BUDGET DE SECTIONDirection
ECHELON) Direction AttacheService
Commercial Vente
VENTES
SOUS(4° –DIRECTEUR
ECHELON)
(5EME ECHELON) ADMINISTRATION
ECHELON)Générale COMMERCIALISATION
Commerciale
(6EME
ATTRIBUTIONS Commerciale
(3EME ECHELON)
CHEF DE GROUPE GENERALE Directeur Général AISSA
ENTREPRISE
1200 Directeur 5 Directeur 25
COMPTE
EMPLOYES
(1erDE PRINCIPAUX
échelon)
EFFECTIFS M.TAHAR
70
CHEF DE SERVICE Commercial
COMMERCIALISATION Technique VENTES
SOUS
BUDGET
CHEF CHEF
DIRECTEUR
DE DE
SECTION Service
SOUS –DIRECTEUR
(4°SERVICE
ATTRIBUTIONS ECHELON) Direction KADDOUR Service SLIMANE
ème
(2(6EME ECHELON)
ECHELON) Direction Vente
(3EME ECHELON)ADMINISTRATION Commerciale
(5EME
CHEF DEECHELON)
GROUPEGénérale Commerciale Attache Commercial
5 25
VENTES
COMPTE
EMPLOYES DE PRINCIPAUXGENERALE 70
COMMERCIALISATION
1200Directeur Général
CHEF DE SERVICE
BUDGET M.TAHAR AISSA
SOUS
CHEF
ATTRIBUTIONS –DIRECTEUR
DECHEF
SECTION Directeur Directeur
SOUS
(4° ECHELON)
DIRECTEUR
EFFECTIFS
ENTREPRISE DE Service
(3EME
(6EME ECHELON)
ECHELON)
ème SERVICE Commercial Service
COMMERCIALISATION Technique
VENTES
CHEF
(2 (1er DE GROUPEDirection
ECHELON)
échelon) Direction
KADDOUR 5 25
Vente
SLIMANE
(5EME
COMPTE
EMPLOYES DE ECHELON) ADMINISTRATION
Générale 1200 Commerciale
PRINCIPAUX Commerciale
70
CHEF DE SERVICE GENERALE Directeur GénéralAttache Commercial
BUDGET
SOUS
ATTRIBUTIONS
CHEF –DIRECTEUR
DE SECTION
(4° ECHELON) COMMERCIALISATION VENTES
(3EME ECHELON) M.TAHAR
SOUS
CHEF CHEF
DIRECTEUR
(6EME DE
DEECHELON)
GROUPE AISSA 25
Service
Directeur 5
Service Directeur
(2
COMPTEème
EMPLOYES SERVICE
EFFECTIFS
ECHELON)
DE PRINCIPAUXDirection 1200 Direction
70 Vente
Commercial CommercialeTechniqueVENTES
(5EME
BUDGET
CHEF DE
ENTREPRISE SERVICEADMINISTRATION
ECHELON) Générale COMMERCIALISATION
Commerciale
ATTRIBUTIONS
SOUS –DIRECTEUR GENERALE KADDOUR SLIMANE
(1er
CHEF
(3EME échelon)
(4° ECHELON)
DE SECTION
ECHELON) Directeur Général
CHEF DE GROUPE Attache Commercial 25
(6EME
TAG0712/ ECHELON)
SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE 5 CNFEPD»
M.TAHAR « PROPRIETE VENTESPAGE 43
COMPTE SOUS
EMPLOYES DE CHEF
DIRECTEUR DE
PRINCIPAUX 1200 70 COMMERCIALISATION Service
Service
AISSA
DE SERVICEDirection Direction
ème
(2CHEF
BUDGET
ATTRIBUTIONSECHELON)
SERVICE Directeur Vente
Directeur
SOUS –DIRECTEUR
EFFECTIFS ADMINISTRATION Commerciale
MODELE D'ORGANIGRAMME CENTRALISE (GRAPHE N° 2)
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR DE CONTROLE ET DIRECTEUR DE LA
DIRECTEUR DE COORDINATION COMMERCIALISATION
LA PRODUCTION
L’ADMINISTRATION GENERALE
DIRECTEUR GENERAL
CONTROLE ET DIRECTEUR DE LA
DIRECTEUR DE DIRECTEUR DE CHEF CHEF
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT COORDINATION COMMERCIALISATION
L’ADMINISTRATION GENERALE LA PRODUCTION DEPARTEMENT DEPARTEMENT
PERSONNEL FINANCIER
DIRECTEUR GENERAL VENTES ACHATS
CONTROLE ET DIRECTEUR DE LA
DIRECTEUR DE COORDINATION COMMERCIALISATION
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT DIRECTEUR DE
L’ADMINISTRATION GENERALE CHEF CHEF
PERSONNEL FINANCIER LA PRODUCTION
SERVICE SERVICE SERVICE DIRECTEUR
SERVICE GENERAL
SERVICE
DEPARTEMENTSERVICE DEPARTEMENT
PERSONNEL CONTENTIEUX FINANCIER COMPTABLE VENTES EXPEDITION
CONTROLE
VENTES ET DIRECTEUR
ACHATS DE LA
DIRECTEUR DE SERVICE SERVICE
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT COORDINATION COMMERCIALISATION
L’ADMINISTRATION GENERALE DIRECTEUR DE APPROVISI- GESTION
PERSONNEL FINANCIER DIRECTEUR GENERAL ONNEMENT STOCKS
SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE CHEF SERVICE CHEF
LA PRODUCTION
PERSONNEL CONTENTIEUX FINANCIER COMPTABLE EXPEDITION
CONTROLE
DEPARTEMENT ET DIRECTEUR DE LA
DEPARTEMENT
DEPART-ETUDES
DIRECTEUR DE DEPARTEMENT-SERVICE DEPARTEMENT-
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT COORDINATION
VENTES COMMERCIALISATION
ACHATS
ET METHODES
L’ADMINISTRATION GENERALE VENTES ORDONNANCEMENT
FABRICATION SERVICE SERVICE
PERSONNEL FINANCIER DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR DE APPROVISI- GESTION
SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE
PERSONNEL CONTENTIEUX FINANCIER COMPTABLE
LA PRODUCTION EXPEDITION ONNEMENT STOCKS
CONTROLE
CHEF ET DIRECTEUR
CHEF DE LA
DEPART-ETUDES
DIRECTEUR DE DEPARTEMENT- DEPARTEMENT-
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT COORDINATION
DEPARTEMENT COMMERCIALISATION
DEPARTEMENT
SERVICEET METHODES
L’ADMINISTRATION GENERALE SERVICE
CHRONOME- ATELIER
FABRICATION
DIRECTEUR GENERAL
ATELIER
ORDONNANCEMENT
VENTES
ATELIER SERVICE ACHATS
SERVICE
PERSONNEL FINANCIER SERVICE SERVICE SERVICE
SERVICE
ETUDES SERVICE
TRAGE SERVICE
METHODE SERVICE
DIRECTEUR
A DEBVENTES C SERVICE LANCEMENT PLANNING
PERSONNEL CONTENTIEUX FINANCIER COMPTABLE EXPEDITION APPROVISI- GESTION
CONTROLE ET DIRECTEUR DE LA
DEPART-ETUDES
DIRECTEUR DE LA PRODUCTION
DEPARTEMENT- DEPARTEMENT- ONNEMENT STOCKS
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT COORDINATION
CHEF COMMERCIALISATION
CHEF
SERVICEET METHODES
L’ADMINISTRATION GENERALE SERVICE ATELIER
FABRICATION
DIRECTEUR GENERAL ORDONNANCEMENT
DEPARTEMENT
ATELIER ATELIER SERVICEDEPARTEMENT
SERVICE
PERSONNEL CHRONOME- FINANCIER
SERVICE
ETUDES SERVICE SERVICE
METHODE SERVICE
A B VENTES C SERVICE LANCEMENT ACHATSPLANNING
PERSONNEL TRAGE FINANCIER
CONTENTIEUX DIRECTEUR DE
COMPTABLE EXPEDITION SERVICE SERVICE
SERVICE CONTROLE ET DIRECTEUR DE LA
DEPART-ETUDES
DIRECTEUR DE DEPARTEMENT- DEPARTEMENT- APPROVISI- GESTION
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT LA PRODUCTION VENTES COORDINATION COMMERCIALISATION
SERVICEET METHODES
L’ADMINISTRATION GENERALE SERVICE DIRECTEUR GENERAL
FABRICATION ORDONNANCEMENT ONNEMENT STOCKS
PERSONNEL FINANCIER ATELIER ATELIER CHEF
ATELIER SERVICE CHEF
SERVICE
SERVICE
ETUDES SERVICE SERVICE
METHODE SERVICE
A B DEPARTEMENTC SERVICE LANCEMENTDEPARTEMENT
PLANNING
CHRONOME-
PERSONNEL CONTENTIEUX FINANCIER COMPTABLE EXPEDITION
CONTROLE
VENTES ET DIRECTEUR
ACHATS DE LA
DIRECTEUR DE
DIRECTEUR DETRAGE
DEPART-ETUDES DEPARTEMENT- DEPARTEMENT-
COORDINATION
SERVICE SERVICE
COMMERCIALISATION
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT DIRECTEUR GENERAL
SERVICEET METHODES FABRICATION
LA PRODUCTION ORDONNANCEMENT APPROVISI- GESTION
TAG0712/ L’ADMINISTRATION
SEMESTRE II
PERSONNEL
GENERALEDE L’ENTREPRISE
ECONOMIE SERVICE
FINANCIER ATELIER
« PROPRIETESERVICE
ATELIER
CNFEPD» ATELIER PAGE SERVICE
45 SERVICE
SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE ONNEMENT STOCKS
ETUDES METHODE A BVENTESCHEF C SERVICE LANCEMENT CHEF PLANNING
L'organigramme circulaire :
Supervision
Générale
ressources
Exploitation
Personnel Finances
Supervision
Exploitation
Générale
Direction Personnel ressources
VENTE Finances
Services
Technique PRODUCTION
Exploitation Juridiques
Personnel Supervision
VENTE Finances
Générale et
Recherche
Direction PRODUCTION
ressources
Et
Marketing administratifs
Exploitation
Technique Développement
Personnel VENTE Finances
Planification
Contrôle
PRODUCTION
Supervision
Marketing Services
Exploitation
Recherche Générale
Direction
Planification Et VENTE Finances
Personnel ressources
Juridiques
Technique Développement
PRODUCTION
Marketing
Exploitation et Contrôle
La première ligne représente l'état major et certains services qui ont une autorité
fonctionnelle sur les services de la production (administration, laboratoire d'analyse des
produits, ements…).
IV.LES LIAISONS :
INTRODUCTION :
L'objectif premier d'une entreprise est la réalisation d'un chiffre d'affaires important ou d'une
production de plus en plus grande.
1- Les
Pour liaisons
atteindre cet objectif, comme nous l'avions déjà vu, il faudrait que l'entreprise
d'autorité
développe une organisation rationnelle de manière à mobiliser l'ensemble de ses moyens
humains et matériels. Pour bien fonctionner, l'entreprise s'est dotée d'une structure interne
(hiérarchie)
tout en déterminant les fonctions principales à gérer et par conséquent l'adoption d'un certain
:IV.LES
type LIAISONS
d'organigramme : adéquat.
le plus
A cet effet, cette condition est nécessaire mais insuffisante car il faudrait mettre en place un
dispositif de communication interne (et externe) de telle sorte à obtenir une meilleure
circulation de l'information (échanges d'informations pour une prise de décision ou pour une
bonne exécution) entre les différents niveaux hiérarchiques (en vertical) et les passerelles
possibles entre les autres services (en horizontal).
1- Les liaisons
Une meilleure circulation de
d'autorité l'information au sein d'une entreprise inscrit un caractère de
dynamisme de sa direction.
(hiérarchie) :
Les différents types de liaisons que l'on peut rencontrer dans une entreprise sont les suivants
:IV.LES
Pour éviter LIAISONS
que ces ordres : soient dénaturés ou mal interprétés, il faut que le nombre
d'échelons par lesquels ils doivent transiter soit réduit au minimum.
En effet, les ordres sont complétés par des éléments d'informations utiles au fur et à mesure
qu'ils se rapprochent du niveau d'exécution ou bien du service concerné.
2-Les liaisons de coopération :
1- Les liaisons
d'autorité
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 47
(hiérarchie)
La liaison entre le niveau d'exécution (subordonnés) et l'autorité hiérarchique ou direction de
l'entreprise (dans le sens de bas en haut) s'effectue sous forme de propositions de solutions ou
de suggestions.
Dans le cadre d'une mission commandée, la réponse à l'autorité hiérarchique s'effectue sous
forme de compte rendu.
Ces relations s'établissent sans qu'elles ne remontent au niveau hiérarchique, comme par
3- Les liaisons de
exemple une négociation d'un crédit bancaire pour l'achat d'une marchandise qui nécessite la
représentation
coopération :2-Les
des services liaisons
compétents à savoir les services financier, comptable et achat.
de coopération :
Ces liaisons de coopération résultent d'une certaine entente entre les personnes relevant des
services concernés par ce travail commun. Ce regroupement s'opère sur la base d'une affinité
des personnes.
a- Les relations internes :Les liaisons internes sont entretenues au sein de l'entreprise avec
4- direction
la Les liaisons d'inspection
du personnel et dans et un cadre légal (liaison avec le syndicat, le comité
4- Les liaisons d'inspection et de
de contrôle :3- Les liaisons de
d'entreprise…etc).
contrôle :3- Les liaisons de
représentation
Les relations avec le :2-Les liaisons
service du personnel ne doivent en aucun cas prendre un caractère
représentation :
de coopération
revendicatif, : elles doivent être perçues sous l'angle d'une participation de
par contre
l'ensemble des travailleurs à l'atteinte de l'objectif de production fixé ainsi que la réalisation
d'une croissance et d'un développement de l'entreprise.
Ce type de liaisons consiste à développer un réseau d'informations entre les partenaires et les
différents éléments de l'entreprise de sorte à mieux appréhender le marché de produits
auquel l'entreprise s'intéresse.
4- Les liaisons d'inspection et de
contrôle :3- Les liaisons de
3- Les liaisons de
représentation
TAG0712/ SEMESTRE II :ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 48
représentation :
L'entreprise se doit de préserver ses relations publiques et doit s'informer de l'évolution de
son environnement (Connaissance de nouveaux produits, goûts des consommateurs,
développement du marché, publicité, …etc).
En conclusion, nous pouvons dire que ces relations permettent de maintenir un certain
dynamisme à l'entreprise et d'assurer un meilleur fonctionnement avec l'adhésion de
l'ensemble du personnel sur le plan interne.
Sur le plan externe, on retrouve dans la structure de certaines entreprises l'existence d'un
service spécialisé dans le domaine des relations publiques, à savoir le service des relations
extérieures.
Ces relations se font en dehors de la hiérarchie et les interventions s'exercent d'une façon
4- Les liaisons d'inspection et de contrôle :
occasionnelle, par exemple : Corriger des anomalies d'exécution d'une action (Vente ou
Achat).
Pour ce qui est de l'inspection, elle peut être exercée par la hiérarchie ou par les services
fonctionnels. Les personnes chargées de cette opération agissent par délégation et ne
disposent pas de pouvoirs propres.
4- Les liaisons d'inspection et de contrôle :
Ces liaisons ont pour objectifs de coordonner l'organisation, d'inspecter la bonne exécution
des travaux (ou des tâches) et d'assurer un contrôle général de l'activité de l'entreprise.
Ainsi, l'opération d'inspection ou de contrôle d'un service n'est pas toujours la bienvenue, de
crainte de relever des incohérences ou des fautes de gestion de ce dernier.
4- Les liaisons
Certaines entreprisesd'inspection et de contrôle
de grande importance, : leur organisation interne d'un
disposent dans
service ou d'un corps d'inspection chargé de missions de contrôle permanent qui est placé
sous l'autorité de la direction générale. Ce service peut procéder à des enquêtes sur la
production (qualité et quantité), la comptabilité (suivre la conformité des écritures
comptables), le personnel (surveiller les actions de recrutement, formation).
4- Les
Dans liaisonsdu
le processus d'inspection
développementetéconomique
de contrôle d’un :pays, les sociétés constituent un
moyen privilégié de production de biens, de services et d’accumulation du capital.
La société est revêtue de la personnalité morale qui en fait un sujet de droit et lui confère la
4- Lescapacité
pleine liaisons d'inspection
juridique. et depeut
Cette société contrôle : soit par l’Etat, soit par des
être créée
particuliers.
I- LES
PLAN DECRITERES
LA LEÇON :D’ACHAT :LEÇON N°05 : LES OBJECTIFS DE
LA GESTION ECONOMIQUE DES APPROVISIONNEMENTS
INTRODUCTION
2- Eviter les gênes ou les perturbations de la production, éviter surtout les ruptures de stocks
INTRODUCTION
et passer les commandes : au moment voulu.
3- Assurer la couverture de la totalité des achats et gérer les stocks au moindre coût, tout en
évitant le surstock qui nécessitent une mobilisation inutile de capitaux et de moyens humains
et matériels (hangars, magasins et personnel…)
Les responsables du service des achats font passer en priorité la qualité des produits à
La qualité :I- LES CRITERES
acquérir en liaison avec d’autres éléments ; prix, quantité etc.
D’ACHAT :
INTRODUCTION
Certains considèrent que:les prix interviennent comme un élément d’arbitrage en matière
d’achat, mais en réalité ils jouent un rôle secondaire dans le choix à faire lors d’une
transaction.
1. La qualité :
La plupart du temps, la qualité intervient comme un élément décisif dans les achats.
8. La qualité :
a-INTRODUCTION :
Pour les entreprises industrielles, la qualité des matières premières et des différents
produits à acheter doit obligatoirement répondre aux exigences des services utilisateurs ;
exemple : la qualité de vaisselle fabriquée par une entreprise dépendra de la qualité de
kaolin utilisé (argile blanche réfractaire et friable qui entre dans la composition des pâtes
25. 2. Les
céramiques de la porcelaine), des émaux et des décorations dont disposera le service
prix :La
production.
qualité :
2. Les prix :La qualité
INTRODUCTION : :I-
LES CRITERES D’ACHAT :
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 51
b- Pour les entreprises commerciales, leur expansion économique dépend de la nature et de
la qualité des produits ainsi que des articles qu’elles se proposent de vendre. Dans ce cas
précis, la qualité d’un produit destiné à la consommation courante est l’élément déterminant
de la concurrence entre les différents intervenants sur le marché du produit en question.
2. Les prix :
Pour une matière première ou un bien de qualité égale, les prix interviennent pour fixer
l’option sur le choix de l’acquisition du bien ou du produit considéré, sans pour autant perdre
de vue d’autres éléments pouvant aider à choisir le fournisseur ou le produit.
3- Les délais :
3-délais
Les Les de livraison peuvent être un élément d’appréciation pour démarquer un fournisseur
délais
par rapport:2. Lesconcurrents, et lui permettre d’être jugé sur ses possibilités de répondre
à ses
rapidement à une demande émanant d’un client en cas d’urgence.
prix :
4- Les conditions financières :
4- Lesdes propositions de différentes entreprises sont identiques du point de vue qualité,
Lorsque
conditions
prix et délais ; les services chargés des achats ou des approvisionnements se penchent sur les
aspects financiers notamment les conditions de paiement.
financières :3-
ALes
cet délais
effet, le :choix du fournisseur s’opère sur la base des conditions avantageuses que
3- Les
présentent les entreprises concurrentes.
délais
II- :
LA POLITIQUE DES
Dans le cadre de la concurrence parfaite, les fournisseurs accordent certains avantages à
ACHATS :4- Les conditions
leurs clients de manière à assurer des débouchés pour leurs produits, à savoir :
financières :
- Accorder des facilités de paiements ;
- Des crédits commerciaux4 ;
4- Les
- Des crédits fournisseurs.
conditions
4- Les
Ce dernier critère intéresse le service des achats du moment qu’il présente une garantie
financières
conditions :
d’approvisionnement d’une part, et faciliter la constitution d’un stock sans faire appel à un
financières
II- LA POLITIQUE
financement : fonds propres
sur les DES de l’entreprise d’autre part.
3- Les
ACHATS :
délais :2. Les
prix :
II- LA
POLITIQUE DES
ACHATS :4-
1- Les différentes formes
Les conditions
d’achat :II- LA POLITIQUE DES
financières
3- Les :3-
4 ACHATS :4- Les conditions
Les
délais
Le délais
crédit
:2. Les
commercial: ou crédit fournisseurs : se sont des délais de paiements accordés par un fournisseur de marchandises
oufinancières : commerçant.
de services à son client
prix :
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 52
II- LA POLITIQUE DES ACHATS :
Avant de se lancer dans l’exercice de l’activité choisie, l’entreprise débute par la réalisation
d’un certain nombre d’opérations d’achats (locaux, équipements, matières premières etc.)
qui représentent le capital de l’entreprise.
La mission du service achat est plus ou moins complexe selon la nature du produit à acquérir.
a- S’il s’agit d’un produit courant, son rôle se limite à une démarche administrative auprès
des
1- fournisseurs potentiels
Les différentes existants
formes sur le marché
d’achat : ; l’opération consiste à passer la
commande.
b-2-Les relations
Pour l’achat avec les spécialisé ou d’un outillage, cela nécessite au préalable une
d’un équipement
fournisseurs
étude :1- Les
avec les services différentes
techniques afin de déterminer les caractéristiques techniques du
matériel en question et par la suite procéder à une prospection du marché.
formes d’achat :
Une fois la commande passée, le service achat procède à un suivi et à une vérification de
l’équipement par les services spécialisés lors de la fabrication chez le fournisseur, surtout
2-Les relations avec les
lorsqu’il s’agit d’équipements pour une unité industrielle ; exemples : d’un concasseur ou
fournisseurs
d’un :1- Les différentes
four pour une cimenterie.
cformes
-Quand il d’achat
s’agit de la :II- LA POLITIQUE
construction d’une nouvelle usine, les achats sont programmés à
DES ACHATS
l’avance
2-Les de manière à
relations :avec
ce queles
la réception des équipements soit échelonnée dans le temps en
fonction du planning de réalisation des différents ouvrages (bâtiment de production, hall
fournisseurs
électricité etc….) :
TAG0712/ SEMESTRE II
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 53
1- Les différentes formes d’achat :
2-Les relations avec les fournisseurs :
L’entreprise doit être organisée de manière à adopter une ligne de conduite avec ses
partenaires commerciaux, en l’occurrence les fournisseurs.
L’entreprise doit être en mesure de s’adapter aux sources et aux lieux d’approvisionnement
tout en tenant compte des exigences imposées par le produit (selon sa nature) et des
conditions d’achats.
2-Les relations avec les fournisseurs :
Le fournisseur peut être un producteur, un revendeur ou un intermédiaire, et le lien
d’approvisionnement change selon la politique choisie par l’entreprise ; marché local,
régional, national ou international.
- L’entreprise doit avoir une connaissance approfondie des fournisseurs pour ce qui est de :
- L’intérêt accordé à l’entreprise cliente, son adaptation aux exigences techniques du produit
et aux besoins du client.
PLAN DE LA LEÇON :
I.L’ORGANISATION DES ACHATS :LEÇON N° 06 :
I-L’ORGANISATION
L’ORGANISATION DESDES
ACHATS :
ACHATS ET LA GESTION DES STOCK
1- La documentation
2- La saisie du besoin d’achat
3- Préparation d’achat et la commande
4- Suivi de la commande
5- La livraison
I.L’ORGANISATION DES ACHATS :LEÇON N° 06 :
6- Contrôle de la facture
L’ORGANISATION DES ACHATS ET LA GESTION DES STOCK
II- LA GESTION DES STOCK
1- Organisation du stockage
2- Le suivi des stocks
3- Le réapprovisionnement des stocks
1. La documentation :
Le service achat doit disposer :
- D’un fichier actualisé de façon à connaître les fournisseurs potentiels de l’entreprise avec
l’ensemble des informations utiles les concernant.
Cette documentation consiste à fournir des informations précises sur les produits qui
intéressent l’entreprise notamment leurs caractéristiques techniques, leurs compositions
(chimique, alliage etc.) et les différents usages ainsi que leurs prix (les plus récents).
Pour le service « achat », il est impératif de disposer d’informations récentes. Pour cela, il
faut un suivi et une mise à jour de cette documentation d’une façon constante
Le rôle et l’utilité de cette documentation est de renseigner le service d’une manière précise
sur les fournisseurs potentiels d’un produit donné, ainsi que les produits que propose chacun
des fournisseurs.
Le besoin d’achat se manifeste lorsque le niveau de stock d’un produit donné atteint le seuil
minimum ; c’est à ce moment que la commande est faite et le processus d’approvisionnement
se déclenche.
L’usage d’un fichier à jour, permet au service commercial de savoir rapidement quel
fournisseur contacter et permet surtout de s’adresser à celui qui présente le plus d’avantages
par rapport à ses concurrents. Il est possible de passer directement la commande lorsqu’il
s’agit de produits courants (rédaction du bon de commande)
Il existe une autre possibilité qui est le lancement d’un appel d’offres avec la présentation
d’un cahier des charges sur lequel sont consignées les exigences de l’entreprise (quantité,
qualité avec des précisions techniques ou des références, les délais de livraison, les
conditions d’emballage et d’expédition).
Après réception des offres des différents fournisseurs, le service commercial établit un
tableau comparatif des offres (le T.C.O) qui laisse apparaître les nuances entre les offres
(qualité et prix) et met en relief les avantages que présentent certains fournisseurs par
rapport à leurs concurrents (délais de livraison, conditions de paiements, assistance
technique etc…)
Le tableau comparatif des offres (T.C.O) permet une prise de décision rapide sur le choix du
partenaire. Une fois que ce choix s’est opéré, il ne reste plus qu’à finaliser l’achat et la
commande rédigés sous forme :
- De bon de commande ;
- De lettre de commande standard ;
- De lettre de commande individuelle ;
- D’un contrat lorsqu’il s’agit de l’achat d’un équipement d’une quantité très importante.
Le bon de commande est un contrat d’achat, il doit faire ressortir les éléments de l’accord
entre l’acheteur et le fournisseur. Il doit contenir les éléments (informations) suivants :
Une fois la commande passée, il y a lieu de procéder à son suivi jusqu’à la livraison.
Il se peut que l’accusé de réception soit fait sur le double du bon de commande (ou le
bordereau d’envoi) qui est retourné au client.
La lettre de confirmation de la commande fait ressortir les mêmes précisions que celles qui
figurent sur le bon de commande.
4.3- Planning de livraison : Pour assurer un suivi des commandes, il y a lieu de prévoir
dans le temps les arrivages de marchandises qui se font sous deux formes :
En cas de retard d’une livraison, le service commercial doit rappeler et relancer l’imminence
d’une livraison.
5. La livraison :
Les fournisseurs font accompagner la marchandise expédiée d’un bordereau d’expédition ou
d’un bulletin de livraison.
Toute opération d’achat est sanctionnée par une facture qui représente une pièce comptable
justifiant la dépense.
Ainsi à la réception de la facture, celle-ci est soumise à des contrôles du point de vue de sa
conformité avec :
- Le bon de réception ;
- des prix en liaison avec ceux mentionnés sur le bon de commande ;
- En dernier lieu, une vérification d’usage des additions et des sommes.
Une fois ces contrôles effectués, la facture est transmise au service comptable pour
enregistrement et au service financier pour procéder aux paiements.
Ces marchandises sont en position d’attente de leur transfert vers le lieu d’utilisation soit :
Dans certains cas, les unités industrielles intègrent dans les stocks les pièces de rechange, les
outillages et les fournitures diverses nécessaires à leur fonctionnement normal (afin d’éviter
les perturbations de la production).
Le stock joue un rôle de régulateur entre les quantités des produits achetés entrant dans le
cadre des approvisionnements de l’entreprise (les entrées) et les quantités écoulées dans le
commerce ou à des consommations internes (les sorties) dont le volume dépend du
dynamisme de l’entreprise et du marché.
- un élément actif qui permet de situer les limites des variations entre le stock maximum et le
stock minimum ;
- l’autre inactif qui représente un stock de sécurité pour éviter toute rupture de ce dernier
entre les entrées et les sorties.
1.1- A l’entrée du magasin : Les marchandises qui entrent dans le magasin, sont
rangées et stockées selon un numéro ou un code suivant la nomenclature des produits utilisés
par l’entreprise.
Ce code de classification utilisé est une combinaison alphanumérique qui fait ressortir soit le
nom, la nature, les références, le lieu de stockage et l’unité de comptage du produit.
Le rangement des produits se fait selon certaines contraintes des lieux et du produit telles
par exemple :
- Faciliter l’accès des arrivages des marchandises (au niveau de l’entrée ou la marchandise est
déballée) ;
- Utilisation rationnelle des aires de stockages selon la taille des produits (les petits produits
sont rangés sur les étagères, les pièces lourdes et encombrantes sont déposées à même le
sol) ;
Les produits à distribution rapide sont entreposés à proximité du magasinier pour éviter des
manutentions inutiles.
1.2- A la sortie du magasin :Les produits sortant du magasin sont destinés soit à une
utilisation interne à l’entreprise, soit à une utilisation hors de l’entreprise (clients).
a – Utilisation interne :La marchandise sortante donne lieu à l’émission d’une pièce
administrative appelée BON D’ENLEVEMENT. Ce document sert à la surveillance des stocks. Il
justifie la sortie du produit, l’approvisionnement des ateliers utilisateurs, il contribue à la
détermination du coût de revient du produit en intégrant les frais de stockage des matières
etc.
Ce mouvement d’entrées et sorties des marchandises est repris dans un livre de magasin et
permet une meilleure surveillance des stocks et par là une gestion des stocks.
b- Un contrôle entre les entrées et les sorties par produit sous forme de CARTE DE CASIER.
Elle sert à faire une concordance entre les quantités théoriques et le solde réel de chaque
produit.
c- L’enregistrement des variations de stocks d’un article précis sous forme de FICHE DE
STOCK. Elle vise un contrôle de la carte casier, et sa gestion est confiée au chargé de la
comptabilité des stocks.
L’outil informatique facilite cette opération, il permet de donner avec précision l’état des
situations précises des stocks et leur niveau à tout moment.
b- Valorisation du stock :La valorisation des entrées de marchandises est très simple, elle se
fait sur la base des prix coûtants (facturés).
Par contre la valorisation des sorties de marchandises pose un problème du moment que de
mêmes articles entrant à des dates différentes peuvent avoir des prix différents.
La valorisation des sorties de cet article peut se faire de plusieurs manières. Pour faciliter la
compréhension nous pouvons prendre à titre d’exemple le cas suivant :
La valorisation des sorties de marchandises peut être conçue de trois (03) manières
différentes.
Soit :
Cette méthode favorise l’épuisement du nouveau stock en complétant graduellement avec les
stocks les moins récents.
Remarque :L’usage des méthodes LIFO ET FIFO pose le problème de l’évaluation du stock au
prix actuel au cas où le même produit a connu une variation de prix.
Prix de revient moyen pondéré :Le prix de chaque produit est revu en fonction du prix de
chaque nouvelle entrée, ce qui permet de calculer un prix de revient moyen pondéré.
L’évaluation de la sortie des postes radio se fera au prix unitaire moyen de 963,9 DA :
En règle générale, cet inventaire intervient en fin d’année, il permet de dégager une
situation de stock initial pour le nouvel exercice.
L’inventaire doit être fait d’une manière précise et concise, car l’exactitude de l’évaluation
évite une sanction fiscale de sous évaluation, elle est considérée comme étant une fraude
fiscale et l’imposition d’un bénéfice fictif en cas d’une surévaluation.
Ce niveau est fonction de la consommation moyenne sur une période de temps (soit la
semaine, le mois ou le trimestre) et du délai d’approvisionnement.
Q = Quantité de réapprovisionnement.
P = Période d’approvisionnement (en mois).
D = Délai de livraison (mois).
A = Aléas de livraison (mois).
P + D + A représente le temps d’approvisionnement.
K = la moyenne de sortie ou consommation par mois.
Q = (P + D + A) K – (M + C)
Le taux de rotation des stocks permet de déterminer le temps que passe le produit au
magasin ou en stock. Ce taux est obtenu par le rapport :
Le stock moyen
2
Exemple : Si le taux de rotation est de 6 la vitesse de rotation du stock est de :
12 mois
= 2 mois
6
On peut conclure que les stocks constituent un maillon très important dans le processus de
fabrication ou de commercialisation d’un produit.
Le stock permet à l’entreprise une souplesse dans les achats, il lui évite de vivre au jour le
jour et acheter des matières en tenant compte uniquement du programme de fabrication.
C’est de cette manière que la gestion des stocks garde son importance dans la vie de
l’entreprise.
De manière générale, nous pouvons dire que la vitesse de rotation des stocks et variable selon
les catégories d’activités. Elle est très rapide dans les entreprises de distribution c'est-à-dire
les magasins destinés à la vente de produits courants, alimentaires et non alimentaires ; elle
est par contre plus lente dans les entreprises industrielles du fait que le cycle de fabrication
est plus long (industries lourdes et travaux publics).
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
I- L’AJUSTEMENT INTERNE
1- Le fonctionnement de l’entreprise durant la décennie 1970
2- La restructuration des entreprises
3- L’autonomie des entreprises publiques
Nous présenterons le fonctionnement de l’entreprise publique avant les réformes qui ont
démarré durant la décennie 1980 dans un contexte de déstructuration financière des
entreprises d’où la restructuration organique et financière des entreprises dont les textes
paraissent dés 1980.
Cette réforme qui rentre dans le cadre du premier plan quinquennal (1980/1984) visait à
redresser la situation financière des entreprises publiques qui n’avaient ni fonds propres (au
niveau du passif il n’y avait que des concours temporaires), ni fonds de roulement, ni
trésorerie.
Ensuite, dans un contexte de baisse drastique du prix du baril de pétrole en 1986 (le prix du
baril de pétrole passe de 34 $ US en 1982 à 27,7 $ US en 1985 et enfin à 16,5 $ en 1986) et
une conjoncture internationale défavorable (augmentation des taux d’intérêts mondiaux,
mondialisation et déréglementation), une réforme de l’entreprise a été mise en œuvre, en
vue de lui accorder l’autonomie en application des lois 88/01 sur les entreprises publiques et
88/02 « sur les fonds de participation ».
Cette réforme vise à inviter de nouveaux rapports entre les finances publiques, l’entreprise
publique et le marché.
L’Etat n’intervient que dans les assemblées générales des fonds de participation qui sont,
comme nous allons le voir plus loin des sociétés de portefeuille.
La gestion des actifs publics passe aux mains des administrateurs et le contrôle revient
désormais aux commissaires aux comptes.
Pour réaliser ces objectifs, il y a eu un changement dans les statuts juridique des entreprises
publiques sous forme de SPA (Société par Action) ou SARL (Société à Responsabilité Limitée)
qui ont l’avantage de distinguer les actionnaires des administrateurs de l’entreprise.
Toutes ces réformes qui rentrent dans le cadre d’un ajustement interne ne vont pas améliorer
les performances de l’économie nationale ; en effet, en 1989, nos réserves de change
Nous terminerons cette leçon avec le fonctionnement des entreprises privées Algériennes.
I- L’AJUSTEMENT INTERNE :
Le plan triennal n’est qu’une préparation à la planification, c’est le premier plan quadriennal
qui marque le départ de la planification socialiste en Algérie avec les instruments suivants :
Pour un contrôle plus rigoureux des flux monétaires, les autorités ont décidé de confier à
partir de 1970 aux banques la gestion et le contrôle des opérations financières.
Le monopole total de l’Etat sur les importations a été instauré par la loi 78-02 du
11/02/1978.
Par ailleurs, deux types de comptes sont créés au profit des exportateurs à savoir le compte
EDAC (Exportations en Dinars Algériens Convertibles) et le compte EDAB (Exportation en
Dinars Algériens Bilatéraux). Ce dernier concerne notamment les échanges avec la zone
« clearing »5.
Depuis l’application de la loi 78-02 sur le monopole de l’Etat sur le commerce extérieur, les
contraintes suivantes ont été imposées :
Tous ces instruments conçus pour centraliser la décision économique ont en fait engendré de
graves dysfonctionnements.
En effet, l’offre de monnaie était une variable endogène qui échappait au contrôle de la
banque centrale. C’est le volume des investissements qui déterminait le volume du crédit et
il n’y avait pas de crédit à la consommation.
En guise de conclusion, nous pouvons affirmer que les bons résultats obtenus durant la
décennie 1970 notamment en matière de croissance économique sont très dépendants du
contexte international, d’où un retournement de situation dès la décennie 1980.
- Morcellement des entreprises publiques : 150 entreprises ont été découpées en 470
entreprises ;
- Délocalisation des sièges sociaux des entreprises. Ils ont été transférés vers l’intérieur du
pays et parfois ont été installés prés de leurs principaux centres de production. Il ne reste
plus qu’environ 40% des sièges sociaux dans la capitale ;
- Cette restructuration organique a été suivie d’une restructuration financière des entreprises
en 1983.
La restructuration organique et financière n’a pas donné les résultats escomptés et n’a pas
réussi à redresser la situation économique du pays. La crise de 1986 a accentué la
dégradation de l’économie nationale par la baisse de la croissance et du niveau de vie,
l’augmentation du chômage et du déficit budgétaire.
Cette situation pousse l’Etat à accorder plus d’autonomie aux entreprises, d’où les lois du 12
janvier 1988. Ces dernières transforment les entreprises nationales et locales en entreprises
publiques économiques (EPE).
La loi 88-01 introduit la faillite des EPE, l’incessibilité de leur capital, ainsi que la
compression d’effectifs. Pour pallier aux conséquences de cette dernière ; une caisse
d’allocation chômage a été créée en 1994.
L’EPE est une société par action où l’Etat est actionnaire unique et non gestionnaire 6. Les
droits de propriété sont confiés à des sociétés financières ; « les fonds de participation »
(FDP).
Les FDP peuvent créer des EPE. Ils ont piloté la phase de transformation juridique des EPE
pour qu’elles basculent dans l’autonomie. A la fin de 1992, quelques 350 entreprises
publiques sont passées à l’autonomie.
Le F.M.I. reproche aux fonds de participation leur grande concentration : en effet, il n’y a
que huit (8) FDP, ce qui limite le potentiel de concurrence. Cette concentration est
accentuée par le fait que chaque EPE doit relever d’au moins trois fonds de participation. Le
F.M.I reproche également le fait que la rémunération des directeurs généraux et autres
gestionnaires des EPE. Ne soit pas liée à la performance des entreprises.
2
Séparation de l’Etat puissance publique de l’Etat gestionnaire des capitaux marchands.
Des sociétés holdings ont été crées par l’ordonnance n°95-25 du 25 Septembre 1994 en
remplacement des FDP. Dans un premier temps, il est prévu la création de trois (3) holdings :
« Mines », « Réalisation et grands travaux » et « Bâtiments et matériaux de construction » Ces
holdings devront regrouper 178 EPE (8 EPE pour le holding « Mines » ; 72 pour « Réalisation et
grands travaux » ; 98 pour « Bâtiments et matériaux de construction »).
C’est en 1995 que l’option privatisation des EPE est confirmée et que des modalités ont fait
l’objet de l’ordonnance n°95 – 22 du 26 Août 1995.
Les entreprises susceptibles d’être privatisées sont, conformément à ce texte, celle qui
relève des secteurs concurrentiels et qui exercent des activités de service (hôtellerie,
tourisme…) et certaines industries de transformation.
II - L’AJUSTEMENT EXTERNE :
En d’autres termes, le risque de change est la position incertaine dans laquelle se trouve une
dette ou une créance en devises dont le règlement est différé.
Les holdings ont été remplacés par les sociétés de gestion et de participation (S.G.P), la note
n°58 du 19/02/2003, considère les SGP comme des agences de privatisation.
Les SGP sont des EPE (entreprises publiques économiques) présentées ci-dessus elles sont
organisées selon des formes particulières d’organes d’administration, soit :
En vue de leur préparation à la zone de libre échange Algérie- UE (qui est effective depuis
septembre 2005), et à l’adhésion de l’Algérie à l’OMC, un processus de mise à niveau des
entreprises algériennes a été mis en œuvre financé en partie par le programme MEDA
(mesures d’accompagnement de L’UE).
ANNEXE 1 :