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ECONOMIE DE L’ENTREPRISE

OBJECTIF GENERAL
A l’issue de ce module, vous serez capable de :

- Définir ce qu’est une entreprise, comment naît-elle et de quelles façons se développe-t-


elle ;
- Situer la place et le rôle de l’entreprise dans l’économie nationale ;
- Montrer les mécanismes de fonctionnement et gestion de l’entreprise, ainsi que ses
modèles d’organisation ;

SOMMAIRE
LEÇON N° 01 : NOTION D’ENTREPRISE………………………………………………….….P3
LEÇON N° 02 :LA CLASSIFICATION GENERALE DES ENTREPRISES…………..P7
LEÇON N° 03 :LES FONCTIONS DE L'ENTREPRISE…………..……………………..P13
LEÇON N° 04 :L'ORGANISATION GENERALE DE L'ENTREPRISE ............. .P28
LEÇON N° 05 : LES ORGANIGRAMMES ET LES LIAISON DE L'ENTREPRISE
LEÇON N° 06 :LES OBJECTIFS DE LA GESTIONS ECONOMIQUE DES
APPROVISIONNEMENTS............................................................P51
LEÇON N° 07 :L'ORGANISATION DES ACHATS ET LA GESTION DES
STOCK………………………………………………………………………..………………………......P57
LEÇON N° 08 :L'ENTREPRISE ALGERIENNE.. ………………………...............P67

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 1


LEÇON N°01: NOTION D’ENTREPRISE

OBJECTIF DE LA LEÇON : A la fin de cette leçon, vous serez capable de définir


correctement une entreprise.

PLAN DE LA LEÇON :

INTRODUCTION : RAPPEL HISTORIQUE SUR LES PRINCIPES D’ORGANISATION

I – DEFINITION DE L’ENTREPRISE

II- OBJECTIF DE L’ENTREPRISE

III- CONSTITUTION DE L’ENTREPRISE

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INTRODUCTION : Rappel historique sur les principes d’organisation

La production est l’activité économique qui a pour but de répondre aux besoins de l’homme.
Pour satisfaire cette demande, il appartient à l’entreprise de s’organiser en fonction de cet
objectif.

Cette organisation remonte dans l’ancien temps où l’artisan faisait son travail selon une
méthode empirique (héritée) à l’aide d’outillage personnel) et n’utilisant presque pas de
moyens mécaniques (exemple du bûcheron).

L’artisan est devenu maître de son activité tout en réalisant sa tâche avec plus
d’habileté. Cette pratique artisanale s’est transformée par l’utilisation de la force motrice
(introduction de l’électricité, du moteur mécanique, pression …etc).

L’utilisation d’équipements et de moyens de plus en plus coûteux a amené l’artisan à orienter


sa production de manière à s’assurer une rentabilité des investissements consentis
(acquisition d’équipements)

De cette orientation de la production résulte une spécialisation des tâches et une division du
travail, qui ont donné à leur tour naissance à un moyen de calcul économique rationnel.

Le producteur doit s’organiser par l’application de méthodes rationnelles en vue de produire


dans les délais et avec une connaissance exacte des prix de revient. De l’exactitude de ses
prévisions économiques dépend l’utilité réelle des biens produits.

La réussite d’une entreprise dépend essentiellement de son bon fonctionnement avec une
meilleur utilisation des facteurs de production ceci relève de l’œuvre d’une organisation
adéquate de l’entreprise.

I - DEFINITION DE L’ENTREPRISE :

Pour François PERROUX, économiste français : « L’entreprise combine des facteurs de la


production » en vue d’obtenir un produit qu’elle écoule sur le marché. Elle ne tend pas
II – OBJECTIF
immédiatement DE L’ENTREPRISE
est principalement à satisfaire :I
les -besoins de ses membres. Pourvu qu’elle
puisse vendre son produit au coût ou au-dessous du coût, l’entreprise est satisfaite.
DEFINITION DE L’ENTREPRISE :
Elle répond à l’appel des besoins solvables sur le marché, elle se conforme à la hiérarchie de
leur solvabilité et non à celle de leur urgence appréciée en termes de laboratoire ou par
référence à la morale d’un groupe ».

II – OBJECTIF
Cette DE L’ENTREPRISE
définition met l’accent : :
sur les aspects suivants

1 – L’entreprise combine les facteurs de production et détermine les produits qu’elle aura à
fabriquer ;
2 – Elle agit dans un cadre déterminé « LE MARCHE » ;
II – OBJECTIF DE L’ENTREPRISE :I -
3 – Elle mène ses actions en vue d’obtenir un profit, donc elle se trouve responsable
DEFINITION
financièrement de DE L’ENTREPRISE
ces actions :
(bénéfices ou pertes).

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 3


II – OBJECTIF DE L’ENTREPRISE :

Le but essentiel de l’entreprise est d’entreprendre, de réaliser et de tenter une recherche


permanente d’un profit, par conséquent elle procède à des combinaisons des différents
II – OBJECTIF
facteurs de productionDE(travail
L’ENTREPRISE : sorte à dégager une meilleur rentabilité et
/ capital) de telle
une certaine efficience économique.

La réussite d’une entreprise se mesure par rapport au profit obtenu de son activité.

II – OBJECTIF DE L’ENTREPRISE :
Facteur
Travail
Production
Combinaison des facteurs
obtenue
Facteur
II – Facteur
OBJECTIF
Capital DE L’ENTREPRISE :
Travail Marché
III – DE QUOI
Par contre l’entreprise et l’établissement
EST à caractère public (exemple : La R.S.T.A pour le
Facteur
transport), agissant dans le cadre d’un intérêt collectif, la rentabilité n’est pas l’objectif
CONSTITUEE
II – OBJECTIF DE L’ENTREPRISE :
Facteur
premier.Capital L’ENTREPRISE
Travail ?Production
L’efficience économique n’est pas recherchée
obtenue donc le déficit de l’activité de la R.S.T.A est
pris en charge
Facteurpar la collectivité (l’Etat).
Facteur
Capital
II
III––Travail
OBJECTIF
DE QUOI EST DE L’ENTREPRISE :
CONSTITUEE L’ENTREPRISE ?
III – DE
Les éléments qui concourent à la constitution de l’entreprise sont d’ordre financier,
Facteur
économique technique et humain ;
QUOI
Facteur
II
Capital
– Travail
OBJECTIF DE L’ENTREPRISEEST : mis en
Aspect
L’ensemble financier
de ces éléments:III
doit– être
DE QUOI et
comblée EST CONSTITUEE
œuvre par une organisation durable
de façon à avoir une direction et CONSTIune gestion capable d’atteindre les objectifs fixés par
L’ENTREPRISE
l’entreprise.
?
Facteur TUEE
1. Aspect
Capital financier :
Facteur
II – OBJECTIF
Travail DE L’ENTR :
L’ENTREPRISE
La mise sur pied d’une entreprise nécessite une accumulation de capitaux financiers
8. Aspect
importants, c’estfinancier :
ce qui représente
EPRISE
l’investissement qui se traduit par l’acquisition de
Facteur
terrains de bâtiments d’équipements,
Facteur
? de matières premières et d’un fond de roulement ou de
25.Capital2.Aspect
fonctionnement de l’entreprise.
Travail
II – OBJECTIF DE:Aspec
économique L’ENTREPRISE :
Cet investissement est constitué par :
2.Aspect
tFacteur économique
financier : :Aspect financier :III – DE
- Les capitaux
Facteur qui proviennent des fonds
Aspect propres
financi des actionnaires de l’entreprise ;
- QUOI EST d’emprunts
CONSTITUEE L’ENTREPRISE
:III – DE des banques ?
Capital
Les Travail
capitaux obtenuserauprès dont l’entreprise à la charge de
QUOI EST
II – OBJECTIF
supporter DE L’ENTREPRISE
les frais financiers (paiement des intérêts)
CONSTITUEE
: et le remboursement de l’emprunt.
2.Aspect économique :
Facteur L’ENTREPRISE
Facteur
Capital ?Production
Aspect
Travail financier :III – DE QUOI EST CONSTITUEE
obtenue
L’ENTREPRISE
II – OBJECTIF DE ? L’ENTREPRISE :
26.Facteur3. Aspect
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 4
Facteur
Capital
technique
Travail
:2.Aspec III – DE QUOI
EST
2. Aspect économique :
L’entreprise doit exploiter les informations internes (comptables) et externes liées au marché
de produits finis, de matières premières, financières ainsi que celle de ses concurrentes).

3. Aspect
L’usage des méthodes modernes, de statistiques, de gestion et d’économétrie facilitera le
traitement
technique des :2.Aspect
données économiques et comptables de telle sorte à déterminer une prévision
fiable et une démarche à poursuivre par l’entreprise pour la réalisation de cet objectif
économique
(répondre :
à la demande solvable).

3. Aspect technique :

Le choix des équipements est fait par l’entreprise de manière à l’adapter au produit à
3. Aspect technique :
fabriquer d’une part, et d’autre part en tenant compte des éléments de rentabilité
économique et financière (qualité, délai, prix de revient …ect).
4. Aspect humain :3.
Aspect
4. Aspect technique
humain :
4. Aspect humain :3.
Aspect
Le travail intervient comme un facteur de production après le capital. Son utilisation doit
être rationnelle et doit répondre aux techniques visant à accroître le rendement des
technique :2.Aspect
4. Aspect
travailleurs parhumain : de chronométrage des tâches et simplifiant les processus
le système
économique :
d’exécution des mouvements, exemple du travail à la chaîne (les chaînes de montage des
véhicules).

Pour augmenter le rendement des travailleurs l’entreprise doit adopter une politique ou un
4. Aspect
système humain ::3.
de rémunération des travailleurs (quel que soit le niveau de qualification) de
3. Aspect
manière à permettre l’adhésion de ces derniers à la réalisation de l’objectif fixé.
Aspect technique :
technique :2.Aspect
économique :
4. Aspect humain :
4. Aspect humain :3.
Aspect technique :
3. Aspect technique :
4. Aspect humain :

4. Aspect humain :
4. Aspect humain :3.
4. Aspect
Aspect humain ::
technique

4. Aspect humain :
4. Aspect
4. Aspect humain
humain ::

4. Aspect humain :
4. Aspect
4. Aspect humain
humain :3.
:
Aspect techniqueECONOMIE
TAG0712/ SEMESTRE II
: DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 5
4. Aspect humain :3.
LEÇON N°02 : LA CLASSIFICATION GENERALE DES
ENTREPRISES

OBJECTIF DE LA LEÇON : A la fin de cette leçon, vous serez capable de classifier


I – CLASSIFICATION
correctement DES
les différents types ENTREPRISES SELON LE SECTEUR
d’entreprises.
D’ACTIVITE :LEÇON N°02 : LA CLASSIFICATION
PLAN DE LA LEÇON :
GENERALE DES ENTREPRISES
I- CLASSIFICATION DES ENTREPRISES SELON LE SECTEUR D’ACTIVITE

II- CLASSIFICATION DES ENTREPRISES PAR BRANCHE D’ACTIVITE


I – CLASSIFICATION DES ENTREPRISES SELON LE SECTEUR
D’ACTIVITE
III- : DES ENTREPRISES SELON LEURS TAILLES
CLASSIFICATION

IV- CLASSIFICATION DES ENTREPRISES SELON LA NATURE JURIDIQUE

Secteur primaire :I – CLASSIFICATION DES ENTREPRISES


SELON LE SECTEUR D’ACTIVITE :LEÇON N°02 : LA
CLASSIFICATION GENERALE DES ENTREPRISES

I – CLASSIFICATION DES ENTREPRISES SELON LE SECTEUR


D’ACTIVITE :LEÇON N°02 : LA CLASSIFICATION
GENERALE DES ENTREPRISES

I – CLASSIFICATION DES ENTREPRISES SELON LE SECTEUR


D’ACTIVITE :

Secteur primaire :I – CLASSIFICATION DES ENTREPRISES


SELON LE SECTEUR D’ACTIVITE :

1. Secteur primaire :

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2. Secteur secondaire :Secteur primaire :I –


Dans le sens de l’organisation, il est apparu comme une nécessité absolue de procéder à une
classification des entreprises, selon un ensemble de caractères (ou de critères) qui leurs sont
communs ou homogènes.

I – CLASSIFICATION DES ENTREPRISES SELON LE SECTEUR


D’ACTIVITE :
L’ensemble de l’activité économique d’une nation se répartit en trois (3) grands secteurs
d’activité : primaire, secondaire et tertiaire.

Secteur
Selon primaire
l’activité :I –entreprises,
de chacune des CLASSIFICATION
elle fait partie DES
de l’unENTREPRISES
des trois secteurs.

1. Secteur
SELON primaire D’ACTIVITE
LE SECTEUR : :
Ce secteur regroupe les activités pour lesquelles le facteur naturel est prépondérant,
exemple : l’agriculture, la pêche et les activités forestières

2. 25.
8. 2.secondaire
Secteur
Secteur Secteur
primaire ::
secondaire :Secteur
primaire
Ce secteur : à l’activité de transformation des biens matériels y compris l’activité
correspond
d’extraction manières exemple : les industries, les mines, les textiles, la sidérurgie,
2. Secteur
3. Secteur
l’électricité, secondaire
lestertiaire
industries :2. :Secteur
mécaniques primaire :I –
et électrique…etc.
CLASSIFICATION
Secteur secondaire
3.Secteur
Secteur DES
tertiaire: : ENTREPRISES SELON LE SECTEUR
2. secondaire :
D’ACTIVITE :
Cette activité correspond à celle des entreprises prestataires de services. Nous citons comme
exemple : les entreprises de commerce, de distribution, de transport, les entreprises
3. Secteur
financières
4.26. tertiaire
(banques),
Le nouveau :
les assurances, les spectacles et les loisirs…etc.).
3. Secteur
Secteur
secteur
4. Le :primaire
nouveau
tertiaire :I – CLASSIFICATION
:2.secteur : DES ENTREPRISES
SELON
« LE SECTEUR
« Quaternaire
Quaternaire
Secteur »3.
» D’ACTIVITE :
La notion du secteur quaternaire est utilisée pour désigner la partie moderne de l’activité
4. Lesecondaire
Secteur nouveau
économique.
tertiaire :
:Secteur
Les travailleurs des secteurs de communication, de l’information, de la
secteur
recherche, :
de l’informatique
primaire : sont classés dans ce nouveau secteur dit « Quaternaire ».
« Quaternaire »3.
9. Secteur primaire
II–CLASSIFICATION
II–CLASSIFICATION DES : ENTREPRISES PAR BRANCHE
DES
Secteur
4. tertiaire
Le nouveauPAR :2.
ENTREPRISES
D’ACTIVITE
Secteur
secteur
:
secondaire
: :
BRANCHE
27. 2. Secteur :4.
D’ACTIVITE
Les
« entreprises
Quaternaire peuvent être regroupées en sous-ensembles d’entreprises qui utilisent les
»:Secteur
Le
mêmes
nouveau
secondaire
10.matières secteur
2. pour
Secteur : des produits :Secteur
secondaire
fabriquer primaire
(bien) analogues, :
ou produisent des services d’un
« Quaternaire
même primaire : »
type.
Branche
3. Secteur:tertiaire
TextilesII–CLASSIFICATION
:2. DES ENTREPRISES PAR
Cette classification obéit à la définition de la branche faite par la comptabilité nationale à
Secteur
BRANCHE secondaire
II–CLASSIFICATION
savoir une brancheD’ACTIVITE :
est constituée :par l’ensemble des entreprises (ou sociétés) produisant un
2. Secteur
produit secondaire
ou une gaume : donnés. La production d’une entreprise peut relever d’une
de produits
DES
2. ENTREPRISES
II–CLASSIFICATION
Secteur secondaireDES :
ou plusieurs branches.
PAR BRANCHE
ENTREPRISES PAR
3. Secteur
D’ACTIVITE
9. Branche tertiaire
:4. Le :
: Textiles
BRANCHE
11.SEMESTRE3. D’ACTIVITE
IISecteur
: :2. Secteur
nouveau
TAG0712/
secteur : tertiaire
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE secondaire
« PROPRIETE CNFEPD» :Secteur
PAGE 7

3. Secteur
primaire tertiaire
: »3. :2.
« Quaternaire
1. Branche : Textiles

Cette branche regroupe toutes les entreprises de tissage et de confection. Exemple :


COTITEX, ELATEX, REDMAN, CHREA, HANINI …etc.
26. 2. Branche :
2. Branche : Matériaux de construction
Matériaux de
constructionBranche
Elle regroupe toutes les entreprises :qui participent à la production des matériaux destinés
principalement à la construction :
Textiles
- 3.
Le Branche : BOIS,
ciment : Les LIEGES
entreprises ET du ciment (Est, Ouest, Centre et Chlef). ERCE, GIC-
régionales
IMPRIMERIES
ERCC, :2. Branche : Matériaux de
ECDE, ERCO-GIC.
construction
LesBranche
- 2. briques :etMatériaux
les tuiles de (produits rouges) : Entreprises régionales de produits
rouges EPRC, EPRA.
construction
- Les agrégats : Les entreprises de granulats ainsi que toutes les entreprises communales
3.privées
et Branche : BOIS,
produisant LIEGES
du gravier ET
de carrière.

-IMPRIMERIES
Céramique
27.
:
3. sanitaire
Branche:: Les
BOIS,
entreprises productrices de céramique, de carreaux,
(faïence), lavabos, éviers de cuisine en céramique
LIEGES ET
IMPRIMERIES
3. Branche : BOIS,:2.LIEGES ET IMPRIMERIES :
III- CLASSIFICATION
Branche : Matériaux SELONde LA TAILLE DE
Cette branche regroupe
L’ENTREPRISE toutes les entreprises
:3. Branche de transformation de bois, de liège (SIBL,
constructionBranche :: BOIS, LIEGES
CALNEG, EBLA, ….etc). et celles qui produisent et transforment le papier (TONIC, SEMEST,
ET IMPRIMERIES
COMPLEXO,Textiles :2. Branche
… etc) ainsi que toutes : les
Matériaux
entreprises qui ont pour activité principale
III- CLASSIFICATION
de construction
l’impression SELON
(les imprimeurs). LA TAILLE DE
L’ENTREPRISE :3. Branche : BOIS, LIEGES
- Liste des Branches d’activité:
ET IMPRIMERIES :
28. 2. Branche :
1- L’agriculture ;
3. Branche
2- Eau etMatériaux
énergie ;
: BOIS,
de LIEGES ET
IMPRIMERIES :2.; Branche : :Matériaux de
constructionBranche
3 – Les hydrocarbures
III- CLASSIFICATION SELON LA TAILLE
4construction
Textiles
– Les services et travaux publics pétroliers ;
DE L’ENTREPRISE :
5- Les mines et carrières ;
6- Les industries sidérurgique, métallique, mécanique, électrique (I.S.M.M.E) ;
3.
2.LesBranche
7- matériaux:deBOIS, LIEGES
construction;
Matériaux de ET
1-LesLebâtiments
8- nombre
IMPRIMERIES
construction de travailleurs
et:travaux :III-
publics et hydraulique ;
CLASSIFICATION
9- SELON
La chimie, le caoutchouc, LA TAILLE
les plastiques ; DE
L’ENTREPRISE
10- :3. Branche; : BOIS, LIEGES
Les industries agro-alimentaires
11-
ETLes industries textiles,
IMPRIMERIES : confection ;
III-
3. CLASSIFICATION
Branche : BOIS, SELONET
LIEGES LA TAILLE DE
12- Les industries des cuirs et chaussures ;
L’ENTREPRISE
IMPRIMERIES :2. :3.Branche
Branche: : BOIS, LIEGES
13 - Les industries du bois, liège et papier ;
ET IMPRIMERIES
Matériaux :
de construction
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 8
III- CLASSIFICATION SELON LA TAILLE DE
L’ENTREPRISE :3. Branche : BOIS, LIEGES
14 – Les industries diverses ;
15 – Les transports et communication ;
16 – Le commerce ;
17 – Les hôtels, restaurations, café ;
18 – Les services fournis aux entreprises ;
19 – Les services marchands fournis aux ménages ;
20- Ensemble ;

III- CLASSIFICATION SELON LA TAILLE DE L’ENTREPRISE :


La classification des entreprises selon la taille doit obéir à un critère unique pouvant
représenter l’importance réelle de l’activité.

1- Le
Ainsi, nombre
il est difficile dede travailleurs
déterminer :III-
un critère de CLASSIFICATION
classification. SELON
LApeut
On TAILLE DE
retenir les L’ENTREPRISE
critères suivants : :
1- Le nombre de travailleurs :

- Petites entreprises (type artisanal) 1 à 10 salariés ;


1- Le nombre de travailleurs :
- Moyennes entreprises 10 à 500 salariés ;
-2.Le chiffre
Grandes d’affaires
entreprises plus de 500:1- Le
salariés.
nombre de travailleurs :
Ce critère perd son importance dans le cas où une entreprise assure une grande production
2.Le
avec chiffre
un effectif d’affaires
(personnel) réduit. :1- Le nombre de travailleurs :III-
CLASSIFICATION
Exemple : Les unités deSELON LA TAILLE DE L’ENTREPRISE :
production robotisées ou les unités d’injection plastique.
2.Le chiffre d’affaires :
2.Le chiffre d’affaires :
Le chiffre d’affaires est un élément facile à déterminer selon lequel les entreprises sont
1- Le nombre de travailleurs :III- CLASSIFICATION SELON
classées par ordre d’importance.
IV-
LA CLASSIFICATION SELON LA :
TAILLE DE L’ENTREPRISE
IV-élément
Cet CLASSIFICATION
permet de mesurer la part de la valeur ajoutée crée par l’entreprise, c’est à
NATURE JURIDIQUE :2.Le
SELON
dire LA NATURE
en faisant la différence entre le chiffre d’affaire et le coût d’achat des matières et
chiffreachetés
services d’affaires :1-entreprises.
aux autres Le
JURIDIQUE :2.Le chiffre
nombre
Pour deles
comparer travailleurs
entreprises qui: ont la même activité, on peut les comparer selon le volume
1- Le nombre
d’affaires
de de travailleurs
: (exemple
la production :
: tonnes de ciment, nombre de véhicules fabriques), les capitaux
engagés pour la production (matières premières, énergies consommées).

2.Le chiffre d’affaires :1- Le


2.Le
IV- chiffre d’affaires :1- Le nombre de travailleurs :
CLASSIFICATION
nombre de travailleurs :
SELON LA NATURE
JURIDIQUE :
2.Le chiffre d’affaires :
2.Le chiffre d’affaires
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:
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 9
IV- CLASSIFICATION SELON LA NATURE JURIDIQUE :

Cette forme de classification intervient seulement dans le but de préciser les relations
internes ou externes de l’entreprise et de déterminer les responsabilités d’ordre juridique et
1- Les découlant.
financière entreprises individuelles
Des droits :IV-
contractuels ou légaux.

CLASSIFICATION
On distingue : SELON LA NATURE JURIDIQUE :
1- Les entreprises individuelles :
Elles sont plus nombreuses dans l’agriculture, le commerce de détail, les activités de
1- Les entreprises
réparation (les artisans). individuelles :

2- Les sociétés de personnes ::1-


Les entreprises individuelles :
C’est l’association de deux ou plusieurs personnes qui conviennent de mettre quelque chose
2-commun
en Les sociétés de personnes
en vue de partager le bénéfice qui:1- Les entreprises
en résulte.

individuelles
3-
3- Les S.A.R.L :::IV-
Les S.A.R.L CLASSIFICATION
(Sociétés
(Sociétés à SELON
à Responsabilité LA
Limitée)
2- Les sociétés
NATURE JURIDIQUE
Responsabilité de personnes
: Les:
Limitée)2-
sociétés
C'est une de personnes
société de capitaux,: elle doit être constituée par un minimum de deux associés
et d'un maximum de vingt
4- Les Sociétés de capitaux :3- Les S.A.R.L :
4-
3-
1- Les
LesSociétés
(Sociétés S.A.R.L
entreprises : de capitaux
(Sociétés
à Responsabilité :
àLimitée)
individuelles :IV-
Responsabilité
3- Lessociétés
S.A.R.L
CLASSIFICATION
- Les :Limitée)2-
(Sociétés
par actions SELON
; àLes
LA NATURE JURIDIQUE :
sociétés
Responsabilitéde anonymes.
- Les sociétés personnes
Limitée):1- Les
entreprises
5. individuellesLes : :
4- Les syndicats
Les Sociétés de:4-
: capitaux
Sociétés de capitaux :
1- Les entreprises individuelles :
4-regroupent
Ils Les Sociétés de capitaux
les entreprises de même :3-
nature pour le soutien des intérêts professionnels.
2-
Les
6. Les sociétés
S.A.R.L de personnes
: (Sociétés à :1-
5. Les
Les holdings
syndicats::5. :4- Les Sociétés de capitaux :3- Les
Les
5.
Les entreprises
Responsabilité
Les syndicats
syndicats : individuelles
Limitée)2- Les:
: à Responsabilité
S.A.R.L
2-
Ils :
contrôlent (Sociétés
Les sociétés de personnes
financièrement :1- LesLimitée)
plusieurs entreprises entreprises
sociétés de personnes :
individuelles :
7- Les fondations :
7- Les
2-
6. Les holdings
sociétés de personnes :
4- Les
fondations6.
Les Sociétés
Généralement
Les
leur butde
:5. Les
:consiste
capitaux
en une :3- Les S.A.R.L
assistance collective :
8-
3- Les
Les
syndicats
holdings S.A.R.L
:à:4- : (Sociétés
Les Sociétés de à
(Sociétés
2- Les sociétés Responsabilité
de personnes Limitée)
: à caractère industriel :
8- Les administrations
Responsabilité
administrations
capitaux : Limitée)2- publiques
Les
sociétés
publiques
3-
Elles Les de àpersonnes
S.A.R.L
représentent :
un (Sociétés
secteur
: à
important de l’économie nationale et prennent des formes
7- Les
différentes :
Responsabilité Limitée)2- Les
caractère
7-
4- Les
fondations6.
Les Sociétés Les
3-
- 9- Les
sociétés S.A.R.L
professions
de : de
personnes
capitaux
(Sociétés
libérales
:
:
à Responsabilité
:8- Limitée)2- Les
; Les administrations
5.
Les Les
prestations
industrielsyndicats:de :4-
service Les
public (P.T.T)
deà:personnes
holdings
fondations :5. 7-
Les Les
sociétés
publiques
3- Les S.A.R.L caractère
: (Sociétés :1- àLes entreprises
industriel : individuelles :
Sociétés
syndicats : :
fondations
TAG0712/ de
SEMESTRE IIcapitaux :
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 10
Responsabilité Limitée)
8- Les
- Le contrôle et la mise en valeur du domaine (des eaux et forêts) ;
- Les industries : L’ensemble des entreprises et sociétés nationales – SNTA – ENTV- SNTF-
ENAL- EREM- …etc.

9- Les professions libérales :


L’exercice est soumis aux règles de l’ordre de la profession (L’ordre des médecins, l’ordre des
avocats…etc) où dans certains cas, l’on constate un regroupement de spécialités (cliniques
médicales, cabinets d’organisation …etc ).
9- Les professions libérales :

9- Les professions libérales :

9- Les professions libérales :

9- Les professions libérales :

9- Les professions libérales :

9- Les professions libérales :

9- Les professions libérales :

9- Les professions libérales :

9- Les professions libérales :

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 11

9- Les professions libérales :


LEÇON N°03 : LES FONCTIONS DE L’ENTREPRISE

OBJECTIF DE LA LEÇON : A la fin de cette leçon, vous serez capable de classifier


correctement les différentes fonctions de l’entreprise.
I – LA CLASSIFICATION CLASSIQUE DES FONCTIONS
DE L’ENTREPRISELEÇON
PLAN DE LA LEÇON : N°03 : LES FONCTIONS
DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTION

I - LA CLASSIFICATION CLASSIQUE DES FONCTIONS DE L’ENTREPRISE


I – LA CLASSIFICATION CLASSIQUE DES FONCTIONS
1 – La fonction technique
2 DE L’ENTREPRISE
– La fonction commerciale
3 – La fonction financière
4 – La fonction comptable
51
– La– fonction
La fonction
de sécuritétechnique (production) :I – LA
6 CLASSIFICATION CLASSIQUE DES FONCTIONS DE
– La fonction administrative

II L’ENTREPRISELEÇON
-LA CLASSIFICATION MODERNE N°03
DES:FONCTIONS
LES FONCTIONS DE
DE L’ENTREPRISE
L’ENTREPRISE
1 – La fonction direction
2 – La fonction approvisionnement
3 – La fonction production
4 I– La
– LA CLASSIFICATION
fonction CLASSIQUE DES FONCTIONS
financière
5 DE L’ENTREPRISELEÇON
– La fonction marketing N°03 : LES FONCTIONS
6 DE L’ENTREPRISE
– La fonction contrôle

I – LA CLASSIFICATION CLASSIQUE DES FONCTIONS


DE L’ENTREPRISE

1 – La fonction technique (production) :I – LA


CLASSIFICATION CLASSIQUE DES FONCTIONS DE
L’ENTREPRISE

1 – La fonction technique
TAG0712/ SEMESTRE II (production)
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE :
« PROPRIETE CNFEPD» PAGE 12
INTRODUCTION :

L’entreprise doit produire des biens et des services et les vendre pour assurer sa survie. Pour
INTRODUCTION
aboutir :
à cet objectif, l’entreprise doit réaliser plusieurs opérations :

– Opérations d’approvisionnement en matières premières ou en produits semi-finis


(marchandises pour les entreprises commerciales) ;

INTRODUCTION
– Opérations de stockage: de ces matières premières, produits, produits semi- finis et
marchandises ;

INTRODUCTION
– Opérations de production:des produits finis ou des produits semi –finis ;

– Opérations de commercialisation des biens et des services achetés ou fabriqués par


l’entreprise ;

– Opérations de gestion des flux monétaires et financiers de l’entreprise ;


INTRODUCTION :
– Opérations de pilotage et de direction de l’entreprise contrôle ;

INTRODUCTION
– Et enfin opérations de :contrôle de la gestion et d’Audit des différentes fonctions de
l’entreprise.

La décomposition de l’activité de l’entreprise en plusieurs opérations permet de déceler un


certain nombre de fonctions élémentaires qui sont essentielles pour la survie et le maintien
deINTRODUCTION : telles que la vente, la production….etc, et complémentaires
l’entreprise, pour certaines
pour d’autres, tels que le contrôle, la maintenance.

IINTRODUCTION
– LA CLASSIFICATION
: CLASSIQUE DES FONCTIONS DE
L’ENTREPRISE
C’est HENRI FAYOL1 dans son livre « ADMINISTRATION INDUSTRIELLE ET GENERALE » écrit en
INTRODUCTION
1926, qui a été à l’origine :de la notion de fonction dans l’entreprise.

Il1 – La fonction
a distingué technique
six (06) fonctions principales(production)
pour une entreprise:I – LA
industrielle.
CLASSIFICATION
INTRODUCTION
1 :CLASSIQUE
– La fonction technique DES FONCTIONS
(production) : DE
L’ENTREPRISE
Chargée de la production des biens, de l’organisation du travail, du choix des moyens de
production, du contrôle de la production sur le plan quantitatif et qualitatif, des opérations
d’approvisionnement en matières premières, de stockage intermédiaire des produits en cours
2INTRODUCTION :
– La fonction commerciale
de production…etc.
:1 – La
1 – La fonction
fonction technique
technique (production)
(production) : :
INTRODUCTION :

1
2 –– La
2 Lafonction
fonction commerciale
commerciale : :1 – La fonction technique
HENRI FAYOL, Ingénieur (1841- 1925). Il élabora une doctrine administrative “ Le Fayolisme” qui a pour objet le
gouvernement de l’entreprise dans son ensemble.
(production)
INTRODUCTION :I – :LA CLASSIFICATION CLASSIQUE DES
TAG0712/ SEMESTRE II
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 13
FONCTIONS DE L’ENTREPRISE
2 – La fonction commerciale :
Chargée de la commercialisation des biens produits par l’entreprise, études des marchés,
recherche des clients, publicité et promotion pour les opérations en amont, et facturation,
service après-vente et relations avec la clientèle pour les opérations commerciales en aval.
3 – La fonction financière :2 –
3La– fonction
La fonction financière ::
commerciale
Chargée du financement des cycles d’investissement et d’exploitation ainsi que la gestion de
la trésorerie de l’entreprise.
43 – La fonction financière :
4 – La fonction comptable :
comptable :3 – La fonction
Chargée de la gestion comptable de l’ensemble des opérations de l’entreprise.
financière :
54 –– La
La fonction
fonction de sécurité :3
comptable : –
5 – La fonction de
La fonction
Chargée
sécurité :4 –financière
des opérations :2 – La le déroulement normal du cycle d’exploitation à
qui permettent
La fonction
4fonction
– La
savoir : lafonction
sécurité, comptable : :
l’entretien..Etc.
commerciale
comptable :
6 – La fonction
6 – La fonction administrative :
administrative :5 – La
fonction
Chargée
53 – La de lade sécurité
définition
fonction de des :objectifs à atteindre par l’entreprise, ainsi que les moyens mis
financière :2 –
5 œuvre
en – La fonction de
pour les atteindre.
sécurité
La fonction :4 –commerciale
La fonction :
sécurité :
II- LA CLASSIFICATION MODERNE
comptable
II- LA :3 – La
CLASSIFICATION fonction MODERNE DES FONCTIONS DE
DES FONCTIONS DE
financière
6L’ENTREPRISE
– La fonction :
L’ENTREPRISE6 – La fonction
administrative
3 – La fonction :financière :
6 – La fonction :
administrative
Le schéma moderne de fonctionnement des entreprises est légèrement différent du schéma
administrative
classique de Fayol, il:5 – La d’une manière générale les fonctions suivantes.
englobe
4 – La fonction
1
La –
–fonctionLa fonction
fonction de ; Direction
sécurité
Direction :4 – La :II- LA CLASSIFICATION
comptable
II- LA :3 – La fonction
4 LaCLASSIFICATION
La–fonction
–fonction
MODERNE
II- LA fonction DEScomptable
comptable
CLASSIFICATION : ; :3 – DE L’ENTREPRISE
FONCTIONS
Approvisionnement
financière
MODERNE : FONCTIONS
DES
–La fonction
MODERNE
La fonction financière
DES
Production FONCTIONS
; : DE
DE L’ENTREPRISE6 – La
–L’ENTREPRISE
La fonction Finances ;
fonction administrative :5 –
–5La–fonction
La
La La fonction
1 –fonction Marketing
fonction de ;
Direction
de sécurité : ::
4 – La fonction comptable
4La–fonction
La fonction
–sécurité :4 – La comptable
Contrôle. fonction :
comptable
Nous : successivement et d’une manière détaillée ces différentes fonctions.
1 – allons étudier
La fonction Direction :II- LA
CLASSIFICATION MODERNE DES
51 –––La
6 LaLafonction
fonction
fonction deDirection :II- LA CLASSIFICATION
5 – La fonction
FONCTIONS DE de L’ENTREPRISE6
sécurité :4 – –
MODERNE
administrative DES :5
sécurité :4 – La fonction FONCTIONS
– La DE L’ENTREPRISE
5La – fonction
La fonction
La fonction comptable
de
administrative :3 – La
:
fonction
comptable de: sécurité :
fonction :financière :
sécurité
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 14

1 – La fonction Direction :II- LA CLASSIFICATION


1 – La fonction Direction :
La fonction « direction » est située au niveau le plus élevé de l’organisation de l’entreprise et
ce comme nous le montre l’organigramme suivant :

1 – La fonction Direction :
Direction Générale

1 – La fonction Direction : Direction Générale


Audit Interne Contrôle de Gestion

Direction Générale
Audit Interne Contrôle de Gestion
1 – La fonction Direction :
Direction Générale
Audit Interne
Approvisionnement Production Finances Contrôle de GestionMarketing
Administration

1 – La fonction Direction :
Direction Générale
La direction LaAudit
2 –générale Interne
exerce Production
fonction les grands choix Contrôle
qui engagent
Finances de Gestion
la vie
Administration de l’entreprise
Marketing dans le
moyen et approvisionnement
long terme (décisions d’investissement, financement, endettement…).
:Approvisionnemen
Dans le court
t terme,
Auditelle se charge
Interne duDirection
pilotageGénérale
de l’entreprise en :de GestionMarketing
Contrôle
1 – La fonction Direction : Production Finances Administration

– Fixant les objectifs à atteindre par les structures ;


Direction Générale
– Mettant 2les moyens
– La nécessaires
Audit Interne à la disposition
Production Finances desAdministration
structures en vue
Contrôle de Gestion d’atteindre les
Marketing
objectifs fixés ;
fonction Direction :
1 – La fonction
– Contrôlant les résultats Directiondu
par l’intermédiaire Générale
contrôle de gestion.
approvision
Audit Interne Production Finances Contrôle de GestionMarketing
Administration
nement
La direction générale: exerce ses fonctions de commandement et de pilotage à travers le
système d’information mis à sa disposition (informations
Direction Générale statistiques, comptabilité de gestion,
1 – La fonction
AuditDirection
Interne :
Production
comptabilité générale, tableau de bord…etc). Finances Contrôle de GestionMarketing
Administration

2 – La fonction approvisionnement :
Direction Générale
Audit Interne Production Finances Contrôle de GestionMarketing
Administration
2 «– approvisionnement
L’opération La fonction » consiste à la fois à l’achat des marchandises, matières
1 – La fonction Direction
approvisionnement :
premières et produits semi- finis, ainsi que leur stockage dans les magasins de l’entreprise.
:Approvisionnemen Direction Générale
Le responsable des approvisionnements
Audit Interne doit viser les quatre objectifs suivants :
Production Finances Contrôle de GestionMarketing
Administration
t
–2Acheter des quantités
– La fonction de matières premières,:produits semi-finis et de marchandises en
approvisionnement
1 – La économique,
quantité fonction
AuditDirection
compte tenu
Interne :desDirection
Production
Générale
capacités de production
Finances et de
Contrôle desGestion
Administration possibilités
Marketingde ventes ;
2 – La fonction
– Minimiser les coûts d’acquisition et de possession de ces stocks ;
approvisionnement
– Veiller à:Approvisionnemen
la bonne qualité des matières
Directionpremières,
Générale produits semi-finis et marchandises
t Audit Interne Production Finances Contrôle de GestionMarketing
Administration
achetées ;
12 –– La
La fonction
fonction Direction :
approvisionnement :
– Effectuer des achats au moment opportun.
Direction Générale
Audit Interne Production Contrôle de GestionMarketing
Finances« PROPRIETE
Administration
2 – La
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE CNFEPD» PAGE 15

fonction
2.1- Place de la fonction approvisionnement dans L’organigramme de
l’entreprise. La fonction « approvisionnement » peut être organisée selon l’importance des
stocks de l’entreprise ou selon que l’entreprise est commerciale ou industrielle.

– Dans le cas des entreprises industrielles et de transformation, cette fonction est rattachée
à la direction de la production ;

– Dans le cas des entreprises commerciales (grandes surfaces), la fonction approvisionnement


est annexée à la direction commerciale, de même pour les ventes ;

– Dans le cas des grandes entreprises, la fonction approvisionnement est considérée comme
une direction qui gère tous les services qui ont une relation directe avec les
approvisionnements.

Direction des approvisionnements

Etudes Technique Documentation

Direction des approvisionnements


Etudes Technique Documentation
Service Achats Service stockages

a- Le service «Etudes
achats » : Le Direction
Technique responsable du service « achats
des approvisionnements » doit atteindre les objectifs
Documentation
suivants : Service Achats Service stockages

– Les prix ;
– Les quantitésEtudes
;
Service
Technique
Achats
Documentation
Service stockages
– La qualité ; Direction des approvisionnements
– Les délais ;
– Les conditionsEtudes
de livraison.
Technique Documentation
Service Achats Service stockages
Pour réaliser ces objectifs, il doit accomplir les tâches suivantes :
Direction des approvisionnements
 La connaissance
Etudesdes fournisseurs : L’acheteur est tenu
Technique de bien connaître tous les
Documentation
fournisseurs capables de fournir à l’entreprise les matières et lesstockages
Service Achats Service produits susceptibles de
satisfaire les besoins de l’entreprise quelle que soit la nature de son activité.
Etudes Technique Direction des approvisionnements
Documentation
L’acheteur épouse dans
Service ce contexte une approche marketing
Achats consistant
Service à bien connaître le
stockages
marché des fournisseurs potentiels, ainsi que son évolution afin de pouvoir négocier dans de
bonnes conditions en bénéficiant de la concurrence essentielle entre fournisseurs.
Etudes Technique Documentation
Pour ce faire, leService Achats des achats doit constituer uneService
responsable stockages
riche documentation
Direction des approvisionnements concernant
les fournisseurs de l’entreprise et relative à :
Etudes Technique Documentation
– Leurs niveaux Service
de prix Achats
; Service stockages
– Leurs niveaux de qualité ;
– Direction
Leurs possibilités de production des approvisionnements
ou d’approvisionnement ;
– Leur délai d’approvisionnement
Etudes Technique (livraison) ; Documentation
– Service
Leurs conditions Achats ;
de paiement Service stockages
– Les différents rabais, remises et ristournes à obtenir.
TAG0712/ SEMESTRE II
Etudes ECONOMIE
Technique DE L’ENTREPRISE
Direction « PROPRIETE CNFEPD»
des approvisionnements PAGE 16
Documentation
Service Achats Service stockages
 La prospection : Une fois les besoins de l’entreprise sont bien définis, le responsable des
achats contacte les fournisseurs par le biais de l’appel d’offres ou des visites.

 La négociation : Le responsable des achats doit avant tout, être un excellent négociateur, il
doit viser l’optimisation de la fonction achats tant sur le plan du prix d’achat, la qualité des
produits achetés, les crédits accordés par les fournisseurs en terme de délai de règlement, de
valeur et de livraison…

 La sélection : Il s’agit de la dernière phase du processus d’achat. La sélection du ou des


fournisseurs doit se faire en fonction des critères objectifs cités ci – dessus.

Schématiquement, on peut présenter le processus d’achat comme suit :

Reconnaissan Spécification Recherche Analyse et Négociation


ce d’un et quantité de évaluation et choix
besoin fournisseurs de des
potentiels propositions fournisseur
s
Spécification
Reconnaissan et quantité
ce d’un Recherche Analyse et
besoin Evaluation des performances
de évaluation Négociation
fournisseurs de et choix
Spécification
potentiels propositions des
et quantité
3 – La fonction fournisseur
Reconnaissan
b- Le service stockage : Le gestionnaire du magasin doit effectuer les opérations suivantes :
production :Evaluation des s
ce d’un
– Contrôlerbesoin performances
les livraisons de marchandises, matières premières
Recherche ou produits
Analyse et semi-finis ;
Spécification
de évaluation
et quantité
– Enregistrer le flux physique d’entrée etfournisseurs
de sortie des marchandises,
de matières premières ou
Négociation
produits finis ; potentiels propositions et choix
Reconnaissan 3 – La fonction des
– Veiller ceàd’un
la bonne Spécification
conservation
production : des matières premières ou produits semi-finis et
fournisseur
besoin
marchandises ; et quantité s
Recherche Analyse et
– Informer le responsable des achats quand de le niveau desévaluation
stocks a atteint un seuil minimum
afin deReconnaissan fournisseurs
déclencher les réapprovisionnements nécessaires. de
Spécification potentiels propositions
Les documents
ce d’un administratifs utilisés par le responsable du magasin sont :Négociation
et quantité et choix
besoin 3 – La fonction
– Les bons de livraison ; des
production :Evaluation des fournisseur
– Les bons de réception ; Recherche
performances Analyse et
Spécification s
de évaluation
Reconnaissan
– Les bons de sortie ; et quantité fournisseurs de
ce d’un
– Les fiches potentiels
de suivi des mouvements des stocks. propositions
besoin 3 – La fonction Négociation
3 – La fonction production des
Spécification :
production :Evaluation et choix
performances des
et quantité Recherche Analyse et
Reconnaissan fournisseur
L’opération production consiste dans la réalisation
ce d’un
de des produits semi- finis ou de produit finis,
évaluation
s
destinés àbesoin fournisseurs
être commercialisés par l’entreprise de
au niveau du marché.
3 – La fonction
Spécification potentiels propositions
Pour remplir sa mission,et le responsable
quantité de la production doit viser les quatre objectifs
production
3 – La :fonction production :
suivants : Négociation
Reconnaissan et choix
TAG0712/ SEMESTRE II Recherche « PROPRIETE
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE Analyse et
CNFEPD» PAGE 17
ce d’un des
Spécification de évaluation
besoin fournisseur
fournisseurs de
– Produire des produits semi- finis ou finis à moindre coût grâce à une allocation optimale
des facteurs de production. (travail et capital) ;
– Produire des quantités économiques compte tenu des possibilités de la demande et de la
politique de stockage ;
– Produire des produits de bonne qualité ;
– Respecter les délais de fabrication fixés, afin de ne pas pénaliser l’entreprise par rapport à
la concurrence.

Pour résoudre ces problèmes de production, le responsable de la production se comporte


d’une manière très rationnelle et opte pour un schéma scientifique de la gestion de la
production dont l’aspect le plus important est la minimisation des coûts de production.

3.1 – La gestion scientifique de la production et des coûts de production :


a–Schéma scientifique de la gestion de la production :

Ce schéma comporte quatre phases successives :

– La préparation technique ;
– La préparation administrative ;
– L’exécution du travail ;
– L’entretien.

Première phase : La préparation technique : Elle combine à la fois la méthode et


l’organisation. La méthode la plus utilisée est du type « taylorien » qui considère que la
rationalisation du travail comporte cinq étapes :

1 – Analyse des mouvements et des opérations élémentaires du travail ;


2 – Examen critique de chaque geste du travailleur ;
3 – Calcul du temps consommé ;
4 – Synthèse et recomposition des mouvements afin de supprimer les gestes inutiles ;
5 – Enfin l’exécution des opérations ;

L’organisation s’appuie sur l’existence de trois services :

– Le service conception ;
– Le service des études de fabrication ;
– Le service des méthodes de fabrication.

Deuxième phase : La préparation administrative : Cette étape vise la répartition de la


production dans le temps dans le but d’atteindre l’allocation optimale des facteurs de
production et, l’optimisation de la fonction de production. Deux services sont chargés de
cette tâche :
– Le service ordonnancement ;
– Le service lancement.

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 18


Troisième phase : L’exécution du travail objectifs de minimisation des coûts de production,
de l’accroissement de la production, de l’amélioration de la qualité…etc, pousse l’entreprise
à opter pour une standardisation de la production et à imposer le principe du travail à la
chaîne, dans les entreprises industrielles. On distingue deux catégories de chaînes :

– Les chaînes d’usinage ;


– Les chaînes de montage.

Quatrième phase : L’entretien : Dans les unités de production, les moyens de production (les
machines) doivent faire l’objet d’entretien afin d’améliorer la productivité de ces moyens de
production ou à la limite maintenir cette productivité dans des proportions acceptables.

Il est souhaitable que l’entretien soit préventif que de réparer des pannes ou des avaries
éventuelles.

b – La gestion des coûts de production : Il s’agit d’étudier successivement le coût total, le


coût moyen et le coût marginal.

 Le coût total : Le coût total représente la somme totale de toutes les dépenses engagées
(charges fixes + charges variables) dans le but de produire une certaine quantité de biens.

Désignons par « Q » la quantité produite et par « C » le coût total. La relation entre le coût
total « C » et la quantité « Q » peut s’écrire comme suit : C = f (Q).

Exemple : Soit la relation suivante : 3Q2 – C = 0

a – Trouve la fonction du coût total C.


b – Trouvez le coût total pour 10 unités produites.
c – Tracez la courbe du coût total.

Solution :

a- La fonction du coût total C est : C = 3 Q2.

b- C = 3 (10)2 = 300

c- La courbe du coût total se présente comme suit :

C= 3 Q2
C

C= 3 Q2

C= 3 Q2

O Q
 Le coût moyen :C’est le coût de l’unité
C= 3 Qdu
2 bien produit. C’est le quotient du prix total par

le nombre d’unités du bien produit :

2
TAG0712/ SEMESTRE II C= 3 Q
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 19
Soit : M = Le coût moyen

C F (Q)
M = =
Q Q

Inversement, si le coût moyen est connu, nous obtenons le coût total en multipliant le coût
moyen par le nombre de biens produits.

Donc : C=MXQ

Exemple :
C=MXQ
Soit le coût total :C = 3 Q2

a – Calculez le coût M.
C=MXQ

b – Calculez le coût moyen pour 03 unités produites.

c – TracezCla= M X Q du coût moyen.


courbe

Solution :
C=MXQ
a- Le coût moyen M C 3Q2 = 3Q
Q Q
b- 3 x 3 = 9.
C=MXQ
c- Représentation graphique du coût moyen :

M C=MXQ
13
12
C=MXQ
11
13
10
12
9 C=MXQ
11
13
8
10
7
12
9 C=MXQ
6
11
13
8
5
10
7
12
4
9 C=MXQ
6
11
3
13
8
5
10
2
7
12
4
9 C=MXQ
6
11
1
Q
3
13
8 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1
5
10 Quantité
0
2
7
12
4
9 C=MXQ
6 SEMESTRE II
11
1
TAG0712/
3
13
8 0 1 2ECONOMIE
3 DE4L’ENTREPRISE
5 6 7 8 « 9PROPRIETE CNFEPD» PAGE 20
5
10 Quantité
1
2
7
12
 Le coût marginal :e coût marginal se définit comme le quotient de l’accroissement du coût
total pour une augmentation donnée de la production, par l’augmentation de cette
production.

Plus précisément, le coût marginal devrait être défini comme la limite du rapport :

Augmentation du coût total  C


=
Augmentation de la production  Q

Lorsque l’augmentation de la production tend vers 0. Si on désigne par C le coût total, Q la


quantité produite.

C
Le coût marginal C’ = quand  Q O
Q
Mathématiquement, le coût marginal est la dérivée du coût total.
C
=
Exemple : C = Coût total = 10 + 15 Q – 6 Q2 + Q3.

a – Calculez le coût marginal.


C
=
b – Calculez le coût marginal pour Q = 2

c – Représentez graphiquement le coût marginal.


C
=

Solution :
C
=
a- Le coût marginal C’ = 15 – 12 Q + 3 Q2

b -C’ = 15 – 12 x 2 + 3 (2) 2 = 3
C
=
c- Représentation graphique du coût marginal :
C
C C’
=
10

C
=

C
=
0 Q

- L’approche comptable :du


C coût total, moyen, coût marginal, coût marginal unitaire :
=
Coût total = charges fixes + charges variables.

C
=

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 21


C
=
Coût moyen Coût total
=
Quantité produite

Coût marginal total Coût Augmentation du coût total


= total
=
Augmentation de la production

Coût marginal moyen Coût Coût marginal


Augmentation total total
du coût
= =total
= Augmentation de la quantité

4 – La fonction financière
=Augmentation: dufinances
4 – La fonction :
coût total
Coût
= total Coût marginal total
Le domaine de =la finance ne cesse de connaître des transformations significatives et
enrichissantes à travers le temps.
Augmentation du coût total
Au début, les questions= =total
Coût financières étaient considérées comme faisant partie de la
= 4 – La fonction
comptabilité de l’entreprise et ne bénéficiaient pas d’un prestige et d’un poids équivalent à
4 – La
ceux fonction
occupé par lesfinances finances
fonctions : : et commerciales de l’entreprise, considérées
techniques
Augmentation
comme des facteurs prépondérants dugestion.
de la coût total
= =total
Coût
=
Dans la période récente, cette situation a sensiblement évolué. La finance est devenue une
discipline autonome nécessitant la maîtrise
Augmentation d’une technique et, s’insérant dans la vie
du coût total
Coût
= =total
quotidienne de l’entreprise.
=
4 – La fonction finances :
4 – La fonction finances :
En Algérie, les changementsCoût dansmarginal
l’orientation
total économique (instauration de l’économie de
marché et la libertéCoût=d’entreprendre)
Augmentation du
=total ontcoût
impliqué
total des changements au niveau des forces
=
productives avec le renforcement et l’omniprésence de l’entreprise publique économique
dans les différentes sphères 4de – Laproduction. Tous
fonction finances : ces changements ont eu des répercussions
sur l’organisation et la gestionCoûtfinancière dude
marginal
Augmentation l’entreprise
total
coût total publique économique autonome.
= =total
Coût
4 fonction
La – La fonction = finances
financière devient alors : la fonction principale au sein de l’entreprise publique
étant donné la masse de capitaux qu’elle gère et contrôle et dont l’objectif essentiel est de
les rentabiliser.
= =total
Coût 4 – La fonction
Augmentation du coût total
=
La fonction financière doit finances
alors remplir : convenablement sa mission à savoir, la gestion
optimale des ressources mises à sa disposition. Mais la réalité est toute autre, la fonction
4 – La fonction
financière est souventfinances
etAugmentation: du coût
reste confondue
= =total
Coût
avec
totalla fonction comptable .Or l’objectif de la
fonction financière= n’est pas de s’occuper uniquement de l’organisation des procédures
d’enregistrements comptables, mais aussi de veiller à ce que les flux monétaires soient
maîtrisés et bien gérés ; Augmentation
sans oublier du qu’elle est à l’origine de l’ensemble des décisions
coût total
=total
financières permettant
=
=
Coût 4 – Lalesfonction
d’atteindre objectifs de l’entreprise public autonome.
finances :
4 – La
4.1- Lafonction
fonction finances : dans l’organigramme de
financière l’entreprise : Le
positionnement de laCoût Augmentation du coût total
=fonction
=total financière dans l’organigramme de l’entreprise, découle du
=
rôle que doit jouer cette fonction au sein de l’entreprise.

a- Rôle de conseil :Ce rôle est beaucoup


Augmentation du plus lié à la stratégie financière de l’entreprise. La
coût total
=
Coût=total
préparation de cette
= stratégie est confiée à la fonction financière.
4 – La fonction
4 – La fonction finances :
L’aspect fondamental de cette stratégie
finances : financière est le choix et la sélection des
investissements futursCoût
=de=total
l’entreprise. D’autres décisions stratégiques exceptionnelles telles
Augmentation du coût total
=
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 22
que les opérations de fusion ou d’absorption sont préparées par la fonction financière et
présentées à la direction générale.

b- Rôle fonctionnel :Ce rôle est beaucoup plus lié à la gestion courante financière de
l’entreprise, il s’agit surtout :

- De gérer et d’organiser la trésorerie ; D’élaborer la politique financière vis-à-vis des


fournisseurs et des clients ;

– De négocier avec les banques les crédits à court terme en tenant compte des différents
coûts de crédits (crédit moins cher) ;

– De gérer le portefeuille d’actions (titres de placement, titres de participation) détenus par


l’entreprise ;

– De payer les dividendes aux propriétaires de l’entreprise (les actionnaires).

Dans les grandes entreprises où l’organisation est fonctionnelle, on voit souvent réunis la
fonction financière et une partie de la fonction administrative de l’entreprise et ce, dans un
souci de minimisation des coûts de fonctionnement comme le montre le schéma suivant :

Direction administrative et financière

Direction administrative et financière

Service Service Service Service Service


comptable Trésorerie juridique Financier Informatique
Direction administrative et financière

4.2- Les repères Service


Service de la finance de l’entreprise
Service Service:Les repères de la finance de
5 – La fonction
l’entreprise s’articulent
comptable Direction
autour
Trésorerie deadministrative
quatre et financière
axes fondamentaux.
juridique Financier Marketing :Serv
ice
– La détermination des besoins de capitaux de l’entreprise par rapport aux objectifs des
Informatique
différentes structures
Service
de l’entreprise
Direction
Service
;
administrative
Service et financière
Service
– L’établissement
comptable d’une politique et d’un
Trésorerie programme Financier
juridique de financement ;
– La gestion de la trésorerie de l’entreprise ; 5 – La
Direction administrative et financière
– La gestion du crédit. fonction
Service Service Service Service
comptable Trésorerie juridique Financier Marketing
5 – La fonction Marketing :
Direction administrative et financière :
L’entreprise quelle que soit la nature de son activité, est supposée offrir des biens ou des
servicesService Service La survie
à son environnement. Service Service
de l’entreprise est liée à l’existence d’un marché
comptable Trésorerie
Direction juridique
administrative et Financier
financière
présent et futur pour l’entreprise et pour ses produits et services.

Dans un système concurrentiel, le marché constitue une contrainte pour l’entreprise.


5 – La fonction Marketing :
Cependant, elle ne doit
Service pas subir
Service
Direction cette contrainte
Service
administrative passivement
Service
et financière sinon
5 – La elle risque de
fonction
disparaître. Marketing :Serv
comptable Trésorerie juridique Financier
ice
Informatique
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE administrative
Direction L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD»
et financière PAGE 23
Service Service Service Service
Dans ce contexte, le marketing constitue un apport précieux pour l’entreprise, car le
marketing en tant qu’outil de gestion lui permet ainsi de construire son offre de biens ou de
services compte tenu de la demande du marché, de la stratégie de la concurrence et des
moyens dont dispose l’entreprise en vue d’optimiser ses profits.

Le rôle du marketing est donc de construire et de promouvoir des relations fructueuses pour
l’entreprise avec ses marchés, c'est-à-dire, d’augmenter la satisfaction de l’entreprise en
augmentant la satisfaction des clients.

La définition du marketing la plus admise est celle de PHILIP KOTELER 2, le père du marketing
moderne :

« Le marketing est l’analyse, la planification et le contrôle des activités et des ressources


d’une entreprise qui ont une influence directe sur le client en vue de satisfaire les désirs et
les besoins des groupes des clients sélectionnés de façon rentable ».

De ce fait, le responsable de la fonction marketing au niveau de l’entreprise doit viser les


objectifs suivants :

– Accroître les ventes de l’entreprise ;


– Conquérir de nouveaux marchés intérieurs ou extérieurs ;
– Minimiser les coûts de distribution des produits de l’entreprise ;
– Etre présent au marché au moment opportun ;
– Assurer un service après vente performant ;
– Réussir la communication marketing.

5.1- Place de la fonction marketing dans l’organigramme de l’entreprise :


L’organisation de la fonction marketing varie selon chaque entreprise. Dans une petite
entreprise, les aspects ventes priment sur les aspects marketing.

Dans une entreprise moyenne, on verra apparaître la direction commerciale associant une
fonction vente et marketing.

D’une manière générale, il est possible de mettre en place une organisation marketing selon
les types de produits et les clients considérés.

L’organisation par fonction met en évidence les différentes directions sous l’autorité d’un
directeur marketing.

L’organisation mixte (fonction – produit) étoffe la direction du marketing par une structure de
chef de produits.

Le schéma ci-dessous présente une structure traditionnelle d’une fonction marketing dans
une grande entreprise :

2
PHILIPE KOTELER MARKETING Management public Union 1990
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 24
Direction marketing

Direction marketing

Études Administration Force des Service après Publicité


commerciale des ventes Direction
ventes
marketing ventes
s
Publicité
5.2- Le marché et sa structure :« Le marché est le lieu de rencontre entre l’offre et la
AdministrationDirection
Force des
marketing Service après
demande ».Études
L’offre désignedes
la ventes
quantité de biens et de services
ventes que les vendeurs sont prêts à
ventes
vendre pour un prix donné.
commerciale
Publicité
s
Direction
La demande désigne la quantité de biens marketing
et services que les acheteurs sont prêts à acquérir à
Administration Force des Service après
un prix donné compte tenu de leurs revenus et de leur préférence.
des ventes ventes ventes
Publicité
La confrontation de l’offre et de la demande
Études au niveau du marché détermine le prix.
Direction marketing
commerciale
Le prix est le snombre d’unités monétaires nécessaires pour obtenir une marchandise ou un
Administration Force des Service après
service à un moment donné dans un lieu donné. Publicité
des ventes ventes ventes
Direction marketing
Dans une économie de marché, le prix s’établit à l’intersection de la courbe de l’offre et de
Études
la demande. Publicité
commerciale
Administration Force des Service après
Prix s Direction marketing
des ventes ventes ventes
Courbe de l’offre
Publicité
Études
Prix d’équilibre
Prix Direction marketing
Administration Force des Service après
commerciale
des ventes ventes ventes
s Courbe de l’offre
Courbe de Publicité
6 – La fonction
Prix Direction marketing
la demande
contrôle :Prix Administration Force des Service après
d’équilibre Études Courbe de l’offre Quantité Publicité
des ventes ventes ventes
commerciale Quantité d’équilibre
Direction marketing
Prix s Courbe de
la demande
Le prix croît quand la quantité demandée est
Courbe supérieure
de l’offre à Service
la quantité offerte et vice versa.
Publicité
6 – La Administration Force des Quantité après
Quantité ventes Direction
desd’équilibre marketing
ventes ventes
Le prix d’équilibre
fonction Études
Prix sur le marché détermine la quantité échangée d’équilibre.
commerciale Courbe de
-contrôle
Structure :sdu marché :La structure de de
Courbe marché
l’offre ouQuantité
type de marché est déterminée
Publicité en
la demande
fonction du nombre d’offreurs (vendeurs)
Administration
Quantité d’équilibreDirection
et Forcemarketing
de demandeurs
des (acheteurs)
Service après
Prix des ventes ventes ventes
Les types de marchés les plus courants sont :
Études Courbe de l’offre Quantité Publicité
Courbe de
– La concurrence
commercialeparfaite ; d’équilibreDirection marketing
Quantité
Prix la demande
Administration Force des Service après
La fonction s;
–6 –L’oligopole
Le monopôle.
–contrôle des ventes ventes ventes Publicité
:Prix Courbe de l’offre Quantité
Direction marketing
d’équilibre Quantité d’équilibre
Prix Courbe de
Études
commerciale Administration Force desla demande
Service après Publicité
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE
des DE Courbe deventes
L’ENTREPRISE
ventes l’offre« PROPRIETE CNFEPD»
ventes
Quantité PAGE 25
s Direction marketing
6 – La fonction Quantité d’équilibre
Prix
5.3- La politique marketing de l’entreprise :La politique marketing au niveau de
l’entreprise consiste à mettre en œuvre des moyens commerciaux en vue de réaliser les
objectifs de vente à long terme.

– La politique de marché ;
– La politique du produit ;
– La politique de prix ;
– La politique de promotion et de publicité ;
– La politique de vente.

6 – La fonction contrôle :
La fonction de contrôle au niveau de l’entreprise est exercée par deux structures dépendant
en règle générale directement de la direction générale (position staff) comme le montre le
schéma ci- après :

6 – La fonction contrôle :Direction Générale

Audit Direction Générale Contrôle de

Interne Gestion
6 – La fonction contrôle :
Direction Générale

Audit Contrôle de

Interne
Approvisionnement Production
Direction Générale
Marketing
Gestion
Administration
Finance

6 – La fonction contrôle :
Les deux structures
Audit de contrôle sont : Contrôle de
Approvisionnement ProductionDirection Générale Finance
Marketing Administration
6.1- Le contrôle
Interne de gestion dont l’objectif est la maîtrise de laGestion
gestion. Le contrôle de
gestion est l’ensemble des moyens mis en œuvre dans une entreprise pour s’assurer d’une
Approvisionnement Direction Générale
mobilisation permanenteProduction Marketing
et efficiente des énergies et Finance Administration
des ressources en vue d’atteindre les
6 – La fonction
objectifs queAudit contrôle :
se proposent les dirigeants. Contrôle de

contrôle Interne
LeApprovisionnement
de gestion permet de Direction
comparer les réalisations
Générale Gestionet de dégager des
aux objectifs
Production Marketing Finance Administration
écarts (positifs ou négatifs) et analyser ces écarts en vue de prendre des mesures correctives.

6.2- L’audit Interne dont l’objectif est la maîtrise de l’entreprise,


Audit Contrôle de a pour tâche
ProductionDirection Générale Finance
6 Approvisionnement
– La fonction
essentielle contrôle
l’évaluation : deMarketing
du système
Administration
contrôle interne de l’entreprise et qui est défini
Gestion
Interne des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise.
comme l’ensemble
LeApprovisionnement
but de cette évaluation est d’assurer
Production :
Direction Générale Finance
Marketing Administration
Audit
– La protection du patrimoine de l’entreprise ; Contrôle de
– Garantir la qualité des informations produites ;
Interne Gestion
–6L’application
– La fonction
Approvisionnement contrôle
des instructions de :la
Production direction générale ;Finance
Marketing
Direction Générale Administration
– L’amélioration des performances des structures de l’entreprise.
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 26
Audit Contrôle de
Approvisionnement ProductionDirection
Marketing
Générale Finance Administration
LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE

OBJECTIF DE LA LEÇON : A la fin de cette leçon, vous serez capable d’identifier les
différentes structures de l’entreprise.

LEÇON
PLAN N°LEÇON
DE LA 04 : L’ORGANISATION
: GENERALE DE L’ENTREPRISE

INTODUCTION GENERALE

I- L'ORGANISATION
LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
1- La notion de l'organisation
2- Les composantes de l'organisation
3- Aspects de l'organisation

II -LA STRUCTURE DE L’ENTREPRISE


LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
1- Définition
2- Principes essentiels de la structure

LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE

LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE

LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE

LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE

LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE


TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 27
INTRODUCTION GENERALE :
La plupart des activités humaines ne sont pas des activités individuelles et solitaires, elles
sont le produit des actions concertées et coordonnées de plusieurs personnes. Dés qu'on
aborde cet aspect de l'action, on a intérêt à étudier ce qu'est une organisation. Comment elle
est gérée, s'adapte, décide, et se transforme, car comme le système de planification
INTRODUCTION
s'intéresse à l'élaboration GENERALE : plans d'action, le système d'organisation facilite
des objectifs et des
la concrétisation de ceux –ci par la répartition fonctionnelle et équitable des responsabilités
entre les individus.

De tous cela, on peut dire que l'organisation d'une entreprise intéresse aussi bien les
dirigeants et les managers que les exécutants tous à des degrés divers.
INTRODUCTION GENERALE :
I- L’ORGANISATION

1.La notion
Une organisation est un ensemble de personnes qui ont entre elles des relations en partie
INTRODUCTION GENERALE :
régulières et prévisibles.
1.La notionI-
L’ORGANISATION
2. Les composantes de l'organisation:
2. Les
composantes
Une organisation se caractérise par un certain nombre de composantes dont l'importance
INTRODUCTION
de varie selon le typeGENERALE
relative :
d'organisation considérée.

- l'organisation
Le centre opérationnel :C'est l'ensemble des activités qui constituent la raison d'être de
1.La notion
l'entreprise. Souvent il s'agit des activités de production et de vente.
:1.La notion
3. Aspect de l'organisation:2. Les
Exemple : Dans les entreprises qui ont un objectif d'innovation –produit la recherche et
composantes
développent(R et D)de
fait l'organisation:
partie du centre opérationnel
INTRODUCTION GENERALE :
- La technostructure :Elle correspond à l'ensemble des activités qui consistent à standardiser
le2. LesLes
travail. composantes
résultats et qualifications, c'est-à-dire respectivement, définir les procédures,
2. Les
fixer les objectifs et les normes et calibrer les compétences. Les départements méthodes,
de
systèmes d'information et contrôle de gestion appartiennent classiquement à la
composantes
l'organisation:1.La
technostructure.
de
INTRODUCTION GENERALE :
3.
Le Aspectstratégique:Il
notionI-
sommet de l'organisation:
- l'organisation désigne les activités qui définissent et adaptent des objectifs
stratégiques de l'organisation, tandis que les fonctions de support logistique sont celles qui
:L’ORGANISATION
participent au fonctionnement sans être essentielle (les services généraux par exemple).

- La hiérarchie opérationnelle:Elle rassemble les managers qui ont parmi leurs subordonnés
directs ou indirects, des opérateurs du centre opérationnel. Par opposition, on qualifie de
INTRODUCTION GENERALE :
"fonctionnels" les salariés dont les activités sont principalement dans la technostructure ou
les fonctions de support logistique.
II- STRUCTURE DE L'ENTREPRISE :3.
1.La notionI-
Aspect de l'organisation:2. Les
3. Aspect
L’ORGANISATION
TAG0712/ de
SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 28
composantes de l'organisation:
l'organisation
3. Aspect de l'organisation:
L'organisation a deux (02) aspects, la spécialisation des éléments et la coordination et
régulation de ces éléments qui sont liés comme l'avers et le revers d'une médaille; ils sont
même en interaction; la spécialisation ne peut pas exister sans régulation.

Exemple :Les ouvriers ne peuvent pas travailler sans la coordination exercée par le
contremaître ou sans se réunir. Mais cette régulation n'est possible que pour autant qu'il y ait
II- STRUCTURE
affectation DE de coordination dans le rôle du contremaître, c'est-à-dire que la
de cette tâche
L'ENTREPRISE
régulation :3.spécialisation.
suppose une Aspect de
Lal'organisation:
spécialisation des tâches et la régulation sont un des aspects de la division du travail. La
division du travail à une portée générale, elle concerne non seulement ce qui se passe à
l'intérieur de l'entreprise mais encore à l'extérieur. La division du travail montre que
l'organisation est liée à la nature même des tâches, à l'étendus des marchés, et à la
répartition du travail.

II- STRUCTURE DE L'ENTREPRISE :


II- STRUCTURE DE
1. Définition : :
L'ENTREPRISE
Le terme structure provient d’une racine latine qui signifie « construire ». La structure d’un
objet quelconque traduit la manière dont les parties de cet objet sont construites ou
agencées entres elles, en précisant les différentes liaisons qui les unissent.
Définition :II- STRUCTURE DE
Aussi plusieurs définitions du terme « structure » nous sont proposées.
L'ENTREPRISE :
26.
- Pour 2. le terme structure est défini comme étant les proportions et relations qui
F.PERROUX,
Définition :II- STRUCTURE DE
Principes
caractérisent un ensemble économique localisé dans le temps et dans l’espace;
L'ENTREPRISE :3. Aspect de
essentiels
- Une définition
l'organisation:plus dynamique est proposée par ALFRED A.MARCHAL , les structures de

de lasont les éléments d’un ensemble économique qui, au cours d’une période
l’entreprise

structure
déterminée :D comme relativement stables par rapport aux autres. (systèmes et
apparaissent
9. Définition
structures ::
économiques);
éfinition
- Une autre définition nous parait plus simple, la structure représente une sorte de charpente
ou une armature sur laquelle repose toute l’organisation d’une entreprise.

II- définitions
Ces STRUCTURE DE
font ressortir le caractère permanent des éléments structurels mais aussi la
relativité de la structure
L'ENTREPRISE ; elle n’est
:3. Aspect depas stable que si l’on se place dans le court ou moyen
terme.
l'organisation:
A2. Principes
2.long
Principes essentiels
terme, les éléments deselamodifient car la structure d’une entreprise évolue
structurels
structure
dans le temps en
essentiels :Définition
defonction
la :II-
de son développement et de son expansion.

STRUCTURE
structure : DE L'ENTREPRISE :

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 29

II- STRUCTURE DE
2. Principes essentiels de la structure :

Les principes essentiels de la structure sont :

a- La répartition des activités entre les grands services ou les grandes fonctions. La fonction
se définit par une répartition des responsabilités de l’entreprise d’après des critères logiques
de similitude : fonction marketing, informatique, etc.

2. Principes
Exemple essentiels
: Le service dechargé
est l’organe la structure : ou d’une partie d’une fonction.
d’une fonction

b-La répartition des compétences et des attributions, définition des statuts et rôles :

Il s’agit ici de définir d’une manière précise le rôle et les tâches qui incombent à chaque
élément et de déterminer les limites de leurs responsabilités tout en évitant de surcharger les
échelons supérieurs pour permettre une prise de décision rapide.

2. définition
c-La Principes des essentiels de la structure
réseaux d’information :
et des procédures :

La définition des réseaux d’information et des procédures conduit inévitablement à une


bonne circulation de l’information en un minimum de temps et d’effort.

La structure de l’entreprise comporte donc différents aspects :

- Organiques : Les proportions et places respectives des différents services dans l’entreprise.
2. Principes
- Humains essentiels
: Attribution de laetstructure
de l’autorité :
des responsabilités, relations humaines, statuts et
rôles.
- Informationnels : Traitement de l’information et procédures.

On conçoit donc, que selon les spécialistes, l’accent soit mis sur tel ou tel aspect de la
structure d’organisation.

Le2.sociologue
Principes essentiels
insistera de la structure
sur les relations :
inter- personnelles et le rôle des petits groupes,
l’informaticien privilégie les procédures et le système décisionnel.

L’analyse de la structure d’organisation de l’entreprise doit tenir compte d’une distinction


sur laquelle a insisté l’école des relations humaines.

La structure comprend, en effet, des éléments formels et des éléments informels :

- La structure formelle (ou officielle) est celle qui est voulue et définie par la direction de
2. Principes essentiels de la structure :
l’entreprise. Elle fait apparaître dans l’organigramme, les définitions de fonctions et les
procédures formalisées (écrite plus souvent).

- La structure informelle traduit les relations, le plus souvent fonctionnelles et de


coopération, mais aussi parfois d’autorité, qui s’établissent en dehors de la structure
officielle mais qui sont également permanentes.

2. Principes essentiels de la structure :


TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 30
Lorsqu’on veut analyser la structure, pour éventuellement la modifier en fonction des
objectifs de l’entreprise, il convient de mesurer l’écart existant entre la structure formelle et
la structure informelle.
D’une manière générale, les structures des entreprises sont diverses et variées. Ces structures
varient essentiellement en fonction de plusieurs paramètres :

- La taille de l’entreprise : plus une entreprise est grande plus sa structure est élaborée.

- La complexité de l’entreprise : plus les tâches sont spécialisées et complexes plus sa


structure est élaborées.

- Le domaine d’activité de l’entreprise : la structure d’une entreprise commerciale est moins


élaborée que celle d’une entreprise de production.

- Le système technologique utilisé par l’entreprise : en effet, il existe une relation entre
technologie et structure ; surtout lorsqu’on va de la production à l’unité à la production de
masse.

- L’environnement de l’entreprise : le type d’environnement dominant peut conduire


l’entreprise à choisir une structure adapté pour faire face à cet environnement.

- La stratégie : il est généralement admis par les managers que la structure suit la stratégie.

Dans la pratique, on distingue plusieurs types de structures de l’entreprise, les plus


importants sont :

- La structure hiérarchique ;
- La structure « staff and line » ;
- La structure par fonction ;
- La structure matricielle;
- La structure géographique ;
- La structure par division (par produit);
- La structure décentralisée ;
- La structure organisationnelle.

2.1- La structure hiérarchique: La structure hiérarchique ou militaire (étant calquée


sur le modèle militaire) est un mode d’organisation de l’entreprise où chaque responsable
répond de son action devant son supérieur hiérarchique. Un même dirigeant prend en général
toutes les décisions importantes.

Généralement, on trouve ce mode d’organisation dans les petites et moyennes entreprises et


parfois dans les grandes entreprises dont l’activité est très peu diversifiée et dont les produits
qu’elles fabriquent ont entre eux des liens étroits (utilisation des mêmes matières premières,
les mêmes méthodes de production, la même clientèle etc….).

Le schéma suivant représente une structure hiérarchique pour une entreprise commerciale
ayant quatre (04) directions régionales : Est, Ouest, Centre et sud.

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 31


DIRECTEUR GENERAL

DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR
REGION REGION REGION REGIONAL
OUEST CENTRE SUD
EST
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR
REGION
REGION
AGENT GENERAL AGENT GENERAL REGION AGENT GENERAL
DIRECTEUR
OUEST CENTRE SUD REGIONAL
A B C
DIRECTEUR GENERAL
EST
DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR
AGENT GENERAL
REGION REGION
AGENT GENERAL REGION AGENT GENERAL
A
OUEST CENTRE B
Représentants SUD C
DIRECTEUR GENERAL DIRECTEUR
REGIONAL
AGENT
On distingue GENERAL
dans ce cas deux DIRECTEUR
(02) types de hiérarchie :
DIRECTEUR
A DIRECTEUR EST
REGION AGENT GENERAL REGION
Représentants
REGION AGENT GENERAL
a- La hiérarchie linéaire ; B C
OUEST CENTRE
DIRECTEUR GENERAL SUD
b- La hiérarchie fonctionnelle.
AGENT GENERAL
DIRECTEUR
A Représentants
DIRECTEUR
DIRECTEURlinéaire: Structure DIRECTEUR REGIONAL
a- La hiérarchie assezGENERAL
AGENT fréquente au niveau AGENT
des petites
GENERAL entreprises. La
REGION REGION REGION
hiérarchie linéaire se caractérise par l'unité
DIRECTEUR Bde commandement la discipline,
GENERAL C EST le partage clair
OUEST
AGENT GENERAL CENTRE SUD
de l'autorité et des tâches. Représentants
A
Le schéma suivant représente la
DIRECTEUR
structure hiérarchieDIRECTEUR
DIRECTEUR linéaire : DIRECTEUR
AGENT GENERAL AGENT GENERAL
REGION
AGENT GENERAL REGION
DIRECTEUR B
GENERAL REGION REGIONAL
C
Représentants
OUEST
A CENTRE
DIRECTEUR SUD
EST

DIRECTEUR
AGENT GENERAL AGENT GENERALDIRECTEUR
DIRECTEUR AGENT GENERAL
Représentants
REGION
A DIRECTEUR GENERAL
B
DIRECTEUR
REGION REGION DIRECTEUR
C
OUEST Mr X CENTRE Mr Y SUD Mr Z REGIONAL

AGENT GENERAL Représentants EST


AGENT GENERAL
DIRECTEUR AGENT GENERAL
DIRECTEUR
A DIRECTEUR
DIRECTEUR GENERAL DIRECTEUR
Mr X B
REGION REGION Mr Y REGIONMr Z C
OUEST Mr A Mr B CENTRE
Mr C Représentants
Mr D Mr E SUD Mr F MrDIRECTEUR
G
AGENT GENERAL DIRECTEUR REGIONAL
A Mr X AGENTMrGENERAL
Y Mr Z AGENT GENERAL
Légendes: DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR DIRECTEUR
DIRECTEUR B EST
C
REGIONMr A Mr B REGION
Mr C Représentants
Mr D Mr EREGION Mr F Mr G
- Messieurs X, Y,GENERAL
AGENT Z dépendent du directeur ;
DIRECTEUR
OUEST CENTRE SUD
Mr X
- Messieurs A, B,A C dépendent de monsieur MrXY; Mr Z
AGENT GENERAL DIRECTEUR
DIRECTEUR GENERAL AGENT GENERAL
- Messieurs D , EMrdépendent
Mr BdeDIRECTEUR
monsieur YMr
etc….
Mr C Représentants MrREGIONAL
DIRECTEURA BD
DIRECTEUR
MrDIRECTEUR
E Mr F G
C
AGENT
- Messieurs GENERAL
A,D,F
REGION n’ont pas entre eux de relation.
REGION REGION EST
Mr X Mr Y Mr Z
OUESTA CENTRE SUD
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 32
Mr A Mr B Représentants
Mr CAGENT
MrGENERAL
D Mr E Mr F Mr G
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR AGENT GENERAL
B
b- La hiérarchie fonctionnelle: Il s'agit la d'une évolution dans la structure hiérarchique.

En effet dans cette structure, il n'y a pas d'unité de commandement, autorité et pouvoir sont
délégués à des chefs fonctionnels compétents dans leurs spécialités. Le schéma suivant
représente la structure hiérarchique fonctionnelle.

CHEF D’ATELIER

CHEF D’ATELIER

RESPONSABLE RESPONSABLE RESPONSABLE RESPONSABLE


ENTRETIEN QUALITE METHODES PAIE
CHEF D’ATELIER

RESPONSABLE RESPONSABLE RESPONSABLE 3. La structure


ENTRETIEN CHEF
QUALITE D’ATELIER
METHODES "staff and
AGENT N°01 AGENT N°02 AGENT N° 03
line":RESPONSAB
LE PAIE
On constate que chacun des
RESPONSABLE agentsCHEF D’ATELIER
dépend
RESPONSABLE desRESPONSABLE
quatre (04) responsables (Entretient, qualité,
MéthodesENTRETIEN
et paie) et ce,N°01
AGENT en fonction
QUALITEde la situation
AGENT N°02et du problème
METHODES AGENTposé.
N° 03
3. La
3. La structure "staff and CHEF
line":
D’ATELIER
structure
RESPONSABLE
AGENT N°01 RESPONSABLE AGENTRESPONSABLE
N°02 AGENT N° 03
Cette structure est appelée aussi structure Etat major, le conseil et la hiérarchie
"staff and linéaire.
ENTRETIEN QUALITE METHODES
Dans ce cas, l’autorité est partagéeCHEFentre
D’ATELIER line":
les chefs opérationnels qui vont conseiller et
influencer. AGENT N°01 AGENT N°02 AGENT N° 03
RESPONSABLE RESPONSABLE RESPONSABLE
Le schéma suivant présente une
ENTRETIEN structure
QUALITE du type "staff and line":
METHODES
CHEF D’ATELIER
3. La structure
AGENT"staff
N°01 and line":
AGENT N°02 AGENT N° 03
DIRECTEUR
RESPONSABLE GENERAL
RESPONSABLE
CHEF RESPONSABLE
D’ATELIER
ENTRETIEN QUALITE METHODES 3. N°
La structure
AGENT N°01 AGENT N°02 AGENT 03
CONTROLEUR AUDITEUR INTERNE and
"staff
DIRECTEUR
CHEF D’ATELIER line":RESPONSAB
DE
RESPONSABLE GESTION RESPONSABLE GENERAL RESPONSABLE LE PAIE
AGENT N°01 AGENT N°02 AGENT N° 03
ENTRETIEN QUALITE METHODES
3. La structure "staff and line": AUDITEUR INTERNE
CHEF D’ATELIER
CONTROLEUR DIRECTEURDE DIRECTEUR
DIRECTEUR 3. La structure
AGENT N°01
DIRECTEUR AGENT N°02
GENERALRESPONSABLE AGENT N° 03
RESPONSABLE RESPONSABLE PRODUCTION COMMERCIAL
"staff and
DE GESTION
ADMINISTRATIF QUALITE AUDITEUR INTERNE
ENTRETIEN METHODES line":RESPONSAB
CHEF D’ATELIER
FINANCIER LE PAIE
AGENT N°01 AGENT
DIRECTEURDE N°02 AGENT N° 03
DIRECTEUR DIRECTEUR
CONTROLEUR AUDITEUR INTERNE
RESPONSABLE DIRECTEUR
RESPONSABLE GENERAL
PRODUCTIONUSINE B
RESPONSABLE COMMERCIAL
3. La structure
DIRECTEUR
ENTRETIEN "staff QUALITE
USINE A and line":
CHEF D’ATELIER
METHODES
DIRECTEUR USINE C
DE GESTION
AGENT N°01 AGENT N°02
3. La
AGENT N° 03
DIRECTEUR DIRECTEUR USINE AUDITEUR structure
INTERNE
DIRECTEUR
DIRECTEUR DE B DIRECTEUR
DIRECTEUR
II USINE A D’ATELIER « PROPRIETE DIRECTEUR
ADMINISTRATIF
TAG0712/ SEMESTRE
RESPONSABLE ECONOMIE
CONTROLEUR RESPONSABLE
CHEF
DE L’ENTREPRISE
GENERAL
PRODUCTION "staff USINE
RESPONSABLE CNFEPD»
COMMERCIAL C 33
andPAGE
AGENT N°01 QUALITE AGENT N°02
ENTRETIEN METHODES AGENT N° 03
FINANCIER line":
Ce type de structure permet d’éviter l’inconvénient du couple « Autorité générale –
Compétence universelle » du chef de la structure hiérarchique à savoir l’incompétence, ainsi
que le risque de dilution des responsabilités.

Cependant cette structure peut présenter l’inconvénient dans le cas d’une dégradation, des
relations entre les conseillers et la hiérarchie, ce qui risque de bloquer le fonctionnement de
l’entreprise.

3.1.La structure par fonction :Le principe de la division de l’entreprise en fonctions


spécialisées a donné naissance à ce type de structure qui est basé sur les grandes fonctions de
l’entreprise à savoir :

- La fonction approvisionnement ;
- La fonction production ;
- La fonction commerciale ;
- La fonction administration générale ;
- La fonction financière et comptable.

Le schéma suivant présente ce type de structure :

DIRECTION GENERALE

DIRECTION GENERALE

FONCTION FONCTION DIRECTION GENERALE


FONCTION FONCTION FONCTION
APPROVISIO DE COMMERCIALE ADMINISTRATION FINANCIERE
-NNEMENT PRODUCTIO GENERALE COMPTABLE
N DIRECTION GENERALE
FONCTION
La structure fonctionnelle est devenue très courante, elle présente les avantages suivants :
FONCTION COMMERCIALE FONCTION FONCTION
APPROVISIO FONCTION
- Les responsabilités sont bien définies GENERALE
DIRECTION ; ADMINISTRATION FINANCIERE
-NNEMENT DE GENERALE COMPTABLE
- La compétence des responsables des fonctions ;
PRODUCTIO
FONCTION
- La coordination est réalisée
N par l’intermédiaire de la direction générale.
COMMERCIALE
DIRECTION GENERALE
FONCTION ce type de structure peut présenter certains
Cependant, FONCTION
inconvénientsFONCTION
:
APPROVISIO ADMINISTRATION FINANCIERE
-NNEMENT
- Elle ne convientFONCTION
pas aux entreprises de GENERALE
grande taille COMPTABLE
et à des produits multiples ;
FONCTION
DIRECTION GENERALE
DE
COMMERCIALE
- La coordination entre les services est souvent inefficace ;
PRODUCTIO
- Risque de mauvaise N circulation des informations pour la prise de décision rapide.
FONCTION FONCTION FONCTION
DIRECTION GENERALE
APPROVISIO ADMINISTRATION FINANCIERE
FONCTION
-NNEMENT GENERALE COMPTABLE
COMMERCIALE
FONCTION
DE DIRECTION GENERALE
PRODUCTIO
FONCTION
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE «FONCTION
PROPRIETE CNFEPD» FONCTION
PAGE 34
N FONCTION
APPROVISIO ADMINISTRATION FINANCIERE
COMMERCIALE
-NNEMENT DIRECTION GENERALE GENERALE COMPTABLE
3.2.La structure matricielle: La structure matricielle correspond en quelque sort à une
combinaison des structures précédentes.

En effet, si la division du travail est conçue à la fois en termes de fonction et de branche, on


parle de structure matricielle à plusieurs dimensions.

Exemple:

a- La structure matricielle produit / fonction (orienté produit):

DIRECTION

Fonction Fonction Fonction Fonction


DIRECTION Production Commerciale Personnelle ………….

Produit A
DIRECTION
Fonction
Fonction Fonction Fonction ………….
Produit
Produit B
A Commerciale Personnelle
DIRECTION Production

Produit C
A Fonction
Produit
DIRECTION ………….
Produit B Fonction Fonction
Fonction
Commerciale Personnelle
Produit A Production
DIRECTION
b-La structure matricielle projet /fonction (orientée projet) : Fonction
Produit C ………….

Produit
Produit B
A
DIRECTION Fonction
Fonction Fonction
Direction Commerciale
Production Personnelle
Fonction
Produit A
Produit C
DIRECTION
………….
Fonction Fonction Fonction Fonction
Produit B Production Commerciale Personnelle
………….
Produit A Fonction
DIRECTION Fonction Fonction
Commerciale Fonction
Projet 1 Personnelle
Produit C Production ………….

Produit
Produit B
A
DIRECTION
Projet 2
Fonction Fonction
Produit A Fonction
Produit C Fonction Commerciale ………….
DIRECTION Personnelle
Production
Produit B
Projet 3
Produit A
DIRECTION Fonction
Fonction ………….
Produit C Fonction
Fonction Commerciale
Produit B
Produit A Personnelle
TAG0712/DIRECTION
SEMESTRE II Production
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 35

Fonction
3.3. La structure géographique: A structure géographique vise à répartir les activités
d’une entreprise par zone géographique : un responsable local rend compte à la direction
régionale, elle-même dépendant d’une direction nationale ou multinationale.

DIRECTION INTERNATIONALE

DIRECTION INTERNATIONALE

DIRECTION DIRECTION DIRECTION DIRECTION DIRECTION


EUROPE M- ORIENT AFRIQUE
DIRECTION ASIE
INTERNATIONALE AMERIQUE

3.4.La structure par division:La structure par division ou par produit permet aux
DIRECTION
grandes entreprises DIRECTION
à production DIRECTION
DIRECTION DIRECTION
INTERNATIONALE
diversifiée de répartir DIRECTION
les tâches en fonction des branches
EUROPE M- ORIENT AFRIQUE ASIE AMERIQUE
produites, et familles de produits. Chaque division est autonome, elle est jugée sur ses
résultats et ne traite que des opérations relatives à un même produit. Donc l’entreprise est
découpée en divisions, chacune de celles-ci
DIRECTION étant dotée d’une grande autonomie et
INTERNATIONALE
DIRECTION
fonctionne comme DIRECTION
une véritable DIRECTION
entreprise. DIRECTION DIRECTION
EUROPE
Le schéma suivant M- ORIENT
nous donne un aperçuAFRIQUE
sur la structureASIE AMERIQUE
par produit:
DIRECTION INTERNATIONALE

DIRECTION DIRECTION DIRECTION


DIRECTION DIRECTION DIRECTION
EUROPE M- ORIENT GENERALE
AFRIQUE ASIE AMERIQUE
DIRECTION INTERNATIONALE

DIRECTION DIRECTION DIRECTION


DIRECTION DIRECTION DIRECTION
DIRECTION INTERNATIONALE
EUROPEA
PRODUIT M- ORIENT PRODUIT
AFRIQUE
GENERALE
B PRODUITAMERIQUE
ASIE C

DIRECTION INTERNATIONALE
DIRECTION
PRODUIT A DIRECTION PRODUIT
DIRECTION
DIRECTION
B PRODUITDIRECTION
DIRECTION C
EUROPE M- ORIENT GENERALE
AFRIQUE ASIE AMERIQUE
SERVICE SERVICE DE SERVICE SERVICE
FINANCIER PRODUCTION INTERNATIONALE ADMINISTRATIF
DIRECTION COMMERCIAL
PRODUIT A PRODUIT B PRODUIT C
DIRECTION DIRECTION DIRECTION
DIRECTION DIRECTION DIRECTION
EUROPE décentralise
3.5. La structure M- ORIENT :GENERALE
LaAFRIQUE ASIE
décentralisation AMERIQUE
est opposée à la centralisation.
SERVICE SERVICE DE
DIRECTION SERVICE
INTERNATIONALE SERVICE
La centralisation
PRODUITestA la concentration de l’autorité
PRODUIT B au niveau de Cla direction générale de
PRODUIT
FINANCIER PRODUCTION COMMERCIAL ADMINISTRATIF
l’entreprise contrairement à la décentralisation qui consiste à transmettre l’autorité du
sommet versDIRECTION
la base. DIRECTION DIRECTION
DIRECTION DIRECTION DIRECTION
EUROPE DIRECTION
M- ORIENT INTERNATIONALE
AFRIQUE
GENERALE ASIE AMERIQUE
PRODUIT
Ainsi, lorsque A PRODUIT
la taille de l’entreprise
SERVICE SERVICE DE augmente,B PRODUIT C risque d’être débordée
la direction générale
SERVICE SERVICE
FINANCIER
par le nombre de décisionsPRODUCTION
à prendre. ElleCOMMERCIAL ADMINISTRATIF
délègue une partie de son autorité en optant pour
une structure décentralisée.
DIRECTION DIRECTION
DIRECTION INTERNATIONALE
DIRECTION DIRECTION DIRECTION
DIRECTION
PRODUIT
EUROPE A M- ORIENT PRODUIT
AFRIQUEB PRODUIT
ASIE C
AMERIQUE
En pratique, la direction générale GENERALE
ne peut pas décentraliser toutes les fonctions de
SERVICE
SERVICE SERVICE DE SERVICE
l’entreprise.
FINANCIER PRODUCTION COMMERCIAL ADMINISTRATIF
DIRECTION INTERNATIONALE
PRODUIT
DIRECTIONA DIRECTION PRODUIT B
DIRECTION PRODUITDIRECTION
DIRECTION C
DIRECTION
EUROPE
TAG0712/ SEMESTRE II M- ORIENT
ECONOMIE AFRIQUE
DE L’ENTREPRISE
GENERALE « PROPRIETE AMERIQUE PAGE 36
ASIE CNFEPD»
SERVICE SERVICE DE SERVICE SERVICE
DIRECTION INTERNATIONALE
FINANCIER PRODUCTION COMMERCIAL ADMINISTRATIF
Le tableau suivant nous permet de mieux appréhender les fonctions décentralisées et les
fonctions centralisées.
FONCTIONS DECENTRALISEES FONCTIONS CENTRALISEES
- La production - Les finances
- La commercialisation - La comptabilité
- La gestion du personnel - Les approvisionnements

La structure décentralisée a des avantages et aussi des inconvénients.

- Les avantages d’une structure décentralisée :


- La possibilité de prendre des décisions très rapidement ;
- La maîtrise des coûts au niveau de l’entreprise ce qui permet d’accroître la compétitivité de
cette dernière ;
- Une meilleure adaptation aux conditions de l’environnement qui changent le plus souvent ;
- La structure décentralisée permet enfin l’épanouissement des ressources humaines au sein
de l’entreprise.

Les inconvénients d’une structure décentralisée :


- Le risque de prendre de mauvaises décisions car en règle générale le subordonné est moins
compétent que son supérieur hiérarchique;
- Faible contrôle de la part de la direction générale de l’entreprise;
- En cas d’absence de coordination, la décentralisation peut être à l’origine de l’échec de
l’entreprise étant donné l’absence de politique commune ;
- Enfin la décentralisation peut être à l’origine de la fuite devant les responsabilités par les
subordonnées.

3.6.La structure organisationnelle : En 1984, Henry. MINTZBERG dans son ouvrage


intitulé structure et dynamique des organisations ( 3) propose une structure organisationnelle
en partant de cinq (05) éléments de base qui sont :

1- Un centre opérationnel chargé d’assurer la production des biens et services.


2- Le sommet stratégique, lui a pour fonction de faire en sorte que l’organisation remplisse
efficacement sa mission.
3- La ligne hiérarchique est une ligne d’autorité unique allant de haut en bas.
4- La technostructure a pour objectif de standardiser les procédures en vue de rendre plus
efficace le travail des autres membres de l’organisation :
5- Les fonctions de support logistique sont des unités ayant des tâches spécifiques.
La structure organisationnelle de MINTZBERG peut être présentée comme suit :

3
Henry Mintzberg, structure dynamique des organisations Ed.organisation 1984.
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 37
CENTRE OPERATIONNEL

SOMMET STRATEGIQUE
CENTRE OPERATIONNEL

SOMMET STRATEGIQUE

TECHNO- CENTRE OPERATIONNEL SUPPORT


STRUCTURE LOGISTIQUE
LIGNE
SOMMET STRATEGIQUE
CENTREHIERARCHIQUE
OPERATIONNEL

SOMMET STRATEGIQUE
TECHNO- CENTRE OPERATIONNEL SUPPORT
STRUCTURECENTRE OPERATIONNEL LOGISTIQUE
LIGNE
SOMMET STRATEGIQUE
3.7 La structure "oneCENTRE
–man-show": L'entreprise
OPERATIONNEL
HIERARCHIQUE débutante est fréquemment
l'affaire d'un seul hommeCENTRE
qui estOPERATIONNEL
à la fois président fondateur, propriétaire et directeur
général (une EURL SOMMET STRATEGIQUE
par exemple), il assume la direction des fonctions clés et toutes les
TECHNO- SUPPORT
décisions importantes sont
STRUCTURE prises OPERATIONNEL
CENTRE par lui. LOGISTIQUE

CENTRE LIGNE
SOMMETOPERATIONNEL
STRATEGIQUE
CENTREHIERARCHIQUE
OPERATIONNEL

TECHNO- SOMMET STRATEGIQUE SUPPORT


STRUCTURECENTRE OPERATIONNEL LOGISTIQUE
CENTRE OPERATIONNEL

LIGNE
SOMMET STRATEGIQUE
CENTRE
CENTRE OPERATIONNEL
OPERATIONNEL
HIERARCHIQUE
TECHNO- SUPPORT
STRUCTURE SOMMET STRATEGIQUE LOGISTIQUE
CENTRE OPERATIONNEL
CENTRE OPERATIONNEL
LIGNE
SOMMET STRATEGIQUE

TECHNO- CENTREHIERARCHIQUE
OPERATIONNEL
SUPPORT
STRUCTURECENTRE OPERATIONNEL LOGISTIQUE
SOMMET STRATEGIQUE
CENTRE OPERATIONNEL

CENTRE
SOMMETOPERATIONNEL
LIGNE
STRATEGIQUE
TECHNO- CENTRE OPERATIONNEL SUPPORT
HIERARCHIQUE
STRUCTURE LOGISTIQUE
SOMMET STRATEGIQUE
CENTRE OPERATIONNEL
CENTRE OPERATIONNEL

SOMMET LIGNE
STRATEGIQUE
TAG0712/ SEMESTRE IITECHNO-
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 38
SUPPORT
STRUCTURECENTREOPERATIONNEL
CENTRE OPERATIONNEL
HIERARCHIQUE LOGISTIQUE
Exercise d’application:

ORDRE QUESTIONS REPONSES

01 La structure est la répartition des tâches au niveau de Non


l’entreprise
02 L’analyse de la structure se fait par la mesure de l’écart Oui
Exercise d’application
existant. :
03 La structure suit la division du travail Non
04 Hiérarchie est la responsabilité d’un responsable devant Non
son supérieur.
05 La structure Hiérarchique se trouve dans les grandes Non
entreprises
06 Un agent doit recevoir des ordres que d’un seul chef Oui
Exercise
07 d’application :
La structure linéaire répond à l’obligation de diviser le Non
travail
08 L’unité de commande dépend de la fonction Non
fonctionnelle
09 La responsabilité se partage entre les chefs qui ont le Non
pouvoir d’action – linéaire.
10 Le choix d’une structure dépend des inconvénients de Non
Exercise d’application
chaque structure.:
11 On peut choisir la structure par son environnement Non
12 La compétence des responsables des fonctions c’est la Oui
structure fonctionnelle.
13 La structure matricielle vise l’évaluation de la Oui
coordination entre les services.
14 La structure géographique dépend que d’un seul Non
Exercise d’application
responsable. :
15 La structure matricielle dépend de 03 éléments Non
essentiels.
16 Elle s’adapte au changement (matricielle). Oui
17 La division du travail est une nécessite. Oui
19 La structure géographique est appliquée en Algérie. Non
20 La décentralisation = centralisation. Non
Exercise
21 d’application :
La fonction centralisée comprend, la production, la Non
commercialisation, la gestion.

Exercise d’application :
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 39
LEÇON N° 05 : LES ORGAIGRAMMES ET LES LIAISONS DE
L’ENTREPRISE

OBJECTIF DE LA LEÇON : A la fin de cette leçon, vous serez capable d’élaborer un


organigramme.

LEÇON
PLAN DE N° 04 : L’ORGANISATION
LA LEÇON : GENERALE DE L’ENTREPRISE

I.LES ORGANIGRAMMES

Définition
LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
1- Principes d'élaboration d'un organigramme.

2- Différents types d'organigrammes.

II.LES LIAISONS

LEÇON N° 04
INTRODUCTION : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
3- Liaisons d'autorité.

4- Liaisons de coopération.

5- Liaisons de représentation.
LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
6- Liaisons d'inspection et de contrôle.

LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE

LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE

LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 40


LEÇON N° 04 : L’ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
I.LES ORGANIGRAMMES :

DEFINITION :
L'organisation est la représentation graphique de la structure interne de l'entreprise. Il
s'exprime sous forme de schéma :
1- Principes d’élaboration
d’un
1- organigramme
La répartition :III.LES
des tâches entre les services ;

DEFINITION
Les responsables :des services
ORGANIGRAMMES
2- : avec leur niveau de hiérarchie, leur nom et l'étendue de leur
autorité ;

3- Les liaisons hiérarchiques ou fonctionnelles entre différents services et départements.

Les liaisons hiérarchiques sont représentées sur le graphique par un trait gras (ou plein), et
les liaisons fonctionnelles par des pointillés.
DEFINITION
1- :
Principes d’élaboration d’un
L'organigramme est un instrument d'information et de gestion du budget et du personnel.
organigramme :
En dehors du personnel de l'entreprise, l'organigramme sert à renseigner les partenaires avec
lesquels l'entreprise est en contact. Il leur permet de s'adresser directement au niveau
hiérarchique ou au service désiré.

IlDEFINITION : les prévisions et la coordination au niveau des différentes fonctions,


permet aussi d'établir
d'éviter
2- Leslesdifférents
erreurs d’organisation
types; (exemple des doubles emplois parmi les responsables), et
de veiller à l'établissement du budget de chaque département et service.
d'organigrammes :1-
1- Principes d’élaboration d’un organigramme :
Principes d’élaboration d’un
organigramme
Pour :III.LES devant répondre aux exigences d'une gestion rationnelle
l'élaboration d'un organigramme
DEFINITION :
de l'entreprise, il faut veiller à l'application d'un certain nombre de principes à savoir :
ORGANIGRAMMES :
- Pour avoir une adhésion de chaque responsable à la structure adaptée, il y a lieu de les faire
participer à la définition des responsabilités afin qu'elles soient correctement assumées.
2- Les différents types d'organigrammes :1- Principes
d’élaboration
- Eviter d’un
des hiérarchies organigramme
inutiles :
en fixant d'une manière précises leurs attributions.

-DEFINITION :
Prévoir un organigramme évolutif en fonction de l'expansion de l'entreprise et de son
1- Principes
personnel, d’élaboration
et permettre aux responsables d'accéder aux promotions internes.

-d’un organigramme
Déterminer dans un premier:III.LES
temps les tâches et les fonctions à remplir, et dans un
ORGANIGRAMMES
deuxième : responsables qui devront les occuper. Ceci, pour éviter toutes
temps, désigner les
2- Les différents types d'organigrammes
influences personnelles des individus : de l'organigramme.
chargés de l'élaboration
DEFINITION :
Ainsi le choix des personnes aux postes de responsabilités doit se faire sur la base d'une
certaine qualification et de savoir-faire.

1- Principes d’élaboration d’un


2- Les différents types d'organigrammes :1- Principes
organigramme :
d’élaboration
DEFINITION
TAG0712/ SEMESTRE II :
d’un organigramme : « PROPRIETE CNFEPD»
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE PAGE 41
2- Les différents types d'organigrammes :
Les organigrammes sont traduits par des graphes dont la forme varie selon la structure
adoptée.
a- organigramme normalisé (graphe n°1) :L'association française de normalisation (AFNOR)
a introduit un modèle de représentation d'une structure de manière à simplifier la confection
2-l'utilisation
et Les différents
du graphe types
(norme d'organigrammes
AFNOR n° Z 12001). :
b- Organigramme d'une structure centralisée (graphe n°2) : Ce type d'organigramme
reflète la pyramide de la hiérarchie (ou de l'autorité) et précise la répartition des actions de
production. Cet organigramme ne reprend pas les liaisons entre les services et le rôle de
chaque fonction.
2- organigramme
Cet Les différents typessous
se présente d'organigrammes
forme d'un tableau à: double entrée, il se lit de gauche à
droite et de haut en bas.

Les supérieurs hiérarchiques sont situés à gauche et au dessus de leurs subordonnés.

Ce graphe compte sept (07) niveaux de hiérarchie. Les postes ayant un niveau hiérarchique,
équivalent sont situés surtypes
2- Les différents une même ligne horizontale. :
d'organigrammes
Dans les cases sont portées les personnes occupant le poste auquel viennent s'ajouter les
indications relatives à l'effectif commandé, les attributions du service y compris les
renseignements administratifs et comptables tels que le compte budgétaire et le numéro de
compte comptable sur lesquels le service émarge.

2- Les différents types d'organigrammes :

2- Les différents types d'organigrammes :

2- Les différents types d'organigrammes :

2- Les différents types d'organigrammes :

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 42


2- Les différents types d'organigrammes :
Modèle d'organigramme normalisé "AFNOR" (graphe n°1) :

ENTREPRISE Directeur Général


(1er échelon) M.TAHAR

DIRECTEUR
(2ème ECHELON)
Directeur Général
Directeur Directeur
M.TAHAR
ENTREPRISE Commercial Technique
SOUS –DIRECTEUR KADDOUR SLIMANE
(1er échelon)
(3EME ECHELON)
DIRECTEUR
ème
(2CHEF ECHELON)
DE SERVICE
Directeur Général
(4° ECHELON)
SOUS –DIRECTEUR M.TAHAR
Directeur Directeur
MESSAOUD
(3EME ECHELON)
SOUS CHEF DE Commercial Technique
DIRECTEUR KADDOUR SLIMANE
ème SERVICE
ENTREPRISE
CHEF DE SERVICE
(2(5EME
(1erECHELON)
ECHELON)
échelon)
(4° ECHELON)
SOUS –DIRECTEUR Directeur GénéralAttache Commercial
(3EME ECHELON) M.TAHAR
CHEF DE SECTION Directeur AISSA Directeur
SOUSDECHEF
CHEF DE
SERVICE
DIRECTEUR
(6EME ECHELON) Commercial Technique
ème SERVICE
(4°ECHELON)
ECHELON)
(2
SOUS
(5EME–DIRECTEUR
ECHELON) KADDOUR SLIMANE
(3EME
ENTREPRISE ECHELON) Directeur Général
CHEF DE GROUPE
CHEF
(1erDE
EMPLOYES
CHEF DE SECTION
échelon)
PRINCIPAUX
SERVICE M.TAHARAttache Commercial
SOUS
(6EME
(4° CHEF DE
ECHELON)
ECHELON)
SOUS DIRECTEUR
–DIRECTEUR Directeur AISSA Directeur
ème SERVICE
(2 (3EMEECHELON)
ECHELON) Commercial Technique
(5EME
CHEF DEECHELON)
GROUPE
EFFECTIFS
EMPLOYES Directeur Général
KADDOUR SLIMANE
CHEF
CHEF DEDEPRINCIPAUX
SECTION
SERVICE
(6EME ECHELON) M.TAHAR
SOUS(4° ECHELON)
–DIRECTEUR
ENTREPRISE Attache Commercial
SOUS CHEF
DIRECTEUR DE
(3EME ECHELON)
(1erSERVICE
ATTRIBUTIONS échelon)
CHEF
(2 ème DE GROUPE
ECHELON) AISSA
(5EME
EMPLOYES ECHELON)
PRINCIPAUX Directeur 5 Directeur 25
CHEF
CHEF DEDE SECTION
SERVICE 1200
EFFECTIFS Directeur 70Général
Commercial Technique
SOUS
(6EME –DIRECTEUR
ECHELON)
(4° ECHELON) KADDOUR
M.TAHAR SLIMANE
ATTRIBUTIONS
(3EME ECHELON)
SOUS
CHEF DECHEF DE
GROUPE
DIRECTEUR Attache Commercial 25
Service
SERVICE 5
Service
EMPLOYES
(2 ème PRINCIPAUX
ECHELON) Direction 1200 Direction
70 Vente
ENTREPRISE
CHEF
CHEF
(5EMEDE
DE SERVICE
SECTION
ECHELON) Commerciale
SOUS
(1er –DIRECTEUR
échelon) Générale Commerciale AISSA
(4°
(6EME ECHELON)
ECHELON) DirecteurDirecteur
Général Directeur
ATTRIBUTIONS
(3EME ECHELON) Commercial Technique
EFFECTIFS
CHEF DE GROUPE M.TAHAR
KADDOUR 5 25
SLIMANE
COMPTE SOUS
EMPLOYES CHEF DE
DE PRINCIPAUX
DIRECTEUR 1200 Service
CHEF DE SERVICE 70
(2 ème SERVICE
CHEF
BUDGET DE SECTIONDirection
ECHELON) Direction AttacheService
Commercial Vente
VENTES
SOUS(4° –DIRECTEUR
ECHELON)
(5EME ECHELON) ADMINISTRATION
ECHELON)Générale COMMERCIALISATION
Commerciale
(6EME
ATTRIBUTIONS Commerciale
(3EME ECHELON)
CHEF DE GROUPE GENERALE Directeur Général AISSA
ENTREPRISE
1200 Directeur 5 Directeur 25
COMPTE
EMPLOYES
(1erDE PRINCIPAUX
échelon)
EFFECTIFS M.TAHAR
70
CHEF DE SERVICE Commercial
COMMERCIALISATION Technique VENTES
SOUS
BUDGET
CHEF CHEF
DIRECTEUR
DE DE
SECTION Service
SOUS –DIRECTEUR
(4°SERVICE
ATTRIBUTIONS ECHELON) Direction KADDOUR Service SLIMANE
ème
(2(6EME ECHELON)
ECHELON) Direction Vente
(3EME ECHELON)ADMINISTRATION Commerciale
(5EME
CHEF DEECHELON)
GROUPEGénérale Commerciale Attache Commercial
5 25
VENTES
COMPTE
EMPLOYES DE PRINCIPAUXGENERALE 70
COMMERCIALISATION
1200Directeur Général
CHEF DE SERVICE
BUDGET M.TAHAR AISSA
SOUS
CHEF
ATTRIBUTIONS –DIRECTEUR
DECHEF
SECTION Directeur Directeur
SOUS
(4° ECHELON)
DIRECTEUR
EFFECTIFS
ENTREPRISE DE Service
(3EME
(6EME ECHELON)
ECHELON)
ème SERVICE Commercial Service
COMMERCIALISATION Technique
VENTES
CHEF
(2 (1er DE GROUPEDirection
ECHELON)
échelon) Direction
KADDOUR 5 25
Vente
SLIMANE
(5EME
COMPTE
EMPLOYES DE ECHELON) ADMINISTRATION
Générale 1200 Commerciale
PRINCIPAUX Commerciale
70
CHEF DE SERVICE GENERALE Directeur GénéralAttache Commercial
BUDGET
SOUS
ATTRIBUTIONS
CHEF –DIRECTEUR
DE SECTION
(4° ECHELON) COMMERCIALISATION VENTES
(3EME ECHELON) M.TAHAR
SOUS
CHEF CHEF
DIRECTEUR
(6EME DE
DEECHELON)
GROUPE AISSA 25
Service
Directeur 5
Service Directeur
(2
COMPTEème
EMPLOYES SERVICE
EFFECTIFS
ECHELON)
DE PRINCIPAUXDirection 1200 Direction
70 Vente
Commercial CommercialeTechniqueVENTES
(5EME
BUDGET
CHEF DE
ENTREPRISE SERVICEADMINISTRATION
ECHELON) Générale COMMERCIALISATION
Commerciale
ATTRIBUTIONS
SOUS –DIRECTEUR GENERALE KADDOUR SLIMANE
(1er
CHEF
(3EME échelon)
(4° ECHELON)
DE SECTION
ECHELON) Directeur Général
CHEF DE GROUPE Attache Commercial 25
(6EME
TAG0712/ ECHELON)
SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE 5 CNFEPD»
M.TAHAR « PROPRIETE VENTESPAGE 43
COMPTE SOUS
EMPLOYES DE CHEF
DIRECTEUR DE
PRINCIPAUX 1200 70 COMMERCIALISATION Service
Service
AISSA
DE SERVICEDirection Direction
ème
(2CHEF
BUDGET
ATTRIBUTIONSECHELON)
SERVICE Directeur Vente
Directeur
SOUS –DIRECTEUR
EFFECTIFS ADMINISTRATION Commerciale
MODELE D'ORGANIGRAMME CENTRALISE (GRAPHE N° 2)
DIRECTEUR GENERAL

DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR DE CONTROLE ET DIRECTEUR DE LA
DIRECTEUR DE COORDINATION COMMERCIALISATION
LA PRODUCTION
L’ADMINISTRATION GENERALE
DIRECTEUR GENERAL
CONTROLE ET DIRECTEUR DE LA
DIRECTEUR DE DIRECTEUR DE CHEF CHEF
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT COORDINATION COMMERCIALISATION
L’ADMINISTRATION GENERALE LA PRODUCTION DEPARTEMENT DEPARTEMENT
PERSONNEL FINANCIER
DIRECTEUR GENERAL VENTES ACHATS
CONTROLE ET DIRECTEUR DE LA
DIRECTEUR DE COORDINATION COMMERCIALISATION
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT DIRECTEUR DE
L’ADMINISTRATION GENERALE CHEF CHEF
PERSONNEL FINANCIER LA PRODUCTION
SERVICE SERVICE SERVICE DIRECTEUR
SERVICE GENERAL
SERVICE
DEPARTEMENTSERVICE DEPARTEMENT
PERSONNEL CONTENTIEUX FINANCIER COMPTABLE VENTES EXPEDITION
CONTROLE
VENTES ET DIRECTEUR
ACHATS DE LA
DIRECTEUR DE SERVICE SERVICE
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT COORDINATION COMMERCIALISATION
L’ADMINISTRATION GENERALE DIRECTEUR DE APPROVISI- GESTION
PERSONNEL FINANCIER DIRECTEUR GENERAL ONNEMENT STOCKS
SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE CHEF SERVICE CHEF
LA PRODUCTION
PERSONNEL CONTENTIEUX FINANCIER COMPTABLE EXPEDITION
CONTROLE
DEPARTEMENT ET DIRECTEUR DE LA
DEPARTEMENT
DEPART-ETUDES
DIRECTEUR DE DEPARTEMENT-SERVICE DEPARTEMENT-
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT COORDINATION
VENTES COMMERCIALISATION
ACHATS
ET METHODES
L’ADMINISTRATION GENERALE VENTES ORDONNANCEMENT
FABRICATION SERVICE SERVICE
PERSONNEL FINANCIER DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR DE APPROVISI- GESTION
SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE
PERSONNEL CONTENTIEUX FINANCIER COMPTABLE
LA PRODUCTION EXPEDITION ONNEMENT STOCKS
CONTROLE
CHEF ET DIRECTEUR
CHEF DE LA
DEPART-ETUDES
DIRECTEUR DE DEPARTEMENT- DEPARTEMENT-
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT COORDINATION
DEPARTEMENT COMMERCIALISATION
DEPARTEMENT
SERVICEET METHODES
L’ADMINISTRATION GENERALE SERVICE
CHRONOME- ATELIER
FABRICATION
DIRECTEUR GENERAL
ATELIER
ORDONNANCEMENT
VENTES
ATELIER SERVICE ACHATS
SERVICE
PERSONNEL FINANCIER SERVICE SERVICE SERVICE
SERVICE
ETUDES SERVICE
TRAGE SERVICE
METHODE SERVICE
DIRECTEUR
A DEBVENTES C SERVICE LANCEMENT PLANNING
PERSONNEL CONTENTIEUX FINANCIER COMPTABLE EXPEDITION APPROVISI- GESTION
CONTROLE ET DIRECTEUR DE LA
DEPART-ETUDES
DIRECTEUR DE LA PRODUCTION
DEPARTEMENT- DEPARTEMENT- ONNEMENT STOCKS
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT COORDINATION
CHEF COMMERCIALISATION
CHEF
SERVICEET METHODES
L’ADMINISTRATION GENERALE SERVICE ATELIER
FABRICATION
DIRECTEUR GENERAL ORDONNANCEMENT
DEPARTEMENT
ATELIER ATELIER SERVICEDEPARTEMENT
SERVICE
PERSONNEL CHRONOME- FINANCIER
SERVICE
ETUDES SERVICE SERVICE
METHODE SERVICE
A B VENTES C SERVICE LANCEMENT ACHATSPLANNING
PERSONNEL TRAGE FINANCIER
CONTENTIEUX DIRECTEUR DE
COMPTABLE EXPEDITION SERVICE SERVICE
SERVICE CONTROLE ET DIRECTEUR DE LA
DEPART-ETUDES
DIRECTEUR DE DEPARTEMENT- DEPARTEMENT- APPROVISI- GESTION
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT LA PRODUCTION VENTES COORDINATION COMMERCIALISATION
SERVICEET METHODES
L’ADMINISTRATION GENERALE SERVICE DIRECTEUR GENERAL
FABRICATION ORDONNANCEMENT ONNEMENT STOCKS
PERSONNEL FINANCIER ATELIER ATELIER CHEF
ATELIER SERVICE CHEF
SERVICE
SERVICE
ETUDES SERVICE SERVICE
METHODE SERVICE
A B DEPARTEMENTC SERVICE LANCEMENTDEPARTEMENT
PLANNING
CHRONOME-
PERSONNEL CONTENTIEUX FINANCIER COMPTABLE EXPEDITION
CONTROLE
VENTES ET DIRECTEUR
ACHATS DE LA
DIRECTEUR DE
DIRECTEUR DETRAGE
DEPART-ETUDES DEPARTEMENT- DEPARTEMENT-
COORDINATION
SERVICE SERVICE
COMMERCIALISATION
CHEF DEPARTEMENT CHEF DEPARTEMENT DIRECTEUR GENERAL
SERVICEET METHODES FABRICATION
LA PRODUCTION ORDONNANCEMENT APPROVISI- GESTION
TAG0712/ L’ADMINISTRATION
SEMESTRE II
PERSONNEL
GENERALEDE L’ENTREPRISE
ECONOMIE SERVICE
FINANCIER ATELIER
« PROPRIETESERVICE
ATELIER
CNFEPD» ATELIER PAGE SERVICE
45 SERVICE
SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE ONNEMENT STOCKS
ETUDES METHODE A BVENTESCHEF C SERVICE LANCEMENT CHEF PLANNING
L'organigramme circulaire :

Supervision
Générale
ressources
Exploitation
Personnel Finances

Supervision
Exploitation
Générale
Direction Personnel ressources
VENTE Finances
Services
Technique PRODUCTION
Exploitation Juridiques
Personnel Supervision
VENTE Finances
Générale et
Recherche
Direction PRODUCTION
ressources
Et
Marketing administratifs
Exploitation
Technique Développement
Personnel VENTE Finances
Planification
Contrôle
PRODUCTION
Supervision
Marketing Services
Exploitation
Recherche Générale
Direction
Planification Et VENTE Finances
Personnel ressources
Juridiques
Technique Développement
PRODUCTION
Marketing
Exploitation et Contrôle

Planification VENTE Finances


Personnel Supervision
administratifs
Organigramme adapté àDirection
la mise Recherche
en place Générale
d'une direction par objectifs. Aux trois zones
PRODUCTION
ressources
Et comparables.
correspondent des natures d'objectifs La zone extérieure concorde avec les
Marketing
Exploitation
Technique Développement
Personnel Finances Contrôle
objectifs généraux. Planification VENTE Services
PRODUCTION
La zone intermédiaire se réfère aux objectifs à moyen
Supervision et Juridiques
Marketing
Exploitation à long terme, établis à partir des
objectifs généraux Planification
et des objectifsRecherche Générale
d'exploitation des 6 directions de base. La zone centrale
Direction Personnel VENTE Finances et
se rapporte aux objectifs à court terme. Et ressources Contrôle
Technique Développement
PRODUCTION
Marketing administratifs
Exemple d'organigramme non normalise : Exploitation
Planification Personnel VENTE Finances
Supervision
DIRECTEUR GENERAL
Direction Générale
RecherchePRODUCTION Contrôle
Services
Et Marketing
Exploitation
ressources
Technique Personnel
Planification Développement VENTE Finances Juridiques
PRODUCTION
LABORATOIRE Marketing
et
Exploitation
DIRECTEUR GENERAL
Supervision Contrôle
APPROVISI-
ADMINIS- D'ANALYSE SECRETARIAT EXPEDITION VENTES
Direction Personnel Générale Finances
TRATION Planification
DES PRODUITS Recherche VENTE administratifs ONNEMENT
Et ressources
Technique PRODUCTION
Développement
Marketing
Exploitation
Planification Personnel VENTE Finances Services Contrôle VENTES
DIRECTEUR GENERAL
Supervision
LABORATOIRE
Direction PRODUCTIONEXPEDITION ALIMENTS
D'ANALYSE Recherche GénéralePATE Juridiques
APPROVISI-
SEMOULE DES PRODUITS FARINE
SECRETARIAT Marketing
Exploitation
ALIMENTAIRES DIETETIQUES
ADMINIS- Et
Technique Personnel ressources
ONNEMENT
TRATION Planification Développement VENTE Finances et
Contrôle VENTES
PRODUCTION administratifs
DIRECTEUR GENERAL
Marketing
Exploitation
Supervision
VENTE EXPEDITION
Direction Personnel Finances
LABORATOIRE
Planification Recherche Générale
D'ANALYSE PATE
ressources IV.LES
Technique
SEMOULEDES PRODUITS FARINE Et PRODUCTION
ALIMENTAIRES APPROVISI-
Services Contrôle
LIAISONS :ALIMENT
VENTES
Développement
SECRETARIAT Marketing
Exploitation SPAGE 46
ADMINIS-
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» ONNEMENT
TRATION Planification Personnel VENTE Finances
Juridiques DIETETIQUES
DIRECTEUR GENERAL
Cet organigramme n'est pas normalisé étant donné que l'ensemble des services dépend
directement de l'autorité du directeur général.

La première ligne représente l'état major et certains services qui ont une autorité
fonctionnelle sur les services de la production (administration, laboratoire d'analyse des
produits, ements…).

IV.LES LIAISONS :
INTRODUCTION :
L'objectif premier d'une entreprise est la réalisation d'un chiffre d'affaires important ou d'une
production de plus en plus grande.
1- Les
Pour liaisons
atteindre cet objectif, comme nous l'avions déjà vu, il faudrait que l'entreprise
d'autorité
développe une organisation rationnelle de manière à mobiliser l'ensemble de ses moyens
humains et matériels. Pour bien fonctionner, l'entreprise s'est dotée d'une structure interne
(hiérarchie)
tout en déterminant les fonctions principales à gérer et par conséquent l'adoption d'un certain
:IV.LES
type LIAISONS
d'organigramme : adéquat.
le plus

A cet effet, cette condition est nécessaire mais insuffisante car il faudrait mettre en place un
dispositif de communication interne (et externe) de telle sorte à obtenir une meilleure
circulation de l'information (échanges d'informations pour une prise de décision ou pour une
bonne exécution) entre les différents niveaux hiérarchiques (en vertical) et les passerelles
possibles entre les autres services (en horizontal).
1- Les liaisons
Une meilleure circulation de
d'autorité l'information au sein d'une entreprise inscrit un caractère de
dynamisme de sa direction.
(hiérarchie) :
Les différents types de liaisons que l'on peut rencontrer dans une entreprise sont les suivants

Les liaisons d'autorité, de coopération, de représentation, d'inspection et de contrôle.

1- Les liaisons d'autorité (hiérarchie) :


2-Les
Les liaisons
liaisons de
d'ordre hiérarchique se présentent dans le sens vertical (de haut en bas), elles
coopération
servent à répercuter:1-
les ordres vers les subordonnés pour une exécution (acte de production,
vente, achat…).
Les liaisons
Pour que les ordres soient bien reçus par le service concerné, il faut qu'ils parviennent tels
d'autorité
2-Les
qu'ils
liaisons de coopération :1- Les
ont été transmis par le chef hiérarchique (autorité) et qu'ils soient exprimés dans un
liaisons d'autorité
(hiérarchie)
langage clair (hiérarchie)
et simple (sous forme de notes: de service, décisions…etc).

:IV.LES
Pour éviter LIAISONS
que ces ordres : soient dénaturés ou mal interprétés, il faut que le nombre
d'échelons par lesquels ils doivent transiter soit réduit au minimum.

En effet, les ordres sont complétés par des éléments d'informations utiles au fur et à mesure
qu'ils se rapprochent du niveau d'exécution ou bien du service concerné.
2-Les liaisons de coopération :
1- Les liaisons
d'autorité
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 47
(hiérarchie)
La liaison entre le niveau d'exécution (subordonnés) et l'autorité hiérarchique ou direction de
l'entreprise (dans le sens de bas en haut) s'effectue sous forme de propositions de solutions ou
de suggestions.

Dans le cadre d'une mission commandée, la réponse à l'autorité hiérarchique s'effectue sous
forme de compte rendu.

2-Les liaisons de coopération :


Les liaisons de coopération sont mises en place d'une manière spontanée et dans le cadre d'un
travail en commun, intéressant plusieurs services qui ne dépendent pas d'une même
direction.

Ces relations s'établissent sans qu'elles ne remontent au niveau hiérarchique, comme par
3- Les liaisons de
exemple une négociation d'un crédit bancaire pour l'achat d'une marchandise qui nécessite la
représentation
coopération :2-Les
des services liaisons
compétents à savoir les services financier, comptable et achat.
de coopération :
Ces liaisons de coopération résultent d'une certaine entente entre les personnes relevant des
services concernés par ce travail commun. Ce regroupement s'opère sur la base d'une affinité
des personnes.

L'avantage de ce type de relations est la constitution d'un groupe de travail pluridisciplinaire


(faisant appel à différentes compétences), et permetant d'élaborer un travail assez complet
3- Les
dans liaisons
des délais assezde
courts.
représentation :
3- Les liaisons de représentation :
Les liaisons de représentation sont autonomes par rapport à la hiérarchie ou aux fonctions,
elles se départagent en deux catégories : interne et externe.

a- Les relations internes :Les liaisons internes sont entretenues au sein de l'entreprise avec
4- direction
la Les liaisons d'inspection
du personnel et dans et un cadre légal (liaison avec le syndicat, le comité
4- Les liaisons d'inspection et de
de contrôle :3- Les liaisons de
d'entreprise…etc).
contrôle :3- Les liaisons de
représentation
Les relations avec le :2-Les liaisons
service du personnel ne doivent en aucun cas prendre un caractère
représentation :
de coopération
revendicatif, : elles doivent être perçues sous l'angle d'une participation de
par contre
l'ensemble des travailleurs à l'atteinte de l'objectif de production fixé ainsi que la réalisation
d'une croissance et d'un développement de l'entreprise.

b- Les relations externes : L'entreprise évolue dans un environnement économique et social


(marché, consommateurs, travailleurs, administration…etc) ainsi, elle doit développer et
4- Les liaisons
entretenir d'inspection
des relations et des
avec l'ensemble de opérateurs avec lesquels elle est en contact
3- Les liaisons de
contrôle :y compris les organisations et administrations (fournisseurs, clients,
permanent,
représentation
transporteurs, :2-Les
compagnies liaisons administration fiscale, les unions professionnelles,
d'assurances,
decollectivités
les coopération :
locales…etc).

Ce type de liaisons consiste à développer un réseau d'informations entre les partenaires et les
différents éléments de l'entreprise de sorte à mieux appréhender le marché de produits
auquel l'entreprise s'intéresse.
4- Les liaisons d'inspection et de
contrôle :3- Les liaisons de
3- Les liaisons de
représentation
TAG0712/ SEMESTRE II :ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 48
représentation :
L'entreprise se doit de préserver ses relations publiques et doit s'informer de l'évolution de
son environnement (Connaissance de nouveaux produits, goûts des consommateurs,
développement du marché, publicité, …etc).

En conclusion, nous pouvons dire que ces relations permettent de maintenir un certain
dynamisme à l'entreprise et d'assurer un meilleur fonctionnement avec l'adhésion de
l'ensemble du personnel sur le plan interne.

Sur le plan externe, on retrouve dans la structure de certaines entreprises l'existence d'un
service spécialisé dans le domaine des relations publiques, à savoir le service des relations
extérieures.

4- Les liaisons d'inspection et de contrôle :


Les liaisons de contrôle relèvent des services fonctionnels qui agissent chacun en ce qui le
concerne, dans les limites de leurs compétences ou de leurs spécialisations à savoir : les
services financiers, comptable, personnel, achat, recherche…etc.

Ces relations se font en dehors de la hiérarchie et les interventions s'exercent d'une façon
4- Les liaisons d'inspection et de contrôle :
occasionnelle, par exemple : Corriger des anomalies d'exécution d'une action (Vente ou
Achat).

Pour ce qui est de l'inspection, elle peut être exercée par la hiérarchie ou par les services
fonctionnels. Les personnes chargées de cette opération agissent par délégation et ne
disposent pas de pouvoirs propres.
4- Les liaisons d'inspection et de contrôle :
Ces liaisons ont pour objectifs de coordonner l'organisation, d'inspecter la bonne exécution
des travaux (ou des tâches) et d'assurer un contrôle général de l'activité de l'entreprise.

Ainsi, l'opération d'inspection ou de contrôle d'un service n'est pas toujours la bienvenue, de
crainte de relever des incohérences ou des fautes de gestion de ce dernier.
4- Les liaisons
Certaines entreprisesd'inspection et de contrôle
de grande importance, : leur organisation interne d'un
disposent dans
service ou d'un corps d'inspection chargé de missions de contrôle permanent qui est placé
sous l'autorité de la direction générale. Ce service peut procéder à des enquêtes sur la
production (qualité et quantité), la comptabilité (suivre la conformité des écritures
comptables), le personnel (surveiller les actions de recrutement, formation).

4- Les
Dans liaisonsdu
le processus d'inspection
développementetéconomique
de contrôle d’un :pays, les sociétés constituent un
moyen privilégié de production de biens, de services et d’accumulation du capital.

La société est au service du développement et de la communauté selon le rôle et les missions


économiques que lui reconnaît la loi.

La société est revêtue de la personnalité morale qui en fait un sujet de droit et lui confère la
4- Lescapacité
pleine liaisons d'inspection
juridique. et depeut
Cette société contrôle : soit par l’Etat, soit par des
être créée
particuliers.

La première est une entreprise publique à caractère industriel et commercial (EPIC), la


seconde est désignée sous le vocable de société privée. Les deux types de sociétés auxquels
s’ajoute la société mixte sont régis par le droit commercial.
4- Les liaisons d'inspection et de contrôle :
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 49
LEÇON N°06 : LES OBJECTIFS DE LA GESTION ECONOMIQUE
DES APPROVISIONNEMENTS

OBJECTIF DE LA LEÇON : A la fin de cette leçon, le stagiaire doit être capable


d’identifier correctement la politique d’achat.

I- LES
PLAN DECRITERES
LA LEÇON :D’ACHAT :LEÇON N°05 : LES OBJECTIFS DE
LA GESTION ECONOMIQUE DES APPROVISIONNEMENTS
INTRODUCTION

I- LES CRITERES D’ACHAT


1- La qualité
2- Les prix
3-I-
LesLES
délaisCRITERES D’ACHAT :
4- Les conditions financières

II- LA POLITIQUE DES ACHATS


1- Les différentes formes d’achats
2- Les relations avec les fournisseurs
La qualité :I- LES CRITERES D’ACHAT :LEÇON N°05 : LES
OBJECTIFS DE LA GESTION ECONOMIQUE DES
APPROVISIONNEMENTS

I- LES CRITERES D’ACHAT :LEÇON N°05 : LES OBJECTIFS DE


LA GESTION ECONOMIQUE DES APPROVISIONNEMENTS

I- LES CRITERES D’ACHAT :

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 50


INTRODUCTION :
Une entreprise industrielle ou commerciale achète des matières premières, du matériel et
des services destinés à la fabrication de produits industriels ou à la revente en l’état.

Cette opération consiste à ravitailler d’une manière régulière l’appareil de production de


tous les biens et services dont il a besoin, de telle sorte que le cycle de production ne soit pas
gêné ou perturbé.
INTRODUCTION :
A cet effet, ces entreprises doivent être dotées d’un organisme spécialisé au niveau du
service commercial dont la fonction principale serait les « achats » à savoir :

1- Alimenter l’entreprise en biens matériels et services (recherche de fournisseurs


potentiels) ;

2- Eviter les gênes ou les perturbations de la production, éviter surtout les ruptures de stocks
INTRODUCTION
et passer les commandes : au moment voulu.

3- Assurer la couverture de la totalité des achats et gérer les stocks au moindre coût, tout en
évitant le surstock qui nécessitent une mobilisation inutile de capitaux et de moyens humains
et matériels (hangars, magasins et personnel…)

I- LES CRITERES D’ACHAT :


INTRODUCTION
Toute :
opération d’achat suppose au préalable un choix de fournisseurs, de produits…etc. Ceci
résulte d’une analyse des différents critères établis par le service chargé des
approvisionnements, en d’autres termes la détermination de la politique d’achat de
l’entreprise.

Les responsables du service des achats font passer en priorité la qualité des produits à
La qualité :I- LES CRITERES
acquérir en liaison avec d’autres éléments ; prix, quantité etc.
D’ACHAT :
INTRODUCTION
Certains considèrent que:les prix interviennent comme un élément d’arbitrage en matière
d’achat, mais en réalité ils jouent un rôle secondaire dans le choix à faire lors d’une
transaction.

1. La qualité :

La plupart du temps, la qualité intervient comme un élément décisif dans les achats.
8. La qualité :
a-INTRODUCTION :
Pour les entreprises industrielles, la qualité des matières premières et des différents
produits à acheter doit obligatoirement répondre aux exigences des services utilisateurs ;
exemple : la qualité de vaisselle fabriquée par une entreprise dépendra de la qualité de
kaolin utilisé (argile blanche réfractaire et friable qui entre dans la composition des pâtes
25. 2. Les
céramiques de la porcelaine), des émaux et des décorations dont disposera le service
prix :La
production.
qualité :
2. Les prix :La qualité
INTRODUCTION : :I-
LES CRITERES D’ACHAT :
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 51
b- Pour les entreprises commerciales, leur expansion économique dépend de la nature et de
la qualité des produits ainsi que des articles qu’elles se proposent de vendre. Dans ce cas
précis, la qualité d’un produit destiné à la consommation courante est l’élément déterminant
de la concurrence entre les différents intervenants sur le marché du produit en question.

2. Les prix :
Pour une matière première ou un bien de qualité égale, les prix interviennent pour fixer
l’option sur le choix de l’acquisition du bien ou du produit considéré, sans pour autant perdre
de vue d’autres éléments pouvant aider à choisir le fournisseur ou le produit.

3- Les délais :
3-délais
Les Les de livraison peuvent être un élément d’appréciation pour démarquer un fournisseur
délais
par rapport:2. Lesconcurrents, et lui permettre d’être jugé sur ses possibilités de répondre
à ses
rapidement à une demande émanant d’un client en cas d’urgence.
prix :
4- Les conditions financières :
4- Lesdes propositions de différentes entreprises sont identiques du point de vue qualité,
Lorsque
conditions
prix et délais ; les services chargés des achats ou des approvisionnements se penchent sur les
aspects financiers notamment les conditions de paiement.
financières :3-
ALes
cet délais
effet, le :choix du fournisseur s’opère sur la base des conditions avantageuses que
3- Les
présentent les entreprises concurrentes.
délais
II- :
LA POLITIQUE DES
Dans le cadre de la concurrence parfaite, les fournisseurs accordent certains avantages à
ACHATS :4- Les conditions
leurs clients de manière à assurer des débouchés pour leurs produits, à savoir :
financières :
- Accorder des facilités de paiements ;
- Des crédits commerciaux4 ;
4- Les
- Des crédits fournisseurs.
conditions
4- Les
Ce dernier critère intéresse le service des achats du moment qu’il présente une garantie
financières
conditions :
d’approvisionnement d’une part, et faciliter la constitution d’un stock sans faire appel à un
financières
II- LA POLITIQUE
financement : fonds propres
sur les DES de l’entreprise d’autre part.
3- Les
ACHATS :
délais :2. Les
prix :
II- LA
POLITIQUE DES
ACHATS :4-
1- Les différentes formes
Les conditions
d’achat :II- LA POLITIQUE DES
financières
3- Les :3-
4 ACHATS :4- Les conditions
Les
délais
Le délais
crédit
:2. Les
commercial: ou crédit fournisseurs : se sont des délais de paiements accordés par un fournisseur de marchandises
oufinancières : commerçant.
de services à son client
prix :
TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 52
II- LA POLITIQUE DES ACHATS :
Avant de se lancer dans l’exercice de l’activité choisie, l’entreprise débute par la réalisation
d’un certain nombre d’opérations d’achats (locaux, équipements, matières premières etc.)
qui représentent le capital de l’entreprise.

Au départ du cycle de production, l’entreprise constitue un stock de départ (stock initial) de


matière et de produits nécessaires pour assurer la production sur une période déterminée.
1- Les différentes formes
Le service « achat » doit développer une politique d’achat de manière à garantir un
d’achat :II- LA POLITIQUE DES
approvisionnement régulier de l’appareil productif avec les conditions citées au chapitre
ACHATS :
premier.

1- Les différentes formes d’achat :

La mission du service achat est plus ou moins complexe selon la nature du produit à acquérir.

a- S’il s’agit d’un produit courant, son rôle se limite à une démarche administrative auprès
des
1- fournisseurs potentiels
Les différentes existants
formes sur le marché
d’achat : ; l’opération consiste à passer la
commande.

b-2-Les relations
Pour l’achat avec les spécialisé ou d’un outillage, cela nécessite au préalable une
d’un équipement
fournisseurs
étude :1- Les
avec les services différentes
techniques afin de déterminer les caractéristiques techniques du
matériel en question et par la suite procéder à une prospection du marché.
formes d’achat :
Une fois la commande passée, le service achat procède à un suivi et à une vérification de
l’équipement par les services spécialisés lors de la fabrication chez le fournisseur, surtout
2-Les relations avec les
lorsqu’il s’agit d’équipements pour une unité industrielle ; exemples : d’un concasseur ou
fournisseurs
d’un :1- Les différentes
four pour une cimenterie.

cformes
-Quand il d’achat
s’agit de la :II- LA POLITIQUE
construction d’une nouvelle usine, les achats sont programmés à
DES ACHATS
l’avance
2-Les de manière à
relations :avec
ce queles
la réception des équipements soit échelonnée dans le temps en
fonction du planning de réalisation des différents ouvrages (bâtiment de production, hall
fournisseurs
électricité etc….) :

d- Les achats individuels ne nécessitent pas obligatoirement une organisation puisque le


service commercial pourrait s’adresser uniquement au commerce de détail.
e- Lorsqu’il s’agit des approvisionnements en masse, matières premières et produits de grosse
consommation comme par exemple du coton pour la fabrication de tissu par l’entreprise
1- Les; cedifférentes
COTITEX formes
type d’achat nécessite une prévision assez précise en relation avec une gestion
2-Les relations
d’achatdes:II-
rationnelle avec les
LA POLITIQUE DES
stocks.
f-fournisseurs
ACHATS : :1- commerciale
Pour une entreprise Les différentes
telle que les grandes surfaces (les galeries Algériennes)
formes
qui vendentd’achat
une gamme: très variée de produits et en grande quantité, une organisation
rigoureuse du service achat est nécessaire tout en faisant appel à des méthodes très évoluées
d’informations concernant les fournisseurs, le comportement du marché ainsi que les
exigences des consommateurs, Devant l’importance de la masse d’informations et des délais
assez courts, l’usage du traitement par l’informatique est recommandé.

TAG0712/ SEMESTRE II
ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 53
1- Les différentes formes d’achat :
2-Les relations avec les fournisseurs :

L’entreprise doit être organisée de manière à adopter une ligne de conduite avec ses
partenaires commerciaux, en l’occurrence les fournisseurs.

L’entreprise doit être en mesure de s’adapter aux sources et aux lieux d’approvisionnement
tout en tenant compte des exigences imposées par le produit (selon sa nature) et des
conditions d’achats.
2-Les relations avec les fournisseurs :
Le fournisseur peut être un producteur, un revendeur ou un intermédiaire, et le lien
d’approvisionnement change selon la politique choisie par l’entreprise ; marché local,
régional, national ou international.

- L’entreprise doit avoir une connaissance approfondie des fournisseurs pour ce qui est de :

- l’esprit, l’organisation commerciale, les connaissances techniques, la qualité du produit, le


2-Lesdes
respect relations
engagementsavec les avantages
(délais, fournisseurs : et la puissance financière.
accordés)

- L’intérêt accordé à l’entreprise cliente, son adaptation aux exigences techniques du produit
et aux besoins du client.

- Ses rapports de confiance avec sa clientèle.

2-Les relations avec les fournisseurs :

2-Les relations avec les fournisseurs :

2-Les relations avec les fournisseurs :

2-Les relations avec les fournisseurs :

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 54


LEÇON N° 07 : L’ORGANISATION DES ACHATS ET LA
GESTION DES STOCK

OBJECTIF DE LA LEÇON :A la fin de cette leçon, le stagiaire doit être capable


d’identifier correctement l’organisation des achats et des stocks.

PLAN DE LA LEÇON :
I.L’ORGANISATION DES ACHATS :LEÇON N° 06 :
I-L’ORGANISATION
L’ORGANISATION DESDES
ACHATS :
ACHATS ET LA GESTION DES STOCK
1- La documentation
2- La saisie du besoin d’achat
3- Préparation d’achat et la commande
4- Suivi de la commande
5- La livraison
I.L’ORGANISATION DES ACHATS :LEÇON N° 06 :
6- Contrôle de la facture
L’ORGANISATION DES ACHATS ET LA GESTION DES STOCK
II- LA GESTION DES STOCK
1- Organisation du stockage
2- Le suivi des stocks
3- Le réapprovisionnement des stocks

I.L’ORGANISATION DES ACHATS :LEÇON N° 06 :


L’ORGANISATION DES ACHATS ET LA GESTION DES STOCK

I.L’ORGANISATION DES ACHATS :LEÇON N° 06 :


L’ORGANISATION DES ACHATS ET LA GESTION DES STOCK

I.L’ORGANISATION DES ACHATS :LEÇON N° 06 :


L’ORGANISATION DES ACHATS ET LA GESTION DES STOCK

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 55


I.L’ORGANISATION DES ACHATS :
Pour mener à bien la fonction achat, le service commercial doit être organisé de manière à
assurer les approvisionnements de l’entreprise dans les conditions avancées dans le chapitre
précédent.

Cette organisation consiste en l’usage d’une documentation technique visant la connaissance


des fournisseurs et des produits ainsi que la saisie du besoin d’achat, la préparation, l’acte
d’achat avec un suivi de l’exécution de la commande et des livraisons.

1. La documentation :
Le service achat doit disposer :

- D’un fichier actualisé de façon à connaître les fournisseurs potentiels de l’entreprise avec
l’ensemble des informations utiles les concernant.

- D’une documentation technique sur l’ensemble des produits qu’achète l’entreprise.

Cette documentation consiste à fournir des informations précises sur les produits qui
intéressent l’entreprise notamment leurs caractéristiques techniques, leurs compositions
(chimique, alliage etc.) et les différents usages ainsi que leurs prix (les plus récents).

La plupart du temps, cette documentation se présente sous forme de prospectus, de


catalogues, revus etc.…

Pour le service « achat », il est impératif de disposer d’informations récentes. Pour cela, il
faut un suivi et une mise à jour de cette documentation d’une façon constante

Le rôle et l’utilité de cette documentation est de renseigner le service d’une manière précise
sur les fournisseurs potentiels d’un produit donné, ainsi que les produits que propose chacun
des fournisseurs.

2. La saisie du besoin d’achat :


Pour éviter les ruptures de stocks et par conséquent les arrêts de production, il est nécessaire
de mettre en œuvre un dispositif permanent de manière à signaler les besoins d’achat pour
chacun des produits utilisés par l’entreprise.

Le besoin d’achat se manifeste lorsque le niveau de stock d’un produit donné atteint le seuil
minimum ; c’est à ce moment que la commande est faite et le processus d’approvisionnement
se déclenche.

Le seuil minimum du stock est déterminé suffisamment à l’avance, en fonction de l’usage du


produit, de sa nature, du délai de son remplacement d’une part, et d’autre part du
programme de production ainsi que du rythme des ventes de l’entreprise.

Actuellement, l’utilisation de l’outil informatique permet de dresser une situation précise du


niveau des stocks pour chaque produit et à n’importe quel moment (quotidien,
hebdomadaire, ou mensuel). L’usage de l’informatique facilite l’établissement d’un
inventaire détaillé de tous les produits en stock en un temps assez court.

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 56


3. Préparation d’achat et la commande :

L’usage d’un fichier à jour, permet au service commercial de savoir rapidement quel
fournisseur contacter et permet surtout de s’adresser à celui qui présente le plus d’avantages
par rapport à ses concurrents. Il est possible de passer directement la commande lorsqu’il
s’agit de produits courants (rédaction du bon de commande)

Il existe une autre possibilité qui est le lancement d’un appel d’offres avec la présentation
d’un cahier des charges sur lequel sont consignées les exigences de l’entreprise (quantité,
qualité avec des précisions techniques ou des références, les délais de livraison, les
conditions d’emballage et d’expédition).

Les fournisseurs intéressés se rapprochent du service commercial de l’entreprise et lui font


leurs propositions sur la base des conditions fixées dans le cahier des charges.

Après réception des offres des différents fournisseurs, le service commercial établit un
tableau comparatif des offres (le T.C.O) qui laisse apparaître les nuances entre les offres
(qualité et prix) et met en relief les avantages que présentent certains fournisseurs par
rapport à leurs concurrents (délais de livraison, conditions de paiements, assistance
technique etc…)

Le tableau comparatif des offres (T.C.O) permet une prise de décision rapide sur le choix du
partenaire. Une fois que ce choix s’est opéré, il ne reste plus qu’à finaliser l’achat et la
commande rédigés sous forme :

- De bon de commande ;
- De lettre de commande standard ;
- De lettre de commande individuelle ;
- D’un contrat lorsqu’il s’agit de l’achat d’un équipement d’une quantité très importante.

Le bon de commande est rédigé en trois (03) exemplaires :

- L’original est adressé au fournisseur ;


- Un exemplaire est archivé au niveau du service commercial ;
- Le troisième exemplaire est transmis au magasin pour un contrôle à la livraison.

Le bon de commande est un contrat d’achat, il doit faire ressortir les éléments de l’accord
entre l’acheteur et le fournisseur. Il doit contenir les éléments (informations) suivants :

- La date, le numéro d’ordre de la commande ;


- Le nom et l’adresse complète du fournisseur ;
- La désignation précise des articles avec les indications techniques et les références ;
- Les quantités commandées et les lieux de livraisons (les unités concernées par la
commande) ;
- Les prix de chaque produit en se référant aux offres et préciser les prix soit en hors taxes
(HT), ou toutes taxes comprises (T.T.C) ;
- Les délais de livraisons ;
- Les conditions de paiement.

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 57


4. Suivi de la commande :

Une fois la commande passée, il y a lieu de procéder à son suivi jusqu’à la livraison.

4.1- Confirmation de la commande : En règle générale ; les fournisseurs confirment


les commandes reçues soit par lettre, soit par accusé de réception.

Il se peut que l’accusé de réception soit fait sur le double du bon de commande (ou le
bordereau d’envoi) qui est retourné au client.

La lettre de confirmation de la commande fait ressortir les mêmes précisions que celles qui
figurent sur le bon de commande.

L’accusé de réception est un élément d’arbitrage en cas de litige entre le fournisseur et le


client. Il sert aussi de pièce administrative au fournisseur pour le lancement de la fabrication
de la quantité du produit qui lui est commandée.

4.2- Surveillance de la commande : Le service commercial et technique de


l’entreprise cliente se réserve le droit de contrôler la fabrication des produits et articles chez
le fournisseur (ou le constructeur) lorsqu’il s’agit d’une commande importante tels que les
produits contingentés ou la fabrication d’équipements.

Exemple : La SONATRACH contrôle la fabrication des équipements d’une raffinerie chez le


constructeur.

4.3- Planning de livraison : Pour assurer un suivi des commandes, il y a lieu de prévoir
dans le temps les arrivages de marchandises qui se font sous deux formes :

- Planning de livraisons en fonction des arrivages prévus ;


- Classification des bons de commande en fonction des dates de livraisons prévus ;

En cas de retard d’une livraison, le service commercial doit rappeler et relancer l’imminence
d’une livraison.

5. La livraison :
Les fournisseurs font accompagner la marchandise expédiée d’un bordereau d’expédition ou
d’un bulletin de livraison.

A la réception de la marchandise et sur la base du bulletin de livraison, une vérification est


faite sur les quantités et les qualités figurant sur le bon de commande ou sur le bulletin de
livraison et l’état physique des marchandises livrées.
Si une anomalie quelconque est constatée, elle donne lieu à une réclamation (soit sur la
quantité, sur la qualité ou sur le nombre d’articles défectueux ou endommagés lors de
l’expédition).

L’admission de la marchandise livrée au magasin se confirme par un bon de réception qui


situe les responsables des contrôles effectués et la prise en charge par le magasinier.

TAG0712/ SEMESTRE II ECONOMIE DE L’ENTREPRISE « PROPRIETE CNFEPD» PAGE 58


6. Contrôle de la facture :

Toute opération d’achat est sanctionnée par une facture qui représente une pièce comptable
justifiant la dépense.

Ainsi à la réception de la facture, celle-ci est soumise à des contrôles du point de vue de sa
conformité avec :

- Le bon de réception ;
- des prix en liaison avec ceux mentionnés sur le bon de commande ;
- En dernier lieu, une vérification d’usage des additions et des sommes.

Une fois ces contrôles effectués, la facture est transmise au service comptable pour
enregistrement et au service financier pour procéder aux paiements.

II- LA GESTION DES STOCKS :


INTRODUCTION :
En général, le stock est constitué de l’ensemble des quantités de marchandises et matières
en réserves au niveau des magasins.

Ces marchandises sont en position d’attente de leur transfert vers le lieu d’utilisation soit :

- A une revente dans le commerce ;

- A une transformation dans l’industrie.

Dans certains cas, les unités industrielles intègrent dans les stocks les pièces de rechange, les
outillages et les fournitures diverses nécessaires à leur fonctionnement normal (afin d’éviter
les perturbations de la production).

Le stock joue un rôle de régulateur entre les quantités des produits achetés entrant dans le
cadre des approvisionnements de l’entreprise (les entrées) et les quantités écoulées dans le
commerce ou à des consommations internes (les sorties) dont le volume dépend du
dynamisme de l’entreprise et du marché.

Le stock est constitué de deux (02) éléments :

- un élément actif qui permet de situer les limites des variations entre le stock maximum et le
stock minimum ;

- l’autre inactif qui représente un stock de sécurité pour éviter toute rupture de ce dernier
entre les entrées et les sorties.

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1- Organisation du stockage :

1.1- A l’entrée du magasin : Les marchandises qui entrent dans le magasin, sont
rangées et stockées selon un numéro ou un code suivant la nomenclature des produits utilisés
par l’entreprise.

Ce code de classification utilisé est une combinaison alphanumérique qui fait ressortir soit le
nom, la nature, les références, le lieu de stockage et l’unité de comptage du produit.

Le rangement des produits se fait selon certaines contraintes des lieux et du produit telles
par exemple :

- Faciliter l’accès des arrivages des marchandises (au niveau de l’entrée ou la marchandise est
déballée) ;

- Utilisation rationnelle des aires de stockages selon la taille des produits (les petits produits
sont rangés sur les étagères, les pièces lourdes et encombrantes sont déposées à même le
sol) ;

- Dégager les allées de circulation.

Les produits à distribution rapide sont entreposés à proximité du magasinier pour éviter des
manutentions inutiles.

Les moyens de transport et de manutention utilisés à l’intérieur du magasin sont en règle


générale un matériel léger tels que : les transpalettes, les bacs à roulettes, les chariots
élévateurs, les ponts roulants.

1.2- A la sortie du magasin :Les produits sortant du magasin sont destinés soit à une
utilisation interne à l’entreprise, soit à une utilisation hors de l’entreprise (clients).

a – Utilisation interne :La marchandise sortante donne lieu à l’émission d’une pièce
administrative appelée BON D’ENLEVEMENT. Ce document sert à la surveillance des stocks. Il
justifie la sortie du produit, l’approvisionnement des ateliers utilisateurs, il contribue à la
détermination du coût de revient du produit en intégrant les frais de stockage des matières
etc.

b- Destination hors de l’entreprise : Dans le cas ou la marchandise est adressée à un client


hors de l’entreprise, elle est accompagnée d’un BON DE LIVRAISON (qui sert de justificatif
d’approvisionnement pour l’entreprise cliente).

Ce mouvement d’entrées et sorties des marchandises est repris dans un livre de magasin et
permet une meilleure surveillance des stocks et par là une gestion des stocks.

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2- Le suivi des stocks :
Le suivi des stocks au niveau des magasins présume une gestion de chaque produit ou articles
qui s’y trouvent. Ceci se traduit par une mise en place de documents administratifs (ou
imprimés) permettant :

a- Le regroupement des informations techniques et statistiques du produit sous forme d’un


DOSSIER DE L’ARTICLE.

b- Un contrôle entre les entrées et les sorties par produit sous forme de CARTE DE CASIER.
Elle sert à faire une concordance entre les quantités théoriques et le solde réel de chaque
produit.

c- L’enregistrement des variations de stocks d’un article précis sous forme de FICHE DE
STOCK. Elle vise un contrôle de la carte casier, et sa gestion est confiée au chargé de la
comptabilité des stocks.

2.1 Le contrôle des stocks :


a- Contrôle de niveau des stocks : Un meilleur suivi des stocks suppose la connaissance de
trois (03) niveaux de stocks de chaque article.

- La position précise de l’état des stocks (journalier, hebdomadaire ou mensuel) ;

- Le niveau de stock minimum qui signale le besoin d’un approvisionnement ;

- Le niveau maximum du stock, un seuil qu’il ne faudrait pas dépasser.

Ces variations de stock se matérialisent par un planning ou graphe permettant une


signalisation visuelle de chacun des niveaux cités.

L’outil informatique facilite cette opération, il permet de donner avec précision l’état des
situations précises des stocks et leur niveau à tout moment.

b- Valorisation du stock :La valorisation des entrées de marchandises est très simple, elle se
fait sur la base des prix coûtants (facturés).

Par contre la valorisation des sorties de marchandises pose un problème du moment que de
mêmes articles entrant à des dates différentes peuvent avoir des prix différents.

La valorisation des sorties de cet article peut se faire de plusieurs manières. Pour faciliter la
compréhension nous pouvons prendre à titre d’exemple le cas suivant :

Le 1er juin entrée : 200 postes radio à 900 DA ;


Le 10 juin entrée : 250 postes radio à 1015 DA ;
Le 12 juin sortie : 300 postes radio.

La valorisation des sorties de marchandises peut être conçue de trois (03) manières
différentes.

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 Par épuisement de stocks :
Premier entré, Premier sorti

Méthode FIFO (FIRST IN, FIRST OUT)


Ce qui se traduit par la vente du stock initial et on complète par le nouveau stock :

Soit :

200 postes à 900 DA = 180 000 DA


100 postes à 1015 DA = 101 500 DA

Total : 300 postes = 281 500 DA

 Par épuisement de stock :

Dernier entré, Premier sorti

Méthode LIFO (LAST IN, FIRST OUT)

Cette méthode favorise l’épuisement du nouveau stock en complétant graduellement avec les
stocks les moins récents.

Pour notre exemple nous aurons :

250 postes à 1015 DA = 253 750 DA


50 postes à 900 DA = 45 000 DA

Total 300 postes = 98 750 DA

Remarque :L’usage des méthodes LIFO ET FIFO pose le problème de l’évaluation du stock au
prix actuel au cas où le même produit a connu une variation de prix.

 Prix de revient moyen pondéré :Le prix de chaque produit est revu en fonction du prix de
chaque nouvelle entrée, ce qui permet de calculer un prix de revient moyen pondéré.

Pour le cas examiné nous aurons :

(200 x 900 DA) + (250 x 1 015 DA)


= 963,9 DA
(200 + 250)

L’évaluation de la sortie des postes radio se fera au prix unitaire moyen de 963,9 DA :

Soit : 300 postes à 963,9 DA = 289 170 DA

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2.2- L’inventaire des stocks :La législation commerciale fait obligation à chaque
commerçant et industriel d’établir un inventaire des stocks tous les ans.

En règle générale, cet inventaire intervient en fin d’année, il permet de dégager une
situation de stock initial pour le nouvel exercice.

L’inventaire doit être fait d’une manière précise et concise, car l’exactitude de l’évaluation
évite une sanction fiscale de sous évaluation, elle est considérée comme étant une fraude
fiscale et l’imposition d’un bénéfice fictif en cas d’une surévaluation.

3- Le réapprovisionnement des stocks :


3.1- Détermination du stock minimum :Le déclenchement de l’opération de
réapprovisionnement des stocks est lié à la connaissance ou à la détermination du niveau
minimum des stocks.

Ce niveau est fonction de la consommation moyenne sur une période de temps (soit la
semaine, le mois ou le trimestre) et du délai d’approvisionnement.

Exemple : La consommation moyenne hebdomadaire est de 500 articles de A, et le délai de


réapprovisionnement est de quatre (04) semaines.

Le stock minimum est déterminé par le produit.

500 x 4 = 2000 articles.

Le réapprovisionnement des stocks doit tenir compte des quantités à commander et du


rythme de rotation des stocks.

3.2- Détermination de la quantité à réapprovisionner :Pour la détermination de la


quantité de réapprovisionnement, il existe des formules mathématiques parmi lesquelles nous
vous proposons une d’après LEBAS « gestion des stocks ».

Q = Quantité de réapprovisionnement.
P = Période d’approvisionnement (en mois).
D = Délai de livraison (mois).
A = Aléas de livraison (mois).
P + D + A représente le temps d’approvisionnement.
K = la moyenne de sortie ou consommation par mois.

Le produit k (P + D + A) représente la quantité de produits nécessaires à laquelle on déduit les


quantités en stock au niveau du magasin, et les quantités dont les commandes sont en cours.

M = quantité en stock au niveau des magasins.


C = la quantité en cours de commande.

La quantité de réapprovisionnement sera déterminée par la formule suivante :

Q = (P + D + A) K – (M + C)

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3.3- Rotation des stocks :La rotation des stocks doit faire l’objet d’une attention
particulière. Elle est conditionnée d’abord par la tenue d’un inventaire précis et
constamment à jour. Elle est mesurée par le rapport entre la valeur au prix de revient des
objets ou produits consommés au cours de l’exercice, d’une part et la valeur des produits ou
objets stockés d’autre part évalués aux prix de revient en fin d’exercice.

Le taux de rotation des stocks permet de déterminer le temps que passe le produit au
magasin ou en stock. Ce taux est obtenu par le rapport :

Prix de revient des articles vendus

Le stock moyen

Le stock moyen est égal au :

Stock initial – le stock final

2
Exemple : Si le taux de rotation est de 6 la vitesse de rotation du stock est de :
12 mois
= 2 mois
6

On peut conclure que les stocks constituent un maillon très important dans le processus de
fabrication ou de commercialisation d’un produit.

Le stock permet à l’entreprise une souplesse dans les achats, il lui évite de vivre au jour le
jour et acheter des matières en tenant compte uniquement du programme de fabrication.
C’est de cette manière que la gestion des stocks garde son importance dans la vie de
l’entreprise.

De manière générale, nous pouvons dire que la vitesse de rotation des stocks et variable selon
les catégories d’activités. Elle est très rapide dans les entreprises de distribution c'est-à-dire
les magasins destinés à la vente de produits courants, alimentaires et non alimentaires ; elle
est par contre plus lente dans les entreprises industrielles du fait que le cycle de fabrication
est plus long (industries lourdes et travaux publics).

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LEÇON N°08:L’ENTREPRISE ALGERIENNE
OBJECTIF DE LA LEÇON : A la fin de cette leçon, vous serez capable d’évaluer
l’évolution de l’entreprise algérienne.

PLAN DE LA LEÇON :

INTRODUCTION

I- L’AJUSTEMENT INTERNE
1- Le fonctionnement de l’entreprise durant la décennie 1970
2- La restructuration des entreprises
3- L’autonomie des entreprises publiques

II- L’AJUSTEMENT EXTERNE


1- La privatisation des entreprises publiques en Algérie
2- La mise à niveau des entreprises Algériennes

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INTRODUCTION :
A travers cette leçon, nous allons présenter l’évolution de l’entreprise algérienne pour
comprendre ses spécificités et comprendre ses développements récents.

Nous présenterons le fonctionnement de l’entreprise publique avant les réformes qui ont
démarré durant la décennie 1980 dans un contexte de déstructuration financière des
entreprises d’où la restructuration organique et financière des entreprises dont les textes
paraissent dés 1980.

Cette réforme qui rentre dans le cadre du premier plan quinquennal (1980/1984) visait à
redresser la situation financière des entreprises publiques qui n’avaient ni fonds propres (au
niveau du passif il n’y avait que des concours temporaires), ni fonds de roulement, ni
trésorerie.

Cette situation est le résultat des principes de fonctionnement de l’entreprise durant la


décennie 1970 comme nous allons l’expliquer dans le premier chapitre intitulé « le
fonctionnement de l’entreprise publique durant la décennie 1970 ».

Ensuite, dans un contexte de baisse drastique du prix du baril de pétrole en 1986 (le prix du
baril de pétrole passe de 34 $ US en 1982 à 27,7 $ US en 1985 et enfin à 16,5 $ en 1986) et
une conjoncture internationale défavorable (augmentation des taux d’intérêts mondiaux,
mondialisation et déréglementation), une réforme de l’entreprise a été mise en œuvre, en
vue de lui accorder l’autonomie en application des lois 88/01 sur les entreprises publiques et
88/02 « sur les fonds de participation ».

Cette réforme vise à inviter de nouveaux rapports entre les finances publiques, l’entreprise
publique et le marché.

L’Etat n’intervient que dans les assemblées générales des fonds de participation qui sont,
comme nous allons le voir plus loin des sociétés de portefeuille.

La gestion des actifs publics passe aux mains des administrateurs et le contrôle revient
désormais aux commissaires aux comptes.

Pour réaliser ces objectifs, il y a eu un changement dans les statuts juridique des entreprises
publiques sous forme de SPA (Société par Action) ou SARL (Société à Responsabilité Limitée)
qui ont l’avantage de distinguer les actionnaires des administrateurs de l’entreprise.

Les entreprises publiques en contrepartie de cette autonomie vont avoir la responsabilité de


leurs bilans, de leurs besoins, de leur couverture financière et de leurs relations avec
l’extérieur.

Parallèlement, il y a rupture progressive avec l’économie planifiée puisque, le plan national


de développement perd son caractère obligatoire ; en effet, l’organe central de planification
désormais dénommé « Conseil National de Planification (CNP) » est réduit à élaborer le
cadrage macro-économique du développement et à gérer les budgets d’équipement.

Toutes ces réformes qui rentrent dans le cadre d’un ajustement interne ne vont pas améliorer
les performances de l’économie nationale ; en effet, en 1989, nos réserves de change

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équivalaient à moins d’un mois d’importation d’où les premiers accords avec le FMI (Fonds
Monétaire International) qui a imposé la privatisation des entreprises publiques dans le cadre
du programme d’ajustement structurel (PAS) mis en œuvre durant la période 1995/1998.

Nous terminerons cette leçon avec le fonctionnement des entreprises privées Algériennes.

I- L’AJUSTEMENT INTERNE :

1.Le fonctionnement de l’entreprise durant la décennie 1970 :

La stratégie Algérienne de développement a été mise en œuvre par le biais de la planification


impérative durant la période 1967/1977.

Après l’indépendance, il y a simplement eu des budgets annuels d’équipement. Mais, après le


coup d’Etat du 19 juin 1965, à la demande de l’Algérie, des experts du Gosplan soviétique
élaborent « les perspectives 1967/1980 » d’où dérivent le plan triennal (1967/1977) le
premier plan quadriennal auquel est associé le nom de Bobrowsky et le plan quadriennal
(1974/1977).

Le plan triennal n’est qu’une préparation à la planification, c’est le premier plan quadriennal
qui marque le départ de la planification socialiste en Algérie avec les instruments suivants :

- La procédure d’individualisation des projets d’investissement ;


- Le nouveau système de financement ;
- Les instruments de régulation du commerce extérieur.

Nous allons dans ce qui suit présenter un à un ces instruments.

1.1- La procédure d’individualisation des projets d’investissement :Avant la


réforme de 1970, les banques étaient en situation de trésorerie florissante alors que les
contraintes financières du développement étaient supportées en totalité par le budget de
l’Etat.

Pour un contrôle plus rigoureux des flux monétaires, les autorités ont décidé de confier à
partir de 1970 aux banques la gestion et le contrôle des opérations financières.

1.2- Le nouveau système de financement :La loi de finance de l’année 1970 et la


circulaire 1536 du 26/07/1971 du ministère des finances ont marqué le début d’un nouveau
système de financement de l’économie nationale dont la logique interne consiste en une
centralisation des ressources de financement. L’objectif de cette centralisation est la
maîtrise du niveau et de la structure sectorielle de l’effort national d’investissement, d’où la
ponction par l’Etat de tous les moyens d’autofinancement des entreprises publiques. Cette
ponction a notamment été effectuée par la « contribution au budget de l’Etat » et le dépôt
obligatoire par les entreprises publiques (ETP) de leur fonds d’amortissement et de réserves
auprès du trésor public.

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1.3- Les autorisations globales d’importation (A.G.I) :Ce sont des instruments de
contrôle du commerce extérieur de 1970 à 1973, la pratique des A.G.I se développait. En
1973,elle était réglementée par la circulaire du 20/02/1973 du ministère du commerce suivi
du décret d’application 74/14/du 30/01/1974.

En juillet 1971, une série d’ordonnances attribue le monopole de l’Etat au commerce


extérieur à certaines entreprises publiques par exemple LA S.N.S. LA SONACOM…

L’ordonnance 74-112 instaure le programme général d’importation (P.G.I). Cette dernière


fixe les rares marchandises libres à l’importation, les marchandises contingentées et enfin les
A.G.I délivrées aux entreprises.

Le monopole total de l’Etat sur les importations a été instauré par la loi 78-02 du
11/02/1978.

Par ailleurs, deux types de comptes sont créés au profit des exportateurs à savoir le compte
EDAC (Exportations en Dinars Algériens Convertibles) et le compte EDAB (Exportation en
Dinars Algériens Bilatéraux). Ce dernier concerne notamment les échanges avec la zone
« clearing »5.

Depuis l’application de la loi 78-02 sur le monopole de l’Etat sur le commerce extérieur, les
contraintes suivantes ont été imposées :

- Suppression de la liberté d’importation et d’exportation ;


- Dissolution des entreprises privées d’import – export ;
- Délivrance de licences d’exportation pour le secteur privé.

Tous ces instruments conçus pour centraliser la décision économique ont en fait engendré de
graves dysfonctionnements.

En effet, l’offre de monnaie était une variable endogène qui échappait au contrôle de la
banque centrale. C’est le volume des investissements qui déterminait le volume du crédit et
il n’y avait pas de crédit à la consommation.

En guise de conclusion, nous pouvons affirmer que les bons résultats obtenus durant la
décennie 1970 notamment en matière de croissance économique sont très dépendants du
contexte international, d’où un retournement de situation dès la décennie 1980.

2-La restructuration des entreprises :


La gestion centralisée de l’économie a engendré des problèmes importants notamment de
très faibles taux d’utilisation des capacités de production et une très faible productivité aussi
bien du travail que du capital. Pour remédier à cette situation, différentes actions ont été
entreprises durant la décennie 1980 notamment la restructuration organique et financière des
entreprises publiques. Ensuite des réformes structurelles au début des années 1990 (le
passage à l’économie de marché).
5
Un accord « clearing » est un accord entre deux pays aux termes duquel le produit des exportation est affecté au règlement
des importations ( un tel accord notamment été par U.R.S.S).

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2.1- Restructuration organique et financière : La restructuration organique des
entreprises a été réalisée selon les critères suivants :
- La séparation des différentes fonctions de l’entreprise (production, commercialisation,
engineering) ;

- Morcellement des entreprises publiques : 150 entreprises ont été découpées en 470
entreprises ;

- Délocalisation des sièges sociaux des entreprises. Ils ont été transférés vers l’intérieur du
pays et parfois ont été installés prés de leurs principaux centres de production. Il ne reste
plus qu’environ 40% des sièges sociaux dans la capitale ;

- Cette restructuration organique a été suivie d’une restructuration financière des entreprises
en 1983.

La restructuration organique et financière n’a pas donné les résultats escomptés et n’a pas
réussi à redresser la situation économique du pays. La crise de 1986 a accentué la
dégradation de l’économie nationale par la baisse de la croissance et du niveau de vie,
l’augmentation du chômage et du déficit budgétaire.

Cette situation pousse l’Etat à accorder plus d’autonomie aux entreprises, d’où les lois du 12
janvier 1988. Ces dernières transforment les entreprises nationales et locales en entreprises
publiques économiques (EPE).

3 - L’autonomie des entreprises publiques :


L’entreprise publique économique est une personne morale jouissant de l’autonomie
financière et régie par le droit commercial. Elle est soit, société par actions pour les
entreprises nationales soit société à responsabilité limitée (SARL) pour les entreprises locales.

La loi 88-01 introduit la faillite des EPE, l’incessibilité de leur capital, ainsi que la
compression d’effectifs. Pour pallier aux conséquences de cette dernière ; une caisse
d’allocation chômage a été créée en 1994.

L’EPE est une société par action où l’Etat est actionnaire unique et non gestionnaire 6. Les
droits de propriété sont confiés à des sociétés financières ; « les fonds de participation »
(FDP).

Les FDP peuvent créer des EPE. Ils ont piloté la phase de transformation juridique des EPE
pour qu’elles basculent dans l’autonomie. A la fin de 1992, quelques 350 entreprises
publiques sont passées à l’autonomie.

Le F.M.I. reproche aux fonds de participation leur grande concentration : en effet, il n’y a
que huit (8) FDP, ce qui limite le potentiel de concurrence. Cette concentration est
accentuée par le fait que chaque EPE doit relever d’au moins trois fonds de participation. Le
F.M.I reproche également le fait que la rémunération des directeurs généraux et autres
gestionnaires des EPE. Ne soit pas liée à la performance des entreprises.

2
Séparation de l’Etat puissance publique de l’Etat gestionnaire des capitaux marchands.

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La réforme de l’entreprise s’est aussi étendue aux relations de travail au sein des EPE.
Désormais, les relations de travail et les salaires en particulier fond l’objet de négociations
dans le cadre de conventions collectives.

Des sociétés holdings ont été crées par l’ordonnance n°95-25 du 25 Septembre 1994 en
remplacement des FDP. Dans un premier temps, il est prévu la création de trois (3) holdings :
« Mines », « Réalisation et grands travaux » et « Bâtiments et matériaux de construction » Ces
holdings devront regrouper 178 EPE (8 EPE pour le holding « Mines » ; 72 pour « Réalisation et
grands travaux » ; 98 pour « Bâtiments et matériaux de construction »).

C’est en 1995 que l’option privatisation des EPE est confirmée et que des modalités ont fait
l’objet de l’ordonnance n°95 – 22 du 26 Août 1995.

Les entreprises susceptibles d’être privatisées sont, conformément à ce texte, celle qui
relève des secteurs concurrentiels et qui exercent des activités de service (hôtellerie,
tourisme…) et certaines industries de transformation.

II - L’AJUSTEMENT EXTERNE :

1.La privatisation des entreprises publiques en Algérie :


La privatisation des entreprises publiques a été réalisée dans un contexte de dévaluation du
dinar imposé par le F.M.I (1991/1994) et de rééchelonnement de la dette extérieure en 1994
et 1995.

La dévaluation du dinar a eu des conséquences néfastes sur les entreprises privées ou


publiques à cause des pertes de change.

En effet, avec la dévaluation du dinar, le risque de change se matérialise par méconnaissance


du montant de la somme en monnaie nationale qui sera encaissée ou décaissée le moment
venu, la quantité de monnaie étrangère étant connue dès l’origine.

En d’autres termes, le risque de change est la position incertaine dans laquelle se trouve une
dette ou une créance en devises dont le règlement est différé.

Les holdings ont été remplacés par les sociétés de gestion et de participation (S.G.P), la note
n°58 du 19/02/2003, considère les SGP comme des agences de privatisation.

Les SGP sont des EPE (entreprises publiques économiques) présentées ci-dessus elles sont
organisées selon des formes particulières d’organes d’administration, soit :

- Un directoire de trois membres dont un président ;


- Une assemblée générale ;
- Les membres du directoire sont nommés par l’assemblée générale.

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2. La mise à niveau de l’entreprise algérienne :

En vue de leur préparation à la zone de libre échange Algérie- UE (qui est effective depuis
septembre 2005), et à l’adhésion de l’Algérie à l’OMC, un processus de mise à niveau des
entreprises algériennes a été mis en œuvre financé en partie par le programme MEDA
(mesures d’accompagnement de L’UE).

Remarque : L’entreprise privée algérienne :Après


avoir été longuement
marginalisée (plafond d’investissement, faible accès au crédit), l’entreprise privée algérienne
bénéficie des mêmes avantages que l’entreprise publique y compris la mise à niveau.

ANNEXE 1 :

Figure 1 : Schéma de programmation des privatisations sous l’ordonnance de 1995

Transmission des listes d’entreprises à privatiser

CONSEIL DES H Conseil National de


PARTICIPATIONS Transmission du privatisation
DE L’ETAT (CNPE) O
Programme de (CNP)/ (2)
Privatisation L
au
CNPE D Choix des entreprises
éligibles à la
Validation du I
privatisation
programme et décision
N
finale
Manifestation G
d’intérêts/ Elaboration d’un
investisseurs S programme de
privatisation
Etablissement de la
liste et proposition au P
gouvernement d’un Saisine directe Procédure
du gouvernement U d’approbation du
décret de
privatisation programme par les
B
organes légaux de
L l’entreprise
éligible : Conseil
Etablissement du décret portant liste
I d’Administration et
des entreprises à privatiser
Assemblée
C Générale des
Ordre de S Actionnaires
préparation des Orientations
opérations de du (1) Approbation du
privatisation gouvernement programme par
l’Assemblée
Générale des
Actionnaires du
1- Holdings : Privatisation partielle
Holding
2- CNP : Privatisation totale
Source : Nacer- Eddine Sadi.

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La programmation des privatisations obéit présentement au schéma général suivant organisé
par l’Ordonnance 01-04 du 20 août 2001

Figure 2 : Schéma général de programmation des privatisations sous l’ordonnance de


2001.

CONSEIL DES MINISTRES Approbation de la stratégie et des


(CM) programmes de privatisation

 Fixe la stratégie et approuve les


CONSEIL DES PARTICIPATION
programmes
DE L’ETAT (CPE)
 Examine et approuve les dossiers
de cession.

 Elabore le projet de programme


de privatisation.
 Encadre les SGP dans la
MDCPPI
préparation des dossiers de
cession
 Définit la stratégie de
communication.
Orientations sur les
entreprises à sélectionner
Jouent le rôle d’Agences
en fonction du programme de privatisation
approuvé par le CM

 Espace de collette des


intentions
d’investissement et de
partenariat.
Société de gestion des
 Elabore l’avant-projet
participations
de programme de
(SGP)
privatisation et de
partenariat (global
selon orientations du
Entreprises CPE ou au cas par cas
Information de publiques selon demande des
l’investisseur de économiques investisseurs).
la décision du  Transmet l’avant-
CPE et conclusion projet de programme
de la vente Expression des
au MDCPPI.
manifestations
 Elabore les dossiers
d’intérêt
techniques en accord
avec le MDCPPI :
évaluation, fourchette
de prix négociation et
Investissement national ou étranger recueil des propositions
de l’investisseur

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TABLE DE MATIERE

LEÇON N° 01 :NOTION D’ENTREPRISE…………………………………………………………………………………….P3


I.DEFINITION DE L’ENTREPRISE ......................................................................... P2
II.OBJECTIF DE L’ENTREPRISE ........................................................................... P2
III.DE QUOI EST CONSTITUEE L’ENTREPRISE ? ......................................................... P2
1.Aspect financier ..................................................................................... P2
2.Aspect économique ................................................................................. P2
3.Aspect technique .................................................................................... P2
4.Aspect humain ....................................................................................... P2
LEÇON N° 02 :LA CLASSIFICATION GENERALE DES ENTREPRISE………………………………………....P7
I.CLASSIFICATION DES ENTREPRISES SELON LE SECTEUR D’ACTIVITE .............................. P2
1.Secteur primaire ..................................................................................... P2
2.Secteur secondaire .................................................................................. P2
3.Secteur tertiaire ..................................................................................... P2
4.Le nouveau secteur : « Quaternaire » ............................................................. P2
II.CLASSIFICATION DES ENTREPRISES PAR BRANCHE D’ACTIVITE ................................... P2
1.Branche : Textiles .................................................................................... P2
2.Branche : Matériaux de construction .............................................................. P2
3.Branche : BOIS, LIEGES ET IMPRIMERIES .......................................................... P2
III.CLASSIFICATION SELON LA TAILLE DE L’ENTREPRISE ............................................. P2
1.Le nombre de travailleurs .......................................................................... P2
2.Le chiffre d’affaires ................................................................................. P2
IV.CLASSIFICATION SELON LA NATURE JURIDIQUE ................................................... P2
1. Les entreprises individuelles ...................................................................... P2
2.Les sociétés de personnes .......................................................................... P2
3 Les S.A.R.L : (Sociétés à Responsabilité Limitée) ............................................... P2
4. Les Sociétés de capitaux ........................................................................... P2
5.Les syndicats ......................................................................................... P2
6.Les holdings .......................................................................................... P2
7. Les fondations........................................................................................ P2
8. Les administrations publiques à caractère industriel ......................................... P2
9. Les professions libérales ........................................................................... P2
LEÇON N° 03 :LES FONCTIONS DE L'ENTREPRISE………………………………………………………………..P13
I .LA CLASSIFICATION CLASSIQUE DES FONCTIONS DE L’ENTREPRISE .............................. P2
1.La fonction technique (production) ............................................................... P2
2.La fonction commerciale ........................................................................... P2
3.La fonction financière .............................................................................. P2
4.La fonction comptable .............................................................................. P2
5.La fonction de sécurité ............................................................................. P2
6.La fonction administrative ......................................................................... P2
II LA CLASSIFICATION MODERNE DES FONCTIONS DE L’ENTREPRISE ............................. P2
1 – La fonction Direction .............................................................................. P2
2 – La fonction approvisionnement .................................................................. P2
3 – La fonction production ............................................................................ P2

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4 – La fonction finances ............................................................................... P2
5 – La fonction Marcketing ............................................................................ P2
6 – La fonction contrôle ............................................................................... P2
LEÇON N° 04 :L'ORGANISATION GENERALE DE L'ENTREPRISE…………………………………………….P28
I.L'ORGANISATION ......................................................... PErreur ! Signet non défini.
1.La notion............................................................................................... P2
2.Les composantes de l'organisation ................................................................. P2
3.Aspect de l'organisation ............................................................................. P2
II.STRUCTURE DE L'ENTREPRISE ......................................................................... P2
1.Définition .............................................................................................. P2
2.Principes essentiels de la structure ............................................................... P2
3.La structure "staff and line" ........................................................................ P2
LEÇON N° 05 :LES ORGANIGRAMMES ET LES LIAISON DE L'ENTREPRISE
I.LES ORGANIGRAMMES ................................................................................... P2
1.Principes d’élaboration d’un organigramme ..................................................... P2
2.Les différents types d'organigrammes ............................................................. P2
II.LES LIAISONS ............................................................................................ P2
1.Les liaisons d'autorité (hiérarchie) ................................................................. P2
2.Les liaisons de coopération ......................................................................... P2
3.Les liaisons de représentation ...................................................................... P2
4.Les liaisons d'inspection et de contrôle ........................................................... P2
LEÇON N° 06 :LES OBJECTIFS DE LA GESTIONS ECONOMIQUE DES
APPROVISIONNEMENTS..................................................................................P51
I.LES CRITERES D’ACHAT ................................................................................. P2
1.La qualité ............................................................................................. P2
2.Les prix ................................................................................................ P2
3.Les délais ............................................................................................. P2
4.Les conditions financières .......................................................................... P2
II.LA POLITIQUE DES ACHATS ............................................................................ P2
1.Les différentes formes d’achat .................................................................... P2
2.Les relations avec les fournisseurs ................................................................ P2
LEÇON N° 07 :L'ORGANISATION DES ACHATS ET LA GESTION DES
STOCK…………………………………………………………………………………………………………………………………....P57
I.L’ORGANISATION DES ACHATS ........................................................................ P2
1.La documentation ................................................................................... P2
2.La saisie du besoin d’achat ........................................................................ P2
3.Préparation d’achat et la commande ............................................................ P2
4.Suivi de la commande ............................................................................... P2
5.La livraison ........................................................................................... P2
6.Contrôle de la facture .............................................................................. P2
II.LA GESTION DES STOCKS .............................................................................. P2
1.Organisation du stockage ........................................................................... P2
2.Le suivi des stocks ................................................................................... P2
3.Le réapprovisionnement des stocks ............................................................... P2

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LEÇON N° 08 :L'ENTREPRISE ALGERIENNE …………………………………………………………............P67
I. L’AJUSTEMENT INTERNE ............................................................................... P2
1.Le fonctionnement de l’entreprise durant la décennie 1970 ................................. P2
2.La restructuration des entreprises ................................................................. P2
3 .L’autonomie des entreprises publiques ......................................................... P2
II.L’AJUSTEMENT externe ............................................................................... P2
1.La privatisation des entreprises publiques en Algérie ............................................ P2
2.La mise à niveau de l’entreprise algérienne .................................................... P2

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