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ELEMENTS DU COURS
METHODOLOGIE DE RECHERCHE ET
ENTREPRENEURIAT
SEMESTRE 10 – MASTER CCA
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I. L’esprit et la dynamique de l’entrepreneuriat
1. La logique entrepreneuriale
La logique entrepreneuriale est un état d’esprit qui caractérise l’entrepreneur. Elle
peut également être portée par des salariés dans l’entreprise : ainsi, elle relève des
mêmes caractéristiques que pour l’entrepreneur.
1.1. Qu’est-ce qu’un entrepreneur ?
A. Définition de l’entrepreneur
L’entrepreneur est un individu qui investit des moyens (financiers, matériels,
humains) pour mener un projet économique dans le but de réaliser des profits et
d’assurer la survie de l’entreprise sur le long terme.
Les entrepreneurs tels que Tahar Bimezzagh (Koutoubia), Elon Musk (Tesla), Bill
Gates (Microsoft), Michel-Édouard Leclerc (groupe E. Leclerc), …) ont des profils
et des personnalités très variés. Ils ont cependant des caractéristiques communes,
que l’on retrouve chez tous les entrepreneurs. Ils se démarquent tout d’abord par
leur capacité d’innovation et de créativité. Ils sont capables de prendre des risques
pour permettre des gains futurs. Ils savent également saisir les opportunités qui se
présentent.
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B. L’entrepreneur : innovateur ou organisateur
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– réactivation d’entreprise : l’entreprise existe déjà mais elle n’est plus
développée ; l’entrepreneur va lui donner un nouvel essor ;
Avoir une idée de création d’entreprise, ce n’est pas nécessairement avoir une idée
révolutionnaire. Il faut tout d’abord avoir une idée qui colle à son époque (dans le
domaine du développement durable, adaptée aux seniors...). Il peut s’agir
simplement d’adapter un concept existant ailleurs à un nouveau marché.
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B. Surmonter les contraintes du projet.
Pour finaliser son projet, le créateur doit identifier et surmonter l’ensemble des
contraintes qui y sont liées. Elles sont de quatre ordres :
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2.2. Comment élaborer un plan d’affaires ?
Le plan d’affaires est un document qui résume la réflexion sur le projet de création
d’entreprise. Il doit permettre de convaincre les banquiers et les investisseurs de
financer la création. Il donne une vision synthétique de l’activité et ses contours
pour les cinq premières années. Pour obtenir des financements, le créateur peut
s’adresser aux banques mais aussi à des business Angels (investisseurs
providentiels), qui sont des groupements d’investisseurs privés.
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Frank Knight (1967) et Peter Drucker (1970), l’entrepreneuriat consiste à prendre
des risques.
«L’entrepreneur est une personne qui est prête à mettre en jeu sa carrière et sa
sécurité financière pour mettre en œuvre une idée, à mettre son temps et son capital
dans une entreprise risquée.». En 1985, Peter Drucker révise sa position :
«L'entrepreneuriat intelligent consiste à ne pas prendre de risques.»
C. Le BP en quelques étapes
Pour bien peaufiner votre BP, il est préférable de respecter ces différentes étapes
1- La synthèse managériale (Executive Summary)
2- La description de l’organisation et de l’occasion d’affaires
2.1- la raison sociale et la forme juridique
2.2- l’énoncé de la mission de l’entreprise et la description de l’occasion d’affaires
2.3- les objectifs poursuivis
2.4- l’analyse du secteur d’activité et de l’environnement général
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3- L’équipe entrepreneuriale
3.1- l’entrepreneur ou l’équipe entrepreneuriale
3.2- le choix des partenaires
3.3- les droits et les devoirs des actionnaires ou des associés
4- L’analyse du marché
4.1- l’identification de la clientèle et l’évaluation des marchés
4.2- l’analyse de la concurrence
4.3- le choix stratégique
4.4- l’évaluation du chiffre d’affaires prévisionnel
5- Le plan de localisation
5.1- le choix de localisation
5.2- le sommaire des coûts de localisation
6- Le plan marketing
6.1- la description du produit ou du service
6.2- le prix de vente
6.3- la publicité et la promotion
6.4- la stratégie de distribution
6.5- le sommaire des coûts marketing
7- Le plan des opérations
7.1- le besoin et la disponibilité des biens à revendre
7.2- la description de la technologie utilisée et du processus d’exploitation
7.3- l’aménagement du local et l’équipement requis
7.4- la gestion des opérations
7.5- le sommaire des coûts des opérations
8- Le plan écologique
8.1- les risques écologiques
8.2- les lois et règlements environnementaux s’appliquant au projet
8.3- le sommaire du plan écologique
9- Le plan des ressources humaines
9.1- les besoins en main d’œuvre
9.2- le conseil d’administration ou comité de gestion
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9.3- les conseillers externes
9.4- le sommaire des coûts du plan des RH
10- Le plan de développement de l’entreprise
10.1- les objectifs à long terme et la croissance de l’entreprise
10.2- l’évaluation continuelle du marché
10.3- le sommaire des coûts de développement
11- Le calendrier de réalisation, le plan de gestion des risques et les solutions de
rechanges
11.1- le calendrier de réalisation
11.2- l’obtention des autorisations et le respect des règlements
11.3- le plan de gestion des risques et les solutions
11.4- le sommaire des coûts légaux et de gestion des risques
12- Le plan des ressources financières
12.1- les ressources financières personnelles
12.2- les états financiers prévisionnels
- le bilan d’ouverture
- le plan de financement et les états de synthèse prévisionnels
- les budgets de trésorerie
12.3- l’analyse financière
- le seuil de rentabilité
- l’analyse des ratios financiers
-…
Annexes :
- Curriculum vitae
- Devis
- Bibliographie et références
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1- La synthèse managériale (Executive Summary)
Elle a pour objectif de permettre une présentation extrêmement synthétique du projet.
Elle peut figurer en tête du BP mais aussi utilisée de façon indépendante. Ce
document, de 2 à 3 pages, contient les informations suivantes :
- La description du métier et des activités de la future entreprise
- La présentation du ou des créateurs et de leur adéquation avec le projet ;
- La description du marché et de l’offre choisie : les produits, le positionnement
et l’avantage concurrentiel ;
- Les points forts ;
- Les perspectives offertes par le projet : les performances financières, les
perspectives de sortie pour un investisseur (délai à partir duquel il peut espérer
revendre ses parts et réaliser sa plus-value).
L’objectif de cette section est de vous situer par rapport à votre occasion d’affaires,
à votre secteur d’activité et à l’environnement dans lequel votre entreprise
évoluera.
Description de l’organisation :
La raison sociale : Le nom de la société peut :
- Être tout simplement le vôtre si vous avez une profession libérale : El Filali
Saad, Médecin spécialiste ORL
- Décrire ce que fait votre entreprise : Restaurant chez SAAD
Forme juridique : indiquez les raisons de votre choix
Le choix de la raison sociale de votre entreprise fait partie du marketing, puisque
c’est la première avenue par laquelle vos clients potentiels seront sollicités ou
pressentis. Quoi qu’il en soit, elle devra bien représenter ce que vous faites afin que
les clients sachent à quoi s’attendre.
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La mission de l’entreprise constitue sa raison d’être (expliquée en 3 phrases). Elle
présente les produits et les services que l’entreprise veut offrir, le type de clientèle
et le territoire qu’elle veut desservir dans une perspective à long terme. Elle
mentionne également les technologies qui seront utilisées, de même que les valeurs
qui seront véhiculées dans l’entreprise.
Exemple: être la première entreprise dans le domaine de la conception et de la
vente de systèmes informatisés de gestion pour les PME de la région de Fès-
Meknès, en assurant à nos clients une qualité totale dans le service et un
professionnalisme certain dans nos relations d’affaires, tout en demeurant à la fine
pointe de la technologie informatique.
Cette mission indique bien la vision (être le premier), le produit ou le service
(systèmes informatisés de gestion), les valeurs (qualité et professionnalisme), le
marché (PME de la région de Fès-Meknès) et la technologie (conception et vente).
À la limite, les fournisseurs et les créanciers se reconnaîtront dans cette mission,
puisque toutes les relations d’affaires de l’entreprise se feront de façon
professionnelle.
L’énoncé de la mission de l’entreprise et la description de l’occasion
d’affaires
Nommez les produits et les services que vous comptez offrir et la façon dont vous
comptez les fabriquer ou les vendre. Bref, décrivez de façon sommaire l’occasion
d’affaires convoitée, puisque tous ces sujets seront repris plus en détail dans les
autres sections de votre plan d’affaires.
Déterminez pour chaque produit ou service, les propriétés intellectuelles qui
pourraient s’appliquer ou pour lesquelles vous avez entrepris des démarches auprès
de l’OMPIC.
Précisez, pour chaque produit et service, le marché visé (les clients potentiels) et le
territoire desservi. Cependant, soyez bref puisque vous traiterez des détails de ce
sujet dans votre analyse du marché
Quels sont vos objectifs ?
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Vos objectifs doivent être spécifiques (part de marché...), mesurables dans le
temps, réalistes et réalisables (compte tenu du secteur d’activité, du contexte
économique et des capacités internes de l’entreprise).
Formulez vos objectifs globaux en déterminant le chiffre d’affaires et les parts de
marché à atteindre, de même que les marges de profits visées. Il s’agit d’indiquer,
après avoir fait l’étude de marché et l’analyse de la concurrence, la part, en argent
ou en pourcentage, du marché que vous voulez atteindre. Vous devez aussi
indiquer le pourcentage de profit que vous voulez conserver après avoir payé toutes
les dépenses de votre entreprise.
La réalisation d’une étude de rentabilité, d’une analyse de la concurrence, ainsi que
d’une étude de marché vous apportera toutes ces informations.
il est important pour un entrepreneur de connaître les règles de jeu dans son secteur
d’activité et de comprendre quels sont les facteurs qui le dynamisent et de quelle
façon ils le font.
Dans l’analyse de tous ces facteurs, on se préoccupe non seulement des conditions
présentes, mais aussi de leurs évolutions futures pour faire ressortir, à la fin, les
occasions et les menaces que l’on prévoit.
Si vous ne connaissez pas le secteur, faites des lectures sur le sujet dans les revues
spécialisées et rencontrez les principaux intervenants (fournisseurs, ministère,
organismes…) du secteur d’activité afin d’en apprendre.
Mentionnez quelles ont été les tendances de croissance au cours des dernières
années en ce qui a trait au potentiel de marché, aux nouveaux produits, aux
nouveaux clients et aux nouveaux concurrents.
votre secteur d’activité comporte-t-il des barrières à l’entrée, comme d’importants
capitaux nécessaires au démarrage, des réglementations coûteuses à respecter, des
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produits breveté par d’autres, ou des types de savoir-faire qui ne sont pas
disponibles, ou d’autres facteurs?
Faites brièvement l’état des fournisseurs dans ce secteur, de même de la facilité ou
de la difficulté d’approvisionnement pour les matières premières nécessaires à la
fabrication de votre produit.
Faites état de la disponibilité de la main d’œuvre. Le personnel compétent est-il
disponible ? Quel en est le coût ? Y a-t-il des contraintes au recrutement de cette
main d’œuvre (formation, proximité ou autre)?
Faites état des politiques de sous-traitance dans le secteur. Les autres entreprises de
cette activité font-elles plutôt appel à des sous-traitants ? Dans l’affirmative, ces
derniers peuvent-ils travailler pour vous aussi ?
Quelles tendances de croissance prévoyez-vous au cours des cinq prochaines
années ? Ce secteur d’activité bouge-t-il rapidement ? Est-il en expansion, stable ou
en régression ?
Analyse de l’environnement général : PESTELI
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- ENV. ECOLOGIQUE : considérant la nature de vos activités, quelles sont les
occasions ou les menaces que cette situation de sensibilisation aux impacts
écologiques engendre pour votre entreprise ? Que prévoyez-vous à cet égard
pour le futur ?
- ENV. INTERNATIONAL : les accords de libre-échange, le statut avancé avec
l’UE, signés par notre Etat, favorisent-ils l’exportation ? Exposent-ils
l’entreprise à une plus grande concurrence ?
Faites le sommaire des occasions et des menaces que présente l’environnement
général pour votre entreprise
Une fois cette section rédigée, mettez en annexe tous les documents pouvant
attester vos observations et influencer favorablement le lecteur de votre plan
d’affaires.
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Présentez les antécédents de chacun des membres de l’équipe entrepreneuriale, en
faisant ressortir leur formation et leur expérience en travail, leur complémentarité
professionnelle.
Insistez sur leurs compétences en relation avec l’occasion d’affaires.
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Avant de déterminer l’endroit où installer votre entreprise, il faut identifier les
facteurs de localisation importants dans votre secteur d’activité et les mettre en
relation avec les exigences particulières reliées à votre occasion d’affaires.
Dans le cas d’une entreprise industrielle, les principaux facteurs sont :
- La proximité des matières premières
- La proximité des marchés et de la main d’œuvre spécialisée
- La disponibilité de services d’aide technique (ingénierie ou autres services)
- L’accès aux réseaux de transport (terre, air, mer)
- La présence d’infrastructure (parc industriel, énergie…)
- Les règlementations locales ou le climat…etc.
Justifier la localisation et l’emplacement choisis et décrivez leurs avantages et leurs
inconvénients. La description peut devenir trop technique et les plans ou devis
faisant partie de cette description doivent apparaître en annexe.
N’oubliez pas que les choix doivent se faire non seulement en fonction des besoins
immédiats, mais aussi en fonction des besoins d’expansion engendrés par la
croissance de l’entreprise.
Le sommaire des coûts de localisation ?
Présentez les trois catégories de coûts : coûts de démarrage, coûts fixes et coûts
variables.
Précisez le prix d’achat de local et les frais de rénovation ou améliorations
locatives.
le coût d’achat ou de construction de même que les frais connexes (architecte,
notaire, etc.) à leur réalisation sont également des frais de démarrage.
Dressez sur une base annuelle, la liste des frais fixes reliés au plan de localisation
(assurance, coût du loyer, entretien, amortissement des locaux…).
Dressez la liste, sur la base du chiffre d’affaires potentiel, des frais variables reliés
au plan de localisation (le bail dans un centre commercial pourrait comporter une
clause prévoyant une augmentation du loyer selon un pourcentage des ventes
réalisées).
6- Le Plan Marketing : comment allez-vous le vendre ?
Pour ce point, consultez le cours de M. BENAMAR
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7- Le Plan des Opérations : comment allez-vous faire ?
L’objectif de cette section est décrire comment vous allez fabriquer votre produit,
rendre votre service ou vendre les biens de consommation offerts dans votre
commerce. Il s’agit de déterminer les matières premières nécessaires à la
réalisation de la mission de l’entreprise et de décrire les installations, les
aménagements et les équipements requis.
Montrez que ces biens ou équipements sont disponibles à un coût raisonnable.
Ici, les résultats de votre étude faisabilité technique seront très utiles à la rédaction
de cette section de votre BP.
L’objectif de cette section est décrire comment vous allez fabriquer votre produit,
rendre votre service ou vendre les biens de consommation offerts dans votre
commerce. Il s’agit de déterminer les matières premières nécessaires à la
réalisation de la mission de l’entreprise et de décrire les installations, les
aménagements et les équipements requis.
Montrez que ces biens ou équipements sont disponibles à un coût raisonnable.
Ici, les résultats de votre étude faisabilité technique seront très utiles à la rédaction
de cette section de votre BP.
les besoins et la disponibilité des matériaux et des fournitures
Déterminez les matières premières, les produits semi-finis et les fournitures requis
pour démarrer l’entreprise. Évaluez pour chacun les quantités nécessaires et le coût
total au démarrage.
Discutez de leur disponibilité, tant en quantité qu’en qualité, de même que de leur
coût.
Discutez les programmes d’approvisionnement, des délais de livraison, des stocks
requis au démarrage et pour les opérations de l’entreprise. Discutez aussi de la
possibilité d’économies d’échelle à l’achat de plus grandes quantités.
Désignez les principaux fournisseurs et discutez les règles de jeu dans le secteur.
Existe-il plusieurs fournisseurs pour les matériaux envisagés ou dépendez-vous
d’un seul fournisseur ? Y a-t-il possibilité de substituer un matériau par un autre ?
Pouvez- vous vous engagez à long terme ou commander en fonction des besoins ?
Processus de fabrication ou d’exploitation
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Dans le cas d’une entreprise manufacturière, il faut décrire les étapes nécessaires
pour fabriquer votre produit.
Pour ce qui est de services, ce processus comprend toutes les étapes de prestation.
Aménagement du local et l’équipement requis : une description sommaire
D’abord, Faites la liste et une description de l’outillage requis. Indiquez les sources
d’approvisionnement, les quantités nécessaires, les délais de livraison. Indiquez si
l’équipement et l’outillage sont neufs ou usagés et notez le coût.
Ensuite, planifier la façon dont sera aménagé votre local.
Pour une entreprise manufacturière, ce plan indiquera l’emplacement des diverses
pièces d’équipement, la façon dont circuleront les produits, etc.
En annexe, vous présentez les devis et les plans reliés à votre aménagement.
Gestion des opérations
Décrivez votre système de planification et de contrôle de production : la façon dont
vous allez traiter les commandes de vos clients, de la réception jusqu’au moment
où le client recevra son produit ou son service.
Décrivez également votre système de gestion des approvisionnements et de gestion
des stocks, de même que votre système de contrôle ou d’assurance qualité.
En fin, faites le sommaire des coûts reliés à votre plan des opérations.
Nous suggérons que tout plan d’affaires fasse un plan écologique, surtout s’il est
adressé un organisme public.
Vérifiez le plus tôt possible auprès de ministère et de la municipalité où vous
comptez installer votre entreprise s’il y a des règlements ou des lois s’appliquant
particulièrement à votre type de projet.
Discutez des impacts que l’exploitation de l’entreprise aura sur le plan de
l’environnement. Discutez de ces impacts tant à l’intérieur des murs qu’à
l’extérieur.
Présentez les plans mis en œuvre pour en éliminer ou en diminuer les effets
négatifs, tant à court terme qu’à long terme.
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En fin faites le sommaire des coûts reliés à votre plan écologique
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Ce plan a pour objet de déterminer le statut de développement du produit ou du
service et de préciser les plans futurs de Recherche et Développement.
Cette planification est importante pour vous, mais aussi pour les investisseurs qui
voudront tout connaître sur le potentiel commercial à long terme de votre projet.
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Plan de gestion des risques
Une solution consiste à éparpiller cette section dans d’autres plans. Ainsi, les
risques technologiques pourront-ils être abordés dans la section consacrée à la
technologie, les risques de marché dans le plan marketing, etc.
Sinon, il faut identifier les risques potentiels (retards sur les échéanciers, difficultés
de trouver du financement, excédents des coûts, difficultés de pénétration du
marché, hausse des taux d’intérêt, prix de location plus élevé…etc.)
N.B : on cherche la crédibilité
Lors de la présentation de ces risques, vous devez indiquer les principaux facteurs
qui peuvent, selon vous, affecter défavorablement le développement et la
rentabilité de votre projet, notamment sur les points suivants :
- Baisse de la demande du produit ou service proposé : ceci est important lorsque
la demande pour ce produit résulte d’un effet de mode,
- Difficulté d’approvisionnement (matières premières, composants, etc.) de
recrutement du personnel
- Modification dans la réglementation ou la législation
- Réactions possibles de la concurrence : guerre de prix, lancement de nouveaux
produits plus compétitifs, etc.
- Autres risques : politique, social, climatique, etc.
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- L’existence d’un petit nombre de fournisseurs importants et la possibilité pour
certains d’entre eux de rompre les relations avec votre société.
- sur le risque technologique (envol des coûts, retard catastrophique, fiabilité non
atteinte, etc.);
- Listez les moyens pour les évitez et, s’ils ne peuvent l’être, élaborez les plans
de rechange.
- Faites le sommaire des coûts reliés au plan de gestion des risques et à la mise en
œuvre de l’échéancier de réalisation
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12- Le plan des ressources financières : ferez-vous de l’argent avec cette
entreprise-là ?
Il s’agit du montage financier d’un projet (voir mon cours à ce sujet et le cours de
Professeur Kibou, Gestion financière, S7, Master CCA)
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Dans l’encadré suivant un exemple d’un projet monté avec les étudiants du Master
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II. Méthodologie de recherche
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connaissances scientifiques en matière de recherche en le préparant à contribuer lui-même à un
processus de création de la connaissance scientifique à travers son travail de fin d’études (PFE) ou par
la suite à entreprendre des projet de thèse de doctorat. A noter que les lauréats de ce Master sont aussi
éligibles à s’inscrire en préparation d’une thèse de doctorat. Deux intervenants sont prévus,
M.BENAMAR pour la méthodologie quantitative et moi-même pour la méthodologie qualitative.
Par ailleurs, afin d’inculquer aux candidats la culture de création d’entreprise et d’entrepreneuriat, des
séminaires d’entrepreneuriat sont prévus et dispensés simultanément ou après les séminaires de
méthodologie de recherche ( voir première partie ).
1. Recherche fondamentale
Vise à accroître la connaissance en gestion et management de l’entreprise ;
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Livre des conclusions valables pour la société dans son ensemble.
2. Recherche appliquée
Le sujet d’un travail de recherche peut être lié à un problème plutôt pratique ou
théorique. Il peut également permettre de comprendre pourquoi une situation
particulière existe.
La faculté des lettres DHAR ELMAHRAZ – Fès fait face à une diminution de ses
effectifs en raison de changements des orientations des étudiants ne pouvant être
modifiés. Le doyen de la faculté craint que les troubles résultant de ces choix émanent
de l’incertitude autour des diplômes de cette faculté sur le marché du travail. Ceci peut
perturber la continuité de certaines filières (problème démographique, moins
d’inscrits). Le doyen de la faculté et le Président de l’USMBA s’inquiètent : si rien
n’est fait, les meilleurs enseignants vont chômer techniquement (chômage
technique !). Ceci pourrait nuire à l’image de la faculté en question.
Les violences contre les mères ! célibataires dans les pays musulmans constituent un
sujet encore peu exploré.
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Donc il est important de délimiter le sujet sur lequel vous allez travailler ! Serait –il
d’ordre pratique ou plutôt théorique.
Un thème que vous êtes capable de traiter : évitez les sujets de mode et surtout ne
pas vous lancer dans des sujets loin de votre domaine de compétences.
Un thème qui vous intéresse vraiment : vous allez vivre au moins trois
d’expérience avec ce sujet, il faut donc choisir un sujet qui vous plait
Un thème qui intéresse l’entreprise dans laquelle vous effectuez votre stage
Un thème d’actualité, dont on parle, et qui concerne d’autres entreprises
4. Problématique de recherche ?
Construire sa problématique est une étape à part entière dans le travail d’un
mémoire, une étape décisive qui constitue le fondement sur lequel tout repose.
… Mais
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Il s'agit ici de relever une faille ou une lacune dans les connaissances actuelles sur
un sujet, « ce qu'on ne sait pas», donc un problème. Il faut montrer en quoi il est
pertinent de résoudre ce problème.
Après avoir répondu aux questions ci-dessus, vous devriez avoir une idée plus
précise de ce que vous souhaitez traiter en particulier à l’intérieur du problème.
L’étape suivante est donc de transformer ce point en une problématique qui
explique clairement le problème que vous allez résoudre, et prouve la pertinence de
vos recherches.
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Pendant les trois dernières décades, nous avons constaté une profusion des alliances
stratégiques entre les entreprises, toutes activités et tous secteurs confondus, mais la
majorité de celles-ci étaient un échec. C’est un vrai problème !
Explorer
- Peu de recherches existantes ;
- Comprendre le sens des concepts
- Explorer les motivations, les attitudes et les valeurs
- L'exploration d'un problème vague afin de déterminer un certain nombre de
propositions plus précises, d'hypothèses spécifiques.
Décrire
- Recherche existante
- Visualiser une situation et classer des variables et des observations
- Approche descriptive
Vérifier
- Recherche existante
- Expliquer : découvrir des relations entre des variables
- Prédire : estimer l’importance relative des variables
- Estimer les relations de causalité entre variables
Maîtriser
- Concepts connus, opérationnalisés, mesurés et relations testées
- Structurer la connaissance sous forme de modèle et d’outils d’aide à la décision
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La plupart du temps, la problématique se construit progressivement, à partir
déjà de l’étape exploratoire. Au fur et à mesure des lectures et des entretiens,
le chercheur prend des notes, les compare, organise ses réflexions de sorte
que les lignes de force de son investigation se dessinent pas à pas. Les
connaissances théoriques étudiées par ailleurs peuvent être mobilisées.
Soudain on se rend compte que des auteurs et des théories étudiés de manière
quelque peu abstraite au cours des études s’avèrent utiles pour formuler une
problématique intéressante. Toutefois, il peut être intéressant à ce stade de
formaliser davantage la manière de procéder au terme de la phase exploratoire pour
aider le chercheur qui débute à organiser au mieux ses idées. Cette
procédure comporte deux temps.
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principaux auteurs et les principaux concepts de référence, les principales
problématiques abordées et la manière dont elles évoluent au fil du temps, les
principaux débats internes à la discipline et ses perspectives les plus prometteuses.
Par exemple, le chercheur débutant qui se lance dans une recherche sur l’échec
scolaire découvrira vite que ce sujet a déjà été abordé à partir de diverses
problématiques, notamment : les mécanismes de reproduction des inégalités, liés
aux ressources financières et culturelles des parents ; l’écart plus ou moins
important entre la culture de l’école (ses valeurs, ses normes comportementales,
son langage...) et la culture du milieu social de l’élève ; la remise en question de
l’autorité de l’institution scolaire qui peine à obtenir la loyauté et la confiance de
certains milieux sociaux ; la montée en puissance de nouvelles sources
d’information et de nouveaux espaces de socialisation (comme internet) et leur
télescopage avec l’école comme source traditionnellement dominante de savoirs ;
les défauts d’organisation et de fonctionnement du système éducatif, avec ses
rigidités et sa tradition bureaucratique ; le décalage entre le projet de l’école et
celui des jeunes qui peuvent décider délibérément de se faire renvoyer pour
marquer leur refus de l’école et poursuivre un autre projet ; les interactions entre
jeunes qui se renforcent réciproquement dans leurs attitudes par rapport à l’école et
aux adultes. La liste n’est pas exhaustive.
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de zéro.
C’est le cas de l’exemple sur la présentation de soi sur le net. Mais même
dans ce cas, il faut s’assurer que des travaux intéressants n’existent pas déjà
et, le cas échéant, en prendre connaissance. Lorsqu’on aborde une question dans le
cadre d’un travail de fin d’études ou d’une recherche, le minimum est de
s’informer des grandes lignes du champ scientifique dans lequel ce travail ou cette
recherche s’inscrit. Le champ des possibilités d’une discipline comme la
sociologie, la science politique, l’anthropologie, la psychologie sociale ou
l’économie (avec leurs
multiples domaines spécialisés) est très étendu et aucun chercheur ne peut le
maîtriser dans son entièreté. Mais on peut demander à ceux qui s’engagent
dans un travail de recherche d’être capables de situer les limites de
l’approche qu’ils envisagent de retenir. Le propre du scientifique, qui est
censé avoir été formé à la systématique et aux fondements de sa discipline,
n’est pas de tout savoir de cette discipline ou de cette sous-discipline mais
bien, comme le dit Pierre Bourdieu, de « savoir ce qu’il ne sait pas », c’est-à-
dire de ne pas ignorer l’existence de ce qu’il ne maîtrise pas et de pouvoir dès
lors situer correctement son mode d’approche dans l’espace des approches
possibles, en d’autres termes sa portée et ses limites. Mettre à plat est insuffisant ; il
faut encore comparer les problématiques possibles. Comparer ne signifie pas
juxtaposer mais bien mettre en évidence les points de convergence et les points de
divergence entre les différentes approches, en discernant bien sur quoi portent ces
convergences et ces divergences. Il s’agit essentiellement des aspects suivants : le
type d’objet que les différentes problématiques possibles prennent en compte et la
manière dont elles le définissent et le « construisent » à partir de leurs concepts
clés, le paradigme sous-jacent et les hypothèses générales, les questions de
recherche
qu’elles induisent et à partir desquelles elles interrogent la réalité.
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5.2. Le deuxième temps : se donner une problématique
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1) Les arguments de raison. Si différentes approches sont mises à plat et
comparées, ce n’est pas pour en rester à un relativisme stérile selon lequel toutes
les approches se vaudraient. Le champ scientifique est un champ conflictuel
constitué de courants de pensée rivaux et qui sont mis en discussion. Cela fait sa
fécondité. S’il n’existe pas plus d’approche théorique idéale qu’il n’existe de vérité
absolue, toutes les approches ne se valent pas, certaines sont dépassées voire
franchement néfastes (comme le darwinisme social qui justifie la loi du plus fort).
La cohérence du champ scientifique procède de la dynamique même de débat
interne au champ. Il faut
donc choisir une problématique qui résiste au débat et à la faveur de
laquelle des arguments forts peuvent être avancés.
4) Le réalisme par rapport aux ressources doit être pris en compte. Le critère
indiqué pour la question de départ vaut ici encore. S’engager dans un travail qui
dépasse ses propres limites en temps, en moyens matériels, en compétences
intellectuelles et en expérience du métier ne peut conduire qu’au découragement et
à un résultat de qualité médiocre.
5) Sans confondre cette étape avec la suivante, il peut être utile de prendre
également en compte les perspectives de la problématique en termes
d’opérationnalisation. Certaines approches très alléchantes intellectuelle
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ment peuvent ne pas se prêter facilement à la construction précise d’un
modèle d’analyse opérationnel. Le risque est alors soit d’en rester à des
considérations abstraites, soit de ne pas parvenir à articuler correctement
des spéculations théoriques et des observations de terrain effectuées de
manière confuse. Celui qui en est à sa première recherche peut hésiter à
s’engager dans une aventure trop hasardeuse.
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notre démarche portant sur l’absentéisme des étudiants reprise à la fin de cet
ouvrage illustre ce scénario de choix de construction d’une problématique
à partir d’un cadre théorique existant ;
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Expliciter sa problématique est l’occasion de reformuler la question de
départ. Cette reformulation remplit deux fonctions qui constituent à la fois
deux avantages. La première est d’obliger à recentrer son projet après avoir élargi
les perspectives d’analyse. Pour faire œuvre utile, il faut savoir limiter ses
ambitions. Cette limitation doit porter à la fois sur l’objet, sur l’approche théorique
et sur le dispositif méthodologique au sens strict. La deuxième fonction de la
reformulation de la question de départ consiste à la préciser davantage dans les
termes de l’option théorique développée dans la problématique. Ainsi par exemple,
la question qu’Alain Touraine s’est posée à propos de la lutte étudiante (voir étape
1) est liée à son approche théorique actionnaliste, centrée sur le concept de
mouvement social. Les exemples de questions associées aux quatre exemples repris
en début de
chapitre illustrent aussi cette reformulation. Par ces clarifications, modifications et
approfondissements successifs, la question de départ deviendra progressivement et
véritablement la question centrale de la recherche dans laquelle se résumera
l’objectif du travail. Comme on le constate, formulation de la question de départ,
lectures et entretiens exploratoires, et enfin explicitation de sa problématique sont
en
étroite interaction. Ces étapes se font constamment écho dans un processus
qui est davantage circulaire ou en spirale que strictement linéaire. Si ce
processus a été décomposé en étapes distinctes, c’est pour la clarté de
l’exposé et pour la progressivité de la formation, non pas parce qu’elles
seraient réellement autonomes. Les boucles de rétroaction qui, dans le
schéma suivant, remontent d’une étape à la précédente représentent ce processus
circulaire.
41
L’interaction qui se manifeste entre ces trois premières étapes se retrouve
aussi dans les étapes suivantes. Ainsi, en aval, la problématique n’arrive
réellement à terme qu’avec la construction du modèle d’analyse (4e étape).
La construction se distingue de la problématisation par son caractère opérationnel
car la construction doit servir de guide à l’observation (5e étape). (Manuel de
recherche en sciences sociales de Campenhoudt et al. 4e édition).
42
Le schéma ci-après est représentatif des démarches de recherche les plus connues
en sciences sociales et de gestion :
Source : notre support électronique, PPT, publié sur la plateforme de l’ENCG de Fès
Une démarche combinatoire est possible. Il s’agit de faire des allers retours terrain
–théorie, le chercheur sera à la fois dans l’induction et dans la déduction. G.
Koenig qualifie ce processus de production des connaissances de l’abduction.
Une hypothèse est une réponse provisoire à la question préalablement posée. Les
hypothèses s’élaborent autour de la question de recherche. Elle tend à émettre une
relation entre des faits significatifs et permet de les interpréter. Les hypothèses
doivent cependant être vérifiables, plausibles et précises.
43
Sens de l’hypothèse + ou -
Concept 1 Concept 2
Illustration
Question de recherche : « Quel est le rôle des liens interorganisationnels dans les
transformation organisationnelles et le taux de mortalité des organisations ? »
H : les organisations qui possèdent des liens interorganisationnels ont un taux de
mortalité plus faible que celles qui n’en ont pas.
Variables
A expliquer ou dépendantes
44
Hypothèses
- Appropriées pour des recherches descriptives & explicatives
- Relation entre deux variables
Si ∆ V1 ∆ V2
Exemples d’hypothèse
Plus importante est la satisfaction du client, plus il sera fidèle à son prestataire
de services
Plus l’entreprise aura tendance à se concentrer sur son cœur de métier et moins
importante sera sa diversification
Les alliances sont la meilleure solution pour les entreprises œuvrant dans les
marchés de la haute technologie
Exemple d’un modèle de recherche
45
Chaque méthode possède une finalité qui lui est propre
Le choix d’une méthode dépend de la question et du type de résultat souhaité
Aucune méthode n’est supérieure à une autre dans l’absolu.
Ce questionnaire peut vous aider à statuer sur la méthode convenable à votre
recherche.
la méthode retenue permet-elle de répondre à la problématique ?
la méthode retenue permet-elle d’arriver au type de résultat souhaité ?
quelles sont les conditions d’utilisation de cette méthode ?
quelles sont les limites ou les faiblesses de cette méthode ?
quelles sont les autres méthodes possibles pour répondre à la problématique ?
la méthode retenue est-elle meilleure que les autres ? Si oui, pourquoi ?
quelles compétences demande cette méthode ?
ai-je ces compétences ou puis-je les acquérir ?
l’utilisation d’une méthode complémentaire permettrait-elle d’améliorer
l’analyse ?
si oui, cette méthode est-elle compatible avec la première.
Le schéma ci-dessous résume l’ensemble du processus pour le choix d’une méthode
appropriée.
46
Source : notre support électronique, PPT, publié sur la plateforme de l’ENCG de Fès
Si vous procédez par la collecte des données à l’aide du questionnaire, vous devez s’y
prendre ainsi :
a- Le choix des échelles de mesure
b- l’élaboration du questionnaire
c- L’administration du questionnaire
47
objets entreprise
b- l’élaboration du questionnaire
c- L’administration du questionnaire
48
…
Remarque : chaque mode d’administration a un coût dont la qualité des
données collectées diffère selon le type choisi.
L’entretien est une technique destinée à collecter des données discursives reflétant
notamment l’univers mental conscient ou inconscient des individus.
49
Le guide d’entretien est « l’inventaire des thématiques à aborder au cours de
l’entretien de fait que, à un moment ou un autre de l’échange, feront l’objet d’une
intervention de l’enquêteur si l’enquêté ne les aborde pas spontanément »1
Seule contrainte : s’assurer que tous les thèmes ont été couverts !
1. Quels sont pour vous les critères de la qualité d’une prestation de service ?
Quels sont les rôles des TI dans cette perspective ?
4. Comment est-ce que les engagements pris en début du projet influencent-ils sur
vos attentes ?
1
Freyssinet-Dominjon J. (1997), « Méthodes de recherche en sciences sociales », coll. AES, Montchrestien, Paris
1997.
50
6. Qu'attendez-vous de la SSII en cas de problème ? Comment les TI peuvent elles
vous aider ?
8. Quels sont pour vous les 1. risques liés au changement d'un prestataire de
INTRODUCTION
Etablir un climat de confiance
services ?
Présentation du thème général de la recherche
Assurer
9. Quels sont vosl’anonymat
critères de des réponses
jugement afin de sélectionner SSII ?
Demander l’accord pour enregistrer l’entretien
est
10. Quel Aborder un de
le poids thème de « réchauffement »
l’historique avec un prestataire dans vos choix futurs ?
11. Quelle est l'influence du prix dans votre choix, le détail des charges peut-il vous
influencer ?
2. Centrage
51 du sujet
Amener le répondant vers le cœur du sujet
3. Approfondissement
Aborder les thèmes au cœur de la recherche
Le répondant, en confiance, peut s’exprimer librement
4. Conclusion
Phase essentielle
L’observation est un mode de collecte des données par lequel le chercheur observe
de lui-même, de visu, des processus ou des comportements se déroulant dans une
52
entreprise, pendant une période de temps délimitée. Deux types d’observation sont
possibles :
Pourquoi observer ?
2
Wacheux F. (1996), « Méthodologies qualitatives et recherche en gestion », Paris, Economica, 1996
53
Les trois opérations de l’observation
54
donner la réponse, qu’il la connaisse et ne soit pas contraint ou enclin à la cacher. Pour
s’assurer que les questions seront bien comprises et que les réponses correspondront
bien aux informations recherchées, il est impératif de tester les questions. Cette
opération consiste à les soumettre à un petit nombre de sujets appartenant aux
différentes catégories d’individus composant l’échantillon. On découvre ainsi qu’un
terme tel que « euthanasie » n’est pas compris de tout le monde. On découvre aussi des
questions qui provoquent des réactions affectives ou idéologiques et dont les réponses
deviennent inutilisables. C’est le cas, par exemple, de la proposition déjà citée à
propos de laquelle on demandait d’exprimer son degré d’accord : « Point n’est faute ni
crime à aimer sa femme et autant sa voisine. » Cette proposition introduit une
discrimination entre les hommes et les femmes et provoque chez ces dernières une
réponse négative qui est sans rapport avec l’information recherchée. Par ce moyen, on
identifie également d’autres types de questions qui posent problème, telles que celles
auxquelles les gens n’aiment pas répondre et qu’il est dès lors préférable de ne pas
poser en début de questionnaire. En ce qui concerne le guide d’interview, les
exigences sont différentes. C’est la façon de mener l’entretien qui doit être
expérimentée autant, sinon davantage que les questions elles-mêmes qui sont
contenues dans le guide. Nous ne parlons pas ici du guide d’entretien très structuré
dont les exigences sont semblables à celles du questionnaire. C’est surtout lorsqu’il
s’agit d’un entretien semi-dirigé que les choses deviennent très différentes. Le guide
d’entretien reprendra simplement l’ensemble des thèmes à aborder (formulés l’esprit
de celui qui conduit l’entretien. Celui-ci doit continuellement amener son interlocuteur
à s’exprimer sur les éléments de cette structure sans la lui révéler. Le succès d’un tel
entretien dépend bien sûr de la composition des questions mais aussi et surtout de la
capacité de concentration et de l’habileté de celui qui mène l’entretien. Il est donc
important de se tester. Cela peut se faire en enregistrant quelques entretiens et en
écoutant comment ils ont été menés dans l’exemple du Mouvement blanc sous forme
de questions). Dans ce cas, il s’agit d’amener la personne interrogée à s’exprimer avec
un grand degré de liberté sur les thèmes suggérés par un nombre restreint de questions
relativement larges, afin de laisser le champ ouvert à d’autres réponses que celles que
le chercheur aurait pu explicitement prévoir dans son travail de construction. Ici, les
55
questions restent donc ouvertes et n’induisent ni les réponses, ni les relations qui
peuvent exister entre elles. La structure des hypothèses et des concepts n’est pas
reproduite telle quelle dans le guide d’interview, mais elle n’en est pas moins présente
dans l’esprit de celui qui conduit l’entretien. Celui-ci doit continuellement amener son
interlocuteur à s’exprimer sur les éléments de cette structure sans la lui révéler. Le
succès d’un tel entretien dépend bien sûr de la composition des questions mais aussi et
surtout de la capacité de concentration et de l’habileté de celui qui mène l’entretien. Il
est donc important de se tester. Cela peut se faire en enregistrant quelques entretiens et
en écoutant comment ils ont été menés.
56
à des enquêteurs, si le coût n’en est pas trop élevé. Le rôle de l’enquêteur est alors de
créer chez les personnes interrogées une attitude favorable, le souci de répondre
franchement aux questions et enfin, de ramener un questionnaire correctement rempli.
S’il s’agit d’un questionnaire transmis par voie postale, il est important que la
présentation du document ne soit pas dissuasive et qu’il soit accompagné d’une lettre
d’introduction claire, concise et motivante. Avant d’aborder, dans les pages qui
suivent, le panorama des principales
catégories de méthodes de collecte de données, il est bon d’insister sur l’anticipation.
Celle-ci n’est pas une opération de l’observation proprement dite mais doit être un
souci constant du chercheur, lors de l’élaboration de son instrument d’observation.
Dans la phase suivante d’analyse des informations, les données observées seront
soumises à diverses opérations statistiques visant à leur donner la forme requise par les
hypothèses de la recherche. C’est pourquoi il est nécessaire de souligner combien le
choix de l’instrument d’observation et la collecte des données doivent s’inscrire dans
l’ensemble des objectifs et du dispositif méthodologique de la recherche. Le choix
d’une méthode d’enquête par questionnaire auprès d’un échantillon de plusieurs
centaines de personnes interdit que les réponses individuelles puissent être interprétées
isolément en dehors du cadre prévu par les chercheurs. Il est donc préférable de savoir
au départ que les données récoltées dans ces conditions n’ont de sens que dans leur
traitement strictement quantitatif qui consiste à comparer les catégories de réponses et
à étudier leurs corrélations. À l’inverse, d’autres procédures de recueil de données
écarteront toute possibilité de traitement quantitatif et exigeront d’autres techniques
d’analyse des informations rassemblées. Les méthodes de recueil et les méthodes
d’analyse des données sont le plus souvent complémentaires et doivent donc être
choisies ensemble en fonction des objectifs et des hypothèses de travail. C’est la raison
pour laquelle nous avons conservé les deux mêmes exemples pour cette étape et la
suivante. Si les enquêtes par questionnaire s’accompagnent de méthodes d’analyse
quantitative, les méthodes d’entretien appellent habituellement des méthodes d’analyse
de contenu qui sont souvent, mais pas obligatoirement, qualitatives. Bref, il importe
que le chercheur ait une vision globale de son travail et ne prévoie les modalités
d’aucune de ces étapes sans s’interroger constamment sur ses implications ultérieures.
57
Précisons en outre que les questions qui constituent l’instrument d’observation
déterminent le type d’information que l’on obtiendra et l’usage que l’on pourra en faire
lors de l’analyse des données. Si l’on s’intéresse par exemple à la réussite scolaire
d’élèves, trois niveaux de précision dans l’information peuvent être envisagés : échec
ou réussite, le rang (premier, deuxième, troisième..., dernier) et le pourcentage des
points obtenus par rapport au total. L’information récoltée dépendra de la question
figurant dans l’instrument d’observation. Lors de l’analyse, les données qualitatives
dichotomiques (échec/réussite) ne se traitent pas de la même façon que les données
qualitatives ordinales (le rang) ou quantitatives (le pourcentage). Dans cet exemple, on
observe une fois encore l’interdépendance entre
l’observation et l’analyse des données. Il faut donc anticiper et se demander
régulièrement pour chaque réponse prévue : « Est-ce que la question que je pose va me
donner l’information et le degré de précision dont j’ai besoin dans la phase ultérieure ?
» ou encore : « À quoi doit servir cette information et comment vais-je pouvoir la
mesurer et la mettre en relation avec les autres ? »( Campenhoudt et al. 2011)
Outiller l’observation ?
1. La prise de notes
Les notes de terrain : les faits, les gestes des personnes observées, leurs
conversations, les contextes de leurs activités…
Les notes méthodologiques : ajustement de la méthode en fonction des
éventuelles évolutions du terrain
Les notes d’analyse : interprétations et intuition du chercheur
58
c- Collecter les données secondaires et données documentaires
1. Présentation
2. Variantes
59
Elles sont nombreuses et dépendent de la nature des sources et des informations
considérées. Du point de vue de la source, il peut s’agir aussi bien de
documents manuscrits, imprimés, audiovisuels ou électroniques, officiels ou
privés, personnels ou émanant d’un organisme, contenant des colonnes de
chiffres ou des textes. Si nous écartons provisoirement le problème de l’analyse
des données finalement retenues pour tester les hypothèses et ne nous
préoccupons ici que de leur recueil proprement dit, on peut considérer que les
deux variantes les plus couramment utilisées dans la recherche sociale sont : le
recueil de données statistiques d’une part et le recueil de documents de forme
littéraire émanant d’institutions et d’organismes publics et privés (lois, statuts et
règlements, procès-verbaux, publications...) ou de particuliers (récits,
mémoires, correspondance...) d’autre part. Dans un avenir plus ou moins
rapproché, on peut toutefois s’attendre à ce que les documents audiovisuels et
électroniques soient de plus en plus utilisés eux aussi. L’une et l’autre de ces
deux variantes principales impliquent des procédures différentes de validation
des données, mais la logique en est fondamentalement la même : il s’agit de
contrôler la fiabilité des documents et des informations qu’ils contiennent, ainsi
que leur adéquation aux objectifs et aux exigences du travail de recherche.
60
3. Objectifs pour lesquels la méthode convient particulièrement
• L’analyse des phénomènes macrosociaux (le suicide), démographiques, socio-
économiques...
• L’analyse des changements sociaux et du développement historique des
phénomènes sociaux à propos desquels il n’est pas possible de recueillir des
témoignages directs ou pour l’étude desquels les témoignages directs
sont insuffisants. • L’analyse du changement dans les organisations.
• L’étude des idéologies, des systèmes de valeurs et de la culture dans son sens
le plus large.
3. Principaux avantages
4. Limites et problèmes
• L’accès aux documents n’est pas toujours possible. Dans certains cas, le
chercheur a affectivement accès aux documents mais, pour une raison ou une
autre (caractère confidentiel, respect du souhait d’un interlocuteur...), il ne peut
en faire état.
• Les nombreux problèmes de fiabilité et d’adéquation des données aux
exigences de la recherche obligent parfois le chercheur à renoncer à cette
61
méthode en cours de route. Dès lors, il ne faut s’y engager qu’après une courte
enquête sur le caractère réaliste ou non de la démarche.
• Les données n’étant pas recueillies par le chercheur lui-même selon les
critères qui lui conviennent le mieux, elles devront normalement faire l’objet de
manipulations destinées à les présenter sous les formes requises
pour la vérification des hypothèses. Ces manipulations sont toujours délicates
car elles ne peuvent altérer les caractères de fiabilité qui ont précisément justifié
l’utilisation de ces données.
5. Méthodes complémentaires
6. Formation requise
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• Pour le recueil de documents de forme littéraire et audiovisuelle : une
formation en critique des sources documentaires.
• Dans les deux cas, une formation en recherche documentaire (qui fait
rarement l’objet d’un enseignement spécifique dans les universités et les écoles
supérieures).
BIBLIOGRAPHIE
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