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Finances Publiques

Pr. CHERKAOUI Mariem


 Plan
1- Introduction aux finances publiques
Chapitre 1 : 2- Distinction entre les finances publiques et les finances
Généralités privées

sur les 3- Les acteurs des finances publiques

Finances 4- Le règlement des finances publiques

Publiques 5- Cadre juridique des Finances Publiques


6- Le champ des finances publiques
 Contexte : Les sciences économiques
 Les sciences économiques visent à mieux comprendre la
société dans laquelle nous vivons

1. Introduction Donc,

aux finances  Elles s’intéressent aux opérations et activités de

publiques production , de distribution et de consommation des biens


et services dans un environnement de besoins illimités et
de rareté de ressources à travers le circuit économique.
 Contexte : Le système économique
 Le système économique est un schéma organisationnel
de la société: de la production, de la distribution, et la
consommation des biens et de services et des
mouvements de la monnaie entre les différents agents
1. Introduction économiques

aux finances  C’est la représentation simplifiée des échanges


économiques, c’est-à-dire les différents flux matériels et
publiques financiers échangés selon la spécialisation de chaque
agent
 DONC : Les flux réels et monétaires engendrent des
recettes et des dépenses pour l’ensemble des agents
économiques parmi lesquels l’ETAT
 Définition de L’ ADMINISTRATION PUBLIQUE?

 L’ensemble des organismes dont la fonction économique


1. Introduction principale : est la production de services non marchands,
la redistribution des richesses nationales et la régulation
aux finances de l’économie ETAT, COLLECTIVITES LOCALES,
publiques ADMINISTRATIONS SOCIALES (organismes de retraite et
de prévoyance sociale) ET ENTREPRISES ET
ETABLISSEMENTS PUBLIQUES A CARACTERE
INDUSTRIEL ET COMMERCIAL.
 Les finances publiques sont les finances des personnes
Définition publiques à savoir:

des finances - L’Etat et ses établissements publics,


- Les collectivités territoriales (communes, régions,
publiques provinces,…) et leurs établissement publics.
 Les finances publiques sont le secteur financier public qui
se concentre sur les processus de gestion des recettes et
des dépenses du gouvernement.

Définition  Objet :
 S’intéresse aux règles et des opérations relatives aux
des finances deniers publics // Les finances privées ont pour objet
publiques l’étude de la richesse des particuliers ou des collectivités
privées selon des procédures de droit privé Détermination
de l’ensemble des ressources et des charges relatives à
l’activité des personnes publiques.
1-Processus différent d’optimisation des finances:
 Les finances privées peuvent être classées en 2
Caractéristiqu catégories: les finances personnelles et les finances
d’entreprises: Les finances d’entreprises impliquent le
es des processus d’optimisation des finances par la maitrise de la
Finances gestion de trésorerie en améliorant la situation des

privées et comptes clients fournisseurs et des stocks.


 Les finances publiques se caractérisent par un processus
publiques de gestion en fonction de la contrainte budgétaire de
raréfaction des fonds publics
2-Principes différents
 Finances privées sont soumises aux principes:
+de la satisfaction de l’intérêt des actionnaires

Caractéristiqu +de la maximisation du profit dans de brefs délais


+gestion prudente des sources financières
es des +déficit limité dans le temps sinon manque de confiance des
Finances banques qui n’accordent plus de crédits Finances publiques:
privées et +la satisfaction de l’intérêt général avec la gestion des
publiques sommes considérables et des unités de compte étendus
+Déficit durable considéré comme une alternative aux crises
économiques.
Une telle distinction peut se faire sur divers points à savoir :
 L’objet : les finances privées étudient la richesse
immédiatement transformable des acteurs privés, alors que
l’autre à pour objet l’étude des recettes et dépenses de l’Etat.
2. Distinction  L’organisation : les finances privées sont régies par les lois de
entre les l’économie et du marché, alors que les finances publiques

finances sont régies par l’intervention de l’Etat. Les finances privées


sont limitées dans leurs ressources, alors que l’Etat ne l’est
publiques et pas. De même, l’Etat dispose de la contrainte publique pour
collecter ses ressources ce qui fait défaut chez les finances
les finances privés.

privées  Le But : le souci permanent des finances privées est la


satisfaction des besoins personnels ou la maximisation du
profit alors que le souci majeur des finances publiques reste
la satisfaction de l’intérêt et l’utilité publique.
 Analyser leur spécificités sous forme de tableaux « En réalité, la
gestion des finances publiques s’effectue dans des conditions très
différentes. Cette différence tient d’abord à la nature des objectifs
poursuivis par les personnes publiques et les affaires privées. Des
opérations financières de l’Etat comme celles des collectivités

Exercice : publiques sont dominées par la notion de service public;


 Les personnes publiques déterminent et les dépenses en fonction
Caractéristiqu d’un objectif essentiel: la réalisation de l’intérêt général. Les
personnes privées au contraire effectuent leurs dépenses en
es des fonction de leur intérêt particulier. L’état doit assurer une bonne

finances marche des services publics quel que soit les conséquences
financières. Pour assurer l’ensemble de ses responsabilités l’Etat est

publiques/ amené à fixer la plupart de ses dépenses indépendamment des


recettes dont il dispose.
privées  Les différences portent également sur les moyens et les méthodes
utilisés. L’Etat dispose de moyens de contrainte et de persuasion
dont ne bénéficient pas les personnes privées. En effet, le pouvoir
d’imposition permet d’obliger les particuliers et les entreprises à
verser des fonds sans contrepartie directe….. »
Corrigé :
Comparaison
finances
publiques/
privées
 L’État ;

2- Les acteurs  Collectivités territoriales et de leurs groupements :


communes, départements, régions, etc ;
des finances  Organismes de sécurité sociale ;
publiques  Organismes divers d’administration centrale et sociale.
 Les règles formelles qui régissent les finances publiques
sont :
o La constitution ;

3- Le o La loi organique relative aux lois de finances ;

règlement des o Les lois ordinaires (dont les lois de finances) ;

finances o Les règlements (par exemple le règlement général de la


comptabilité publique).
publiques  Le respect des règles est assuré par des contrôles
externes et internes, eux mêmes prévus par des lois ou
des règlements.
 Les Finances Publiques sont régit par un cadre juridique
très important (loi organique des finances, constitution, ….)
pour 3 raisons essentielles qui sont :
Assurer au parlement un pouvoir de contrôle sur les

4- Cadre actions du Gouvernement. A travers les parlementaires qui


les représentent, les contribuables contrôlent donc l’action
juridique des du Gouvernement.

Finances Assurer une protection de l’argent public. Il s’agit de le

Publiques sécuriser en s’assurant de sa bonne utilisation dans le cadre


de l’intérêt général et non de celui de l’intérêt du
Gouvernement ou d’intérêts particuliers.
Garantir les droits des contribuables devant
l’administration fiscale.
 Le champ global des finances publiques
Le champ des finances publiques est vaste. Ce qui suit en
recense les principaux domaines.
- La loi

5- Le champ - La préparation et le vote du budget de l'Etat de finances


- L'exécution du budget
des finances - La gestion de trésorerie
publiques - La comptabilité publique
- Les marchés publics
- Le contrôle
- Les finances des collectivités locales
 Le champs d’application économique et administratif des
5- Le champ finances publiques

des finances - Les Finances publiques dans l’économie

publiques - Les Finances publiques dans l’administration


 Plan
1- Le budget de l’État
2- Les grands principes budgétaires
3- Caractères spécifiques du Budget
Chapitre 2 : 4- Le déficit budgétaire
Le Budget de 5- Le Trésor public acteur de réalisation du budget de l’Etat

l’État 6- Les comptes de l’Etat


7- L’établissement du budget
8- L’exécution du budget
9- Contrôle de l’exécution du Budget
 La loi de finances détermine la nature, le montant et
l’affectation des ressources et des charges de l’Etat (art 1
Notion de LOF)
budget et de  Le budget est l’ensemble de comptes qui décrivent pour
loi de finances une année civile toutes les ressources et toutes les
charges de l’Etat. C’est la traduction comptable de la LF
 Le budget de l’État est définit comme l’ensemble des
documents, votés par le Parlement, qui prévoient et
autorisent les ressources et les charges de l’État pour
chaque année. Il permet donc, de retracer de manière
lisible et sincère la nature, le montant et l’affectation des
ressources et des charges de l’Etat compte tenu d’un
équilibre économique et financier qu’il définit.
1- Le budget  Il constitue, à la fois :
de l’État - Un document politique, traduisant les orientations
économiques et sociales du gouvernement ;
- Un document juridique, adopté sous la forme d’une loi de
finances ;
- Un document financier, qui présente les recettes et les
dépenses de l’Etat
Le budget se compose de deux catégories de comptes
Les dépenses : Elles englobent deux catégories :
 Les dépenses à caractère définitif (non remboursable) :
Elles comprennent les salaires des fonctionnaires,
1- Le budget dépenses de fonctionnement, dépenses d’investissement

de l’État (construction de routes et autres infrastructures….),


 Les dépenses à caractère temporaire (remboursable) :
Elles comprennent les avances et prêts aux collectivités
publiques, aux entreprises publiques, ainsi que le
remboursement des intérêts de la dette.
Les recettes : Les recettes de l’État proviennent de deux
sources :
Les recettes fiscales :
Les recettes non fiscales :
On distingue trois situations en matière de recettes et
dépenses :
1- Le budget o Recettes > Dépenses : Solde budgétaire excédentaire
de l’État (politique restrictive de l'État)
o Recettes < Dépenses : Solde budgétaire déficitaire
(politique expansive de l'État)
o Recettes = Dépenses : Solde budgétaire à l'équilibre
(politique neutre de l'État).
 Acte par lequel sont prévues et autorisées les ressources
et les charges annuelles de l’Etat 3 COMPOSANTES
1. Budget de Budget général Budgets des services de l’Etat gérés de

l’Etat manière autonome (SEGMA) Budgets des comptes


spéciaux du trésor (CST)
 BUDGET GENERAL: ACTE PAR LEQUEL SONT PREVUES
ET AUTORISEES LES RESSOURCES ET LES CHARGES
ANNUELLES DE L’ETAT
 SEGMA (services de l’Etat gérés de manière autonome):
services de l’Etat sans personnalité morale, dont l’activité
est de produire des biens et services contre une
rémunération
Présentation  Comptes spéciaux du Trésor: comptes retraçant des
opérations qui ne peuvent être incluses dans le budget
général en raison de leur spécialisation
 *Le nombre de SEGMA se situe à 204 en 2019. Les
SEGMA opérant dans la santé sont au nombre de 90 soit
44,1% de l’ensemble des SEGMA existants
1-Instrument principal de financement des interventions de
l’Etat dans les différents domaines.
2-Cadrage juridique dense:
SPECIFICITE  Constitution du 29 juillet 2011 donne au parlement un
S D’UN véritable pouvoir financier dans sa mission de contrôle de
l’élaboration et du vote du budget.
BUDGET  Il est habilité à demander des comptes au gouvernement
et à exercer pleinement son rôle dans la rationalisation et
l’optimisation des finances publiques.
 Le budget de l’Etat regroupe un ensemble de ressources
et de dépenses possibles:

Structure du
budget de
l’Etat
 Dépenses de personnel (salaires, traitements..)

Dépenses de  Dépenses de matériel et dépenses diverses

fonctionneme  Dépenses relatives aux charges communes

nt?  Dépenses imprévues et dotations provisionnelles


 Dépenses relatives aux remboursements, dégrèvements
et restitutions fiscaux
 Dépenses pour la réalisation de plans de développement
Dépenses stratégiques
d’investissem  Dépenses pour les programmes pluriannuels
ent?  Préservation, reconstitution ou accroissement du
patrimoine national (projets d’envergure)
 Dépenses des intérêts et commissions de la dette
Dépenses publique (remboursement)
relatives à la  Dépenses relatives aux amortissements de la dette

dette ? publique à moyen et long terme


 Le budget est soumis aux principes suivants:
1-Principe de l’annualité
2-Principe de l’antériorité de l’autorisation
3-Principe de l’unité
2. Principes 4-Principe de l’universalité

budgétaires 5-Principe de la non affectation des recettes


6-Principe de la spécialisation des crédits
7-Principe de l’équilibre
8-Principe de la sincérité
 Il signifie que la période couverte par le budget est d’une
année. En effet, l’article 3 de la Loi organique des finances
n°130-03 approuvé en juin 2015 défini l’année budgétaire
1-Principe de comme suit: « l’année budgétaire commence le 1er janvier
et se termine le 31 décembre de la même année » NB/ Au
l’annualité Maroc, l’année budgétaire a la plupart du temps coincide
avec l’année civile, ce qui n’est pas toujours le cas dans
certains pays
 Il signifie que le gouvernement ne met en œuvre le budget
qu’après son approbation par la pouvoir législatif.
2-Principe de L’autorisation précède l’exécution des actions autorisées
l’antériorité de L’article 3 de la LOF précise que « la loi de finances…….

l’autorisation autorise, pour chaque année budgétaire, l’ensemble des


ressources et des charges de l’Etat…. »
 Il signifie que l’ensemble des recettes et dépenses de
l’Etat sont groupées dans un document unique pour
permettre au parlement d’avoir une vision précise et
3-Principe de globale des finances publiques L’article 1 de la LOF stipule :
<< la loi de finances prévoit, évalue, énonce et autorise,
l’unité pour chaque année budgétaire, l’ensemble des charges et
ressources de l’Etat » A noter que l’article 11 et 12
présentent les ressources et les charges de l’Etat
 Il signifie que les ressources et les charges soient
comptabilisées chacune de son côté de façon à ce qu’il n’y
ait pas de compensation entre les recettes et les
dépenses (toutes les recettes sont affectées à toutes les
dépenses) L’article 8 de la LOF précise que « ..toutes les
4-Principe de recettes et toutes les dépenses sont imputées au budget

l’universalité général. » Toutefois ,certaines recettes peuvent être


affectées à certaines dépenses. Ces affectations peuvent
être effectuées dans le cadre des budgets de services de
l’Etat gérés de manière autonome, de comptes spéciaux
5-Principe de  Il signifie que l’ensemble des recettes doivent servir à la
la non couverture de l’ensemble des dépenses L’article 8 de la
LOF stipule: « ..l’ensemble des recettes assurant
affectation l’exécution de l’ensemble des dépenses »
des recettes:
 Elle signifie l’obligation du gouvernement d’affecter les
fonds à la couverture de dépenses déterminées. A cet

6-Principe de effet, les différents départements ministériels sont tenus


de soumettre leurs projets de budgets sectoriels
la respectifs au Parlement pour approbation L’article 38 de la
spécialisation LOF stipule: « Les dépenses du budget général sont
présentées à l’intérieur des titres, par chapitres,
des crédits subdivisés en programmes, régions et projets ou actions.
»
 Il signifie que le volume des charges doit être équivalent à
celui des ressources La LOF précise dans son article 1 que
« Les lois de finances déterminent pour chaque année

7-Principe de budgétaire, la nature, le montant et l’affectation de


l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat, ainsi
l’équilibre que l’équilibre budgétaire et financier qui en résulte. .. »
 Il signifie ne pas sous estimer les charges ou surestimer
les ressources présentées dans la LOF. L’article 10 de la
LOF cite que « les lois de finances présentent de façon
8-Principe de sincère l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat.
La sincérité des ressources et des charges s’apprécie
la sincérité compte tenu des informations disponibles au moment de
leur établissement et des prévisions qui peuvent en
découler »
Le budget présente un ensemble de traits caractéristiques
dont les principaux sont les suivants :
 Le budget constitue l’instrument principal par le biais
duquel l’État finance ses interventions dans les différents
domaines.

3- Caractères  Le budget se trouve balisé, aux différentes étapes de son

spécifiques élaboration et de son exécution par un cadre juridique


extrêmement dense.
du Budget  Le budget constitue un miroir qui reflète l’équilibre des
forces entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.
 Le budget comporte des conséquences directes et
indirectes sur la situation économique, financière et
sociale d’un pays.
 Le déficit budgétaire est la situation dans laquelle les
recettes de l’État (hors remboursement d’emprunt) sont
inférieures à ses dépenses (hors emprunt) au cours d’une
année.

4- Le déficit  C’est donc un solde négatif, il peut être obtenu de deux


façons :
budgétaire - Un accroissement des dépenses à recettes fiscales
inchangées,
- Une diminution des impôts à dépenses publiques
inchangées.
 Le déficit public se mesure par le solde du budget de l'État.
Ce déficit peut être une prévision pour chaque année à
venir ou une réalité différente de la prévision constatée

4- Le déficit lors de la clôture du budget.


 On peut donc également mesurer le déficit public par le
budgétaire solde des budgets des autres administrations telles que,
les collectivités locales et les organismes de sécurité
sociale.
 Le financement du déficit public peut se faire par la
création monétaire (risque d'inflation) ou le recours à
4- Le déficit l'emprunt dans le pays (s’emprunter sur les marchés

budgétaire financiers internes) ou à l'étranger (ce qui aggrave la dette


publique).
 Au sens institutionnel, le trésor publique désigne
l'administration des finances et en son sein la direction du
trésor publique.
5- Le Trésor  Il n’a pas de personnalité juridique distincte de l’État
public acteur (payer des impôts au Trésor public, c’est les payer à l’État).
de réalisation  Le Trésor public remplit trois fonctions :
du budget de - Caissier
l’Etat - Comptable
- Financier de l’État
 Les comptes de l’Etat détaillent la situation financière de
l’État. Ils fournissent de manière synthétique les
ressources, les dépenses et les déficits existants. Les
comptes de l’État sont destinés à retracer l’exécution du
6- Les budget. Les comptes de l’État permettent d’élaborer la

comptes de comptabilité de l’Etat considérée comme :

l’Etat o Un instrument d’information du Parlement et du citoyen


sur la situation financière et patrimoniale de l’État et sur ses
engagements ;
o Un outil de décision pour les gestionnaires.
 Le ministère des finances se charge de la préparation et
de l’exécution du budget. Le chef du gouvernement
effectue les arbitrages budgétaires en cas de divergence
entre le ministère des finances et les ministères sectoriels.
Le Roi, entant que chef de l’Etat, est impliqué dans le
7- processus à travers l’adoption du budget en conseil de
L’établissemen ministres, instance dont il assure la présidence et la

t du budget promulgation de la loi de finances. Ainsi, l’élaboration du


budget est soumise à des contraintes de rigidité de
certaines dépenses comme par exemple les dépenses du
personnel en activité ou en retraite, et d’autre part la
charge de la dette (intérêts sur l’emprunt).
 L'exécution du budget de l'Etat consiste à collecter les
recettes et effectuer les dépenses prévues. Elle s’effectue
conformément aux règles de la comptabilité publique.
Cette dernière, repose sur deux principes fondamentaux :
8- L’exécution - la mise des opérations financières sous la responsabilité
du budget de deux ordres d’agents : les ordonnateurs et les
comptables ;
- la séparation des ordonnateurs et des comptables dont
les fonctions sont incompatibles.
 L’exécution du budget commence à partir du premier jour
de l’année budgétaire (1 janvier) après sa publication au
Bulletin officiel
 Opérations d’éxécution :
APERCU SUR  L’exécution du budget comprend 2 sortes d’opérations:
L’EXECUTION 1-Les opérations assurant le fonctionnement du service
DU BUDGET donc les dépenses à réaliser par l’Etat pour assurer le
fonctionnement de service
2-Les opérations consistant à encaisser ou décaisser des
fonds et à assurer leur conservation
 L’exécution budgétaire est régie par le cadre juridique de la
comptabilité publique définie dans le décret royal
n°330-66 du 10 Moharrem 1387 (21 avril 1967).
 La comptabilité publique repose sur deux principes
APERCU SUR fondamentaux:

L’EXECUTION  *La mise des opérations financières sous la responsabilité


de deux ordres d’agents: les ordonnateurs et les
DU BUDGET comptables

 * La séparation des ordonnateurs et des comptables dont


les fonctions sont incompatibles
 Définition: « toute personne ayant qualité au nom d’un
organisme public pour engager, constater, liquider ou
ordonner soit le recouvrement d’une créance soit le
paiement d’une dette » art 3 décret royal du 21 avril 1967
1-L’ordonnateur public:

Les acteurs  Catégorie des ordonnateurs :

de - Les ordonnateurs de droit: les ministres Les ordonnateurs


délégués: ils remplacent les ordonnateurs principaux en cas
l’exécution : d’absence ou d’empêchement
- Les ordonnateurs des collectivités locales: le président du
conseil communal (commune), le président de conseil
préfectoral/provincial (préfecture, province..), le président du
conseil de la région (région)
 Le comptable public
- Définition « est comptable public tout fonctionnaire ou
agent ayant qualité pour exécuter au nom d’un organisme
public les opérations des recettes, des dépenses ou de

Les acteurs maniement de titres…… » art 25, loi sur la cour des
comptes
de - Catégories des comptables publics *Le Trésorier Général
l’exécution : du Royaume *Les trésoriers ministériels *Les trésoriers
régionaux, préfectoraux et provinciaux *Les percepteurs,
les receveurs de région et les receveurs communaux *Les
agents comptables des consulats *Les comptables de
recettes *Les régisseurs
 Le contrôle à priori
- Au niveau de l’ordonnateur ;
- Au niveau du contrôle général des engagements de
dépenses ;
- Au niveau du comptable.
 Le contrôle à posteriori
9- Contrôle de - Contrôle de l’inspection générale des finances (IGF)
l’exécution du - Contrôle de la cour des comptes

Budget - Contrôle des cours régionales des comptes


 Le contrôle parlementaire
Le parlement, en tant que porte parole de la population, veille à
ce que la politique du gouvernement reflète les objectifs et les
ambitions du corps électoral, et à ce que cette politique se
traduise par des réalisations concrètes et conformes aux
grands choix de la nation.
 Les contrôles occupent en finances publiques une place
importante compte tenu de la masse qui entourent les
activités des organismes publics.
9- Contrôle de  Le contrôle porte en priorité: * sur la régularité des
l’exécution du opérations financières afin d’éviter les fraudes *sur la

Budget conformité des opérations aux autorisations budgétaires


*sur l’efficacité de la gestion financière publique.
 Le contrôle est effectué au sein même de l’Administration
publique sous trois formes principales.
 Le contrôle à priori s’effectue à 3 niveaux: *Au niveau de
l’ordonnateur *Au niveau du comptable.
 Le contrôle à postériori s’effectue à 3 niveaux: *Au niveau de
9- Contrôle de l’Inspection Générale des Finances *Au niveau de la Cour des
Comptes * Les Cours Régionales des Comptes.
l’exécution du  Le contrôle parlementaire se présente : *sous la forme d’une
Budget action permanente à travers le vote de la loi de finance y
compris la loi de règlement et les questions écrites et orales
au gouvernement qui est tenu d’y répondre.
 Le contrôle à postériori s’effectue à 3 niveaux: *Au niveau de
l’Inspection Générale des Finances *Au niveau de la Cour des
comptes * Les Cours Régionales des Comptes.
 Contrôle de l’IGF: Il est organisé par le MEF suite à un
programme de contrôle prédéfini. Les inspecteurs sont
chargés de vérifier les services de caisse et de la
comptabilité des comptables publics

9- Contrôle de  Contrôle de la Cour des Comptes: C’est le contrôle

l’exécution du supérieur de l’exécution des lois de finance. Il est double:


Juridictionnel et de gestion axé sur l’appréciation des
Budget résultats et des performances.
 Contrôle des cours régionales des comptes: -Un contrôle
des comptes des collectivités territoriales - Evaluer la
gestion
 Plan
Chapitre 3 : 1- Présentation de la loi de finances
La loi des 2- Contrôle de la loi de finances

finances 3- Application de la loi de finances


La présentation de la loi de finances se compose de deux
parties.
 La première arrête des données générales de l’équilibre

1- financier, elle comporte :


- L’autorisation de percevoir les recettes publiques,
Présentation
- L’autorisation d’émission des emprunts,
de la loi de - Les modifications et les suppressions des dispositions en
finances matière de ressources publiques,
- L’évaluation globale des recettes du budget général, du
budget annexe et des comptes spéciaux du trésor.
 La deuxième partie arrête par chapitre les dépenses du
budget général et par compte les dépenses spéciales du
trésor.
 Les dépenses publiques marocaines sont groupées sous
trois titres :
1- - Les dépenses de fonctionnement : on prévoie un chapitre
Présentation pour le personnel et un autre pour le matériel et divers.
de la loi de - Les dépenses d’investissement : comportent un chapitre
finances par département ministériel.
- Les dépenses relatives à la dette publique : elles sont
représentées en deux chapitres, le premier comporte les
dépenses en intérêt des commissions, et le deuxième
relatif à l’amortissement de la dette publique.
 Raisons d’une loi organique des finances
 - Apporter de profondes réformes pour harmoniser la loi
de finances avec les dispositions de la nouvelle
constitution marocaine de 2011
 - S’inscrire dans un contexte international marqué par
La Loi l’engagement de différents pays dans la réforme de leurs
finances publiques et leur orientation vers une logique
organique axée sur les résultats (s’inscrire dans les standards

des finances internationaux en matière de gestion des finances


publiques)
 - Mettre en place un cadre législatif et réglementaire
d’ordre financier capable d’accompagner le processus des
réformes politiques et économiques engagées par le
Maroc.
 Loi de finances de l’année: Loi qui prévoit, évalue, énonce
et autorise pour chaque année budgétaire l’ensemble des

DEFINITION ressources et des charges de l’Etat.

DE LA LOI DE  Loi de finances rectificative: Modifie les dispositions de la


loi de finances en cours.
FINANCES  La loi de règlement de la loi de finances: Contrôle les
réalisations de la loi de finances exécutée
 La LOF a créé un cadre juridique permettant : de renforcer
le rôle du contrôle du parlement sur l’action du
gouvernement par l’enrichissement qualitatif de
l’information sur la Loi de finances communiquée au
Contrôle des parlement et par l’orientation du débat parlementaire
davantage vers la performance du budget et ses
finances retombées sur la qualité de vie des citoyens.

publiques  QUI A LES POUVOIRS DE CONTROLE? A savoir que les


pouvoirs de contrôle sont confiés aux membres des
commissions des finances des deux assemblées
(chambre des représentants et chambre des conseillers)
 En plus du contrôle financier administratif exercé par
l’administration des finances à travers sa direction
générale d’inspecteur, on trouve d’autres types de

2- Contrôle contrôles, tels que :


- Le contrôle financier politique exercé par le Parlement,
de la loi de - Le contrôle financier juridictionnel exercé par la cour des
finances comptes,
- Le contrôle constitutionnel exercé par le conseil
constitutionnel.
 Les crédits ouverts par les lois de finances sont mis à la
disposition des ministres dès la promulgation de la loi de
finances.
 Le Maroc applique le principe de la séparation des
ordonnateurs et des comptables.
3- Application  Les ordonnateurs prescrivent l’exécution des recettes et
de la loi de des dépenses publiques.
finances  On distingue : Les ordonnateurs principaux, à savoir les
ministres, qui émettent des ordonnances de paiement,
ordonnant au comptable le paiement d’une dépense, et
des ordonnances de délégation, qui délèguent des crédits
aux ordonnateurs secondaires ;
 Les ordonnateurs secondaires, c’est-à-dire les préfets
pour les services déconcentrés de l’État, les
ambassadeurs pour les services à l’étranger, et des hauts
fonctionnaires pour certains services de l’État à
3- Application compétence nationale.
de la loi de  Les comptables dépendent généralement du ministère
finances chargé des finances. Ils effectuent le paiement des
dépenses présentées par l’ordonnateur, après le contrôle
de leur régularité et de la disponibilité des crédits, ainsi
que la vérification du service fait.
 Plan
1- Qu’est-ce qu’une politique budgétaire ?
2- Principes de la politique budgétaire
Chapitre 4 : 3- Instruments de la politique budgétaire
La politique 4- Objectifs de la politique budgétaire

budgétaire 5- La politique de relance budgétaire


6- Efficacité de la politique budgétaire
7- Conditions de réussite de la politique budgétaire
1- Qu’est-ce  La politique budgétaire est l’ensemble des mesures prises
qu’une par l’État dans le cadre de son budget afin de relancer ou
politique freiner l’activité économique.

budgétaire ?
 Le principe de base de la politique budgétaire est de
stimuler l'activité économique dans un pays. Dans les
périodes de creux économique, la politique budgétaire
peux recourir à une baisse des impôts ou une
2- Principes de augmentation de certaines dépenses, ce qui conduit à
la politique une dégradation du solde public. À l'inverse, dans les

budgétaire périodes de croissance économique élevée, la discipline


budgétaire doit permettre de réduire le déficit public, voire
de constituer des excédents, qui seront mobilisables
ultérieurement.
 La politique budgétaire agit à travers deux principaux
instruments, à savoir :
- Les dépenses publiques : Elles comprennent, les
dépenses sociales, les dépenses d’investissements en
infrastructures publiques, les aides aux entreprises, aides
à la recherche, les salaires des fonctionnaires, etc.
3- Instruments - Les recettes publiques : Elles comprennent les recettes
de la politique fiscales constituées par les impôts indirects (TVA...) et les
budgétaire impôts directs (impôt sur le revenu des personnes
physiques, impôt sur les profits des sociétés) ; les recettes
non fiscales (revenus du patrimoine de l’État, revenus des
activités industrielles et commerciales de l’État ; des
rémunérations pour services rendus ; ressources diverses
(dons, legs,…) ; les emprunts…etc.
 La politique budgétaire vise à :
- Réguler la conjoncture économique et rechercher les
grands équilibres macroéconomiques ;

4- Objectifs de - Relancer l'activité économique par la demande et

la politique l'investissement ;
- Freiner l'activité économique pour lutter contre les déficits
budgétaire et l'inflation ;
- Assurer une justice et une égalité dans la distribution des
revenus entre les classes sociales.
 Une politique de relance est un ensemble de mesures de
politique économique, qui s'effectue par des dépenses
publiques supplémentaires et/ou de réduction de certains
5- La politique impôts et donc dégradant le solde public.

de relance  Une politique de relance est décidée par le gouvernement


d'un pays dans le but de provoquer une « relance
budgétaire économique », c’est-à-dire une augmentation de l'activité
économique et une réduction du chômage lors des
périodes de faible croissance ou de récession.
 Les mesures budgétaires peuvent jouer un rôle de relance de
l’économie face à un choc si certaines conditions sont
respectées :
- Les mesures de relance budgétaire sont plus efficaces pour
la croissance si elles touchent les dépenses de biens et
services (par exemple les investissements publics) que si
5- La politique elles portent sur les transferts ou les taxes.

de relance - Dans une économie très ouverte et à haut taux de


prélèvement fiscal, les multiplicateurs sont très faibles tant à
budgétaire court terme qu’à long terme, l’efficacité de la politique
budgétaire y est extrêmement réduite.
- Si le choc est transitoire et de courte durée, l’efficacité de la
politique budgétaire est très réduite. Si le choc est tel qu’il
provoque un ralentissement conjoncturel durant plusieurs
années, les mesures budgétaires sont plus efficaces.
Du côté de la demande :
 Si l'État verse davantage d'argent aux ménages ou leur en
6- Efficacité de prélève moins (baisse des impôts), les ménages vont
augmenter leur consommation et la demande adressée
la politique aux entreprises sera importante ce qui va stimuler la
budgétaire production et l’emploi. A travers le multiplicateur
keynésien cela stimule la croissance économique dans le
pays.
Du côté de l’offre :
 Si l'État diminue ses prélèvements sur les entreprises,
leurs octroi des aides et des subventions, la compétitivité

6- Efficacité de de ces entreprises s’améliorera et elles pourront produire


à moindre coûts et donc, avec des prix plus bas. Cela
la politique augmente indirectement le pouvoir d'achat des ménages
budgétaire et par la suite les quantités vendues. Cela aura pour
conséquences un accroissement des capacités de
production et d’investissements ainsi que, les offres
d'emplois susceptible de réduire le chômage.
 La politique budgétaire est une politique conjoncturelle
visant à stimuler la croissance économique et l’emploi dans
un pays, toutefois son efficacité dépend de plusieurs
conditions :
- Des capacités de production inutilisées : Face à une faiblesse

7- Conditions ponctuelle de la croissance, la politique budgétaire suppose


la présence de capacités de production inutilisées.
de réussite de - Confiance des entreprises et des ménages : L'augmentation
des revenus ou de l'offre de monnaie ne peut se traduire en
la politique surplus de demande que si les agents économiques font

budgétaire confiance dans l'avenir.


- Structure de la demande : La politique budgétaire est
efficace s'il y a une forte propension à consommer et une
faible propension à importer. Une augmentation de la
demande n'augmente l'activité domestique que si le surplus
de demande se porte sur des produits domestiques.
 Question 1 :
Travaux  L’évolution du rôle de l’Etat et son impact sur les
dirigés : conceptions en matière de finances publiques.
 Question 1 : Corrigé
 Les conceptions en matière de finances publiques ont été
largement influencées par l’évolution du rôle de l’Etat dans
l’économie. Globalement ont peu dire que le rôle de l’Etat
a connu une évolution en deux grandes phases :
Travaux  - La première phase est celle de l’Etat-gendarme (Etat

dirigés : régalien) au 19 ème Siècle jusqu’à la première-guerre


mondiale (1914-1918). Au cours de cette période de
libéralisme économique naissant, le rôle de l’Etat était
limité à des fonctions d’ordre (police, justice, défense
nationale et quelques infrastructures de base tels que les
ponts, les routes etc.) ;
 Question 1 : Corrigé
 La deuxiéme phase a commencé depuis les années 30 du siècle
dernier. A ce titre, il faut mentionner les politiques étatiques pour
lutter contre les effets de la crise des années 20 du siècle dernier
(comme par exemple la politique du new deal aux USA en 1936).
Le point commun des politiques économiques des années 30
c’est qu’elles n’avaient pas toujours un soubassement doctrinal,
car elles étatient ponctuelles et cironstanciées dans la mesure où

Travaux elle devaient faire repartir la machine économique dans un


contexte de crise. Mais il a fallu attendre la fin de la deuxième

dirigés : guerre (1939-1945) pour voir émerger un véritable corp théorique


de l’interventionnisme étatique dans les pays du bloc occidental
(surtout en Europe de l’Ouest) qui donneront naissance à l’Etat
social de marché ou l’Etat providence. Ce dernier est basé sur les
principes de l’économie libérale (marchés libres, concurrence,
liberté individuelle). Mais l’Etat intervenait chaque fois que
l’initiative privée ne permet pas de relever les défis économiques
et sociaux (chômage, protection sociale, financement des
services sociaux de base tels que la santé, l’éducation etc.).
 Question 1 : Corrigé
 La deuxiéme phase a commencé depuis les années 30 du siècle
dernier. A ce titre, il faut mentionner les politiques étatiques pour
lutter contre les effets de la crise des années 20 du siècle dernier
(comme par exemple la politique du new deal aux USA en 1936).
Le point commun des politiques économiques des années 30
c’est qu’elles n’avaient pas toujours un soubassement doctrinal,
car elles étatient ponctuelles et cironstanciées dans la mesure où

Travaux elle devaient faire repartir la machine économique dans un


contexte de crise. Mais il a fallu attendre la fin de la deuxième

dirigés : guerre (1939-1945) pour voir émerger un véritable corp théorique


de l’interventionnisme étatique dans les pays du bloc occidental
(surtout en Europe de l’Ouest) qui donneront naissance à l’Etat
social de marché ou l’Etat providence. Ce dernier est basé sur les
principes de l’économie libérale (marchés libres, concurrence,
liberté individuelle). Mais l’Etat intervenait chaque fois que
l’initiative privée ne permet pas de relever les défis économiques
et sociaux (chômage, protection sociale, financement des
services sociaux de base tels que la santé, l’éducation etc.).
 Question 1 : Corrigé
 A ces deux modèles de l’interventionnisme étatique
correspondent deux conceptions du budget de l’Etat : - Le
budget neutre (équilibre budgétaire, neutralité budgétaire,
limitations des dépenses publiques) correspond à l’Etat-
gendarme (pour ces notions voir cours finances publiques
page 5) ; 2 - Le budget actif correspond à la conception de

Travaux l’Etat-providence. Ce dernier utilise, entre autres mesures, les


instruments budgétaires (impôts, dépenses publiques et
dirigés : endettement public) comme moyen d’action sur les variables
macroéconomiques (dépenses des ménages,
investissement public, les commandes publques etc) en vue
de lutter contre les déséquilibres qui marquent les cycles
économiques. Mais ces instruments sont également utilisés
financer les régimes de protections sociales et servent de ce
fait à atteindre des objectifs qui dépassent le cadre cyclique
de l’activité économique.
Travaux  Question 2 :
 Quelle est l’utilité des comptes spéciaux du Trésor ?
dirigés :
 Question 2 : Corrigé
 Les compte spéciaux du trésor ont pour objet de retracer
des recettes affectées, conformément aux dispositions la
LOLF (loi organique des lois de finances), au financement
Travaux des dépenses afférentes à des opérations déterminées et

dirigés : l’emploi donné à ces recettes. Donc ce sont des comptes


où l’on peut affecter certaines recettes au financement de
dépenses relatives à certains opérations (ce compte ne
respecte pas l’une règle de l’élaboration du budget général
de l’Etat à savoir la règle de la non affectation)
 Question 3 :
 Définissez de manière précise, les terme suivants :
Travaux • Le consentement à l’impôt
dirigés : • Le solde ordinaire du budget de l’Etat
• Une loi organique des finances
 Question 3 : Corrigé
 Le consentement à l’impôt : payer l’impôts, car il est le
moyen qui permet le financement des politiques de l’Etat
et des services publics. L’acceptation (consentement) de
payer l’impôt dépend de la légitimité de celui qui le perçoit.
Par exemple un Etat organisé a la légitimité de prélever
des impôts.
Travaux  Le solde ordinaire du budget de l’Etat : c’est la différence
dirigés : entre les recettes ordinaires de l’Etat (fiscales et non
fiscales) et les dépenses ordinaires de l’Etat (dépenses de
biens et services, dépenses du personnels, intérêts de la
dette, remboursement et dégrèvements fiscaux etc.)
 Une loi organique des finances : La loi organique relative
aux lois de finances est le texte déterminant le cadre
juridique des lois de finances.

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