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Université Mohammed Premier Oujda


Faculté Pluridisciplinaire de Nador

Résumé de finance publique


Semestre : 4
Prof : Ghizlan chouya

Réalisé par : Jaouad el Ouamari


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DEFINITION :

Finance publique : sont constituées par l'ensemble des recettes et des dépenses des
administrations publics. C’est-à-dire des pouvoirs publics ou de l'Etat au sens large.
Leurs fonctions économiques principale est la production des services non marchand
et d'effectuer des opérations de redistribution des revenus, leur ressources principales
proviennent de prélèvements obligataires.

>>donc les finances publiques englobent l'ensemble des fonds qui sont soumis à
l'affectation publiques.

Plan du cours.
I-les finances publiques et les origines de l'Etat.

II-loi organique de la loi des finances (LOLF).

III-processus budgétaire : cadrage, négociation, arbitrage, examen et vote.

IV-les supports budgétaires : B.G.E, CST, SEGMA.

V-l ‘exécution budgétaire de la loi de finance.

VI-l'exécution comptable de la loi de finance.


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I -Les finances publiques et les origines de l'Etat.


1-les précurseurs entre le 16éme et le 18 -ème siècle.
A -les mercantilistes.
- Espagnol : exploiter les mines colonies.

*J. Bodin va critiquer cette vision avec la théorie Quantitative de la monnaie.

Vision monétaire > inflation.

-Anglais : exploiter le maximum avec les prix les plus élevées et importer ce qu'on ne
peut pas produire aux prix les plus faibles.

>> Excédent de la balance commerciale.

-Français : développer l'industrie, exporter les produits manufacturiers (fort V.A) et


importer les matières premières.

>> Excédent.

-la force d'un pays dépend de son stock des métaux précieux.

-l'objectif des mercantilistes est l'accumulation de grande Quantité d'or et d'argent.

-pour les mercantilistes l'échange international est un jeu à somme nul puisqu'il ne
dégage pas un excédante commerciale.

-les Etats sont enclin à taxer les importations car cela constitue l'essentiel de leurs
recettes budgétaires.

B - La physiocrate.
-pour les physiocrates la richesse vient de l'exploitation de la terre et de l’agriculture.

-le rôle de l'Etat est de garantir la circulation de la richesse.

-il faut suivre l'ordre sociale, de lois naturelles et de la liberté économique.

-pour jouer le rôle de régulateur l'Etat besoin des moyens et elles prônent l'impôt
unique sur la rente.

-les recettes de l’Etat viennent de l’impôt sur la rente.

C-Quelle place pour l'Etat chez Adam Smith dans la richesse des nations ?

-le rôle de l'Etat c'est le respect des règles de la concurrence.


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-selon Adam Smith l'Etat ne doit pas intervient dans la sphère économique.

-l'Etat prendre en charge la fourniture de biens publics.

-l'Etat doit intervenir car ses investissements sont indispensables au bon


fonctionnement de la société.

-l'Etat doit augmenter les impôts (droits de douane) pour financer ses dépenses.

-Selon Adam Smith l'Etat assure la sécurité de la société.

-Adam Smith étend son analyse aux ressources fiscales et au budget.

-l'Etat assure des fonctions régaliennes (Armés, police, justice...).

-L'Etat définit le cadre des lois, droits de propriétés et le respect des règles de
concurrence.

-l'Etat maintient les infrastructures.

-A. Smith est favorable au libre-échange, il met an avant les vertus de spécialisation
des économistes. Mais il affirme que quand Certaines sur constances l'instauration de
droit de douane peut ce justifié :

1- en présente d'industrie stratégie pour le pays, on particulier aux matières de


défense nationale.

2-pour compenser d'éventuelle taxes à l'exportation et rétablir une compétition


équitable entre industrie nationale et industrie étrangers.

D-L ‘école historique allemande :

-l'Etat doit satisfaire les besoins de la société parce qu'elle le considère comme une
personne.

-selon List il faut augmenter les taxes sur les importations pour protégée les
entreprises nouvellement construites, cela laisse le temps que les industries locales
acquérant un savoir-faire, deviennent compétitif et réalisent des économies d'échelle.

La protection est :

*sélective : appliqué sur certains produits.

*dégressif :

*temporaire : provisoire.
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E-L ‘analyse Marxiste :

-selon Marx l'Etat joue un rôle d'instrument de la domination capitaliste.

-pour Marx l'Etat est l'instrument de l'exploitation de la classe ouvrières par la classe
capitaliste, l’Etat est ce qu'il appelle l'outil de la défense interne des capitalistes.

2-les analyses contemporaines :


A-justification Macro-économique de l'intervention publique chez : J.M.
Keynes.

-pour Keynes la non intervention de l'Etat Dans le marché va aboutir à un chômage


involontaire et un équilibre de sous-emploi.

-c'est la responsabilité de l'Etat de soutenir la demande en actionnant plusieurs leviers


: la politique monétaire et la politique budgétaire.

-chez Keynes l'Etat va jouer un rôle clé de soutien permanent de la demande globale.

B-l ‘apport de Beveridge : administrateurs des services sociaux :

-l'Etat doit réaliser les besoins sociaux des individus par la redistribution des revenus.

-l'Etat assurer une protection sociale financé par l'impôt par assurer le bien être
sociale.

>> Beveridge propose une redistribution des revenus géré par l'Etat et financer par
l'impôt pour l'augmentation de bien être de l'individu.

Donc une nouvelle fonction de l'Etat, une fonction d'assureur contre un certaines
nombres de risques sociaux.

C-l ‘économie du bien être :

-d'après l'étude de la relation entre les différents états de l'économie et le bien être
sociale, il s'avère que la concurrence n'est pas synonyme d'efficacité, il existe des
défaillances du marché :

1- un bien indivisible et un bien non Reval sont les caractéristiques d'un bien collectif
(éclairage publique...).

2-notion d'externalité : l'action d'un individu qui a les conséquences sur les autres
agents sans que ses conséquences ne soit prise en charge par le marché.
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3-la question de monopole naturelle de faite de l'importance des coûts fixes ou de


faite de la présence d'économie d’échelle, le coût moyen est supérieur au coût
marginal.

>> Selon Bergson la fonction collective de bien être est une combinaison des fonctions
d'utilité individuel.de ce faite une variation de la satisfaction d'un individu entraîne
une variation de même sens de bien être sociale.

>> Musgrave présente une synthèse des apports de l'économie de bien-être et de


l'économie keynésienne.

Le budget de l'Etat doit remplir 3 fonctions :

A-fonction d'affectation : la satisfaction des besoins collectives, et la correction des


effets de la concurrence imparfaite.

B-fonction de redistribution : redistribuer les revenus en préservant l'efficacité


économique.

C-une fonction de stabilisation : réguler la demande globale pour avoir le plein-


emploi sans inflation.

D-l ‘école Des choix publiques : radicalisation contemporaine du projet libérale

-admet que le marché est imparfait ne justifié forcément l'intervention publique, cette
intervention génère des biais, elle est contre-productive.

-l'individu qui participe au choix publiques poursuite son propre intérêt privé, (biais
bureaucratique), ce qui enjondre une condamnation systématique de l'intervention
de l'Etat.

E-l ‘école néo-institutionnelle :

Développement des richesses dépend de maniére dont : -les droits de propriétés sont
définit. -distribuer. -garantir. - l'Etat se charge de les sanctionné et de les valider > rôle
déterminant.

>> l'Etat est une institution qui structure les Allocations des ressources en prélevant la
part de richesse nécessaire à son fonctionnement.
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II. Loi organique relative à la loi de finance. (L.O.F) : principes, concepts et


apports.
-la loi organique de financement public définit l'objet et le contenu de la loi de
finance, ses règles de présentation, ses modalités de vote, ainsi que certaines règles
relatives à son exécution.

-la loi organique relative a la loi de finance exécuter au Maroc depuis 2015 après la
nouvelle constitution de 2011.

Contexte Générale :
2001 : lancement de la réforme budgétaire.

2011 : adoption de la constitution qui consacre les principes régissant les finances
publiques.

2014 : dépôt de projet du texte au niveau du parlement.

2015 : adoption de la loi relative à la loi de finance et du décret relatif à l'élaboration


et à l'exécution des lois de finances.

Axes de L.O.F:
1-renforcement de la performance de la gestion publique.

2-amélioration de la transparence des finances publiques.

3-renforcement de rôle de parlement dans le débat budgétaire et l'évaluation des


politiques publiques.

1-Renforcement de la performance :
A-Programme pluriannuelle : programmation budgétaire triennale
actualisée et glissante.

Objectifs :

- donner une meilleure visibilité aux gestionnaires dans la gestion des


programmes.

- assurer une meilleure allocation des ressources.

Périmètre :

A-budget générale :

- dépenses de fonctionnement.
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-dépenses d'investissement.

B-S.E.G.M. A : services de l'Etat gérés d'une maniére autonome.

-dépenses d'exploitation.

-dépenses d'investissement.

C- C.S.T : comptes spéciaux de trésor.

-dépenses des comptes d'affectation spéciale.

D-E.E. P : établissement et entreprises publiques.

-dépenses d'exploitation.

-dépenses d'investissement.

B - gestion budgétaire axées sur les résultats :


Entrée en vigueur de la nouvelle nomenclature budgétaire pour le budget, les
SEGMA et les Cas (2018).

-Approche normative des dépenses : titre > chapitre>article>paragraphe>ligne.

-Approche d’exécution de la dépense :

-Nomenclature de programmation : titre > chapitre > programme > région >
projet / action > ligne.

-Nomenclature d’exécution : Titre > chapitre.

+ nouvelle nomenclature budgétaire pour le budget général des SEGMA et Les cas.
+ passage d'une logique de moyen à une logique de résultat. +souplesse de gestion
des crédits à l'intérieur d'un programme et entre les programmes d'un même
chapitre.

Un budget plus lisible et éclairé par la performance :


- un budget s'inscrivant dans un cadre budgétaire triennal :

Une loi de finance est élaborée en référence à une programmation budgétaire


triennal actualisée annuellement ..., afin d'accroître la visibilité Des choix
stratégiques et d'améliorer la cohérence entre les stratégies sectorielles tout en
préservant l'équilibre financier de l'Etat.
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-Un budget s’articulant autour de programmes :

Le budget de l'Etat est structuré autour des programmes qui mettent en œuvre un
ensemble cohérent de projet aux actions selon l'architecture suivant : titre >
chapitre > programme > région > projets ou actions.

- un budget plus lisible.

- un suivi plus rigoureux de l'exécution des politiques sectoriels.

-des résultats mieux appréhender.

-des responsabilités mieux identifiées.

-une approche managériale plus affirmée.

-Un budget axé sur la performance :

À chaque programme sont associés des objectifs définir en fonction des finalités
d'intérêt général et des indicateurs chiffré permettant de mesurer les résultats
s'atteints :

-liberté des gestionnaires : redéploiement des Crédits à l'intérieur du programme


et entre programmes du même chapitre.

-responsabilisation des gestionnaires : engagement sur des objectifs :

-projet de performance.

-reddition des comptes.

-rapport de performance.

Un budget et des comptes de l'Etat plus transparent et plus sincères :


-Nouvelles règles pour l'équilibre financier de l'Etat :
Le produit des emprunts ne peut pas dépasser la somme des dépenses
d'investissements et du remboursement du principale de le dette ou titre de
l'année budgétaire.

-Nouvelles règles de gestion budgétaire et financière :


+adoption ou caractère limitatif des crédits du personnel.

+limitation du plafond de report des crédits d'investissement.

+interdiction d'inscription des dépenses de fonctionnement au niveau du


chapitre d'investissement.
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+adoption du caractère brut des remboursements, dégrèvements et restitutions


fiscaux.

+intégration des cotisations de l'Etat au titre de la prévoyance sociale et de la


retraite dans les dépenses du personnel.

+possibilité d'intégrer dans le budget de l'Etat les ressources et les dépenses de


certains comptes de trésor.

-Nouvelles règles de gestion des S.E.G.M.A et des C.S.T :


+création conditionnelle des SEGMA (30% de ressources propres) et des comptes
d'affectation spéciale (40%).

+interdiction de versement à partir d'un SEGMA ou d'un C.A.S à travers la fusion


des comptes d'avances et de prêts. " comptes de financement".

-Un budget et des comptes de l'Etat plus s'incères :


+sincérité budgétaire : les lois de finance doivent présenter de façon s'insère
l'ensemble des ressources et des charges de l'Etat et ce compte tenu des
informations disponibles au moment de leur établissements et des prévisions qui
peuvent en découler.

+sincérité comptable : les comptes de l'Etat doivent être régulières, s’incères et


donner une image fidèle de son patrimoine et de sa situation financière et surtout
certifiés par la cour des comptes.

-Un nouveau système comptable à trois dimensions :


+consécration de la comptabilité budgétaire.

+institution de la comptabilité générale qui permet de fournir la situation


financière et patrimonial de l'Etat.

+institution de la comptabilité d'analyse des coûts qui permet de renseigner sur


la performance de l'action publique.

Un parlement mieux informé et un contrôle plus approfondi :


-enrichissement des informations communiqués au parlement :
-loi de finance : projets de performance programmation pluriannuelle et
documents accompagnant le projet de loi de finance (13 rapports).
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-loi de règlement de la loi de finance : rapports annuels de performance, rapport


d'audit de performance, compte générale de l'Etat et rapport sur les ressources
affectées aux collectivités territoriales.

2-amélioration de la transparente des finances publiques :


A-introduction de nouvelles règles financières pour maitriser l’équilibre
budgétaire.

B-rationalisation de la création et de l’utilisation des SEGMA et des CST.

C-renforcement de la sincérité budgétaire et comptable.

3-affirmissement du rôle de parlement dans le débat budgétaire :


A-enrichissement et développement des informations communiques au
parlement :
-documents accompagnant le PLF (2016) :

+rapport économique et financière.

+rapport sur les dépenses fiscales.

+rapport sur la compensation...

-documents accompagnant le budget ministériel (2019) :

+programme pluriannuel des ministères.

+Programme pluriannuel des EEP.

-documents accompagnant le Système PLF (2020) :

+comptes générales de l'Etat.

+rapport annuel de performance.

+ rapport d'audit de performance.


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B-réaménagement du calendrier de préparation de la loi de finance :


Introduction de 2 nouvelles phases dans le processus d'élaboration et
d'adoption du PLF :
-Phases de préparation de la loi de finances :

1- phases de préparation et de cadrage :

A-avant le 15 mars de l'année N-1 :

Circulaire du chef du gouvernement relative à l'élaboration des propositions de


PBT avec les objectifs et des indicateurs de performance.

B-avant le 15 mai de l'année N-1 :

Examen des propositions par les commissions des programmes et de performance.

2-phase de concertation :

Avant le 31 juillet de l'année N-1 :

Exposé du ministre chargé des finances au Parlement :

+l'état d'avancement de l'exécution de la loi de finances en cours.

+les grandes lignes de PLF N.

+la PBT globale.

Dépôt du PLF au plus tard le 20 octobre.

58 jours :

-Examen et vote par la chambre des représentants : 30 jours

-Examen et vote par la chambre des conseillers : 22 jours

-Adoption Définitive par la chambre des représentants après examen des


amendements de la chambre des conseillers : 6 jours.
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Réhabilitation de la loi de finance rectificative dans le respect du principe


de sincérité et l'encadrement de son calendrier d'examen et de vote, 15
jours :
-Examen et vote par la chambre des représentants : 8 jours.

-Examen et vote par la chambre des conseils : 4 jours.

-Adoption définitive par la chambre des représentants après examen des


amendements de la chambre des conseils : 3 jours.

Dépôt annuel de projet de la loi de règlement a la chambre des représentants a


la fin de premier trimestre du 2eme exercice qui suit celui de l’exécution de la
loi de finances concernés.

Procédure budgétaire :

Lettre de cadrage

(Chef de gouvernement)

Circulaire du ministre des finances.

Départements ministériels.

Services extérieurs Directions centrales des déférents ministres.

Direction du budget-ministère des finances.

Négociations budgétaires

Établissement de la morasse

Établissement des propositions budgétaires.


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Les grands principes budgétaires :


En plus des principes classiques des finances publics, la loi organique relative à la
loi de finance (L.O.F) a introduit un nouveau principe relatif à la sincérité, ces
principes sont en nombre de cinq et se présentent comme suit :

-Annualité.

-Spécialité.

-Universalité.

-Unité.

-Sincérité.

1-Annualité :
Ce principe vise à obliger le gouvernement à se présenter devant le parlement de
façon périodique afin de confirmer les autorisations qui lui sont accordées pour
lever des fondes publiques et rendre compte de l'usage qui en a été fait.

-l'année budgétaire commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de la


même année.

- la loi de finance doit être établie pour une période d'une année budgétaire.

-la loi de finance exécuter par le gouvernement et contrôler par le parlement.

-la loi de finance est annuel pour avoir une vision claire et pour faciliter le contrôle
au niveau de parlement.

Dérogation :

+ la loi rectificative (la modification de la loi de finance annuel).

+les autorisations de programme.

+les deuxièmes provisoires : les dépenses nécessaires au fonctionnement.

2-Unité : ‫الوحدة‬
Le principe de l'unité de budget répond à l'exigence de l'appareil législative de voir
l'ensemble des recettes et des dépenses de l'Etat groupées dans un document
unique de façon lui à permettre d'avoir une vision précise et globale de la situation
des finances publiques.
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>> Unité : l'ensemble des recettes et des dépenses doivent figurer sur un seul
document pour faciliter le contrôle.

Dérogation :
‫ز‬
+ budget annexe : ‫ميانية ملحقة‬.

+SEGMA :(L'OFPPT, complexe Mohammed 6 ...).

+les comptes spéciaux de trésor (CST).

3-Universalité : ‫الشمولية‬
Ce principe exige que les ressources et les charges soient comptabilisé chacune de son
côté de façon à ce qu'il n'y ait pas de compensation entre les recettes et les dépenses.

- ce principe à également pour conséquence la non affectation des recettes aux


dépenses.

>> L'universalité : l'ensemble des recettes doivent financer l'ensemble des dépenses.

Dérogation :

+ budget annexe (B.A).

+CST.

+fonds de concours. (Mosquée Hassan 2).

4-Spécialité : ‫التخصص‬
Ce principe procède de souci du parlement de ne pas conférer à l'autorisation de
dépense concentre au gouvernement au caractère absolu, permettant à ce dernier de
disposer des crédits ouverts en tante liberté.

Cette autorisation est liée à l'obligation d'effectuer ces fonds à la couverture de


dépense déterminé.

5-Sincérité : ‫ المصداقية‬:
‫ز‬
-sincérité budgétaire : ‫الميانية‬ ‫مصداقية‬.

La sincérité budgétaire exige la pertinence des hypothèses qui pré adent à la


préparation de la loi de finance.

La présentation sincère de l'ensemble des ressources et des dépenses de l'Etat.


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La sincérité budgétaire sollicite l'engagement de procéder à la présentation des lois


de finances rectificatives en cas de modifications significatives des priorités et des
hypothèses de la loi de finance.

+pertinence des hypothèses.

+présentation sincère des ressources et des charges de l'Etat.

+modification des priorités et des hypothèses entraîne la modification de la loi de


finance (loi rectificative).

-sincérité comptable : ‫المصداقية المحاسباتية‬

Les comptables publiques sont chargées de veiller au respect des principes et des
règles comptables en s'assurant notamment de la sincère des enregistrements
comptables et du respect des procédures publiques, en autre la cour des comptes
certifié la régularité, la sincérité et la fidélité des comptes de l'Etat.

+respect des principes et des règles comptables.

+respect des procédures et de la qualité des comptes publiques.

+ certification par le cours des comptes.

Qu'est-ce qu’un crédit ?


Un crédit est une somme inscrite au budget, il permet à l'ordonnateur (ou sons
ordonnateur) de dépenser jusqu'à concurrence de ce montant.

La structure des opérations budgétaires :

Section 1 : le budget général.

Section 2 : les services de l'Etat géré d'une manière autonome (SEGMA).

Section 3 : les comptes spéciaux de trésor (CST).

La budgétisation : le budget de l'Etat se trouve décomposé en budget générale, en


SEGMA, en CST et en peut ajouter les B.A qui ont été supprimés.

>>budget de l'Etat = budget générale + SEGMA + CST + B.A


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Budget de l'Etat et loi de finances :


Le budget peut être défini comme l'acte par lequel sont prévues et autorisée les
ressources et les charges de l’Etat, il est arrêté par le parlement dans la loi de finance
qui traduit les objectifs économiques et financières de gouvernement.

Budget de l'Etat : c'est un document comptable prévisionnel par lequel sont prévues
et autorisés les recettes et les dépenses.

Les caractéristiques sont :

- la prévision.

-l'autorisation.

-la périodicité.

La loi de finance comporte deux parties :

+la première partie : relative aux conditions générales de l'équilibre financière


(partie descriptive).

+la deuxième partie : est analytique (BG, CST, BA, SEGMA).


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Suivie la conjoncture

Conjoncture internationale Conjoncture nationale

-Suivi de l’économie mondiale. -Réalisation de l’économie nationale.

-Etudier la politique monétaire et -Prévision de bouclage de budget.


budgétaire des pays importants. -Comportements des secteurs
économiques.

Lecture de tangence : optimiste ou


défavorable.

Prévision économique.

Estimation du PIB Estimation du sec. Ext Estimation invesst. Estimation Epargne.

-PIB agricole. -Balance de paiement. -Niveau d’investissement -Consommation


ressources emplois.
-PIB non agricole. -Importations. -Taux d’investissement.
-Epargne net.
-Projection -Exportations. -Taux de productivité.
économique -Epargne inv./ext
-Niveau du FBCF.
-VA par secteur. -Epargne globale.

Prévisions des finances publiques.

Estimation des recettes. Estimation des dépenses. Estimation du déficit.


-IGR -Dépenses de fonctionnement. -Mesure de déficit.
-IS -Masse salariale. -Recettes – dépenses.
-TVA -Caisse de compensation.
-Intérêt de la dette.
-TIC …
-Dépenses de matériel.
-Dépenses d’investissement.
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Les hypothèses sur lesquelles le budget 2019 s'est basse :


-cours moyen de gaz (560 dollars / tonne).
-déficit budgétaire (3.3% du PIB).
-Taux de croissance (3.2%).
-Taux d'inflation (moins de 2%).

Budget de générale :
Ensemble des comptes qui décrivent pour une année.

+services de l'Etat gérés d'une manière autonome (SEGMA).

+comptes spéciaux de trésor (CST).

Les 5 catégories des CST :

-les comptes d'affectation spéciales qui retraçant les recettes affectées au


financement d'une catégorie de dépenses et l'emploi donné à ces recettes.

-les comptes d'adhésion aux organismes internationaux.

-les comptes d’opérations monétaires enregistrent les mouvements de fonds.

-les comptes de prêts retracent les prêts accordés par l’Etat pour des raisons
d’intérêts public.

-les comptes de dépenses sur dotations.


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La réalisation des opérations budgétaires :

L’exécution de budget

Operations complexe fait appelle

Ordonnateurs comptables publiques

Séparation des 2 agents pour :

Division de travail facilite le resufication et


Le contrôle des uns des autres.
Exige la soumission aux principes et règles de gestion
Des derniers de l’Etat.

Séparation entre les ordonnateurs et les comptables publics :

2 opérations :

+opérations diversifiées :

-raconter des fonctionnaires.

-passer des M/ses avec les entrepreneurs.

-assurer le fonctionnement d'un service.

-octroyer des subventions.

-génératrices des dépenses.

>>les ordonnateurs décisions qui génèrent des dépenses.

+opérations unifiantes :

-l'encaissement des fonds, leur conseilles.


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- opérations comptable.

- exécution de la dépense.

>> les comptables publiques qui exécutent l'ordre en payant les dépenses.

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