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La banque comme toute entreprise cherche à mesurer et à couvrir ses risques de taux, de

liquidité et de change du bilan, notamment et surtout les risques générés par les opérations
commerciales de la banque, et pour gérer ses risques la banque utilise la méthode de gestion
actif-passif (l’ALM) c’est une méthode globale et coordonnée permettant à une banque, de
gérer la composition et l'adéquation de l'ensemble de ses actifs et passifs et de son hors-bilan
en vue d’un meilleur équilibre risque/rentabilité. Alors la question qui se pose est qu’elles
sont les principaux risques bancaires et comment la banque gérer ses risques ?
Pour cela, nous étudierons tout d'abord les différents risques de la banque puis les techniques
de gestion du risque

La banque confrontée à plusieurs risques qu’il faudrait gérer, il s’agit principalement de


risque de liquidité de taux et de change.
Pour Le risque de liquidité représente pour une banque l’éventualité de ne pas pouvoir faire
face à ses engagements résultant d’un manque de liquidité. Il dépend de la situation propre de
l’établissement de crédit d’une part, et d’autre facteurs exogènes d’autre part. concernant les
facteurs liés à la situation propre il s’agit soit, d’un retrait massif des dépôts ou mauvaise
gestion, concurrence intense sur le marche et perte de compétitivité. Concernent les facteurs
exogènes à l’activité de l’établissement de crédit il s’agit principalement des crises de
liquidité générale sur la marche.
En plus de risque de taux d’intérêt est plus complexe que celui de liquidité pour la simple
raison que le taux d’intérêt évolue de façon remarquable que le cout de la liquidité. Le risque
qui représente pour l’établissement de crédit l’éventualité de voir sa rentabilité affectée par
les fluctuations des taux d’intérêts. Ce risque se matérialise, par exemple, si la banque
refinance à court terme un prêt a long terme a taux fixe, et fait face par la suite a une hausse
brutale des taux d’intérêt.
Et Le risque de change qui concéder plus complexe que les deux autres risques de liquidité et
de taux d’intérêt, dans la mesure ou les opérations de change font intervenir plusieurs
monnaies alors que les autres sont libelles en une devise donnée. Ce risque provient de la
détention d’actifs et de passifs libelles en devises dont les cours sont fluctuants, Ce qui
engendre des gains ou des pertes pour l’établissements principalement ceux dont les activités
sont internationales. Alors Le risque de change peut être un risque de change de transaction
qu’il s’agit de la situation ou l’établissement voit la rentabilité de ses opérations libellées en
devises se modifier suite aux évolutions de taux de change et principalement lorsque ces
opérations sont sans couverture par des contrats de garantie de taux de change à terme. Ou un
risque de change de traduction qu’il s’agit de ramener dans les comptes de l’établissement de
crédit des résultats depuis la devise d’origine vers la devise d’expression de ceux-ci (ex :
conversion en euro des résultats généré en dollars).ou bien un risque de change de
consolidation qu’il apparait lors de la consolidation des comptes dans un groupe qui
comporte des filiales a l’étranger et donc les résultats consolides de ce dernier peuvent être
moindre si les résultats des filiales étrangers sont positifs et les devises d’activités de ces
filiales sont dévaluées par rapport a la monnaie de consolidation.
Par conséquence La banque offre plusieurs techniques de la méthode gestion actif-passif pour
gérer ses risques.
Premièrement la gestion du risque de liquidité que la banque cherche à mesurer la liquidité
stockée qu’il s’agit de cession d’actifs pour obtenir des liquidités, dans ce sens le portefeuille
titres des banques constitue la principale source de liquidité stockée, et principalement les
titres de transactions qui peuvent être céder rapidement en plus de liquidité empruntée. Ou
auprès de la banque centrale en répondant aux appels d’offre de celle-ci ou sur la marche à
travers les certificats de dépôts négociable.
Et pour gérer le risque de taux, la banque doit réaliser l’égalité de la duration de ses actifs et
passif soit par la technique d’immunisation total, si la banque décide d’augmenter la duration
de son passif en émettant des obligations pour faire face au risque de taux. Soit elle couvre les
positions de taux sur le marché dérivé dans ce cas l’établissement peut choisir entre deux
modalités de couverture soit la macro couverture qui vise à compenser la position de taux
globale mesurée par l’écart de duration pour une position sur le marché dérivé, (par exemple :
vendre des contrats à terme sur bon de trésor ou obligation) et donc si elle prévoit une hausse
du taux d’intérêt, elle réalisera des plus-values. Ou la micro couverture : elle est constituée
ligne par ligne et donc pour chaque élément du bilan la banque choisit une couverture
adaptée.
Sans compte la gestion du risque de change qu’Elle repose sur le même principe de gestion
de risque de taux de liquidité soit la banque recherche l’adossement dans le cas des positions
de change qui sont susceptibles d’engendrer des pertes trop élevées. (Par exemple :si une
banque est en position courte a un mois sur le dollar et qui redoute une hausse du cours, elle
peut acheter des titres qui ont la même échéance et libellées en dollars). Ou la banque recours
aux instruments de couverture du risque de change, (par exemple : acheter des dollars à terme
livrables dans un mois).

La gestion de risque de la banque vise à maîtriser dans les meilleures conditions de rentabilité
des fonds propres, les conséquences négatives potentielles des risques financiers. En d’autres
termes, il s’agit d'optimiser la rentabilité des fonds propres tout en préservant un niveau
acceptable de risque de taux, de change et de liquidité. En outre, il faut veiller à assurer une
allocation de ces fonds propres de manière à adapter le volume et la structure des emplois et
ressources et des activités à l'évolution du marché et à l'environnement financier et
réglementaire, notamment aux ratios prudentiels. On parle alors d’optimisation du couple
risque/rentabilité.

Malgré la gestion des risques par la méthode de gestion actif-passif et les instaurations du
comité de bale qui introduit la bale 1, 2 et la bale 3 en 2008 et qui vise à maitriser les ratios
de fond propre et de liquidité outre que l’effet de levier pour assurer une gestion efficace du
risque. Mais le risque est toujours existé et pour cela peut-être dans les années avenir on peut
voir une bale 4 avec des nouvelles exigences.

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