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Chapitre 3 Méthodes d'évaluation boursières

calcule de la valeur (2)


7- Méthodes comparatives des ratios autres que le PER
Il ya des entreprises ou des secteurs où :
la politique d'amortisse ment a une incidence sur le bénéfice
la marge brute d'autofinancement est plus représentative de la
capacité bénéficiaire
En bourse, il est difficile de mesurer ou de connaître les bénéfices
réels, le chiffre d'affaires est significatif.

On compare alors par le chiffre d’Affaire :


Cours/Chiffre d’Affaires
Symbolisé par
P/CA (Prix/Chiffre d’Affaires)
Chapitre 3 Méthodes d'évaluation boursières
calcule de la valeur (2)
7- Méthodes comparatives des ratios autres que PER

Le rendement est une autre caractéristique connue en Bourse. On


peut aussi utiliser les ratios de rendement
Cours/Dividende (P/d)
OU
Dividende/Cours = (d/p)= r
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7- Méthodes comparatives des ratios autres que PER
Les formules d'évaluation correspondant à ces méthodes
comparatives s'écrivent
Chapitre 3 Méthodes d'évaluation boursières
calcule de la valeur (2)
7- Méthodes comparatives des ratios autres que PER

Où Po, Eo, CFo, CAo, ro sont les valeurs de références


Ces méthodes consistent à capitaliser k fois le bénéfice, le cash
flow ou le rendement, ou à appliquer un coefficient au chiffre
d'affaires
Chapitre 3 Méthodes d'évaluation boursières
calcule de la valeur (2)
7- Méthodes comparatives des ratios autres que PER
Application N° 4
Détermination de la valeur de l’entreprise X par la méthode comparative des ratios

Soit le tableau des données suivant composé de deux parties

Partie A :
Références - Exemple de tableau d'usage pratique (données disponibles en
bourse)Recueillies sur trois sociétés ; A partir des données publiées et
éventuellement retraitées, telles que cash flow, bénéfice, etc. On dresse le tableau
des ratios P/E, P/CF, r, P/CA des sociétés de référence L, M, N
Données Société L Soclété M Société N
CA 2980 MF 900 MF 2000 MF
Cours moyen 1000 F 235 F 700 F
Nombre de titres 1000000 1000000 1000 000
capitalisation 1000 MF 235 MF 700 MF
CF/Action 303 F 59 F 117 F
B/Action 166 F 29F 58F
Div. + av. Fiscal/Action 50F 14 F 32 F Moyenne
Ratios (arrondis)
P/E 6,0- 8,0 12,0 8,7
P/CF .3,3 4,0 6,0 4.4
r 5,0% 5,8% 4,5% 5,1 %
P/CA 33,5% 26,2 % 35,0 % 31,5 %
Partie B La société X qu'il faut évaluer

Société X: CA =- 500 MF Bn = 30 MF
CF = 50 MF pas de dividende distribué
Valeurs résultant de l'application des ratios de
L M N Moyenne
P/E 180 MF 240 MF 360 MF 261 MF
P/CF 165 MF 200 MF 300 MF 220 MF
P/CA 166 MF 131 MF 175 MF 158 MF
Moyenne 170 MF 190 MF 278 MF 213 MF

La partie B consiste à appliquer ces ratios aux grandeurs


correspondantes de l'entreprise X qu'il faut évaluer. On applique
donc le P/E à son bénéfice net Bn, le P/CF à son cashflow, etc…
Détermination de la valeur de l’entreprise X

Le tableau B ainsi rempli par le calcul fournit 16 valeurs tirées de


comparaisons. On peut alors choisir ou décider, par exemple que
•Seule la société L est suffisamment semblable pour servir de
référence et que, dans ce cas, il ne faut considérer que le P/CF ;
la valeur de la société X ressort alors à 165 million.
•Au contraire, on peut estime que si L est une bonne comparaison
possible, il est plus sûr de prendre une moyenne de ratios et cela
conduit à 170 millions
•On peut au contraire préférer pondérer les P/E de trois sociétés
L, M, N. La valeur de X ressortira alors à 261 millions
•Enfin, on peut vouloir tout pondérer et choisir 213 millions
moyenne des moyennes Un tel tableau offre donc de multiples
possibilités de réflexion et de discussion
Glossaire des mots utilisés
AUGMENTATION DE CAPITAL
Opération par laquelle une société augmente son capital social (c’est-à-dire renforce ses fonds
propres), soit par incorporation de réserves, soit par émission d’actions nouvelles en numéraire.
Elle nécessite l’approbation des actionnaires réunis en assemblée générale extraordinaire.

COURS
Prix ou valeur de marché d’une valeur mobilière ou d’un instrument financier à un moment
donné, résultant de l’offre et de la demande des investisseurs.

DROIT DE SOUSCRIPTION
Une société cotée en Bourse qui désire se procurer de l’argent frais pour financer sa croissance ou
réduire son endettement va réaliser une augmentation de capital en numéraire. Les nouvelles
actions émises auront la même valeur nominale, mais le prix d’émission sera différent
du cours de Bourse. Légalement, il sera au moins égal au nominal des actions anciennes et, très
logiquement, il ne sera pas supérieur au cours de Bourse, sinon personne ne souscrirait. Or, dans
le cas d’une opération importante où le prix d’émission est inférieur au cours, la valeur de
l’action après augmentation de capital diminuera. Pour protéger les intérêts des actionnaires qui
ne désireraient pas souscrire, la société détache en conséquence un droit préférentiel de
souscription. Celui-ci est négociable et permet à son titulaire de souscrire des actions nouvelles
au prorata des actions qu’il détient, sachant qu’à chaque action est attaché un droit. Ceux qui ne
désirent pas souscrire peuvent ainsi vendre leurs droits en Bourse, pour compenser la dilution qui
résultera de l’augmentation de capital.
ATTRIBUTION GRATUITE D'ACTIONS
Chaque année, les sociétés mettent en réserve une partie de leurs bénéfices, par souci d’épargne,
de prévoyance ou d’autofinancement. Lorsque ces réserves atteignent un certain niveau, les
sociétés peuvent décider de les incorporer au capital social afin de maintenir une proportion
adéquate entre le capital et le bilan. Il s’agit donc d’une simple écriture comptable, qui ne modifie
ni le montant des fonds propres, ni celui de l’actif de l’entreprise. Dès qu’a lieu l’incorporation de
réserves, le capital augmente à due proportion. Les sociétés ont alors deux solutions : soit élever
la valeur nominale des actions (ce qui ne modifie pas leur nombre), soit distribuer gratuitement
des actions nouvelles aux anciens actionnaires (cas le plus fréquent) en fonction du nombre de
titres qu’ils détiennent. Dans ce cas, à chaque action ancienne est attaché un droit d’attribution.
Ces droits peuvent être cédés par les actionnaires qui ne désirent pas recevoir d’actions nouvelles
et être acquis par ceux qui ne possèdent pas le nombre exact de titres nécessaires pour bénéficier
de l’attribution gratuite. Celle-ci est généralement très appréciée par les actionnaires, même si la
valeur globale des actions détenues ne varie pas.
DILUTION
Lorsqu’une société cotée augmente son capital pour financer une acquisition, les analystes
étudient les risques de dilution du bénéfice net par action. Autrement dit, ils examinent si le
résultat attendu du nouvel ensemble, divisé par le nouveau nombre d’actions composant le
capital, sera plus élevé que le BnPA prévu auparavant. Si la réponse est négative, l’opération est
dite dilutive : le BnPA sera moins important. Si la réponse est positive, l’opération sera relutive.
Le BnPA sera plus élevé qu’avant et le multiple plus attrayant, ce qui aura un impact positif sur
les cours. Pour les sociétés qui rachètent leurs propres actions en vue de les annuler, le
raisonnement est identique. Si la rentabilité des capitaux propres de l’entreprise est supérieure au
rendement du marché monétaire, pas de doute, il y a de la relution dans l’air.

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