Vous êtes sur la page 1sur 5

Introduction :

Les entreprises que l’on voit dans les journaux télévisés ou financiers, nous semblent

éloignées. On parle souvent de ‘’ entreprise Cotée’’, en bourse qui fait régulièrement

l’actualité à travers différents événements dans l’actualité économique et financière.

Cependant, comment faire si l’on souhaite un jour devenir une société cotée en

bourse ?

Les succès stories sont nombreuses, notamment l’avènement des grandes entreprises

dans le domaine du digital, dont certaines ont effectué une entrée fulgurante dans les

marchés financiers. Cependant, un entrepreneur doit considérer l’introduction de sa

société en bourse comme étant une étape cruciale dans son développement. De

nouvelles règles rentrent en ligne de mire et cet acte marque le démarrage d’un

parcours boursier et de nouvelles relations d’ordre financières qui obéissent à de

nouvelles règles.

Définition entreprise
L’entreprise est l’ensemble des moyennes technique, financières et de ressources

humaines à rôle de produire et vendre des biens et des services pour atteindre un

maximum des bénéfices.

Définition d’une entreprise cotée


Tout d’abord, il convient de définir en quoi consiste le marché. Il s’agit d’un endroit

qui fait l’objet d'échanges d’instruments financiers. Ces instruments financiers

peuvent être des titres financiers, des titres de capital qui sont émis par des sociétés

par actions. Une entreprise cotée émet des titres qui permettent de déterminer qu’elle

est cotée sur les marchés financiers et la bourse. Ainsi, le capital social de l’entreprise

qui est cotée est subdivisé en actions et elle pourra faire l’objet d’une vente, auprès

d’investisseurs sur une place que l’on nomme ‘’ marché financier ‘’.

Les types d’une entreprise


Société anonyme (SA)

La Société anonyme est une société de capitaux qui se distingue des autres par

l’importance de son capital et l’effectif des actionnaires qui détiennent chacun des

parts appelés : actions.

Société en commandite par actions (SCA)

La S.C.A est une forme sociale hybride où on retrouve certaines des caractéristiques

spécifiques à la S.C.S et certaines autres inhérentes à la S.A.

Elle met en présence deux genres d’associés : les commandités et les commanditaires.

Elle possède, à l’instar des S.A. un capital divisé en actions, librement transmissibles.

Il n’est pas expressément requis de capital minimum dans la SCA.

Pourquoi les entreprises sont cotées


Obtenir du financement

Le premier motif pour lequel les entreprises décident d’entrer en bourse, c’est pour
obtenir du financement. En réalité, au sein d’une société, le sujet du financement

occupe une place importante. Ce dernier permet entre autres à la structure de

développer ses produits et services puis d’éponger ses dettes. Pour obtenir les

capitaux désirés, l’entreprise fait recours à diverses solutions comme

l'autofinancement, le financement de proximité ou le crédit bancaire

Avoir de la visibilité
Obtenir du financement n’est pas la seule raison pour laquelle certaines entreprises décident
de se lancer en bourse. D’autres font aussi recours à cette pratique afin d’avoir de la
visibilité. En réalité, la bourse est un marché qui réunit plusieurs investisseurs y compris des
étrangers. S’introduire alors en bourse est donc un moyen pour une entreprise de se faire
connaître d’un plus large public. Ce qui lui permet d’avoir de la crédibilité auprès de ses
fournisseurs et de sa clientèle.
Modifier l'actionnariat de la société
Une société peut également décider d’entrer en bourse afin de changer certains de ses
partenaires. En effet, il est fréquent de voir certains actionnaires décider de quitter
l’entreprise pour divers motifs. Il s’agit généralement des actionnaires minoritaires qui
perçoivent rarement des dividendes ou des investisseurs en capital-risque qui recherchent
une plus-value plus importante.

Les conditions d’une entreprise cotées


C’est l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) qui opère les contrôles de conformité et qui
délivre les autorisations de s’introduire en bourse. Parmi les règles à respecter, l’entreprise
doit, par exemple :
Présenter des comptes annuels et des états financiers détaillés et à 100 % transparents
Vendre des titres à des investisseurs privés (non professionnels) à hauteur de 10 % du
capital social, au minimum (pourcentage variable selon le marché visé)
Fixer son premier cours de manière inférieure à une certaine proportion du prix d’achat
minimal
Attribuer un quota minimum de titres aux investisseurs

Les étapes pour s’introduire en bource


Les étapes pour s’introduire en bourse
1re étape : réfléchir au type d’introduction
La première étape est de définir la nature de son introduction en bourse, c’est-à-dire décidé
si elle vend ses titres ou si elle procède à une augmentation de capital.
2e étape : étudier le choix du marché
Les procédures et les réglementations diffèrent d’un marché à l’autre. (Euronext Access
étant le marché le moins réglementé suivi d’Euronext Growth). Plus le marché est
réglementé, plus l’entreprise doit être solide pour y accéder, plus son titre se voit valorisé. Il
convient donc de choisir son marché boursier selon la situation financière et la stratégie.
3e étape : choisir les intermédiaires financiers nécessaires pour une introduction de qualité
Ce n’est pas l’entreprise qui définit son cours de bourse et qui procède à l’introduction sur le
marché, mais un intermédiaire financier agrémenté par l’AMF. On appelle cet intermédiaire
un « listing sponsor », c’est-à-dire un prestataire de services en investissements.
Plus exactement, le listing sponsor se charge de mettre en vente les actions, de réviser les
contrats avec l’aide d’avocats spécialisés, de mobiliser les professionnels de la comptabilité
chargés de veiller aux respects des réglementations (comptes consolidés, certifications...).
4e étape : choisir une procédure d’introduction
Il existe plusieurs procédures d’introduction en bourse :
L’Offre à Prix Ouvert (OPO)
L’Offre à Prix ferme (OPF)
L’Offre à Prix Minimal (OPM)
La cotation directe (rarement utilisée)
L’Offre à Prix Ouvert (OPO)
L’Offre à Prix Ouvert (OPO) est la plus couramment utilisée. Ici, l’entreprise qui souhaite
s’introduire en bourse fait appel à un intermédiaire, à savoir un organisme financier qui se
constitue « syndicat bancaire ». Tous les membres garantissent individuellement le
placement d’une certaine quantité d’actions auprès d’établissements récoltant l’épargne
pour la placer sur les marchés financiers. On appelle ces établissements des investisseurs
institutionnels.
Le prix est ici fixé en fonction de la demande. Aucun taux de service minimal n’est requis.
L’Offre à Prix Ouvert (OPO) est souvent couplée à une offre dite « de placement garanti ».
L’Offre à Prix Ferme (OPF)
Avec l’Offre à Prix Ferme (OPF), c’est l’organisme financier qui fixe, avec l’entreprise, le prix
de l’action avant son introduction en bourse. Chaque ordre au même prix et la quantité
d’actions à émettre dépend de l’offre et de la demande, c’est-à-dire de la quantité d’ordres
reçue de la part de deux types d’investisseurs : les particuliers et les investisseurs
institutionnels. Le taux de service minimal est fixé à 1 %.
L’Offre à Prix Minimal (OPM)
L’Offre à Prix Minimal (OPM) ressemble à un mécanisme de vente aux enchères. Ici, une
seule catégorie d’ordre est acceptée pour un cours limité et un prix minimal. Son montant
varie selon le nombre d’ordres reçus.
La cotation directe
Très rarement utilisée, la cotation directe oblige à fixer un nombre de titres émis et un prix
minimal à l’avance. Les ordres à cours limité sont autorisés et prioritaires sur les autres titres
et exécutés sans contrôle des prix pratiqués.
5e étape : l’autorisation de l’AMF
Enfin, l’entreprise qui souhaite s’introduire en bourse doit (enfin) obtenir l’accord du marché
visé, après contrôle et autorisation de l’AMF.

Les avantages
De ce fait, nous trouvons de nombreux avantages :
Permet une croissance plus rapide de l’entreprise.
Une plus grande internationalisation.
Une augmentation du prestige.

Les inconvénients
Le premier d'entre eux est qu'il faut remplir des conditions minimales pour pouvoir entrer en
bourse (ce qui implique parfois la nécessité de réaliser des investissements, des
augmentations de capital, etc.). De plus, le contrôle exercé par les autorités sur la société
cotée est plus important : la présentation d'états financiers avec une périodicité plus
importante et des audits plus détaillés, obligatoires, etc. est généralement exigée.
Enfin, les exigences de transparence et d'information ont également tendance à augmenter.

Vous aimerez peut-être aussi